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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Etats et collectivités

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Il y a 4 ans et 319 jours

Pendant la crise, près de 10% des saisines du Médiateur ont émané du BTP

JURIDIQUE. En ce début du mois de juillet 2020, le Médiateur des entreprises a dressé le bilan des actions mises en oeuvre par ses services pour répondre aux difficultés rencontrées pendant la crise du Covid : retards de paiements, pratiques déloyales, reports de loyers... Bercy demande en outre aux donneurs d'ordre public de passer appels d'offres et commandes avant septembre pour éviter d'aggraver la situation des PME.
Il y a 4 ans et 319 jours

Xavier Barth, nouveau président SNBPE Ile-de-France

Xavier Barth (Eqiom) est le nouveau président du Collège SNBPE Ile-de-France. [©ACPresse] Xavier Barth (Eqiom) a été élu à la présidence du Collège SNBPE de la région Ile-de-France. Il succède à Jean-Paul Lucas (Unibéton), dont le mandat est arrivé à son terme. Au cours de sa nouvelle mission, Xavier Barth souhaite maintenir une dynamique de concertation avec les adhérents au sein du Collège francilien. Et aussi aller à la rencontre des entreprises non adhérentes pour mieux connaître leurs besoins. L’objectif est de leur proposer des services de proximité́, afin de les inviter à rejoindre le Syndicat national du béton prêt à l’emploi. « Les enjeux du Grand Paris et des Jeux olympiques 2024 sont des défis pour nos entreprises, souligne Xavier Barth. Nous avons les moyens technologiques, industriels et humains pour les relever. Sachant que l’ampleur de ces projets nécessite un dialogue permanent avec les professionnels. Mais aussi avec les collectivités territoriales. Ceci, en matière de règlementation, de sécurité́, de transport et de développement durable. Il est indispensable de travailler sur l’acceptabilité́ sociétale de nos activités mal connues et parfois caricaturées. Nous devons aussi retrouver un niveau d’activité́ normal en cette sortie de pandémie de Covid-19. » Par ailleurs, Xavier Barth entend revenir sur la nécessité de poursuivre les engagements de la profession. Aussi bien au niveau de la réduction toujours plus importante de son empreinte environnementale, que pour favoriser l’économie circulaire. Dans le béton depuis 1999 Après une prépa HEC et un diplôme d’école de commerce à l’Institut commercial de Nancy, Xavier Barth débute sa carrière chez Arthur Andersen. Qu’il poursuit chez PriceWaterHouseCoopers. C’est en 1999 qu’il intègre le secteur des matériaux de construction, en rejoignant le groupe cimentier Holcim. En France, ce dernier est depuis devenu Eqiom, en intégrant le groupe irlandais CRH. Comme chef de projet, Xavier Barth y exerce des missions d’expertise en France et en Europe, en particulier dans le ciment. En 2003, il prend la responsabilité́ du secteur granulats en territoires Nièvre-Val de Loire. Puis, est nommé, en 2005, directeur de la région Est Granulats d’Eqiom. Depuis août 2013, il est le directeur Ile-de-France – Normandie – Ouest de l’activité́ bétons d’Eqiom.
Il y a 4 ans et 319 jours

L'EPA Paris-Saclay sélectionne Seqens pour 181 logements sociaux et une maison médicale au sein du Campus urbain

Situé à Gif-sur-Yvette au sein du quartier de Moulon, le programme prévu sur les lots NE3.1, NE3.2 et NF2a comprendra 181 logements sociaux et une maison médicale de 450 m² en rez-de-chaussée du lot NF2a pour un total d’environ 12 300 m² QDP, livré en 2023.Seqens a proposé une offre conforme aux ambitions portées par l’EPA Paris-Saclay, à savoir :Une offre de logements proposant des dispositifs de flexibilité et de modularité innovants avec notamment :La pièce à la demande, située entre deux logements, pouvant être temporairement utilisée pour des usages privatifs ou de manière partagée (chambre d’amis, bureau de télétravail, salle de jeux commune…).Le jumelage d’appartements permettant, grâce à la souplesse du cloisonnement, de faire basculer une pièce d’un appartement à un autre au gré de l’évolution des besoins des ménages.Une offre en espaces partagés variée répondant aux évolutions des modes de vie et de travail avec : une pièce commune multi-activités accueillant les activités pouvant difficilement trouver place dans les appartements (coworking ou télétravail, réunions, salle de jeux, atelier de musique…), une chambre d’hôte à destination des résidents couvrant leurs besoins ponctuels d’accueil de famille ou d’amis, un espace de laverie mutualisé et des espaces de travail partagés dans les étages.Un programme exemplaire en matière environnementale avec, entre autres :Un objectif de construction bas carbone et de sobriété énergétique pour atteindre le label énergie carbone niveau E3C1-20% tendant vers le E3C2.Un mode constructif avec un minimum de 50% de structure bois.Une production d’électricité photovoltaïque renouvelable à hauteur de 30% de la surface de toiture et valorisée en autoconsommation.Un raccordement au réseau de chaleur et de froid de Paris-Saclay.Trois concours de maîtrise d’œuvre sont en cours sur ces trois lots, avec les équipes d’architectes suivantes :NE3.1. :Seyler & Lucan / Plan ComunAtelier Stéphane FernandezBadia Berger ArchitectesNE3.2. :Jean & Aline Harari ArchitectesAtelier Vera & Associés Architectes / jbmn architectesBourbouze et Graindorge ArchitectesNF2a :Atelier Kempe ThillBruno Rollet ArchitecteMGAULes architectes retenus en esquisse ont été sélectionnés par Seqens, l’EPA Paris-Saclay et les collectivités concernées sur la base d’une procédure d’AAPC (Avis d'Appel Public à la Concurrence), lancée le 29 juillet 2019. Les noms des lauréats de ces trois concours de maîtrise d’œuvre seront annoncés au cours de l’été 2020.Des logements situés au cœur d’un quartier en plein développementCes logements seront situés au sein d’une vie de campus animée autour notamment des bâtiments d’enseignement supérieur et de recherche existants (CentraleSupélec, l’ENS Paris-Saclay (rentrée prévue en 2020), du Learning Center (bibliothèque mutualisée - ouverture prévue fin 2021) mais également d’O’rizon, premier programme de 600 logements familiaux du quartier de Moulon).Des équipements et espaces publics sont également présents et prévus à proximité : le Parc de Moulon et la place du Carré des Sciences, le groupe scolaire de Moulon (école maternelle et primaire de vingt classes), une crèche de 55 berceaux, une Mairie annexe, la Plaine des sports, une gendarmerie, un collège...De nombreux commerces arrivent prochainement dans le quartier : boulangerie, supérette, restaurants, pharmacie, banque, coiffeur, cabinet médical temporaire, agence immobilière, laverie…Le quartier sera également desservi par un arrêt de la ligne 18 du Grand Paris Express à l’horizon 2026.
Il y a 4 ans et 319 jours

Le combat du street artiste C215 pour un soutien de l'État à "une commande territoriale"

C215, alias Christian Guémy, a été reçu lundi par les ministres de la Culture et de la Ville, Franck Riester et Julien Denormandie.Des annonces sur la valorisation des artistes de street art auront lieu prochainement, selon le ministère de la Culture, où l'on fait valoir l'engagement de Franck Riester."Contacté par un conseiller présidentiel, j'ai fait une proposition de soutien à la commande culturelle territoriale (émanant notamment des maires). Au départ, c'est parti d'un tweet dans lequel j'interpellais les élus" après la pandémie, a expliqué C215 à l'AFP."L'on se dirige, a-t-il estimé, vers une mesure d'abondement de la commande territoriale, municipale ou provenant de bailleurs sociaux, encadrée par l'ADAGP (Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques), dans laquelle le taux de rémunération de l'artiste soit un critère d'éligibilité".Quelque 2.000 artistes seraient potentiellement concernés.La proportion de l'abondement qui servirait à rémunérer l'artiste "sera l'objet de la discussion à venir entre l'ADAGP, le ministère, etc". C215 aimerait que cela monte jusqu'à 50%, mais c'est loin d'être acquis."L'ADAGP sera garante comme elle l'est aujourd'hui pour les droits d'auteur".Il récuse toute "mise en concurrence" avec les autres métiers en crise de la culture."Quand un mur est commandé, il ne reste rien" aux streets artists le chantier fini, une fois tous les frais payés, explique C215. Selon lui, ils étaient déjà habitués à se contenter de la portion congrue mais le coronavirus "a foutu en l'air leur business model". Ils ne peuvent même plus compter sur la "solution de bricolage" que constituait le soutien des petites galeries qui ferment tour à tour."Il ne s'agit pas de réclamer un chômage, un revenu universel ou un statut d'intermittent" mais un mode de rémunération spécifique, souligne l'artiste connu pour ses engagements citoyens multiples."Je ne mène pas ce combat pour moi. Les plus connus comme moi gagnent bien leur vie. Les moins connus n'ont même pas de galeries", plaide le street artiste suivi par 800.000 personnes sur les réseaux sociaux.Publiée dans le Journal du dimanche, une tribune d'une cinquantaine d'artistes et créateurs, comme Agnès B., Ernest Pignon-Ernest, Robert Combas ou Philippe Decouflé, et d'élus, comme le président du Grand Est Jean Rottner, apportent leur soutien à cette aide.
Il y a 4 ans et 319 jours

En Allemagne, Vinci remporte un PPP de 76 M€

Vinci Energies est chargée de moderniser le centre culturel de Velbert, dans le cadre d'un contrat de partenariat public-privé. Les travaux débuteront cet automne.
Il y a 4 ans et 319 jours

Emploi : les partenaires sociaux du bâtiment tirent la sonnette d’alarme

Alors que plus de 120 000 emplois sont menacés en 2020 dans le bâtiment, la FFB, la Fédération des SCOP du BTP et la FFIE, ainsi que plusieurs syndicats de salariés interpellent le gouvernement, et demandent des mesures « fortes » et « durables ».
Il y a 4 ans et 319 jours

Emmanuelle Wargon dans le Nord pour faire connaître les outils de soutien à la rénovation énergétique

Mercredi 1er juillet 2020, Emmanuelle Wargon, la secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, a fait une visite éclair dans le Nord. Son objectif : faire connaître la volonté du gouvernement d’accélérer la rénovation thermique des bâtiments, notamment via la signature de la convention du programme Actee 2. Ce dernier promet aux collectivités territoriales 100 millions d’euros de coup de pouce pour les aider à rénover leurs bâtiments, via un soutien technique et de la mutualisation de projets.
Il y a 4 ans et 319 jours

Attribution du marché du "Pentagone français": une condamnation

Un homme d'affaires qui était jugé dans l'attribution du marché du ministère de la Défense inauguré à Paris en 2015, a été condamné à deux ans de prison ferme et 50.000 euros d'amende.
Il y a 4 ans et 320 jours

Trêve hivernale : pas d'expulsion sans possibilité de relogement selon le ministre

"Je vais donner instruction aux préfets par circulaire dès cette semaine de s'assurer que seules les procédures d'expulsions locatives adossées à des possibilités de relogement opérationnel soient mises en œuvre", a déclaré le ministre lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.Le ministre a ajouté que "les propriétaires pourront solliciter l'indemnisation de l'État" quand les procédures d'expulsion n'auront pas été exécutées, a-t-il ajouté.Sur fond de crise du Covid-19, le gouvernement avait annoncé début mai la prolongation de la trêve hivernale jusqu'à la fin de l'état d'urgence sanitaire prévue en juillet, offrant un sursis à des milliers de foyers modestes menacés d'expulsion.Fin mai, le Collectif des associations unies, qui regroupe une trentaine d'associations, a demandé au gouvernent "de prolonger l'effort" et de "s'engager à ce qu'il n'y ait aucune remise à la rue sans solution". Elles se réunissent de nouveau jeudi pour évoquer "+l'après+ des personnes à la rue".Depuis le début du confinement, plus de 20.000 places supplémentaires d'hébergement d'urgence ont été mises à disposition, dont près de 11.400 réquisitionnées dans des hôtels, pour mettre à l'abri ceux qui étaient "confinés dehors".Selon le ministre, près de 180.000 personnes ont pu être mises à l'abri par les associations et les services de l'État chaque soir depuis le début de la crise."Alors que le virus circule toujours dans notre pays, nous partageons le même objectif que les associations, c'est-à-dire qu'aucune personne ne se retrouve à la rue dans ce contexte", a redit M. Denormandie.Chaque année, entre 15.500 et 16.000 expulsions avec le concours de la force publique mettent à la rue ceux qui n'arrivent plus à se payer un toit.
Il y a 4 ans et 320 jours

Le Cese réformé pour en faire le "carrefour des consultations publiques"

Emmanuel Macron a déclaré lundi qu'une réforme serait présentée au prochain Conseil des ministres, qui en fera la "chambre des conventions citoyennes".Annoncée début 2018, cette réforme devait intervenir dans le cadre de celle des institutions, mais elle a été stoppée net, victime collatérale de l'affaire Benalla.Selon l'exposé des motifs, cette loi organique - qui précise l'organisation et le fonctionnement des pouvoirs publics et doit être adoptée à la majorité absolue par l'Assemblée nationale - comporte 12 articles.Elle va conférer une "triple vocation" au Cese: consultations publiques et avis sur des dispositions législatives à la demande du gouvernement ou du Parlement; traitement de pétitions par voie électronique et non plus seulement écrites; "carrefour des consultations publiques".Le nombre des représentants sera réduit d'un quart, pour passer de 233 à 175, comme prévu en 2018, toujours répartis en trois pôles: économique, social et environnemental."Cette diminution du nombre de membres s'explique tout d'abord par la suppression des quarante personnalités qualifiées", nommées par le président de la République, selon le texte.Yves Veyrier, le secrétaire général de Force ouvrière, a écrit mardi à Édouard Philippe pour demander du temps avant toute "modification substantielle" du Cese.FO s'inquiète plus particulièrement de l'article 6 et en demande le retrait.Cet article stipule que "lorsque le Cese est consulté sur un projet de loi portant sur les questions économiques, sociales et environnementales, le gouvernement ne procède pas aux consultations" prévues par la loi."Cela signifie donc que les instances paritaires du dialogue social, telles que la Commission nationale de la négociation collective, de l'emploi et de la formation professionnelle (CNNCEFP) et ses sous-commissions n'auraient plus à être consultées", estime le syndicaliste.Saisir le Cese "ne peut être assimilé à une consultation d'une instance paritaire, composée des représentants des organisations syndicales de salariés et des organisations patronales représentatives" écrit il notamment.Il évoque un "affaiblissement du dialogue social", avec notamment les disparitions récemment décidées du Haut conseil du dialogue social (HCDS), de la Commission des accords de retraite et de prévoyance (Comarep) et du Conseil orientation participation intéressement épargne salariale actionnariat salarié (Copiesas)."Supprimer les instances de consultation spécialisées conduit à vider les consultations de leur expertise technique, assise sur leur caractère représentatif de la dimension économique et du travail", ajoute-t-il.La dernière réforme importante du Cese date de 2008, complétée par la loi organique de 2010, avec à la clé un élargissement de ses prérogatives: les associations environnementales, des jeunes, des étudiants y ont fait leur entrée, et les citoyens peuvent la saisir par voie de pétition, signée par au moins 500.000 personnes.Créée en 1925 sous le nom de Conseil national économique, cette institution a pour première mission de conseiller le gouvernement et le Parlement par ses avis, qui ne sont que consultatifs.
Il y a 4 ans et 320 jours

Nouvelle-Aquitaine : 165 associations vent debout contre "l'invasion" éolienne

JUSTICE. Un collectif réunissant 165 associations de Nouvelle-Aquitaine attaque le Schéma régional d'aménagement et de développement durable qui prévoirait la construction de 1.600 éoliennes supplémentaires sur le territoire local. Une expansion "considérable" qui pourrait engendrer des troubles sociaux, selon les organisations.
Il y a 4 ans et 320 jours

Transition : le gouvernement propose une "boîte à outils" aux nouveaux élus

DOCUMENTS RESSOURCES. Le ministère de la Transition écologique et solidaire a mis en ligne une série de documents pour aider les nouvelles équipes municipales souhaitant mettre en oeuvre des politiques en faveur de l'environnement.
Il y a 4 ans et 320 jours

L'industrie de la construction prête à la transformation numérique, selon une étude mondiale

Autodesk dévoile les résultats d'une étude: « Transformation numérique : l'avenir de la construction connectée », réalisée par International Data Corporation (IDC). Parrainée par Autodesk, l'étude IDC - menée auprès de 835 professionnels de la construction de grandes entreprises en Europe, aux États-Unis et en Asie Pacifique - évalue la maturité et les défis de la transformation numérique (DX) du secteur de la construction.Selon l'étude, 58% des entreprises interrogées dans le monde indiquent que leurs entreprises en sont aux premières étapes de leur parcours numérique, tandis que 28% en sont à mi-chemin et 13% en sont aux stades les plus avancés (v. ci-dessous, extraits de l'étude, les différents stages de la transformation numérique (DX) du secteur de la construction).Le Japon, l'Allemagne et les États-Unis représentent le top 3 des pays les plus avancés. A l'inverse, le Brésil est le pays le moins avancé. En effet, la majorité des initiatives business et digitales/IT sont souvent déconnectées et non alignées avec la stratégie de l'entreprise. Globalement, l'Europe et les États-Unis obtiennent des résultats plus élevés que la région d'Asie Pacifique.Déverrouiller 5 points de « blocages numériques » peut aider à acquérir un avantage concurrentielL'étude a identifié cinq points de « blocages numériques » des entreprises dans le monde afin de les aider à atteindre le stade avancé de leur transformation numérique.Pour beaucoup d'entreprises qui s'attèlent à avancer dans leur digitalisation (46%), la plus grande difficulté est de créer une seule feuille de route stratégique à l'échelle de toute l'entreprise, afin d'aider à prioriser des cas d'usage et des investissements technologiques. Viennent ensuite la construction d'un modèle technologique déclinable (42%), la mise en place d'indicateurs numériques de mesure du succès (ou KPIs) (37%), la capacité à puiser dans l'expertise technologique (36%) et, enfin, l'intégration des meilleurs processus numériques à travers l'entreprise (29%).Déverrouiller les 5 points de « blocages numériques » peut aider les organisations à progresser dans leur transformation numérique en évoluant des étapes primaires et secondaires vers les étapes les plus avancées ; celles où la digitalisation devient centrale dans le processus de travail des entreprises et leur permet d'avoir un avantage compétitif sur leur marché.La voie à suivre« Alors que de nombreuses entreprises mondiales ont engagé leur transformation numérique et introduisent des innovations dans leur approche, le secteur de la construction n'a pas encore pleinement tiré profit des bénéfices de la digitalisation en raison des nombreux défis auxquels elle doit faire face », déclare Daniel-Zoe Jimenez, AVP et APAC Head Digital Transformation chez IDC.Daniel-Zoe Jimenez ajoute que, « cependant,l'étude démontre que les outils numériques pour le secteur de la construction (comme le BIM, la gestion des offres, la gestion des projets et les études) peuvent améliorer les projets, et que les entreprises étudient de nouvelles technologies innovantes afin d'accélérer leur transformation numérique ».L'utilisation du BIM est essentielle à la transformation digitale du secteur du BTP. Néanmoins, l'adoption du BIM est inégale dans le monde. L'étude menée par IDC démontre qu'il semble exister une corrélation entre les entreprises les plus matures (étape 3 et plus) et leur utilisation du BIM.« Dans le monde entier, le secteur de la construction réalise qu'il doit bâtir toujours plus avec moins », déclare Dustin DeVan - Stratège et évangéliste Construction, représentant d'Autodesk Construction Solutions. « Nous avons besoin de davantage d'infrastructures, mais il existe une pénurie de main d’œuvre et une baisse des marges. Pour augmenter la productivité et acquérir un avantage compétitif dans ce contexte, les entreprises doivent engager une digitalisation et connecter leurs équipes, leurs processus de travail et leurs données ».Zoom : La transformation numérique des entreprises du secteur de la construction en France (*)Les 3 principaux défis auxquels les entreprises françaises sont confrontées sont :La sécurité des données (18,6%)La gestion des risques (11,1%)Les processus manuels et les doublons chronophages (9,8%)Les 3 premiers investissements actuels en matière de logiciels sont :La gestion de projet (43,1%)Les logiciels BIM (41,2%)La planification des ressources de l'entreprise / Les estimations / La gestion de la relation client (CRM) / La gestion de projet / La pré-construction (37,3%)Selon les entreprises françaises interrogées, les 3 phases d'un projet de construction qui méritent le plus d'améliorations sont :La phase de conception (19,6%)L'étape de pré-construction (17,6%)L'exécution sur le chantier (15,7%)Les outils numériques exploités dans le cadre de projets de construction aident à améliorer en priorité :Le management et la performance du projet (16,7%)La rapidité et précision des projets (15%)La sécurité et la santé des équipes (12,4%)D'après 33.3% des entreprises françaises interrogées, seulement 5% à 10% du chiffre d'affaires est utilisé pour les investissements technologiques.Enfin, en France, pour 41% des entreprises du secteur de la construction, les investissements BIM sont courants. Mais pour 29%, ils sont encore seulement planifiés.(*) Source : « Transformation numérique : l'avenir de la construction connectée », IDC). Pour en savoir plus :Découvrez le webinar dédié : cliquez iciConsultez l'étude IDC dans son intégralité : cliquez ici
Il y a 4 ans et 320 jours

Signature de la convention de programme ACTEE 2 et nouvel appel à projets SEQUOIA

Le programme ACTEE 2 est doté d'un budget de 100 millions d'euros (grâce au dispositif des certificats d'économie d'énergie) pour soutenir les collectivités afin d'accélérer la transition énergétique et dynamiser ainsi la commande publique. Ce programme s'inscrit pleinement dans les objectifs du plan de relance : les travaux générés vont créer de l'activité dans les territoires et impulser des actions. En moyenne, un euro versé par ACTEE génère plus de dix euros d'investissement.Le programme ACTEE 2 vise à faciliter le développement des projets d'efficacité énergétique et de substitution d'énergies fossiles. Il privilégie les systèmes énergétiques efficaces, les énergies renouvelables et de récupération pour les bâtiments publics en France métropolitaine (Corse comprise) et dans les Départements et régions d'outre-mer (DROM). Il associera de manière large à sa gouvernance les associations de collectivités ainsi que les principaux acteurs en faveur de la rénovation énergétique des bâtiments publics.Le programme ACTEE 2 se fonde sur :La mise en place d'une démarche générale de mise à disposition d'outils au service des collectivités, comprenant des guides, cours en ligne, un parcours de formation avec labélisation des économes de flux ACTEE (experts de terrain mutualisés pour la rénovation énergétique), des documents contractuels cadres (cahiers des charges types), des outils innovants. La mise en place d'une cellule de soutien pour répondre aux questions des collectivités va permettre de les accompagner de manière soutenue dans leur projet de rénovation énergétique ;La mutualisation des projets d'efficacité énergétique, proposée par les collectivités (communes, syndicats mixtes, établissements publics de coopération intercommunale) et autres acteurs de terrain, agrégeant les activités dans ce domaine et dans leur périmètre, permettant un effet de levier mutualisé dans les territoires ;C'est dans ce cadre que des appels à manifestation d'intérêt (AMI) sont lancés : ceux-ci ont pour objectif d'apporter des fonds du programme aux acteurs proposant cette mutualisation.Favoriser la coopération entre les collectivitésÀ l'heure où la question de l'obligation de rénovation énergétique des bâtiments publics comme privés fait l'objet de débat, la FNCCR lance un nouvel appel à projets intitulé SEQUOIA « Soutien aux Élus (locaux) : Qualitatif, Organisé, Intelligent et Ambitieux » à destination des collectivités désireuses de s'engager pour l'efficacité énergétique de leur patrimoine (bâtiments municipaux, mairies, écoles, salles des fêtes, gymnases…). À l'issue des élections municipales, de nouvelles équipes élues pourront donc initier des projets de rénovation ambitieux grâce au dispositif.L'objectif premier de l'AMI SEQUOIA est d'apporter un financement dédié aux coûts organisationnels liés aux actions d'efficacité énergétique des bâtiments des collectivités, pour les acteurs publics désireux de consommer moins et mieux (mutualisation des projets de territoire permettant de massifier les actions de réduction des consommations énergétiques des collectivités).Le second objectif de l'AMI est de créer des coopérations entre établissements publics agrégateurs d'actions d'efficacité énergétique, en impulsant des dynamiques locales d'efficacité énergétique et bas carbone.Il sera suivi en septembre prochain d'un AMI à destination du secteur de la santé : l'AMI CHARME : « Centres Hospitaliers en Action, Retraites en Mouvement : pleins d'Enjeux ! »Les entités pouvant candidater à ces nouveaux AMI sont :Les collectivités territoriales : communes, départements, régions ;Les établissements publics locaux (EPCI, métropoles et pôles métropolitains, communautés (CC/CA/CU), syndicats intercommunaux) ;Les syndicats d'énergie ;Des partenaires publics locaux des collectivités, comme les ALEC et les AREC.Les grandes étapes de l'AMI SEQUOIALancement le 30 juin 2020Clôture de la première sélection le 10 novembre 2020Jury le 2 décembre 2020Remise des prix début décembre 2020 lors du colloque ACTEEClôture de la deuxième sélection le 29 janvier 2021Jury le 24 février 2021Remise des prix début mars 2021Pour rappel : les lauréats d'ACTEE 1 - 2019 AMI pilote : http://www.fnccr.asso.fr/article/laureats-de-lappel-a-pilotes-actee/AMI CEDRE : http://www.fnccr.asso.fr/article/remise-des-prix-actee/
Il y a 4 ans et 320 jours

Compte-rendu de l'Observatoire du Très Haut Débit 2020

En quelques années, une véritable filière industrielle s'est imposée et a réussi un exploit sans précédent. Mais celle qui tournait à plein régime, il y a encore quelques mois a été frappée de plein fouet par la crise sanitaire liée au Coronavirus. Aussi, les industriels en appellent à l'Etat pour que celui-ci soutienne, dans le cadre de son plan de relance attendu en septembre prochain, cette filière essentielle pour la vie des citoyens, la croissance économique et l'emploi en France. Le ministre Julien Denormandie et le président de l'Arcep, Sébastien Soriano ont été interpelés à ce sujet.La crise Covid a chamboulé la filière. L'étude d'impact EY / Tactis commandée par InfraNum et dont les résultats ont été présentés le 15 juin dernier, a apporté un nouvel éclairage à l'Observatoire annuel du THD, fruit d'une enquête qualitative menée auprès d'un panel représentatif de 120 entreprises du secteur interrogé en début d'année. Conclusion : un grand nombre de données a été réajusté par rapport à l'édition 2019 et des points de vigilance sont mis en exergue.Un objectif 2022 de déploiement, potentiellement remis en causeUne certitude, l'objectif 2022 du Plan France THD sera difficilement tenable car il faut faire face au retard lié au Covid-19 et intégrer la croissance réelle du parc logements :1,5 million de retard : la crise sanitaire a largement entamé les capacités de production des prises FttH pour les années 2020 (-1 million) et même 2021 (-500.000) ;5 millions de logements en plus : le parc de logements en France ne cesse de croître. Désormais, les hypothèses de prévisions concernant les prises à raccorder sont de 42,4 millions pour 2025, soit 5 millions de plus que lors du dernier référentiel.Si le pic des déploiements est attendu pour 2022, avec une forte montée en puissance en zones RIP à partir de 2021, il reste ainsi 23 millions de prises FttH à construire d'ici 2025.La crise Covid ayant démontré l'importance du THD partout en France pour le maintien en activité des services publics, de l'activité économique et du lien social, le plan de relance pour la filière doit se donner l'ambition d'une généralisation de la fibre pour 2025. A cet horizon, 3 millions de prises restent à financer pour atteindre les 41,1 millions de prises que la filière estime pouvoir déployer.Sauf si ...C'est pourquoi, la fédération Infranum en appelle à :Un financement supplémentaire de l'Etat de 400 millions € pour éviter d'exclure du THD 1,4 million de foyers ;Lever un certain nombre de freins opérationnels et réglementaires, à commencer par ceux liés aux appuis communs (avec Enedis), à la base adresse nationale (en zone très rurale, les opérateurs enregistrent jusqu'à 50% des prises dépourvues d'adresses - en Ile de France : encore 5% d'échec) et au mode Stoc (pour lequel rien n'a été enclenché par l'Arcep malgré des propositions concrètes). A l'inverse, les organisateurs se félicitent de la mise en place du standard Gr@ce THD V3 qui simplifient les études liées aux déploiements.Mieux utiliser le mix technologique pour apporter une solution aux oubliés du THD. Relégitimés par la crise Covid-19, le THD radio et le satellite offrent des leviers immédiats qui doivent être soutenus par une action forte de l'Etat (prorogation du guichet et des licences THD radio, soutien et aides financières, maintien de l'ouverture du fonds de cohésion numérique).Un nouveau défi côté emploiAprès une année record en 2019, avec 9.000 recrutements (23.500 ETP au total dans la filière), 2020 sera également une année de tous les défis avec 5.300 nouveaux emplois directs, répartis partout en France.Partie de zéro, la filière a réussi à construire une puissante dynamique de formation et d'insertion. En 2019, les centres de formation étaient occupés à 95%. En 2020, les marchés de travaux et DSP auront représentés 9 millions d'heures d'insertion sociale, dont 1,8 en formation.Si la mobilisation est générale sur ce thème, « une campagne de communication signée par l'Etat et incitant les demandeurs d'emploi à s'intéresser aux métiers de la fibre semble aujourd'hui indispensable pour maintenir le cap de 2022, où la filière atteindra son pic à 30.500 emplois directs » explique Hervé Rasclard, délégué général InfraNum.La France, pays le plus fibré mais le moins numériséSujet récurrent mais non moins sensible : le retard des entreprises françaises à enclencher leur transformation digitale. Malgré les progrès de déploiement, la France n'arrive qu'à la 17ème place en termes de numérisation des entreprises. Avec des effets évidents sur la compétitivité et l'avenir de notre économie.Selon Etienne Dugas, Président InfraNum « le compte n'y est pas ! Les analyses de marché de l'Arcep doivent enfin tirer les conclusions qui s'imposent et conduire à des évoluions fortes de la réglementation ».Loin d'être désuets et alors qu'ils arrivent bientôt à échéance, la fédération indique que les RIP de première génération jouent un rôle essentiel à ce sujet, et dans une moindre mesure dans les projets smart territoires.Concernant ces derniers, la diversité des projets et l'enjeu d'avenir qu'ils représentent conduisent InfraNum et l'Avicca a réclamé un plan national du smart reposant sur une logique de partenariat public/privé et une véritable collaboration entre les différents échelons territoriaux.Forte d'une filière structurée et mobilisée, la France, arrive en tête pour ses déploiements fibre en Europe et pour le rythme de croissance de son parc d'abonnés FttH/B (+1,9 millions en 4 ans). Elle peut alors se permettre d'envisager sérieusement l'export de son « french model ». 88 millions de prises seraient ainsi à déployer à ses portes, rien qu'en UK, Allemagne, Pologne et Italie. Et après l'Europe, l'Afrique, l'Amérique du Nord...De gros enjeux de développement pour les acteurs de la filière dont l'activité française sera sensiblement différente après 2025 et qui auront su, grâce au soutien de l'Etat, se relever suffisamment de la crise qui vient de les frapper.Les premières réactions...La table-ronde qui a suivi la présentation de ces résultats a suscité de nombreuses réactions, mais tous les acteurs s'accordent à confirmer leur engagement dans le Plan France THD et la réussite de ses 3 jalons : 2020, 2022 et 2025.Sébastien Soriano, Président de l'Arcep a d'ailleurs prévenu que « Le régulateur ne tolèrera pas de remise en cause du calendrier sans justification valable ».Patrick Chaize, Président de l'Avicca n'a pas hésité à marteler « Il faut 100% de THD, c'est-à-dire le même accès pour tous et sur tous les territoires. Aucune alternative n'est envisageable, d'autant que certains départements ont déjà prouvé que c'est possible ».Julien Denormandie, Ministre auprès de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la ville et du logement a salué le travail déjà réalisé et a confirmé la volonté politique de maintenir la France en tête des déploiements numériques en Europe et de l'inscrire dans l'ambition de la Gigabit society à l'horizon 2025. Pour ce faire, « le plan de relance gouvernemental attendu en septembre doit contenir une part très forte sur le numérique, non seulement sur la généralisation des réseaux, mais aussi sur la prise en main et la maîtrise des usages, notamment de la part des entreprises ».Une main tendue, qui rejoint celle d'Antoine Troesch, Directeur de l'Investissement de la Banque des Territoires, Groupe Caisse des Dépôts : « La Banque des territoires, déjà fortement mobilisée sur le financement des réseaux RIP (60%), apportera le financement nécessaire pour aller à l'objectif du 100% de THD ». Une ouverture pour mettre en place le fameux fond de filière, réclamé par la fédération InfraNum pour renforcer les fonds propres des acteurs du secteur et notamment des TPE/PME...Face à ces engagements, Etienne Dugas se réjouit « Si tous les freins opérationnels sont levés - base adresse nationale, appuis communs, mode Stoc, colonnes montantes, emploi, etc., les objectifs 2022 sont encore atteignables. Le seront-ils ? »Le 2 juillet, à l'occasion des Assises du THD (Maison de la Chimie - Paris), ce dernier présentera devant le ministre, son plan de relance pour la filière, c'est-à-dire les mesures précises et chiffrées intégrer dans le cadre du plan de relance gouvernemental, qui seul permettra d'atteindre les objectifs initiaux.Télécharger les slides complets de l'Observatoire : cliquez ici
Il y a 4 ans et 320 jours

Compagnie des Ciments Belges : Une stratégie très régionale

Jean-Philippe Vacher, directeur stratégie & marketing de CCB. [©ACPresse] Filiale du groupe italien Cementir, la Compagnie des Ciments Belges (CCB) rayonne depuis sa base de Gaurain-Ramecroix, en Belgique. C’est là, à quelques kilomètres de la frontière avec la France, qu’est installée son unique cimenterie. L’une des plus imposantes d’Europe, avec une capacité de production de 2,3 Mt/an… Particularité du site : la carrière assure aussi la production de granulats pour les industries du béton et de la construction routière. Une centrale à béton est même installée sur place. L’une des dix exploitées par l’industriel sur le territoire belge. A ceci s’ajoutent les cinq centrales implantées dans le Nord de la France. Des unités de production intégrées dans le cadre de la reprise d’actifs par Cementir. Dès lors, CCB a créé une filiale, sobrement baptisée CCB France. Et dont le nouveau siège est situé à Lesquin, au Sud de Lille. « La zone de chalandise de notre filiale française est centrée sur la région des Hauts-de-France. C’est-à-dire, en majorité, sur les départements du Nord, du Pas-de-Calais, de la Somme », insiste Jean-Philippe Vacher, directeur stratégie & marketing de CCB.  Un nouveau ciment en sac En revanche, en scrutant la carte des Hauts-de-France, il est simple de voir que les centrales à béton de CCB France sont regroupées sur le pourtour lillois. De fait, si l’industriel veut faire grandir son activité “BPE”, il devra en passer, soit par la construction ex nihilo de nouvelles unités de production, soit par une croissance externe. « S’il y a des opportunités, nous les regarderons. » Une affaire à suivre, donc… D’autant plus que CCB a mis en place une nouvelle approche complète des bétons (la même pour la Belgique et pour la France), par domaine d’applications pour simplifier le choix des entreprises. L’offre est divisée en huit familles – C-Agri, C-Build, C-Décor, C-Light, C-Pile, C-Polidal, C-Road et C-Tech -, pour un total de cinquante spécificités uniques. Le “C” des appellations constitue une double référence à “concrete” (béton) et à Cementir. Ce même “C” se retrouve sur l’offre des ciments commercialisée en France. « Dans l’Hexagone, CCB Béton est un client important pour les ciments du groupe. Au même titre que les autres producteurs de BPE et des industriels du béton », reprend Jean-Philippe Vacher. Le négoce est l’autre clientèle des ciments. A ce titre, CCB France fournit trois produits en sacs, dont le tout nouveau C-Pro+ CEM II/A-LL 42,5 R CP2 CE NF. Proposé en conditionnements de 25 kg et de 35 kg, sous la marque commerciale Cementir, ce nouveau CEM II/A-LL 42,5 R CP2 CE NF vient remplacer le CEM II/B-M (LL-S) 32,5 R CP2 CE NF, qui sort de la gamme. Une approche intégrée « Ce changement de qualité fait suite à des remontées du terrain. Les maçons trouvent  certains CEM II 32,5 R “pas faciles à travailler”. C’est pourquoi, nous avons décidé de leur proposer une solution. Qui permette de formuler des mortiers plus gras et plus onctueux. Donc plus maniables dans la diversité des usages. Mais au même prix », souligne Jean-Philippe Vacher. Et de détailler : « De classe 42,5 R, le C-Pro+ offre une grande sécurité de résultat. Fabriqué sur la base d’un calcaire pur, d’où l’identification LL, il est aussi plus clair que l’ancien 32,5 R ». Un bon moyen pour CCB France d’apporter une réponse différenciée à ses clients distributeurs professionnels. Ce nouveau ciment vient compléter les ciments C-Perf et C-Perf+, deux CEM I 52,5 N CP2 CE et NF, dont le premier permet la réalisation de travaux hautes performances . Et le second, des travaux en milieux agressifs (SR3, NF P 15-318- PM, NF P 15-317).  Entre bétons, ciments et granulats, CCB France pratique ce qu’on appelle l’approche intégrée. Autrement dit, l’industriel est en mesure d’apporter, non pas de simples produits, mais des solutions complètes. Comprenant la livraison franco sur le territoire des Hauts-de-France. A ce niveau, les clients ne se sont pas trompés, l’essentiel ayant suivi la marque Cementir.  Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 320 jours

Nouvelle ligne Provence-Côte d'Azur: le gouvernement confirme la poursuite du projet

Le secrétaire d’État chargé des transports, Jean-Baptiste Djebbari a confirmé la poursuite des grandes étapes des phases 1 et 2 et la continuité des études pour les phases 3 et 4 de ce projet présenté comme le "chantier ferroviaire le plus important du XXIe siècle" pour la région PACA.
Il y a 4 ans et 320 jours

Covid-19 : Un mini-site de l'Urssaf pour informer les entreprises sur les nouvelles mesures d'exonération

Pour donner davantage de visibilité aux entreprises en difficulté, l’Urssaf met en place un mini-site dédié. Ce site a pour objectif d’accompagner les publics concernés en leur apportant un premier niveau d’information sur ces mesures, qui feront l’objet d’un débat au Parlement et seront précisées par la troisième loi de finances rectificative pour 2020 et par décrets.Les entreprises concernées :Entreprises de moins de 250 salariés des secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme, de l’événementiel, du sport, de la culture, du transport aérien et des secteurs dont l’activité est étroitement liée à celle des secteurs précités (pêche, blanchisserie, etc.) Entreprises de moins de 50 salariés des secteurs d’activité qui ont bénéficié d’un report de paiement des cotisations et qui justifient d’une baisse d’au moins 50% de leur chiffre d’affaires par rapport à la même période en 2019.Entreprises de moins de 10 salariés des autres secteurs d’activité qui ont fait l’objet d’une fermeture administrativeTravailleurs indépendants hors auto-entrepreneurs : des secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme, de l’événementiel, du sport, de la culture, du transport aérien des secteurs dont l’activité est étroitement liée à celle des secteurs précités (viticulture, pêche, blanchisserie, etc.)Auto-entrepreneurs : des secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme, de l’événementiel, du sport, de la culture, du transport aérien ou des secteurs dont l’activité est étroitement liée à celle des secteurs précités (viticulture, pêche, blanchisserie, etc.)Artistes-auteurs en BNC et ou traitement et salairesCe site internet sera accessible à l’adresse suivante : sur www.mesures-covid19.urssaf.fr et sera enrichi et mis à jour dans les prochaines semaines.
Il y a 4 ans et 320 jours

La suppression de l’avantage fiscal sur le GNR reportée

La suppression de l’avantage fiscal sur le GNR est reportée d’un an. [©ACPresse] Les travaux publics et le bâtiment gagnent une première manche… La rectification du projet de loi Finances répond positivement à la profession, en reportant d’un an la suppression de l’avantage fiscal sur le GNR (Gasoil non routier). En effet, l’article 60 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 pour l’année 2020 prévoyait la suppression progressive du GNR, dès ce 1er juillet. « Je me réjouis que le gouvernement ait finalement accédé à notre demande de bon sens dans le contexte de crise et de difficultés de trésorerie pour de nombreuses entreprises, déclare Bruno Cavagné, président de la FNTP. Le maintien du premier relèvement de taxes au 1er juillet aurait exacerbé les tensions au sein de nos entreprises. L’urgence doit désormais porter sur la relance de l’investissement, car la commande publique locale continue de s’effondrer. » Plusieurs points de bataille restent encore non résolus ou flous. Ainsi, la hausse anticipée du GNR de 0,0913 €/l prévue en 2022 est maintenant anticipée de 6 mois. La coloration du carburant est aussi un élément de questionnement pour le bâtiment et les travaux publics. Tout comme la liste des engins ne pouvant consommer du gasoil agricole au 1er juillet 2021. Aussi, la CNATP souhaite y intégrer certains engins comme les pelles, les tracto-pelles et les mini-pelles. Ce combat reprendra en septembre pour aboutir avant le 31 décembre…
Il y a 4 ans et 320 jours

MND remporte la construction de la 2ème ligne du téléphérique urbain de Saint-Denis à La Réunion

D'une longueur de 1,3 km, ce téléphérique urbain reliera le quartier de La Montagne à celui de Bellepierre dans le centre de Saint-Denis. Il permettra de sécuriser et de désengorger la route de La Montagne empruntée quotidiennement par un flux de plus de 12.000 véhicules. En dehors de ses qualités d'écomobilité et de franchissement d'obstacles, ce mode de déplacement sûr, rapide, silencieux et accessible à tous, réduira les temps de parcours grâce à une alternative pérenne et performante à la route départementale 41. Il facilitera la mobilité des 13.000 habitants du quartier de La Montagne, tout en offrant au secteur de nouvelles opportunités de développement urbain, économique et touristique. Le téléphérique sera interconnecté aux réseaux de transports publics. Le montant de l'investissement pour sa construction s'élève à 39,8 millions d'euros, dont 13,9 millions d'euros pour MND.Un téléphérique urbain moderne, silencieux et novateurLe téléphérique urbain de La Montagne intègre les technologies les plus récentes et les plus avancées, alliées à un design des cabines aux formes fluides et arrondies. Le système retenu est un va-et-vient bi-câble avec une voie élargie à 16 mètres pour une forte résistance au vent (jusqu'à 120 km/h). Grâce à cette technologie, la vitesse des cabines est élevée et peut atteindre 45 km/h. Les deux cabines de 50 places au design unique seront composées de structures entièrement vitrées à protection anti-UV haute performance. Elles offriront ainsi un grand confort aux usagers et un panorama époustouflant à 360° sur Saint-Denis et son fabuleux environnement. Un téléphérique urbain qui produit 92% de ses besoins énergétiques annuels grâce au soleilInstallés sur le bâtiment de la station Vigie, les 600 m² de panneaux photovoltaïques produiront l'équivalent de 92% de la consommation électrique annuelle de l'installation.Un téléphérique urbain conçu pour s'intégrer parfaitement dans son environnement naturel et réduire l'impact environnemental et les émissions de CO²Le téléphérique urbain de La Montagne a été pensé pour respecter la biodiversité de la faune et de la flore de la zone protégée qu'il survole. Outre les gares de départ et d'arrivée, un seul pylône sera installé à proximité de la station Hôpital, réduisant ainsi au minimum l'impact du projet sur l'environnement. La hauteur du câble a été spécifiquement étudiée pour ne pas gêner le vol des oiseaux. Ce nouveau mode de transport contribuera à réduire considérablement les émissions de CO².« La CINOR, avec un premier chantier en cours à l'est de Saint-Denis, adopte une deuxième ligne du réseau de téléphériques pour améliorer la mobilité de ses habitants et aménager son territoire. Nous sommes en effet persuadés que le transport par câble est une solution d'avenir qui répond aux besoins des usagers du réseau de transport public CITALIS et correspond à la configuration de notre agglomération pour en assurer son développement urbain pérenne et durable. Pour le téléphérique de La Montagne, nous voulons sécuriser et fluidifier la route de La Montagne qui est un point dur de la circulation à Saint-Denis. La ligne aura également une orientation touristique marquée et les usagers pourront profiter d'une vue incomparable sur la baie de Saint-Denis. Le groupement Payenke[1] s'est démarqué avantageusement de la concurrence dans le cadre de la consultation pour ce marché de performance en valorisant les atouts du territoire. » - Mikaël Nacivet, Directeur des Projets de téléphérique à la CINOR.« En raison de l'urbanisation du secteur de La Montagne et de la nécessité de mieux raccorder ses habitants avec le reste de la ville, la CINOR a jugé primordial d'installer un moyen de transport collectif urbain sûr, innovant et adapté aux contraintes environnementales. Le transport par câble, avec un coût d'infrastructure nettement inférieur à celui des autres modes de transports collectifs, présente également l'avantage de consommer peu d'énergie. Notre groupement d'entreprises a su concevoir un téléphérique avec des technologies novatrices qui respecte et valorise ce territoire et son environnement » - Nicolas Chapuis, Directeur du pôle transport par câble du groupe MND. Caractéristiques techniques :Longueur : 1,3 kmDénivellation : 305 mètresVitesse initiale : 27 km/hVitesse maximale : 45 km/hDurée du parcours : moins de 4 minutesNombre de cabines : 2Capacité d'une cabine : 50 personnesCapacité initiale maximale annuelle de transport : 7,5 millions de passagersMontant total des travaux : 39,8 millions d'euros[1] Le groupement Payenke rassemble six entreprises complémentaires dont quatre d'entre elles sont basées à La Réunion : MND-LST, BARTHOLET, SOGEA Océan Indien-VINCI, SBTPC-VINCI, T&T, et Suez Consulting. Ce groupement aura pour mission la conception, la construction, et les opérations de maintenance du téléphérique de La Montagne. L'entreprise réunionnaise TTS interviendra quant à elle sur la partie maintenance en qualité de sous-traitant du groupement. Le Payenke (Paille-En-Queue) est un oiseau marin à la couleur blanche et aux longues lignes noires, c'est une espèce protégée qui se niche principalement dans les falaises notamment sur la route du littoral entre Saint-Denis et la Possession, dans le sud sauvage. Par son allure élancée, il est le symbole choisi pour ce nouveau téléphérique au tracé élégant et aérien.
Il y a 4 ans et 320 jours

L'épargne du Livret A bat des records

Le Livret A a encore engrangé presque quatre milliards d'euros d'épargne en mai, après avoir déjà battu des records en avril avec une collecte de plus de cinq milliards, selon la Caisse des dépôts.
Il y a 4 ans et 321 jours

La Cour des comptes appelle à un effort "dans la durée" mais sans "austérité" pour maîtriser la dette publique

"La soutenabilité de la dette constitue plus que jamais un enjeu, sinon l'enjeu essentiel pour les finances publiques", a affirmé son nouveau premier président Pierre Moscovici, lors d'une conférence de presse pour présenter le rapport annuel de l'instance sur la situation et les perspectives des finances publiques.Tandis que le gouvernement compte sur le rebond de la croissance l'an prochain pour réduire la dette et exclut toute hausse d'impôts, la Cour juge que "sans action de redressement, le déficit risque d'être durablement très élevé (...). La trajectoire de la dette ne serait alors pas maîtrisée".Le gouvernement s'attend cette année à une récession historique de -11%, avec un gonflement de la dette publique à près de 121% du produit intérieur brut (PIB), avant un rebond de l'économie l'an prochain.Mais pour la Cour, "il ne faut pas tout attendre" de la croissance, car même le scénario le plus optimiste d'une reprise rapide ne permettra pas à la France de retrouver son niveau d'endettement d'avant crise d'ici à 2030.Et celui-ci, avoisinant les 100% du PIB était déjà jugé préoccupant avant la crise par la Cour, qui enfonce le clou dans ce rapport."La France n'a pas abordé cette crise avec des finances publiques restaurées", note-t-elle pointant une "fatigue budgétaire" récurrente des différents gouvernements qui ont peu réduit la dépense publique et le déficit.Toutefois pour la Cour, l'effort "ne doit pas être trop brutal pour ne pas casser la reprise mais il doit être poursuivi avec constance pour obtenir des résultats tangibles"."La Cour préconise le sérieux (...), la prévisibilité, en aucun cas l'austérité", a insisté Pierre Moscovici.L'institution appelle ainsi le gouvernement à définir une trajectoire de désendettement dans la future loi de programmation des finances publiques "au plus tard" au printemps prochain. "Il n'y a pas besoin d'attendre", a estimé M. Moscovici.Cela permettrait aussi à la France de montrer à Bruxelles sa bonne volonté, dans la perspective d'une levée de la dérogation aux règles budgétaires européennes.Séparer la "dette Covid"Cette trajectoire devra notamment prévoir un "examen en profondeur" des dépenses publiques, pour privilégier les dépenses d'investissement, notamment dans la transition écologique et la santé, en parallèle d'un "effort accru de maîtrise des autres dépenses", juge la Cour.Par ailleurs, elle conditionne de nouvelles baisses d'impôts à des "hausses d'autres prélèvements ou de suppressions de niches" ou encore à "un effort encore accru de maîtrise de la dépense".Le gouvernement prévoit de diminuer les impôts de production qui pèsent sur les entreprises dans le cadre de son plan de relance attendu à la rentrée.Pour la Cour, les mesures de ce plan devront être "temporaires" et ciblées, sans financement par un surcroît d'endettement.Les conditions de taux d'intérêt bas sont "favorables" à de telles décisions, plaide-t-elle, alors qu'il y a un risque sur la "soutenabilité" de la dette en cas de remontée des taux, ainsi que d'aggravation de l'écart avec les autres pays de la zone euro.Dans cette hypothèse, "si elle n'avait pas entre-temps diminué son endettement public rapporté au PIB, la France se retrouverait dans une situation très difficile", avec le risque d'une envolée encore plus massive de sa dette et de difficultés pour la financer, alerte la Cour.Lundi, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé que le gouvernement allait traiter à part la dette publique issue de la crise. Cette dette, "nous la rembourserons en la cantonnant et en la séparant des 100 points de dette initiale", a-t-il affirmé devant les députés.A l'image de ce qu'il a fait pour la dette sociale, cantonnée dans la CADES (caisse d'amortissement de la dette sociale), avec un échéancier jusqu'à 2033, M. le Maire a ainsi évoqué la date de 2042 pour le remboursement de la dette Covid.Le premier président de la Cour des comptes a refusé de commenter cette proposition que l'instance "n'(a) pas expertisée".
Il y a 4 ans et 321 jours

Il faut sauver le soldat Bâtiment

Retrouvez l’article dans Béton[s] le Magazine n° 89. Olivier Salleron est le nouveau président dans la Fédération française du bâtiment. [©ACPresse] C’est dans des circonstances bien particulières qu’Olivier Salleron a entamé ses fonctions de président de la Fédération française du bâtiment (FFB). Successeur de Jacques Chanut depuis le 12 juin dernier, sa première tâche a été de gérer la sortie du confinement. Et d’analyser les dégâts subis par les entreprises du secteur. « Aujourd’hui, 95 % des chantiers sont en activité normale ou ralentie, mais ouverts », constate Olivier Salleron. Et le surcoût lié aux mesures sanitaires s’inscrit sous la barre des 10 % en moyenne. Quand on sait que la rentabilité des entreprises de bâtiment en France est de l’ordre de 2 à 2,5 %, nous estimons qu’elles travaillent à perte… » Certes, l’Etat s’est engagé à prendre sa part, mais au 1er juillet, personne n’a encore rien vu venir.  « Il faut donc agir maintenant pour éviter le pire », reprend Olivier Salleron. Sans quoi, dès l’automne, entre 30 000 et 40 000 entreprises seront, soit en redressement, soit en faillite. Et près de 180 000 personnes en plus risquent de devoir pointer au chômage. « Alors même que les prévisions de la FFB, réalisées à fin décembre 2019, prévoyaient la création de 10 000 emplois en 2020, dans une activité à + 0,8 %. » Aujourd’hui, la réalité est toute autre, avec un secteur qui est à – 17,6 %. « En quelques mois, nous avons annulé tout ce qui a été récupéré depuis la crise des subprimes de 2008 », analyse Olivier Salleron.  Un million de logements par an  Dans ces circonstances, la FFB a décidé de prendre le taureau par les cornes, sans attendre que les choses viennent du gouvernement. “Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays”, déclarait John Fitzgerald Kennedy, dans son discours d’investiture du 20 janvier 1961… Une citation de circonstance ! C’est donc un plan de relance ambitieux, environnemental qui plus est, qui est proposé. Pour tout de suite et pour plus tard, « pour un coût budgétaire annuel de 5 Md€, afin de sauver une filière ».  L’immédiateté est de limiter le trou d’air dans l’activité qui risque de se produire à l’automne. « Nous avons constaté une chute des devis de 70 % durant le confinement. Les entreprises sont en train de consommer leur stock de travaux déjà signés. Ce réservoir sera épuisé rapidement. » Il y a eu aussi un arrêt brutal des appels d’offres publics, alors même que l’administration était censée poursuivre son activité durant le confinement ! Ainsi, la FFB demande de remobiliser le plus possible les dispositifs qui existent déjà. Ensuite, elle propose qu’un programme d’un million de logements par an soit instauré, « objectif qu’on n’arrive jamais à atteindre, faute de moyen ». On parle ici de 500 000 logements neufs et autant à rénover. Les travaux qui en découleront permettront de pérenniser le secteur. Repasser la TVA à 5,5 % Plus en détail, la mesure phare de la FFB est de dynamiser les travaux de performance énergétique globale. Ceci, en portant à 400 €/m2 le Cite/MaPrimeRenov’, pour tous les ménages. « Cette mesure devrait décider nombre de particuliers à franchir le pas et à s’engager dans des opérations de rénovation énergétique », estime Oliver Sailleron. Surtout si on y intègre les foyers, dont les revenus s’inscrivent dans les tranches les plus élevées (déciles 9 et 10). « Toucher 50 000 €/an pour une famille assure un certain confort, mais on n’est pas encore dans les “milieux aisés”. » Ces foyers constituent pourtant 50 % des clients des entreprises adhérentes de la FFB. Mais ils ne sont éligibles à rien. En parallèle, il faudrait repasser la TVA à 5,5 % pour tous les travaux, en plus d’un coup de pouce pour la rénovation globale des maisons individuelles (relever l’aide de 50 à 200 €/m2).  Rétablir un Prêt à Taux Zéro à 40 % du montant d’une opération d’acquisition et remplacer les dispositifs dérogatoires constituent d’autres pistes de relance. « Un système de droit commun général, simple et lisible, comme cela se pratique en Allemagne serait un vrai plus. » Ce dernier devrait même faire faire des économies de l’ordre de 600 M€/an.  Un contrat à durée limitée Le non résidentiel n’est pas oublié dans la démarche de la FFB. On y parle de suramortissement pour la construction de bâtiments privés. Mais aussi du lancement d’un grand plan “Ehpad”. Ou encore de la majoration de 1 Md€ de la Dotation d’équipements des territoires ruraux (DETR). Dont le but est d’accompagner le déploiement de certaines infrastructures dans des zones éloignées des agglomérations.  Enfin, la FFB propose d’assouplir deux des recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (taux d’effet inférieur à 33 % et prêts immobiliers inférieurs à 25 ans). « Il serait intéressant de profiter de l’instant pour définir de manière claire ce qui est visé dans la lutte contre l’artificialisation des sols. » Le choc de simplification administration semble, lui-aussi, très attendue. « Par exemple, diviser par deux les délais d’instruction des permis de construire bloqués et accélérer leur dématérialisation, détaille Olivier Salleron. De même, on devrait relever à 100 000 €, contre 40 000 € à l’heure actuelle, le seuil des appels d’offres simplifiés. » La FFB n’attend pas que le gouvernement grave l’ensemble de ces propositions dans le marbre. Mais juste qu’il les mette en œuvre pour une durée déterminée. Une sorte de CCD financier qui prendrait fin dans 2 ans, « Le temps de faire repartir l’activité et lui faire reprendre une vitesse de croisière », conclut Olivier Salleron.  Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 321 jours

Découvrez les 18 sites sélectionnés pour l'édition 2020 de la Mission patrimoine

HISTOIRE. Les 18 sites emblématiques retenus pour l'édition 2020 de la Mission patrimoine ont été présentés ce jour par le ministre de la Culture, Franck Riester, et l'animateur Stéphane Bern. Ils bénéficieront d'un soutien financier de la Fondation du patrimoine pour leurs chantiers de réhabilitation.
Il y a 4 ans et 321 jours

Pour éviter la catastrophe, le bâtiment veut mettre le paquet sur la rénovation

CONJONCTURE. Alors que l'activité du secteur menace de chuter de 18% d'ici la fin de l'année, la Fédération française du bâtiment (FFB) a listé les propositions qu'elle souhaiterait voir inscrites au plan de relance du Gouvernement. Davantage d'incitations fiscales sont mises sur la table pour concilier reprise des chantiers et transition écologique.
Il y a 4 ans et 321 jours

Serre de Romainville : bon sens paysan ? bon sens politique ?

Fin juin 2020, à grand renfort de communication, nous voilà tous rassurés : le Covid n’aura pas eu la peau des futures carottes de Romainville (Seine-Saint-Denis), le chantier de serre verticale a repris ! D’ici quelques mois, alors que les humains seront tous déconfinés, elles pourront être confinées bien au chaud dans cette formidable trouvaille du genre […] L’article Serre de Romainville : bon sens paysan ? bon sens politique ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 321 jours

Bercy débloque 900 millions d’euros supplémentaires pour les artisans et les indépendants

Le ministère de l’Économie présente un plan de relance post-Covid 19 afin d’accompagner les artisans et les indépendants dans la relance de... Cet article Bercy débloque 900 millions d’euros supplémentaires pour les artisans et les indépendants est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 321 jours

Le bâtiment prévoit une chute de 18% de son activité cette année et réclame un plan de relance immédiat

En 2020, "le bâtiment devrait chuter de 18% (et) ça serait 120.000 emplois en danger", a résumé Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), lors d'une conférence de presse.C'est la première fois que la fédération évalue aussi précisément les conséquences de la crise du coronavirus et du strict confinement décrété en France entre mars et mai pour éviter la propagation de la maladie.Contrairement à d'autres secteurs, comme la restauration, les chantiers n'ont pas été officiellement contraints de fermer. Mais ils y ont, dans les faits, été largement obligés pendant des semaines, le temps d'instaurer des mesures sanitaires.Ces mesures restent au cœur des inquiétudes du secteur, malgré la reprise quasi complète des chantiers, car elles coûtent cher.Elles "sont aujourd'hui (...) très largement supportées simplement par les entreprises" plutôt que leurs clients privés ou publics, a prévenu M. Salleron. "Aujourd'hui, les entreprises travaillent à perte, elles perdent du pognon", a-t-il insisté.Le gouvernement a pourtant pris des mesures présentées comme des aides au secteur, à l'occasion du nouveau budget de crise examiné cette semaine à l'Assemblée. Il a annulé plusieurs mois de charges pour les petites entreprises ayant subi une chute de leurs revenus - une mesure qui va d'ailleurs au-delà du seul bâtiment - mais le secteur en veut plus et exige une suppression générale cette année.Plus largement, le secteur et le gouvernement sont en désaccord sur le calendrier de mesures dédiées au bâtiment. Celui-ci les veut dès maintenant, mais l'exécutif les réserve pour un grand plan de relance à l'automne.A ce titre, la fédération a présenté mardi son propre plan, évalué à cinq milliards d'euros par an. Il prévoit surtout d'élargir les aides destinées aux particuliers en matière de rénovation et de construction.Il s'agit en premier lieu de MaPrimeRénov', qui concerne les travaux d'isolation et que la fédération veut rouvrir aux ménages les plus aisés, actuellement exclus, ainsi qu'élargir aux résidences secondaires.En matière de construction de logements, l'organisation veut notamment relever les montants du prêt à taux zéro (PTZ), une aide à l'achat dont l'État a réduit l'ampleur ces dernières années.Téléchargez la note conjoncturelle de la FFB en cliquant ici.Le plan de relance proposé par la FFBRénovation énergétiqueLa mesure phare : dynamiser très fortement les travaux de performance énergétique globale en portant CITE/MaPrimeRénov’ à 400 €/ m² pour tous les ménages.En complément dans CITE/MaPrimeRénov’ : diminution du reste à charge pour les ménages modestes (400 €) et très modestes (200 €) ;réintégration des déciles 9 et 10 ;réintégration des chaudières au gaz THPE ;ouverture aux résidences secondaires en Zone de revitalisation rurale (ZRR).Surcoût budgétaire : 1,9 Md€ par an.Rénovation énergétiqueCEE : « coup de pouce » pour la rénovation globale des maisons individuelles ⇒ aide relevée d'environ 50 €/m² à 200 €/m² ;financement d'un nouveau Contrat d'accompagnement énergétique (CAE), permettant de suivre et conseiller un client après rénovation énergétique.TVA à 5,5% pour tous les travaux (1,4 Md€ par an).Accession à la propriétéRétablir un PTZ à 40 % du montant d'opération : pour les zones B2 et C dans le neuf ;pour les zones A et B1 dans l'ancien avec travaux.Porter la quotité à 60 % toutes zones si atteinte d'une performance énergétique « supérieure » : pour les constructions : « label RE 2020 » à définir ;pour les rénovations : saut de 2 classes du Diagnostic de performance énergétique (DPE) après travaux.Surcoût budgétaire : 0,6 Md€ par an.Investissement locatif privéRemplacer fiscalité confiscatoire + dispositifs fiscaux dérogatoires par un système de droit commun général, durable, simple et lisible : amortissement du prix d'acquisition du bâti sur 50 ans (2% l'an) dans le neuf et l'existant, pour le stock et le flux + amortissement accéléré sur 20 ans (5% l'an) si atteinte du « label RE 2020 » en neuf ;amortissement des travaux sur 15 ans + amortissement accéléré sur 10 ans si saut de deux classes DPE ;déductibilité du revenu locatif brut des intérêts d'emprunt (sans limite), des petits travaux et des charges locatives ;déficit foncier imputable sans limite sur le revenu global positif.Économie budgétaire : 0,5 Md€ par an.Non résidentielSuramortissement pour la construction de bâtiments non résidentiels privés.Majoration de 1 milliard d'euros de la Dotation d'équipement des territoires ruraux (DETR), notamment pour accompagner le déploiement de centres de collecte des déchets professionnels.Lancement d'un grand plan EHPAD.Mesures d'accompagnementObtenir l'assouplissement des deux recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (taux d'effort < 33% et prêts immobiliers < 25 ans).Définir clairement ce qui est visé dans la lutte contre l'artificialisation.Choc de simplification administrative : division par deux des délais d'instruction des permis bloqués;accélération de la dématérialisation des permis ;création d'un permis déclaratif dans un périmètre sous permis d'aménager ou en zone d'aménagement concerté ;relèvement à 100.000 euros du seuil des appels d'offre.
Il y a 4 ans et 321 jours

Covid-19 : nouvelles aides pour les commerçants et artisans

La Banque des territoires va ainsi déployer avec les collectivités jusqu'à 100 foncières pour acquérir et rénover au moins 6.000 commerces sur cinq ans pour dynamiser les centres-villes délaissés, selon un document du ministère de l'Économie."Ces opérations contribueront à la lutte contre la vacance commerciale qui a doublé en France durant les dix dernières années, et à proposer des locaux à loyer modéré aux commerçants et artisans", d'après ce texte.La Banque des territoires apportera 300 millions d'euros de fonds propres et distribuera 500 millions d'euros de prêts pour cette opération, "et l'État travaillera avec les territoires pour financer une solution d'équilibre", a déclaré à des journalistes la secrétaire d'État à l'Économie Agnès Pannier-Runacher.Le but est aussi de proposer des locaux qui répondent mieux aux besoins des commerçants, a-t-elle précisé.En partie, ces projets s'appuieront "sur des sociétés existantes. Nous en créerons là où il n'y en a pas", a encore indiqué Mme Pannier-Runacher avant la présentation du troisième projet de loi de finances rectificative (PLFR 3) à l'Assemblée par le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.Pour les petits commerçants ou artisans, le gouvernement prévoit aussi une prolongation en juin du fonds de solidarité hors du secteur du tourisme, pour lequel cette mesure était déjà prévue.Cette prolongation coûtera 500 millions d'euros et fera l'objet d'un amendement au PLFR 3, a indiqué Mme Pannier-Runacher. Elle vient s'ajouter à 400 millions d'euros d'allègements de charges déjà inclus dans le projet de loi.En outre, pour bénéficier du second volet destiné du fonds de solidarité, aux entreprises en grande difficulté, la condition de refus d'un prêt garanti par l'État sera supprimée.Enfin, le gouvernement veut accompagner les très petites entreprises pour faciliter leur transition numérique, partant du constat que les entreprises ayant une présence sur internet sont plus résilientes que les autres.
Il y a 4 ans et 321 jours

Les entreprises des quartiers défavorisés aussi pérennes que la moyenne

Les entreprises des quartiers de la politique de la ville (QPV) sont aussi p&eacute;rennes que la moyenne malgr&eacute; des conditions de d&eacute;marrage plus difficiles, selon une &eacute;tude.
Il y a 4 ans et 321 jours

Vicat : Retour aux sources

L’Isle-d’Abeau accueillera de nouveau le siège du groupe Vicat, dès le mois de septembre. [©Agence 85 Photos] La pandémie du Covid-19 a mis en pause plusieurs activités de Vicat à travers la France, et dans le monde. En dehors des mesures sanitaires et des répercussions humaines, l’économie du groupe cimentier a été impactée. Mais reprend une bonne dynamique depuis le mois de mai avec le déconfinement. Combiné la réouverture de l’ensemble de ses cimenteries. Face à la crise, Vicat s’adapte et met en place plusieurs actions. L’industriel a déjà préfiguré un plan de réduction des coûts opérationnels et le report d’investissements industriels non stratégiques. Mais surtout &#8211; événement majeur &#8211; Guy Sidos, Pdg du groupe, a annoncé la relocalisation du siège social. En effet, installé à la Défense, près de Paris, Vicat devrait revenir dès le mois de septembre à L’Isle-d’Abeau, près de Lyon. Là où l’aventure a commencé en 1853.  Une opération séduction « Notre retour en région Auvergne-Rhône-Alpes traduit l’adéquation et la convergence de la vision de la région avec nos ambitions de développement, explique Guy Sidos. Les conditions sont aujourd’hui réunies pour nous rapprocher d’un territoire, qui représente près du quart de l’activité du groupe Vicat. Les notions d’économie circulaire, d’ancrage territorial et les enjeux du bas carbone – transition écologique et solidaire – sont des thèmes qui nous sont chers. Et qui s’inscrivent dans notre politique industrielle. » De plus, ces enjeux s’ancrent dans le plan de relance économique plus “verte” et tournée vers le numérique de l’Auvergne-Rhône-Alpes.  Pour accueillir les entreprises, la Région a mis en place une véritable “opération séduction”. Dont un budget de 10 M€ sur 3 ans, afin de favoriser les relocalisations de sièges d’entreprises. Les 35 collaborateurs Vicat en provenance de Paris devraient en profiter… Dès le mois de juillet, l’Agence Auvergne-Rhône-Alpes accompagne les salariés de Vicat pour une présentation du territoire. Elle propose aussi de transmettre les offres d’emploi de la région pour les conjoints et une aide dans l’aménagement des locaux du nouveau siège. 
Il y a 4 ans et 321 jours

COGNAC, le nouveau parquet en Point de Hongrie semi-massif en chêne de DESIGN PARQUET – Style et caractère pour sublimer tous les intérieurs

Le parquet en point de Hongrie est un motif ancien de pose trouvant ses origines au début du XVIIe siècle. Reconnaissable entre mille par sa disposition élégante en diagonale et ses lattes de chêne, il est typique des demeures anciennes et incontournable dans les intérieurs haussmanniens. Dernière création du parqueteur français DESIGN PARQUET, le Point de Hongrie semi-massif en chêne COGNAC souligne l’espace grâce à des contrastes manifestes et apporte style et caractère à tous les intérieurs. Empruntant son nom au légendaire spiritueux charentais, COGNAC se pare également de ses teintes ambrées et cuivrées. Pourvu d’une excellente résistance aux circulations intenses, il convient spécifiquement aux secteurs résidentiel (pièce à vivre, pièces de service…) et tertiaire (hôtels, restaurants, magasins…). Cognac, style et caractère Nouveauté de la collection Design Déco, COGNAC de DESIGN PARQUET est un parquet semi-massif Loft Pro en chêne sur contreplaqué bouleau pour une utilisation aussi bien en rénovation qu’en habitat neuf. Cette composition lui offre une très bonne stabilité grâce à sa structure multicouche en plis croisés. Harmonieux et tendances, les chanfreins de COGNAC font ressortir la largeur de la lame du parquet et mettent en valeur leur environnement. De plus, la finition vernis lui confère un aspect ciré ancien. Le cachet précieux et sophistiqué de ce sol en bois apporte style et caractère à tous les intérieurs. Intemporel, ce Point de Hongrie supportant tous les mélanges d’époque en décoration, s’invite dans toutes les pièces et n’est plus réservé aux ambiances classiques. Il se mêle tout autant aux atmosphères rustiques chic, arty, cocoon ou encore scandinave qu’à un intérieur contemporain, même équipé d’un sol chauffant basse température ou rafraîchissant. Entretien facilité au quotidien Grâce au parquet semi-massif en chêne COGNAC, nul besoin de cirer le sol pour le nettoyer et lui redonner un aspect brillant. Verni, son entretien régulier s’exécute facilement avec un aspirateur, un balai ou un chiffon de laine. Pour éliminer les taches, une simple éponge humide suffit. Pour les plus rebelles, le fabricant conseille le Nettoyant Suractivé de sa gamme. Lors de la pose du parquet COGNAC, DESIGN PARQUET recommande d’appliquer une à deux couches de Rénovateur R+ toujours dans sa gamme de produits d’entretien afin d’assurer la protection des chants du parquet. Caractéristiques techniques Parquet semi-massif Loft Pro Point de Hongrie Essence : Chêne Origine : Europe Choix : Rustique / Campagne Densité : 650 kg/m³ Description : Parquet avec nœuds sans limite de dimension. L’aubier et les variations de couleur admis. Chanfreins : 4 chanfreins Épaisseur : 16 mm Largeur : 130 mm Longueur : 800 mm Épaisseur parement : 4,5 mm Angle : 38° Assemblage : rainure et languette Finition : vernis Cognac Pose : collée selon NF DTU 51-2 Classement au feu : Dfl-s1 (suivant EN 14342) Classement d’usage : 33 usage domestique et commercial élevé (zones de passage intense) Émission dans l’air (COV) : A+ Prix public indicatif HT/m² : 95 € &nbsp; http://www.designparquet.fr/
Il y a 4 ans et 321 jours

Le gouvernement souhaite boucler les dossiers liés à l'emploi rapidement pour limiter la casse à l'automne

"Nous avons encore beaucoup de travail dans les deux ou trois semaines", a résumé Muriel Pénicaud cette semaine.Alors que les annonces de suppressions d'emplois se multiplient, comme à Sanofi et Daher vendredi, la ministre du Travail doit déjà convaincre les entreprises de s'emparer dès le 1er juillet de la nouvelle "activité partielle de longue durée", "une alternative aux PSE" (plan de sauvegarde de l'empoi) pour les secteurs durablement touchés par la crise.Sur la base d'une "prévision d'activité partagée", le but est de négocier un accord d'entreprise (ou de branche) d'une durée de six à 24 mois qui définira un maximum de 40% d'heures chômées, compensées par l'Etat plus fortement que le chômage partiel de base, avec des engagements sur l'emploi."On va pousser les entreprises, notamment les petites et celles qui ne sont pas dans l'industrie", a assuré Geoffroy Roux de Bézieux (Medef). "Cela réclame du dialogue social, la CFDT est prête à s'engager", a affirmé Laurent Berger. Syndicats et patronat veulent rapidement "un accord type" rédigé pour les PME.Autre dossier urgent, le plan pour l'emploi des jeunes doit être finalisé d'ici à la fin de semaine prochaine après de premières aides déjà annoncées pour l'embauche d'apprentis et de contrats de professionnalisation.Alors que 700.000 jeunes sont attendus sur le marché du travail à la rentrée, "l'idée est d'aider tout le monde, du diplômé au sans diplôme" car "celui qui rate son entrée sur le marché du travail en paye le prix longtemps", explique-t-on à l'Elysée.Aide à l'embaucheLa mesure phare sera une aide à l'embauche, sous la forme soit d'une prime, soit d'un allégement de cotisations sociales.L'hypothèse d'une prime pour une embauche en CDI ou CDD de plus de six mois, avancée par le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, a la préférence du Medef, au motif que "l'effet de levier est plus fort pour les non diplômés que les allégements de cotisations patronales", déjà faibles pour les bas salaires.Mais une autre option, révélée par Les Echos, est sur la table: une exonération pendant trois ans, et jusqu'à 2,5 Smic, des cotisations non pas patronales mais salariales qui resteraient ainsi dans les caisses des entreprises. "On travaille sur plusieurs pistes qui feront l'objet d'une concertation avec les partenaires sociaux", indique-t-on au ministère du Travail. La CGT est contre cet allègement "car cela reviendrait à déshabiller une nouvelle fois la Sécu avec 10 milliards de pertes supplémentaires". Si la CFDT préfère une prime, elle met en garde "contre les effets d'aubaine ou de substitution".D'autres mesures sont en discussion, comme l'extension de la Garantie jeunes - un dispositif d'insertion avec un accompagnement renforcé - pour les jeunes peu qualifiés.Mais le dossier le plus épineux à trancher "d'ici fin juillet" reste celui de la réforme de l'assurance chômage, qui "fait partie des sujets sur lesquels nous ne sommes pas d'accord" entre exécutif et syndicats, a reconnu Mme Pénicaud.Les syndicats demandent l'abandon complet de la réforme de 2019, qu'ils ont toujours contestée, alors que la ministre parle de "bouger des curseurs".Si l'exécutif a fait comprendre qu'il reviendrait sur le durcissement de l'ouverture de droits (six mois de travail sur les 24 derniers depuis le 1er novembre contre quatre sur 28 avant), il reste flou sur deux mesures prévues au 1er septembre: le nouveau calcul de l'allocation pour ceux, souvent précaires, qui alternent contrats courts et chômage d'une part et la dégressivité après six mois pour les haut salaires d'autre part. Les dispositions pour lutter contre les abus de contrats courts (bonus-malus dans certains secteurs et taxe de 10 euros sur certains CDD) ont du plomb dans l'aile, Mme Pénicaud ayant fait remarquer que cela concernait surtout l'hôtellerie-restauration qui "essaye déjà de ressortir la tête de l'eau".Enfin, d'autres discussions sont aussi prévues sur la régulation du travail détaché et les sujets de formation et de compétences en prévision du plan de relance.
Il y a 4 ans et 321 jours

Témoignage du PDG de SOCATEB sur la façon dont son entreprise, spécialiste de l’enveloppe du bâtiment, a fait face à la crise du Covid 19

Témoignage du PDG de SOCATEB, Jean-Pierre Valente sur la façon dont son entreprise, spécialiste de l’enveloppe du bâtiment, a fait face à la crise du Covid 19 et envisage la reprise dans les mois ou les années à venir. L’entreprise SOCATEB : experte dans le traitement technique des façades (Ravalement, isolation thermique par l’extérieur), l’étanchéïté des toitures terrasses, la serrurerie et le désamiantage 165 salariés. Activité dans les secteurs de la copropriété, bailleurs sociaux, institutionnels. Siège social dans le Val-de-Marne, à Orly. Socateb a subi cette crise au coeur de l’Ile-de-France, région particulièrement touchée par l’épidémie. Comment avez-vous traversé la crise ? Dès le vendredi 13 mars, l’interruption des chantiers est devenue probable et la décision a été prise de les mettre tous en sécurité pour une période d’arrêt, envisagée d’abord pour 15 jours. Le lundi 16, le service production s’est consacré à cette tâche (sécurisation et communication auprès des maîtres d’oeuvre et maîtres d’ouvrage) et le mardi, tous les chantiers étaient fermés. La pénurie de masques, les conditions particulières de travail sur les chantiers (promiscuité, …) et la fermeture des fabricants ont empêché la poursuite de notre activité dans des conditions de sécurité optimale. Nous avons donc mis la plus grande partie de nos équipes en chômage partiel. Le bureau d’études de l’entreprise, son service commercial et son service administratif sont passés en mode télétravail, mais dans la réalité celui-ci ne représentait que 10 à 15 % de l’activité normale, les interlocuteurs habituels de l’entreprise (maîtres d’ouvrage, architectes…) étant eux-mêmes confinés et en télétravail et toutes les assemblées générales de copropriétés suspendues. Avant la crise, l’entreprise s’était équipée d’un système de visioconférences pour permettre aux collaborateurs des réunions à distance, dans une région déjà très touchée par les embouteillages. Cette méthode s’est avérée utile et efficace pendant cette période d’inactivité « forcée ». Durant le confinement, la Direction avec l’aide des services Qualité (QSE) et Production de SOCATEB a mis en place les mesures nécessaires pour la réouverture des chantiers. À avoir, les commandes pour l’approvisionnement en gel hydroalcoolique, en masques, … mais aussi la méthodologie pour la réorganisation des chantiers notamment des bases vie (baraques de chantiers, douches, sanitaires, restauration, etc.) et les nouveaux plannings pour limiter la présence des compagnons. Par exemple, des horaires décalés ont été instaurés pour la pause-repas… que ce soit sur les chantiers ou dans l’entreprise. Parallèlement, la direction a négocié rapidement et facilement un prêt garanti par l’État. Il est vrai que SOCATEB avec ses 40 ans d’ancienneté et sa bonne santé financière présentait toutes les garanties. Cette mesure dans notre cas a été d’une parfaite efficacité. Depuis le 25 mai, SOCATEB aménage ses chantiers suivant les différentes recommandations sanitaires gouvernementales et le guide de l’OPPBTP. Après la validation de la reprise par les différents maîtres d’ouvrage, assistés pat leurs maîtres d’oeuvre et les coordonnateurs de sécurité, ses équipes ont repris progressivement le travail (tout comme leurs fournisseurs eux-mêmes impactés qui ont dû allonger pour certains leurs délais de livraison). Quelles sont les perspectives pour les années à venir ? Aujourd’hui, 100 % de nos chantiers ont repris en Ile-de-France, mais le travail est réalisé en « mode dégradé », ce qui signifie une perte de productivité de 10 à 20%, un nombre de compagnons limité et des « obligations de sécurité renforcées » très consommatrices de temps. L’entreprise maintiendra les mesures de protection sanitaire au plus haut niveau jusqu’à la commercialisation d’un vaccin ou l’annonce gouvernementale marquant officiellement la fin du Covid 19. L’estimation de l’impact économique de la crise Covid pour SOCATEB représente environ 1,5M € de charges non récupérables liées aux frais fixes et d’une diminution de 25% de son chiffre d’affaires sur l’année 2020, le printemps étant la période où l’activité tourne à plein régime dans les métiers du bâtiment. Nous avons estimé pour chaque chantier en cours, les surcoûts entrainés par les frais Covid (on parle en moyenne de 20 000 et 50 000 euros par chantier). Nos clients du secteur public (comme les collectivités et les bailleurs sociaux) ont accepté de prendre en charge une partie de ces dépenses imprévisibles. Dans le secteur privé, nous avons, au cas par cas, expliqué les surcoûts. Certaines copropriétés ont souhaité participer aux frais Covid 19 en utilisant les aléas des travaux votés lors des assemblées générales. Toutefois, la trésorerie de l’entreprise suffisamment solide a permis de reprendre tous les chantiers. Malheureusement, certaines sociétés de notre secteur d’activité, plus fragiles, sont aujourd’hui en grande difficulté face à cette imprévisibilité. Globalement, nous voulons rester optimismes car les besoins en matière de rénovation énergétique des bâtiments sont d’une telle ampleur que si l’on souhaite réellement atteindre les objectifs de la COP 21 les 15 prochaines années n’y suffiront pas. &nbsp; &nbsp; &nbsp; www.socateb.com
Il y a 4 ans et 321 jours

L’ÉCLAIRAGE LED INTELLIGENT DES « DRIVES » ÉCONOMISE PLUS DE 80% D’ÉNERGIE !

Les « drives » de la grande distribution qui séduisent de plus en plus de consommateurs, nécessitent un éclairage LED performant pour un fonctionnement rapide et optimal. En plus de réduire de façon drastique les dépenses énergétiques en éclairage, l’éclairage LED intelligent améliore l’efficacité, la productivité et la sécurité au sein d’un bâtiment. Il contribue, grâce à la supervision SiteWorx, à faire évoluer le bâtiment professionnel en bâtiment intelligent de nouvelle génération. En adaptant l’éclairage intérieur selon la luminosité extérieure, l’éclairage LED intelligent réalise instantanément d’importantes économies d’énergie et de maintenance. Avec les solutions d’éclairage LED connecté de forte puissance d’EAS Solutions et Digital Lumens (division du groupe Osram), les bénéfices sont immédiats et mesurables en temps réel. L’éclairage intelligent qui augmente la durée de vie des luminaires, et ce jusqu’à plus de 200 000 heures, permet notamment à EAS Solutions d’offrir jusqu’à dix ans de garantie commerciale. « Le relamping est d’autant plus rapide, explique Pascal Perreau, Directeur Technique d’EAS Solutions qu’avec les solutions que nous proposons, l’installation électriques et le calepinage sont conservés. Seuls les luminaires existants, énergivores et souvent obsolètes, sont remplacés. L’éclairage LED intelligent apporte de nouvelles solutions LED à forte valeur ajoutée technologique. Nous venons ainsi d’équiper de luminaires LED connectés, les « drives » LECLERC de Saint-Pierre-du-Regard et de Flers qui sont exploités par la SAS SODIFLERS« .    « La réalisation de ce projet vient renforcer l&rsquo;engagement de SAS SODIFLERS dans le développement de sa politique RSE », précise Madame Berrier, Responsable Qualité Environnement de l’entreprise. « Nous sommes mobilisés et très engagés sur les problématiques environnementales et les économies d’énergie. En rénovant l’éclairage, nous réduisons fortement les consommations énergétiques de nos  différents sites tout en améliorant le confort et l’acuité visuelle de nos collaborateurs ». Répartis sur deux sites de Flers et St Pierre du Regard, les nouveaux luminaires LED CLE connectés à SiteWorx sont équipés de capteurs de luminosité ultra performants qui permettent de passer instantanément d’un éclairement minimal de sécurité en l’absence d’activité à un éclairement maximal de pleine activité sans apport de lumière extérieure. Ces capteurs offrent une fonctionnalité importante qui participe à la rapidité et au bon fonctionnement des opérations. Leur installation a permis d’améliorer  la performance énergétique  des « drives » en réduisant de plus de 80% leurs dépenses d’éclairage en énergie, conformément à la norme ISO 50001. La supervision SiteWorx de Digital Lumens (division du groupe Osram) mesure en temps réel la consommation par point et par zone et la comparer à la consommation initiale. Interfacée avec la GTC (gestion technique centralisée) du bâtiment, la supervision SiteWorx récolte d’autres types d’informations. Elle peut, en faisant appel à une multitude de capteurs  IIoT*et logiciels, surveiller les données environnementales, la consommation énergétique des machines, la température en divers points du bâtiment, l’humidité, les taux d’occupation, les données de sécurité…  Elle analyse ces données opérationnelles en temps réel et met alors en place les actions correspondantes afin d’améliorer l’efficacité, la productivité et la sécurité du site. A l’avenir, l’évolution du software de supervision permettra des fonctions avancées comme la sécurisation de zone. * Industrial Internet of Things (IIoT) A propos d’ EAS Solutions EAS Solutions, spécialiste des éclairages LED professionnels, innove avec des solutions d’éclairage LED à forte valeur ajoutée technique et des gammes de produits technologiques de haute fiabilité qui permettent d’économiser jusqu’à 90 % d’énergie. S’appuyant sur une équipe ayant 30 ans d’expérience dans les composants électroniques, l’entreprise et ses bureaux d’étude accompagnent les clients dans le choix et l’installation de produits d’éclairage LED intelligent. EAS Solutions sélectionne auprès de fabricants leaders mondiaux, les systèmes d’éclairage LED les plus performants et, parallèlement, développe et fabrique près de Bordeaux des produits LED « Made in France » de haute qualité avec des solutions de gestion d’éclairage adaptées, notamment pour les installations fonctionnant 24H/24. www.eas-solutions.fr
Il y a 4 ans et 321 jours

Covid-19: Action Logement versera une aide aux saisonniers agricoles

L&#39;organisme paritaire Action Logement (ex-1% Logement) va verser une aide de 150 euros renouvelable trois fois aux saisonniers agricoles mobilis&eacute;s pendant la crise sanitaire.
Il y a 4 ans et 321 jours

La Caisse des Dépôts récompense 12 projets « pour la recherche en architecture et paysage »

Ouvert aux doctorants, aux enseignants-chercheurs et aux professionnels, cet appel à candidatures vise à distinguer pour la cinquième année consécutive des projets de recherche qui s’inscrivent dans l’une des thématiques suivantes : Agir pour préserver les équilibres climatiques et écologiques ; Accompagner la transformation territoriale ; Renforcer la cohésion sociale. Les chercheurs lauréats poursuivront leurs travaux grâce à une dotation annuelle de 15 000 € accordée par la Caisse des Dépôts. Par cet accompagnement, la Caisse des Dépôts entend valoriser les pratiques de recherche et d'innovation portées par les diplômés au sein des écoles, par les enseignants et par les agences, collectifs ou autres structures professionnelles. Les résultats de ces recherches constitueront un foyer de réflexion pour mieux anticiper les évolutions futures en matière d'architecture et de paysage. Les 12 projets lauréats ont été distingués par un jury composé d’universitaires, de professionnels et de représentants des pouvoirs publics. Les 12 lauréats poursuivront leurs travaux de recherche à partir de septembre 2020. Ceux-ci peuvent prendre la forme d’une thèse académique, d’un rapport d’étude sur des projets expérimentaux ou de livrables à destination du grand public. Les lauréats s’engagent à présenter chaque année un état d’avancement de leur projet de recherche qui conditionne le renouvellement de ce soutien. Les 12 lauréats de l’appel à candidatures 2020Nom(s) du/des lauréat(s)Titre du projet de rechercheÉtablissement de rattachementType de candidatureBARRAULT ThibautMELONI GiaimePRESSACCO CyrilL'épaisseur de l’architecture, Études sur les formes contemporaines de l’isolation.ENSA Paris-EstProfessionnelsBENABDELJELIL MeryamLa « Smart City », une transition du concept à la pratique. Quel(s) avenir(s) pour la mobilité ?ENSA Paris La VilletteThèse de doctoratCAMPEDEL SimonLe patrimoine des maisons de ville en midi toulousain face à la transition écologique. Manuel rétroactif de construction durable.ENSA ToulouseThèse de doctoratEMERY MarionLa contestation des projets d’autoroutes urbaines - 1956-1973. Paris en regard des grandes villes étasuniennes et européennes, San Francisco et Londres.ENSA Paris MalaquaisThèse de doctoratFONTAINE AmélieAgriculture en territoires habités : matrice et conflits – Construire des outils de cohabitationENSAP LilleThèse de doctoratKERAVEL SoniaLes enjeux de la représentation photographique dans la pratique des paysagistes concepteursENSP Versailles MarseilleHDRLENOIR AstridConstructions de l'urgence, architectures du provisoire face au temps longENSA Paris Val-de-SeineThèse de doctoratMIHAYLOVA Katerina FIORI SandraFermes U+ : faire architecture pour l’agriculture paysanneENSA LyonProfessionnelsPERRON AntoineLa machine contre le métier. Les architectes et la critique de l'industrialisation du bâtiment (France, 1940-1980).ENSA Paris BellevilleThèse de doctoratPETKOVA NataliaForm follows material. Le cas de l'architecture contemporaine en pierre massive.ENSA Paris MalaquaisThèse de doctoratSERRE MarionSALVIA GabrieleLe tiers foncier, une ressource pour les centres anciensENSA MarseilleProfessionnelsRUE Mathilde L’agroforesterie comme processus d’élaboration paysagère. Des agriculteurs-habitants engagés dans la transition écologique ?ENSP Versailles MarseilleThèse de doctorat
Il y a 4 ans et 321 jours

Bordeaux passe le cap vert

Pierre Hurmic, avocat et conseiller municipal écologiste depuis 1995, vient d’être élu maire de Bordeaux. Dans sa campagne et à l’issue du vote, il a dévoilé un projet alternatif, ambitieux, qui n’a rien d’un verdissement, mais tout d’une mutation écologique et citoyenne.
Il y a 4 ans et 321 jours

A Beynac, le sort du projet de contournement routier est scellé

JUSTICE. Le conseil d'Etat a mis fin, le 29 juin 2020, à la saga judiciaire du contournement de Beynac, en Dordogne, en rejetant le pourvoi du département. Un projet de plus de 30 ans déjà partiellement construit.
Il y a 4 ans et 321 jours

USM, la marque de mobilier 100% modulable disponible sur BIMobject

M. Pascal Buisson, Directeur du Développement International chez USM Modular Furniture revient sur le succès et l’adoption de la marque USM auprès des architectes et architectes d’intérieur et pourquoi le BIM devient indispensable pour la marque USM. Une marque mondiale qui s’adapte à chaque environnement USM, entreprise suisse, conçoit et fabrique du mobilier modulable haut de gamme. La renommée d’USM vient principalement de sa gamme signature de mobilier modulable, le système USM Haller, qui dispose de possibilités de configuration infinies. La marque est présente dans plus de 50 pays et est implantée en Allemagne, en France, aux Etats-Unis, au Royaume Uni, au Japon et depuis peu en Italie via des filiales. Crée en 1885, la société USM, alors spécialisée dans la fabrication d’objets en métal, s’est développée au fil des décennies et a eu la nécessité de construire un nouveau siège social basé sur un concept d’architecture modulable. Afin de meubler ces nouveaux bâtiments, Paul Schärer, alors à la tête d’USM (et père du dirigeant actuel Alexander Schärer), ensemble avec l’architecte Fritz Haller, a conçu un nouveau concept de mobilier modulable émanant de ses idées architecturales et destiné à l’origine à l’aménagement de ses propres bureaux. L’excellent bouche à oreille aidant, la société a commencé à le commercialiser en 1969, a stoppé son activité d’origine en 1992 pour se concentrer finalement uniquement à la fabrication de mobilier et connaitre une notoriété internationale. L’objectif d’USM à travers son mobilier 100% modulable est de concevoir des solutions personnalisables qui répondent et s’adaptent aux besoins des utilisateurs (meubles de rangement ou de séparation d’espaces, consoles pour salles de réunion, banques d’accueil…) ainsi qu’aux nouveaux usages de bureaux (individuels cloisonnés, open space, espaces partagés, espaces de détente, cafétérias…). Il permet ainsi d’aménager tous types d’environnements (bureaux, bibliothèques, musées, hôtels restaurants, musées, établissements de santé, écoles, …) Les meubles USM disponibles sur BIMobject.comLes meubles USM sont vendus dans le monde entier via des réseaux de distributeurs qualifiés (magasins de meubles contemporains). USM présente aussi ses produits dans ses showrooms (Paris, Londres, Hambourg, Munich, Tokyo, New York et Berne. Ces lieux permettent aux architectes et architectes d’intérieur de découvrir certaines des solutions réalisées grâce à la modularité de ce concept, de s’en inspirer, et de les reproduire ou de les adapter pour leurs clients. Le système USM Haller, ainsi que les autres gammes de tables et accessoires, démontrent l’engagement pour une innovation inégalée, une qualité authentique et un style véritable. Une combinaison du mobilier à l’infini qui incite à la créativité L’extrême modularité des meubles USM ainsi que leur longévité, sont un plus pour les utilisateurs et les prescripteurs. USM propose un nombre infini de combinaisons dans 14 coloris à mixer selon les besoins qui sont ensuite produites à la demande en Suisse. Un des avantages du mobilier est sa possibilité de reconfiguration illimitée. En effet, les utilisateurs peuvent ajouter des éléments ou les agencer différemment au fil des années. Une réutilisation du mobilier existant permet ainsi de l’adapter à de nouveaux espaces ou à d’autres usages&#8230; Cet atout en fait un investissement à long terme avec une empreinte écologique très appréciée. Le mobilier USM combine à la fois la diversité, la fonctionnalité, ainsi que l’esthétisme. « Quand un architecte ou un architecte d’intérieur travaille sur un projet, un champ des possibles s’ouvre à lui. » L’architecte explique ses besoins aux équipes USM et ces derniers lui proposent en retour des solutions personnalisées et adaptées lui permettant d’apporter des solutions à ses clients et d’optimiser leur utilisation de l’espace. Les meubles USM disponibles sur BIMobject.com Pascal Buisson, en tant qu’International Business Development Director, supervise 6 pays : la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Japon, la Nouvelle Zélande et l’Australie. Il a ainsi une vision mondiale de son produit. « Nos produits sont vendus à l’international et USM doit s’adapter aux spécificités de chaque région, comprendre les marchés, la culture et les codes de chaque pays afin de différencier le positionnement du mobilier selon l’endroit. » Un lancement BIM poussé par le marché Pascal Buisson s’est rendu compte qu’une des conditions préalables à la prescription des produits USM est de disposer des formats BIM de ses produits, notamment le format Revit, plus particulièrement pour les marchés anglo-saxons. Des retours d’architectes ont incité USM à développer ses produits en Revit pour leur faciliter la tâche et leur permettre d’inclure facilement les produits dans leurs plans et maquettes digitales 3D. « Ces derniers n’ont pas le temps de concevoir eux-mêmes les objets BIM USM, ils préfèrent les avoir à disposition directement ou pouvoir les télécharger sur une plateforme. » Forte de ce constat, USM a souhaité développer les répliques numériques d’une sélection limitée de ses solutions et choisir une plateforme pour les publier. USM a choisi la plateforme BIMobject, de par sa renommée à l’international et sa large communauté d’architectes et architectes d’intérieur dans le monde entier. Si on n’utilise pas le bon outil pour promouvoir nos produits, on peut passer à côté d’un marché. Il en est de même avec le BIM : si on n’offre pas le bon format de fichier ni le bon canal de diffusion aux prescripteurs, on court le risque de ne pas être prescrit dans les nouveaux projets, déclare Pascal Buisson. Il est également important de former et informer nos équipes en interne pour expliquer l’intérêt du BIM et partager les informations avec les prescripteurs. Le mobilier USM sur la plateforme BIMobject Sur BIMobject, USM a publié une sélection de meubles types représentatif de sa gamme. USM a adapté ses produits pour faciliter le travail de l’architecte : il visualise directement les possibilités de configuration offertes par le mobilier USM et le concept. L’architecte comprend que les solutions ne sont pas figées et accède aux caractéristiques techniques, design et dimensionnelles des produits. Meubles modulables USM au format BIM à télécharger sur BIMobject.com La recherche par les utilisateurs est facilitée sur BIMobject grâce à l’utilisation pertinente et significative de mots-clés, images, descriptions, liens, appellations produits… qui oriente l’architecte vers le bon produit. USM Modular Furniture est présent sur la plateforme BIMobject depuis le 22 avril 2020. Dès le premier mois, il y a eu une adoption des produits USM avec 6 000 téléchargements dans le monde. Visitez le site internet et découvrez l’univers USM Parcourez les 52 familles de produits USM sur la plateforme BIMobject
Il y a 4 ans et 321 jours

GBH (distribution) et NGE (BTP) obtiennent des prêts garantis par l'État

Ces deux prêts sont garantis à hauteur de 80% par l'État et correspondent au volet de mesures annoncées par le gouvernement pour soutenir les entreprises frappées par la crise du coronavirus.Les six prêts accordés à GBH et qui atteignent un total de 115 millions concernent ses six sociétés, Automobiles Réunion SN, Cotrans Automobile SAS, Cama, Société guadeloupéenne de distribution moderne, Martinique Automobiles SN et Guyane Automobile SAS.Face au confinement et à l'arrêt brutal de l'économie, le gouvernement a annoncé le 23 mars la mise en place de prêts garantis par l'État (PGE) aux entreprises, pour un montant total pouvant atteindre 300 milliards d'euros.Ces prêts sont garantis à 90% pour la plupart des entreprises et à 70% ou 80% pour les grands groupes.Début juin, le directeur général de la banque publique d'investissement (Bpifrance) Nicolas Dufourcq indiquait que près de 500.000 entreprises avaient déjà bénéficié d'un PGE pour un total de 85 milliards d'euros.
Il y a 4 ans et 321 jours

Architecture et paysage : 12 projets de recherche distingués

La Caisse des Dépôts a annoncé ce 29 juin les douze lauréats de son appel à candidatures "pour la recherche en architecture et paysage" 2020. Dans le cadre de ce mécénat, ils pourront bénéficier d'une dotation annuelle de 15000€ pour poursuivre leurs travaux.
Il y a 4 ans et 322 jours

Bercy dévoile son plan de relance post-Covid pour les artisans et indépendants

ENTREPRISES. Alors que se poursuit l'examen parlementaire de la loi de Finances rectificative post-coronavirus, le ministère de l'Économie présente son propre plan de relance à destination des artisans et indépendants. Au programme : nouvelles mesures de soutien à leur trésorerie, accompagnement renforcé aux outils numériques et redynamisation des territoires.
Il y a 4 ans et 322 jours

Dépenses accrues, recettes en berne et prévisions révisées : les chiffres du nouveau budget

Chute de 11% du PIBCe nouveau projet de loi de finances rectificative table sur un recul de 11% du PIB en 2020, au lieu de 8% auparavant, soit la plus forte récession de la France depuis 1945.Cette prévision tient compte d'un redémarrage de l'économie seulement "progressif", explique-t-on à Bercy.Il s'agit d'une estimation "prudente", selon le Haut Conseil des finances publiques (HCFP).Dette au plus hautAvec les dépenses supplémentaires pour soutenir l'économie et la récession record, le déficit public va se creuser à 11,4% du PIB, contre 3% l'an dernier, anticipe le gouvernement.La dette publique devrait s'envoler à 120,9% du PIB, alors qu'elle avait atteint 98,1% l'an dernier. La France figure ainsi parmi les pays européens les plus endettés.460 milliards de soutienLe gouvernement a désormais prévu près de 136 milliards d'euros de mesures de soutien à l'économie, contre 110 milliards prévus à la fin avril. Cela fait 57 milliards d'euros de dépenses budgétaires exceptionnelles depuis le début de la crise, le reste étant notamment des reports de charges.À cela s'ajoutent près de 327 milliards de garanties (crédits, export, etc.) accordées par l'État.Au total, le gouvernement a mobilisé 460 milliards d'euros, soit "21% de la richesse nationale", selon le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.45 milliards pour les secteurs sinistrésDans le détail, le gouvernement va débloquer 45 milliards d'euros pour soutenir les secteurs les plus touchés par la crise, a indiqué M. Le Maire. Ce montant recouvre des mesures budgétaires et un soutien à la trésorerie des entreprises.Le tourisme bénéficiera de 18 milliards d'euros. Cette somme englobe lesmesures de chômage partiel, les prêts garantis par l'État, près de 3 milliards d'euros d'exonérations sociales ou encore les reports d'impôts.L'industrie automobile profitera de 8 milliards. Outre l'aide au chômage partiel et les emprunts garantis, ce montant inclut un milliard d'euros pour soutenir la demande de véhicules et un milliard pour encourager les investissements pour produire les voitures hybrides et électriques en France.L'État consacrera 15 milliards d'euros à l'industrie aéronautique et au transport aérien, dont 7 milliards de prêts accordés à Air France-KLM.Le gouvernement va aussi dédier 600 millions d'euros supplémentaires aux start-up technologiques, en créant notamment un fonds d'investissement. Des mesures sont aussi prévues pour les secteurs de la culture et du BTP. Chômage partiel: 5 milliards supplémentairesAu total, ce projet de budget comprendra environ 13 milliards d'euros de crédits budgétaires supplémentaires.Le dispositif de chômage partiel, dont une partie est prise en charge par l'Unédic, sera doté de 5 milliards d'euros de plus par rapport aux 25 milliards déjà prévus. Ce sou t rectifié.L'impôt sur les sociétés devrait notamment rapporter 13 milliards de moins que ce qui était prévu dans le précédent budget rectifié, et désormais plus de 32 milliards de moins que ce qui était anticipé dans le budget initial adopté fin 2019. Les recettes de TVA devraient encore plonger de 8,5 milliards par rapport au précédent budget rectifié, soit un manque à gagner d'un peu moins de 20 milliards par rapport à ce qui était anticipé dans le budget initial. En revanche, le gouvernement n'anticipe aucun impact à ce stade sur l'impôt sur le revenu.La dépense publique va s'élever à 63,6% du PIB à la fin de l'année du fait des mesures de soutien.Tendance baissière de l'inflationDans ses prévisions, le gouvernement a également pris en compte une "tendance à la baisse des perspectives d'inflation", avec une estimation "de l'ordre de 0,4%" pour l'année 2020 en France.