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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Evènements et salons

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Il y a 5 ans et 15 jours

Guillaume Gillet : L’architecte des Trente Glorieuses

Guillaume Gillet porté par ses condisciples après l’obtention du Prix de Rome, le 10 juillet 1946. [©Fonds Gillet. SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle] Guillaume Gillet (1912-1987) s’est formé au métier d’architecte à l’Ecole des beaux-arts de Paris. La guerre de 1939-1945 interrompt ces débuts modestes. Il est fait prisonnier et passe toute la période de l’Occupation en captivité en Allemagne. A la Libération, il s’inscrit au concours pour le Grand Prix de Rome qu’il remporte en 1946. Architecte en chef des Bâtiments civils et Palais nationaux en 1952, il monte un cabinet, en partenariat avec plusieurs ingénieurs, dont Bernard Laffaille et René Sarger. Il acquiert sa renommé dans la réalisation de bâtiments religieux et pénitentiaires. Il collabore avec le ministère de la Justice et l’administration pénitentiaire pour laquelle il réalise une dizaine de prisons en France au cours des années 1960. Architecte du ministère de l’Education nationale, Guillaume Gillet construit aussi plusieurs collèges (Meaux, Montrouge, Bagneux…). Le sacre de Royan L’église de Royan est devenue une “icône”, un symbole du renouveau de l’architecture religieuse, et donc de l’architecture nouvelle, qu’inauguraient les Trente Glorieuses. [©Mairie de Royan – Philippe Souchard.] « La mode, et plus tard l’obligation, des concours n’était pas encore advenue : il fallait donc du talent voire de l’entregent pour se faire une place et une notoriété. » Et c’est sur un coup de téléphone que tout allait se déclencher. Celui, en 1954, de Max Brusset, député-maire de Royan, lui demandant de faire des plans pour l’église de la ville. « Ce n’est pas un concours, ce n’est pas non plus une commande, c’est une consultation à vos risques et périls. Je vous donne 15 jours pour répondre. » Et Gillet accepta. Elevé à l’ombre de l’abbaye cistercienne de Chaalis et de la cathédrale de Chartes, et imprégné de culture classique, il a su tirer la quintessence gothique pour produire une œuvre moderne. Il fit appel à l’ingénieur Bernard Laffaille qui élabora un procédé de construction rapide, fondé sur l’emploi d’un pylône préfabriqué en béton de section en V. Il s’agit d’un voile mince de béton de 8 cm d’épaisseur, en forme de selle de cheval, qui, plié en deux dans le sens de la longueur, peut-être dressé à la verticale sur son champ. A la suite de Notre-Dame-de Royan, Guillaume Gillet construira plusieurs églises et chapelles. Celles-ci témoignent des recherches menées avec les ingénieurs pour exploiter les possibilités nouvelles offertes par les voiles de béton et les charpentes en bois lamellé-collé : Saint-Crépin, à Soissons (1959-1965), Saint-Michel des Galoubies, à Chamalières (1959-1961), Notre-Dame-de-la-Solitude, à Vieux-Condé (1961-1966), Saint-Joseph-Travailleur, en Avignon (1967-1969)… Il utilisera aussi cette technique dans des édifices utilitaires comme les châteaux d’eau (La Guérinière, à Caen, et Belmont, à Royan). Le monde pénitentiaire Vu aérienne de la prison de Fleury-Mérogis réalisée entre 1965 et 1969. [©Fonds Gillet. SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle] Son titre d’architecte des Bâtiments civils et Palais nationaux destina Guillaume Gillet à recevoir la commande de grands édifices de l’Etat. L’après Seconde Guerre mondiale fut une période propice à un renouveau architectural. Celui de l’Art sacré est connu. Le programme de la prison n’y échappa pas non plus, face à des établissements anciens, inadaptés, vétustes et surpeuplés. Les modèles datant du XIXe siècle, le ministère de la Justice chargea Guillaume Gillet de repenser le programme des maisons d’arrêt (Valenciennes en 1964, Muret en 1956, Fleury-Mérogis en 1969…). En 1962, il fut chargé de concevoir l’Ecole nationale de la magistrature, à Bordeaux. Etudiée par l’ingénieur Robert Lourdin, la charpente de la salle des pas perdus est constituée d’arcs en bois lamellé-collé portés par des piliers en béton armé. La construction du Palais des Congrès et de l’hôtel Concorde Lafayette en 1973. [©Gérard Guillat] Enfin, en 1975, Guillaume Gillet réalisa une des pierres angulaires du nouveau Paris : le Palais des Congrès de la Porte Maillot et l’hôtel Concorde Lafayette, un de plus grands gratte-ciel de la capitale.  Muriel Carbonnet
Il y a 5 ans et 18 jours

Réouverture de la Galerie d’architecture le 12 mai !

La Galerie d’architecture, fermée depuis la mi-mars, rouvrira ses portes le 12 mai. Une bonne occasion pour découvrir l’exposition... Cet article Réouverture de la Galerie d’architecture le 12 mai ! est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 5 ans et 19 jours

Covid-19 : les fabricants de produits de construction proposent un plan tourné vers l'investissement durable et responsable

Nous savons d'ores et déjà que l'impact négatif de la situation actuelle entraînera une crise économique française et européenne importante, et qu'un grand nombre d'entreprises françaises se retrouveront dans des situations extrêmement périlleuses. Une reprise rapide de l'activité économique est donc aussi urgente qu'indispensable.Alors que les premières positions du Haut conseil au climat et la Convention Citoyenne appellent les pouvoirs publics à une relance tournée vers la transition énergétique et environnementale, le plan de reprise et de relance élaboré par l'AIMCC, en tant qu'animatrice du CSF IPC, se base sur une conviction forte : l'écologie et l'économie doivent converger, pour sortir au plus vite de la crise.La contribution de la Filière Industries pour la Construction animée par l'AIMCC insiste premièrement sur l'accélération de la reprise car elle sera une condition sine qua non de succès de la relance : plus la reprise sera lente, plus les capacités d'action seront obérées dans un contexte concurrentiel toujours aussi vif malgré la crise.Hervé de Maistre, Président du Comité Stratégique de Filière des Industries Pour la Construction, appelle de ses vœux un plan de relance rapide, massif, environnemental et social : « Nos propositions conjuguent trois priorités : soutenir les plus fragiles, redonner rapidement de l'activité aux entreprises françaises, accélérer la transformation environnementale. Pour réussir le Plan de Relance, il nous faut des décisions audacieuses, un état d'esprit collectif, une gouvernance efficace. Les industriels sont conscients de la gravité de la situation, prêts à assumer leurs responsabilités aux côtés des pouvoirs publics et de tous les acteurs de la construction ».Les propositions du CSF Industries pour la ConstructionLe CSF Industries pour la Construction a émis une série de propositions dans le cadre du plan de relance auprès du Conseil National de l'Industrie et parmi celles-ci des thèmes essentiels ont rapidement émergé :Une relance de la construction durable et résiliente par la mobilisation de l'épargne privéePour José Mickael Chenu, Directeur Marketing du groupe Vinci et Vice-Président d'EGF BTP : « La mobilisation de l'épargne privée est une voie possible de la relance rapide, notamment dans le logement neuf mais aussi par exemple pour le plan Campus Universités et autres ».La massification de la rénovation énergétique performante des maisons individuelles et quartiers pavillonnairesPour Eric Mestrallet, qui anime le pilote industriel en Ile de France en lien avec la Métropole du Grand Paris du projet Parcours Rénovation Énergétique Performante » (PREP) : « il est indispensable de créer une nouvelle dynamique en matière de rénovation énergétique des maisons individuelles, bien souvent assimilé à un angle mort des politiques publiques depuis une dizaine d'années. C'est un enjeu pour générer de la valeur ajoutée locale, valoriser le patrimoine des propriétaires occupants et apporter dans certains cas une réponse à la dégradation des quartiers pour éviter le sentiment de « relégation » de nos concitoyens. Le soutien de l'Association des Maires de France met en évidence l'attente maintenant déterminante des Maires, pour initier une dynamique qui a fait ses preuves sur l'habitat vertical et les centres-villes ».La promotion du « Made in France »Pour Nicolas Vuillier, Président de l'UNICEM et Didier Petetin, Directeur Général de Vicat, il est indispensable de « faire de la commande publique un levier pour encourager la production locale et la mieux-disance et ainsi promouvoir la création de la valeur ajoutée locale par nos industries et l'ensemble de nos partenaires au sein de la filière, synonyme de résilience et d'indépendance ».La prise en compte prioritaire des ménages démunis pour une rénovation BBC aidée et financée à 100%Pour Jacques Pestre, administrateur de la FNBM, pilote des actions relatives à la rénovation de l'habitat, « il faut penser aussi et surtout aux ménages les plus démunis qui sortiront de la crise encore plus fragilisés, et le projet -100% aidé et financé- sera réservé aux ménages des 3 premiers déciles ».Chèque « rénovation travaux » à destination de tous les ménages Pour Hugues Vérité, délégué permanent du CSF IPC et délégué général de l'AIMCC : « il faut relancer la machine rapidement et tenir compte des leçons de la dernière relance post crise 2008 en redémarrant encore plus vite. La création éventuelle d'une « monnaie verte » constituerait une des pistes les plus efficaces ».L'industrialisation des solutions de rénovation performante pour les Universités et les pools de bâtiments publicsPour Patrice Barbel, enseignant chercheur, conseiller patrimoine au sein de la Conférence des Présidents d'Universités, « il est possible en moins de 6 mois de lancer un programme ambitieux de rénovation globale à l'échelle de 10 universités inscrites dans leur territoire (représentant 500 000 m2) qui seront les étalons d'un déploiement généralisé (15 000 000 m2) sur 3 ans dans le cadre d'une industrialisation des solutions d'efficacité énergétique performantes et volontaristes, et de financements innovants de type « fonds d'amorçage » associé à des fonds de garantie. L'objectif cible sera de stabiliser un modèle économique soutenable et vertueux pour l'ensemble des acteurs des territoires (bilan carbone, mobilité, emplois, innovations formation recherche...) ».Le respect dans les relations commerciales, un gage de confiance réciproque essentiel pour une reprise accéléréePour Philippe Gruat, administrateur de l'AIMCC, référent PME-TPE-ETI au sein du Conseil National de l'Industrie pour la filière, « il faut que la loyauté dans les relations commerciales, notamment sur le respect des délais de paiement et des créances entre acteurs de la chaîne, soit la pierre angulaire d'une reprise et d'une relance fondées sur la confiance de toute la filière ».
Il y a 5 ans et 19 jours

“Champs-Elysées : Histoire et Perspectives”, une expo immersive et participative

« Il faut plus de végétal, plus d’arbres, plus de fleurs pour que les petits oiseaux et les pollinisateurs reviennent à Paris », insiste le commissaire de l’exposition, Philippe Chiambaretta. [©PCA-STREAM] Au travers de dessins, films, photographies inédites, gravures et cartes créées pour l’occasion, l’exposition “Champs-Elysées : Histoire et Perspectives”, a débuté, le 14 février dernier, au Pavillon de l’Arsenal. Elle retrace l’histoire de cette avenue imaginée par Le Nôtre en 1664. Baptisée Champs-Elysées à partir de 1709, l’artère a été aménagée par Jacques-Ignace Hittorff et Adolphe Alphand au XIXesiècle.  En cette période de confinement, alors que les espaces culturels sont fermés, le Pavillon de l’Arsenal et l’agence d’architectes PCA-Stream ont lancé la version virtuelle de l’exposition. L’occasion de revenir sur l’histoire, mais aussi sur l’avenir de “la plus belle avenue du Monde”. Le public étant invité à réinventer les “Champs”. En effet, particularité de l’évènement, cette visite immersive est aussi participative. Parents et enfants peuvent désormais, depuis leur salon, se promener sur les Champs-Elysées du futur et en devenir les co-constructeurs. « Avec une ambition affichée : faire des Champs-Elysées le nouveau symbole d’une ville désirable, durable et inclusive », commente Philippe Chiambaretta, architecte chez PCA-Stream et commissaire de l’exposition. Pendant le confinement… Avant sa fermeture début mars dernier, cette exposition enregistrait déjà un succès aussi bien, en termes de fréquentation physique que de participation en ligne. Quelque 46 000 Franciliens avaient déjà formulé 1 600 propositions et réalisé 210 000 votes. Les résultats de cette consultation citoyenne, qui continuent, seront annoncés à la fin du mois de juin et remis aux pouvoirs publics. L’exposition propose toujours de nombreuses pistes pour permettre aux habitants de se réapproprier “leur” Champs-Elysées. A la fin de leur parcours, les internautes sont en effet invités à voter et à soumettre leurs propositions pour transformer l’avenue, via la plate-forme citoyenne Make.org. Et les enfants pourront partager leur vision de l’avenir des Champs-Elysées. Ceci, grâce à un concours de dessin en partenariat avec l’association Paris Mômes. Ce concours leur propose de s’inspirer de l’exposition virtuelle. Puis, de dessiner leur projet pour l’avenir des Champs-Elysées sur un fond à imprimer chez soi. Les enfants peuvent ensuite photographier et envoyer leur œuvre, jusqu’au 10 mai inclus par mail à : concours@parismomes.fr “Champs-Elysées : Histoire et Perspectives” a ainsi été réalisée en collaboration avec le prestigieux Media Lab MIT (Massachusetts Institute of Technology) pour réaliser sa mise en ligne. Ceci, en utilisant la palette la plus large possible de formats : plans du quartier en timelapse, films historiques, projection de flux dynamiques, vidéo immersive d’une “Vision 2030” pour les Champs-Elysées…  Une “Vision 2030” Les Champs-Élysées sont l’avenue la plus connue au monde et pourtant ils sont de moins en moins fréquentés par les Parisiens. Sur les 100 000 piétons qui l’arpentent quotidiennement, à peine 5 % sont des Parisiens en promenade. [©PCA-STREAM]Beaucoup de Parisiens n’aiment pas – ou n’aiment plus – les Champs-Élysées. [©PCA STREAM]Les 15 hectares de jardins sont relativement 40 fois moins fréquentés que le parc Monceau, distant d’un kilomètre seulement. [©PCA-STREAM]39 % des Parisiens déclarent en avoir une « mauvaise image », dont les principales caractéristiques sont selon eux d’être « touristiques », « bruyants », « artificiels », « stressants ». (Étude IFOP 2019). [©PCA-STREAM]En réalité le désamour des parisiens n’a rien d’irréversible, il exprime surtout le désir pour une nouvelle urbanité, dans un contexte de crise environnementale, d’accélération démographique et de creusement des inégalités. [©PCA-STREAM]C’est pourquoi le commissaire de l’exposition, avec l’aide des citoyens, « réenchanter les Champs-Élysées » pour en faire le modèle d’une ville durable, désirable, inclusive. [©PCA-STREAM]C’est dans ce cadre que le Comité Champs-Élysées, qui rassemble tous les acteurs culturels et économiques de l’avenue, a demandé à Philippe Chiambaretta et son agence PCA-STREAM de réfléchir à un réaménagement urbain de grande ampleur. [©PCA-STREAM]L’exposition propose toujours de nombreuses pistes pour permettre aux habitants de se réapproprier “leur” Champs-Elysées. A la fin de leur parcours, les internautes sont en effet invités à voter et à soumettre leurs propositions pour transformer l’avenue, via la plate-forme citoyenne Make.org. [©PCA-STREAM]Parents et enfants peuvent désormais, depuis leur salon, se promener sur les Champs-Elysées du futur et en devenir les co-constructeurs. [©PCA-STREAM] Cette exposition est la concrétisation d’un projet initié à l’été 2018 par le Comité Champs-Elysées, association qui réunit les acteurs culturels et économiques de l’Avenue. Et ce, afin de “réenchanter” les Champs-Elysées. Le comité a confié une mission de réflexion à l’architecte Philippe Chiambaretta. Sa “Vision 2030” inclut un réaménagement complet de l’avenue et de ses places (Etoile, Concorde) à l’horizon 2030. Egalement, la création d’un grand “parc central” de 28 ha, réunissant les jardins des Champs-Elysées et le Cours de la Reine. Ainsi que le renouvellement de la programmation artistique, culturelle… « Rafraîchir et végétaliser l’avenue, rendre les sols plus perméables, faciliter les mobilités douces, valoriser le patrimoine ou encore permettre aux habitants de se réappropier leurs Champs-Elysées. Tels sont les enjeux que réinterrogent l’exposition », conclut Philippe Chiambaretta. M. C.
Il y a 5 ans et 19 jours

Covid-19 : VM fait le point sur son dispositif de reprise

Un groupe de travail* dédié s'est penché sur la mise en place d'un nouveau parcours client. Expérimenté en interne sur le point de vente de VM La Roche-sur-Yon (85), il sera généralisé sur l'ensemble des 82 points de vente et salles d'exposition dès la phase de déconfinement. En complément de ce dispositif, l'enseigne a aussi misé sur ses outils digitaux tels que « Facil'VM » et le « Rendez-vous en ligne » pour simplifier le quotidien de ses clients.Une implantation réadaptée et approuvéeLe site de VM La Roche-sur-Yon a servi de support d'expérimentation pour déterminer un parcours client adapté et sécurisé. Les nouvelles règles de circulation ont été testées grandeur nature en point de vente et sur le parc, pour fluidifier les transactions. Ces règles sont en cours de déploiement sur tous les sites VM et LNTP.Les actions mises en œuvre s'organisent autour du circuit client, de la PLV et des accès au site :une bâche générique, positionnée sur le portail d'entrée, rappelle les gestes barrières et informe du nouveau plan de circulation,des barrières gèrent les flux d'entrée et de sortie des clients professionnels,des distributeurs de gel en accès libre et un panneau des gestes barrières sont installés à l'accueil,des vitres en plexiglas sont disposées sur l'ensemble des comptoirs qui sont entièrement rangés pour simplifier l'entretien régulier. Les bons sont signés par le client avec son propre stylo pour garantir la distanciation et l'absence de contact,un marquage au sol, respectant 1 m de distance de sécurité, dirige le client sur deux pôles différents, vers le drive ou pour passer une commande. Les comptoirs sont ainsi déplacés,les espaces Libre-Service peuvent, soit être fermés au client (les produits seront mis dans un carton en vente afin que le client ne les touche pas), soit être en accès ouvert avec un circuit type déterminé par des bandes de distanciation pour éviter les allers-retours dans les allées,le retrait des marchandises se réalise dans la cour avec une zone d'attente où le client doit patienter dans son véhicule. Processus identique pour les fournisseurs.Quand les outils en ligne prennent tout leur sensVM s'est appuyé sur ses outils digitaux développés ces dernières années pour faciliter le quotidien du client professionnel. En témoigne l'efficacité de Facil'VM. Durant le confinement, l'artisan pouvait se fournir pour ses chantiers en passant commande en amont via son espace privé. Disponible 7j/7 et 24h/24, cet outil permet de demander un devis, chiffrer ses travaux à partir de son tarif personnalisé, géolocaliser plus de 10 000 produits et commander. Pratique en cette période de crise sanitaire pour gérer son temps. Une fois la commande validée, le point de vente lui communiquait un horaire de retrait de la marchandise, sans accès à l'intérieur du point de vente. La livraison était également opérationnelle, pour les professionnels ainsi que les particuliers possédant un compte VM, qui avaient passé commande en amont (par téléphone ou par mail).Le drive restera privilégié à partir du 11 mai. Le système de « Rendez-vous en ligne » sera généralisé. Accessible sur le site www.vm-materiaux.fr, il optimisera le flux de clients en point de vente pour les choix de carrelage, menuiserie… Pour les commandes par téléphone, un message d'attente téléphonique rappelant les gestes barrières a été réalisé.Engagement et solidarité« Les valeurs qui animent VM ont, plus que jamais, été au cœur de notre démarche. Nos collaborateurs ont fait preuve d'une immense implication sur le terrain. Leur esprit d'équipe s'est doublé d'un dévouement remarquable. Alors que la distanciation sociale est une obligation, le sens de la proximité et de l'entraide de chacun(e) s'est révélé. Pour ne citer que quelques exemples, des magasiniers n'ont pas hésité à se déplacer sur d'autres sites pour prêter mains fortes à leurs collègues ou encore des directeurs de points de vente ont assuré le rôle de magasinier. Je tiens à nouveau à les remercier et à les féliciter pour leur implication. Je suis fier de mes équipes. », explique Éric ROUET, Directeur Général de VM.* Composé du Directeur Général, de deux Directeurs Commerciaux Réseaux VM et LNTP, de la Directrice Projets, du Directeur de point de vente de VM La Roche-sur-Yon, du service marketing clients, du service prévention sécurité et d'un membre du CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail).
Il y a 5 ans et 20 jours

Covid-19 : l'Italien Boeri prédit "une nouvelle ère" pour l'urbanisme

Dans un entretien sur Facebook avec des journalistes étrangers, le président de la Triennale de Milan, grande institution d'architecture, de design et d'art, affirme que la capitale de la Lombardie, région italienne la plus touchée avec près de la moitié des morts enregistrées dans la péninsule, devra changer."Revenir à la normalité serait très grave", met-il en garde. "La normalité est une des causes de ce désastre", insiste l'urbaniste, connu pour ses projets innovants de gratte-ciel recouverts de végétation où se combinent écologie et développement durable."C'est le moment de prendre des décisions courageuses et pragmatiques", estime l'architecte, dont l'architecture plus sociale et plus verte a inspiré nombre de ses confrères dans le monde, de la Chine au Mexique.Avec un groupe de sociologues, d'anthropologues, d'urbanistes et d'artistes, il réfléchit aux modalités d'instauration du "mur biologique" que le coronavirus impose désormais entre les personnes, ainsi qu'à l'introduction d'un nouveau mode de vie."Dans le cas contraire, les villes se transformeront en bombes de contamination", estime Stefano Boeri, professeur à l'école polytechnique de Milan.Alors que les autorités italiennes s'apprêtent à assouplir les mesures de confinement et à relancer la machine économique le 4 mai, Stefano Boeri lance une série de propositions qui pourraient changer l'avenir de la péninsule et servir de modèle à de nombreux pays."Retour aux villages""Il s'agit d'un projet national. L'Italie compte 5.800 villages de moins de 5.000 habitants, dont 2.300 quasiment à l'abandon. Si les 14 métropoles du pays +adoptent+ ces petits centres historiques inhabités, en leur donnant des avantages fiscaux, des moyens de transport, etc... ce serait une porte de sortie. C'est ça l'avenir", s'est enthousiasmé l'urbaniste dans les colonnes du quotidien La Repubblica.Cette proposition semble répondre aux problèmes posés par la situation actuelle, où la pandémie oblige la population à respecter une distanciation d'au moins un mètre entre les individus, ce qui est difficile dans des villes surpeuplées, notamment dans les transports publics bondés et les bureaux aux surfaces réduites."Nous avons compris qu'on peut faire du télétravail et que nous passerons plus de temps à la maison. Il faut maîtriser cette évolution. La campagne facilite cela, parce qu'il faut libérer de l'espace dans les zones urbaines", explique-t-il.Selon les sociologues, à cause du virus, beaucoup de gens souhaitent abandonner les grandes villes pour passer davantage de temps à la campagne.Et l'homme qui a converti des immeubles en forêts, qui a conçu une ville-forêt en Chine avec des maisons, écoles et bureaux recouverts d'un million de végétaux sur 140 hectares, est convaincu que Rome est la ville idéale pour accueillir ce projet."Rome est la ville du futur, elle a tout: des monuments uniques et beaucoup d'espaces verts grâce à ses parcs, et en plus une série de villages dans ses alentours".L'idée de Boeri coïncide avec le thème de la prochaine Biennale d'architecture de Venise, qui a reporté à fin août son ouverture, prévue initialement en mai : "Comment vivrons-nous ensemble?"La question posée par le commissaire de la Biennale, Hashim Sarkis, architecte libanais qui enseigne au Massachusetts Institute of Technology (MIT), oblige paradoxalement le monde de l'architecture à désinvestir l'espace public et à en retirer les activités collectives."Il faudra modifier les horaires des administrations publiques pour qu'ils ne coïncident pas avec ceux des écoles, que les grands flux dans les transports (...) Nous devrons reprendre de l'espace aux voitures et nous concentrer sur le vert"."C'est ce qui est arrivé à New York au milieu du XIXème siècle: la population avait quadruplé, et il n'y avait plus d'espace, la densité était énorme. L'architecte paysagiste Olmsted a ainsi créé Central Park, un parc gigantesque qui est né d'une préoccupation d'hygiène", rappelle-t-il.
Il y a 5 ans et 20 jours

Votez pour des courts métrages sur les métiers et formations du patrimoine

Les métiers et les formations de la restauration du patrimoine sont mis à l’honneur dans le FESTIVAL PARCOURSMÉTIERS AWARDS – 2020, qui bat son plein sur la toile pendant huit semaines, jour et nuit, avec 841 films de 3mn en compétition. Filmées par les jeunes et pour les jeunes, les réalisations présentent des professionnels et des apprentis qui oeuvrent au quotidien à la préservation du patrimoine français. 18 films sont en compétition dans cette thématique, pendant 3 jours. Des films réalisés entre le 1er septembre 2019 et le 30 mars 2020 par des jeunes, avec leur propre regard, et enseignants de l’enseignement supérieur, du lycée, du collège, d’associations… mais aussi d’adultes en centre de formation, permettront de découvrir plus d’une dizaine de métiers. Jusqu’au 8 mai, les internautes peuvent visionner et voter pour les meilleurs films de cette thématique. https://www.parcoursmetiers.tv/page/45-en-ce-moment
Il y a 5 ans et 22 jours

Toutes les solutions d'Owatrol® pour nettoyer et protéger vos bois d'extérieur

Avec sa gamme de nettoyants bois, Owatrol maitrise tous les stades. Il suffit de bien identifier l'étape nécessaire.Rappel : comprendre l'état du boisLes bois ne vieillissent pas tous de la même façon suivant leur exposition, leur finition, leur usage. Ils subissent les UV, les intempéries, l'usure des passages répétés…Certains ont des protections, d'autres pas. Suivant leur état et leur aspect, le diagnostic est différent… L'analyse est une étape cruciale !Tips pour analyser :En présence d'un bois gris et terne ayant simplement vieilli aux intempéries : il faut dégriserEn présence d'un bois noirci, encrassé : il faut déshuilerEn présence d'un bois recouvert d'une ancienne finition très filmogène, type peinture ou lasure : il faut décaper.Actions : nettoyer ou dégriser / déshuiler / décaper : explications, les solutions d'Owatrol®Nettoyer / dégriser :Le bois présente un aspect gris sale, il a en général été laissé aux intempéries sans protection ou bien avec une finition non filmogène. Il a uniquement subi le cycle de vieillissement « eau + UV + pollution », il faut dégriser, c'est l'action du NET-TROL® qui va le faire revivre en quasi instantané !Comment : Il agit sur tous les bois, sa formule en gel facilite son application et son pouvoir ultra mouillant lui permet d'agir en 15 minutes.Le plus :NET-TROL® élimine également les coulures et les traces de tanin sur certains bois (ex : red cedar).Application / 15 minutes d'action / Rinçage à l'eau / Support impeccable comme à l'origine.Déshuiler :Le bois est noirci, encrassé car il a reçu une finition huilée en amont, souvent mal adaptée (huile de lin, voire huile de vidange… !). Les huiles appliquées cuisent sous l'action des UV et avec l'eau s'incrustent pour de bon dans le bois qui noircit en profondeur. Il faut donc désencrasser pour enlever les anciennes huiles : c'est l'action du déshuileur AQUANETT® .Comment : Il rend solubles les huiles incrustées dans le support et laisse, après rinçage et neutralisation, un bois impeccable.Application / 5 minutes d'action / Rinçage à l'eau / Neutralisation / Le support est neuf.Décaper :Dans ce cas, le bois est lasuré ou peint et doit d'abord être débarrassé de ses multiples couches pour que l'on puisse à nouveau travailler dessus. Il faut donc décaper et l'action du DILUNETT® va permettre d'éliminer toutes les anciennes couches de peinture, lasure ou vernis et d'enlever les taches récalcitrantes.Comment : La composition ultra technique du DILUNETT® lui permet d'éliminer jusqu'à 8 couches de peinture. Sans solvant, sans C.O.V, non volatil et ne desséchant pas, il reste actif longtemps garantissant l'élimination totale des différents revêtements.Le plus : DILUNETT® ne se dessèche pas et reste actif longtemps ce qui garantit l'élimination totale des différents revêtements.Il est impératif de neutraliser les supports déshuilés à l'AQUANETT® et au DILUNETT® avec du NET-TROL®.Application / Action jusqu'à 45 minutes si nécessaire / Rinçage / Neutralisation.Le plus Owatrol® : Validation du test de biodégradabilité OCDE 301F : En 2017 Durieu a choisi de valider de façon officielle que ses nettoyants pour les bois extérieurs, rinçables à l'eau, ont un impact négligeable sur l'environnement. Ainsi, NET-TROL® / AQUANETT® et DILUNETT® ont chacun validé la conformité avec le test de biodégradabilité OCDE 301F (NB : ce test, une fois validé, garantit que le rejet de ces produits au moment du rinçage est sans impact négatif pour la nature).Réussir la préparation d'un bois magnifié : choisir de dégriser, déshuiler ou décaper la solution avec les indispensables d'Owatrol® : NET-TROL®, AQUANETT® et DILUNETT®Pour en savoir plus :https://www.owatrol.com/
Il y a 5 ans et 22 jours

Zoom sur : Bleu Gris

Créée en 2014 par France Bittel et Olivier Chanard, l’agence d’architecture d’intérieur Bleu Gris séduit professionnels et particuliers avec ses intérieurs créatifs. Zoom sur un duo de choc. Après des études de design d’espace et de génie civil, France Bittel a fait ses armes au sein de plusieurs agences d’architecture avant de lancer sa propre société, Atelier Bittel France, en 2008. Olivier Chanard a suivi des études de commerce, puis a dirigé un cabinet de courtage. En 2014, très peu de temps après leur rencontre dans le sud de la France, France Bittel et Olivier Chanard décident de mettre à profit leur complémentarité et fondent l’agence d’architecture d’intérieur Bleu Gris.Des chantiers résidentiels aux projets commerciaux, le duo pense toujours les intérieurs dans leur globalité et répond avec des décors sur-mesure à leurs clients. France Bittel est en charge de la conception des intérieurs, quand Oliver Chanard s’occupe du suivi des projets. L’agence livre des chantiers dans le sud de la France, principalement à Nice. Parmi les projets niçois les plus emblématiques de Bleu Gris figurent les restaurants Da Giulia et Z, et le salon de coiffure One Love Labo. Pour la trattoria italienne Da Giulia, le duo multiplie les références à l’Italie et sa riviera en associant des matériaux organiques et minéraux – le plafond végétalisé, le sol en terrazzo – avec des objets intemporels – des paniers tressés à la main, une vaisselle en céramique, les chaises en chêne Slab signées Tom Dixon. À l’instar du Da Giulia, le restaurant Z est un voyage en Méditerranée. Le tandem marie ici des éléments d’architecture traditionnels réinterprétés dans un style contemporain avec des objets chinés disposés dans des niches irrégulières. L’intérieur du salon de coiffure One Love Labo, quant à lui, convoque le kitsch des sixties et les codes de l’architecture industrielle. Du mobilier en inox brossé aux teintes roses poudré et neo mint, rien n’est laissé au hasard. S’il s’illustre aujourd’hui par ses projets commerciaux, le duo Bittel-Chanard a aussi relevé le défi d’ouvrir une boutique de décoration. Pour sa toute première adresse niçoise, Bleu Gris met à la vente des pièces de mobilier et des objets design sélectionnés avec passion. Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence Bleu Gris. Photographies : © Bleu Gris Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 22 jours

"Intermat est un rendez-vous tourné vers l'avenir", Isabelle Alfano

INTERVIEW. La prochaine édition d'Intermat doit se tenir dans un an, du 19 au 24 avril 2021. Malgré la crise actuelle liée à l'épidémie de covid19, la directrice du salon, Isabelle Alfano, n'est pas inquiète : la préparation de l'événement se déroule sans accroc, et la mise en place de plusieurs nouveautés s'organise.
Il y a 5 ans et 22 jours

Dossier : 6 films d'architecture à voir d'urgence !

Ouvrages iconiques, égos gonflés à bloc, critiques et émotions, les angles et sujets des films d’architecture ne manquent pas. Et alors que nous sommes tous coincés à la maison, pourquoi ne pas en profiter pour accroître sa culture en la matière ? Un temps propice à la diffusion de grands reportages d’architecture dont la rédaction de Muuuz ne cesse de se délecter. Du touchant Esquisses de Frank Gehry à la très instructive série « Architectures » d’ARTE en passant par l’OVNI The Competition, retrouvez des maintenant notre sélection de six films à voir et revoir. Sydney Pollack, Esquisses de Frank Gehry, 2006 Connu pour avoir réalisé le film Out of Africa en 1985, l’acteur et cinéaste américain Sydney Pollack réalise son premier documentaire et son dernier film en 2006 avec Esquisses de Frank Gehry [Sketches of Frank Gehry]. Alors que Sydney Pollack n’est pas spécialisé en documentaire ni en architecture, le très célèbre architecte Frank Gehry confie à son ami la réalisation d’un documentaire sur son travail. Ce documentaire rend bien compte du processus de création et de l’approche architecturale de Frank Gehry, mais les entretiens entre les deux amis, qui ponctuent le film, témoignent de la partialité du réalisateur. . Kaspar Astrup Schröder, Big Time, dans la tête de Bjarke Ingels, 2017Le documentaire Big Time, dans la tête de Bjarke Ingels réalisé par le Danois Kaspar Astrup Schröder dresse le portrait intime de l’architecte danois Bjarke Ingels, surnommé Big. Résultat de sept années d’enquête, le film retrace les péripéties professionnelles et les états d’âme de ce génie de l’architecture contemporaine. Bien que le documentaire aux allures de biopic ait suscité des réactions controversées à sa sortie, il a au moins le mérite de nous plonger véritablement « dans la tête de Bjarke Ingels ». . Gilles Coudert, L'Esprit Le Corbusier, 2018Réalisé par le cinéaste Gilles Coudert et raconté par l’acteur Charles Berling, L’Esprit Le Corbusier réunit des témoignages de plusieurs acteurs du monde de l’art et le récit de l’adolescence du réalisateur à Firminy. Ce documentaire singulier vaut pour son approche sensible, car il invite à découvrir Le Corbusier à travers des points de vue critiques divers. Il propose ainsi d’appréhender ce qui se joue dans les édifices mêmes de l’architecte suisse. . Angel Borrego Cubero, The Competition, 2008Le documentaire réalisé par l’architecte madrilène Angel Borrego Cubero a tout du drame contemporain. Mettant en scène les plus grandes vedettes de la profession dans un combat acharné, le reportage suit de près le concours de l’élaboration du Musée national d’Andorre. Charrettes, bataille d’égo et projets tous plus fous les uns que les autres, tel est le beau programme proposé par Cubero. Un film introuvable que la rédaction de Muuuz se fait un plaisir de vous résumer. .ARTE, La collection « Architectures »Proposée par le duo Richard Copans et Stan Neumann, la collection « Architectures » retrace l’Histoire de l’Architecture à travers des films de 26 minutes, tous consacrés à un bâtiment iconique allant de l’Antiquité jusqu’aux créations contemporaines. Diffusés sur Arte, ces mini-reportages décortiquent et vulgarisent la conception d’un ouvrage phare architectural, des « fondations jusqu’aux couvertures ». Une série incontournable de la discipline à retrouver en 9 volumes qui promet de nous faire voyager en ces temps de confinement. . Jean-Luc Godard, Opération Béton, 1955Axé sur la phase béton de la construction du Barrage de la Grande-Dixence, le documentaire signé Jean-Luc Godard décline tous les codes qui ont fait la renommé du grand cinéaste : modernité brute, poésie, musicalité et plans inédits. De quoi accroître sa culture architecturale et cinématographique d’une seule traite ! . La Rédaction
Il y a 5 ans et 25 jours

Comment fonctionne un garde meuble ?

Un garde meuble, comment ça marche ? Nous sommes tous confrontés un jour à des déménagements pour des raisons professionnelles ou personnelles. Pour conserver nos affaires ou nos outils de travail intactes et en toute sécurité, la meilleure solution est de faire recours à un garde-meuble. Dans cet article, vous trouverez plus d’informations sur le fonctionnement d’un garde-meuble et comment ces lieux de stockage peuvent aider les artisans à stocker leur matériel en ville. Il s’agit d’un espace de stockage idéal pour les artisans opérant dans les centres villes, où il peut parfois être très compliqué de trouver un entrepôt. Entrepôt de stockage pratique et sécurisé Lors des travaux de rénovation d’une maison, d’un sinistre ou d’un déménagement, il se peut que nous ne trouvions pas d’espace pour mettre à l’abri nos affaires surtout les meubles. Pour garder les affaires intactes dans un endroit sécurisé, la meilleure alternative est de louer un garde-meuble qui se trouve non loin de chez soi. Ce choix est avantageux du fait de la diversité des offres en fonction du volume de stockage et de la durée de location selon vos besoins et vos budgets. En effet, les garde-meubles se trouvent dans des locaux hautement sécurisés, équipés de caméra vidéosurveillance, de dispositif d’alerte incendie, d’un contrôle d’accès par code, d’alarmes et parfois de vigile. Mais il n’y a pas que le lieu qui est sécurisé, les biens stockés bénéficient des meilleures conditions de stockages pour qu’ils restent intacts même après un long bout de temps. La ventilation et la température dans les garde-meubles y sont optimales. Il existe sur le marché deux grands types de garde-meuble en fonction de vos besoins. Il y a les garde-meubles classiques qui ne sont accessibles que sur rendez-vous et les self-stockages qui sont accessibles à tout moment. Bien évidemment, le self-stockage est le plus prisé de tous en raison de sa flexibilité bien que son prix soit plus coûteux. Comment choisir un garde-meuble ? Avant de louer un garde-meuble, vous devez avant tout choisir le lieu et la date de location qui correspondent à vos besoins. Le lieu est un choix stratégique, il ne devrait pas se trouver trop éloigné de votre domicile pour faciliter les déplacements en cas de besoin et pour limiter les frais. Si vous résidez en Isère (38), vous pouvez choisir une location de box à Grenoble. Pour dénicher le tarif le moins cher, il est possible de comparer les prix sur le net, à vous de choisir le garde-meuble adapté à votre budget. Votre choix s’orientera sur la taille, l’accessibilité, la sécurité et la qualité du garde-meuble. Certaines agences d’entrepôt de stockage proposent des box personnalisés selon la surface souhaitée, généralement de 1 à 50 m². Concernant l’accessibilité, les self-stockages sont plus flexibles, parfois 7 J/7 et 24 h/24. La sécurité et la qualité sont les critères qui différencient les garde-meubles d’une cave ou d’un garage. Plus vos affaires sont précieuses et valeureuses, plus vous devez donner plus de considération à la sécurité. Le coût de location dépend aussi de la zone géographique du garde-meuble, plus elle se trouve en ville, plus elle est chère. Pour vous donner une idée du coût de la location, à Paris, il faut débourser en moyenne 216 par mois le 12 m², à Bordeaux 173 euros et à Rennes 130 euros. Pendant les périodes de haute saison, les prix peuvent grimper en raison du nombre de la demande.
Il y a 5 ans et 26 jours

Le Mobilier national va soutenir l'artisanat d'art et le design

L'illustre institution installée aux Gobelins, qui crée, conserve et restaure tapisseries, tapis et mobilier depuis le XVIIe siècle, et avait été épinglée l'an dernier par la Cour des comptes pour ses méthodes vieillottes et peu rentables, se sent "au cœur d'un écosystème particulièrement fragilisé", explique-t-elle dans un communiqué.Avec près de 500 partenaires -- artisans d'art, fabricants, éditeurs, designers, créateurs, architectes d'intérieur --, le Mobilier national n'est pas uniquement "un gardien du Temple" mais "un acteur de la reconstruction de notre modèle social", note son directeur Hervé Lemoine, qui œuvre à l'aggiornamento du Mobilier national.Le plan, doté de 500.000 euros, doit aider notamment le design, secteur d'avenir, créateur d'emplois durables et "préserver des métiers manuels, porteurs de valeurs souvent recherchées pour de possibles reconversions", selon le communiqué.Une commission acquièrera des œuvres d'artistes et designers de la scène française (cartons de tapisserie, maquettes de design mobilier). Elles serviront à produire des prototypes au sein de l'Atelier de Recherche et de Création, ou à tisser des tapisseries dans les manufactures des Gobelins, de Beauvais ou de la Savonnerie. Les œuvres réalisées dans les ateliers entreront dans les collections du Mobilier.Les "royalties" obtenus en 2020 par l'édition de meubles seront intégralement réinvestis en faveur de la jeune garde du design.Le plan prévoit aussi l'acquisition de mobiliers de designers contemporains auprès d'éditeurs et de galeries françaises.Une campagne de restauration de la collection de mobiliers des années 1930 à 1950, la première de France, sera par ailleurs lancée. Elle sera confiée aux ébénistes, tapissiers en siège, doreurs, bronziers, lustriers, horlogers, restaurateurs textiles qui maillent le territoire. Le Mobilier national doublera ainsi ses commandes à son réseau de sous-traitants.Le plan entend par ailleurs aider les circuits courts, en développant une production de tapisserie et de tapis intègrant progressivement les laines venant des troupeaux français.Enfin, une vente aux enchères de mobiliers "déclassés" -- sortis du domaine public, n'ayant plus de valeur d'usage ni patrimoniale -- sera organisée à l'automne, lors des Journées européennes du patrimoine. Ses bénéfices seront reversés à la Fondation Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France.Texte
Il y a 5 ans et 26 jours

AIMCC : Sept leviers pour la relance économique

L’AIMCC et le Comité stratégique de filière “Industrie pour la construction” (CSF IPC) proposent 7 leviers pour la relance économique du secteur. [©Technologie photo créé par rawpixel.com – fr.freepik.com] L’AIMCC et le Comité stratégique de filière “Industrie pour la construction” (CSF IPC) proposent 7 leviers pour la relance économique du secteur. Pour formuler ce plan, l’AIMCC (animatrice du CSF IPC) s’est appuyée sur une conviction forte. Ainsi, l’écologie et l’économie doivent converger pour sortir au plus vite de la crise. « Nos propositions conjuguent 3 priorités, explique Hervé de Maistre, président du CSF IPC. Soutenir les plus fragiles, redonner rapidement de l’activité aux entreprises françaises et accélérer la transformation environnementale. Pour réussir le plan de relance, il nous faut des décisions audacieuses, un état d’esprit collectif et une gouvernance efficace. Les industriels sont conscients de la gravité de la situation. Prêts à assumer leurs responsabilités aux côtés des pouvoirs publics et de tous les acteurs de la construction. » En dehors des 7 mesures qu’ils proposent, l’accélération de la reprise est une condition importante pour l’AIMCC et le CSF IPC. « Plus la reprise sera lente, plus les capacités d’actions seront exposées à un risque. Ceci, dans un contexte concurrentiel toujours aussi vif malgré la crise. » 1 – Une relance de la construction durable et résiliente par la mobilisation de l’épargne privée. Pour José Mickael Chenu, directeur marketing du groupe Vinci et vice-président d’EGF BTP. « La mobilisation de l’épargne privée est une voie possible de la relance rapide. Notamment dans le logement neuf, mais aussi, par exemple, pour le plan Campus Universités et autres… » 2 – La massification de la rénovation énergétique performante des maisons individuelles et des quartiers pavillonnaires. « Il est indispensable de créer une nouvelle dynamique en matière de rénovation énergétique des maisons individuelles, explique Eric Mestrallet qui anime le pilote industriel en Ile-de-France en lien avec la Métropole du Grand Paris du projet “Parcours rénovation énergétique performante”. Elle est bien souvent assimilée à un angle mort des politiques publiques depuis une dizaine d’années. De plus, c’est un enjeu pour générer de la valeur ajoutée locale, pour valoriser le patrimoine des propriétaires occupants et pour apporter, dans certains cas, une réponse à la dégradation des quartiers. Et ainsi, éviter le sentiment de “relégation” de nos concitoyens. » 3 – La promotion du Made in France. « Il est indispensable de faire de la commande publique un levier pour encourager la production locale et la “mieux-disance”, commentent Nicolas Vuillier, président de l’Unicem, et Didier Petetin, directeur général de Vicat. Et ainsi, promouvoir la création de la valeur ajoutée locale par nos industries et l’ensemble de nos partenaires au sein de la filière, synonyme de résilience et d’indépendance. » 4 – La prise en compte prioritaire des ménages démunis pour une rénovation BBC aidée et financée à 100 %. « Il faut penser aussi et surtout aux ménages les plus démunis, indique Jacques Pestre, administrateur de la FNBM qui pilote les actions relatives à la rénovation de l’habitat. Ils sortiront de la crise, encore plus fragilisés et le projet : “100 % aidé et financé” sera réservé aux ménages des 3 premiers déciles. » 5 – Chèque “rénovation travaux” à destination de tous les ménages. « Il faut relancer la machine rapidement et tenir compte des leçons de la dernière relance post-crise 2008. Explique Hugues Vérité, délégué permanent du CSF IPC et délégué général de l’AIMCC. Et ce, en redémarrant encore plus vite. La création éventuelle d’une “monnaie verte” constituerait une des pistes les plus efficaces. » 6 – L’industrialisation des solutions de rénovation performante pour les universités et les pools de bâtiments publics. « Ainsi, il est possible en moins de 6 mois de lancer un programme ambitieux de rénovation globale à l’échelle de 10 universités inscrites dans leur territoire 1. Déclare Patrice Barbel, enseignant-chercheur et conseiller patrimoine au sein de la Conférence des présidents d’universités. Ce sont elles qui seront les étalons d’un déploiement généralisé – 15 000 000 m2 – sur 3 ans dans le cadre d’une industrialisation des solutions d’efficacité énergétique performantes et volontaristes. Mais aussi, de financements innovants de types “fonds d’amorçage” associés à des fonds de garantie. L’objectif cible sera de stabiliser un modèle économique soutenable et vertueux pour l’ensemble des acteurs des territoires : bilan carbone, mobilité, emplois, innovations, formations, recherche… » 7 – Le respect dans les relations commerciales, un gage de confiance réciproque essentiel pour une reprise accélérée. « Il faut de la loyauté dans les relations commerciales, conclut Philippe Gruat, administrateur de l’AIMCC et référent PME-TPE-ETI au sein du Conseil national de l’industrie pour la filière. Notamment sur le respect des délais de paiement et des créances entre acteurs de la chaîne, soit la pierre angulaire d’une reprise et d’une relance fondées sur la confiance de toute la filière. »
Il y a 5 ans et 27 jours

Un écrin brut pour le musée des Arts décoratifs

La réouverture de l’aile Rohan du MAD a été marquée par la scénographie minimaliste du Studio Adrien Gardère pour l’exposition “Harper’s Bazaar, premier magazine de mode”. [©Bien Urbain/Luc Boegly] Nicolas Cèbe, architecte-co-fondateur, Jérôme Stablon, architecte-co-fondateur, et Guillaume Cantardjian, architecte-co-fondateur de l’atelier d’architecture Bien Urbain. [©Bien Urbain] Au musée des Arts décoratifs (MAD) de Paris, les galeries dédiées à présenter les expositions temporaires sur la mode se déploient dans l’aile Rohan du Louvre. Le jardin des Tuileries et la rue de Rivoli (Ier arrondissement) la bordent. Les Galeries de la Mode ont été repensées, à la demande de l’institution. Et ce, grâce au mécénat de Stephen et Christine Schwarzian. Ceci, par les équipes du Studio Adrien Gardère (scénographe). Qui, pour l’occasion, s’est associé avec l’atelier d’architecture Bien Urbain. Retrouver le bâtiment originel Au cœur du Musée des Arts Décoratifs, les salles d’expositions dédiées principalement à la mode se déploient dans l’aile Rohan du Louvre, qui longe le jardin des Tuileries et la rue de Rivoli. [©Bien Urbain] « Il a fallu un an pour réhabiliter les plus de 1 200 m2 de l’aile Rohan du MAD. Il y avait déjà eu une rénovation de ces espaces dédiés à la mode dans les années 1990. Mais ils étaient devenus obsolètes », décrit Jérôme Stablon, architecte chez Bien Urbain. Avec un gros curage de l’existant pour commencer. « Il a fallu “recomprendre” le bâtiment originel. » C’est ainsi que les murs sont apparus avec de la pierre, du béton et des blocs béton apparents. « Les laisser bruts a été une évidence. Cela correspond bien à l’univers de la mode actuelle. Et c’était nécessaire pour redécouvrir l’aile Rohan. » L’exposition “Harper’s Bazaar, premier magazine de mode” inaugure les nouvelles galeries de la mode du MAD, entièrement rénovées. [©Bien Urbain/Luc Boegly] Teintes stabilisées Une lasure minérale a permis de stabiliser les teintes des murs, sols et plafonds. Pour créer cet écrin brut, « nous sommes intervenus au niveau de vitrines amovibles entre chaque refend, véritables “machines à exposer”». Ces dernières peuvent changer de physionomie selon les scénographies des expositions temporaires. La réouverture de ces espaces a d’ailleurs été marquée par la scénographie minimaliste du Studio Adrien Gardère. Celle-ci réalisée pour l’exposition “Harper’s Bazaar, premier magazine de mode” . Pour créer cet écrin brut, « nous sommes intervenus au niveau de vitrines amovibles entre chaque refend, véritables “machines à exposer”». Ces dernières peuvent changer de physionomie selon les scénographies des expositions temporaires. [©Bien Urbain/Luc Boegly]Dans un écrin de béton brut, l’exposition “Harper’s Bazaar, premier magazine de mode” retrace les moments forts de cette revue mythique, son évolution depuis 1867. [©Bien Urbain/Luc Boegly] La chape fluide, tout comme le béton de l’escalier, ont été livrés en toupies, stationnées dans le cour du Louvre, le temps des livraisons. [©ACPresse]Pour créer cet écrin brut, « nous sommes intervenus au niveau de vitrines amovibles entre chaque refend, véritables “machines à exposer”». Ces dernières peuvent changer de physionomie selon les scénographies des expositions temporaires. [©Bien Urbain]Un gros curage de l’existant a donc été effectué. « Il y a fallu “recomprendre” le bâtiment originel ». [©Bien Urbain/Luc Boegly]Outre le besoin de redonner au lieu tout son lustre, l’intervention de coulage de la chape fluide est surtout destinée à la remise en l’état des sols. [©ACPresse] Le coulage de la chape fluide a été divisée en deux interventions : tout d’abord, environ 900 m2 au premier niveau, puis l’ensemble du rez-de-chaussée. [©ACPresse]Mise en œuvre sur les sols, la Chape Liquide Excelio d’Anhydritec ne nécessite aucun ponçage. Mais un balayage doit être réalisé. [©ACPresse]En arrière plan, l’escalier en demi-cercle permet de relier le rez-de-chaussée au premier niveau. [©Bien Urbain/Luc Boegly] Un escalier de béton brut Faisant face à une fenêtre donnant sur le jardin des Tuileries, l’escalier en béton brut prend la forme d’un demi-cercle ascensionnel et enveloppant. « Ce nouvel escalier sculptural et discret relie les deux étages des espaces d’exposition. » [©Bien Urbain] Et l’autre intervention s’est effectuée avec la création d’un escalier en béton brut. Juste en face d’une fenêtre donnant sur le jardin des Tuileries. Et ce, en demi-cercle ascensionnel et enveloppant. « Ce nouvel escalier sculptural et discret. Il relie les deux étages des espaces d’exposition. » Quelque 80 m2 de plancher ont été déposés pour ce faire. L’entreprise Cobalt a coulé le béton, « un C4 classique », en une seule fois. Le tout grâce à trois toupies stationnées dans le jardin du Louvre. « Epique… » Les coffrages étaient assez sympas, selon les dires de Jérôme Stablon.  « Il y a eu des reprises et des réenduits pour tout bien ajuster. » L’entreprise REM a réalisé la serrurerie de l’escalier et le garde-corps vitré de cette section des Arts Décoratifs. Fiche repère Maîtrise d’ouvrage : Musée des Arts décoratifs (MAD)Maîtrise d’œuvre : Studio Adrien Gardère Bien Urbain – atelier d’architecture Betom Ingénierie ACLSurface : 1 280 m² SUMontant des travaux : 1,7 M€ HTStatut : Livré en février 2020 Muriel Carbonnet
Il y a 5 ans et 27 jours

Exposition : Erwin Wurm

Conçue par la Maison Européenne de la Photographie en partenariat avec les Magasins Généraux, l'exposition intitulée « Erwin Wurm, photographs », la première grande rétrospective consacrée au travail photographique de l’artiste Erwin Wurm (né en 1954), invite à découvrir en images son univers absurde, et ses sculptures aussi drôles que réflexives. L’exposition « Erwin Wurm, photographs », dont l’ambition est de rendre compte de l’importance de la photographie dans l’œuvre d’Erwin Wurm, présente pour la première fois en France plus de 200 objets visuels – des planches contact originales, des tirages, des études – réalisées par le plasticien autrichien depuis les années 1980. L’accrochage et le propos de cette rétrospective proposent de réinterroger la démarche artistique d’Erwin Wurm, en sa qualité de « sculpteur » contemporain, à travers ses photographies. Après avoir été accepté en section « sculpture » à l’Académie des beaux-arts de Vienne, Erwin Wurm, qui rêvait de devenir peintre, décida de déconstruire la sculpture pour mieux la questionner. Il développe depuis un vocabulaire sculptural inattendu, influencé par les préceptes de l’art minimaliste et de l’art conceptuel. À mi-chemin entre sculpture et performance, ses œuvres interrogent le rapport que tout un chacun entretient avec son corps et les objets du quotidien. Erwin Wurm imagine des mises en scène absurdes, où il contraint les corps, altèrent les habitudes et détournent des objets, et les immortalise grâce à la photographie ou la vidéo. Dans les images de ses célèbres One Minute Sculptures (1997), on découvre que l’artiste confronte son corps, ou celui d'autrui, à ses propres limites. Si les images des performances sculpturales d’Erwin Wurm sont d’abord des documents de constat, qui illustrent ces sculptures éphémères, elles sont devenues rétrospectivement des objets d’art à part entière. Tout l’enjeu de la rétrospective est donc de donner à voir les différents aspects de l’œuvre protéiforme d’Erwin Wurm. L’exposition dévoile en effet les divers aspects de son œuvre complexe. À la fois drôles et sociocritiques, ses « sculptures photographiques » questionnement avec humour les conventions sociales. Dans sa série « Instructions for Idleness » (2001), l’artiste suggère de « passer la journée en pyjama », de « s’exprimer exclusivement en baillant » ou de « fantasmer sur le nihilisme », quand, dans « How to Be Politically Incorrect » (2002-2003), il se moque des règles de politesse et encourage son modèle à « cracher dans la soupe de quelqu’un ». Le parcours est aussi ponctué de plusieurs œuvres interactives qui nous invitent à faire l’expérience des performances-sculptures conçues par Erwin Wurm. Ce choix judicieux des commissaires, Simon Baker et Laurie Hurwitz, nous rappelle que les œuvres photographiées sont avant tout des sculptures à expérimenter. Comme la MEP est actuellement fermée au public en raison du coronavirus, les équipes du centre culturel proposent de découvrir les expositions via ses comptes Facebook et Instagram. Dans un post Instagram « Take over » publié le 22 avril sur le profil de la MEP, par exemple, l'artiste Erwin Wurm nous fait visiter son atelier. Pour en savoir plus, visitez le site de la Maison Européenne de la Photographie. Photographies : © Erwin WurmLéa Pagnier
Il y a 5 ans et 27 jours

À Grenoble, GSE achève la construction d'un ensemble de bureaux à haute performance environnementale

C'est au cœur de la Zone d'Aménagement Concerté « ZAC » de la Presqu'île de Grenoble, face au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), que GSE a construit le nouveau siège social de la société XENOCS. Celle-ci est reconnue comme étant le leader mondial sur le marché des équipements de laboratoire pour la caractérisation des matériaux à l'échelle nanométrique au travers de la technique de diffusion des rayons X.Un bâtiment de 5 5000 m² à l'architecture contemporaineDessiné par le cabinet Aotu architecture, ce projet met en évidence l'esthétique architecturale et la qualité des matériaux utilisés, notamment pour la façade, élément essentiel de l'harmonie du bâtiment.Développé pour Xenocs par GSE, ce bâtiment de 5 500 m² réparti sur 4 étages accueille le siège social du groupe, des ateliers de production, un show-room et des salles propres. Chaque étage bénéficie de larges terrasses et de toitures végétalisées. Le dernier étage accueille des salles de réunion partagées avec d'autres locataires.Le site, qui a été terminé fin 2019, propose des espaces propices au bien-être, au travail collaboratif, à l'innovation et à la créativité grâce à des bureaux ouverts, modernes, aérés et de nombreux open spaces.GSE a été extrêmement attentif aux détails de finitions des façades pour atteindre le niveau élevé de qualité de réalisation attendue par Frédéric Bossan et Peter Hoghoj, dirigeants de XENOCS. Et le résultat est au rendez-vous puisque la seule différence entre le dessin de concours d'architecte et les photos de la réalisation, ce sont … les montagnes de l'arrière-plan.… à haute technicité…Du fait de la spécificité et des besoins techniques de l'entreprise XENOCS, GSE a réalisé des ateliers, des bureaux et des salles à empoussièrement contrôlé.… et aux performances environnementales élevéesLe bâtiment est équipé d'une pompe à chaleur réversible à eau, limitant ainsi son impact environnemental.« Avec son aspect innovant, ses quatre étages superposés à la façon d'un escalier, l'esthétique architecturale de ce bâtiment est un élément essentiel du projet et a été un point déterminant dans le choix des dirigeants de la société XENOCS. Nous avons su travailler, avec le cabinet d'architecte AOTU et l'assistant maître d'ouvrage DESTIM , en synergie afin d'être en mesure de livrer un projet au plus proche des attentes et des valeurs du client. Nous sommes particulièrement fiers de construire un site aussi qualitatif, en termes de qualité architecturale, qualité environnementale et qualité fonctionnelle des aménagements » déclare Roland Paul, CEO de GSE.Grenoble Presqu'île : une charte environnementale ambitieuseAprès avoir été terrain militaire, puis de recherche nucléaire, puis de recherche sur les nano et micro technologies, la Presqu'île scientifique de Grenoble va devenir un nouveau quartier d'habitation, de bureaux et de commerce. Ce vaste projet de nouveau quartier est aménagé par la société d'économie mixte InnoVia, pour le compte de la Ville de Grenoble. Au confluent du Drac et de l'Isère, sur 265 hectares, la ZAC Presqu'île allie qualité de vie, performance économique, dynamisme universitaire et scientifique.Une charte environnementale ambitieuse s'applique également à toutes les nouvelles constructions, et à laquelle ce projet a dû répondre afin de réglementer les consommations énergétiques des bâtiments. L'objectif consiste à situer les dépenses énergétiques de 30 % en dessous de la Réglementation thermique 2012.La zone accueille d'ores et déjà le nouveau siège social du Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes ainsi que les nouveaux bureaux de Schneider Electric.
Il y a 5 ans et 27 jours

A Gênes, la silhouette du nouveau pont a pris forme

INTERNATIONAL. Le dernier tronçon du nouveau pont de Gênes, conçu par Renzo Piano, a été posé le 28 avril 2020. Mais les travaux ne sont pas encore totalement terminés, l'inauguration est prévue pour cet été, près de deux ans après l'effondrement du pont Morandi.
Il y a 5 ans et 28 jours

Worldskills France : report des Finales Nationales à décembre

CORONAVIRUS. Prévu à Lyon du 8 au 10 octobre prochains, le grand rendez-vous des Finales Nationales Worldskills France, dernière étape pour intégrer l'équipe de France des métiers, est reporté à décembre 2020. Huit cents jeunes de 60 métiers différents, doivent s'affronter lors de cette compétition.
Il y a 5 ans et 29 jours

Estelle Lagarde confinée en maison d’arrêt

15 novembre – 7h32 – Gare de Lyon – TGV pour Avignon. Il fait froid et gris comme un temps de novembre. J’ai rendez-vous avec la prison Saint-Anne. La première fois que je mets les pieds dans une prison. Celle-ci […] L’article Estelle Lagarde confinée en maison d’arrêt est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 29 jours

Rencontre avec : Ronan Bouroullec

À l’occasion de l’exposition « Design, Escales bretonnes », la rédaction de Muuuz a eu la chance de rencontrer Ronan Bouroullec (né 1976), designer breton célèbre, qui travaille depuis plus de vingt ans avec son frère cadet Erwan Bouroullec. Muuuz : Quelle est l’influence exerce votre Bretagne natale sur vos créations ?Ronan Bouroullec : La question des influences est toujours très compliquée. L’imaginaire est le résultat de beaucoup de choses, de ma jeunesse, de mes rencontres, de mes voyages… Je suis profondément attaché à la Bretagne, qui est un territoire que j’adore. J’y suis presque malgré moi extrêmement lié. J’ai besoin souvent de venir tout le temps, ça me manque beaucoup. L’influence exacte est difficile à définir. Il y a peut-être un contexte familial rural dans lequel il y a une certaine simplicité, une évidence, un rapport aux choses presque pratique. Il y a un imaginaire qui serait à la fois de simplicité et de relation avec nature. Il est très difficile, objet après objet, de retrouver exactement ce qui fait la mémoire d’une réflexion. Le travail du design est un travail long. Il ne suffit pas d’avoir une idée. C’est plus complexe que cela. La dimension organique de vos objets est-elle inspirée par les paysages dans lesquels vous avez grandi ? Aujourd’hui, on est dans un monde où les références sont probablement plus internationales. Je me sens beaucoup plus proche de designers japonais, anglais, ou scandinaves, que de designers français. Je ne sais pas très bien d’où cela vient. Ce que j’aime particulièrement dans les paysages, c’est la relation des choses entre elles. Le lien organique des choses entre elles me fascine particulièrement. C’est ce que j’aime dans l’architecture et dans les objets. Il est probable que l’environnement dans lequel j’ai grandi m’inspire, mais je suis toujours très prudent avec la notion d’inspiration. Les sources ne sont pas toujours aussi si évidentes. Je viens d’un monde où il n’y avait pas internet. Je pense qu’un certain imaginaire a eu lieu avant, mais je suis fasciné parce que les images diffusées sur internet. C’est une source d’inspiration qui importe pour moi. J’ai la chance de voyager énormément, donc de voir des cultures différentes. Je suis inspirée par le Japon, par l’Italie également. L’Italie nous a fait connaître très jeunes dans le secteur du design. Le travail d’une couturière dans un atelier à Milan, par exemple, me passionne. Le design est une discipline de contexte, et pas seulement une discipline d’idées. Le design est une discipline qui demande à trouver des réponses justes dans des contextes particuliers. Notre travail est très vaste, car il va d’une télévision pour Samsung à une collaboration avec des maîtres artisans japonais. Ces projets variés ne s’abordent pas de la même manière. L’empathie est une qualité importante pour un designer. Il faut comprendre au mieux les artisans et la manière dont ils travaillent. Chaque projet a vraiment son histoire. Ma frayeur est de me répéter. Quand on réfléchit à un nouveau projet, c’est toujours l’occasion de se remettre en question.Quel rapport entretenez-vous avec l’artisanat ? Je suis un créateur, mais je préfère travailler avec des spécialistes et privilégier le savoir-faire exact. En tant que designer, je suis un généraliste. J’adore passer du temps avec des couturières pour comprendre comment simplifier le geste, comment cette couture serait plus facile à passer, ou comment le détail devient extraordinaire. Aller visiter un atelier et voir le prototype, c’est le moment où les choses se révèlent. À chaque fois, il y a énormément de paramètres à prendre en compte dans un projet. Un objet « juste » est une synthèse de différents enjeux. Quels matériaux utiliser ? Quel recyclage privilégier ? Quel langage choisir ? Les questions de l’écologie et de la durabilité se posent aussi. Selon les projets, il y a une manière de considérer et d’anticiper les enjeux. Comment envisagez-vous de créer en duo ? Créer en duo, cela existe depuis très longtemps, dans la musique, dans le cinéma… Je n’envisage pas de créer en duo, je le fais. Avec Erwan, nous travaillons depuis plus de vingt ans ensemble. J’ai eu la chance d’avoir du succès très jeune, mais désargenté. Erwan est venu m’aider. Il était déjà précurseur d’une connaissance numérique tout à fait exceptionnelle à l’époque, ce qui a beaucoup fait évoluer notre méthodologie de travail et notre manière de penser. Après quelques années, on a commencé à signer ensemble. On a eu la même table de travail pendant longtemps, puis deux tables séparées. Aujourd’hui, on a chacun notre place, mais on discute quotidiennement pour trouver des solutions à deux. Comment définiriez-vous le dialogue qui s’instaure entre votre créativité et celle de votre frère ? Il n’y a pas de règles. La créativité peut se construire très simplement, et parfois non. Quand nous ne sommes pas d’accord, nous ne cherchons pas le compris. Il est toujours question de faire le meilleur projet possible. Le dialogue se fait entre Erwan et moi, mais aussi entre nous et des assistants, des artisans ou des entreprises. Quel projet rêvez-vous de réaliser ? Il n’y a pas de hiérarchie dans les projets réalisés. J’aime beaucoup les objets génériques simples, que l’on trouve à la terrasse d’un café, comme une table bien faite, une chaise empilable délicate. J’adore le quotidien. Tout m’intéresse, des petites considérations aux projets les plus vastes. L’urbanisme m’intéresse de plus en plus parce que c’est une manière de s’adresser à un public plus large. Quelles sont vos actualités ? Nous travaillons sur de nombreux projets. Des projets numériques en Corée, une invitation du ministère de la culture japonais pour développer des projets singuliers au Japon, des nouveaux aménagements urbains, notamment à Paris avec la Fondation Pinault pour laquelle nous réalisons l’ensemble des objets que l’on y trouvera. Pour en savoir plus, visitez le site de Ronan et Erwan Bouroullec. Photographies : © Studio Bouroullec Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 29 jours

Covid-19 : La France dans la dernière ligne droite pour présenter son plan de déconfinement

Ce plan sera présenté mardi après-midi à l'Assemblée nationale par le Premier ministre Édouard Philippe, avec un vote dans la foulée malgré les protestations de partis d'opposition. Ils réclamaient un report du vote à mercredi, alors que seuls 75 des 577 députés peuvent se rendre dans l'hémicycle.C'est "une brutalité de plus", a dénoncé sur Twitter Jean-Luc Mélenchon (LFI), tandis que le patron des députés LR Damien Abad demande "24 heures de plus pour un travail de fond en commission et la consultation de nos collègues qui ne pourront siéger".C'est un véritable exercice d'équilibriste auquel le gouvernement doit se livrer: relancer l'économie sans relancer l'épidémie.La crise s'est traduite très concrètement dans les chiffres du chômage en mars, avec une hausse record de 7,1% sur un mois (+246.100 personnes).Résultat, le ministère du Travail dit vouloir engager "une réflexion avec les partenaires sociaux" pour "adapter rapidement" les règles d'assurance chômage. Les syndicats réclamaient unanimement, dès avant la crise sanitaire, que le gouvernement abandonne entièrement sa réforme de l'assurance chômage.Il a suspendu jusqu'en septembre un volet qui durcit le calcul de l'allocation pour les travailleurs précaires, alternant contrats courts et périodes de chômage, et qui devait entrer en vigueur au 1er avril. Ce sont eux qui se sont inscrits à Pôle emploi en mars.1er bilan après six semaines de confinementCela fait presque six semaines que le pays est confiné pour freiner la propagation du nouveau coronavirus qui a fait depuis le 1er mars 22.856 morts dans le pays, dont 242 nouveaux décès en 24 heures.Parmi les morts : l'ancien sénateur Henri Weber, cofondateur de la Ligue communiste révolutionnaire, figure de la gauche et de mai 68, décédé à 75 ans.La situation dans les hôpitaux s'améliore encore un peu avec 152 décès en 24 heures, le bilan quotidien le plus faible en cinq semaines, et une baisse continue depuis dix-huit jours des patients en réanimation pour Covid-19 (4.682 personnes).Mais les services de réanimation/soins intensifs, qui comptaient 5.000 lits avant la crise, restent sous pression avec encore 7.553 hospitalisés, toutes causes confondues.Le groupe Korian, pointé du doigt pour sa gestion dans ses maisons de retraite en France, a comptabilisé 606 décès liés au Covid-19 sur 23.000 résidents.A deux semaines du début du déconfinement, les questions sont nombreuses: où rendre les masques obligatoires ? Quels tests et pour qui ? Réouverture des commerces partout ou par régions ? Quid des entreprises ? Et les vacances d'été ?Le Conseil scientifique chargé d'éclairer le gouvernement a livré samedi soir ses recommandations pour une "levée progressive et contrôlée du confinement".Casse-tête des écolesDivergence notable avec les choix gouvernementaux, il préconise que crèches et établissements scolaires restent fermés jusqu'en septembre mais a pris "acte de la décision politique" de les rouvrir progressivement dès mai, en "prenant en compte les enjeux sanitaires mais aussi sociétaux et économiques"."Le conseil scientifique est là pour donner un certain nombre d'informations mais c'est le pouvoir politique qui décide", a expliqué à l'AFP son président, Jean-François Delfraissy."Sur le plan sanitaire, si vous demandez à des gens qui gèrent une épidémie, ils aimeraient que tout le monde reste à domicile jusqu'à ce qu'il n'y ait plus un cas. Bien évidemment ce n'est pas possible", a souligné Franck Chauvin, président du Haut conseil de la santé publique.Pour la rentrée scolaire, qui doit être progressive, le conseil préconise notamment le port obligatoire d'un masque antiprojections dans les collèges et lycées, pour le personnel et les élèves.Les experts suggèrent aussi le déjeuner en classe, la prise de température à la maison chaque matin avant l'école et des stratégies pour éviter les brassages d'élèves. Mais ils écartent la faisabilité et l'intérêt d'un dépistage massif.Cette note devrait servir de "base", a jugé Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale.Au-delà des questions scolaires, le Conseil scientifique préconise d'autoriser les déplacements entre régions par transports en commun si les mesures de précaution sont respectées. Il déconseille cependant "fortement" les déplacements internationaux pendant encore quelques mois.Les principaux syndicats de la SNCF et de la RATP s'inquiètent des conditions du déconfinement dans les trains, RER et métro. "On veut des masques, des protections, un certain nombre de dispositions, pour être sûr qu'on ne se contaminera pas", qu'"on ne contaminera pas les usagers, les familles", a réclamé Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots, premier syndicat du groupe ferroviaire sur BFMTV.Pourra-t-on alors partir en vacances cet été ? "Les deux mois qui viennent sont cruciaux", a expliqué Franck Chauvin. "Si le nombre de nouveaux cas par jour commence à ré-augmenter, c'est que l'épidémie va repartir, et donc il va falloir reprendre des mesures".Vote mardi ou mercredi, selon Braun-PivetLe vote sur le plan de déconfinement qui sera présenté mardi à l'Assemblée nationale par Edouard Philippe aura lieu mardi ou mercredi, selon ce que décidera la conférence des présidents, a annoncé lundi La présidente de la commission des lois Yaël Braun-Pivet (LREM)."Nous allons pouvoir voter soit le jour même, soit le lendemain, la conférence des présidents se réunit tout à l'heure à 9 heures 30 et elle va pouvoir en décider après avoir écouté tous les groupes politiques et le ministre en charge des relations avec le Parlement" Marc Fesneau, a expliqué sur Sud Radio la députée LREM.Selon elle, un vote mardi ou mercredi, "c'est un peu l'écume des choses", "c'est un faux débat", alors que les oppositions se sont insurgées contre le manque de temps entre la discussion à l'Assemblée et le vote."Je n'ai aucune préférence sur le moment du vote, ce qui est important, c'est que le débat ait lieu, qu'il y ait un vote et que le Premier ministre présente le plan de déconfinement, c'est ça l'essentiel", a-t-elle ajouté.Édouard Philippe présentera mardi à 15H00 devant l'Assemblée nationale "la stratégie nationale du plan de déconfinement" qui doit débuter le 11 mai.Depuis cette annonce samedi, les oppositions réclament davantage de temps pour la juger. Mais même au sein de La République en marche, des députés, comme Martine Wonner, avaient contesté le délai trop court pour se prononcer.Yaël Braun-Pivet a également confirmé qu'il n'y aurait finalement pas de vote spécifique sur l'application de traçage des données mobiles "StopCovid"."Demain, ça fera partie du débat global, c'est ce que moi j'appelais de mes vœux et c'est ce que un certain nombre d'interlocuteurs, la CNIL, le conseil national du numérique appelait, parce que ce tracking ne peut être pris en compte que dans le cadre d'une stratégie globale", a-t-elle expliqué."Une Appli toute seule n'est pas magique n'est pas miraculeuse et ne fera pas le job, il faut que ça s'insère dans un plan global et le Premier ministre demain va pouvoir nous dire si il entend l'utiliser, comment il va l'utiliser et comment cette brique va s'insérer dans le mur de la stratégie globale", a-t-elle précisé.
Il y a 5 ans et 31 jours

Les transports lyonnais esquissent leur scénario de déconfinement

"Le 11 mai, on ne reprendra pas la vie qu'on avait avant, mais l'enjeu c'est de pouvoir reprendre le chemin du travail et de l'école" et "d'éviter un report sur la voiture", a déclaré lors d'une conférence de presse Fouziya Bouzerda, présidente du Sytral.Objectif : reprise à 80% de l'offre à partir du 11 mai, puis à 100% " la rentrée de septembre, voire au courant de l'été". L'offre se situait à 50% pendant le confinement, avec 10% de fréquentation.Avant le confinement, le réseau enregistrait 1,9 million de voyages par jour.Pour sécuriser le déconfinement, Sytral juge le port du masque "indispensable" dans les transports en commun et envisage l'installation de distributeurs automatiques dans les principales stations de métro.Sytral va aussi tester "dans les prochains jours" des bornes automatiques sans contact qui désinfectent les mains "en quelques secondes".Pendant le confinement, les rames des transports sont nettoyées une fois par jour. Mais avec l'augmentation de l'offre et de la fréquentation, Sytral "cherche des solutions" de nettoyage rapide "en cours de journée", a indiqué Mme Bouzerda.Deux expérimentations sont prévues: la désinfection "en cinq minutes" de l'air ambiant et des surfaces grâce à des lampes UV, et le nettoyage à vapeur sèche intégrant du virucide.Un prototype de vitres en plexiglas pour protéger les chauffeurs de bus est aussi à l'étude.Et pour éviter des regroupements de personnes aux arrêts de bus ou sur les quais, le réseau s'appuiera sur de la signalétique au sol, des annonces sonores et de la "présence humaine pour faire de la pédagogie".La semaine dernière, la métropole de Lyon a également annoncé travailler à l'aménagement provisoire d'axes de circulation au profit du vélo et de la marche, afin d'éviter une surfréquentation des transports en commun après la fin du confinement.
Il y a 5 ans et 32 jours

Dossier : 6 objets kitsch

De l’artiste surréaliste espagnol Salvador Dalí au chanteur américain Pharrell Williams, des artistes ont créé des pièces de mobilier subversives, où la forme prévaut sur la fonction. Mauvais goût, vulgarité assumée, surcharge gratuite, bavardages inutiles… L'objet kitsch séduit les uns, quand il agace les autres. Fascinée par les excès de la tendance, la rédaction de Muuuz revient sur les objets les plus kitsch de l’histoire du design. Canapé Bazaar par Superstudio pour Giovanetti, 1968C’est à l’occasion de l’exposition « Utopia, art et design italiens » à la galerie parisienne Tornabuoni Art que nous avons redécouvert une pépite kitsch du design italien : le sofa Bazaar de Superstudio. Ce canapé enveloppant est un sofa modulable qui s’apparente à un vaisseau spatial. Il se compose en effet de sept coques en polyester armé de fibre de verre, laquées, qui peuvent se juxtaposer pour former une cabine. Chacune des parties est incurvée et rembourrée en mousse de polyuréthane recouverte de textile coloré – de la fausse fourrure synthétique rose fuschia ou imprimée léopard, du jersey de polyamide vert amande. Objet surprenant édité en série limitée, le canapé Bazaar a été acquis par plusieurs musées, notamment le Centre Pompidou et le Moma. .  Canapé Boca par Salvador Dalí, 1936À la demande du mécène britannique Edward James, l’artiste surréaliste à la personnalité fantasque Salvador Dalí imagine à la fin des années 1930 un canapé en forme de bouche inspiré des lèvres pulpeuses de la star de cinéma américaine Mae West. Véritable obsession du peintre, l’actrice devient sa muse. Le tableau Le Visage de Mae West pouvant être utilisé comme appartement surréaliste (1934-1935), et le canapé Boca, aussi appelé « Sofa Mae West » ou « Mae West Lips Sofa », célèbrent ainsi ce sex-symbol du cinéma hollywoodien de l’entre-deux-guerres. Au début des années 1970, le Studio 65 réinvente ce sofa culte pour Gufram, en dessinant les lèvres de Marilyn Monroe. .  Vase Shiva par Ettore Sottsass pour BD Barcelona, 1971Derrière l’érotisme assumé du vase Shiva – un vase rose poudré en forme d’érection – se cache la déclaration d’amour du designer italien Ettore Sottsass pour l’actrice espagnole Eulàlia. Persuadé de la puissance évocatrice des objets, Ettore Sottsass crée des céramiques suggestives, qui rappellent des épisodes de sa vie. .  La chaise Perspective par Pharrell Williams, 2008Producteur, chanteur, styliste… on ne compte plus les casquettes que porte l’américain Pharrell Williams avec succès. Une polyvalence qui le pousse, en 2008, à créer sa propre pièce de mobilier : une chaise anthropomorphe, inspirée à la fois de l’oeuvre L’Homme de Ruth Franken (1971) et des assises en plastiques iconiques des années 1950. Si le musicien excelle dans bien des domaines, sa pratique du design, célébrée lors d’une exposition à la galerie Emmanuel Perrotin du 21 octobre 2008 au 10 janvier 2009, prouve cependant que n’est pas designer qui veut… .  TOILETPAPER par Maurizio Cattelan pour Seletti, 2018Fondé par l’artiste contemporain Maurizio Cattelan en 2010, le magazine TOILETPAPER s’est rapidement démarqué dans le paysage médiatique par son esthétique pop, capturée par le photographe Pierpaolo Ferrari, et son humour noir. Un concept qui se décline désormais sur du mobilier signé Seletti, éditeur de design italien. Inaugurée en septembre 2018 au MoMA Design Store (New York), la collection est composée de différentes assises, de tables d’appoint et à manger, ainsi que de textiles et d’éléments de décoration, tous reprenant les couvertures iconiques du magazine d’art. Kitsch à souhait, cette série ravit aussi bien les amateurs d’art que de design. .  Le fauteuil gonflable Blow par De Pas pour D’Urbino & Lomazzi, 1967Connu pour ses courbes généreuses et ses couleurs vibrantes, le fauteuil Blow est le premier siège gonflable à être produit en série et à connaître un succès aussi phénoménal. Inspirée du bonhomme Bibendum, cette pièce fabriquée en PVC se décline en de multiples coloris tous plus éclatants les uns que les autres. Modèle iconique des années 1960, le fauteuil Blow est également le symbole de la consommation de masse et de la pop culture. La Rédaction
Il y a 5 ans et 33 jours

La 10e édition du Forum International Bois Construction reportée en 2021, revivez en vidéo l’édition 2019 !

Il y’a quelques semaines, nous vous annonçons qu’en raison du Coronavirus COVID-19 et des directives gouvernementales le Forum Bois Construction avait été reporté aux 15, 16 et 17 juillet 2020. Nouvelle décision prise, la 10e édition aura finalement lieu du 15 au 17 juillet 2021 au Grand Palais Éphémère en bois en plein centre de Paris sur Le Champs-de-Mars au pied de la Tour Eiffel.  En effet, le Grand Palais fermera ses portes en janvier 2021 pour 3 années de rénovation. À partir de cette date, le Grand Palais Éphémère, bâtiment provisoire de 10 000 m² conçu par l’architecte Jean-Michel Wilmotte, s’installera sur le Champ-de-Mars pendant toute la durée des travaux et jusqu’à l’issue des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024. Durant les Jeux Olympiques, cette structure monumentale accueillera les épreuves de judo et de lutte et sera également un lieu olympique pendant les Jeux Paralympiques.Le Grand Palais Éphémère permettra d’accueillir au cœur de Paris tous les événements habituellement organisés dans la Nef. © Wilmotte & Associés Architectes En attendant de participer à cette 10e édition, WoodSurfer et le Forum Bois Construction vous donnent la possibilité d’accéder gratuitement (jusqu’au 15 mai) aux conférences filmées par Plan Rapproché du Forum international Bois Construction 2019 qui s’est tenu les 4 et 5 avril 2019 à Nancy. Pour cela, il vous suffit de suivre le procédé suivant : 1) Rendez-vous sur la page : https://vimeo.com/ondemand/forumboisconstruction/ 2) Cliquez sur le bouton bleu « Tout louer 99,00€ »3) Créez un compte Viméo ou identifiez-vous4) Au moment de saisir les information de facturation, cliquez sur « Appliquer le code promo » et appliquez le code suivant stayhome. 5) Cliquez sur appliquer pour valider puis visionnez, profitez de toutes les vidéos en accès libre jusqu’au 15 mai 2020.
Il y a 5 ans et 34 jours

Les territoires habités de Chine, la nouvelle exposition de Sabine Delcour

De la ville fantôme d’Ordos, à la ville portuaire de Qingdao en passant par Shanghaï et Wuhan en Chine, Sabine Delcour pose la question de l’urbanité dans un monde interconnecté, interdépendant et numérisé. Ses séries photographiques se situent au carrefour des problématiques sociales, environnementales et sociétales contemporaines. Après une première rencontre dans d’a il y a une quinzaine d’années, zoom sur sa nouvelle exposition. Lauréate du Prix Moins Trente du...
Il y a 5 ans et 34 jours

Deltastudio : Elena

Dario Pompei, Valerio Galeone et Saverio Massaro, les architectes de deltastudio, ont réhabilité un ancien entrepôt agricole de la commune de Caprarola en Italie, le transformant en une villa minimaliste, où élégance et simplicité riment avec douceur de vivre. À la demande d’un jeune couple, les équipes de l’agence italienne d'architecture deltastudio ont entièrement repensé une structure agricole abandonnée pour en faire une maison familiale fonctionnelle et chaleureuse. Après quatre années de chantier, la villa voit enfin le jour début 2020, et prend alors le nom de la propriétaire, Elena. L’entrepôt est spacieux, un volume en béton brut de 290 mètres carrés répartis sur deux niveaux. Perché sur les hauteurs de la commune, il surplombe Caprarola. Tirant profit des caractéristiques et de la situation géographique exceptionnelle du bâtiment, les architectes ont décidé d’abaisser les frontières entre intérieur et extérieur pour offrir aux futurs habitants de la villa un espace lumineux et ouvert sur le paysage. Avec ses grandes fenêtres, ses balcons et sa terrasse, la villa a été conçue pour s’insérer dans la nature environnante. À l’intérieur, les architectes créent des vastes pièces, dont la disposition est calquée sur le mouvement apparent du soleil. Les espaces de vie – le salon, la salle à manger, la cuisine – donnent sur le village, tandis que les chambres sont tournées vers la campagne. Les murs, les plafonds, les sols sont en bois ou en béton, dont chaque teinte est choisie pour définir les espaces, du beige au noir, en passant par une vaste palette de gris. La villa est une habitation fonctionnelle autant que confortable. Pour en savoir plus, visitez le site de deltastudio. Photographies : © deltastudioLéa Pagnier
Il y a 5 ans et 34 jours

Covid-19 : focus sur l'exposition des riverains à la pollution automobile

Des mesures locales en complément des modélisations nationalesEn complément entre autres des publications de l'Ineris sur l'évolution de la qualité de l'air en France, d'images satellites d'agences spatiales, des communiqués d'Atmo France et localement des différentes AASQA sur l'impact du confinement sur la qualité de l'air, Atmo France a réalisé un focus synthétique sur l'évolution des oxydes d'azote (NOx) à proximité des axes routiers à fort trafic grâce aux données historiques des stations de mesure des associations agréées en charge de la surveillances et de l'information sur la qualité de l'air en France. Les NOx proviennent en grande partie du transport routier ; or la baisse drastique de ce dernier est l'un des éléments le plus marquant du confinement pour l'ensemble du territoire métropolitain et outre-mer. Pour les personnes dont le lieu de vie est proche de grands axes routiers, leur exposition aux NOx est particulièrement importante.Grace à la surveillance et aux données de terrain des AASQA, il est possible de voir, sur tout le territoire, l'historique de la pollution de l'air à différents polluants, notamment aux NOx, ainsi que l'évolution de cette pollution.Pourquoi choisir les oxydes d'azote (NOx) comme indicateur ?Les NOx regroupent le monoxyde d'azote (NO) et le dioxyde d'azote (NO2) exprimés en µg/m3 équivalent NO2. La source principale d'émission de NOx en ville est le trafic routier pour plus de 2/3. Indicateurs de pollution du trafic routier, ces polluants sont règlementés par la législation européenne. Leur surveillance sur le territoire est obligatoire et le NO2 est une espèce particulière suivie en raison de sa toxicité. La France est, d'ailleurs, en contentieux avec la Commission européenne pour non-respect des directives concernant les concentrations de ce polluant dans l'air ambiant de nombreuses agglomérations. L'équilibre en NO et NO2 étant très sensible à la température, l'indicateur NOx est plus stable que le simple NO2 en période de variation importante de température.Les NOx sont également précurseurs d'autres polluants : dans certaines conditions climatiques et d'ensoleillement, ils réagissent avec certains polluants selon des processus physico-chimiques complexes intervenant dans l'atmosphère. Ils réagissent en particulier avec les composés organiques volatils (COV) pour conduire à la formation d'ozone troposphérique ou avec l'ammoniac (NH3) pour former des particules secondaires (dont les niveaux sont d'ailleurs restés soutenus certains jours pour une bonne partie de la France, malgré les mesures de confinement).Diminution importante des expositions aux oxydes d'azote (NOx) en bordure des axes de traficAtmo France avec l'appui des AASQA a analysé l'évolution des concentrations moyennes journalières en NOx du 1er au 31 mars 2020 sur des stations représentatives de l'exposition à la pollution dû au trafic dans les principales agglomérations françaises. Les émissions de NOx étant globalement en lien avec le trafic routier, les données de la station de référence à l'exposition du trafic ont été utilisées et ce, pour toutes les préfectures de région ainsi que pour les agglomérations de plus de 500 000 habitants.La baisse du trafic routier lié au confinement a eu pour impact une baisse globale des concentrations de NOx sur tout le territoire français métropolitain et outre-mer. Sur le mois de mars 2020, la mise en place du confinement a mené à une baisse des concentrations moyennes journalières en NOx proches des axes routiers de 50% à Bordeaux ; 70% à Toulouse ; 67% à Fort-de-France ; 69% à Dijon ; 62% à Rennes et 69% à Marseille par exemple (voir infographie ci-dessus).L'évolution des niveaux de NOx a également été analysée pour plusieurs agglomérations de plus de 500 000 habitants. L'impact de la baisse du trafic routier y est également visible sur les concentrations de NOx. Par exemple l'agglomération de Paris a observé une baisse de 73%, l'agglomération de Grenoble de 72%, l'agglomération de Toulon de 49% et l'agglomération de Nice de 69%.MéthodologieAfin de montrer l'impact du confinement sur la pollution en NOx, Atmo France a réalisé sur quelques stations trafic représentatives dans chaque agglomération un ratio entre la moyenne des concentrations journalières en NOx du mois de mars avant la mise en place du confinement (1er au 17 mars 2020) et au début du confinement (18 au 31 mars 2020). Exprimé en pourcentage, ce ratio indique l'évolution des niveaux de NOx mesurés sur les grands axes routiers en mars 2020 avant et pendant le confinement.Les concentrations journalières en NOx du mois de mars 2019 sont également renseignées sur les graphiques en partie III afin d'illustrer l'état des concentrations en NOx en 2019 à la même période*. La comparaison entre les mois de mars 2019 et de mars 2020 illustre aussi cette baisse des concentrations, tout en gardant à l'esprit que les variations observées résultent d'une part de l'impact du confinement sur la circulation mais aussi de conditions météorologiques qui ont pu localement être très différentes entre 2019 et 2020.* A la suite d'incidents techniques, dans certaines régions, quelques données journalières sont indisponibles. A noter que la réglementation oblige les AASQA à disposer d'au moins 90% de données sur l'année.
Il y a 5 ans et 34 jours

Le fonctionnement du chauffage au bois (partie 2)

Dans cette deuxième partie de notre dossier spécial « chauffage au bois », la technique est au rendez-vous. Nous allons aborder le fonctionnement de tous les types de chauffage au bois : de la cuisinière de nos aînés à la chaudière à hydroaccumulation avec production d’eau-chaude. L’exhaustivité en toute simplicité, tel est le défi que je souhaite relever […]
Il y a 5 ans et 35 jours

Humbert & Poyet : Appartement rue des Archives

Les architectes Emil Humbert et Christophe Poyet mêlent matériaux nobles, œuvres d’art contemporaines, meubles d’esprit Art Déco ou Memphis et références au classicisme dans un duplex historique de la rue des Archives. En plein Marais, le duo Humbert & Poyet imagine une habitation raffinée, où le classicisme côtoie la modernité, pour une famille. Les décorateurs Emil Humbert et Christophe Poyet ont en effet répondu par un appartement élégant et subtil aux commanditaires, qui désiraient un logement convivial et fonctionnel adapté au quotidien de leur famille. Inspirés par l’histoire du bâtiment de la rue des Archives, les architectes ont pris le parti de modifier l’organisation spatiale de ce duplex de 250 mètres carrés en revenant à une distribution classique des pièces. Le premier niveau est désormais réservé aux salles de séjour – le salon, la salle à manger, la cuisine et la bibliothèque –, quand le second accueille la chambre parentale et son dressing, la chambre d’enfant et la salle de bain. Des moulures discrètes et une imposante cheminée ont été ajoutées. Ces clins d’œil au classicisme, qui ponctuent l’appartement, sont aussi habilement mariés à des éléments modernes et contemporains : « Nous sommes particulièrement inspirés par les mouvements modernistes, art déco et Memphis, alliés au classicisme, on retrouve ces périodes à travers les choix des meubles, des couleurs et des finitions dans notre travail et la conception de cet appartement. Tout cela se combine pour former des espaces uniques qui sont des déclarations en soi, forts et raffinés. » L’entrée donne le ton. On y découvre du terrazzo en all-over – au sol, sur les murs et les marches de l’escalier –, ainsi que des œuvres d’art et des pièces de mobilier de créateurs célèbres, notamment une peinture de Keith Haring, des chaises de Le Corbusier, une console de Jean Prouvé, des céramiques des artistes Georges Jouve et Olivier Gagnère. À l’instar du hall, toutes les pièces de l’appartement sont audacieusement décorées, avec des beaux matériaux – bois, marbre, laiton, terrazzo –, des pièces de mobilier et des objets d’art iconiques, des meubles de Humbert & Poyet. Dans le salon, par exemple, le canapé de velours bleu Grand Théodore, le lampadaire en albâtre brillant Ava et la table-basse Gabrielle signés Humbert & Poyet côtoient les appliques et les lampes dessinées par le designer italien Gino Sarfatti, les tabourets Tulip crés par l’architecte finno-américain Eero Saarinen, une photographie prise par le sulfureux photographe américain Robert Mapplethorpe et une peinture imaginée par le plasticien français Bertrand Lavier. Après avoir fait ses preuves en rhabillant quantité d’adresses commerciales – les restaurants Beefbar à Paris, Mexico, Monaco, Hong-Kong et Malte, l’hôtel The Hoxton et la boutique Maison Weill à Paris – Humbert & Poyet confirme sa très bonne réputation avec de nombreux projets résidentiels. Affaire à suivre… Pour en savoir plus, visitez le site de Humbert & Poyet.Photographies : © Francis AmiandLéa Pagnier
Il y a 5 ans et 35 jours

Covid-19 : de "nombreux contentieux" à venir entre les acteurs des chantiers

JURIDIQUE. De quelle manière les assureurs de la filière BTP ont dû réagir du fait de l'arrêt brutal de l'activité ? Qu'est-ce qui se dessine en matière de contentieux entre les acteurs pour les semaines et mois à venir ? Grégory Kron (SMABTP) et Michel Klein (Maf) ont répondu à ces questions lors d'une conférence organisée par le Cinov, le 20 avril 2020.
Il y a 5 ans et 35 jours

Zoom sur : Oki Sato

Fondateur du désormais incontournable studio nendo, le japonais Oki Sato n’en finit pas de nous surprendre. Du haut de ses 43 ans, le designer et architecte a su se créer un univers reconnaissable entre tous, entre poésie nippone et rationalité occidentale. Retour sur le parcours d’un grand nom de la discipline. Né au Canada, c’est à Tokyo (Japon) qu’Oki Sato se forme à l’architecture. Un cursus de 6 ans qui, au lieu de la stimuler, bride la créativité de l’esthète : « On me disait tout le temps ne fais pas ci, pas ça, si bien que je me sentais assez stressé une fois diplômé » dira-t-il d’ailleurs au sujet de ses études. Une rigidité dont veut à tout prix s’échapper le futur fondateur du studio nendo. C’est pourtant au cours d’un voyage de fin d’étude à la biennale de design de Milan en 2002 qu’une révélation s’offrira à lui. La ville italienne vibrant au rythme de la création, la liberté des artistes et la joie du public confirmeront à Oki Sato ce qu’il commence à soupçonner : ce sera le design, un point c’est tout.« Je ne pense pas que le design doive être perçu comme quelque chose de trop spécial (...) ou réservé à une "élite" de designers ou de spécialistes, mais devrait être accessible à tous. Je pense que quiconque ayant un regard différent sur les objets du quotidien est déjà un designer. » Oki Sato, designer En 2003, un an après cette prise de conscience, le designer fait une rencontre déterminante : celle de Giulio Cappellini, directeur artistique de l’éditeur éponyme. L’expertise et l’ouverture d’esprit de l’Italien marquera un tournant dans la création d’Oki Sato qui soumettra à son mentor des dizaines de dessins par mois, les améliorant au fil du temps et des commentaire de Cappellini. Arrivé à maturation, son Ribbon Steel sera le premier objet d’Oki Sato édité par la marque, qui produit depuis 2007 un projet de nendo par an. Aujourd’hui à la tête d’une agence de plus de 50 personnes à Tokyo, Oki Sato a su garder son âme d’enfant, et c’est probablement ce qui le différencie de tous ses confrères. Avec la nature comme source d’inspiration et l’épure japonaise comme ligne de conduite, le studio nendo propose des créations ludiques, poétiques et toujours caractérisées par une pointe d’humour. La collection de couverts Skeleton, la vaisselle Plank ou le désormais iconique Jelly Vase, on ne compte plus les ouvrages remarquables du collectif. Des créations qui s’accompagnent de grandes expositions, comme lors de la Design Miami / Basel 2018, où d’ « Invisible Outlines », une rétrospective organisée au Grand Hornu en 2017. Plus récemment, celui qui a été élu designer de l’année à Maison & Objet 2014, a investi les incroyables volumes du Bon Marché Rive Gauche (7ème arrondissement) pour l’exposition « ame nochi hana », une série d’installations conçues autour du thème de la pluie. Une carte blanche onirique qui fait suite à celles données à Leandro Erlich (2018) et Joana Vasconcelos (2019).Loin de rendre le tablier, Oki Sato est aujourd’hui en charge du design des intérieurs des nouveaux TGV qui seront inaugurés à l’occasion des JO 2024 de Paris. Un pas dans la création française qui annonce également la future ouverture d’une antienne parisienne du studio.Un designer définitivement à part !Pour en savoir plus, visitez le site du studio nendoZoé Térouinard
Il y a 5 ans et 36 jours

Le Covid-19 sera-t-il reconnu comme une maladie professionnelle ?

Qui veut que le Covid 19 soit reconnu comme maladie professionnelle ?Après le ministre de la Santé Olivier Veran qui l'a évoqué pour les soignants, Christophe Castaner, le ministre de l'Intérieur, veut qu'il soit reconnu comme maladie professionnelle pour les personnels du ministère.L'Académie de médecine s'est dite aussi favorable à ce que cette reconnaissance ne bénéficie pas qu'aux seuls personnels de santé mais aussi à ceux qui travaillent pour "le fonctionnement indispensable du pays", dans les secteurs de l'alimentation, des transports et de la sécurité.Plusieurs syndicats le demandent également depuis le début de la crise pour les salariés et les agents publics.La CFDT préconise que "toutes les situations de travail en présentiel puissent, en cas d'atteinte à la santé due au Covid 19, relever d'une imputabilité d'office à titre professionnel". Elle plaide pour la création d'un "fonds" dédié pour prendre en charge les personnes atteintes.Dans l'attente, les syndicats conseillent aux salariés qui auraient contracté le virus au travail ou sur le trajet pour s'y rendre de le déclarer en accident du travail.Qu'est-ce qu'une maladie professionnelle ?L'Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) rappelle qu'une maladie est considérée "comme "professionnelle" si elle est la conséquence directe de l'exposition plus ou moins prolongée d'un travailleur à un risque physique, chimique ou biologique, ou résulte des conditions dans lesquelles il exerce son activité professionnelle".Le concept remonte à une loi de 1919 reconnaissant le saturnisme, et récemment le débat sur la reconnaissance du burn out comme maladie professionnelle avait été relancé, sans succès.Une liste des maladies reconnues est établie dans des tableaux annexés au code de la sécurité sociale et au code rural. Si le salarié entre dans les critères (avec des durées d'exposition au risque), il n'a pas besoin de prouver le lien entre sa pathologie et son travail. Si tous les critères ne sont pas remplis, il faut apporter la preuve du lien entre son travail et la maladie et c'est donc bien plus compliqué.Faire entrer une nouvelle maladie professionnelle dans ces fameux tableaux suppose un décret, pris après discussion au sein du Conseil d'orientation des conditions de travail (Coct) où siègent aussi syndicats et patronat."Cela peut aller très vite si le gouvernement veut aller vite mais cela peut aussi s'enliser", explique Jérome Vivenza (CGT), membre du Coct. Certains syndicats veulent mettre cette question à l'agenda du Coct rapidement, a-t-il indiqué à l'AFP. Une réunion se tiendra le 24 avril.Quelles sont les conséquences de la reconnaissance en maladie professionnelle ?La reconnaissance d'une maladie professionnelle permet une prise en charge à 100% des frais médicaux mais permet aussi de recevoir une indemnité en cas d'incapacité temporaire ou permanente. En cas de décès, les ayants droits peuvent également percevoir une rente.Tout cela est financé par la branche dite "ATMP" (accident du travail et maladie professionnelle) de la sécurité sociale, financée par les cotisations des entreprises dont le taux varie en fonction de la sinistralité.A noter qu'il est difficile pour l'instant, alors que la connaissance de ce virus est parcellaire, d'en identifier les séquelles, notamment pour ceux atteints par une forme grave du Covid 19 ayant entraîné plusieurs jours en réanimation. Séquelles respiratoires? Séquelles neurologiques et cognitives? Des médecins esquissent des pistes, à tâtons.C'est pour cette raison que la CFDT réclame un "droit de suite à l'épidémie, permettant de prendre en considération des séquelles et pathologies éventuelles liées au Covid 19, non encore connues à ce jour".
Il y a 5 ans et 36 jours

"Les conséquences vont être terribles pour les agences" (Rudy Ricciotti)

INTERVIEW. L'architecte et ingénieur Rudy Ricciotti, Grand Prix national d'architecture, auteur de plusieurs ouvrages dont L'architecture est un sport de combat (éd. Textuel), s'explique auprès de Batiactu, après sa tribune acerbe contre la maîtrise d'ouvrage publique, qu'il accuse de "précipiter la crise du BTP".
Il y a 5 ans et 36 jours

Ego Paris x Studio 5.5 : Collection SUTRA

Si nous sommes tous confinés, certains ont pourtant la chance de pouvoir profiter de leur jardin. Pourquoi alors ne pas agrémenter nos espaces extérieurs domestiques de la collection SUTRA d’Ego Paris, conçue par les designers du Studio 5.5 ? Inaugurée en 2019, l’ensemble de mobilier outdoor se voit aujourd’hui enrichi de trois nouvelles tables et de multiples accessoires, dont une lampe nomade élégante. Zoom sur un salon de jardin modulaire au caractère bien trempé ! Inspirés par les piquets de bois qui protègent les dunes le long des plages, les équipes du Studio 5.5 imaginent une collection de mobiliers de jardin ergonomique et modulaire. Nommée « SUTRA », cette série est caractérisée par des structures faites en lattes de teck et une personnalisation à toute épreuve. Modulables, les éléments qui la composent peuvent s’accorder sous différentes configurations en rien de temps, grâce à un système « Plug & Play », permettant à ses propriétaires d’imaginer des compositions uniques. Initialement composée de cinq modules d’assises, la collection est désormais agrémentée de trois nouvelles tables, d’une tablette, d’un plateau de service et d’une lampe nomade linéaire, autonome et rechargeable USB. Si la disposition des éléments se fait au gré des envies des détenteurs de SUTRA, ils peuvent également choisir le revêtement de leurs assises parmi une large gamme de matériaux composites souples signés Serge Ferrai®. Une collection en harmonie avec la philosophie d’Ego, qui propose du mobilier outdoor personnalisable et intemporel. Pour en savoir plus, visitez le site de EgoPhotographies : ©EGO Paris/ Arnaud Childeric – studio KaliceZoé Térouinard
Il y a 5 ans et 37 jours

Après le déconfinement, le guide OPPBTP devrait rester d'actualité

GESTES BARRIÈRES. Le Premier ministre, lors de sa conférence de presse du 19 avril 2020 sur l'épidémie de covid-19, en a dit plus sur l'après-déconfinement, prévu à partir du 11 mai 2020. Il a notamment assuré que les guides professionnels de bonnes pratiques réalisés par les branches seraient toujours d'actualité pour limiter la circulation du virus en respectant les gestes barrières.
Il y a 5 ans et 37 jours

Euromed 2, Ville Nature méditerranéenne, selon Leclercq Associés

Euroméditerranée a attribué en décembre 2019 une nouvelle mission de six ans à l’agence Leclercq Associés afin de définir les orientations stratégiques des 170 hectares du secteur Euromed 2 notamment en termes de densité́, mobilité́, habitat, développement économique, cycle de […] L’article Euromed 2, Ville Nature méditerranéenne, selon Leclercq Associés est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 38 jours

Il y a 60 ans, Brasilia devint la capitale du Brésil

Voici le récit de sa fondation, à partir des dépêches de l'AFP de l'époque.Ce projet pharaonique a émergé en moins de quatre ans, sur la savane rouge des hauts plateaux semi-désertiques dans le centre-ouest du pays, à un millier de kilomètres de Rio de Janeiro (capitale depuis 1763), explique l'AFP, avant le début de plusieurs jours de festivités. Un lac artificiel, Paranoa, de plus de 40 km carrés, a même été aménagé.Aux commandes de l'œuvre - classée en 1987 au patrimoine de l'humanité - l'urbaniste Lucio Costa, le paysagiste Roberto Burle Marx et l'architecte Oscar Niemeyer, récompensé en 1988 par le prix Pritzker, équivalent du Nobel pour l'architecture.Vaste circonférenceL'inauguration de la "capitale de l'espoir", suivant la formule popularisée par le ministre français de la Culture André Malraux, coïncide avec l'anniversaire de la mort du premier martyr de l'indépendance du Brésil, surnommé "Tiradentes" (arracheur de dents), qui appelait à établir la capitale au centre du pays.A l'approche de l'événement, 24 heures sur 24, "cent mille ouvriers ingénieurs et techniciens mettent la dernière main au plus grand chantier du monde"."Pour abriter les bâtisseurs de Brasilia, une ville de fortune est née" au "milieu de la savane", avec "cent cinquante mille habitants, soixante hôtels, quarante bars et sept banques", appelée à être rasée une fois Brasilia achevée.Le projet a été impulsé par le président brésilien Juscelino Kubitschek, pour qui "c'est une révolution géopolitique. Après avoir campé pendant presque deux cents ans au bord de l'eau, le Brésil va prendre possession de son territoire".Brasilia "a la forme d'une circonférence - tellement vaste que du sommet du gratte-ciel de 28 étages où seront logés les services administratifs relevant du Parlement, les limites n'en seront pas visibles", décrit l'AFP."A l'intérieur de cette circonférence", dont deux diamètres dessinent le signe de la croix, "les avenues (...) décrivent des cercles concentriques" ou "sont tracées suivant les rayons du cercle, mais ne débouchent jamais les unes sur les autres, des ponts et des tunnels ayant été aménagés à tous les croisements".Chefs-d'oeuvre d'architectureLe Parlement aux deux demi-sphères, le palais présidentiel du Planalto et la Cour suprême fédérale sont situés sur la Place des Trois Pouvoirs, "centre de la circonférence" et "cœur de la cité".Parmi les "plus beaux monuments", une cathédrale futuriste, avec une énorme gerbe liant les tiges de béton symbolisant l'amitié entre le Brésil et le Portugal, ou le palais d'Itamaraty (ministère des Affaires étrangères).Dans un premier temps, le transfert du pouvoir est surtout symbolique: "l'aménagement intérieur de nombreux édifices publics n'est pas achevé, les bureaux ne sont pas complètement installés, et surtout, le fonctionnement des ascenseurs est souvent précaire", explique l'AFP le 20 avril.Le réseau téléphonique intérieur n'est pas au point. Des difficultés de dernière minute surgissent dans les liaisons radio avec les autres villes.Difficile également de se déplacer dans une agglomération pratiquement dépourvue de transports publics, avec de longues distances.L'heure est néanmoins à la fête. Le 20 avril, "les Brésiliens qui, depuis 24 heures affluent dans la nouvelle capitale laissent libre cours à leur enthousiasme devant des chefs-d'œuvre de l'architecture". Pour bénir la cité, le cardinal Manuel Cerejeira, légat pontifical, apporte une croix au pied de laquelle fut dite en 1500 la première messe au Brésil.Le président reçoit les clés de la ville devant "une foule d'environ 3.000 personnes", composée d'ouvriers en blue jean, paysans de hauts plateaux au visage brûlé de soleil, touristes de Rio ou de Sao Paulo vêtus de blanc ainsi que de hauts fonctionnaires et parlementaires en costume sombre.Cérémonies religieuses, fêtes populaires kermesse, parade militaire, défilé des ouvriers ayant participé à la construction, rythment l'événement pendant plusieurs jours.Le 21, les pouvoirs sont installés à Brasilia."Les façades des édifices publics" et des immeubles d'habitation "sont toutes en baies vitrées. Ainsi, le peuple pourra +contrôler+ constamment le travail des serviteurs de l'État", explique l'AFP le 23 avril.Quatre années après l'inauguration de sa nouvelle capitale, qui a plombé ses finances pour plusieurs années, le Brésil connaît un coup d'État,instaurant une dictature militaire jusqu'en 1985.
Il y a 5 ans et 39 jours

Covid-19 : comment gérer les retards des chantiers de construction ?

Dans ce contexte exceptionnel, comment gérer les retards de chantier ? ForumConstruire.com, plateforme d'échanges entre particuliers sur la construction de maison et l'amélioration de l'habitat, fait le point sur la situation.Gérer au mieux la crise en tant que particulierLorsque l'on fait construire sa maison, quel bonheur de se rendre sur son chantier pour en suivre l'avancée, de penser à la livraison et aux travaux que l'on souhaite mener à bien après la remise des clés ! Mais, compte tenu de la situation actuelle, les futurs propriétaires vont devoir faire preuve de patience…Ils ont d'ailleurs sans doute déjà été contactés par leur constructeur pour un point dédié. Ainsi, interrogés par ForumConstruire.com quant à la situation de leur chantier en cette période de crise sanitaire1, plus d'un sondé sur deux (55% précisément) voit son chantier entièrement arrêté. 11 % des membres interrogés doivent faire des travaux sur leur chantier mais ne peuvent s'y rendre ou n'ont pas le matériel nécessaire. 7% des répondants indiquent que quelques artisans vont tout de même pouvoir y passer. Enfin, 5% parviennent encore à y faire quelques travaux.« Nous conseillons à tous les particuliers ayant déjà donné leur préavis à leur propriétaire, de négocier à l'amiable avec lui une autre date de départ de leur logement. Cela leur permettra de conserver celui-ci au moins jusqu'à la fin du confinement. Peu de risques que leur propriétaire le leur refuse, sachant qu'actuellement, seuls les déménagements « relevant d'urgences sanitaires, sociales ou de péril » sont autorisés… Rappelons également que le recours au service de déménageurs professionnels, comme à l'aide de proches, est interdit ! », commente Thomas Modolo, Responsable Communication de ForumConstruire.com.Qu'en est-il du côté des constructeurs ?Les constructeurs, eux aussi, doivent se réorganiser pour faire face, au mieux, à la crise sanitaire. Si la plupart des chantiers sont à l'arrêt, notamment du fait d'un manque de matériaux, les équipes commerciales, quant à elles, sont toujours sur le front et continuent à travailler, comme le souligne un constructeur : « Les chantiers sont stoppés jusqu'à nouvel ordre, mais nos équipes commerciales peuvent, au moyen d'outils numériques (notamment de plan et de chiffrage), continuer d'étudier les projets de nos clients et convenir avec eux de rendez-vous, téléphoniques ou en visioconférence ».La responsable d'une marque régionale témoigne elle aussi : « S'agissant des chantiers, nos conducteurs sont toujours en activité. Mais les prochains jours seront décisifs, car le manque de matériaux va bientôt se faire sentir, et certains de nos artisans ferment. On s'adapte donc au jour le jour ». Il est vrai que la fermeture de nombreux fournisseurs entraîne une pénurie de matériaux qui, même pour les artisans souhaitant continuer de travailler, contraint finalement à stopper l'activité.Par ailleurs, pour ne pas risquer de se retrouver hors délai si la crise devait durer plusieurs mois, les constructeurs ont tout intérêt à déclarer leurs chantiers suspendus pour cas de force majeure… Et cela, alors même que certains artisans, travaillant seuls ou parfaitement équipés (masques, etc.) pourraient encore venir y travailler. Or si un constructeur accepte que ses artisans viennent sur le chantier, il s'expose à voir son argument de force majeure voler en éclats… et donc de devoir payer des pénalités s'il n'arrive pas à terminer le chantier dans les délais impartis. Par conséquent, des raisons strictement juridiques pourraient pousser les constructeurs à fermer des chantiers qui pourraient pourtant avancer, même plus lentement, et ce, uniquement pour se protéger.La position de l'AAMOI (Association d'Aide aux Maîtres d'Ouvrage Individuels)ForumConstruire.com a contacté l'AAMOI afin d'en savoir plus quant à leur position sur le sujet. Et celle-ci est claire : « Restez chez vous ! ». L'association rappelle par ailleurs très clairement que « le cas de force majeure ne peut être automatique. En effet, rien n'interdit au secteur du BTP de travailler. Les entreprises devront alors prouver le cas de force majeure, en montrant notamment que les fournisseurs étaient à l'arrêt, leurs employés au chômage technique, etc. ». Il conviendra ensuite à chaque maître d'ouvrage de voir comment il souhaite gérer cette situation, en fonction des réactions de son constructeur.L'AAMOI alerte aussi quant à d'éventuelles tentations que pourraient avoir des constructeurs de mauvaise foi : « Certains constructeurs avaient du retard déjà acté avant le confinement, mais ont fait valoir des arrêts de chantiers pour éviter d'avoir à payer des indemnités de retard… ». D'autres ont envoyé des courriers notifiant la suspension du chantier, tandis que les travaux continuaient sur place. Le maître d'ouvrage ne pouvant aller vérifier, ces derniers espéraient ainsi pouvoir s'octroyer des délais supplémentaires et payer le moins possible de pénalités de retard… Malheureusement pour eux, des voisins ont alerté les maîtres d'ouvrage. Rappelons que ces constructeurs, pour le moins indélicats, sont dans l'illégalité la plus totale !Pour plus de précisions, retrouvez le communiqué dédié de l'AAMOI en cliquant-ici.L'avis de ForumConstruire.com« D'un côté, le gouvernement encourage les Français à rester à chez eux (allant jusqu'à promettre des peines de prison à ceux qui ne respecteraient pas, à plusieurs reprises, les règles du confinement), et, de l'autre, il indique que rien ne s'oppose au retour au travail des artisans du BTP. Cette complexité se retrouve aussi sur le terrain. Trouver des matériaux est à présent quasi impossible et travailler en groupe est peu recommandé, rendant compliquée la reprise des chantiers. Sans parler de la peur de la maladie, bien présente chez bon nombre d'artisans et employés qui préfèrent, par sécurité, ne pas reprendre le travail.Le gouvernement n'indique pas que cette crise sanitaire liée au Covid-19 est un cas de force majeure et, du coup, place les constructeurs en porte-à-faux, les obligeant à prouver par eux-mêmes que les chantiers sont arrêtés de façon tout à fait légale. Ce flou constitue une brèche, dans laquelle certains ne vont pas hésiter à s'engouffrer… Certains constructeurs vont par exemple essayer de se cacher derrière le confinement pour combler leur retard et éviter de payer des pénalités. Des particuliers vont quant à eux essayer de faire payer des pénalités de retard à leurs constructeurs, même si ceux-ci sont honnêtes. Après tout, on ne sait absolument pas quand ce confinement prendra fin ! Entre les deux, toute une panoplie de conflits en tout genre qu'il faudra résoudre.Chez ForumConstruire.com, nous trouvons que le BTP, à l'inverse de l'alimentation ou de la santé, ne fait pas partie des activités essentielles à la vie de notre pays. De ce fait, nous trouvons qu'il est de notre devoir de protéger nos artisans en les incitant à rester chez eux s'ils en ont la possibilité. Nous recommandons donc aux particuliers de faire preuve de bienveillance. Rappeler aux constructeurs le risque de devoir payer des pénalités de retard, c'est les pousser à remettre les artisans sur les chantiers. Nous sommes défavorables à cet état d'esprit.L'avenir nous dira comment la situation va évoluer mais, pour le moment, il est impossible de savoir quand et comment nous sortirons de cette crise. Néanmoins, notre priorité doit rester celle de l'intérêt commun et de la santé, à savoir de protéger le plus de monde possible. Nos chantiers peuvent attendre…», conclut Jean-Christophe Gigniac, Fondateur de ForumConstruire.com.1Méthodologie : étude portant sur les réponses apportées par 550 membres de ForumConstruire.com, interrogés le 19 mars 2020 (plusieurs réponses possibles).
Il y a 5 ans et 39 jours

Nouveaux revêtements de sol en bambou

Fort du succès de sa collection de revêtements de sol en bambou massif MOSO Bamboo Elite, le spécialiste du bambou MOSO étoffe son offre avec de nouvelles références qui bénéficient, entre autres, de la nouvelle couleur Natural White et d’une nouvelle finition de surface. MOSO a également amélioré les fonctions techniques du revêtement de sol : une stabilité accrue avec une lame nettement plus large et un système de clic pour une installation facile en pose flottante. Le format XXL donne non seulement l’impression que les espaces sont plus spacieux, mais il apporte aussi une touche d’élégance supplémentaire. Les lames MOSO Bamboo Elite Premium se démarquent aussi par leurs grandes dimensions ; elles présentent une largeur de 190 mm, soit 31 mm de plus que les lames Bamboo Elite originales, qui sont déjà plus larges que la plupart des lames bambou disponibles sur le marché. Ce nouveau format de lame est rendu possible par la stabilité améliorée des couches intermédiaires de bambou lamellé croisé. MOSO comprime les lamelles de bambou selon un processus de fabrication optimisé.
Il y a 5 ans et 40 jours

Trimble Connect : La plateforme dans le cloud

Trimble Connect est une plateforme d’intégration et de communication basée sur le cloud qui relie les bonnes personnes aux bonnes données, au bon moment. Trimble Connect fournit des informations actualisées et utilisables pour les projets prêts à être réaliser : visualiser, examiner et référencer les modèles Tekla, les plans et autres données dont vous avez besoin pour mener à bien un projet de construction. Avec Trimble Connect, vous pouvez travailler à tout moment, n’importe où et depuis n’importe quel appareil. La plateforme est accessible. Vous travaillez toujours avec des informations fiables et précises. Trimble Connect peut être utilisé dans les différentes phases du processus de construction, lors de la coordination et de la conception mais également pour communiquer sur le chantier ou hors site ainsi que pour la gestion des activités et des tâches au cours du projet. Trimble Connect : Convivial et collaboratif Vous pouvez partager les modèles, les plans et tous autres documents de Tekla: Visualisation, révision, modèle de référence et archivage avec historique des révisions. Trimble Connect dispose d’interfaces utilisateur conviviales pour les postes de travail et les appareils mobiles (iOS et Android) et même pour les appareils de réalité mixte (MR). La plateforme vous aide à garder le contrôle des modifications grâce à une collaboration constante. Ainsi les révisions couteuses dues aux informations périmées ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Trimble Connect relie les données tout au long de chaque phase du cycle de vie du bâtiment afin de respecter les délais et le budget du projet. Vous pouvez télécharger et partager des documents de plus de 50 outils standards de l’industrie ou ajouter vos propres outils grâce aux API (Application Programming Interface). Trimble Connect et les outils de workflow sont disponibles en 16 langues. Logiciel Tekla de Trimble Trimble produit les solutions logicielles Tekla. Ces derniers font partie du portefeuille de Trimble Buildings, pour les flux de travail Modélisation de l’Information du Bâtiment (BIM) et d’ingénierie structurelle avancés. La gamme de solutions Trimble pour la construction s’étend des stations totales aux logiciels avancés. Ainsi le secteur du bâtiment des outils nécessaires pour la transformation de la planification, de la conception, de la construction et du fonctionnement des bâtiments. Les logiciels Tekla sont au cœur du processus de conception et de construction. Ils s’appuient sur la libre circulation des informations, sur des modèles 3D réalistes et sur la collaboration. Pour plus d’informations sur les logiciels Tekla, rendez-vous sur : www.tekla.com
Il y a 5 ans et 40 jours

Le diagnostic environnemental, "indispensable dans tous les projets urbains"

BIODIVERSITÉ. "Il faut intégrer les compétences en biodiversité et en écologie urbaine à tous les niveaux de la fabrication urbaine", défend Marc Barra, écologue, lors d'une conférence d'Envirobat grand Est. La présence de professionnels de la nature dans tous les projets, du diagnostic environnemental à la conception des bâtiments, est "indispensable" pour ne pas répéter certaines expériences "catastrophiques".
Il y a 5 ans et 40 jours

« Les collectivités territoriales précipitent la crise du BTP »

Rudy Ricciotti est architecte et ingénieur. [©DR] « La santé est prioritaire sur l’économie, il n’y a pas débat. Il n’est cependant pas utile d’accumuler les difficultés existentielles par égoïsme, imprudence ou indifférence. Alors que la profession d’architecte et d’ingénieur (environ 150 000 personnes en étude) dans les domaines du BTP s’est organisée, à la demande de l’Etat pour défendre l’activité par télétravail et donc défendre par anticipation l’économie des futurs chantiers du bâtiment et des travaux publics, il est stupéfiant de voir la maîtrise d’ouvrage publique tout stopper comme s’il y avait un lien entre notre activité et celle du Covid-19 », indique l’architecte et ingénieur Rudy Ricciotti. Et de poursuivre : « En effet, le report systématique des candidatures aux appels d’offres, des remises d’offres finales et des consultations publiques de concours d’architecture est-il légitime ?  L’instruction des permis de construire est pétrifiée Les collectivités territoriales font office d’exemple en matière d’anti-synergie de ce point de vue, tandis que le ministère du Travail demande, exige, que les chantiers reprennent, en incluant tous les acteurs associés. Il faut bien entendre que tout ce qui fabrique en amont la future commande est stoppé ! Et pour être certain de faire perdurer efficacement les dégâts économiques, l’instruction des permis de construire est pétrifiée pour plusieurs mois. De sorte que la maîtrise d’ouvrage privée est elle-aussi paralysée. Qui, suffisamment sensible, arrivera à imaginer les conséquences structurelles sur l’économie du BTP par l’arrêt en amont des études réalisées par les architectes et ingénieurs ? Nous ne nous plaignons pas. Nous voulons travailler, mais pourquoi ce coup de poignard dans le dos ? Sommes-nous obligés d’être en retraite ou en congés par anticipation ? Y a-t-il une France à deux vitesses ? Celle qui ne souffre pas de ne pas travailler, car garantie de son salaire à vie, et l’autre dont le salaire n’est pas garanti et déjà stoppé. Un hommage à nos héros J’ai choisi pour mes collaborateurs et par patriotisme de refuser au maximum le chômage partiel et d’organiser le télétravail avec son cortège de difficultés technologiques et de perte d’efficacité. Je l’ai choisi comme acte de résistance pour combattre la fatalité et parce que j’aime mon pays. Mais ce mauvais coup porté à nos professions aura des conséquences inchiffrables, car nous sommes à l’origine du calendrier du déclenchement opérationnel des ouvrages. C’est donc déjà plusieurs mois d’arrêt total. Mais dans l’attente, plus de la moitié des architectes à l’économie fragile, courant après les honoraires, iront au tapis. Bravo ! Quelle indifférence des collectivités territoriales à notre égard et quel coup porté à la Nation dont nous sommes aussi. Quel encouragement à abuser du chômage partiel, pour les autres métiers où la trésorerie capitalistique permet de rester en planque plusieurs mois et de faire porter, avantage cynique, les salaires par l’Etat ! Hommage à nos héros, ceux de la santé, armée, police, transports, enseignants, et aussi paysans, artisans de première nécessité, dont personne ne se demande s’ils peuvent travailler… » Le Club des juristes Le Mucem, à Marseille, est une des réalisations les plus emblématiques de l’architecte Rudy Ricciotti. [©ACPresse] Rudy Ricciotti est ingénieur et architecte. Il a obtenu nombre de distinctions : Grand Prix national d’architecture, Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres, Médaille d’Or de l’Académie d’architecture. Membre de l’Académie des technologies, il est l’architecte du Mucem, à Marseille, du Pavillon Noir, à Aix-en-Provence. Mais aussi, du Département des arts de l’islam du musée du Louvre, à Paris, et de la Passerelle de la paix à Séoul, en Corée du Sud. Rudy Ricciotti est également l’auteur de plusieurs essais et manifestes, dont “L’architecture est un sport de combat” et “L’exil de la beauté”, parus aux éditions Textuel. La présente tribune est parue en premier lieu sur le blog du Club des juristes, premier think tank juridique en France. Ce dernier mobilise experts et personnalités pour éclairer la crise du Coronavirus sous le prisme du droit. Témoignages d’acteurs de premier plan, décryptages des problèmes juridiques soulevés par la situation inédite que nous vivons. Mais aussi tribunes et analyses prospectives, pour nourrir le débat et dégager des leçons pour demain y sont autant de thèmes abordés. 
Il y a 5 ans et 41 jours

Marie Bovo : Nocturnes

C’est à l’occasion de l’exposition « Nocturnes » à la Fondation Henri Cartier Bresson (3ème arrondissement) que nous avons découvert un corpus inédit d’œuvres de l’artiste espagnole Marie Bovo : des photographies issues de cinq séries différentes, mais toutes prises à la tombée de la nuit, entre chien et loup, qui magnifient des villes désertées et des espaces faussement dépeuplés. Alors que le confinement vient d’être prolongé jusqu’au 11 mai, ces images du vide, capturées entre la France et l’Afrique, semblent particulièrement à propos. Marie Bovo (née en 1967) explore les possibilités de la photographie et de la vidéo, et aborde des thématiques politiques et sociales à travers des images poétiques. Son œuvre a acquis une reconnaissance internationale, grâce à de nombreuses expositions monographiques, notamment « СтанСы/ STANCES » aux Rencontres de la Photographie d’Arles en 2017, « How to Survive Abstraction » au California Museum of Photography en 2016, « La danse de l’ours » au FRAC Paca à Marseille en 2015, ou encore « Sitio » à l’Institut Français de Madrid en 2014. Aujourd’hui, Marie Bovo est représentée par les galeries kamel mennour (Paris, Londres) et OSL Contemporary (Oslo), et travaille à Marseille. L’exposition « Nocturnes » rassemble des photographies dans lesquelles Marie Bovo créent des alliances de contraires. On y découvre deux séries emblématiques de son travail photographique : « Cours intérieures » (2008-2009) et « Alger » (2013). Dans ces images de cours intérieures marseillaises, la photographe incline son appareil photographique vers le ciel et capture en contreplongée la cour de plusieurs bâtiments du XIXème siècle, mal entretenus par des bailleurs avides et habités par des locataires modestes, principalement des immigrés, arabes ou comoriennes. Les clichés dévoilent ce qui se jouent entre le jour et la nuit, entre l’intérieur et l’extérieur, grâce à sa prie de vue qui transforme la cour intérieure en un cadre carré ou rectangulaire offrant une vue sur un ciel, qui s’obscurcit. Seuls signes de la présence humaine, les balcons fleuris, les appartements éclairés, les fenêtres entrouvertes, les cordes à linge supportant des vêtements en train de sécher, révèlent en creux les conditions de vie des ménages modestes du quartier de la Joliette. Au-delà de son caractère artistique, la recherche sur l’architecture et le cadre, menée par Marie Bovo depuis plusieurs années, divulgue la réalité sociale des lieux photographiés. La série « Alger », conçue selon un procédé semblable, oppose la sphère privée à l’espace public, la lumière à l’obscurité. La photographe capture les balcons d’Alger depuis certains appartements de la capitale. Toutes les fenêtres ouvertes deviennent les cadres des vues sur le paysage urbain et les intérieurs des immeubles en vis-à-vis. En révélant la présence de l’empreinte humaine sur le mode de l’absence, Marie Bovo pose un regard profondément humaniste sur le monde et confère à son travail une dimension universelle. Par le protocole adopté – appareil argentique, cadrage calqué sur l’objectif de la chambre photographique, lumière naturelle, prise de vue insolite, long temps de pose, tirage en grand format – et les sujets choisis, Marie Bovo plonge les spectateur·rice·s dans l’intimité de la scène photographiée, faisant d’elles et eux des voyeurs discrets. Des photographies aussi contemplatives que politiques. Pour en savoir plus, visitez le site de la Fondation Henri Cartier Bresson.Photographies : 1) Cours intérieures, 17 février 2009 © Marie Bovo, Courtesy the artist and kamel mennour, Paris/London 2) Cours intérieures, 23 avril 2009 © Marie Bovo, Courtesy the artist and kamel mennour, Paris/London 3) Alger, 22h05, 9 novembre 2013 © Marie Bovo, Courtesy the artist and kamel mennour, Paris/London Léa Pagnier