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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

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Il y a 5 ans et 11 jours

Covid-19 : La crise sanitaire stoppe net la flambée des prêts immobiliers

"Le début de l'année 2020 a été très bon jusqu'au 15 mars", a résumé jeudi dans une vidéo Jean-Marc Vilon, directeur général de l'organisme Crédit Logement, qui réunit les principales banques françaises."Et puis est arrivé le moment du confinement, et à partir de là évidemment l'activité a baissé de manière extrêmement importante", a-t-il poursuivi, à l'occasion d'un bilan mensuel qui fait référence, établi par Crédit Logement avec l'institut CSA.Depuis la mi-mars, les Français sont contraints de rester chez eux et de nombreux commerces ont dû fermer, afin de lutter contre la propagation du coronavirus. Cette situation a logiquement plombé le marché immobilier, même s'il est encore trop tôt pour mesurer précisément l'ampleur de la chute des transactions.Le marché des prêts en donne toutefois une idée. Selon l'observatoire, leur nombre a reculé de presque 14% en mars, par rapport à un an plus tôt. Comme le confinement n'a été instauré qu'au milieu du mois dernier et est prévu jusqu'au 11 mai, la chute va probablement s'accentuer.Le coronavirus a donc fait ce qui semblait impossible depuis plusieurs années: bloquer un marché du crédit immobilier dont l'essor était tel qu'il commençait à inquiéter les autorités financières.Celles-ci demandaient depuis plusieurs mois aux banques de durcir un peu leurs conditions, alors que les prêts atteignaient en France un montant total historique. Les ménages profitent de taux qui n'ont jamais été aussi bas à la suite de la politique de crédit facile menée par la Banque centrale européenne (BCE).Les demandes des autorités ont, certes, eu des effets. Les banques ont prêté sur des durées un peu moins longues en moyenne - 229 mois en mars, soit légèrement plus que 19 ans - et surtout ont eu tendance à accroître la part d'emprunteurs jugés plus sûrs au détriment des ménages les plus jeunes et moins fortunés."Nombreuses inconnues"Mais, pris dans son ensemble, le marché avait peu changé: les prêts restaient historiquement nombreux et, en moyenne, les taux ne remontaient pas.Le coronavirus a-t-il vraiment changé la donne ou n'aura-t-il interrompu qu'un moment l'essor du marché ? C'est, pour le moment, impossible à dire et les acteurs évitent de s'y aventurer."On est face à une crise totalement inédite à la fois par son ampleur mais également par le type de crise", a souligné M. Vilon. "Elle a été choisie, finalement, par nos gouvernements. On a décidé d'arrêter l'économie"."L'impact sur l'immobilier résidentiel, c'est bien sûr moins de transactions en particulier en 2020", a-t-il avancé. "C'est sans doute encore un impact en 2021 mais on peut avoir des effets qui restent limités".Surtout, que feront les taux? Pour le moment, ils n'ont que très faiblement augmenté en mars - à 1,14% en moyenne -, mais ce chiffre mesure mal la réaction éventuelle des banques à la crise.Les données d'avril en donneront une meilleure idée, le temps que soient adaptés les barèmes. Or, plusieurs courtiers ont déjà évoqué une tendance à la hausse, même s'ils la jugent limitée."A ce stade, nous anticipons une hausse de taux pour la sortie de crise, mais celle-ci dépendra notamment de la longueur du confinement qui déterminera la durée où le marché est resté à l'arrêt", a jugé dans un communiqué le courtier Meilleurtaux.Mais "il convient d'être extrêmement prudent, car l'évolution dépend d'une équation dont nous ne maîtrisons pas les nombreuses inconnues", conclut-il.
Il y a 5 ans et 11 jours

Covid-19 : le confinement a fait chuter la consommation d'électricité française

ÉNERGIE. La crise sanitaire causée par la pandémie de coronavirus a eu des effets indéniables mais aussi inattendus sur la consommation d'électricité française : celle-ci a diminué "de manière spectaculaire" d'après RTE, qui note au passage que cette situation n'a que peu affecté les émissions de CO2 du secteur électrique mais que les renouvelables, en revanche, ont creusé leur sillon.
Il y a 5 ans et 11 jours

Schneider Electric annonce des ventes en repli au 1er trimestre mais reste confiant dans son modèle

Le chiffre d'affaires du spécialiste des équipements pour l'énergie et des automatismes industriels se monte sur ces trois premiers mois à 5,8 milliards d'euros, en baisse organique de 6,4% et à -7,6% en croissance publiée.Sur l'Asie-Pacifique (environ un quart de l'activité du groupe), les ventes sont en repli de 19,1%.Au deuxième trimestre, Schneider, qui avait connu en 2019 une année record, prévoit "un impact significatif" au vu des mesures de confinement instaurées dans le monde, tout en se disant "confiant quant à son profil de croissance".Le groupe, très présent en Europe et en Amérique du nord, "souhaite à ce stade s'abstenir de toute hypothèse quant à la forme et au calendrier de la reprise au second semestre 2020 ou au-delà".Mais "nous entrons dans cette crise avec des fondamentaux solides", a déclaré le PDG Jean-Pascal Tricoire, dans un communiqué, citant l'"approche multi-locale" de l'entreprise, l'essor de ses "services digitaux qui permettent de réaliser des opérations à distance" et "la solidité de la situation de trésorerie"."Nous sommes face à l'inconnu", a commenté jeudi le directeur général des finances Emmanuel Babeau, lors d'un point téléphonique avec la presse."Nous savons qu'avril sera impacté significativement dans de nombreuses géographies, en Europe et aux États-Unis. La Chine est en voie de récupération mais nous ne savons pas, pour le reste, ce que sera le rythme et la magnitude du rebond. Nous avons de nombreux scénarios sur la table, il est trop tôt pour dire lequel s'imposera", a-t-il dit, alors que Schneider a suspendu fin mars ses prévisions annuelles.Par exemple, la chute d'activité sur les marchés du bâtiment varie selon les pays: des projets de construction reprendront à la mise en place de mesures de sécurité, tandis que plusieurs gouvernements ont décidé la suspension de projets non essentiels."Dans ces temps incertains, nous avons une boussole, qui commence par la sécurité de nos personnels, puis la continuité de nos services, essentielle quand il s'agit d'hôpitaux, d'industries alimentaires, de centres de données... Et puis nous travaillons sur nos coûts", a énuméré M. Babeau.Le groupe affiche un montant de liquidités (incluant trésorerie et équivalents et lignes de crédits accordées) d'environ 9 milliards d'euros, "suffisantes pour lui permettre de mener à bien ses activités et rembourser ses dettes, tout en versant le dividende et en finançant les acquisitions déjà annoncées", note le communiqué.Au sortir de la crise, Schneider Electric "devrait être en mesure de tirer profit de l'essor des mégatendances portées par des initiatives gouvernementales" (tout électrique, tout digital, énergies renouvelables), estime le groupe. Il compte aussi sur "la montée en puissance des investissements" sur certains de ses principaux marchés (centres de données, infrastructures, bâtiments intelligents).
Il y a 5 ans et 11 jours

Loyers des entreprises : Une médiatrice nommée par Bruno Le Maire

COVID-19. Le ministre de l'Économie et des Finances s'était engagé à nommer un médiateur pour définir les accords cadre et règles de bonne conduire entre les entreprises et les bailleurs, après avoir pressé ces derniers à faire des efforts sur les loyers, afin de ne pas acculer économiquement les TPE touchées par le confinement.
Il y a 5 ans et 11 jours

Comment le covid-19 impacte le secteur de la menuiserie ?

Une enquête Verre & Protections Mag et TBC Innovation dévoile les premiers effets du coronavirus sur le secteur de la menuiserie et de la fermeture.
Il y a 5 ans et 11 jours

Le budget de crise 2020 adopté au Parlement

La commission mixte paritaire a validé ce 23 avril un texte de compromis sur le projet de loi de finances rectificative, qui a ensuite été voté dans la soirée par les deux chambres. Il prévoit notamment l’exclusion des revenus imposables des bailleurs des revenus fonciers ayant fait l’objet "d’un abandon ou d’une renonciation" jusqu’à la fin de l’année. La CMP est en revanche revenue sur le nouveau calendrier de suppression progressive du tarif réduit de TICPE sur le gazole non routier pour le secteur du BTP, voté par le Sénat.
Il y a 5 ans et 11 jours

Décès de Jean-Philippe Ruggieri, DG de Nexity

DISPARITION. Le directeur général du groupe immobilier Nexity, Jean-Philippe Ruggieri, est décédé des suites du coronavirus dans la nuit de jeudi à vendredi. Plusieurs acteurs de la filière lui rendent hommage.
Il y a 5 ans et 11 jours

L’AFGC se mobilise pour soutenir ses jeunes collègues

L’AFGC souhaite apporter une aide à ses jeunes collèges en difficulté du fait de la pandémie de Covid-19. [©ACPresse] L’actuelle crise pandémique du Covid-19 a des conséquences économiques et sociales importantes. Les jeunes sont particulièrement touchés. « Depuis plus d’un mois et pour un mois encore, vous êtes dans une situation de confinement peu favorable au déroulement normal de vos activités. Mais aussi des actions qui y sont liées. Stages en entreprise, tâches expérimentales en laboratoire ou sur chantiers ont été stoppés nets. Etudes, alternances ou apprentissages sont plus que perturbés. Même chose pour ce qui concerne le début de votre vie professionnelle ou de votre recherche d’emploi », résume Bruno Godart, président de l’Association française de génie civil (AFGC). Fort de ce constat, l’organisme considère qu’il est naturel de se montrer solidaire. Ceci, avec tous ses adhérents, qu’il souhaite accompagner du mieux qu’il le peut. Un bel exemple d’entraide Ainsi, toute personne concernée qui rencontre un problème spécifique peut se rapprocher de l’AFGC. Les difficultés peuvent être multiples : absence totale de revenu, besoin en matériel informatique, recherche de logement. Mais aussi nécessité de se déplacer, chômage technique ou partiel, recherche d’un soutien ou d’échanges sur des travaux de recherche en cours, mise à disposition de documentation… Dans ce contexte, l’AFGC invite à un contact par mail [covid(at)afgc.asso.fr] en détaillant la situation personnelle. Et les éléments d’appréciation de non couverture par les dispositifs officiels existants.  L’ensemble, accompagné d’une demande précise d’aide (financière ou autre). Après examen par le Comité des affaires générales, dont Parick Guiraud assure la présidence, l’AFGC s’engage à apporter une réponse dans les meilleurs délais. Un bel exemple de solidarité et d’entraide. 
Il y a 5 ans et 11 jours

Association Mémo : « Féminiser la maîtrise d’œuvre est un atout pour la ville inclusive »

A gauche, Rossella Gotti, architecte urbaniste indépendante à la tête de sa propre agence. A droite, Anne Labroille, maîtresse d’ouvrage à l’Office HLM de Pantin et maîtresse de conférences associée au Master d’urbanisme de Nanterre. [©DR] Qu’est-ce qu’un “plafond de béton” ? Anne Labroille : C’est comme un plafond de verre, mais on ne voit pas au-dessus… Concrètement, il y a peu de femmes nommées aux postes de grande direction. Et peu de femmes qui créent leurs agences d’architecture. Les femmes représentent plus de 60 % des inscrits aux écoles d’architecture, mais seulement 28 % des inscrits à l’Ordre des architectes. Par ailleurs, il n’y a aucune agence dirigée par une femme dans le top 100 des agences d’architecture françaises ! Rossella Gotti : Les femmes architectes sont aussi beaucoup moins payées que leurs homologues masculins. Quand elles sont salariées, la différence est comparable à celle des autres professions. Mais en libéral, elle se creuse, atteignant 41 % de différence de revenus… Comment expliquez-vous ces inégalités ? Anne Labroille : Il y a peu de femmes à la tête d’agence d’architecture. Peu d’enseignantes dans les écoles d’architecture où, par ailleurs, on ne leur parle pas des femmes architectes de l’histoire ou contemporaines. Les prix d’architecture ne sont quasiment jamais décernés à des femmes. On les voit rarement dans les magazines professionnels… Les jeunes femmes architectes manquent de modèles à qui s’identifier. Rossella Gotti : Pour les femmes qui se sont installées en libéral, il y a ensuite une vraie difficulté d’accès aux grandes commandes. Comme il y a beaucoup d’hommes dans nos métiers, les commanditaires ont souvent tendance à penser à la figure de l’architecte homme. On fera appel aux femmes non pour un stade ou un pont, mais pour l’aménagement d’intérieur, avec de petites commandes.  Anne Labroille : Il y a aussi un problème d’accès aux réseaux d’influence. Les contrats sont souvent discutés lors d’évènements plutôt masculins, comme des compétitions de golf, de voile, de rugby… Qui plus est, le soir ou le week-end. C’est compliqué pour une femme d’y être invitée, de s’y faire une place et de se libérer pour y assister. Notre association Mouvement pour l’équité dans la maîtrise d’œuvre (Mémo) est d’ailleurs née d’une rencontre en 2016 au cours de laquelle les femmes présentes ont toutes fait le même constat : “Nous pouvions avoir un bon poste dans une grande agence, mais une fois à notre compte, nous devenions précaires”. Quelles sont les conséquences de l’absence des femmes sur notre environnement architectural ? Rossella Gotti : Déjà, la méconnaissance du travail passé des femmes architectes appauvrit l’histoire de l’architecture. C’étaient des architectes très souvent novatrices, car borderline.  Anne Labroille : D’autre part, nous concevons l’espace comme nous le vivons et comme nous l’avons étudié. Des bâtiments, des villes, des territoires conçus à égalité par des femmes et par des hommes seront mieux pensés pour tou-t-es. La féminisation de la maîtrise d’œuvre est un atout pour la construction de ville inclusive. De manière concrète, que fait votre association pour obtenir plus d’égalité ? Anne Labroille et Rossella Gotti présentent une surélévation sur une maison particulière lors d’une journée portes ouvertes des agences d’architecture. [©DR] Rossella Gotti : Nous menons plusieurs types d’action. Nous créons des données sur la visibilité des femmes architectes dans les prix, les médias, les publications, les expositions… Nous animons des conférences sur les inégalités professionnelles dans le monde de l’architecture et des visites de bâtiments construits par des femmes lors des “Journées du Matrimoine”.  Anne Labroille : En outre, nous promouvons une politique des quotas en faveur des femmes architectes dans les concours d’architecture, pour que celles-ci puissent au moins y participer. En effet, pour être présélectionné, il faut souvent avoir un chiffre d’affaires minimum, avoir déjà construit… Cela bloque les femmes qui sont déjà plus précaires, c’est un cercle vicieux.  Propos recueillis par Caroline Kim-Morange
Il y a 5 ans et 11 jours

Le dernier fabricant français de tunneliers met la clé sous la porte

Tunneling Equipment, ex-NFM Technologies, vient d'être mis en liquidation judiciaire. On devait notamment à ce fleuron industriel hexagonal la machine qui creuse le prolongement de la ligne 14 du métro parisien et celle qui vient de terminer le tunnel de reconnaissance de la liaison ferroviaire du Lyon-Turin.
Il y a 5 ans et 11 jours

Pour les promoteurs, la part des chantiers relancés devrait "rapidement croître"

REDEMARRAGE. Les promoteurs immobiliers, par la voix de leur fédération, constatent un "frémissement" au niveau du secteur de la construction, après plusieurs semaines d'immobilisme. Mais pointent le trop grand nombre de facteurs qui freinent cette reprise.
Il y a 5 ans et 11 jours

Attention aux masques contrefaits et aux fausses certifications

Masque de protection : attention aux contrefaçons alerte l’OPBTP. [©ACPresse] Toute situation anormale et anxiogène fait émerger une faune de petits malins qui profitent de la détresse humaine… On peut le regretter, mais c’est dans la nature de certains. Ainsi, la pénurie de masques et le besoin de protéger les salariés ont donné naissance un marché de contrefaçon. Celui-ci est basé, entre autres, sur de fausses déclarations de certification (rapports d’essais et de certificats de masques falsifiés)… L’OPPBTP alerte sur l’usage de ces masques non conformes aux normes de protection. Et donne ses conseils pour éviter d’être victime de toute pratique commerciale trompeuse.  Cette situation concerne aussi bien les masques de protection bénéficiant du marquage CE, que les masques barrières dont la mise sur le marché est gérée par les industriels eux-mêmes. L’OPPBTP alerte en particulier sur l’utilisation de tels masques, qui peuvent mettre en danger la santé de ceux qui les portent.  Choisir son masque de protection avec discernement  Ainsi, plusieurs points essentiels sont à connaître pour ne pas être abuser et pour garantir la sécurité des utilisateurs : 1 – Acheter ses masques à un fabricant ou un distributeur connu et professionnel ;2 – Ne commander que des masques pour lesquels une notice d’information ou une fiche technique est disponible auprès du vendeur. Ce document doit indiquer la référence du produit, les performances vérifiées et l’usage précis du masque. Si possible, demander auprès du vendeur l’identité du laboratoire qui a testé la référence du masque ;3 – Privilégier les masques alternatifs référencés par le site de la Direction générale des entreprises (DGE). Enfin, l’OPPBTP met à disposition en téléchargement sur son site internet une fiche d’aide au choix des masques. Bien entendu, les conseillers de l’OPPBTP restent à l’écoute des professionnels et sont joignables par chat, e-mail ou téléphone. Ceci, pour aider les entreprises durant cette période de pandémie de Covid-19.
Il y a 5 ans et 11 jours

Saint-Gobain prévoit un "deuxième trimestre 2020 difficile"

RÉSULTATS. Le groupe de matériaux de construction, Saint-Gobain, a enregistré une baisse de son chiffre d'affaires au premier trimestre 2020. D'ores et déjà, il envisage un second trimestre compliqué. Détails en chiffres.
Il y a 5 ans et 11 jours

Une verrière hors norme pour abriter une piscine intérieure

EXTENSION. Afin d'aménager une piscine intérieure, les propriétaires de cette maison de campagne ont fait appel à une entreprise spécialisée en verrières d'exception. Une extension a été réalisée, composée d'une partie maçonnée à l'ancienne, copiée sur le bâtiment principal, un ancien corps de ferme, prolongée par une verrière aux dimensions exceptionnelles.
Il y a 5 ans et 11 jours

Dossier : 6 objets kitsch

De l’artiste surréaliste espagnol Salvador Dalí au chanteur américain Pharrell Williams, des artistes ont créé des pièces de mobilier subversives, où la forme prévaut sur la fonction. Mauvais goût, vulgarité assumée, surcharge gratuite, bavardages inutiles… L'objet kitsch séduit les uns, quand il agace les autres. Fascinée par les excès de la tendance, la rédaction de Muuuz revient sur les objets les plus kitsch de l’histoire du design. Canapé Bazaar par Superstudio pour Giovanetti, 1968C’est à l’occasion de l’exposition « Utopia, art et design italiens » à la galerie parisienne Tornabuoni Art que nous avons redécouvert une pépite kitsch du design italien : le sofa Bazaar de Superstudio. Ce canapé enveloppant est un sofa modulable qui s’apparente à un vaisseau spatial. Il se compose en effet de sept coques en polyester armé de fibre de verre, laquées, qui peuvent se juxtaposer pour former une cabine. Chacune des parties est incurvée et rembourrée en mousse de polyuréthane recouverte de textile coloré – de la fausse fourrure synthétique rose fuschia ou imprimée léopard, du jersey de polyamide vert amande. Objet surprenant édité en série limitée, le canapé Bazaar a été acquis par plusieurs musées, notamment le Centre Pompidou et le Moma. .  Canapé Boca par Salvador Dalí, 1936À la demande du mécène britannique Edward James, l’artiste surréaliste à la personnalité fantasque Salvador Dalí imagine à la fin des années 1930 un canapé en forme de bouche inspiré des lèvres pulpeuses de la star de cinéma américaine Mae West. Véritable obsession du peintre, l’actrice devient sa muse. Le tableau Le Visage de Mae West pouvant être utilisé comme appartement surréaliste (1934-1935), et le canapé Boca, aussi appelé « Sofa Mae West » ou « Mae West Lips Sofa », célèbrent ainsi ce sex-symbol du cinéma hollywoodien de l’entre-deux-guerres. Au début des années 1970, le Studio 65 réinvente ce sofa culte pour Gufram, en dessinant les lèvres de Marilyn Monroe. .  Vase Shiva par Ettore Sottsass pour BD Barcelona, 1971Derrière l’érotisme assumé du vase Shiva – un vase rose poudré en forme d’érection – se cache la déclaration d’amour du designer italien Ettore Sottsass pour l’actrice espagnole Eulàlia. Persuadé de la puissance évocatrice des objets, Ettore Sottsass crée des céramiques suggestives, qui rappellent des épisodes de sa vie. .  La chaise Perspective par Pharrell Williams, 2008Producteur, chanteur, styliste… on ne compte plus les casquettes que porte l’américain Pharrell Williams avec succès. Une polyvalence qui le pousse, en 2008, à créer sa propre pièce de mobilier : une chaise anthropomorphe, inspirée à la fois de l’oeuvre L’Homme de Ruth Franken (1971) et des assises en plastiques iconiques des années 1950. Si le musicien excelle dans bien des domaines, sa pratique du design, célébrée lors d’une exposition à la galerie Emmanuel Perrotin du 21 octobre 2008 au 10 janvier 2009, prouve cependant que n’est pas designer qui veut… .  TOILETPAPER par Maurizio Cattelan pour Seletti, 2018Fondé par l’artiste contemporain Maurizio Cattelan en 2010, le magazine TOILETPAPER s’est rapidement démarqué dans le paysage médiatique par son esthétique pop, capturée par le photographe Pierpaolo Ferrari, et son humour noir. Un concept qui se décline désormais sur du mobilier signé Seletti, éditeur de design italien. Inaugurée en septembre 2018 au MoMA Design Store (New York), la collection est composée de différentes assises, de tables d’appoint et à manger, ainsi que de textiles et d’éléments de décoration, tous reprenant les couvertures iconiques du magazine d’art. Kitsch à souhait, cette série ravit aussi bien les amateurs d’art que de design. .  Le fauteuil gonflable Blow par De Pas pour D’Urbino & Lomazzi, 1967Connu pour ses courbes généreuses et ses couleurs vibrantes, le fauteuil Blow est le premier siège gonflable à être produit en série et à connaître un succès aussi phénoménal. Inspirée du bonhomme Bibendum, cette pièce fabriquée en PVC se décline en de multiples coloris tous plus éclatants les uns que les autres. Modèle iconique des années 1960, le fauteuil Blow est également le symbole de la consommation de masse et de la pop culture. La Rédaction
Il y a 5 ans et 11 jours

Vinci encaisse le choc au premier trimestre 2020

RESULTATS. Le chiffre d'affaires du groupe Vinci est stable au premier trimestre 2020. Malgré la crise liée au coronavirus qui s'est peu à peu propagée depuis le début de l'année, il a bénéficié d'une activité soutenue en janvier et février et profite aussi de l'apport de ses dernières acquisitions à l'international.
Il y a 5 ans et 11 jours

Baisse des revenus de Covivio au 1er trimestre, les hôtels plombés par la crise sanitaire

Entre janvier et mars, Covivio a engrangé 158 millions d'euros de revenus, soit une baisse de 4,8% par rapport à un an plus tôt. Néanmoins, ce recul est dû à des cessions, qui l'ont privé de loyers, et sans les prendre en compte, les revenus stagnent.Le groupe, qui détient dans plusieurs pays européens des bâtiments variés comme des bureaux et des logements, a surtout vu ses revenus s'effondrer dans ses hôtels, à la suite de la crise du coronavirus: ils y chutent de 10% à périmètre constant.La crise sanitaire est catastrophique pour le secteur du tourisme: de multiples pays ont fermé leurs frontières et des mesures de strict confinement ont été mises en place à travers l'Europe depuis mars.Le groupe sauve, pour l'heure, la situation dans ses bureaux et logements, où il observe une petite hausse de ses revenus à périmètre constant (+2,3%).En ce qui concerne l'avenir, il confirme qu'il devra revoir ses objectifs, ce qu'il avait déjà annoncé mi-mars, mais attend ses résultats semestriels, en juillet, pour donner des détails.Il confirme aussi qu'il compte toujours acquérir l'ensemble de Godewind, un spécialiste des bureaux allemands, dont il détient pour l'heure environ 60% après avoir lancé cette opération en début d'année.
Il y a 5 ans et 11 jours

La filière bois pense à la relance

Pendant cette épidémie, les entreprises de la filière bois se sont mobilisées pour assurer des productions essentielles : emballages en bois et carton pour l’agro-alimentaire, produits papetiers d’hygiène, celluloses de spécialité pour le secteur médicament, cercueils, combustibles bois pour la production d’énergie… Pour relancer l’activité économique, la filière bois veut proposer des solutions durables : un renforcement des capacités productives partant des ressources nationales décarbonées, dont le bois est le premier matériau. Remettre en route la chaîne productive du bâtiment et du logement est une urgence nationale absolue. Pour la seule filière bois, 50% de la valeur ajoutée et des emplois dépendent du marché final de la construction. L’Etat doit renforcer la mise en responsabilité directe des maîtres d’ouvrages publics et privés, et des grands donneurs d’ordre, dans la production rapide des ordres de service de réouverture des chantiers du bâtiment ; préciser les obligations de moyens leur incombant. L’organisation générale de la continuité d’activité économique sur les mois d’été pour l’industrie, le bâtiment et les services associés, doit être réalisée. A ce sujet, l’Etat doit lever toutes les interdictions visant les arrêts de chantier durant la période estivale, notamment dans les zones touristiques. La filière propose, en outre, diverses actions sectorielles. Source : note du CSF Bois
Il y a 5 ans et 11 jours

Covid-19 et poussières de bois : concurrence d’usage des masques

Le Comité Interprofessionnel du Bois-Energie (CIBE) a publié une note technique de clarification sur le port du masque pour la protection contre le Covid-19 et les poussières de bois. Elle rappelle les bonnes pratiques pour la protection des salariés et des sous-traitants exposés aux poussières de bois sur les installations bois-énergie où l’exploitant est garant de la sécurité sanitaire des salariés et des sous-traitants au titre du code du travail. Elle souligne une concurrence d’usage pour l’utilisation des masques FFP2 entre consignes sanitaires et guide de plan de continuité d’activité (PCA) des entreprises de la filière bois et ameublement. Télécharger la note
Il y a 5 ans et 11 jours

Reprise progressive du chantier de Notre-Dame à partir de lundi

"Dans le cadre de la reprise progressive de l'activité à partir de lundi, j'ai veillé à ce que les mesures et procédures adaptées soient mises en œuvre, afin de garantir le respect des gestes barrières et le maintien de la distanciation sociale", souligne dans un communiqué Jean-Louis Georgelin, chargé de piloter la restauration de l'édifice."Trois étapes" sont prévues à partir de lundi, "avec une montée en puissance des effectifs tout au long du mois de mai", précise l'Établissement public.Il s'agira d'abord de la "remise en fonctionnement de la base vie du chantier", puis d'une "reprise et achèvement des travaux" en cours à la mi-mars, et qui concernent notamment les "nouvelles installations de décontamination". Enfin, d'une "reprise des travaux complexes de sécurisation", dont la dépose de l'échafaudage sinistré et le montage d'un "échafaudage pour la dépose du grand orgue".La décision de relancer l'activité sur le chantier, suspendue depuis la mi-mars, "a été prise après instruction approfondie des conditions de reprise" avec notamment la maîtrise d'œuvre, les entreprises concernées et sur la base des "préconisations de sécurité sanitaire" élaborées par le gouvernement.Les compagnons travaillant sur le site auront des masques, l'accès à des distributeurs de gel hydroalcoolique et bénéficieront de "solutions d'hébergement" et de livraison de repas, précise l'Établissement public."Une réunion du collège interentreprises de sécurité, de santé et des conditions de travail (CISSCT) se tiendra lundi après-midi en présence des organismes de contrôle (Inspection du travail et Caisse régionale d'assurance maladie d'Ile-de-France)", précise l'organisme dans son communiqué.A l'occasion du premier anniversaire de l'incendie, le 15 avril, le président Emmanuel Macron a confirmé son objectif de reconstruire la cathédrale en cinq ans.Avant d'être suspendu en raison de la pandémie de coronavirus, le chantier avait déjà été brièvement arrêté l'été dernier, pour améliorer la protection des ouvriers vis-à-vis du plomb.
Il y a 5 ans et 11 jours

Covid-19 : reprise progressive du chantier de Notre-Dame à partir de lundi

"Dans le cadre de la reprise progressive de l'activité à partir de lundi, j'ai veillé à ce que les mesures et procédures adaptées soient mises en œuvre, afin de garantir le respect des gestes barrières et le maintien de la distanciation sociale", souligne dans un communiqué Jean-Louis Georgelin, chargé de piloter la restauration de l'édifice."Trois étapes" sont prévues à partir de lundi, "avec une montée en puissance des effectifs tout au long du mois de mai", précise l'Établissement public.Il s'agira d'abord de la "remise en fonctionnement de la base vie du chantier", puis d'une "reprise et achèvement des travaux" en cours à la mi-mars, et qui concernent notamment les "nouvelles installations de décontamination". Enfin, d'une "reprise des travaux complexes de sécurisation", dont la dépose de l'échafaudage sinistré et le montage d'un "échafaudage pour la dépose du grand orgue".La décision de relancer l'activité sur le chantier, suspendue depuis la mi-mars, "a été prise après instruction approfondie des conditions de reprise" avec notamment la maîtrise d'œuvre, les entreprises concernées et sur la base des "préconisations de sécurité sanitaire" élaborées par le gouvernement.Les compagnons travaillant sur le site auront des masques, l'accès à des distributeurs de gel hydroalcoolique et bénéficieront de "solutions d'hébergement" et de livraison de repas, précise l'Établissement public."Une réunion du collège interentreprises de sécurité, de santé et des conditions de travail (CISSCT) se tiendra lundi après-midi en présence des organismes de contrôle (Inspection du travail et Caisse régionale d'assurance maladie d'Ile-de-France)", précise l'organisme dans son communiqué.A l'occasion du premier anniversaire de l'incendie, le 15 avril, le président Emmanuel Macron a confirmé son objectif de reconstruire la cathédrale en cinq ans.Avant d'être suspendu en raison de la pandémie de coronavirus, le chantier avait déjà été brièvement arrêté l'été dernier, pour améliorer la protection des ouvriers vis-à-vis du plomb.
Il y a 5 ans et 11 jours

Le mouvement HLM veut revenir sur les "coupes budgétaires" qui lui sont imposées

COVID-19. L'Union sociale pour l'habitat (USH) s'est associée à cinq associations de locataires pour demander d'"aller plus loin" que l'aide exceptionnelle aux ménages modestes promise par l'exécutif. Ce qui passe, entre autres, par une revalorisation des APL. Pour France urbaine, c'est le modèle économique des bailleurs sociaux qu'il faut sauver, en revenant sur la RLS.
Il y a 5 ans et 11 jours

Déconfinement : Paris et Lyon vont privilégier le vélo

Emboîtant le pas à Paris, la métropole de Lyon va travailler à l'aménagement provisoire d'axes de circulation au profit du vélo et de la marche, afin d'éviter une surfréquentation des transports en commu.
Il y a 5 ans et 11 jours

Les loueurs de matériel face au virus

Aujourd’hui, plus de 80% du réseau des agences Loxam sont en activité, avec 400 agences en mode drive et/ou livraison, en toute sécurité. Elles fonctionnent en appliquant les protocoles sanitaires les plus exigeants éprouvés depuis 5 semaines déjà dans le cadre d’un Plan de Continuation d’Activité (PCA) conforme aux principes de santé et sécurité au travail du Groupe certifiés ISO 45001. Parmi les mesures appliquées : le strict respect d’une distance de sécurité de 2 mètres entre personnes, l’instauration de zones de ‘quarantaine’ avec des sas Départ et Retour pour les enlèvements/restitutions de matériels (y compris sur les chantiers), le nettoyage et la désinfection des machines entre chaque location, la priorité donnée aux échanges électroniques… Kiloutou qui avait décidé de fermer l’ensemble de ses agences lors de la mise en place du confinement a mis au point un plan de relance national afin de servir, en toute sécurité, les professionnels notamment du secteur du BTP, tout en assurant la pleine protection de ses équipiers. Il prévoit une série de mesures simples et concrètes, pour louer sereinement les matériels souhaités : réservation obligatoire par téléphone ; retraits et retours « sans contact » en mode drive sur le parking des agences ; livraisons et reprises « sans contact » sur les chantiers ; double nettoyage du matériel. Le planning de réouverture a démarré le 2 avril, entre 150 et 200 agences devraient être ouvertes à partir de la semaine du 8 mai.
Il y a 5 ans et 11 jours

Haaks Opperland Campervan : une cabine de tiny house transportable

En matière d’habitation, il est toujours étonnant de voir autant de créativité. Avec ce Haaks Opperland, nous sommes à mi-chemin entre le camping-car et la tiny house. Il s’agit en fait d’une toute petite cabine à deux étages qui repose sur l’arrière d’un camion compact de Fiat. Il vous suffit de conduire la maison jusqu’à […]
Il y a 5 ans et 12 jours

Crise du coronavirus - Malgré tout, la machine à construire tourne

Promoteurs et collectivités, architectes et ingénieurs, entreprises et industriels… Chaque rouage de la filière s'adapte à la nouvelle donne. Et trouve, bon an mal an, le moyen de relancer une mécanique grippée.
Il y a 5 ans et 12 jours

Participez à l'action de prospective collective « Imaginons ensemble les bâtiments de demain », portée par l'ADEME et le CSTB

Image : AdobeStockLes bâtiments sont un élément essentiel de notre cadre de vie, mais se renouvellent lentement. Dans une période de grandes mutations – changement climatique, développement du numérique, évolution des modes de vie et du travail, vieillissement de la population, mutations des territoires, etc. –, l'adaptation du parc de bâtiments au contexte et aux besoins de demain est un défi important pour les acteurs de la construction et de la rénovation, pour les acteurs de l'immobilier, comme pour l'ensemble des usagers. L'ADEME et le CSTB ont lancé, début 2020, la démarche de prospective collective « Imaginons ensemble les bâtiments de demain » pour identifier les différents scénarios possibles pour l'évolution du patrimoine immobilier de la France. Méthode La première étape consiste à identifier les facteurs clé qui influenceront l'évolution du patrimoine immobilier. La seconde étape consistera à déterminer comment chacun de ces facteurs peut influencer les futurs possibles. La troisième étape consistera à élaborer différents scénarios globaux d'évolution. Aujourd'hui, l'ADEME et le CSTB présentent la liste des facteurs clés identifiés par le comité de prospective qu'ils ont mis en place. Le rapport de présentation des facteurs clés identifiés est mis aujourd'hui à la disposition des acteurs de la filière. Il est proposé à tous les acteurs de la construction de participer à la démarche en répondant à une enquête en ligne jusqu'au 24 mai 2020. Pour rester informé sur cette démarche : inscrivez-vous ici.
Il y a 5 ans et 12 jours

Coopératives d’habitants : une autre façon d’habiter à l’heure du confinement

Alors que le dossier du d’a 279 de ce mois-ci s’interroge sur la production du logement pour tous, les coopératives d’habitants défendent une autre idée de l’habitat que la pandémie du Covid-19 pourrait enfin favoriser. France Culture leur a consacré une émission. La coopérative d’habitants est un accélérateur et facilitateur de solidarité et de convivialité. Parce qu’ils refusaient la solitude de leur logement et cherchaient une alternative à l’Ehpad, certains décident...
Il y a 5 ans et 12 jours

3 présidents de région demandent au gouvernement d'aller plus loin pour les loyers des commerces

Face au confinement lié au Covid-19, les premières annonces du gouvernement, "qui se sont suivies d'annulation de la part de certains bailleurs, vont dans le bon sens, mais ne seront malheureusement pas suffisantes", écrivent Alain Rousset (PS), Loïg Chesnais-Girard (PS) et Xavier Bertrand (ex-LR) dans une lettre au ministre de l'Économie Bruno Le Maire, dont l'AFP a obtenu copie.Selon eux, il est "important que le médiateur national" annoncé la semaine dernière par le ministre soit "nommé avant la fin de la semaine et qu'il puisse y avoir également un représentant régional"."Ce médiateur devra pouvoir analyser les dossiers au cas par cas car nous sommes bien conscients que certains bailleurs n'ont pas la solidité financière pour pouvoir supporter des annulations de loyers en cascade, notamment du fait du poids de la dette qu'ils peuvent avoir à rembourser", soulignent-ils.A leurs yeux, la question de l'annulation de certains loyers ne peut par ailleurs "pas se concevoir sur la seule période du confinement du 14 mars jusqu'au 11 mai" car "la reprise ne se fera que très progressivement"."Il est donc nécessaire de réfléchir dès maintenant à la mise en place d'un système de progressivité des loyers à partir de la reprise de l'activité. Sans cette progressivité, les entreprises ne pourront malheureusement pas faire face sereinement à la crise économique liée au Covid-19", jugent les trois présidents de région en demandant à Bercy de "réunir rapidement les représentants des commerçants, des bailleurs et des banques".
Il y a 5 ans et 12 jours

L'indemnisation du Covid-19 comme maladie professionnelle jugée "très insuffisante"

Le Covid-19 sera reconnu de façon "automatique" comme maladie professionnelle pour le personnel soignant, mais pas pour les autres catégories de travailleurs, qui devront se soumettre aux procédures classiques, avait indiqué mardi le ministre de la Santé Olivier Véran devant l'Assemblée nationale."Nous sommes loin du compte", dénoncent la Fnath (association des accidentés de la vie) et l'Association nationale des victimes de l'amiante. "Le personnel soignant bénéficiera d'une reconnaissance automatique en maladie professionnelle et les autres devront engager des procédures longues, coûteuses, et vraisemblablement vouées à l'échec".La Fnath et l'Andeva "dénoncent le mépris affiché par le gouvernement avec une indemnisation au rabais pour ceux qui ont risqué jusqu'à leur vie pour assurer à une population confinée une garantie de soin, d'alimentation et de livraison"."Après les éloges et les engagements du président de la République à propos de ces +soldats de 1ère et 2e ligne+, c'est une bien piètre reconnaissance que la Nation leur réserve", concluent les deux associations qui "souhaitent rencontrer au plus tôt le ministre de la Santé et la ministre du Travail pour trouver une solution plus satisfaisante pour les victimes".L'Unsa Fonction publique demande mercredi que "le dispositif de maladie professionnelle soit étendu à tous les agents engagés sur le terrain, dans les hôpitaux, auprès des Français, dans le cadre de leur mission".Pour le syndicat, "il parait normal qu'un enseignant accueillant des élèves, qu'un policier procédant à un contrôle, qu'un hospitalier exerçant à l'hôpital puissent bénéficier des dispositifs liés aux maladies professionnelles dans la fonction publique". Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner avait d'ailleurs plaidé en faveur d'une telle reconnaissance pour certains de ses agents.Au-delà de la seule fonction publique, Force ouvrière "revendique l'élargissement, au-delà des soignants, du dispositif de reconnaissance automatique en maladie professionnelle du Covid-19 pour tous les salariés exposés dans le cadre de leur activité", et pense notamment "aux secteurs de la distribution, de la logistique, aux éboueurs, aux travailleurs sociaux, aux postiers, aux personnels de sécurité..."Interrogée mercredi sur le sujet à l'Assemblée lors de la mission d'information sur le coronavirus, la ministre du Travail Muriel Pénicaud a expliqué "qu'il y avait des maladies professionnelles qui n'existent que dans le monde professionnel, ça c'est facile, mais il y a beaucoup de maladies, c'est le cas du Covid-19, où la contamination peut avoir lieu partout, c'est le droit commun a priori qui s'appliquera"."Toute personne peut faire un recours", a-t-elle dit, "si elle a des séquelles", et ce "sera évalué par les commissions spécialisées".
Il y a 5 ans et 12 jours

La France adopte finalement sa feuille de route énergétique

La programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) pour 2019-2028 "est adoptée", selon un décret paru au Journal officiel.Son adoption était initialement attendue fin 2018, mais ce texte aux multiples implications aura pris beaucoup de retard.Un second décret, visant l'adoption de la stratégie nationale bas-carbone (SNBC), a également été publié jeudi. Celle-ci fixe comme objectif la neutralité carbone de la France à l'horizon 2050."Nous publions aujourd'hui des textes écologiques structurants, qui impliquent la décarbonation de tous les secteurs d'activités et qui incarnent notre volonté intacte de poursuivre la transition écologique de notre pays", a souligné Elisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique et solidaire, dans un communiqué.Les arbitrages dans le secteur de l'énergie avaient été esquissés dès la fin 2018 par le président Emmanuel Macron et le projet de PPE avait ensuite connu plusieurs versions avant d'être soumis à consultation en début d'année.Sur le nucléaire, le gouvernement confirme l'objectif de fermer 14 réacteurs d'ici 2035, dont les deux de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) qui doivent s'arrêter cette année. Le premier a déjà été arrêté en février, le second doit l'être le 30 juin.La France cherche ainsi à réduire sa dépendance au nucléaire en ramenant sa part dans sa production d'électricité à 50% en 2035, contre plus de 70% aujourd'hui.Sur le fond, la PPE publiée jeudi reprend pour l'essentiel le texte qui avait déjà été rendu public et mis en consultation. Il ne diverge que sur quelques mesures techniques portant sur les réseaux de chaleur (avec une sortie accélérée du charbon) et le photovoltaïque, selon le ministère de la Transition écologique et solidaire."Nous nous réjouissons de la publication de la PPE, qui donne, dans ce moment particulier de notre histoire, de la visibilité à nos différentes filières et confirme l'engagement de la France dans la transition énergétique", a salué Jean-Louis Bal, le président du Syndicat des énergies renouvelables (SER)."Mais, nous devrons tous être très attentifs aux moyens mis en oeuvre pour atteindre, dans les délais, les objectifs fixés", a-t-il ajouté, dans un communiqué.Des ONG de défense de l'environnement ont en revanche critiqué le texte, estimant qu'il manquait d'ambition."Le gouvernement s'est refusé à intégrer les mesures complémentaires nécessaires à l'atteinte des objectifs climatiques - pourtant insuffisants - et de baisse de la consommation d'énergie de la France", ont jugé dans un communiqué commun plusieurs associations (Réseau Action Climat, Amis de la Terre, Greenpeace, France Nature Environnement...)."Il acte ainsi l'écart entre les discours et les actes et se prive de leviers clés pour une reprise économique compatible avec l'Accord de Paris", ont-elles estimé.
Il y a 5 ans et 12 jours

Energie et bas-carbone : les décrets de la PPE et de la SNBC ont été publiés

RÉGLEMENTATION. Les décrets relatifs à la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) et à la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) sont parus au Journal officiel de ce 23 avril 2020. Ces deux textes majeurs, attendus de longue date par le secteur, pourraient bien jouer un rôle encore plus important que prévu pour la sortie de crise économique.
Il y a 5 ans et 12 jours

Un premier trimestre 2020 en recul pour Schneider Electric

RÉSULTATS. Le spécialiste de la gestion de l'énergie, Schneider Electric, a annoncé un recul de son activité au premier trimestre 2020, et envisage des répercussions plus fortes de la crise du covid-19 pour la suite. Détails.
Il y a 5 ans et 12 jours

« On a peut-être l’opportunité de passer d'une économie de rapports de force à une économie plus solidaire », Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises

Pierre Pelouzet dresse un premier bilan du comité de crise sur les délais de paiement, mis en place le 23 mars dernier. Cette instance, qu’il co-anime, se concentre sur les pratiques des acteurs ayant un fort impact sur l’économie.
Il y a 5 ans et 12 jours

Covid-19 : comment accompagner les entreprises lors de la sortie de la crise sanitaire ?

Le Covid-19 bouleverse durablement le rapport au travail des Français et il est source d'enseignements pour les entreprises. Elles ont fait un certain nombre de constats dans ce moment si particulier. Renforcer l'usage du télétravail45% des actifs ne travaillent plus du tout, seulement 1 sur 4 se rend encore au travail, les autres exercent en télétravail. Si sa pratique explose, une fracture territoriale demeure : 41% des actifs télétravaillent en Ile-de-France contre seulement 11% en Normandie, par exemple. Plus généralement, le télétravail a maintenu l'activité des cadres, alors que les employés et salariés l'ont soit perdu, soit se trouvent contraints à exercer en « présentiel ». La crise met donc en lumière les capacités, mais aussi les disparités technologiques de nos entreprises à s'adapter à leur environnement. En sortie de crise, une réflexion de fond devra être engagée pour aider les différents secteurs à s'équiper, donc à pousser plus loin, les dispositions de la Loi PACTE qui a donné un cadre légal au télétravail. En effet, il est probable qu'il s'imposera comme une pratique beaucoup plus généralisée ; les trois-quarts des Français souhaitant qu'il se développe davantage à l'avenir (76%).La solidarité entre les acteurs économiques Dans une économie intégrée où les entreprises sont pour la majorité, exposées au contexte international tant sur le plan de l'approvisionnement, de la circulation des biens, des personnes et des flux monétaires, la solidarité doit s'exercer. C'est-à-dire, qu'elles devront partager et développer l'effet réseau entre elles. Des solutions par secteur ?Si le 11 mai pourrait être une date de redémarrage des activités en France, toutes les entreprises ne vont pas répondre immédiatement et de concert. Leur activité sont de nature complémentaire d'un point de vue macroéconomique. Pour autant, chacune à ses spécificités propres. Par ailleurs, la mise en place de la distanciation sociale et des gestes barrières vont générer des adaptations et des nouvelles charges. Notamment dans le secteur du BTP, déjà touché par le blocage des matières premières aux frontières et l'arrêt des chantiers. Près de 90 % des chantiers seraient ainsi à l'arrêt en France, selon la Fédération Nationale des Travaux Publics (8.000 entreprises et 300.000 salariés). Leur logistique va être également perturbée, comme pour toutes les PME et ETI en général, encore plus spécifiquement dans le commerce et l'automobile. Enfin, s'agissant, du e-commerce, les négociants ou commerçants qui s'étaient déjà digitalisés ou qui ont opté pour ce processus durant la crise, bénéficieront d'une nette avance dans la poursuite de l'activité. Les avantages du e-commerce, de la dématérialisation, des flux et des outils collaboratifs ne seront alors plus à prouver. Dans le secteur de l'hôtellerie et de la restauration, dont la date de reprise est inconnue à ce jour, les précautions sanitaires devraient être très lourdes là aussi, alors que les coûts fixes resteront inchangés, voire massifs. Par conséquent, l'économie peut se réactiver mais son fonctionnement habituel ne pourra être restauré en partie que par une souplesse propre à chaque secteur d'appartenance. Enfin, le COVID-19, source de risques psycho-sociologiques ne disparaîtra pas des consciences du jour au lendemain. 7 actifs sur 10 disent avoir peur d'attraper le virus en retournant au travail (71%). Cette tendance pèsera sur la reprise.Quel plan de trésorerie ?Au delà des aspects sanitaires qui priment sur tout, la sortie de crise imposera de nouveaux plan de gestion pour les entreprises. En plus des aides de l'Etat, du prêt sans garanties et des dispositifs de soutien, il sera indispensable de mettre en place un plan prévisionnel de trésorerie dans chaque structure économique. Il visera indéniablement à la survie de l'entité et à son redressement en sortie de crise. Ce plan de trésorerie risque toutefois d'être complexe à élaborer, dans la mesure où l'augmentation de l'endettement de chacun, se traduira probablement, dans certains secteurs, par une augmentation des primes de risque. Les imprévus vont se multiplier. Il convient donc de réaliser 3 scénarios : pessimiste, réaliste et optimiste. De plus, de bonnes pratiques, comme le report à l'amiable ou la négociation d'un échéancier, donnera une vision claire des fluctuations possibles. Une seule certitude pour l'heure : cette crise bouleverse la manière dont les entreprises s'organisent, travaillent, interagissent. Mais une chose est certaine : le digital, la dématérialisation et les outils de gestion en ligne seront en mesure d'apporter des réponses à ces immenses défis, en rapprochant les individus et en créant de nouveaux services entre les acteurs économiques. Le programme de stabilité pour 2020 (PSTAB) sur lequel travaillera la Commission européenne fin avril, devrait être de nature à éclairer le dirigeants et les pouvoirs publics. Du moins, espérons-le.
Il y a 5 ans et 12 jours

Covid-19 : continuité des processus de qualification et aménagements exceptionnel

L'occasion de rappeler pourquoi la qualification est un atout pour les entreprises, et le restera lors de la reprise de l'activité, et comment Qualifelec accompagne et continuera d'accompagner le développement de l'ensemble de la filière, notamment sur de nouveaux marchés. Continuité et fiabilité du processus de qualificationDurant le confinement, les équipes de Qualifelec se sont organisées pour être opérationnelles, en télétravail, et restent joignables au 01 53 06 65 20, du lundi au vendredi de 9h30 à 12h, et par mail (contact@qualifelec.fr). Tous les dossiers de qualification (initiaux, renouvellements, modifications et annuels) reçus par Qualifelec avant le 17 mars sont en cours de traitement. Les comités de qualification poursuivent également leur travail à distance, et cela, toujours dans un strict respect de la collégialité. Qualifelec peut, ainsi, continuer à étudier l'intégralité des dossiers reçus, en garantissant l'objectivité et l'équité des décisions prises par ses comités.Pour rappel, les comités de qualification sont constitués de qualificateurs issus des trois collèges composant les instances de Qualifelec. Le vote des représentants des organisations professionnelles de la filière (collège A) a le même poids que celui des représentants des clients et prescripteurs d'entreprises qualifiées (collège B) et celui des Institutionnels (collège C). Ce sont donc l'ensemble des acteurs du marché qui décident de l'attribution des qualifications aux entreprises. Cette organisation collégiale garantit la force et la fiabilité de la qualification Qualifelec.Aménagements exceptionnelsToutes les entreprises qui le peuvent sont donc invitées à compléter et renvoyer leur dossier ou les pièces manquantes de leur dossier, soit par mail, soit, pour les dossiers "annuels", en passant par leur espace client, en respectant l'échéance de leur cycle de qualification. Pour les entreprises qui n'auraient pas cette possibilité ou qui rencontrent des difficultés dans leurs démarches, Qualifelec adapte ses règles : un nouveau certificat de qualification sera automatiquement transmis (peu avant la date d'échéance). Sa date de validité pourra être prolongée jusqu'au 30 juin, voire jusqu'au 30 septembre 2020 en fonction des cas. La prolongation des dates de validité des certificats est un aménagement exceptionnel qui permettra à toutes les entreprises de rester qualifiées lors de la reprise de l'activité.Les audits programmés, ou à réaliser, sont logiquement reportés. Les entreprises concernées seront tenues informées des nouvelles dates d'audit, lorsqu'il sera possible de les reprogrammer. Leurs qualifications ne seront pas suspendues.Enfin, si cela s'avère nécessaire, les équipes de Qualifelec feront tout leur possible pour porter une attention particulière aux spécificités des "cas particuliers". Une garantie de qualité pour accompagner "la relance"Depuis sa naissance en 1955, Qualifelec est déterminé à agir pour l'amélioration continue de la filière électrique et énergétique. Nous apportons aux clients la meilleure garantie de satisfaction, de sécurité et de performance des installations. Dans la période qui s'annonce, cette mission s'avère d'autant plus nécessaire.En 2019, le gouvernement a témoigné de sa volonté d'accélérer les travaux de rénovation énergétique via des dispositifs financiers fortement incitatifs. Les pompes à chaleur ont ainsi fait l'objet d'une aide renforcée. Dans ce contexte, Qualifelec a un rôle à jouer pour lutter contre les travaux de mauvaise qualité et la fraude. L'année dernière, notre organisme de qualification a mené différentes actions dans ce sens : signature de la charte de qualité de l'AFPAC (Association française pour la pompe à chaleur), lutte contre le démarchage abusif de certaines plateformes téléphoniques, partenariat avec EDF pour favoriser des travaux de rénovation énergétique de qualité, etc.).Par ailleurs, Qualifelec s'engage à ce que ses entreprises qualifiées proposent systématiquement des contrats de maintenance des installations de Pompe à Chaleur à leurs clients. C'est le seul organisme de qualification à avoir créé un indice Maintenance dans sa qualification relative aux pompes à chaleur.A la reprise de l'activité, Qualifelec poursuivra sa mission pour protéger le consommateur en lui garantissant des travaux de rénovation énergétique de qualité, et ce, avec le souci de la performance dans la durée.En 2019, un travail de concertation avec les acteurs du marché nous a conduit à créer la mention Colonnes Montantes, désormais prescrite par Enedis (suite à une disposition de la loi Elan qui prévoit le transfert au réseau public de distribution d'électricité de l'ensemble des colonnes montantes, au plus tard le 23 novembre 2020). Au-delà de l'adaptation aux évolutions réglementaires, Qualifelec sait aussi accompagner les entreprises vers de nouveaux marchés, comme celui de la mobilité électrique (avec la mention Infrastructures de Recharge de Véhicules Electriques).A la reprise de l'activité, Qualifelec continuera de répondre aux enjeux liés aux nouveaux modèles de production et de consommation de l'électricité, à la transition énergétique, à l'intégration des technologies du numérique (pilotage des énergies, smart city, smart building...), en accompagnant la montée en compétence des professionnels sur des marchés à fort potentiel de développement, tout en maintenant l'exigence de qualité.« D'une ampleur inédite, la crise que nous traversons sera suivie d'une reprise de l'activité que nous espérons la plus dynamique possible, et ce, le plus rapidement possible. Qualifelec a été créé après-guerre, en pleine période de reconstruction du pays. Pour cette nouvelle période de relance, les professionnels du génie électrique et énergétique et leurs partie-prenantes doivent pouvoir s'appuyer sur une garantie fiable de qualité, de performance et de sécurité. Qualifelec accompagnera l'évolution de l'ensemble de la filière, notamment sur de nouveaux marchés. » - Yves Jalageas, Président de Qualifelec
Il y a 5 ans et 12 jours

Des activités de petits bâtisseurs

Le jeu Archifrise permet de se confronter à des questions d’architecture de façon ludique, en parcourant le temps depuis la préhistoire jusqu’aux années 2010. [©DR] En ces temps de confinement, le Réseau des maisons de l’architecture (RMA) propose des activités de petits bâtisseurs aux plus jeunes. Ceci, via ArchipedagogiE, sa plate-forme Internet, qui donne accès à une base de données et d’outils pédagogiques. A télécharger gratuitement. Tout pour permettre d’occuper les enfants à la maison avec des jeux et de les sensibiliser à l’architecture.  On y découvre une série d’idées d’activités ludiques autour de l’univers de la construction et de l’urbanisme. Et ce, pour tous les âges et réalisables à la maison. Tels le Jeu de 7 Familles sur des villes imaginaires, des albums à colorier, Triviale Cité, le jeu Archifrise, le Kifékoi du chantier… De futurs architectes en herbe Ateliers permettant aux enfants de jouer, tout en apprenant. [©Vincent Jacques] [©Vincent Jacques] [©Vincent Jacques] [©Vincent Jacques] [©Vincent Jacques] Le Jeu de 7 familles a été revisité. Ces familles correspondent aux grands archétypes urbains présents dans des œuvres variées de la mythologie, du folklore, du cinéma, de la littérature… Quant aux plus jeunes, ils peuvent laisser aller leur talent artistique avec des albums à colorier. Pour les plus âgés, Triviale Cité est une course sur fond d’architecture, d’urbanisme et d’environnement. Répartis en groupes, les joueurs doivent arriver en premier à la case finale du plateau. Pour cela, ils doivent répondre à des questions réparties en cinq thèmes : Habiter, Construire, Se déplacer, Se rencontrer et Respecter la nature. Les questions feront appel à la réflexion, voire à l’argumentation des joueurs. Le château de Chambord est-il plus vieux ou plus récent que le Panthéon de Paris ? Quel bâtiment a été construit entre la première et la seconde guerre mondiale ?  Le jeu Archifrise permet de se confronter à ces questions de façon ludique, en parcourant le temps depuis la préhistoire jusqu’aux années 2010. Le Kifékoi du chantier est un jeu pour faire deviner par déduction un acteur/ouvrier intervenant sur un chantier de construction. Le jeu possède 19 cartes acteurs/ouvriers d’un chantier et permet ainsi de découvrir ces métiers et leurs caractéristiques.  L’occasion d’occuper les plus petits et les plus grands et de faire naître, peut-être, de futures vocations dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme ou de la construction. Muriel Carbonnet
Il y a 5 ans et 12 jours

La 10e édition du Forum International Bois Construction reportée en 2021, revivez en vidéo l’édition 2019 !

Il y’a quelques semaines, nous vous annonçons qu’en raison du Coronavirus COVID-19 et des directives gouvernementales le Forum Bois Construction avait été reporté aux 15, 16 et 17 juillet 2020. Nouvelle décision prise, la 10e édition aura finalement lieu du 15 au 17 juillet 2021 au Grand Palais Éphémère en bois en plein centre de Paris sur Le Champs-de-Mars au pied de la Tour Eiffel.  En effet, le Grand Palais fermera ses portes en janvier 2021 pour 3 années de rénovation. À partir de cette date, le Grand Palais Éphémère, bâtiment provisoire de 10 000 m² conçu par l’architecte Jean-Michel Wilmotte, s’installera sur le Champ-de-Mars pendant toute la durée des travaux et jusqu’à l’issue des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024. Durant les Jeux Olympiques, cette structure monumentale accueillera les épreuves de judo et de lutte et sera également un lieu olympique pendant les Jeux Paralympiques.Le Grand Palais Éphémère permettra d’accueillir au cœur de Paris tous les événements habituellement organisés dans la Nef. © Wilmotte & Associés Architectes En attendant de participer à cette 10e édition, WoodSurfer et le Forum Bois Construction vous donnent la possibilité d’accéder gratuitement (jusqu’au 15 mai) aux conférences filmées par Plan Rapproché du Forum international Bois Construction 2019 qui s’est tenu les 4 et 5 avril 2019 à Nancy. Pour cela, il vous suffit de suivre le procédé suivant : 1) Rendez-vous sur la page : https://vimeo.com/ondemand/forumboisconstruction/ 2) Cliquez sur le bouton bleu « Tout louer 99,00€ »3) Créez un compte Viméo ou identifiez-vous4) Au moment de saisir les information de facturation, cliquez sur « Appliquer le code promo » et appliquez le code suivant stayhome. 5) Cliquez sur appliquer pour valider puis visionnez, profitez de toutes les vidéos en accès libre jusqu’au 15 mai 2020.
Il y a 5 ans et 12 jours

Covid-19 : Le Groupe Enr'Cert plaide pour le maintien du Green Deal

Cette décision serait un non-sens sur le plan sanitaire, économique et environnemental. Santé et climat étant étroitement liés, le Green Deal doit rester au premier plan. Il est l'une des solutions à la sortie de crise.L'Union Européenne doit profiter de cette occasion unique pour établir une barrière carbone aux frontières de l'Europe, qui rendra tangible le coût environnemental de nos consommations.Ce changement de doctrine doit s'accompagner d'un soutien clair aux relocalisations et aux circuits courts. L'efficacité énergétique est l'un des meilleurs outils pour ce faire : elle rendra notre société plus économe, moins sensible aux fluctuations des prix de l'énergie et donc plus résiliente.L'efficacité énergétique est également un levier puissant pour nos entreprises qui, affaiblies par la crise actuelle, y verront un moyen de réduire leurs coûts tout en diminuant leur empreinte environnementale.Pour les ménages, c'est un gain de pouvoir d'achat qui pourra être réinvesti utilement au sein d'une économie davantage tournée vers le long-terme.La rénovation énergétique est également créatrice d'emplois non-délocalisables, impliquant des compétences et des niveaux de qualifications variés, et qui seront l'un des ingrédients de la relance.“La crise sanitaire doit être un catalyseur et non un frein en matière d'efficacité énergétique.” déclare Gaëtan THORAVAL, directeur général d'Enr'Cert.
Il y a 5 ans et 12 jours

Le chômage partiel a explosé dans le BTP du Grand Est

Avec huit salariés sur dix en chômage technique, le secteur est deux fois plus exposé à ce phénomène que l’ensemble de l’économie de la région, révèle le bilan d’un mois de confinement dressé par la préfecture.
Il y a 5 ans et 12 jours

"Nous travaillons déjà au contenu d'un plan de relance", J.Denormandie

ENTRETIEN EXCLUSIF. Le ministre de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, détaille pour Batiactu le contenu de l'ordonnance présentée ce mercredi en conseil des ministres. Il insiste sur le fait que les permis de construire doivent continuer à être délivrés, et annonce déjà travailler à un plan de relance pour le secteur.
Il y a 5 ans et 12 jours

La réponse innovante de deux entreprises françaises face à la pénurie de masques

Face à la pénurie de masques, deux entreprises françaises ont inventé et breveté des visières d’hygiène, pour casques et chantiers, afin de répondre aux besoins des entreprises.
Il y a 5 ans et 12 jours

Suisse : nouvelle directrice pour Lignum

Le Comité directeur de Lignum, Economie suisse du bois* a élu le 7 avril Sandra Burlet comme nouvelle directrice. Cette économiste et politologue de 49 ans est actuellement directrice adjointe de l’organisation nationale de la construction, construction suisse. Elle succédera dès août 2020, à Christoph Starck qui a quitté Lignum en automne 2019. Sandra Burlet est diplômée en économie de l’Université de Zurich, puis a obtenu un diplôme en sciences politiques et relations internationales à l’Université de Saint-Gall. Elle a ensuite œuvré pendant plus de neuf ans pour l’association immobilière suisse HEV Schweiz en qualité d’économiste et membre de la direction. En 2010, elle a rejoint construction suisse en tant que responsable de la communication et des projets, puis dès 2014 comme directrice adjointe afin de co-diriger la gestion opérationnelle du bureau.  *Lignum, Economie suisse du boisest l’organisation faîtière de l’économie suisse forêt-bois. Elle réunit toute les associations et organisations importantes de la filière, les instituts de recherche et de formation, les corporations publiques ainsi qu’un grand nombre d’architectes et d’ingénieurs. En savoir plus sur Lignum
Il y a 5 ans et 12 jours

Covid-19 : Grohe revoit sa production en Europe

Pour ses trois sites de fabrication allemands, les calendriers de production et les différentes installations ont été adaptés pour respecter les recommandations et directives officielles en matière d'hygiène et de sécurité du personnel.La production à Albergaria, au Portugal, est suspendue depuis le 30 mars 2020, en raison des dernières réglementations gouvernementales et de l'intensification de la situation dans cette région. Une reprise de l'activité est prévue pour le 12 avril 2020.Outre les usines européennes, le site de fabrication de Klaeng en Thaïlande suit également des procédures strictes, telles que des contrôles de température des employés, afin de garantir des normes d'hygiène et de sécurité.Avec ses nouvelles mesures, la marque GROHE veut préserver la sécurité et la santé de son personnel ainsi que soutenir les efforts mis en place pour contenir la pandémie. Sur tous les sites, les différentes mesures et réglementations sont constamment révisées et font l'objet d'ajustements si nécessaire.GROHE travaille en étroite collaboration avec ses partenaires commerciaux pour gérer les niveaux de stock dans toute la région EMENA, en tenant compte des circonstances et des exigences des différents marchés.« Avec la propagation du nouveau coronavirus à travers le monde, nous assistons à une situation sans précédent. Au cours des dernières semaines, l'impact s'est accru tant sur la société que sur l'économie. Compte tenu de la dynamique générale, nous avons dès le début évalué la conjoncture afin de déterminer les actions nécessaires. C'est maintenant que nous renforçons les mesures existantes pour mieux protéger nos employés », déclare Thomas Fuhr, directeur général de LIXIL International et de Grohe AG.