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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Etats et collectivités

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Il y a 4 ans et 342 jours

Des parlementaires de la majorité demandent un plan de soutien à l'industrie du bois

"Le bois et ses usages doivent être un des piliers du futur plan de relance", affirment, dans une tribune publiée sur le site internet du Journal du Dimanche, 140 députés, sénateurs et eurodéputés issus de La République en Marche et du Modem, les deux principaux partis de la majorité.Les demandes des parlementaires, emmenés par les députés Rémy Rebeyrotte et Vincent Thiébaut, s'inscrivent dans les plans de relance promis par le gouvernement français et l'Union européenne, à la suite de la crise économique du coronavirus."Nos forêts souffrent: morcellement, sécheresse, scolytes, incendies, surpopulation de gibier", regrettent les parlementaires."L'ensemble de la filière et ses acteurs sont impactés, de l'amont à l'aval", c'est-à-dire des exploitants de forêts aux industriels comme les constructeurs, en passant par les scieries, poursuivent-ils."Nous sommes convaincus de la nécessité d'un +plan Marshall+", concluent-ils, prenant comme exemple l'Allemagne, qui a annoncé en 2019 qu'elle mobilisait 800 millions d'euros au cours des prochaines années pour favoriser sa reforestation.Parmi les débouchés du bois, la construction fait notamment l'objet d'un vif intérêt des pouvoirs publics, qui multiplient les incitations au motif de son intérêt environnemental.Mais le secteur reste marginal - 6% des logements construits en 2018 - et confronté à des difficultés structurelles, en premier lieu la faible offre de bois français.Le président de la République, Emmanuel Macron, a pourtant lui-même témoigné de son intérêt pour la filière bois, promettant déjà voici deux ans une politique "volontariste" de relance.
Il y a 4 ans et 342 jours

306 nouvelles couvertures photovoltaïques dans l’Hexagone

306 bâtiments vont couvrir leur toiture d’équipements photovoltaïques. Le ministère de la Transition écologique et solidaire en a publié la liste le 8 juin, à l’issue d’un appel d’offres consécutif à la programmation pluriannuelle de l’énergie. La puissance cumulée de ces équipements atteindra 152 MW.
Il y a 4 ans et 342 jours

Notre-Dame de Paris : le délicat démontage de l'échafaudage commence

Deux équipes de cinq cordistes vont bientôt descendre au plus près des parties calcinées. Leur mission: découper, à l'aide de scies sabres, les tubes métalliques soudés entre en eux par la chaleur. Cet échafaudage avait été installé avant l'incendie pour rénover une flèche désormais disparue."Quand tout cela sera réglé, on sera très soulagés car la cathédrale sera sauvée", estime Christophe Rousselot, délégué général de la fondation Notre-Dame, à propos de cette "opération très sensible, très compliquée, avec un facteur de risque non négligeable". Et dont le succès apparaît crucial pour tenir le délai d'une reconstruction en cinq ans de la cathédrale comme le souhaite le président Emmanuel Macron."Il peut y avoir des morceaux qui tombent de l'échafaudage et fragilisent telle ou telle partie des murs de la cathédrale", explique encore le responsable de la fondation Notre-Dame.L'échafaudage constitué de 40.000 pièces, de 200 tonnes dont la moitié se trouve à plus de 40 mètres de haut, a résisté à l'effondrement de la flèche, mais a été déformé par la chaleur, au point de ressembler à une vaste toile d'araignée.Pour préparer cette opération périlleuse, outre l'installation d'une grue géante, un ceinturage de l'échafaudage avec des poutres métalliques a été réalisé il y a plusieurs mois, sur trois niveaux pour empêcher un éventuel écroulement. Un deuxième échafaudage léger s'élève de part et d'autre de l'ancien. Des nacelles ont également été mises en place pour cette opération.Geste architectural ou à l'identique ?Lundi matin, des ouvriers munis de casques de chantier ont commencé à monter à l'intérieur de l'échafaudage, via un ascenseur, pour des vérifications avant l'arrivée des cordistes, les "écureuils", mardi. Une sorte de "+check-up+, comme dans une fusée avant le décollage", souligne M. Rousselot.Cette opération, prévue initialement pour durer quatre mois, doit se dérouler tout au long de l'été. Elle a été maintes fois repoussée avec les nombreux aléas et contretemps subis par le chantier de Notre-Dame, entre l'instauration de mesures contre la contamination au plomb, des intempéries fin 2019 et la crise du coronavirus. Il a repris progressivement fin avril.Le général Jean-Louis Georgelin, qui pilote "la task-force Notre-Dame", a reconnu qu'il y aurait un coût supplémentaire dû à tous les retards, coût que "nous n'avons pas encore complètement chiffré". L'achèvement de la phase actuelle de sécurisation est toujours prévu avant la fin 2020. Après le démontage de l'échafaudage viendra le temps des choix architecturaux et des appels d'offres. La phase de reconstruction pourrait alors débuter en 2021.La reconstruction de la flèche est un des points sensibles du chantier, entre le souhait du président Macron d'inscrire un "geste contemporain" sur la cathédrale et les tenants d'une continuité architecturale avec une restauration à l'identique.Certains ont proposé une flèche en verre, ou de créer sur le toit un parc-jardin bio, voire une terrasse panoramique pour les touristes...L'architecte Philippe Villeneuve plaide lui pour la fidélité à l'ouvrage retouché dans le style gothique par l'architecte Viollet-le-Duc, dont sont conservés les plans. Il a estimé qu'une reconstruction à l'identique permettrait de mieux de tenir les délais d'une reconstruction dans le délai de cinq ans souhaité par Emmanuel Macron.
Il y a 4 ans et 342 jours

Le coût des énergies renouvelables s'avère de plus en plus compétitif face au charbon

Selon un nouveau rapport de l'Agence internationale de l'énergie renouvelable (IRENA), publié aujourd'hui, les énergies renouvelables sont de moins en moins chères par rapport toute autre source de nouvelle électricité à base de combustibles fossiles. Le rapport Coût de la production d'énergie renouvelable en 2019 montre que plus de la moitié de la capacité renouvelable ajoutée en 2019 permettait de réduire les coûts de l'électricité par rapport à ceux des nouvelles centrales au charbon les moins chères.Le rapport souligne que les nouveaux projets de production d'énergie à partir de sources renouvelables sont aujourd'hui de moins en moins chers par rapport aux centrales à charbon existantes. En moyenne, il est moins cher de mettre en service de nouvelles installations d'énergie solaire photovoltaïque et éolienne que de maintenir de nombreuses centrales au charbon en exploitation. Les résultats des enchères montrent que cette tendance s'accélère et viennent confirmer le besoin de mettre définitivement fin à la filière charbon. Le rapport montre que l'année prochaine, il pourrait être plus coûteux d'exploiter 1 200 gigawatts (GW) de capacité existante dans des centrales à charbon que de mettre en service de nouvelles installations solaires photovoltaïques à l'échelle industrielle.Le remplacement des 500 GW les moins chers de la filière charbon par du solaire photovoltaïque et de l'éolien terrestre pourrait réduire sur l'année prochaine les coûts du système électrique de 23 milliards de dollars par an, et les émissions annuelles de dioxyde de carbone d'environ 1,8 Gt, soit l'équivalent de 5% du total des rejets mondiaux de CO2 en 2019. Cela représenterait également un stimulus de 940 milliards de dollars, à savoir environ 1% du PIB mondial.« Nous avons atteint un tournant important dans la transition énergétique. Tant sur le plan environnemental qu'économique, les arguments en faveur de l'installation de nouvelles centrales à charbon ou du maintien de celles qui existent sont injustifiables », a déclaré Francesco La Camera, directeur général de l'IRENA. « De plus en plus, les énergies renouvelables sont la source de nouvelle électricité la moins chère. Leur potentiel pour stimuler l'économie mondiale et créer des emplois est considérable. Les investissements dans les énergies renouvelables sont stables, rentables et attractifs ; ils offrent des rendements constants et prévisibles, et l'économie tout entière profite de leurs bénéfices. »« La stratégie mondiale de relance doit être une stratégie verte », a ajouté La Camera. « Les énergies renouvelables constituent un moyen d'aligner les initiatives politiques à court terme sur les objectifs à moyen et long terme en matière d'énergie et de climat. Les efforts déployés par les nations pour relancer les économies après la crise du COVID-19 doivent reposer sur les énergies renouvelables. Par la mise en œuvre de politiques appropriées, la chute des coûts de la production d'électricité à base d'énergies renouvelables peut transformer les marchés et contribuer dans une large mesure à une relance verte. »Au cours des dix dernières années, l'amélioration des technologies, les économies d'échelle, la compétitivité des chaînes d'approvisionnement et l'expérience croissante des développeurs ont entraîné une forte baisse du coût de l'électricité provenant de sources renouvelables. Depuis 2010, la plus forte baisse des coûts a été enregistrée par l'électricité solaire photovoltaïque à l'échelle industrielle, avec 82%. Venaient ensuite l'énergie solaire à concentration (CSP), avec 47%, l'éolien terrestre, avec 39%, et l'éolien offshore, avec 29%.Le coût des technologies solaire et éolienne a également poursuivi sa diminution d'année en année. Le coût de l'électricité de source solaire photovoltaïque à l'échelle industrielle a baissé de 13% en 2019, atteignant une moyenne mondiale de 6,8 cents (0,068 USD) par kilowattheure (kWh). L'éolien terrestre et l'éolien offshore ont tous deux diminué d'environ 9%, pour atteindre respectivement 0,053 et 0,115 USD/kWh.Les enchères et contrats d'achat d'électricité (CAE) les plus récents montrent que la tendance à la baisse se poursuit pour les nouveaux projets mis en service en 2020 et au-delà. Les prix de l'électricité de source solaire photovoltaïque basés sur un approvisionnement compétitif pourraient en moyenne s'établir à 0,039 USD/kWh pour les projets mis en service en 2021, ce qui représente une diminution de 42% par rapport à 2019. Cette valeur est par ailleurs inférieure de plus d'un cinquième à celle de l'électricité issue de combustible fossile la moins chère, qui est celle produite par les centrales à charbon. Les chiffres record atteints par les enchères d'électricité de source solaire photovoltaïque à Abou Dhabi et Dubaï (EAU), au Chili, en Éthiopie, au Mexique, au Pérou et en Arabie saoudite confirment que des valeurs de seulement 0,03 USD/kWh sont déjà possibles. Pour la première fois, le rapport annuel de l'IRENA examine également la valeur des investissements par rapport à la baisse des coûts de production. Pour la même somme d'argent investie en énergies renouvelables aujourd'hui, les nouvelles capacités produites sont supérieures à celles d'il y a dix ans. En 2019, la capacité de production d'énergie renouvelable mise en service était deux fois plus élevée qu'en 2010, mais elle avait nécessité seulement 18% d'investissements en plus. Découvrez les conclusions principales du rapportLisez le rapport complet « Coût de la production d'énergie renouvelable en 2019 »
Il y a 4 ans et 342 jours

Saint-Gobain lance son premier CFA en France

L’ambition de Saint-Gobain est de porter à 250 le nombre d’apprentis formés par son CFA chaque année, d’ici 3 à 5 ans. [©Epoka/Saint-Gobain] Saint-Gobain, qui accueille chaque année 1 750 alternants en France, a décidé de créer son propre Centre de formation d’apprentis (CFA). Ceci, afin de former des jeunes aux métiers du groupe. Ainsi que de répondre à ses besoins de recrutement. En particulier sur les métiers à forte volumétrie ou, au contraire, en tension ou émergents. Dès octobre 2020, ce CFA recevra 70 candidats répartis dans deux promotions. La première, “Commerce et marketing”. Et fonctionnera en partenariat avec l’Ecole de commerce IGS, regroupera 50 jeunes à Paris et Toulouse. Tandis que la seconde dédiée à la “Maintenance industrielle” rassemblera 20 élèves à Lyon. Et cette fois-ci, en partenariat avec le CFAI de Lyon. A l’issue de leur formation, les apprentis obtiendront un Titre professionnel, certifié par le ministère du Travail, de “Responsable commercial et marketing”, équivalent à un Bac+3. Ou de “Technicien supérieur en maintenance industrielle”, équivalent à un Bac+2. 250 apprentis formés par son CFA L’ambition de Saint-Gobain est de porter à 250 le nombre d’apprentis formés par son CFA chaque année, d’ici 3 à 5 ans. Et d’ouvrir de nouvelles filières d’apprentissage industrielles, logistiques ou commerciales.  En ouvrant ce CFA, Saint-Gobain souhaite faire mieux connaître la diversité et la richesse de ses métiers en conditions réelles. Mais aussi offrir des opportunités professionnelles aux apprentis à l’issue de leur diplôme « et être un acteur incontournable de l’emploi des jeunes ». Saint-Gobain s’inscrit ainsi dans la dynamique de la loi du 5 septembre 2018 sur la “Liberté de choisir son avenir professionnel”. En agissant de manière concrète en faveur de l’emploi des jeunes en France. Informations sur le CFA et candidatures ouvertes sur le site de Saint-Gobain.
Il y a 4 ans et 342 jours

Un troisième stade achevé pour le Mondial-2022 au Qatar

Cette annonce intervient alors que le petit pays du Golfe marque vendredi le troisième anniversaire de l'embargo terrestre, maritime, aérien imposé par l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Émirats arabes unis et l'Égypte. Ces pays accusent Doha d'être trop proche de l'Iran, rival régional de Ryad, et de soutenir des islamistes radicaux, ce que le Qatar dément.Situé dans la ville d'Al Rayyan, à l'ouest de Doha, le stade devait initialement être inauguré le 18 décembre 2019 à l'occasion de la seconde demi-finale du Mondial des clubs.Mais le stade, intitulé "Education City" en raison de sa proximité avec une université et ses campus, n'a pas été homologué à temps par les autorités.Après la tenue du Mondial-2022, la moitié des 40.000 sièges du stade seront donnés à des pays en voie de développement afin de les aider à construire des infrastructures sportives.Cinq stades sont encore en construction au Qatar, qui accueillera en novembre et décembre 2022 le plus grand rendez-vous du monde du football.
Il y a 4 ans et 342 jours

Une subvention à un projet photovoltaique porté par Total fait débat

Une subvention accordée par l'Ile-de-France à un projet photovoltaïque de Total pour l'Ecole Polytechnique a suscité un vif débat en région, l'opposition y voyant une "opération de greenwashing".
Il y a 4 ans et 343 jours

La Ville ensemble, toutes et tous : concevoir un espace non-genré exemplaire

L’objectif de ce concours est d’encourager Étudiant(e)s & Jeunes diplômé(e)s à prendre en compte le sujet du genre et de l’intégration de toutes et tous dans la conception d’un espace public. Jusqu’au 31 juillet 2020. La programmation et la conception de l’espace public nécessite et mobilise des compétences variées en aménagement, architecture, urbanisme, paysage, et […] L’article La Ville ensemble, toutes et tous : concevoir un espace non-genré exemplaire est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 345 jours

Le député européen Yannick Jadot attaque Bruno Le Maire sur Renault et la rénovation des bâtiments

"Les Français ne comprennent pas que l'État, une nouvelle fois mettent des milliards et des milliards dans l'automobile et que ça conduise à 5.000 suppressions de postes" chez Renault, s'est emporté M. Jadot au cours de l'émission politique "Vous avez la parole"."On a eu le scandale du diesel, l'explosion des SUV et là vous nous refaites le même plan de relance sans penser la relocalisation autour du recyclage de l'automobile et des services de l'automobile", a poursuivi le leader écologiste."Il faut savoir ce qu'on veut, si Renault ferme ou pas, Renault joue sa survie, et la responsabilité du ministre de l'Économie, c'est de lui apporter son soutien pour qu'elle puisse vivre", lui a rétorqué le ministre de l'Économie, qui a signé cette semaine une garantie de l'État pour un prêt de cinq milliards d'euros au constructeur automobile en difficulté."Nous avons demandé à Renault de faire des relocalisations, le moteur 100 kilowatts qui devait être produit en Chine sera produit à Cléon. Renault multipliera par 4 ou 5 le nombre de véhicules électriques produits en France", a assuré Bruno Le Maire."Dans votre parti, j'entends certains qui disent que les véhicules électriques ne sont pas l'avenir, alors c'est quoi, la trottinette?", a-t-il lancé à son détracteur.L'eurodéputé vert a ensuite déploré que sur la rénovation thermique du bâtiment, le gouvernement ait "réduit le budget, alors que c'est un sujet éminemment consensuel", selon lui."Il y a 12 % de notre population qui vit dans la précarité énergétique, on a six millions de passoires énergétiques. On a des bâtiments publics, des écoles notamment, qui ne sont pas rénovés", a dénoncé M. Jadot."On a là un potentiel extraordinaire de créations d'emplois, d'amélioration du pouvoir d'achat, d'aménagement du territoire", a-t-il répété.Bruno Le Maire a indiqué qu'il y aurait des mesures pour le bâtiment au sein des 40 milliards de dépenses supplémentaires destinées à soutenir les secteurs les plus touchés par la crise du coronavirus. Elles seront présentées le 10 juin dans le projet de budget rectificatif, a-t-il précisé."La rénovation thermique des bâtiments, ça peut être le projet phare de la relance verte de la France", a estimé le ministre.
Il y a 4 ans et 345 jours

Quelles solutions pour concevoir des bâtiments répondant aux nouveaux enjeux sanitaires ?

Patrick Nossent, président de Certivéa : « Alors que le pays entame un long processus de déconfinement, un retour possible au bureau, à l'école, dans les magasins impose des réaménagements et changements d'usages en urgence au sein des bâtis. Mais pour répondre à ces enjeux sanitaires sur le long terme, nous devons aller plus loin et concevoir des bâtiments sains et performants, qui assurent une fonction de refuge, en temps de crise mais pas seulement. »Qualité sanitaire, flexibilité, connectivité, services : l'avènement du bâtiment refugePatrick Nossent : « L'Organisation Mondiale de la Santé définit la santé comme un état de bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie. La santé passe donc par le confort, la qualité des services, mais également la protection contre les évènements climatiques extrêmes. Qualité du bâtiment, flexibilité des espaces, connectivité et bonnes pratiques vont jouer un rôle central pour la qualité de vie des occupants. »1. Les qualités intrinsèques du bâtiment : qualité de l'air intérieur, de l'eau et de l'entretien des espacesVentilation, filtres, mesure de la qualité de l'air intérieur ;Mesure de la qualité de l'eau, traitements d'entretien et décontamination des réseaux intérieurs pour éviter l'altération des propriétés organoleptiques (odeur, couleur, goût, etc.), la modification des caractéristiques physico-chimiques (température, dureté, concentrations en métaux et composés organiques et contamination microbiologique ;Mesure des polluants ; mesure des seuils d'ondes électromagnétiques ;Matériaux antibactériens et faciles à entretenir ; espace de stockage des déchets, etc.2. Accessibilité et flexibilité du bâtiment pour s'adapter aux besoins des usagerAménagements intérieurs modulables pour la gestion des flux de personnes, l'espacement des postes de travail ;Modularité des usages d'un bâtiment, en particulier bâtiment public : de salle communale à lieu d'accueil pour sans-abris, de centre de congrès à hôpital de campagne, de village vacance à centre de quarantaine, etc.3. La connectivité et le numérique pour garantir le maintien de toutes les interactions, en toutes circonstancesPour organiser le télétravail, nécessité de pouvoir compter sur des réseaux sécurisés, fiables avec des outils de partage et de collaboration en ligne ;Services d'informations pour favoriser l'application des consignes sanitaires : nombre de personnes dans une salle, un étage, le nombre de voiture dans un parking ; montres connectées pour signaler la distance de sécurité ; état du trafic des réseaux de transports en commun pour éviter la cohue, etc.Ouverture des portes sans contact ;Nettoyage automatique des espaces sanitaires, etc.4. Les services associés et bonnes pratiques pour préserver la santé et favoriser le mieux-êtreDémarches d'amélioration de la Qualité de Vie au Travail en entreprise avec politiques de sensibilisation aux enjeux sanitaires ; cellule d'écoute psychologique ;Cabine médicale connectée pour bénéficier d'une téléconsultation ou check up santé ;Salles de sport, salles de sieste, espace de restauration collective de qualité ;Ergonomie des postes de travail, etc.Chocs sanitaires et climatiques : comment se prémunir durablement ?Le bâtiment doit permettre aux usagers de gérer les chocs climatiques comme sanitaires dans les meilleures conditions possibles. Les innovations en construction / rénovation et les règlementations incluent progressivement ces réalités.Mais le secteur doit surtout participer à l'amélioration durable des cadres de vie. Cela suppose un engagement multi thématiques : sobriété énergétique et installations bas carbones, préservation de la biodiversité, santé et confort des usagers, performance économique des territoires, sont autant d'enjeux interconnectés.Pour accompagner les professionnels dans la prise en compte de l'ensemble de ces problématiques, la règlementation ne suffit pas à elle seule. Les certifications volontaires en développement durable (HQE, R2S, OsmoZ) offrent des cadres méthodologiques, des solutions de gestion de projet, des grilles d'évaluation, des référentiels de bonnes pratiques exemplaires et des outils pour valoriser les efforts entrepris par les professionnels.Patrick Nossent : « Construire et préserver un cadre de vie durable et résilient suppose qu'on agisse de manière globale sur la qualité de vie, la préservation de l'environnement et la performance économique. La certification des bâtiments privés ou publics et des infrastructures sur les enjeux de développement durable permet aux professionnels d'apporter une réponse holistique à ces enjeux. »
Il y a 4 ans et 345 jours

Les entreprises vont toucher une aide exceptionnelle en cas d’embauche d’un apprenti

Alors que, d’après la FNTP, 37 % des entreprises de travaux publics pensent baisser leurs effectifs d’apprentis, le gouvernement va mettre en place une aide exceptionnelle de 5 000 euros pour l’accueil d’un mineur, et de 8 000 euros pour un majeur.
Il y a 4 ans et 345 jours

Covid-19 : syndicats et patronat reçus à l'Élysée pour "sauver l'emploi"

"L'enjeu", a souligné la ministre du Travail Muriel Pénicaud à l'issue de la réunion, c'est de "sauver l'emploi", de "bâtir une nouvelle donne" pour préserver les compétences des salariés.Parmi les annonces faites à l'issue de cette rencontre de près de trois heures avec les partenaires sociaux: les entreprises qui recruteront un apprenti du 1er juillet au 28 février bénéficieront d'une aide élargie à l'embauche de 8.000 euros pour les majeurs et 5.000 euros pour les mineurs.Alors que cette aide est aujourd'hui réservée aux entreprises de moins de 250 salariés et pour des diplômes au niveau inférieur ou égal au bac, le dispositif sera élargi jusqu'au niveau de la licence et à toutes les entreprises, ce qui représentera "un coût supplémentaire supérieur à un milliard d'euros", selon l'entourage de la ministre.Autre point sur lequel l'exécutif était très attendu: la réforme contestée de l'assurance-chômage. Des discussions sur ce sujet vont s'ouvrir "dans les semaines qui viennent" avec les organisations syndicales et patronales en vue de parvenir à des décisions "d'ici l'été", a annoncé la ministre du Travail dans la cour de l'Elysée.Alors que toutes les organisations syndicales réclament l'annulation de cette réforme, "les choses sont très, très ouvertes sur l'assurance-chômage", a précisé le ministère.D'autres chantiers se poursuivront dans les prochaines semaines, sur le chômage partiel qui va être aménagé, sur l'emploi des jeunes, dont "près de 800.000 vont sortir du système scolaire ou universitaire cet été", a rappelé Mme Pénicaud, ou encore sur la formation.A la sortie de la réunion, les syndicats ont accueilli avec prudence les annonces concernant l'apprentissage, et ont insisté sur la question des salaires. Philippe Martinez (CGT) a exhorté le président de la République à "convertir en actes ses propos sur les salaires, la prise en compte des deuxièmes lignes". Laurent Berger (CFDT) a appelé à "ne pas oublier la reconnaissance des travailleurs exposés pendant la période de confinement", tandis qu'Yves Veyrier (FO) a dit être "resté complètement sur (sa) faim" car "il n'y a pas eu d'annonce du tout" sur le sujet.Plus de huit millions de personnes sont au chômage partiel et plus de six millions de demandeurs d'emploi ont été comptabilisés par Pôle emploi en avril, du jamais vu en France. Et la situation devrait s'aggraver: mardi, Mme Pénicaud a anticipé que la France "repasserait les 10%" pour le taux de chômage, contre 8,1% avant l'épidémie.Le gouvernement anticipe une chute du PIB de 11% cette année et un creusement du déficit public à 11,4% du PIB contre 3% en 2019. Pour répondre à cette crise historique, "nous avons mis 450 milliards d'euros sur la table de mesures de trésorerie et budgétaire, 20% de notre richesse nationale", a souligné le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, à l'issue de la réunion à l'Elysée.Déconfinement accéléréDepuis mardi, le déconfinement a connu un coup d'accélérateur, avec la levée de l'interdiction de se déplacer à plus de 100 km de son domicile, ou encore l'ouverture partielle des cafés, restaurants et petites salles de spectacle. Le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, a par ailleurs dit jeudi espérer que le protocole sanitaire puisse être assoupli "bientôt" dans les écoles.Sur le front de l'épidémie, 44 nouveaux décès ont été recensés dans les hôpitaux en France, portant le bilan total à 29.065 morts depuis le début de l'épidémie, selon le bilan quotidien communiqué jeudi soir par le ministère de la Santé, (qui ne comprend pas les morts dans les établissements sociaux et médico-sociaux au cours des dernières 24 heures). Et la baisse se poursuit en réanimation.Durement éprouvés, les soignants ne désarment pas et plusieurs syndicats (CGT, FO, SUD, Unsa) et collectifs (Inter-Urgences, Inter-Hôpitaux) ont appelé jeudi à une journée d'action nationale le 16 juin pour réclamer notamment des moyens supplémentaires et une revalorisation générale des salaires. Ils se sont de nouveau rassemblés par centaines jeudi devant des hôpitaux.Le président Macron avait souhaité que le 14 juillet soit l'occasion de rendre hommage aux soignants. L'Elysée a confirmé jeudi que ce serait le cas, au cours d'une cérémonie militaire place de la Concorde, qui remplacera, pour des raisons sanitaires, le traditionnel défilé sur les Champs-Elysées.
Il y a 4 ans et 345 jours

Bâtiments tertiaires : détails sur le coup de pouce chauffage

Le Gouvernement a précisé les modalités d'application du coup de pouce chauffage pour les bâtiments tertiaires, financé par les certificats d'économie d'énergie (CEE).
Il y a 4 ans et 345 jours

Relance : le Gouvernement annonce des mesures pour soutenir l'apprentissage

FORMATION. En réponse à l'inquiétude des professionnels sur le devenir de l'apprentissage, le Gouvernement a annoncé ce 4 juin des mesures visant à relancer la formation professionnelle, à l'issue d'une réunion entre l'exécutif, les syndicats et le patronat consacrée à l'emploi.
Il y a 4 ans et 345 jours

Un accord trouvé pour protéger les agences d'architecture en redressement

MARCHÉS PUBLICS. Selon le texte adopté en commission mixte paritaire, le projet de loi "portant diverses dispositions liées à la crise sanitaire" apporte une protection aux agences d'architectes qui se trouveraient en redressement judiciaire, explique l'Unsfa. En revanche, les seuils d'exemption de mise en concurrence restent inchangés.
Il y a 4 ans et 345 jours

Le patron de SNCF Réseau n'a pas convaincu les sénateurs

FERROVIAIRE. A l'issue de l'audition, le 3 juin, du nouveau P-DG du gestionnaire d'infrastructure Luc Lallemand, la commission de l'Aménagement du territoire et du Développement durable du Sénat estime que de trop nombreuses incertitudes subsistent.
Il y a 4 ans et 345 jours

L'UFME élit son Président Bruno Cadudal et constitue son nouveau Bureau

Après des années d'aides fiscales dédiées à la fenêtre, la profession est entrée depuis deux ans dans une nouvelle ère. Souhaitant que l'UFME prenne une nouvelle dimension dans les débats de demain, Bruno Cadudal se fixe pour missions de :développer le réseau d'adhérents afin de renforcer sa représentativité et notamment sur les sujets liés à l'environnement,consolider sa position auprès des instances du secteur (Pôle Fenêtre, CSTB, DHUP, FCBA, AIMCC, EPPA…),permettre à chacun de participer aux travaux et échanges, quelle que soit la taille de l'entreprise, et de poursuivre son ouverture vers les extrudeurs gammistes et professions associées.« L'optimisation thermique des bâtiments reste le fer de lance de la fenêtre. Mais d'autres sujets émergent et nous occuperont dans les prochaines années. Tel est le cas de la question environnementale et du recyclage des menuiseries, sans oublier le confort que le ménage français est en droit d'attendre pour son logement.L'UFME aura de nombreux enjeux dont la revalorisation de la fenêtre PVC par exemple. Depuis 2019, la section concepteurs gammistes, rassemblant l'ensemble des acteurs de la profession, s'est mobilisée pour favoriser la revalorisation du matériau PVC. Le volet social et formation assuré depuis 2007 par l'UFME prend depuis ces derniers mois une nouvelle orientation. Même si cette mission reste plus méconnue, la gestion de la Convention Collective Menuiserie Charpente est une autre facette de nos compétences, très importante et nous offre toute légitimité pour porter haut et fort la fenêtre bois française de qualité auprès de l'ensemble des instances nationales (FCBA, Ministère …). », déclare Bruno Cadudal.Bruno Cadudal est Président d'Atlantem, activité menuiserie du Groupe HERIGE depuis dix-huit ans. Issu d'une formation d'ingénieur agro-alimentaire (ENSAIA - 1987), complétée d'un master de management (ICG - 1995), il a débuté sa carrière dans l'industrie agro-alimentaire à l'étranger pendant quatorze ans (Nouvelle-Zélande et Etats-Unis) puis en France (Lactalis et United Biscuits). Il s'est investi depuis plus de dix ans dans les actions de l'UFME et est notamment à l'initiative du baromètre d'activité, indicateur d'activité permettant chaque mois aux adhérents de se positionner par rapport au marché français. Il participe au développement et renouveau du salon Equip'baie et est impliqué dans les relations avec les partenaires de l'UFME tels que le SNFA. Ses nombreuses années en tant qu'administrateur et membre du Bureau lui ont permises d'acquérir une profonde connaissance du fonctionnement de l'UFME.La constitution d'un nouveau bureauBruno Cadudal a nommé les Présidents des Commissions :Hugues de Forges à la Commission technique (nouveau nommé),Jean-Marc Combes à la Commission sociale et formation,Patrick Sage à la Commission communication.Le Conseil d'Administration a également validé la composition du Bureau de l'UFME :Patrick Bouvet, Vice-PrésidentVincent Pasquet, TrésorierFrançois Guérin, Secrétaire Général (nouveau nommé)Jos Lenferink, Représentant de la Section extrudeurs gammistesFrançois de Labarthe, Représentant de la Section professions associées.
Il y a 4 ans et 345 jours

Cléa : nouvel espace numérique de la maison, au service de la relation et de l'accompagnement client

Tout au long du projet, CLÉA facilite et renforce la qualité de la relation entre le professionnel (constructeur, promoteur, architecte, maître d'œuvre, entreprise…) et ses clients, en permettant notamment à ces derniers de mieux suivre l'évolution du chantier et de s'approprier leur maison.Le principe : un espace numérique dédié à la maison, de sa conception à sa livraison, tout au long de son cycle de vie Contrat, suivi du chantier, réception, prise en main... : tout au long d'un projet de maison individuelle, la qualité de la relation client est fondamentale. Mais il n'est pas toujours simple de répondre rapidement à toutes les questions des propriétaires, les intégrer pleinement dans le projet, quelle qu'en soit l'étape, ou leur permettre d'accéder facilement et quand ils le souhaitent aux documents et informations-clés.C'est dans cet esprit que QUALITEL Espace Numérique du Logement a conçu et développé CLÉA, solution numérique dédiée à la maison.Objectif : faciliter le quotidien des acteurs de la construction, qu'ils soient constructeurs, promoteurs, architectes, maître d'œuvre, entreprises, etc., avec un outil pratique et interactif.Du côté des professionnels : quotidien facilité, relation client renforcéeSpécifiquement adaptée aux enjeux de la relation client dans le domaine de la maison individuelle en construction, CLÉA intègre 3 fonctionnalités essentielles pour permettre aux professionnels d'apporter à leurs clients un service à forte valeur ajoutée :Un espace sécurisé* pour centraliser, stocker et partager avec les clients toutes les informations et documents de la maison : proposition commerciale, plans, contrat et notice descriptive, etc.Un outil interactif permettant de fluidifier la communication avec les clients : suivi et avancement du chantier, envoi de photos, invitations aux visites, etc.Un guide d'entretien personnalisé pour chaque maison.Au-delà du renforcement de l'accompagnement client, c'est aussi sur la simplicité d'utilisation que les équipes de QUALITEL ont particulièrement travaillé pour faire de CLÉA un outil facilitateur au quotidien. En quelques clics, les professionnels peuvent notamment :Créer, avec le moins de saisie possible, l'espace dédié au projet ;Renseigner automatiquement les informations principales du projet et du site, en téléchargeant simplement l'étude thermique au format XML et en indiquant l'adresse de la maison ;Créer des modèles types de maisons, duplicables / adaptables à d'autres projets ;Personnaliser facilement la liste des équipements, à partir d'une bibliothèque régulièrement mise à jour en fonction des évolutions techniques, des informations, notices et conseils rédigés par les experts QUALITEL.Du côté des propriétaires : un service en plus, avant, pendant et après le chantier Avec CLÉA, via un accès dédié, protégé par un code personnel, les particuliers peuvent :Suivre plus facilement l'avancée de leur projet ;Accéder à l'ensemble des données, qu'elles soient relatives au contrat, aux caractéristiques techniques, aux équipements... ;Bénéficier de conseils et de contenus variés autour de la maison : écogestes, qualité de l'air intérieur, ventilation... ;Etc.Ce service d'accompagnement perdure par ailleurs au-delà de la livraison avec des rappels automatiques pour l'entretien des équipements, ainsi qu'un outil de suivi des consommations d'énergie conforme à l'article 23 de la RT 2012, disponible en option d'ici la fin 2020.Mieux informés, les propriétaires peuvent pleinement s'impliquer dans leur projet et s'approprier facilement le fonctionnement de leur maison et ainsi, assurer la pérennité de leur bien.*L'ensemble des informations stockées sont hébergées sur des serveurs en France et sont protégées dans le respect de la réglementation RGPD.CLÉA en brefDe quoi s'agit-il ? Un espace numérique dédié à la maison, pensé pour faciliter et renforcer la qualité de la relation client.Pour qui ?Pour tous les professionnels de la construction, en maison individuelle : constructeurs, promoteurs, maîtres d'œuvre, architectes, etc.Quand et comment y accéder ?Dès le 18 mai 2020, sur smartphones, tablettes et ordinateurs via clea.qualitel.orgCombien ça coûte ?40€ HT / maison25€ HT / maison pour les professionnels engagés dans la certification NF HabitatProchaines étapes ? Dans les tous prochains mois, CLEA sera disponible pour les acteurs du logement collectif. A l'automne 2020, une version 100% grand public sera également déployée permettant de créer l'espace de son logement actuel.
Il y a 4 ans et 345 jours

Climatisation urbaine : Salbris compte sur "le milliard vert"

Le "milliard vert" ne prend pas Olivier Pavy au dépourvu. Avec une démonstration d’urbanisme adapté aux changements climatiques, le maire de Salbris (Loir-et-Cher) entend se saisir de la cagnotte annoncée le 29 mai par le Premier ministre, pour accompagner les investissements écologiques du bloc local, dans le cadre du plan de soutien aux collectivités.
Il y a 4 ans et 345 jours

LafargeHolcim renouvelle avec Solidia Technologies

LafargeHolcim et Solidia Technologies développent des ciments bas carbone. [©LafargeHolcim] LafargeHolcim annonce avoir accéléré son partenariat avec Solidia Technologies pour réduire les émissions de CO2 tout au long de sa chaîne de production. Avec cette annonce, l’association des deux industriels, débutée en 2013, est étendue de manière formelle jusqu’en 2025, avec une option de poursuite. Ensemble, LafargeHolcim et Solidia Technologies ont été capables non seulement de réduire de 30 % les émissions de CO2 durant la production de ciment. Mais aussi de capturer du C02. Ce qui leur permet de proposer un ciment, dont les émissions de carbone sont réduites de 70 %. Ainsi, les deux industriels vont continuer le développement de leurs technologies pour la production de bétons non renforcé (non armé) et routier. Tout en travaillant à étendre son application à ceux structurels. « Guider la voie vers une construction bas carbone passe par la facilitation et l’accélération de l’utilisation des solutions innovantes de Solidia à travers nos opérations mondiales, explique Marcel Cobuz, directeur Europe pour LafargeHolcim. Avec les solutions de Solidia Technologies, nous pouvons encore accélérer notre vision des neutres en carbone. » Pour Tom Schuler, président de Solidia Technologies, ce partenariat permet « d’avoir accès aux marchés, à l’expertise technique, à l’intelligence de marché de LafargeHolcim. Et nous aide à développer un meilleur ciment et un meilleur béton ».
Il y a 4 ans et 345 jours

Dans le Bas-Rhin, les installateurs chauffés à blanc sur les surcoûts du Covid-19

La corporation des artisans et PME attend avec impatience les règles de répartition des surcoûts que doit fixer le gouvernement la semaine prochaine : son enquête interne a mis en évidence une grande disparité de situation, en l’absence de cadre général.
Il y a 4 ans et 346 jours

Covid-19 : les bailleurs acceptent le report de 3 mois des loyers commerciaux

Fin avril, Bercy avait annoncé la nomination d'une médiatrice, Jeanne-Marie Prost, afin de définir "des accords-cadres" et des règles de bonne conduite entre les commerçants en difficulté et leurs bailleurs.Mercredi, dans un communiqué, le ministère annonce la finalisation de ces travaux sous la forme d'"une charte encadrant les reports et annulations de loyers pour la période de confinement et la période de reprise jusqu'au 30 septembre 2020"."Dans cette charte, les bailleurs acceptent de reporter trois mois de loyers (deux au titre du confinement et un correspondant à un prorata des quatre mois de reprise jusqu'à septembre) pour les commerçants qui en ont besoin, quelle que soit leur taille", est-il précisé.Bercy rappelle que les grandes fédérations de bailleurs (CNCC, SFIF, CDC, AFG, ASPIM, FFA) "s'étaient déjà engagées à annuler trois mois de loyers pour les TPE fermées administrativement"."Le bailleur et son commerçant devront s'accorder avant le 30 juin sur le règlement des sommes reportées et l'échéancier de remboursement, qui pourra s'étendre au-delà du 30 septembre si la situation du commerçant le justifie", précise le communiqué.Le ministère précise que la charte a reçu l'adhésion des fédérations de bailleurs CNCC, SFIF, UNPI, AFG, ASPIM, FFA d'une part, de plusieurs fédérations de commerçants d'autre part (Confédération des commerçants de France, Commerçants et artisans des métropoles de France, fédérations de l'habillement, de l'équipement du foyer, des détaillants de la chaussure, de la photographie, etc.)D'autres fédérations associées à la médiation "n'ont pas souhaité adhérer à la charte, préférant poursuivre la négociation avec leurs bailleurs sans se référer à ce cadre", selon le communiqué.Pour ces 15 fédérations opposées au projet de charte sur les loyers, parmi lesquelles la FFF, l'alliance du commerce, la Fnaem, les propositions sont "limitées, non contraignantes, déséquilibrées et excluantes", indiquent-elles dans un communiqué où elles pointent du doigt "l'échec de cette médiation".Le report d'un trimestre d'un loyers est "déjà largement [appliqué]", développent ces non-signataires, et les contraintes appliquées aux bailleurs ne leur semblent pas suffisantes.L'accord ne prend pas en compte "tous les lieux encore fermés, comme les cinémas, les bars et restaurants dans les zones orange, et les commerces implantés dans les centres commerciaux de plus de 70.000m³, que l'État n'a pas autorisés à rouvrir le 2 juin", ajoutent-ils.Interrogé par l'AFP, le président de la Confédération des commerçants de France Francis Palombi s'est félicité de la conclusion de cette charte "qui était nécessaire. Cela a été laborieux, mais nous avons une base de travail: nous devons à présent nous retrouver autour d'une table pour discuter des clauses et des détails".Ces mesures sont "particulièrement satisfaisantes pour les toutes petites entreprises que nous représentons, de moins de 11 salariés", a souligné M. Palombi.
Il y a 4 ans et 346 jours

Covid-19 : ultime feu vert de l'Assemblée à un nouveau texte d'urgence

Objet d'un accord mardi entre députés et sénateurs, le texte approuvé à main levée par les élus LREM, MoDem et la grande majorité des UDI devra encore obtenir l'aval du Sénat le 10 juin pour être adopté définitivement par le Parlement.Les trois groupes de gauche - PS, LFI et PCF - ont voté contre, dénonçant notamment des "brèches dans le droit du travail" et un code du travail "désossé", l'ex-LREM Emilie Cariou (Écologie Démocratie Solidarité) formulant aussi des critiques en ce sens.Au nom de LR, Antoine Savignat a déploré un projet "illisible, sans cohérence" et rappelé, comme d'autres élus, le qualificatif de "gloubi-boulga" qui lui a été affublé par des parlementaires.Le texte prévoit notamment de nouvelles adaptations en matière de chômage partiel, des mesures relatives à la justice, ainsi que des dispositions liées au Brexit.Il prévoyait initialement 40 habilitations à légiférer par ordonnances, un nombre ramené à six par les parlementaires, a indiqué le ministre des Relations avec le Parlement Marc Fesneau, défendant un texte qui "vise à répondre à une crise qui touche de nombreux domaines".Au chapitre du droit du travail, le texte permet notamment une modulation du dispositif de chômage partiel à partir du 1er juin. Il créé un dispositif spécifique d'activité partielle dénommé "activité réduite pour le maintien en emploi" qui doit permettre, sous réserve de négociations d'entreprise ou de branche, "une réduction du temps de travail" compensée "en partie" par l'État.Le texte prévoit également que les salariés en activité partielle bénéficieront de droits à la retraite à titre exceptionnel jusqu'au 31 décembre. Il permet en outre la poursuite du recours à des contrats courts ou encore facilite le prêt de main d’œuvre.Sur le volet justice, le projet de loi permet notamment une extension de l'expérimentation des cours criminelles dans 18 départements. Le gouvernement avait proposé de la porter à 30 départements pour faire face à l'engorgement des tribunaux lié à l'épidémie mais les sénateurs avaient initialement rejeté toute extension.Toujours au chapitre judiciaire, le projet de loi acte également plusieurs reports dont celui de la réforme du divorce à 2021.Parmi ses diverses mesures, le texte habilite en outre le gouvernement à prendre par ordonnances des dispositions liées au Brexit à l'issue de la période de transition, qui doit en principe s'achever au 31 décembre. Là aussi un compromis a été trouvé: initialement fixée à 30 mois, l'habilitation a été réduite à douze mois.
Il y a 4 ans et 346 jours

"Il faut amplifier le tournant environnemental" (François de Mazières)

POINT DE VUE. Le maire (DVD) de Versailles, ancien président de la Cité de l'architecture et du patrimoine, plaide, auprès de Batiactu, pour un autre aménagement du territoire, l'"amplification du tournant environnemental", et une plus grande place accordée aux élus locaux dans la politique d'attribution des logements sociaux.
Il y a 4 ans et 346 jours

Les conséquences du "choc covid" sur la stratégie de SNCF Réseau

L'ESSENTIEL EN 3 POINTS. P-DG du gestionnaire d'infrastructure ferroviaire depuis le 1er mars 2020, Luc Lallemand était auditionné au Sénat le 3 juin. L'occasion d'aborder la situation financière du groupe, les besoins en investissement, et la vision stratégique à dessiner. Le tout en prenant en compte l'impact de la crise sanitaire.
Il y a 4 ans et 346 jours

Le confinement, révélateur des inégalités en matière de qualité du logement

École, travail, loisirs... c'est tout leur quotidien que les Français confinés ont dû revisiter pendant 2 mois. Au cœur de ces nouveaux modes de vie improvisés, un élément charnière : le logement. Perçu et vécu comme un « cocon », celui-ci a pu aider à vivre cette période inédite et complexe. À l'inverse, moins bien supporté, il a aussi pu contribuer à générer des tensions supplémentaires.Dans tous les cas, alors que la vie commence à reprendre un cours « plus normal », l'étude QUALITEL - IPSOS le montre : le confinement a révélé et confirmé l'importance de la qualité du logement dans la vie des Français. L'importance de la qualité du logement plus que jamais confirmée, mais des inégalités observéesCette période de confinement a été un révélateur de l'importance de la qualité du logement pour les Français, pour le meilleur et parfois pour le pire.Un grand nombre de Français ont plutôt, voire beaucoup, apprécié leur logement pendant ces deux mois. Une part non-négligeable (34%) affirmait même, au bout de 6 semaines, « qu'ils pourraient vivre en confinement très longtemps sans problème ».Mais qui étaient ces confinés « heureux à la maison » ? Des personnes plutôt âgées de 60 ans et plus, vivant en couple et propriétaires d'une maison en commune rurale. Ce sont ceux qui donnent la meilleure note à la qualité de leur logement, 7,2/10 [1] contre 6,7/10 pour ceux qui avouaient « commencer à en avoir marre ». Certains ressortent même de cette période avec un attachement renforcé à leur domicile : 37% affirment avoir « adoré » leur logement pendant le confinement.A contrario, 20% de Français, soit près de 8 millions de foyers, ont déclaré avoir « mal supporté » leur logement pendant le confinement.Parmi eux, on trouve une sur-proportion de jeunes (28% des moins de 35 ans), de personnes seules (26%), en appartement (29%) avec des revenus modestes (32% des personnes gagnant moins de 1 250€).Plusieurs facteurs liés au logement ont contribué à vivre plus ou moins bien le « mode confiné »La catégorie d'agglomération...Sans surprise, la France des campagnes qui juge en temps normal plus favorablement la qualité de son logement (cf. baromètre Qualitel 2019) a globalement mieux vécu le confinement. 65% des personnes vivant en zone rurale ont estimé que leur logement était tout à fait adapté pour vivre confiné, 47% pour les personnes vivant dans une grande métropole (35% pour l'Île-de-France)....Le fait d'habiter en appartement ou en maison...Un des éléments particulièrement discriminant pour avoir bien vécu le confinement est le fait d'habiter en maison plutôt qu'en appartement. Les habitants d'appartement qui évaluent la qualité de leur logement à 6,2/10, n'ont été que 28% à juger que leur logement était tout à fait adapté à une vie confinée, contre 65% de ceux vivant en maison avec une note de 7,1/10....D'être propriétaire ou locataire...Les propriétaires ont également noté plus généreusement leur logement en cette période de confinement (7,3/10), par rapport aux locataires (6 en moyenne et 5,7 pour les locataires de logements sociaux). Et ce sont ces mêmes propriétaires, qui, à 61%, ont trouvé que leur logement était tout à fait adapté au confinement (33% pour les locataires)....De bénéficier du vrai luxe, l'espaceSans surprise, la surface du logement a constitué l'un des critères les plus décisifs pour bien vivre le confinement : seul 1 Français sur 4 habitant dans moins de 75 m² (hors studio) a jugé son logement tout à fait adapté au confinement, une proportion passant à près de 8 Français sur 10 pour ceux habitant dans plus de 120 m².Dans le détail, ceux qui ont jugé leur logement inadapté l'ont principalement expliqué par le manque d'un espace extérieur (52%), une surface globale trop petite (49%) ou l'absence d'une pièce pour s'isoler (33%).Le grand confinement de 2020 pourrait ainsi marquer un tournant dans cette « conquête de l'espace ».Vers de nouveaux horizons38% des habitants d'appartements affirment que cette période leur a donné envie de déménager, soit un chiffre 3 fois plus élevé que les habitants de maison. C'est le cas aussi de 31% des habitants de l'agglomération parisienne, bien plus nombreux que les résidents des villes moyennes (21%) à émettre le souhait de déménager.Même constat chez les parents : 41% des personnes ayant des enfants en bas âge souhaitaient déménager à l'issu de ce confinement. Ils ont davantage souffert de la promiscuité et du manque d'espace. Des difficultés qui ont été anticipées par certains : ainsi les familles avec enfants en bas âge ont été deux fois plus nombreuses que la moyenne des Français à quitter leur logement pour passer le confinement ailleurs (11% contre 6%).
Il y a 4 ans et 346 jours

Le monde d'après : l'architecte japonais Shigeru Ban appelle à repenser les habitats d'urgence

En cas de séisme, tsunami, violente tempête ou inondation dans un contexte pandémique, "les centres d'évacuation représenteraient des lieux à haut risque" d'infections en raison des attroupements de gens, avertit l'architecte de 62 ans interrogé par l'AFP."Gérer la situation avec quelques jours de retard serait rédhibitoire", ajoute-t-il, recommandant par conséquent d'anticiper des infrastructures adaptées.Lui et ses équipes ont conçu des espaces individuels, cloisonnés par des tentures suspendues à de longs tubes en papier: un système spartiate mais souple, récemment testé dans un gymnase de la ville de Yokohama (sud-ouest de Tokyo) pour héberger des personnes démunies lors de la crise du Covid-19.Les autorités japonaises par exemple ont été tellement accaparées par la crise sanitaire qu'elles n'ont pas anticipé le scénario d'une catastrophe naturelle en période de pandémie, selon l'architecte: "C'est seulement récemment que les gens ont commencé à se demander ce qu'il faudrait faire en cas de séisme"."Je sais que ce n'est pas facile mais je pense que nous devons y réfléchir", insiste-t-il.Lauréat du prix Pritzker en 2014, la plus prestigieuse récompense en architecture, Shigeru Ban propose des solutions innovantes d'habitat d'urgence depuis plus d'un quart de siècle et aux quatre coins de la planète, du Japon à la Turquie en passant par Haïti et le Rwanda.Ému par le printempsIl est notamment connu pour sa "cathédrale de carton" de Christchurch, structure semi-temporaire construite après le séisme dévastateur de 2011 en Nouvelle-Zélande.Mais il a aussi conçu des bâtiments permanents, comme en France le musée d'art contemporain Centre Pompidou-Metz ou la salle de spectacle La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, avec son associé Jean de Gastines.En mars, Shigeru Ban devait justement s'envoler pour Paris, où son bureau européen est installé, mais a renoncé en dernière minute à son déplacement devant le confinement imminent de la France.Depuis, il n'a pas cessé de travailler, sept jours sur sept: son bureau à Tokyo n'est qu'à cinq minutes à pied de son domicile."Je ne fais rien d'autre que travailler. Je n'ai pas de loisirs et je ne fais rien de spécial à cause de la situation dans laquelle nous sommes".Ce temps suspendu est toutefois aussi l'occasion pour lui de poser son regard sur la nature environnante et le rythme des saisons au Japon, pour la première fois depuis une éternité."C'est probablement la première fois depuis 16 ans que je reste au Japon pendant plus d'un mois d'affilée. J'ai été très ému par la beauté de l'arrivée du printemps", confie-t-il.Mirages de la technologieMais le travail sur le terrain lui manque. "Il est dangereux d'essayer de tout résoudre avec la technologie. Il est faux de croire que l'on n'a pas besoin de se rencontrer en personne parce qu'on a la vidéoconférence", prévient-il."Faire des modèles 3D sur ordinateur n'a rien à voir avec le fait de créer une véritable maquette ou de fabriquer un objet avec les matériaux en main", ajoute-t-il. "Il faut pouvoir être capable de créer en ressentant les matières et leur poids".Il déplore aussi le manque d'ouverture sur le monde des étudiants japonais, une attitude risquant de se renforcer encore avec la pandémie selon lui."Ce serait vraiment grave si les étudiants japonais se repliaient sur eux-mêmes et n'allaient plus à l'étranger sous prétexte qu'ils sont bien au Japon. C'est ce qui me préoccupe le plus"."Il faut plus que jamais se tourner vers l'extérieur, se mélanger et échanger avec des personnes différentes", insiste celui qui a étudié l'architecture aux Etats-Unis.Le Japon a été relativement épargné par la pandémie, avec environ 17.000 cas de contamination recensés et 900 morts depuis le début de la crise sanitaire.L'état d'urgence avait été déclaré par le gouvernement en avril, et a été levé par étapes à partir de la seconde quinzaine de mai.
Il y a 4 ans et 346 jours

La baisse de 5€ des APL, "une erreur", selon le ministre Julien Denormandie

VERBATIM. Lors d'un débat en séance au Sénat sur une proposition de loi visant à supprimer le délai de carence pour le versement des aides personnelles au logement (APL), le ministre, défavorable au texte, qui a finalement été adopté, a admis "des erreurs [...] parmi lesquelles, la baisse de 5 euros des APL".
Il y a 4 ans et 346 jours

Travailler moins pour gagner moins et éviter le licenciement

Depuis mi-mai, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, vante les "accords de performance collective" rendus possibles par les ordonnances réformant le Code du travail de 2017, au tout début de quinquennat.Ce dispositif a remplacé les "accords de maintien de l'emploi"; "de préservation ou de développement de l'emploi" et les "accords de mobilité". Visant à "préserver" ou de "développer" l'emploi, il peut: aménager la durée du travail; aménager la rémunération; déterminer les conditions de la mobilité professionnelle ou géographique interne à l'entreprise. A défaut de précisions, l'accord est valable cinq ans. En cas de refus, le salarié est licencié."Je pense qu'il faut se serrer les coudes dans cette période. Pour se serrer les coudes on peut aussi négocier des accords de performance collective", a suggéré Mme Pénicaud dimanche sur LCI. Cette mesure permet "de se dire +plutôt qu'il y en ait 20% qui perdent leur emploi, on va pendant quelque temps baisser le temps de travail, donc la rémunération+".Mais pas à n'importe quel prix pour les salariés.Le cas de Ryanair ne passe pas, par exemple. La direction de Malta Air, qui opère pour la compagnie irlandaise low cost en France, a proposé de baisser de 10% la rémunération de son personnel navigant commercial pendant cinq ans, un "chantage au licenciement", selon le syndicat majoritaire de Ryanair France."Si les personnels de Ryanair étaient payés 30% de plus que le marché (…) je pourrais entendre +On a un problème structurel et ça suppose de revoir notre modèle pour être à peu près comme les autres+. Je ne suis pas sûre que ce soit la situation", a réagi mercredi sur France Inter la secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie Agnès Pannier-Runacher, qui a repris le terme "chantage", tout comme Bruno Le Maire la veille, ou Muriel Pénicaud.Mais les accords de performance sont "de bonnes pistes" car "à terme, ces négociations sont plus créatrices d'emploi", a relevé la secrétaire d'Etat, proposant que les "gros salaires baissent aussi"."Aucune garantie aux salariés""Plus de 300" accords de ce type ont été signés cette année, selon Muriel Pénicaud."C'est l'outil idéal, le plus flexible, le plus simple et le plus complet pour adapter l'entreprise à la situation de crise actuelle, voire sur le long terme. Il permet de moduler tous les aspects essentiels de la relation au travail", s'enthousiasme Déborah David, avocate associée au cabinet De Gaulle Fleurance & Associés (côté employeurs), évoquant notamment le télétravail. "L'avantage principal" de ce genre d'accord: "transformer l'entreprise complètement sans procéder à des licenciements".Pour Pascal Lokiec, professeur de droit social à la Sorbonne, ce dispositif "doit être manié avec extrême prudence car le cadre légal, tel que défini par le Code du travail, est extrêmement léger et n'offre quasiment aucune garantie aux salariés"."Ce type d'accord n'est viable que dans une entreprise où le dialogue social est très équilibré, y compris en temps de crise, à moins que le gouvernement fasse le choix de renforcer, dans l'urgence, le cadre légal pour offrir plus de garanties aux salariés", ajoute-t-il.Yves Veyrier, le numéro un de FO, partage cette inquiétude, évoquant "des exemples passés où on a contraint les salariés par le biais d'une forme de chantage à l'emploi à accepter des baisses de salaires (…) pour au final que des emplois soient malgré tout supprimés".Parmi les garanties nécessaires pour que de tels cas ne se produisent pas, M. Lokiec cite "un engagement de l'entreprise de ne pas licencier pour une certaine durée; une clause de retour à meilleure fortune qui signifie que si l'entreprise va mieux, l'accord devient caduc; et l'engagement des actionnaires et dirigeants de faire des efforts proportionnés à ceux des salariés".Et de rappeler que ces clauses étaient obligatoires dans les premières générations d'accords sur l'emploi, créées en 2013, avant de devenir progressivement facultatives.
Il y a 4 ans et 346 jours

Transformation "à minima" de la maison d'Hitler pour en faire un poste de police

C'est par son approche sciemment "minimaliste en apparence" que le cabinet d'architecte autrichien Marte.Marte a remporté l'appel d'offre européen lancé pour transformer la bâtisse, a expliqué le président du jury, Robert Wimmer, en conférence de presse.Le gouvernement autrichien a mené une longue bataille judiciaire pour s'assurer la propriété de cette maison située dans le nord du pays, dans le but d'empêcher que l'endroit où est né Adolf Hitler le 20 avril 1889 ne devienne un lieu de pèlerinage néonazi.La bâtisse de 800 mètres carrés située dans le centre de Braunau-am-Inn, à la frontière allemande, va notamment être rehaussée par une nouvelle toiture, et subir un agrandissement."Confier ce bâtiment à la police est la meilleure des choses à faire pour le neutraliser", a estimé le responsable du projet au gouvernement, Hermann Feiner.Plusieurs hypothèses avaient été envisagées pour l'avenir du bâtiment, y compris sa démolition ou une transformation radicale de son architecture.Les travaux vont coûter cinq millions d'euros financés par l'État. Ils s'achèveront au début de l'année 2023."Un nouveau chapitre, tourné vers l'avenir, va être ouvert concernant la maison natale d'un dictateur et d'un meurtrier de masse", a déclaré le ministre autrichien de l'Intérieur Karl Nehammer.Au terme d'une longue procédure, l'Autriche était définitivement devenue en 2019 propriétaire de cette maison, après en avoir été locataire pendant plus de 40 ans. Une expropriation avait dû être engagée contre la propriétaire.L'Autriche, annexée par l'Allemagne en 1938, a longtemps entretenu une relation complexe avec son passé. Après la Seconde guerre mondiale, ses gouvernements successifs l'ont présentée comme "la première victime du nazisme", niant la complicité de nombreux Autrichiens dans les crimes du IIIe Reich. Un regard critique a commencé à s'exercer au milieu des années 1980.
Il y a 4 ans et 346 jours

"La rénovation énergétique, excellent candidat pour le plan de relance" E.Wargon

ENTRETIEN EXCLUSIF. Rénovation énergétique, label RGE, coups de pouce CEE, diagnostic de performance énergétique, réglementation environnementale, relance... La secrétaire d'État à la Transition écologique et solidaire, Emmanuelle Wargon, a reçu Batiactu au ministère pour effectuer un tour d'horizon de l'actualité.
Il y a 4 ans et 346 jours

Riou Glass invente le premier verre sanitaire auto-désinfectant pour faire barrière au Coronavirus

Même pendant la période de confinement, le verrier RIOU Glass n’a jamais cessé d’innover. Pour faire face à la crise sanitaire du COVID-19, et la nécessité de protéger les populations, l’ETI normande annonce avoir mis au point le premier verre auto-désinfectant.Chauffé à intervalle régulier, à une température de 70°C, ce vitrage, qui ne présente aucun risque de brûlure pour l’homme, a la particularité de s’auto-désinfecter. Il permet ainsi de faire barrière à la propagation du COVID-19.« Des études scientifiques montrent que le COVID-19 perd de son potentiel infectieux quand il est soumis à une température de 65°C pendant 5 à 10 minutes. Une technique qui est utilisée dans des CHU pour désinfecter le matériel médical » explique Christine Riou, Vice-Présidente de RIOU Glass.Une technologie déjà éprouvéePour concevoir ce nouveau verre sanitaire, l’ETI RIOU Glass s’est appuyée sur une technologie déjà éprouvée, celle de son autre innovation : le vitrage chauffant par rayonnement CalorGlass®.Grâce à une fine couche de microparticules métalliques déposée à l’intérieur du vitrage, la paroi reliée à une alimentation électrique monte progressivement en température jusqu’à 70°C dans le cadre de son application sanitaire (20 à 45°C pour une fonction chauffage). Le tout étant totalement invisible à l’œil nu et automatisable.« Les produits d’hier ne seront plus ceux d’aujourd’hui. Pour protéger la population des virus ou bactéries, les architectes et designers devront nécessairement intégrer dans leurs créations cette notion de protection sanitaire. Imaginez le nombre de personnes que des surfaces vitrées auto-désinfectantes pourraient protéger à l’avenir. Les applications et perspectives sont nombreuses : dans les hôpitaux, hôtels, restaurants, bureaux, transports publics (aéroports, gares, trains, métros, bus…), magasins… » poursuit Christine Riou.HygiaGlass® : une gamme complète d’écrans de protection sanitaireCette nouvelle utilisation du verre est d’ores et déjà applicable dans la nouvelle gamme d’écrans de protection sanitaire lancée par RIOU Glass. Destinée à protéger les personnes travaillant en contact direct avec le public (accueils, guichets ou caisses des commerces, entreprises, administrations, cabinets médicaux, établissements de santé…), la gamme HygiaGlass® offre, en plus de solutions verrières sur-mesure, 3 modèles standardisés en verre extra-clair trempé de sécurité, faciles à poser et amovibles : SOLO LUNA, des écrans de protection design tout en verre, SOLO PURA, avec supports métalliques, et TRIO, équipés de protections d’angle vitrées.RIOU Glass propose également sur ses solutions de protection parfaitement transparentes, qu’elles soient standardisées ou sur-mesure, plusieurs options de personnalisation possibles (encoches passe-documents, parloirs, coins arrondis). Ces écrans vitrés peuvent aussi être marqués (logos, textes, images…) ou encore opacifiés pour offrir plus d’intimité entre deux espaces.« Le verre est un matériau noble, qualitatif, recyclable à l’infini. Il offre de nombreux avantages par rapport au plexiglas que ce soit en termes d’esthétique, d’hygiène, de facilité d’entretien ou de durabilité dans le temps. Des écrans qui de surcroît participent à la reprise de notre économie car de production 100% française » conclut la Vice-Présidente.
Il y a 4 ans et 346 jours

Concession de 30 ans à Voltalia pour une centrale photovoltaïque

Le Ministère de l'Infrastructure et de l'Énergie albanais avait attribué mercredi à Voltalia un contrat de concession de 30 ans, suite à un appel d'offre lancé en janvier mais retardé à deux reprises en raison de l'épidémie du coronavirus et de l'interdiction des déplacements qui s'en est suivie, a indiqué le président de la Chambre de commerce, Julien Roche."Avec une capacité de 140 mégawatts, le projet de Karavasta représente pour Voltalia la deuxième plus importante centrale photovoltaïque au monde", selon lui.Les autorités albanaises de l'Énergie ont annoncé que Voltalia va investir 100 millions d'euros à Karavasta, qui bénificie en moyenne de 2.700 heures de soleil par ans.Sur les 140 mégawatts, la moitié sera vendue à 24,89 euros le mégawattheure via un contrat de vente d'énergie de 15 ans conclu avec l'État albanais, a-t-il précisé.Le reste de l'énergie sera vendu selon les termes d'un autre contrat à long terme négocié sur le marché.Voltalia est présent en Albanie depuis 2018 à travers des contrats de construction clés en main pour des clients tiers portant sur trois centrales photovoltaïques (7,5 mégawatts) situées à 10 kilomètres de la future centrale de Karavasta.L'Albanie continue à diversifier ses énergies renouvelables en se tournant essentiellement vers le solaire et l'éolien, selon les autorités albanaises.
Il y a 4 ans et 347 jours

L'Autorité de la concurrence promet de tenir compte de la crise pour la suite de la libéralisation du notariat

Les recommandations de l'Autorité "tiendront compte de l'impact, à court, moyen et long terme, de la pandémie de Covid-19 sur l'activité notariale", a annoncé l'institution dans un communiqué.Depuis 2016, depuis la loi Macron, le notariat connaît une relative libéralisation alors que l'ouverture de nouveaux offices étaient jusqu'alors extrêmement encadrée.Cette ouverture suscite l'opposition, vive au début puis plus contenue par la suite, des instances de la profession qui craignent les conséquences économiques d'une ouverture à la concurrence jugée trop brusque.C'est dans ce contexte, auquel s'ajoute désormais la crise du coronavirus, que l'Autorité de la concurrence doit formuler cet été, comme tous les deux ans, ses recommandations sur la suite de la libéralisation. C'est ensuite au gouvernement de se prononcer, mais il a jusqu'à maintenant suivi les avis de l'Autorité."Comme un grand nombre d'autres professions, les notaires ne sont pas épargnés par cette crise, certains offices ayant subi un ralentissement très important de leur activité pendant la période de confinement", a admis l'institution, annonçant une consultation auprès des notaires d'ici à la mi-juillet.L'Autorité a aussi annoncé qu'elle allait réviser les dernières mesures d'ouverture en date, remontant à la fin 2018. Celles-ci prévoyaient l'installation d'un peu plus de 700 notaires supplémentaires en France.Pour l'heure, environ la moitié de cet objectif a été concrétisé, selon l'Autorité, qui fait état de 330 nouveaux offices créés, les autorisations ayant été données par tirage au sort du fait de l'afflux massif de demandes.
Il y a 4 ans et 347 jours

Les taux des crédits immobiliers augmentent fortement en mai

Le mois dernier, les taux des crédits immobiliers accordés par le secteur concurrentiel se sont en moyenne établis à 1,25%, détaille dans un communiqué l'observatoire Crédit Logement/CSA, qui associe les principales banques françaises à un institut d'études de marché.C'est une franche hausse par rapport à mai (1,18%) et, plus largement, après des mois d'évolution à un plancher historique, touché en fin d'année dernière à 1,12%.Ce bond est une "réponse à la montée des risques et de l'incertitude sur les évolutions macroéconomiques et financières à venir", souligne l'observatoire dans un communiqué.Autrement dit, les banques prennent moins de risques au moment où s'installe une crise économique probablement historique, le gouvernement tablant désormais sur une récession de 11% cette année.Plusieurs courtiers en crédit, ainsi que les notaires, se sont déjà inquiétés ces dernières semaines de voir l'attitude des banques se durcir. Ils y voient un risque pour l'activité du marché immobilier et les capacités d'achat des ménages les moins fortunés, d'autant que les prix n'interrompent pas leur hausse.Certes, "la remontée des taux de crédits et la poursuite des hausses des prix des logements ont (...) été partiellement compensées par l'allongement des durées", note l'observatoire.La durée moyenne des prêts immobiliers s'est établi à 230 mois en mai, soit un peu plus de 19 ans, et continue à s'inscrire à des niveaux historiques.L'ensemble de ces chiffres doit être relativisé par le fait qu'ils proviennent d'un niveau d'activité très réduit à la suite de la crise et des mesures de confinement décrétées face au coronavirus.Même si le confinement a été levé le 11 mai, le nombre de nouveaux prêts immobiliers a chuté de quelque 40% sur tout le mois par rapport à un an plus tôt.
Il y a 4 ans et 347 jours

Surcoûts, impôts, collectivités : le soutien de l'Etat au BTP se précise

CONJONCTURE. Interrogé par le député LR Thibault Bazin (Meurthe-et-Moselle) sur la situation financière difficile des entreprises du bâtiment, qui doivent notamment faire face aux surcoûts des mesures sanitaires sur les chantiers, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a indiqué que l'Etat réfléchissait à une éventuelle prise en charge.
Il y a 4 ans et 347 jours

Nouvelle date d’inscription pour le Trophée Béton Ecoles 2020

La date de clôture des inscriptions 2020 au Trophée Béton Ecoles a été décalée au 30 octobre prochain. [©DR] Dans un contexte inédit de crise sanitaire liée au Covid-19, les organisateurs du Trophée Béton Ecoles ont repoussé la date de clôture des inscriptions 2020 au 30 octobre prochain. Soit un mois plus tard qu’initialement prévu. Ceci, pour permettre aux étudiants de participer plus facilement.  Rappelons que ce concours est organisé depuis 2012 par l’association Bétocib, Cimbéton et la Fondation Ecole Française du béton, sous le patronage du ministère de la Culture. Il a pour but de révéler les jeunes talents des écoles d’architecture françaises, de les parrainer. Ainsi que de leur offrir une visibilité à l’orée de leur vie professionnelle. Une édition 2020 déclinée en deux catégories   Pour cette 9e édition, le Trophée Béton Ecoles sera décliné en deux catégories, comme l’année précédente. Appelée “PFE”, la première récompensera les jeunes diplômés, dont le projet de fin d’étude valorise les qualités esthétiques, environnementales et techniques du béton. Et, pour la deuxième fois, la catégorie dite “Studio” s’ouvrira aux étudiants en architecture de premier et second cycle. Ces derniers sont invités à réinterpréter une œuvre architecturale majeure en béton, selon une expression graphique libre (dessin, peinture, collage, maquette).
Il y a 4 ans et 347 jours

Une première série de mesures de soutien aux collectivités territoriales

FINANCES LOCALES. Sur la base des premières conclusions d'une mission sur l'impact financier de l'épidémie de covid-19, le Gouvernement soumettra au Parlement un plan d'environ 4,5 Mds€ pour aider les exécutifs locaux à passer le cap et relancer l'investissement.
Il y a 4 ans et 347 jours

Les artisans du BTP veulent croire à la relance économique du secteur

Fort de son positionnement privilégié avec plus de 2.200 artisans partenaires, PrimesEnergie.fr dévoile les principaux enseignements de son enquête de terrain inédite réalisée à la sortie du confinement.Principaux enseignementsEn dépit de la crainte d'un « trou d'air » post-confinement...Si 91% des artisans estiment avoir pris les mesures sanitaires nécessaires pour assurer la sécurité et la santé des salariés, plus d'un patron sur deux craint d'envoyer ses collaborateurs travailler sur les chantiers. Le coronavirus représente une menace latente sous laquelle il est difficile d'être serein : très partagés, seule la moitié estime que les conditions sont réunies pour que le secteur du BTP poursuive son activité.Alors que 54% des répondants déclarent avoir conservé une activité relativement normale durant la période de confinement, une part significative d'artisans a été contrainte de cesser toute activité (23%) quand d'autres ont pu limiter la casse en recourant au chômage partiel (23%). Moins touchés que dans les secteurs de la restauration, du tourisme ou de l'événementiel, les professionnels du bâtiment s'interrogent sur la capacité du gouvernement à soutenir durablement le secteur (59%).Alors que les particuliers représentent 2/3 de leur activité, le maintien des aides comme le dispositif des certificats d'économie d'énergie ou la TVA à 5,5 % sur certains travaux est pour eux un enjeu majeur. Ainsi, alors que les résultats de l'étude OpinionWay révélaient notamment que près de 7 Français sur 10 s'inquiètent de la capacité de l'État à maintenir les aides à la rénovation énergétique, 63% des artisans du BTP s'inquiètent quant à eux de la capacité des particuliers à financer leurs travaux.Au-delà de la problématique du financement, 46% des professionnels craignent de voir baisser la motivation des Français à réaliser des travaux. Enseignements de nature à les rassurer : 59% des Français se déclarent inquiets de la disponibilité des artisans pour continuer et terminer les travaux de rénovation et 41% craignent de ne pas pouvoir concrétiser leurs projets en la matière.... Le moral des artisans du BTP résiste à la crise.Alors que le marché du bâtiment est l'un des premiers secteurs d'activité économique du pays, les artisans du bâtiment se montrent globalement optimistes sur les perspectives économiques d'une façon générale et le marché du bâtiment en particulier (52%). Indicateur révélateur de leur état d'esprit positif : près de 7 sur 10 témoignent également leur confiance dans la capacité de leur entreprise à surmonter la crise et à maintenir les emplois.Malgré les difficultés occasionnées par la crise actuelle, 26% des artisans interrogés estiment avoir retrouvé leur niveau habituel d'activité à la rentrée et 35% pensent avoir repris ¾ de leur activité.« Cette enquête terrain transmet une vision particulièrement encourageante de la perception des professionnels du bâtiment. Elle permet de relever l'évolution du paysage général et démontre que la transition écologique est synonyme de relance économique vertueuse autant pour les particuliers que les professionnels. L'étude que nous avons réalisée avec OpinionWay démontre avec force que les Français ne veulent plus choisir entre l'économie et l'environnement et que les aides à la rénovation énergétiques et les certificats d'économie d'énergie en particulier seront une des pierres angulaires de la reprise » - Nicolas Moulin, Président de PrimesEnergie.fr.Note méthodologique : enquête réalisée en mai 2020 auprès de 370 artisans du bâtiment.
Il y a 4 ans et 347 jours

Mesures d'urgences pour les finances des communes et des intercommunalités

Suite à la remise du rapport demandé à Jean-René CAZENEUVE, député du Gers et président de la Délégation aux collectivités territoriales de l'Assemblée nationale, visant à mesurer, déterminer, quantifier l'impact de la crise, beaucoup de ses propositions sont reprises par le Gouvernement.Les mesures qui seront contenues dans le projet de loi de finances rectificative qui sera présenté au Conseil des ministres dans la première quinzaine du mois de juin, puis ensuite discuté à l'Assemblée nationale et au Sénat, sont d'une ampleur inédite. Elles doivent permettre au bloc communal, à l'ensemble des communes, aux EPCI de faire face aux difficultés financières qu'elles connaissent.Clause de sauvegarde pour les recettes des collectivités du bloc communal de 750 millions d'eurosPour les communes et intercommunalités, le Gouvernement proposera au Parlement, lors de cette prochaine loi de finances rectificative, un mécanisme de compensation des recettes fiscales et domaniales. Les recettes fiscales et domaniales des communes seront donc garanties, à hauteur de la moyenne des années 2019, 2018 et 2017. Ce mécanisme n'a jamais été employé. Il a été évalué, mais c'est une fourchette haute, à un montant d'environ 750 millions d'euros, et il devrait bénéficier à 12000 à 14000 communes. Cela est donc parfaitement massif et inédit, et c'est pour ces communes, l'assurance d'un montant minimal de recettes qui est évidemment extrêmement précieux pour faire face à la crise.Le Gouvernement a souhaité créer un instrument supplémentaire pour faire face aux dépenses exceptionnelles liées au Covid19 auxquelles les communes doivent faire face. Cela s'est fait en suspendant l'application des contrats de Cahors, et en prenant en charge 50% du coût des masques commandés et payés par les communes. Au-delà de la prise en compte de ces deux éléments, il est apparu nécessaire, de créer un système qui permette de lisser dans le temps la prise en charge des dépenses exclusivement liées au Covid. Le Gouvernement va donc mettre en place un mécanisme qui permettra de lisser sur trois ans le coût des mesures prises pour faire face au Covid19.1 milliard d'euros pour l'investissementIl s'agit enfin de donner dès à présent aux exécutifs communaux et intercommunaux les moyens de relancer la machine économique. C'est la raison pour laquelle, sur la proposition de Jacqueline GOURAULT et de Sébastien LECORNU, le Gouvernement a pris la décision de doter d'un milliard d'euros supplémentaire le fonds de dotation de soutien à l'investissement local (DSIL), qui permettra d'accompagner les investissements verts des communes.
Il y a 4 ans et 347 jours

" La crise du coronavirus doit nous réapprendre à remettre l’homme au cœur de l’urbanisme et de l’architecture" François de Mazières

La nécessité de développer de nouveaux modes de vie aura des conséquences majeures sur la conception des villes, estime le maire de Versailles François de Mazières, dans cette tribune diffusée au Monde. La politique d’aménagement du territoire qu’impliquent ces changements devra être menée en étroite concertation avec les élus locaux
Il y a 4 ans et 347 jours

Coup double pour Colas Rail

CONTRATS. Le groupe Colas s'est récemment vu attribuer deux nouveaux marchés ferroviaires. L'un, en France, concerne l'extension d'une ligne de métro. L'autre, à l'international, porte sur la reconstruction d'une voie ferrée qui lui permet de s'implanter dans un pays d'Europe du sud.
Il y a 4 ans et 348 jours

La Cour des comptes inquiète des prêts accordés à la filière du nickel en Nouvelle-Calédonie

"Le risque pour l'État de ne pas être remboursé de certains de ses prêts n'est pas négligeable et la situation des entreprises aidées est loin d'être redressée", a-t-elle souligné dans son référé consacré à "vingt ans de soutien financier de l'État à la filière du nickel en Nouvelle-Calédonie"."Compte tenu du départ annoncé par Vale de son site calédonien", la Cour des comptes recommande à l'État de "s'assurer du remboursement du prêt accordé en 2016", rappelant qu'il s'élevait à 200 millions d'euros et qu'il avait été accordé à Vale Canada "pour surmonter les difficultés de trésorerie" de Vale Nouvelle-Calédonie.Le groupe brésilien envisageait alors la "mise sous cocon" de son site d'extraction de nickel si l'État français ne soutenait pas sa filiale calédonienne.Malgré ce soutien, Vale a annoncé l'année dernière son retrait de Nouvelle-Calédonie, mais s'est "jusqu'à présent acquitté des intérêts dus. Il convient de s'assurer du remboursement de ce prêt, qui doit, au plus tard, intervenir de façon échelonnée entre 2021 à 2026", souligne-t-elle.Dans ce même référé, la Cour juge aussi sévèrement un "prêt risqué" accordé en 2011 par l'Agence française de développement (AFD), d'un montant initial de 170 millions d'euros, à la société minière du Sud Pacifique (SMSP).Malgré une restructuration l'an dernier qui a maintenu l'encours du prêt à 56 millions, "le risque de non remboursement du prêt de l'AFD demeure, comme en témoigne le provisionnement élevé de la créance par l'AFD", constate le référé.La Cour revient également sur le projet de construction d'une nouvelle centrale électrique, dite "centrale pays", qui dispose d'une garantie de l'État de 320 millions d'euros. "Compte tenu de l'exposition importante de la puissance publique, la Cour recommande de clarifier les conditions du fonctionnement futur et du financement de la centrale avant d'octroyer la garantie de l'État", souligne-t-elle.Elle demande aussi au ministère des Comptes publics de supprimer l'actuel dispositif de défiscalisation en faveur des investissements productifs, jugé "coûteux et complexe", et de le remplacer par des mécanismes de soutien accordés par les collectivités de Nouvelle-Calédonie et, le cas échéant pour les projets les plus importants, par des aides financières de l'État ou de Bpifrance.
Il y a 4 ans et 348 jours

"Travailler tous" et "contenir" le chômage : les défis qui attendent la France, selon Bruno Le Maire

Interrogé sur RTL sur la nécessité de travailler plus dans les prochains mois afin de favoriser la reprise économique, Bruno Le Maire a répondu que le "défi" était plutôt de "travailler tous"."C'est ça l'enjeu pour la France dans les mois qui viennent: travailler tous et essayer de contenir un chômage qui va augmenter", a-t-il déclaré.Le gouvernement souhaite en particulier "accompagner les jeunes qui vont arriver sur un marché du travail sinistré" au mois de septembre, a précisé le ministre."Nous travaillons avec (la ministre du Travail) Muriel Pénicaud à des soutiens sous forme notamment d'aide à l'apprentissage", a décrit M. Le Maire.Mme Pénicaud présentera "d'ici quelques jours" "la plupart" de ces mesures, notamment celles sur l'apprentissage puisqu'elles figureront dans le troisième projet de loi de finances rectificatif (PLFR), qui sera présenté le 10 juin en conseil des ministres, a-t-il détaillé.Alors que l'apprentissage a connu un succès record l'an dernier, ses promoteurs craignent que la crise ne vienne briser cette dynamique.Le Medef a notamment demandé une aide de 10.000 euros pour le recrutement d'un apprenti avant le 31 décembre, tandis que l'U2P (artisans) a estimé qu'il fallait une mesure pour permettre qu'"il y ait zéro coût pour une entreprise qui prend un apprenti".