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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

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Il y a 5 ans et 7 jours

Le site internet dédié à l'ITE met en vente des masques de protection pour les entreprises du bâtiment

« Chers confrères, le coronavirus aiguise les appétits de certains profiteurs.Sur Internet, le nom du virus fait vendre les EPI, des gants, des masques, des lotions…Nous avons également dans le groupe une entreprise de bâtiment de 30 compagnons spécialisé dans l'ITE, la mise à jour du GUIDE DE PRÉCONISATIONS de l'OPPBTP nous exige à juste titre le port de masques sur les chantiers. Pour remettre nos compagnons au travail, il nous faut suivre un protocole, dans lequel le port du masque nous est obligatoire.Nous nous sommes retrouvés confrontés à une pléthore de « profiteurs » qui nous proposent, si toutefois ce ne sont pas des sociétés fantômes, des tarifs abusifs de 1,30€ à 3€ pour des masques de Type 1.En attendant que le marché se régule, en toute transparence avec vous, l'équipe ITE-SHOP a actionné ces filières Chinoises pour se fournir en masques afin de pouvoir envisager une reprise partielle de nos chantiers et de pouvoir aussi vous en faire bénéficier. »Nous affichons clairement l’intention de vouloir casser les tarifs des MASQUES JETABLES en vous les proposant à 0,72 € l’unité par conditionnement de 3000.Les masques sont mis en vente à cette adresse.
Il y a 5 ans et 7 jours

Sécurité sanitaire : le SERCE publie 9 fiches Prévention par activités

Dans le contexte d’épidémie du COVID- 19, pour accompagner la reprise d’activité de la profession, la Commission « Prévention & Sécurité » du SERCE (Syndicat des entreprises de la transition énergétique et numérique) s’est mobilisée pour adapter la mise en œuvre des mesures de précaution aux spécificités des métiers des entreprises de la transition énergétique et numérique. Les fiches ont été élaborées selon un découpage des activités de la profession en 8 familles couvrant la quasi-totalité des activités des entreprises adhérentes : Bureaux ; Réseaux HTB ; Réseaux HTA-BT, Éclairage public, Canalisations souterraines ; Télécoms ; Industrie ; Tertiaire ; Maintenance et Facilities Management – Industrie ; Maintenance et Facilities Management – Tertiaire et une fiche est également consacrée au Référent Covid-19. https://www.serce.fr/1-/78-dossiers-thematiques/97-prevention-securite.aspx#cont4770
Il y a 5 ans et 7 jours

Sécurité sanitaire : le SERCE publie 9 fiches Prévention par activités

Dans le contexte d’épidémie du COVID- 19, pour accompagner la reprise d’activité de la profession, la Commission « Prévention & Sécurité » du SERCE (Syndicat des entreprises de la transition…Cet article Sécurité sanitaire : le SERCE publie 9 fiches Prévention par activités est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 5 ans et 7 jours

Promogim entre au capital de Kaufman & Broad

PROMOTEURS. Le groupe familial Promogim a pris une participation dans la société Kaufman & Broad. Un "investissement financier" sans intention de prendre le contrôle de l'un des plus important promoteurs français.
Il y a 5 ans et 7 jours

Les thématiques de l’habitat à l’honneur avec “Conversations atypiques”

Le premier épisode de “Conversations atypiques”, disponible mercredi 29 avril, accueillera l’architecte Gaëlle Cuisy et la décoratrice Jessica Venancio... Cet article Les thématiques de l’habitat à l’honneur avec “Conversations atypiques” est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 5 ans et 7 jours

Coronavirus : des PGE accordés à 24.000 entreprises du BTP et de l'immobilier

ÉCONOMIE. Le ministère de l'Economie et des Finances a publié un premier baromètre détaillant les octrois des prêts garantis par l'Etat (PGE), élément-clé du plan de soutien massif contre la crise du coronavirus : 90% des bénéficiaires sont des TPE, et les secteurs de la construction et de l'immobilier font partie des plus "aidés" par l'Etat.
Il y a 5 ans et 7 jours

Celloz lève 1 million d'euros pour devenir la marque de référence de la construction durable

Comment réduire l'impact environnemental dans le secteur de la constructionRéduire notre empreinte carbone est devenu une priorité. Pourtant, le secteur du bâtiment et de la construction représente encore aujourd'hui 40% des émissions de CO² des pays développés. Appartenant à ce secteur, le marché de la toiture représente 22 millions de m² posés chaque jour dans le monde, avec des matériaux peu respectueux de l'environnement : tuile, plastique, produits bitumineux, métal etc.En effet, ces matériaux sont produits à base de matières premières non renouvelables, les procédés de fabrication sont énergivores, et lorsqu'ils arrivent en fin de vie ces matériaux ne sont pas ou peu recyclables.Pour répondre à ce besoin, la startup Celloz a développé le premier matériau de toiture écologique et alternatif produit à base de fibres de cellulose, issues de papiers et cartons recyclés, associés à des résines végétales. Flexibles, étanches, résistants et aux designs personnalisables, ces panneaux de toitures visent à remplacer progressivement les matériaux non durables.En plus de leur caractère écologique, les panneaux Celloz ont été pensés pour être simples à installer, et ainsi être accessibles au plus grand nombre.Sa position de pionnier est confortée par une technologie doublement brevetée, à la fois sur la composition et le processus de fabrication du matériau, et sur le dispositif d'installation.Une levée de fonds de près d'un million pour poursuivre son développementValidée par 2 brevets en 2017, lauréates de plusieurs concours dont I-Lab et Domolandes en 2018 et plus récemment le Concours SEKOYA organisé par Eiffage, Celloz souhaite désormais passer à la vitesse supérieure. Celloz est soutenue par Leroy Merlin, leader des enseignes de bricolage, qui deviendra à partir de Mai 2020 le premier grand distributeur des produits de la marque destinés à la toiture secondaire (abris de jardin, véranda etc..),Celloz démarre l'année sur les chapeaux de roues. En effet, la startup vient de boucler un premier tour de table de près d'un million d'euros auprès de plusieurs acteurs du financement, notamment le fonds Nouvelle Aquitaine Co-Investissement (NACO), des investisseurs particuliers sur la plateforme de financement participatif Sowefund, ainsi qu'une opération de financement non dilutif de 500K€ auprès de la BPI dans le cadre de sa labellisation FrenchTechSeed par la SATT Erganeo.Une opération qui lui permettra notamment d'organiser sa production et son lancement commercial, mais également de se focaliser sur le développement de son équipe en recrutant des profils ingénieurs, commerciaux et financiers.Celloz souhaite à terme, proposer au secteur de la construction son matériau innovant pour d'autres applications dont la toiture primaire pour bâtiments résidentiels ou industriels, et ambitionne de devenir la marque de référence dans la construction durable, auprès des particuliers comme des professionnels du secteur.« Depuis plusieurs années, nous donnons la possibilité à notre communauté d'investisseurs particuliers de soutenir des projets à la fois innovants et à impact positif. Le succès de cette première levée de fonds pour Celloz, aux côtés d'un fonds reconnu tel que NACO et soutenu par la BPI renforce le positionnement de l'investissement à impact dans l'écosystème. » - Georges Viglietti, Président de Sowefund.« Nous remercions les investisseurs qui nous ont fait confiance et mobilisons nos énergies et nos équipes pour faire du projet Celloz un succès commercial et promouvoir l'utilisation de nouveaux matériaux, à faible impact environnemental dans le secteur de la construction. » - Jean-Michel Gillibert, co-fondateur de Celloz
Il y a 5 ans et 7 jours

Le chantier de Notre-Dame, en sommeil depuis la mi-mars, reprend progressivement

L'architecte en chef, Philippe Villeneuve, et une dizaine de responsables de la maîtrise d'ouvrage, se sont réunis lundi matin dans les bureaux de la base-vie au chevet de la cathédrale pour examiner des options complexes: après le plomb, le coronavirus exige de nouvelles mesures drastiques de distanciation et d'hygiène.Sur le chantier mis en sommeil mi-mars rien ne bougeait encore: le démontage de l'immense échafaudage ne devrait pas démarrer avant une semaine ou deux, le temps d'optimiser les mesures anti-contamination et de retenir les meilleurs options pour le travail des cordistes dans les airs.Le général Jean-Louis Georgelin, qui pilote "la task-force Notre-Dame", a répété sur Europe 1 l'objectif des cinq ans fixé par Emmanuel Macron: "nous ferons tout pour que les délais soient respectés. Cela veut dire être en mesure de rendre la cathédrale au culte". "Cela ne veut pas dire que tout sera terminé", a-t-il remarqué.Retardé par l'alerte au plomb et les intempéries, le démontage -- véritable chantier dans le chantier -- de 10.000 tubes de métal tordus et soudés de l'ancien échafaudage, devait enfin reprendre le 23 mars. Las, le coronavirus en a décidé autrement. "Il y a un vrai ras-le bol, ils veulent tous se débarrasser de cet énorme machin", soulignait lundi à l'AFP un familier du chantier.Un documentaire diffusé sur France 2, "Sauver Notre-Dame", a montré la grande cohésion des équipes pour ce "chantier du siècle" d'une complexité inouïe et aussi l'exaspération de nombreux intervenants quant aux retards provoqués par les mesures sanitaires imposées avant le coronavirus.Lente montée en puissanceLa reprise a été décidée après consultation des entreprises et conformément aux "préconisations de sécurité sanitaire".L'ancien chef d'État-major des armées a prévu "trois étapes" au fil de la montée en puissance des effectifs en mai: 1/remise en fonctionnement de la base-vie, 2/achèvement des travaux qui étaient en cours mi-mars, concernant notamment les nouvelles installations de décontamination, 3/ lancement de la dépose de l'échafaudage sinistré (qui devrait prendre quatre mois)."Pour les cordistes, la distanciation sociale est évidente", avait expliqué en avril le général Georgelin à l'AFP, en plaidant déjà pour la reprise partielle.Une réunion du collège interentreprises de sécurité, de santé et des conditions de travail (CISSCT) devait se tenir lundi après-midi en présence de l'Inspection du travail."Il est extrêmement important d'assurer à chacun en amont des conditions sûres face à la pandémie", a encore insisté lundi Jean-Louis Georgelin.Le découpage pourra se faire à partir de nacelles, ou de la poutre métallique montée au-dessus de l'échafaudage. La grue géante déposera ensuite au sol chaque pièce découpée.Les compagnons disposeront de masques et de gel hydroalcoolique.Une extension de la base-vie doit être ouverte d'ici 3 semaines dans des baraquements sur le bord de la Seine. Il s'agit surtout d'installer de nouvelles douches à distance les unes des autres, préservant mieux de la décontamination, alors que le nombre d'ouvriers sera accru.Avant mi-mars, le chantier mobilisait entre 60 et 70 ouvriers chaque jour.Sodexo et Accor, partenaires de la Fondation du patrimoine (FdP), ont apporté leurs soutiens logistiques.Alors que la chaîne d'hôtels logera à prix coûtant des compagnons venant souvent de province, une convention signée avec la FdP prévoit que Sodexo livrera, à titre gracieux, des repas chauds pour le déjeuner et des repas à emporter pour le dîner."Il faut faire en sorte que l'activité économique puisse redémarrer", a martelé lundi le général Georgelin, rejoignant la préoccupation de la Fondation de faciliter en France des chantiers du patrimoine pourvoyeurs de nombreux emplois pour les PME.Le chef de l'Établissement public a reconnu qu'il y aurait un coût supplémentaire dû à tous les retards, coût que "nous n'avons pas encore complètement chiffré". L'achèvement de la phase actuelle de sécurisation est toujours prévu avant la fin 2020.
Il y a 5 ans et 7 jours

Bat-adapt, nouvel outil d'analyse de la vulnérabilité des bâtiments

ALÉA CLIMATIQUE. L'Observatoire de l'immobilier durable (OID) a mis en ligne un outil capable de diagnostiquer et réduire la vulnérabilité de tous les bâtiments, à leur emplacement, par rapport à quatre aléas jugés les plus impactants pour le bâti.
Il y a 5 ans et 7 jours

Bouygues décroche un contrat de 100 millions d'euros en Allemagne

Ce contrat sera honoré par sa filiale allemande Kraftanlagen.La modernisation de la centrale existante d'InfraLeuna, près de Leipzig (est) permettra de fournir une centrale à cycle combiné (gaz et vapeur) avec un rendement énergétique et une flexibilité améliorés.Le contrat comprend, outre la construction d'une nouvelle centrale à cycle combiné, le raccordement de la turbine à combustion existante sur la nouvelle chaudière de récupération.
Il y a 5 ans et 7 jours

BTP Consultants livre des infographies Covid-19 de ses chantiers

En s’appuyant sur plus de 5000 de ses chantiers, le contrôleur technique BTP Consultants dresse chaque samedi un état des lieux. Opération arrêtée ou relance de l’activité, Patrick Vrignon, président du groupe, livre son analyse.
Il y a 5 ans et 7 jours

Dalkia et la Fédération de l'industrie du béton rejoignent France Industrie

La filiale d'EDF spécialisée dans les énergies renouvelables et la FIB, rejoignent l'organisation représentative de la filière industrielle française et ses 23 fédérations sectorielles.
Il y a 5 ans et 7 jours

A Nice, acteurs du BTP et collectivités se mobilisent pour une relance vertueuse de l’activité

Le 23 avril, la Ville de Nice et la Métropole Nice-Côte d’Azur ont posé, avec les acteurs du BTP, les premières bases d’un plan de bataille organisant la reprise de l’activité sur le territoire. Il comprend la création d’un label « métropole sécurité sanitaire » et prévoit des mesures pour réduire l’impact économique de la crise sanitaire avec le maintien des 435 millions d’euros d’investissements en 2020 et la réactivation du « Small business act » métropolitain.
Il y a 5 ans et 7 jours

Airwell dévoile son nouveau catalogue

Airwell a toujours eu à cœur de répondre avec exigence à l'attente de ses clients. Aujourd'hui, la marque donne une nouvelle dimension à son offre, en adéquation avec la problématique environnementale. Un engagement incontournable pour Airwell, en tant que marque leader de génie climatique, qui a une réelle volonté de proposer des solutions économiques, favorables à l'environnement et avec le moins de contraintes possibles pour ses clients.Le crédo qu'Airwell défend dans ce catalogue : « La nature pour source d'inspiration » évoque les nouveaux concepts basés sur le résidentiel et le tertiaire, deux segments de clientèles aux attentes similaires en termes d'efficacité énergétique, de bien-être et de maitrise des dépenses. Ce catalogue a pour ambition d'associer le bien-être ressenti en pleine nature à celui des locaux chauffés et climatisés par Airwell.La grande nouveauté à découvrir se trouve au sein de la gamme résidentielle, avec l'apparition d'un onglet dédié au tout nouveau concept d'Airwell « ma maison hybride ».Cette toute nouvelle offre répond à la globalité des besoins du client particulier: fourniture des produits de chauffage, ventilation et climatisation, panneaux photovoltaïques pour l'autoconsommation. Ces solutions sont intégralement guidées par la Box Airwell “AirHome”, fonctionnant en protocole ouvert afin de maitriser les objets connectés de la maison.La gamme tertiaire a également évoluée avec la solution de leasing énergétique. Solution permettant au client de bénéficier d'un équipement dernière génération à faible consommation énergétique, intégrant l'installation, la maintenance préventive et une facilité de paiement mensuel. Par ailleurs, le catalogue présente l'intégralité des nouvelles gammes de produits, au design repensé et dotée de nouvelles fonctionnalités.Airwell propose une offre globale, permettant de rentrer dans le cercle vertueux de l'énergie, pour trouver la solution qui satisfera les besoins les plus exigeants.
Il y a 5 ans et 8 jours

Covid-19 : une médiatrice nommée pour trouver des solutions aux loyers des commerces en difficulté

Le ministre a "chargé Jeanne-Marie Prost d'une mission de médiation sur les loyers des commerçants", écrit le ministère dans un communiqué.Mme Prost, "qui a été médiatrice nationale du crédit, est actuellement présidente de l'observatoire des délais de paiement", précise Bercy.M. Le Maire a indiqué sur France Info que la médiatrice "devra nous apporter des solutions d'ici quelques semaines pour qu'effectivement, on allège la charge des loyers pour les commerçants de taille moyenne ou plus importante qui vont avoir un mal fou à faire face à ces échéances".Seize fédérations de commerce, dont le Syndicat National de la Restauration Thématique et Commerciale, l'Union de la Bijouterie Horlogerie ou l'Union Sport & Cycle ont réagi dans un communiqué en souhaitant "que cette médiation permette de travailler dans un état d'esprit constructif pour trouver des solutions collectives à la hauteur des enjeux et applicables à l'ensemble de la profession".Elles demandent "l'annulation des loyers durant la période de fermeture des commerces" pour l'ensemble des points de vente accueillant du public, ainsi que "l'adaptation du montant du loyer à la réalité de l'activité dans les mois à venir, compte tenu d'une reprise qui sera très progressive et donc risquée économiquement et socialement".Trois présidents de région (Nouvelle-Aquitaine, Bretagne et Hauts-de-France) ont également demandé mercredi dans une lettre à M. Le Maire un "système de progressivité" des loyers des commerçants "à partir de la reprise de l'activité".Le ministre a jugé que leur courrier était "tout à fait bienvenu et parfaitement légitime"."Nous avons déjà obtenu des grandes foncières qu'elles annulent trois mois de loyers pour les très petites entreprises de moins de dix salariés qui ont été obligées de fermer", a rappelé M. Le Maire."Est-ce qu'il faut aller plus loin ? Oui. Est-ce qu'il faut ouvrir une négociation entre les grandes foncières, les grands bailleurs et les autres commerçants, ceux qui par exemple ont des chaînes et des franchises ? Ma réponse est oui", a encore dit le ministre de l’Économie.Selon lui "les discussions vont être difficiles" car il y a "des enjeux financiers qui sont extrêmement élevés".Le ministre a en outre fait part de son souhait que tous les commerces puissent rouvrir après le 11 mai, en dehors des cafés et restaurants.
Il y a 5 ans et 8 jours

Demandeurs d'emplois en France, les derniers chiffres d'avant crise

L'année 2019 s'était achevée avec une baisse nette du nombre de demandeurs d'emplois sans activité (-3,3%), incitant le gouvernement à poursuivre son objectif ambitieux d'un taux de chômage à 7% à la fin du quinquennat.Janvier et février semblaient continuer sur cette même lancée, laissant entrevoir une nouvelle baisse sur les trois premiers mois de l'année, incluant les quinze premiers jours de confinement.Mais la crise sanitaire a fait dérailler l'économie française et mondiale en seulement quelques semaines.Dans son projet de budget rectificatif, le gouvernement table sur une contraction du Produit intérieur brut de 8% cette année, un déficit de 9% du PIB, une dette publique de 115%.Afin d'éviter des licenciements brutaux, le gouvernement a mis en place, et a élargi, le dispositif d'activité partielle dont bénéficient à l'heure actuelle plus de dix millions de Français, soit un salarié du privé sur deux.Ce dispositif a permis pour l'instant d'éviter des inscriptions à Pôle emploi même si certains, en CDD, en mission d'intérim, comme dans le secteur très touché de l'hôtellerie-restauration, se sont retrouvés sans emploi, et sans filet. Ils ont dû aller s'inscrire.D'après les derniers chiffres provisoires publiés chaque semaine par la Dares, le service de statistiques du ministère du Travail, les inscriptions ont augmenté de 12,6% entre le 15 mars et le 11 avril par rapport à la même période de l'année précédente.Après un pic (+31%) lors de la troisième semaine de mars, la hausse a ralenti, avec même une stabilité lors de la dernière semaine mesurée (4 au 11 avril). Dans de récentes prévisions, l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) prévoyait une hausse du nombre de chômeurs de 460.000 pendant les deux mois de confinement."Année difficile""Cela va être une année difficile en terme d'emplois", a reconnu la ministre du Travail Muriel Pénicaud."Il va y avoir des licenciements économiques qui vont tomber, on ne pourra pas faire autrement", pronostique auprès de l'AFP une source syndicale.En mars, le nombre de déclarations d'embauche de plus d'un mois (hors intérim) a reculé de 22,6% par rapport au mois de février, selon les Urssaf. Pôle emploi avait bien précisé que le contrôle de la recherche d'emploi était "suspendu" et "qu'aucun demandeur d'emploi ne serait radié ou sanctionné" pendant la période de confinement.Par ailleurs, pour ceux des inscrits qui étaient indemnisés et arrivaient en fin de droits, la période a été prolongée. Les salariés ayant démissionné juste avant le confinement parce qu'ils avaient une promesse d'emploi peuvent bénéficier de l'assurance chômage.Au début de la crise, l'exécutif a suspendu, jusqu'en septembre, le second volet de la réforme de l'assurance chômage qui durcit le calcul de l'allocation pour les travailleurs précaires, alternant contrats courts et périodes de chômage, et qui devait entrer en vigueur au 1er avril.Il a également suspendu la mesure sur la dégressivité des allocations au bout de six mois pour les demandeurs d'emploi ayant eu de hauts salaires, qui pouvait en théorie commencer à s'appliquer au 1er mai.Les syndicats, tous vent debout contre cette réforme demandent son retrait, en particulier le durcissement des conditions d'accès (avoir travaillé six mois sur les 24 derniers mois au lieu de 4 mois sur les 28 derniers mois) entré en vigueur en novembre. La ministre du Travail a assuré en outre que "les plans de relance" par secteurs prendraient en compte les jeunes, qui sont déjà particulièrement touchés par le chômage et voient leur entrée sur le marché du travail entravée."On ne peut pas avoir une jeunesse qui a une dette sur les épaules, les problèmes écologiques, et en plus pas d'avenir en matière d'emploi et de formation, cela ne serait pas responsable de notre part", a assuré Mme Pénicaud devant quelques journalistes.
Il y a 5 ans et 8 jours

Repar'stores continue de soigner sa notoriété

CAMPAGNE DE COM'. Si certains hésitent à lancer des campagnes de communication en cette période de crise sanitaire, Repar'stores continue son travail autour de sa notoriété. Explications.
Il y a 5 ans et 8 jours

Rencontre avec : Ronan Bouroullec

À l’occasion de l’exposition « Design, Escales bretonnes », la rédaction de Muuuz a eu la chance de rencontrer Ronan Bouroullec (né 1976), designer breton célèbre, qui travaille depuis plus de vingt ans avec son frère cadet Erwan Bouroullec. Muuuz : Quelle est l’influence exerce votre Bretagne natale sur vos créations ?Ronan Bouroullec : La question des influences est toujours très compliquée. L’imaginaire est le résultat de beaucoup de choses, de ma jeunesse, de mes rencontres, de mes voyages… Je suis profondément attaché à la Bretagne, qui est un territoire que j’adore. J’y suis presque malgré moi extrêmement lié. J’ai besoin souvent de venir tout le temps, ça me manque beaucoup. L’influence exacte est difficile à définir. Il y a peut-être un contexte familial rural dans lequel il y a une certaine simplicité, une évidence, un rapport aux choses presque pratique. Il y a un imaginaire qui serait à la fois de simplicité et de relation avec nature. Il est très difficile, objet après objet, de retrouver exactement ce qui fait la mémoire d’une réflexion. Le travail du design est un travail long. Il ne suffit pas d’avoir une idée. C’est plus complexe que cela. La dimension organique de vos objets est-elle inspirée par les paysages dans lesquels vous avez grandi ? Aujourd’hui, on est dans un monde où les références sont probablement plus internationales. Je me sens beaucoup plus proche de designers japonais, anglais, ou scandinaves, que de designers français. Je ne sais pas très bien d’où cela vient. Ce que j’aime particulièrement dans les paysages, c’est la relation des choses entre elles. Le lien organique des choses entre elles me fascine particulièrement. C’est ce que j’aime dans l’architecture et dans les objets. Il est probable que l’environnement dans lequel j’ai grandi m’inspire, mais je suis toujours très prudent avec la notion d’inspiration. Les sources ne sont pas toujours aussi si évidentes. Je viens d’un monde où il n’y avait pas internet. Je pense qu’un certain imaginaire a eu lieu avant, mais je suis fasciné parce que les images diffusées sur internet. C’est une source d’inspiration qui importe pour moi. J’ai la chance de voyager énormément, donc de voir des cultures différentes. Je suis inspirée par le Japon, par l’Italie également. L’Italie nous a fait connaître très jeunes dans le secteur du design. Le travail d’une couturière dans un atelier à Milan, par exemple, me passionne. Le design est une discipline de contexte, et pas seulement une discipline d’idées. Le design est une discipline qui demande à trouver des réponses justes dans des contextes particuliers. Notre travail est très vaste, car il va d’une télévision pour Samsung à une collaboration avec des maîtres artisans japonais. Ces projets variés ne s’abordent pas de la même manière. L’empathie est une qualité importante pour un designer. Il faut comprendre au mieux les artisans et la manière dont ils travaillent. Chaque projet a vraiment son histoire. Ma frayeur est de me répéter. Quand on réfléchit à un nouveau projet, c’est toujours l’occasion de se remettre en question.Quel rapport entretenez-vous avec l’artisanat ? Je suis un créateur, mais je préfère travailler avec des spécialistes et privilégier le savoir-faire exact. En tant que designer, je suis un généraliste. J’adore passer du temps avec des couturières pour comprendre comment simplifier le geste, comment cette couture serait plus facile à passer, ou comment le détail devient extraordinaire. Aller visiter un atelier et voir le prototype, c’est le moment où les choses se révèlent. À chaque fois, il y a énormément de paramètres à prendre en compte dans un projet. Un objet « juste » est une synthèse de différents enjeux. Quels matériaux utiliser ? Quel recyclage privilégier ? Quel langage choisir ? Les questions de l’écologie et de la durabilité se posent aussi. Selon les projets, il y a une manière de considérer et d’anticiper les enjeux. Comment envisagez-vous de créer en duo ? Créer en duo, cela existe depuis très longtemps, dans la musique, dans le cinéma… Je n’envisage pas de créer en duo, je le fais. Avec Erwan, nous travaillons depuis plus de vingt ans ensemble. J’ai eu la chance d’avoir du succès très jeune, mais désargenté. Erwan est venu m’aider. Il était déjà précurseur d’une connaissance numérique tout à fait exceptionnelle à l’époque, ce qui a beaucoup fait évoluer notre méthodologie de travail et notre manière de penser. Après quelques années, on a commencé à signer ensemble. On a eu la même table de travail pendant longtemps, puis deux tables séparées. Aujourd’hui, on a chacun notre place, mais on discute quotidiennement pour trouver des solutions à deux. Comment définiriez-vous le dialogue qui s’instaure entre votre créativité et celle de votre frère ? Il n’y a pas de règles. La créativité peut se construire très simplement, et parfois non. Quand nous ne sommes pas d’accord, nous ne cherchons pas le compris. Il est toujours question de faire le meilleur projet possible. Le dialogue se fait entre Erwan et moi, mais aussi entre nous et des assistants, des artisans ou des entreprises. Quel projet rêvez-vous de réaliser ? Il n’y a pas de hiérarchie dans les projets réalisés. J’aime beaucoup les objets génériques simples, que l’on trouve à la terrasse d’un café, comme une table bien faite, une chaise empilable délicate. J’adore le quotidien. Tout m’intéresse, des petites considérations aux projets les plus vastes. L’urbanisme m’intéresse de plus en plus parce que c’est une manière de s’adresser à un public plus large. Quelles sont vos actualités ? Nous travaillons sur de nombreux projets. Des projets numériques en Corée, une invitation du ministère de la culture japonais pour développer des projets singuliers au Japon, des nouveaux aménagements urbains, notamment à Paris avec la Fondation Pinault pour laquelle nous réalisons l’ensemble des objets que l’on y trouvera. Pour en savoir plus, visitez le site de Ronan et Erwan Bouroullec. Photographies : © Studio Bouroullec Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 8 jours

La transition énergétique est-elle la "réponse décisive" aux crises sociales ?

CLIMAT. Les appels, de plus en plus nombreux, à accélérer drastiquement la transition écologique et énergétique pour l'après-coronavirus doivent être entendus et appliqués, selon l'Agence internationale des énergies renouvelables. L'organisation a rendu ses conclusions sur les trajectoires à adopter pour une transition réussie à l'horizon 2050, qui combinerait relance économique, résilience écologique et bien-être des populations.
Il y a 5 ans et 8 jours

Covid-19 : comment profiter de la crise pour optimiser les compétences numériques dans le BTP ?

Comment le futur de la construction s'appuiera sur les compétences numériques ?En cette période particulière d’épidémie sanitaire liée au COVID-19, lors de laquelle de nombreux chantiers tournent au ralenti voire même sont fermés, il est important de repenser les modes d’organisation du travail dans le secteur de la construction et de réfléchir à l’optimisation des compétences numériques pour permettre au secteur d’être toujours plus performant.En effet, le COVID-19, phénomène totalement imprévisible a placé l’industrie du BTP face à une courbe d'apprentissage numérique abrupte. Tout le secteur s’en trouve impacté. Cependant, pour les nombreux travailleurs, dans l'impossibilité de se rendre sur leur chantier ou au bureau, perfectionner leurs compétences numériques pendant cette période de confinement peut constituer une véritable opportunité. Agir immédiatement pour accélérer le parcours de transformation numérique aidera l'industrie à combler ses lacunes et se préparer aux tendances qui marqueront les prochaines années, parmi lesquelles la construction durable et le développement des villes intelligentes.Une pénurie de compétences avérée en France et en EuropeÀ l'instar de nombreux autres pays, le secteur de la construction française fait face à une pénurie de compétences. Le taux de vacance européen de la construction a augmenté depuis 2009 et le manque de compétences disponibles a une réelle incidence sur les développeurs et les entreprises du bâtiment. Une pénurie de main-d'œuvre peut nuire grandement à la livraison de projets en allongeant les délais nécessaires à leur achèvement et en pesant sur les marges. De surcroît, dans la plupart des pays, la construction n'a pas fondamentalement évolué depuis plus d'un siècle, et ce secteur présente des décennies de retard en termes de transformation numérique. C'est pourquoi, il devient de plus en plus difficile d'attirer et de former une nouvelle génération d'employés.Les causes de la pénurie de compétencesComme pour la plupart des pénuries de compétences, il s'agit d'une combinaison de différents facteurs. Dans le secteur de la construction, on compte trois éléments clés :Fidélisation du personnel : Le turnover dans ce secteur est important. Les salariés changent régulièrement d’emploi et d’entreprise. C'est pourquoi les sociétés de construction doivent constamment recruter de nouveaux collaborateurs pour les remplacer. Oui, attirer de nouveaux employés dans ce secteur constitue un défi, car il est souvent perçu comme à la traîne sur le plan technologique.Personnel vieillissant : En Europe, le nombre d'employés de 25 à 49 ans travaillant dans la construction a diminué de près de 4% entre 2008 et 2015, tandis que les 50 à 64 ans ont augmenté de 6%. En raison de la grande proportion de travailleurs de plus de 50 ans sur la plupart des chantiers, on peut s'attendre à de nombreux départs en retraite à brève échéance.Évolution des compétences : Alors que nous dirigeons vers un avenir de construction durable et de villes intelligentes, de nombreuses nouvelles compétences deviennent vitales. Les personnes possédant des connaissances numériques et techniques sont de plus en plus demandées, car les villes intelligentes nécessitent la création d'une « empreinte » numérique ainsi que la capacité à mieux gérer les données.Préparons-nous à l'avenirEn devenant un secteur axé sur le numérique, la construction peut constituer une proposition de carrière attrayante pour des effectifs jeunes parfaitement préparés à pallier la pénurie de compétences. Tandis que la construction évolue en s'orientant vers les villes intelligentes et les méthodes durables, la prochaine génération d'employés dotés de compétences numériques sera cruciale pour développer des bâtiments intégrés plus efficaces. Les compétences de gestion de l'information seront également essentielles : on estime que 80.000 travailleurs devront être formés en France au bâti immobilier modélisé (BIM) rien qu'en 2020.Prouver que ce secteur est innovant, collaboratif et tourné vers l'avenir le rendra plus attrayant pour les nouveaux entrants, et aidera à pallier la pénurie de compétences avant que la situation ne devienne plus grave à l'avenir. Les « natifs » numériques souhaitent travailler dans un domaine dynamique, visionnaire et passionnant. C'est pourquoi l'adoption d'outils et de technologies numériques est un moyen de démontrer que ce domaine avance dans la bonne direction.L’exemple à suivre : la construction numérique dans la région APACBien que la construction ait pris du retard par rapport à d'autres secteurs tels que la finance et la distribution en termes de transformation numérique, une région enregistre une tendance inverse : la région Asie-Pacifique (APAC). Grâce aux investissements de grande ampleur dans la 5G et la numérisation de manière générale, l'infrastructure de la région favorise une approche de la construction davantage axée sur le numérique. Dans des pays tels que le Japon et Singapour, ce secteur est déjà hautement numérisé. À titre d'exemple, l'ITM (Industry Transformation Map) de Singapour étudie l'utilisation des technologies numériques pour « intégrer les procédures de travail et connecter les acteurs travaillant sur projet ». Toutes les équipes sont équipés d'appareils mobiles, qui sont devenus une seconde nature pour communiquer via une plateforme numérique, effectuer un contrôle des anomalies à l'aide d'un outil numérique, ou transmettre les données d'un incident de sécurité à leurs collègues. Il s'agit là d'un parfait exemple de ce que le secteur de la construction européenne devra numériser pour parer à la détérioration de sa pénurie de compétences.Comme dans le reste du monde, elle devra suivre les traces de la région APAC en adoptant un modèle numérique axé sur les données. Dans le cas contraire, elle risquera une aggravation de sa pénurie de compétences et la perte de ses clients au profit des entreprises de la région APAC ayant déjà achevé leur transition numérique. Pour attirer et conserver les effectifs, pallier une main-d'œuvre vieillissante et garantir la disponibilité des compétences nécessaire à l'avenir de la construction, la numérisation constitue la meilleure réponse.
Il y a 5 ans et 8 jours

Relance de la construction : les architectes souhaitent le "permis déclaratif"

SORTIE DE CRISE. "L'urgence économique ne doit pas prévaloir sur l'urgence sociale et écologique", défend le Conseil de l'Ordre, qui a publié une liste de propositions pour faciliter la relance au sortir de la crise.
Il y a 5 ans et 8 jours

Le BTP a listé à l'Etat l'ensemble des freins à la reprise des chantiers

RAPPORT. Les trois principales organisations professionnelles du BTP ont remis aux pouvoirs publics deux rapports listant les freins à lever pour améliorer la dynamique de relance des chantiers. Le Gouvernement pourrait y répondre rapidement par la prise de nouvelles mesures.
Il y a 5 ans et 8 jours

Les Industriels de la Menuiserie mettent le cap sur la digitalisation de leurs ateliers

Rencontre avec Roland PEYRAN – Directeur Commercial ISIA « La digitalisation des ateliers offre des gains financiers et de productivité aux Industriels de la Menuiserie, tout en ayant un impact positif sur la satisfaction de leurs clients » Filiale du Groupe ELCIA depuis 2015, ISIA est éditrice de Diapason, l’ERP et configurateur technique pour les Industriels Menuiserie, Store et Fermeture. Roland PEYRAN, son Directeur Commercial, est quotidiennement au cœur de la digitalisation des Industriels Fabricants du secteur. Il nous en dit plus sur une thématique clé de leur activité : la digitalisation de leurs ateliers. Roland, qu’entend-t-on par « digitalisation des ateliers » ? La digitalisation des ateliers consiste à supprimer toutes les feuilles papiers que l’on peut retrouver dans un atelier, à l’instar des ordres de fabrication ou des fiches de montage. L’objectif de la digitalisation est de remplacer toutes ces feuilles par des écrans, des tablettes ou tous autres supports numériques adaptés aux contraintes du poste atelier. Quels sont les enjeux liés à la digitalisation des ateliers ? Les menuiseries sur-mesure étant des produits complexes à fabriquer, le premier enjeu est d’obtenir l’information la plus sûre et la plus claire possible pour l’opérateur. Le second objectif est double : Proposer des indicateurs opérationnels pour le poste, pour l’îlot ou la chaine de fabrication Mettre à disposition des actions de déclaration « simple » pour la gestion des aléas, le contrôle qualité et les échanges d’information entre les postes L’enjeu pour CAIB : obtenir un flux de production sans aucun support papier pour l’ordonnancement des séries et le montage des menuiseries en atelier David REVERSEAU (Responsable SI) et Christophe AUGEREAU (Responsable ERP) – CAIB Où en sont les Industriels de la Menuiserie dans la transformation digitale de leurs ateliers ? La digitalisation des ateliers est un processus qui a démarré il y a quelques années chez les Industriels visionnaires. Aujourd’hui, quelle que soit la taille de l’atelier, tout le monde va dans ce sens. Certaines régions proposent même des aides aux Industriels pour cette démarche. Nous nous dirigeons de plus en plus vers l’usine 4.0 ! Le principe est de connecter et de lier chaque machine de l’atelier pour avoir des informations disponibles en temps réel et être en mesure de gérer et d’anticiper les aléas rapidement. Quels seraient vos conseils pour les Industriels souhaitant se lancer dans la digitalisation de leurs ateliers ? Le principe de la digitalisation est d’aller progressivement vers un atelier « 0 papier ». Il faut toujours garder en tête que l’objectif numéro 1 est de fabriquer des menuiseries. La digitalisation doit simplifier l’accès et l’affichage des informations et permettre ainsi d’améliorer la productivité et la qualité de fabrication. Un autre facteur très important est l’implication des opérateurs très en amont de la démarche de digitalisation. Ils doivent êtres présents dans les phases d’analyse, de validation et de formation. Notre digitalisation est passée par plusieurs facteurs clés : Une approche « AGILE » avec un déploiement poste par poste pour les lignes de production existantes Un investissement matériel important pour équiper l’atelier d’écran de déclaration Des ressources SI nécessaires pour l’adaptation des gammes de production et le paramétrage des différents écrans Des développements SI en autonomie avec l’expertise ponctuelle d’ISIA sur certaines problématiques techniques David REVERSEAU (Responsable SI) et Christophe AUGEREAU (Responsable ERP) – CAIB En quoi l’ERP et configurateur technique Diapason contribue-t-il à la digitalisation des ateliers ? Diapason permet aux Industriels de répondre aux exigences clients, tout en maîtrisant leur production, leurs délais de fabrication et de livraison, leurs marges etc… L’un des points forts de la solution est de gérer les informations relatives aux clients ou à la production et de les diffuser dans toute l’entreprise en direct. Chaque opérateur est ainsi guidé par écran dans l’atelier. Ce dernier flashe le code barre placé sur chaque menuiserie pour que toutes les informations apparaissent à l’écran. Les points complexes ressortent en rouge. Chaque étape du process peut être déclarée afin d’obtenir une vision claire de l’avancement des lots dans l’atelier et de déclencher des actions immédiates pour traiter les aléas. Diapason fournit également des indicateurs de performance permettant à chacun de savoir où il en est par rapport à la cadence à respecter et à obtenir un retour en direct sur la productivité. Avec la digitalisation des ateliers, les opérateurs bénéficient d’informations plus fiables. Ils sont alertés et guidés pas à pas par des modes opératoires digitalisés ce qui leur fait gagner un temps précieux. Ils sont responsabilisés dans toutes leurs tâches, leur poste s’en retrouve donc valorisé. La digitalisation des ateliers est au cœur de notre mission depuis plus de 20 ans. Nos équipes ont une expérience significative, couplée à leur expertise des métiers de la Menuiserie, du Store et de la Fermeture. Ces connaissances nous permettent d’accompagner nos clients dans la réussite du déploiement de leurs projets. Quels sont les retours d’expérience de la part de vos clients Industriels ? Leurs retours d’expérience montrent que la digitalisation apporte de la fluidité dans l’atelier (optimisation des actions à réaliser, des déplacements, des recherches…) et augmente la satisfaction client.   Les bénéfices de la digitalisation des ateliers vus par CAIB : + Gains de productivité Diminution des déperditions de temps liées à la gestion du papier Rigueur dans les process et flux de production (file d’attente) Informations et contrôles précis à chaque poste de production Facilité d’utilisation des écrans Traçabilité renforcée des menuiseries dans le process de production + Gains financiers et environnementaux Fin des impressions Davantage de temps pour des tâches à valeurs ajoutée + Gains en Management La supervision du pilotage en temps réel Approche « lean manufacturing » : maximiser la valeur client en minimisant le gaspillage   Témoignage : Marc CAREY – DSI, EURADIF « Avec Diapason, nous avons mis à disposition des opérateurs des écrans tactiles à chaque étape de fabrication » « Nous sommes un acteur majeur dans le domaine de la porte d’entrée. Notre effectif est de 160 personnes repartis sur 2 sites. Notre histoire avec ISIA a commencé en 2012. Il y a 105 utilisateurs Diapason aujourd’hui. Nous utilisons tous les modules : production, configuration, achats, stocks, CRM, ventes, QSE, coûts revient. Les équipes ISIA nous ont aidé à répondre à deux objectifs : Supprimer les ordres de fabrication papiers et mettre à disposition des écrans tactiles à chaque étape de gamme physique pour permettre une déclaration d’étape rapide et fluide Travailler par rapport aux dates de début et de fin d’étape, et proposer des listes de vitrage classées par date de priorité Nos ordres de fabrication vitrage sont désormais traités par priorité et les résultats d’ordonnancement se sont vite faits sentir. En parallèle, nous avons mis en place un outil de restitution Web pour accompagner le Service ordonnancement et le Responsable atelier afin de détecter très en amont les retards d’étape. Plusieurs éléments ont permis la réussite du projet : La structuration de l’analyse des besoins par rapport à un objectif défini au départ La mise en place d’une équipe dédiée au projet L’implication des opérateurs dès le début du projet Le travail en mode projet avec beaucoup de points de coordination »
Il y a 5 ans et 8 jours

Covid-19 : La France dans la dernière ligne droite pour présenter son plan de déconfinement

Ce plan sera présenté mardi après-midi à l'Assemblée nationale par le Premier ministre Édouard Philippe, avec un vote dans la foulée malgré les protestations de partis d'opposition. Ils réclamaient un report du vote à mercredi, alors que seuls 75 des 577 députés peuvent se rendre dans l'hémicycle.C'est "une brutalité de plus", a dénoncé sur Twitter Jean-Luc Mélenchon (LFI), tandis que le patron des députés LR Damien Abad demande "24 heures de plus pour un travail de fond en commission et la consultation de nos collègues qui ne pourront siéger".C'est un véritable exercice d'équilibriste auquel le gouvernement doit se livrer: relancer l'économie sans relancer l'épidémie.La crise s'est traduite très concrètement dans les chiffres du chômage en mars, avec une hausse record de 7,1% sur un mois (+246.100 personnes).Résultat, le ministère du Travail dit vouloir engager "une réflexion avec les partenaires sociaux" pour "adapter rapidement" les règles d'assurance chômage. Les syndicats réclamaient unanimement, dès avant la crise sanitaire, que le gouvernement abandonne entièrement sa réforme de l'assurance chômage.Il a suspendu jusqu'en septembre un volet qui durcit le calcul de l'allocation pour les travailleurs précaires, alternant contrats courts et périodes de chômage, et qui devait entrer en vigueur au 1er avril. Ce sont eux qui se sont inscrits à Pôle emploi en mars.1er bilan après six semaines de confinementCela fait presque six semaines que le pays est confiné pour freiner la propagation du nouveau coronavirus qui a fait depuis le 1er mars 22.856 morts dans le pays, dont 242 nouveaux décès en 24 heures.Parmi les morts : l'ancien sénateur Henri Weber, cofondateur de la Ligue communiste révolutionnaire, figure de la gauche et de mai 68, décédé à 75 ans.La situation dans les hôpitaux s'améliore encore un peu avec 152 décès en 24 heures, le bilan quotidien le plus faible en cinq semaines, et une baisse continue depuis dix-huit jours des patients en réanimation pour Covid-19 (4.682 personnes).Mais les services de réanimation/soins intensifs, qui comptaient 5.000 lits avant la crise, restent sous pression avec encore 7.553 hospitalisés, toutes causes confondues.Le groupe Korian, pointé du doigt pour sa gestion dans ses maisons de retraite en France, a comptabilisé 606 décès liés au Covid-19 sur 23.000 résidents.A deux semaines du début du déconfinement, les questions sont nombreuses: où rendre les masques obligatoires ? Quels tests et pour qui ? Réouverture des commerces partout ou par régions ? Quid des entreprises ? Et les vacances d'été ?Le Conseil scientifique chargé d'éclairer le gouvernement a livré samedi soir ses recommandations pour une "levée progressive et contrôlée du confinement".Casse-tête des écolesDivergence notable avec les choix gouvernementaux, il préconise que crèches et établissements scolaires restent fermés jusqu'en septembre mais a pris "acte de la décision politique" de les rouvrir progressivement dès mai, en "prenant en compte les enjeux sanitaires mais aussi sociétaux et économiques"."Le conseil scientifique est là pour donner un certain nombre d'informations mais c'est le pouvoir politique qui décide", a expliqué à l'AFP son président, Jean-François Delfraissy."Sur le plan sanitaire, si vous demandez à des gens qui gèrent une épidémie, ils aimeraient que tout le monde reste à domicile jusqu'à ce qu'il n'y ait plus un cas. Bien évidemment ce n'est pas possible", a souligné Franck Chauvin, président du Haut conseil de la santé publique.Pour la rentrée scolaire, qui doit être progressive, le conseil préconise notamment le port obligatoire d'un masque antiprojections dans les collèges et lycées, pour le personnel et les élèves.Les experts suggèrent aussi le déjeuner en classe, la prise de température à la maison chaque matin avant l'école et des stratégies pour éviter les brassages d'élèves. Mais ils écartent la faisabilité et l'intérêt d'un dépistage massif.Cette note devrait servir de "base", a jugé Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale.Au-delà des questions scolaires, le Conseil scientifique préconise d'autoriser les déplacements entre régions par transports en commun si les mesures de précaution sont respectées. Il déconseille cependant "fortement" les déplacements internationaux pendant encore quelques mois.Les principaux syndicats de la SNCF et de la RATP s'inquiètent des conditions du déconfinement dans les trains, RER et métro. "On veut des masques, des protections, un certain nombre de dispositions, pour être sûr qu'on ne se contaminera pas", qu'"on ne contaminera pas les usagers, les familles", a réclamé Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots, premier syndicat du groupe ferroviaire sur BFMTV.Pourra-t-on alors partir en vacances cet été ? "Les deux mois qui viennent sont cruciaux", a expliqué Franck Chauvin. "Si le nombre de nouveaux cas par jour commence à ré-augmenter, c'est que l'épidémie va repartir, et donc il va falloir reprendre des mesures".Vote mardi ou mercredi, selon Braun-PivetLe vote sur le plan de déconfinement qui sera présenté mardi à l'Assemblée nationale par Edouard Philippe aura lieu mardi ou mercredi, selon ce que décidera la conférence des présidents, a annoncé lundi La présidente de la commission des lois Yaël Braun-Pivet (LREM)."Nous allons pouvoir voter soit le jour même, soit le lendemain, la conférence des présidents se réunit tout à l'heure à 9 heures 30 et elle va pouvoir en décider après avoir écouté tous les groupes politiques et le ministre en charge des relations avec le Parlement" Marc Fesneau, a expliqué sur Sud Radio la députée LREM.Selon elle, un vote mardi ou mercredi, "c'est un peu l'écume des choses", "c'est un faux débat", alors que les oppositions se sont insurgées contre le manque de temps entre la discussion à l'Assemblée et le vote."Je n'ai aucune préférence sur le moment du vote, ce qui est important, c'est que le débat ait lieu, qu'il y ait un vote et que le Premier ministre présente le plan de déconfinement, c'est ça l'essentiel", a-t-elle ajouté.Édouard Philippe présentera mardi à 15H00 devant l'Assemblée nationale "la stratégie nationale du plan de déconfinement" qui doit débuter le 11 mai.Depuis cette annonce samedi, les oppositions réclament davantage de temps pour la juger. Mais même au sein de La République en marche, des députés, comme Martine Wonner, avaient contesté le délai trop court pour se prononcer.Yaël Braun-Pivet a également confirmé qu'il n'y aurait finalement pas de vote spécifique sur l'application de traçage des données mobiles "StopCovid"."Demain, ça fera partie du débat global, c'est ce que moi j'appelais de mes vœux et c'est ce que un certain nombre d'interlocuteurs, la CNIL, le conseil national du numérique appelait, parce que ce tracking ne peut être pris en compte que dans le cadre d'une stratégie globale", a-t-elle expliqué."Une Appli toute seule n'est pas magique n'est pas miraculeuse et ne fera pas le job, il faut que ça s'insère dans un plan global et le Premier ministre demain va pouvoir nous dire si il entend l'utiliser, comment il va l'utiliser et comment cette brique va s'insérer dans le mur de la stratégie globale", a-t-elle précisé.
Il y a 5 ans et 8 jours

Une reprise des chantiers plus rapide à l'est

INFOGRAPHIE. BTP consultants a publié le 25 avril la 4e édition de sa météo hebdomadaire des chantiers, qui permet de mesurer l'évolution de la relance dans le BTP. Les disparités entre les régions semblent de plus en plus manifestes.
Il y a 5 ans et 8 jours

Malgré le confinement, Keim conserve ses liens avec ses clients

La filiale française de l’entreprise familiale allemande, leader mondial de la peinture extérieure et intérieure 100 % minérales, organise des séminaires en ligne hebdomadaires.
Il y a 5 ans et 8 jours

Covid-19 : L'OPPBTP alerte sur les masques contrefaits et les fausses certifications

L'OPPBTP alerte sur l'usage de ces masques qui ne sont pas conformes aux normes de protection. L'Organisme donne ses conseils pour éviter d'être victime de toute pratique commerciale trompeuse.L'OPPBTP a constaté une recrudescence du nombre de rapports d'essais et de certificats de masques falsifiés. Cette situation concerne les masques marqués CE mais aussi les masques barrières dont la mise sur le marché est directement gérée par les industriels.Il est évident que l'utilisation de masques contrefaits ou dont les certifications sont fausses peut mettre en danger la santé de ceux qui les portent. Voici les points essentiels à connaître pour ne pas utiliser de tels masques et assurer la sécurité des utilisateurs :Acheter les masques chez un fabricant ou un distributeur connu et professionnel,Ne commander que des masques pour lesquels une notice d'information ou une fiche technique est disponible auprès du vendeur. Ce document doit indiquer la référence du produit, les performances vérifiées et l'usage précis du masque. Si possible, demander auprès du vendeur l'identité du laboratoire qui a testé la référence du masque.Privilégier les masques alternatifs référencés par le site de la DGE (Direction Générale des Entreprises) : https://www.entreprises.gouv.fr/covid-19/liste-des-tests-masques-de-protection.Par ailleurs, l'OPPBTP met à disposition en téléchargement sur son site internet une fiche d'aide au choix des masques. Les conseillers de l'OPPBTP restent aussi à l'écoute des professionnels et sont joignables par chat, e-mail ou téléphone pour aider les entreprises durant cette période de pandémie.
Il y a 5 ans et 8 jours

Décès de J.P. Ruggieri : évolution de la gouvernance de Nexity

CARNET-NOMINATION. À la suite du décès de Jean-Philippe Ruggieri, DG de Nexity, vendredi dernier, un conseil d'administration s'est tenu le 25 avril.
Il y a 5 ans et 8 jours

Baisse des crédits accordés en mars, hausse des taux à prévoir ?

CRÉDITS IMMOBILIERS. Le nombre de crédit accordés par les banques françaises a baissé de presque 14% en mars, selon l'Observatoire Crédit Logement / CSA. Une baisse appelée à s'accentuer en avril. Côté taux, certains acteurs, tels que CréditLeader, constatent déjà un "coup de chaud", qui "pourrait bien s'installer".
Il y a 5 ans et 8 jours

Comment réaliser un mur en blocs béton isolants ?

Les blocs Cogetherm sont utilisés pour la construction de pavillons, comme pour des petits collectifs. [©Cogetherm] 1 – Qu’est-ce qui caractérise un bloc isolant ?  En 20 cm x 24 cm x 4 cm, le bloc Cogetherm pèse 17 kg. [©Cogetherm] Un bloc isolant a la même fonction qu’un bloc béton classique. Il permet de constituer une structure. Ceci, grâce à l’empilement de blocs, séparés par une couche de mortier. Deux familles de blocs se distinguent. D’abord, un procédé technique, qui consiste à ajouter un isolant à l’intérieur du bloc. Puis, une seconde famille, dans laquelle les matériaux utilisés pour la conception du bloc sont eux-mêmes isolants. C’est le cas du bloc monomur isolant Cogebloc de Cogetherm, fabriqué à base de pierre ponce.  Ce choix de matériaux permet un poids plus faible des blocs (17 kg pour le Cogetherm de 20 cm d’épaisseur 20 cm x 24 cm x 4 cm, 9 soit 8 unités au m²). Et surtout, d’excellentes performances thermiques (R= 1,65 m2.K/W pour le Cogetherm 20 MA). D’autant plus que les blocs à base de pierre ponce Cogetherm sont hydrophobes et ne présentent donc aucune remonté par capillarité. Chaque bloc a sa propre géométrie. D’une manière générale, les blocs sont conçus pour freiner le plus possible les flux thermiques, en rendant la circulation la plus longue possible.   2 – Quelle technique de mise en œuvre est utilisée ? La grille de mise en œuvre permet de former les joints horizontaux. [©Cogetherm] En général, les blocs isolants rectifiés sont mis en œuvre via une pose collée. Après avoir coulé des fondations d’une planéité parfaite, le maçon pose les rangées de blocs, en les collant. Et ce, à l’aide d’un rouleau proposé par la marque du bloc. Les joints  horizontaux ainsi réalisés atteignent au maximum 12 mm d’épaisseur. Les blocs s’emboîtant les uns aux autres, aucun joint vertical n’est réalisé. Un simple encollage est réalisé sur les blocs lisses. Titulaire de deux Avis techniques pour la pose de ses blocs, Cogetherm a abandonné la pose collée pour revenir à la pose maçonnée au mortier isolant de pierre ponce. La tolérance est donc un peu plus large quant à la planéité des fondations. Les petits écarts pouvant être rattrapés avec la couche de mortier de jointement. Pour la pose, Cogetherm propose une grille, qui permet de laisser des vides de lames d’air horizontales. Le maçon pose son gabarit, remplit les interstices de mortier, relève le gabarit et pose le bloc dessus. Les joints verticaux sont ensuite remplis, à l’aide du même mortier, mais dont le mélange présente une consistance plus fluide. Cette technique permet de réaliser l’étanchéité à l’air lors de la phase de maçonnerie, sans l’ajout de produits étancheurs. Tout en supprimant les ponts phoniques et thermiques, conforme à la Réglementation thermique en vigueur, ainsi que la Réglementation thermique 2020.  3 – Comment traiter les points singuliers ?  La pose maçonnée a été choisie pour monter les murs de Cogebloc. [©Cogetherm] Pour tout type de systèmes de construction, les points singuliers sont très souvent la cause d’apparition de points thermiques. La liaison mur/plancher étant l’un des cas les plus critiques. Outre les gammes de blocs permettant de traiter la plupart des cas avec des blocs de la même nature que les blocs “classiques”. Cogetherm propose une solution originale. Celle-ci tient de la composition de son mortier. Là où les mortiers-colles traditionnels sont issus de développements chimiques, le mortier provient du même matériau que les blocs Cogetherm, c’est-à-dire de la pierre ponce. Ceci permet une homogénéité des matériaux. De cette dernière découle une absence de ponts thermiques, les points singuliers étant comblés par le mortier de pierre ponce. La continuité des matériaux, naturellement isolants, fait alors son œuvre, pas de risque de fissuration des enduits, plus de spectres. 4 – Quels sont les outils nécessaires à la pose ?  Le taux d’absorption des blocs est quasi-nulle. [©Cogetherm] Comme bon nombre de systèmes constructifs, les marques de blocs isolants ont développé une gamme complète d’outillages correspondant à leurs blocs. Au premier rang desquels figure le mortier ou la colle pour les blocs. Quand ils ne sont pas produits sous la marque du bloc, ils sont développés avec un industriel spécialiste. Dans la plupart des cas, ils sont distribués en sac prêt à l’emploi. Cogetherm propose aussi une solution big bag, le sable de pierre ponce devant être ensuite mélangé au liant pour obtenir le mortier nécessaire.  Les blocs isolants permettent de construire et d’améliorer l’isolation des édifices. [©Cogetherm] Quant aux pelles, truelles, grilles et autres gabarits, ils permettent de répartir le mortier ou la colle, selon le schéma pré-établi par les industriels. Si ces outils ne sont pas tous nécessaires, ils facilitent grandement la mise en œuvre.  Enfin pour la découpe, si une scie sabre ou alligator peut suffire, une scie sur table est conseillée. Là encore, de nombreux industriels proposent des scies de marque, dont ils sont les distributeurs. Sujet réalisé en collaboration avec Eric Agostini, directeur de Cogetherm Un bloc thermique et acoustique Les blocs Cogebloc de Cogetherm sont composés à 92 % de pierre ponce et de 8 % de clinker pur. A partir de cette formulation est produit un ensemble complet de blocs, permettant d’envisager la construction de pavillons et de collectifs en R+4. La composition identique des blocs et du mortier permet une homogénéité des murs parfaite, ne nécessitant pas de complément d’isolation. Cogetherm présente une résistance thermique R, allant de = 1,04 W/m2.K à 3,80 W/m2.K, suivant la taille des produits. Le procédé Cogetherm garantit l’absence de ponts thermiques et un taux d’absorption quasi nulle (0,03 kg/m3). Les blocs Cogetherm ne présente donc aucune remontée par capillarité. C’est un isolant thermique définitif, avec une climatisation naturelle grâce à son auto-régulation (frais l’été et chaud, l’hiver). Il est constitué de rangées d’alvéoles d’air. Grâce au remplissage des joints verticaux, il réduit la transmission des bruits intérieurs et extérieurs d’un bâtiment, avec un indice d’affaiblissement acoustique pondéré Rw de 46 dB. - La gamme Cotherm possède une Fdes certifiée par l’Afnor. - 7 usines font partie du groupement Cogetherm - www.cogetherm.com
Il y a 5 ans et 8 jours

Covid-19 : Les mandats des syndics de copropriétés prolongés plus longtemps que prévu

L'exécutif a amendé ses précédentes mesures, "compte tenu du délai nécessaire à l'organisation d'une assemblée générale des copropriétaires et du nombre d'assemblées générales à organiser", a-t-il expliqué dans un communiqué à l'occasion de la présentation d'une ordonnance en conseil des ministres.A cause du strict confinement imposé depuis mi-mars contre la propagation du Covid-19, les copropriétaires ne peuvent plus tenir d'assemblées générales. Or, c'est à cette occasion qu'ils décident s'ils renouvellent ou non le mandat de leur syndic, c'est-à-dire l'organisme généralement professionnel qui gère pour eux le fonctionnement de la copropriété, par exemple en matière de travaux.Dans un premier temps, fin mars, le gouvernement avait automatiquement prolongé les mandats des syndics qui devaient expirer entre le 12 mars et le 24 juin, soit un mois après la fin prévue de l'état d'urgence sanitaire. Ils étaient prolongés jusqu'à la tenue d'une assemblée générale, au maximum six mois après l'état d'urgence.Finalement, la nouvelle ordonnance prolonge les délais sur ces deux plans. Les mandats concernés sont désormais ceux qui arrivent à expiration jusqu'à deux mois après l'état d'urgence, soit le 24 juillet.Ils pourront être prolongés jusqu'à huit mois, et non plus six mois, ce qui porte à fin janvier 2021 la potentielle prolongation de certains mandats.A ce titre, l'ordonnance précise aussi que la rémunération des syndics se fera au prorata du tarif prévu par le contrat existant, en fonction du temps de prolongation.Enfin, elle applique les mêmes règles de prolongation aux copropriétaires élus au conseil syndical. Au sein d'une copropriété, il s'agit de l'organisme chargé de contrôler son bon fonctionnement au nom de tous les propriétaires.
Il y a 5 ans et 8 jours

Le catalogue Atlantem « Portails, clôtures et claustras 2020-2021 » est disponible

Les clôtures et claustras prennent une place importante pour créer un ensemble complet et un cocon harmonieux. Également au cœur des évolutions : la connectivité avec l'intégration d'un visiophone consultable à distance.Les coordonnés : tout en délicatesse et éléganceParmi les rares industriels à concevoir et fabriquer les trois familles de produits portes d'entrée, de garage et de portails, ATLANTEM favorise l'harmonie. Sa gamme TENDANCE s'élargit avec six nouveaux modèles (Abott, Bridge, Clayton, Gill, Lamb ou Patton) dont le design est coordonné à celui des autres fermetures. Les effets d'optique sont diversifiés : spirales en mouvement, lignes sans fin, ombres de bambous…Tôles découpe laser : le style végétal a le vent en poupeATLANTEM pousse la qualité de précision à son paroxysme avec sa gamme de portails en tôles découpe laser. De nombreux motifs sont disponibles et se voient enrichis avec les modèles Jungle et Papyrus. Leur finition met en lumière le détail des lignes et des motifs au style résolument végétal.Toujours plus loin dans la connectivité utileLe portail connecté peut aujourd'hui disposer d'un visiophone fonctionnant en wifi. Grâce à une application sur smartphone, il permet de savoir qui se présente sans être contraint par exemple de descendre de l'étage. Si l'utilisateur est au travail ou au marché, il peut ouvrir le portail à un livreur afin qu'il dépose un colis.La part belle aux clôtures et claustrasLa préservation de l'intimité constitue un critère de choix de plus en plus plébiscité. En complément du portail, les clôtures et claustras figurent parmi les équipements incontournables. Dans sa logique d'harmonie des extérieurs, ATLANTEM étoffe sa gamme avec des designs résolument tendance. Les tôles découpe laser apportent de la finesse avec les motifs jungle, bambou, papyrus, bienvenue, cubes, alvéoles et chevrons. Le claustra Nigelle se pare d'une lame en polycarbonate transparente ou effet dépoli, pour une touche de clarté.À l'écoute du terrain, ATLANTEM propose des claustras intégrant une plaque ciment. Une solution pratique pour ne plus abîmer la lame du bas lorsqu'on passe la tondeuse. Disponible en gris brut, anthracite, ton pierre et vert étuvé, elle se fond dans le décor environnant.
Il y a 5 ans et 8 jours

Covid-19 : reprise partielle des activités du Cerib

Ces reprises, même partielles, sont encourageantes et permettent d’anticiper la future sortie de crise et la reprise progressive de toutes les activités du Centre, dans des conditions optimales de sécurité.Les équipes de trois des pôles majeurs du Cerib, le service Métrologie, le Centre d’Essais au Feu et le laboratoire Thermique ont adapté leur dispositif de production dans certains laboratoires, avec la mise en place de protocoles stricts de respect des distances physiques et de prévention des risques pour toutes les personnes en activité.Elles ont notamment établi, sous l’autorité de leurs directeurs, les Plans de Continuité d’Activité adaptés, les Modes Opératoires spécifiques Covid-19 nécessaires à l’organisation du travail et à la gestion des équipements.Le service Métrologie a recommencé son activité d’étalonnage des moyens de mesure avec une équipe réduite. Le Centre d’Essais au Feu a repris la réalisation de tests de résistance au feu sur le four Prométhée. Pour cela, l’équipe, également réduite, a réceptionné de nombreux corps d’épreuve et prépare, dans un second temps, les prochains essais de résistance au feu sur le four Atlas et sur la plateforme d’essai au feu des façades. Le laboratoire Thermique a renoué quant à lui avec les essais de conductivité thermique, notamment sur les blocs en béton. Enfin, des essais mécaniques à froid sont en préparation dans le grand hall abritant la dalle de test des structures d’ouvrages.Cette reprise progressive des activités du Centre a été possible grâce à la mobilisation des salariés et à la mise en place d’un environnement de travail sécurisé.Elle permet d’assurer la continuité de l’accompagnement des industriels et des acteurs de la construction dans leurs besoins et projets, et d’atténuer les effets de cette crise sans précédent.Le Centre d’Études et de Recherches de l’Industrie du Béton (Cerib) est un Centre Technique Industriel, reconnu d’utilité publique et institué en 1967 conjointement par le ministre chargé de l’Industrie et par le ministre chargé de l’Économie et des Finances, à la demande de la Fédération de l’Industrie du Béton (FIB). Avec près de 170 collaborateurs et un haut niveau d’expertise, ses équipements d’essais des produits et matériaux du BTP se déploient sur 15 000 m2 de laboratoires. Le Centre exerce son activité entre essais et évaluations, études et recherches, normalisation et certification, appui technique et transfert de connaissances, et dispose d’un centre de formation. Opérateur de recherche du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ses travaux de R&D éligibles peuvent bénéficier du Crédit d’Impôt Recherche. www.cerib.comLe service Métrologie réalise l’étalonnage et la vérification de matériels de production et d’équipements de laboratoire dans différents domaines. Cette expertise au service de la qualité des mesures permet aux industriels de garantir la maîtrise de leurs procédés de fabrication et la qualité de leurs produits.Le Centre d’Essais au Feu du Cerib est un laboratoire de résistance au feu agréé par le ministère de l’Intérieur. Il réalise différents types d’essais, en fonction des besoins des concepteurs, sur tous types de matériaux, produits, éléments de structure ou ouvrages. Découvrez le Centre d’Essais au Feu sur www.labo-promethee.fr/Le laboratoire Thermique évalue la résistance thermique des éléments de construction en réalisant des essais de conductivité thermique sur des parois et parties d’ouvrages. Ces vérifications et essais sont accrédités COFRAC selon la norme NF EN ISO 17025 (portée disponible sur www.cofrac.fr).
Il y a 5 ans et 8 jours

Covid-19 : Vinci sauve son trimestre face au virus, grâce à l'international

Entre janvier et mars, le groupe a engrangé 9,69 milliards d'euros de revenus, soit environ le même niveau qu'un an plus tôt."Après un début d'année tonique dans la continuité de l'exercice précédent, l'activité de Vinci a fortement reculé après les mesures mises en place à l'échelle mondiale pour tenter d'enrayer le développement du Covid-19, et particulièrement en France à partir du 17 mars, date d'entrée en confinement", a résumé dans un communiqué Xavier Huillard, PDG du groupe.Vinci est affecté à plusieurs titres par la crise. Ses chantiers ont été largement contraints à l'arrêt, en particulier en France, et ses aéroports, un secteur dans lequel il s'est beaucoup développé ces dernières années, sont paralysés par les réductions drastiques imposées sur les voyages dans de nombreux pays.Ses chiffres ne donnent pour le moment pas toute la mesure des effets de la crise, les principales mesures n'ayant été imposées en Europe et aux États-Unis que depuis la fin du premier trimestre.Ainsi, si les revenus du groupe sont déjà en nette baisse en France (-6,3%), ils sont en hausse à l'étranger (+8,5%), en partie grâce à des chantiers moins affectés."A la différence de la France, où de très nombreux chantiers ont dû être interrompus, la situation à l'international est plus contrastée, l'activité ayant pu se poursuivre dans de nombreux pays à des degrés divers selon les métiers", a expliqué M. Huillard.Pour autant, cette résistance ne durera pas. Comme il l'avait déjà annoncé voici quelques semaines, Vinci ne se considère plus en mesure de faire progresser ses revenus et ses bénéfices cette année, ce qu'il escomptait avant la crise."Toutefois, à ce stade, les incertitudes sur le rythme et l'ampleur du redémarrage de l'activité ne permettent pas de quantifier les impacts financiers de la crise sanitaire sur les comptes 2020", a conclu le groupe.
Il y a 5 ans et 8 jours

Nexity fait évoluer sa gouvernance après la disparition de son Directeur général

Pour faire face à la disparition soudaine de Jean-Philippe Ruggieri due au Covid-19, Directeur général de Nexity, survenue le 24 avril 2020, le Conseil d’Administration qui s’est réuni le samedi 25 avril 2020 a décidé de réunir les fonctions de Président et de Directeur Général et de nommer Monsieur Alain Dinin en qualité de Président-Directeur Général de la Société avec effet immédiat. Alain Dinin mènera l’équipe dirigeante composée par ailleurs de Julien Carmona, Directeur général délégué et mandataire social, confirmé dans ses fonctions, et de Véronique Bédague-Hamilius et Frédéric Verdavaine, Directeurs généraux délégués. Jean-Philippe Ruggieri avait commencé sa carrière dans le groupe immobilier familial à Toulouse. Ayant rejoint Nexity en 2001, il a très activement participé à la croissance du Groupe et notamment initié le développement de nouveaux métiers de services, et vu ses responsabilités s’élargir pour devenir Directeur Général en 2019.
Il y a 5 ans et 8 jours

Covid-19 : la construction des stades pour le Mondial-2022 au Qatar se poursuit malgré la pandémie

Des dizaines d'ouvriers en bleu de travail et aux visages recouverts de bandes de tissus plus ou moins improvisées s'affairaient sur l'ossature du stade Lusail qui accueillera la finale de la Coupe du monde de football, selon les journalistes de l'AFP.Tous gardaient une certaine distance entre eux sur le chantier de ce stade qui doit devenir le plus grand du pays, avec au total 80.000 places, d'après la même source.Le comité en charge de l'organisation du tournoi a affirmé dans un communiqué "réexaminer la situation en continu et prêt à prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé et la sécurité de tous les ouvriers et du personnel"."Ces mesures peuvent inclure la suspension temporaire du travail (sur les chantiers) si nécessaire", ont-ils ajouté.Jusqu'à présent, les organisateurs du Mondial-2022 ont affirmé avoir enregistré huit cas de contamination au nouveau coronavirus sur les chantiers de trois stades. Aucun bilan n'a été donné par les organisateurs depuis six jours.Les autorités qataries ont déclaré officiellement pour leur part 7.764 cas de personnes infectées par la maladie Covid-19, dont dix décès.A partir de dimanche, le port de masque sera obligatoire pour toute personne travaillant dans le secteur de la construction, ont annoncé les autorités du pays.Et les bus acheminant les employés depuis leur lieu de travail jusqu'à leur domicile doivent aussi veiller à ce que leurs passagers s'assoient de manière suffisamment espacée pour limiter les risques de propagation du virus.Selon des ONG, les conditions de vie et de travail des travailleurs immigrés dans le Golfe les exposent davantage au risque d'infection au nouveau coronavirus.
Il y a 5 ans et 8 jours

Ce que le risque Covid peut changer en termes d’assurances sur les chantiers

Le Covid 19 génère de nouveaux risques assurantiels pour les acteurs de la Construction prêts à reprendre leur activité. Les assureurs ont esquissé des pistes de réflexion avec la Cinov.
Il y a 5 ans et 8 jours

PAC : du tertiaire au logement, France énergie boucle la boucle

Après avoir équipé de nombreux immeubles de bureaux avec sa technologie de la pompe à chaleur sur boucle d’eau, l’entreprise mayennaise permet désormais aux logements collectifs de se chauffer grâce à l’économie circulaire.
Il y a 5 ans et 10 jours

Les transports lyonnais esquissent leur scénario de déconfinement

"Le 11 mai, on ne reprendra pas la vie qu'on avait avant, mais l'enjeu c'est de pouvoir reprendre le chemin du travail et de l'école" et "d'éviter un report sur la voiture", a déclaré lors d'une conférence de presse Fouziya Bouzerda, présidente du Sytral.Objectif : reprise à 80% de l'offre à partir du 11 mai, puis à 100% " la rentrée de septembre, voire au courant de l'été". L'offre se situait à 50% pendant le confinement, avec 10% de fréquentation.Avant le confinement, le réseau enregistrait 1,9 million de voyages par jour.Pour sécuriser le déconfinement, Sytral juge le port du masque "indispensable" dans les transports en commun et envisage l'installation de distributeurs automatiques dans les principales stations de métro.Sytral va aussi tester "dans les prochains jours" des bornes automatiques sans contact qui désinfectent les mains "en quelques secondes".Pendant le confinement, les rames des transports sont nettoyées une fois par jour. Mais avec l'augmentation de l'offre et de la fréquentation, Sytral "cherche des solutions" de nettoyage rapide "en cours de journée", a indiqué Mme Bouzerda.Deux expérimentations sont prévues: la désinfection "en cinq minutes" de l'air ambiant et des surfaces grâce à des lampes UV, et le nettoyage à vapeur sèche intégrant du virucide.Un prototype de vitres en plexiglas pour protéger les chauffeurs de bus est aussi à l'étude.Et pour éviter des regroupements de personnes aux arrêts de bus ou sur les quais, le réseau s'appuiera sur de la signalétique au sol, des annonces sonores et de la "présence humaine pour faire de la pédagogie".La semaine dernière, la métropole de Lyon a également annoncé travailler à l'aménagement provisoire d'axes de circulation au profit du vélo et de la marche, afin d'éviter une surfréquentation des transports en commun après la fin du confinement.
Il y a 5 ans et 11 jours

Covid-19 : un député LREM fait des propositions pour éviter les expulsions locatives

Dans un communiqué, l'élu du Val-d'Oise de l'aile gauche de LREM met en avant des "difficultés nouvelles d'impayés de loyers dans les semaines qui viennent" pour une partie de la population.Rappelant notamment qu'une étude de l'Insee a montré mardi que 5 millions de Français vivent dans un logement surpeuplé, M. Taché estime qu'"à la fin du confinement, l'accès ou le maintien dans un logement décent sera sans doute la première des priorités"."Cette dernière doit donc être l'occasion de réinterroger en profondeur les mécanismes qui peuvent les faciliter", fait valoir le député qui préside le Conseil national de l'Habitat (CNH), instance consultative.Parmi ses 15 propositions, il suggère notamment d'"augmenter le fonds d'indemnisation des propriétaires pour éviter au maximum les expulsions locatives et transférer ce budget au ministère du Logement afin d'élargir son périmètre d'intervention en vue de créer un fonds +zéro-expulsion+".Il évoque également la création d'un "fonds national d'aide à la quittance, doté au minimum de 200 millions d'euros", suggère de "renforcer l'information auprès des ménages sur les aides au logement disponibles" ou encore de "mettre en place un dispositif de mutualisation des risques face aux impayés de loyers dans le parc privé".Il propose aussi d'"intégrer les structures de logements collectifs (résidences sociales, pensions de famille, habitat inclusifs) et les aires d'accueil des Gens du Voyage dans les programmes prioritaires de dépistage et de surveillance du Covid-19" ou de "mettre à l'abri toute personnes habitant en campements".L'élu se prononce également pour la mise en oeuvre d'"un plan national de lutte contre l'habitat indigne afin d'éradiquer ce fléau en dix ans" et pour "prolonger le moratoire sur les procédures d'expulsion des locataires de bonne foi jusqu'au 31 octobre 2020". Le gouvernement a prolongé jusqu'à la fin mai la trêve hivernale qui exclut toute expulsion.
Il y a 5 ans et 11 jours

Covid-19 : décès de Jean-Philippe Ruggieri directeur général de Nexity

"C'est avec une grande émotion et une profonde tristesse que Nexity a appris le décès de son directeur général, Jean-Philippe Ruggieri, cette nuit dans un hôpital parisien où il était soigné après avoir contracté le Covid-19", a précisé l'entreprise.Jean-Philippe Ruggieri, 51 ans, avait commencé sa carrière dans le groupe immobilier familial à Toulouse avant de rejoindre Nexity en 2001.Très grande tristesse suite au décès de Jean-Philippe Ruggieri, @Nexity. Bâtisseur et innovateur perpétuel. Engagé sur les défis sociaux et environnementaux. Homme de convictions et de valeurs. Il va bcp nous manquer. Toutes mes pensées à sa famille et à ses collaborateurs.— Julien Denormandie (@J_Denormandie) April 24, 2020
Il y a 5 ans et 11 jours

Travaux dans l'habitat individuel : la demande de devis des particuliers repart à la hausse

Le printemps, une saison faste pour les travauxLe printemps, et particulièrement le mois de mars, est habituellement, pour ForumConstruire.com, une période de forte affluence. Le trafic du site, quelque peu émoussé au sortir des fêtes de fin d'année, progresse ainsi de façon constante pour arriver à un pic, généralement rencontré au mois d'avril. L'annonce du début du confinement est donc arrivée dans une période où les particuliers débordent, traditionnellement, de nouveaux projets pour leur habitation.« C'est la raison pour laquelle cette annonce a eu un impact majeur sur la fréquentation de notre plateforme : nous avons ainsi perdu, quasiment du jour au lendemain, près de la moitié de notre trafic internet habituel. Plus précisément, le 17 mars dernier, premier jour de confinement, nous accusions une baisse de 45% de notre fréquentation, comparé à la même époque les années précédentes », commente Jean-Christophe Gigniac, Fondateur de ForumConstruire.com.Pourtant, une fois l'onde de choc des premières annonces passée, les statistiques des semaines 2 et 3 de confinement ont montré une lente remontée de l'audience générale du site, pour aboutir, en semaine 4, au niveau de fréquentation qui était celui d'avant la crise sanitaire liée au Covid-19. Aujourd'hui, en termes de fréquentation, ForumConstruire.com est ainsi revenu à son plus haut niveau, battant même, le 13 avril dernier, son record de visiteurs uniques sur les 365 derniers jours. « Pour nous, le constat est clair : les particuliers, confinés à leur domicile, recommencent à faire des projets d'amélioration de leur habitat », complète Jean-Christophe Gigniac.Comment cela se concrétise-t-il pour les entreprises du bâtiment ?Si les particuliers semblent actuellement fourmiller de nouveaux projets pour leur logement, nous pouvons légitimement nous demander comment ces « envies » de travaux se concrétisent et se répercutent du côté des professionnels du secteur. Se pencher sur l'évolution d'un autre site du groupe, en l'occurrence ViteUnDevis.com, permet d'en avoir un premier aperçu. ViteUnDevis.com est un site de « devis travaux », qui centralise les demandes de devis des particuliers en provenance de 1 097 sites Internet, dont ForumConstruire.com, pour les proposer à des artisans partenaires.En termes de fréquentation, là aussi, les statistiques montrent que les sept jours suivant les différentes annonces gouvernementales ont été marquées par une baisse importante du nombre de prospects, atteignant jusqu'à – 60% !Puis, sur ce site également, un rebond, certes lent mais constant, a été observé, jusqu'au week-end de Pâques où une véritable explosion du nombre de prospects traités a été constatée (+36,4% par rapport au premier week-end de confinement, celui des 21 et 22 mars). Une évolution qui permet d'ailleurs, aujourd'hui, au nombre de prospects traités via ce site d'atteindre son taux le plus haut sur les 365 derniers jours…« Déjà, de nombreux artisans, lorsque le respect des gestes barrières et des règles sanitaires est possible, reprennent progressivement leurs chantiers. Attention, il ne s'agit pas, pour nous, de prôner une reprise massive de ces derniers ! La santé de tous demeure évidemment la priorité. Néanmoins, cette période de confinement ne doit pas signifier, pour les entreprises du bâtiment, la suspension de toute démarche commerciale. Cela devrait même plutôt être le contraire ! En effet, face à cette hausse des demandes de la part des particuliers, il nous semble primordial que les acteurs du secteur agissent, dès maintenant, pour préparer l'après… Ainsi, les entreprises qui sauront répondre commercialement à ces demandes d'informations et/ou de devis, celles qui auront réussi à anticiper au mieux la reprise de leur activité, seront très probablement aussi celles qui parviendront à tirer leur épingle du jeu, en captant ces nouveaux chantiers. La concurrence étant moindre, les efforts pourraient être doublement payants ! », conclut JeanChristophe Gigniac.
Il y a 5 ans et 11 jours

Coronavirus : gare aux contrefaçons de masques !

L’OPPBTP alerte sur la recrudescence de masques de protection contre le Covid-19 non conformes aux normes en vigueur, et indique la marche à suivre pour échapper aux pratiques commerciales trompeuses.
Il y a 5 ans et 11 jours

Vinci annonce des résultats stables malgré la crise sanitaire

Le géant du BTP boucle un premier trimestre 2020 rassurant. Son chiffre d’affaires se maintient à 9,7 Mds€, soutenu par l’international. Mais des incertitudes pèsent sur l’impact du Covid-19. Les données actuelles ne reflètent pas encore l’ampleur de la crise et le groupe français estime qu’une baisse des revenus est inévitable.