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Il y a 4 ans et 311 jours

Pompili salue l'abandon du Center Parcs de Roybon, un projet de l'"ancienne période"

"J'étais de longue date opposante à ce projet parce que c'est un projet de l'ancienne période où on ne s'occupait pas de ce qu'on faisait à la nature", a déclaré jeudi la ministre sur Franceinfo, insistant sur le déboisement important prévu dans une zone humide."C'est fou quand même. C'est supposé être des vacances pour être proche de la nature et ça n'avait pas du tout été pensé pour protéger la nature. On a une absurdité et en plus il y avait eu un clair manque de concertation en amont", a-t-elle ajouté."On ne peut plus aujourd'hui faire des projets comme cela sans associer ceux qui vivent tout près et associer de manière générale les citoyens", a insisté la ministre.Le secrétaire national d'EELV Julien Bayou a salué de son côté "l'action des militants qui ont permis cette victoire". "C'est une très bonne nouvelle", a-t-il dit sur Public Sénat.Un tel projet, "c'est scandaleux parce que c'est défricher la nature pour en fabriquer une artificielle", a-t-il ajouté, en assurant que "c'est financé avec une niche fiscale quasiment dédiée, donc c'est de la défiscalisation pour les plus riches pour aller faire du bungalow qui détruit la nature".Le maire UDI de Roybon (Isère), Serge Perraud, a au contraire très mal accueilli la nouvelle. "Économiquement, pour une commune comme la nôtre, en déclin de population, c'est très grave. La population est effondrée. Ce projet, c'était quand même 700 emplois", a-t-il souligné. L'élu estime le manque à gagner pour cette commune endettée, en termes de taxes et sans compter les retombées touristiques, à "plusieurs millions d'euros"."Ce dossier a été instrumentalisé politiquement. L'opposition s'est cristallisée sur Roybon mais d'autres projets se montent aujourd'hui ailleurs", a-t-il déploré.Le groupe Pierre et Vacances a annoncé mercredi l'abandon de son projet de domaine Center Parcs à Roybon, bloqué par de multiples recours et d'interminables procédures judiciaires depuis son lancement en 2007, et dont le terrain est occupé par des "zadistes".Le projet, d'un montant de 390 millions d'euros, prévoyait la construction dans la forêt de Chambaran de mille cottages, de commerces et de restaurants autour d'un espace aquatique, sous la forme d'une bulle transparente maintenue à 29 degrés avec piscines, toboggans et jacuzzis.
Il y a 4 ans et 311 jours

La maison des dunes camouflée sur une île hollandaise de la Mer du Nord

Conçue par Marc Koehler Architects, cette belle maison en bois enfoncée dans les dunes de la côte de l’île de Terschelling en Hollande s’élève au-dessus du paysage offrant une vue imprenable sur la mer du Nord. [De l’architecte] Les forces de la nature qui prévalent dans l’environnement : la mer, la lumière du soleil et les […]
Il y a 4 ans et 312 jours

Appel à manifestation d'intérêt - Terrains d'expérimentations pour instrumentation de logements et accompagnement des ménages volontaires

Photo : SMHLMProgramme CEE ECCO DOM Maîtrise des charges Énergétiques, de la Climatisation et du COnfort thermique en Outre-mer Le CSTB et l'USHOM (Union sociale pour l'habitat Outre-mer) sont co-porteurs du programme ECCO DOM, qui vise la maîtrise des charges Énergétiques, de la Climatisation et du COnfort thermique en Outre-Mer (ECCO DOM), particulièrement en logement social. Ce programme a été construit en réponse à l'appel à programmes, lancé en mai 2019, par le ministère de la Transition écologique et solidaire (MTES), dans le cadre du dispositif des Certificats d'économies d'énergie (CEE). Le programme ECCO DOM : Comprendre et accompagner la réduction des charges énergétiques et favoriser le confort thermique, par une approche personnalisée Le programme ECCO DOM vise notamment à : contribuer à la réduction globale des charges énergétiques des ménages et maîtres d'ouvrage, en s'appuyant sur une approche personnalisée des usages ; maîtriser l'installation de climatisations en Outre-mer, particulièrement en logement social ; maîtriser les risques notamment en termes de confort thermique, aujourd'hui ainsi que dans une perspective de changement climatique ; engager des changements de comportement sur le long terme ; encourager la diffusion des bonnes pratiques, auprès des ménages comme des personnels de proximité. La maîtrise des consommations énergétiques et des impacts sur l'environnement est évidemment au cœur du projet. Cet enjeu majeur est à intégrer dans un cadre plus large en lien avec les usages, les modes d'occupation, le confort thermique et la qualité sanitaire des logements. Les acteurs concernés Plus généralement, le programme ECCO DOM vise, en premier lieu, les ménages accueillis en logement social en Outre-mer. Il s'agit de les sensibiliser, former et accompagner à la maîtrise de leurs charges énergétiques, tout en contribuant à l'amélioration de leur confort. Au-delà des ménages, ce programme est construit pour et avec l'ensemble des acteurs du logement social, qui avec leurs personnels de proximité constituent les premiers relais d'accompagnement au quotidien pour les locataires. Les résultats attendus Développer, par la mesure, les connaissances sur les consommations énergétiques, les modes d'occupation et usages, les conditions de confort au sein du parc social ultramarin (déploiement du programme auprès de 200 ménages à qui un suivi instrumenté sera proposé, et 1 000 ménages auprès de qui les données de consommations énergétiques pourront être exploitées). Concevoir un dispositif de sensibilisation, de formation et d'accompagnement des ménages et des personnels de proximité, fondé sur une appréhension différenciée, personnalisée des usages, modes d'occupation, caractéristiques du logement et du ménage, notamment à partir du suivi des consommations énergétiques (au compteur) et d'informations complémentaires. Déployer le programme de sensibilisation, formation et accompagnement auprès de 34 000 ménages, et des usagers de bureaux aux sièges des bailleurs et des collectivités partenaires du programme. Le présent AMI cible le premier point soit le développement, par la mesure, des connaissances en logement social et l'accompagnement des ménages volontaires dans le cadre du programme instrumenté. Les conditions de l'AMI AMI : Terrains d'expérimentations pour instrumentation de logements et accompagnement des ménages volontaires – Juillet 2020 Le programme ECCO DOM est construit pour et avec les acteurs volontaires du logement social en Outre-mer. Aussi, cet Appel à Manifestation d'Intérêt (AMI) a précisément pour objectif d'identifier des bailleurs volontaires, désireux d'engager quelques résidences dans le projet et ainsi d'accompagner les ménages participants sur ces enjeux de maîtrise de l'énergie et du confort. Attentes Avec vous bailleurs, nous recherchons des terrains d'expérimentation (résidences, logements) et des ménages volontaires acceptant de s'engager dans un programme d'instrumentation, de suivi des consommations énergétiques et conditions de confort, et d'accompagnement aux écogestes du quotidien. Globalement à l'échelle des cinq DROM-COM : la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, La Réunion et Mayotte – nous recherchons en particulier : 200 ménages acceptant de s'engager dans un suivi instrumenté de leur logement sur près de 2 ans (incluant notamment des mesures de température intérieure et humidité dans les pièces principales, consommations électriques du logement et de quelques appareils électroménagers principaux, etc.) ; 25 ménages acceptant de s'engager dans un suivi avancé (associé, en complément des mesures précédentes, à des mesures acoustiques, d'éclairement et de CO2 dans les pièces principales, un suivi fin des ouvertures de fenêtres et consommations d'eau, principalement) ; 1 000 ménages donnant accès à leurs données de consommations énergétiques (en lien avec EDF SEI) afin de bénéficier d'un accompagnement personnalisé à la maîtrise des consommations énergétiques et du confort thermique. NB. La répartition des panels entre les territoires sera construite afin de refléter la répartition du parc social globalement entre les DROM-COM (approximativement). Bailleurs sociaux, ce programme est construit pour vous, afin de mieux appréhender les consommations énergétiques, les modes d'occupation et usage, les conditions de confort au sein du parc social. Il s'agit d'accompagner vos locataires dans la réduction de leurs charges énergétiques et des factures associées, et l'amélioration de leur confort. Pour déposer votre candidature Consulter le règlement complet de l'AMI > Règlement Compléter le formulaire > Formulaire de candidature Envoyer votre dossier complet à l'adresse suivante : ECCO_DOM_AMI@cstb.fr, avant le 31/08/2020.
Il y a 4 ans et 312 jours

Large consensus pour une reconstruction de la flèche de Notre-Dame à l'identique, selon Bachelot

Il apparaît "qu'un large consensus se dégage dans l'opinion publique et (chez) les décideurs - puisqu'à la fin, ce sera, je pense, le président de la République qui va trancher - pour la reconstruction à l'identique", a-t-elle déclaré sur France Inter, ajoutant "c'est toujours difficile de dire +à l'identique+ exactement, mais dans l'esprit de la flèche".Roselyne Bachelot a ajouté qu'elle irait jeudi après-midi "saluer la structure qui s'occupe de ce dossier, qui va rendre ses conclusions".La Commission nationale du patrimoine et de l'architecture (CNPA), qui réunit des élus, des experts et les architectes du chantier, doit évoquer jeudi les modalités de reconstruction de Notre-Dame, en partie ravagée par un incendie en avril 2019."Trois dossiers" sont à examiner: la charpente, le toit et la flèche, a rappelé la ministre de la Culture.La question d'une reconstruction à l'identique de la flèche, selon les plans détaillés laissés par l'architecte Viollet-le-Duc, ou à l'inverse en incluant un geste architectural contemporain, comme évoqué par l'exécutif peu de temps après l'incendie géant, fait débat depuis des mois.L'architecte en chef Philippe Villeneuve, meilleur connaisseur de la cathédrale, est nettement hostile à cette deuxième option, qui prendrait en outre bien plus de temps.Repoussé en raison du confinement, le délicat démontage de l'échafaudage qui entoure Notre-Dame, déformé et soudé par la chaleur de l'incendie, sera achevé "au plus tard fin septembre", a assuré il y a une semaine le général Jean-Louis Georgelin, président de l'Etablissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale.Ce démontage conditionne la possibilité de démarrer la restauration proprement dite de Notre-Dame, que le président Macron souhaite voir reconstruite dans un délai de cinq ans.
Il y a 4 ans et 312 jours

Avec le remaniement, le logement subordonné à l'écologie

"On a besoin de construire, mais d'une construction écologique", a mis en avant mercredi Mme Wargon, désormais ministre du Logement, pour son premier déplacement dans ses nouvelles fonctions.Depuis lundi soir et l'annonce d'un remaniement gouvernemental, elle a remplacé Julien Denormandie, parti à l'Agriculture.Une dizaine de jours après des municipales marquées par un succès historique des écologistes, la nomination de Mme Wargon apparaît à plusieurs titres comme un geste qui résume le logement à ses enjeux écologiques.La nouvelle ministre était jusqu'alors secrétaire d'Etat à la Transition écologique. Surtout, elle reste désormais rattachée à ce ministère alors que son prédécesseur dépendait de la Cohésion des Territoires.Ce n'est pas la première fois: sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le Logement a longtemps dépendu de l'Ecologie. Mais c'est un virage dans le quinquennat d'Emmanuel Macron, d'autant que le ministère du Logement perd un pan entier de ses attributions avec la création d'un ministère de la Ville.Symbole de cette orientation, le premier déplacement de la nouvelle ministre était consacré à la rénovation énergétique des bâtiments dans des logements sociaux du Val-de-Marne, quelques kilomètres à l'est de Paris.Avance-t-on vers un simple ministère de la rénovation des bâtiments, un sujet sur lequel Mme Wargon a déjà beaucoup travaillé et qu'Emmanuel Macron a lui-même mis au coeur du plan de relance annoncé par l'automne ?Tout en saluant dans l'ensemble la compétence de la nouvelle ministre, les acteurs du logement, un univers complexe qui va du bâtiment aux agents immobiliers en passant par les HLM, ont chacun rappelé leurs enjeux propres, cherchant au passage à défendre leurs intérêts."Choc"La puissante Fédération française du bâtiment a demandé un plan de relance qui comprenne non seulement la rénovation mais aussi la construction, nettement moins mise en avant dans les discours du gouvernement.Chez les agents, la Fnaim a insisté sur "d'autres dossiers majeurs" que la rénovation, dont la réforme du secteur via la loi portée par le député Mikaël Nogal.Quant au logement social, qui souhaite profiter de la crise économique liée au virus pour alléger les économies demandées au HLM depuis le début du quinquennat, sa confédération, l'USH, a invité la ministre à "très rapidement" se rapprocher d'elle.Alors que le monde HLM ne s'inquiète pas ouvertement de voir passer à l'arrière-plan les thématiques sociales, le sujet s'exprime franchement chez les associations de locataires."Quel choc de constater que le logement, pourtant préoccupation majeure des Français, ne dispose pas d'un ministère dédié", s'est plainte la Confédération nationale du logement.Certes habituée à un ton virulent, l'association juge que le gouvernement s'aveugle par rapport aux conséquences sociales d'une crise économique qui s'annonce historique avec une récession de presque 10% en France cette année, selon l'Insee."Ce sont des milliers de mal-logés, de sans-abris, de familles modestes ayant des difficultés à payer leur loyer (...) que le gouvernement ignore", insiste-t-elle.Dans ce contexte, la nouvelle ministre a assuré mercredi qu'elle ne négligerait pas l'aspect social du logement."Je souhaite être aussi la ministre de l'accès au logement parce qu'il est indispensable que chacun puisse avoir accès à un logement et à un logement de qualité", a-t-elle promis."Pour tout ça, j'aurai besoin de travailler avec tous les acteurs, les acteurs de la construction, les acteurs du logement social, bien évidemment les élus locaux qui sont les premiers concernés, mais aussi toutes les grandes associations", a énuméré Mme Wargon.Mais la ministre en est immédiatement revenue à l'actualité environnementale du jour, un rapport du Haut conseil pour le climat qui insiste, entre autres, sur la rénovation énergétique des bâtiments.
Il y a 4 ans et 312 jours

L'Union des entreprises de proximité accueille son nouveau président

ARTISANAT. Suite à la nomination d'Alain Griset dans le gouvernement de Jean Castex, l'Union des entreprises de proximité a désigné son nouveau président en la personne de Laurent Munerot. Membre de la Cnams, une des branches de la confédération, il siégeait déjà au conseil national.
Il y a 4 ans et 312 jours

Les grands groupes européens du BTP sont-ils armés pour affronter la crise ?

En France, le confinement a été mis en place le 17 mars 2020 et tous les groupes ont communiqué sur l’arrêt d’une partie de leurs chantiers. L’activité a repris progressivement au cours du deuxième trimestre dans la plupart des pays au rythme des directives gouvernementales des pays où chaque groupe opère. Mazars s’est interrogé sur la capacité des majors européens du BTP à traverser la crise du Covid 19, à travers l’étude des performances, de la solidité financière et du positionnement (diversification géographique / sectorielle) des 17 grands groupes européen, pure players ou acteurs diversifiés autour des métiers de la construction, dont le chiffre d’affaires consolidé est supérieur à 5 Mds€, L’étude « Les majors européens du BTP sont-ils armés pour affronter la crise ? » compare les performances financières des majors européens du BTP sur 2019 et début 2020. Par rapport aux précédentes études, les axes de comparaison ont été complétés d’un focus sur l’endettement, la trésorerie et la liquidité des majors à fin 2019. Les groupes ressortent renforcés de l’année 2019 avec une belle croissance de +4,5% (dont +7,9% pour les majors français) et un taux de marge opérationnelle légèrement supérieur (+0,2 point pour atteindre 4,9%). L’internationalisation des majors s’est à nouveau accentuée en 2019 : la part de l’activité réalisée à l’étranger progresse de 2 points, pour représenter 56% de leur activité.Le carnet de commandes à fin 2019 est au plus haut historique, en hausse de 3,5% vs. fin 2018.La solidité financière s’est fortement améliorée sur 5 ans, avec une hausse de la trésorerie de 40% pour l’ensemble des groupes, atteignant ainsi 45 Mds€. En complément l’endettement net a reculé sur cette période de 38%, hors groupes ayant une activité de concession.L’activité des groupes ayant publié au 1er trimestre 2020 est encore faiblement marquée par l’impact du Covid 19 (+2,2% vs. 1er trimestre 2019), mais devrait être fortement impactée au 2nd trimestre 2020, à l’image de la dégradation des capitalisations boursières sur le 1er semestre 2020.Les publications du chiffre d’affaires des majors européens du BTP au 31 mars 2020 montrent seulement les premiers effets de la crise du Covid-19. Les groupes français présentent déjà un recul moyen de 2,7% de leur activité par rapport au premier trimestre 2019. Cette crise s’est également traduite par une forte dégradation des capitalisations boursières de l’ensemble des majors européens. Cette dégradation s’est cependant atténuée au fur et à mesure de la reprise des chantiers.2019, Une nouvelle année de croissance pour les majorsL’activité des majors s’inscrit en hausse pour la troisième année consécutive, à +4,5% par rapport à 2018. Les groupes français se distinguent, pour la seconde année consécutive, par une hausse de leur chiffre d’affaires (+ 7,9%) supérieure à la moyenne des groupes du Panel.En 2019, les majors ont poursuivi leur stratégie de croissance externe avec de nombreuses acquisitions sur les divers secteurs d’activité, notamment deux principales acquisitions sur la partie Concessions : l’acquisition en mai de 50,01% des parts de l’aéroport de Londres-Gatwick par Vinci et le rachat en décembre de 49,9% des parts de l’aéroport de Toulouse-Blagnac par le groupe Eiffage.Le taux de marge opérationnelle des groupes du Panel s’est maintenu par rapport à 2018 (+0,2 point hors Atlantia). Cette légère hausse est toutefois à nuancer. Avec la prise en compte d’Atlantia, le taux de marge opérationnelle des majors européens sur 2019 recule de 0,9 point par rapport à 2018. La dégradation de 18 points du taux de marge opérationnelle du major italien, notamment impacté par l’effondrement du Pont de Gênes, pénalise la moyenne du Panel.Développement à l’internationalDans la continuité des années précédentes, le poids de l’activité des majors réalisé à l’étranger poursuit sa montée en puissance. En 2019, 55,7% de leur chiffre d’affaires est réalisé hors marché domestique, soit +1,6 point par rapport à 2018, évolution principalement portée par le marché européen (hors domestique), dont la part progresse de +1,5 point.La hausse du poids de l’activité des majors en Europe hors domestique par rapport à 2018 est notamment portée par Atlantia (+20 pts, principalement en lien avec l’acquisition d’Abertis), NCC AB (+3,5 pts) et Acciona (+1,7 pt).La part du chiffre d’affaires des majors sur leur marché domestique représente 44,3% de l’activité des groupes en 2019. Ce recul de -1,6 point par rapport à 2018 est notamment impacté par Atlantia (-28 pts), NCC AB (-3,5 pts) et Vinci (-2,2 pts). Une troisième année de forte croissance pour les majorsL’accroissement du chiffre d’affaires de VolkerWessels de 12,1% par rapport à 2018 est lié à un effet volume sur l’ensemble des segments, notamment sur sa branche Infrastructure en Allemagne et son département Energy & Telecom Infrastructure au Pays-Bas, à l’exception de l’Amérique du Nord qui a subi des intempéries.Eiffage voit son activité croitre de +10,7% par rapport à 2018. Cette hausse est principalement en lien avec les bonnes performances de ses pôles « Construction » et « Infrastructures ». Le major français a bénéficié de la dynamique des projets du Grand Paris ainsi que de la livraison de nombreux chantiers, notamment dans le secteur des transports en commun en site propre.La croissance de l’activité de Vinci (10,4%) est liée à la croissance organique et à la croissance externe, notamment des branches Concessions (aéroport de Londres Gatwick) et Énergie.La croissance du chiffre d’affaires de Balfour Beatty (+10,3 % par rapport à 2018) s’explique par le développement de la partie infrastructures, ainsi que par sa politique de croissance externe avec l’acquisition en 2019 d’une vingtaine d’entreprises de tailles diverses. Une hausse continue du carnet de commandesEn 2019, les majors enregistrent pour la quatrième année consécutive une hausse de leur carnet de commandes pour les secteurs liés aux métiers de la construction, de +3,5 % en 2019, et ce malgré des niveaux déjà historiquement élevés (+3,1% en 2018 ; +2,7% en 2017 ; +5,9% en 2016).Des situations contrastées en termes d’endettement netSur ces cinq dernières années, les majors ont très fortement réduit leur endettement net (-38% en 5 ans), à l’exception des groupes ayant une activité de concession qui ont poursuivi leurs investissements (+58% en 5 ans).La hausse marquée de l’endettement net des groupes ayant une activité de concession porte sur les deux dernières années et sur deux majors : Altantia et Vinci. Ils contribuent fortement à l’endettement global du Panel (respectivement 44,1% et 26,0% de l’endettement net total chiffré à 83 Mds€).Cette forte progression est en lien avec l’acquisition d’Abertis, venue tripler l’endettement net d’Atlantia en 2018, et l’acquisition de l’aéroport de Londres Gatwick en 2019 pour Vinci.La trésorerie des groupes du Panel repart à la hausse en 2019, après une légère baisse liée à l’effet taux de change sur l’exercice 2018, pour atteindre 45 Mds€ en 2019, représentant une hausse de 40% en 5 ans.Analyse des disponibilités nettes par rapport à l’activité à fin 2019Ferrovial et Atlantia se démarquent respectivement avec des ratios disponibilités nettes / chiffre d’affaires de 78,2% et 44,7% en 2019, alors que le ratio moyen des groupes du Panel s’élève à 19,4%.Le ratio moyen des groupes français ressort à 14,9%, soit 4,5 points en-deçà de la moyenne des groupes du Panel.Endettement brut, trésorerie et lignes de crédit non tiréesSur les 17 groupes du Panel, 4 présentent un excédent net à fin d’année 2019 : Balfour Beatty (0,2 Md€), Royal BAM Group (0,6 Md€), VolkerWessels (0,6 Md€) et Strabag (1,1 Md€).Par ailleurs, 3 groupes se démarquent particulièrement avec un endettement net supérieur à celui des autres majors (Atlantia : -36,7 Mds€, Vinci : -21,7 Mds€ et Eiffage : -10,2 Mds€), notamment en lien avec des opérations de croissance externe dans le secteur des concessions. Pour la majorité des majors européens du BTP, l’analyse des agrégats financiers présentés ci-dessus fait ressortir une santé financière certaine des groupes à fin 2019, au regard notamment de leur niveau de liquidité et de la diminution de leur endettement net ces dernières années.Rentabilité des majors par secteurPour mener des comparaisons sectorielles compte tenu des informations disponibles, l’activité des majors européens du Panel est ventilée selon 6 secteurs d’activité, dont 5 sont liés aux métiers de la construction.L’impact de la crise COVID19La crise sanitaire liée à la Covid-19 vient néanmoins menacer ces bons résultats et les objectifs des majors pour les prochains mois, puisque la plupart des pays ont imposé un confinement, engendrant irrémédiablement un ralentissement de l’activité. Au cours du premier trimestre 2020, les majors européens ont généré une activité trimestrielle, supérieure à la moyenne de ces 5 dernières années de 9,6%, et en hausse de 2,2% par rapport au 1er trimestre 2019, malgré les premiers impacts de la crise du Covid-19.Bien que le premier trimestre 2020 ne traduit pas, pour l’ensemble des majors, l’impact de cette crise inédite, les groupes français présentent déjà un recul moyen de 2,7% de leur activité par rapport au premier trimestre 2019. Les majors français sont en effet impactés plus particulièrement sur les métiers du BTP (-6,3% par rapport au T1 2019), de la Route (-8,9%) et de l’Immobilier (-14,8%), suite aux mesures de confinement en France appliquées dès mi-mars 2020. « Les majors européens, pour leur grande majorité, affichent une année 2019 satisfaisante en termes d’activité et présentent une santé financière certaine à travers une forte baisse de leur endettement net et un niveau de liquidité élevé. La diversité géographique de leur activité, qui permet de compenser les impacts de la crise dans les différents pays, ainsi que la diversité des métiers, l’industrialisation de leurs méthodes de travail et leur niveau de digitalisation constituent de réels atouts pour permettre aux majors de traverser cette période. Le deuxième trimestre 2020 devrait néanmoins être plus impacté, mais devra être analysé au regard de mesures prises par les Etats pour soutenir les entreprises du secteur au travers de plans de relance dans le BTP ou la poursuite des grands travaux », conclut Olivier Thireau, Associé responsable Immobilier & BTP chez Mazars France.L’étude « Les majors européens du BTP sont-ils armés pour affronter la crise ? » est disponible sur ici.
Il y a 4 ans et 312 jours

Le miel, les abeilles et les industriels

Retrouvez l’article dans Process industriels n° 949. Les abeilles sont ainsi utilisées comme témoins positifs de la qualité de l’air. Et donc aussi de la pollution, qui peut affecter cet air, notamment dans l’environnement de ces carrières et sites de production [©DR] Certains comportements d’industriels et le manque d’informations font que souvent, le public a une mauvaise image des unités de production, des carrières… Depuis des années déjà, on voit des actions sur l’environnement et la biodiversité se concrétiser. Le choix de parrainer, de prêter un “bout de terrain”. Ou de mettre sur sites des abeilles et des ruches. Tout ceci, fait son petit bonhomme de chemin un peu partout en France. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 312 jours

À l'heure de la relance, quelle place pour le bois-énergie ?

RENOUVELABLES. Au moment où le Gouvernement réfléchit au futur plan de relance de l'économie française, les questions de transition écologique et de souveraineté énergétique font office de serpents de mer dans les débats. Le bois-énergie peut avoir un rôle à jouer dans ce contexte, mais sur quels atouts peut-il réellement se baser ? Éléments de réponses.
Il y a 4 ans et 312 jours

Notre-Dame: la fin du délicat démontage de l'échafaudage est programmée

Le démontage de l'échafaudage sera achevé avant fin septembre, a assuré le président de l'Établissement public, le général Jean-Louis Georgelin, selon lequel  la cathédrale rouvrira en avril 2024.
Il y a 4 ans et 312 jours

Le Groupe Lorillard nomme Virginie Fayemendy au poste de responsable HSE pour l’ensemble des sites de production

Le Groupe Lorillard fait sa révolution industrielle : elle s’effectue par une restructuration des domaines d’expertises techniques de l’industrie, par des investissements industriels ainsi que par des changements fondamentaux organisationnels et logistiques. Thierry Luce – PDG du Groupe – a soutenu, pendant toute l’année 2019, un plan intensif de recrutements. Plan intensif représentant plus de 60 recrutements dans le Groupe dont 9 avaient, pour objectif essentiel, de mieux structurer les équipes. Or, pour la partie sécurité et environnement, il était nécessaire de passer par un renforcement des équipes. UN PARCOURS PRÉDESTINÉ PAR UNE EXPÉRIENCE CONFIRMÉE Après des études de chimie puis un master en environnement et risques industriels à Bordeaux, Virginie Fayemendy intègre un stage de fin d’études dans une entreprise de fabrication de tringles à rideaux, appartenant au groupe américain Newell Rubbermaid. « Il y avait tout à faire dans la partie environnement et sécurité, et c’est ce qui me plaisait. Il s’agissait d’une installation classée eu égard aux produits utilisés -solvants, risques avec le travail du bois… J’aime ces challenges » confie-t-elle. Du stage au recrutement, il n’y avait qu’un pas franchi par Virginie, qui gère alors toutes les actions relatives à la partie environnement, sur 5 sites de production en France, pendant 8 ans. Une évolution en interne la conduit ensuite à prendre la direction industrielle des activités de 2 sites de production (140 personnes) pendant presque 10 ans. Puis, par un fournisseur intermédiaire, elle entend parler d’un poste chez Lorillard de Responsable HSE (Hygiène, Sécurité et Environnement) et postule. C’est donc sur une candidature spontanée que Virginie rencontre Thierry Luce qui, porteur d’une forte volonté et d’un mouvement de professionnalisation des questions de sécurité, a engagé une dynamique d’investissements et de recrutement conséquente. Virginie_Fayemendy_ DES MISSIONS LARGES POUR UN CHANGEMENT DE CULTURE À 45 ans, Virginie Fayemendy se retrouve donc en charge, pour la partie HSE, des 6 sites de production du Groupe Lorillard – Usines de Chartres (Lorillard), de Bourges (Centre 2F), de Montbrison (Plastibaie), de Decazeville (Molénat), de Parigné-L’Evèque (Bourneuf), et de St Martin de Seignanx (HP Fermetures & Menuiseries) – et également des activités de pose (agences de pose Lorenove, Lorillard Entreprise) lui permettant d’aller sur les chantiers, ce qu’elle aime particulièrement. Dès son arrivée, Virginie a réalisé un audit de l’organisation, des systèmes de gestion et de la performance des équipements mis en place sur l’ensemble des sites de production, avec pour mission l’amélioration environnementale des usines du Groupe ; pour ensuite orienter plus spécifiquement ses missions autour de deux axes : une sensibilisation aux accidents du travail et la mise en œuvre d’une démarche RSE -Responsabilité Sociétale des Entreprises. Concernant la sécurité, Virginie soutient un véritable changement des mentalités : « Il y a un virage à opérer pour changer de culture et systématiser, à tous les niveaux des postes, des gestes préventifs ainsi que le développement d’une acuité particulière face au danger. Cette sensibilisation par rapport aux accidents du travail ; pour lesquels on a déjà pu relever une diminution résultant des actions menées depuis 3 ans par Thierry Luce et ses équipes ; revient à modifier d’anciens automatismes en affirmant une culture sécurité ». Il ne s’agit donc pas seulement d’aborder les questions de sécurité au travail uniquement au cœur des usines et des ateliers, mais aussi sur les chantiers en intégrant le facteur obligatoire des EPI – Équipement de Protection Individuelle – ou encore, dans les bureaux. Concernant ce dernier environnement de travail, Virginie s’engage à poursuivre le développement d’actions déjà menées -notamment celle d’amélioration de l’ergonomie des appareils de travail- qui ont permis de réduire le nombre d’accidents de travail. Concernant sa seconde mission, Virginie Fayemendy développe une démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) depuis le mois de janvier 2020 et, plus spécifiquement, depuis la journée manager réunissant tous les services. Ce concept, visant à permettre aux entreprises de contribuer à l’amélioration de la société et à la protection de l’environnement, implique chaque responsable de secteur dans le message à transmettre et aussi chaque individu à son poste. Les 3 axes choisis par le groupe en 2020 sont les économies d’énergie, le traitement des déchets et l’amélioration du recyclage, et la mise en place du télétravail. Des actions en matière d’économie d’énergie ont déjà été menées au sein des ateliers avec le changement des néons par des LEDS, un bon comportement de chacun à son poste, l’installation de compresseurs régénérateurs d’énergie à l’intérieur des bâtiments, pour baisser les dépenses énergétiques. Existait, préalablement à son arrivée, le recyclage des chutes et menuiseries bois dans les chaudières biomasses, chauffant les 3 sites de production bois du Groupe -sur Chartres, les 2/3 du site sont chauffés grâce à cette chaudière. Une borne de recharge pour les véhicules électriques de l’entreprise a été installée courant février. Plusieurs points de recharges sont également envisagés pour le personnel et les visiteurs. La politique de traitement des déchets déjà mise en place va être accrue et valorisée par l’approfondissement d’un travail commun avec des partenaires fournisseurs (notamment en fenêtres PVC) ou une délégation à des prestataires de déchets valorisant mieux le traitement, comme ce fut le cas avec la recyclabilité des chutes de PVC confiée aux entreprises Paprec et Veka. Cette nouvelle dynamique de tri des déchets sera étendue à tout le Groupe ; ne devant pas seulement impliquer les ateliers mais aussi les chantiers et les bureaux, à chaque poste, et/ou par la mise en place de nouveaux points de collecte commun comme les machines à café. Le mouvement est lancé mais doit être amplifié. Passionnée par ses missions diversifiées, Virginie Fayemendy n’est pas effrayée par l’abondance de travail qui l’attend et reste confiante, quant au changement de culture et de mentalité qui s’opère avec des personnels réceptifs aux différents messages, participatifs et impliqués. La Covid a également participé à légitimer cette prise de fonction plus que jamais indispensable dans un climat d’incertitude qui demeure. Et Virginie de conclure qu’il s’agit « d’ une véritable valeur ajoutée en termes d’image pour l’entreprise, et d’amélioration des conditions de travail. Toutes ces réorganisations, réalisées ensemble, sont nécessaires pour mieux les accompagner, les soulager, les aider, et prendre soin d’eux ».
Il y a 4 ans et 312 jours

Un "consensus" se dégage pour reconstruire à l'identique la flèche de Notre-Dame

ARCHITECTURE. D'après la nouvelle ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, un consensus se dégage en faveur d'une reconstruction à l'identique de la flèche de Viollet-le-Duc.
Il y a 4 ans et 312 jours

Le projet de Center parcs à Roybon annulé, la ministre satisfaite

ARTIFICIALISATION. Le groupe Pierre et Vacances a annoncé, le 8 juillet, l'abandon de son projet de domaine Center Parcs à Roybon (Isère), bloqué par de multiples recours et dont le terrain est occupé par des "zadistes". Un abandon salué par la nouvelle ministre de la Transition écologique Barbara Pompili.
Il y a 4 ans et 312 jours

Le Center Parcs de Roybon abandonné pour de bon

Le groupe Pierre et Vacances a annoncé mercredi 8 juillet l'abandon de son projet de domaine Center Parcs, bloqué par de multiples recours et d'interminables procédures judiciaires depuis son lancement en 2007, et dont le terrain est occupé par des "zadistes". La ministre de la Transition écologique s'est félicitée de cette issue.
Il y a 4 ans et 312 jours

La FNTP réclame un plan de relance en deux temps

TRAVAUX PUBLICS. L'organisation professionnelle a adressé ses propositions pour le plan de relance au chef de l'Etat et au gouvernement. Propositions qui s'articulent d'une part autour de mesures d'urgence, à court terme donc, et d'une transition écologique sur dix ans d'autre part.
Il y a 4 ans et 313 jours

La réforme du Cese adoptée en Conseil des ministres

Lors d'un discours devant les membres de la Convention citoyenne pour le climat réunis à l'Elysée, Emmanuel Macron avait annoncé le 29 juin vouloir transformer le Cese, troisième assemblée de la République, en "chambre des conventions citoyennes".Il avait aussi annoncé que cette nouvelle forme de démocratie directe, faisant appel à des citoyens tirés au sort, serait étendue à "d'autres sujets".La réforme "permet au CESE d'organiser des conventions citoyennes sur le modèle de la Convention citoyenne pour le climat, en tirant des citoyens au sort pour organiser une consultation sur un sujet relevant de sa compétence", selon le compte-rendu.Annoncée début 2018, la réforme du Cese, souhaitée par Emmanuel Macron dès le début de son quinquennat, devait intervenir dans le cadre de celle des institutions, mais elle a été stoppée net par l'affaire Benalla.Le projet de loi organique va conférer une "triple vocation" au Cese: consultations publiques et avis sur des dispositions législatives à la demande du gouvernement ou du Parlement; traitement de pétitions par voie électronique et non plus seulement écrites; "carrefour des consultations publiques"."La place du Cese dans le débat public sera renforcée par la portée qui sera donnée à ses avis. Lorsqu'il sera consulté sur un projet de loi portant sur des questions économiques, sociales et environnementales, cette consultation dispensera le gouvernement de procéder à d'autres consultations prévues par la loi ou le règlement", avec quelques exceptions, précise le compte-rendu.Le nombre de ses représentants doit être réduit d'un quart, pour passer de 233 à 175, comme prévu en 2018, toujours répartis en trois pôles: économique, social et environnemental.Le mandat des membres du Cese expirant en novembre, "le délai est trop court pour permettre l'adoption de ce projet de loi", précise le compte-rendu du Conseil des ministres. "Un second projet de loi organique prolonge le mandat en cours des membres du Cese d'une durée maximale de six mois, afin d'éviter d'avoir à nommer de nouveaux membres dans la composition actuelle pour quelques mois seulement".La dernière réforme importante du Cese date de 2008, complétée par la loi organique de 2010, avec à la clé un élargissement de ses prérogatives: les associations environnementales, des jeunes, des étudiants y ont fait leur entrée et les citoyens peuvent la saisir par voie de pétition, signée par au moins 500.000 personnes.Créée en 1925 sous le nom de Conseil national économique, cette institution a pour première mission de conseiller le gouvernement et le Parlement par ses avis qui ne sont que consultatifs.
Il y a 4 ans et 313 jours

Réduire immédiatement son budget énergie avec Zéro Wattheure

30 millions de compteurs, Linky, Gaspar, et autres, ont été déployés sur le territoire national en quelques années. 30 millions de « data loggers » pour mesurer la consommation d’énergie du bâtiment 24/7 et vous aider à réduire vos consommations. Vous payez ces « smart meters » chaque mois : quel bénéfice en tirez-vous  ? Zéro Wattheure exploite ces « big data » pour vous, les collecte, les met en forme et vous les restitue sous forme digeste pour agir, vite, efficacement. Pas de travaux : les compteurs ont été posés par votre distributeur pour chacun de vos bâtiments Pas d’investissement : vous remboursez cette infrastructure de réseau sur votre abonnement (le TURPE) Pas de délai : pour chaque action, une fiche économie vous est remise, avec un résultat chiffré Zéro Wattheure a développé une méthode qui a fait ses preuves dans de nombreux territoires pour rendre le patrimoine public plus performant, plus sobre, plus économe. Nous sommes à votre écoute pour vous la présenter. N’attendez pas pour nous contacter par courriel contact@zerowattheure.com ou par téléphone 0800 300 337 (appel et service gratuits) Et toutes nos actualités sur le site du Zéro Wattheure
Il y a 4 ans et 313 jours

Emploi, assurance chômage, retraites... les dossiers sur la table d'Elisabeth Borne

Urgence sur l'emploi des jeunesAlors que 700.000 jeunes sont attendus sur le marché du travail à la rentrée, "il y aura des incitations financières à l'embauche et un ensemble de mesures pour ne laisser aucun jeune sans solution", a promis Emmanuel Macron.Le président, qui devrait annoncer lui-même des mesures le 14 juillet, doit arbitrer entre un allégement de cotisations sociales salariales, poussé par le cabinet sortant du ministère du Travail, mais dont le coût potentiel fait tiquer Bercy qui plaide plutôt pour une prime à l'embauche.D'autres mesures sont prévues, comme l'extension de la Garantie jeunes - un accompagnement renforcé en mission locale pour les non qualifiés - une hausse des places en service civique ou en lycée professionnel pour les apprentis sans employeur, etc. Ce dossier de l'emploi des jeunes pourrait être suivi plus particulièrement par la ministre déléguée à l'Insertion, Brigitte Klinkert.Contenir les plans sociauxElisabeth Borne devra convaincre les entreprises en difficulté d'éviter les licenciements massifs en ayant recours aux dispositifs alternatifs, notamment la nouvelle "activité partielle de longue durée" pour les secteurs durablement touchés comme l'aéronautique.L'idée est de négocier un accord d'entreprise (ou de branche) d'une durée de six à 24 mois qui définira un maximum de 40% d'heures chômées, compensées par l'Etat plus fortement que le chômage partiel de base, avec des engagements sur l'emploi.La ministre devra apporter sa part au plan de relance préparé à Bercy pour fin août, notamment sur le volet "formation et compétences" ainsi que sur le "partage de la valeur" qui pourrait se traduire par l'imposition d'accords d'intéressement dans les entreprises de moins de 50 salariés.Par ailleurs, des mesures sont aussi dans les tuyaux sur la régulation du travail détaché: durcissement des contrôles, formation des demandeurs d'emploi dans les branches fortement utilisatrices (agriculture, BTP et industrie), refus des aides publiques pour les entreprises qui y recourent.Réforme de l'assurance chômage: stop ou encore ?Avec un taux de chômage attendu à 11,5% mi-2021 par la Banque de France, les syndicats demandent l'abandon complet de la réforme de 2019, qu'ils ont toujours contestée.Si l'exécutif a fait comprendre qu'il reviendrait sur le durcissement de l'ouverture de droits (six mois de travail sur les 24 derniers depuis le 1er novembre contre quatre sur 28 avant), il reste flou sur deux mesures prévues au 1er septembre: le nouveau calcul de l'allocation pour ceux, souvent précaires, qui alternent contrats courts et chômage d'une part et la dégressivité après six mois pour les haut salaires d'autre part.Les dispositions pour lutter contre les abus de contrats courts (bonus-malus dans certains secteurs et taxe de 10 euros sur certains CDD) ont du plomb dans l'aile car elles touchent des secteurs très frappés par la crise comme l'hôtellerie restauration.La ministre doit aussi décider d'un renforcement des moyens de Pôle emploi en prévision d'un afflux d'inscriptions dans les mois qui viennent.Réforme des retraites: le retourContrairement à Muriel Pénicaud, Elisabeth Borne aura en charge le dossier inflammable de la réforme des retraites remis à l'agenda par Emmanuel Macron bien que les partenaires sociaux y soient opposés.Le chef de l'Etat juge son projet de système universel toujours "juste", même s'il se dit "ouvert" à ce que sa réforme "soit transformée".Il souhaite "réengager rapidement une concertation en profondeur (...) dès l'été sur (le) volet des équilibres financiers" et considère que "la question du nombre d'années pendant lesquelles nous cotisons demeure posée".Le déficit du système de retraites devrait approcher cette année le niveau record de 30 milliards d'euros, très loin des 4 milliards attendus avant la crise.
Il y a 4 ans et 313 jours

La récession en France devrait être limitée à 9% en 2020, selon l'Insee

Le gouvernement anticipe de son côté un recul du produit intérieur brut de 11% et la Banque de France de 10%."En juin, l'activité économique aurait comblé les trois cinquièmes de l'écart qui la séparait, au creux du confinement, de son niveau d'avant crise", se réjouit l'Institut national des statistiques dans sa septième note de conjoncture depuis la fin mars.Il constate aussi que "la consommation des ménages ne serait, quant à elle, plus qu'à 3 points de pourcentage de son niveau normal", alors que les ménages ont constitué une très importante épargne supplémentaire durant les huit semaines de confinement et qu'une question de la reprise est de savoir s'ils vont la dépenser ou la garder en réserve.Après s'être contracté de 5,3% au premier trimestre puis de 17% au deuxième en raison de la pandémie de coronavirus, le PIB rebondirait de 19% au troisième trimestre puis de 3% au quatrième, précise l'Insee, qui fait ses premières prévisions au-delà du mois de juin."Fin 2020, l'activité économique demeurerait légèrement en deçà de son niveau d'avant crise", estime l'Insee, dans une fourchette comprise entre -6% et -1%, selon les scénarios, avec une moyenne à -4%."Les perspectives de production se redressent très nettement : la vigueur de ce rebond tient beaucoup à la faiblesse du point de départ, c'est-à-dire de l'activité économique en période de confinement", selon la note."Cependant les carnets de commandes, en particulier à l'international, demeurent jugés peu garnis par les entreprises industrielles, ce qui n'augure pas d'un retour immédiat à la normale", tempère l'institut.Aussi, avec des exportations en recul de 36% sur un an pour le mois de mai, les échanges extérieurs de la France "demeurent plus dégradés en mai que la production nationale en phase de redémarrage"."Pas indemne"La consommation bénéficie d'un effet de rattrapage après le confinement sur les produits manufacturés, mais cet effet ne s'étend pas à tous les produits, l'habillement par exemple souffrant fin juin d'une base de comparaison élevée alors que les soldes avaient déjà commencé en 2019 et sont décalées cette année.Quant aux services, certains continuent à souffrir comme le transport aérien.Grâce aux mesures prises pendant les huit semaines de confinement pour préserver le tissu économique et l'emploi, "les premières marches de la reprise ont pu être gravies assez rapidement, peut-être plus que prévu. Ce sont les dernières qui risquent d'être les plus difficiles, concernant surtout les secteurs les plus touchés par la crise", met en garde l'Insee.Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a brossé lundi un portrait sombre des prochains mois, notamment pour les "plus petits", prévenant que c'est "une tâche écrasante" qui l'attend.Et même si elle n'atteint finalement que 9%, il s'agira de "la plus forte récession depuis la création des comptes nationaux français en 1948", indique la note de l'Insee.Mais pour son directeur général Jean-Luc Tavernier, si on "peut déjà anticiper que l'ordre de grandeur de la baisse du PIB en 2020 pourrait être d'une dizaine de points, voire un peu moins", "il est absurde de dire que l'on serait de ce fait revenu dix ans en arrière"."Car cette baisse en moyenne annuelle est bien entendu liée principalement à la chute connue pendant les mois de confinement. Si l'économie n'en sort pas indemne, il est probable qu'elle reviendra dans les mois à venir à un niveau plus proche de celui qui prévalait avant le confinement", estime M. Tavernier.
Il y a 4 ans et 313 jours

Val-d’Oise : NGE, quatre ans pour un agrandissement autoroutier

Débutée en 2016, la jonction RN 104 – Francilienne avec l’autoroute A 16 a nécessité quatre ans de travaux. [©NGE] Pour permettre à 50 000 véhicules par jour d’améliorer leur trajet, la très chargée RN 104 – Francilienne a été raccordée à l’autoroute A 16. A la hauteur de L’Isle-Adam. Ce qui a permis, en particulier, la surpression du rond-point de la Croix Verte. Au niveau de Montsoult, point noir de la région. Pour cinq des sept marchés de l’opération, NGE fût à l’action. Quatre en collaboration avec Razel-Bec et un complètement, réalisé par Agilis, filiale du groupe.  Au total, l’opération débutée en 2016 a duré quatre ans. Impliquant 150 collaborateurs de l’entreprise. NGE a réalisé plus de 8 km d’assainissement profond, opéré plus de 850 000 m3 de terrassement. Ainsi que construit dix ouvrages d’art et autant de bassins d’assainissement Sans compter la mise en place de 55 000 t d’enrobés. « Ce chantier de longue haleine illustre bien toutes les forces du groupe NGE. Et son savoir-faire multi-métiers, explique Yoan André, directeur des travaux NGE. Nous avons réalisé un chantier de A à Z grâce à la synergie des filiales du groupe ».  A noter que dans un territoire où la question environnementale est au cœur des enjeux. Pas moins de 70 000 t de mâchefers d’incinération de déchets non dangereux sont revalorisées en couches de forme. Utilisées notamment pour les voiries départementales. 
Il y a 4 ans et 313 jours

Bobigny : le nouveau maire revient sur l'annulation des loyers

HABITAT SOCIAL. Le nouveau maire communiste de Bobigny a décidé mercredi d'abandonner l'annulation des loyers de l'office HLM, une mesure votée par la précédente majorité en pleine crise de coronavirus, mais jugée illégale par la préfecture de Seine-Saint-Denis.
Il y a 4 ans et 313 jours

Le projet de transformation de la Gare du Nord, va-t-il devenir un "Notre-Dame-des-Landes" parisien ?

Le préfet de la région Ile-de-France Michel Cadot a officiellement annoncé mardi qu'il avait signé le permis de construire, avec un "objectif de livraison des travaux nécessaires pour les jeux Olympiques et Paralympiques 2024", selon un communiqué."Le lancement des travaux se fera sans attendre selon les principes d'un chantier exemplaire et en respectant les conditions sanitaires imposées par le Covid", a réagi par communiqué la SA Gare du Nord 2024, "confiante quant au respect du calendrier".Mais l'annonce n'a pas soulevé un grand enthousiasme du côté de la mairie de Paris. "L'Etat va à l'encontre des besoins des habitants comme des usagers des transports et méprise le choix des électeurs franciliens", a par exemple tonné sur Twitter la maire du 10e arrondissement, Alexandra Cordebard, annonçant que la "mobilisation" de l'équipe municipale "(continuerait) contre ce projet démesuré"."Avec le projet de rénovation actuel de la Gare du Nord, le gouvernement vient de s'inventer un Notre-Dame-des-Landes en plein Paris. Je lui souhaite beaucoup de courage sur le plan politique et juridique", a aussi écrit sur le même réseau social Emmanuel Grégoire, dans un tweet retweeté par la maire Anne Hidalgo."Contraire aux exigences écologiques"La Ville de Paris, qui doit détailler "les points qui constituent des lignes rouges dans le projet" lors d'une conférence de presse mercredi, avait soutenu dans un premier temps cette rénovation.Elle avait ensuite jugé trop commercial le projet, porté par une coentreprise créée par SNCF Gares & Connexions et Ceetrus, la foncière d'Auchan.Il prévoit notamment la construction de commerces, bureaux et équipements culturels au sein de la première gare d'Europe, vieille de 155 ans et fréquentée par 700.000 voyageurs chaque jour --un chiffre appelé à augmenter.Le projet, évalué à 600 millions d'euros, a aussi été fustigé par une vingtaine d'architectes de renom, dont Jean Nouvel et Roland Castro, qui ont jugé le projet initial "inacceptable" et "pharaonique", dans une tribune publiée dans Le Monde début septembre, demandant qu'il soit "repensé de fond en comble".Dans son communiqué, le préfet d'Ile-de-France Michel Cadot a plaidé que "SNCF Gares & Connexions et la société +Gare du Nord 2024+ ont pris 13 engagements visant à assurer une bonne intégration de la gare rénovée dans le quartier", via notamment "la création d'un important parking à vélos", le "lancement d'études pour améliorer l'accès à la gare par le nord" ou encore "la prise en compte du réaménagement du parking souterrain" pour "libérer le parvis de la gare des déposes-minute".En outre, est prévu un "renforcement de la qualité environnementale du projet en augmentant les surfaces végétalisées et par le réemploi des eaux de pluie", plaide encore Michel Cadot.Mais dans son communiqué, la ville de Paris a fustigé un projet "contraire aux exigences écologiques et urbaines portées par l'exécutif parisien nouvellement élu", et appelé à poursuivre des discussions "afin de reconsidérer ce projet en profondeur pour le rendre viable et acceptable".De son côté Serge Rémy, de l'association "Retrouvons le Nord de la Gare du Nord" qui mobilise contre le projet de SNCF et Ceetrus, a fait le parallèle avec les ambitions vertes du nouveau gouvernement: "Alors que la convention Climat défend un nouveau modèle économique plus sobre et moins commercial, l'Etat délivre un permis de construire qui donne les clés de la gare du Nord à Auchan pendant 46 ans pour installer une énorme zone de boutiques".Mairie de Paris et opposants lâchent leurs coups contre le gouvernementMots vigoureux, menaces de "recours" en justice voire d'occupation: la mairie de Paris et les opposants au projet de transformation de la Gare du Nord, ont tonné mercredi contre la décision de l'Etat de délivrer le permis de construire, un "déni de démocratie" selon eux.Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, avait tweeté mardi que le gouvernement venait "de s'inventer un Notre-Dame-des-Landes en plein Paris" en délivrant le permis de construire au volet commercial de la transformation de la Gare du Nord. Mercredi, il a enfoncé le clou en conférence de presse, aux côtés de la maire du Xe arrondissement, Alexandra Cordebard.Le projet, évalué à 600 millions d'euros? "Totalement surdimensionné" et sur "un modèle usé", qui "représente une menace sur le tissu local" environnant. Délivrer le permis de construire un jour de remaniement? Un "déni de démocratie" parce que les Parisiens souhaitent "un projet mieux inséré dans son environnement". L'échéance prévue, à savoir les Jeux olympiques 2024? "Pas crédible et pas sérieux", tance encore Emmanuel Grégoire.La veille, la coentreprise créée par SNCF Gares & Connexions et Ceetrus, la foncière d'Auchan, avait pourtant promis que "le lancement des travaux se fera sans attendre" et s'était dite "confiante quant au respect du calendrier", le préfet de la région Ile-de-France Michel Cadot évoquant de son côté un "objectif de livraison des travaux nécessaires pour les jeux Olympiques et Paralympiques 2024"."Je mets au défi Ceetrus de me prouver (que les délais sont crédibles, NDLR) en produisant les plannings de chantier, auxquels nous n'avons pas accès", a répondu Emmanuel Grégoire, ménageant le préfet d'Ile-de-France - qu'il "pense aussi embarrassé que nous par cette décision" - pour mieux attaquer le gouvernement, accusé de "passé en force". "Un dossier de cette nature n'est pas décidé dans un petit bureau administratif secondaire", a-t-il aussi glissé.Occupation "possible"Sur le fond, et si elle ne conteste pas la nécessité de rénover la première gare d'Europe, vieille de 155 ans et fréquentée par plus de 700.000 voyageurs chaque jour, la municipalité évoque plusieurs "lignes rouges", outre le calendrier.Elle demande d'abord une "dédensification" du projet, proposant de diviser la surface commerciale par quatre, de 20.000 à 5.000 m2; une "ouverture sur l'ensemble du quartier", en abandonnant "la séparation des flux d'entrée et de sortie" que la mairie juge "inadaptée pour une gare"; "l'amélioration de l'intermodalité avec les transports en commun, les vélos et les taxis".Mardi, Michel Cadot avait plaidé que les porteurs du projet avaient "pris 13 engagements visant à assurer une bonne intégration de la gare rénovée dans le quartier", via notamment "la création d'un important parking à vélos", ou "la prise en compte du réaménagement du parking souterrain".Insuffisant, estime Emmanuel Grégoire, qui brandit la menace de "recours judiciaires" pour faire pièce à ce projet.Les associations d'usagers et d'habitants, présentes mercredi dans la salle de la Mairie de Paris où se tenait la conférence de presse, sont sur la même longueur d'ondes.Sont-elles prêtes à aller jusqu'à une occupation de la gare? "Cela fait partie des choses possibles", estiment Chantal Henon et Jean-Pierre Leroux, du Comité des habitants Gare du Nord - La Chapelle. "Sur le jardin Villemin, quai de Valmy (Xe arrondissement, NDLR), on a occupé un chantier pendant six mois pour l'empêcher de fonctionner et on a gagné", explique le second, membre de la section PCF du Xe arrondissement."Il y a une demande de sens sur les projets, et un projet commercial en pleine gare du Nord, ça n'a pas de sens. La mobilisation est déjà forte dans nos associations, elle va grossir", abonde Christine Nedelec, présidente de France Nature Environnement Paris. "Les Parisiens, les habitants, les citoyens sont de plus en plus inquiets concernant les réponses gouvernementales ou parfois municipales à des enjeux sociétaux et écologiques graves".
Il y a 4 ans et 313 jours

Rénovation énergétique des bâtiments publics : de l'aide pour les collectivités

Le gouvernement lance un programme de 100 millions d’euros sous forme de Certificats d'économie d'énergie pour soutenir les collectivités qui rénovent énergétiquement leurs bâtiments.
Il y a 4 ans et 313 jours

Une charpente à l'identique à l'ancienne en moins d'un an pour Notre-Dame de Paris ?

"En moins d'une semaine, avec 25 charpentiers nous avons réalisé entièrement l'une des 25 fermes (structures triangulaires de 10 mètres de haut pour 14 de large) de la nef de Notre-Dame telle qu'elle était avant l'incendie. Ça dissipe la désinformation !", s'enthousiasme François Calame, ethnologue au ministère de la Culture et fondateur de Charpentiers sans frontières, interrogé par l'AFP.L'association est à l'origine de ce chantier installé dans le bois d'un château à Ermenouville (Seine-maritime) et financé par l'interprofession France Bois Forêt (20.000 euros).Derrière lui, les artisans, tous bénévoles, parachèvent l'équarrissage de poutres à coup de doloires (petite hache) alors que monte une odeur de copeaux."C'est une démonstration que les méthodes traditionnelles de travail du bois consomment très peu de bois et que ça va très vite", renchérit Frédéric Epaud, chercheur au CNRS. Au passage, "cela redonne du sens au métier de charpentier", ajoute-t-il.Alors que l'Élysée vise une restauration de Notre-Dame d'ici à avril 2024, la charpente pourrait être reconstruite "strictement à l'identique", "en cinq à huit mois", affirme l'universitaire chargé du suivi scientifique de ce chantier.La future charpente de Notre Dame sera-t-elle en béton, comme la cathédrale de Reims depuis 90 ans, en métal comme au Parlement de Bretagne, ou en bois ? Le débat, voire le lobbying, font rage.Des membres de la commission nationale du patrimoine et de l'architecture (CNPA), qui se réunit jeudi, et dont les avis sont consultatifs, ont fait le déplacement à Ermenouville, selon M. Epaud.Pour fabriquer la ferme de trois tonnes, les charpentiers ont utilisé moins de bois que prévu: huit arbres de 30 à 40 cm de diamètre soit de 80 à 120 ans d'âge, affirme M. Epaud. Pour l'ensemble de la charpente, il faudrait un millier de chênes, "une goutte d'eau dans l'océan" du gros million que compte la France, souligne-t-il.Pour quel coût au final ? "Les questions d'argent ne sont pas un problème" dans ce dossier, répond M. Calame."C'est très économique", et écologique, renchérit M. Epaud. Si les promesses sont tenues, le bois serait donné. Et les grumes pourraient directement arriver au pied de Notre-Dame par la Seine et être travaillées au pied du monument, au lieu de transiter par une scierie, suggère-t-il."C'est méditatif"Surtout, "on fait de meilleurs ouvrages. On a vu que ces charpentes peuvent durer huit siècles", poursuit le chercheur, soulignant que le bois est travaillé vert sans temps de séchage."C'est du boulot et c'est plus lent (qu'une scie, NDLR) mais le résultat que vous obtenez quand vous pouvez suivre la fibre naturelle de l'arbre est tellement meilleur. Vous obtenez une structure plus résistante", explique Mike Dennis, un des charpentiers du chantier, un Britannique de 39 ans.A la main, on choisit son arbre en forêt en fonction des besoins plutôt que de téléphoner à la scierie, "on peut travailler des courbes, des poutres de 20 mètres de long, et c'est beaucoup plus sympa au toucher", renchérit Léonard Rousseau, responsable de l'équarrissage. "On repère des défauts qui permettent d'éliminer une pièce" ou de modifier son usage, ajoute à ses côtés Pierre Cabreolier, 36 ans.Tous soulignent avant tout leur "plaisir". "Il y a un contact avec la matière. On est en silence. C'est méditatif", explique M. Rousseau. "Sur les sites modernes vous avez tant de bruit, la poussière, ça peut être très mauvais pour la santé. Ici c'est calme et agréable. Ça met vraiment en joie", ajoute son collègue britannique.Resterait à trouver une entreprise prête à former ses salariés à ces techniques quasi disparues. Charpentiers sans frontière promet de transmettre ses compétences en "quelques semaines".
Il y a 4 ans et 313 jours

Coactivité, déplacements : le guide de l'OPPBTP une nouvelle fois allégé

COVID-19. L'organisme professionnel de prévention du BTP vient de signaler que le fameux guide de préconisations lié au coronavirus venait d'être une nouvelle fois allégé. L'épidémie n'ayant pas disparu, la vigilance doit toutefois rester de mise.
Il y a 4 ans et 313 jours

Mission pour la sauvegarde du patrimoine en péril : 18 nouveaux sites emblématiques

Pour la troisième édition de la mission pour la sauvegarde du patrimoine en péril confiée par le Président de la République à Stéphane Bern, 18 sites emblématiques des régions de métropole et d’outre-mer ont été sélectionnés. Ils bénéficieront d’un soutien financier de la Mission Stéphane Bern via la Fondation du patrimoine, grâce aux jeux Mission Patrimoine 2020 de FDJ, qui viendra s’ajouter aux subventions du ministère de la Culture pour les édifices protégés au titre des monuments historiques, ainsi qu’aux dons et mécénats collectés. Les 18 sites emblématiques 2020 sont les suivants : Eglise Saint-Etienne de Mélas au Teil – Ardèche Temple protestant Saint-Martin à Montbéliard – Doubs Phare, Fort et Caserne de l’Ile aux Moines – Côtes d’Armor Grange pyramidale à Jars – Cher Couvent des Filles de Marie de l’Île Rousse – Haute-Corse Séchoir à tabac de Lipsheim, remonté à l’Ecomusée d’Alsace d’Ungersheim – Haut-Rhin Église Saint-Pierre de Dompierre-sur-Authie – Somme Fort de Cormeilles-en-Parisis – Val-d’Oise Théâtre romain de Lillebonne – Seine-Maritime Viaduc des Rochers Noirs – Corrèze Abbaye Sainte-Marie de Lagrasse – Aude Ancien Tribunal à Baugé-en-Anjou – Maine-et-Loire Cathédrale Notre-Dame du Réal à Embrun – Hautes-Alpes Habitation Zévallos au Moule – Guadeloupe Eglise du Sacré-Cœur de Balata – Martinique Eglise Saint-Joseph d’Iracoubo – Guyane Pont suspendu de la rivière de l’Est – La Réunion Cathédrale de Saint-Pierre – Saint-Pierre et Miquelon Les dotations accordées à ces 18 sites emblématiques seront annoncées lors des prochaines Journées européennes du patrimoine. 103 nouveaux sites « de maillage » (un site par département et collectivité d’outre- mer), bénéficieront également des jeux Mission Patrimoine en 2020, ils seront annoncés au début du mois de septembre. Photo : Eglise Saint-Etienne de Mélas du Teil © OCUS-Fondation du patrimoine
Il y a 4 ans et 313 jours

Gazole: le report d'un an de la suppression de l'avantage fiscal acté

L'Assemblée nationale a voté le report d'un an de la suppression d'un avantage fiscal sur le gazole non routier (GNR), carburant très utilisé par les secteurs du bâtiment et des travaux publics.
Il y a 4 ans et 313 jours

LGV Montpellier-Perpignan: Jean Castex redonne espoir à ses partisans

Le Premier ministre a assuré qu'il mettrait "toute (son) énergie" pour faire avancer plus rapidement le projet de ligne ferroviaire à grande vitesse entre Montpellier (Hérault) et Perpignan (Pyrénées-Orientales).
Il y a 4 ans et 313 jours

La croissance française devrait fortement rebondir au 3e trimestre, sans sauver l'année

Après sa mise à l'arrêt pendant le confinement et son redémarrage progressif enclenché en mai, l'économie française va se redresser nettement: la croissance devrait rebondir d'environ 14% au troisième trimestre par rapport au deuxième, anticipe la Banque de France dans une note publiée lundi soir.Elle tirera profit de la poursuite de la normalisation de l'activité, suivant les mois de perturbations provoquées par l'épidémie de coronavirus, qui a mis a genoux l'économie française et mondiale.En juillet, le niveau de l'activité en France devrait continuer à se normaliser "mais à un moindre rythme, une grosse partie du rebond ayant déjà eu lieu à la suite des mesures de déconfinement en mai et en juin", précise l'institution monétaire, qui évoque une courbe de reprise "en aile d'oiseau", avec un fort rebond initial qui s'aplanirait ensuite progressivement.La perte d'activité par rapport à une situation "normale" serait de l'ordre de 7% en juillet, contre 9% le mois précédent, 17% en mai, 27% en avril et 32% en mars, lors de la mise en place du confinement, particulièrement strict en France.Si la tendance de juillet se maintenait en août et en septembre, la croissance trimestrielle rebondirait de 14%, ce qui ne suffirait toutefois pas à compenser le décrochage vertigineux, subi les mois précédents, en raison de la mise en place des mesures pour freiner la propagation du coronavirus, qui a provoqué près de 30.000 décès dans l'Hexagone.Au premier trimestre, le Produit intérieur brut (PIB) a reculé de 5,3% selon l'Insee.Sur les trois mois suivants, il s'est encore contracté de 14%, selon la Banque de France, qui tablait précédemment sur une chute de 15%. Cette légère amélioration s'explique par une activité plus dynamique qu'espérée initialement."Je ne dis pas du tout que nous soyons sortis d'affaire, c'est une crise très grave. En plus, ses effets sur l'emploi sont décalés dans le temps, donc ils sont à venir, mais la reprise se passe au moins aussi bien que nous l'avions prévu, et même un peu mieux", a commenté dimanche sur LCI François Villeroy de Galhau, gouverneur de l'institution.Forte contraction du PIB sur l'annéeEn juin, l'activité a continué de se redresser dans l'industrie, en particulier dans l'automobile et dans les transports.La reprise est également marquée dans le bâtiment, avec un niveau d'activité qui se rapproche de la normale. Toutefois, les prévisions du secteur restent en demi-teinte et le niveau des carnets de commandes s'effrite, prévient la Banque de France.Quant aux services, ils progressent mais de façon très inégale. Certains secteurs ont retrouvé un niveau d'activité "quasi-normal", comme les services informatiques, tandis que d'autres restent à la traîne, tels que la restauration et surtout l'hébergement.Malgré ces nouvelles globalement encourageantes, la Banque de France a confirmé sa prévision annuelle d'une chute du PIB de 10% en 2020. Il s'agit d'une estimation un peu plus optimiste que celle du gouvernement (-11%) ou que celle du Fonds monétaire international (-12,5%).L'Insee, de son côté, n'a pas publié de prévision annuelle sur l'ampleur de la récession, en raison du fort degré d'incertitude.Mais quel que soit le chiffre, il s'agira de la plus forte récession de la France depuis 1945.En ce qui concerne la prévision de la Banque de France, celle-ci pourrait être "légèrement" améliorée si le niveau d'activité se maintenait dans les prochains mois et que l'épidémie de coronavirus restait sous contrôle. L'institution fera le point sur la question en septembre.Elle a déjà prévenu qu'il faudrait du temps pour que l'économie française se remette de la pandémie et retrouve son niveau d'avant-crise, estimant que cela devrait se produire au cours de l'année 2022.
Il y a 4 ans et 313 jours

Gare du Nord 2024 : Hidalgo "très mécontente" du feu vert de l'Etat

GRANDS PROJETS. La délivrance, par le préfet, du permis de construire pour la rénovation de la Gare du Nord, à Paris, a déclenché une réaction de l'équipe municipale, qui réaffirme son opposition à un projet jugé "trop commercial".
Il y a 4 ans et 313 jours

Qui est Nadia Hai, la nouvelle ministre déléguée chargée de la Ville ?

Novice en politique, Nadia Hai avait éliminé le candidat socialiste à la présidentielle dès le premier tour des législatives, avant de s'imposer au second face au LR Jean-Michel Fourgous.Originaire de Trappes, cette conseillère de gestion en patrimoine pour la banque Barclays, titulaire d'un diplôme supérieur de banque, a travaillé 15 ans en qualité de conseillère en gestion de patrimoine.Cette mère de famille avait co-fondé le Comité Femmes En Marche avec Macron (FEMM). Elle avait notamment axé sa campagne sur l'égalité des chances et la jeunesse, en revendiquant son inexpérience - et son manque de notoriété -, selon elle gage de renouveau.Depuis son arrivée au Palais Bourbon, la députée qui siège à la commission des Finances a planché à plusieurs reprises sur des sujets liés à la politique de la ville. Elle est vice-présidente du groupe d'étude Villes et banlieues et a notamment été chargée d'une mission d'information parlementaire pour évaluer et contrôler l'utilisation des financements de l'Agence nationale de rénovation urbaine (Anru).Elle avait aussi été désignée par le président de l'Assemblée Richard Ferrand (LREM) dont elle est proche, pour plancher sur la fiscalité et notamment la réforme de l'ISF.Mme Hai devient ministre déléguée auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, Jacqueline Gourault (MoDem).Son suppléant Moussa Ouarouss, qui doit hériter de son siège à l'Assemblée, est mis en examen depuis la fin 2019 dans une enquête portant sur un trafic de stupéfiants entre le Maroc et la France.Interrogée par l'AFP au moment de l'annonce de cette mise en examen, Mme Hai avait indiqué ne plus avoir de contacts avec son suppléant "depuis plusieurs mois" en raison de "désaccords politiques". "Je suis tombée de la chaise quand on m'a parlé de cette affaire mais je crois en la présomption d'innocence", avait-elle ajouté.
Il y a 4 ans et 313 jours

Gare du Nord 2024 : Hidalgo "très mécontente" du feu vert de l'Etat au projet

GRANDS PROJETS. La délivrance, par le préfet, du permis de construire pour la rénovation de la Gare du Nord, à Paris, a déclenché une réaction de l'équipe municipale, qui réaffirme son opposition à un projet jugé "trop commercial".
Il y a 4 ans et 313 jours

Jean Castex veut avancer sur l'isolation, les ENR et l'artificialisation

POLITIQUE. Le Premier ministre Jean Castex était l'invité de la matinale de Jean-Jacques Bourdin ce 8 juillet 2020. L'occasion notamment d'aborder la méthode qu'il compte mettre en place en faveur de la transition écologique, mais aussi un grand projet que l'élu des Pyrénées Orientales doit bien connaître : la LGV Montpellier-Perpignan.
Il y a 4 ans et 313 jours

Lettre ouverte: quand l'Etat entretient la précarité des enseignants contractuels et vacataires des écoles d'architecture

Quelques heures seulement après sa nomination, la nouvelle ministre de la Culture Roselyne Bachelot a pu découvrir une lettre ouverte signée des enseignants des écoles d'architecture et dénonçant la précarité de leurs confrères contractuels et vacataires. Une action lancée le 4 mars 2020, qui regroupe désormais […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 313 jours

Relance : le plan à deux étages de la FNTP

4 milliards d’euros dès 2020 pour répondre à l'urgence et 10 milliards d’euros par an en moyenne pendant 10 ans au service de la transition écologique. C'est le double plan ambitieux adressé le 8 juillet par la FNTP au gouvernement et au président de la République.
Il y a 4 ans et 313 jours

Béton[s] le Magazine n°89 va paraître et l’été est déjà là !

Retrouver le numéro dans la boutique acpresse.fr Béton[s] le Magazine 89 Matricé, teinté, texturé ou imprimé, le béton se métamorphose et s’installe dans l’espace public. L’application de bétons décoratifs dans le respect des normes environnementales nécessite un véritable savoir-faire. Occasion de mettre en avant le niveau d’expertise des entreprises spécialisées dans ce domaine. Centre historique, réhabilitation, éco-quartier…, nous vous proposons de découvrir, dans notre dossier consacré à l’aménagement, des lieux publics, sept réalisations marquantes. Pour continuer avec la complexité des bétons, le “Zoom sur…” se penche sur le rôle de dix laboratoires d’essais indépendants, véritables chevilles ouvrières entre les bureaux d’études et les maîtres d’ouvrage. Côté matériels, les industriels du coffrage sont à l’honneur à travers un panorama de leur offre actuelle. Nos pages “Start-Up” vous emmèneront à la rencontre d’entreprises innovantes comme le CSTB’Lab, 360SmartConnect, Okibo, Agora Energy Technologies et Maturix. Deux visites de chantier avec l’incroyable opération de soil-mixing réalisée pour la future gare de la ligne 15, à Boulogne Billancourt. Et la Villa M, nouvel ensemble consacré à la santé, réalisé par l’Atelier Triptyque et Philippe Starck, à Paris. Une plongée dans le temps en compagnie d’un “Passé simple” dédié à l’histoire des Magasins généraux de Pantin, dessinés en 1929 par l’architecte Louis Suquet. Epopée qui se prolonge d’encore plus de photos et de contenu sur le site www.acpresse.fr. Et enfin, l’artiste Ben Young – et c’est de saison – vous fera surfer sur ses vagues en verre de Nouvelle-Zélande. Alors avant de partir à la plage, n’oubliez pas votre numéro !
Il y a 4 ans et 313 jours

Myral poursuit son développement et renforce son équipe prescription

Stéphane Cuzzaini : "Notre enjeu, proposer des choix pertinents tout en guidant vers nos solutions"Stéphane Cuzzaini, professionnel chevronné chargé du quart Sud-Est de la France croit fermement en la solution Myral. Fort d'une quinzaine d'années d'expérience dans le bâtiment, a su développer une véritable expertise technique dans le domaine de l'ITE. Quel parcours vous a mené jusqu’à Myral ?Stéphane Cuzzaini : Au départ j’ai fait mes armes au sein de l’entreprise Onduline, qui conçoit des panneaux de couverture et de bardage, essentiellement à destination du marché tertiaire (bâtiments industriels, agricoles). Cette première expérience, qui a duré 6 ans, m’a permis de développer mon expertise dans le marché de l’ITE, en visitant de nombreux bureaux d’études notamment.Les 8 années suivantes, j’ai travaillé pour Everlite Concept, société qui propose des bardages haut de gamme à l’aspect architectural marqué, dans un segment proche de celui de Myral. Durant cette période, j’ai participé à la rénovation énergétique de nombreux projets où l’apparence extérieure des bâtiments avait une grande importance : complexes sportifs, gymnases, écoles… Cela m’a permis d’effectuer un travail de prescription et de préconisation technique auprès des architectes souhaitant faire concorder leur vision avec des produits techniques. J’ai beaucoup apprécié ce travail de conseil et cette relation privilégiée que j’ai développée avec eux.Quelles compétences majeures comptez-vous apporter à Myral ?Stéphane Cuzzaini : D’abord, donc, ma capacité à accompagner la maîtrise d’œuvre sur les recommandations techniques. Mais aussi la relation avec les entreprises dans la mise en œuvre des produits. C’est une partie du travail que j’ai toujours réalisé. Chez Everlite, nous avions un bureau d’études, comme Myral, avec une personne qui pouvait se déplacer au cas-par-cas, pour autant, j’assistais moi-même beaucoup les poseurs. Je les accompagnais parfois en réunions de chantier quand il y avait des problématiques techniques, pour faire des démarrages de chantier, effectuer des diagnostics et apporter des conseils techniques… Pour moi, ce qui est important, c’est que la préconisation que j’apporte aux maîtres d’œuvre soit la plus pointue possible afin qu’elle puisse déboucher sur une réalisation pérenne et conforme à ce que j’ai proposé. L’assurance d’un rendu final de qualité, c’est participer à la renommée du produit et s’ouvrir à de nouvelles affaires.Qu’attendent les maîtres d’œuvre d’un prescripteur ?Stéphane Cuzzaini : Ils attendent des réponses à leurs différentes exigences et inspirations sans que l’on vienne remettre en cause leur vision. Après plusieurs années aux côtés des architectes, j’ai appris à faire preuve d’écoute et à m’adapter le plus fidèlement possible à leurs attentes, à « l’image architecturale » très particulière qu’ils ont de leur projet. Il faut être capable de la comprendre et de trouver des solutions adaptées à leurs désirs, et si ce n’est pas possible, trouver des alternatives efficaces qui ne trahissent pas leur signature. Leur proposer des choix qui fonctionnent tout en les guidant vers les solutions que l’on défend, c’est tout l’enjeu de notre métier !Comment avez-vous connu le groupe Myral ?Stéphane Cuzzaini : Je l’avais remarqué sur des salons professionnels. Ce qui m’avait plu c’était vraiment l’aspect visuel du produit et l’image architecturale qu’il proposait, avec de grands panneaux, une diversité d’aspects qui faisaient qu’on se demandait finalement ce que c’était ! Quand on voit l’effet aluminium brossé des panneaux « Alunatur » ou la surface parfaitement réfléchissante du « Poli Miroir », ça interpelle !Ensuite, j’ai croisé Myral sur des affaires. Pour l’anecdote, à l’époque où je travaillais pour une société concurrente, je m’étais occupé de la recommandation technique pour l’habillage des balcons des tours « Les Moulins » à Nice. Et il se trouve que Myral travaillait sur ce même projet. Nous étions en concurrence sur la partie habillage des façades en bardages ITE et c’est Myral qui a été retenu car j’étais presque deux fois plus cher ! En m’y intéressant, j’ai découvert une belle entreprise qui proposait des produits innovants.Justement, quel est le regard des clients et de la concurrence sur Myral et sa solution ?Stéphane Cuzzaini : Il y a un retour positif, aussi bien de la part des clients, que des installateurs, des maîtres d’ouvrage et des architectes… Les installateurs privilégient des produits simples et rapides à mettre en œuvre ; les maîtres d’œuvre et d’ouvrage, quant à eux, vont vouloir des produits performants, pas trop épais, esthétiques, mais aussi économiques d’un point de vue budgétaire… Dans tous ces cas de figure, la solution Myral répond parfaitement à leurs besoins spécifiques.Le groupe est aussi reconnu comme un acteur avec une expertise technique de qualité. Sa façon d’accompagner les entreprises en amont et en aval des chantiers, sa capacité d’écoute, son rôle de conseil et la forte réactivité de ses équipes en cas de problème sont bien perçues. Toutefois, la notoriété du produit est encore jeune et il y a un important travail de communication à faire…Selon votre regard, quelle est l’évolution du marché de l’ITE en France ?Stéphane Cuzzaini : Je dirais que l’on est au début du développement. Sur le marché du résidentiel qui couvre les copropriétés et les bailleurs sociaux, il y a des besoins très importants. On sent d’ailleurs maintenant une réelle volonté de lutter contre les « passoires énergétiques ». Le gouvernement a depuis peu enclenché une dynamique pour développer massivement l’isolation thermique des façades par le biais d’aides financières. Il faut dire que l’ITE est la solution idéale pour obtenir des bâtiments les moins énergivores possibles et donc réduire les dépenses énergétiques des habitants, tout en apportant un confort thermique en hiver comme en été ! En plus, on préserve la surface habitable, les chantiers sont rapides et peuvent se faire en site occupé.Et qu’en est-il des bâtiments publics et tertiaires ?Stéphane Cuzzaini : Il y a encore beaucoup à faire aussi. Aujourd’hui, sur ce marché, la plupart des bâtiments neufs sont isolés par l’extérieur… Au-delà des considérations budgétaires et des capacités thermiques, pour faire la différence, il faut être en mesure d’apporter une réponse architecturale assez forte… C’est là que les revêtements Myral entrent en jeu : pose verticale, horizontale, oblique, aspect plan, joint creux ou joint debout, un riche catalogue de finitions et de coloris… La solution Myral se décline à travers toute une gamme de rendus capable de répondre aux différentes attentes en matière d’esthétique. Je suis persuadé que sur ce plan-là en particulier, notre produit a de grandes qualités et est promis à un bel avenir.Quelle est le potentiel de votre région pour Myral ?Stéphane Cuzzaini : J’ai la chance de couvrir le quart Sud-Est de la France, notamment la région Auvergne-Rhône-Alpes qui est une belle région, très dynamique. On y trouve de gros projets et de gros acteurs du social, en particulier à Lyon… Mais je ne veux pas baser toute ma stratégie sur le social, car c’est ce que font tous nos concurrents. Je pense qu’il y a vraiment des opportunités intéressantes à saisir au niveau des marchés publics pour les écoles, les gymnases, les hôpitaux, les EHPAD… Il faut se diversifier et mener les deux de front : conserver notre position et notre part de marché sur le logement social, mais aussi aller sur le marché du tertiaire et des bâtiments publics, où l’image architecturale compte… Car je suis sincèrement convaincu qu’en terme d’esthétique, la solution Myral est capable d’apporter une vraie valeur ajoutée aux bâtiments.En outre, je vais avoir un important travail de prescription à mettre en place dans le Sud, car le recours à l’ITE y est encore peu développé pour les bâtiments résidentiels alors qu’elle permet de réduire massivement les besoins en climatisation d’un logement…Cela fait plus de deux mois que vous avez rejoint Myral. Comment avez-vous vécu votre arrivée ?Stéphane Cuzzaini : Même si elle a été perturbée par la situation sanitaire que nous subissons, je l’ai vécu de façon très positive ! Il y a vraiment un bel esprit d’équipe. J’ai pu l’observer lors d’une réunion en mars à Paris où tous les prescripteurs et les membres de l’équipe technique étaient rassemblés. Il y avait belle osmose et un esprit très participatif : les échanges entre nous ont été très féconds, que ce soit sur les supports de communication, les références chantiers… Ce qui nous a permis de déboucher collectivement sur des solutions et des améliorations. J’avais très peu d’appréhension en entrant chez Myral, mais j’ai tout de même été agréablement surpris par le professionnalisme et l’humanité de mes nouveaux collègues.Vous semblez confiant et enthousiaste de vous lancer dans cette aventure…Stéphane Cuzzaini : Je suis confiant oui, car je crois fort en notre solution d’ITE. Dans mon métier de chargé d’affaires, la réussite est vraiment liée au fait d’avoir un bon produit auquel on croit, une solution technique qui puisse répondre à toutes les réglementations aussi bien au niveau du feu, de la sismique, au niveau du type de support, que ce soit le bois, le béton… Mais aussi une solution qui entre dans des contraintes budgétaires, tout en ne lésinant pas sur la qualité des matériaux et des rendus. Le produit Myral coche toutes ces cases… Et les marchés à conquérir sont nombreux ! Alors même si la période actuelle a mis à l’arrêt le secteur, que la reprise sera progressive, et que cela nous impose de travailler différemment, je reste enthousiaste !Geoffrey Pointin : "Avec Myral j’ai tous les arguments pour répondre aux souhaits des architectes !"Geoffrey Pointin, fort de ses nombreuses années d'expérience dans le métier de la prescription d'ITE, passionné d'architecture et de design compte bien asseoir la présence de Myral dans une zone géographique jusque-là peu investie par le groupe : le quart Sud-Ouest de la France. Quel a été votre parcours professionnel avant de rejoindre Myral ?Geoffrey Pointin : Je suis dans le métier de la prescription depuis près de 15 ans. Si mon parcours professionnel est essentiellement tourné vers l’univers des façades et de l’isolation thermique, ce n’était pas le cas au tout départ. En effet, lorsque j’ai débuté dans l’entreprise Carea, mon rôle était de gérer des centrales d’achats pour vendre des éléments sanitaires aux grandes surfaces et grossiste de bricolage. Je suis entré dans la prescription d’ITE en accompagnant une collègue de l’époque dont c’était le métier ! Lorsque nous nous rendions chez les maîtres d’ouvrage, elle parlait des façades et moi de la partie sanitaire… Au fur et à mesure, passer du temps à ses côtés m’a permis de découvrir le métier de la prescription, pour lequel je me suis peu à peu passionné ! J’ai alors demandé à changer de métier et à intégrer l’équipe prescription d’ITE, où j’ai fait mes armes durant plusieurs années au contact de nombreux maîtres d’œuvre et d’ouvrage, membres de bureaux d’étude et architectes. Pendant cette période, notamment entre 2005 et 2012, j’ai eu la chance d’être sur un secteur parisien très porteur. En effet, c’était la « grande époque » des programmes en R.U. (renouvellement urbain), dont ceux de Paris intra-muros qui étaient importants en termes de volume, mais aussi très intéressants d’un point de vue architectural, parce qu’il y avait des moyens financiers… C’est une période durant laquelle j’ai pu travailler sur de très beaux projets architecturaux !Justement, vous semblez avoir une sensibilité particulière pour l’architecture… D’où vous vient-elle et comment l’avez-vous développée ?Geoffrey Pointin : J’ai toujours adoré le design et l’architecture, et même l’art en général. Au-delà du cadre professionnel, ce sont de vraies passions dans ma vie. J’ai des amis qui travaillent dans le design avec qui je passe souvent du temps, je me rends à de nombreuses expositions et j’ai la chance de voyager régulièrement, de découvrir des architectures incroyables et des projets fous sur certaines parties du globe. Au fil du temps, j’ai développé un œil acéré pour l’architecture qui m’est très utile dans mon métier de prescripteur. Il me permet d’avoir une « vision » et de saisir avec davantage de précision ce que souhaitent les architectes avec qui je collabore. Cette capacité à me projeter, je dirais que c’est ce qui fait ma particularité.Comment parlez-vous à ces architectes et comment faites-vous en sorte de respecter leur signature architecturale ?Geoffrey Pointin : Les clés ce sont : le terrain, la connaissance des dossiers locaux, la préparation des rendez-vous, la rigueur technique et une certaine capacité à se projeter, à traduire les désirs de l’architecte en solutions techniquement viables et adaptées à son projet, tout en respectant un maximum sa signature architecturale sur le plan esthétique… C’est comme ça que je vois le métier de la prescription et la relation que j’entretiens avec mes clients. En outre, ma stratégie c’est d’être présent à chaque moment, de proposer un accompagnement sur-mesure, d’être dans le conseil, la préconisation… Sans pour autant « piquer son crayon » à l’architecte ! Je fais tout mon possible pour aider ces derniers à faire de leurs projets couchés sur le papier une réalité conforme à leurs attentes, mais quand les contraintes sont trop nombreuses, mon travail m’impose aussi de savoir leur dire non et leur proposer les meilleures alternatives.Comment avez-vous connu le groupe Myral et sa solution d’ITE ?Geoffrey Pointin : Il y a quelques années, je me suis installé sur Brive-la-Gaillarde afin de travailler sur la région Sud-Ouest, avant de revenir faire des allers-retours hebdomadaires sur Paris. Et dès 2016, dans la Capitale, c’est simple : Myral était sur toutes les lèvres ! Je me suis rendu compte que les architectes parlaient énormément de la solution M32, vantant notamment sa vitesse de mise en œuvre, le fait qu’elle entre beaucoup plus facilement dans les budgets des maîtres d’ouvrage car plus économique, l’efficacité de son pouvoir isolant mêlé à la minceur record de ses panneaux… Et autant dire que j’étais bien embêté ! La solution Myral alignait tous les bons arguments, tandis que moi, chez Carea, je me retrouvais à devoir vendre une solution aux caractéristiques similaires, certes, mais bien plus chère : 30 euros du m² de plus en moyenne par rapport à ce produit. Donc quand on est sur Paris et qu’on a des dossiers qui ont entre 5 000 et 6 000 m² de façades à revêtir, si on multiplie par 30, le calcul est vite fait !Qu’est-ce qui vous a conduit d’intégrer Myral ?Geoffrey Pointin : Après plusieurs années, en tant que chef des ventes à gérer de grands comptes, j’avais le sentiment d’avoir fait le tour. L’échange avec Sylvain Bonnot (PDG du groupe Myral) a fait pencher la balance. J’étais déjà convaincu du produit et nous avons évoqué un poste où je pouvais avoir l’assurance de bénéficier d’un budget et du soutien de la hiérarchie pour développer la prescription dans ma zone géographique et une grande liberté d’action. En plus, j’étais très rassuré du fait que le patron affiche une vision et un cap, qu’il sache clairement où il veut mener l’entreprise. Le pôle R&D de Myral fournit aussi un travail remarquable, notamment autour du risque incendie et des démarches environnementales, qui sont impératives à prendre en compte aujourd’hui. Globalement le groupe nourrit de très belles ambitions et va, selon moi, dans le bon sens.Du coup, quand vous êtes entré dans la société il y a un peu plus d’un mois, avez-vous été conforté dans ce choix ?Geoffrey Pointin : Oui pas de surprise : c’est 100 % conforme à l’image humaine et professionnelle que je m’en faisais. Ce que je trouve génial avec Myral, c’est que c’est un groupe français avec un site de production basé en France, à Is-sur-Tille en Côte-d’Or. Nos lignes de production sont assez high-techs, avec une réflexion de fabrication qui est assez pertinente… Nous n’avons vraiment pas à rougir de notre solution et de nos infrastructures : je sais d’ores-et-déjà que je pourrais faire visiter une belle usine à des maîtres d’ouvrage français et leur présenter un produit innovant. Sans plébisciter Myral outre-mesure, il n’y a pas beaucoup de sociétés capables de proposer cela. En outre, bien que ce soit une « petite » entreprise, le groupe est bien structuré. Ses équipes, notamment celle chargée de la prescription, sont solidement mises en place et font preuve d’un grand professionnalisme : j’ai eu l’occasion de m’en rendre compte en allant tourner avec Pierre Guerrero (chargé de prescription dans le Grand-Est et l’Île-de-France). Au-delà de la très bonne entente qui est née entre nous lors de ce déplacement, sa connaissance impressionnante du métier m’a aussi marqué. Bref, même si je n’avais pas d’appréhension particulière avant mon entrée chez Myral, tout ça est très rassurant.Quel est le potentiel de développement dans votre secteur géographique : le Sud-Ouest de la France ?Geoffrey Pointin : Il y a encore tout à faire ! Dans le Sud-Ouest comme partout en France, le parc de réhabilitation de logements est énorme, le marché est donc très porteur pour le prescripteur d’ITE que je suis. Chez Myral nous avons un très bon positionnement pour ce qui est de la rénovation : nous proposons des bardages parmi les moins chers du marché et les plus rapides à mettre en œuvre. Au niveau du prix fourniture et pose, nos revêtements de façades se rapprochent de l’enduit mince sur isolant, notamment du fait de l’absence d’ossature, mais évidemment avec une pérennité, un rendu esthétique et une image architecturale sans commune mesure !Et en ce qui concerne la construction dans le neuf ?Geoffrey Pointin : Le potentiel-marché est tout aussi important. Bordeaux et Toulouse, les deux principaux centres urbains de mon secteur géographique, sont des villes réputées en France pour être attractives et attirer beaucoup de nouveaux habitants, par conséquent, un grand nombre de bâtiments neufs vont y être bâtis… Et je sais que grâce à la solution Myral, j’aurai tous les arguments pour me positionner sur ces nouveaux projets.Enfin, il y a des secteurs sur lesquels le groupe est encore très peu positionné, comme celui des bâtiments tertiaires. Je compte bien développer notre présence sur cette typologie de chantier, au même titre que les bâtiments publics et les logements individuels/collectifs, car là-aussi, le champ de développement est très important.À vous entendre, vous semblez assez confiant et déterminé !Geoffrey Pointin : Le métier de la prescription est exigeant certes, mais aussi très passionnant car nous avons la chance de rencontrer des gens différents tous les jours, de participer à de beaux projets auprès d’architectes talentueux. Comme je l’ai déjà dit plus tôt, le marché de l’ITE a de beaux jours devant lui partout en France, notamment dans le Sud-Ouest. Étant le premier chargé de prescription Myral assigné à cette zone géographique, le « territoire » est donc tout entier à conquérir ! Les perspectives sont vraiment enthousiasmantes et je suis d’autant plus motivé que j’ai entre les mains un produit en lequel je crois. J’ai la certitude de posséder toute une panoplie de vrais arguments pour répondre aux besoins et aux exigences des architectes, sur les plans technique, esthétique, économique, avec en plus une production Made in France : un argument qui compte à l’heure où la reprise économique post-Covid19 viendra du soutien aux entreprises nationales. D’ailleurs, j’invite les acteurs de la maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’œuvre du Sud-Ouest à visiter notre usine !
Il y a 4 ans et 313 jours

Roselyne Bachelot, nouvelle ministre des architectes

La femme politique et chroniqueuse médiatique Roselyne Bachelot succède à Franck Riester à la tête du ministère de la Culture et de la Communication. Elle s'installe rue de Valois au moment où le monde de la Culture, dont les architectes, subit durement le contrecoup de la crise sanitaire. Mis à mal par la crise sanitaire, le monde de […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 314 jours

Muriel Pénicaud, une fidèle de Macron remerciée malgré les réformes

Son nom restera accolé à la première réforme du quinquennat, celle des ordonnances travail, menée en un éclair et sans grande contestation sociale."On nous avait dit qu'en septembre ce serait le feu et cela s'est bien passé", se remémorait, encore presque surpris, un député LREM, plusieurs mois après.Plafonnement des indemnités prud'homales, ruptures conventionnelles collectives, fusion des instances représentatives du personnel, dans la continuité de la loi Travail de 2016, ces ordonnances promises par le candidat Macron, ont fait l'objet de "300 heures de concertation", se plaît-elle à rappeler. Au passage, elle se met FO dans la poche.Pour Muriel Pénicaud, les premières semaines, c'"était face Nord", résume-t-elle quelques mois plus tard. Elle considère même avoir fait l'objet "d'attaques personnelles" destinées à faire échouer l'opération ordonnances. Notamment dans l'affaire Business France, organisme public dépendant de Bercy, qu'elle dirigeait depuis 2014, où l'organisation d'une soirée en 2016 à Las Vegas, dont Emmanuel Macron était la guest star, avait été confiée à Havas sans appel d'offres.L'affaire n'est pas jugée mais la menace judiciaire s'est éloignée pour elle en 2018.Après les ordonnances, elle enchaîne avec une réforme de l'apprentissage et de la formation professionnelle, et de premières mesures sur l'assurance chômage.Sa relation avec le Premier ministre Édouard Philippe est rugueuse et elle va plaider sa cause auprès du chef de l'État quand il le faut. "Je suis sociale et libérale", dit-elle pour se définir. Et "plus à gauche qu'Édouard Philippe", ajoute-t-elle en souriant. "Déterminée et sait ce qu'elle veut", dit d'elle l'ancien patron de FO, Jean-Claude Mailly, qui la connait depuis longtemps. "Elle vient de l'entreprise, cela se voit dans sa politique", tacle un autre syndicaliste. Elle "est sur la même ligne que Macron", grince de son côté un représentant patronal.Diction qui patineMalgré des discours officiels vantant le dialogue social et des invitations régulières, les partenaires sociaux se sentent largement ignorés par l'exécutif.Au sein de son cabinet, elle s'était pourtant entourée d'experts du dialogue social. Ainsi Antoine Foucher, ancien du Medef, devient son omniprésent directeur de cabinet à qui rien n'échappe, qui contrôle tout et communique.Ayant vu François Hollande s'embourber dans l'inversion de la courbe du chômage, elle assure d'abord qu'elle ne commentera plus les chiffres du chômage, puis s'écarte de ce principe... dès qu'une embellie arrive.Mais la réforme de l'assurance chômage, publiée par décret à l'été 2019 et qui durcit les conditions d'accès et d'indemnisation, a mis tous les syndicats vent debout, jusque mettre "les nerfs" à Laurent Berger, le numéro un de la CFDT. Cette réforme, dont une partie a été suspendue jusqu'en septembre, doit faire l'objet d'une "adaptation". Son refus maladroit d'une proposition de loi allongeant le congé après la perte d'un enfant devant les députés fit polémique cet hiver, obligeant la majorité à revenir sur ses pas après une intervention du chef de l'État. Jusqu'ici, elle avait fait peu de bourdes, si ce n'est parfois celles liées à une diction qui patine et suscite des moqueries sur les réseaux sociaux.La politique n'est pas inconnue à cette femme qui a l'abord et le contact facile. Après avoir débuté sa carrière dans les collectivités territoriales, elle devient conseillère de Martine Aubry, ministre de la Formation professionnelle, au début des années 90."Tout le monde peut changer. On dit que je l'ai formée, moi je la trouve bien déformée...", avait persiflé son ancienne patronne en 2017.Muriel Pénicaud avait ensuite bifurqué vers le privé: Danone puis Dassault Systèmes, avant de revenir en tant que DRH du géant de l'agroalimentaire.Fin février, avec un taux de chômage autour de 8%, la ministre pouvait caresser l'idée de parvenir à l'objectif de 7% à la fin du quinquennat. Las, le coronavirus a tout mis par terre. Elle s'est affairée à adapter le chômage partiel pour en faire un dispositif "massif" et "éviter les licenciements".Passionné de photographie, elle a déjà exposé en particulier des clichés d'oiseaux.
Il y a 4 ans et 314 jours

Dernière ligne droite du plan de relance pour Bruno Le Maire

Il défendait depuis des semaines l'idée d'un grand ministère pour piloter la relance et il l'a obtenu: Bruno Le Maire n'a pas caché sa satisfaction mardi lors de la passation de pouvoirs, marquée notamment par le départ de Gérald Darmanin de Bercy.Le rattachement direct des Comptes publics à son portefeuille "change absolument tout", a-t-il confié à des journalistes à l'issue des discours, défendant la nécessité d'avoir une "unité de commandement (...) en période de crise".Après avoir géré l'urgence au printemps durant le confinement, puis amorcé un soutien ciblé aux secteurs les plus en difficulté et à l'emploi des jeunes, le capitaine du "paquebot" Bercy doit finaliser le futur plan de relance plus global.La Banque de France a confirmé lundi sa prévision catastrophique d'une contraction du produit intérieur brut (PIB) de 10% cette année, "la plus forte" depuis 1945, quand le gouvernement table sur -11%.C'est "une tâche écrasante" qui l'attend, a souligné Bruno Le Maire mardi, en brossant un portrait sombre des prochains mois, notamment pour les "plus petits" durement touchés par la crise."(Ils) ont pris cette crise de plein fouet et (ils) savent encore mieux que nous que le plus dur est devant nous, que les faillites sont devant nous, que les licenciements sont devant nous, que le risque d'appauvrissement des territoires est devant nous", a-t-il affirmé.Il a ainsi rappelé les priorités du futur plan: la compétitivité des entreprises et la transition écologique. Auxquelles il faut ajouter le soutien à l'emploi, via un nouveau mécanisme d'activité partielle de longue durée en cours de négociation.Ce plan reposera sur "des choix orientés qui permettent de reconstruire, de gagner en souveraineté économique, d'avoir une France plus économe du point de vue du respect de l'environnement", a ainsi assuré le nouveau Premier ministre Jean Castex lundi.Bruno Le Maire, déjà épaulé par Agnès Pannier-Runacher, ex-secrétaire d'Etat et désormais ministre déléguée à l'Industrie, sera aussi accompagné d'Alain Griset, ancien président de l'Union des entreprises de proximité (U2P) nommé ministre délégué aux petites et moyennes entreprises, et d'Olivier Dussopt, ministre délégué aux Comptes publics.Sur le fond, le gouvernement mise sur un soutien à l'investissement dans des modes de production moins émetteurs de CO2, notamment via la robotisation des PME, mais aussi toujours sur une baisse des impôts de production qui pèsent sur les entreprises."difficile""C'est absolument essentiel", a plaidé M. Le Maire, penchant plutôt pour agir sur la CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) en mettant en avant une question de "cohérence", quand beaucoup demandent la relocalisation de certaines productions en France.Le sujet est toutefois "difficile", a reconnu le ministre car cette contribution représente une importante ressource pour les régions. "On va trouver un accord. Certaines sont prêtes à prendre la baisse à leur charge", a-t-il assuré.Critiqué par les écologistes, entrés en force dans les conseils municipaux aux dernières élections, sur l'insuffisance des contreparties environnementales exigées des entreprises soutenues par l'Etat, il a rappelé que la priorité était que ces entreprises "ne mettent pas la clé sous la porte".Ces dernières semaines, il a toutefois avancé que le plan de relance pourrait contenir des mesures en faveur de la rénovation thermique des bâtiments et du transport ferroviaire, ou encore un soutien des filières énergétiques d'avenir comme l'hydrogène.Sur la forme, rien n'est encore bouclé. Un temps évoqué, le projet d'un quatrième budget rectifié n'est pas "complètement acté", a indiqué Bruno Le Maire.La présentation du projet de budget pour 2021, qui se tient traditionnellement le dernier mercredi de septembre, pourrait aussi être avancée, a évoqué le ministre.Il contiendra en tout cas un "plan de rebond", distinguant clairement les dépenses destinées à la relance, selon un document préparatoire publié la semaine dernière.Après plus de 460 milliards d'euros de moyens publics mobilisés jusqu'ici, le ministre a aussi promis "un calendrier (...) très clair" sur la diminution de la dette, qui devrait avoisiner les 121% cette année.
Il y a 4 ans et 314 jours

Municipales : la soupe aux choux truste les podiums

Le vendredi 3 juillet, Anne Hidalgo, la maire sortante de Paris réélue avec 48,70% des votes le dimanche précédent au terme d’un second tour sans grand suspense, dévoilait une armée mexicaine de 37 adjoints. L’occasion pour elle d’inventer des postes inédits que n’aurait pas reniés Ubu. Cela dit, à ce petit jeu, elle n’est pas […] L’article Municipales : la soupe aux choux truste les podiums est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 314 jours

Feu vert du préfet de région à la rénovation de la Gare du Nord à Paris

La décision de délivrer le permis de construire, "valant autorisation d'exploitation commerciale", a été prise lundi "à la suite d'une instruction attentive et au regard de l'avis favorable émis par la commission (nationale) d'enquête (NDLR en octobre dernier) et de l'ensemble des concertations réalisées", a précisé la préfecture dans un communiqué."L'objectif de livraison des travaux nécessaires pour les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 demeure", souligne le communiqué.La Ville de Paris, qui avait d'abord soutenu ce projet controversé, s'y est ensuite opposée en le jugeant trop commercial."Avec le projet de rénovation actuel de la Gare du Nord, le gouvernement vient de s'inventer un Notre-Dame-des-Landes en plein Paris. Je lui souhaite beaucoup de courage sur le plan politique et juridique", a réagi mardi Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, dans un tweet retweeté par la maire Anne Hidalgo.Le gigantesque chantier prévoit un véritable lifting de la première gare d'Europe, vieille de 155 ans et fréquentée par 700.000 voyageurs chaque jour.Le projet, mené par SNCF Gares & Connexions et la foncière d'Auchan, Ceetrus, prévoit notamment la construction de commerces, bureaux et équipements culturels."Cette gare moderne est non seulement nécessaire, dans la perspective de la Coupe du monde de Rugby en 2023 et des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 à Paris, mais elle permettra aussi de faire de la Gare du Nord un nouveau lieu de vie urbain, associant commerce, sport, culture et travail", a justifié le préfet dans son communiqué.Moyennant 600 millions d'euros, le projet prévoit un toit terrasse végétalisé d'un hectare avec vue sur le Sacré Coeur, doté d'une piste de trail, un parking pour 2.000 vélos, une grande nef transversale.Avec 88.000 m2 supplémentaires, la Gare du Nord devrait atteindre une superficie totale de 124.000 m2, dont 46.000 m2 consacrés à une salle de spectacle, des équipements culturels, une salle de sport ou encore des commerces et bureaux.Une vingtaine d'architectes de renom, dont Jean Nouvel et Roland Castro, ont jugé ce projet "inacceptable" et "pharaonique", dans une tribune publiée dans Le Monde début septembre, demandant qu'il soit "repensé de fond en comble".
Il y a 4 ans et 314 jours

Aveyron : un bâtiment public flambant neuf se pare d'une robe rouge écaillée

REALISATION. Le nouveau siège de la communauté de communes Conques-Marcillac, dans l'Aveyron, arbore une forme ovoïde particulière dans un paysage vallonné. Affichant une superficie de 1.600 m², le bâtiment public se pare d'une robe rouge aux multiples nuances, grâce à des écailles de zinc rappelant les toitures en lauze de la région.
Il y a 4 ans et 314 jours

Rénovation, artificialisation: les deux combats d'E.Wargon, ministre du Logement

REMANIEMENT. Emmanuelle Wargon est désormais ministre déléguée chargée du logement, en remplacement de Julien Denormandie. Au ministère de la Transition écologique et solidaire, qui reste son ministère de tutelle, elle avait déjà, avec lui, mené deux "combats" qu'elle s'engage à continuer : la rénovation énergétique et la lutte contre l'étalement urbain.