Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Evènements et salons

(17694 résultats)
Il y a 8 ans et 3 jours

Le Lieu Unique : Mégastructures

Il ne vous reste plus que quelques jours pour visiter l'exposition " Mégastructures, Dimensionner l'avenir, les figures de la démesure " présentée au Lieu Unique à Nantes (44). Un événement organisé à l'occasion des 40 ans du Centre Pompidou, dont le bâtiment est lui-même une mégastructure. Retour sur une architecture et une philosophie qui ont marqué les années 1960. Dans Megastructure : urban futures of the recent past (1976) l'auteur et critique Reyner Banham définit le terme de mégastructure : " De grande taille, la Mégastructure était construite d'unités modulaires ; elles étaient capables d'extensions grandes, voir illimitées ; un réseau structurel à l'intérieur duquel de plus petites unités structurelles (par exemple des pièces, des maisons, ou de petits bâtiments, entre autres) peuvent être construites - ou même "pluggées" ou "clippées" après avoir été préfabriquées ailleurs ; une trame structurelle prévue pour atteindre une durée de vie bien plus longue que les petits éléments qu'elle peut supporter ".   On assiste ici à une immersion au c"ur de ces objets, fruits des fantasmes architecturaux d'une époque, mis en valeur par la scénographie aérienne de Laurence Fontaine et Antoine Lichtenberg. Les commissaires de l'exposition, Aurélien Lemonier (directeur du Musée national de l'histoire de l'immigration) et de Gwenaël Delhumeau (enseignant-chercheur, Ensa Versailles), proposent ainsi aux visiteurs de découvrir ce courant de pensée par le biais de de dessins et de maquettes répartis en six grandes thématiques.   Le projet central Standardiser à l'infini de Konrad Wachsmann, disposé au coeur de l'espace de présentation, est une installation produite spécialement pour l'occasion et réalisée par des étudiants de l'École nationale supérieure d'architecture de Versailles. Cette structure tridimensionnelle suspendue est le fruit des recherches de l'architecte allemand Konrad Wachsmann qui a travaillé dès les années 1950 sur le développement d'un procédé structurel universel en trois dimensions, dont les éléments seraient liés par un connecteur.   Cinq autres zones organisées autour de ce projet complètent le propos : " Jeu d'espaces ", " Action : le réel et son double ", " Vision et prévisions ", "Processus techniques et métaphores technologiques " et " Les récitants : mythes et liturgie d'un mode moderne ".   Le visiteur est alors amené à questionner trois thématiques : les limites d'un monde infini instaurées par ces projets mégastructurels, leurs effets sur l'architecture et la société, ou encore le rapport au temps. Afin d'articuler ces sujets de réflexion, trois pistes de réflexion complémentaires sont proposées. La première se penche sur l'approche technique des mégastructures, aussi connues sous le nom de space frame, " n"ud d'articulation " de structures tridimensionnelles. La seconde aborde leur médiatisation et leur diffusion par des critiques ; et la dernière rend hommage au Centre Pompidou qui constitue une des rares mégastructures à avoir été construite.   Les projets d'architecture présentés, par leur variété, tant par la fascination ou l'angoisse qu'ils exercent, que par l'excitation ou la déception qu'ils inspirent, suggèrent tous un état de crise de l'habitat, qui s'applique finalement encore aujourd'hui.   " Mégastructures ", jusqu'au 21 mai 2017, Le Lieu Unique, Nantes (44)   Illustrations : 1) Paul Maymont , Etude extension de Paris 2) Yona Friedman , Paris spatial 3) Yona Friedman , Etude de la ville spatiale  Photographies  : Martin Argyroglo   Pour en savoir plus, visitez le site du Lieu Unique 
Il y a 8 ans et 3 jours

Capella Garcia : Mextizo Restaurant

Alliance de l'Espagne et du Mexique, le restaurant barcelonais Mextizo fait rimer cuisine de qualité avec cadre confortable et contemporain. Conçu par les Catalans de Capella Garcia, ce haut lieu de la gastronomie joue avec la lumière naturelle et les jeux de textures. Mextizo combine cinq ambiances, toujours chaleureuses. L'entrée s'effectue par un espace semi-extérieur, situé à mi-chemin entre la salle traditionnelle et la terrasse, pouvant être ouvert directement sur la rue en été ou fermé l'hiver . À l'ouest de ce patio trône un grand bar ovale revêtu de tasseaux de bois et surplombé d'un large chapiteau en laiton. Devant celui-ci, un premier espace accueille les clients venus goûter la cuisine hybride de l'auberge dont le nom provient de la contraction de " Mexico " et de " mestizo " " métisse en espagnol. Avec ses tables en bois clair et ses touches végétales, ce coin au design épuré s'inscrit dans la continuité de la véranda, profitant de l'éclairage naturel apporté par les baies vitrées à guillotine de cette dernière. Ici, le marbre blanc côtoie le chêne. En s'enfonçant un peu plus dans le restaurant, à l'est , se trouve un coin salon plus intimiste. Avec son grand canapé entourant une table en marbre, le lieu est propice aux conversations privées. Au mur, une "uvre de Steffi Herr ajoute des touches mexicaines avec des reproductions de crânes. Le client pénètre ensuite dans un grand couloir menant à la salle à manger, bordée par une cuisine également bardée de tasseaux de bois. Au centre de l'espace trône un îlot tapissé de tissu bicolor reprenant le motif " X " de l'enseigne. Un lustre végétal illumine le tout. À l'est de ce bloc, d'autres tables sont disposées et surplombées par une installation de Ronan et Erwan Bouroullec en tissu aux propriétés acoustiques. De l'autre côté de cette zone, des espaces délimités par des paravents permettent d'accueillir plus de convives en conservant confort et intimité. L'occasion de découvrir un lieu agréable et reposant loin de l'agitation de la capitale catalane où il fait aussi bon de boire un verre que goûter des préparations mexicaines et ibériques. Photographies : Mondo Mextizo Pour en savoir plus, visitez le site de Capella Garcia
Il y a 8 ans et 4 jours

Les lauréats du prix Mini Maousse à l'honneur à la Cité de l'architecture

A partir du 17 mai et jusqu'au 16 juillet 2017, la Cité de l'architecture et du patrimoine consacre une exposition aux huit lauréats de son concours Mini Maousse dont la 6e édition avait pour thème "Habiter le temporaire".
Il y a 8 ans et 4 jours

Au Château La Coste, le pavillon de photographie de Renzo Piano

Entre Aix-en-Provence et le Parc National du Lubéron, le Domaine de Château La Coste pro¬pose de découvrir 30 oeuvres contemporaines majeures, installées en plein air, une expérience unique au coeur d'un vignoble réputé de 200 hectares. Depuis le printemps 2017, la collection s'est enrichie d'un nouvel espace d'exposition : un pavillon de la photographie signé […]
Il y a 8 ans et 4 jours

Cité de l'architecture & du patrimoine : L'Architecte, Portraits et clichés

  La Cité de l'architecture et du patrimoine à Paris (16e) présente actuellement " L'Architecte, Portraits et clichés ", une exposition retraçant l'évolution du rôle et de l'image de cette profession au sein de la société et à travers les âges, de l'antique Imhotep au plus contemporain Frank Gehry. Lors de la présentation à la presse de l'exposition, son co-commissaires, l'architecte, historien et enseignant Philippe Rivoirard, introduisait l'événement avec un trait d'humour néanmoins révélateur d'un certain malaise inhérent au statut et à l'image d'une profession : " Au commencement, il y avait Dieu mais Dieu était architecture ". Les dés en étaient donc jetés !   Dans la galerie haute de la Cité de l'architecture et du patrimoine, le visiteur découvre ainsi l'évolution chronologique d'une profession et, en filigrane, le statut social qui lui est associé, de l'Antiquité à nos jours. Il apprend également qu'il aura fallu attendre la Renaissance pour que le mot architecte ne prenne sa signification actuelle. L'architecte quitte alors le chantier et l'exécution pour s'attaquer à la conception pure, tel qu'Albertini le décrivait dans son Traité théorique et pratique de l'art de bâtir de 1480. Peu à peu l'architecte, qui a depuis dépassé son rôle de maître-maçon, et son égo envahissent donc la société et commencent à se faire tailler le portrait. Des représentations diverses et variées voient le jour : gravures, peintures, médaillons, et même un selfie - avant l'heure -, montrant Jacques Lemercier (1585-1654) devant son "uvre : la chapelle de La Sorbonne. Puis, preuve s'il en est de l'importance grandissante de cette fonction, Alexandre-Théodore Brongniart (1808-1825) devient le premier professionnel du genre à donner son nom à un bâtiment. Jusqu'à l'apparition du symbole de l'archi-star en la personne de Charles Garnier (1825-1898).   L'exposition quitte ensuite le fil chronologique pour un autre, thématique cette fois, s'attaquant au sujet du look d'une profession qui abandonne la cravate, qui traîne sur la table à dessin, pour le n"ud papillon, avant d'adopter le costume Hollington et sa vingtaine de poches permettant d'y loger crayon, mètre et autres outils d'une profession et qui deviennent alors les attributs de sa charge. Une collection de lunettes et de pipes ayant appartenues à Le Corbusier est par ailleurs exposée. " Nous avons essayé d'éviter Le Corbusier mais nous n'avons pas réussi ", livre, amusé, l'un des commissaires. Une présentation qui vire peut-être plus au fétichisme qu'à la pertinence historique.   Enfin, " L'architecte à la Une " revient sur le traitement et l'appropriation de ce personnage par la culture populaire sous toutes ses formes : le roman, le cinéma, la télévision, la publicité ou encore le dessin animé. On n'y voit par exemple Frank Gehry jeter une boule de papier à terre dans un épisode des Simpsons auquel il a prêté sa voix, détritus dont il se sert ensuite comme source d'inspiration pour réaliser l'un de ses bâtiments.   Même s'il on peut regretter ici un angle un peu trop linéaire et chronologique, cette exposition aborde, plus qu'un domaine, un métier, sous un prisme rarement exploré : celui de sa " façade ".   " L'architecte. Portraits et clichés ", jusqu'au 3 Septembre 2017, Cité de l'Architecture et du Patrimoine, Paris (16?) Emmanuel Bréon, L'architecte Portraits et clichés, France, éditions Norma, 2016, 288 pages,  24 x 28,8 cm, 45 euros   Photographies : Cité de l'Architecture et du Patrimoine 1) Affiche de l exposition , Portrait de Claude Parent à l'équerre - CAPA2) Carte publicitaire de cigarette, l'architecte - DR3) La peintre  Odette Pauvert et la promotion 1926 - Académie de France à Rome-Villa Medici9) Figurine Imhotep - Amiens, Musée de Picardie - photographie de Jean-Louis Boutillier10) Bible moralisée de Vienne, Dieu Grand architecte de l'univers - Osterreichische Nationalbibliothek, Wien11) Portrait de Claude-Nicolas Ledoux, Antoine François Callet - Musée Carnavalet-Histoire de Paris12) Portrait d'Auguste Perret, Thép Van Rysselberghe - RMNGP-Musée d'Orsay13) Charles Rennie Mackintosh, James Craig Annan - National Portrait Gallery14) Habit d'architecte par Jean Berain - Beaux-Arts de Paris-RMNGP15) Portrait de Claude Parent à l'équerre - CAPA16) Victor Baltard, autoportrait - Collection particulière17) Vue intérieure de l'atelier de Paul Bigot - CAPA18) Affiche du film Carnaval d'Henri Verneuil - DR19) Bon point Charles Garnier - DR20) Portrait de Jacques Lemercier, Philippe de Champaigne - RMNGP, Château de Versailles - photographie de  Gérard Blot Pour en savoir plus, visitez le site de la Cité de l'Architecture et du Patrimoine  
Il y a 8 ans et 4 jours

Le X-Mix de Xergi candidat pour l'innovation sur Expobiogaz 2017

Le salon Expobiogaz vient de procéder à la sélection des 11 concurrents qui seront départagés lors du Trophée de l'innovation qui animera l'évènement du 31 mai au 1er juin prochain, à Bordeaux.
Il y a 8 ans et 5 jours

L'achèvement de la tour de 1.000 mètres repoussé d'un an en Arabie saoudite

Le record du monde attendra : l'inauguration de la Kingdom Tower de Djeddah, qui doit être la première construction humaine à dépasser le kilomètre de hauteur, a été repoussée à 2019. La chute des cours du pétrole aurait compliqué le financement de cette opération titanesque.
Il y a 8 ans et 5 jours

La nacelle suédoise a ses adeptes

Le constructeur Bronto Skylift et Stockholms Höjdliftar (SHL), une société de location suédoise de nacelles, ont signé un accord pour la livraison de la nouvelle S70XR présentée lors du salon APEX 2017.
Il y a 8 ans et 5 jours

Smopyc 2017 relance l'optimisme en Espagne

La 17e édition de Smopyc, le salon espagnol des matériels de construction, a eu lieu à Zaragoza du 25 au 29 avril dernier. Elle a suscité l'enthousiasme d'un secteur gravement touché par la crise qui commence à repartir.
Il y a 8 ans et 5 jours

Socage : retour sur les nouveautés présentées à APEX

Sur le salon APEX d'Amsterdam, Socage a présenté ses dernières nouveautés en matière de nacelles sur porteurs. Petit rappel de ce que l'on a pu voir chez ce constructeur.
Il y a 8 ans et 8 jours

Pelle rail route Caterpillar M323F : la reine du salon IAF ?

La première pelle rail route européenne M323F de Caterpillar risque de faire forte impression lors du salon IAF de Münster. Taillé pour les travaux de terrassement et les opérations de levage de charge importante, l'engin de 23 t à transmission hydrostatique est doté d'une flèche à volée variable qui lui confère une grande amplitude de mouvement. Focus.
Il y a 8 ans et 8 jours

Payant change d'air en Haute-Savoie

Implantée depuis les années 80 sur la commune d'Etaux, à côté de la Roche-sur-Foron (74), la société Payant a récemment déménagé à Évires, la commune voisine. L'occasion d'investir des locaux neufs, plus grands et mieux adaptés à l'activité de l'entreprise. Quelque 350 invités étaient attendus pour l'inauguration qui a eu lieu vendredi 5 mai. De nombreuses machines étaient exposées, dont la dernière pelle hybride de Kobelco.
Il y a 8 ans et 8 jours

Payant change d'air en Haute-Savoie

Implantée depuis les années 80 sur la commune d'Etaux, à côté de la Roche-sur-Foron (74), la société Payant a récemment déménagé à Évires, la commune voisine. L'occasion d'investir des locaux neufs, plus grands et mieux adaptés à l'activité de l'entreprise. Quelque 350 invités étaient attendus pour l'inauguration qui a eu lieu vendredi 5 mai. De nombreuses machines étaient exposées, dont la dernière pelle hybride de Kobelco.
Il y a 8 ans et 8 jours

Le monoxyde de carbone a tué 13 personnes depuis janvier 2017

Chaque année des milliers de personnes s'intoxiquent à cause d'une exposition au monoxyde de carbone. Depuis janvier 2017, déjà 13 personnes y ont succombé. Pour limiter les risques, il existe pourtant des gestes préventifs, obligatoires ou non. Du nettoyage de la chaudière à l'installation de détecteurs, en passant par le ramonage de sa cheminée.
Il y a 8 ans et 9 jours

Comment installer un portail battant sur le support d'exposition individuel Roy ?

ROY a conçu un support d'exposition individuel pour l'extérieur. Découvrez sous forme de tutoriel le montage du portail battant Celes sur ce support.
Il y a 8 ans et 9 jours

Garcés - De Seta - Bonet Arquitectes : Maison Talbot Wallis

Le hameau de Lombards, à Villard-de-Lans (38) a inspiré l'agence espagnole Gracés - De Seta - Bonet Arquitectes pour ce projet d'habitation. L'idée est de reprendre la typologie de la place de village pour la transposer à l'échelle de l'habitat individuel, le tout placé sur un terrain en pente donnant sur le plateau du Vercors. L'habitation est composée de trois entités rectangulaires disposées en zig-zig. Ces deux premiers sont occupés par les espaces de vie tandis que le dernier, séparé du reste de la demeure par un jardin d'hiver, est entièrement destiné à l'atelier. La forme dynamique de l'habitation s'adapte parfaitement à son milieu vallonné et offre une exposition au soleil idéale. Le choix des matériaux est également en lien avec l'environnement de la demeure. La façade en bois possède une haute performance écologique et confère à ce lieu un aspect naturel, rehaussée par la toiture métallique à deux pans faisant échos aux sommets des montagnes. Les nombreuses ouvertures et la véranda renforcent ce rapport dehors/dedans, apportant, en plus d'une grande luminosité, une impression d'extérieur permanente. L'agencement du foyer est à l'image de son revêtement externe : sobre et naturel. Le blanc et les boiseries dominent et sont agrémentés de touches végétales. Les volumes sont variés, aussi bien dans leur forme que dans leurs dimensions. Avec la conception de cette maison, les architectes catalans réalisent un édifice qui respecte son milieu et qui permet d'apprécier le cadre calme et reposant des massifs du Vercors. Photographies : Adrià Goula Pour en savoir plus, visitez le site de Gracés " De Seta " Bonnet Arquitectes
Il y a 8 ans et 9 jours

Garcés - De Seta - Bonet Arquitectes : Maison Talbot Wallis

Dans le hameau des Lombards, à Villard-de-Lans (38) prend place une maison longiligne imaginée par l'agence espagnole Gracés - De Seta - Bonet Arquitectes, très inspirée par l'urbanisme du lieu. L'idée est de reprendre la typologie de la place de village pour la transposer à l'échelle de l'habitat individuel, le tout placé sur un terrain en pente donnant sur le plateau du Vercors. L'habitation est composée de trois entités rectangulaires disposées en enfilade mais désaxées. Ces deux premières sont occupées par les espaces de vie tandis que cette dernière, séparée du reste de la demeure par un jardin d'hiver, est entièrement destinée à l'atelier. La forme dynamique de l'habitation s'adapte parfaitement à son milieu vallonné et offre une exposition au soleil idéale. Le choix des matériaux est également en lien avec l'environnement forestier de la demeure. La façade en bois possède une haute performance écologique et confère au lieu un aspect naturel, rehaussé par la toiture métallique à deux pans faisant échos aux sommets des montagnes. Les nombreuses ouvertures et la véranda renforcent ce rapport dehors/dedans, apportant, en plus d'une grande luminosité, une impression d'extérieur permanente. L'agencement du foyer est à l'image de son revêtement externe : sobre et naturel. Le blanc et les boiseries dominent et sont agrémentés de touches végétales. Les volumes sont variés, aussi bien dans leur forme que dans leurs dimensions. Avec la conception de cette maison, les architectes catalans réalisent un édifice qui respecte son milieu et qui permet d'apprécier le cadre calme et reposant des massifs du Vercors. Photographies : Adrià Goula Pour en savoir plus, visitez le site de Gracés " De Seta " Bonnet Arquitectes
Il y a 8 ans et 9 jours

" Pop-Up building ", un mélange de paradoxes

    En Seine-Saint-Denis, Fabrice Lagarde et Vladimir Doray, les architectes de l’agence parisienne WRA (Wild Rabbits Architectes) viennent de livrer des logements sociaux hissés au-dessus d’une crèche. L’ensemble habite intelligemment le contexte atypique où il se trouve. Frugalité, simplicité mais aussi luminosité sont au rendez-vous.
Il y a 8 ans et 9 jours

Halle Freyssinet : François Hollande inaugure ses futurs locaux

VISITE INAUGURALE. Débuté en décembre 2014, le chantier de reconversion de la Halle Freyssinet arrive à son terme. Avant son inauguration, prévue fin juin 2017, le chef de l'Etat a tenu à visiter ce matin ce site classé de 34.000 m² dans lequel sera installé le siège de la fondation de "La France s'engage".
Il y a 8 ans et 9 jours

Le Grand Est met le bois en musique

Deux compétitions sur la construction bois viennent de rendre leur verdict dans le Grand Est. Le palmarès régional de la construction bois, organisé pour la première fois à l'échelle de la nouvelle région administrative, a désigné quatre lauréats. A Epinal (Vosges), l'édition 2017 des "Défis du bois" a invité les étudiants à concevoir une "boîte à musique" transportable. L'idée n'a pas manqué de stimuler leur imagination.
Il y a 8 ans et 9 jours

Petit h et François Azambourg : Les États limites de la création

petit h est le dernier né d'Hermès. Ses mots d'ordre ? Réutiliser et réinventer. Les classiques de la marque française reprennent ainsi vie sous l'impulsion de designers et d'ateliers avec lesquels elle collabore. Dans le cadre des D'Days, petit h, François Azambourg et le Centre International d'Art Verrier présentent l'exposition " Les états limites de la création ", mêlant cuir et verre. Tout démarre avec une idée de François Azambourg : travailler des chutes résultant de la fabrication de pièces en cuir, et d'y souffler par la suite du verre. L'idée paraît alors folle, tant pour la directrice artistique de petit h Pascal Mussard que pour les artisans de la marque et du CIAV. Si folle qu'elle ne peut qu'être tentée ! Le choix de l'équipe se porte sur le cuir à bride, matière au tannage végétal, suffisamment rigide et résistant à la chaleur. Après bien des ratés, les ouvriers découvrent qu'avec une épaisseur de papier, le cuir peut être isolé de la matière en fusion et donc mieux réagir. La rencontre du minéral et de la matière organique cesse alors d'être explosive et la création prend forme. Nous sommes donc ici à la découverte des états limites de la création. Ce travail pousse la matière dans ses retranchements en créant des alliances nouvelles. Ces expériences n'ont qu'un seul objectif : représenter la légèreté.Les efforts sont dissimulés pour ne montrer que l'élégance de la réalisation. Le choix de François Azambourg de collaborer avec les équipes de petit h et du CIAV est lié à cette recherche de finesse, uniquement possible grâce au savoir-faire des deux maisons. Lors de cette exposition, vous pourrez, en plus de ces pièces abouties, découvrir les " ratés " des ateliers. L'imperfection se conjugue alors à l'imprévu pour des réalisations uniques et touchantes. Vous pourrez également découvrir un vase soufflé dans l'iconique sac Kelly. Le célèbre cabas d'Hermès est ici détourné et devient objet d'art. Grâce aux collaborations entre designers, créatifs et artisans, l'exposition " Les états limites de la création " offre, dans le remarquable décor de la boutique Hermès de la rue de Sèvres (6e), une balade onirique et délicate permettant de découvrir le fruit de ces recherches sur l'association des matières. Les états limites de la création, jusqu'au 13 mai 2017, Hermès, 17 rue de Sèvres, Paris (6e). Rencontre avec l'artiste, François Azembourg, le 13 mai de 16h à 18h à la librairie Chaîne d'Encre, Hermès, 17 rue de Sèvres, Paris (6e) Photographies : Studio Rouchon Pour en savoir plus, visitez le site de François Azembourg et de petit h
Il y a 8 ans et 9 jours

Petit h et François Azambourg : Les États limites de la création

petit h est le dernier né d'Hermès. Ses mots d'ordre ? Réutiliser et réinventer. Les classiques de la marque française reprennent ainsi vie sous l'impulsion de designers et d'ateliers avec lesquels elle collabore. Dans le cadre des D'Days, petit h, François Azambourg et le Centre International d'Art Verrier présentent l'exposition " Les états limites de la création ", mêlant cuir et verre. Tout démarre avec une idée de François Azambourg : travailler des chutes résultant de la fabrication de pièces en cuir, et d'y souffler par la suite du verre. L'idée paraît alors folle, tant pour la directrice artistique de petit h Pascal Mussard que pour les artisans de la marque et du CIAV. Si folle qu'elle ne peut qu'être tentée ! Le choix de l'équipe se porte sur le cuir à bride, matière au tannage végétal, suffisamment rigide et résistant à la chaleur. Après bien des ratés, les ouvriers découvrent qu'avec une épaisseur de papier, le cuir peut être isolé de la matière en fusion et donc mieux réagir. La rencontre du minéral et de la matière organique cesse alors d'être explosive et la création prend forme. Nous sommes donc ici à la découverte des états limites de la création. Ce travail pousse la matière dans ses retranchements en créant des alliances nouvelles. Ces expériences n'ont qu'un seul objectif : représenter la légèreté.Les efforts sont dissimulés pour ne montrer que l'élégance de la réalisation. Le choix de François Azambourg de collaborer avec les équipes de petit h et du CIAV est lié à cette recherche de finesse, uniquement possible grâce au savoir-faire des deux maisons. Lors de cette exposition, vous pourrez, en plus de ces pièces abouties, découvrir les " ratés " des ateliers. L'imperfection se conjugue alors à l'imprévu pour des réalisations uniques et touchantes. Vous pourrez également découvrir un vase soufflé dans l'iconique sac Kelly. Le célèbre cabas d'Hermès est ici détourné et devient objet d'art. Grâce aux collaborations entre designers, créatifs et artisans, l'exposition " Les états limites de la création " offre, dans le remarquable décor de la boutique Hermès de la rue de Sèvres (6e), une balade onirique et délicate permettant de découvrir le fruit de ces recherches sur l'association des matières. Les états limites de la création, jusqu'au 13 mai 2017, Hermès, 17 rue de Sèvres, Paris (6e). Rencontre avec l'artiste, François Azembourg, le 13 mai de 16h à 18h à la librairie Chaîne d'Encre, Hermès, 17 rue de Sèvres, Paris (6e) Photographies : Studio Rouchon Pour en savoir plus, visitez le site de François Azembourg et de petit h
Il y a 8 ans et 10 jours

Biennale d'Art de Venise : Architecture-Studio lance "Suite par Valérie Jouve"

EXPOSITION. Alors que la Biennale de Venise, grand-messe de l'art contemporain se déroule du 13 mai au 26 novembre 2017, l'agence parisienne Architecture-Studio lance ce jeudi une exposition "Suite par Valérie Jouve" pour rendre hommage au travail de l'artiste et à la tour Rotana livrée à Amman (Jordanie) en fin d'année 2016.
Il y a 8 ans et 10 jours

Rencontre avec : Patrick Jouin

Il y a 20 ans commençait la carrière " en solo " du designer Patrick Jouin, propulsé sur le devant de la scène par sa participation au Salone de Milan. Retour sur les débuts de cette ancienne jeune pousse du design, dont le talent n'est aujourd'hui plus à prouver et qui, pourtant, se réinvente à chaque collaboration. Muuuz : Il y a vingt ans vous obteniez votre premier stand au Salone del Mobile de Milan. Quel souvenir gardez-vous de vos débuts en tant que designer indépendant ?Patrick Jouin : Avant le Salone, il y a d'abord eu un premier tremplin dans ma carrière qui a été le VIA (Valorisation de l'Innovation dans l'Ameublement) en 1996, qui m'avait attribué sa bourse appelée " appel permanent ". J'avais alors réalisé une petite chaise pour Fermob. La marque est ainsi devenue mon premier éditeur, alors que j'étais encore designer chez Starck à l'époque. Puis le VIA m'a attribué sa Carte blanche, qui n'existe plus maintenant, aux côtés des frères Bourroulec.Par la suite, c'est ma cons"ur Matali Crasset qui m'a parlé du SaloneSatellite [l'une des premières plateformes de lancement de jeunes designers, ndrl] du Salone del Mobile de Milan, auquel elle participait. C'était les tout débuts de l'événement, ce n'était pas du tout ce que c'est maintenant ! À l'époque il avait lieu dans la ville, sur un site qui a depuis été rasé. J'ai alors réservé le dernier stand disponible. " J'ai rassemblé mes travaux dans ma Fiat Punto et dépensé tout mon argent dans la réalisation de prototypes et dans le voyage jusqu'à Milan. Je prenais concrètement mon envol. Je n'ai jamais été aussi fatigué de ma vie mais j'étais empreint d'une excitation phénoménale ! " Je n'avais préparé que 50 cartes de visite et quelques diapositives pour montrer mes réalisations. Elles sont parties en une journée et je ne savais même pas à qui je les avais données. Les éditeurs comme Cappellini ou Flos se sont tous montrés très curieux de ma démarche et j'ai immédiatement été publié. C'est à ce moment que j'ai quitté le studio de Philippe Starck. Que représente pour vous cette plateforme de lancement qu'est le SaloneSatellite ?Il s'agit d'un endroit très excitant, où se réunissent une série de créateurs et leurs " visions ", qui matérialisent un ou deux ans de travail. Il y a là des échecs, des envies, des passions. On y voit de la compétition, des égos... c'est un côté qui peut faire peur. On peut se dire " jamais je ne rencontrerai les éditeurs ".... Mais cela peut se produire, à condition de travailler pour. C'est comme l'amour ou le mariage : on ne peut pas savoir au préalable quand et comment cela va se dérouler ! De fortes histoires se nouent, d'autres se délitent, et il y a aussi parfois des divorces. Quelles sont les nouveautés que vous exposez cette année au Salone ?En tout, je propose sept projets conçus avec cinq éditeurs, utilisant des techniques et matériaux différents. Comme cette année célèbre les 20 ans du SaloneSatellite, l'organisme a demandé aux éditeurs de montrer des pièces spéciales : Fermob a ainsi présenté la chaise Facto réalisée à mes débuts et éditée depuis 20 ans.J'ai également révélé le complément de la gamme Ester, initiée il y a deux ans avec la marque Pedrali, à laquelle nous avons ajouté une barre en aluminium injecté, léger et résistant particulièrement adapté aux fonctions et usages des restaurants. Pour la même marque, nous avons développé le canapé outdoor Reva de 1,5 et 3 places. Son cadre, réalisé dans le même matériau, sur lequel est tendu de la toile Batyline [tissu technique, ndrl], lui permet de sécher rapidement s'il est mouillé. Cela crée une sorte de cage où l'on pose des coussins. À l'attention de Kartell, j'ai réalisé un prototype de lampe/bougeoir en plastique, Candy candle, détournement du bougeoir traditionnel ; et pour Cassina la table Lebeau, allégorie de l'arbre. Concernant la marque Fiam j'ai manipulé le verre cuit. On vient à rebours en recuisant une dalle de verre à laquelle on applique un moule texturé. Quelque part garde la trace du feu. De produit fini à produit artisanal. Avec Porada et la chaise Ella, je me suis penché sur l'utilisation du bois massif en France qui avait en effet quasiment disparue car la matière coûte chère, mais surtout sa mise en "uvre. Certaines grandes maisons le travaillaient toujours, mais la révolution digitale et celle de l'usinage ont vraiment changé la donne, et ont permis de réinvestir le matériau. Ici, chacune des 17 pièces de noyer a ainsi nécessité un réel travail d'ébénisterie. Il s'agit d'un des matériaux qu'on peut utiliser à l'infini. Cela me fascine. Afin de faire la promotion de cette collection, nous avons réalisé une série de photographies de la chaise devant un arbre de la forêt de Fontainebleau, dont les spécimens ont 50 ou 100 ans, parfois 200. Une partie de cette zone est encore utilisée pour la récolte. C'est extraordinaire : afin que les plants ne soient pas tordus par le vent ou mangés par les sangliers ou par les cerfs, ou qu'ils ne souffrent pas de sécheresse, on les protège durant 30 ans. C'est le travail de toute une vie d'un forestier, qui sera récupéré par un autre, puis un autre, qui pourrait être son petit-fils ! Comment choisissez-vous vos collaborations ?Elles sont font naturellement, car je traite avec gens que je connais au sein des grandes maisons d'édition. Je les connaissais déjà un peu à mes débuts grâce à mon travail chez Philippe Starck, qui m'avait mis le pied à l'étrier. Vous avez travaillé plusieurs années pour Philippe Starck, vous semblez pourtant très différents..." En effet, je suis presque l'opposé de Philippe Starck ! On ne peut pas tricher. Par exemple, jouer la star, ce ne serait pas moi. Lui il ne triche pas et le copier serait une catastrophe. " Cela ne sert à rien de regarder avec envie ce qu'on ne peut pas être. Le design est parfois une société de spectacle, certains se déguisent en " super-moi " pour être repérés, alors qu'il y a plein de manières d'y arriver. D'autant plus que tous les éditeurs ne sont pas à l'aise avec ce genre de postures. En définitive, le design est un monde qui reflète plein de manières d'être. C'est une folie de croire qu'on a besoin d'être imbuvable ! Depuis vos premières aventures milanaises, vous revenez souvent dans cette terre du design. Quel est votre attachement à cette zone ?Non loin de Milan, la province de la Brianza, spécialisée dans l'industrie du meuble, est des endroits les plus riches d'Europe. Elle est fondée sur une manière de travailler ensemble dans la compétition mais aussi dans l'entre-aide. Il y a un décalage avec l'Hexagone. Chez nous, on essaie à tout prix de contrôler le savoir-faire à la française, de tout pouvoir faire, du coup nous n'avons pas toujours les meilleures machines. En Italie, c'est différent : chacun est spécialiste d'une technologie. Il y a donc un assemblage des meilleurs savoir-faire pour mener à bien un projet. Finalement, combien de projets traitez-vous simultanément à l'agence ?Environ 45, traités par deux entités distinctes, deux " marques " : il y a Jouin Manku, qui se charge des projets d'architecture et d'architecture d'intérieur ; et Patrick Jouin ID, pour Industrial designer, nom trouvé par l'auteur Pierre Doze. Pourtant aucun de tous vos projets ne se ressemble ! Y a-t-il un " Style Jouin " ?J'essaie d'éviter de faire la même chose. J'ai l'obsession du confort, de la sensualité.On passe longtemps à dessiner les choses, à les utiliser. L'impact visuel ne représente qu'une petite partie. Si au bout 3 heures on est mal sur une chaise : c'est non pour nous !Il s'agit là de mon savoir-faire. Photographies :1) Patrick Jouin, © Benoit Linero2) Reva, Pedrali3) Ella, Porada4) Facto, Fermob5) Reva, Pedrali6) Ester, Pedrali7) Candy Candle, Kartell, © Kartell8) Lebeau Wood, Cassina9) Magma, Fiam10) Ella, Porada11) Louis, Porada Pour en savoir plus, visitez le site de Patrick Jouin
Il y a 8 ans et 10 jours

Rencontre avec : Patrick Jouin

Il y a 20 ans commençait la carrière " en solo " du designer Patrick Jouin, propulsé sur le devant de la scène par sa participation au Salone de Milan. Retour sur les débuts de cette ancienne jeune pousse du design, dont le talent n'est aujourd'hui plus à prouver et qui, pourtant, se réinvente à chaque collaboration. Muuuz : Il y a vingt ans vous obteniez votre premier stand au Salone del Mobile de Milan. Quel souvenir gardez-vous de vos débuts en tant que designer indépendant ?Patrick Jouin : Avant le Salone, il y a d'abord eu un premier tremplin dans ma carrière qui a été le VIA (Valorisation de l'Innovation dans l'Ameublement) en 1996, qui m'avait attribué sa bourse appelée " appel permanent ". J'avais alors réalisé une petite chaise pour Fermob. La marque est ainsi devenue mon premier éditeur, alors que j'étais encore designer chez Starck à l'époque. Puis le VIA m'a attribué sa Carte blanche, qui n'existe plus maintenant, aux côtés des frères Bourroulec.Par la suite, c'est ma cons"ur Matali Crasset qui m'a parlé du SaloneSatellite [l'une des premières plateformes de lancement de jeunes designers, ndrl] du Salone del Mobile de Milan, auquel elle participait. C'était les tout débuts de l'événement, ce n'était pas du tout ce que c'est maintenant ! À l'époque il avait lieu dans la ville, sur un site qui a depuis été rasé. J'ai alors réservé le dernier stand disponible. " J'ai rassemblé mes travaux dans ma Fiat Punto et dépensé tout mon argent dans la réalisation de prototypes et dans le voyage jusqu'à Milan. Je prenais concrètement mon envol. Je n'ai jamais été aussi fatigué de ma vie mais j'étais empreint d'une excitation phénoménale ! " Je n'avais préparé que 50 cartes de visite et quelques diapositives pour montrer mes réalisations. Elles sont parties en une journée et je ne savais même pas à qui je les avais données. Les éditeurs comme Cappellini ou Flos se sont tous montrés très curieux de ma démarche et j'ai immédiatement été publié. C'est à ce moment que j'ai quitté le studio de Philippe Starck. Que représente pour vous cette plateforme de lancement qu'est le SaloneSatellite ?Il s'agit d'un endroit très excitant, où se réunissent une série de créateurs et leurs " visions ", qui matérialisent un ou deux ans de travail. Il y a là des échecs, des envies, des passions. On y voit de la compétition, des égos... c'est un côté qui peut faire peur. On peut se dire " jamais je ne rencontrerai les éditeurs ".... Mais cela peut se produire, à condition de travailler pour. C'est comme l'amour ou le mariage : on ne peut pas savoir au préalable quand et comment cela va se dérouler ! De fortes histoires se nouent, d'autres se délitent, et il y a aussi parfois des divorces. Quelles sont les nouveautés que vous exposez cette année au Salone ?En tout, je propose sept projets conçus avec cinq éditeurs, utilisant des techniques et matériaux différents. Comme cette année célèbre les 20 ans du SaloneSatellite, l'organisme a demandé aux éditeurs de montrer des pièces spéciales : Fermob a ainsi présenté la chaise Facto réalisée à mes débuts et éditée depuis 20 ans.J'ai également révélé le complément de la gamme Ester, initiée il y a deux ans avec la marque Pedrali, à laquelle nous avons ajouté une barre en aluminium injecté, léger et résistant particulièrement adapté aux fonctions et usages des restaurants. Pour la même marque, nous avons développé le canapé outdoor Reva de 1,5 et 3 places. Son cadre, réalisé dans le même matériau, sur lequel est tendu de la toile Batyline [tissu technique, ndrl], lui permet de sécher rapidement s'il est mouillé. Cela crée une sorte de cage où l'on pose des coussins. À l'attention de Kartell, j'ai réalisé un prototype de lampe/bougeoir en plastique, Candy candle, détournement du bougeoir traditionnel ; et pour Cassina la table Lebeau, allégorie de l'arbre. Concernant la marque Fiam j'ai manipulé le verre cuit. On vient à rebours en recuisant une dalle de verre à laquelle on applique un moule texturé. Quelque part garde la trace du feu. De produit fini à produit artisanal. Avec Porada et la chaise Ella, je me suis penché sur l'utilisation du bois massif en France qui avait en effet quasiment disparue car la matière coûte chère, mais surtout sa mise en "uvre. Certaines grandes maisons le travaillaient toujours, mais la révolution digitale et celle de l'usinage ont vraiment changé la donne, et ont permis de réinvestir le matériau. Ici, chacune des 17 pièces de noyer a ainsi nécessité un réel travail d'ébénisterie. Il s'agit d'un des matériaux qu'on peut utiliser à l'infini. Cela me fascine. Afin de faire la promotion de cette collection, nous avons réalisé une série de photographies de la chaise devant un arbre de la forêt de Fontainebleau, dont les spécimens ont 50 ou 100 ans, parfois 200. Une partie de cette zone est encore utilisée pour la récolte. C'est extraordinaire : afin que les plants ne soient pas tordus par le vent ou mangés par les sangliers ou par les cerfs, ou qu'ils ne souffrent pas de sécheresse, on les protège durant 30 ans. C'est le travail de toute une vie d'un forestier, qui sera récupéré par un autre, puis un autre, qui pourrait être son petit-fils ! Comment choisissez-vous vos collaborations ?Elles sont font naturellement, car je traite avec gens que je connais au sein des grandes maisons d'édition. Je les connaissais déjà un peu à mes débuts grâce à mon travail chez Philippe Starck, qui m'avait mis le pied à l'étrier. Vous avez travaillé plusieurs années pour Philippe Starck, vous semblez pourtant très différents..." En effet, je suis presque l'opposé de Philippe Starck ! On ne peut pas tricher. Par exemple, jouer la star, ce ne serait pas moi. Lui il ne triche pas et le copier serait une catastrophe. " Cela ne sert à rien de regarder avec envie ce qu'on ne peut pas être. Le design est parfois une société de spectacle, certains se déguisent en " super-moi " pour être repérés, alors qu'il y a plein de manières d'y arriver. D'autant plus que tous les éditeurs ne sont pas à l'aise avec ce genre de postures. En définitive, le design est un monde qui reflète plein de manières d'être. C'est une folie de croire qu'on a besoin d'être imbuvable ! Depuis vos premières aventures milanaises, vous revenez souvent dans cette terre du design. Quel est votre attachement à cette zone ?Non loin de Milan, la province de la Brianza, spécialisée dans l'industrie du meuble, est des endroits les plus riches d'Europe. Elle est fondée sur une manière de travailler ensemble dans la compétition mais aussi dans l'entre-aide. Il y a un décalage avec l'Hexagone. Chez nous, on essaie à tout prix de contrôler le savoir-faire à la française, de tout pouvoir faire, du coup nous n'avons pas toujours les meilleures machines. En Italie, c'est différent : chacun est spécialiste d'une technologie. Il y a donc un assemblage des meilleurs savoir-faire pour mener à bien un projet. Finalement, combien de projets traitez-vous simultanément à l'agence ?Environ 45, traités par deux entités distinctes, deux " marques " : il y a Jouin Manku, qui se charge des projets d'architecture et d'architecture d'intérieur ; et Patrick Jouin ID, pour Industrial designer, nom trouvé par l'auteur Pierre Doze. Pourtant aucun de tous vos projets ne se ressemble ! Y a-t-il un " Style Jouin " ?J'essaie d'éviter de faire la même chose. J'ai l'obsession du confort, de la sensualité.On passe longtemps à dessiner les choses, à les utiliser. L'impact visuel ne représente qu'une petite partie. Si au bout 3 heures on est mal sur une chaise : c'est non pour nous !Il s'agit là de mon savoir-faire. Photographies :1) Patrick Jouin, © Benoit Linero2) Reva, Pedrali3) Ella, Porada4) Facto, Fermob5) Reva, Pedrali6) Ester, Pedrali7) Candy Candle, Kartell, © Kartell8) Lebeau Wood, Cassina9) Magma, Fiam10) Ella, Porada11) Louis, Porada Pour en savoir plus, visitez le site de Patrick Jouin
Il y a 8 ans et 10 jours

Payant 74 déménage !

Mais ne va pas très loin : les nouveaux locaux ont été aménagés à Évires, toujours à deux pas de La Roche-sur-Foron (74). C'est donc un bâtiment flambant neuf qui accueille désormais Payant MTP, entité concessionnaire des matériels Volvo CE, et Payant S.A., société distributrice entre autres des marques Kobelco, Terex, John Deere, Atlas Copco ou encore Metso Minerals. Autant de couleurs exposées sur les quelques 5000m2 du site à l'occasion de son inauguration vendredi dernier. Vidéo.
Il y a 8 ans et 10 jours

Le design s'expose à Interzum

Interzum, le salon international des intérieurs bois et des meubles, ouvrira ses portes ce 16 mai à Cologne en Allemagne. Une source d'inspiration en matière de design et d'aménagement intérieur.  
Il y a 8 ans et 10 jours

La Cité du château de Longueau: un modèle rénové

À l'est d'Amiens dans la Somme, dans la commune longalloise développée au rythme de l'activité ferroviaire de la Compagnie des chemins de fer du Nord depuis la seconde moitié du XIXe siècle, la Cité du château a repris des couleurs. Après trois ans de travaux et une inauguration en avril dernier, elle s'impose comme une réhabilitation réussie.
Il y a 8 ans et 10 jours

Kögel : l'essieu KTA de série

Depuis début avril, l'essieu Kögel pour remorques (essieu KTA), présenté à l'occasion de l'édition 2016 du salon IAA Véhicules utilitaires, est monté de série sur de nombreuses versions des modèles Kögel Cargo, Kögel Light plus, Kögel Cool, PurFerro quality et Kögel Box, ainsi que sur divers châssis.
Il y a 8 ans et 10 jours

Eiffage démarre bien 2017

Le groupe Eiffage réalise au 1er trimestre 2017 un chiffre d'affaires de 3,2 milliards d'euros en progression de 7,6% sur un an. La croissance est au rendez-vous dans toutes les divisions : Travaux (+8,4%) et Concessions (+4,2%). Le carnet de commandes s'élève à 12,7 milliards d'euros au 31 mars 2017, en hausse de 7,7% sur un an (+5,2% sur 3 mois). Il assure 13 mois d'activité aux branches Travaux.
Il y a 8 ans et 11 jours

Teramat inaugure une agence à Clermont-Ferrand

Teramat, distributeur Hitachi présent sur le sud-est du territoire, organise une journée portes ouvertes le 19 mai prochain à l'occasion de l'inauguration de sa nouvelle agence à Clermont-Ferrand.
Il y a 8 ans et 11 jours

Les tunnels sacrifiés de Bercy-Charenton

Les tunnels de Bercy-Charenton, patrimoine majeur du XIXe siècle, sont un trésor architectural et historique méconnu. Datant de Napoléon, l'ancienne gare de la Rapée est aujourd'hui la cave à vin la plus importante de la capitale. Il s'agit encore du seul entrepôt écologique de Paris. Ils font l’objet d’une exposition à Paris. Photos de Teddy […]
Il y a 8 ans et 11 jours

World Efficiency en phase avec la COP23

Le salon World Efficiency, dédié à l'économie sobre en ressources et en carbone, se tiendra du 12 au 14 décembre 2017 à Paris au lieu du 17 au 19 octobre comme initialement annoncé. Le but : s'aligner sur le World Climate Solutions qui se tiendra à Bonn (Allemagne) durant la COP23.
Il y a 8 ans et 11 jours

Smart City + Smart Grid prend date pour octobre 2017

Le salon du très haut débit, des infrastructures et des réseaux intelligents Smart City + Smart Grid se tiendra à Paris porte de Versailles les 4 et 5 octobre prochains.
Il y a 8 ans et 11 jours

Kögel Telematics accessible sur appli mobile

Le système télématique pour semi-remorques propre à Kögel plus connu sous le nom de Kögel Telematics est désormais accessible via smartphone ou tablette. L'application est disponible gratuitement au téléchargement dans l'AppStore d'pple depuis le salon transport logistic. Une version Android de l'appli devrait être très prochainement disponible.
Il y a 8 ans et 11 jours

Ditch Witch distingué lors du NO-DIG Show de Washington

Lors du salon NO-DIG Show qui s'est déroulé à Washington D.C. (USA) début avril dernier, le constructeur Ditch Witch s'est vu attribuer deux prix à l'occasion des Innovative Product Awards.
Il y a 8 ans et 15 jours

Une maison de verre pour faire la lumière sur l'histoire européenne

Le parlement européen a inauguré, le 4 mai, un lieu d'exposition d'environ 10 000 m² pour comprendre sur quelles fondations repose l'Union. L'architecture, franco-allemande, est cosignée des agences Chaix & Morel et Associés et JSWD Architekten.
Il y a 8 ans et 15 jours

Banksy : Hotel Walled Off

Après le parc d'attraction de Bristol Dismaland, le street-artiste britannique Banksy continue de parodier la culture populaire à des fins artistiques et politiques. Son nouveau projet, The Walled Off Hotel (littéralement " l'hôtel coupé par le mur "), en référence à la chaîne d'hôtellerie de luxe, Waldorf Astoria, prend place à Bethléem en Cisjordanie, à quelques pas de la barrière de sécurité sur laquelle l'artiste était déjà intervenu. Le Walled Off est un réinvestissement d'une maison d'hôte déjà existante située tout près du célèbre mur séparant les Israéliens et Palestiniens. L'hôtel est tout ce qu'il y a de plus traditionnel mais est également une "uvre d'art à part entière. Sur les neufs chambres, sept sont décorées et agencées par le graffeur tandis que les deux autres ont été confiées aux soins de l'artiste palestinien Sami Musa et de son confrère canadien Dominique Petrin. Plusieurs types de logements sont disponibles : les Artists, pleines d'"uvres d'art originales ; les économiques Budgets équipées des surplus de baraquements de l'armée israélienne ; les Scenic, offrant des vues imprenables sur le mur ; et la suite " présidentielle ", pouvant accueillir jusqu'à six personnes et décorée dans un style très kitsch. La résidence prévoit également des espaces communs tels qu'un piano-bar de style colonial faisant référence à la Grande-Bretagne qui, en 1917, s'est emparée de Jérusalem. On y sert d'ailleurs des spécialités anglaises comme des scones ou du thé. Dans cet espace en décalage avec le lieu Banksy installe des "uvres à visée volontairement contestataire : des caméras de surveillance remplacent alors les trophées de chasse, les graffitis recouvrent les fenêtres, les tableaux classiques deviennent des scènes de vandalisme, les représentations pastorales sont balayées par des bulldozers et les statuts Renaissance sont enveloppés de nuages toxiques. L'hôtel est également doté d'un musée dédié à l'histoire du mur, d'une galerie présentant des expositions temporaires d'artistes émergents, d'une salle d'exposition permanente composée d'une vingtaine de réalisations contemporaines palestiniennes, et d'une salle de projection.   Pour tous ceux qui se posent des questions sur la motivation de ce projet, le site web de l'hôtel a mis en place une rubrique " Questions ", où il tente de répondre aux interrogations les plus fréquentes et grâce à laquelle nous en apprenons plus sur la nature de cet édifice si particulier. " L'hôtel Walled Off est une structure de loisir entièrement indépendante mise en place et financée par Banksy. Il n'est aligné sur aucun mouvement politique ni à aucun groupe de pression. Le but est de raconter l'histoire de ce mur des deux côtés et de donner aux visiteurs l'opportunité de le découvrir par eux-mêmes. " Walled Off Hotel Banksy, qui a toujours été très inspiré par le conflit israélo-palestinien, avait déjà agrémenté les murs de Gaza de ses fresques murales. Il livre ici un lieu unique, à la fois mine d'or pour les amateurs d'art et sensibilisateur aux luttes de cette région du monde, dont tous les bénéfices sont reversés à des associations et projets locaux. Photographies : Walled Off Hotel Pour en savoir plus, visitez le site de l'hôtel Walled Off
Il y a 8 ans et 15 jours

Banksy : Hotel Walled Off

Après le parc d'attraction de Bristol Dismaland, le street-artiste britannique Banksy continue de parodier la culture populaire à des fins artistiques et politiques. Son nouveau projet, The Walled Off Hotel (littéralement " l'hôtel coupé par le mur "), en référence à la chaîne d'hôtellerie de luxe, Waldorf Astoria, prend place à Bethléem en Cisjordanie, à quelques pas de la barrière de sécurité sur laquelle l'artiste était déjà intervenu. Le Walled Off est un réinvestissement d'une maison d'hôte déjà existante située tout près du célèbre mur séparant les Israéliens et Palestiniens. L'hôtel est tout ce qu'il y a de plus traditionnel mais est également une "uvre d'art à part entière. Sur les neufs chambres, sept sont décorées et agencées par le graffeur tandis que les deux autres ont été confiées aux soins de l'artiste palestinien Sami Musa et de son confrère canadien Dominique Petrin. Plusieurs types de logements sont disponibles : les Artists, pleines d'"uvres d'art originales ; les économiques Budgets équipées des surplus de baraquements de l'armée israélienne ; les Scenic, offrant des vues imprenables sur le mur ; et la suite " présidentielle ", pouvant accueillir jusqu'à six personnes et décorée dans un style très kitsch. La résidence prévoit également des espaces communs tels qu'un piano-bar de style colonial faisant référence à la Grande-Bretagne qui, en 1917, s'est emparée de Jérusalem. On y sert d'ailleurs des spécialités anglaises comme des scones ou du thé. Dans cet espace en décalage avec le lieu Banksy installe des "uvres à visée volontairement contestataire : des caméras de surveillance remplacent alors les trophées de chasse, les graffitis recouvrent les fenêtres, les tableaux classiques deviennent des scènes de vandalisme, les représentations pastorales sont balayées par des bulldozers et les statuts Renaissance sont enveloppés de nuages toxiques. L'hôtel est également doté d'un musée dédié à l'histoire du mur, d'une galerie présentant des expositions temporaires d'artistes émergents, d'une salle d'exposition permanente composée d'une vingtaine de réalisations contemporaines palestiniennes, et d'une salle de projection.   Pour tous ceux qui se posent des questions sur la motivation de ce projet, le site web de l'hôtel a mis en place une rubrique " Questions ", où il tente de répondre aux interrogations les plus fréquentes et grâce à laquelle nous en apprenons plus sur la nature de cet édifice si particulier. " L'hôtel Walled Off est une structure de loisir entièrement indépendante mise en place et financée par Banksy. Il n'est aligné sur aucun mouvement politique ni à aucun groupe de pression. Le but est de raconter l'histoire de ce mur des deux côtés et de donner aux visiteurs l'opportunité de le découvrir par eux-mêmes. " Walled Off Hotel Banksy, qui a toujours été très inspiré par le conflit israélo-palestinien, avait déjà agrémenté les murs de Gaza de ses fresques murales. Il livre ici un lieu unique, à la fois mine d'or pour les amateurs d'art et sensibilisateur aux luttes de cette région du monde, dont tous les bénéfices sont reversés à des associations et projets locaux. Photographies : Walled Off Hotel Pour en savoir plus, visitez le site de l'hôtel Walled Off
Il y a 8 ans et 15 jours

SPORTS : Runaway

C'est dans le cadre de l'événement Takepart | makeart: taking art outdoors organisé par la ville de Santa Barbara (USA), que l'agence de design SPORTS présente l'installation Runaway, lauréate du concours Take part | Make art organisé par le Musée d'art contemporain de Santa Barbara.   Ce pavillon se compose de trois structures géométriques en treillis métallique chatoyant : jaune, cyan et magenta. Le projet, qui sera exposé dans six autres sites, s'inscrit dans une démarche contemporaine de présentation au public en dehors des lieux conventionnels d'exhibition. Les trois modules de Runaway intègrent ainsi le décor urbain, ici le front de mer. Cette installation grillagée permet en outre différentes appropriations par les riverains " banc, salon, mur d'escalade ou encore scène de spectacle ", qui deviennent alors acteurs. De cette manière, l'agence SPORTS, composée de Greg Corso et Molly Hunker, espère que Runaway n'affiche jamais deux fois le même visage grâce aux différents lieux et appropriations que la pièce sera amenée à côtoyer, révélant sa nature multifonctionnelle. " Runaway privilégie l'effet visuel et l'atmosphère qui s'en dégage et, ce faisant, agit comme un sublime spectacle et un objet du décor urbain pour les différentes communautés de Santa Barbara. " SPORTS Pour SPORTS, il faut étendre la portée du design : aussi bien pour les lieux dans lesquels il prend place que pour les personnes auxquelles il se destine. Photographies : Elliot Lowndes. Pour en savoir plus, visitez le site de SPORTS  
Il y a 8 ans et 15 jours

Time lance une nacelle montée sur Fiat Doblo

Sur le salon APEX, Timer International présentait une nouvelle configuration de sa nacelle Versalift LT-23- 90-TB montée sur porteur léger Fiat Doblo WorkUp.
Il y a 8 ans et 15 jours

Révélations : Biennale Internationale des Métiers d'Art et de la Création

Pour sa troisième édition et suite au succès des deux premières, la Biennale internationale des métiers d'art et de la création, Révélations, réinvestit le Grand Palais pour un salon entièrement dédié à la création contemporaine. Depuis 2013, la Biennale internationale des métiers d'art et de la création, Révélations, créée par le groupe professionnel Ateliers d'Art de France, a lieu au Grand Palais la première semaine de mai de chaque année impaire " alternant avec Monumenta. Elle rassemble collectionneurs, architectes et galeristes internationaux. Révélations est ainsi avant tout un rendez-vous culturel où le savoir-faire et la création sont mis à l'honneur. Avec plus de 400 exposants (artisans d'art, designers, galeristes, maisons, écoles et fondations), sélectionnés par un Comité d'orientation artistique composé de personnalités internationales et présidé par Serge Nicole, l'événement permet aux créateurs et fabricants de bénéficier d'un véritable tremplin et à tous de découvrir des "uvres d'une grande diversité. Pour cette édition, on retrouve ce qui a fait le succès de Révélations : une scénographie soignée, signée cette année du Studio Gradère, des expositions, et la mise en avant d'un pays, invité d'honneur. Après la Norvège et la Corée du Sud, cette année, c'est le Chili qui est sélectionné pour en être la nation vedette présentée sur un stand conçu par les artistes Nury Gonzàlez et Pablo Nuñez, sur le modèle des maisons traditionnelles de ce territoire. Le pays présente alors un florilège de créateurs de métiers d'art tous novateurs et stimulants, et rend hommage à sa compatriote Violeta Parra, artiste mondialement connue, à travers un projet manifeste. Les techniques traditionnelles de cette contrée, souvent ancestrales, sont ici revisitées par des joaillers, créateurs textiles, sculpteurs et autres artistes et artisans. L'exposition internationale " Le Banquet " prolonge cette invitation au voyage à travers neuf autres pays sélectionnés " l'Allemagne, la Suisse, la Belgique, le Luxembourg, la Corée du Sud, la Russie, la Chine, Le Sénégal et le Togo ", qui révèlent une série d'"uvres chacune spécialement élaborée pour la biennale. L'Allemagne présente par exemple l'une de ses céramistes contemporaines phares, Claudia Biehne, tandis que pour la Russie, grâce à Urban Art Nations " une plateforme réunissant designers et artisans d'art ", nous dévoile " Black Stuff " de Maria Koshenskova, une "uvre traitant de la question de l'identité. L'occasion de découvrir les techniques et les arts d'autres cultures tout en traitant de questions actuelles. L'exhibition promeut également des pièces d'une grande dextérité par la représentation d'ateliers et d'artistes plus que prometteurs. Nous pouvons donc découvrir le travail des Ateliers Amea Estampille 52 et plus précisément de l'ébéniste Adrien Ancel excellant dans la fabrication de sièges sur ressorts sculptés en bouleau ou encore celui de Luce Couillet, diplômée en Design Textile à l'École nationale supérieure de création industrielle de Paris. Inspirée du tissage artisanale, cette dernière réalise ici une série de mobiles tissés en bois ou en papier. Durant quatre jours, il est également possible de découvrir l'exposition " Péri'Fabrique ", issue d'un programme de co-création mis en place par les D'Days et soutenu par la Fondation Bettencourt Schueller et le territoire d'Est Ensemble Grand Paris. Cette initiative réunit artisans d'art et designers, qui perçoivent une bourse qui permet de financer la création d'"uvres expérimentales. L'approche est originale : l'artisan choisit le designer avec lequel il souhaite collaborer et ne voit aucun dessin avant le début du processus de création. Les travaux issus de ces rencontres sont visibles sous la verrière du Grand Palais durant toute la durée du salon. Révélations, en partenariat avec Muuuz, vous invite du 4 au 8 mai à voyager et à découvrir savoir-faire et techniques des artistes et artisans de demain. Photographies : PhotoproeventPour en savoir plus, visitez le site de Révélations 3) Allemagne " Claudia Biehne © DR4) Russie " Denis Milovanov © Artyom Ibatullin5) Adrien Ancel, Ateliers Amea Estampille © Alpha Re6) Luce Couillet © Baptiste Heller7) Paravent-Ara Grégoire de Lafforest et Mireille Herbst © Jérome Galland
Il y a 8 ans et 15 jours

Révélations : Biennale Internationale des Métiers d'Art et de la Création

Pour sa troisième édition et suite au succès des deux premières, la Biennale internationale des métiers d'art et de la création, Révélations, réinvestit le Grand Palais pour un salon entièrement dédié à la création contemporaine. Depuis 2013, la Biennale internationale des métiers d'art et de la création, Révélations, créée par le groupe professionnel Ateliers d'Art de France, a lieu au Grand Palais la première semaine de mai de chaque année impaire " alternant avec Monumenta. Elle rassemble collectionneurs, architectes et galeristes internationaux. Révélations est ainsi avant tout un rendez-vous culturel où le savoir-faire et la création sont mis à l'honneur. Avec plus de 400 exposants (artisans d'art, designers, galeristes, maisons, écoles et fondations), sélectionnés par un Comité d'orientation artistique composé de personnalités internationales et présidé par Serge Nicole, l'événement permet aux créateurs et fabricants de bénéficier d'un véritable tremplin et à tous de découvrir des "uvres d'une grande diversité. Pour cette édition, on retrouve ce qui a fait le succès de Révélations : une scénographie soignée, signée cette année du Studio Gradère, des expositions, et la mise en avant d'un pays, invité d'honneur. Après la Norvège et la Corée du Sud, cette année, c'est le Chili qui est sélectionné pour en être la nation vedette présentée sur un stand conçu par les artistes Nury Gonzàlez et Pablo Nuñez, sur le modèle des maisons traditionnelles de ce territoire. Le pays présente alors un florilège de créateurs de métiers d'art tous novateurs et stimulants, et rend hommage à sa compatriote Violeta Parra, artiste mondialement connue, à travers un projet manifeste. Les techniques traditionnelles de cette contrée, souvent ancestrales, sont ici revisitées par des joaillers, créateurs textiles, sculpteurs et autres artistes et artisans. L'exposition internationale " Le Banquet " prolonge cette invitation au voyage à travers neuf autres pays sélectionnés " l'Allemagne, la Suisse, la Belgique, le Luxembourg, la Corée du Sud, la Russie, la Chine, Le Sénégal et le Togo ", qui révèlent une série d'"uvres chacune spécialement élaborée pour la biennale. L'Allemagne présente par exemple l'une de ses céramistes contemporaines phares, Claudia Biehne, tandis que pour la Russie, grâce à Urban Art Nations " une plateforme réunissant designers et artisans d'art ", nous dévoile " Black Stuff " de Maria Koshenskova, une "uvre traitant de la question de l'identité. L'occasion de découvrir les techniques et les arts d'autres cultures tout en traitant de questions actuelles. L'exhibition promeut également des pièces d'une grande dextérité par la représentation d'ateliers et d'artistes plus que prometteurs. Nous pouvons donc découvrir le travail des Ateliers Amea Estampille 52 et plus précisément de l'ébéniste Adrien Ancel excellant dans la fabrication de sièges sur ressorts sculptés en bouleau ou encore celui de Luce Couillet, diplômée en Design Textile à l'École nationale supérieure de création industrielle de Paris. Inspirée du tissage artisanale, cette dernière réalise ici une série de mobiles tissés en bois ou en papier. Durant quatre jours, il est également possible de découvrir l'exposition " Péri'Fabrique ", issue d'un programme de co-création mis en place par les D'Days et soutenu par la Fondation Bettencourt Schueller et le territoire d'Est Ensemble Grand Paris. Cette initiative réunit artisans d'art et designers, qui perçoivent une bourse qui permet de financer la création d'"uvres expérimentales. L'approche est originale : l'artisan choisit le designer avec lequel il souhaite collaborer et ne voit aucun dessin avant le début du processus de création. Les travaux issus de ces rencontres sont visibles sous la verrière du Grand Palais durant toute la durée du salon. Révélations, en partenariat avec Muuuz, vous invite du 4 au 8 mai à voyager et à découvrir savoir-faire et techniques des artistes et artisans de demain. Photographies : PhotoproeventPour en savoir plus, visitez le site de Révélations 3) Allemagne " Claudia Biehne © DR4) Russie " Denis Milovanov © Artyom Ibatullin5) Adrien Ancel, Ateliers Amea Estampille © Alpha Re6) Luce Couillet © Baptiste Heller7) Paravent-Ara Grégoire de Lafforest et Mireille Herbst © Jérome Galland
Il y a 8 ans et 15 jours

SPORTS : Runaway

C'est dans le cadre de l'événement Takepart | makeart: taking art outdoors organisé par la ville de Santa Barbara (USA), que l'agence de design SPORTS présente l'installation Runaway, lauréate du concours Take part | Make art organisé par le Musée d'art contemporain de Santa Barbara.   Ce pavillon se compose de trois structures géométriques en treillis métallique chatoyant : jaune, cyan et magenta. Le projet, qui sera exposé dans six autres sites, s'inscrit dans une démarche contemporaine de présentation au public en dehors des lieux conventionnels d'exhibition. Les trois modules de Runaway intègrent ainsi le décor urbain, ici le front de mer. Cette installation grillagée permet en outre différentes appropriations par les riverains " banc, salon, mur d'escalade ou encore scène de spectacle ", qui deviennent alors acteurs. De cette manière, l'agence SPORTS, composée de Greg Corso et Molly Hunker, espère que Runaway n'affiche jamais deux fois le même visage grâce aux différents lieux et appropriations que la pièce sera amenée à côtoyer, révélant sa nature multifonctionnelle. " Runaway privilégie l'effet visuel et l'atmosphère qui s'en dégage et, ce faisant, agit comme un sublime spectacle et un objet du décor urbain pour les différentes communautés de Santa Barbara. " SPORTS Pour SPORTS, il faut étendre la portée du design : aussi bien pour les lieux dans lesquels il prend place que pour les personnes auxquelles il se destine. Photographies : Elliot Lowndes. Pour en savoir plus, visitez le site de SPORTS