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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Energie

(18247 résultats)
Il y a 2 ans et 273 jours

Pour construire demain, ensemble, France Matériaux fait monter en compétence ses adhérents

FRANCE MATÉRIAUX s’appuie sur son centre de formation certifié Qualiopi pour faire monter en compétence ses adhérents afin de les préparer à relever les défis d’aujourd’hui et de demain. L’objectif : assurer, ensemble, la pérennité du groupement de négoces en matériaux indépendants. « MANAGER D’UN CENTRE DE PROFIT », PRÉPARER L’AVENIR DES ADHÉRENTS L’organisme de formation certifié Qualiopi de FRANCE MATÉRIAUX a élaboré avec l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) de Lyon le parcours de formation « Manager d’un centre de profit » pour aider ses adhérents à développer les compétences de leurs collaborateurs susceptibles de reprendre leur entreprise. D’une durée de 9 mois, la première promotion, qui a accueilli 9 stagiaires, a été dispensée, de Septembre 2021 à Juin 2022, par une équipe pédagogique composée d’intervenants extérieurs de l’IAE. En présentiel et à distance, les sessions sont réparties en 7 modules spécifiques pour donner toutes les clés aux futurs dirigeants : • gestion de projet, • pilotage d’un budget et de son activité, • marketing, • achats, • commercial, • stratégie digitale, • management des équipes. A l’issue de ce parcours, chaque apprenant soutient son projet professionnel devant un jury au sein du centre de formation de FRANCE MATÉRIAUX à Chambéry afin d’obtenir son certificat. Répondant à un réel besoin, la prochaine session, qui débutera en Septembre 2002, a d’ores et déjà réuni 9 inscriptions. DES FORMATIONS TECHNIQUES POUR RELEVER LES DÉFIS D’AUJOURD’HUI ET DE DEMAIN En parallèle, FRANCE MATÉRIAUX a mis en place une dizaine de sessions de formations techniques sur la RE2020 et les Certificats d’Économie d’Énergie depuis le début de l’année. Animées par des prestataires extérieurs, elles ont pour objectif de renforcer l’expertise et la capacité de conseils des participants. Ces dernières se sont déroulées dans différentes villes (Lyon, Toulouse, Nancy, …) pour être au plus proche des adhérents du groupement ou en distanciel. Bénéficiant de la certification Qualiopi, le centre de formation de FRANCE MATÉRIAUX constitue une véritable aide pour les adhérents du groupement puisqu’il s’occupe non seulement de la prise en charge des formations par les OPCO (Opérateurs de Compétence) mais aussi parce qu’il les aide à construire demain, ensemble. Accueil
Il y a 2 ans et 273 jours

EDILIANS publie son premier rapport RSE

Pour la première fois en 2022, le groupe Edilians, leader français des tuiles terre cuite, affirme publiquement ses ambitions, ses objectifs et ses réalisations en matière de Responsabilité Sociétale des Entreprises dans un rapport inédit. Articulés autour de 4 piliers structurants, la stratégie et les engagements du Groupe s’illustrent notamment par des objectifs de progrès ambitieux et quantifiables pour 2025 et 2030. Engagé déjà depuis de nombreuses années dans une démarche de responsabilité sociétale, le groupe Edilians a formalisé officiellement en 2021 sa politique RSE pour orienter sa démarche et structurer ses actions. L’engagement du Groupe se déploie ainsi autour de 4 piliers structurants dévoilés dans ce premier rapport : l’environnement, l’humain, l’ancrage local et la gouvernance. Entre ambitions stratégiques, objectifs chiffrés et réalisations concrètes, les principaux chantiers en cours et à venir illustrés dans ce document visent à construire l’avenir du Groupe, et ainsi perpétuer son expertise et ses capacités d’innovation pour l’avenir. Des objectifs et engagements dévoilés Réduire de 30% nos émissions directes de CO2 par tonne produite d’ici 2030 en France : le plan de décarbonation des activités industrielles d’Edilians est sans conteste l’engagement phare que le Groupe affirme dans ce premier rapport. L’entreprise entend innover et investir pour optimiser ses procédés industriels et déploie une démarche d’amélioration continue de sa sobriété énergétique qui vise à réduire en particulier ses consommations de gaz naturel. Elle vise également à substituer les énergies fossiles par des énergies décarbonées. La certification ISO 50001 de trois de ses sites industriels en 2021 est une première concrétisation des efforts déjà initiés. Par ailleurs, la mise en service prévue en septembre 2022 d’une nouvelle centrale photovoltaïque de 27ha sur l’ancien site de Gilardoni confirme l’ambition autoconsommation du Groupe et vient s’ajouter aux autres actifs de production d’électricité verte et non polluante de l’entreprise. Côté humain, Edilians entend palier au déficit d’attractivité de la filière en poursuivant ses efforts pour améliorer les conditions de travail avec une politique santé-sécurité renforcée, mais également en investissant dans la formation et la montée en compétence de ses collaborateurs, clients et partenaires au travers notamment de l’Académie Edilians, en particulier sur les questions d’avenir telles que l’économie circulaire ou le photovoltaïque. Le Groupe s’appuie également sur sa politique d’égalité et de diversité pour attirer de nouveaux publics, notamment les femmes. Dans la continuité de son héritage historique, Edilians affirme également sa responsabilité territoriale en agissant pour le développement économique et social de ses territoires d’implantation. Avec sa présence sur 16 bassins d’emploi répartis sur le territoire, le groupe continue de recruter au plus près de ses sites industriels. Forte de son ancrage multi-local historique, l’entreprise capitalise sur son maillage unique pour offrir un modèle de développement en circuit court. En s’appuyant sur ses 12 marques au cœur des terroirs et sur ses 96 modèles de tuiles, Edilians s’engage à soutenir des projets de valorisation architecturaux, en neuf comme en rénovation, avec notamment la création depuis 2016 du Fonds de dotation « Terre, Nature et Solidarité ». Enfin, avec notamment la publication en 2020 de son code éthique et d’intégrité des affaires, s’appliquant aux collaborateurs comme aux partenaires d’affaires, Edilians entend également renforcer sa politique globale de conformité. 4 piliers, 8 engagements – Environnement : • Réduire significativement notre intensité carbone par l’amélioration continue, l’innovation et la rupture technologique • Maîtriser l’impact environnemental sur l’ensemble de la chaîne de valeur • Préserver les écosystèmes et la biodiversité – Ancrage local : • Être un industriel de référence pour le développement vertueux des territoires – Humain : • Continuer à améliorer les conditions de travail et le bien-être des collaborateurs et partenaires • S’engager pour le développement des compétences des collaborateurs • Poursuivre les efforts en faveur de la diversité et de l’égalité – Gouvernance : • Être exemplaire dans une conduite transparente et éthique des affaires Des certifications gages d’amélioration et de transparence Edilians s’est également engagé dans une démarche d’évaluation et de certification externe, l’opportunité pour le Groupe de se positionner vis-à-vis des bonnes pratiques du secteur et d’identifier les leviers de progression, tout en étant capable de fournir, à la demande de ses parties prenantes, une évaluation objective de ses actions et de ses progrès. http://www.edilians.com
Il y a 2 ans et 273 jours

Les ventes de Vicat progressent au 1er semestre, mais les bénéfices sont plombés par les coûts de l'énergie

Le groupe affiche un chiffre d'affaires de 1,755 milliard d'euros, en progression de 12,5% par rapport au premier semestre 2021. Cette "forte progression" est "le fruit d'une hausse sensible des prix de vente, qui a largement compensé la baisse des volumes livrés", détaille l'entreprise dans un communiqué publié mercredi 27 juillet.Chacune des principales activités du groupe fondé en 1953 par le fils d'un des inventeurs du ciment, Louis Vicat, a contribué à cette évolution "favorable", avec une hausse des ventes de 17,3% pour le Ciment et de 14,8% pour le Béton & Granulats.Pour autant, Vicat accuse une baisse de 16,8% de son bénéfice net, qui s'élève à 78 millions d'euros au premier semestre 2022, contre 94 millions en 2021.En cause: "la très forte inflation des coûts de production, notamment de l'énergie (...) qui s'est sensiblement accélérée en 2022", avec la guerre en Ukraine et les sanctions économiques prises par les Occidentaux contre Moscou. "La hausse des coûts de l'énergie s'élève à +64,7%", détaille le groupe familial, qui emploie plus de 9.500 personnes dans 12 pays."Ce premier semestre a été marqué par une base de comparaison très défavorable compte tenu des niveaux d'activité et de profitabilité atteints l'année dernière sur la même période", tente de rassurer le PDG Guy Sidos, cité dans le communiqué, soulignant que "la rentabilité opérationnelle reste très supérieure au niveau d'avant crise sanitaire".Face à la "forte inflation des coûts de l'énergie", le groupe va s'adapter "en diversifiant ses sources d'approvisionnements" et "en travaillant sur l'efficience énergétique de son outil de production", a plaidé son PDG.Vicat précise ainsi que la construction entamée en 2019 d'un nouveau four moins vorace en énergie dans son usine américaine de Ragland, dans l'Alabama, vient de s'achever. "La technologie utilisée, particulièrement efficace d'un point de vue énergétique, permettra de réduire les coûts de production de l'ordre de 30% par tonne produite", vante Vicat, promettant une "montée en puissance" au second semestre.Si bien que le groupe confirme ses prévisions pour 2022, tablant toujours sur une "hausse sensible de son chiffre d'affaires soutenue par la progression de son activité et la forte augmentation des prix de vente" et une croissance de son résultat d'exploitation (Ebidta), "mais de façon moins sensible qu'en 2021".
Il y a 2 ans et 273 jours

Cembureau soutient l’industrie du ciment face à l’inflation

Cembureau délivre ses intentions pour aider l’industrie du ciment. [©ACPresse] Coup de massue dans le secteur cimentier… Les marchés européens de l’énergie connaissent actuellement, une flambée des prix de l’électricité. Dans certains Etats-membres de l’Union européenne, ces tarifs ont été multipliés par dix par rapport à l’année dernière. Par conséquent, les coûts de production du ciment au sein de l’UE ont triplé. Cela s’ajoute à la hausse déjà significative des prix d’autres secteurs énergétiques. Et constitue, à court terme, une menace directe pour les activités de l’industrie cimentière européenne. C’est dans ce contexte que Cembureau, fédération européenne des industries cimentières, propose des mesures immédiates. Réduire les coûts des entreprises cimentières Ainsi, Cembureau souhaite que l’UE se projette dans un avenir proche et intervienne sur les règles d’organisation du marché de l’électricité. En particulier, sur le mécanisme de fixation des prix marginaux qui devraient être modifiés, afin d’éviter de nouvelles envolées. Adopté fin mars 2022, le cadre temporaire des aides d’Etat de l’UE doit permettre à toutes les industries énergivores d’avoir accès à un soutien financier. Ces dernières couvrent 70 à 80 % des coûts éligibles. Hélas, le secteur du ciment n’est, lui, éligible que jusqu’à 50 %. Pour la fédération, cette différence de traitement n’est en aucune manière justifiée. Des précautions en faveur de l’environnement Concernant la transition écologique, Cembureau sollicite l’UE sur l’importance d’appliquer des mesures ciblées au sujet du co-traitement dans les fours à ciment.  L’utilisation de déchets non recyclables et de biomasse permet de réduire la dépendance aux combustibles fossiles importés. Cela aide aussi à décarboner la production de ciment. Au niveau local et national, Cembureau appelle ainsi les autorités à rediriger les déchets non recyclables et les déchets de biomasse vers ces fours plutôt que vers la mise en décharge ou l’incinération.   Face aux importations De plus, les données d’Eurostat1 montrent que les importations de ciment de l’UE ont augmenté de façon significative (+ 300 % en cinq ans, + 54 % rien qu’en 2021).  Une tendance qui s’est poursuivie au cours des trois premiers mois de 2022 (+ 47 % par rapport à la même période en 2021). Cembureau souligne la nécessité de mettre en œuvre un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières suite à l’accroissement des importations de ciment. Face à la flambée des prix, Cembureau se dit prêt à continuer à travailler avec les décideurs politiques pour remédier rapidement aux difficultés que rencontre l’industrie du ciment. Si aucune mesure n’est trouvée, de nombreuses usines risquent d’être à l’arrêt dans toute l’UE. Un cercle vicieux qui entraînera par la suite une crise dans la chaîne d’approvisionnement de la construction. 1Direction générale de la Commission européenne, chargée de l’information statistique à l’échelle communautaire.
Il y a 2 ans et 273 jours

Paul Meyer devient délégué général de l’Union Nationale des Aménageurs (UNAM)

Paul Meyer a été maire du quartier Centre-ville, adjoint au tourisme, commerce et numérique notamment. Familier des territoires et passionné par leurs transformations, Paul Meyer a été associé-directeur de Radio Territoria, Webradio dédiée aux acteurs des territoires. Grâce à son expertise, il enseigne en MBA à l’institut Léonard de Vinci Paris sur les questions d’attractivité des territoires. Il a aussi mené des activités entrepreneuriales : dans les affaires publiques,le développement territorial et le numérique (création d’une start-up).Dans un contexte marqué par l’inflation, les conséquences du changement climatique et la crise énergétique, la nomination d’un acteur de terrain comme délégué général est un choix stratégique en faveur des enjeux de transition urbaine et écologique des territoires. Pour François Rieussec, Président de l’Union Nationale des Aménageurs, cette arrivée marque un tournant majeur en faveur de la coopération avec les acteurs locaux et nationaux. La nomination de Paul Meyer « doit permettre de dynamiser notre réseau d’entrepreneurs adhérents, d’animer une équipe interne avec tous les services aux adhérents, mais surtout de développer les relations des aménageurs auprès des pouvoirs publics tant au niveau national que dans les régions et de mettre en lumière l’importance du rôle central et essentiel des aménageurs dans la transition écologique que nous traversons » confirme le Président.Paul Meyer, nouveau délégué général de l’UNAM affirme « Je suis honoré et fier de rejoindre cette belle institution et heureux de pouvoir m’engager auprès des acteurs et partenaires de la transition environnementale des territoires que sont les aménageurs ».
Il y a 2 ans et 273 jours

"Sans un modèle résilient, la production peut s’arrêter du jour au lendemain", Grégory Kotnarovsky, enseignant-chercheur

Avec un regard de scientifique et d'économiste, Grégory Kotnarovsky interroge le fonctionnement des entreprises et notre modèle économique. L'enseignant-chercheur pointe les ressources limitées en matières premières et en énergie et nous livre quelques clés pour réfléchir à un modèle plus résilient.
Il y a 2 ans et 273 jours

En Alsace, une "maison solaire" en réponse à l'urgence climatique

La façade, orientée plein sud, est une gigantesque verrière de 160 m2 et 10 mètres de haut, quadrillée de métal. Inclinée vers le sol, elle évoque, au choix, une toile d'araignée ou un diamant.Le toit, plat, est lui aussi incliné. A l'intérieur, un élégant escalier donne sur trois vastes niveaux, d'une superficie totale de 200 m2. Béton et bois, l'ensemble est épuré. Un piano trône au rez-de-chaussée où règne une étonnante fraîcheur pour cette fin juillet en Alsace, où le mercure tutoie les 30°.Fraîche en été, agréable en hiver, le tout sans climatisation ni chauffage, ou presque : "ça m'arrive parfois de faire une petite flambée" dans un poêle d'appoint, confie le concepteur de l'Heliodome (littéralement "maison solaire"), Eric Wasser, ébéniste et designer de 65 ans.Le chauffe-eau, lui, est alimenté par les panneaux solaires sur le haut de la charpente."Déclic"L'hiver, l'Heliodome couvre jusqu'à 80% les besoins thermiques, explique M. Wasser.Le secret? Une bonne isolation (laine de bois et liège), une orientation plein sud, une bonne inertie et, surtout, la verrière et son étonnante inclinaison, pensées pour tirer le maximum du soleil en fonction de sa trajectoire, quotidienne et annuelle.Lorsqu'il est bas en hiver, ses rayons frappent directement le verre qui profite au maximum de leur chaleur. Haut en été, ils ne peuvent directement l'atteindre, laissant la verrière dans l'ombre.Autre paramètre crucial : la latitude, déterminante pour calculer le degré d'inclinaison de la façade. Un Heliodome en Europe du nord aura une verrière plus inclinée que dans le sud tandis qu'à l'équateur, elle sera droite, explique cet ancien meilleur ouvrier de France qui a consacré plusieurs décennies à peaufiner un concept dont il a déposé le brevet et qui lui a valu le concours Lépine en 2003.M. Wasser ne construira son premier Heliodome qu'une dizaine d'années plus tard, sur le terrain familial de Cosswiller, à l'ouest de Strasbourg où il vit avec son épouse Caty, artiste-verrier.Le couple y accueille les nombreux visiteurs intrigués par cet ovni architectural qui jouit d'une belle couverture médiatique, mais a longtemps peiné à conquérir un plus large public : pour l'heure, seule une dizaine d'Heliodome ont vu le jour, en France, en Suisse et en Allemagne.Herbert Lötscher, lui, a tout de suite été emballé. "L'architecte, c'est le soleil!", s'enthousiasme cet ébéniste-designer suisse qui a fait construire il y a une dizaine d'années à Erschmatt, dans le Valais, un Heliodome de 80 m2."J'ai été séduit par la forme, l'idée de prendre la ligne du soleil", confie M. Lötscher, qui reconnaît que la nouveauté presque avant-gardiste de l'Heliodome peut effrayer : "quand quelqu'un vient avec une autre forme, ça prend toujours du temps pour que les gens aient un déclic".Autre facteur qui a pu ralentir son développement : la crédibilité technique d'un produit radicalement nouveau.Crédibilité techniqueIl était crucial de "traduire scientifiquement" les qualités thermiques de la maison avant d'engager des projets d'ampleur, explique Rémi Mammosser, qui assure depuis quelques années la promotion de l'Heliodome.Le promoteur a récemment recruté un ingénieur chargé de concevoir des "algorithmes de calcul" et va en embaucher un autre pour les questions liées à la structure du bâtiment.Ca a pris du temps mais "c'était impératif" pour assoir la solidité du concept face aux "contraintes administratives et techniques" et assurer une promotion efficace, insiste M. Mammosser.Les projets, d'ailleurs, se concrétisent : outre trois maisons et l'agrandissement d'un bâtiment existant, une dizaine de lodges ainsi qu'une vaste salle de réception vont voir le jour en Savoie. Un projet d'immeuble de quatre étages pour une banque est également dans les cartons. L'Heliodome est sur une "très bonne voie", se félicite Rémy Mammosser, convaincu que sa conception architecturale, qui ne nécessite quasiment aucun ajout "technologique" comme la climatisation, est "l'une des meilleures réponses" à l'urgence climatique.L'Heliodome "nous montre exactement les accords qu'il faut trouver pour pouvoir profiter de ce que la nature" offre, résume M. Wasser. "Si on veut bien essayer de construire dans ce sens, je pense qu'on arrivera à faire des bâtiments économes dans la durée".
Il y a 2 ans et 274 jours

Le Medef veut lancer la réforme des retraites "à l'automne"

"Il faut faire la réforme de l'assurance chômage", qui sera abordée dans la matinée en Conseil des ministres, a-t-il soutenu sur France 2."Dès qu'elle aura été terminée, c'est-à-dire à l'automne, il faudra engager les concertations sur la retraite", a insisté le dirigeant de la première organisation patronale sur France 2."On est un pays qui a des protections sociales fortes, qui doit investir dans l'école, l'armée, la santé... La seule manière de financer (ces investissements), c'est la quantité de travail", a déclaré Geoffroy Roux de Bézieux, qui "assume" un "gros désaccord" avec les syndicats, opposés à la réforme des retraites.Si le Mouvement des entreprises de France (Medef) défend de longue date une réforme des retraites, le calendrier de sa mise en œuvre est moins évident. Geoffroy Roux de Bézieux avait lui-même jugé fin août qu'un tel chantier n'était "pas ce qu'il faut faire le 1er septembre".Au gouvernement, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire répète régulièrement sa volonté de faire entrer la réforme en vigueur à l'été 2023 mais le sujet était absent du séminaire gouvernemental de rentrée la semaine dernière.Pour autant, "nous souhaitons avancer" a assuré début septembre la Première ministre Élisabeth Borne."Il est impossible de ne pas traiter la question des retraites" et "je pense que le gouvernement a l'intention d'assumer cette responsabilité suffisamment rapidement pour que ce soit efficace", a abondé mercredi sur LCI le haut-commissaire au Plan François Bayrou."La réforme des retraites sera un des éléments du débat du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS)", a indiqué pour sa part sur France Inter le président du Sénat Gérard Larcher, qui a rappelé la proposition de LR : "passer progressivement de 62 à 64 ans, 43 années de cotisations à partir de la génération 1966"."C'est un des éléments clés de la trajectoire que la France a proposé à l'Europe pour retrouver les équilibres financiers, il est temps de dire la vérité aux Français", a-t-il ajouté.Le gouvernement a mis sur la table dès 2019 un premier projet de réforme, qui avait engendré des grèves massives et une paralysie des transports en commun.Après deux années marquées par la pandémie de Covid-19, le sujet est revenu dans l'actualité à la faveur de la campagne présidentielle.En dehors des retraites, Geoffroy Roux de Bézieux a jugé "pas impossible" l'objectif gouvernemental de réduction de 10% en deux ans de la consommation énergétique des entreprises.Le secteur de "la chimie a déjà baissé sa consommation depuis le début de l'année de 8%", a-t-il avancé.Le patron du Medef s'est montré beaucoup plus réservé sur les vertus du télétravail en matière de sobriété énergétique."Je ne crois pas que le télétravail permette d'économiser, contrairement à ce qu'on croit", a-t-il affirmé. "Les bilans énergétiques complets du télétravail ne sont pas du tout évidents."
Il y a 2 ans et 274 jours

Nouvel incendie en Californie, deux morts et des milliers d'habitants menacés

Une autre personne a été brûlée et a dû être hospitalisée, selon le bilan provisoire communiqué par les pompiers, qui ont demandé aux habitants de plus de 3.000 foyers d'évacuer leur logement, tandis que les autorités craignaient de devoir en arriver à des coupures de courant, le réseau électrique ployant sous la demande.Plusieurs bâtiments ont également été détruits par cet incendie qui a démarré lundi près de la ville d'Hemet au sud-est de Los Angeles et a déjà ravagé plus de 1.600 hectares. Les écoles des alentours ont été fermées.Le feu s'est "propagé très rapidement avant même que les pompiers arrivent sur les lieux", a expliqué un porte-parole des pompiers sur Twitter.Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine du feu. En parallèle, le fournisseur d'électricité Southern California Edison a fait état d'une "activité du circuit" dans la zone au moment où l'incendie a démarré.L'entreprise a déjà dû payer des milliards de dollars par le passé pour avoir provoqué des incendies en Californie, parfois mortels, à cause de son infrastructure défaillante. Elle s'est engagée à rénover ses lignes électriques vieillissantes, en coupant la végétation aux alentours et en enterrant les câbles pour réduire le risque de départ de feu.Cet incendie survient au moment où la Californie fait face, comme certaines régions du Nevada et de l'Arizona, à une nouvelle journée de températures extrêmes.Un dôme de chaleur s'est installé sur la région, poussant le mercure à grimper jusqu'à 43°C dans certains endroits, et le phénomène doit se poursuivre jusqu'à jeudi. Les météorologistes s'attendent à ce que des records de température soient battus dans la semaine.Couplée à la sécheresse dévastatrice qui frappe l'Ouest américain depuis deux décennies, cette chaleur brutale crée les conditions idéales pour des départs de feu. La semaine dernière, un autre incendie, baptisé "Route Fire", avait déjà détruit plusieurs milliers d'hectares dans l'arrière-pays de Los Angeles.Coupures de courantCette vague de chaleur provoque aussi des perturbations sur le réseau électrique californien. Son régulateur, California ISO, a émis plusieurs alertes pour demander aux ménages de limiter leur consommation de 16H00 à 21H00 afin d'éviter une saturation.Les Californiens sont ainsi priés d'éviter de recharger leurs véhicules électriques sur cette plage horaire, de ne pas régler la climatisation sous 25,5°C et de s'abstenir d'utiliser leurs principaux équipements consommateurs d'énergie.Malgré ces mesures exceptionnelles, California ISO n'exclut pas de devoir recourir à des coupures de courant localisées, vu les températures exceptionnelles attendues mardi.Alors que la Californie "fait face au jour le plus chaud de cette vague de chaleur record, l'état du réseau va empirer", a expliqué le régulateur dans un communiqué."Si besoin, ISO pourra ordonner aux fournisseurs d'initier des coupures de courant tournantes (contrôlées et réparties sur différentes zones, NDLR) pour maintenir la stabilité du réseau électrique", a-t-il ajouté.En pleine journée, l'ensemble des panneaux solaires fournissent en général un tiers de l'électricité en Californie. Mais, à la tombée du soleil, l'offre d'énergie photovoltaïque s'interrompt brutalement, laissant les autres sources d'électricité prendre le relais - ce qui pose problème en début de soirée, quand la chaleur de la journée n'est pas encore retombée, poussant la demande via la climatisation.La semaine dernière, le gouverneur démocrate Gavin Newsom a levé temporairement des restrictions afin que des centrales électriques fonctionnant aux énergies fossiles puissent produire davantage.Selon les scientifiques, les canicules à répétition sont un marqueur sans équivoque du réchauffement de la planète - et ces vagues de chaleur sont appelées à encore se multiplier, s'allonger et s'intensifier.
Il y a 2 ans et 274 jours

Bâtifrais met en avant les alternatives à la climatisation

Pour la septième édition de son colloque annuel Bâtifrais consacré au confort d’été, organisée le 9 septembre au Domaine de la Galinière à Châteauneuf-le-Rouge (Bouches-du-Rhône), l’association EnvirobatBDM mettra en avant les solutions de rafraîchissement alternatives à la climatisation et s’intéressera aux usages.
Il y a 2 ans et 274 jours

Un impératif : bâtiments et villes face au changement climatique

Alexandra Lebert - Photo : Raphaël DautignyFace au changement climatique, ce domaine d'action stratégique est structuré autour de deux axes : l'atténuation et l'adaptation. L'urgence est de décarboner le secteur de la construction dans ses phases de construction, d'exploitation et de rénovation. Comprendre précisément notre responsabilité collective en termes d'émissions de gaz à effet de serre, quantifier les solutions de décarbonation ainsi que les besoins d'investissements pour les prioriser et construire des scénarios à l'échelle de parcs ou de territoires seront nos axes de travail. Concernant l'axe Adaptation aux effets du changement climatique, nous avons fait le choix de mettre l'accent sur la lutte contre les îlots de chaleur urbains (ICU) et la disponibilité de la ressource en eau. La recherche du CSTB est à ce croisement : une exigence de rigueur scientifique couplée à une volonté d'"opérationnalité" et de mise en application rapide et partagée. Alexandra Lebert - Directrice de Domaine d'Action Stratégique Recherche En savoir plus : Consultez les Feuilles de route scientifiques et techniques, vision 2030 Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2021 Dans la continuité de son premier rapport RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2021 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 2 ans et 274 jours

Acier : ArcelorMittal va avoir recours au chômage partiel

CRISE. La crise de l'énergie mais pas seulement va pousser le géant de l'acier ArcelorMittal à organiser des jours de chômage partiel sur son site de Florange (Moselle) et ce à partir du 19 septembre.
Il y a 2 ans et 274 jours

Le marché de la fenêtre en France progresse de 12,5% en volume en deux ans

Dans la continuité des constats effectués ces dernières années, la fenêtre numéro 1 est à nouveau la fenêtre PVC qui :représente plus d’1 fenêtre sur 2 (plus de 59% des parts de marché, +12,6% par rapport à 2019)est installée en maison individuelle dans le cadre de travaux de rénovation, principalement en région Ile-de-Francese décline à plus de 98% sous forme de fenêtre à frappe ouverture à la française, rectangulaire et majoritairement blancheatteint un niveau élevé de performance d’isolation thermique (+82% des fenêtres PVC dépassent les exigences requises dans MaPrimeRenov’)reste la 1ère fenêtre de France marquée NF.* L’Etude du marché de la fenêtre 2021, menée par le Cabinet Prospection & Prospection entre mars et juillet 2022, pour le compte des organisations professionnelles SNFA, UMB-FFB, UFME, avec le soutien financier du CODIFAB.Un secteur qui restera agilePour Bruno Cadudal, Président de l’UFME : « Le marché de la fenêtre a dépassé, en 2021, les 11 millions d’unités (soit une croissance de 12,5% en volume en deux ans) et devrait réussir à progresser encore légèrement en 2022, notamment grâce à la constante expansion de la rénovation chez les particuliers. En effet, le Cabinet P&P a présenté la menuiserie comme un secteur agile dont l’offre devrait pouvoir continuer à répondre à la demande, en restant prudent sur le fait que le marché avance actuellement en flux tendus, en termes de matériaux, mais également et surtout en termes de ressources humaines. Deux points auxquels nous portons une grande vigilance. Notre objectif vise toujours à valoriser la fenêtre de fabrication française, ses atouts et ses performances, notamment à travers le marquage NF. Il est aussi essentiel de tout mettre en œuvre pour rappeler l’efficacité des menuiseries dans le cadre des travaux de rénovation. D’autant plus aujourd’hui où nous connaissons une crise énergétique sans précédent. A l’heure où le spectre de restriction plane, il est indispensable d’allier confort, économies d’énergie et préservation du pouvoir d’achat des ménages. En parallèle, notre filière se doit de continuer à faire connaître nos métiers et nos savoirs, afin d’attirer les nouvelles générations vers une profession qui s’est énormément modernisée. »La synthèse de l’étude du marché de la fenêtre 2021 rédigée par l’UFME est disponible auprès du service presse ou en téléchargement depuis la bibliothèque en ligne sur ufme.fr
Il y a 2 ans et 274 jours

Vendée : le Conseil d’État autorise les travaux du parc éolien Yeu-Noirmoutier

Le futur parc éolien Yeu-Noirmoutier en Vendée sera mis en service courant 2025.
Il y a 2 ans et 274 jours

À Saint-Nazaire, les 80 éoliennes offshore du parc sont installées

ÉNERGIE. La mise en place de ces éoliennes fait de ce site le premier parc éolien en mer de l'Hexagone. Les opérations de maintenance devrait générer "une centaine d'emplois".
Il y a 2 ans et 274 jours

Les bailleurs sociaux vont rater leurs objectifs de construction

Pour 2021 et 2022, l'Etat et les bailleurs sociaux s'étaient fixé un objectif de 250.000 nouveaux logements sociaux. Mais sur ces deux années, moins de 180.000 devraient sortir de terre, projette la Banque des territoires.L'institution, premier financeur du logement social à travers l'épargne des Français, notamment via le Livret A, étudie chaque année les comptes des bailleurs sociaux pour évaluer leur santé économique et faire des prévisions à plus long terme.Dans une étude prospective à très long terme, faisant des projections jusqu'en 2060, la Banque des territoires estime que les bailleurs sociaux devraient pouvoir concilier leurs objectifs de rénovation énergétique et de construction de nouveaux logements sociaux, mais au prix d'un fort alourdissement de leur dette.Cette étude a été "réalisée dans un contexte d'incertitudes extrêmement élevées", soulignent ses auteurs. Elle ne tient pas compte des bouleversements intervenus après mars 2022 sur le marché de l'énergie, l'inflation ou les taux d'intérêt.Mais cela ne devrait pas changer le fond de leurs calculs, explique à l'AFP Kosta Kastrinidis, directeur des prêts de la Banque des territoires. "C'est parce que c'est sur une période aussi longue qu'on est sereins sur les projections réalisées", dit-il.Concrètement, les bailleurs sociaux devraient pouvoir atteindre un pic de 125.000 rénovations par an en 2026 et 2027, avant de se stabiliser à un rythme avoisinant les 100.000 par an. A partir de 2028, ils devraient tenir le rythme de 100.000 nouveaux logements sociaux par an.Les logements les plus énergivores, y compris les HLM, vont être progressivement interdits à la location à partir de janvier 2023, pour inciter leurs propriétaires à les rénover.En revanche, "certains bailleurs vont avoir plus de passoires énergétiques à traiter et vont avoir des problématiques d'investissement accrues dans les prochaines années", craint Kosta Kastrinidis."On peut penser que ces bailleurs-là pourraient avoir un arbitrage entre réhabiliter leur parc et construire des logements nouveaux. Donc (on a) une situation globale pour le secteur qui n'est pas critique mais qui va venir réduire sa capacité à investir sur un nouveau cycle, sur le social et sur le vert", dit-il.D'éventuelles nouvelles politiques publiques de soutien au logement social changeraient cependant la donne, souligne la Banque des territoires.
Il y a 2 ans et 274 jours

Wienerberger affiche une forte croissance au premier semestre 2022

Wienerberger constate à l’échelle du Groupe une forte progression de son chiffre d’affaires (+38%), pour atteindre 2.572 millions €, tandis que l'EBITDA opérationnel grimpe à 545 millions €, soit un bond de 79% par rapport au premier semestre 2021.Faits marquantsCroissance généralisée de Wienerberger dans toutes ses régions et secteurs d'activitéForte progression (+38%) du chiffre d'affaires, qui s’établit à 2.572 millions €EBITDA opérationnel en hausse de 79% à 545 millions €Intégration réussie des acquisitions réalisées en Europe et en Amérique du NordPerspectives pour 2022Poursuite de la croissance attendue au second semestre grâce à l'innovation et aux solutions systèmesEBITDA opérationnel prévu pour 2022 > 900 millions €Grâce à la résilience de son modèle économique, Wienerberger réalise une solide performance au premier semestre 2022 malgré un environnement difficile caractérisé par l'instabilité géopolitique, la hausse des taux d'intérêt, notamment en Europe, ainsi que l’envolée des coûts et de la dette publique qui en résulte.Pour Heimo Scheuch, PDG et président du conseil d'administration de Wienerberger AG : « Le Groupe doit son excellente performance au travail acharné de tous nos salariés et à la transformation réussie de notre modèle économique, sans oublier notre force d'innovation dans tous les secteurs où nous évoluons. Aujourd'hui, nos activités sont davantage diversifiées en matière de débouchés et de répartition géographique. Étant donnée notre forte exposition aux marchés de la rénovation et des infrastructures dans le secteur de l’eau, nous avons indiscutablement gagné en résilience. Nous sommes résolus à poursuivre sur cette voie, grâce à une stratégie de croissance éprouvée, axée sur l'innovation, les solutions système et le développement durable. Ces efforts soutenus, qui sont essentiels pour élaborer des solutions durables et économes en énergie, nous permettent de contribuer utilement à l’atteinte des objectifs climatiques. »La performance du premier semestre 2022 a bénéficié d’une forte demande, de la mise en œuvre de gains d’efficacité, d’une excellente gestion des achats et de l'intégration rapide et efficace des sociétés acquises l'année dernière, dont la contribution aux bénéfices a été substantielle.Depuis plusieurs semaines/mois, Wienerberger œuvre sans relâche pour sécuriser l'approvisionnement énergétique de ses 220 sites de production. À cette fin, l'entreprise a élaboré des plans d'urgence et travaillent en étroite collaboration avec les États. Conformément aux ambitions de notre stratégie ESG, nous accélérons notre programme d'investissements pour convertir nos usines de production à des sources d'énergie renouvelables comme l'électricité, l'hydrogène, le biogaz et le gaz de synthèse. Nous privilégions un approvisionnement énergétique local et indépendant.Performance des entités opérationnelles de WienerbergerAu cours du premier semestre 2022, Wienerberger Building Solutions a affiché des résultats extrêmement satisfaisants malgré un marché du logement en légère baisse, de - 2% à - 5%. Grâce à une forte demande et à un carnet de commandes bien rempli, l'activité Wienerberger Building Solutions a enregistré une forte croissance de son chiffre d’affaires et de ses bénéfices. Au cours des six premiers mois de l'année, le chiffre d’affaires externe a crû de 22% pour atteindre 1.358,3 millions € (2021 : 1.115,4 millions €). L'EBITDA opérationnel a grimpé de 56% pour s’établir à 341,4 millions € (2021 : 218,8 millions €) sur la même période.L’activité Wienerberger Piping Solutions continue sur sa lancée avec une croissance soutenue et d’excellents résultats au premier semestre 2022. Dans le domaine des infrastructures, l’entité opérationnelle a de nouveau enregistré une forte demande pour les systèmes « tout-en-un » associant gestion de l'eau et de l'énergie. Dans l'ensemble, le chiffre d’affaires externe généré par Wienerberger Piping Solutions a grimpé de 30% pour atteindre 742,2 millions € (2021 : 569,7 millions €), tandis que l'EBITDA opérationnel s'est amélioré de 56% pour s’établir à 92,7 millions € (2021 : 59,4 millions €).Grâce à des conditions de marché favorables, l’activité Wienerberger Amérique du Nord a de nouveau enregistré une augmentation remarquable de son chiffre d’affaires et de ses bénéfices au cours du premier semestre. On doit cet excellent résultat à une croissance interne toujours forte dans le secteur des tuyaux en plastique, à la bonne tenue du marché de la brique et à l'acquisition de Meridian Brick, dont la contribution est satisfaisante. Le chiffre d’affaires a plus que doublé pour s’établir à 470,6 millions € (2021 : 180,2 millions €) au cours de la période considérée. L'EBITDA opérationnel a atteint le niveau exceptionnel de 111,2 millions € (2021 : 26,8 millions €).Perspectives pour 2022Wienerberger anticipe un développement stable du secteur de la rénovation en 2022. Des fonds considérables sont disponibles pour améliorer l'efficacité énergétique du parc immobilier vieillissant et réduire ainsi les émissions de CO2 (Pacte vert de l'UE et autres initiatives nationales). De même, nous anticipons une évolution stable dans le secteur des infrastructures, car des fonds supplémentaires sont également disponibles pour la modernisation et la réparation des réseaux d'eau et d'énergie en Europe et en Amérique du Nord. La rénovation et l'infrastructure représentaient 51% de l'exposition totale de Wienerberger au marché en 2021. Le marché du logement neuf pâtit actuellement d’une offre insuffisante, tandis que la demande de logements reste élevée. Compte tenu d’un environnement difficile, Wienerberger anticipe un léger déclin des marchés du neuf en Europe et en Amérique du Nord au cours du second semestre. En fonction de chaque marché, cette baisse pourrait atteindre - 5%, dans la ligne droite du premier semestre.Pour Heimo Scheuch, PDG et président du conseil d'administration du groupe Wienerberger : « Nous sommes bien conscients que les marchés financiers anticipent actuellement une tendance à la récession sur l'ensemble des marchés du BTP. Cependant, nos activités sous-jacentes se portent bien. Nous n’anticipons pas d’apaisement sur le plan géopolitique au cours du second semestre, et l’incidence sur l'économie restera perceptible. Chez Wienerberger, nous sommes préparés à toute éventualité et en mesure de réagir rapidement à toute évolution du marché. Nous poursuivons donc nos investissements dans le développement de solutions novatrices et durables pour la construction, la rénovation et les infrastructures dans le domaine de l’eau. C’est en privilégiant l'innovation et les solutions systèmes que nous maintiendrons une croissance interne forte. »Wienerberger a réussi à diversifier son modèle économique ces dernières années, réalisant ainsi des gains de résilience conséquents. Grâce aux mesures mises en œuvre ces derniers mois et à la poursuite du bon développement de l'activité, Wienerberger cible en 2022 un EBITDA opérationnel > 900 millions €.Le rapport semestriel 2022 complet est disponible à l’adresse suivante : https://www.wienerberger.com/en.
Il y a 2 ans et 274 jours

Plafonds et habillages bois haut de gamme pour la rénovation de plusieurs Halls de l'aéroport Paris-Charles de Gaulle

Chaque solution, par son design et son aspect technique, a permis de répondre aux exigences qui étaient extrêmement élevées. Retour sur les enjeux de ces projets et sur les solutions livrées. Des transformations impressionnantes, pour une hospitalité aéroportuaire améliorée L'aéroport Paris-Charles vient d'être élu meilleur aéroport européen par l'organisme anglo-saxon Skytrax, en matière de qualité de l’offre de produits et de services axée sur le client. C’est donc sans surprise que le premier aéroport d’Europe fasse régulièrement l’objet de projets d’amélioration. Karine Droit-Mijoule, Architecte responsable d'agence au sein du Groupe ADP, explique : « Un aéroport est un organisme vivant : ses usages, les attentes de ses usagers et les normes auxquelles il est soumis évoluent sans cesse. Son architecture ne cesse donc d’être interrogée. » Aussi, deux des halls du Terminal 2E ont dernièrement été complètement revisités : les Hall L et K ont en effet fait l’objet de divers travaux d’aménagement, à quelques années d’intervalle. Lorsque les études pour la réhabilitation du Hall L ont été lancées en 2016, les objectifs étaient clairs : il s’agissait de gagner en satisfaction client, grâce à la qualité de l’offre globale pour les passagers. Karine Droit-Mijoule détaille : « Le but était en fait d’offrir à nos clients un espace plus en adéquation avec des standards nouveaux et avec une vision globale pour la prochaine décennie. » Les modifications qui ont été entreprises, ont donné lieu à une véritable transformation : amélioration de la lisibilité du parcours, revitalisation et désencombrement de la zone d’embarquement et amélioration de l’expérience des passagers étaient les priorités. En effet, le Terminal 2E Hall L porte les ambitions du Groupe ADP en matière d’hospitalité aéroportuaire : « Il a été réalisé avec un objectif très spécifique : celui de créer un lieu unique. Le Groupe ADP fait d’ailleurs régulièrement appel à des designers extérieurs renommés, pour mettre certains de ses espaces en valeur. » Les travaux ont été lancés en 2018. En 2016, la zone de commerce du Hall K a été l’objet d’une réhabilitation complète : « La volonté était de développer et de renouveler l’offre. De plus, l’image était obsolète : elle n’était pas en relation avec les concessionnaires luxe que l’on souhaitait attirer », explique Marc Angély, Architecte d’intérieur directeur d’agence chez le Groupe ADP. « Il y a eu un travail de recomposition de l’espace et de l’ambiance pour créer un écrin permettant aux marques de luxe, telles que Cartier, Hermès, Chanel, Dior, Tiffany ou Gucci, de s’exprimer dans le respect de leurs propres concepts. » Des solutions qui répondent aux exigences esthétiques Après trois années de travaux de réhabilitation, le Terminal 2E Hall L affiche un tout nouvel aspect : le mobilier, le sol, les murs, les éclairages et le plafond sont bien différents de ceux d’autrefois. Côté plafond, le changement est stupéfiant : d’un acier sombre, on passe à des lames blanches en bois. Conçu et fabriqué par Hunter Douglas, le nouveau plafond est en effet composé de 8.000 m2 de grilles en bois massif, avec un laquage blanc mat sélectionné parmi plusieurs échantillons de blanc proposés par le fabricant. Bien qu’étant ouvert à 50%, le défilement des lames donne l’illusion d’un plafond fermé lorsque le regard se porte au loin. Magnifiquement complété par un sol fait de béton coulé avec agrégat de marbre blanc, il permet à la zone d’embarquement d’être plus visible. Karine Droit-Mijoule commente : « Avant, cette zone était sombre : en plus du plafond acier, tout le sol était en moquette de couleur foncée. À présent, l’association du sol et du plafond crée une ligne directrice claire. » Côté mur, le bois s’exprime dans toute sa splendeur. 1.000 m 2 de lames en bois de noyer blanc, délimitées et nano-perforées, avec vernis incolore, ont été installées en remplacement de murs équipés de miroirs ; une réalisation « remarquable graphiquement parlant » pour Marc Angély. Pour compléter les nouveaux aménagements du Hall, des luminaires installés au plafond mettent en valeur les nouveaux éléments : en plus de créer un éclairage transversal, ils soulignent la ligne directrice. Une partie d’entre eux visent aussi à mettre en valeur les murs tout en harmonisant la visibilité des zones, en évitant une alternance de zones lumineuses (écrans led et enseignes) et de zones sombres (murs sans écrans). Pour Karine Droit-Mijoule, les travaux ont porté leurs fruits : « Toute l’ambiance a été refaite : entre l’agencement intérieur et les nouveaux matériaux, on a redonné de l’éclat. » Le Hall K, rénové quelques années plus tôt, bénéficie de solutions similaires : Hunter Douglas a livré 1.200 m2 de grille de plafond en bois massif à lames, dont les couleurs, blanc et marron, ont été sélectionnées parmi des échantillons réalisés pour le projet ; les lames sont superbement soulignées par un placage bois installé tel un système de nervation. Le fabricant a également fourni 650 m2 de parements muraux en bois de noyer d’Amérique ramageux avec nano-perforations. « Le système de nervation finit et accompagne le plafond ; il le rend solidaire avec l’habillage de bois qui vient draper le mail. » précise Marc Angély. Pour l’architecte d’intérieur, l’ambiance est incontestablement améliorée, le design réussi : « Auparavant, la zone était peu lumineuse ; le plafond métallique n’était plus aux standards. Pour ce qui est de l’habillage, il y a un vrai sujet de finition et une parfaite réussite à ce niveau-là : un jeu graphique est créé par les panneaux qui ne sont jamais les mêmes, et cette différence donne la vérité à l’ambiance et au matériau. » Des solutions pratiques, pour répondre aux contraintes techniques Si l’aspect esthétique était primordial pour le choix des nouveaux éléments, l’aspect pratique était également essentiel. En effet, pour les deux Halls, il était notamment nécessaire de mettre en place un faux plafond qui allait pouvoir permettre un accès aisé au plénum, pour des besoins de sécurité et de maintenance. Karine Droit-Mijoule commente : « Dans le Hall L par exemple, l’ancien plafond suspendu était composé de grilles en acier et permettait l’accès au plénum. Nous avons privilégié un nouveau plafond avec une ouverture à 50%, tout comme l’ancien ; c’est une nécessité, en particulier pour le désenfumage. » Pour ces projets, Hunter Douglas a su livrer des solutions adaptées aux contraintes techniques existantes. Compte tenu des délais stricts et de l’exploitation continue du site, le fabricant a notamment dû réutiliser la structure primaire existante avec un format de cadre spécifique, pour supporter le nouveau faux plafond du Hall L. Par ailleurs, la solution conçue permet également de remédier à une problématique posée par les trappes du projet initial. « Elles étaient trop lourdes et donc difficilement manipulables », explique Karine Droit-Mijoule, « le défi était donc de conserver des trappes ouvrantes et de les alléger. » Hunter Douglas a réalisé près de 2.500 m2 de trappes, alignées sur plusieurs rangées pour permettre à un intervenant de faire aisément l’entretien. Olivier Tordjman, Responsable Grands Comptes chez Hunter Douglas Architectural France, précise : « Pour réaliser cela, nos ingénieurs ont dû retravailler les cadres des trappes habituelles. De plus, nous avons habillé les grilles en bois sur les trappes avant livraison. » Dans le Hall K, la solution de plafond installée comprend également des trappes et répond donc aussi aux enjeux de démontabilité et d’accès. Côté revêtement mural, les solutions ont été sélectionnées pour leurs excellentes propriétés acoustiques. Olivier Tordjman précise : « Avec les nano-perforations, on atteint une valeur d’absorption acoustique de 0,90 à 0,95. » Pour Karine Droit-Mijoule les parements nano-perforés du fabricant permettent indiscutablement d’assurer un confort acoustique, elle souligne : « Dans le Hall L, bien que l’on soit passés de la moquette au sol dur, le confort acoustique s’est sensiblement amélioré. » Pour le Hall K, Marc Angély fait le même constat : « Il était nécessaire de garantir un confort acoustique d’un excellent niveau, digne d’un espace intérieur. La technologie et la capacité d’Hunter Douglas à répondre à cette problématique a été extrêmement déterminante dans le choix du produit. » Pour le Hall K, un défi supplémentaire, selon Olivier Tordjman, était posé par les hublots des façades de l’isthme : « Il fallait être extrêmement précis pour fabriquer des parements qui puissent habiller les hublots de façon parfaite. » Le bois, matériau mis à l’honneur Pour ces deux projets, Hunter Douglas a livré des solutions de plafond et de revêtement mural en bois. Pour les architectes du Groupe ADP, ce matériau représente en effet des avantages indéniables. En matière d’esthétique tout d’abord. Le bois est réputé pour la chaleur qu’il dégage. « Il s’agit d’un matériau très enveloppant qui fait sens dans un intérieur», affirme Marc Angély, « de plus, historiquement le Terminal 2E travaille énormément avec le bois ; nous avons un fil conducteur avec l’utilisation du noyer, une essence un peu signature du Groupe ADP, aussi employé dans le Hall M. » En matière de propriétés mécaniques ensuite. L’architecte Responsable d’agence souligne notamment la résistance du matériau : « Nous savions que le plafond allait être soumis à plusieurs opérations d’entretien, ce qui signifiait donc des démontages et remontages réguliers. Or, le bois est un matériau plus résistant que l’aluminium, il n’y a donc pas de risque de déformation. » L’enjeu environnemental a également joué un rôle dans le choix des solutions. Karine Droit-Mijoule explique : « C’est le gros défi lancé par la RE2020. Nous prenons tout cela très au sérieux depuis plusieurs années déjà, mais il est certain que l’enjeu environnemental est de plus en plus important. » Marc Angély confirme : « Le Groupe ADP a pour ambition un objectif 2050 à 0 émissions carbone. Les normes environnementales, dans le traitement du placage, des colles, etc., tout cela entre en compte. Il faut donc que nos fournisseurs proposent des solutions adaptées. » Hunter Douglas Architectural : des services et une offre de qualité Pour les deux architectes, l’accompagnement de l’entreprise sur ces projets était extrêmement important. Un prérequis pour permettre de développer rapidement des solutions optimales : « La collaboration étroite avec Hunter Douglas nous a permis de visualiser non seulement les aspects esthétiques, mais aussi les aspects techniques », explique Karine Droit-Mijoule, « et ce, via des prototypes et échantillons. Ceci nous a permis de très vite valider notre choix. » Marc Angély confirme : « La collaboration a été extrêmement fructueuse car Hunter Douglas nous a permis d’aller au bout des ambitions en termes de qualité. On a eu la possibilité de choisir ce qui nous convenait. Le fabricant a en effet organisé une visite aux Pays-Bas, pour permettre au designer de faire son choix parmi différents lots, puis d’en réserver le nombre nécessaire. Pour Karine Droit-Mijoule et Marc Angély, l’entreprise a pu démontrer son savoir-faire sur ces projets. L’architecte d’intérieur explique : « L’offre de produits nous a permis de trouver des solutions et de réaliser des aménagements et ambiances intérieurs de très grande qualité. » Pour la façade notamment, Hunter Douglas a su développer un produit permettant de balayer les craintes du designer : « Étant quasi invisible, la nano-perforation ne remet absolument pas en cause la vérité du bois, de la veine. Tout cela m’a beaucoup satisfait. » C’est justement la qualité des produits mis en place dans le Hall K qui a orienté le choix de Karine Droit-Mijoule : « Le retour positif du projet avec Hunter Douglas développé dans ce Hall a permis de s'orienter vers la même gamme de produit, même si les concepts étaient différents. » La capacité du fabricant à proposer des solutions capables de remédier à des problématiques techniques est également fortement appréciée. « Il y a une réelle expertise technique qui mérite d’être saluée », conclut Marc Angély. En fournissant des systèmes de plafonds et de revêtements muraux en bois pour l’aéroport Paris-Charles de Gaulles, Hunter Douglas Architectural démontre une fois de plus sa capacité à concevoir et fabriquer des solutions capables de répondre aux exigences les plus élevées. Pour Marc Angély comme pour Karine Droit-Mijoule, les projets menés avec le fabricant sont une réussite. Marc Angély précise : « Pour la Direction client, le Hall K du Terminal 2E est la référence en matière de qualité. Luis Vuitton vient d’y installer une boutique ; la première dans un aéroport du Groupe ADP. C’est une preuve de la réussite de ce projet et de la qualité qu’il véhicule. » Karine Droit-Mijoule conclut : « Le résultat pour les deux projets est tout à fait à la hauteur des enjeux qualitatifs que nous attendions. »
Il y a 2 ans et 274 jours

Bas Smets, le paysagiste belge qui veut verdir les villes et Notre-Dame de Paris

A Hong Kong, Bahreïn, en Amérique, au Portugal, à Bordeaux ou à Arles en France; son cabinet fondé en 2007 à Bruxelles était déjà sollicité partout dans le monde avant d'être sélectionné fin juin par la Ville de Paris pour concevoir le futur parvis de Notre-Dame, à l'horizon 2027.Mais l'architecte paysagiste de 47 ans voit dans ce projet l'opportunité rêvée pour accroître encore la visibilité de son travail, qu'il envisage comme "un laboratoire d'expériences" pour "inventer une sorte d'écologie urbaine", et végétaliser l'espace public bien au-delà de quelques squares."Notre ambition est de transformer la ville pour la rendre résiliente, habitable, agréable", explique Bas Smets à l'AFP."Et si on arrive à le faire sur l'île de la Cité, autour de Notre-Dame, on peut le faire partout", poursuit-il lors d'une rencontre à son cabinet, dans un openspace avec vue panoramique sur Bruxelles où il emploie une vingtaine de jeunes collaborateurs.A Paris, sur un site fréquenté par des touristes du monde entier, Bas Smets veut développer les pelouses arborées de part et d'autre de la cathédrale, et "imaginer le parvis comme une clairière", au milieu de laquelle de l'eau de pluie récupérée dans une cuve ruissellerait au sol par forte chaleur, sur une pente très légèrement inclinée."Il y aura des réflexions éphémères à photographier, et cela produira l'effet d'une averse d'été qui rafraîchit l'air", poursuit ce Belge néerlandophone, diplômé de l'université de Louvain."On peut aussi imaginer que ce ruissellement devienne un rendez-vous quotidien de quelques minutes, comme le scintillement de la tour Eiffel", ajoute-t-il.Le chantier doit commencer en 2024 après les Jeux olympiques et l'achèvement de la rénovation de l'édifice lui-même, gravement endommagé par un spectaculaire incendie en 2019.Inspiré par Central ParkCôté sources d'inspiration, Bas Smets cite le New-Yorkais Frederick Law Olmsted, qui a conçu entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe quantité de parcs urbains aux Etats-Unis, dont le célèbre Central Park de sa ville natale."Il a réfléchi au stockage de l'eau pour amener la nature en ville, organisait les espaces verts en réseau en les reliant entre eux. Il pensait presque déjà au climat avant le global warming (réchauffement climatique)", sourit celui qui aime se décrire en "architecte de paysages".Pour ses projets à travers le monde, le bureau de Bas Smets s'appuie sur des collaborations locales, et le Bruxellois bénéficie pour la botanique des conseils de spécialistes dont ceux du neurobiologiste italien Stefano Mancuso (auteur de "L'intelligence des plantes"), rencontré il y a six ans à Florence.La réflexion avec eux porte notamment sur la nécessité de choisir une végétation adaptée à la nature du sol, au climat. Et qui sans doute devra se montrer plus résistante à la chaleur et aux épisodes de sécheresse susceptibles de se multiplier à l'avenir.Pour la "promenade plantée" créée sur une place du centre-ville de Waregem, en Belgique, Bas Smets a choisi des micocouliers, une espèce méridionale. "J'ai dû me battre parce qu'on sortait de la liste des plantes indigènes", raconte-t-il, "mais dans 50 ans un micocoulier a plus de chances d'avoir survécu qu'un arbre d'ici".Il classe cette réalisation parmi "les projets exemplaires qui montrent qu'on peut réfléchir autrement"... sa formule pour définir tout ce qu'il entreprend. Bas Smets doit aussi transformer et verdir dans les années à venir le quartier de la Gare centrale à Bruxelles, où il déplore le manque d'avenues arborées."Envisager une réponse au changement climatique est très difficile tellement il semble inévitable. Mon espoir est que les villes agissent toutes en même temps pour créer ces réservoirs écologiques, fait-il valoir."Mais il faut le faire maintenant, pas dans dix ans".
Il y a 2 ans et 274 jours

Négociations en cours pour l'achat du groupe Sun'R par Eiffage

Eiffage a annoncé le 31 août être entré en négociations en vue d’acquérir "plus de 80%" du groupe Sun'R spécialisé dans la production d'électricité solaire, l'agrivoltaïsme, et la fourniture d'électricité verte.
Il y a 2 ans et 274 jours

NIRVANA NÉO – il a tout d’un grand classique

NIRVANA NÉO, UNE NOUVELLE GAMME DE RADIATEURS EN FONTE, MULTI-FORMATS ET CONNECTÉS La version optimisée d’un modèle iconique Le leader du confort thermique Atlantic, lance une nouvelle gamme de chauffages électriques avec Nirvana Néo, un nouveau modèle de radiateur en fonte, fabriqué en France. Mêlant connectivité, performance et confort. Après un indéniable succès auprès du […]
Il y a 2 ans et 275 jours

Un milliardaire tchèque achète un château Louis XVI en Essonne

"Les anciens propriétaires me l'ont dit, ils sont passés chez le notaire en juin", a indiqué mardi à l'AFP le maire de cette petite commune de 1.500 âmes, Serge Deloges, confirmant une information du journal Le Monde.Situé près des forêts de Rambouillet et de Dourdan à une quarantaine de kilomètres au sud de Paris, le Val-Saint-Germain, où repose par ailleurs l'acteur Lino Ventura, abrite ce château construit entre 1772 et 1780 par l'architecte Jean-Benoît-Vincent Barré, considéré comme l'un des plus beaux d'époque Louis XVI en France.On pouvait, à l'époque de ses anciens propriétaires, visiter ce monument historique et y organiser des spectacles ou des chasses au trésor.Dorénavant, il appartient à Daniel Kretinsky, dont la fortune est estimée par le magazine spécialisé Forbes à près de 5 milliards de dollars.Cet homme de 47 ans, à la tête d'un petit empire médiatique et d'un puissant groupe énergétique dans son pays, est un des actionnaires de Fnac Darty, du journal Le Monde ou du club de football anglais de West Ham.Le château du Marais se destine maintenant à l'hôtellerie de luxe.Contacté par l'AFP, l'entourage français de Daniel Kretinsky n'a pas souhaité faire de commentaire sur cet investissement immobilier."Il va y avoir quatre ans de travaux pour transformer un bâtiment comme ça en hôtel de luxe. Ça va faire du travail pour les artisans locaux et, quand ça sera ouvert, on peut espérer que ça crée des emplois dans les environs, dans les secteurs de l'hôtellerie et de la restauration", indique le maire du village, Serge Deloges."La mairie avait un droit de préemption, mais on ne l'a pas utilisé", ajoute dans un sourire l'édile. Selon l'agence Bloomberg, le montant de la transaction serait de 43 millions d'euros.
Il y a 2 ans et 275 jours

Explosion des factures : Bercy prolonge et simplifie l'aide "gaz et électricité"

AIDES AUX ENTREPRISES. Le dispositif gouvernemental d'aide aux entreprises grosses consommatrices d'énergie est revu et prolongé. Il sera finalement disponible jusqu'à la fin du mois de décembre 2022.
Il y a 2 ans et 275 jours

Inflation : plus que jamais, l'artisanat du bâtiment attend des "mesures efficaces"

CONJONCTURE. Pour sa conférence de rentrée, la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment salue certes les bons chiffres de l'activité de la filière, mais craint dans le même temps l'accumulation des difficultés : matériaux, énergie, recrutements... Les professionnels attendent beaucoup des pouvoirs publics pour les soutenir.
Il y a 2 ans et 275 jours

Étude qualitative du marché des pompes à chaleur réalisée par Observ'ER

Sur le segment des équipements aérothermiques, les fortes progressions des ventes en 2021 se poursuivent au premier semestre 2022, ce qui permet aux acteurs d'aborder l'avenir avec une certaine sérénité. Cependant des points d'inquiétude existent avec notamment des tensions d'approvisionnement grandissantes et l'augmentation du coût des matières premières. Ce contexte a poussé les industriels à relever leurs prix en 2021 et en 2022, au risque de ralentir la dynamique du marché. Autre point délicat, la grande difficulté des entreprises à recruter. Particulièrement sensible sur la partie installation des équipements, ce problème pèse davantage à mesure qu'augmentent les ventes d'un secteur. Côté réglementaire, les révisions annoncées par Bruxelles de la réglementation sur les fluides frigorigènes ont fait réagir une grande partie des industriels. Ceux-ci considèrent que les seuils visés à courte échéance sont incompatibles avec le développement des technologies actuelles, le risque serait de voir une grande partie des gammes disponibles être déclarées impropres à la vente dès 2025.Côté géothermie, le marché est dans une position bien moins favorable. Bloquée à des niveaux d'activité très faibles, la filière se débat avec l'image d'une technologie très peu abordable diffusée par des réseaux d'installateurs et de foreurs en trop petit nombre pour couvrir le pays. Les professionnels appellent à davantage d'actions de soutien de la part des pouvoirs publics et placent une partie de leurs espoirs dans la technologie des murs géothermiques qui pourraient proposer des réalisations à moindre coût.Ces constats sont issus de l'étude qualitative 2022 d'Observ'ER (Observatoire des énergies renouvelables) sur le marché des pompes à chaleur.
Il y a 2 ans et 275 jours

Le Président veut aller "beaucoup plus vite" sur la rénovation thermique

ENGAGEMENT. Emmanuel Macron a fixé les grandes lignes de la politique énergétique de la France, lors d'un discours qu'il a tenu le 5 septembre 2022, à l'Élysée. Il a notamment annoncé son intention d'aller, à moyen terme, "beaucoup plus vite" sur la rénovation thermique.
Il y a 2 ans et 275 jours

La hausse des prix dans l'immobilier ancien ralentit au 2ème trimestre

"Les chiffres sont encore au beau fixe", a commenté en conférence de presse Thierry Delesalle, le président de la commission statistiques des Notaires du Grand Paris. "À plusieurs trimestres exceptionnels devraient succéder des trimestres peut-être pas exceptionnels mais toujours dynamiques", a-t-il pronostiqué.Selon l'indice Notaires-Insee, qui fait référence du fait de son exhaustivité, les prix sur l'ensemble de la France (hors Mayotte) à fin juin ont augmenté de 6,8% sur un an, soit un demi-point de moins qu'à fin mars. Et les volumes de ventes suivent la même tendance : avec 1.157.000 transactions sur douze mois, ils restent à un niveau très élevé mais commencent à marquer le pas après une année 2021 record.Les grandes tendances observées depuis la crise sanitaire sont toujours là : l'appétence pour les maisons plutôt que pour les appartements, et le dynamisme de la province par rapport à l'Île-de-France.Le prix des maisons, porté par l'envie de vert et d'espace depuis les confinements de 2020, a augmenté de 8,4%, soit près du double de celui des appartements (+4,5%).L'ancien s'est renchéri de 8,6% en province, contre 2,2% en région parisienne. Les prix des appartements sont même en baisse de 0,8% dans la capitale.Et ce malgré un retour des acheteurs étrangers sur le marché du luxe, qui s'observe nettement dans les arrondissements les plus chers (VIe, VIIe, VIIIe) de la capitale, où les prix continuent de grimper."L'euro n'est pas en bonne forme (...) pour ceux qui paient en dollars ou en livres sterling, c'est un vrai bonheur !", a commenté Me Delesalle.Lyon a rejoint la tendance parisienne, avec des prix parfaitement stables sur un an."Nuages bien sombres"Les chocs sur l'économie mondiale risquent néanmoins d'accentuer ce ralentissement dans les prochains mois, préviennent les professionnels. "Nous, on voit que ce phénomène continue, il s'amplifie", commente pour l'AFP Éric Allouche, président du réseau d'agences ERA Immobilier France. "On va assister à une stagnation des prix d'ici à la fin de l'année, dans des volumes qui restent toutefois assez importants puisque l'immobilier reste une valeur refuge".Les chiffres des notaires, qui s'appuient sur les ventes définitivement conclues, ont en effet quelques mois de retard sur les tendances du marché. Les effets de la flambée des prix de l'énergie, de l'inflation galopante et de la restriction de l'accès au crédit ne s'y reflètent donc pas encore pleinement."On a beaucoup de nuages bien sombres", a pronostiqué Me Delesalle. "Avec l'inflation totalement décorrélée des salaires, c'est vrai que le pouvoir d'achat en prend un coup ; l'argent est plus cher et surtout de plus en plus difficile à obtenir...".Malgré la volonté des banques de contenir la hausse des taux des crédits immobiliers, la hausse rapide des taux d'intérêt, conjuguée au taux d'usure en vigueur en France qui empêche celles-ci de prêter au-delà d'un certain taux, grippe l'octroi de crédits immobiliers."Il y a des déménagements qui ne se font pas à cause de ça", a affirmé Me Delesalle.Deuxième obstacle majeur : la règlementation sur les passoires thermiques. Pour inciter les propriétaires à rénover leurs biens, un levier essentiel de la transition écologique, les logements les plus énergivores vont progressivement, à partir du 1er janvier prochain, être interdits à la location."Certains vont peut-être faire les travaux dans les temps, mais certains vont aussi être tentés de vendre leur logement", prévient Éric Allouche, craignant que les prix de vente baissent... mais que ceux des loyers s'envolent.Le seul élément pouvant entretenir une progression des prix vient de la construction neuve, grippée du fait des règles plus strictes sur l'artificialisation des sols, du recul des permis de construire et de la hausse des prix des matériaux de construction.
Il y a 2 ans et 275 jours

La Cour des comptes veut se débarrasser des vieux PEL, trop rémunérés

Actuellement, le PEL, dont la rémunération est fixée une fois pour toutes lors de la souscription du contrat, paraît peu avantageux avec un taux de 1% depuis 2016, tandis qu'un livret A rapporte le double (2%) et un livret d'épargne populaire (LEP) 4,6%.Mais cela n'a pas toujours été le cas: avant 2015, l'argent placé sur un PEL rapportait plus de 2%. Son rendement était même monté à 3,27% entre 2000 et 2003 et dépassait les 4% avant 1994.En théorie, le PEL est un placement à moyen terme: il permet d'obtenir un prêt à des conditions avantageuses pour acheter un bien immobilier ou financer des travaux. Depuis 2011, il n'est d'ailleurs possible de l'alimenter que pendant 10 ans et de cumuler des intérêts pendant 15 ans.Les PEL souscrits avant 2011 continuent d'accumuler des intérêts pour une durée illimitée, au taux fixé au moment du contrat, ce qui pousse certains épargnants à les conserver plus longtemps.Une situation que dénonce la Cour des Comptes dans un rapport publié lundi : "le PEL est détourné de l'objectif historique d'accession à la propriété pour devenir un produit d'épargne de long terme", soutient-elle.Selon l'institution, les PEL anciens s'apparentent "à une véritable rente, au bénéfice notamment de détenteurs âgés détenant des encours élevés".Coûteux pour les banques et pour l'EtatCette situation est dénoncée depuis plusieurs années par les banques, qui paient les intérêts."Ces anciens PEL ne sont plus aujourd'hui en ligne avec le marché et constituent un coût important pour le financement de l'économie", assure la Fédération bancaire française (FBF) auprès de l'AFP.Selon la Banque de France, les PEL ouverts avant 2011 représentaient l'an dernier 107,7 milliards d'euros avec une rémunération moyenne de 4,5%, contre 3,04% pour l'ensemble des PEL.Dans une lettre à la Cour des Comptes publiée lundi, son gouverneur François Villeroy de Galhau qualifie la situation d'"anomalie".Les PEL coûtent aussi de l'argent à l'Etat car ceux ouverts avant 2018 sont exonérés d'impôt sur le revenu jusqu'à leur treizième anniversaire et permettent, lorsqu'ils sont dépensés pour un prêt, d'obtenir une prime d'Etat (jusqu'à 1.525 euros au maximum), dont le montant dépend des intérêts perçus. La Cour des Comptes estime à 411 millions d'euros le coût pour l'Etat en 2022 pour ces vieux PEL "sans que l'Etat ne retire aucun retour financier ni ne flèche la ressource vers des emplois d'intérêt général comme c'est le cas pour les livrets réglementés", souligne-t-elle.Elle "recommande de réfléchir à un dispositif de suppression" de l'avantage des vieux PEL sur les autres produits d'épargne, qu'elle juge "peu justifié et même disproportionné".Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a répondu lundi qu'il avait "pris note" des recommandations de la juridiction, se contentant de dire que le constat de la Cour sur les PEL "peut légitimement amener à s'interroger sur l'efficacité de l'allocation de cette épargne logement"."Un engagement est un engagement"Revoir les taux des vieux PEL n'est pas simple car ils sont régis par des contrats entre particuliers et banques.Le sujet est d'autant plus sensible que l'inflation, qui a atteint 5,8% en août sur un an selon l'Insee, grignote les gains réels des épargnants."Un engagement est un engagement et il doit être respecté", réagit auprès de l'AFP François Carlier, délégué général de l'association de consommateurs CLCV.Si les banques décidaient de baisser la rémunération des vieux livrets, cela conduirait à d'importants litiges et dégraderait leur image vis à vis de leurs clients, souligne la Cour des Comptes.Elle identifie donc d'autres solutions, comme une négociation entre les banques et leurs clients pour clôturer les PEL, moyennant une indemnité, ou une modification des contrats par la loi au nom de l'intérêt général, en échange d'un engagement des banques à financer des chantiers prioritaires, comme la transition écologique et énergétique.La FBF assure que "la profession est ouverte pour participer aux travaux que la Cour recommande aux pouvoirs publics" et privilégie une modification réglementaire du rendement des vieux PEL.
Il y a 2 ans et 275 jours

Auvent en rez-de-chaussée revêtu d’une peau blanche en Alucobond Plus pour la Tour Eria à La Défense

Le projet porté par ALTAREA et conçu par l’architecte Christian de Portzamparc, est né d’une volonté d’adaptation optimale du bâtiment à la forme du terrain pour créer des plateaux de bureaux de haute qualité et incarner une vision du bureau de demain et des nouveaux modes de travail. Sa façade en rez-de-chaussée prolonge le front urbain et installe des commerces et un espace de coworking. Elle est revêtue par 900 m2 de panneaux ALUCOBOND Plus de teinte Pure White 100, posés en casquette. L’immeuble de grande hauteur se positionne sur la commune de Puteaux au pied du quartier de La Défense et à l’angle des rues Bellini et Arago. Dans ce quartier où les ouvrages se caractérisent par leur verticalité, la tour ERIA se différencie par une originalité architecturale d’une audace unique en son genre, s’adaptant de manière optimale à son terrain d’accueil. Le bâtiment compte des bureaux, des services internes tels qu’un restaurant inter-entreprises, un espace de coworking et des parkings et ajoute 160 m² de commerces. Le choix du plan en éventail, « un cœur et trois pétales », permet d’offrir trois ailes parfaitement éclairées et des vues lointaines. Cette structure en pétale démultiplie la surface de façade et garantit une économie des espaces de circulation. Entre chaque pétale, un jeu de terrasses plantées en cascade marque une progression verticale et laisse voir la beauté naturelle du ciel. Les trois petites tours sont habillées de dièdres de verre qui réfléchissent la lumière. Certaines zones, quant à elles, sont composées de deux peaux de verre différentes. La silhouette singulière composée de trois fines ailes est un repère urbain bien visible depuis le boulevard circulaire et la dalle de la Défense. 900 m2 de panneaux ALUCOBOND Plus ont été posés en casquette sur l’auvent de façade en rez-de-chaussée de la tour. L’auvent a nécessité le cintrage et la reconstitution des panneaux. La façade a été calepinée très facilement et rapidement grâce à la solution du logiciel HICAD-ALUCOBOND de modélisation 3D. Fiche techniqueAdresse : 5 rue Belline, 92800 Puteaux - La DéfenseSurface : 25.000 m² de bureaux et 500m² de commercesHauteur : 55m - 13 étagesLabels visés : HQE Excellent, BREEAM Excellent, Well Silver, Effinergie +Maître d’ouvrage : ALTAREAArchitecte : Christian de PortzamparcEntreprise : EIFFAGE| Façadier : RINALDIFabricant des panneaux ALUCOBOND : ACODI | Poseur : SORECOB
Il y a 2 ans et 275 jours

FutraHeat invente une pompe à chaleur très haute température

Une start-up britannique développe une pompe à chaleur capable de produire de la vapeur à 150°C et donc de remplacer les chaudières vapeur en industrie. Elle fonctionne à basse vitesse et sans huile.
Il y a 2 ans et 276 jours

Les entreprises appelées par le gouvernement à établir un "plan de sobriété" dès septembre

Devant le Medef lundi, Elisabeth Borne a fait appel à la "responsabilité collective" en matière d'économies d'énergie, réclamant à chaque entreprise d'établir son propre "plan de sobriété".
Il y a 2 ans et 276 jours

Sobriété énergétique : le chauffage est le levier "le plus efficace" (ministre)

ÉCONOMIES. Jouer sur le chauffage des bâtiments est le levier le plus "efficace" pour réaliser des économies d'électricité et de gaz, a assuré la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, au sortir du conseil de défense sur l'énergie.
Il y a 2 ans et 276 jours

Sobriété énergétique : Lille va cesser l'éclairage des bâtiments publics

CRISE DE L'ÉNERGIE. La ville de Lille va cesser d'éclairer la nuit les bâtiments publics, sauf sur deux places emblématiques du centre, et mettre certaines fontaines hors service, a annoncé la maire Martine Aubry.
Il y a 2 ans et 276 jours

A Rennes, un écoquartier en pointe contre les dômes de chaleur

Un immeuble de sept étages sorti récemment de terre construit autour d'un arbre datant de plusieurs décennies. Devant, une zone boisée et des fossés végétalisés bordant une rue sans voitures : bienvenue à La Courrouze, nouveau quartier de 110 ha, dans le sud de Rennes."On est dans un quartier de Rennes où, par temps de canicule ou des temps de fortes températures, on a des îlots de fraîcheur qui sont constitués parce que la présence du végétal est forte" explique Marc Hervé, premier adjoint à l'urbanisme à la Ville de Rennes.A La Courrouze, pas d'enrobé sur la chaussée. Au pied d'un immeuble, l'édile montre des pavés aux tons pastel qui forment une chaussée drainante, pour filtrer l'eau et nourrir la végétation.Sur les toits, des panneaux solaires. Plus loin, une école publique sur deux étages, semi-ouverte, qui illustre ces nouvelles constructions plus compactes, aérées.Métamorphosé, l'ancien quartier militaire de l'arsenal a ici laissé en héritage 40 ha de végétations à la capitale bretonne, qui expérimente une nouvelle façon de penser l'habitat à l'aune du réchauffement climatique."Hauteur écologique"Logements aidés, bureaux, commerces, parking-relais et aire de covoiturage, avant l'arrivée du métro en septembre : à terme, cet écoquartier vitrine initiée dans les années 2000 abritera 10.000 habitants et 8.000 emplois.Des opérations vouées à se multiplier si la métropole veut tenir son engagement de permettre que "90% des Rennais disposent d'un parc à 5 minutes de leur domicile" d'ici 2030 et briser "le dôme de chaleur" dont témoignent les écarts de températures. Le 18 juillet un nouveau record a été relevé, avec 9°C d'écart entre Rennes (23°C) et sa campagne (14°C).La métropole, qui a adopté son plan climat en 2019, espère faire de ce nouveau poumon vert une pierre angulaire de son plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi).Mais en contrepartie, la ville qui connaît une forte tension immobilière, assume son choix de construire en hauteur."Ce n'est pas antinomique" estime Marc Hervé. Avec une emprise au sol moins importante "la hauteur est écologique", argue l'élu qui souligne que le quartier consacre de grands espaces entre les immeubles qui peuvent atteindre 11 étages.La question de l'eauComment concilier dans les villes de l'ouest, Rennes, Nantes ou Angers, croissance démographique et développement économique sans pour autant rendre la ville plus dense et donc plus chaude ?"Cette équation n'est pas simple", répond Vincent Dubreuil, professeur en géographie à l'université Rennes 2 qui étudie depuis 30 ans le changement climatique en France."Il y a des politiques de désartificialisation, d'implantation de la végétation", mais cela "pose la question de l'eau, parce que pour être efficace contre les îlots de chaleur, la végétation doit consommer de l'eau".Alors que Rennes - classée en climat tempéré, avec des étés frais et un climat humide - risque de "basculer plus fréquemment dans une classe méditerranéenne", choisir une végétation et des arbres avec un indice de rafraîchissement important mais aussi plus gourmands en eau, n'est pas forcément pertinent, d'autant que le bassin rennais fait partie de ces régions pas très arrosées, observe le chercheur.Selon Vincent Dubreuil, "il faut penser dès maintenant à des solutions d'aménagements en terme de nature des matériaux, de couleurs des bâtiments et de végétation. Et prendre en compte le fait que, de toute façon, le climat sera plus chaud dans le futur".
Il y a 2 ans et 276 jours

L’obligation d’audit énergétique décalée

L’audit énergétique est un nouveau document qui repose sur une analyse plus complète que le diagnostic de performance énergétique. Le développement d’une offre suffisante de professionnels compétents et formés à la réalisation de ces audits va nécessiter encore quelques mois pour répondre à la demande lors des ventes de logements. Afin de garantir la qualité des audits énergétiques à la date d’entrée en vigueur de l’obligation, et la formation d’un nombre suffisant de professionnels, le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, le Ministère de la Transition énergétique et le Ministère délégué à la Ville et au Logement ont décidé de reporter l’entrée en vigueur de cette mesure, à la date du 1er avril 2023. Ainsi, les vendeurs de biens dont le DPE est de classe F ou G n’auront pas à produire d’audit énergétique pour les promesses de vente ou, à défaut de promesse de vente, les actes de vente, signés avant cette date.
Il y a 2 ans et 276 jours

Ruée sur les granulés de bois de chauffage en France par crainte de pénurie énergétique

La demande "anormalement élevée" en granulés de bois en prévision de l'hiver pourrait aboutir à un "déficit d'offre de 5 à 15%", a prévenu le 26 août la Fédération française des combustibles, carburants et chauffage.
Il y a 2 ans et 276 jours

La France accélère l'éolien sans rattraper son retard

La France a accéléré le développement des énergies renouvelables au premier semestre 2022 notamment grâce au raccord d'un gigawatt d'électricité éolien supplémentaire, quatre fois plus qu’au premier semestre 2021.
Il y a 2 ans et 276 jours

Otovo réalise la 2000ème vente avec son modèle de marketplace en France

Otovo a acquis l'acteur français du solaire résidentiel In Sun We Trust (ISWT) en mars 2019, faisant de la France son troisième marché après la Norvège et la Suède.Fonctionnant initialement sur un modèle de courtier, ISWT a été intégré à Otovo et a basculé vers un modèle de marketplace similaire à celui utilisé sur les 10 marchés d'Otovo aujourd'hui. Le modèle Otovo automatise la comparaison des devis des installateurs pour les projets des clients, ce qui permet à ces derniers de bénéficier de la meilleure offre disponible, instantanément.Jean Rosado a pris le poste de directeur général en mai 2021, et la société a depuis connu une forte croissance et une amélioration de sa rentabilité. Il commente cette étape importante : « Je suis très fier de ce que mon équipe a accompli en si peu de temps. Le modèle de marketplace s'est avéré très efficace en France, ce qui nous a permis d'accélérer notre rythme de vente au cours de l'année dernière. Les propriétaires français veulent se prémunir contre la hausse des coûts de l'énergie qu'ils constatent dans d'autres pays européens. Ils considèrent de plus en plus l'énergie solaire comme le meilleur moyen d'y parvenir. De nombreux clients sont également motivés par la volonté de contribuer à la lutte contre le changement climatique, d'accroître l'indépendance énergétique de l'Europe et de ne plus dépendre des importations de combustibles fossiles. »Contrairement à la majorité des Européens, les ménages français ont jusqu'à présent été protégés de la crise énergétique par des subventions publiques sous forme de plafonnement des prix du gaz et de l'électricité, de chèques énergie et de réduction des impôts. Selon le groupe de réflexion Bruegel, basé à Bruxelles, le gouvernement français devrait consacrer 38 milliards d'euros à des mesures visant à contrer la hausse des prix. L'incertitude quant au calendrier et à l'ampleur de la hausse des prix affecte la confiance des ménages en France.Pour Andreas Thorsheim, PDG d’Otovo : « La France est le géant endormi de la scène solaire résidentielle européenne. Elle est en train de sortir de son sommeil. Jean et son équipe se sont assurés que deux mille foyers français supplémentaires puissent bénéficier de l'installation de panneaux solaires sur leurs toits, réduisant ainsi leurs factures d'énergie pour les décennies à venir, et augmentant leur indépendance énergétique. »Au total, sur l'ensemble des marchés, Otovo poursuit sa croissance en vue de devenir le premier acteur du solaire résidentiel en Europe. Au 18 juillet et au 1er août, Otovo a respectivement vendu et installé plus de systèmes en 2022 que durant toute l'année 2021.« Nous continuons à démontrer la capacité d'Otovo à prendre de l'ampleur en Europe continentale », indique Andreas Thorsheim.
Il y a 2 ans et 277 jours

Une terrasse en bois Kebony entoure une piscine avec vue sur les collines du Texas

Située près de Dripping Springs au Texas, Peached Casita a été conçue et construite par Kim Lewis, de l’agence Kim Lewis Designs. Cette petite maison de 52 m2 offre un écrin paisible et romantique en plein cœur de la nature, avec sa piscine ronde entourée d’une terrasse en bois Kebony.Le bois Kebony a été choisi pour ce projet en raison de sa capacité à résister à la chaleur et au soleil texans. Son apparence moderne, qui acquiert une élégante patine gris argenté avec le temps, a également contribué à séduire l’architecte. Les planches de la terrasse Kebony ont été installées en toute facilité à l’aide de la méthode Step-Clic, tandis que le clip de fixation caché Fastenator a été utilisé pour la zone entourant la piscine.L’apparence caractéristique du bois Kebony permet à cette terrasse de s’intégrer harmonieusement dans l’expression moderne-bohème de la maison autant que dans le paysage naturel environnant. Développée en Norvège, la technologie Kebony est un procédé breveté et respectueux de l’environnement qui modifie les bois résineux issus de sources durables, en chauffant le bois avec de l’alcool furfurylique ; un produit d’origine organique. Ces résineux adoptent alors les qualités d’un bois dur tropical, à savoir une durabilité, une dureté et une stabilité dimensionnelle élevées.Peached Casita est disponible à la location pour une évasion en immersion totale dans le calme des collines du Texas, tout en restant à proximité des points d’intérêt d’Austin et de Dripping Springs.Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier.La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, et lui donne un coloris brun foncé similaire d´un bois tropical. Le siège mondial de la société est basé à Oslo, en Norvège, et ses sites de production se situent à Skien, sud d'Oslo et à Anvers en Belgique.
Il y a 2 ans et 278 jours

Incendie d'ampleur dans une Californie écrasée par la chaleur

Des avions bombardiers d'eau sont mobilisés pour tenter de contrôler un feu qui s'est déclenché mercredi et qui a déjà touché plus de 2.100 hectares de l'arrière-pays de Los Angeles. Sept pompiers ont été brièvement hospitalisés pour des légères blessures liées à la chaleur, ont annoncé des responsables des pompiers.La Californie fait face, comme certaines régions du Nevada et de l'Arizona, à une nouvelle journée de températures extrêmes. Un dôme de chaleur s'est installé sur la région, poussant le mercure à grimper jusqu'à 43°C jeudi dans la région de l'incendie.Cette météo étouffante devrait se maintenir jusqu'à la semaine prochaine, avec des pics de température jusqu'à 46°C.L'incendie en bord d'autoroute, baptisé "Route Fire", est "un signal d'alarme" sur le risque incendie actuel, a déclaré Robert Garcia, le responsable des pompiers pour les forêts de la région de Los Angeles.Les conditions actuelles pourraient conduire à des incendies "très rapides" avec un "comportement explosif", a-t-il dit. "Les prochains jours vont être très difficiles", a prévenu M. Garcia devant la presse.Le "Route Fire", qui a bloqué quelques heures durant le principal axe routier reliant Los Angeles à San Francisco, est en partie maîtrisé, ont fait savoir les pompiers, mais encore beaucoup reste à faire pour parvenir à son extinction."Une chaleur intense, une faible humidité et un terrain accidenté vont compliquer le travail des pompiers", ont précisé les autorités dans un point de situation. Elles estiment que cela va favoriser de grand panaches de fumée, l'avancée du feu vers le haut des reliefs et le déclenchement d'autres feu annexes à proximité.Manque d'électricitéLa vague de chaleur qui touche l'Ouest des Etats-Unis a aussi provoqué des perturbations sur le réseau électrique californien. Son régulateur, California ISO, demande aux ménages de limiter leur consommation de 16H00 à 21H00 afin d'éviter une saturation.Parmi les mesures recommandées, figure l'arrêt du rechargement des véhicules électriques à ces heures, dans un Etat qui a annoncé quelques jours auparavant bannir la vente de voitures neuves à essence d'ici 2035.La réduction de la demande qui résulterait de ces gestes "peut aider à la stabilisation du réseau électrique aux périodes de forte demande et (ainsi) éviter des mesures d'urgence qui incluent des coupures" temporaires, a écrit California ISO dans son message d'alerte.En pleine journée, l'ensemble des panneaux solaires fournissent un tiers de l'électricité en Californie.Mais, à la tombée du soleil, l'offre d'énergie photovoltaïque s'interrompt brutalement, laissant les autres sources d'électricité prendre le relais – ce qui pose problème en début de soirée, quand la chaleur de la journée n'est pas encore retombée, poussant la demande via la climatisation.Mercredi, le gouverneur démocrate Gavin Newsom a levé temporairement des restrictions afin que des centrales électriques fonctionnant aux énergies fossiles puissent produire davantage.Le service météorologique américain (NWS) a publié une alerte "chaleur excessive" pour la majorité de la Californie, ainsi que dans certaines parties de l'Arizona et du Nevada, avertissant de "températures dangereusement chaudes" pour les prochains jours.Le mercure devrait rester très haut - plus de 25°C - la nuit. Dans le sud de la Californie, les vagues de chaleur ne sont pas inhabituelles en septembre, mais des températures au-dessus de 37°C sont considérées très chaudes, même pour une région réputée pour son fort ensoleillement.Selon les scientifiques, les canicules à répétition sont un marqueur sans équivoque du réchauffement de la planète -- et ces vagues de chaleur sont appelées à encore se multiplier, s'allonger et s'intensifier.L'Ouest américain est frappé par plus de deux décennies d'une sécheresse dévastatrice, aggravée par le changement climatique.
Il y a 2 ans et 278 jours

ATLANTIC innove avec IXTRA M : la pompe à chaleur monobloc fabriquée en France, design et silencieuse

UNE NOUVEAUTÉ QUI VIENT COMPLÉTER L’OFFRE DE POMPES À CHALEUR ATLANTIC ET RÉPONDRE AUX ATTENTES DU MARCHÉ Le marché français de la pompe à chaleur air/eau ne connait pas la crise et s’assure une pleine croissance. Ainsi, plus de 267 000 unités* ont été vendues en 2021. Les PAC monoblocs qui représentent plus de 12 […]
Il y a 2 ans et 279 jours

Face à la crise de l'énergie, Berger appelle à réactiver le chômage partiel et à prendre des mesures ciblées

"D'un Conseil de défense comme celui-là (je n'attends) pas grand-chose", a-t-il lancé sur franceinfo au sujet de la réunion réunie vendredi matin autour d'Emmanuel Macron sur la crise énergétique. "Il va falloir, à un moment donné, qu'on sorte de la gestion d'un certain nombre de situations de crise par des conseils de défense", a-t-il aussi estimé.Pour le numéro un de la CFDT, "beaucoup de décisions nécessiteront d'être délibérées, d'être concertées, d'être partagées" et "il va falloir beaucoup de dialogue social sur ces enjeux-là aussi"."Je demande que les travailleurs, les représentants des entreprises soient associés aux discussions. Quand on va parler sobriété énergétique dans les entreprises, il va falloir qu'on parle organisation du travail, de comment les salariés viennent au travail...", a-t-il exposé.Pour Laurent Berger, "il n'y aura pas de bonne proposition généralisée". Par exemple, "peut-être que, dans certains endroits, on pourra flécher certains jours particuliers de télétravail", mais pas partout.Face à des interruptions d'activité décidées par certaines entreprises liées à la hausse des tarifs de l'énergie, à l'image de Duralex, "il va falloir réactiver les dispositifs d'accompagnement des travailleurs, notamment en matière de chômage partiel" pris en charge à 100%, selon le dirigeant de la centrale syndicale."Il faudra des dispositifs de soutien de la part de l'Etat, de l'Unedic qui finance une partie du chômage partiel", et la prise en compte de "toute la filière, y compris les sous-traitants", a-t-il détaillé.Plus largement, le numéro un de la CFDT a considéré comme "une bonne chose" la sobriété énergétique mais insisté sur "une sobriété juste".Sur le bouclier tarifaire ou la ristourne sur les carburants, "il faut qu'on sorte des mesures généralisées" pour passer à des "mesures ciblées" sur les "ménages les plus modestes", sur les "plus de 12 millions de personnes en situation de précarité énergétique" qui subissent "un impact beaucoup plus important" de la hausse des prix de l'énergie, a-t-il dit.
Il y a 2 ans et 279 jours

"La crise énergétique a des effets positifs pour Eiffage", Benoît de Ruffray

STRATÉGIE. Inflation plus forte qu'elle n'était envisagée, nécessité pour les pays européens d'accélérer la recherche de solutions pour atteindre une plus grande souveraineté énergétique et industrielle, menaces de rationnement en matière d'énergie... malgré le contexte particulier qui marque cette rentrée 2022 et l'année de façon générale, le groupe Eiffage estime avoir souvent anticipé ou être sur la bonne voie pour s'adapter, saisir toutes les opportunités qui en découlent et accompagner les nouvelles demandes de ses clients.
Il y a 2 ans et 279 jours

Qualité de l'air intérieur : les industriels de la ventilation sont à Interclima 2022

Penser qualité de l’air intérieur et ventilation devient pour les professionnels de la filière un des grands sujets à mettre en œuvre, en construction neuve comme en rénovation.En adressant la question de la QAI et de la ventilation, INTERCLIMA 2022, salon historique de toute la filière du génie climatique et qui se tiendra du 3 au 6 octobre à Paris, Porte de Versailles, s’empare ainsi d’un sujet fort d’actualité et d’avenir, pour apporter aux professionnels des clefs de réponse en termes de solutions, de pratiques, de formations et d’innovations.Un espace Qualité d'air intérieurL’ensemble de la filière pourra se rencontrer et échanger dans un espace dédié, imaginé par Uniclima en partenariat avec l’Association française de la Ventilation, née en janvier 2021, autour de Forum et Atelier.Avec ses 18 adhérents dont 7 organisations professionnelles fondatrices (CAPEB, COEDIS, FEDENE, UMGCCP-FFB, UNICLIMA, SNEFCCA et SYNASAV), c’est l’ensemble de la filière professionnelle de la ventilation qui se mobilise ainsi pour la première fois sur Interclima.Le Forum QAI : dans cet espace de prises de parole, dynamique et rythmé, experts, et fabricants se succèderont toutes les 30 mn pour présenter un produit, un service, le résultat d’une étude ou une solution, avec des sujets liés à la qualité d’air intérieur ou à la ventilation. Hall 3 stand J108L’Atelier QAI : ce stand d’Uniclima, en partenariat avec l’Association Française de la Ventilation permettra de sensibiliser les différents acteurs (maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrage, installateurs..) à la qualité des installations de ventilation. Dans ce lieu de rencontres totalement réinventé cette année, tout professionnel s’interrogeant sur une question liée à la QAI pourra accéder à une série de « serious game » lui permettant de tester ses connaissances de façon ludique. La maquette Un air en commun, proposée par l’Agence qualité construction (AQC), sensibilisera les visiteurs à la ventilation résidentielle. Jeux et quizz pédagogiques en ligne permettront aux installateurs, maîtres d’ouvrage ou bureaux d’études, de faire le point en matière de ventilation, grâce notamment au contenu du site batiment-ventilation.fr mis en place par la DHUP avec le soutien du CEREMA et du Club de la ventilation. Hall 3 stand K108Des engagements concrets signésUn accord Green Deal entre le Plan Bâtiment Durable (PBD) et l'Association française de la ventilation sera signé sur le salon en présence de Philippe Pelletier, président du PBD. Cet accord portera les engagements concrets de l'AFV pour la ventilation et la qualité de l'air intérieur des bâtiments en rénovation. Il s'agit notamment d'accompagner la montée en compétence des acteurs de la filière, de développer la maintenance et l'entretien des équipements, de favoriser le remplacement des équipements anciens en augmentant le taux de renouvellement annuel des groupes de VMC et aussi de favoriser l'installation de systèmes de ventilation dans les bâtiments anciens non équipés. Une attention particulière sera portée aux établissements scolaires qui ont fait l'objet d'une position forte en 5 points de la part de l'AFV.Les principaux acteurs de la QAI et de la ventilation ont répondu présentsDe nombreux acteurs de la QAI et de la ventilation seront positionnés autour de l’espace Qualité d’Air Intérieur, créant ainsi une zone d’affluence sur ces sujets.Retrouvez l’ensemble des exposants Qualité de l’air intérieur ici L'innovation technologique en ventilation largement représentée sur le salonParmi les 43 participants aux Awards de l'innovation d'Interclima 2022, 5 fabricants proposent des innovations dans le domaine des systèmes de ventilation (Aldes, Groupe Atlantic, France Air, S&P France et Zehnder Group France) et 4 autres proposent des unités intérieures de pompes à chaleur air/air participant au traitement de l'air intérieur (Thermor, Toshiba, Frigicoll France et Johnson Controls Hitachi...).D'autres solutions récentes ou inédites seront également présentées sur le salon.Pour son retour à la Porte de Versailles, après trois années de silence imposé par la crise sanitaire, INTERCLIMA 2022 s’annonce comme une édition exceptionnelle pour dresser l’état des lieux des solutions, des formations et des innovations et pour se projeter avec confiance dans l’avenir de la filière.