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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Etats et collectivités

(41597 résultats)
Il y a 4 ans et 314 jours

Un artisan devient ministre des PME, une nomination "historique"

REMANIEMENT. C'est une figure connue et reconnue du monde de l'artisanat qui vient d'être nommée ministre des PME : Alain Griset, ancien président de l'Assemblée permanente des chambres de métiers, et plus récemment président de l'Union des entreprises de proximité (U2P).
Il y a 4 ans et 314 jours

Chute sans précédent du marché français des bureaux au deuxième trimestre

"Le confinement lié à l'épidémie de Covid-19 a été une expérience grandeur nature pour l'immobilier de bureau", résumait fin juin dans une tribune Méka Brunel, directrice générale du groupe Gecina, l'un des principaux propriétaires de bureaux en France."Les salariés ont été contraints de travailler à distance pendant plusieurs semaines, et des transformations qui étaient déjà à l'oeuvre se sont brusquement accélérées", poursuivait Mme Brunel.La patronne de Gecina en vient à une conclusion, a priori peu naturelle pour un groupe qui détient plus de 16 milliards d'euros de bureaux. "Des bureaux vides n'ont pas de valeur en soi", jugeait-elle.Ces réflexions sont largement partagées chez les grands acteurs du secteur, qui n'ont pas attendu la crise du virus pour tenir un discours selon lequel les bureaux ne se résument plus à quelques murs mais doivent offrir tout une gamme d'expériences à leurs utilisateurs, autrement dit les employés des entreprises locataires.Le marché était déjà perturbé par la vague des immeubles de "coworking" qui proposent de louer de manière très souple des lieux pour travailler avec de multiples animations à la clé.Mais le coronavirus a encore accentué ces discours, car il a montré que de multiples entreprises étaient capables de fonctionner pendant des semaines en laissant leurs employés travailler à distance.Dans ce contexte, une figure du secteur comme Mme Brunel ne croit ni que le télétravail devienne la règle, ni que le marché des bureaux revienne à un statu quo d'avant le confinement.Prévisions difficilesDésormais, "les salariés choisiront aussi les entreprises avec lesquelles ils veulent s'engager en fonction de l'expérience qu'ils vivront sur leur lieu de travail", assure-t-elle.Le bureau, argument d'embauche aussi parlant que le salaire? Avant de changer aussi profondément de visage, cet univers doit assumer les conséquences bien tangibles du confinement.Celui-ci a largement stoppé l'activité du secteur et il est difficile de savoir à quel rythme elle va reprendre.Publié ce mardi, l'indicateur trimestriel de référence, le bilan Immostat, témoigne d'une chute sans précédent en Île-de-France, là où se concentre le gros du secteur en France."Le marché locatif francilien enregistre le pire trimestre de son histoire", a résumé dans un communiqué le cabinet JLL, qui participe à l'élaboration de ce bilan.Entre avril et juin, il y a eu environ deux tiers (-65%) de bureaux loués en moins en région parisienne par rapport à un an plus tôt. Cette évolution s'entend en superficie totale, celle-ci s'établissant à 197.500 mètres carrés."Le confinement a marqué un coup d'arrêt aux mouvements des entreprises", a souligné Marie-Laure Leclercq De Sousa, une experte de JLL. "Il faudra probablement attendre septembre (...) pour voir les demandes être réactivées. La question est de savoir si ces projets se transformeront dès le second semestre 2020 ou en 2021".Un autre chiffre témoigne du coup d'arrêt du marché, celui de l'argent recueilli auprès des investisseurs. A quatre milliards d'euros investis en immobilier d'entreprise sur toute la France, il recule de 58% au deuxième trimestre."Outre les difficultés techniques liées au confinement, le marché de l'investissement a (...) souffert d'un accès extrêmement sélectif au financement", remarque dans une note le cabinet CBRE, autre membre d'Immostat.Il juge "solides" les bases du secteur. Mais celui-ci reste particulièrement exposé à l'évolution d'une conjoncture économique qui s'annonce catastrophique avec une récession de plus de 10% prévue cette année en France."Difficile de faire des prévisions à ce stade tant les incertitudes sur la suite et le profil de la reprise économique demeurent", conclut dans une note Eric Siesse, de la filiale immobilière de BNP Paribas, autre contributeur du bilan.
Il y a 4 ans et 314 jours

Événement : Petit Programme

Suite à la fin du confinement et à la réouverture des « petits musées », La Kunsthalle Mulhouse a réinventé sa programmation, et a choisi de promouvoir douze artistes familiers du centre d’art contemporain. Dans le contexte sanitaire actuel si particulier, La Kunsthalle Mulhouse se réjouit de présenter son Petit Programme, un cycle d’expositions qui offre une semaine de carte blanche à chaque artiste sélectionné. Nous avons eu la chance de nous entretenir avec Sandrine Wymann, la directrice de La Kunsthalle Mulhouse, à propos de cet événement inédit. Muuuz : Votre projet Petit Programme est né pendant la période de confinement. Quelle est la genèse de ce projet ?Sandrine Wymann : C’est un projet improvisé car, comme tout le monde, nous avons vécu des chamboulements. À La Kunsthalle Mulhouse, nous avons été obligés de fermer début mars, plus tôt que les autres instituions. Nous venions d’inaugurer l’exposition Algotaylorism qui abordait la question du taylorisme algorithmique. La majorité des œuvres était des objets à manipuler. Il n’était donc pas envisageable de rouvrir le centre avec cet événement. Au regard des différentes incertitudes relatives à l’accueil des publics et aux gestes barrières, nous avons réfléchi à un accrochage permettant à la fois de rendre visibles des artistes proches de La Kunsthalle et de présenter des œuvres aux visiteurs dès la réouverture des musées. Avec le Petit Programme, nous avons décidé de confier l’espace à chacun des artistes invités. Un des enjeux de cet événement est de renforcer les liens et de dialoguer avec les artistes, qui ont été en résidence ou exposés à La Kunsthalle. Quelle est l'histoire du titre « Petit Programme » ?Le titre est un clin d’œil à l’expression « petits musées » employée par le Premier Ministre français Édouard Philippe le 28 avril dernier, et aux nombreuses questions que cela a suscité. La notion de programme est également importante car cet événement n’est pas une exposition au sens classique du terme. Pourquoi avez-vous choisi de rouvrir La Kunsthalle Mulhouse avec un tel événement ?Rouvrir le lieu au public, c'est pouvoir être à nouveau présent dans le paysage culturel. C’est aussi entamer un dialogue privilégié avec des artistes. Le Petit Programme a ainsi vocation à s’inscrire dans l’après-confinement, une période surtout occupée par des questionnements d’ordre politique et économique. Le Petit Programme présente douze artistes familiers du centre d'art. Comment les avez-vous sélectionnés ?Les artistes exposés sont des plasticiens qui ont été particulièrement productifs pendant le confinement, mais aussi des artistes de la Région Grand Est et des artistes étrangers, avec lesquels je voulais collaborer. Certains thèmes du confinement – le domestique, la famille, la nature – ont été explorés par ces artistes. Le Petit Programme donne ainsi à voir plusieurs facettes de cette période. Chaque artiste est exposé pendant une semaine. Pourquoi avez-vous choisi d'organiser plusieurs expositions personnelles consécutives plutôt qu'une exposition collective ?Une exposition se concentre sur une thématique. En l’occurrence, dans le cadre du Petit Programme, il n’y a pas de thématique principale. L’idée est surtout de montrer que les artistes ont une grande créativité. Durant le confinement, vous avez réfléchi sur les conditions de perceptions des œuvres ainsi que sur l'importance de l'expérience esthétique vécue par les visiteurs lors d'une exposition. Comment envisagez-vous l’après ? Souhaitez-vous proposer de nouvelles perspectives dans la façon d'exposer des artistes ?Je ne cherche pas à remettre en question les modes d’exposition. Toutefois, je souhaite réfléchir à la création de nouveaux formats pour les visiteurs. J’aimerais aller vers un changement de rythme tout en repensant la relation au public et aux œuvres, tant en termes de contenu que de format. Par exemple, Le Petit Programme est visible réellement dans l’espace d’exposition, et virtuellement sur le site internet et les réseaux sociaux.Après le Petit Programme, quel sera votre prochaine exposition ?Notre prochaine exposition intitulée Le Monument, le labeur et l’hippocampe se tiendra du 17 septembre au 15 novembre 2020, et interrogera l’histoire industrielle du XXème siècle. Nous réfléchissons actuellement aux futurs formats des visites et du vernissage. Pour en savoir plus, visitez le site et le compte Instagram de La Kunsthalle Mulhouse. Petit Programme, du 1er juin au 23 août 2020, à La Kunsthalle Mulhouse (68100).Ouverture du jeudi au dimanche, de 15h00 à 18h00. Visuels : 1) Chourouk Hriech, Effeuillages – Robe 2, 2018, capture d'écran de la vidéo, vidéo HD, couleur, son, 14’15, Courtesy de l’artiste et de la Galerie Anne-Sarah Bénichou2) Pusha Petrov, Néma para na palucenska muma, 2020, photographie couleur, 100 x 150 cm © Pusha Petrov3) Anna Byskov, La dérive de l’imbécile, mai 2020, capture d'écran de la vidéo © Anna Byskov Léa Pagnier
Il y a 4 ans et 314 jours

L'inspection du travail alerte sur une recrudescence de chutes mortelles sur les chantiers depuis la reprise

"Depuis la fin du mois de mai", la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte) constate une "forte et inédite recrudescence du nombre d'accidents du travail graves et mortels dans la région", liés pour la plupart "aux chutes de hauteur, en particulier lors de travaux exécutés pour le compte et au sein d'une autre entreprise", rapporte-t-elle dans un communiqué publié par la préfecture de région.Dans les Hauts-de-France, pour le seul mois de juin, elle a recensé six accidents du travail graves, en lien avec une chute de hauteur, dont trois mortels, contre huit chutes mortelles sur l'ensemble de l'année 2019 - 565 chantiers avaient alors été contrôlés et une entreprise contrôlée sur trois présentait un risque de chute de hauteur."La concomitance de cette situation avec la reprise d'activité des entreprises amène les services de l'État à alerter les entreprises intervenantes comme les entreprises utilisatrices, où se déroulent les travaux : le risque lié au Covid-19 ne doit pas occulter les autres risques propres à l'activité", souligne la Direccte, qui promet une "analyse complète" pour "mieux appréhender les causes de cette recrudescence."Selon elle, "le relâchement dans le respect des mesures de prévention, la tendance à la désorganisation (matériel temporairement indisponible, approvisionnements décalés...), les délais de réalisation impératifs et le retard pris en raison du ralentissement de l'activité favorisent les situations à risques.""Il est impératif d'appeler les entreprises, employeurs, responsables de la santé et de la sécurité de leurs travailleurs et les salariés à une plus grande vigilance", poursuit-elle, expliquant avoir lancé une opération de sensibilisation et renforcé les contrôles.La Direccte enjoint les entreprises à "veiller à évaluer les risques propres à chaque situation de travail" et à "prendre les mesures permettant aux salariés de travailler en sécurité en tenant compte du risque nouveau lié au Covid-19 et du contexte de la reprise."Le 26 juin, un employé d'une société prestataire de services est mort à Dunkerque (Nord) en chutant d'un silo alors qu'il effectuait une opération de nettoyage, selon Nord Céréales où s'est déroulé le drame.
Il y a 4 ans et 314 jours

L'Unam a un itinéraire pour Barbara Pompili, Emmanuelle Wargon et Nadia Hai

Dans un communiqué publié dès l'annonce du nouveau gouvernement, l'Union nationale des aménageurs a invité la nouvelle ministre de la Transition écologique et ses ministres déléguées au Logement et à la Ville à "prendre le bon chemin pour réinventer le cadre de vie des Français (...) et donner à tous l'envie de s'y projeter".
Il y a 4 ans et 314 jours

Barbara Pompili à la tête d'un ministère clé pour le BTP

REMANIEMENT. La député LREM Barbara Pompili succède à Elisabeth Borne à la tête d'un ministère de la transition écologique qui chapeautera à la fois les Transports et le Logement.
Il y a 4 ans et 314 jours

Réalisation d'une ligne ferroviaire pour desservir l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle

Il s'agit du 10e marché confié par la SNCF Réseau à l'activité ferroviaire IDF de Spie batignolles valérian, lancée au printemps 2017.Cette opération d'infrastructure ferroviaire neuve de 6.1 km sera menée par un groupement composé de Spie batignolles valérian (mandataire), Spie batignolles génie civil, Demathieu Bard, Colas Rail, Egis Rail, ASP et Fer Expert.Le groupement est responsable de la conception de ce projet et de son optimisation dans le respect du programme du client, des travaux de terrassement, d'assainissement, d'ouvrages d'art, de la pose des 2 voies ferrées, de l'installation des caténaires, de la signalisation et de l'ensemble de la sécurité ferroviaire.Les deux zones nommées G et H seront opérationnelles à compter de décembre 2023 et représentent un montant total de travaux de plus de 50 millions d'euros HT.Zone G : 4.4 kilomètres à créerLa zone G de ce projet représente 4.4 kilomètres de tronçon à créer et équiper sur la ville de Mitry-Mory et jusqu'à l'accès de l'aéroport de Roissy donnant sur la commune de Tremblay-en-France, passant ensuite sur la zone H.Les deux voies nouvellement créées seront entièrement aériennes (en remblai). Leur passage conduira à l'installation de 3 ponts rails et d'1 pont route, des ouvrages recouvrant les grands enjeux de ce projet en raison des délais très serrés à tenir :Le pont-rail qui surplombera la route nationale 2 et dont les travaux débuteront prochainement devra être opérationnel avant la mi-novembre. Ils requerront de travailler en rive puis en terre-plein central de la RN 2.Pour le pont-route qui rétablira la circulation sous la RD84, c'est une opération quasi-militaire qui s'organisera. L'ouvrage préfabriqué en usine sera installé sur 11 jours seulement, nécessitant la fermeture totale de la route entre le 3 et le 14 août. Pour ce faire, les équipes devront procéder au terrassement de 15 000 m3 de terres, au remblaiement d'un volume équivalent avant de pouvoir intervenir sur la réfection de la chaussée.Zone H : 1.7 kilomètre jusqu'à la gare CDG T2La zone H permettra de raccorder la zone G, entrée de l'aéroport de Roissy à Tremblay-en-France, jusqu'à la gare CDG T2. Elle se situe uniquement sur la commune de Tremblay-en-France et représente 1.7 kilomètre dont une partie à l'intérieur du tunnel emprunté par le RER B.Sur ce tronçon, compte-tenu des nombreux raccordements nécessaires dus à la présence de tunnel, croisement de routes, lignes ferroviaires et gares, le groupement réalisera de nombreux aménagements autour d'infrastructures déjà existantes. Une plateforme de maintenance et de secours sera créée pour être dédiée à cette nouvelle ligne.Priorité à la valorisation des matériauxLe dossier présenté par le groupement mené par Spie batignolles valérian comprend un large volet consacré à la valorisation des déchets de chantiers avoisinants. Il s'agit de valoriser le maximum de déblais issus des différents chantiers de la région parisienne, notamment provenant des opérations du Grand Paris.Chiffres clé :100 000 m3 de déblai.230 000 m3 de remblai dont 170 000 m3 provenant de valorisation de sites extérieurs
Il y a 4 ans et 314 jours

Les lauréats du prix W 2020 en images

Quelques heures seulement après sa nomination, la nouvelle ministre de la Culture Roselyne Bachelot a pu découvrir une lettre ouverte signée des enseignants des écoles d'architecture et dénonçant la précarité de leurs confrères contractuels et vacataires. Une action lancée le 4 mars 2020, qui regroupe désormais […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 314 jours

Innovation en architecture avec une solution d'hôpital de campagne

La pandémie a révélé des besoins importants d'équipements d'urgence et flexibles pour compléter les capacités d'accueil des établissements de santé existants. HOSPI-CAMP est un hôpital de campagne qui prend la forme d'une construction modulaire agile et évolutive, déployable en 6 semaines, mais conçue comme une installation hospitalière de haute performance, répondant à la rigueur imposée par son usage médical.Pour Olivier de la Barre, Président de AIA Life Designers : « Nos équipes défendent au quotidien une vision de l'architecture qui prend soin du vivant et de la terre. C'est la raison pour laquelle nous nous sommes mobilisés pour répondre à l'appel à projet de solutions innovantes lancé par le ministère des Armées. Hospi-Camp est le résultat d'un travail d'intelligence collective et une réponse aux besoins d'équipements d'urgence révélés par la pandémie. »Une réponse pertinente à des besoins ponctuels ou saisonniers d'activité des établissements de santé HOSPI-CAMP apporte des surfaces complémentaires pour toutes les activités en lien avec la santé, y compris les plus techniques comme les unités de réanimation, d'urgence, des blocs opératoires ou des laboratoires.Pour atteindre le niveau ISO requis par une chambre de réanimation, AIA Life Designers et LECO Construction ont aussi conçu le PLUG-TECH-AIA qui permet de transformer un module classique en chambre de réanimation avec un minimum de travaux, et ainsi de répondre aux normes sanitaires élevées.Les modules permettent de répondre à une augmentation ponctuelle ou saisonnière d'activité, une implantation dans un désert médical en besoin de structure sanitaire abordable, ou encore pour le maintien d'une activité lors de travaux de rénovation.Des innovations pour répondre rapidement aux besoinsLa conception des modules est novatrice par le recours à la production hors site qui permet une préfabrication en amont du chantier et un assemblage plus rapide sur place. La simplicité de construction, la disponibilité des matières et la légèreté apportent la souplesse requise par l'urgence. Cette solution est démontable et remontable grâce à la transportabilité de ses modules (par voies aérienne, routière, maritime, fluviale et ferroviaire). Elle peut aussi évoluer au gré des besoins, par ajout ou suppression de modules.Le projet a aussi recours à la conception BIM (Building Information Modeling) qui permet un partage d'informations entre les intervenants du projet, tout au long du cycle de vie du bâtiment. Elle permet de maîtriser notamment la gestion des fluides médicaux, fonctionnalité essentielle pour répondre aux futurs usages du bâtiment.Un impact environnemental limité L'HOSPI CAMP a été conçu dans un souci de développement durable, en utilisant notamment une structure en bois. Ces efforts dans la conception permettent d'atteindre une réduction de 43%[1] des émissions de gaz à effet de serre par rapport à un bâtiment traditionnel pour les phases de construction et d'exploitation pendant 50 ans.[1]Selon l’analyse en cycle de vie ACV réalisée en partenariat avec l’école des Mines de St Etienne
Il y a 4 ans et 314 jours

600 000 emplois mobilisés dans la filière électrique pour contribuer à la relance économique

Dans un contexte où l’emploi est plus que jamais un enjeu dans le cadre de la relance économique, les fédérations et associations professionnelles de la filière électrique communiquent les premiers résultats de l’Engagement de Développement de l’Emploi et des Compétences (EDEC). Mené sous l’égide du Ministère du Travail avec le soutien du Ministère de la transition écologique et solidaire, et avec l’appui du cabinet PwC, ce contrat d’étude prospective au périmètre inédit a pour objectif d’appréhender de manière concrète les évolutions à venir des emplois et des compétences de la filière électrique. Au coeur des transitions énergétique et numérique, la filière électrique sera soumise à de fortes transformations d’ici 2030 : évolution du mix énergétique avec davantage de production renouvelable, développement du bâtiment durable et connecté, de la mobilité électrique et de la ville intelligente. Le respect des objectifs fixés dans le cadre de la PPE constitue un potentiel de création de plus de 200 000 emplois directs et indirects supplémentaires dans les territoires d’ici 2030, dont 80 000 consacrés à la rénovation énergétique des bâtiments et 60 000 dédiés aux énergies renouvelables (éolien, solaire photovoltaïque et hydroélectricité). 600 000 emplois qualifiés et pérennes maillent le territoire national dont 300 000 interviennent sur le système électrique (production, transport, distribution et fourniture d’électricité), 220 000 dans le bâtiment, 40 000 dans l’industrie et 40 000 dans les infrastructures de la ville et de la mobilité. La filière électrique compte 30 000 entreprises de toutes tailles, réparties sur l’ensemble de la chaîne de valeur, de l’entreprise unipersonnelle à la multinationale dont plus de 40% des PME-TPE, Ces transformations génèreront en outre d’importantes retombées économiques réparties sur l’ensemble du territoire ou d’effets induits sur l’ensemble de l’économie, qu’il s’agisse d’activités liées à la production et l’acheminement de l’électricité, à la conception et la fourniture d’équipements, aux chantiers du bâtiment et de travaux publics. La transition énergétique s’inscrit dans une dynamique de transformation des métiers et des compétences qui nécessitera un investissement commun pour adapter l’offre de formation professionnelle continue en associant les différentes branches professionnelles concernées. Sécuriser des parcours professionnels dans la durée impliquera également un travail sur les passerelles de mobilité professionnelle, entre métiers du secteur de l’énergie, au niveau national et régional.
Il y a 4 ans et 314 jours

Un théâtre de verdure pour une université, l'installation de Paris 1 dans la caserne Lourcine par Chartier Dalix

Quelques heures seulement après sa nomination, la nouvelle ministre de la Culture Roselyne Bachelot a pu découvrir une lettre ouverte signée des enseignants des écoles d'architecture et dénonçant la précarité de leurs confrères contractuels et vacataires. Une action lancée le 4 mars 2020, qui regroupe désormais […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 315 jours

Gouvernement Castex : le BTP passe au vert

La composition du nouvel exécutif, annoncée lundi 6 juillet, regroupe sous la houlette d’un grand ministère de la Transition écologique, les portefeuilles du Logement et des Transports.
Il y a 4 ans et 315 jours

Macron veut relancer la réforme des retraites, Castex souhaite la régler "à court terme"

Suspendue "sine die" par le chef de l'État mi-mars, la réforme des retraites reste un sujet hautement inflammable.Dans un entretien à la presse quotidienne régionale publié jeudi soir, M. Macron a affirmé qu'"il n'y (aurait) pas d'abandon" de son projet de système universel, qu'il juge toujours "juste", même s'il se dit "ouvert" à ce que sa réforme "soit transformée".Il souhaite aussi "réengager rapidement une concertation en profondeur (...) dès l'été sur (le) volet des équilibres financiers" et considère que "la question du nombre d'années pendant lesquelles nous cotisons demeure posée".En réalité, le problème financier devient brûlant: le déficit du système de retraites devrait approcher cette année le niveau record de 30 milliards d'euros, très loin des 4 milliards attendus avant la crise provoquée par le coronavirus.Selon les estimations dévoilées mi-juin par le Conseil d'orientation des retraites, cette dégradation se concentrerait sur les caisses des salariés du privé à hauteur de 27 milliards d'euros, à cause du recours massif au chômage partiel, tandis que les régimes spéciaux et la fonction publique seraient épargnés.La branche retraite de la "Sécu", l'assurance vieillesse, devrait à elle seule enregistrer une perte de 15 milliards.Le régime complémentaire du privé, l'Agirc-Arrco, qui a sollicité une avance de Bercy avant de recourir aux banques pour verser les pensions de juin, n'aura sans doute d'autres choix que de puiser à nouveau dans ses réserves.Raisons de plus pour reprendre la "conférence de financement" lancée en début d'année et interrompue par l'épidémie. Sauf qu'à cette époque, syndicats et patronat avaient déjà du mal à s'accorder pour résorber un "déséquilibre annuel de l'ordre de 12 milliards d'euros en 2027"."L'huile sur le feu"Aujourd'hui, alors que le feu couve, les intéressés ne sont pas pressés d'y retourner. "On est dans une situation très compliquée économiquement et socialement", a souligné le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, pour qui "la priorité des priorités, ça doit être l'emploi"."Des milliers de gens vont arriver malheureusement au chômage, 800.000 jeunes vont arriver sur le marché du travail (...) On ne va pas se remettre à se foutre sur la gueule sur la question des retraites dans cette période", a-t-il ajouté.S'il "continue à être pour un système universel des retraites", le leader du premier syndicat français a prévenu que "le débat sur l'augmentation de la durée du travail serait une ligne rouge"."Ce n'est vraiment pas le moment de remettre ce dossier sur la table", a également affirmé le numéro un de Force ouvrière, Yves Veyrier, qui entend prendre attache avec les autres dirigeants syndicaux et patronaux pour envoyer un message commun au président de la République: "Il faut qu'on lui dise non".Après les longues grèves de décembre et janvier, puis le recours au 49-3 à l'Assemblée nationale début mars, "on risque de rouvrir de la tension, un conflit social", a-t-il mis en garde."Il faut être très prudent pour ne pas remettre de l'huile sur le feu", pense aussi Dominique Corona, secrétaire national de l'Unsa.En plein remaniement de l'exécutif, il attend "d'avoir le gouvernement, les arbitrages et la feuille de route" de la nouvelle équipe qui sera chargée de mettre en œuvre l'emblématique mais controversée promesse de campagne du candidat Macron.Castex veut régler "à court terme" le dossier des retraitesLe Premier ministre Jean Castex affirme souhaiter conclure le Ségur de la Santé "la semaine prochaine" et régler "à court terme" le dossier des retraites, dans un entretien publié dimanche dans le JDD où il prévient ne pas croire "au consensus mou"."Des décisions essentielles sont sur la table. L'emploi, évidemment, qui dans le contexte actuel requiert une mobilisation de tous dans le cadre de la nouvelle donne sociale lancée par le président de la République. Le soutien aux soignants et la transformation de notre système de santé dans le cadre du Ségur que je conclurai la semaine prochaine", a-t-il déclaré.Faute d'accord avec les syndicats avant un remaniement imminent, le gouvernement de son prédécesseur Edouard Philippe avait décidé jeudi de prolonger de quelques jours le "Ségur de la santé", alors qu'une enveloppe de sept milliards d'euros se trouve sur la table pour les salaires des soignants."Le plan de relance doit être finalisé. À quoi s'ajoutent les réformes qui étaient dans les tuyaux sur les retraites et l'assurance chômage. Et celle de la dépendance qui devra venir ensuite et correspond à une nécessité. Tous ces sujets sont directement impactés par la crise, ce qui nécessite de les reprendre dans un cadre concerté et avec une cohérence d'ensemble", a-t-il ajouté.Interrogé sur les inquiétudes des syndicats concernant les retraites, il a affirmé que "dire qu'on va réexaminer un sujet, ce n'est pas se renier. C'est montrer notre capacité d'adaptation aux nouvelles circonstances, qui sont douloureuses"."Nouvel agenda social""Par exemple, la crise a aggravé fortement le déficit de nos régimes de retraite. Je souhaite reprendre le dialogue avec les partenaires sociaux, c'est indispensable. Arriverons-nous à régler ces dossiers à court terme? C'est mon souhait", a-t-il dit."A minima, nous devrons nous fixer un nouvel agenda social", a-t-il poursuivi, affirmant espérer un "compromis, qui n'est pas une compromission" pour sauver les régimes de protection sociale.Il a défini sa méthode comme "un mélange de volontarisme et d'expérience, avec le souci de rassembler". "Mais attention, je ne crois pas au consensus mou. Le temps est à l'action", a-t-il averti.Il a dit mettre "les bouchées doubles" avec Emmanuel Macron pour annoncer au plus vite son gouvernement. Répondant aux rumeurs sur une équipe resserrée autour de grands pôles principaux, il a affirmé ne "pas être sûr que des périmètres trop étendus soient forcément la garantie d'une plus grande efficacité".Après la forte percée verte aux municipales, il a répété que l'écologie n'était "pas une option". "C'est une obligation", a-t-il ajouté. Il entend "accélérer" les décisions en listant "avec les acteurs locaux tout ce que l'on peut faire immédiatement" comme la lutte contre les fuites dans les réseaux d'eau, contre l'artificialisation des terres, pour l'isolement thermique, les toitures photovoltaïques, ou le bien-être animal.L'ex-secrétaire général adjoint de l'Elysée sous Nicolas Sarkozy qui vient de rendre sa carte chez Les Républicains, s'est dit "peu attaché aux affaires des partis" mais a estimé "naturel" de s'inscrire "sans ambiguïté" dans la majorité présidentielle, car "celui qui accepte de devenir Premier ministre est, par vocation, le chef de la majorité : c'est son devoir de l'animer et de l'associer".Face à ses détracteurs qui le voit comme un simple exécutant de la volonté présidentielle, il a souligné qu'il n'entrait "pas dans les intentions du chef de l'État de faire de (lui) un subordonné voué aux tâches secondaires".Et de poursuivre: "Quand vous aurez appris à me connaître, vous verrez que ma personnalité n'est pas soluble dans le terme de +collaborateur +".
Il y a 4 ans et 315 jours

La FFR condamnée à verser 3,36 millions d'euros après l'abandon du Grand Stade de rugby

Le projet de Grand Stade, sur le territoire des communes de Ris-Orangis et Bondoufle (Essonne), avait été abandonné par Bernard Laporte dès son élection à la présidence de la FFR en décembre 2016.Selon Le Monde, le tribunal administratif de Versailles a condamné la FFR à verser 3,36 M EUR à la communauté d'agglomération Paris Sud Seine-Essonne-Sénart, jugeant que la FFR ne pouvait pas résilier unilatéralement le contrat. La commune de Ris-Orangis doit percevoir une indemnité complémentaire de 18 300 euros, alors que celle de Bondoufle a été déboutée.La FFR a confirmé la décision à l'AFP, sans la commenter sur le fond. "Dès que nous aurons connaissance des attendus, nous nous positionnerons sur un éventuel appel", a précisé un porte-parole de la Fédération.D'une capacité prévue de 82.000 places, le Grand Stade, appelé à devenir le phare du rugby français, avait un coût estimé à 581 millions d'euros.Bernard Laporte, opposé à la construction du stade qui risquait selon lui de mettre à mal les finances de la FFR, avait abandonné le projet dès son arrivée à la tête de la FFR en décembre 2016, à la place de l'ex-président Pierre Camou, initiateur de la démarche.Les villes de Ris-Orangis, Bondoufle et la communauté d'agglomération Grand Paris Sud avaient saisi la justice administrative, réclamant "plus de 54 millions d'euros" au titre du manque à gagner provoqué par l'abandon du projet.
Il y a 4 ans et 315 jours

Gouvernement Castex : Emmanuelle Wargon au Logement, Alain Griset chargé des PME

REMANIEMENT. Après la nomination d'un nouveau Premier ministre le 3 juillet, une première partie de la composition de son Gouvernement a été annoncée ce lundi 6 juillet au soir : les ministres et ministres délégués. Une surprise : l'entrée d'Alain Griset, président de l'U2P, au Gouvernement.
Il y a 4 ans et 315 jours

Les collectivités abordent la crise dans une meilleure situation financière que l'Etat

Les collectivités territoriales étaient dans une situation financière favorable fin 2019 et abordent la crise liée au Covid-19 dans de meilleures conditions que l'Etat, selon un rapport de la Cour des comptes publié lundi 6 juillet.
Il y a 4 ans et 315 jours

La filière du BTP est oubliée pour FO

18 milliards pour le tourisme, 15 milliards pour l’aéronautique et 8 milliards pour l’automobile… Pour FO, syndicat historique chez LafargeHolcim, l’absence de plan de relance pour le BTP met en péril toute la filière, de l’amont à l’aval. L’inquiétude grandit malgré l’accélération du déconfinement et la fin annoncée de l’état d’urgence sanitaire le 10 juillet. Le nouveau gouvernement va devoir réagir vite. Les plans de relance sectoriels annoncés ces dernières semaines font du BTP, le grand oublié selon Johan Guet, Délégué Syndical Central FO chez Lafarge Ciments. L’heure est à la mobilisation générale. L’administration doit être au rendez-vous. Les permis de construire doivent être délivrés dans des délais raccourcis pour permettre aux chantiers de reprendre au plus vite. C’est toute une chaîne qui est concernée : des matières premières aux installateurs et équipementiers en passant par la conception et la construction. Le syndicat attend un signal clair et rapide. Il s’agit de répondre à une inquiétude grandissante sur l’emploi et le pouvoir d’achat. 120.000 emplois direct sont menacés de suppression d’ici la fin de l’année. Le BTP est au cœur de la croissance verte. Il constitue un formidable levier pour répondre aux attentes de l’après-Covid. Les investissements sont là, à l’image de « l’usine du futur » de Martres-Tolosane. Le groupe LafargeHolcim investit 100 millions d’euros pour faire de cette cimenterie un modèle de développement durable. De la valorisation des déchets aux économies d’énergie, ce site symbolise la transformation du modèle et son entrée dans l’économie circulaire. Avec des coûts de production en baisse, le site de Martres sera compétitif sur un marché tendu et dont la concurrence va s’accroître encore et toujours en raison des conséquences du Covid. Cet investissement répond aussi aux nombreux projets régionaux qui doivent continuer à être soutenus par l’Etat et les collectivités. Il s’inscrit aussi dans l’attractivité du territoire et la qualité de vie à l’heure où le télétravail s’impose progressivement. C’est aussi une réponse aux aspirations et attentes exprimées par les Français.
Il y a 4 ans et 315 jours

Écologie, inclusion et souveraineté, le triptyque compliqué de la croissance post-Covid

Cette crise "va être une accélération de transformations qui étaient déjà latentes dans nos économies", a prédit la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde, présente en visioconférence à ce rendez-vous organisé normalement à Aix-en-Provence mais relocalisé cette année à Paris en raison de la pandémie."En fabrication, en travail, en commerce, ce que nous venons de vivre va accélérer les transformations et va entraîner probablement une évolution vers un mode vie plus soutenable et plus écologique", a-t-elle ajouté.Selon l'OCDE, le recul du produit intérieur brut mondial devrait atteindre au moins 6% cette année, et 7,6% en cas de deuxième vague épidémique, tandis que le rebond attendu pour 2021 serait de 5,2% sans retour du coronavirus, et de 2,8% avec."La bonne nouvelle (...), c'est que l'économie peut devenir le bras armé d'une transition écologique et d'une responsabilité sociale", a souligné Yannick Jadot, député européen écologiste tout en regrettant une "conditionnalité environnementale" et sociale insuffisante des mesures de soutien en France.Pourtant, les plans de relance de la croissance annoncés ou en préparation en Europe sont souvent placés par les gouvernements sous le signe de la transition écologique et énergétique.L'Allemagne va par exemple doper les primes à l'achat de véhicules électriques, la France envisage d'accélérer la rénovation énergétique des logements, et les deux Etats veulent aussi soutenir les investissements dans l'hydrogène, considérée comme une énergie propre d'avenir.La commission européenne souhaite aussi que le plan de relance européen de 750 milliards d'euros en négociation privilégie les investissements verts, quand certains Etats, notamment à l'Est de l'Europe, y sont moins enclins.La transition climatique "n'est plus une question de choix", mais "une évidence et même une nécessité", qui "n'est pas contraire au développement économique", c'est même "un formidable levier de prospérité si nous posons les bons choix", a défendu dimanche le président du Conseil européen, Charles Michel.Produire plus propre"Cette crise qui reste sanitaire et économique (...) nous a réveillés sur l'importance de l'écologie", a estimé la secrétaire générale de l'Organisation internationale de la francophonie, Louise Mushikiwago. "Ça a réveillé en nous la peur de ce qui pourrait arriver si on ne fait pas plus attention aux questions écologiques.""La montée de l'exigence environnementale est très claire avec un lien qui s'est fait entre la santé, le bien-être et la protection de la planète", a aussi constaté Pierre-André de Chalendar, PDG du groupe Saint-Gobain.Selon lui "la croissance durable et inclusive (pour les défavorisés) passe par l'industrie", à même selon lui de garantir notre souveraineté, la pandémie ayant fait éclater au grand jour notre dépendance de chaînes d'approvisionnement mondialisées.Pour l'économiste Hélène Rey, "le choc de la Covid a montré l'impasse d'une stratégie de décroissance pour combattre le changement climatique", car "les émissions de gaz à effet de serre n'auront baissé que de 8% en 2020", bien loin de ce qui est nécessaire limiter le réchauffement climatique.Donc, "la seule solution est de transformer notre système de production" grâce à des investissements massifs dans la recherche et à un prix du carbone qui oriente les investissements vers les technologies vertes, a-t-elle conclu.Et pour éviter une crise sociale comme celle que la France a connue avec le mouvement des gilets jaunes, "il faut redistribuer le dividende carbone aux citoyens de la façon la plus progressive possible et protéger les gens les plus fragiles", prévient Mme Rey.Acheter européenLa crise a aussi mis au jour la nécessité de relocaliser des productions stratégiques en Europe, pour protéger sa souveraineté et créer des emplois."Depuis 40 ans, nous avons comme objectif le consommateur", explique l'économiste Patrick Artus, qui rappelle qu'"on a délocalisé pour faire baisser les prix"."Nous avons construit une Europe de consommateurs et pas une Europe de travailleurs", abonde le PDG de Total Patrick Pouyanné."Je ne comprends toujours pas qu'on ne puisse pas avoir un Buy European Act en Europe, alors que les Américains l'ont, les Chinois l'ont", ajoute ce patron en référence à la loi américaine de 1933 qui impose à l'Etat fédéral d'acheter des produits fabriqués aux Etats-Unis.
Il y a 4 ans et 315 jours

« Quel était donc cet empressement inutile ? » Bernard Valero

Confinée, l’agence Valero Gadan & Ass. travaille en ce moment [en avril 2020] sur plusieurs dossiers : des collèges, un lycée pour la Région Île de France, un établissement pénitentiaire… Membre Titulaire de l’Académie d’Architecture, Bernard Valero relate son expérience, parfois énigmatique, «au-dessus de ses bureaux». De mars à juin 2020, durant le confinement et jusqu’au […] L’article « Quel était donc cet empressement inutile ? » Bernard Valero est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 315 jours

Le Cese en passe d'être à nouveau réformé

Le Cese, c'est quoi ?Créée en 1925 sous le nom de Conseil national économique, cette institution est la troisième assemblée de la République. Elle conseille le gouvernement et le Parlement sur les lois et les orientations des politiques publiques, mais ses avis, entre 25 et 30 par an, ne sont que consultatifs et restent donc peu audibles.Ses membres représentent la société civile (syndicats, entreprises, agriculteurs, artisans, associations, organisations de jeunesse)...Beaucoup de ses travaux résultent d'auto-saisines. Cette assemblée est présidée depuis décembre 2015 par l'ex-dirigeant du Medef Patrick Bernasconi.Sis au palais d'Iéna à Paris, le Cese a tout dernièrement abrité les travaux de la Convention citoyenne pour le climat.Des voix se lèvent régulièrement pour critiquer son coût, demander sa suppression ou sa fusion avec le Sénat - proposition que le général de Gaulle avait soumise au référendum en 1969, essuyant un échec.En 2019, 20% des contributeurs du site du "grand débat", organisé dans la foulée du mouvement des "gilets jaunes", ont proposé de le supprimer.Le budget, voté par le Parlement, était de 40,23 millions d'euros en 2019, stable depuis quelques années. Le Cese avait été épinglé en 2015 par la Cour des comptes sur la gestion des indemnités et le temps de travail.Que prévoit la réforme ?Annoncée en 2018 par Emmanuel Macron, le projet de loi organique (12 articles qui modifient l'ordonnance du 29 décembre 1958, selon le texte dont l'AFP a obtenu copie) vise à en faire une "chambre des conventions citoyennes", selon Emmanuel Macron.Le Cese pourra désormais être saisi par pétition électronique, et non plus seulement par écrit. Avec toujours le seuil de 500.000 personnes.Ce seuil n'a été atteint qu'une seule fois, en février 2013, par des opposants au mariage pour tous qui demandaient d'ouvrir un débat sur ce sujet. Le Cese a alors jugé cette demande irrecevable, estimant qu'il n'était pas habilité à émettre un avis sur un projet de loi examiné par le Parlement.Autre changement: 175 membres contre 233 actuellement, avec la répartition suivante: 52 personnes représentants des syndicats, 52 du patronat (entreprises, artisans, agriculteurs...); 45 des activités "relevant des domaines de la cohésion sociale et territoriale et de la vie associative" et 26 de la protection de la nature et de l'environnement.Nouvelle mission: recours, à son initiative ou à la demande du gouvernement, à la consultation du public, en procédant à des tirages au sort pour déterminer les participants. Le Cese l'a déjà testé lors d'une consultation pendant le mouvement des "gilets jaunes" et pour la Convention pour le climat.Qu'en disent les partenaires sociaux ?Patrick Bernasconi a toujours salué la réforme, notamment le tirage au sort, "un aboutissement" et un "renforcement de la démocratie participative".Thierry Cadart, de la CFDT, est aussi "très satisfait" que le Cese soit le lieu de la consultation citoyenne, car il garantira "l'indépendance" et évitera "l'instrumentalisation". Le "Cese avait beaucoup besoin de se moderniser".Alain Griset, de l'U2P (artisans, commerce de proximité), se dit "réservé" sur les critères des tirages au sort et prudent quant à l'impact de la réforme sur l'attitude de l'exécutif vis-à-vis des futures préconisations du Cese. "Si on est dans la philosophie de tenir compte de ce que dit le Cese, comme Emmanuel Macron l'a fait pour la Convention citoyenne pour le climat, alors on va dans le bon sens".Jean-Michel Pottier (CPME) se félicite de l'"équilibre général" du projet, avec le maintien des missions d'évaluation et de consultation. "Ce n'est pas évident pour le grand public, mais les avis du Cese finissent pas être distillés auprès des élus et dans le processus législatif".Inquiets, Philippe Martinez et Yves Veyrier, les numéros un de la CGT et FO, ont chacun écrit à Edouard Philippe à propos de l'article 6 qui prévoit qu'en cas de consultation du Cese sur un projet de réforme économique, sociale ou environnementale, le gouvernement ne procède pas aux consultations prévues par la loi. Or le Code du travail oblige à une "concertation préalable" des corps intermédiaires.
Il y a 4 ans et 315 jours

Les candidatures au PARI 2020, le prix Architecture Résiliente Innovante des Pays de la Loire sont ouvertes

Avec la création du PARI, le prix Architecture Résiliente Innovante de la région des Pays de la Loire, la Maison régionale de l’architecture des Pays de la Loire souhaite mettre en valeur la créativité, la responsabilité sociale et environnementale qui s’expriment sur son territoire, à travers des projets exemplaires conçus […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 315 jours

Le marché de l’immobilier : une année noire avant un rebond probable en 2021

Les marchés de l’immobilier, neuf et ancien vont connaître plusieurs vitesses. Tout dépendra en 2021 de la récession sur l’emploi et les revenus des ménages, selon une étude de Xerfi.
Il y a 4 ans et 315 jours

Concours Acier 2020, un palmarès sous «Turbulences»

Quelques heures seulement après sa nomination, la nouvelle ministre de la Culture Roselyne Bachelot a pu découvrir une lettre ouverte signée des enseignants des écoles d'architecture et dénonçant la précarité de leurs confrères contractuels et vacataires. Une action lancée le 4 mars 2020, qui regroupe désormais […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 317 jours

L'Espagne tourne le dos au charbon

Aujourd'hui, "il est moins cher de produire avec des énergies renouvelables qu'avec du charbon", explique à l'AFP l'avocate environnementaliste Ana Barreira, directrice de l'Institut international de droit et environnement.Elle estime que l'ensemble des centrales espagnoles pourraient être fermées en 2025.Une échéance due uniquement aux décisions des entreprises propriétaires car en Espagne, contrairement à la France ou l'Allemagne, le gouvernement n'a jamais fixé de date de fermeture contraignante.Ces huit usines, sur quinze encore en activité, représentaient une puissance cumulée de 5,16 gigawatts, selon la plateforme d'ONG "Un futuro sin carbon" (Un avenir sans charbon).Leur fermeture permettra de diviser par deux la capacité de production d'énergie au charbon de l'Espagne, à 4,7 gigawatts selon ces ONG.Situées majoritairement dans le nord-ouest de l'Espagne (provinces de Galice, Asturies, Leon), ainsi qu'à Teruel (nord-est) et dans la province de Cordoue (sud), elles appartiennent aux groupes espagnols Naturgy, Iberdrola et Viesgo, à l'hispano-italien Endesa (propriété de Enel), qui ont tous confirmé à l'AFP l'arrêt de leurs opérations.L'une des centrales d'Iberdrola n'a pas encore reçu l'autorisation gouvernementale de démantèlement mais cessera d'opérer, conservant seulement un stock de charbon de secours.Le sort des centrales à charbon était décidé depuis longtemps par leurs propriétaires: l'arrêt des opérations au 30 juin correspond à la fin de la période de transition accordée à ces usines pour se mettre en conformité avec la directive européenne sur les émissions industrielles.InévitableOr, ces groupes énergétiques "n'ont pas fait les investissements nécessaires" pour continuer à les exploiter, un choix délibéré, a expliqué à l'AFP Tatiana Nuño de Greenpeace."Ces décisions répondent à des logiques de marché des entreprises électriques", pour lesquelles ces centrales "n'étaient plus rentables", détaille-t-elle, soulignant que "la majorité" de ces usines ne produisaient déjà quasiment plus d'électricité depuis de nombreux mois pour cette raison.Ces centrales "ne participaient plus au marché des prix de l'énergie car elles sont bien plus chères" que d'autres sources d'énergie, confirme un porte-parole d'Endesa.La fin de ces usines semblait inévitable depuis la fermeture des dernières mines de charbon fin 2018. Elle a été accélérée par l'évolution des prix de l'énergie.En 2019, le charbon ne représentait plus que 5% du total de l'électricité consommée contre 25% en 2007, selon l'opérateur du réseau électrique Red Electrica.Mais l'Espagne est encore loin de remplir ses engagements en matière d'énergies renouvelables: seuls 17,4% du total de l'énergie produite provenaient de sources renouvelables en 2018 (dernières données disponibles Eurostat), alors que l'objectif fixé avec Bruxelles est de 20% en 2020.L'Espagne avait pourtant été l'un des pionniers des énergies vertes dans les années 2000, mais leur développement fulgurant a été freiné net par la crise de 2008.Après plusieurs années de marasme, où le pays du soleil s'est notamment retrouvé distancé par l'Allemagne en matière de puissance photovoltaïque, l'appétit des investisseurs a repris depuis 2018, grâce à la rentabilité accrue des renouvelables, avec de gigantesques projets de parcs photovoltaïques.Même chose dans l'éolien, point fort du royaume, cinquième pays au monde en termes de capacité installées d'éoliennes. En 2019 selon le lobby européen WindEurope, le quart des financements de nouvelles installations en Europe concernait l'Espagne.Les multinationales énergétiques espagnoles s'y mettent aussi, comme Iberdrola, qui investit fortement dans les renouvelables même si la production à base d'énergie fossile représente encore les deux-tiers de son chiffre d'affaires.Reste à mesurer l'impact social de l'adieu au charbon. Le syndicat Commissions Ouvrières estime que 4.000 emplois (sous-traitants compris) pourraient être perdus lorsque toutes les centrales seront fermées.Les entreprises assurent, elles, travailler sur des solutions concertées, notamment des réaffectations sur d'autres sites et mettent en avant les emplois nécessaires aux futurs démantèlements.
Il y a 4 ans et 317 jours

A Dakar, le front de mer cède du terrain sous les assauts des promoteurs

Fin mai, un homme s'est présenté avec un permis et a entrepris de terrasser au pied de la colline pour construire un hôtel, causant la stupéfaction des habitants et des élus locaux, raconte Mamadou Mignane Diouf, de l'ONG Forum social.Pourtant, "ici, personne ne doit construire", dit-il, car la colline, surmontée d'un phare emblématique depuis 1864, est une zone verte protégée.La capitale sénégalaise, métropole de trois millions d'habitants en rapide expansion sous la pression de l'exode rural, se sent de plus en plus à l'étroit sur sa péninsule qui s'enfonce dans l'Atlantique.Depuis des années, les promoteurs ont pris pour cible son rivage de carte postale, érigeant hôtels et résidences de luxe et défigurant petit à petit le paysage en se jouant d'une législation complexe et peu appliquée.Les Dakarois ordinaires se plaignent de cette privatisation du littoral, qui réduit l'accès à la mer et aux plages dans une ville manquant cruellement d'espaces de loisirs collectifs.ElectrochocLa destruction d'une partie de la colline des Mamelles, bien que loin d'être un fait sans précédent, a constitué un électrochoc et soulevé de nombreuses protestations.Avec la colline voisine, surmontée de l'imposant monument de la Renaissance africaine, bâti par la Corée du Nord, les deux monticules volcaniques d'une centaine de mètres de haut portent le nom évocateur de "Mamelles". Elles sont un élément reconnaissables entre tous du paysage, auxquels les Dakarois sont attachés. Leurs abords sont déjà largement urbanisés.Après des protestations dans la presse et sur les réseaux sociaux, la police a interrompu le terrassement, qui laisse un trou béant au ton ocre."Ils ont déjà causé beaucoup de dégâts", regrette M. Diouf en parcourant un amas de gravats et en se demandant "pourquoi quelques privilégiés pensent qu'eux seuls ont droit d'accéder au littoral, de le privatiser, de le fermer et de permettre uniquement à eux et à leur famille d'y accéder au détriment des autres Sénégalais". Le ministre de l'Urbanisme, Abdou Karim Fofana, assure à l'AFP que le gouvernement du président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012, travaille à une nouvelle loi de protection du littoral.Mais l'attribution sous les précédents régimes de titres de propriété et de permis de bâtir signifie que de nombreux projets immobiliers vont probablement se poursuivre, explique-t-il avec une dose de fatalisme."Il faut sauvegarder les parties non occupées, faire en sorte que les Sénégalais et la population dakaroise y aient accès", dit-il."La loi des plus forts"Pays pauvre de 16 millions d'habitants, le Sénégal s'est engagé dans un programme de développement et de modernisation. La construction d'autoroutes, le développement de carrières de calcaire et la construction à tout-va de logements pèsent sur l'environnement, déjà mis à mal par le changement climatique et la déforestation sauvage.Pour Marianne Alice Gomis, une élue dakaroise spécialiste d'urbanisme, "le problème principal vient des titres liés à la propriété foncière", le cadastre étant très lacunaire.La majorité des constructions à Dakar sont illégales, dit-elle, en soulignant que de nombreux responsables méconnaissent les codes urbanistiques.Mme Gomis cite en exemple un conflit qui oppose sa commune (subdivision de Dakar), Mermoz-Sacré-Coeur, au promoteur d'un projet d'appartements qui verrait le jours aux abords d'une des plus grandes plages. La commune de Mermoz affirme que le terrain litigieux se situe sur son territoire. Le promoteur détient un permis de bâtir, mais il a été délivré par une commune voisine.Le maire de Mermoz, Barthélémy Diaz, a qualifié l'opération "d'agression flagrante sur le domaine public maritime" et estimé qu'il "s'agit d'une contribution significative de ce promoteur à l'érosion côtière". "Et c'est cela qui est inadmissible", a-t-il ajouté. Balla Magassa, 43 ans, est propriétaire d'un petit bar sur ce qui reste de la plage des Mamelles, au pied de la colline. Déjà entouré de bâtiments, il craint d'être définitivement chassé par de nouveaux projets. "C'est simplement la loi des plus forts", dit-il.Texte
Il y a 4 ans et 318 jours

Budget : l'Assemblée aide les transports en IDF, les chambres de commerce et la rénovation énergétique

De la droite à la gauche, en passant par le groupe Agir ensemble, allié à la majorité, des députés de différents camps portaient la mesure pour les chambres de commerce, afin de revenir temporairement sur une baisse de leurs ressources, via la diminution d'une taxe affectée.Cette baisse de ressources devait accompagner la restructuration des chambres de commerce et la redéfinition de leurs missions.Contre ces amendements, le rapporteur général Laurent Saint-Martin (LREM) a regretté à "titre personnel" une tentative "de détricotage d'un projet de transformation publique". Ce "marcheur" a estimé que la mesure votée n'aurait pas l'effet escompté car elle modifie "des trajectoires et des ressources" des chambres de commerce, seulement "à partir de 2022".Le secrétaire d'Etat Olivier Dussopt a indiqué "qu'aujourd'hui" les éventuels problèmes de trésorerie des chambres de commerce "n'apparaissaient pas dans les prévisions" et qu'il n'y avait "pas urgence à intervenir".Certaines voix dans la majorité ont soutenu la mesure, comme la LREM Stella Dupont, critiquant les "suppressions d'emplois" dans les chambres de commerce et d'industrie (CCI)."Nous sommes en pleine gestion de crise, on est juste en train de demander un moratoire de quelques mois" sur la baisse des ressources, a aussi plaidé Olivier Becht (Agir Ensemble)."Il faut arrêter de penser qu'on peut faire plus avec moins", a complété Eric Coquerel (LFI), tandis que Marc Le Fur (LR) jugeait qu'il fallait "soutenir les CCI", même si "elles doivent évoluer".Les députés ont par ailleurs prévu, avec l'aval du gouvernement, d'étendre l'accompagnement financier des collectivités et de leurs autorités de transports à Ile-de-France Mobilités, via un amendement du rapporteur, déjà adopté en commission. Laurent Saint-Martin a précisé qu'un acompte de 425 millions euros était prévu dès promulgation du projet de loi, soulignant que ce n'est "pas à l'usager de payer".Des élus LR se sont émus qu'Ile-de-France Mobilités ait été "oublié" initialement, une "sacré bizzarerie" pour Eric Woerth, Gilles Carrez jugeant l'accompte de 425 millions "probablement insuffisant".Olivier Dussopt a souscrit "au montant" proposé et à la logique de l'amendement, défendant un traitement "ad hoc" pour Ile-de-France Mobilités.Jean-René Cazeneuve (LREM) a défendu un "effort tout à fait exceptionnel", jugeant que vouloir compenser l'intégralité des pertes des collectivités serait une manière de les "infantiliser".La présidente du conseil régional d'Ile-de-France, Valérie Pécresse, tire le signal d'alarme depuis plusieurs jours sur les pertes de recettes "abyssales" subies par les transports publics dans sa région en raison de la crise du coronavirus.Elle a réitéré mardi sa menace d'arrêter de payer la SNCF et la RATP le 8 juillet si l'Etat ne compensait pas les pertes subies.Selon elle, les quelque 425 millions promis par l'Etat représentent "15% des 2,6 milliards de pertes (...) que le Covid a générées pour Ile-de-France mobilités".Dans la soirée, les députés ont également débloqué 100 millions d'euros pour financer le dispositif "Ma Prime Rénov", qui est en train de remplacer pour les particuliers le crédit d'impôt à la transition énergétique (CITE).Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a vanté un amendement "important" sur une prime "beaucoup plus efficace que le crédit d'impôt, plus sociale" et "plus écologiste", et qui "fonctionne très bien", avec quelque 47.000 dossiers déposés mi-juin.
Il y a 4 ans et 318 jours

Notre-Dame : une première étape sur l'avenir du chantier le 9 juillet

PROJET. Le président de l'établissement public en charge de la restauration de Notre-Dame de Paris, Jean-Louis Georgelin, a indiqué ce 2 juillet 2020 que le démontage de l'échafaudage sera achevé avant la fin du mois de septembre, ouvrant ensuite la porte au chantier de reconstruction de la cathédrale. Une réunion est déjà prévue le 9 juillet pour consulter les spécialistes du projet.
Il y a 4 ans et 318 jours

Jean Castex nommé Premier ministre

M. Édouard PHILIPPE a remis ce jour la démission du Gouvernement au Président de la République, qui l’a acceptée. Il assure, avec les membres du Gouvernement, le traitement des affaires courantes jusqu’à la nomination du nouveau Gouvernement.Le Président de la République a nommé M. Jean CASTEX Premier ministre, et l'a chargé de former un Gouvernement. Qui est Jean Castex, le nouveau premier ministre ?Jean Castex, né le 25 juin 1965 à Vic-Fezensac (Gers), est un haut fonctionnaire et homme d'État français. Il est maire de Prades (Pyrénées-Orientales) depuis 2008, secrétaire général adjoint de la présidence de la République entre 2011 et 2012, conseiller régional du Languedoc-Roussillon de 2010 à 2015 et conseiller départemental des Pyrénées-Orientales depuis 2015. Lors des élections municipales de 2020, il est réélu maire dès le premier tour, obtenant 76% des voix.Le 2 avril 2020, il est chargé par le Premier ministre Édouard Philippe de coordonner le travail de réflexion du gouvernement sur les stratégies de sortie progressive du confinement de la population française dû à la pandémie de Covid-19. Le 3 juillet 2020, Jean Castex est nommé Premier ministre par le président de la République Emmanuel Macron, à la suite de la démission d'Édouard Philippe.
Il y a 4 ans et 318 jours

Lumière, espace et douceur de vivre pour cette maison de vacances

AMÉNAGEMENT INTÉRIEUR. Installée dans un cocon de verdure au Cap-Ferret, cette demeure familiale a été pensée pour les vacances. Inspirée des belles demeures de la région, elle offre à ses occupants un cadre lumineux, où règnent sérénité et douceur de vivre.
Il y a 4 ans et 318 jours

CDC Habitat et Ile-de-France Energies nouent un partenariat

PASSOIRES THERMIQUES. Un accord signé entre CDC Habitat, appuyé de son GIE Grand Paris Habitat, et île-de-France Énergies, prévoit notamment l'achat de lots en copropriété par le bailleur social lorsque les propriétaires ne peuvent assumer les travaux de rénovation thermique.
Il y a 4 ans et 318 jours

Le secteur demande des "mesures structurelles et durables" pour l'emploi

CONJONCTURE. Dans un communiqué commun, plusieurs syndicats et organisations patronales du secteur demandent au Gouvernement un plan de relance dédié au bâtiment pour préserver l'emploi et garantir les recrutements d'apprentis.
Il y a 4 ans et 318 jours

Paris et Berlin, encore un effort pour des rénovations plus efficaces !

La rénovation énergétique des logements se heurte aux mêmes difficultés, de part et d’autre du Rhin : trouver le juste équilibre entre incitation et obligation, pour répondre aux urgences sociale et climatique, « entre la fin du mois et la fin du monde », comme l’a rappelé Sven Rösner, directeur de l’Office franco-allemand pour la transition énergétique, le 29 juin lors du webinaire réuni sur ce sujet par cet organisme.
Il y a 4 ans et 318 jours

Les attentes des Français sur le monde de demain

Pour les Français, la crise sanitaire que nous traversons va créer une rupture dans notre société : 72% d'entre eux estiment que rien ne sera comme avant lorsque la crise sera terminée.Les transformations plébiscitées par les Français laissent entrevoir un dénominateur commun : une aspiration forte à se réapproprier leur territoire de proximité. 60% des Français déclarent souhaiter modifier leur manière de consommer en privilégiant des achats locaux et 57% évoquent une volonté d'un retour à des rapports de proximité.La question de la reconsidération des territoires semble devenir une nécessité pour les Français, que ce soit sur leur manière de consommer, leur rapport aux autres, mais également sur leur engagement : 41% d'entre eux souhaitent s'impliquer davantage dans la vie de leurs communes.Les Français appellent à une action de l'État (pour 73% d'entre eux), des collectivités locales (pour 67% d'entre eux) et des entreprises (pour la moitié d'entre eux – 49%) pour opérer ces transformations et accompagner le développement économique et durable des territoires.Les principales attentes à l'égard de ces différents acteurs sont étroitement liées à la reconsidération des territoires de proximité : 62% des Français souhaitent que les villes soutiennent les commerçants locaux, près de la moitié des Français (46%) souhaitent que les entreprises relocalisent certaines de leurs activités, 42% des Français souhaitent que les entreprises soutiennent l'économie locale en privilégiant les circuits courts et 41% des Français souhaitent que les villes agissent sur leur impact environnemental et aillent vers plus de durabilité.La crise sanitaire qui impacte nos sociétés depuis plusieurs mois n'est pas sans conséquence sur les préoccupations et les attentes formulées par les Français quant au monde de demain. Pour 72% d'entre eux, cette crise va créer une rupture et transformer en profondeur leurs modes de vie, si bien que rien ne sera plus jamais comme avant.La crise les invite en premier lieu à reconsidérer leurs préoccupations, en se concentrant sur leurs besoins fondamentaux, avec en tête la santé (pour 54% d'entre eux). Arrivent ensuite des préoccupations liées à la crise économique générée par la crise : 42% se disent préoccupés par leur pouvoir d'achat, tandis que 27% le sont par l'emploi et 24% par les inégalités sociales. Ce contexte participe par ailleurs à donner une résonance plus forte à des préoccupations déjà présentes chez les Français. C'est le cas de l'écologie qui arrive en troisième position des préoccupations avec plus d'un tiers des répondants qui citent la protection de l'environnement (33%) et la lutte contre le réchauffement climatique (30%) comme une priorité.Pour ce qui est de leurs comportements, les changements anticipés par les Français au sortir de la crise laissent entrevoir un dénominateur commun : une aspiration forte à se réapproprier leur territoire de proximité.En effet, 60% des répondants anticipent une modification de leur manière de consommer et mentionnent notamment l'envie de faire des achats plus locaux, en circuit court et de privilégier les petits producteurs, surtout lors des courses alimentaires.En matière d'emploi, 59% des actifs déclarent anticiper un changement de leur rapport au travail et formulent de nouvelles attentes à l'égard des entreprises. En cohérence avec leurs aspirations à consommer plus local, 42% des Français considèrent que les entreprises doivent soutenir l'économie locale en privilégiant les circuits courts. Selon les Français, les collectivités locales et les entreprises sont en première ligne pour opérer ces transformations et accompagner le développement économique et durable des territoires.Au sortir de la crise, 96% des répondants estiment que les collectivités locales auront un rôle important à jouer (dont 67% un rôle primordial). Parmi les principales priorités, 62% considèrent que les collectivités devront soutenir les commerçants locaux et 41% qu'elles devront rendre les villes plus vertes et durables et engager des actions de rénovation des logements insalubres ou vétustes. Enfin, 38% estiment que la principale priorité sera de repenser la mobilité au sein de la ville.Pour ce qui est des entreprises, les attentes des Français sont également fortes : 91% des répondants estiment qu'elles auront un rôle majeur à jouer dans le contexte post-crise (dont 49% un rôle primordial). En matière de priorisation, 46% citent en premier lieu la relocalisation de certaines activités, 43% la préservation de l'emploi des salariés et 40% une meilleure prise en compte de leur bien-être. Dans une moindre mesure, ils sont 33% à relever l'importance de faire évoluer leurs pratiques actuelles de fonctionnement (modes de communication, télétravail…) et 28% à souhaiter qu'elles réduisent leur impact environnemental. Si les Français s'accordent sur le rôle que les entreprises ont à jouer pour construire le monde de demain, ils affichent cependant un certain scepticisme quant à leur capacité à opérer de véritables changements afin d'accompagner les transformations en cours. En effet, pour 34% d'entre eux, l'organisation des entreprises au sortir de la crise demeurera inchangée.« La crise de nous traversons crée une rupture profonde dans nos modes de vie et de consommation. Les Français nourrissent des attentes fortes quant au monde de demain qui convergent vers une nécessité de réinvestir et reconsidérer les territoires de proximité, qui constituent leurs lieux de vie et de travail. Les collectivités locales et les entreprises sont en première ligne pour accompagner ces transformations et adopter des pratiques qui soient plus durables, résilientes et qui encouragent le développement économique des territoires. Pour autant, les Français affichent un certain scepticisme quant à leur capacité à véritablement les mettre en œuvre.Parce que les entreprises et les collectivités qui sortiront renforcées de cette crise seront celles qui auront su créer les conditions de la confiance avec les citoyens en répondant à leurs attentes, ENGIE Solutions s'investit de cette responsabilité de les accompagner dans cette transition majeure en développant des dispositifs qui répondent à leurs nouveaux impératifs en matière de transition énergétique, de verdissement des énergies et de réinvention des lieux de vie et de travail ».- Pour Wilfrid Petrie, Directeur Général Adjoint d'ENGIE en charge d'ENGIE Solutions
Il y a 4 ans et 318 jours

Rencontre avec : Dahlia Subasi

Dahlia Subasi a étudié les sciences et la médecine avant de se consacrer à l'architecture et au design. Aujourd'hui, elle allie son savoir scientifique à son amour du beau pour fabriquer des objets écoresponsables en mycélium de champignon et matériaux naturels. Rencontre avec une créatrice engagée dans la lutte pour la protection de l’environnement. Muuuz : Comment votre parcours pluridisciplinaire s'est-il construit ? Dahlia Subasi : Depuis mon enfance, j’ai toujours eu un côté très créatif et un autre beaucoup plus scientifique. J’ai d’abord choisi de faire des études de médecine pour leur dimension humaine et sociale, mais le manque de créativité dans ce domaine m'a vite fait comprendre que ce n'était pas la voie que je devais suivre. Après quatre ans de médecine, j'ai décidé d'étudier l'architecture dans une école d'art, la Central Saint Martins à Londres, où j'ai finalement été épanouie. Il ne me restait plus qu’à combiner ces deux savoirs.Comment en êtes-vous arrivée à réfléchir sur l'écoconception ?J'ai toujours été intéressée par les innovations, et j'ai donc beaucoup lu à ce sujet. La recherche de nouveaux matériaux, et en particulier de ceux sensibles à l'environnement, me fascine. Je trouve cela passionnant. Comment sont nés vos objets « Teşekkül » réalisés en mycélium et matériaux naturels ?Je voulais absolument trouver un moyen de combiner mon savoir scientifique acquis en médecine avec les domaines de l'architecture et du design. J'ai fait beaucoup de recherches sur le mycélium et j’en suis tombée amoureuse. J'ai commencé à faire des expériences avec plusieurs espèces de champignons pour faire pousser du mycélium. Ensuite, j’ai construit des moules pour donner une forme à mes créations et j'ai testé les limites de ce matériau si intéressant. Il y a encore tant d’idées que j’aimerais explorer.Quels sont les enjeux de ces créations ?Le mycélium est un organisme vivant. Pour qu'il puisse croître, les conditions idéales doivent être réunies. Il m'arrive parfois de trouver de la moisissure dans mes cultures qui est causée par une contamination de microbes. Pour cultiver le mycélium, il faut également beaucoup de patience. Le mycélium prend du temps à pousser. S’il est contaminé, tout est à recommencer. C’est là que se trouve tout le challenge de mon projet. Comme je suis assez impatiente et impulsive, ce travail m’apprend à être tolérante et indulgente avec moi-même, ainsi qu’à réfléchir à mes erreurs. Selon vous, que signifie l'écologie aujourd'hui ?L’écologie devrait être inclue dans notre manière de penser et de voir les choses. C'est un sujet très complexe. Il y a beaucoup de paramètres à prendre en considération. En ce qui me concerne, je m’intéresse surtout à la création de matériaux respectueux de l’environnement et suivant les règles d’une économie circulaire. Cependant, utiliser des matériaux locaux et organiques ne suffit pas à créer des objets écologiques.Qu'attendez-vous du design de demain ?J'aimerais voir des concepts surprenants et inattendus. Quelque chose qui nous impressionne tout en ayant plus de sensibilité pour l'environnement et la recherche. Étant attirée par les matériaux et leur histoire, je suis impatiente de voir les surprises que le design nous proposera dans l’avenir. Le design et l’architecture se sont pendant longtemps concentrés sur le plaisir visuel. Je souhaiterais surtout être surprise au toucher maintenant. Tout comme les designs créés à partir de mycélium qui semblent être si fragiles mais qui sont en fait très solides. Ce qui m’a passionné le plus avec le mélange de mycélium et de matériaux naturels, c’est la rencontre de légèreté avec la solidité. C’est quelque chose qui ne se comprend qu’au toucher. La réaction des personnes, qui y sont confrontées pour la première fois, me fait toujours sourire. Pour en savoir plus, visitez le site et le compte Instagram de Dahlia Subasi. Visuels : © Dahlia Subasi Léa Pagnier
Il y a 4 ans et 318 jours

Fin du démontage de l'échafaudage de Notre-Dame "avant fin septembre", selon Jean-Louis Georgelin

"J'ai tout lieu d'espérer, de croire que ce démontage sera fini au plus tard fin septembre", a dit le général, entendu par la mission d'information de l'Assemblée nationale sur Notre-Dame."On ne peut avoir simultanément plus de quatre cordistes" qui découpent les barres de métal avec ses scies-sabres, tandis que "quatre autres personnes surveillent" cette opération délicate a-t-il décrit, soulignant qu'il s'agissait d'un travail "lent".Quant à l'objectif d'une réouverture en avril 2024 au culte et aux touristes, soit cinq ans seulement après l'incendie du 15 avril 2019 comme l'a souhaité le président de la République, "je ne la remets pas en question". Même si cette échéance ne signifie pas "la fin du chantier pour les abords".Un début du déblaiement de voûtes avait montré qu'elles semblaient "à peu près solides et en bon état" a-t-il poursuivi."Nous allons lancer dans les prochains jours l'importante opération de consolidation intérieure des voûtes par échafaudage et cintrage", a-t-il dit, ajoutant qu'"une première campagne de nettoyage complet des sols doit débuter dans le courant de l'été, qui permettra de faire baisser le niveau de plomb et de faciliter le conditions de travail futur"."La cathédrale n'est plus émettrice de plomb vers l'extérieur, et aucune plombémie anormale n'a été relevée chez les compagnons", a-t-il insisté, en invitant à traiter le sujet "avec rationalité".Va aussi bientôt débuter "le montage de l'échafaudage pour la dépose du grand orgue" de 8.000 tuyaux. Une opération "millimétrée" qui "aura lieu à l'automne". Avant 2024, il faudra compter "six mois pour réharmoniser l'orgue", a-t-il calculé.Interrogé sur les nombreuses discussions autour de la restauration, le général a répondu par cette formule: "on ne construit pas une maison en demandant leur avis à tous les passants".Une réunion très attendue de la commission nationale du patrimoine et de l'architecture (CNPA) qui réunira des élus, experts et les architectes du chantier, mais dont les avis sont purement consultatifs, est une autre "étape importante", le 9 juillet, a-t-il dit. Interrogé sur les préconisations qui pourraient y être exprimées, le général a refusé de spéculer. Cette consultation, a-t-il dit, se fera sur la "base des études des restauration réalisées par la maîtrise d'oeuvre: un travail volumineux --quelque 3.000 pages-- qui présentera des réflexions sur ce que pourrait être la restauration". Les travaux seront conduits par le sénateur Jean-Pierre Leleux (LR).Les architectes disposent du choix entre reproduire à l'identique, notamment la flèche, sur les plans détaillés laissés par l'architecte Viollet-le-Duc, et un geste architectural novateur souhaité par l'exécutif. L'architecte en chef Philippe Villeneuve, meilleur connaisseur de la cathédrale, est nettement hostile à cette deuxième option, qui prendrait en outre bien plus de temps.
Il y a 4 ans et 318 jours

Jean Castex, nouveau Premier ministre, une personnalité rassurante pour le BTP ?

REACTIONS. Le président de la République a choisi de nommer un nouveau chef du Gouvernement. C'est Jean Castex, délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques mais surtout connu ces dernières semaines comme "Monsieur Déconfinement", qui succède à Edouard Philippe.
Il y a 4 ans et 318 jours

Les députés votent une rallonge du dispositif Ma prime rénov'

BUDGET. Dans le cadre de l'examen du projet de loi de Finances rectificative post-coronavirus, les députés ont adopté dans la soirée du 2 juillet 2020 un amendement présenté par le Gouvernement visant à augmenter les crédits alloués au dispositif Ma prime rénov'. Détails.
Il y a 4 ans et 318 jours

Pierre Hurmic, écologiste, élu maire de Bordeaux

Avec le plein de voix, l’élu vert a été élu maire de Bordeaux, ce 3 juillet en fin de matinée.
Il y a 4 ans et 318 jours

La construction bois "ne déséquilibre pas le bilan financier" d'une opération

ÉTUDE. L'aménageur public EpaMarne-EpaFrance a mené une étude technique et économique sur une vingtaine de ses opérations, soit 3.000 logements, avec pour objectif de connaitre l'importance des exigences environnementales dans les surcoûts. Enseignement principal : les choix programmatiques ont beaucoup plus d'influence sur les coûts que les modes constructifs.
Il y a 4 ans et 318 jours

L'UNICEM sollicite le gouvernement pour soutenir le développement des territoires

Aujourd'hui, alors que la crise sanitaire a accentué la prise de conscience sur la nécessité de mettre en place un modèle économique basé sur les circuits courts, au sein duquel les collectivités territoriales occupent un rôle clé, l'UNICEM demande au gouvernement de passer aux actes pour engager un réel plan de sauvegarde et développement des territoires ruraux et périurbains.Grâce à l'engagement des chefs d'entreprise et de leurs équipes, la dernière enquête de l'UNICEM indique que l'activité des entreprises de matériaux de construction atteignait à fin mai 88% de son niveau, comparée à l'année dernière. Elle souligne, également, la mobilisation des professionnels du secteur : plus de 82% des entreprises interrogées indiquent avoir l'intégralité de leurs sites ouverts et, plus globalement, 98% des sites sont ouverts en France ; certaines régions, comme la Bretagne, les Pays-de-la-Loire, la Normandie, les Hauts-de-France ou le Centre-Val-de-Loire, atteignent même un taux de 100%.Partout sur le territoire, les entreprises de la filière ont fourni très rapidement les matériaux nécessaires à la reprise des premiers chantiers post-confinement. En outre, la filière des industries extractives et matériaux de construction a joué à plein son rôle de maillon essentiel au bon fonctionnement de plusieurs autres filières clés (santé, papier, sidérurgie, traitement de l'eau…), même au cœur de la crise.Aujourd'hui, la situation semble se stabiliser, mais, pour autant, certains sujets de fond préoccupent encore les professionnels du secteur qui attendent du gouvernement un engagement fort, notamment pour soutenir la résilience des territoires.Réorienter les contributions fiscales versées par les entreprisesA l'heure où la nécessité de créer de la valeur localement devient prioritaire, l'implantation et l'activité des entreprises adhérentes à l'UNICEM, basées sur les circuits court et une très grande réactivité, s'inscrivent parfaitement dans ce contexte. L'ancrage des sites industriels dans les territoires contribue également à réduire fortement l'empreinte carbone de leurs activités.L'implantation des sites « à la campagne » est gage de création et de maintien de l'emploi en dehors des grandes agglomérations, ce qui œuvre à la préservation, en complément de l'activité agricole, d'une population active dans les zones rurales. La survie ou le développement de nombreuses communes dépend, également, de la participation des entreprises du secteur à la fiscalité locale.Cet enjeu retient particulièrement l'attention de l'UNICEM qui encourage les pouvoirs publics à aller plus loin sur ce point.Dans la continuité des récentes annonces du gouvernement et des ambitions affichées pour soutenir les territoires, la fédération propose ainsi de réorienter les contributions fiscales versées par les entreprises de la filière au profit des collectivités locales, accueillant leurs installations.Cette évolution, dans un contexte où les enjeux liés à la transition écologiques et à la survie des entreprises sont plus forts que jamais, permettrait, par exemple, de conférer une véritable utilité aux sommes versées par les entreprises de l'UNICEM dans le cadre de la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) sur les matériaux d'extraction.À l'heure actuelle, le produit de la TGAP sur les matériaux d'extraction ne répond plus aux objectifs du législateur. L'activité extractive ne génère pas de pollutions et ses externalités négatives ont été drastiquement combattues par la profession. Les performances des exploitants de carrières tant en matière de gestion dynamique de la biodiversité que de réhabilitation de leurs sites, restituant le plus souvent des externalités positives, sont désormais reconnues par de nombreuses parties prenantes. Par ailleurs, les exploitants de carrières ont développé une activité importante de valorisation et de recyclage des déchets inertes. Désormais, plus de 70% de ces matériaux sont valorisés.Dans ce cadre, l'UNICEM réitère sa demande de substituer à la TGAP une redevance, au profit des collectivités locales, qui bénéficierait directement aux territoires d'accueil des installations des entreprises adhérentes. Le produit de cette taxe soutiendrait ainsi directement l'économie des territoires.« L'UNICEM milite depuis de nombreuses années pour la réaffectation de certaines taxes au profit des collectivités qui accueillent les sites industriels des entreprises de la filière. Il est temps que cette demande, simple et concrète, soit entendue et suivie d'effets », souligne Nicolas Vuillier, Président de l'UNICEM.*Enquête réalisée auprès des entreprises adhérentes entre le 8 et le 14 juin - 216 entreprises répondantes, soit 1035 sites
Il y a 4 ans et 318 jours

Étudiants confinés, dessins exposés, à la galerie d'architecture à Paris

Avec la création du PARI, le prix Architecture Résiliente Innovante de la région des Pays de la Loire, la Maison régionale de l’architecture des Pays de la Loire souhaite mettre en valeur la créativité, la responsabilité sociale et environnementale qui s’expriment sur son territoire, à travers des projets exemplaires conçus […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 319 jours

La vague écologiste préoccupe le monde du logement

"On craint un coup d'arrêt ou en tout cas un ralentissement", reconnaît auprès de l'AFP Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment (FFB).Les résultats des municipales sont sans précédent. Jusqu'alors, Grenoble était la seule métropole française dirigée par un élu vert. Lyon, Strasbourg et Marseille l'ont rejointe, et de plus petites villes comme Besançon et Poitiers.Ces nouveaux maires écologistes ont souvent fait campagne sur une franche opposition aux projets de construction immobilière, au nom de la défense de l'environnement.A Bordeaux, Pierre Hurmic promet ainsi de "geler les programmes immobiliers" pour lutter contre la "bétonisation" supposée de la ville."On s'attend toujours à ce que des villes basculent d'un côté ou de l'autre", explique M. Salleron. "Mais là, on crée une idée nouvelle, celle qu'il faut vivre d'une façon différente"."Aujourd'hui sont arrivées des personnes qui ont vraiment des idées bien arrêtées et je pense qu'il va y avoir un sacré blocage".De telles frictions interviendraient alors que le besoin de logements est pressant dans plusieurs grandes villes gagnées par les écologistes, comme en témoigne une hausse marquée des prix ces dernières années à Bordeaux et, plus récemment, à Lyon.Surtout, la construction a été brutalement interrompue plusieurs mois par la crise du coronavirus, au point de menacer le marché d'un déficit de plusieurs dizaines de milliers de logements neufs cette année.Or, les maires détiennent une responsabilité cruciale dans la politique du logement en décidant ou non d'octroyer la plupart des permis de construire."Si ces élus veulent que la ville soit vraiment écologiste, il ne faut pas qu'ils imposent des choses à des fins électorales et populistes", estime auprès de l'AFP Marc Villand, un responsable de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI)."Sinon, qu'est-ce qui va se passer? Il n'y aura plus de projets nouveaux et les prix de l'ancien vont flamber", insiste-t-il, s'attendant néanmoins à ce que les nouveaux maires écologistes adoucissent leurs discours.Programmes nuancés"Il y a une vertu du pragmatisme dans l'exercice du pouvoir", assure-t-il. "Je connais quelques élus écologistes, ils ne sont pas anti-construction. Enfin, pas toujours".Certains nouveaux maires verts ont effectivement un discours nuancé. Celui de Lyon, Grégory Doucet, veut limiter les immeubles de bureaux dans le quartier d'affaires de la Part-Dieu, mais au profit de nouveaux logements.Comment deviner ce que feront vraiment les mairies vertes?On peut regarder celle déjà en place à Grenoble, dont le maire Eric Piolle a été réélu largement dimanche. Depuis son arrivée au pouvoir en 2014, le nombre de permis de construire des logements y a chuté de près de 40%. Sur la même période, il a aussi décliné en France mais de manière bien moins marquée.Ces chiffres annoncent-il un effondrement dans toutes les nouvelles villes vertes? Difficile d'en juger et certains professionnels refusent d'ailleurs de restreindre leurs inquiétudes aux seuls élus verts.Ils remarquent que certaines thématiques écologistes dominent désormais largement le débat public, comme la lutte contre l'étalement urbain.Avec cette idée, selon laquelle les villes grandissent trop vite au détriment des zones rurales, et son corollaire, l'"artificialisation" des sols, ce sont surtout les constructeurs de maisons qui se sentent menacés."On déconne complètement. Si on ne fait plus de maisons et qu'on ne fait plus d'immeubles, qu'est-ce qu'on va faire?", regrette auprès de l'AFP Patrick Vandromme, patron d'Hexaom, premier constructeur de maisons en France.Il vise surtout la Convention citoyenne pour le climat. Ces citoyens tirés au sort viennent de rendre leurs conclusions et demandent, entre autres, de limiter drastiquement l'artificialisation des sols."C'est inquiétant pour l'avenir du logement et pour la (sortie) de la crise économique", conclut M. Vandromme. "C'est bien gentil de planter de la lavande mais ce n'est pas ça qui va faire repartir la machine."
Il y a 4 ans et 319 jours

Rénovation énergétique : 100 M€ débloqués pour les bâtiments publics

TRANSITION. La secrétaire d'Etat à la Transition écologique, Emmanuelle Wargon, a signé ce 1er juillet 2020 la convention du programme Action des collectivités territoriales pour l'efficacité énergétique 2 (Actee) lors d'un déplacement dans le Nord. Grâce au dispositif des CEE, un budget de 100 millions d'euros est ainsi alloué aux collectivités pour accélérer leur transition écologique.
Il y a 4 ans et 319 jours

Relance et logement : les propositions du rapport Lioger

ASSEMBLÉE NATIONALE. La commission des affaires économiques de l'Assemblée a adopté, le 1er juillet, le rapport Lioger, dont Batiactu a obtenu copie et qui préconise d'ouvrir, en 2021, le dispositif MaPrimeRénov aux 9e et 10e déciles. Il demande également un "effort significatif" envers les bailleurs sociaux.