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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Etats et collectivités

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Il y a 4 ans et 349 jours

Le parc photovoltaïque français installé a atteint 10,1 GW à la fin mars

SOLAIRE. La puissance du parc photovoltaïque français a atteint 10,1 GW à la fin mars 2020, selon les statistiques du ministère de la Transition écologique. Quelque 182 MW de capacités supplémentaires ont été installés durant le premier trimestre, essentiellement dans le Sud de l'Hexagone.
Il y a 4 ans et 349 jours

Il faudra des "mesures fortes" pour soutenir l'emploi des jeunes selon Pannier-Runacher

"Il faut faire quelque chose pour la jeunesse française" et notamment pour "soutenir l'apprentissage et je sais que (la ministre du Travail) Muriel Pénicaud y travaille pour éviter d'avoir une génération sacrifiée", a affirmé la secrétaire d'Etat sur BFM Business."Il faut faciliter l'embauche des jeunes et donc il va falloir prendre des mesures fortes dans cette direction", a-t-elle ajouté."On travaille sur l'apprentissage, on travaille sur l'alternance, et on travaille de manière générale soit à ouvrir des possibilités de formations additionnelles, soit à faciliter l'embauche des jeunes dans les entreprises", a-t-elle encore indiqué.Interrogée également sur d'éventuelles exonérations de charges pour l'embauche de jeunes, Mme Pannier-Runacher a simplement répondu "nous verrons".Le futur plan de relance, qui sera présenté à l'automne "aura un volet compétences et un volet emploi très importants, notamment par rapport aux jeunes", a déjà indiqué la ministre du Travail.Alors que l'apprentissage a connu un succès record l'an dernier, ses promoteurs craignent que la crise ne vienne briser cette dynamique.Le Medef a notamment demandé une aide de 10.000 euros pour le recrutement d'un apprenti avant le 31 décembre, tandis que l'U2P (artisans) a estimé qu'il fallait une mesure pour permettre qu'"il y ait zéro coût pour une entreprise qui prend un apprenti".Parmi les propositions qui ont émergées ces dernières semaines, le patron de La République en Marche Stanislas Guérini a évoqué la création d'une "prime à l'embauche" des jeunes, tandis que le député européenn EELV Yannick Jadot a préconisé de recréer 300.000 emplois aidés cette année.
Il y a 4 ans et 349 jours

Quatre entreprises sélectionnées pour le nouveau terminal Maghreb au port de Marseille

A la suite de la publication officielle de l'appel d'offres, le port a sélectionné quatre entreprises marseillaises: GTM Sud pour le gros œuvre d'un montant de 5,6 million d'euros, Isolbat pour le second œuvre (1,3 MEUR), Eurovia Méditerranée pour la voirie et les réseaux (2,4 MEUR) et Snef pour les équipements techniques (3 MEUR), a-t-il indiqué dans un communiqué.Après avoir obtenu fin 2019 l'avis favorable du commissaire enquêteur, le GPMM qui a prévu une mise en service du terminal en 2022, explique que les travaux "devraient démarrer dès la fin de cet été".Le nouveau terminal est destiné à "améliorer l'accessibilité des circuits et les conditions d'accueil" des quelque 500.000 passagers à destination ou en provenance du Maghreb qui chaque année transitent par le port de la deuxième ville de France. Ce trafic passagers génère 400 escales réparties actuellement sur deux sites qui dans le futur seront regroupées sur un seul d'entre-eux au niveau du Cap Janet.Le nouveau terminal maritime international "intégrera un circuit d'une capacité de 3.000 véhicules par jour"."Des modules de contrôles aux frontières renforcés et des zones de confort pour les passagers en attente ainsi qu'une gare pour les piétons pouvant accueillir 600 voyageurs" sont également prévus, précise le GPMM.L'aménagament du terminal est co-financé par le Port et la Métropole Aix-Marseille Provence, en partenariat avec l'État, la Région et le Département.
Il y a 4 ans et 349 jours

Couleurs et spatialités différenciées, pour la rénovation d'une architecture de béton

Anne-Julie Martinon et Marc-Antoine Richard-Kowienski ont étudié à Paris-Belleville. Ils ont fondé l’agence Maaj en 2011. La première réalisation de l'agence Maaj, un chalet en mélèze à Arêches-Beaufort (Savoie), réinterprétation des fermes de la région, […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 350 jours

Fermé depuis mi-mars, le grand magasin Printemps Haussmann à Paris a rouvert

Une file d'attente s'était formée avant l'ouverture des portes, programmée à 11H00, et les clients sont venus en nombre dans ce lieu phare du 9e arrondissement de Paris, après plus de deux mois de fermeture.Les jours précédents, les employés du Printemps avaient préparé le grand magasin à accueillir du public dans le respect des règles de précaution sanitaire, via la mise en place de parcours fléchés, la distribution de gel hydroalcoolique, des messages de sensibilisation.Il était temps, indiquait mercredi à l'AFP son directeur Pierre Pelarrey: "on a besoin de faire du chiffre d'affaires", car "depuis le confinement c'est-à-dire le 15 mars, il était à zéro", mais "avec les frais fixes qui continuent à courir".Il est toutefois "presque certain que l'on n'aura pas la fréquentation que l'on a habituellement", notamment en raison de l'absence de la clientèle étrangère, expliquait-il. Fleuron du groupe, le Printemps Haussmann accueille en temps normal plus de 20 millions de visiteurs annuels.Le préfet de police de Paris avait interdit au centre commercial, comme à de nombreux autres à Paris, de rouvrir en application d'une décision gouvernementale empêchant la réouverture des sites de plus de 40.000 m² en région parisienne, en raison de risques sanitaires persistants.Mais le tribunal administratif de la capitale a suspendu cette décision, l'enseigne ayant plaidé accueillir du public sur plusieurs sites distincts, dont aucun n'excède 40.000 m².Cela pourrait faire boule de neige car les Galeries Lafayette voisines, autre haut lieu du shopping parisien, ont confirmé à l'AFP avoir aussi déposé un recours judiciaire pour pouvoir rouvrir leurs portes.
Il y a 4 ans et 350 jours

Le CESE demande à l'UE de nouvelles mesures pour lutter contre la déforestation

"La déforestation menace inexorablement l'avenir de l'humanité", a sévèrement déclaré Martine Vignau, membre du bureau du CESE lors du débat en séance plénière sur l'avis portant sur le rôle de l'Union européenne dans la lutte contre la déforestation importée, voté mercredi par 121 voix contre 13 contre et 7 abstentions.Alors que l'UE est jugée responsable de 36% de la déforestation importée liée au commerce mondial (via l'importation d'huile de palme, de pâte à papier, maïs, soja, cacao, bois, caoutchouc et viandes), le CESE souhaite que l'UE améliore d'abord "la cohérence des politiques européennes qui contribuent à la lutte contre la déforestation importée".Le conseil relève le lien entre déforestation et développement d'épidémies humaines issues d'animaux sauvages via les rapprochements entre faune sauvage, animaux domestiques d'élevage et l'homme, et souligne le besoin d'une réforme des filières économiques liées à la déforestation.Dans ce cadre, deux filières sont particulièrement ciblées, celle du soja et celle des agrocarburants.Le conseil souhaite notamment que dans le cadre de la révision en cours de la Politique agricole commune (PAC), un Plan protéine européen soit mis en place pour réduire les importations de soja afin de "concrétiser la souveraineté agricole de l'UE", notamment "en soutenant fortement les cultures de légumineuses", en "versant aux agriculteurs et agricultrices des paiements pour services environnementaux" pour les surfaces en prairies ou légumineuses fourragères et en "conditionnant les aides aux investissements des filières animales à la non-utilisation de soja importé".Le conseil est aussi favorable à une "sortie progressive des agro-carburants conventionnels" et "leur suppression totale au plus tard en 2030 dans le cadre d'une révision de la directive européenne RED II en mettant fin au plus tard en 2022 aux mécanismes de défiscalisation existants sur ces carburants de première génération", et en réaffectant les subventions de la PAC destinées aux surfaces servant à les produire à la recherche sur les biocarburants avancés.Une recommandation qui n'a pas manqué de faire réagir les producteurs français d'oléoprotéagineux et de biodiesel, qui ont manifesté leur étonnement quant à cette prise de position du Cese, par la voix du président de leur fédération (Fop), Arnaud Rousseau."La filière tient à rappeler que les biocarburants sont un levier essentiel de la souveraineté alimentaire, grâce à la production de protéines, en ligne avec les engagements du président de la République en faveur d'un plan protéines", a déclaré M. Rousseau."La filière est engagée au quotidien dans la lutte contre la déforestation importée et la préservation de la planète, à travers l'évolution des pratiques culturales et la priorité donnée aux graines françaises", a-t-il conclu.
Il y a 4 ans et 350 jours

Pour rajeunir les ouvrages, Façades CR-0000 d’Adapta

Le département R&D d’Adapta a développé Façade CR-0000, une solution liquide au Ph neutre idéale pour l’entretien des surfaces peintes avec un revêtement en poudre. Les revêtements en poudre sont largement utilisés dans le laquage de l’aluminium et contribuent tant à conférer un aspect esthétique qu’à protéger ces matériaux contre la corrosion. A l’instar d’autres […] L’article Pour rajeunir les ouvrages, Façades CR-0000 d’Adapta est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 350 jours

La région Île-de-France dévoile "l'acte 1" de son plan de relance post-Covid

COLLECTIVITÉS. La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a présenté ce 28 mai "l'acte 1" du plan de relance de son exécutif. Dotée d'un budget d'1,3 milliard d'euros, cette batterie de mesures concerne de nombreux domaines, du soutien des TPE-PME à la relance du logement en passant par la rénovation thermique des lycées et le développement des parcs photovoltaïques.
Il y a 4 ans et 350 jours

Le confinement fait chuter les ventes de logements anciens mais pas les prix

"Il ne s'est rien passé pendant deux mois, (...) on ne pourra pas rattraper ces deux mois", a résumé jeudi le notaire parisien Thierry Delesalle, à l'occasion des chiffres trimestriels sur le marché, établis de concert par la profession avec l'Insee.Pour 2020, "on peut s'attendre à une baisse de 150.000 transactions sur l'ensemble de la France", a-t-il avancé, ce qui représenterait une chute de 15%.Comme tous les secteurs économiques, l'immobilier français s'est heurté à la crise sanitaire et économique du coronavirus, en particulier le strict confinement mis en place entre mi-mars et début mai pour éviter la propagation de la maladie.Il a été impossible de visiter un logement et très difficile d'achever une transaction, même si le gouvernement a facilité les signatures virtuelles auprès des notaires.Les chiffres nationaux de l'Insee ne donnent pas encore la pleine mesure de ce coup d'arrêt. Non seulement ils s'arrêtent seulement à fin mars, mais ils courent sur l'ensemble des douze mois écoulés à cette date, ce qui atténue considérablement les variations.Les ventes demeurent donc pour l'heure au-dessus de la barre du million annuel. Sur la période de douze mois achevée fin mars, 1,04 million de transactions avaient été effectuées, un léger ralentissement par rapport au niveau observé sur l'ensemble de l'année 2019 à 1,07 million.Chute de 22% en Ile-de-FrancePour réellement mesurer l'ampleur de la chute du marché, il faut regarder les chiffres établis par les seuls notaires d'Île-de-France qui se concentrent sur le premier trimestre. Là, c'est un recul de 22% en région parisienne et ce n'est qu'un début."On peut penser qu'il y a une baisse de 90% (...) des actes de vente" pendant le confinement, a rapporté M. Delesalle.Avant ce brusque coup d'arrêt, le marché était florissant. Les prix, notamment, ne cessaient d'augmenter chaque année, passant même les 10.000 euros le mètre carré à Paris.Si la chute des ventes est une certitude, l'évolution des prix reste justement une inconnue majeure. Ils ont, pour l'heure, poursuivi leur hausse et l'ont même accélérée.Entre janvier et mars, leur niveau moyen a progressé de 5% par rapport à un an plus tôt, une progression générale entre maisons et appartements, comme entre Île-de-France et province.Mais ces variations ne disent rien des effets potentiels du confinement et, au-delà, de la crise. Ils traduisent des négociations effectuées bien en amont entre acheteurs et vendeurs.Même actuellement, "les promesses que nous signons en ce moment, c'est encore le rattrapage de (négociations) qui étaient faites en mars", a prévenu M. Delesalle. "On est encore un peu sur les anciens prix. Les nouveaux prix, ça sera plus sur le troisième trimestre."Les banques surveilléesLe secteur peut donc s'attendre à plusieurs mois de spéculations et de chiffres parcellaires selon les acteurs, dont les opinions gravitent entre deux grandes tendances.Pour certains, la crise ne changera rien à la demande de logements, en particulier dans de grandes villes comme Paris où l'offre est insuffisante. Il est donc illusoire de craindre, ou d'espérer, un recul des prix.Pour d'autres, l'immobilier, malgré sa réputation de valeur refuge, ne pourra échapper aux conséquences d'une crise économique majeure."Si vous avez deux millions de chômeurs en plus, il y aura un impact sur le marché immobilier, c'est évident", a appuyé M. Delesalle.L'attitude des banques en particulier s'annonce cruciale. A quel point limiteront-elles les prêts immobiliers alors que ces derniers étaient en plein essor depuis des années, contribuant à soutenir la demande et faire monter les prix?"Les banques aujourd'hui resserrent le robinet", a rapporté M. Delesalle, craignant que cela pâtisse d'abord aux particuliers, souvent jeunes et peu fortunés, qui achètent leur premier logement."La sélection des dossiers commence à être un peu inquiétante", a-t-il noté, s'abstenant pour le reste de jouer la "boule de cristal" sur l'évolution des prix.
Il y a 4 ans et 350 jours

Dossier : 5 maisons qui nous donnent des envies de vacances

Comme les beaux jours arrivent et sentent bon l’été, la rédaction de Muuuz vous dévoile ses maisons de vacances préférées pour rêver de voyages à venir.  Le ranch Cuadra San Cristóbal de Luis Barragán, MexiqueDevenu internationalement célèbre, le ranch Cuadra San Cristóbal est connu pour ses murs rose fuchsia, sa volumétrie géométrique audacieuse et sa grande pièce d’eau turquoise. Construit à la fin des années 1960 pour la famille Egerstrom, ce ranch graphique ouvert sur la nature continue de fasciner. . On the Rocks de David Tajchman, FranceInspiré par l'aérodynamisme de la voiture du propriétaire ainsi que par le site balnéaire sur lequel son dernier projet prend place, l'architecte français David Tajchman imagine une résidence toute en courbe dominant la mer Méditerranée. Une réalisation spectaculaire qui s'inscrit dans un environnement complexe. . Ca l’Amo de Marià Castelló, EspagneLa maison de vacances Ca l’Amo, conçue par le studio Marià Castelló, trône dans une clairière idyllique de la campagne d’Ibiza. La résidence se compose de cinq volumes rectangulaires similaires, mais distincts. Les trois premières entités abritent les espaces de vie réservés à la famille et la quatrième est un logement indépendant voué à accueillir des invités, tandis que la cinquième fait office de terrasse ombragée. Entre les habitations et la terrasse se trouve une piscine, où la vue sur les montagnes et forêts alentour est à couper le souffle. . Villa Casa Vara de Caprini & Pellerin architectes, France Faire honneur à la culture méditerranéenne dans une conception contemporaine ? Pari accepté pour l'agence française Caprini & Pellerin – duo cannois composé de Kevin Caprini et Jerry Pellerin –, qui signe une villa solaire sur la Côte d'Azur, inspiré à la fois par l'architecture vernaculaire et les ouvrages californiens. Résultat ? Un édifice aussi luxueux que rustique au sein duquel on passerait bien quelques vacances. . Es Bec d’Aguila d’Atelier du Pont, EspagneInstallé sur l'île de Minorque, aux Baléares, un couple entreprend le pari fou de réhabiliter une finca typique de la région en une maison d'hôte de charme. Pour réaliser ce projet, Benedicta et son époux font appel au cabinet parisien Atelier du Pont qui imagine une demeure contemporaine aux accents méditerranéens répondant au doux nom d'Es Bec d'Aguila.La Rédaction
Il y a 4 ans et 350 jours

Reprise de 95% des chantiers en Ile-de-France soit plus de 60.000 logements en construction

« Notre fédération est fière d'annoncer qu'au moins 95 % des chantiers ont repris à la fin du mois de mai. Depuis la publication du guide de l'OPPBTP, nous avons tout mis en œuvre pour appliquer les préconisations sanitaires et, chantier par chantier, avec les maîtres d'œuvre, les coordonnateurs sécurité et prévention de la santé, et avec les entreprises du bâtiment, nous avons construit ensemble les conditions de la reprise des chantiers » témoigne Marc VILLAND, président de la Fédération des promoteurs immobiliers d'Île-de-France.En effet, les promoteurs immobiliers franciliens, qui représentent environ 30% du chiffre d'affaire des entreprises du bâtiment à l'échelle nationale, se sont très vite adaptées aux exigences sanitaires afin de protéger la santé des compagnons. Les bases vie doublées, les points d'eau placés à chaque étage du chantier, des sens uniques de circulation instaurés pour éviter les croisements et les équipements (masques, gants) rendus indispensables.Marc VILLAND l'indique clairement : « Oui, c'est différent ! Inévitablement ! Mais il y a une différence entre ce que l'on entend dans certaines opérations de communication et la réalité des chantiers. Sur le terrain, nous nous sommes tous mis d'accord et l'activité a repris. Certes, plus lentement, avec des surcoûts pour tout le monde, mais c'est reparti ! »Selon un sondage réalisé par la FPI-IDF* :97% des chantiers ont été arrêtés à partir du 17 mars afin de mettre en place les conditions sanitaires requises pour assurer la sécurité de l'ensemble des parties prenantes sur site, notamment l'application des mesures préconisées par le guide de l'OPPBTP ; Pour 80% d'entres eux, ce sont les entreprises qui ont arrêté le chantier.Fin mai 2020, les adhérents sondés déclarent que plus de 95% des chantiers sont d'ores et déjà repartis...« Derrière ces pourcentages, ce sont plus de 800 chantiers concernés en Île-de-France et plus de 60 000 logements dont la construction a repris » souligne Marc VILLAND, président de la FPI-IDF.La clé de la reprise : laissons notre secteur travailler !Le secteur de l'immobilier et de la construction, qui représente 10 % du PIB est habituellement un des amortisseurs des crises et un accélérateur des reprises. C'est pourquoi, il est essentiel de mettre dès à présent en place des solutions nouvelles permettant une reprise d'activité à court, moyen et long terme.En effet, si les chantiers de promotion privé reprennent massivement en Île-de-France, des inquiétudes demeurent quant à la capacité de répondre à la demande, très forte dans cette région en tête des métropoles les plus attractives en Europe. Selon une étude du Centre d'Analyse et de Précisions Immobilières (CAPEM), avant même les impacts de la crise sanitaire, au 1er trimestre 2020, seulement 2 100 logements, tous types d'habitats confondus, avaient été mis en vente, soit une chute de 67% par rapport à la même période l'an passé.Une chute vertigineuse des mises en vente qui s'explique notamment par les difficultés de délivrance des autorisations d'urbanisme.« Les municipales ont gelé la délivrance des permis de construire, avant même que la crise sanitaire n'apparaisse. Les permis de construire qui ne sont pas délivrés depuis des mois et encore aujourd'hui, c'est autant de nouveaux chantiers qui ne pourront pas débuter fin 2020 ou début 2021, avec de fait des impacts inévitables sur l'emplois et les entreprises du bâtiment. Les mises en vente sur le deuxième trimestre 2020 risquent d'être quasiment inexistantes. » alerte Marc VILLAND, président de la FPI-IDF.Les propositions de la FPI-IDF pour une relance efficiente En cette période de sortie de crise, la profession redoute l'engorgement des services instructeurs et donc un ralentissement qui ne ferait qu'enliser cette chute de l'offre.Pour y remédier, la Fédération des Promoteurs Immobiliers d'Île-de-France appelle formellement à une accélération de la dématérialisation de l'instruction des demandes. Si la loi ELAN prévoit à compter du 1er janvier 2022 l'obligation pour les communes de plus de 3 500 habitants d'utiliser la télé-procédure afin de recevoir et instruire sous forme dématérialisée les demandes d'autorisation d'urbanisme déposées, la FPI-IDF demande une mise en place dès la fin d'année 2020.Dans cet objectif de « dé-paralyser » le secteur, la FPI-IDF propose la création d'un « PC Covid » qui appellerait un traitement exceptionnel et temporaire des permis de construire (PC) déposés entre le 12 mars et le 31 décembre 2020. Possibilité pour les maîtres d'ouvrage de transmettre le pré-dossier ou des pièces complémentaires par voie dématérialisée, suppression de toute demandes de pièces non formellement requises légalement, prorogations des délais de validité des permis de construire devenus caducs ... des mesures visant à alléger les procédures administratives parfois inadaptées à ce contexte inédit de crise sanitaire.« Les promoteurs immobiliers franciliens ont tout mis en œuvre pour que le reprise se déroule rapidement et efficacement. Il nous a fallu nous adapter et les résultats sont là. Nous demandons à L'Etat et aux collectivités locales de nous aider à travailler et à produire pour la relance de l'activité. » conclut Marc VILLAND, président de la FPI-IDF.*sondage réalisé par la Fédération des promoteurs immobiliers d'Île-de-France auprès de 46 adhérents sur 87, actualisé quotidiennement.
Il y a 4 ans et 350 jours

La région Ile-de-France met près d'1 Md € sur la table pour relancer la construction

Valérie Pécresse, a présenté jeudi 28 mai l'acte I du plan de relance économique, écologique et solidaire de la Région Île-de-France. Ce plan, d'un montant global d'1,3 Md € sera débattu dans le cadre d'un budget supplémentaire le 11 juin prochain.
Il y a 4 ans et 350 jours

SimonsVoss choisi par la Mairie de Gennevilliers pour contrôler l'accès des bâtiments de la commune

Gennevilliers, une ville ancrée dans l'économie sociale et solidaireSituée au nord-ouest de Paris, la ville de Gennevilliers se caractérise par une forte dynamique économique et industrielle. Son port fluvio-maritime, premier en France et deuxième en Europe, contribue au rayonnement du territoire. Avec un passé industriel omniprésent, aujourd'hui 70% de la ville repose sur des activités industrielles. Avec la densité de diverses entreprises de secteurs variés, qui offrent plus 45 000 emplois, Gennevilliers dispose de véritables atouts économiques.Sur le plan de l'économie sociale et solidaire, la ville encourage activement, à travers son panel d'actions, le développement d'emplois auprès de nombreuses entreprises d'insertion, associations, mutuelles et fondations.Rendre son territoire encore plus attractif auprès des acteurs économiques, citoyens et futurs habitants fait partie de ses priorités. Celle-ci passe par la mise en place des mesures de sécurité plus efficace pour les établissements recevant du public (ERP) : bâtiments administratifs et associatifs, scolaires et résidentiels.La sécurité des établissements scolaires avant toutPour protéger ses concitoyens, ainsi que son personnel et ses biens, la ville a décidé de renforcer la sécurité de ses bâtiments en y installant une solution de contrôle d'accès. La Mairie avait ainsi choisi d'équiper en premier lieu les établissements scolaires, en commençant par le site Anatole France composé de deux écoles élémentaires et d'une école maternelle avec un centre de loisirs, d'un gymnase et d'une crèche. Il y a environ 6 ans, les produits SimonsVoss ont pu être testés pour la première fois. Convaincue par la qualité et la fiabilité des fermetures, la Mairie, sous la direction de Monsieur Philippe Robert, a décidé d'intégrer les produits SimonsVoss dans le cahier des charges pour de futures installations.A ce jour, le site Anatole France est presque entièrement équipé de SmartRelais2 pour les accès extérieurs et de SmartHandle numériques, soit environ 40 portes et issues. Parallèlement, la même solution était posée dans le conservatoire et l'espace Grésillons, un important complexe communal à vocation éducative et culturelle. Après les établissements scolaires et culturels, la Mairie, où travaillent 1500 fonctionnaires, a décidé de s'équiper à son tour. Le service informatique, social et le service pour les missions locales sont les premiers bénéficiaires.Au total, la Mairie a équipé plus de 600 portes et une vingtaine de bâtiments, les parcs et jardins compris, soit au total près de 1500 identifiants attribués. Le lecteur mural SmartRelais installé dans les bâtiments fonctionne avec les SmartCards qui font partie des supports de fermeture passifs. Quant aux parcs et jardins qui requièrent des fermetures avec plus d'autonomie, l'ouverture de portail se fait grâce au transpondeur fonctionnant avec piles et qui dispose d'une autonomie d'environ 400 000 manœuvres.« Le système de contrôle d'accès numérique SimonsVoss offre sécurité, confort et rentabilité. La distribution et la gestion complexe des clés, avec notamment le coût de reproduction en cas de perte, font désormais partie du passé. La gestion centralisée par logiciel a des atouts importants pour une institution comme la mairie. En cas de perte ou de vol d'un badge, il suffit de désactiver le droit d'accès à distance, ceci en quelques clics », précise Philippe Robert, Responsable Services bâtiments, Mairie de Gennevilliers. « Nous avons également été séduits par la qualité des produits et par la simplicité de leur installation : sans câblage ni perçage », ajoute M. Robert.Partenaire de confiancePour mener à bien le projet avec la Mairie de Gennevilliers, SimonsVoss a pu compter sur l'expertise de son partenaire de longue date, M4S. Entreprise spécialisée dans le milieu de la serrurerie, M4S possède une expertise sur les produits SimonsVoss et est capable de gérer des projets de bout en bout : poser les systèmes et les antennes, programmer le logiciel, assurer les mises à jour... Son objectif est d'atteindre rapidement la certification « Network » du KeylessWorld Partner Program de SimonsVoss Technologies (lancée en janvier 2020) afin d'avoir une complète autonomie sur les solutions installées.« M4S est fier de partager cette aventure avec SimonsVoss en mettant en service ses systèmes de contrôle d'accès. Nous allons prochainement accompagner la Mairie dans l'installation de la gamme SmartHandle AX sur ses futures constructions : agrandissements de certaines écoles, une nouvelle crèche, construction du groupe scolaire Joliot Curie et d'une maison de culture », déclare Ilan Malet, Directeur général de M4S.
Il y a 4 ans et 350 jours

Copropriétés: vers une généralisation des AG virtuelles

Toutes les copropriétés pourront organiser leurs assemblées générales à distance, notamment par visioconférence, jusqu'à début 2021, a annoncé le gouvernement.
Il y a 4 ans et 350 jours

Le centre commercial Beaugrenelle à Paris autorisé par la justice à rouvrir

Le centre commercial de Beaugrenelle peut rouvrir ses portes, par décision de justice, malgré l'interdiction gouvernementale frappant les centres commerciaux de plus de 40.000 m2 de rouvrir.
Il y a 4 ans et 350 jours

Covid-19 : le Medef demande une aide de 10.000 euros par apprenti

Une position qui rejoint celle de l'U2P (artisans), dont le président Alain Griset a demandé sur RTL mardi "une rémunération pour les jeunes, mais prise en charge par l'État, de façon à ce qu'il y ait zéro coût pour une entreprise qui prend un apprenti".L'apprentissage avait connu en 2019 un succès record auprès des jeunes, avec 368.000 contrats signés, grâce à une bonne conjoncture et à la réforme de 2018 qui "a supprimé les freins" à l'essor de cette formation en alternance, selon la ministre du Travail Muriel Pénicaud.L'aide demandée mercredi par le Medef serait "versée de manière échelonnée sur la première année du contrat, à partir du deuxième mois après l'embauche, quels que soient la taille de l'entreprise et le niveau du diplôme préparé par l'apprenti".Elle s'appliquerait également aux contrats de professionnalisation, d'une durée de deux ans."Dans la situation actuelle d'extrême tension sur la trésorerie, d'incertitude sur les carnets de commandes, de forte dégradation de la rentabilité d'exploitation, la seule façon de décider les entreprises, toutes tailles confondues, de recruter des apprentis est d'en réduire massivement le coût" pour les entreprises, selon la première organisation patronale française."Pour l'État, une rentrée avec 300.000 potentiels apprentis +sur le carreau+ serait un drame de plus dont il est difficile d'évaluer le coût social", met en garde le Medef.Il calcule qu'avec un objectif de 400.000 nouveaux apprentis en 2020, le coût pour l'État d'une telle aide serait compris entre 3 et 4 milliards d'euros, mais qu'en soustrayant "les coûts sociaux évités" ne subsisterait plus qu'un "coût net entre 1 et 2 milliards d'euros".L'organisation patronale veut aussi "assouplir les modalités d'apprentissage", notamment en permettant "aux futurs apprentis de rester en formation dans leur CFA pendant au minimum neuf mois dans l'attente de conclure un contrat d'apprentissage avec une entreprise" et en permettant "aux entreprises de moduler la répartition du temps de travail entre le CFA et l'entreprise".
Il y a 4 ans et 351 jours

Feu vert du Sénat à une modulation du dispositif de chômage partiel à partir du 1er juin

Le ministère du Travail avait annoncé lundi que la prise en charge de l'activité partielle par l'État et l'Unédic passerait de 100 à 85% de l'indemnité versée au salarié, dans la limite inchangée de 4,5 Smic, certains secteurs, qui seront définis par décret, comme le tourisme, la culture ou la restauration, pouvant toutefois continuer à bénéficier d'une prise en charge à 100%.L'amendement voté par le Sénat, dans le cadre de l'examen en première lecture d'un projet de loi portant des "dispositions urgentes face à l'épidémie de Covid-19", vise à permettre cette différenciation sectorielle dans une "phase d'accompagnement de la reprise", a indiqué la ministre du Travail Muriel Pénicaud."On ne coupe pas le chômage partiel, on est juste en train de l'accompagner par une dégressivité de la prise en charge de l'État vis-à-vis de l'entreprise", a précisé la ministre, assurant que "cela ne change rien pour les salariés"."On ne va pas mettre pour toujours sous perfusion l'économie française", a encore déclaré Mme Pénicaud, rappelant que le gouvernement avait voulu au début de la crise "agir de façon massive, immédiate"."C'est beaucoup d'argent, il faut le mobiliser là où on en a besoin", a-t-elle indiqué. Outre le maintien d'un "accompagnement massif" pour des secteurs qui sont toujours à l'arrêt, la ministre a cité le maintien des dispositions relatives au chômage partiel pour les parents d'enfants qui ne pourraient pas être accueillis à l'école, évoqué un peu plus tôt par le Premier ministre Édouard Philippe.La ministre a encore souhaité "pouvoir avoir une adaptation pour certains secteurs, dont l'automobile", afin d'"éviter des vagues de licenciements".Le Sénat a rejeté un autre amendement du gouvernement sur la création d'un "dispositif alternatif" au chômage partiel, dont la rédaction a été jugée "trop vague".Il a en revanche adopté, avec un avis favorable du gouvernement, un amendement de sénateurs LR permettant, par accord collectif, la mise en œuvre de deux mécanismes visant à compléter les revenus des salariés dans le cadre d'un placement en activité partielle.Le premier permet à l'employeur d'organiser une solidarité entre les salariés de l'entreprise, de façon à monétiser des jours de repos ou de congés payés de ceux qui n'ont pas subi de perte de rémunération vers ceux qui ont vu leur rémunération diminuer.Le second vise à permettre aux salariés qui ont subi une baisse de leur rémunération de compléter leurs revenus par la monétisation de jours de repos ou de congés payés.Le Sénat poursuivra en soirée l'examen des articles du projet de loi.
Il y a 4 ans et 351 jours

L'économie française repart mais la récession sera pire que prévu

Sur le seul deuxième trimestre, la chute du PIB pourrait atteindre "environ 20%", après -5,8% au premier, a estimé mercredi l'Insee dans son dernier point de conjoncture, ajoutant que sur l'ensemble de 2020, une récession de 8%, comme envisagé par le gouvernement, représente un scénario "peu réaliste".Il reposerait en effet sur un retour intégral à la normale dès juillet.Or "après près de deux mois au ralenti, comme en apnée, l'économie française s'efforce (...) de reprendre son souffle. Mais elle refait surface dans un monde qui n'est plus exactement le même qu'avant la crise sanitaire", explique l'Institut national de la statistique.La reprise sera "au mieux progressive au second semestre", estime l'Insee.Lundi, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, avait aussi affirmé que la période de déconfinement coûterait au moins trois points de PIB cette année."J'ai toujours indiqué que les 8% de chute de croissance étaient un chiffre provisoire (...) Il faut nous attendre à des chiffres de récession très dégradés pour 2020 en France", a commenté mercredi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire sur Radio Classique.Il a jugé que les chiffres de l'Insee "confirment qu'il y a une reprise réelle mais progressive".Depuis le début du déconfinement, entamé le 11 mai, l'activité est en effet repartie "prudemment mais nettement" en France, selon l'Insee. L'économie française tournerait "à environ quatre cinquièmes de son niveau d'avant crise", contre deux tiers pendant le confinement.Avec la réouverture de la plupart des commerces et le retour au travail de nombreux Français, tous les secteurs ont vu leurs niveaux d'activité se redresser par rapport à la période du confinement.Dans les branches marchandes, les plus touchées par le confinement, la perte d'activité est de 25% contre 39% avant le déconfinement. Elle est de 38% dans la construction (contre 75% avant le 11 mai), et de 24% dans l'industrie (contre 38%).Les contraintes sanitaires et les perturbations persistantes des chaînes de production et d'approvisionnement freinent encore la reprise.Surtout, certains secteurs importants restent à l'arrêt ou presque, comme l'hôtellerie-restauration, l'événementiel ou la culture, même si cafés et restaurants vont pouvoir rouvrir dans les zones "vertes" dès le 2 juin selon des modalités attendues jeudi.Consommation repartieEn attendant, les ménages ont déjà profité de la réouverture des commerces, avec un rebond de la consommation durant la première semaine du déconfinement, avec un niveau seulement inférieur de 6% à son niveau d'avant-crise (contre -32% début mai).Mais, prévient l'Insee, "une partie de ce rebond est ponctuelle, correspondant à des achats qui avaient dû être reportés", ce qui ne "permet pas à ce stade de déduire ce que sera le +régime permanent+ de la consommation pendant les prochaines semaines".D'autant qu'avec les incertitudes sur l'avenir et les inquiétudes sur une hausse du chômage - Bruno Le Maire a déjà prévenu qu'il y aurait des faillites et des licenciements "dans les mois qui viennent" -, les ménages pourraient s'avérer prudents.En mai, le moral des ménages est ainsi resté en berne. L'indice de confiance publié par l'Insee a encore perdu 2 points par rapport à avril où il avait déjà chuté de 8 points.Or la reprise de la consommation, tout comme de l'investissement des entreprises, sera essentielle pour soutenir l'économie dans les prochains mois. Le Medef a d'ailleurs demandé des mesures "coup de fouet" avant l'été pour soutenir la demande.Après des plans de soutien dédiés aux secteurs les plus touchés, comme le tourisme, l'automobile et l'aéronautique, le gouvernement prépare un plan de relance global pour la rentrée.Alors que l'État va réduire à partir du 1er juin sa prise en charge du chômage partiel, l'organisation patronale demande un allègement très progressif de ce dispositif, et propose un système "temporaire" d'indemnisation des salariés pour les heures non travaillées.
Il y a 4 ans et 351 jours

Surcoûts sur les chantiers : des mesures seront annoncées le 10 juin

ÉCONOMIE. Le ministère de l'Économie, contacté par Batiactu, a précisé un élément de calendrier quant aux mesures qui seront prises pour établir des règles encadrant les surcoûts dans le secteur du bâtiment, en marchés public et privé.
Il y a 4 ans et 351 jours

Action coeur de ville : Clésence (Action Logement) prend sa part

REVITALISATION. Le bailleur social Clésence, filiale du groupe Action Logement, participe au programme Action coeur de ville de huit des 15 villes concernées dans les Hauts-de-France, son territoire d'implantation. Ce programme permet, selon Eric Efraim Balci, directeur général, le lancement d'opérations qui n'auraient pas pu voir le jour autrement.
Il y a 4 ans et 351 jours

L'U2P lance un site d'achat de matériel de protection et une cellule d’accompagnement psychologique

Un site pour s’approvisionner en équipement de protection individuelleDepuis le 20 mai 2020, l’ensemble du matériel sanitaire nécessaire à la protection individuelle des artisans, des commerçants et des professionnels libéraux, de leurs salariés et de leurs clients ou patients, sera proposé à la vente sur le site proxiprotection.fr.Les chefs d’entreprise de proximité disposeront ainsi de leur propre réseau indépendant pour s’équiper rapidement et durablement, dans des conditions tarifaires avantageuses, en masques, gants, gel hydroalcoolique, visières antiprojections, blouses…La plateforme ProxiProtection, initiée par l’U2P et soutenue par la Direction Générale des Entreprises du Ministère de l’Économie et des Finances, est le fruit d’un partenariat avec la société Paris Fashion Shops, chargée de l’approvisionnement, de la vente et de la livraison du matériel, dans le respect des normes sanitaires en vigueur.Une cellule d’accompagnement psychologiqueEn parallèle, l’U2P et ses organisations membres mettent en place le 20 mai une plateforme d’écoute et d’accompagnement psychologique des chefs d’entreprise de proximité grâce à un numéro national d’appel gratuit : le 09.85.607.727, ouvert 7 jours sur 7 de 8h à 20h.Pour répondre à l’inquiétude et parfois la grande détresse causées par la crise actuelle, l’U2P a cherché les moyens de rompre l’isolement des chefs d’entreprise, en leur permettant de libérer leur parole et d’évoquer leurs difficultés avec des professionnels de confiance.Ce numéro d’appel gratuit permet d’entrer en dialogue avec l’un(e) des trente psychologues mis à disposition. Sa mise en place est rendue possible par l’UNAPL et ses deux fédérations membres représentant les psychologues, le Groupement syndical des praticiens de la psychologie, psychothérapie, psychanalyse en libéral (PSY’G) et le Syndicat national des psychologues (SNP), ainsi que par le cabinet de psychologues en ligne BeMyPsy.« Protéger les artisans, les commerçants et les professionnels libéraux est une priorité, affirme le président de l’U2P Alain Griset. La proximité et au cœur de leur métier et les Français en auront plus que jamais besoin. Il faut leur donner les moyens de reprendre leur activité sans compromis pour leur santé, celle de leurs salariés ou celle de leurs clients et patients. Au-delà, il faut également prêter une attention toute particulière à leur santé psychologique, car les difficultés de ces dernières semaines font peser un risque d’isolement croissant sur les chefs d’entreprise, qui voient leurs responsabilités s’alourdir et leur visibilité sur l’avenir se réduire. »
Il y a 4 ans et 351 jours

Naours : Graffitis et bas-reliefs de la Grande Guerre

Salle des anciennes carrières de Naours, rebaptisée “Salle des fêtes” par l’abbé Danicourt. [©Dominique Bossut] Le scénario : dans les Hauts-de-France, des labyrinthes de calcaire, des graffitis, des bas-reliefs, un archéologue et un photographe. Mis à jour pour la première fois en 2013 à Naours, dans la Somme, puis dans plusieurs carrières ou cavités de la région, des graffitis et des bas-reliefs réalisés par des soldats, photographiés ici par Dominique Bossut, constituent des témoignages uniques de combattants français, britanniques, australiens, allemands, canadiens ou américains. Après plusieurs années d’enquête et de recherche, l’archéologue Gilles Prilaux nous présente dans l’ouvrage “Graffitis & bas-reliefs de la Grande Guerre. Archives souterraines de combattants” ces écrits fragiles et intimes, ces brèves esquisses patriotiques, réjouissantes caricatures ou monumentales sculptures. Il nous restitue leur histoire et, à travers elle, le parcours de soldats livrés à eux-mêmes dans la solitude et le silence de la terre. Un fantastique voyage dans les souterrains de la Grande Guerre, sur les traces d’un patrimoine exceptionnel. Tout au fond de la carrière de Dreslincourt (60), un boyau de craie est le témoin d’inscriptions de soldats allemands sur le plafond du couloir.  « Sous les forêts, les champs et les maisons se cachent les témoignages d’une histoire tue, des vies secrètes volées à leur destin, de voix longtemps silencieuses, des signes qui bientôt pourraient s’effacer : des rictus de la Grande Guerre. » L’humus les protège, près de entrées les lichens tentent de les recouvrir. Plus à l’écart, seule l’ombre portée ou l’éclairage rasant permettent de déchiffrer les lettres et les signes, de lire ces messages. Des souvenirs précieux Des tonnes de matériaux de construction, de remblais, de rejets pierreux ont été retirées du substratum. On les retrouve encore aujourd’hui dans le paysage : murs d’enclos, surfaces de cheminement… Près d’un hameau, après une longue marche sous terre, là où les galeries se font tour à tour ouvertures de géants, tour à tour chatières, les parois se font signes. C’est pour eux que l’archéologue, Gilles Prilaux, est venu, suivi ou précédé du photographe, Dominique Bossut. A Naours, ici des espaces d’expression très réduits, mais qui contiennent beaucoup de données : noms, initiales, dates, villes, pays d’origine. Les mots et les chiffres sont dessinés ou gravés, les images et les bas-reliefs sont plus rares. Ils restituent une histoire, des histoires, d’hommes qui déclinent une identité, qui expriment leur foi, qui reflètent la guerre, la nostalgie ou l’attachement à une nation. « Il fallait, dans ce dédale de galeries calcaires, connues ou inaccessibles, retendre un fil, celui qui relie les générations entre elles et les histoires à l’Histoire. » Ce livre est un programme visuel, mais aussi scientifique, qui vise à préserver ces témoignages venus d’un autre temps par l’étude. Gilles Prilaux s’est longtemps interrogé sur les raisons, qui avaient poussé les soldats à vouloir laisser tant de traces écrites, dessinées ou sculptées sur les parois sombres de souterrains du Nord de la France. Il est apparu que, selon les origines géographiques et sociales de combattants, le traitement, le mode d’expression et le contenu de ces témoignages révélaient des messages bien différents. Muriel Carbonnet “Graffitis & bas-reliefs de la Grande Guerre. Archives souterraines de combattants” Co-édition : Inrap-MichalonPrix : 21 € TTC
Il y a 4 ans et 351 jours

RE2020 : une occasion "historique" pour la construction bois, assure le ministre

CONSTRUCTION. Le ministre du Logement, Julien Denormandie, a souhaité rassurer les filières biosourcées en assurant que la future réglementation environnementale 2020 (RE2020) serait une occasion historique pour augmenter leur part de marché dans la construction.
Il y a 4 ans et 352 jours

Les entreprises vont payer 15% du chômage partiel à partir de juin

Dans un communiqué lundi soir, le ministère du Travail a annoncé que la prise en charge de l'activité partielle par l'État et l'Unédic passerait de 100 à 85% de l'indemnité versée au salarié, dans la limite inchangée de 4,5 Smic.Si les organisations d'employeurs avaient réclamé le maintien à 100% pendant l'été, elles pourraient cependant se satisfaire de cette évolution présentée comme "raisonnable" lundi matin par le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, d'autant que le communiqué ne parle pas de réductions ultérieures.Cette modification ne change rien pour le salarié qui continuera lui à percevoir 70% de sa rémunération brute (soit 84% du net et davantage si l'entreprise complète) et au minimum le Smic net.La mesure sera mise en œuvre par décret, après l'adoption d'un projet de loi en cours d'examen au Parlement qui permettra notamment une modulation du dispositif selon les secteurs d'activité.Les secteurs "faisant l'objet de restrictions législatives ou réglementaires particulières en raison de la crise sanitaire", comme le tourisme, la culture ou la restauration, continueront à bénéficier d'une prise en charge à 100%.Cela permet "d'encourager la reprise d'activité dans les secteurs qui ne subissent plus de contraintes à la reprise, tout en préservant les secteurs qui demeurent fermés ou très impactés", juge le ministère."Nous avions plaidé pour un chômage partiel au moins jusqu'à la rentrée car les entreprises n'auront pas retrouvé une activité normale d'ici là", a rappelé le Medef lundi soir dans réaction écrite adressée à l'AFP.Pour le mouvement patronal, "l'important, c'est que le chômage partiel ne se transforme pas en chômage tout court, donc il faut sortir du champ de la dégressivité les secteurs connexes aux secteurs fermés. Nous attendons les propositions du gouvernement sur ce point".La nouvelle d'une moindre prise en charge du chômage partiel par la puissance publique était guettée depuis plusieurs jours, car le gouvernement a fait du recours massif à ce dispositif la clé de voûte de sa politique pour éviter les licenciements dans la foulée du confinement.Dans ce but, il avait adopté "le régime le plus protecteur d'Europe" selon la ministre du Travail Muriel Pénicaud, avec cette prise en charge intégrale et élargie à quasiment toutes les catégories de salariés, ce qui avait été salué par patronat et syndicats.Un dispositif massivement utiliséSelon une estimation du ministère, environ 8,6 millions de salariés auraient été ainsi effectivement placés en avril en activité partielle.Conséquence de ce choix, la France a pour l'instant connu peu de licenciements, les réductions d'effectifs passant essentiellement par le non-renouvellement de CDD et de missions d'intérim.Mais, avec le déconfinement, le gouvernement jugeait que ce remboursement intégral aux employeurs pouvait freiner la reprise en incitant les employeurs à ne pas reprendre leur activité tant que celle-ci ne serait pas jugée assez rentable.En outre, le coût du dispositif, réparti entre deux tiers pour l'État et un tiers pour l'Unédic, devenait colossal: il a été évalué à 24 milliards d'euros sur trois mois, de mars à mai.Avec aussi une fraude semble-t-il plus importante que prévu, poussant le gouvernement à annoncer un renforcement des contrôles. Selon une enquête réalisée auprès de représentants de salariés par le cabinet Technologia, "24% des employés en chômage partiel total auraient été amenés à poursuivre leur activité à la demande de l'employeur".En face, le patronat jugeait une modification du dispositif prématurée au vu de la fragilité des entreprises."Commencer à diminuer le niveau de prise en charge le 1er juin serait une erreur majeure parce que les entreprises tourneront encore à un rythme faible", avait averti le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux.En cas de réduction de la prise en charge, "il faudra s'attendre, c'est inévitable, à ce que les entreprises commencent à licencier économiquement", avait mis en garde de son côté François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME).
Il y a 4 ans et 352 jours

Guerre ouverte entre notaires et agents immobiliers

Le Conseil supérieur du notariat (CSN), l'instance qui représente les notaires au niveau national, a annoncé lundi qu'il attaquait en justice la Fnaim, première organisation d'agents immobiliers en France.En cause? Une question d'image. La Fnaim propose aux agents d'afficher dans leur boutique un logo qui doit témoigner de leur statut officiel. Le notariat l'accuse d'avoir copié la plaque affichée par les notaires à l'entrée de leur office.Les images sont proches en effet, et mettent chacune en scène une figure féminine, même s'il s'agit d'une personnification de la République dans le cas des notaires et d'une déesse romaine, Vesta, du côté des agents.C'est la voie vers des "pratiques commerciales trompeuses", selon le notariat qui met en garde, dans un communiqué, contre un risque de "confusion" entre deux professions au coeur de l'immobilier.Les agents servent d'intermédiaires entre vendeurs et acheteurs, tandis que les notaires jouent un rôle crucial en authentifiant les transactions.Le client risque-t-il de confondre un agent, activité à but purement lucratif, et un notaire, en partie garant d'un service public?"Il n'en est rien", assure à l'AFP Jean-Marc Torrollion, président de la Fnaim, revendiquant un logo "très clairement différent".Cette action en justice témoigne "d'une très grande fébrilité" du notariat, contre-attaque-t-il. "Quand on en est réduit à ça, on a quand même un petit problème existentiel. Que craignent-ils? Leur légitimité ne vient pas de leur logo.""C'est une profession qui est aujourd'hui sur la défensive", avance-t-il, accusant le notariat de ne pas avoir "su gérer correctement la période du confinement"."Indigne"Car le conflit est plus profond qu'une querelle de logo: les deux organisations sont en guerre plus ou moins ouverte depuis le début du confinement décrété mi-mars en France contre la propagation du coronavirus.Dès les premiers jours, la Fnaim a reproché aux notaires d'être nombreux à fermer leurs études et à ne plus authentifier les opérations immobilières, étape essentielle pour les mener à bien et permettre aux professionnels d'être payés.Le gouvernement a tenté de résoudre le conflit en servant d'intermédiaire. Rapidement, il a pris un décret pour faciliter la signature virtuelle de documents auprès de notaires.Mais la mesure, difficile à généraliser techniquement, n'a guère débloqué la situation.Elle n'a pas non plus empêché le notariat de s'attaquer à son tour publiquement à la Fnaim début avril, reprochant à celle-ci des "chiffres fantaisistes et trompeurs" sur le nombre de projets immobiliers bloqués.Le président du CSN, Jean-François Humbert, accusait au passage la Fnaim de ne représenter qu'une "petite partie des agences". Le monde des agents n'a, certes, pas présenté un front uni: une autre organisation, la SNPI, s'est désolidarisée de la Fnaim qui revendique quelque 12.000 adhérents.Depuis, les deux professions n'ont guère donné de signe de rapprochement malgré certaines initiatives locales, comme en Île-de-France où agents et notaires, ainsi qu'architectes et promoteurs immobiliers, se sont réunis début mai pour proposer des solutions communes à la crise économique.Alors même que le confinement est levé depuis deux semaines et que les acteurs du marché immobilier font état d'une reprise de l'activité, l'action en justice du notariat laisse difficilement entrevoir une accalmie.M. Torrollion a une attitude "indigne", passant du "dénigrement pendant la crise" à la "copie trompeuse", accusait encore lundi sur Twitter M. Humbert, en appelant au ministre du Logement, Julien Denormandie.Interrogé par l'AFP sur le conflit, le ministère n'a pas répondu dans l'immédiat.
Il y a 4 ans et 352 jours

Métro de Lyon : Colas Rail construira les voies et les équipements de l'extension de la ligne B

Attribué par SYTRAL (Syndicat mixte des transports pour le Rhône et l’agglomération lyonnaise) ce contrat s'élève à 21,5 M€.
Il y a 4 ans et 352 jours

La prise en charge du chômage partiel évolue à compter du 1er juin

LEGISLATIF. Comme la ministre du Travail l'avait indiqué fin avril, les modalités de la prise en charge du chômage partiel par l'Etat évoluent à compter du 1er juin. La puissance publique va diminuer sa couverture du dispositif, donc les entreprises vont devoir assumer une plus grande part.
Il y a 4 ans et 352 jours

"Un plan de relance seulement économique ne serait pas à la hauteur", Ch.Leconte

ENTRETIEN. La présidente du conseil régional de l'ordre des architectes d'Île-de-France, Christine Leconte, en appelle à un plan de relance qui aille au-delà des visées seulement économiques, et invite les acteurs de la construction à opérer un changement culturel.
Il y a 4 ans et 352 jours

« L’été sera utile pour préparer les projets », Jean-Luc Moudenc, président de France urbaine

Le second tour des élections municipales place France urbaine en première ligne à deux titres : 80 % de ses maires restent à élire, et ses membres pèsent d’un poids majeur, dans la commande publique du bloc local. Président de l’association qui regroupe les plus grandes villes et intercommunalités de France, mais aussi maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole, Jean-Luc Moudenc détaille les enjeux.
Il y a 4 ans et 352 jours

KORELIZ et BIM&CO s’associent pour la création et la diffusion d’un objet générique de type « cloison amovible »

L’éditeur de solutions et services BTP a souhaité proposer à ses clients un premier objet générique. KORELIZ, en tant qu’éditeur de solution BTP, propose des logiciels de métré et d’étude pour les projets tertiaire. En 2019, les solutions de l’éditeur de logiciel sont devenues BIM, et l’entreprise a naturellement cherché un partenaire pour la diffusion des objets BIM de ses clients, mais aussi dans le but de leur proposer des objets génériques filières. « Nous sommes les spécialistes métiers de la structuration de leurs ouvrages, et nous souhaitons aller plus loin pour mettre à disposition de nos clients des objets de filières et des objets fabricants les plus rentables possibles. Pour cela, nous avons choisi de nous associer avec BIM&CO, un partenaire partageant notre philosophie et nos méthodes », explique Emmanuelle Reichardt, Responsable Marketing chez KORELIZ. L’éditeur de logiciels, qui disposait déjà de modèles 3D, a tout d’abord souhaité commencer par la structuration des données de son objet de type « cloison ». KORELIZ a en effet été séduit par la solution OPMS de BIM&CO, qui permet de gérer aisément la géométrie et les informations de manière distincte. « Notre solution permet d’enrichir, de modifier et de centraliser l’ensemble des informations techniques associées à un objet BIM, à partir d’un seul et même endroit. Notre outil de gestion des propriétés, qui intègre les normes nationales et internationales, se positionne comme un réel standard garantissant l’interopérabilité avec les logiciels du marché. La mise à jour d’un objet avec de nouvelles propriétés ne pose alors plus de problème », commente Damien Escolan, Account Manager chez BIM&CO. « Nous avons apprécié chez BIM&CO l’approche générique des objets et l’interopérabilité de la donnée. Nous partageons avec BIM&CO la philosophie de simplification et de rapidité de mise à jour de la donnée qui nous semble essentielle pour faire vivre le BIM et rendre les projets plus simples », complète Emmanuelle Reichardt. Au-delà de l’enjeu technique incontournable que représente la donnée, elle répond également à un enjeu commercial pour la société KORELIZ. À travers des configurateurs d’objets, des configurateurs de pièce ou des simulations de réalité augmentée proposés par l’éditeur de logiciels, l’exploitation maximisée de cette data couvre de nombreuses perspectives. « La demande sur la data est un véritable enjeu commercial, et il nous semble primordial de proposer de mutualiser les efforts pour pouvoir créer des expériences bureaux d’études et de ventes adaptées – et qui ne se transforment pas rapidement en gouffre financier ou en succès d’image non maintenable », raconte Emmanuelle Reichardt. Le premier gabarit générique de la filière « cloison » est d’ores et déjà disponible sur bimandco.com : « Nous sommes très heureux de diffuser notre premier objet cloison générique sur la plateforme de diffusion de BIM&CO et nous projetons de publier davantage d’objets en rapport avec les métiers pour lesquels nous avons plus de 20 ans de maîtrise sur la structuration des données », conclut Emmanuelle Reichardt, Responsable Marketing de KORELIZ. Les objets BIM de la marque KORELIZ sont disponibles sous ce lien. À propos de KORELIZ KORELIZ développe des solutions et services associés permettant d’améliorer les performances des acteurs du bâtiment. Sa mission est de permettre à ses partenaires d’acquérir un avantage concurrentiel dans leurs processus d’études métiers, de présentations clients et d’établissement de leurs offres. KORELIZ est à la fois l’éditeur et le chef d’orchestre des projets sur mesure. Société de services (+ de 50% de notre activité), elle est avant tout des experts métiers de ses clients. L’entreprise propose des solutions parfaitement adaptées aux besoins de chaque corps de métier, et un ensemble de prestations pour personnaliser, adapter et pérenniser ses solutions chez ses clients. La clé du succès de la société réside dans la création de partenariats avec les industriels, la distribution et l’entreprise. KORELIZ a ainsi pu mettre au point des logiciels performants pour les industriels mais aussi faire bénéficier à ses clientes entreprises de bases de données complètes et fiables. Ces dernières années, les équipes de KORELIZ se sont appliquées à développer de nouvelles solutions logicielles, plus souples, en ligne ou téléchargeable. Elles intègrent les nouvelles tendances de 3D réalistes et des logiciels dits « 1 clic », permettant d’éditer rapidement projets, devis et quantitatifs associés. Début 2020 KORELIZ crée un département dédié aux services, pour accompagner la digitalisation de de ses clients Fabricants, Distributeurs, Entreprise du bâtiment, proposant des services aussi variés que la l’audit et la structuration des DATAS, la création d’objets BIM & 3D mais aussi la sous traitance de plans standard ou BIM. L’objectif étant de couvrir l’ensemble des besoins digitaux des clients BTP.
Il y a 4 ans et 352 jours

"Nous allons chercher les promoteurs très en amont" (EPA Saint-Etienne)

ENTRETIEN. Stéphane Quadrio, directeur de l'aménagement de l'Epase (Etablissement public d'aménagement de Saint-Etienne), explique comment la faiblesse du marché immobilier oblige l'établissement à inventer d'autres modèles pour permettre la sortie d'opérations.
Il y a 4 ans et 352 jours

Le marché du logement va évaluer les dégâts du coronavirus

Les notaires donneront jeudi leurs chiffres, établis avec l'Insee, sur le nombre de ventes de logements anciens en France et l'évolution de leurs prix au premier trimestre.Ces chiffres commenceront à dessiner l'ampleur d'une paralysie probablement jamais vue de l'immobilier français. Après des années de hausse incessante des prix, le marché s'est heurté au strict confinement décrété entre la mi-mars et le début mai pour éviter la propagation du coronavirus.Alors que plus d'un million de ventes avaient été conclues l'an dernier, il a été impossible pendant presque deux mois de visiter un logement et très difficile d'achever une transaction, même si le gouvernement a facilité les signatures virtuelles auprès des notaires.Mais désormais "il y a une véritable envie, une véritable confiance des Français dans leur projet immobilier", assurait la semaine dernière Julien Denormandie, ministre du Logement, sur Sud Radio. "Depuis la sortie du confinement", le 11 mai, "énormément de Français sont retournés dans les agences immobilières."C'est ce que rapportent aussi plusieurs acteurs, comme le réseau Century 21 ou la Fnaim, première organisation du secteur: les clients sont revenus en masse et n'ont, globalement, pas renoncé à leurs projets."On est rassuré sur le fait qu'il y a de l'activité", résumait mi-mai Jean-Marc Torrollion, président de la Fnaim, sur Europe 1. "Notre crainte naturellement c'est de savoir si elle va durer dans le temps."Optimistes et pessimistesSimple rattrapage ou reprise durable ? C'est la grande question et les chiffres des notaires, jeudi, seront bien trop obsolètes pour y répondre. Clos fin mars, ils ne couvrent même pas toute la période du confinement.Le secteur ne peut donc s'attendre qu'à plusieurs mois de spéculations et de chiffres parcellaires selon les acteurs, dont les opinions gravitent entre deux grandes tendances.Pour certains, la crise ne changera rien à la demande de logements, en particulier dans de grandes villes comme Paris où l'offre est insuffisante. Il est donc illusoire de craindre ou d'espérer un recul des prix.De nombreux acteurs estiment néanmoins que l'immobilier, malgré sa réputation de valeur refuge, ne pourra échapper aux conséquences d'une crise économique qui s'annonce majeure.L'attitude des banques en particulier s'annonce cruciale. A quel point limiteront-elles les prêts immobiliers alors que ces derniers étaient en plein essor depuis des années, contribuant à soutenir la demande et faire monter les prix?Les réponses ne viendront pas avant des mois car, même si la reprise ressentie par les agents se traduit finalement en chiffres, ce rebond risquera lui-même d'être en trompe-l'oeil."Il y a des gens qui sont obligés d'avancer dans leur projet immobilier, c'est ce à quoi on assiste", avance auprès de l'AFP Thomas Lefebvre, directeur scientifique du site MeilleursAgents, qui rassemble des données recueillies auprès d'une bonne partie des agents français. "Est ce que ça va être durable? Ca, on va plutôt le voir à partir de septembre."Reste le cas particulier du logement neuf, dont les enjeux sont cruciaux pour l'ensemble du marché car une chute de la construction alimenterait un manque durable de logements, une situation favorable à la hausse des prix.Cet effondrement ne fait guère de doute, le confinement ayant mis à l'arrêt de nombreux chantiers et gelé l'examen des permis.Prévus vendredi pour la période comprise entre février et avril, des chiffres auraient dû en donner une idée, mais le ministère du Logement a annoncé mardi à l'AFP qu'ils étaient reportés sans nouvelle date, en raison des difficultés à établir des statistiques dans la période actuelle.
Il y a 4 ans et 352 jours

Les permis de construire de logements en nette hausse juste avant la crise sanitaire

Entre décembre et février, le nombre de permis de construire, qui donnent une idée du niveau de la construction à venir, s'est établi à 114.400, soit une hausse de 13,2% par rapport à un an plus tôt, selon le ministère de la Cohésion des Territoires, dont dépend le logement.En revanche, les mises en chantier, c'est-à-dire les logements dont la construction a commencé dans les faits, ont reculé de 3,3% à 106.900.C'est la première fois que le ministère diffuse des chiffres sur la construction de logements depuis le strict confinement imposé entre mi-mars et début mai face au coronavirus. Habituellement mensuelle, leur publication avait été interrompue.Des chiffres plus actuels étaient attendus vendredi, pour la période comprise entre février et avril, mais le ministère du Logement a annoncé mardi à l'AFP qu'ils étaient reportés sans nouvelle date.En tout état de cause, les chiffres diffusés mardi sont déjà "une bonne nouvelle", a estimé dans un communiqué Julien Denormandie, ministre du Logement. "Ils montrent, qu'avant la crise du Covid-19, la dynamique de construction de logements (...) était enclenchée".La construction de logements s'inscrivait en baisse depuis deux ans, mais donnait en effet déjà des signes de rebond depuis la fin 2019.
Il y a 4 ans et 352 jours

Des pêcheurs manifestent en baie de Saint-Brieuc contre un projet de parc éolien

"Ça s'est passé dans le calme, comme on l'avait demandé", a déclaré à l'AFP Alain Coudray, président du comité des pêches des Côtes d'Armor, qui estime qu'il y avait entre 50 et 70 bateaux sur zone.La préfecture maritime de l'Atlantique a pour sa part comptabilisé 60 navires "au plus fort" et appelé "au calme et au respect de l'ordre public en mer".Deux navires de la marine nationale ainsi qu'un patrouilleur et une vedette de la gendarmerie avaient été dépêchés sur place.Des bateaux de pêche sont entrés dans la zone interdite par arrêté préfectoral mais il n'y a pas eu de verbalisation, selon la préfecture maritime.Les pêcheurs manifestaient contre le lancement d'une campagne de sondages géophysiques et de détections pyrotechniques menés par le Réseau de Transport d'électricité (RTE) en vue de la construction du parc éolien en mer de Saint-Brieuc."Ils sont venus faire ces études sans aucune concertation de la profession.Quand ils feront une concertation, après, on verra", a lancé M. Coudray."Nous restons ouverts au dialogue avec les pêcheurs", a souligné RTE auprès de l'AFP. "Nous entendons leurs préoccupations et nous avons tout mis en oeuvre pour y répondre", a-t-on ajouté de même source.Une réunion s'est ensuite tenue avec des représentants de l’État, des pêcheurs et les porteurs du projet de parc éolien.Le parc éolien en mer de Saint-Brieuc doit être érigé à 16,3 kilomètres au large des côtes bretonnes. D'une capacité totale de 496 MW, avec 62 éoliennes, il est censé produire 1.820 GWh par an, l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 835.000 habitants, selon son promoteur, Ailes Marines, filiale de l'espagnol Iberdrola.Le parc éolien doit être opérationnel en 2023.
Il y a 4 ans et 352 jours

Services énergétiques : 11 propositions pour une relance responsable

Tandis que le gouvernement prépare un plan de relance, la FEDENE, qui regroupe les principales sociétés de services énergétiques, opérateurs de la transition énergétique et climatique, et qui milite de longue date en faveur d’une démarche de croissance verte, se mobilise pour développer des projets qui concrétiseront cette relance. A ce titre, elle rassemble dans le document joint 11 propositions autour des réseaux de chaleur et de froid, de la rénovation énergétique des bâtiments et du Facility Management.
Il y a 4 ans et 352 jours

Point.P dévoile son nouveau catalogue professionnel 2 en 1

Avec plus de 25 000 références, dont de nombreuses nouveautés produits, ce catalogue diffusé à 365 000 exemplaires à travers toute la France reste l'outil incontournable pour les acteurs du BTP. A l'image des engagements de l'enseigne, il a pour objectif de simplifier la vie et de faire gagner du temps au professionnel.Toute l'offre de matériaux, outillage et consommables en un seul outilLes métiers du BTP sont de moins en moins segmentés, c'est pourquoi les professionnels ont souvent besoin de s'équiper en matériaux de construction ainsi qu'en outillage, sans distinction. Afin de faciliter leurs recherches, POINT.P a choisi de réunir son offre de matériaux, d'outillage et de consommables en un seul et même support. Ainsi, qu'il soit maçon, plaquiste ou encore électricien, le professionnel, quelque soit son corps de métier, trouvera rapidement et simplement le produit qu'il recherche dans ce catalogue simple, clair et fonctionnel. Les deux sens de lecture (l'un pour les matériaux, l'autre pour l'outillage et les consommables) lui permettront en un geste de se diriger vers l'offre la plus adaptée à ses besoins. De plus, chaque offre dispose d'un index spécifique pour aider le professionnel à sélectionner rapidement le ou les produits souhaités.Pour répondre aux spécificités de chaque région, le catalogue 2020 Matériaux, Outillage & Consommables de POINT.P se décline en 10 versions régionales. Pour chacune, la partie Matériaux regroupe en moyenne 5 000 références dans 11 univers : Gros œuvre, Façade ITE, Assainissement, VRD-TP, Bois et Panneaux, Couverture, Systèmes plaque et plâtre, Isolation, Plafond, Menuiseries intérieures & extérieures et Revêtements sol & mur.La partie Outillage répertorie quant à elle 6 000 références d'outillage réparties en 8 univers : Connectivité-Electricité-Ventilation, Electro & Consommables, Matériel de chantier, Protection individuelle, Outillage manuel, Fixation-Quincaillerie, Plomberie-Sanitaire et Mastic-Peinture-Droguerie.POINT.P propose une offre très large de références pour tous les professionnels, puisqu'au total sur l'ensemble du territoire, ce sont plus de 25 000 produits, dont de nombreuses nouveautés, qui sont référencés dans l'édition 2020 de son catalogue, et 100 000 sur le site pointp.fr.Un catalogue pense au service du professionnelLe nouveau catalogue 2 en 1 a été entièrement repensé pour correspondre au mieux aux attentes de l'artisan. Au travers de cet outil, l'enseigne s'engage à simplifier la vie du professionnel et à lui faire gagner du temps.Dans cette optique, le catalogue intègre notamment un nouveau service client permettant au professionnel d'entrer directement en contact par SMS avec leur agence POINT.P. Celle-ci peut ainsi répondre immédiatement et à tout moment au besoin du client (informations horaires, disponibilité produits…). Pour cela, un listing des agences disposant de ce service est disponible en fin de catalogue, avec le numéro de téléphone portable renseigné en face de chaque agence concernée.Toujours dans une démarche de simplification et de gain de temps pour le professionnel, l'intégralité des références sont accompagnées d'un code-barre pour accéder à la fiche produit associée sur pointp.fr ainsi qu'aux informations de stocks et de disponibilité dans son agence. Cela permet au professionnel de passer commande depuis son téléphone en direct du chantier, puis de venir retirer rapidement son produit dans l'une des 800 agences POINT.P ou de se faire livrer.De plus, pour aider le professionnel à faire le meilleur choix au meilleur prix, les produits offrant le meilleur rapport qualité/prix de chaque marque de distributeur POINT.P (Cada, Ultibat, Deltapro, Arte, Novipro) sont mis en avant, avec une offre personnalisée pour chaque région.Enfin, dès les premières pages, les nombreux services que propose l'enseigne sont présentés, avec notamment :Le programme Génération Artisans et ses services et logiciels pour aider l'artisan au quotidien (Solu+, Tolteck, Renoprim+ Direct, CapRenov+, Objectif RGE, La Maison Saint-Gobain, Studio GA, Dynabuy,...).Les engagements livraison sur chantier avec suivi en temps réel par SMS.La possibilité d'ouvrir un compte en quelques minutes et de bénéficier du paiement à crédit.Les engagements de la marque POINT.P permettant à tous les clients de gagner du temps et de leur simplifier la vie. Une démarche environnementale forteLa volonté de POINT.P de regrouper l'ensemble de ses références en un seul catalogue s'inscrit également dans une démarche de protection de l'environnement. Ce catalogue unique permet en effet de répondre aux enjeux de réduction des déchets papiers. Fabriqué à partir de papier recyclé, il est distribué dans les agences de l'enseigne en 365 000 exemplaires seulement, soit environ 40 % de moins qu'en 2019, afin de correspondre au plus près des besoins sur le terrain et éviter le gaspillage.
Il y a 4 ans et 352 jours

Le gouvernement parie sur une reprise totale des chantiers d'ici fin mai

L'activité a redémarré sur 72% des chantiers, a déclaré le ministre du Logement Julien Denormandie, alors que le gouvernement vise une reprise totale avant la fin du mois dans le secteur.
Il y a 4 ans et 352 jours

Rabot Dutilleul Construction assure une reprise progressive de ses chantiers en toute sécurité

Une décision qui a pour objectif de soutenir l'activité de l'entreprise en cette période difficile. La nouvelle gouvernance de l'entreprise, qui prendra ses fonctions à compter du 17 avril aura également à cœur de relever les défis d'aujourd'hui et répondre aux enjeux de demain.Redémarrer rapidement au moins un chantier par Région d'implantationC'est l'objectif que s'est fixé Rabot Dutilleul Construction pour cette reprise progressive de l'activité. Sont ainsi concernés les chantiers des Grands Moulins de Paris et de Jean Macé dans les Hauts-de-France ; la réhabilitation en logements des anciens hôpitaux Villemin Maringer Fournier à Nancy, le CROUS de Strasbourg, un EHPAD et un service de soins à domicile à Moyenmoutier (88) dans le Grand Est ; ainsi qu'un chantier de logements à Massy en Ile-de-France. L'Ile-de-France où Rabot Dutilleul Construction a par ailleurs assuré vendredi dernier la livraison du nouveau plateau médico-chirurgical de l'hôpital Henri Mondor qui compte notamment un service de réanimation d'une capacité de 55 chambres, ainsi qu'un service dédié aux soins critiques avec 30 chambres de surveillance continue.« Je tiens ici à saluer l'engagement de l'équipe du chantier de l'hôpital Henri Mondor qui a montré un grand professionnalisme et a travaillé 7j/7 pour pouvoir mettre à disposition des chambres pour les patients atteints de Covid-19 », déclare Frank Fessenmayer, Directeur régional de Rabot Dutilleul Construction en Ile-de-France.Une reprise dans le respect des conditions sanitairesLa sécurité des compagnons et de l'encadrement des chantiers est une priorité pour Rabot Dutilleul Construction qui a adopté des mesures de prévention afin de protéger la santé des collaborateurs et de les inciter à veiller sur leur santé, leur sécurité et celle de leur entourage. Un guide interne « Covid RDC » basé sur le guide de l'OPPBTP, a ainsi été diffusé auprès de toutes les équipes: port du masque, de gants, mise à disposition de gel hydroalcoolique, nettoyage des équipements,… sont autant de mesures à mettre en œuvre pour assurer une reprise des chantiers en toute sécurité. Des postes de « Chargé de Prévention Covid » ont également été créés au sein de l'entreprise pour garantir la sécurité sanitaire des personnels présents et entrants sur chaque chantier. Nomination d'une nouvelle gouvernanceA compter du 17 avril 2020, une nouvelle gouvernance sera mise en place chez Rabot Dutilleul Construction pour prendre en main l'entreprise dans la période critique, organiser la reprise et poursuivre le déploiement de la stratégie engagée. Frédéric STERNHEIM est nommé Président de Rabot Dutilleul Construction. Patrick ADAM prend la direction générale de Rabot Dutilleul Construction et remplace Thierry GEFFROY. Arnaud MERVEILLE est nommé Directeur Administratif et Financier de Rabot Dutilleul Construction.Cette équipe de tête apporte toutes ses compétences à l'entreprise pour poursuivre sa transformation en cohérence avec le plan stratégique « Demain 2025 ». En cette période particulière, elle s'attachera également à mettre en œuvre toutes les solutions permettant de passer cette crise en assurant la reprise des chantiers, le pilotage actif de la trésorerie, mais aussi en réfléchissant à de nouveaux modèles. Pour cela, Rabot Dutilleul Construction peut s'appuyer sur son savoir-faire et ses compétences centenaires, des technologies performantes, des collaborateurs engagés et un carnet de commandes solide de 400 millions d'euros en construction en France.
Il y a 4 ans et 352 jours

Trêve hivernale jusqu'en octobre dans les logements sociaux parisiens

La mairie de Paris va prolonger la trêve hivernale "jusqu'en octobre" dans les logements sociaux pour les locataires qui "n'arrivent pas à payer leur loyer".
Il y a 4 ans et 352 jours

Décret tertiaire, arrêté du 10 avril 2020 – Quelles sont les modalités d’application relatives aux actions de réduction des consommations d’énergie ?

Suite à la publication du décret tertiaire en juillet 2019, tous les bâtiments à usage tertiaire (bureaux professionnels, commerces, établissement d’enseignement, établissement de santé, locaux sportifs, locaux culturels, entrepôts, etc) d’une superficie supérieure ou égale à 1 000 m² ont maintenant l’obligation de réduire leur consommation d’énergie finale. Le 10 avril 2020, un nouvel arrêté est paru précisant : Les conditions de modulation des objectifs en fonction du secteur d’activité, Les modalités d’ajustement de la consommation d’énergie finale en fonction des variations climatiques, du volume d’activité, … Les éléments à fournir (pièces justificatives) et le contenu du dossier technique à transmettre sur la plateforme OPERAT, Les dispositions relatives à la plateforme OPERAT, au recueil et au suivi des données de consommation d’énergie. I- Rappel sur le décret tertiaire a. Les objectifs de réduction des consommations d’énergie Les bâtiments à usage tertiaire d’une superficie d’un minimum de 1 000 m² auront pour obligation de réduire la consommation de leur(s) bâtiment(s) de -40 % d’ici 2030, -50 % d’ici 2040 et -60 % d’ici 2050 en fonction de l’année de référence choisie par l’assujetti. L’année de référence doit correspondre à une année pleine d’exploitation antérieure à 2010. Cette année sera en générale l’année pour laquelle la consommation aura été la plus élevée. b. Les dates à retenir Différentes dates sont déjà fixées par le décret tertiaire. Première transmission des données de consommation en septembre 2021 sur la plateforme OPERAT. Premier audit de vérification d’atteinte de l’objectif de -40 % en décembre 2031. Second audit concernant l’objectif de -50 % en décembre 2041. Troisième audit concernant l’objectif de -60 % en décembre 2051. c. Les sanctions encourues En cas de non-transmission des données, un dispositif de Name & Shame sera mis en place pour dénoncer les personnes n’ayant pas respectées l’obligation de transmission. En cas de non-atteinte des objectifs, une mise en demeure sera effectuée et les obligés risqueront 1 500 € à 7 500 € d’amende. II- Décryptage de l’arrêté du 10 avril 2020 suite au décret tertiaire a. Modulation des objectifs en fonction des catégories d’activité Le niveau de consommation sera exprimé en valeur absolue par catégorie d’activité recensée et pour l’ensemble de ses usages énergétiques. À savoir, que le niveau de consommation d’énergie finale fixé en valeur absolue, exprimé en kWh/an/m² d’énergie est noté Cabs. Le niveau d’énergie finale noté Cabs est constitué de deux composantes : Cabs = CVC+USE CVC, qui correspond à la consommation énergétique relative à l’ambiance thermique et à la ventilation des locaux, définie pour chaque catégorie d’activité en fonction de la zone climatique et de l’altitude, USE, qui correspond à la consommation énergétique relative aux usages spécifiques énergétiques propres à l’activité.  b. Modalités d’ajustement de la consommation d’énergie finale Ajustement des données de consommation d’énergie finale en fonction des variations climatiques. Les données climatiques prises en compte sont celles de la station Météo France la plus proche du site concerné. Cet ajustement est effectué sur la base de Degré Jour Unifié de la station météo de référence. La plateforme OPERAT affecte automatiquement la station météo de référence du département dans lequel le bâtiment se situe. L’assujetti doit renseigner sur la plateforme de suivi les valeurs des indicateurs d’intensité d’usage relatives aux activités du site. Ensuite, une modulation automatique est effectuée par la plateforme en fonction du volume d’activité. c. Contenu à fournir pour le dossier technique Ce dossier technique permet de justifier les modulations des objectifs. Il devra couvrir tous les usages énergétiques des bâtiments (chauffage, refroidissement, ventilation, éclairage, eau chaude sanitaire et tous les autres usages spécifiques à l’activité). Le dossier technique permet à l’assujetti d’identifier la situation de référence du bâtiment ou parc de bâtiments, d’identifier les contraintes techniques, architecturales ou patrimoniales, d’élaborer un programme d’actions pour l’atteinte des objectifs de réduction des consommations et de moduler éventuellement le plan d’actions. Le dossier technique doit donc être composé : D’une étude énergétique sur les actions d’amélioration de la performance énergétique et environnementale du bâtiment réalisée par un prestataire ou personnel justifiant de compétences en énergétique du bâtiment, D’une étude énergétique portant sur les actions visant à réduire les consommations des équipements liés aux usages spécifiques, D’une identification des actions portant sur l’adaptation des locaux à usage économe et sur la sensibilisation des occupants, Et d’un programme d’actions permettant d’atteindre les objectifs de réduction des consommations d’énergie finale. d. Dispositions relatives à la plateforme de recueil et de suivi La plateforme OPERAT, de transmission des données a été mise en place par l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). Chaque porteur de projet, assujetti est donc responsable de fournir les informations à l’ADEME pour chaque bâtiment(s) ou partie de bâtiments. Cette plateforme permettra aux assujettis de déclarer leur patrimoine, de renseigner l’année de référence choisie, de renseigner ses consommations d’énergie finale annuelle, de modifier ses indicateurs d’intensité d’usage, d’intégrer son plan d’actions, d’accéder aux statistiques relatives à son patrimoine, de saisir des paramètres pour appliquer une correction… III- Les solutions pour répondre au décret tertiaire Afin d’anticiper le décret tertiaire et de préparer la première transmission des données en septembre 2021, vous pouvez d’ores et déjà agir : Définissez qui sera le porteur de projet entre le bailleur et le locataire, Faites-vous aidez par un Energy Manager pour choisir votre année de référence sur laquelle l’ADEME se basera pour vérifier l’atteinte des objectifs, Faites appel à un Energy Manager pour réaliser l’audit énergétique de votre bâtiment ou parc de bâtiments, cela permettra d’avoir une analyse détaillée et d’établir votre plan d’actions, Déployez un système de management de l’énergie selon la norme ISO 50001 qui répond aux enjeux de réduction des consommations d’énergie et qui vous permettra d’identifier les gisements d’économie d’énergie. Envoyez vos données de consommation automatiquement sur la plateforme OPERAT via un système de management de l’énergie. Contactez notre équipe pour échanger avec une Energy Manager et mettre en place un système de suivi des consommations.
Il y a 4 ans et 352 jours

L'EPA Sénart recrute urbanistes et paysagistes

L’établissement public d’aménagement de Sénart (EPA Sénart) recrute cinq équipes pluridisciplinaires d’urbanistes et de paysagistes afin de coordonner 23 projets urbains, répartis sur l'ensemble du territoire de l’opération d’intérêt national de Sénart et au-delà, en […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 352 jours

De nouvelles serres en toiture déployées en Europe

Serre en toiture, Université Autonome de Barcelone, Espagne. Photos : CSTBCombien d'énergie, d'eau et d'émissions CO2 peuvent-elles être économisées grâce aux serres en toiture ? Les avantages de ces dispositifs sont analysés par onze partenaires européens de cinq pays, dont le CSTB pour la France, dans le cadre du projet GROOF (programme Interreg North-West Europe). À l'issue d'une phase d'étude de la situation actuelle, le consortium s'est engagé dans la réalisation de quatre serres en toiture et dans l'accompagnement de dix projets en Europe. Ceux-ci vont permettre d'identifier les bonnes pratiques en matière d'agriculture urbaine sur les toits, et de contribuer au développement des techniques en faveur de l'adaptation des villes au changement climatique. Atouts des installations Deux ans de travaux (2017-2019) ont permis de dresser un bilan des serres sur le toit, actuellement installées en milieu urbain à l'échelle Nord-Ouest européenne. Ce bilan s'appuie sur une étude du contexte et sur l'analyse de serres en toiture existantes, sur l'ensemble de leur cycle de vie. Le bilan a quantifié les avantages des serres installées en toitures, selon quatre axes : technique (construction et bâtiment), énergétique et environnemental, botanique (gamme de plantes) et économique. Il met en avant leurs atouts : l'utilisation de l'eau de pluie pour irriguer les cultures ; la réduction des émissions de CO2 dans la construction et l'exploitation du bâti, et dans la distribution de la production de la serre ; l'utilisation d'une part de la déperdition thermique de toiture pour chauffer la serre ; l'augmentation de la valeur patrimoniale du bâtiment. Bien évidemment très variable selon les situations, ce bilan met en évidence des impacts potentiels en matière d'économie d'énergie et de diminution des émissions de CO2, impacts qu'il s'agit de confronter à la réalité. Projets pilotes Le consortium d'experts scientifiques et techniques de GROOF s'attache désormais à démontrer l'intérêt d'installer des serres sur les toits, au travers de projets pilotes. Pour cela, il pilote de A à Z la construction et le pilotage de quatre serres en toiture, au Luxembourg (Bettembourg), en Belgique (Liège, province de Liège), en Allemagne (Bürstadt, Land de Hesse) et en France (Saint-Denis, Île-de-France). À ce jour, les permis de construire ont été validés. Quand les serres seront construites et en service, des mesures seront menées pendant un an. La mise en place des serres pilotes devrait permettre une économie de 300 tonnes de CO2/an d'ici à septembre 2021 (fin du projet GROOF) et de 2 millions de tonnes dix ans après. En outre, le consortium accompagne les porteurs de dix projets de serres sur le toit (conception et réalisation) dans cinq pays. La sélection des projets, dans le cadre d'un appel à candidature européen, a été mené en septembre 2019 avec le jury de GROOF dont le CSTB a fait partie. Cinq de ces projets, menés en France, sont désormais coachés par le CSTB : Toits vivants à Arcueil ; Jardins perchés à Tours ; Yncrea - Le Palais Rameaux à Lille ; Culinea Hortus à Paris ; Symbiose à Nantes. Retours d'expérience Les retours d'expérience, liés à la réalisation de serres pilotes, permettent d'identifier les solutions les plus pérennes et pertinentes et d'éviter les écueils sur les plans : technique : structure porteuse, appareillage pour optimiser énergie, systèmes de culture, etc. ; réglementaire : hauteur du bâtiment (PLU), éclairage nocturne, sécurité des personnes (accueil du public), risques sanitaires, etc. ; économique (modèle d'affaire). Au travers de ces expérimentations, les experts évaluent également l'intérêt mais aussi les problèmes potentiels de chaque solution selon l'usage de la serre : serre productive pour circuit court ; serre expérimentale pour développer une gamme végétale ou pour tester un dispositif d'économie des flux (eau, énergie) ; serre communautaire pour créer du lien ou pour former aux pratiques agricoles urbaines. Guide pratique Les partenaires européens du projet GROOF sont actuellement engagés dans la rédaction d'un guide de bonnes pratiques ; sa publication est prévue fin 2020. Destiné à l'ensemble des acteurs de la ville, de la construction et de l'agriculture, ce guide leur fournira une aide concrète pour réduire la consommation d'énergie et les émissions de CO2 issues du bâtiment, grâce aux serres sur les toits. Il les accompagnera pour cela dans le choix de solutions pérennes et adaptées. Concrètement, ce guide comportera par exemple des recommandations concernant les solutions techniques privilégiées, le choix des gammes végétales, les règles du marché à respecter, et les modèles d'affaires pertinents. En savoir plus : GROOF (2017-2021) : projet R&D européen pour la construction de serres sur les toits Site du projet GROOF (Greenhouses to Reduce CO2 on Roofs) Tous les projets de serres en toiture (rubrique Coaching)
Il y a 4 ans et 353 jours

La France va devoir faire face à son tour aux faillites et licenciements

La crise du Covid-19 a mis un coup d'arrêt brutal à l'économie partout dans le monde. Et les conséquences ne se sont pas fait attendre dans certains pays.Exemple emblématique: les États-Unis où le taux de chômage a explosé, atteignant 14,7% en avril, contre 3,5% en février, soit son plus bas niveau depuis 50 ans. Au total, 38,6 millions de personnes ont demandé une allocation chômage depuis l'arrêt de l'économie mi-mars.En Amérique latine, 11,5 millions de personnes supplémentaires vont être au chômage en 2020, en raison de la pandémie, selon un récent rapport de deux agences onusiennes.La France semblait jusqu'à présent relativement épargnée. Le nombre de chômeurs a certes progressé de 7,1% sur un mois en mars, mais cela s'explique essentiellement par le non-renouvellement de CDD, missions d'intérim ou de reports/annulations d'embauches.Principal rempart de protection contre les vagues de licenciements: la prise en charge par l’État du chômage partiel, un dispositif dont 8,6 millions de salariés auraient bénéficié, selon une estimation du ministère du Travail."L’État n'a pas hésité à dépenser", il s'agit d'une "mesure très centrale du soutien à l'économie qui a permis de sauvegarder des emplois", a observé auprès de l'AFP Anne Eydoux, maîtresse de conférences d'économie au Cnam et membre des Économistes atterrés.Le gouvernement souhaite toutefois réduire progressivement à partir de juin ce dispositif de soutien au chômage partiel, une mesure à laquelle s'oppose notamment le Medef. De son côté, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) demande d'attendre septembre avant une réduction "sensible" de la prise en charge, s’attendant à des licenciements.Le sort du pays va en effet se noircir: "Il y aura des faillites et il y aura des licenciements dans les mois qui viennent", a prévenu sur Europe 1 le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.Entreprises "non profitables"Les faillites vont se produire "petit à petit", mais il est "extrêmement compliqué" d'anticiper précisément à quoi s'attendre, a indiqué à l'AFP Eric Heyer, directeur du département analyse et prévision de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Selon lui, le nombre de disparitions d'entreprises dépendra notamment du retour ou non de la consommation et du soutien que le gouvernement proposera aux entreprises."La capacité de rebond de la demande est plus forte en France qu'ailleurs, puisque les ménages ont un revenu qui s'est mieux maintenu", grâce au chômage partiel, a relevé M. Heyer."La consommation va repartir dans certains secteurs qui pourront rattraper une partie du retard, mais pas dans d'autres où la facture va s'alourdir", a-t-il cependant expliqué.Le tourisme, l'hôtellerie et la restauration, encore à l'arrêt, sont particulièrement en danger, ainsi que certaines branches industrielles, telles que l'automobile et l'aéronautique, pour lesquelles le gouvernement doit présenter prochainement des plans de soutien spécifiques.Les petites entreprises sont menacées tout comme de grands fleurons français, à l'instar de Renault - qui "joue sa survie", selon les mots de Bruno Le Maire.Autre difficulté pour les sociétés: les mesures sanitaires entraînent des coûts supplémentaires et ralentissent la production. "Beaucoup d'entreprises - mais c'est très difficile à chiffrer aujourd'hui - vont devenir non profitables pour une durée que ni vous ni moi on sait estimer", a souligné lors d'une audition à l'Assemblée nationale le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, prévoyant également des faillites.Face à ces difficultés qui se profilent, les syndicats sont déjà en alerte.La CFDT, qui s'attend à ce que la crise soit sévère, appelle notamment à une "mobilisation générale sur l'emploi". De son côté, FO réclame "un contrôle strict des procédures de suppressions d'emplois, afin d'empêcher les licenciements quand une entreprise a bénéficié ou bénéficie d'aides publiques en particulier".
Il y a 4 ans et 353 jours

Début des négociations entre la France et l'UE sur les fonds européens 2021-2027

RELANCE. Jacqueline Gourault et Amélie de Montchalin, respectivement ministre de la Cohésion des territoires et secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, ainsi que Renaud Muselier, président de Régions de France, ont amorcé les négociations avec la Commission européenne sur le déblocage des fonds communautaires pour la période 2021-2027. Avec un espoir de mobilisation pour répondre à la crise du coronavirus.