Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Evènements et salons

Solscope, le salon dédié à la géotechnique, au forage et aux fondations a décerné ses trophées de l'Innovation mais également les Validations d'acquis d'expérience de sondeurs en géotechnique.

Sur le salon DDR de Bruxelles, dédié aux métiers de la démolition et du recyclage, Caterpillar a présenté sa pelle 340F UHD équipée d'un bras long de 22 m, issu d'une conception et d'une fabrication 100 % Caterpillar.

Après les films Mr. Foster " portant sur l'architecte éponyme ", Esquisses sur Frank Gehry, ou encore Rem, à propos du Hollandais Rem Koolhas, Bjarke Ingels, alias BIG, sort son biopic : BIG TIME. Une "uvre qui, même si elle invoque le génie du jeune créateur danois, peine à trouver sa place, entre le documentaire et le film de série Z romantique. BIG TIME commence dans un taxi new-yorkais menant l'architecte vers une interview avec le fameux Jimmy Fallon, star des talk-shows américains. Impressionné, le spectateur se retrouve avec Bjarke sur le plateau télé, mais hésite : entre l'intervieweur et l'interviewé, qui est donc ici la véritable star ? Le décor du film est ainsi planté. Nous ne sommes pas ici dans un documentaire concluant des milliers d'heures de rushs du réalisateur danois Kaspar Astrup Schröder, qui a suivi le jeune prodige de 42 ans durant pas moins 7 années, mais bien dans une "uvre située entre autobiographie à l'eau de rose et ode au starchitecte. Le professionnel aguerri regrette alors de ne pas en savoir plus sur les incroyables projets réalisés par Bjarke aux quatre coins du monde, ici présentés par des vues à vol d'oiseau et des croquis du créateur qui expliquent avec simplicité des réalisations aussi pertinentes que culotées. Armé d'une feuille de papier et d'un énorme marqueur noir le créateur nous fait découvrir le fameux 8-tallet, ensemble d'habitations pyramidal en forme de 8 réalisé en 2010 à Copenhague ; le musée maritime du Danemark à Helsingør ; le VIA 57, un immeuble de logements new-Yorkais, inspiré de Central Parc et des gratte-ciel ; la future centrale de traitement des déchets de la capitale danoise dont il a transformé le toit en piste de ski, etc.Ces courtes présentations qui, par leur efficacité, n'ont rien à envier à celles de Stan Neumann et Richard Copens, s'en trouvent entrecoupées de (longues) scènes à la sauce pathos " notamment dans lesquelles BIG passe des tests médicaux et parle de ses angoisses de mort ", et de séquences à l'eau de rose où il embrasse sa Dulcinée. En effet, après une heure de film et un suspense insoutenable, nous voilà rassurés " attention spoiler ", Bjarke a fini par trouver l'amour !Au milieu de péripéties dont on interroge ainsi la pertinence, " car BIG c'est ici un peu Martine : Bjarke plie ses caleçons, Bjarke déambule en vélo à New-York, Bjarke demande de l'aide à son concierge pour réaliser son n"ud papillon, Bjarke téléphone, Bjarke passe un scanner (puis un autre), etc. ", se glissent des séquences toutes aussi savoureuses qu'exclusives. On apprend par exemple la genèse de BIG qui, jeune et fort fainéant à l'école, voulait être dessinateur de BD. C'est finalement son père qui l'a inscrit à l'école d'architecture, presque à son issu, en lui faisant signer les documents d'inscription " un jour où il était de bonne composition ", comme le livre sa maman, pas peu fière de son Bjarke. Finalement, à l'issu du visionnage de BIG TIME, on en retient un sentiment de frustration, peut-être d'en avoir trop vu sur l'homme (ou pas suffisamment en profondeur) et pas assez sur un architecte de talent qui compte aujourd'hui plus de 450 collaborateurs dans le monde entier. En filigrane se pose ici la question du sens même d'une telle entreprise autobiographique, à tendance hagiographique : les biopics ne devraient-ils pas finalement être une conclusion de vie plutôt qu'une "uvre cathartique d'un architecte qui a peur de mourir en pleine heure de gloire ? BIG TIME, Kaspar Astrup Schröder, Danemark, 2017, 93 minutes Photographies : DR Pour en savoir plus, visitez le site de BIG

Intégré au centre d'affaires Bund Finance Centre de Shanghai, ce complexe culturel se caractérise par un habillage métallique mobile inspiré des ouvertures des théâtres traditionnels chinois. Il est le résultat d'une collaboration entre les architectes de Foster + Partenaires et les designers de Heatherwick Studio. La force de ce bâtiment de 4 000 mètres carrés réside dans son revêtement composé de trois épaisseurs de tubes en bronze suspendus en trois couches qui créent un effet de rideaux semi-transparents disposés devant les fenêtres et les balcons. Disposés sur trois étages et en angle, le théâtre, les salles d'exposition et de réception sont vitrées et camouflés par la façade qui influe ainsi sur la lumière au sein même du lieu. Le toit-terrasse à la vue imprenable sert quant à lui aussi bien d'espace de repos et de contemplation que de scène de performance. " Situé à la porte du vieux Shanghai, sur la rive où les bateaux arrivent du reste du monde, c'est un site extraordinaire qui est resté inoccupé pendant de nombreuses années. En comblant cet espace vide sur le célèbre boulevard du Bund, le concept s'inspire de l'ambition de la Chine de ne pas reproduire ce qui existe dans le reste du monde mais de rechercher de nouvelles façons de connecter l'architecture phénoménale du pays avec l'héritage des paysages traditionnels chinois ". Thomas Heatherwick, designer Le Bund Finance Center comprend, en plus de cet établissement, deux tours de 180 mètres de haut et des boutiques, le tout disposé autour d'une place publique. Ce nouvel ensemble architectural constitue donc un lien entre la partie plus ancienne de la ville et le quartier d'affaires. De cette manière, il vient mettre la dernière touche aux multiples aménagements du Bund. Il s'agit également de la première collaboration entre Foster + Partners et Heatherwick Studio, qui signent ici un bâtiment au design unique, essentiel à la vie culturelle du quartier. Photographies : Laurian Ghinitoiu Pour en savoir plus, visitez les sites de Foster + Partenaires et Heatherwick Studio

A l'occasion du salon Solscope, Pascal Sauvage, gérant de la société Socomafor, présentait l'ensemble de la gamme de foreuses Socomafor dont certains modèles, développés pour le Grand Paris, sont pensés pour durer dans le temps.

A l'occasion du salon Solscope, Pascal Sauvage, gérant de la société Socomafor, a indiqué que l'entreprise ne participera pas au salon Intermat en 2018.

Présent sur le salon Solscope, CFE Location, spécialiste en location de matériels travaux spéciaux, présentait un outil spécifique développé depuis 5 ans pour le secteur des fondations : le Movax.

Le spécialiste de l'EPI Cepovett profitera du salon Préventica pour présenter ses gammes intempéries haute visibilité et multirisques de la prochaine saison hiver 2017-2018 comprenant parka, gilet de froid, softshell, polaire...

Bouygues Construction était présent au salon Viva Technology les 15, 16 et 17 juin derniers au côté de la jeune pousse hollandaise Cybe Construction, spécialisée dans l'impression 3D en béton.

Au salon des innovations Viva Technology, SNCF Réseau s'est entouré de nombreuses start-ups pour partager sa vision du futur de l'internet des objets dédiés à la maintenance prédictive du réseau ferroviaire.

Pour l'édition 2017 du salon professionnel et régional, Espace BTP, l'organisatrice Christine Marques a fait le choix de s'associer au club de rugby VRDR (Valence Romans Drôme Rugby).

Pour l'édition 2017 du salon professionnel et régional, Espace BTP, l'organisatrice Christine Marques a fait le choix de s'associer au club de rugby VRDR (Valence Romans Drôme Rugby).

La 6e édition du salon ExpoBiogaz a fermé ses portes après deux journées intenses au coeur des problématiques de...

C'est sur le salon Solscope que pour la 2e fois, le spécialiste des solutions de butonnage hydraulique faisait...

C'est sur le salon Solscope que pour la 2e fois, le spécialiste des solutions de butonnage hydraulique faisait...

Le salon DDR 2017 (démolition, décontamination et recyclage) en images.

Au salon IAF, les professionnels visitant le stand Geismar ont eu le tournis devant le grand nombre de nouveautés ou de modèles phares présentés par le constructeur d'engins de travaux ferroviaires.

Lancée au printemps 2015, la 6e édition du concours biennal Mini Maousse avait pour thème la " Nouvelle Maison des jours meilleurs ". Près de 200 participants ont conçu, seuls ou en équipes, une unité d'habitation temporaire, modulable, adaptable, empilable, démontable et transportable. Après examen des dossiers, 8 projets ont été retenus et sont présentés à l'occasion d'une exposition présentée à la Cité de l'architecture et du patrimoine. En 1956, répondant à l'appel de l'abbé Pierre en faveur des sans-logis et déshérités lancé deux ans auparavant, Jean Prouvé propose la Maison des jours meilleurs. D'une superficie d'environ 50 mètres carrés, elle est organisée autour d'un bloc sanitaire central sur lequel il fixe une enveloppe constituée de panneaux de bois et couverte d'une toiture en aluminium. Depuis plusieurs années, l'ingénieur-architecte mène une réflexion et un engagement sur le mal-logement. Dès 1946, dans une conférence donnée à Nancy et intitulée Il faut des maisons usinées, il appelle à une mobilisation générale des compétences pour la reconstruction de logements par des " moyens rapides et de qualité, et les faire exécuter en économie de guerre ". Pointant du doigt l'attitude des autorités qui affirment vouloir reconstruire " en dur tout de suite ", il plaide pour un habitat temporaire, fruit d'une recherche entamée quelques années plus tôt à l'invitation de l'armée pour développer une structure légère et transportable associant le métal et le bois.Car si le XXe siècle marque l'industrialisation de la production des biens de consommation, la production du cadre de vie est restée en dehors du système industriel et incapable.   Le concours Mini Maousse 6 a proposé aux étudiants de s'inscrire dans cette filiation, d'assumer l'héritage de Jean Prouvé dans ses considérations techniques et dans son engagement mais en faisant aujourd'hui appel à la filière bois. " Mini Maousse 6 ", jusqu'au 16 juillet 2017, Cité de l'architecture et du patrimoine, Paris (16e) Photographies :01) © Cité de l'architecture & du patrimoine " Gaston Bergeret02) Light colombage, Mégane Hentzen, Institut supérieur des arts appliqués de Paris03) Wood stock, Fabien Le Goff et Cédric Jenin, École nationale d'architecture de Nantes04) Kuybu, Virginie Vasquez et Ludovic Geraerts, Institut supérieur des arts appliqués de Paris05) C.P.M. (Contre-Plaque-moi), Camille Chevrier et thomas Enée, École nationale d'architecture de Paris-Val de Seine06) Maison 280, Lukas Saint-Joigny, École supérieure d'art et de design de Reims07) Wood up, Laurent Germain et Aurore Pulwermacher Blanchard, Institut supérieur des arts appliqués de Paris08) Moving roof, Arnaud Ribière, Diana Pinheiron et Manon, École supérieure des arts modernes " design de Paris09) Light colombage, Mégane Hentzen, Institut supérieur des arts appliqués de Paris10) La tente, Élise Sanner, École nationale supérieure d'art et de design de Reims Pour en savoir plus, visitez le site de la Cité de l'architecture et du patrimoine

Le constructeur transalpin Vaia Car, distribué en France par Acomat, a présenté sur le salon IAF son module de soudage électrique Spark Rail monté sur un camion rail-route.

L'ensemble des acteurs du transport public et de la mobilité se donnent rendez-vous à Marseille à l'occasion de la vingt-sixième édition du salon Rencontres nationales du transport public.

Le 19e rendez-vous de l’AQC a porté sur un thème majeur, celui de la prévention des pathologies de demain. Une prévention qui passe notamment par un bon interfaçage.

Le Patio du Musée d'arts de Nantes (44), l'une des pièces maîtresses de l'établissement, accueillera Susanna Fritscher, pour sa réouverture le 23 juin prochain, après 6 ans de travaux de rénovation et d'extension. L'artiste autrichienne s'approprie cet espace en présentant l'exposition " Rien que de l'air, de la lumière, et du temps ". Connue pour ses installations artistiques de grande taille, quasi-architecturales et réalisées in situ, Susanna Fritscher s'approprie ici le vaste volume du Patio du Musée des arts de Nantes. Au centre de ce projet poétique, une réflexion sur la mise en valeur du bâti et de la lumière. La plasticienne y présente quatre "uvres qui divisent le lieu de passage en autant de zones. En guise de préambule : Souffles, qui se compose d'une série de cinq sculptures aériennes en cristal, tels des ballons de baudruches difformes. La Patio est quant à lui inondé de fils ultra-minces qui révèlent toute la hauteur de l'endroit avec Für die luft " " pour l'air " en allemand ", qui est constitué de filaments plastiques réfléchissant qui s'agitent au gré des vibrations créées par les courants d'air et le passage des visiteurs. Cette seconde création en amène une troisième qui, posée dans une des galeries du premier étage, consiste en une longue-vue visant un point du patio. À travers l'"illeton, le spectateur perçoit les silhouettes au milieu des câbles en mouvement, ce qui explique son intitulé : Soudain nous vîmes de force. Enfin, L'espace en concert propose des éléments verticaux, blancs, tubulaires, liés à un moteur dissimulé et qui se mettent doucement en rotation pour s'élever, provoquant une mélodie à peine perceptible. Bercé par une promenade sonore, les visiteurs traversent une exposition dont les points communs sont le traitement de lumière, de l'espace, de l'air et du son. C'est un cadre immersif qui est alors présenté, avec une réflexion artistique autour des formes, des sens et du temps, dans un ensemble harmonieux. " Rien que de l'air, de la lumière, et du temps ", Susanna Fritscher, du 23 juin au 8 octobre 2017, Musée d'arts, Nantes (44) Photographies : Musée D'art de NantesPour en savoir plus, visitez le site de Susanna Fritscher et du Musée d'Art de Nantes

Dans le département du Puy-de-Dôme, la ville de Billom vient de réaliser un rond-point avec le ciment  Calcia de Beaucaire pour réguler le trafic de poids lourds.

Bob, quel nom curieux pour un hôtel ! Il est en réalité l'acronyme de Business On Board et se destine à accueillir aussi bien des touristes que des entreprises à la recherche d'espaces de co-working. Un lieu signé de l'agence Desjeux Delaye, à découvrir dans le 14e arrondissement de Paris. Au c"ur de la rue Pernety (14e) se cache un écrin de couleurs. Dès le hall, l'hôtel Bob, disposé sur 6 étages, immerge son client dans une ambiance digne des années 1970 à Los Angeles. Le visiteur enregistre sa réservation sur des sièges rétro aux formes rondes, déclinées dans tout le lieu. Un luminaire, reprenant l'identité visuelle de l'auberge surplombe cet espace et plonge immédiatement la clientèle dans le vif du sujet : ici, on est loin des lieux d'hébergement traditionnels un brin guindés, l'objectif principal étant de profiter de son séjour en s'amusant. Une fois l'entrée passée, le visiteur passe par un patio tropical, toujours réalisé dans une ambiance inspirée de la côte est des États-Unis. Idéales pour prendre son petit-déjeuner au soleil loin de l'agitation de la capitale, les tables sont également privatisables pour le travail. D'ailleurs, lorsque l'on se balade sur cet espace extérieur, on chemine sur un sol en verre éclairant zénithalement un espace en sous-sol entièrement dédié au co-working. La pension veut être un pied-à-terre pour les voyageurs d'affaire, en offrant un maximum de pièces au service de leurs activités, tout en redynamisant une typologie parfois austère. Si le touriste souhaite accéder à ses pénates, il doit au préalable passer par un salon chaleureux, dont les luminaires ont été conçus par l'agence Desjeux Delaye, qui lancera d'ailleurs sa première collection d'éclairage lors de la prochaine Paris Design Week. Les 45 chambres, quant à elles, sont déclinées en trois modèles : Ana, la plus petite, réalisée dans des tons bleus ; Eve, de taille moyenne, mêlant vert et jaune ; et Bob, la plus grande, qui agrémente des touches de rouge à l'utilisation massive du gris. Le dressing, dessiné par le duo, est suspendu et reprend les lignes rondes adoptées par les architectes. Le mobilier des salles de bains est également l'"uvre de ces derniers et son motif strié est repris sur le buffet placé dans le patio. Au sous-sol, les deux conceptrices installent un spa, permettant aux travailleurs de se relaxer en dehors de leurs appartements. Le tout offre un lieu gai et ludique, dans lequel il est aussi agréable de simplement profiter de son séjour que d'y organiser des réunions. Photographies : Nicolas Anetson Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Desjeux Delaye

Pour coller au mieux aux besoins du marché américain, Goldhofer a présenté sur le salon Conexpo sa nouvelle remorque modulaire THP/DC ainsi la semi-remorque STZ-P9.

À Harbin (Chine), un ensemble de volumes sombres et énigmatiques prend place sur l'ancien fief de l'unité 731 de l'armée japonaise. Réalisé par l'architecte He Jingtang, ce bâtiment rappelle les crimes de guerre ayant eu lieu durant l'occupation nippone de la Mandchourie (de septembre 1931 à février 1932) dans une exposition permanente nommée " Hall of Crime Evidences ". Conçue pour révéler au monde les horreurs de la guerre, la construction s'inspire des boîtes noires utilisées dans l'aviation pour enregistrer les informations des vols et en révéler tous les secrets. En effet, qu'il s'agisse dudit objet ou du bâtiment, les deux sont indispensables à l'avancée d'un travail de mémoire et à la collecte de preuves ce qui est, comme son nom l'indique, un des sujets principaux de l'exposition. " Le concept de "boîte noire" est essentiellement utilisé pour déterrer les crimes commis par l'unité 731. Nous espérions l'utiliser en tant que conteneur dès le début, déplacer progressivement l'histoire poussiéreuse et cachée des gens et exposer les crimes japonais contre l'humanité. " L'équipe de He Jingtang Le site d'implantation fait partie intégrante du concept architectural global, d'abord pour le symbole qu'il représente, et ensuite parce qu'il est à la fois excentré " et donc coupé du bruit, ce qui crée l'atmosphère pesante ", et proche de l'environnement urbain qui, lui, est animé. À l'est, l'équipe d'architectes installe ainsi un parc paysagé marquant la transition entre l'effervescence citadine et le lieu, plus solennel. Cet endroit est une pause dans la vie d'Harbin, à la manière du mémorial de la Shoah de Peter Eisenman à Berlin. L'ensemble volumineux est situé au milieu des ruines, et en révèle donc toute la puissance. Le bâtiment, posé de biais sur un rez-de-chaussée vitré, semble être en équilibre instable et émerger directement du terrain recouvert de gravier. Comme prêt à tomber dans l'oubli. La toiture et la façade sont striées, rythmant ainsi l'aspect monolithique de l'ensemble et rappelant les blessures du peuple de cette région, telles des cicatrices, " comme si le terrain était incisé par un scalpel pointu " comme le décrit l'architecte en charge du projet. Le plan est décagonal et joue avec des volumes de tailles différents : on ne sait où se situer. À l'intérieur, les demi-niveaux, les bassins extérieurs qui passent sous la construction, les patios, les plafonds à diverses hauteurs, tout est fait pour perturber le visiteur et troubler ses habitudes en matière d'espace et flouter la frontière entre intérieur et extérieur. Les pièces centrales sont toutes réalisées en obliques afin de prolonger la tourmente dans laquelle est plongé le spectateur impuissant. Tous les revêtements sont également gris foncé pour que ce dernier ait le sentiment d'être complètement immergé dans une boîte noire, où les espaces d'exposition se succèdent en enfilade dans une ambiance tamisée lourde de sens. Avec ce projet, les architectes de l'équipe d'He Jingtang réalisent un endroit métaphorique où l'architecture sert de support à l'expression des horreurs de la guerre. Photographies : Yao Li

Jusqu'au 30 juillet, le designer néo-zélandais et hollandais Sabine Marcelis expose sa nouvelle collection Fuse à la Gallery S. Bensimon. L'occasion de découvrir une série de luminaires réalisée en collaboration avec le CIAV (Centre International d'Art Verrier) de Mesisenthal, connu pour son excellence dans le domaine du verre soufflé. Cette collection explore les nombreuses possibilités de composition offertes par le verre soufflé, dans sa délicatesse la plus poussée. Pour arriver au résultat présenté à la Gallery S. Bensimon, la créatrice et les artisans ont effectué de nombreuses recherches afin d'obtenir la fusion parfaite entre les deux volumes composant les suspensions de la gamme Fuse. Le résultat de ces expérimentations offre des pièces toutes uniques, combinant différentes couleurs et degrés d'opacité et de transparence pour une appréhension de la lumière propre à chaque "uvre. Trente objets de cette série sélectionnés par l'artiste et le galeriste sont visibles dans l'espace d'exposition du Marais. Ces dernières sont agrémentées d'"uvres de l'artiste Dawn Lights, prêtées pour l'occasion par la Victor Hunt Gallery (Bruxelles) et Voie Lights, éditées quant à elles par Bloc Studio (Milan). Une exposition poétique et lumineuse dont la délicatesse des objets présentés s'accorde parfaitement avec le lieu tenu par Serge Bensimon . L'exposition Radiant de Sabine Marcelis est visible jusqu'au 30 juillet 2017 à la Gallery S.Bensimon (Paris). Photographies : DR Gallery S.Bensimon Pour en savoir plus, visitez le site de Sabine Marcelis

Le long de la rivière Glomma (Norvège), une famille fait l'acquisition d'une ferme datant du XIXe siècle avec comme projet d'y annexer un espace revisitant les codes architecturaux vernaculaires dans une habitation contemporaine. Les propriétaires souhaitant conserver au maximum le bâtiment d'origine, son extension ne devait en aucun cas l'endommager ou jurer avec l'esthétique du complexe agricole datant du début du siècle dernier. Le cabinet Link Arkitektur, en charge du projet, décide alors de s'inspirer de l'architecture des fermes locales dont il reprend, en le modernisant, le profil triangulaire ; à la différence que chaque pignon est largement vitré aux deux extrémités de cet agrandissement longiligne, inondant le tout de lumière naturelle. La façade comme la toiture sont revêtues de bois Kebony, dont la couleur est quasi similaire à celle des fermes anciennes, et sont agrémentées de fenêtres verticales de taille variable . Le plan de cette adjonction est simple et se compose d'un grand espace de vie comprenant salle à manger et cuisine "ouvertes sur une terrasse ", surmonté d'une mezzanine sur laquelle un petit salon est installé. Le tout communique avec l'ancien bâti, devenu l'espace de vie principal de cet ensemble architectural. Placé au milieu d'un jardin verdoyant, ce complexe d'habitation permet à cette famille de profiter de l'architecture agricole typique devenue si rare en Norvège tout en possédant un espace contemporain qui se marie harmonieusement avec leur acquisition. Photographies : Hundeven-Clements Pour en savoir plus, visitez le site de Link Arkitektur

L'architecte Jean-Pierre Heim, polyglotte et grand voyageur, n'est jamais en peine d'imagination pour proposer des projets d'envergure. Avec l'investisseur SASSEUR Group, fondé par Vito Xu en 1987, l'architecte, désormais associé avec sa fille Carolyn, propose sur un site de 20 hectares à Bishan, près de Chongqing dans la province du Sichuan, en Chine, un ?Eco-tourist village' dédié à la culture de l'industrie de la soie. Délirant ? Voire. L'article Un village ?Eco-tourist' pour la Route de la soie est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

Sur le salon IAF, le spécialiste des engins ferroviaires Neotec a mis en avant sa dernière pelle rail-route baptisée Excarailer 220 LR. Un engin idéal en termes de mobilité sur route et sur rail.

Réservé aux professionnels du bâtiment, des TP, de l'environnement et des nouvelles énergies, le salon Aquibat organise déjà sa septième édition prévue pour mars 2018 à Bordeaux.

Lors du salon Préventica à venir, Lafont, la marque de vêtement pour les professionnels du bâtiment, présentera les dernières pièces de ses collections work attitude 250 updated et Work attitude updated winter.

Une exposition permet de suivre le parcours et les œuvres de 20 meilleurs ouvriers de France issus du 25e concours MOF (2015). A l'entrée, leurs 40 mains accueillent le visiteur.

La sécurité et la santé des compagnons tiennent particulièrement à coeur à Bouygues Construction. C'est pour cette raison qu'un standard basé sur 12 fondamentaux sera mis en oeuvre sur l'ensemble des chantiers du groupe dans les 80 pays où il intervient.

La technologie Triplex est conçue pour les isolants souples. La structure alvéolaire piège l’air entre des films réflecteurs à basse emissivité pour atteindre des performances thermiques élevées. La forme spiralée ou torsadée de la fibre assure une fonction ressort permettant d’espacer les fibres et de capturer plus d’air dans chaque cellule. La fibre Triplex possède … Cet article Isolant alvéolaire Triplex d'Actis est apparu en premier sur Planète Bâtiment.

Lors des Vertikal Days, le salon européen de matériels de construction qui se tenait les 24 et 25 mai dernier au Royaume-Uni, le constructeur Manitowoc a présenté ses trois derniers modèles de grues Potain et Grove.