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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Etats et collectivités

(41584 résultats)
Il y a 4 ans et 355 jours

La prise en charge du chômage partiel évolue à compter du 1er juin

LEGISLATIF. Comme la ministre du Travail l'avait indiqué fin avril, les modalités de la prise en charge du chômage partiel par l'Etat évoluent à compter du 1er juin. La puissance publique va diminuer sa couverture du dispositif, donc les entreprises vont devoir assumer une plus grande part.
Il y a 4 ans et 355 jours

"Un plan de relance seulement économique ne serait pas à la hauteur", Ch.Leconte

ENTRETIEN. La présidente du conseil régional de l'ordre des architectes d'Île-de-France, Christine Leconte, en appelle à un plan de relance qui aille au-delà des visées seulement économiques, et invite les acteurs de la construction à opérer un changement culturel.
Il y a 4 ans et 355 jours

« L’été sera utile pour préparer les projets », Jean-Luc Moudenc, président de France urbaine

Le second tour des élections municipales place France urbaine en première ligne à deux titres : 80 % de ses maires restent à élire, et ses membres pèsent d’un poids majeur, dans la commande publique du bloc local. Président de l’association qui regroupe les plus grandes villes et intercommunalités de France, mais aussi maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole, Jean-Luc Moudenc détaille les enjeux.
Il y a 4 ans et 355 jours

KORELIZ et BIM&CO s’associent pour la création et la diffusion d’un objet générique de type « cloison amovible »

L’éditeur de solutions et services BTP a souhaité proposer à ses clients un premier objet générique. KORELIZ, en tant qu’éditeur de solution BTP, propose des logiciels de métré et d’étude pour les projets tertiaire. En 2019, les solutions de l’éditeur de logiciel sont devenues BIM, et l’entreprise a naturellement cherché un partenaire pour la diffusion des objets BIM de ses clients, mais aussi dans le but de leur proposer des objets génériques filières. « Nous sommes les spécialistes métiers de la structuration de leurs ouvrages, et nous souhaitons aller plus loin pour mettre à disposition de nos clients des objets de filières et des objets fabricants les plus rentables possibles. Pour cela, nous avons choisi de nous associer avec BIM&CO, un partenaire partageant notre philosophie et nos méthodes », explique Emmanuelle Reichardt, Responsable Marketing chez KORELIZ. L’éditeur de logiciels, qui disposait déjà de modèles 3D, a tout d’abord souhaité commencer par la structuration des données de son objet de type « cloison ». KORELIZ a en effet été séduit par la solution OPMS de BIM&CO, qui permet de gérer aisément la géométrie et les informations de manière distincte. « Notre solution permet d’enrichir, de modifier et de centraliser l’ensemble des informations techniques associées à un objet BIM, à partir d’un seul et même endroit. Notre outil de gestion des propriétés, qui intègre les normes nationales et internationales, se positionne comme un réel standard garantissant l’interopérabilité avec les logiciels du marché. La mise à jour d’un objet avec de nouvelles propriétés ne pose alors plus de problème », commente Damien Escolan, Account Manager chez BIM&CO. « Nous avons apprécié chez BIM&CO l’approche générique des objets et l’interopérabilité de la donnée. Nous partageons avec BIM&CO la philosophie de simplification et de rapidité de mise à jour de la donnée qui nous semble essentielle pour faire vivre le BIM et rendre les projets plus simples », complète Emmanuelle Reichardt. Au-delà de l’enjeu technique incontournable que représente la donnée, elle répond également à un enjeu commercial pour la société KORELIZ. À travers des configurateurs d’objets, des configurateurs de pièce ou des simulations de réalité augmentée proposés par l’éditeur de logiciels, l’exploitation maximisée de cette data couvre de nombreuses perspectives. « La demande sur la data est un véritable enjeu commercial, et il nous semble primordial de proposer de mutualiser les efforts pour pouvoir créer des expériences bureaux d’études et de ventes adaptées – et qui ne se transforment pas rapidement en gouffre financier ou en succès d’image non maintenable », raconte Emmanuelle Reichardt. Le premier gabarit générique de la filière « cloison » est d’ores et déjà disponible sur bimandco.com : « Nous sommes très heureux de diffuser notre premier objet cloison générique sur la plateforme de diffusion de BIM&CO et nous projetons de publier davantage d’objets en rapport avec les métiers pour lesquels nous avons plus de 20 ans de maîtrise sur la structuration des données », conclut Emmanuelle Reichardt, Responsable Marketing de KORELIZ. Les objets BIM de la marque KORELIZ sont disponibles sous ce lien. À propos de KORELIZ KORELIZ développe des solutions et services associés permettant d’améliorer les performances des acteurs du bâtiment. Sa mission est de permettre à ses partenaires d’acquérir un avantage concurrentiel dans leurs processus d’études métiers, de présentations clients et d’établissement de leurs offres. KORELIZ est à la fois l’éditeur et le chef d’orchestre des projets sur mesure. Société de services (+ de 50% de notre activité), elle est avant tout des experts métiers de ses clients. L’entreprise propose des solutions parfaitement adaptées aux besoins de chaque corps de métier, et un ensemble de prestations pour personnaliser, adapter et pérenniser ses solutions chez ses clients. La clé du succès de la société réside dans la création de partenariats avec les industriels, la distribution et l’entreprise. KORELIZ a ainsi pu mettre au point des logiciels performants pour les industriels mais aussi faire bénéficier à ses clientes entreprises de bases de données complètes et fiables. Ces dernières années, les équipes de KORELIZ se sont appliquées à développer de nouvelles solutions logicielles, plus souples, en ligne ou téléchargeable. Elles intègrent les nouvelles tendances de 3D réalistes et des logiciels dits « 1 clic », permettant d’éditer rapidement projets, devis et quantitatifs associés. Début 2020 KORELIZ crée un département dédié aux services, pour accompagner la digitalisation de de ses clients Fabricants, Distributeurs, Entreprise du bâtiment, proposant des services aussi variés que la l’audit et la structuration des DATAS, la création d’objets BIM & 3D mais aussi la sous traitance de plans standard ou BIM. L’objectif étant de couvrir l’ensemble des besoins digitaux des clients BTP.
Il y a 4 ans et 355 jours

"Nous allons chercher les promoteurs très en amont" (EPA Saint-Etienne)

ENTRETIEN. Stéphane Quadrio, directeur de l'aménagement de l'Epase (Etablissement public d'aménagement de Saint-Etienne), explique comment la faiblesse du marché immobilier oblige l'établissement à inventer d'autres modèles pour permettre la sortie d'opérations.
Il y a 4 ans et 355 jours

Le marché du logement va évaluer les dégâts du coronavirus

Les notaires donneront jeudi leurs chiffres, établis avec l'Insee, sur le nombre de ventes de logements anciens en France et l'évolution de leurs prix au premier trimestre.Ces chiffres commenceront à dessiner l'ampleur d'une paralysie probablement jamais vue de l'immobilier français. Après des années de hausse incessante des prix, le marché s'est heurté au strict confinement décrété entre la mi-mars et le début mai pour éviter la propagation du coronavirus.Alors que plus d'un million de ventes avaient été conclues l'an dernier, il a été impossible pendant presque deux mois de visiter un logement et très difficile d'achever une transaction, même si le gouvernement a facilité les signatures virtuelles auprès des notaires.Mais désormais "il y a une véritable envie, une véritable confiance des Français dans leur projet immobilier", assurait la semaine dernière Julien Denormandie, ministre du Logement, sur Sud Radio. "Depuis la sortie du confinement", le 11 mai, "énormément de Français sont retournés dans les agences immobilières."C'est ce que rapportent aussi plusieurs acteurs, comme le réseau Century 21 ou la Fnaim, première organisation du secteur: les clients sont revenus en masse et n'ont, globalement, pas renoncé à leurs projets."On est rassuré sur le fait qu'il y a de l'activité", résumait mi-mai Jean-Marc Torrollion, président de la Fnaim, sur Europe 1. "Notre crainte naturellement c'est de savoir si elle va durer dans le temps."Optimistes et pessimistesSimple rattrapage ou reprise durable ? C'est la grande question et les chiffres des notaires, jeudi, seront bien trop obsolètes pour y répondre. Clos fin mars, ils ne couvrent même pas toute la période du confinement.Le secteur ne peut donc s'attendre qu'à plusieurs mois de spéculations et de chiffres parcellaires selon les acteurs, dont les opinions gravitent entre deux grandes tendances.Pour certains, la crise ne changera rien à la demande de logements, en particulier dans de grandes villes comme Paris où l'offre est insuffisante. Il est donc illusoire de craindre ou d'espérer un recul des prix.De nombreux acteurs estiment néanmoins que l'immobilier, malgré sa réputation de valeur refuge, ne pourra échapper aux conséquences d'une crise économique qui s'annonce majeure.L'attitude des banques en particulier s'annonce cruciale. A quel point limiteront-elles les prêts immobiliers alors que ces derniers étaient en plein essor depuis des années, contribuant à soutenir la demande et faire monter les prix?Les réponses ne viendront pas avant des mois car, même si la reprise ressentie par les agents se traduit finalement en chiffres, ce rebond risquera lui-même d'être en trompe-l'oeil."Il y a des gens qui sont obligés d'avancer dans leur projet immobilier, c'est ce à quoi on assiste", avance auprès de l'AFP Thomas Lefebvre, directeur scientifique du site MeilleursAgents, qui rassemble des données recueillies auprès d'une bonne partie des agents français. "Est ce que ça va être durable? Ca, on va plutôt le voir à partir de septembre."Reste le cas particulier du logement neuf, dont les enjeux sont cruciaux pour l'ensemble du marché car une chute de la construction alimenterait un manque durable de logements, une situation favorable à la hausse des prix.Cet effondrement ne fait guère de doute, le confinement ayant mis à l'arrêt de nombreux chantiers et gelé l'examen des permis.Prévus vendredi pour la période comprise entre février et avril, des chiffres auraient dû en donner une idée, mais le ministère du Logement a annoncé mardi à l'AFP qu'ils étaient reportés sans nouvelle date, en raison des difficultés à établir des statistiques dans la période actuelle.
Il y a 4 ans et 355 jours

Les permis de construire de logements en nette hausse juste avant la crise sanitaire

Entre décembre et février, le nombre de permis de construire, qui donnent une idée du niveau de la construction à venir, s'est établi à 114.400, soit une hausse de 13,2% par rapport à un an plus tôt, selon le ministère de la Cohésion des Territoires, dont dépend le logement.En revanche, les mises en chantier, c'est-à-dire les logements dont la construction a commencé dans les faits, ont reculé de 3,3% à 106.900.C'est la première fois que le ministère diffuse des chiffres sur la construction de logements depuis le strict confinement imposé entre mi-mars et début mai face au coronavirus. Habituellement mensuelle, leur publication avait été interrompue.Des chiffres plus actuels étaient attendus vendredi, pour la période comprise entre février et avril, mais le ministère du Logement a annoncé mardi à l'AFP qu'ils étaient reportés sans nouvelle date.En tout état de cause, les chiffres diffusés mardi sont déjà "une bonne nouvelle", a estimé dans un communiqué Julien Denormandie, ministre du Logement. "Ils montrent, qu'avant la crise du Covid-19, la dynamique de construction de logements (...) était enclenchée".La construction de logements s'inscrivait en baisse depuis deux ans, mais donnait en effet déjà des signes de rebond depuis la fin 2019.
Il y a 4 ans et 355 jours

Des pêcheurs manifestent en baie de Saint-Brieuc contre un projet de parc éolien

"Ça s'est passé dans le calme, comme on l'avait demandé", a déclaré à l'AFP Alain Coudray, président du comité des pêches des Côtes d'Armor, qui estime qu'il y avait entre 50 et 70 bateaux sur zone.La préfecture maritime de l'Atlantique a pour sa part comptabilisé 60 navires "au plus fort" et appelé "au calme et au respect de l'ordre public en mer".Deux navires de la marine nationale ainsi qu'un patrouilleur et une vedette de la gendarmerie avaient été dépêchés sur place.Des bateaux de pêche sont entrés dans la zone interdite par arrêté préfectoral mais il n'y a pas eu de verbalisation, selon la préfecture maritime.Les pêcheurs manifestaient contre le lancement d'une campagne de sondages géophysiques et de détections pyrotechniques menés par le Réseau de Transport d'électricité (RTE) en vue de la construction du parc éolien en mer de Saint-Brieuc."Ils sont venus faire ces études sans aucune concertation de la profession.Quand ils feront une concertation, après, on verra", a lancé M. Coudray."Nous restons ouverts au dialogue avec les pêcheurs", a souligné RTE auprès de l'AFP. "Nous entendons leurs préoccupations et nous avons tout mis en oeuvre pour y répondre", a-t-on ajouté de même source.Une réunion s'est ensuite tenue avec des représentants de l’État, des pêcheurs et les porteurs du projet de parc éolien.Le parc éolien en mer de Saint-Brieuc doit être érigé à 16,3 kilomètres au large des côtes bretonnes. D'une capacité totale de 496 MW, avec 62 éoliennes, il est censé produire 1.820 GWh par an, l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 835.000 habitants, selon son promoteur, Ailes Marines, filiale de l'espagnol Iberdrola.Le parc éolien doit être opérationnel en 2023.
Il y a 4 ans et 355 jours

Services énergétiques : 11 propositions pour une relance responsable

Tandis que le gouvernement prépare un plan de relance, la FEDENE, qui regroupe les principales sociétés de services énergétiques, opérateurs de la transition énergétique et climatique, et qui milite de longue date en faveur d’une démarche de croissance verte, se mobilise pour développer des projets qui concrétiseront cette relance. A ce titre, elle rassemble dans le document joint 11 propositions autour des réseaux de chaleur et de froid, de la rénovation énergétique des bâtiments et du Facility Management.
Il y a 4 ans et 355 jours

Point.P dévoile son nouveau catalogue professionnel 2 en 1

Avec plus de 25 000 références, dont de nombreuses nouveautés produits, ce catalogue diffusé à 365 000 exemplaires à travers toute la France reste l'outil incontournable pour les acteurs du BTP. A l'image des engagements de l'enseigne, il a pour objectif de simplifier la vie et de faire gagner du temps au professionnel.Toute l'offre de matériaux, outillage et consommables en un seul outilLes métiers du BTP sont de moins en moins segmentés, c'est pourquoi les professionnels ont souvent besoin de s'équiper en matériaux de construction ainsi qu'en outillage, sans distinction. Afin de faciliter leurs recherches, POINT.P a choisi de réunir son offre de matériaux, d'outillage et de consommables en un seul et même support. Ainsi, qu'il soit maçon, plaquiste ou encore électricien, le professionnel, quelque soit son corps de métier, trouvera rapidement et simplement le produit qu'il recherche dans ce catalogue simple, clair et fonctionnel. Les deux sens de lecture (l'un pour les matériaux, l'autre pour l'outillage et les consommables) lui permettront en un geste de se diriger vers l'offre la plus adaptée à ses besoins. De plus, chaque offre dispose d'un index spécifique pour aider le professionnel à sélectionner rapidement le ou les produits souhaités.Pour répondre aux spécificités de chaque région, le catalogue 2020 Matériaux, Outillage & Consommables de POINT.P se décline en 10 versions régionales. Pour chacune, la partie Matériaux regroupe en moyenne 5 000 références dans 11 univers : Gros œuvre, Façade ITE, Assainissement, VRD-TP, Bois et Panneaux, Couverture, Systèmes plaque et plâtre, Isolation, Plafond, Menuiseries intérieures & extérieures et Revêtements sol & mur.La partie Outillage répertorie quant à elle 6 000 références d'outillage réparties en 8 univers : Connectivité-Electricité-Ventilation, Electro & Consommables, Matériel de chantier, Protection individuelle, Outillage manuel, Fixation-Quincaillerie, Plomberie-Sanitaire et Mastic-Peinture-Droguerie.POINT.P propose une offre très large de références pour tous les professionnels, puisqu'au total sur l'ensemble du territoire, ce sont plus de 25 000 produits, dont de nombreuses nouveautés, qui sont référencés dans l'édition 2020 de son catalogue, et 100 000 sur le site pointp.fr.Un catalogue pense au service du professionnelLe nouveau catalogue 2 en 1 a été entièrement repensé pour correspondre au mieux aux attentes de l'artisan. Au travers de cet outil, l'enseigne s'engage à simplifier la vie du professionnel et à lui faire gagner du temps.Dans cette optique, le catalogue intègre notamment un nouveau service client permettant au professionnel d'entrer directement en contact par SMS avec leur agence POINT.P. Celle-ci peut ainsi répondre immédiatement et à tout moment au besoin du client (informations horaires, disponibilité produits…). Pour cela, un listing des agences disposant de ce service est disponible en fin de catalogue, avec le numéro de téléphone portable renseigné en face de chaque agence concernée.Toujours dans une démarche de simplification et de gain de temps pour le professionnel, l'intégralité des références sont accompagnées d'un code-barre pour accéder à la fiche produit associée sur pointp.fr ainsi qu'aux informations de stocks et de disponibilité dans son agence. Cela permet au professionnel de passer commande depuis son téléphone en direct du chantier, puis de venir retirer rapidement son produit dans l'une des 800 agences POINT.P ou de se faire livrer.De plus, pour aider le professionnel à faire le meilleur choix au meilleur prix, les produits offrant le meilleur rapport qualité/prix de chaque marque de distributeur POINT.P (Cada, Ultibat, Deltapro, Arte, Novipro) sont mis en avant, avec une offre personnalisée pour chaque région.Enfin, dès les premières pages, les nombreux services que propose l'enseigne sont présentés, avec notamment :Le programme Génération Artisans et ses services et logiciels pour aider l'artisan au quotidien (Solu+, Tolteck, Renoprim+ Direct, CapRenov+, Objectif RGE, La Maison Saint-Gobain, Studio GA, Dynabuy,...).Les engagements livraison sur chantier avec suivi en temps réel par SMS.La possibilité d'ouvrir un compte en quelques minutes et de bénéficier du paiement à crédit.Les engagements de la marque POINT.P permettant à tous les clients de gagner du temps et de leur simplifier la vie. Une démarche environnementale forteLa volonté de POINT.P de regrouper l'ensemble de ses références en un seul catalogue s'inscrit également dans une démarche de protection de l'environnement. Ce catalogue unique permet en effet de répondre aux enjeux de réduction des déchets papiers. Fabriqué à partir de papier recyclé, il est distribué dans les agences de l'enseigne en 365 000 exemplaires seulement, soit environ 40 % de moins qu'en 2019, afin de correspondre au plus près des besoins sur le terrain et éviter le gaspillage.
Il y a 4 ans et 355 jours

Le gouvernement parie sur une reprise totale des chantiers d'ici fin mai

L'activité a redémarré sur 72% des chantiers, a déclaré le ministre du Logement Julien Denormandie, alors que le gouvernement vise une reprise totale avant la fin du mois dans le secteur.
Il y a 4 ans et 355 jours

Rabot Dutilleul Construction assure une reprise progressive de ses chantiers en toute sécurité

Une décision qui a pour objectif de soutenir l'activité de l'entreprise en cette période difficile. La nouvelle gouvernance de l'entreprise, qui prendra ses fonctions à compter du 17 avril aura également à cœur de relever les défis d'aujourd'hui et répondre aux enjeux de demain.Redémarrer rapidement au moins un chantier par Région d'implantationC'est l'objectif que s'est fixé Rabot Dutilleul Construction pour cette reprise progressive de l'activité. Sont ainsi concernés les chantiers des Grands Moulins de Paris et de Jean Macé dans les Hauts-de-France ; la réhabilitation en logements des anciens hôpitaux Villemin Maringer Fournier à Nancy, le CROUS de Strasbourg, un EHPAD et un service de soins à domicile à Moyenmoutier (88) dans le Grand Est ; ainsi qu'un chantier de logements à Massy en Ile-de-France. L'Ile-de-France où Rabot Dutilleul Construction a par ailleurs assuré vendredi dernier la livraison du nouveau plateau médico-chirurgical de l'hôpital Henri Mondor qui compte notamment un service de réanimation d'une capacité de 55 chambres, ainsi qu'un service dédié aux soins critiques avec 30 chambres de surveillance continue.« Je tiens ici à saluer l'engagement de l'équipe du chantier de l'hôpital Henri Mondor qui a montré un grand professionnalisme et a travaillé 7j/7 pour pouvoir mettre à disposition des chambres pour les patients atteints de Covid-19 », déclare Frank Fessenmayer, Directeur régional de Rabot Dutilleul Construction en Ile-de-France.Une reprise dans le respect des conditions sanitairesLa sécurité des compagnons et de l'encadrement des chantiers est une priorité pour Rabot Dutilleul Construction qui a adopté des mesures de prévention afin de protéger la santé des collaborateurs et de les inciter à veiller sur leur santé, leur sécurité et celle de leur entourage. Un guide interne « Covid RDC » basé sur le guide de l'OPPBTP, a ainsi été diffusé auprès de toutes les équipes: port du masque, de gants, mise à disposition de gel hydroalcoolique, nettoyage des équipements,… sont autant de mesures à mettre en œuvre pour assurer une reprise des chantiers en toute sécurité. Des postes de « Chargé de Prévention Covid » ont également été créés au sein de l'entreprise pour garantir la sécurité sanitaire des personnels présents et entrants sur chaque chantier. Nomination d'une nouvelle gouvernanceA compter du 17 avril 2020, une nouvelle gouvernance sera mise en place chez Rabot Dutilleul Construction pour prendre en main l'entreprise dans la période critique, organiser la reprise et poursuivre le déploiement de la stratégie engagée. Frédéric STERNHEIM est nommé Président de Rabot Dutilleul Construction. Patrick ADAM prend la direction générale de Rabot Dutilleul Construction et remplace Thierry GEFFROY. Arnaud MERVEILLE est nommé Directeur Administratif et Financier de Rabot Dutilleul Construction.Cette équipe de tête apporte toutes ses compétences à l'entreprise pour poursuivre sa transformation en cohérence avec le plan stratégique « Demain 2025 ». En cette période particulière, elle s'attachera également à mettre en œuvre toutes les solutions permettant de passer cette crise en assurant la reprise des chantiers, le pilotage actif de la trésorerie, mais aussi en réfléchissant à de nouveaux modèles. Pour cela, Rabot Dutilleul Construction peut s'appuyer sur son savoir-faire et ses compétences centenaires, des technologies performantes, des collaborateurs engagés et un carnet de commandes solide de 400 millions d'euros en construction en France.
Il y a 4 ans et 355 jours

Trêve hivernale jusqu'en octobre dans les logements sociaux parisiens

La mairie de Paris va prolonger la trêve hivernale "jusqu'en octobre" dans les logements sociaux pour les locataires qui "n'arrivent pas à payer leur loyer".
Il y a 4 ans et 355 jours

Décret tertiaire, arrêté du 10 avril 2020 – Quelles sont les modalités d’application relatives aux actions de réduction des consommations d’énergie ?

Suite à la publication du décret tertiaire en juillet 2019, tous les bâtiments à usage tertiaire (bureaux professionnels, commerces, établissement d’enseignement, établissement de santé, locaux sportifs, locaux culturels, entrepôts, etc) d’une superficie supérieure ou égale à 1 000 m² ont maintenant l’obligation de réduire leur consommation d’énergie finale. Le 10 avril 2020, un nouvel arrêté est paru précisant : Les conditions de modulation des objectifs en fonction du secteur d’activité, Les modalités d’ajustement de la consommation d’énergie finale en fonction des variations climatiques, du volume d’activité, … Les éléments à fournir (pièces justificatives) et le contenu du dossier technique à transmettre sur la plateforme OPERAT, Les dispositions relatives à la plateforme OPERAT, au recueil et au suivi des données de consommation d’énergie. I- Rappel sur le décret tertiaire a. Les objectifs de réduction des consommations d’énergie Les bâtiments à usage tertiaire d’une superficie d’un minimum de 1 000 m² auront pour obligation de réduire la consommation de leur(s) bâtiment(s) de -40 % d’ici 2030, -50 % d’ici 2040 et -60 % d’ici 2050 en fonction de l’année de référence choisie par l’assujetti. L’année de référence doit correspondre à une année pleine d’exploitation antérieure à 2010. Cette année sera en générale l’année pour laquelle la consommation aura été la plus élevée. b. Les dates à retenir Différentes dates sont déjà fixées par le décret tertiaire. Première transmission des données de consommation en septembre 2021 sur la plateforme OPERAT. Premier audit de vérification d’atteinte de l’objectif de -40 % en décembre 2031. Second audit concernant l’objectif de -50 % en décembre 2041. Troisième audit concernant l’objectif de -60 % en décembre 2051. c. Les sanctions encourues En cas de non-transmission des données, un dispositif de Name & Shame sera mis en place pour dénoncer les personnes n’ayant pas respectées l’obligation de transmission. En cas de non-atteinte des objectifs, une mise en demeure sera effectuée et les obligés risqueront 1 500 € à 7 500 € d’amende. II- Décryptage de l’arrêté du 10 avril 2020 suite au décret tertiaire a. Modulation des objectifs en fonction des catégories d’activité Le niveau de consommation sera exprimé en valeur absolue par catégorie d’activité recensée et pour l’ensemble de ses usages énergétiques. À savoir, que le niveau de consommation d’énergie finale fixé en valeur absolue, exprimé en kWh/an/m² d’énergie est noté Cabs. Le niveau d’énergie finale noté Cabs est constitué de deux composantes : Cabs = CVC+USE CVC, qui correspond à la consommation énergétique relative à l’ambiance thermique et à la ventilation des locaux, définie pour chaque catégorie d’activité en fonction de la zone climatique et de l’altitude, USE, qui correspond à la consommation énergétique relative aux usages spécifiques énergétiques propres à l’activité.  b. Modalités d’ajustement de la consommation d’énergie finale Ajustement des données de consommation d’énergie finale en fonction des variations climatiques. Les données climatiques prises en compte sont celles de la station Météo France la plus proche du site concerné. Cet ajustement est effectué sur la base de Degré Jour Unifié de la station météo de référence. La plateforme OPERAT affecte automatiquement la station météo de référence du département dans lequel le bâtiment se situe. L’assujetti doit renseigner sur la plateforme de suivi les valeurs des indicateurs d’intensité d’usage relatives aux activités du site. Ensuite, une modulation automatique est effectuée par la plateforme en fonction du volume d’activité. c. Contenu à fournir pour le dossier technique Ce dossier technique permet de justifier les modulations des objectifs. Il devra couvrir tous les usages énergétiques des bâtiments (chauffage, refroidissement, ventilation, éclairage, eau chaude sanitaire et tous les autres usages spécifiques à l’activité). Le dossier technique permet à l’assujetti d’identifier la situation de référence du bâtiment ou parc de bâtiments, d’identifier les contraintes techniques, architecturales ou patrimoniales, d’élaborer un programme d’actions pour l’atteinte des objectifs de réduction des consommations et de moduler éventuellement le plan d’actions. Le dossier technique doit donc être composé : D’une étude énergétique sur les actions d’amélioration de la performance énergétique et environnementale du bâtiment réalisée par un prestataire ou personnel justifiant de compétences en énergétique du bâtiment, D’une étude énergétique portant sur les actions visant à réduire les consommations des équipements liés aux usages spécifiques, D’une identification des actions portant sur l’adaptation des locaux à usage économe et sur la sensibilisation des occupants, Et d’un programme d’actions permettant d’atteindre les objectifs de réduction des consommations d’énergie finale. d. Dispositions relatives à la plateforme de recueil et de suivi La plateforme OPERAT, de transmission des données a été mise en place par l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). Chaque porteur de projet, assujetti est donc responsable de fournir les informations à l’ADEME pour chaque bâtiment(s) ou partie de bâtiments. Cette plateforme permettra aux assujettis de déclarer leur patrimoine, de renseigner l’année de référence choisie, de renseigner ses consommations d’énergie finale annuelle, de modifier ses indicateurs d’intensité d’usage, d’intégrer son plan d’actions, d’accéder aux statistiques relatives à son patrimoine, de saisir des paramètres pour appliquer une correction… III- Les solutions pour répondre au décret tertiaire Afin d’anticiper le décret tertiaire et de préparer la première transmission des données en septembre 2021, vous pouvez d’ores et déjà agir : Définissez qui sera le porteur de projet entre le bailleur et le locataire, Faites-vous aidez par un Energy Manager pour choisir votre année de référence sur laquelle l’ADEME se basera pour vérifier l’atteinte des objectifs, Faites appel à un Energy Manager pour réaliser l’audit énergétique de votre bâtiment ou parc de bâtiments, cela permettra d’avoir une analyse détaillée et d’établir votre plan d’actions, Déployez un système de management de l’énergie selon la norme ISO 50001 qui répond aux enjeux de réduction des consommations d’énergie et qui vous permettra d’identifier les gisements d’économie d’énergie. Envoyez vos données de consommation automatiquement sur la plateforme OPERAT via un système de management de l’énergie. Contactez notre équipe pour échanger avec une Energy Manager et mettre en place un système de suivi des consommations.
Il y a 4 ans et 355 jours

L'EPA Sénart recrute urbanistes et paysagistes

L’établissement public d’aménagement de Sénart (EPA Sénart) recrute cinq équipes pluridisciplinaires d’urbanistes et de paysagistes afin de coordonner 23 projets urbains, répartis sur l'ensemble du territoire de l’opération d’intérêt national de Sénart et au-delà, en […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 356 jours

De nouvelles serres en toiture déployées en Europe

Serre en toiture, Université Autonome de Barcelone, Espagne. Photos : CSTBCombien d'énergie, d'eau et d'émissions CO2 peuvent-elles être économisées grâce aux serres en toiture ? Les avantages de ces dispositifs sont analysés par onze partenaires européens de cinq pays, dont le CSTB pour la France, dans le cadre du projet GROOF (programme Interreg North-West Europe). À l'issue d'une phase d'étude de la situation actuelle, le consortium s'est engagé dans la réalisation de quatre serres en toiture et dans l'accompagnement de dix projets en Europe. Ceux-ci vont permettre d'identifier les bonnes pratiques en matière d'agriculture urbaine sur les toits, et de contribuer au développement des techniques en faveur de l'adaptation des villes au changement climatique. Atouts des installations Deux ans de travaux (2017-2019) ont permis de dresser un bilan des serres sur le toit, actuellement installées en milieu urbain à l'échelle Nord-Ouest européenne. Ce bilan s'appuie sur une étude du contexte et sur l'analyse de serres en toiture existantes, sur l'ensemble de leur cycle de vie. Le bilan a quantifié les avantages des serres installées en toitures, selon quatre axes : technique (construction et bâtiment), énergétique et environnemental, botanique (gamme de plantes) et économique. Il met en avant leurs atouts : l'utilisation de l'eau de pluie pour irriguer les cultures ; la réduction des émissions de CO2 dans la construction et l'exploitation du bâti, et dans la distribution de la production de la serre ; l'utilisation d'une part de la déperdition thermique de toiture pour chauffer la serre ; l'augmentation de la valeur patrimoniale du bâtiment. Bien évidemment très variable selon les situations, ce bilan met en évidence des impacts potentiels en matière d'économie d'énergie et de diminution des émissions de CO2, impacts qu'il s'agit de confronter à la réalité. Projets pilotes Le consortium d'experts scientifiques et techniques de GROOF s'attache désormais à démontrer l'intérêt d'installer des serres sur les toits, au travers de projets pilotes. Pour cela, il pilote de A à Z la construction et le pilotage de quatre serres en toiture, au Luxembourg (Bettembourg), en Belgique (Liège, province de Liège), en Allemagne (Bürstadt, Land de Hesse) et en France (Saint-Denis, Île-de-France). À ce jour, les permis de construire ont été validés. Quand les serres seront construites et en service, des mesures seront menées pendant un an. La mise en place des serres pilotes devrait permettre une économie de 300 tonnes de CO2/an d'ici à septembre 2021 (fin du projet GROOF) et de 2 millions de tonnes dix ans après. En outre, le consortium accompagne les porteurs de dix projets de serres sur le toit (conception et réalisation) dans cinq pays. La sélection des projets, dans le cadre d'un appel à candidature européen, a été mené en septembre 2019 avec le jury de GROOF dont le CSTB a fait partie. Cinq de ces projets, menés en France, sont désormais coachés par le CSTB : Toits vivants à Arcueil ; Jardins perchés à Tours ; Yncrea - Le Palais Rameaux à Lille ; Culinea Hortus à Paris ; Symbiose à Nantes. Retours d'expérience Les retours d'expérience, liés à la réalisation de serres pilotes, permettent d'identifier les solutions les plus pérennes et pertinentes et d'éviter les écueils sur les plans : technique : structure porteuse, appareillage pour optimiser énergie, systèmes de culture, etc. ; réglementaire : hauteur du bâtiment (PLU), éclairage nocturne, sécurité des personnes (accueil du public), risques sanitaires, etc. ; économique (modèle d'affaire). Au travers de ces expérimentations, les experts évaluent également l'intérêt mais aussi les problèmes potentiels de chaque solution selon l'usage de la serre : serre productive pour circuit court ; serre expérimentale pour développer une gamme végétale ou pour tester un dispositif d'économie des flux (eau, énergie) ; serre communautaire pour créer du lien ou pour former aux pratiques agricoles urbaines. Guide pratique Les partenaires européens du projet GROOF sont actuellement engagés dans la rédaction d'un guide de bonnes pratiques ; sa publication est prévue fin 2020. Destiné à l'ensemble des acteurs de la ville, de la construction et de l'agriculture, ce guide leur fournira une aide concrète pour réduire la consommation d'énergie et les émissions de CO2 issues du bâtiment, grâce aux serres sur les toits. Il les accompagnera pour cela dans le choix de solutions pérennes et adaptées. Concrètement, ce guide comportera par exemple des recommandations concernant les solutions techniques privilégiées, le choix des gammes végétales, les règles du marché à respecter, et les modèles d'affaires pertinents. En savoir plus : GROOF (2017-2021) : projet R&D européen pour la construction de serres sur les toits Site du projet GROOF (Greenhouses to Reduce CO2 on Roofs) Tous les projets de serres en toiture (rubrique Coaching)
Il y a 4 ans et 356 jours

La France va devoir faire face à son tour aux faillites et licenciements

La crise du Covid-19 a mis un coup d'arrêt brutal à l'économie partout dans le monde. Et les conséquences ne se sont pas fait attendre dans certains pays.Exemple emblématique: les États-Unis où le taux de chômage a explosé, atteignant 14,7% en avril, contre 3,5% en février, soit son plus bas niveau depuis 50 ans. Au total, 38,6 millions de personnes ont demandé une allocation chômage depuis l'arrêt de l'économie mi-mars.En Amérique latine, 11,5 millions de personnes supplémentaires vont être au chômage en 2020, en raison de la pandémie, selon un récent rapport de deux agences onusiennes.La France semblait jusqu'à présent relativement épargnée. Le nombre de chômeurs a certes progressé de 7,1% sur un mois en mars, mais cela s'explique essentiellement par le non-renouvellement de CDD, missions d'intérim ou de reports/annulations d'embauches.Principal rempart de protection contre les vagues de licenciements: la prise en charge par l’État du chômage partiel, un dispositif dont 8,6 millions de salariés auraient bénéficié, selon une estimation du ministère du Travail."L’État n'a pas hésité à dépenser", il s'agit d'une "mesure très centrale du soutien à l'économie qui a permis de sauvegarder des emplois", a observé auprès de l'AFP Anne Eydoux, maîtresse de conférences d'économie au Cnam et membre des Économistes atterrés.Le gouvernement souhaite toutefois réduire progressivement à partir de juin ce dispositif de soutien au chômage partiel, une mesure à laquelle s'oppose notamment le Medef. De son côté, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) demande d'attendre septembre avant une réduction "sensible" de la prise en charge, s’attendant à des licenciements.Le sort du pays va en effet se noircir: "Il y aura des faillites et il y aura des licenciements dans les mois qui viennent", a prévenu sur Europe 1 le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.Entreprises "non profitables"Les faillites vont se produire "petit à petit", mais il est "extrêmement compliqué" d'anticiper précisément à quoi s'attendre, a indiqué à l'AFP Eric Heyer, directeur du département analyse et prévision de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Selon lui, le nombre de disparitions d'entreprises dépendra notamment du retour ou non de la consommation et du soutien que le gouvernement proposera aux entreprises."La capacité de rebond de la demande est plus forte en France qu'ailleurs, puisque les ménages ont un revenu qui s'est mieux maintenu", grâce au chômage partiel, a relevé M. Heyer."La consommation va repartir dans certains secteurs qui pourront rattraper une partie du retard, mais pas dans d'autres où la facture va s'alourdir", a-t-il cependant expliqué.Le tourisme, l'hôtellerie et la restauration, encore à l'arrêt, sont particulièrement en danger, ainsi que certaines branches industrielles, telles que l'automobile et l'aéronautique, pour lesquelles le gouvernement doit présenter prochainement des plans de soutien spécifiques.Les petites entreprises sont menacées tout comme de grands fleurons français, à l'instar de Renault - qui "joue sa survie", selon les mots de Bruno Le Maire.Autre difficulté pour les sociétés: les mesures sanitaires entraînent des coûts supplémentaires et ralentissent la production. "Beaucoup d'entreprises - mais c'est très difficile à chiffrer aujourd'hui - vont devenir non profitables pour une durée que ni vous ni moi on sait estimer", a souligné lors d'une audition à l'Assemblée nationale le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, prévoyant également des faillites.Face à ces difficultés qui se profilent, les syndicats sont déjà en alerte.La CFDT, qui s'attend à ce que la crise soit sévère, appelle notamment à une "mobilisation générale sur l'emploi". De son côté, FO réclame "un contrôle strict des procédures de suppressions d'emplois, afin d'empêcher les licenciements quand une entreprise a bénéficié ou bénéficie d'aides publiques en particulier".
Il y a 4 ans et 356 jours

Début des négociations entre la France et l'UE sur les fonds européens 2021-2027

RELANCE. Jacqueline Gourault et Amélie de Montchalin, respectivement ministre de la Cohésion des territoires et secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, ainsi que Renaud Muselier, président de Régions de France, ont amorcé les négociations avec la Commission européenne sur le déblocage des fonds communautaires pour la période 2021-2027. Avec un espoir de mobilisation pour répondre à la crise du coronavirus.
Il y a 4 ans et 356 jours

L'OPH de Bobigny annule les loyers d'avril

LOGEMENT SOCIAL. Comme elle l'avait annoncé en avril, la mairie de Bobigny a fait voter par l'Office public de l'habitat (OPH) municipal l'annulation des loyers d'avril. Une décision qui doit encore passer le contrôle de légalité du préfet.
Il y a 4 ans et 356 jours

Reprise des chantiers : quels surcoûts liés aux mesures sanitaires pour les artisans du bâtiment ?

Les enquêtes-flash réalisées chaque semaine par le GIE CERC auprès de 1416 entreprises du bâtiment confirment ce redémarrage. Cependant, même si la part des chantiers en activité « normale » est également en hausse en mai, cette activité n'est pas effective sur la totalité des chantiers. Pour autant, il ne faudrait pas occulter un point important qui risque de compromettre la reprise et met en péril nombre d'entreprises. Il s'agit de l'absorption des surcoûts car de nombreuses entreprises travaillent à perte aujourd'hui compte tenu du refus de nombre de clients, notamment particuliers, d'en tenir compte. Après deux mois d'arrêt ou de confinement, comment prendre le risque de perdre sa clientèle ? Cette problématique est particulièrement préoccupante pour les entreprises artisanales. Dans l'attente de son étude exhaustive sur le sujet, la CAPEB dévoile l'estimation des trois principaux postes de surcoûts : la coactivité, la désinfection et les équipements de protection.« Depuis le déconfinement, nous constatons une hausse du redémarrage de l'activité du BTP estimée entre 50% et 60% par rapport à la situation d'avant crise sanitaire. Et nous nous en réjouissons. Mais les retours terrain dont la CAPEB dispose vont tous dans le même sens : les surcoûts de la sécurité sanitaire. Les situations sont très différentes dans le neuf ou en rénovation, ce qui explique la fourchette de notre estimation. Les 3 grands postes de surcoûts sont : la coactivité qui est le plus important et qui peut atteindre dans certains cas 50% du surcoût total, la désinfection et dans une moindre mesure les équipements individuels et/ou collectif de protection. La « coactivité », englobant le transport, est le surcoût de production le plus lourd à supporter. La distanciation sanitaire oblige les équipes, les salariés et les métiers à intervenir successivement sur un chantier, ce qui allonge, de surcroit en site occupé, les délais de réalisation. Perdre des heures, perdre du temps, protéger efficacement ses salariés et ses clients augmentent les charges. Alors bien sûr, pour le moment les entreprises font face, mais pour combien de temps ? A ce titre, la désinfection est un enjeu essentiel pour rassurer les clients et notamment les particuliers en entretien-rénovation en site occupé. Ce surcoût est incompressible pour redonner la confiance. A la nécessaire réorganisation sanitaire des chantiers pour mettre en œuvre les gestes barrières, s'additionnent les difficultés d'approvisionnement et une charge administrative en hause liée au Covid-19. A ce stade, il est encore difficile de connaître avec certitude le montant exact de tous ces surcoûts mais nous pouvons d'ores et déjà affirmer que le retour de l'activité sur certains chantiers se fait à perte. Nous restons donc très attentifs à l'évolution de ces surcoûts qui, selon notre première estimation, varierait entre les différents types de marchés : entre 10 et 20% en entretien / rénovation et 10% dans le neuf. Cette situation est évidemment extrêmement préoccupante et pourrait conduire à de nombreuses défaillances d'entreprise si rien n'est fait. A moyen terme, l'expérience me dit que de nouvelles méthodes de travail, d'organisation, de phasage des chantiers seront à inventer ». - Patrick Liébus, président de la CAPEBEstimation des surcoûtsLa coactivité/productivité (allongement des délais, coordination, phasage complexe à organiser, location de nouveau moyen de transport ….) va engendrer un surcoût entre 4 et 10% du coût journalier. Ce poste peut représenter jusqu'à 50% du surcout sanaitaire total.Les équipements (gants, masques, gel…) vont représenter entre 2 et 4% du coût journalierLa désinfection (décontamination, nettoyage du matériel, outillage supplémentaire…) entre 4 et 8% du coût journalier.Les surcoûts sont plus élevés en rénovation notamment en site occupé. On estime ainsi le surcoût moyen entre 10 et 20% en entretien-rénovation contre 10% dans le neuf.Reprise des chantiers : une montée en puissance de l'activité inégale en fonction des régionsLa publication des recommandations sanitaires élaborées par l'OPPBTP ainsi que le déconfinement ont permis aux entreprises du bâtiment de reprendre sensiblement leur activité. Les résultats de l'enquête-flash GIE-CERC montrent qu'au 14 mai, ce sont 72% des chantiers qui étaient ouverts contre 53% au 5 mai. Au 14 mai, 37% des chantiers affichaient un niveau d'activité normale alors qu'ils n'étaient que 22% avant le déconfinement. Une montée en puissance qui permet de maintenir l'activité de 76% des salariés du BTP et intérimaires ETP (en équivalant temps plein) contre 57% au 5 mai.Cette hausse de l'activité connaît cependant de fortes disparités entre les régions. Ainsi, la part des chantiers en activité normale dans le Sud-Est de la France (36%) et le Nord-Est (48%) est plus importante qu'en Ile-de-France (22%). A noter que certaines activités peinent à reprendre. C'est le cas de l'activité commerciale dont les carnets de commandes se sont drastiquement réduits pendant le confinement et qui mettront plusieurs semaines avant de se remplir à nouveau. Une situation également délicate dans le secteur des marchés publics qui n'ont pas encore tous réouvert. Les entreprises artisanales attendent pourtant un soutien fort de la part de la commande publique. En tout, ce sont donc encore 15% des chantiers qui sont fortement ralentis et 28% des chantiers qui sont toujours à l'arrêt. Une situation qui devrait s'améliorer dans les jours à venir. Ainsi, 33% des chantiers qui étaient à l'arrêt au 14 mai devraient reprendre d'ici le 18 mai. Les artisans renouent également avec la confiance : 67% des chefs d'entreprises déclarent avoir confiance en la reprise de leur activité contre 58% le 5 mai.Malgré la reprise de l'activité, le contexte sanitaire particulier dans lequel les entreprises artisanales du bâtiment travaillent comporte son lot de difficultés qui continuent de ralentir les chantiers.Des difficultés toujours présentes et recensées par la CAPEB, qui ralentissent fortement les chantiers Des difficultés d'approvisionnement : les artisans continuent d'être confrontés à un ralentissement d'approvisionnement des matériaux et matériels, notamment en provenance d'Espagne et d'ItalieDes contraintes administratives en hausse : les charges administratives et les contraintes d'organisation liées au COVID 19 représentent une charge supplémentaire pour les chefs d'entreprisesDes reports voire des annulations de travaux chez les particuliers : certains particuliers sont toujours réticents quant à la réalisation de travaux chez eux et préfèrent reporter voire annuler des travaux pourtant prévus en amontDes reports de paiements dus à l'arrêt des marchés publics : l'arrêt des marchés publics à cause du confinement a entraîné l'arrêt des paiements pour les chantiers réalisés en amont du confinementDes difficultés pour gérer les déchets : on constate ainsi un ralentissement de l'enlèvement des déchets du BTP pendant le confinement qui a entrainé l'accumulation des déchets au niveau des entreprises
Il y a 4 ans et 356 jours

Covid-19 : le point sur les dispositifs pour les entreprises en difficulté

Au total, l'exécutif a déployé 450 milliards d'euros d'aides et de garanties de l'État, selon le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. Le point sur les principaux dispositifs et les conditions pour en bénéficier. Le fonds de solidaritéPour aider les plus petites entreprises victimes de la crise, l'Etat a mis en place un fonds de solidarité doté de 7 milliards d'euros. Le premier volet de ce dispositif prévoit de compenser jusqu'à 1.500 euros la perte de chiffre d'affaires des très petites entreprises (TPE), des indépendants, micro-entrepreneurs et professions libérales.Pour en bénéficier, ces sociétés doivent notamment avoir fait l'objet de fermetures administratives, réaliser un chiffre d'affaires de moins un million d'euros et employer moins de 10 personnes.Le deuxième volet permet aux entreprises connaissant le plus de difficultés d'obtenir quant à elles jusqu'à 5.000 euros d'aide complémentaire versée par les régions.Plus spécifiquement pour les secteurs à l'arrêt comme l'hôtellerie, la restauration ou l'événementiel, l'aide est portée jusqu'à 10.000 euros et l'accès au fonds prolongé jusqu'à fin 2020.Le prêt garanti par l’État (PGE)Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille ou leur forme juridique, ayant des difficultés de trésorerie, peuvent en faire la demande auprès de leur banque. Annoncés fin mars, les prêts garantis par l'Etat pourront atteindre au total 300 milliards d'euros, soit l'équivalent de 15% du produit intérieur brut (PIB) français.Ce qui veut dire qu'en cas de non-remboursement, l'État prendra à sa charge la majeure partie du reste du crédit à rembourser. Seules sont exclues de ce dispositif certaines sociétés civiles immobilières, les établissements de crédit et les sociétés de financement.Depuis le lancement du PGE, les banques françaises ont comptabilisé environ 80 milliards d'euros de demandes, pour un demi-million de prêts, a précisé jeudi Bruno Le Maire au Figaro.L'activité partielleSelon une estimation du ministère du Travail fin mai, le cumul des demandes d'autorisation de chômage partiel a atteint 12,7 millions depuis le 1er mars, tandis que 8,6 millions de salariés auraient bénéficié du dispositif qui a jusqu'ici permis d'éviter une explosion du chômage en France.Les salariés du privé mis au chômage partiel par leur entreprise bénéficient actuellement d'une garantie de 84% du salaire net (100% au niveau du Smic), que l’État et l'assurance chômage remboursent intégralement aux employeurs dans la limite de 4,5 Smic.En raison du déconfinement, le gouvernement a toutefois prévu que les entreprises contribuent dans des "proportions raisonnables" aux salaires des employés maintenus au chômage partiel, après le 1er juin, l'objectif étant d'inciter à la reprise d'activité.En revanche, le recours à l'activité partielle pour les entreprises du tourisme et de la restauration sera possible jusqu'à au moins fin septembre, "dans les mêmes conditions qu'aujourd'hui", a précisé le Premier ministre.Le report des chargesDepuis le 15 mars, les entreprises en difficulté ont la possibilité de décaler de trois mois la date de paiement de leurs cotisations sociales, sans pénalité. Très sollicités, ces reports s'élevaient à 17 milliards d'euros début mai, selon le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin. Ce bilan provisoire concerne les charges sociales des régimes général, agricole et Agirc-Arcco.Côté fiscal, les entreprises ont également la possibilité de demander le report de l'impôt sur les sociétés ou les taxes sur les salaires auprès de la Direction générale des finances publiques (Dgfip).Les charges pour les entreprises de moins de 10 salariés ayant fait l'objet d'une fermeture administrative depuis le 15 mars, sont elles supprimées.
Il y a 4 ans et 356 jours

La Cour des comptes recommande un nouveau "fonds bois" pour la construction

Dans un rapport sur la filière bois commandé par la commission des finances de l'Assemblée nationale et publié le 25 mai, la Cour estime qu'un tel fonds, géré par Bpifrance, pourrait notamment permettre de soutenir la production de CLT.
Il y a 4 ans et 356 jours

Les assemblées générales virtuelles des copropriétés pourront être généralisées

"Je vais présenter tout à l'heure en conseil des ministres un bout de texte législatif qui va permettre de rendre possible les AG de copropriétaires, mais de matière dématérialisée: par visioconférence, par téléphone", a déclaré sur Sud Radio le ministre du Logement, Julien Denormandie.Les assemblées générales sont essentielles au bon fonctionnement d'une copropriété, car c'est là que les propriétaires décident des frais à engager, en particulier les travaux. Ils s'y prononcent aussi pour renouveler ou non le mandat du syndic, l'organisme généralement professionnel qui gère la copropriété pour leur compte.Le gouvernement avait déjà accédé à une demande des syndics en prolongeant de plusieurs mois les mandats qui devaient arriver à échéance pendant la crise, les assemblées ne pouvant se tenir alors qu'un strict confinement était imposé aux Français.Mais le secteur voulait aller plus loin en permettant que les AG se tiennent à distance, dans l'idée qu'il sera impossible d'en organiser suffisamment tout en respectant les restrictions sanitaires contre le coronavirus. Les rassemblements publics de plus de dix personnes sont ainsi exclus pour l'heure.La participation à distance est déjà une possibilité si la copropriété le décide, mais une telle mesure nécessite d'être elle-même adoptée lors d'une précédente assemblée générale. Pour éviter une situation inextricable, le gouvernement va donc généraliser temporairement cette possibilité."On va le rendre possible à partir de début juin", a déclaré M. Denormandie. Le ministère a précisé à l'AFP que la mesure courrait jusqu'au 31 janvier 2021.
Il y a 4 ans et 356 jours

Le gouvernement souhaite élargir l'utilisation des fonds du Livret A qui a battu des records en avril

En avril, la collecte nette sur le Livret A a atteint 5,47 milliards d'euros contre 2,71 milliards en mars. Un an plus tôt, elle s'élevait à un peu moins de deux milliards, selon des chiffres publiés mercredi par la Caisse des dépôts.La collecte sur le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), qui contribue au financement de l'économie sociale et solidaire, a également atteint un niveau mensuel historique à 1,93 milliard d'euros.Au total, la collecte nette sur le Livret A et le LDDS réunis, placements tous les deux défiscalisés, s'est élevée à 7,39 milliards d'euros en avril. En cumulé sur les quatre premiers mois de l'année depuis janvier, elle a atteint plus de 17 milliards d'euros.Fin avril, l'encours total d'épargne placée sur les deux produits atteignait 428,2 milliards d'euros."Niveau jamais atteint"C'est "un niveau jamais atteint depuis la précédente crise (...) trois fois plus qu'au mois d'avril 2019", a affirmé mercredi matin Éric Lombard, directeur général de la Caisse des dépôts, lors d'une audition devant des commissions sénatoriales.Cet embellie n'est pas le résultat d'une rémunération attractive : le taux de rémunération du Livret A et du LDDS a été abaissé en février de 0,75% à 0,5%, soit son plus bas niveau historique."Les Français ont épargné parce qu'ils ne pouvaient pas dépenser et cette absence de dépenses naturellement pèse sur l'économie", a estimé M. Lombard.En France, les mesures sanitaires mises en place pour lutter contre le Covid-19 ont entraîné la fermeture pendant plusieurs semaines des commerces non-essentiels.À cette épargne forcée s'est ajoutée une autre épargne, volontaire celle-ci, placée en réserve par certains ménages inquiets."Aujourd'hui, nous estimons l'épargne des Français à 40% de leurs revenus", a souligné mercredi M. Lombard, ajoutant "que le plus tôt elle [ressortirait] (...) pour financer la consommation et l'investissement, le mieux ce [serait]"."Mais dans l'intervalle, cette épargne ne dort pas, elle est pleinement utilisée pour le soutien de notre économie: l'activité de financement du logement social se poursuit, l'activité de financement des collectivités locales a augmenté de façon importante et, de plus en plus, nous allons l'utiliser", a détaillé le numéro un de la Caisse des dépôts.Utilisation "élargie" des fonds"Nous sommes très favorables à l'idée (...) que l'utilisation de ces fonds puisse être élargie pour être plus utile et plus efficace en cette période de sortie de crise", a-t-il défendu devant les sénateurs.Le directeur de la Caisse des dépôts rejoint ainsi les propos tenus à la mi-avril par le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, qui souhaitait de l'investissement et non de l'épargne pour relancer l'économie."Le mois d'avril restera dans les annales de l'épargne française. (...) Malgré leur faible rendement, le Livret A et le LDDS sont les grands gagnants de cette période très particulière d'épargne subie", a réagi dans une note Philippe Crevel, directeur du Cercle de l'épargne, cabinet de réflexion sur l'épargne et sa réglementation.De façon plus générale, "l'augmentation de l'épargne de précaution a été constatée lors de chaque crise depuis 1973", relève cet analyste."La collecte du mois d'avril 2020 est une collecte d'attente, mais aussi de précaution. Dans un contexte plus qu'incertain, les ménages ont décidé de renforcer leur épargne liquide afin de faire face à d'éventuelles problèmes de court terme. Parmi les sujets d'inquiétudes figurent évidemment la santé mais aussi le risque de perte d'emploi ou de revenus", explique-t-il.Selon lui, "au regard des précédentes crises, le dégonflement de l'épargne de précaution sera progressif et risque de ne pas être totale d'autant plus que le retour à la normale s'annonce long. Les craintes d'une longue crise économique incitent les ménages à maintenir un fort volant de liquidités".
Il y a 4 ans et 356 jours

« De la Terre au Soleil » : le nouveau rapport RSE de Terreal met en lumière son engagement profond et ses initiatives innovantes

Aussi le titre de son nouveau rapport RSE, « de la Terre au Soleil », n'est pas un hasard. Tout en restant ancré dans les traditions liées à la terre cuite, TERREAL a pris un tournant majeur avec un développement fort du solaire pour affirmer son engagement dans la transition énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique. Avec ce rapport RSE riche en infographies, TERREAL explicite la pertinence de ses réalisations et de ses objectifs, de ses succès mais aussi de certaines difficultés, dans un contexte de transformations environnementales, économiques, industrielles et socioculturelles.La RSE est plus qu'un concept pour le secteur de l'habitat qui est en constante mutation : elle constitue un levier de performance puissant que TERREAL a su saisir pour écrire son futur et garantir la pérennité de ses activités. Pour atteindre ses objectifs, le Groupe a en effet définit une stratégie RSE forte, articulée autour de 4 engagements principaux :agir pour l'environnement ;accompagner localement;développer des relations et des conditions de travail responsables ;soutenir l'innovation durable. En visant un horizon à très court terme et en y consacrant des investissements immédiats, TERREAL s'emploie à construire, promouvoir et généraliser une démarche collaborative et opérationnelle d'ici à 2021.Il s'appuie pour cela sur une organisation dédiée, intégrant des comités de pilotage, des groupes de travail et des référents pour chacun des objectifs fixés. TERREAL a également réalisé en 2019 un Code de Conduite qui est aujourd'hui appliqué à l'ensemble du Groupe et a été diffusé à toutes ses parties prenantes.En route vers le bas carbone !Mener une démarche concrète de développement durable est un pilier stratégique de TERREAL qui cherche au quotidien à éviter, réduire et compenser les impacts de ses activités grâce à différentes initiatives, dont l'application d'une feuille de route bas carbone.Conscient de son rôle dans la conservation des ressources et de la biodiversité, TERREAL engage des actions d'économies afin de limiter ses prélèvements d'argile et de sable. L'entreprise se mobilise pour concevoir des projets de carrière les moins impactants possible, pour revitaliser les milieux et enrichir la biodiversité pendant et après exploitation. Ses carrières font aussi l'objet d'initiatives complémentaires visant à approfondir sa connaissance de la biodiversité et à conduire, le cas échéant, des actions de compensations.La culture du mécénat inscrite dans l'ADN de TERREALLa présence de TERREAL à l'échelle des territoires implique une relation de confiance et un dialogue constant avec tous les acteurs locaux : collaborateurs, clients, utilisateurs finaux, associations, collectivités locales et institutions.TERREAL met en place des actions pour la formation et la création d'emplois en zone rurale, le soutien aux initiatives culturelles et sociales, ainsi que la préservation du patrimoine avec pour exemple en 2019 l'opération emblématique de mécénat du château de La Salvetat-Saint-Gilles ou l'annuel Concours des Terroirs de TERREAL.Château de La Salvetat-Saint-GillesGarantir la santé et la sécurité de tous les collaborateurs : une priorité absolue Attachés à la transmission et au partage de valeurs communes, TERREAL place l'humain au cœur de ses préoccupations. Ses collaborateurs constituent en effet sa première richesse et TERREAL agit au quotidien pour leur garantir un environnement de travail adapté et sain.Ainsi, le travail en hauteur, les interventions sur machine et la circulation piéton-engin ont fait l'objet de nombreuses initiatives pour réduire ces risques potentiellement grave.En 2019, TERREAL a même lancé son Challenge Sécurité interusines. Il permet ainsi à ses collaborateurs d'être acteur de leur sécurité et d'identifier toutes les situations dangereuses pour les traiter immédiatement et éviter les accidents. La prévention a franchi un cap supplémentaire avec 4 fois plus de remontées terrain identifiées dont 83% déjà traitées.Une innovation au service de ses clients et au développement de l'habitat durable avec le solaireLe bâtiment représente aujourd'hui environ 40% des consommations totales d'énergie en France et près de 20% des émissions de CO2. Face à ce constat, TERREAL s'est donné pour mission de contribuer au développement d'un habitat sain et durable. Entretenir des relations durables, transparentes et éthiques avec toutes ses parties prenantes, écouter et accompagner ses clients lui permet de continuer à avancer et à anticiper les attentes et les changements de la société. Déjà au cœur de la stratégie d'innovation de TERREAL, l'objectif pour 2021 est que 100% de ses produits soient couverts par une démarche d'éco-conception.L'innovation responsable de TERREAL repose sur 3 grands axes :contribuer à accroître l'efficacité énergétique et à réduire l'impact carbone des maisons,permettre de préserver l'identité et le caractère patrimonial de nos régions,donner la possibilité à ses clients de travailler en sécurité et de préserver leur santé.Lancé en janvier 2020, le programme « Demain, Tous Solaire » de TERREAL s'inscrit pleinement dans cette stratégie d'innovation. Avec ce programme, le Groupe s'inscrit davantage dans les grandes mutations du bâtiment pour construire l'habitat du futur au travers de solutions de toitures solaires intelligentes, permettre la production hyperlocalisée d'énergie verte et accompagne ses clients historiques dans le virage énergétique.
Il y a 4 ans et 356 jours

Paris 2024: le Centre aquatique olympique sera conçu par Ateliers 2/3/4/ et VenhoevenCS

L’établissement public d’aménagement de Sénart (EPA Sénart) recrute cinq équipes pluridisciplinaires d’urbanistes et de paysagistes afin de coordonner 23 projets urbains, répartis sur l'ensemble du territoire de l’opération d’intérêt national de Sénart et au-delà, en […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 359 jours

L'OPPBTP accompagne les référents Covid-19 au sein des entreprises grâce à des formations en ligne

Dans le cadre de sa mission d'accompagnement des professionnels du BTP pour la prévention des risques, l'OPPBTP a donc mis en place de nombreux outils pour les soutenir dans la gestion de cette situation exceptionnelle. L'Organisme propose aujourd'hui deux outils de formation en ligne entièrement dédiés aux référents Covid-19. L'objectif est de les aider à s'approprier les nouvelles missions qui leurs sont confiées ainsi que les outils mis à leur disposition pour y parvenir.Référent Covid-19, un rôle inédit au sein des entreprisesLes nouvelles mesures de prévention exigées pour lutter contre la propagation du Covid-19 bouleversent largement les habitudes des personnels sur les chantiers. Or pour adopter de nouvelles façons de travailler et acquérir de nouveaux réflexes, il est indispensable d'accompagner les équipes en mobilisant les moyens humains. C'est la raison pour laquelle le guide de préconisations de l'OPPBTP propose de désigner un ou plusieurs référents Covid-19 entreprise et chantier. Leur rôle est de coordonner les mesures à mettre en œuvre et de les faire respecter tout en les adaptant à la réalité terrain propre à chaque entreprise. Cela nécessite de connaître les gestes barrières et les préconisations de sécurité sanitaire complémentaires de l'OPPBTP, mais aussi d'être capable de les déployer dans toutes les situations.Deux outils de formation dédiés aux référents Covid-19Dans le cadre de cette situation inédite, l'OPPBTP s'engage donc à accompagner les référents Covid-19 pour les aider à endosser leurs nouvelles responsabilités. Pour cela, l'Organisme propose deux outils de formation gratuits :La formation à distance Référent Covid-19 : mise en place sous la forme de classe virtuelle, cette formation de 2h30 est encadrée par un formateur de l'OPPBTP. Son objectif est de permettre à chaque référent de comprendre les enjeux de sa mission, d'utiliser les outils opérationnels à sa disposition et de l'aider à déployer un plan d'action Covid-19 dans son entreprise en mobilisant les équipes sur la gestion de ce risque. Plusieurs sessions nationales regroupant 15 personnes maximum sont organisées à partir du 14 mai et jusqu'à fin juin. Les référents qui le souhaitent peuvent d'ores et déjà s'inscrire en ligne sur la plateforme de formation à distance de l'OPPBTP.Un module elearning Référent Covid-19 : cette formation de 15 minutes seulement permet à chaque référent de comprendre facilement l'essentiel de sa mission et de découvrir les outils opérationnels qui sont à sa disposition pour la mener à bien. Chaque référent peut y accéder en totale autonomie et quand il le souhaite sur le site preventionbtp.fr. Présenté de manière simple, il se compose de trois vidéos interactives suivies d'un quiz pour tester ses connaissances.
Il y a 4 ans et 359 jours

Biodiversité : un livre blanc pour inspirer la stratégie nationale

Sous le titre « Pour que vive la nature », un collectif de 14 associations de protection de l’environnement a remis un livre blanc à la ministre de l’écologie Elisabeth Borne, le 22 mai. Cette publication marque une première étape dans l’élaboration de la stratégie nationale 2020 – 2030 pour la biodiversité.
Il y a 4 ans et 359 jours

Visiter un bien immobilier ou déménager à plus de 100 km du domicile autorisé par le gouvernement

"Afin de permettre aux Français de reprendre leurs projets immobiliers et d'encourager la reprise d'activité du secteur, les déménagements et les visites immobilières en dehors de son département et à plus de 100 km de sa résidence sont désormais autorisés", a déclaré Julien Denormandie, ministre chargé de la Ville et du Logement, cité dans le texte.Exception aux règles imposées depuis la levée partielle du confinement pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, sont désormais autorisés les déplacements liés à un déménagement ou à une visite immobilière, "qu'il s'agisse d'achat ou de location, quand ils ne peuvent pas être reportés", a précisé le ministère."Un nouveau modèle d'attestation sera prochainement mis en ligne et précisera les pièces justificatives à fournir pour pouvoir effectuer ces déplacements", selon la même source.Pour les personnes déménageant elles-mêmes: "il leur appartient de se munir de l'attestation de déplacement dérogatoire si le déménagement les conduit dans un autre département et au-delà d'une distance de 100 km de leur résidence initiale", souligne le ministère.A noter que dans le cas d'un déménagement ou d'une visite dans son département et à moins de 100 km de la résidence initiale, aucune attestation n'est nécessaire.Les personnes déménageant peuvent aussi faire appel à un professionnel qui pourra effectuer le trajet "dans le cadre de son activité professionnelle", ajoute le ministère.
Il y a 4 ans et 359 jours

Second tour des municipales le 28 juin : un soulagement pour le BTP

La tenue du second tour des élections municipales le 28 juin prochain soulagera le secteur de la construction. Annoncée ce 22 mai par le Premier ministre Edouard Philippe, cette décision concerne en effet surtout les plus grands donneurs d’ordre du bloc local : les grandes villes de France vont pouvoir relancer leurs commandes avant la fin de l’année. Dans leur sillage, les métropoles et communautés urbaines leur emboîteront le pas.
Il y a 4 ans et 359 jours

Malerba signe une trilogie numérique non virtuelle

Affichant aujourd'hui 11 unités de production et un chiffre d'affaires de plus de 190 millions d'euros pour 500 collaborateurs, MALERBA revendique une conception et une fabrication 100 % françaises. L'entreprise développe des solutions spécifiques de blocs-portes pour chaque marché, avec, en fil conducteur, performances et qualité, qu'il s'agisse d'esthétique mais aussi d'isolations thermique et acoustique, de résistance au feu ou à l'effraction ou bien encore de sécurisation des flux.Dans sa démarche d'innovation continue, l'industriel rhône-alpin, qui valide 25 à 30 nouveaux procès-verbaux et rapports d'essais par an, mise tant sur le développement de nouveaux produits que sur l'élaboration d'une palette exhaustive de services. Consolidant cette logique d'accompagnement clients, MALERBA annonce aujourd'hui une trilogie d'innovations numérique.Ainsi, outre l'annonce de la disponibilité de 99% de ses références en objets BIM, MALERBA crée la rupture au travers de véritables expériences immersives de show-rooms virtuels, dédiés aux secteurs de l'Habitat, des ERP/Tertiaire et de l'Industrie, pour concevoir, en quelques clics seulement, son bloc-porte ou sa porte technique, à façon. Autre innovation numérique, les équipes Prescription et agents commerciaux peuvent désormais proposer aux professionnels la possibilité de vivre, en 5 minutes environ, un essai feu en conditions réelles. Munis d'un oculus go, ils pourront, grâce à une vidéo tournée à 360° lors d'un véritable essai feu mené dans le laboratoire d'essais d'orientation MALERBA, mieux appréhender tous les enjeux autour de la sécurité incendie et la technicité des produits conçus par MALERBA.MALERBA : l'innovation BIMSeulement deux ans après s'être emparé du sujet BIM, MALERBA propose aujourd'hui une bibliothèque d'objets BIM complète et aboutie, avec la mise à disposition d'objets paramétriques et d'objets paramétrés, ainsi qu'un service support dédié au sujet du BIM. D'ailleurs MALERBA annonce la disponibilité de 99% de ses références produits dans cette base d'objets ; une information qui prévaut également pour les solutions MONTIBERT, soit quelque 968 objets BIM MALERBA et MONTIBERT disponibles ; les 1 % restant étant créés à la demande, via le service SupportBIM MALERBA qui dispose de toutes les compétences requises pour les réaliser.Intelligents, allégés, riches en données, les objets BIM MALERBA et MONTIBERT permettent à l'industriel de se démarquer commercialement et font la différence chez les bureaux d'études comme sur les chantiers, d'autant plus qu'ils sont complétés, depuis mi 2018, de toute l'expertise du SupportBIM, le service dédié au BIM chez MALERBA.Ce département MALERBA, qui traite 80% des demandes entrantes sous 48 heures, est en charge de développer les objets BIM paramétriques ou spécifiques et met aussi à disposition les données structurées des produits. Que le projet soit en phase amont ou chantier, il apporte des solutions adaptées à chaque profil de professionnel (objets paramétrés pour DOE numérique, paramétriques à la demande, conversion au format spécifique demandé, etc.).Ainsi, les objets BIM MALERBA répondent à tous les besoins, allant du basique LOD 200 (dimensionnement de l'encombrement) au complexe LOD 550 (niveau de détail précis). De même, mentionnons que MALERBA peut répondre aussi, sous REVIT, avec des objets RFA, mais aussi sous ARCHICAD avec des objets chantiers paramétrés au format IFC. Sous les logiciels métiers (Tekla, All Plan, Advent, Sketchup, etc.), MALERBA est capable d'assurer 100 % des demandes avec des objets chantiers paramétrés au format IFC ou en DWG 3D, accompagnés d'un fichier .txt intégrant les données structurées. Enfin, les données structurées des références MALERBA et MONTIBERT sont accessibles sur la base EDIBATEC avec une mise à jour régulière au gré des publications des évolutions.Fort du constat que ce service connait un succès croissant et que les clients et les prescripteurs apprécient d'avoir un interlocuteur expert dédié, David PALMERO, Directeur Commercial de MALERBA, précise : « Nous avons fait le choix de développer nos propres objets et d'apporter du support aux projets BIM, d'abord parce que cela fait partie de la philosophie de MALERBA de toujours apporter des solutions globales et concrètes. Ensuite, parce que nous souhaitons accompagner toutes personnes intéressées par les objets blocs-portes dans leur démarche et simplifier leur quotidien. Si nous passions par des plateformes de téléchargement par exemple, sans contact direct avec les utilisateurs de ces objets, nous ne serions pas en capacité d'apporter le niveau de service que nous proposons aujourd'hui et cela nous priverait d'une dimension « veille marché » importante pour nous. » Et de conclure : « Aujourd'hui, nous constatons que les bureaux d'études sont avant tout demandeurs d'objets REVIT, alors que nos clients réclament des objets REVIT mais aussi des données exploitables pour des logiciels métiers tels que Tekla Structure ou BIM Cloisons. Les demandes qui nous parviennent pour des objets sous ARCHICAD sont plus marginales. Chez MALERBA, aujourd'hui, nous sommes en capacité de répondre à 100 % de ces demandes, quel que soit le logiciel utilisé.»MALERBA : l'innovation show-rooms virtuelsSi MALERBA dispose aujourd'hui de 2 show-rooms physiques reconnus et appréciés des professionnels pour leur grande qualité à Cours-la-Ville, ces derniers présentent néanmoins des limites puisqu'ils ne peuvent exposer qu'une sélection infime des produits disponibles dans les gammes MALERBA et MONTIBERT et un tout petit aperçu des différentes définitions et finitions. Ne pas pouvoir démontrer toute l'étendue de ses gammes de blocs-portes et leurs possibilités de personnalisation n'était pas satisfaisant pour MALERBA. Aussi, en complément de ses show-rooms physiques, l'industriel français a imaginé deux show-rooms virtuels, en réalité augmentée, qui permettent de personnaliser son bloc-porte ou sa porte, à façon.Développé avec un logiciel traditionnellement utilisé pour concevoir des jeux vidéo, ce nouveau service MALERBA transporte en effet le visiteur dans une autre dimension. Il s'y déplace physiquement comme dans un véritable point de vente afin de choisir son produit, son huisserie et sa finition, celle du vantail ou encore ses équipements, etc. C'est le même principe qu'un jeu vidéo, en plus complexe puisqu'il y a une infinité de combinaisons possibles ! D'ailleurs, de l'avis même des développeurs, il y a un nombre bien plus importants de scénarios de configurations pour un bloc-porte (plusieurs millions en fait) que de variantes dans un jeu…Le visiteur, plongé dans cette expérience immersive MALERBA, élabore le produit de son choix et peut le visualiser en quelques clics seulement. Notons aussi que le système permet de prendre une photo et de se faire envoyer par email le visuel et le descriptif complet du produit paramétré… pour alimenter par exemple le dossier d'un projet. Efficacité et services MALERBA obligent.Disponibles au siège social de MALERBA, ces nouveaux show-rooms en réalité augmentée peuvent également, pour les partenaires commerciaux qui le souhaitent, être installés dans les locaux de leur entreprise pour une journée. Une occasion particulière de montrer à leurs équipes ou à leurs clients, toute l'étendue des solutions produits du fabricant au travers d'une expérience particulièrement avant-gardiste et ludique qui les transporte dans un univers totalement numérisé.David PALMERO, Directeur Commercial MALERBA, résume : « L'année dernière, nous avons mené une vraie réflexion sur le futur visage de nos espaces show-rooms. Parce que nous commencions à déployer des objets BIM performants et à disposer de données bien structurées, nous avions dorénavant la possibilité de développer des espaces imaginaires et interactifs, avec l'aide d'un moteur de rendu 3D. C'est ainsi que le développement des objets BIM a conduit au projet de virtualisation des espaces show-rooms. Aujourd'hui, MALERBA présente 2 show-rooms virtuels « Portes habitat/ERP/tertiaire » et « PMT/PMIS », qui dupliquent et complètent idéalement les show-rooms physiques de Cours-la-Ville. Ces nouveaux espaces virtuels disposent de possibilités qu'aucun show-room physique ne pourra jamais présenter, puisqu'ils permettent de personnaliser les blocs-portes à l'envi. »MALERBA : l'innovation Essai Feu immersiveAutre volet des nouveautés numériques MALERBA à découvrir, la vidéo immersive en 360° d'un essai feu conduit dans le laboratoire interne MALERBA, de sa préparation à sa phase finale. Beaucoup de professionnels travaillant dans le domaine de la sécurité feu n'ont jamais eu l'opportunité ni de près, ni de loin, d'assister à un essai feu réel (seul le personnel du laboratoire est habilité généralement à assister à l'essai). C'est pourquoi MALERBA, qui possède son propre four d'essais feu, souhaitait leur transmettre cette expérience.Ce laboratoire est intégré au sein d'un bâtiment de 400 m² spécifiquement dédié pour assurer un fonctionnement en totale sécurité. Equipé de 10 bruleurs pilotés par ordinateur qui font monter la température intérieure très rapidement en suivant une courbe de consigne normalisée, le four d'essais MALERBA dispose d'une ouverture de 4 mètres sur 4. Il a été conçu pour recevoir des éléments constructifs non-porteurs tels que des blocs-portes ou des cloisons et évaluer leur résistance au feu.Les produits MALERBA et MONTIBERT y sont testés (50 à 60 produits par an) suivant les principes généraux précisés dans la norme européenne EN 1363-1, et les méthodes d'essais spécifiques EN 1364-1 et EN 1634-1 avec, pour objectif, de qualifier la résistance au feu pendant 30, 60 ou 120 minutes généralement. Notons que lors d'un essai de résistance au feu EI120 (=2 heures), la température du four monte jusqu'à 1 200° C.Mentionnons aussi qu'en complément des tests dans le four d'essais feu, le laboratoire MALERBA dispose également des compétences et de l'équipement pour réaliser des essais d'orientation acoustiques, à l'A.E.V., d'ensoleillement, de battements, de vérins de poussée et D.A.S.Très pédagogique, la vidéo de cet essai feu permet, en 5 minutes environ, de vivre un essai en conditions réelles, avec des explications claires et concises.Une expérience qui assure une meilleure compréhension des enjeux autour de la sécurité incendie et la technicité des produits mis au point par l'entreprise.En effet, MALERBA a eu l'occasion de présenter récemment cette vidéo à plusieurs reprises et les retours sont unanimes sur le réalisme et l'impression immersive ressentis. Il ressort également que cette expérience permet aux spectateurs, acteurs au quotidien de la sécurité incendie, de mieux prendre conscience de l'importance de leur activité et de leur responsabilité en matière de sécurité feu. De plus, ceux qui avaient déjà pu assister à un essai ont déclaré que c'était la 1ère fois qu'ils assistaient à la préparation et à la fin d'un essai dont ils ne soupçonnaient pas ni la complexité ni la technicité.David PALMERO de conclure : « En fait, nous avions la volonté de faire partager à tous les professionnels l'expérience d'un essai réel au feu, ce qui nous a rapidement conduits au choix technique d'une captation vidéo à 360°. Face à l'accueil enthousiaste, notre équipe Prescription et certains agents commerciaux MALERBA ont été dotés d'un oculus go pour donner l'occasion à tous professionnels intéressés de découvrir cette expérience dans les mois qui viennent ».Nouvelles FDES individuellesMALERBA confirme la finalisation de la première partie de son programme d'élaboration de FDES individuelles (Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire), disponibles sur son site internet, rubrique « Démarche environnementale », et bien entendu, sur le site INIES. Ces FDES, propres aux produits MALERBA et MONTIBERT, sont basées sur l'Analyse du Cycle de Vie (ACV) et ont été vérifiées par une tierce-partie indépendante dans le cadre du programme de vérification INIES des FDES. Elles concernent tous les produits blocs-portes bois MALERBA et tous les produits MONTIBERT (blocs-portes bois vitrés, blocs-gaines bois, trappes de visite bois, châssis et cloisons vitrés bois).Nouveautés pour les gammes de blocs-portes HabitatMALERBA a aussi mené un travail sur ses gammes de décors et de finitions. Ainsi, sa gamme TON BOIS pour blocs-portes métalliques habitat a été totalement renouvelée avec une sélection de revêtements PVC affichant résistance aux UV et à l'air salin. Cette nouvelle gamme de décors TON BOIS pour blocs-portes métalliques remplace ainsi la gamme existante pour blocs-portes paliers. De plus, grâce à leurs caractéristiques techniques autorisant une utilisation en extérieur, ces nouveaux décors ont permis à MALERBA d'élaborer une toute nouvelle gamme pour ses blocs-portes d'entrée de maison individuelle.Par ailleurs, de nouveaux décors avec inserts décoratifs aluminium ont vu le jour pour personnaliser les blocs-portes bois paliers (gamme FIBER STYL') et les blocs-portes métalliques paliers (gamme STYL' ART) avec les modèles ZEN et FILETTI dans 2 versions : inox brossé et noir mat.Paumelles, serrures et cylindresPar ailleurs, MALERBA annonce que ses blocs-portes seront prochainement équipés avec de nouvelles générations de paumelles, fruits de 5 ans de recherche et de développement. Déjà commercialisée depuis quelques semaines, la paumelle PM2D a ainsi été conçue spécifiquement pour ses blocs-portes PMT et PMIS. Elle remplace avantageusement la solution antérieure de pivot avec capot en ABS noir, en améliorant considérablement l'esthétique des blocs-portes. Le fabricant s'apprête également à lancer une paumelle innovante conçue exclusivement pour ses blocs-portes bois. Parmi les caractéristiques distinctives de cette nouvelle référence, citons son esthétique d'une grande sobriété, parfaitement lisse, sans fourreau visible ni bouchon rapporté, ainsi que sa grande résistance mécanique. Enfin, MALERBA continue de diversifier son offre de serrures et cylindres connectés pour une ouverture sans clé. Dernièrement, MALERBA a ainsi validé la serrure connectée SOMFY sur ses blocs-portes bois paliers EI30 pour le neuf et la rénovation, venant compléter l'offre déjà existante avec le cylindre connecté ENT'R d'ASSA ABLOY.L'ensemble de ces nouveautés est à retrouver dans le catalogue HABITAT COLLECTIF 2020 et le document TON BOIS pour blocs-portes d'entrée de maison individuelle qui viennent de paraître.
Il y a 4 ans et 359 jours

«Le manque de visibilité sur les recettes est le sujet le plus inquiétant pour les collectivités locales», Luc Alain Vervisch, La Banque postale

L’analyste spécialiste des finances locales — Luc Alain Vervisch est le directeur des études de La Banque postale — identifie l’ampleur des pertes de rentrées des collectivités locales dans les prochains mois et années ainsi que l’incertitude sur les moyens de leur compensation comme les principaux freins à la relance de leur commande publique.
Il y a 4 ans et 360 jours

Au Caire, l'installation de quatre sphinx antiques en pleine ville fait polémique

Vieux d'environ 3.500 ans, les sphinx à tête de bélier et corps de lion ont longtemps orné le temple de Karnak, dévolu au dieu Amon, l'une des principales divinités du panthéon égyptien.Leur transfert début mai sur la place Tahrir, épicentre de la révolte populaire de 2011, a été un déchirement pour certains Louxoriens."Je suis contre le transfert des statues. Ça m'attriste", a regretté Ahmed Idriss, un député du gouvernorat de Louxor."Louxor est un musée à ciel ouvert qu'il aurait mieux valu développer car la valeur des monuments est liée à leur emplacement historique", a-t-il ajouté.Les quatre pièces de grès ont été installées autour d'un obélisque de granite rose trois fois millénaire portant une représentation du roi Ramsès II, pharaon de la XIXe dynastie (1301-1236 avant J.-C.).Ce dernier avait été déplacé quelques mois plus tôt du site archéologique de Tanis, dans le delta du Nil."Objets inestimables"Ce projet urbanistique, lancé par les autorités en 2019, s'est attiré les foudres d'archéologues, de militants et d'universitaires, en raison notamment de l'exposition des pièces antiques à la pollution et à l'érosion.Fin 2019, une pétition demandant l'arrêt des travaux a été adressée au président Abdel Fattah al-Sissi.Invoquant la Convention de Venise (1964) pour la restauration et la préservation des monuments, les avocats du Centre égyptien pour les droits économiques et sociaux (ECSR), une ONG locale, ont même entamé une procédure judiciaire dénonçant la mise en danger "d'objets inestimables".La Convention de Venise a été adoptée par l'Unesco en 1974 et signée la même année par l'Égypte."L'importante pollution sur la place Tahrir va dégrader les objets (antiques)", qui risquent de perdre leur valeur historique, a mis en garde sur Facebook l'égyptologue Monica Hanna.Au cœur de la capitale égyptienne, la place Tahrir est très souvent embouteillée et enfumée.Tahrir héberge plusieurs bâtiments importants dont le musée égyptien, très prisé des touristes, où se trouvent des milliers d'objets antiques et le "Mogamma", un grand bâtiment de style soviétique qui abrite des services administratifs.C'est devant ce dernier que s'étaient réunis en janvier-février 2011 les manifestants de la révolte qui a balayé Hosni Moubarak, après 30 ans de règne.En décembre, M. Sissi annonçait que le transfert des statues sur la place la doterait d'une "touche de civilisation".Pourtant, "Tahrir", qui signifie "Libération", n'est pas dépourvue d'histoire aux yeux de l'architecte Ayman Badr."La place n'a pas besoin d'être décorée avec des éléments historiques (...) Sa valeur historique réside dans sa mémoire", estime-t-il.Entre autres transformations, les autorités prévoient d'unifier la couleur des façades qui entourent la place, d'ajouter de l'éclairage et de réduire le nombre de panneaux publicitaires.Face aux craintes de voir les statues vandalisées, le ministre du Tourisme Khaled al-Enany a affirmé que des piédestaux avaient été construits "afin que personne ne puisse les toucher" et assure que les nouveaux monuments de la place seront régulièrement entretenus.AttractivitéLa date d'inauguration de cette transformation symbolique reste inconnue --les sphinx et l'obélisque attendent sous emballages.Le patrimoine antique de l'Égypte constitue une source importante d'attractivité et alimente l'économie du tourisme, vitale pour le pays.Comme partout ailleurs dans le monde, ce secteur, qui représente 5% du PIB égyptien, est à l'arrêt depuis le début de la pandémie de nouveau coronavirus.En dépit des arguments officiels, M. Badr demeure perplexe quant au bien-fondé du nouvel agencement de la place.Selon lui, les sphinx et l'obélisque sont "éclipsés" par les imposantes constructions qui entourent la place.Mahmoud Zaki, guide touriste à Louxor, considère, lui, que les adversaires du projet "ne se rendent pas compte" de la gloire que représente la présence de ces œuvres sur "la plus célèbre des places d'Égypte".Un avis que partage l'expert en égyptologie Ali Abu Deshish: "Ça n'a pas de sens que des obélisques égyptiens se trouvent sur des places aux quatre coins du monde et qu'il n'y en ait pas sur Tahrir".
Il y a 4 ans et 360 jours

Nouveau guide pratique « Les toitures et terrasses végétalisées – 2ème édition »

Pour concevoir, réaliser et entretenir une toiture végétalisée, dans les règles de l'art !Ce guide couvre la globalité de la démarche de mise en œuvre d'une toiture végétalisée:conception du projet ;choix des éléments porteurs et du complexe isolation-étanchéité ;choix du complexe de végétalisation ;traitement des ouvrages particuliers ;dispositif d'arrosage et zones de toiture inadaptées ;entretien des toitures et terrasses végétalisées.Le présent guide est basé sur les DTU de la série 43, les Règles professionnelles CSFEADIVET-L'enveloppe du bâtiment, le fascicule 35 du CCTG « Aménagements paysagers » et les normes produits en vigueur.Cette nouvelle édition prend en compte les évolutions des règles de l'art sur la base des nouvelles règles professionnelles et des Avis Techniques de procédés de végétalisation. Deux nouveaux chapitres sur les intervenants de la chaîne et sur les travaux préparatoires de la toiture (délimitation des zones plantées et non plantées, etc.) dans le cadre de la mise en œuvre de la végétalisation sont proposés. Parmi les compléments de cette nouvelle édition, on peut aussi citer, dans le chapitre 3, la distinction faite entre les éléments porteurs à usage structural (terrasses végétalisées multi-usages partiellement accessibles) et à usage non structural (terrasse végétalisée non accessible). La partie sur la végétalisation a également été actualisée.Auteur(s)Cette nouvelle édition a été rédigée par Ismaël Baraud, ingénieur évaluation au Pôle évaluation étanchéité couverture de la Direction Enveloppe Isolation et Sols du CSTB, et Claude Guinaudeau, expert des techniques du paysage et de l'environnement.Sommaire▪ Le domaine d'application du guide ▪ Les intervenants ▪ La conception du projet de végétalisation ▪ Typologie des structures de végétalisation des toits et terrasses ▪ Les plantes ▪ Les prescriptions d'exécution des ouvrages de toitures ▪ La mise en œuvre des structures du bâti support ▪ Les toitures-terrasses végétalisées et le développement durable ▪ La maintenance et l'entretien des toitures végétalisées ▪ Réglementation, normes et autres documents de référenceCollectionGuide Pratique développement durablePublic viséCe guide sera utile à tout professionnel concerné par un projet de toiture végétalisée : maîtres d'ouvrage, architectes, étancheurs, paysagistes, donneurs d'ordre, collectivités locales, services urbanisme...Points fortsGuide basé sur les DTU de la série 43 et sur les Règles professionnelles.Pas d'ouvrage réellement concurrent.Guide complet qui aborde l'ensemble du sujet.
Il y a 4 ans et 361 jours

Covid-19 : "Appel commun" de 70 associations pour une "reconstruction écolo et sociale"

Sur le site https://www.appel-commun-reconstruction.org/ elles appellent à signer ce texte qui demande aux responsables politiques de "revoir nos priorités dans la reconstruction qui s'annonce pour éviter les catastrophes à venir"."La grande erreur serait de reconstruire notre monde en conservant les méthodes d'hier. Notre société s'est révélée fragile, alors que nous sommes face à de nombreux autres périls. En plus des crises sanitaires, les désastres écologiques nous menacent et les inégalités sociales nous rendent toujours plus vulnérables", écrivent-elles."Investissons massivement, formons et créons des emplois dans les activités écologiquement et socialement responsables", poursuit le texte.Les signataires peuvent accéder sur le site à un outil pour interpeller par mail des responsables ministériels et leurs députés.Initié par des organisations de jeunes, le texte a été signé par des ONG environnementales (WWF, France nature environnement, Fondation Nicolas Hulot...) ou sociales (Emmaus, ATD quart-monde...), des associations citoyennes, des collectifs de soignants (étudiants en médecine, infimiers), des syndicats étudiants et des think tanks (Terra Nova, Shift Project...), des syndicats étudiants (FAGE, FIDL...).
Il y a 4 ans et 361 jours

Architectes et urbanistes cherchent à concevoir la ville de rêve post-confinement

Architectes, urbanistes, maires, mouvements citoyens se mobilisaient depuis une dizaine d'années, sans être beaucoup écoutés, pour une ville où vivrait un "homo qualitus" respectueux de l'environnement dans des espaces dilatés.Ils se sentent désormais mieux épaulés par nombre de Français, qui ont pris goût au télétravail dans un environnement silencieux et vert.Le premier chantier qui semble le plus prometteur à engager est celui des périphéries urbaines.Dans les années 60 et 80, "on a massacré les entrées des villes avec des zones commerciales et artisanales aujourd'hui obsolètes. Des centaines de milliers d'hectares avaient été artificialisés, étanchéifiés, asphaltées", explique à l'AFP Denis Dessus, président du Conseil national de l'Ordre des architectes.Parking de supermarché reconverti en parc"Transformer un parking de grande surface rapidement en un parc avec des milliers d'arbres, et densifier autour est assez facile", observe Philippe Goncalves, président de l'Ordre des architectes d'Occitanie, et militant passionné d'écologie."Il faut entre 18 mois et 3 ans pour que des vers de terre reviennent", observe sa femme Leslie, également architecte."Ramener de la ville là-dedans, repaysager, y remettre du logement", c'est possible, confirme Denis Dessus qui remarque qu'"aux Etats-Unis ou en Chine, les centres commerciaux traditionnels sont à l'abandon".Cependant, pour dessiner la ville de demain, avertit-t-il, "il ne suffit pas de tartiner en vert". Il déplore le peu de moyens mis dans la planification urbaine, alors qu'"il faudrait des équipes pluridisciplinaires, d'architectes, paysagistes, écologistes".Un puissant levier économiqueAujourd'hui, les logements doivent être polyvalents et traversants, avec internet à haut débit, où on puisse vivre en famille, travailler et faire du sport.Le couple d'architectes écolos vante les "matériaux bio sourcés" ou "géo-sourcés" pour construire des bâtiments "écolomiques", "durables, "recyclables", voire "biodégradables". Recyclage, ventilation, mise aux normes.. La construction neuve ou la rénovation du bâti ancien, "qui n'est ni inscrit ni classé mais qui a un intérêt" constituent un "vrai levier économique, qui fera travailler le plâtrier et le peintre" dans le contexte de crise, note Denis Dessus. 5 à 6 millions de personnes sont mal logées en France, selon lui.Partout, le "même mouvement de fond" est perceptible, qu'il s'appelle "slow down", "slow cities", circuits courts, analyse la géographe Lise Bourdeau-Lepage, de l'Université Lyon 3. Poumons verts, réduction des émissions polluantes et des voitures, ilôts de fraîcheur... De Lyon à Paris, Lille, Strasbourg, Nantes, Rennes, ces dossiers sont des enjeux municipaux: pistes cyclables, aménagement des berges."Les gens se réapproprient leur espace public", observe la géographe: ainsi "on va enlever le bitume pour permettre aux gens de cultiver des petits carrés végétalisés sur le trottoir à Lyon".De même "on peut cultiver son petit pied d'arbre" par exemple dans le XIIIe arrondissement de Paris. "Cela peut être vu comme une privatisation de l'espace public par les populations plus aisées", mais c'est un phénomène positif.Ce qui se passe, c'est aussi, dit-elle, "une revanche du voisinage" et "du piéton qui avait été violemment éjecté par l'automobiliste": désormais "le quartier est pensé de manière qu'à une distance d'un quart d'heure de marche un ensemble de services et de biens soient disponibles"."Au niveau d'un quartier, illustre Leslie Goncalves, imaginons qu'on ait un petit jardin. La ville le récupère, le met en gouvernance partagée avec des habitants. Les légumes et fruits sont redonnés en partie à une association. On va être plus autonome alimentairement". Et on pourra produire du biogaz à partir des bio-déchets...Seconde vie pour les bourgs ?M. Dessus espère que les petites villes et bourgs, aux centres souvent très dégradés, vont retrouver une deuxième vie avec l'arrivée de citadins et d'entreprises.Pour cela, il faut régler la fracture numérique, cette "diagonale du vide" qui fait que des gens ne peuvent pas avoir le téléphone, et veiller au maintien des dessertes de trains.Pour Leslie Goncalves, l'alternative "ce n'est pas soit tout ville soit tout campagne". "Il faut un rééquilibrage" grâce notamment aux implantations des bureaux des entreprises.Ces "smart cities" du futur seront-elles forcément démocratiques: avec les moyens d'informations, recours aux drones, connaissance spatiale, "elles pourraient être aussi très sécuritaires", s'inquiète Lise Bourdeau-Lepage.
Il y a 4 ans et 361 jours

Reprise économique: le gouvernement à l'heure des choix

Face à l'ampleur du choc, certains estiment que l'économie d'après ne pourra plus ressembler à celle d'avant, avec une occasion inespérée de concilier croissance et environnement, ou de pousser à plus de "made in France".A plus court terme, le chômage et, comme l'a dit le Premier ministre Edouard Philippe, "l'appauvrissement" qui se profile pour une partie de la population remettent en débat l'organisation du temps de travail et les choix fiscaux du quinquennat.(Re)taxer les plus richesEmmanuel Macron avait baissé les impôts pour les plus riches au début de son quinquennat, espérant les voir financer l'économie.Mais la crise et les dépenses engagées par l'Etat relancent le débat sur un rétablissement de l'impôt sur la fortune (ISF), remplacé en 2018 par l'impôt sur la fortune immobilière (IFI). Il est réclamé par la gauche et le Rassemblement national. Une sorte "d'impôt de guerre", pour le numéro un du PCF Fabien Roussel."Le pouvoir politique aura du mal à y échapper d'une manière ou d'une autre", a aussi jugé l'ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy, Raymond Soubie, dans Les Echos, évoquant plus largement la taxation du capital.Pour le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, ce serait toutefois "un très mauvais signal".Le gouvernement a martelé qu'il ne voulait pas d'augmentation d'impôts, quitte à laisser filer le déficit et la dette du pays, avec le blanc seing de Bruxelles.Travailler plus ?Comment relancer la production après deux mois de confinement et avec des entreprises dans une situation financière fragile? Comment redonner du travail aux centaines de milliers de personnes que la crise va mettre au chômage?A gauche et au sein des organisations syndicales, on défend un partage du temps de travail, et une réflexion pour "travailler autrement" et "mieux", selon le patron de la CFDT Laurent Berger.A droite, on plaide pour en finir avec "le carcan des 35 heures"."Dans certains secteurs, la demande peut-être soutenue, mais les contraintes sanitaires font que la productivité baisse: c'est là que la question du travailler plus peut se poser", a estimé Geoffroy Roux de Bézieux.Il avait auparavant évoqué une réduction de jours de congés ou de jours fériés pour "faciliter, en travaillant un peu plus, la création de croissance supplémentaire".Dans les entreprises, syndicats et direction peuvent conclure des accords de "performance collective" pour renégocier le temps de travail et la rémunération des salariés en cas de difficultés, a rappelé la ministre du Travail Muriel Penicaud.Une relance vertePour les défenseurs de l'environnement, les plans de relance sont une opportunité pour lancer la transition vers une économie bas carbone que l'on a peiné jusqu'ici à enclencher.Même le ministre de l'Economie Bruno Le Maire estime que la France doit devenir la "première économie décarbonée de la planète", en investissant dans les véhicules électriques, la rénovation des bâtiments... Le plan de relance qu'il présentera à la rentrée et les soutiens spécifiques aux filières automobile et aéronautique pourraient concrétiser cette ambition, avec des contreparties environnementales réclamées aux industriels.Mais certains milieux économiques réclament une pause dans l'application de nouvelles règles environnementales, le temps de surmonter la crise.Relocaliser les usinesPénurie de masques, de médicaments: l'épidémie a conduit l'exécutif à défendre une plus grande indépendance économique dans des secteurs clés, comme la santé. Plus largement, elle fait s'interroger sur l'éclatement mondial des chaînes de production."Le jour d'après ne ressemblera pas au jour d'avant, nous devons rebâtir notre souveraineté nationale et européenne", a affirmé le président Emmanuel Macron.Bruno Le Maire a aussi demandé aux constructeurs automobiles de "relocaliser certaines productions" en contrepartie du soutien public.Mais relocaliser des usines en France pourrait s'avérer difficile, alors que la compétitivité va rester capitale pour les industries fragilisées par la crise."Un mouvement de relocalisation ne pourra s'enclencher sans une réflexion sur notre compétitivité et nos coûts de production", a prévenu sur Twitter le président du Medef.Le gouvernement planchait avant l'épidémie sur une baisse des impôts de production, souvent une charge fixe pour les entreprises. Il ambitionne toujours de mener à bien cette réforme, malgré les faibles marges de manœuvre financières et l'opposition des collectivités qui en tirent une partie de leurs recettes.
Il y a 4 ans et 361 jours

Dossier : Retour sur 5 expositions design de 2019

Alors que la plupart des musées et des galeries restent encore fermés durant cette période exceptionnelle de déconfinement, la rédaction de Muuuz revient sur cinq événements design qui ont marqué l’année 2019. « Fontaines » à la Galerie de SèvresSuite à sa résidence à la Manufacture de Sèvres, le jeune designer français Arthur Hoffner était célébré à la Galerie de Sèvres (1er arrondissement) du 19 juin au 28 septembre 2019. A l'occasion de cette manifestation, il réinventait une nouvelle fois la fontaine d'intérieur. . « Moderne Maharahag. Un mécène des années 1930 » au MADEn 2019, le MAD – ancien musée des arts décoratifs – rendait hommage au plus dandy des maharajah : Yeshwant Rao Holkar II. Amoureux de la modernité européenne, cet esthète venu d'Indore a construit le Palais Manik Bagh, premier édifice moderniste de la région. Quand raffinement oriental rencontrait l'avant-garde du Vieux Continent. . « Le monde nouveau de Charlotte Perriand » à la Fondation Louis VuittonDisparue il y a vingt ans, la designer et architecte Charlotte Perriand a fait l'objet d'une grande rétrospective à la Fondation Louis Vuitton en 2019. Longtemps demeurée dans l'ombre de ses confères masculins, Le Corbusier en tête de file, elle reprenait la place qui lui a toujours été due grâce à cette exposition d’ampleur. . « Utopia, art et design italiens » à la galerie Tornabuoni ArtA la galerie Tornabuoni Art (3ème arrondissement), la manifestation « Utopia, art et design italiens, imaginée par la galerie en collaboration avec l’architecte français Charles Zana, mettait à l’honneur l’effervescence créative dans l’Italie d’après-guerre. Cet événement inédit explorait ainsi les synergies entre art et design italiens. . « Éternel » à la Carpenters Workshop GalleryDans le vaste espace parisien de la Carpenters Workshop Gallery (4ème arrondissement), l’architecte-designer italien Vincenzo De Cotiis s’exposait pour la première fois en France. A l’occasion de cet accrochage monographique, il présentait des pièces d’exception, à la fois brutes et sensuelles, qui témoignaient de l'évolution de sa pratique du design vers l'art. La Rédaction
Il y a 4 ans et 361 jours

Copropriétés : les AG à distances temporairement autorisées

RÉGLEMENTATION. Le ministre chargé du Logement, Julien Denormandie, a présenté, le 20 mai en Conseil des ministres un texte permettant aux copropriétaires d'organiser les assemblées générales à distance. La mesure devrait courir de début juin à fin janvier 2021.
Il y a 4 ans et 361 jours

Exposition : Le Milieu est bleu

Au Palais de Tokyo, l’artiste plasticienne allemande Ulla von Brandenburg (née en 1974 à Karlsruhe) crée des mondes fictionnels marins et ruraux où elle accorde une grande place à l’imaginaire. Orchestrée par Ulla von Brandenburg en collaboration avec le commissaire Yoann Gourmel, l’exposition « Le Milieu est bleu », qui rassemble des installations, des performances, des projections, des sculptures, invite les visiteur·euse·s à plonger dans l’univers onirique si particulier de la plasticienne.Ulla von Brandenburg déploie dans le Palais de Tokyo des dispositifs immersifs et sensoriels inspirés du théâtre et de ses conventions. Dans le parcours, elle a fait le choix de dévoiler la verrière du toit habituellement dissimulée et définit cinq espaces avec des grands tissus, fabriqués par l’artiste elle-même ou récupérés à l’Opéra de Varsovie. « Le tissu me permet de camoufler, de cacher, d’habiller le cube blanc du musée et par là de changer les systèmes de valeurs et les cadres de pensée. J’utilise des tissus pour créer des espaces dans lesquels on peut prétendre se trouver ailleurs, tomber pour ainsi dire dans d’autres mondes », explique d'ailleurs Ulla von Brandenburg dans un entretien avec Merel van Tilburg. Ainsi, elle met en scène des mondes fantasmatiques étranges où les spectateur·euse·s deviennent acteur·rice·s des œuvres. Après la Whitechapel Gallery à Londres (2018-19) et le Musée régional d’art contemporain Occitanie à Sérignan (2019), Ulla von Brandenburg nous prouve une nouvelle fois que l’art est un théâtre, un divertissement à la fois ludique et didactique, accessible à toutes et à tous.  Pour en savoir plus, visitez le site du Palais de Tokyo. Photographies : Ulla von Brandenburg, Le milieu est bleu, 2020, vue de l’exposition « Le Milieu est bleu » d’Ulla von Brandenburg, Palais de Tokyo (21.02 – 01.09.2020) © Aurélien MoleLéa Pagnier
Il y a 4 ans et 361 jours

Renaud Muselier, président des régions de France, pour un CPER de relance

Renaud Muselier, président de la région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur et des régions de France, a profité de la visite du chantier de restructuration de la gare d’Aix-en-Provence, ce mardi 19 mai, pour rappeler son engagement dans la relance de l’économie. En tant que président des régions de France, il veut aussi discuter avec l’Etat d’un « contrat de plan Etat-Région de relance sur des chantiers engageables dans les six mois qui viennent ».
Il y a 4 ans et 361 jours

L'apprentissage risque un coup d'arrêt brutal à la rentrée

Il y a trois mois seulement, la ministre du Travail Muriel Pénicaud célébrait "la dynamique exceptionnelle" de l'apprentissage avec 368.000 contrats signés l'année dernière, un bond de 16%, conséquence de la bonne conjoncture et des premiers effets de la réforme de 2018 qui "a supprimé les freins" à l'essor de cette formation en alternance.Si cette hausse restait tirée par l'enseignement supérieur, l'apprentissage avait enfin redémarré, après une décennie difficile, dans le secondaire, du CAP au Bac Pro, signe d'un changement d'image auprès des jeunes et de leurs familles.Cet essor aurait dû se poursuivre en 2020, porté par l'ouverture de nombreux centres de formation d'apprentis (CFA) par les entreprises elles-mêmes, une des nouveautés de la réforme qui a libéralisé le secteur.Mais le confinement a complètement changé la donne.Certes, des mesures ont été prises pour que les apprentis gardent leur formation et leur contrat de travail (cours à distance, examens en contrôle continu, accès au chômage partiel).Mais se profile maintenant la rentrée avec la perspective d'un coup d'arrêt brutal des offres des entreprises."Les processus de recrutement dans les entreprises sont à l'arrêt, ça va être difficile de signer des contrats d'apprentissage en juin-juillet pour septembre", redoute Aurélien Cadiou, président de l'Association nationale des apprentis de France(Anaf).Si les grands groupes continueront à prendre des apprentis, souvent de l'enseignement supérieur, "les TPE vont être davantage frappées par la crise alors qu'elles emploient beaucoup d'apprentis de niveau inférieur au bac, là où l'effet de l'alternance sur l'insertion dans l'emploi est le plus fort", souligne-t-il.Face à l'incertitude, "certains collégiens et lycéens préféreront se replier sur la voie technologique ou générale", craint M. Cadiou alors que "l'apprentissage est déjà rarement le premier choix d'orientation".Les CFA, qui ont dû annuler leurs journées portes ouvertes ou salons de recrutement au printemps, ne notent cependant pas de baisse d'intérêt."On a organisé des journées virtuelles qui ont très bien marché", témoigne Jean-Claude Bellanger, secrétaire général des Compagnons du Devoir.A défaut d'une hausse de 37% de ses effectifs comme en 2019, M. Bellanger table sur "un même niveau de recrutement, ce qui serait déjà très bien. Ce qui va nous pénaliser, c'est l'emploi".Extension de l'aideMême constat préoccupant dans les branches professionnelles, qui ont vu leur rôle renforcé avec la réforme."On est sur le même niveau de candidatures côté jeunes. Notre inquiétude est côté entreprises: si aucune mesure n'est prise, nous projetons une baisse de 20 à 40% des alternants", rapporte David Derré, directeur emploi-formation de l'UIMM (métallurgie), qui comprend les filières particulièrement touchées de l'automobile et l'aéronautique.La branche, qui emploie 50.000 alternants (35.000 apprentis et 15.000 contrats de professionnalisation) avait prévu d'augmenter ce chiffre de 50% d'ici 2023, un objectif "qui n'est plus d'actualité", admet M. Derré.Pour éviter "une situation critique" à la rentrée, l'UIMM demande l'adoption de "mesures choc" d'ici juin.L'une d'elle est l'extension de l'aide unique à l'apprentissage, réservée aux entreprises de moins de 250 salariés et aux niveaux bac et inférieur.Cette aide, de 4.125 euros pour la première année d'un contrat, doit "être doublée et généralisée, quels que soient l'entreprise et le diplôme".De son côté, l'Anaf demande la prolongation de la période, actuellement de trois mois, pendant laquelle un jeune peut intégrer un CFA sans contrat. "Un allongement à un an laisserait à un jeune jusqu'à l'été 2021 pour trouver une entreprise", souligne M. Cadiou.Cela permettrait, selon lui, de résoudre un autre problème, le financement des CFA qui, depuis la réforme, dépend de leur nombre d'apprentis et serait en péril en cas de chute des effectifs.Des revendications auxquelles Muriel Pénicaud, fortement engagée sur l'apprentissage, devrait être sensible."Il faut un grand élan national sur l'apprentissage, ce sera une des priorités du plan de relance", assure la ministre, qui en discute mardi avec les partenaires sociaux.
Il y a 4 ans et 361 jours

Au Cameroun, Razel-Bec et Egis construiront 14 péages routiers

Les deux entreprises ont conclu un contrat de partenariat public privé de 230 M€ pour la mise en place et la gestion de plusieurs péages sur les principaux axes routiers du pays.
Il y a 4 ans et 361 jours

Nomination de Laurent Germain au poste de directeur général d'Egis

Au terme de cette démarche, la Caisse des Dépôts, actionnaire majoritaire d'Egis, a décidé de proposer la nomination de Laurent Germain, actuellement directeur général du groupe Segula Technologies, au poste de directeur général du Groupe Egis. Celle-ci sera confirmée lors d'un prochain Conseil d'Administration et Laurent Germain rejoindra le Groupe le 2 juillet.Nicolas Jachiet, Président-directeur général d'Egis, déclare : « Je suis fier du parcours de développement et d'internationalisation accompli par l'ensemble des équipes d'Egis au cours des 15 ans où j'ai dirigé le groupe. Alors que j'ai fait le choix personnel d'un départ en retraite, je me réjouis d'accompagner Laurent Germain au cours des prochains mois, posant ainsi les bases solides d'une succession réussie pour Egis. Notre première priorité sera bien sûr de poursuivre les actions engagées pour faire face à la crise sanitaire et économique actuelle, en assurant la sécurité de nos collaborateurs et la continuité de notre activité pour nos clients. Et le groupe fera tous ses efforts pour reprendre le chemin d'un développement ambitieux au service d'un futur durable pour les populations, conformément à sa vocation »La Caisse des Dépôts proposera également la nomination de Paul-Marie Chavanne, déjà administrateur d'Egis, comme président non exécutif du Conseil d'administration d'Egis. Après une carrière diversifiée dans l'industrie, Paul-Marie Chavanne dirige depuis 20 ans le groupe Geopost, dont il va prochainement quitter la présidence. Laurent Germain, 48 ans, est actuellement Directeur général de Segula Technologies. Diplômé de l'ESSEC ('Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales) et de l'Institut d'Etudes Politiques (IEP) de Paris, il est ancien élève de l'Ecole Nationale d'Administration (promotion 2000). Après avoir exercé différentes fonctions au sein du Ministère de l'Economie et des Finances, il devient en 2004 Conseiller du Ministre délégué à la Recherche, M. François d'Aubert, en charge des affaires budgétaires. Un an après, il est nommé Directeur financier du Centre National d'Etudes Spatiales (CNES), où il a fortement contribué à transformer la gestion des projets. Il a également assuré la présidence du conseil d'administration de CLS, filiale du CNES, qu'il a contribué à développer et où il a piloté l'entrée au capital d'Ardian. En 2014, il rejoint Segula Technologies, groupe mondial d'ingénierie et de conseil en technologies. Directeur général, il y a mené une forte croissance du Groupe (plus du doublement de la taille en 6 ans), notamment internationale, en portant une attention particulière à l'innovation.Paul-Marie Chavanne, 68 ans, est actuellement Président du groupe Geopost. Ingénieur de l'Ecole Centrale de Paris, ancien élève de l'Ecole Nationale d'Administration, il est Inspecteur des Finances et a débuté sa carrière au Ministère de l'Economie et des Finances, où il a passé près de onze ans. Paul-Marie Chavanne a occupé, pendant 31 ans, des fonctions de Direction Générale dans plusieurs groupes industriels (Autodistribution, Strafor Facom ou encore Automobiles Citroën). En 2001, il devient PDG de Geopost, la filiale de colis Express du Groupe La Poste, qui est devenu sous sa présidence le deuxième acteur de l'Express en Europe.