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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

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Il y a 5 ans et 12 jours

Comment rénover un bien inhabité depuis quelques années ?

Héritage, achat d’un bien immobilier à un prix avantageux… L’acquisition d’une maison ancienne va souvent de pair avec la rénovation. Pourtant, la réhabilitation d’une maison ancienne nécessite énormément d’huile de coude. Entre les travaux de grande envergure et les travaux de second œuvre, considérez quelques points avant de sauter le pas. En effet, pour optimiser les coûts des travaux, vous devez bien organiser votre projet de rénovation d’une maison ancienne. Trouvez ici nos conseils pour mener à bien votre projet de réhabilitation d’un bien inhabité depuis plusieurs années. Pourquoi opter pour la rénovation d’une maison ancienne ? Le cachet d’une maison ancienne a de quoi charmer la plupart des personnes souhaitant acquérir un bien immobilier. Toutefois, avant d’engager les travaux de rénovation, quelques points sont à prendre en considération. L’ampleur des tâches de rénovation de votre vieille bâtisse peut vous laisser perplexe. Cependant, il faut noter qu’opter pour la rénovation d’une maison ancienne vous confère de nombreux avantages, dont : ● La possibilité d’optimiser l’efficacité énergétique et d’améliorer le confort de votre bien immobilier En effet, qui dit maison ancienne, dit souvent bien mal isolé. Ainsi, vous pouvez profiter de cette occasion pour renforcer l’isolation énergétique de votre maison ancienne. Notez également que de plus en plus de dispositifs d’aides financières à la rénovation sont désormais accessibles. Certificats d’économie d’énergie, Loi Denormandie… Vous pouvez bénéficier d’une aide à la rénovation pour améliorer votre bien. Si vous résidez dans le sud de l’Île-de-France et souhaitez bénéficier de ces aides, vous pouvez contacter une entreprise de maçonnerie en Essonne qui s’assurera de respecter les normes en vigueur. ● L’avantage d’ajouter plus de valeur à votre bien La rénovation d’une maison ancienne offre également une plus-value à votre bien immobilier. En effet, si vous envisagez de revendre votre maison, la rénovation est une étape à considérer. Ainsi, en préservant le cachet de votre bien tout en le modernisant, vous augmentez sa valeur. ● Une solution pour acquérir un bien dans une zone à forte densité de bâti Rénover une vieille maison est également une excellente alternative pour pallier le manque de terrains de construction dans certaines zones. En effet, lorsque le coût d’acquisition d’un terrain constructible est beaucoup trop élevé, il convient de se tourner vers la rénovation d’une maison ancienne. Comment prioriser vos travaux de rénovation de maison ancienne ? Afin d’optimiser votre budget et votre temps, établissez un ordre de priorité pour vos travaux de rénovation. Cette étape reste cruciale, surtout si vous devez engager de gros travaux. À noter que les travaux lourds englobent toutes les tâches concernant la toiture, l’assainissement, les fondations et la charpente. Ainsi, le projet de rénovation doit toujours commencer par les gros travaux. S’ensuivent les travaux de second œuvre, soit ceux qui ne concernent pas directement le bâti. Il s’agit notamment des travaux de peinture, de plomberie, d’installation électrique, ou encore les tâches concernant les revêtements muraux et revêtements de sols. Si votre maison ancienne comprend plusieurs étages, commencez vos travaux en allant du grenier vers le sous-sol pour éviter de salir les étages. Rénover une maison ancienne, quels travaux importants engager ? Pour avoir une check-list des travaux de grande envergure à réaliser, commencez par un état des lieux. Ainsi, inspectez chaque aspect de votre maison ancienne pour avoir une idée précise de ce que vous souhaitez supprimer ou remettre à neuf. Vous pouvez notamment opter pour une démolition de certaines pièces de l’habitat, une remise à neuf du revêtement de sol, ou encore une installation d’une nouvelle chaudière. Dans certains cas, vous pouvez également déposer les équipements sanitaires et les meubles de cuisine. Prioriser le toit et les murs Vérifiez l’état de la toiture, de la charpente et des murs de votre maison ancienne. En effet, ces éléments contribuent grandement à l’état général de votre habitat. Sur le long terme, si votre bâti est en mauvais état, vous risquez d’avoir de grandes contraintes. Ainsi, pour votre projet de rénovation, priorisez les travaux concernant la toiture, la charpente et l’isolation des murs. Après avoir vérifié la qualité de la maçonnerie et réalisé les travaux de rénovation nécessaires sur le bâti, il convient de placer les portes, les fenêtres, les portails et autres ouvertures. Les enjeux du bâti dans la rénovation d’un logement ancien Un bâti en bon état vous évite les problèmes d’humidité et d’infiltration qui ont tendance à fragiliser votre maison. Ainsi, si vous remarquez par exemple des fissures dans les murs ou des tuiles cassées sur le toit, mettez la rénovation de ces zones de la maison en priorité. Cela va renforcer à la fois la sécurité et le confort de votre maison rénovée. Réhabilitation d’un logement ancien, zoom sur les travaux de second œuvre Une fois votre bâti remis à neuf, focus sur les travaux de second œuvre. Il s’agit notamment de : L’installation électrique, du système de chauffage et de la plomberie Vérifiez donc l’état de l’installation électrique existante. Si nécessaire, vous pouvez procéder à une remise aux normes de celle-ci. En effet, la plupart des maisons inhabitées depuis quelques années possèdent une installation électrique qui n’est pas conforme aux normes en vigueur. Pour cette étape, il vaut mieux faire appel à un professionnel puisque les travaux d’installation électrique nécessitent souvent des saignées au niveau des murs. Ainsi, des travaux de maçonnerie sont nécessaires. Il en est de même pour le système de chauffage et la plomberie. Procédez aux travaux de remise à neuf de l’installation électrique, de la plomberie et du système de chauffage ou de climatisation avant la finition de votre rénovation de maison ancienne. Les travaux de finition de votre projet de rénovation de maison ancienne Qui dit finition, dit souvent pose de revêtements muraux, revêtements de sols, menuiseries, et autre. Une fois que vous avez préparé le sol et les murs, il est maintenant temps de poser les revêtements de votre choix. À l’issue de cette étape, il ne reste plus qu’à décorer votre intérieur au gré de vos envies.
Il y a 5 ans et 12 jours

Deux banques débloquent des primes exceptionnelles pour leurs assurés professionnels

Le Crédit Mutuel-CIC et le Crédit Agricole annoncent des dispositifs de soutien exceptionnels pour les professionnels.
Il y a 5 ans et 12 jours

Quatre nouveaux revêtements de sol haut de gamme s'ajoutent à la collection MOSO® Bamboo Elite

MOSO® a également amélioré les fonctions techniques du revêtement de sol : une stabilité accrue avec une lame nettement plus large et un système de clic pour une installation facile en pose flottante. La gamme Bamboo Elite affirme ainsi son originalité, tout en conjuguant durabilité et esthétisme contemporain.Extra large pour créer un aspect luxueuxLe format XXL donne non seulement l'impression que les espaces sont plus spacieux, mais il apporte aussi une touche d'élégance supplémentaire. Les lames MOSO® Bamboo Elite Premium se démarquent aussi par ses grandes dimensions ; elles présentent une largeur de 190 mm, soit 31 mm de plus que les lames Bamboo Elite originales, qui sont déjà plus larges que la plupart des lames bambou disponibles sur le marché. Ce nouveau format de lame est rendu possible par la stabilité améliorée des couches intermédiaires de bambou lamellé croisé. MOSO® comprime les lamelles de bambou selon un processus de fabrication optimisé.Des couleurs et finitions tendances Les quatre nouvelles versions sont disponibles dans deux styles différents : Vertical et Density®. L'aspect naturel du revêtement de sol en bambou durable est accentué par un verni extra mate avec une légère pigmentation blanche. Bamboo Elite Premium est disponible dans les versions suivantes :À l'instar de tous les revêtements de sol MOSO®, une attention particulière a été accordée aux aspects environnementaux lors du développement des quatre nouveaux produits ; ces derniers sont déjà conformes à la nouvelle réglementation sur les émissions qui entrera en vigueur en Allemagne en 2020. Aux versions vernies Caramel et Naturel White, s'ajoute une finition huilée pour le style vertical Caramel. La collection Bamboo Elite est désormais disponible dans toutes les structures et couleurs de bambou : vertical, horizontal et Density®, Caramel et Naturel.Un sol en bambou massif répondant aux plus hautes exigences Bamboo Elite Premium Density® est très stable grâce à la structure symétrique d'une couche supérieure et inférieure de bambou Density®. La dureté Brinell élevée, allant jusqu'à 9,5 kg/mm² (EN 1534), lui confère une résistance à l'usure impressionnante : il est plus robuste que tout autre parquet en bois. Ainsi, a longue durée de vie des sols Bamboo Elite Premium est garantie 30 ans. Ces propriétés techniques sont complétées par la classe de feu particulièrement élevée allant jusqu'à Bfl-s1 (versions Density®, selon la norme EN 13501-1), ce qui rend le parquet Bamboo Elite Premium Density® spécialement adapté aux applications résidentielles, mais aussi aux applications commerciales telles que les bureaux, les restaurants et les magasins de détail. Grâce au système de clic, la pose flottante du revêtement de sol permet de gagner du temps. Lors de la pose sur un sol chauffant ou dans le secteur commercial, MOSO® recommande de coller entièrement le revêtement de sol sur le support.Écologique - plus qu'une simple déclaration L'écologie fait partie intégrante des valeurs de la société MOSO®. Le bambou Moso est une graminée qui atteint les caractéristiques du bois dur après une période de croissance d'environ 5 ans. Il peut être récolté pour être transformé. Pendant cette période, le bambou Moso croît six fois jusqu'à la maturité de la récolte. La plante ne meurt pas après la récolte ; sa culture ne provoque donc pas de déforestation. Le rapport ACV (Analyse du Cycle de Vie) réalisé par la TU Delft (ISO 14040/44) montre que Bamboo Elite Premium, évalué sur l'ensemble de son cycle de vie, est certifié CO2 neutre. Grâce à des résultats de tests supplémentaires et à sa disponibilité optionnelle en tant que revêtement de sol certifié FSC®, le sol en bambou massif contribue à l'évaluation des certifications de bâtiments durables telles que LEED et BREEAM.Prix public : 78 -98€/m² (sans TVA)
Il y a 5 ans et 12 jours

Pas de nouveau report pour la suppression du gazole non-routier

FISCALITÉ. Le deuxième projet de loi de finances rectificative tel qu'adopté par le Sénat le 22 avril 2020 prévoyait le report de la suppression progressive de l'avantage fiscal sur le gazole non-routier (GNR) pour le BTP. Mais en commission mixte paritaire, cette proposition n'a pas été maintenue.
Il y a 5 ans et 12 jours

Zoom sur : Charlotte Kidger

Exposée début mars à la dernière édition de la foire de design belge COLLECTIBLE, la designeuse britannique Charlotte Kidger s’est encore une nouvelle fois fait remarquer avec ses objets aussi beaux que responsables. Zoom sur une jeune créatrice qui promeut un design durable et responsable. Diplômée du Leeds College of Art (2014) et de Central Saint Martins (MA Material Futures, 2018), Charlotte Kidger pratique un design responsable et prône l’écoconception. La designeuse crée en effet des pièces de mobilier sculpturales à partir de déchets industriels, traités et transformés. Consciente de l’impact néfaste de la surproduction sur l’environnement, Charlotte Kidger a choisi d’intégrer le recyclage des déchets dans son processus de création, espérant aider les designers à privilégier l'écoconception. Charlotte Kidger mélange des déchets de poussière de mousse de polyuréthane – un matériau problématique, car difficilement recyclable – avec de la résine, et coule ensuite la préparation obtenue dans des moules. Une fois moulé et durci, le matériau est travaillé comme le bois : il est coupé, poncé ou gravé. Avec ce processus sans déchets, la designeuse fabrique des meubles colorés, séduisants, et durables, principalement des tables, des tables basses, des assises.  Ses créations novatrices et son approche écologiste de la conception ont déjà séduit des foires prestigieuses – London Design Festival, London Design Fair, COLLECTIBLE – et des marques établies – Converse, Adidas. Charlotte Kidger propose une solution innovante de recyclage des déchets industriels, et encourage ainsi les professionnels du secteur à produire autrement.Une créatrice talentueuse et engagée qui force l’admiration. Pour en savoir plus, visitez le site de Charlotte Kidger. Photographies : © Louise Oates, Courtesy of Charlotte KidgerLéa Pagnier
Il y a 5 ans et 12 jours

Covid-19 : Pierre et Vacances va demander un prêt garanti par l'État

Le numéro un européen des résidences de loisirs a fait état d'un chiffre d'affaires semestriel en baisse de 5,7% sur un an, à 696 millions d'euros. Son seul pôle touristique - cœur de l'activité du groupe - affiche une légère croissance de 0,7% sur la période, close fin mars."La croissance significative des performances opérationnelles du groupe pré Covid-19 a permis de compenser les effets court-terme de la crise", commente Pierre et Vacances dans son communiqué.Il fait état d'un manque à gagner de 31 millions d'euros pour ses activités touristiques "lié à la fermeture de la quasi-totalité" des sites lors de la deuxième quinzaine de mars.Ainsi, outre les domaines Center Parcs fermés depuis mi-mars, les résidences Pierre & Vacances ont vu leur saison d'hiver réduite des 4 dernières semaines, leur ouverture en balnéaire reportée en France et en Espagne. Quant à Adagio, une dizaine d'aparthotels est maintenue en exploitation pour des longs séjours et des personnels soignants."Dans ce contexte, le groupe met en œuvre des mesures exceptionnelles de réduction de ses coûts et de préservation de sa trésorerie", telles que le recours à l'activité partielle ou la suspension du paiement des loyers pendant les périodes de fermeture.Pierre et Vacances indique avoir "mobilisé l'ensemble de ses sources de financement afin de surmonter la période d'absence de revenus touristiques", mais annonce qu'en complément, "par précaution liée à l'incertitude des dates de réouverture de ses sites, il instruit un dossier de Prêt garanti par l'État", dont le montant n'est pas précisé.Il indique également travailler sur "la finalisation d'un offensif plan de relance qui sera engagé dès que seront délivrées les autorisations de réouverture".Dans la suite du déconfinement, le groupe estime que "la demande de séjours touristiques familiaux devrait être intense et concentrée sur les marchés domestiques".Le groupe indique poursuivre parallèlement la mise en œuvre de son plan stratégique lancé en janvier, se disant "confiant dans sa stratégie de rentabilité pérenne".Avec ce plan baptisé "Change Up", Pierre et Vacances, déficitaire depuis 2011, vise un retour à la rentabilité dès 2021, via un plan d'économies de 50 millions d'euros.
Il y a 5 ans et 12 jours

La filière bois fait 17 propositions à l’Etat pour la relance de l’activité

Dans une note à l’attention des décideurs, la filière bois sous l’égide de son comité stratégique (CSF Bois) analyse les conditions de reprise d’activité des entreprises. Elle dresse un ensemble de 17 propositions transmises le 17 avril 2020 au ministère de l’Economie et des Finances et au Conseil National de l’Industrie.
Il y a 5 ans et 12 jours

Fabio Rinaldi : « BigMat prépare la reprise globale des activités »

Quelque 80 % des points de vente de l’enseigne ont repris leur activité, en mode « dégradé » selon le président du directoire de BigMat qui revient sur la crise sanitaire et économique qui frappe le secteur.
Il y a 5 ans et 12 jours

Laurent Lévêque, TSO : « Vers une reprise progressive à plus grande échelle »

Le directeur matériel détaille les mesures qui permettent aux chantiers de la filiale de NGE spécialisée dans les travaux ferroviaires de se poursuivre.
Il y a 5 ans et 13 jours

Dans les communautés Emmaüs, le destin de 5.000 compagnons suspendu aux dons

"On pourra passer avril en grattant sur les économies, mais la réalité, c'est qu'Emmaüs pourrait très bien ne pas survivre à cette crise", alerte Antoine Sueur, président de la communauté Emmaüs Liberté à Ivry-sur-Seine, en banlieue parisienne.Pour la première fois de son histoire, après le vibrant appel à une "insurrection du don" de l'Abbé Pierre au cours de l'hiver 1954, Emmaüs France a lancé un appel à la générosité.En 70 ans d'existence, Emmaüs était pourtant devenu un phalanstère prospère, venant en aide à 20.000 précaires, les logeant, les hébergeant, les réinsérant.Parmi eux, près de 5.000 compagnons. Hérauts de la décroissance, ils vivent de la collecte des objets que les autres jettent, dans 119 communautés à travers la France. Retaper, revendre: "offrir une seconde chance aux hommes et une seconde vie aux objets", c'est un des credo de l'association.Mais aujourd'hui, faute d'activité due au confinement, les communautés créées par l'Abbé Pierre en 1949 se retrouvent sans le sou et les compagnons, menacés de retourner à la rue.A Ivry, 45 hommes et femmes sont logés, nourris, blanchis, contre un peu de travail. "Ici, on fait vivre une quarantaine de personnes sans que ça coûte un euro à la société", lance M. Sueur. Mais depuis le 17 mars, tout s'est arrêté.Celui qui réceptionnait les trésors collectés dans le fond des greniers a posé son couteau sur un canapé encore emballé, celles qui triaient les dons de vêtements destinés à la revente ont laissé des piles à moitié faites sur une table.Dans les plus de 2.000 m2 de dépôt encombrés d'armoires et de vaisselle, ici, une poupée nue sur une pile de jouets abîmés attend un coup de lustre. Là, des piles de livres abandonnés avant d'avoir pu être triés, rangés, répertoriés.La plupart des communautés Emmaüs sont touchées par le manque d'argent. Au début du confinement, elles ont fait jouer l'entraide, les plus riches ont donné aux plus pauvres. Mais après cinq semaines, la solidarité est à l'os et les fonds de tiroir ont été raclés.Pour relancer la mécanique enrayée par le confinement, l'association a besoin de 5 millions d'euros. "Nous sommes condamnés à mort si nous ne recevons pas d'aide", dit simplement M. Sueur. "Tu manges, tu dors"Depuis 11 ans, Georges, 62 ans, est compagnon à Ivry. D'origine portugaise, sans famille en France, il n'a, à un moment de sa vie, plus trouvé de travail parce "trop vieux", lui disait-on.Il s'occupe d'habitude de la vaisselle dans le bric-à-brac. Avec la suspension des activités, il s'est recyclé dans les cuisines et prépare désormais les repas. Une manière de s'occuper, "si je reste dans la chambre, c'est la cata", dit-il.Il ne trouve pas toujours les mots pour se raconter mais ça, il le dit tout net: "Si ça ferme ici, je suis dans la merde"."Ici tu manges, tu dors, et c'est déjà beaucoup", reconnaît Sembala, un sans-papier de 22 ans, là depuis un an.Dans ce monde de déshérités, les sans-papiers ont remplacé ces dernières années les ex-taulards et les hommes brisés par la Seconde guerre mondiale, la guerre d'Indochine, puis celle d'Algérie, qui avaient fait les premiers compagnons.Pas moins de 27 nationalités sont représentées parmi les 45 compagnons de la communauté d'Ivry.Originaire du Mali, Sembala a déjà connu la rue, en France, et avant, en Grèce. L'idée d'y retourner le rend nerveux: la misère, les repas tirés des poubelles, il se souvient. "J'ai peur", dit-il.
Il y a 5 ans et 13 jours

Covid-19 : le cap des dix millions de salariés au chômage partiel dépassé

"Ce matin, en France, il y a 10,2 millions de salariés dont le salaire est payé par l'État, par le ministère du Travail, car ils sont en chômage partiel", a déclaré Mme Pénicaud sur BFM Business.Ce dispositif, qui permet au salarié d'être indemnisé à hauteur de 70% du salaire brut et 84% du salaire net, concerne désormais 820.000 entreprises, soit plus de 6 sur 10."C'est considérable, on n'a jamais fait ça dans notre pays", a-t-elle poursuivi, ajoutant que ces chiffres continuaient à augmenter "jour après jour".La crise du coronavirus a mis un coup d'arrêt à de nombreux secteurs professionnels, notamment l'hôtellerie-restauration, où 9 salariés sur 10 sont au chômage partiel, et le BTP, où 93% des salariés sont également au chômage partiel, a-t-elle détaillé."On voit l'ampleur de la tâche pour le retour au travail dans le déconfinement (...) Plus la crise dure, plus les lendemains seront difficiles", a ajouté Mme Pénicaud, disant vouloir "travailler avec toutes les professions, les syndicats, pour que le travail puisse reprendre progressivement, en respectant pleinement les conditions de sécurité".Pour Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT interviewé dans Le Figaro, "le dispositif de chômage partiel ne devra pas être arrêté du jour au lendemain et la politique de soutien à l'emploi devra être maintenue bien après le début du déconfinement"."Le risque est en effet grand que les entreprises les plus en difficulté, notamment dans le secteur des bars, hôtels et restaurants aujourd'hui totalement à l'arrêt, suppriment des emplois", dit-il.Plus généralement, le plan d'urgence mis en place par le gouvernement "est globalement efficace". "Cette crise marque, en tout cas, le retour en force et la nécessité de l'État protecteur qui sait être présent quand il faut amortir les chocs".Mais le leader syndical note toutefois des problèmes: "Certaines entreprises, dans les transports ou l'alimentaire, ne respectent toujours pas les règles sanitaires et mettent en danger leurs salariés. La situation des soignants, qui luttent au quotidien contre le virus, est toujours préoccupante. Certaines entreprises, comme le cabinet de conseil Sopra Steria, l'opérateur SFR ou certains établissements privés d'enseignement sous contrat, abusent également du chômage partiel alors que la situation ne le justifie pas, en faisant télétravailler leurs salariés".
Il y a 5 ans et 13 jours

CEE : un appel à reporter le passage des bureaux de contrôle sur les chantiers

COUP DE POUCE. Dans une lettre ouverte à la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne que Batiactu a obtenu en exclusivité, le délégataire en Certificats d'économie d'énergie Géo-PLC demande notamment un report des passages des bureaux de contrôle sur les chantiers de l'offre "Coup de pouce" postérieurs au confinement sanitaire.
Il y a 5 ans et 13 jours

Parc éolien de Saint-Brieuc : les pêcheurs opposés aux études techniques

"Les professionnels de la pêche informent (le porteur du projet) Ailes Marines et RTE (Réseau de Transport d'électricité, ndlr) qu'ils ne laisseront aucun navire venir faire ces campagnes en baie de Saint-Brieuc tant que des éléments scientifiques sur les effets de ces études techniques ne sont pas portés à notre connaissance", souligne le comité des pêches des Côtés d'Armor dans un communiqué de presse.Les pêcheurs s'opposent aux études techniques sur les zones de pêche en l'absence "d'éléments scientifiques (...) sur les effets du bruit liés à des opérations de forages et d'ensouillages sur les espèces d'intérêt halieutique".Lors des échanges avec les pêcheurs, "Ailes Marines et RTE n'ont pas apporté ces réponses, ni même abordé ce volet", souligne le comité des pêches, qui affirme même que les deux sociétés "ont l'intention de débuter ces études au cours du mois de mai prochain, sans même avoir pris en compte les demandes des professionnels de la pêche"."Ailes Marines et RTE pensent pouvoir passer en force !!", dénoncent les marins pêcheurs, qui évoquent un contexte déjà "très compliqué" en raison des "nombreux épisodes de tempêtes de l'hiver" et de "la crise liée à l'épidémie de coronavirus".Le projet de parc prévoit 62 éoliennes de 216 m à environ 16 km des côtes les plus proches de la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor). D'une puissance de 496 MW, le parc permettrait d'alimenter 835.000 foyers en électricité.Le consortium Ailes Marines est détenu à 70% par l'espagnol Iberdrola.
Il y a 5 ans et 13 jours

Le "Flibustier", un bâtiment "biophilique"

Inspirée du plan d'un navire, ce petit immeuble, situé sur l'île de Zeeburgeriland à Amsterdam, avait un objectif : recréer le lien entre la nature, l'homme et son lieu d'habitation et répondre ainsi au concept de "biophilie".
Il y a 5 ans et 13 jours

Capeb : Chute historique de l’activité

Patrick Liébus est le président de la Capeb. [©Capeb] Dans un contexte sanitaire et économique sévère, la Capeb a dévoilé les tendances de l’activité des entreprises artisanales du bâtiment pour le 1er trimestre 2020. Sans surprise, les entreprises se retrouvent dans une situation extraordinaire. La croissance de l’activité s’est effondrée. Un recul de – 12 % par rapport au même trimestre de l’année précédente. Pour faire face à cette situation exceptionnelle, 66 % des entreprises artisanales du bâtiment ont fait des demandes de chômage partiel. Et 15 % l’envisagent toujours. Mais 5 % d’entre elles ont vu leurs demandes refusées par l’administration. Notamment du fait que leur activité n’était pas considérée comme “officiellement interdite”. « L’artisanat du bâtiment fait face à une crise économique sans précédent consécutive à la crise sanitaire du Covid-19, explique Patrick Liébus, président du syndicat. Alors que 80 % des entreprises du secteur sont à l’arrêt, la filière de la construction est touchée de plein fouet. Une chute brutale de la croissance est enregistrée pour l’ensemble des corps de métiers. Ceci, avec un recul de l’activité compris entre – 9 % et – 16 % au 1er trimestre 2020. Les mesures engagées par l’Etat pour soutenir la trésorerie des TPE sont vitales. Et devront se poursuivre dans les prochains mois. » 80 % des entreprises ont stoppé leur activité selon la Capeb Depuis le 17 mars, 80 % des entreprises sont à l’arrêt. Quelque 17 % ont maintenu une activité réduite, n’exposant pas les salariés aux risques sanitaires. Et 3 % poursuivent une activité quasi-normale pour les interventions d’urgence. Pour les entreprises du bâtiment, la principale raison de cet arrêt des chantiers s’explique par le refus des clients particuliers (71 %). Et des clients professionnels, publics ou privés (45 %) de continuer les travaux. Pour 46 % des chefs d’entreprise, la baisse d’activité s’explique aussi par la volonté de protéger leurs salariés. Enfin, les difficultés d’approvisionnement en produits et matériaux de construction sont aussi mis en avant par 39 % des chefs d’entreprise. Un chiffre corroboré par ceux ayant poursuivi leur activité. Et qui déclarent, pour 84 % d’entre eux, éprouver des difficultés à obtenir les matériaux de construction nécessaires. « Aujourd’hui, la priorité des chefs d’entreprise est de garantir la santé de leurs collaborateurs. Tout en permettant un redémarrage de l’activité de manière sécurisée. A cet égard, nous demandons au gouvernement de prendre des mesures pour accompagner et inciter les entreprises à reprendre leur activité. La Capeb juge essentiel que les entreprises puissent bénéficier d’aides spécifiques pour couvrir,  des surcoûts découlant de la mise en œuvre de règles sanitaire. Alors qu’il est bien souvent impossible de répercuter ces surcoûts aux clients, notamment lorsqu’il s’agit de particuliers. » Ces aides spécifiques pourraient inclure le transport des salariés, la réorganisation des chantiers, la gestion de la co-activité, le réaménagement des bases de vie, des vestiaires… Et bien sûr, la fourniture des équipements de protection nécessaires. Recul de – 14 % d’activité dans le neuf Dans le détail, l’activité est en net recul de – 12 %. Et concerne l’ensemble des entreprises artisanales, quelle que soit leur taille. Les entreprises employant 10 à 20 salariés ont subi une perte de croissance de – 13 %. Et celles de moins de 10 salariés sont concernées par une baisse de – 12 %. Avec – 14 % de baisse par rapport au 1er trimestre 2019, la construction neuve est la plus touchée. Une situation provoquée en partie par l’arrêt soudain des chantiers. Après un essoufflement régulier de l’activité chaque trimestre depuis 2016. Ainsi, les permis de construire affichent un recul de 1,6 % au cours des 12 derniers mois . Soit 451 500 autorisations au total. De son côté, le nombre de logements commencés, cumulés sur douze mois, a reculé de 1,2 % . Soit 409 200 logements commencés. Le solde d’opinions concernant la trésorerie s’établit à – 29 points (contre – 11,5 points pour la moyenne de long terme). La trésorerie est en nette détérioration pour 34 % des entreprises, contre 14 % au 1er trimestre 2019 (soit 20 points d’écart). Seulement 5 % des entreprises parlent d’une amélioration. Enfin, le montant moyen des besoins de trésorerie de ces sociétés atteint 24 000 €, contre 20 000 €, un an auparavant.
Il y a 5 ans et 13 jours

Déconfinement : décarboner est la priorité pour le Haut conseil pour le climat

ENVIRONNEMENT. Trois semaines avant l'amorce du déconfinement, le Haut conseil pour le climat exhorte plus que jamais les décideurs à opérer une transition écologique la plus verte possible au moment de la sortie de crise et de la relance de l'activité. La Stratégie nationale bas-carbone et la Programmation pluriannuelle de l'énergie doivent servir de "cadre de référence" pour l'ensemble des mesures politiques et économiques de l'après-coronavirus.
Il y a 5 ans et 13 jours

Rénovations thermiques : les fédérations veulent un fonds d'urgence

L'Union française de l'électricité, plusieurs fédérations du bâtiment et de l'énergie, ont appelé le gouvernement à créer un fonds d'urgence pour les travaux d'économies d'énergie. L'objectif : soutenir "dès maintenant" les TPE et PME du secteur.
Il y a 5 ans et 13 jours

La région Auvergne-Rhône-Alpes déploie un plan de relance pour le BTP

Distribution de masques, participation aux surcoûts générés par la crise sanitaire dans le redémarrage des chantiers et subventions de 150 millions d’euros pour refinancer la commande publique sont les trois piliers du plan de la région Auvergne-Rhône-Alpes en direction des entreprises de BTP.
Il y a 5 ans et 13 jours

Deltastudio : Elena

Dario Pompei, Valerio Galeone et Saverio Massaro, les architectes de deltastudio, ont réhabilité un ancien entrepôt agricole de la commune de Caprarola en Italie, le transformant en une villa minimaliste, où élégance et simplicité riment avec douceur de vivre. À la demande d’un jeune couple, les équipes de l’agence italienne d'architecture deltastudio ont entièrement repensé une structure agricole abandonnée pour en faire une maison familiale fonctionnelle et chaleureuse. Après quatre années de chantier, la villa voit enfin le jour début 2020, et prend alors le nom de la propriétaire, Elena. L’entrepôt est spacieux, un volume en béton brut de 290 mètres carrés répartis sur deux niveaux. Perché sur les hauteurs de la commune, il surplombe Caprarola. Tirant profit des caractéristiques et de la situation géographique exceptionnelle du bâtiment, les architectes ont décidé d’abaisser les frontières entre intérieur et extérieur pour offrir aux futurs habitants de la villa un espace lumineux et ouvert sur le paysage. Avec ses grandes fenêtres, ses balcons et sa terrasse, la villa a été conçue pour s’insérer dans la nature environnante. À l’intérieur, les architectes créent des vastes pièces, dont la disposition est calquée sur le mouvement apparent du soleil. Les espaces de vie – le salon, la salle à manger, la cuisine – donnent sur le village, tandis que les chambres sont tournées vers la campagne. Les murs, les plafonds, les sols sont en bois ou en béton, dont chaque teinte est choisie pour définir les espaces, du beige au noir, en passant par une vaste palette de gris. La villa est une habitation fonctionnelle autant que confortable. Pour en savoir plus, visitez le site de deltastudio. Photographies : © deltastudioLéa Pagnier
Il y a 5 ans et 13 jours

Covid-19 : les artisans du bâtiment très fortement impactés par la crise sanitaire

"L'artisanat du bâtiment fait face à une crise économique sans précédent consécutive à la crise sanitaire du Covid-19", a résumé dans un communiqué Patrick Liébus, président de la la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb).Au premier trimestre, selon les chiffres extrapolés par la fédération après sondage auprès de ses adhérents, l'activité du secteur, qui va de la construction de maison à la rénovation énergétique, a chuté de 12% par rapport à un an plus tôt, un effondrement jamais vu.Cette chute ne donne même pas la pleine mesure des effets de la crise du coronavirus car ce n'est qu'à la mi-mars qu'un strict confinement a été mis en place pour lutter contre la propagation de la maladie, contraignant de nombreux secteurs économiques à un ralentissement voire un arrêt total.A ce titre, quatre cinquièmes des entreprises de l'artisanat du bâtiment sont à l'arrêt, selon la Capeb. Les autres sont, pour l'essentiel, en activité réduite.Les adhérents ont dû s'arrêter pour de multiples raisons, dont l'impossibilité à s'approvisionner, mais la principale - dans plus de deux tiers des cas - reste le refus d'un client particulier de reprendre un chantier.Après une période de tensions avec le gouvernement, le secteur du bâtiment a pourtant mis en place des règles sanitaires, destinées à permettre la reprise des chantiers, mais celle-ci peine à se faire.Pour mettre en place ces mesures, les artisans du bâtiment ont besoin d'une aide financière du gouvernement, selon la Capeb, qui estime impossible de répercuter sur leurs clients particuliers les coûts supplémentaires.Qui plus est, en matière de régulation, "il faut des fois faire tomber certaines barrières", a jugé mercredi Christian Vabret, président par intérim de la Chambre de métiers et de l'artisanat (CMA), sur la chaîne BFM Business. Des "organismes de contrôle sont en train de bloquer les chantiers", a-t-il regretté.
Il y a 5 ans et 13 jours

Appel à la création d'un fonds d'urgence pour les travaux d'économies d'énergies

"L'ampleur de la crise actuelle appelle à mettre en place en urgence un dispositif de soutien massif auprès des TPE et PME de cette filière, qui sont un maillon essentiel du dispositif des certificats d'économies d'énergie (CEE) et plus largement de la rénovation énergétique du pays", soulignent les signataires dans une lettre au Premier ministre Edouard Philippe.Ce fonds, géré par les pouvoirs publics, serait alimenté financièrement en échange de CEE par les fournisseurs d'énergie qui souhaiteraient s'engager dans cette démarche solidaire, expliquent-ils.Pour eux, il s'agit d'"assurer la survie d'entreprises en difficulté et de relancer au plus vite la dynamique de travaux de rénovation énergétique"."En ciblant l'utilisation de ce fonds vers les TPE/PME présentant des garanties suffisantes quant au respect des règles, il appuierait la réforme en cours du dispositif des CEE notamment pour lutter contre la fraude", notent-ils.En outre, "grâce à la délivrance de CEE, la tension potentielle sur leur prix, inéluctable avec l'arrêt de la production pendant la crise, s'atténuerait", "évitant une flambée de la facture des clients", arguent-ils.Outre l'UFE, les principales fédérations de l'énergie (Afieg, Ufip, FFPI, Fedene...) et du bâtiment (FFB, CAPEB) portent cette initiative.Introduit en 2006, ce dispositif de certificats dits "CEE" oblige les fournisseurs d'énergie à financer des actions d'économies d'énergie (rénovation thermique des bâtiments, changement de chaudières, isolation, etc.), sous peine de pénalités.
Il y a 5 ans et 13 jours

Wizzcad offre une application pour la reprise des chantiers

Wizzcad lance “Reprise Chantier” [©DR] La reprise de l’activité du BTP s’inscrit dans un contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19. Pour l’accompagner, la start-up Wizzcad met une application à disposition de tous les professionnels du secteur. Et ce, gratuitement. « Déjà jusqu’au 30 septembre prochain. Et nous réfléchissons pour une durée encore plus large », explique Marc Germain, associé et co-fondateur de Wizzcad. Plate-forme collaborative Open BIM native pour la transformation numérique des projets de construction, de la conception à la maintenance, Wizzcad lance “Reprise Chantier”. Une application disponible sur tous les smartphones. Et qui permet de digitaliser les formulaires de reprise de chantier validés par le gouvernement (référentiel édité par l’OPBTP). Cette application garantit en temps réel la sécurité de tous les intervenants sur site. Tout en gagnant un temps précieux pour lancer la reprise des chantiers.  « Nous sommes touchés par les problématiques de sécurité liées au Covid-19, comme tout un chacun. Nous voulions par cette application mettre à disposition de tous la documentation et les questionnaires. En fait, faire utiliser un outil facile d’usage par toutes les entreprises du BTP.  Que chacun se sente en sécurité de revenir sur les chantiers. » De manière concrète, les intervenants peuvent remplir les formulaires de sécurité directement depuis leur smartphone. Ces formulaires sont ensuite disponibles pour les coordinateurs sécurité et santé, qui peuvent autoriser l’ouverture du chantier à distance. Ceci, si toutes les prescriptions de sécurité liées à la crise sanitaire sont respectées. L’application est disponible gratuitement sur iOS et Android et via le site web de Wizzcad
Il y a 5 ans et 13 jours

Covid-19: Ramery Energies réalise en express un centre d’imagerie médicale mobile

Prouesse de rapidité. Concevoir, créer et livrer en moins d’un mois une première unité d’imagerie médicale de grande qualité, c’est ce qu’a réussi Ramery Energies (ex-Coexia) pour et avec son partenaire de longue date General Electric Health Care. Au total, 19 cellules de 40 m2, destinées aux examens des malades du Covid-19, seront réalisées à côté de Lille par la filiale du groupe Ramery, dont 18 à destination de l’Angleterre.
Il y a 5 ans et 13 jours

Habitat : Le fonds de dotation Qualitel lance son appel à projets 2020

Depuis plusieurs années, le fonds de dotation Qualitel est engagé dans la lutte contre le logement indigne, en accompagnant financièrement des initiatives en faveur de l'amélioration des conditions de vie des plus précaires. Ce 6 avril, l'appel à projets 2020 est lancé.
Il y a 5 ans et 13 jours

Covid-19 : Elisabeth Borne a réuni les acteurs du secteur pétrolier

L'approvisionnement en produits pétroliers répond à des besoins du quotidien pour de nombreux Français et est essentiel à la vie économique du pays et à son fonctionnement. La ministre et les acteurs ont pu constater que l'approvisionnement était aujourd'hui totalement assuré dans un contexte de ralentissement très fort de la consommation des carburants routiers et aériens (de 60 à 95% de baisse selon les produits). Les stocks commerciaux des opérateurs pétroliers dans les dépôts sont à un niveau particulièrement élevé. Certaines installations ont dû réduire leur fonctionnement, pour ne pas s'arrêter et être opérationnelles lors de la reprise économique.Dans ce contexte économique difficile, la ministre a remercié les entreprises et leurs salariés pour leur mobilisation qui a permis le maintien des services essentiels, dont les stations-services sur les autoroutes - nécessaires en particulier pour les transporteurs routiers de marchandises – de même que les livraisons de combustibles aux particuliers ou de gazole non routier aux entreprises du BTP et du secteur agricole.Le ministère de la Transition écologique et solidaire reste attentif au bon fonctionnement de l'ensemble de la logistique des produits pétrolier, en lien avec les acteurs du secteur, pour continuer à assurer l'approvisionnement en carburant sur l'ensemble du territoire.Par ailleurs, Elisabeth Borne a annoncé le lancement d'échanges avec les représentants des opérateurs pétroliers afin de définir les principes et bonnes pratiques permettant de renforcer la continuité de l'activité du secteur, tout en assurant le respect des consignes sanitaires. Ces travaux permettront également de préparer la reprise de certaines activités et le retour progressif à la normale dans un contexte de déconfinement.
Il y a 5 ans et 13 jours

Une chute brutale et sans précédent de l’activité artisanale du bâtiment

Depuis le 17 mars, 80 % des entreprises artisanales du bâtiment sont à l’arrêt, 17 % ont maintenu une activité réduite n’exposant pas les salariés aux risques sanitaires et 3 % poursuivent une activité quasi-normale pour les interventions d’urgence selon la dernière note de conjoncture de la Capeb . Pour les entreprises du bâtiment, la principale raison de cet arrêt des chantiers s’explique par le refus des clients particuliers (71 %) et des clients professionnels, publics ou privés (45 %) de continuer les travaux. Pour 46 % des chefs d’entreprises, la baisse d’activité s’explique également par la volonté de protéger leurs salariés. Enfin, les difficultés d’approvisionnement en produits et matériaux par les fournisseurs font également parties des critères mis en avant par 39 % des chefs d’entreprise. Un chiffre corroboré par les chefs d’entreprises ayant poursuivi leur activité et qui déclarent pour 84 % d’entre eux éprouver des difficultés à obtenir les matériaux nécessaires. L’activité est en net recul de 12 % et concerne l’ensemble des entreprises artisanales, quelle que soit leur taille. Les entreprises employant 10 à 20 salariés ont subi une perte de croissance de 13 % et celles de moins de 10 salariés sont concernées par une baisse de de 12 %. La construction neuve, avec 14 % de baisse par rapport au 1T2019, est la plus touchée. Une situation provoquée en partie par l’arrêt soudain des chantiers après un essoufflement régulier de l’activité chaque trimestre depuis 2016. Les permis de construire affichent un recul de 1,6 % au cours des 12 derniers mois (de février 2019 à janvier 2020 par rapport à la même période de l’année précédente), soit 451 500 autorisations au total. De son côté, le nombre de logements commencés, cumulés sur douze mois (de février 2019 à janvier 2020), a reculé de 1,2 % (par rapport à la même période l’année précédente), soit 409 200 logements commencés. L’activité en entretien-rénovation est également affectée par la baisse d’activité de – 10,5 % par rapport au T12019. Le volume des travaux d’Amélioration de Performance Energétique du Logement (APEL) est également concerné par ce net recul et fait face à une baisse de – 8,5 %, contre 1,5 % de croissance au trimestre précédent. Le solde d’opinions concernant la trésorerie s’établit à – 29 points (contre – 11,5 points pour la moyenne de long terme). Pour Patrick Liébus, président de la CAPEB, « Il est essentiel que les entreprises puissent bénéficier d’aides spécifiques pour couvrir, au moins une partie des surcoûts découlant de la mise en œuvre de règles sanitaires (le transport des salariés, la réorganisation des chantiers, la gestion de la co/activité, le réaménagement des bases de vie, des vestiaires, des sanitaires sur site, la désinfection des surfaces, la gestion des déchets, et bien évidemment la fourniture des équipements de protection nécessaires), alors qu’il est bien souvent impossible de répercuter ces surcoûts aux clients notamment lorsqu’il s’agit de particuliers. » Graphique : au cours du premier trimestre 2020, l’activité de l’artisanat du bâtiment recule de 12 % par rapport au même trimestre de l’année précédente. (Capeb)
Il y a 5 ans et 13 jours

Coronavirus : l’OPPBTP lance une plate-forme d’entraide pour les entreprises

En pleine crise du Coronavirus, l’OPPBTP propose aux professionnels du secteur un outil d’échanges et de partage d’expériences sur les sujets utiles pour assurer la sécurité des personnes en activité.
Il y a 5 ans et 13 jours

Reprise de chantiers et attribution de marchés sur le Grand Paris Express

INFRASTRUCTURES. Après un mois d'arrêt, la Société du Grand Paris a annoncé une relance progressive des chantiers à partir du 20 avril, en commençant par la ligne 15 sud. Dans le même temps, les deux premiers marchés d'aménagements sur les lignes 16 et 17 ont aussi été attribués.
Il y a 5 ans et 13 jours

Covid-19 : une appli contrôle le port des équipements de protection

Permettre le respect des procédures de prévention sur chaque siteCette extension permet de procéder à la vérification de la conformité du port des équipements de protection individuelle par chaque intervenant sur un chantier ou site de production. Les clients donneurs d'ordre des plateformes Bativigie/Activigie peuvent ainsi s'assurer du bon respect des procédures de prévention définies pour leurs sites en matière de port des EPI. Une procédure simple, qui vient prolonger de manière concrète les préconisations de l'OPPBTP (l'organisme professionnel de prévention du BTP), visant à lutter contre la propagation du virus Covid 19, notamment par l'utilisation d'un masque de protection.« Très concrètement, lors d'un contrôle, l'opérateur en charge de celui-ci va systématiquement procéder à une vérification visuelle de la présence des équipements de protection attendus. Si un défaut est constaté sur un intervenant, celui-ci ne pourra pas accéder au chantier ou site de production. Une déclaration d'incident est activée par notre plateforme, avec une notification simultanée au donneur d'ordre et à l'entreprise employeur. Cette dernière devra alors s'assurer que son salarié dispose des équipements nécessaires et en adopte le bon port », détaille Frédéric Pradal, créateur et dirigeant des plateformes Bativigie/Activigie.Nouvelle version de l'application : à télécharger sans surcoûtLa nouvelle application est d'ores et déjà disponible, en téléchargement via Apple Store ou Play Store. Cette nouvelle version est entièrement gratuite, sans surcoût de service, pour les clients et utilisateurs des plateformes Bativigie/Activigie. Depuis 2015, Bativigie et Activigie fournissent aux donneurs d'ordre de la construction et de l'industrie des services de vigilance sous-traitance uniques en France. La plateforme logicielle sécurise les chantiers et sites industriels des risques liés au travail illégal, en permettant un contrôle des personnels via une application dédiée. Celle-ci, embarquée sur un simple smartphone, assure la vérification de la conformité des opérateurs présents sur un site au regard d'une douzaine de points de contrôle (carte d'identité, attestation Urssaf, déclaration de détachement…). Le système gère en amont l'ensemble des données et documents relatifs aux intervenants et garantit une traçabilité intégrale de la vigilance mise en œuvre, avec un reporting en temps réel sur les incidents. En cinq années, plus de 6000 chantiers ont ainsi été réalisés sous contrôle Bativigie.
Il y a 5 ans et 13 jours

DÉNY SECURITY présente KBOX, l’armoire électronique qui simplifie la gestion des clés

Leader français de l’organigramme et du contrôle d’accès, DÉNY SECURITY connaît parfaitement tous les enjeux de sécurité auxquels sont confrontés les responsables de site. Parmi eux figurent l’attribution, le stockage et la traçabilité des trousseaux. Pour faciliter et sécuriser cette gestion des clés, en particulier dans les petites et moyennes structures, DÉNY SECURITY propose KBOX, une nouvelle gamme d’armoires électroniques de gestion des clés.   Une gamme évolutive à l’identification facile et rapide D’une capacité modulaire de 10 à 120 clés en fonction des besoins, la nouvelle gamme d’armoires électroniques KBOX de DÉNY SECURITY constitue une solution idéale pour la gestion et la traçabilité en toute tranquillité des trousseaux, dans les bâtiments tertiaires, les collectivités locales, les hôpitaux ou les sites industriels, de petite et moyenne taille.   Dotée d’une porte robuste en acier, cette armoire électronique permet de ranger les clés et de gérer leur accès. Evolutive par module de 10 clés, elle convient également à la gestion de smartphones, GPS ou encore de flotte automobile grâce à un boîtier de rangement métallique adaptable dans la KBOX.   Sécurisée, l’ouverture de l’armoire s’effectue simplement via un système d’identification multiple (par code, badge ou mixte code et badge) qui laisse ou non l’utilisateur accéder à la clé autorisée. Un voyant lumineux lui indique visuellement la ou les clés qu’il est habilité à sélectionner.   Pour protéger un passe et le ranger dans l’armoire KBOX, il suffit au gestionnaire de l’équiper d’un porte-clés inviolable. Son design conique et son emplacement dans l’armoire en forme d’entonnoir garantissent non seulement une fixation rapide mais évitent aussi les erreurs lors de la restitution. Entièrement conçu en métal, le porte-clés bénéficie d’une grande robustesse.   Toutes les informations de prêts sont enregistrées dans l’armoire électronique et accessibles par l’administrateur en temps réel grâce au logiciel interne qui centralise toutes les données.   Un système de gestion sécurisé Très simple d’utilisation, le logiciel de gestion intégré à l’armoire KBOX de DÉNY SECURITY garantit une traçabilité de mouvement des clés extrêmement pointue. Facile à prendre en main, il permet à l’administrateur du parc : • d’ajouter à tout moment une nouvelle clé ou un nouvel utilisateur, • de programmer des plages journalières et horaires pendant lesquelles sont autorisés les emprunts de certaines clés, • d’extraire toutes les informations utiles au suivi et à la gestion du parc sur un fichier Excel.   En cas de non restitution à l’heure définie, une alarme informe immédiatement le gestionnaire des clés sur l’écran de l’armoire et sur son ordinateur connecté au réseau.   Avec, selon les établissements, un nombre parfois considérable de clés à gérer et de prêts quotidiens, la gamme d’armoires électroniques KBOX de DÉNY SECURITY apporte une réponse fiable et simple aux procédures de gestion des trousseaux. http://www.deny-security.com
Il y a 5 ans et 13 jours

Grand Paris Express: deux nouveaux marchés attribués à Bouygues Construction et Besix

La Société du Grand Paris a notifié deux marchés de travaux de bâtiment tous corps d’état pour un montant total de 281 millions d’euros. Le premier concerne le centre d’exploitation des lignes 16 et 17, situé à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) ; le second, la gare emblématique Saint-Denis-Pleyel, conçue par Kengo Kuma.
Il y a 5 ans et 13 jours

Façade anglaise en bois brûlé Kebony

La délicate patine flambée apportée au bois Kebony prépatiné s’accorde harmonieusement avec l’esprit contemporain de cette maison individuelle située dans le nord de Londres, signée par le bureau d’architecture Claridge Architects. Les lames de « Hijo Ni Mirikiteki Na », réalisées par la société Shou Sugi Ban, sont posées en diagonale et apportent au bâtiment une palette de tons gris qui complètent le caractère suburbain des jardins environnants.Le nom de la société Shou Sugi Ban reprend un terme japonais se traduisant par « planche de cèdre brûlé ». Cette entreprise basée au Royaume-Uni fabrique du bois en utilisant la technique ancienne de bois brûlé, brossé ou pré-patiné, et travaille avec le bois Kebony pour offrir un produit d’apparence unique et intrigante. Développée en Norvège, la technologie brevetée Kebony est un procédé respectueux de l’environnement, qui modifie les résineux issus de sources durables en chauffant le bois avec de l’alcool furfurylique ; un sous-produit agricole. En polymérisant la paroi cellulaire du bois, les résineux adoptent de façon permanente les attributs du bois dur tropical, notamment une durabilité, une dureté et une stabilité dimensionnelle élevées. Le bois Kebony est ainsi le matériau idéal pour ce processus de bois brûlé, car il développe une surface intéressante ainsi qu’une teinte noire profonde, tout en conservant sa durabilité reconnue.M. Karl Harrison, fondateur de la société Shou Sugi Ban, commente son choix en ces termes : « Kebony est l’un des types de bois les plus durables sur lesquels nous travaillons – pour notre plus grand plaisir. L’effet “brûlé” met en évidence le grain du bois. La réaction de nos clients a été enthousiaste. Nous nous réjouissons d’avance de proposer dans l’avenir d’autres projets faisant appel à Kebony. »* Technologie KebonyLa technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide biologique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa durabilité et sa stabilité dimensionnelle, sans pour autant sacrifier son esthétique.
Il y a 5 ans et 13 jours

"Rester agiles pour nous adapter à la demande des clients", O.Colleau, Kiloutou

INTERVIEW. Après avoir fermé toutes ses agences au moment de l'annonce du confinement, le groupe de location de matériels Kiloutou a mis en place des process pour relancer progressivement son activité. Olivier Colleau, président exécutif, revient sur la situation du groupe et sur la façon dont il accompagne la reprise de ses clients.
Il y a 5 ans et 13 jours

Artisanat : de premiers chiffres donnent une idée de l'ampleur de la crise

ÉTUDE. De premiers chiffres viennent donner une idée de l'ampleur de la crise déclenchée par la mise en confinement à la mi-mars. Sans surprise, les artisans du bâtiment payent déjà un lourd tribut à la crise sanitaire et demandent à l'État de nouvelles mesures de soutien.
Il y a 5 ans et 13 jours

Le conseil scientifique chargé de la restauration de Notre-Dame de Paris est en place

La loi du 29 juillet 2019 pour la conservation et la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris a institué, au sein de l’établissement public dédié, un conseil scientifique, consulté sur les études et opérations de conservation et de restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris. De cette instance doit naître une dynamique de réflexion sur et pour le monument. Sur proposition du général Jean-Louis Georgelin, président de l’établissement public, les membres du conseil scientifique ont été nommés le 27 mars par Franck Riester, ministre de la Culture, en raison de leur expertise dans les domaines des monuments historiques, de l’archéologie, de l’histoire, de l’histoire de l’art, de l’ingénierie, des sciences et techniques et des matériaux. Placé sous la présidence du général Jean-Louis Georgelin, le conseil scientifique est nommé pour une durée de cinq ans renouvelable : M. d’Alessandro (Christophe), organiste et directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique ;M. Berné (Damien), conservateur en chef du patrimoine, en charge de la sculpture au musée de Cluny ;Mme Caponi (Gisella), directrice honoraire de l’institut supérieur pour la conservation et la restauration de Rome ;M. Dillmann (Philippe), directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique, coordinateur des travaux de recherche menés par le Centre national de la recherche scientifique au profit de la cathédrale Notre-Dame de Paris ;Mme Dion (Anne), conservatrice générale du patrimoine, adjointe au directeur du département des objets d’art au musée du Louvre ;M. Drouin (Gilles), ecclésiastique, directeur de l’institut de théologie à l’institut catholique de Paris, chargé par l’archevêque de Paris d’animer la réflexion relative au réaménagement liturgique de la cathédrale Notre-Dame de Paris ;Mme Gouzi (Christine), professeure d’histoire de l’art à Sorbonne Université, spécialiste de la peinture religieuse ;M. Léniaud (Jean-Michel), directeur d’études à l’école pratique des hautes études, directeur honoraire de l’école des chartes, président de la société des amis de Notre-Dame de Paris ;M. Loyer (François), directeur de recherche honoraire au Centre national de la recherche scientifique, directeur honoraire de la commission du Vieux Paris, spécialiste de l’architecture et de l’urbanisme du XIXe siècle ;M. Lucan (Jacques), architecte, historien, professeur d’architecture à l’école d’architecture de Marne-la-Vallée et à l’école polytechnique fédérale de Lausanne ;M. Mouton (Benjamin), ancien architecte en chef des monuments historiques, ancien vice-président du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) ;Mme de Ponthaud (Marie-Suzanne), architecte en chef des monuments historiques, en charge des cathédrales de Chartres et de Reims ;M. Sandron (Dany), professeur d’histoire de l’art à Sorbonne Université, directeur au centre André Chastel ;Mme Sire (Marie-Anne), inspectrice générale des monuments historiques. Photo : Anna Ader
Il y a 5 ans et 13 jours

Covid-19 : focus sur l'exposition des riverains à la pollution automobile

Des mesures locales en complément des modélisations nationalesEn complément entre autres des publications de l'Ineris sur l'évolution de la qualité de l'air en France, d'images satellites d'agences spatiales, des communiqués d'Atmo France et localement des différentes AASQA sur l'impact du confinement sur la qualité de l'air, Atmo France a réalisé un focus synthétique sur l'évolution des oxydes d'azote (NOx) à proximité des axes routiers à fort trafic grâce aux données historiques des stations de mesure des associations agréées en charge de la surveillances et de l'information sur la qualité de l'air en France. Les NOx proviennent en grande partie du transport routier ; or la baisse drastique de ce dernier est l'un des éléments le plus marquant du confinement pour l'ensemble du territoire métropolitain et outre-mer. Pour les personnes dont le lieu de vie est proche de grands axes routiers, leur exposition aux NOx est particulièrement importante.Grace à la surveillance et aux données de terrain des AASQA, il est possible de voir, sur tout le territoire, l'historique de la pollution de l'air à différents polluants, notamment aux NOx, ainsi que l'évolution de cette pollution.Pourquoi choisir les oxydes d'azote (NOx) comme indicateur ?Les NOx regroupent le monoxyde d'azote (NO) et le dioxyde d'azote (NO2) exprimés en µg/m3 équivalent NO2. La source principale d'émission de NOx en ville est le trafic routier pour plus de 2/3. Indicateurs de pollution du trafic routier, ces polluants sont règlementés par la législation européenne. Leur surveillance sur le territoire est obligatoire et le NO2 est une espèce particulière suivie en raison de sa toxicité. La France est, d'ailleurs, en contentieux avec la Commission européenne pour non-respect des directives concernant les concentrations de ce polluant dans l'air ambiant de nombreuses agglomérations. L'équilibre en NO et NO2 étant très sensible à la température, l'indicateur NOx est plus stable que le simple NO2 en période de variation importante de température.Les NOx sont également précurseurs d'autres polluants : dans certaines conditions climatiques et d'ensoleillement, ils réagissent avec certains polluants selon des processus physico-chimiques complexes intervenant dans l'atmosphère. Ils réagissent en particulier avec les composés organiques volatils (COV) pour conduire à la formation d'ozone troposphérique ou avec l'ammoniac (NH3) pour former des particules secondaires (dont les niveaux sont d'ailleurs restés soutenus certains jours pour une bonne partie de la France, malgré les mesures de confinement).Diminution importante des expositions aux oxydes d'azote (NOx) en bordure des axes de traficAtmo France avec l'appui des AASQA a analysé l'évolution des concentrations moyennes journalières en NOx du 1er au 31 mars 2020 sur des stations représentatives de l'exposition à la pollution dû au trafic dans les principales agglomérations françaises. Les émissions de NOx étant globalement en lien avec le trafic routier, les données de la station de référence à l'exposition du trafic ont été utilisées et ce, pour toutes les préfectures de région ainsi que pour les agglomérations de plus de 500 000 habitants.La baisse du trafic routier lié au confinement a eu pour impact une baisse globale des concentrations de NOx sur tout le territoire français métropolitain et outre-mer. Sur le mois de mars 2020, la mise en place du confinement a mené à une baisse des concentrations moyennes journalières en NOx proches des axes routiers de 50% à Bordeaux ; 70% à Toulouse ; 67% à Fort-de-France ; 69% à Dijon ; 62% à Rennes et 69% à Marseille par exemple (voir infographie ci-dessus).L'évolution des niveaux de NOx a également été analysée pour plusieurs agglomérations de plus de 500 000 habitants. L'impact de la baisse du trafic routier y est également visible sur les concentrations de NOx. Par exemple l'agglomération de Paris a observé une baisse de 73%, l'agglomération de Grenoble de 72%, l'agglomération de Toulon de 49% et l'agglomération de Nice de 69%.MéthodologieAfin de montrer l'impact du confinement sur la pollution en NOx, Atmo France a réalisé sur quelques stations trafic représentatives dans chaque agglomération un ratio entre la moyenne des concentrations journalières en NOx du mois de mars avant la mise en place du confinement (1er au 17 mars 2020) et au début du confinement (18 au 31 mars 2020). Exprimé en pourcentage, ce ratio indique l'évolution des niveaux de NOx mesurés sur les grands axes routiers en mars 2020 avant et pendant le confinement.Les concentrations journalières en NOx du mois de mars 2019 sont également renseignées sur les graphiques en partie III afin d'illustrer l'état des concentrations en NOx en 2019 à la même période*. La comparaison entre les mois de mars 2019 et de mars 2020 illustre aussi cette baisse des concentrations, tout en gardant à l'esprit que les variations observées résultent d'une part de l'impact du confinement sur la circulation mais aussi de conditions météorologiques qui ont pu localement être très différentes entre 2019 et 2020.* A la suite d'incidents techniques, dans certaines régions, quelques données journalières sont indisponibles. A noter que la réglementation oblige les AASQA à disposer d'au moins 90% de données sur l'année.
Il y a 5 ans et 13 jours

Chute d’activité de 12 % pour l’artisanat du bâtiment au premier trimestre

La note de conjoncture de la Capeb fait apparaître une spectaculaire chute d’activité des entreprises de moins de 20 salariés.
Il y a 5 ans et 13 jours

Nouveau directeur commercial France chez Veka

Le spécialiste de l’extrusion de profilés de PVC et de la conception de systèmes de menuiseries (fenêtres, volets et portes) VEKA annonce la nomination... Cet article Nouveau directeur commercial France chez Veka est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 5 ans et 13 jours

Nouvelle gouvernance chez Egis

Laurent Germain, directeur général, et Pierre-Marie Chavannes, président non exécutif du conseil d’administration d’Egis. [©Egis/PatriceMaurein] Nicolas Jachiet, Pdg d’Egis, a décidé de faire valoir ses droits à la retraite et quittera le groupe le 31 octobre prochain. Actionnaire majoritaire d’Egis, la Caisse des dépôts et consignations a proposé la nomination de Laurent Germain, au poste de directeur général. Celle-ci sera confirmée lors du prochain conseil d’administration, le 2 juillet prochain. « Au cœur des défis majeurs du XXIesiècle comme le changement climatique, les nouvelles mobilités, la révolution numérique. Fort de collaborateurs à l’expertise très reconnue et à l’engagement exemplaire, de son positionnement international équilibré, Egis est idéalement positionné pour atteindre une position de leader mondial dans les transports et la mobilité du futur et dans la construction de la ville durable », indique Laurent Germain. La Caisse des dépôts et consignations présentera aussi la nomination de Paul-Marie Chavanne, comme président non exécutif du conseil d’administration d’Egis. « Je suis très honoré d’avoir été proposé à la présidence du conseil d’administration d’Egis. Aujourd’hui, notre priorité reste centrée sur la gestion de la crise sanitaire. Et dans les prochaines semaines, tout sera mis en œuvre pour un passage de témoin réussi entre Nicolas Jachiet et le futur directeur général, Laurent Germain », explique Paul-Marie Chavanne. Le parcours de Laurent Germain et Paul-Marie Chavanne  Laurent Germain est aujourd’hui directeur général de Segula Technologies, groupe d’ingénierie français et de conseil en technologies. Il est diplômé de l’Essec (Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales). Mais aussi de l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris. Il est ancien élève de l’Ecole nationale d’administration (ENA). Après avoir exercé différentes fonctions au sein du ministère de l’Economie et des Finances, il devient, en 2004, conseiller de François d’Aubert, ministre délégué à la Recherche, en charge des affaires budgétaires. Un an après, il est nommé directeur financier du Centre national d’études spatiales (CNES). En 2014, il rejoint Segula Technologies. Ingénieur de l’Ecole centrale de Paris, ancien élève de l’Ecole nationale d’administration, Paul-Marie Chavannes est inspecteur des Finances. Il a débuté sa carrière au ministère de l’Economie et des Finances. Ensuite, il a occupé des fonctions de direction générale dans plusieurs groupes industriels. En 2001, il devient Pdg de Geopost, la filiale de colis express de La Poste.
Il y a 5 ans et 13 jours

Covid-19 : l'UFME accompagne ses adhérents

Ayant à cœur de remplir pleinement sa mission de relais d'information et de soutien, l'équipe de permanents de l'UFME, en télétravail, reste quotidiennement à l'écoute des besoins et préoccupations de ses adhérents.En veille permanente, elle repère et diffuse les dernières informations gouvernementales et des autres organisations professionnelles du secteur. Les adhérents sont ainsi informés en temps réel :des nouvelles mesures liées à la loi d'urgence sanitaire et intégrées dans le code du travail,des préconisations de sécurité, un sujet cher aux adhérents qui priorisent avant tout la préservation de la santé des collaborateurs et des clients,des différents et récents guides de recommandations pour sécuriser les activités lorsque la reprise est en cours ou imminente.La récente diffusion à ses adhérents de son « Guide sur la reprise de l'activité « chantiers » dans le diffus Menuiseries intérieures & extérieures » illustre sa démarche d'adaptation des guides de préconisations sanitaires du BTP aux spécificités des métiers de la menuiserie, et dans un premier temps avec l'étape « métré ». Cet outil, résultat des travaux menés par le Groupe de Travail « Sécurisation des chantiers dans le diffus », présente des recommandations et des préconisations pour :définir les risques liés à son activité vis-à-vis des collaborateurs dans l'entreprise et sur le chantier, et des clients,adapter ses activités et son intervention sur le chantier en temps de crise sanitaire, en analysant les exigences préalables, en hiérarchisant ses chantiers et en définissant les conditions d'intervention du métreur chez le client.Lutter contre l'isolementSe revendiquant historiquement comme un soutien fort des industriels, l'UFME multiplie les prises de contacts régulières avec ses adhérents. Une manière de lutter contre l'isolement. L'équipe les aide à décrypter et assimiler les informations au fil de l'actualité, à appliquer les mesures sanitaires ou encore à regrouper les commandes de masques.
Il y a 5 ans et 14 jours

Loyers des commerces : la CPME pour un fonds abondé par les assureurs et le e-commerce

Si une solution est "en passe d'émerger avec les bailleurs institutionnels, la question reste pleine et entière pour les autres types de location commerciale", relève l'organisation patronale dans un communiqué.Les principales organisations de bailleurs ont appelé leurs adhérents à annuler trois mois de loyers pour les très petites entreprises (TPE) qui ont dû fermer au début du confinement, mais 16 fédérations de commerçants ont jugé insuffisante leur proposition qui ne concerne que les TPE bénéficiaires du fonds de solidarité.Aussi, pour ne pas "léser les bailleurs non institutionnels", la CPME propose que soit "mis en place un fonds dédié abondé par les assurances et par les géants du e-commerce"."Les assureurs qui mettent en avant des arguments juridiques pour refuser l'indemnisation des pertes d'exploitation, auraient ainsi l'occasion de démontrer leur volonté de prendre part plus significativement aux efforts consentis par tous pour venir en aide aux plus petites entreprises", argumente l'organisation.Tandis que les banques ont beaucoup augmenté les prêts accordés aux entreprises rencontrant des difficultés de trésorerie grâce au dispositif de prêts garantis par l'État à hauteur de 90%, les assureurs sont souvent accusés de ne pas en faire assez.Dans le cadre de l'élargissement du fonds de solidarité aux TPE, ils ont porté leur contribution de 200 à 400 millions d'euros."De la même façon, les géants du e-commerce qui dans la période actuelle voient sensiblement s'accroitre leur activité pourraient ainsi manifester leur solidarité avec les commerçants de proximité qui, eux, voient baisser sensiblement leurs volumes de ventes", poursuit le communiqué de la CPME.
Il y a 5 ans et 14 jours

Covid-19 : La récession et le déficit seront peut-être plus "impressionnants" que prévu, selon Darmanin

"Il y aura peut-être un troisième budget rectificatif avec des chiffres sans doute encore plus impressionnants", a affirmé le ministre sur France Inter.Le gouvernement a présenté la semaine dernière un nouveau projet de budget rectifié pour 2020, le deuxième en moins d'un mois. Voté dans la nuit de vendredi à samedi à l'Assemblée nationale, il est examiné mardi au Sénat.Il intègre une prévision de contraction du produit intérieur brut (PIB) de -8% cette année, un déficit de 9% du PIB, une dette publique de 115%. Alors que le précédent plan d'action prévoyait de mobiliser 45 milliards d'euros (dont des reports de charges et d'impôts) pour soutenir l'économie, la nouvelle mouture doit relever ces aides à 110 milliards d'euros."La stratégie du gouvernement est de s'adapter aux demandes économiques" des Français et des entreprises, a assuré Gérald Darmanin, ajoutant que le gouvernement "a préféré l'endettement à la faillite"."Nous sommes dans le montant de déficit et de dette jamais atteint depuis la seconde guerre mondiale", a-t-il insisté."Il n'y a pas de plafond (...) Aujourd'hui la France continue de pouvoir emprunter dans des conditions satisfaisantes (...) avec des taux bas", a-t-il encore ajouté.M. Darmanin a d'ores et déjà annoncé que les reports de charges pour les entreprises seraient prolongés pour les échéances du mois de mai.
Il y a 5 ans et 14 jours

Déconfinement : la filière bois présente les conditions de sa reprise d'activité

RELANCE. Les organisations représentatives de la filière bois ont envoyé à Bercy et au Conseil national de l'industrie une quinzaine de propositions à court et moyen terme pour relancer l'activité dans leur secteur une fois le déconfinement amorcé. Les constats comme les propositions rejoignent ceux déjà formulés par des acteurs de la construction et du logement.
Il y a 5 ans et 14 jours

Humbert & Poyet : Appartement rue des Archives

Les architectes Emil Humbert et Christophe Poyet mêlent matériaux nobles, œuvres d’art contemporaines, meubles d’esprit Art Déco ou Memphis et références au classicisme dans un duplex historique de la rue des Archives. En plein Marais, le duo Humbert & Poyet imagine une habitation raffinée, où le classicisme côtoie la modernité, pour une famille. Les décorateurs Emil Humbert et Christophe Poyet ont en effet répondu par un appartement élégant et subtil aux commanditaires, qui désiraient un logement convivial et fonctionnel adapté au quotidien de leur famille. Inspirés par l’histoire du bâtiment de la rue des Archives, les architectes ont pris le parti de modifier l’organisation spatiale de ce duplex de 250 mètres carrés en revenant à une distribution classique des pièces. Le premier niveau est désormais réservé aux salles de séjour – le salon, la salle à manger, la cuisine et la bibliothèque –, quand le second accueille la chambre parentale et son dressing, la chambre d’enfant et la salle de bain. Des moulures discrètes et une imposante cheminée ont été ajoutées. Ces clins d’œil au classicisme, qui ponctuent l’appartement, sont aussi habilement mariés à des éléments modernes et contemporains : « Nous sommes particulièrement inspirés par les mouvements modernistes, art déco et Memphis, alliés au classicisme, on retrouve ces périodes à travers les choix des meubles, des couleurs et des finitions dans notre travail et la conception de cet appartement. Tout cela se combine pour former des espaces uniques qui sont des déclarations en soi, forts et raffinés. » L’entrée donne le ton. On y découvre du terrazzo en all-over – au sol, sur les murs et les marches de l’escalier –, ainsi que des œuvres d’art et des pièces de mobilier de créateurs célèbres, notamment une peinture de Keith Haring, des chaises de Le Corbusier, une console de Jean Prouvé, des céramiques des artistes Georges Jouve et Olivier Gagnère. À l’instar du hall, toutes les pièces de l’appartement sont audacieusement décorées, avec des beaux matériaux – bois, marbre, laiton, terrazzo –, des pièces de mobilier et des objets d’art iconiques, des meubles de Humbert & Poyet. Dans le salon, par exemple, le canapé de velours bleu Grand Théodore, le lampadaire en albâtre brillant Ava et la table-basse Gabrielle signés Humbert & Poyet côtoient les appliques et les lampes dessinées par le designer italien Gino Sarfatti, les tabourets Tulip crés par l’architecte finno-américain Eero Saarinen, une photographie prise par le sulfureux photographe américain Robert Mapplethorpe et une peinture imaginée par le plasticien français Bertrand Lavier. Après avoir fait ses preuves en rhabillant quantité d’adresses commerciales – les restaurants Beefbar à Paris, Mexico, Monaco, Hong-Kong et Malte, l’hôtel The Hoxton et la boutique Maison Weill à Paris – Humbert & Poyet confirme sa très bonne réputation avec de nombreux projets résidentiels. Affaire à suivre… Pour en savoir plus, visitez le site de Humbert & Poyet.Photographies : © Francis AmiandLéa Pagnier