Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Evènements et salons

Engagé dans le développement des carburants alternatifs, le département de la Gironde innove pour réduire l'impact environnemental de la circulation des cars.

La jeune agence tchèque CHYBIK+KRISTOF Architects, associée à Urban Designers, conçoit le nouveau showroom de la marque de mobilier MY DVA à Brno (République Tchèque). Ce surprenant édifice présente du mobilier à l'intérieur de ses murs mais aussi en façade avec 900 chaises en plastique noir utilisées en bardage. L'ancienne concession automobile, l'un des plus vieux bâtiment de la ville datant des années 1990, laisse dorénavant place à un ouvrage de 550 mètres carrées de plain-pied. Les 900 et quelques chaises en plastique noir utilisées en bardage constituaient une source d'approvisionnement évidente ainsi qu'un panneau publicitaire à moindre coup pour la marque, leader dans la distribution de mobilier domestique. Elles sont fixées à une structure métallique elle-même rattachée à la structure. De plus, et en cas de problèmes matériels, chacune d'entre elles est facilement remplaçable, et le tout facilement lavable au jet d'eau. L'intérieur révèle quant à lui une organisation en deux parties : au centre la zone d'exposition et les bureaux au fond. Ce premier espace, le showroom, se caractérise par une partition en trois pavillons circulaires identifiables par leur revêtement de sol et leurs rideaux blancs également rotatifs. L'espace entier fonctionne alors comme une galerie modulable, pouvant s'adapter aux besoins de la marque. Photographies : Lukas Pelech Pour en savoir plus, visitez le site de CHYBIK+KRISTOF  

Fassi présente son nouveau modèle de grande grue avec couronne dentée sur le salon espagnol des machines pour le bâtiment, les travaux publics et l'industrie de l'extraction : Smopyc.

Le constructeur italien Fassi Gru sera représenté au salon espagnol SMOPYC dédié aux machines et équipements pour le bâtiment, les travaux publics et pour l'industrie minière prévu à Saragosse (Espagne) du 25 au 29 avril. Au menu, une première mondiale.

Deux jours de communications techniques, d’exposition de produits de pointe rythmeront ce congrès. Dans cet article, découvrez une porte étanche pour chiens et chats pucés...  RFID !

Après avoir réalisé le musée des Beaux-arts de Hongkun à Pékin (Chine), le studio chinois Penda réhabilite un bâtiment voisin en auditorium qui propose des lectures, des conférences, de petites expositions ou encore des lieux de réunions.  Pour la réhabilitation de ce lieu, le studio Penda a choisi d'évider entièrement l'ancienne structure et d'y disposer les différentes nouvelles affections dans des " boîtes ". Les visiteurs pénètrent dans l'auditorium de 270 mètres carrés par une façade monolithique. Une fois cette entrée dépassée, ils se retrouvent dans un parallélépipède en bois naturel composé d'un grand escalier déstructuré, d'arches et de miroirs inondés de lumière. En dessous, au sous-sol sont disposés des espaces d'exposition et des salles de réunions ou de séminaires. Le tout dans une ambiance un brin surréaliste car son créateur puise son inspiration de grands noms de la peinture comme Salvator Dalí ou Maurits Cornelis Escher. " Inspiré des travaux de Dalí et d'Escher, le paysage réflectif crée une réalité faussée et distordue et connecte les visiteurs à l'art d'une façon directe et interactive. " Deytong Sun et Chris Precht, Studio Penda Les formes sphériques et les arches sont la signature du studio Penda que l'on retrouve par ailleurs dans le musée des Beaux-Arts de Hongkun. Ses travaux sont connectés entre eux, tout comme le public et l'art devraient l'être, selon les concepteurs. Photographies : Xia Zhi Pour en savoir plus, visitez le site de Penda  

Le spécialiste en location, vente et maintenance de nacelles Heli présentera en première européenne sur le salon APEX la plus grande mini grue Maeda MC815.

Les inscriptions sont maintenant ouvertes pour la conférence de l'Australasian Society of Trenchless Technology's (Société australo-asiatique de la technologie du sans tranchée) et le salon No-Dig Down Under 2017, qui se tiendront sur la Gold Coast en Australie, du 12 au 15 septembre 2017.

Le salon HydroGaïa, qui se tiendra les 17 et 18 mai prochains à Montpellier, propose un programme de conférences riche et diversifié. Plusieurs d'entre elles porteront sur l'eau dans le cadre de la production agricole : "Une eau de qualité pour l'industrie et l'agro-industrie", "Quelle irrigation pour demain ?", "Satisfaire aux besoins domestiques en eau"...

Première expérimentation dans l'Hérault pour le nouveau procédé d'entretien des routes " Recytal ", mis au point par Eiffage Route et expérimenté sur une route départementale du Conseil Départemental de l'Hérault. Un co-produit de l'industrie papetière est utilisé en remplacement du bitume comme liant de la grave émulsion.

C'est au beau milieu de la végétation luxuriante de l'île de Waiheke (Nouvelle-Zélande) que se dresse cette étrange résidence triangulaire, aux faux airs de tente. Un ouvrage de 7 mètre de haut et de 70 mètres carrés conçu pour et par l'architecte Chris Tate, et aujourd'hui proposé ponctuellement à la location. En total décalage avec son environnement forestier, l'architecture de la bâtisse fait appel à la figure du triangle, que ce soit dans la toiture à deux pans ou dans la baie vitrée principale " liant les deux niveaux ", ou encore sur la terrasse orientée au nord (hémisphère sud oblige). Pour réinterpréter le retour aux sources et à la simplicité du camping, le concepteur a pensé la maison comme un seul et même espace dénué de portes et de cloisons, avec un rez-de-chaussée composé du salon, de la salle de bains, de la salle à manger et de la cuisine ; et une chambre à coucher au premier étage, accessible par un escalier hélicoïdal. L'intérieur sobre et tout de blanc vêtu " exceptées pour la cuisine et la porte de la salle de bains, peintes en noir ", contraste avec le revêtement noir de l'extérieur. Au c"ur de la nature et perché dans les arbres, dont on peut admirer la cime depuis la chambre, cet abri fortuné, plutôt que de fortune, accueille des " campeurs " qui aiment le confort, tout en gardant le cadre naturel environnant. Une "uvre plutôt exigüe mais qui s'avère malgré tout fonctionnel. La nuit, l'éclairage intérieur transforme cette tente de luxe en une lanterne de camping géante. Photographies : Simon Devitt Photographer Pour en savoir plus, visitez le site de Chris Tate

Pour sa première édition, le salon Cycl'Eau qui a fermé ses portes le 13 avril dernier à Bordeaux, aura accueilli 70 exposants sur 2 500 m² et attiré plus de 762 curieux.

La ville de Séoul a lancé le projet Hangang Art Park. Les quatre artistes sélectionnés peuvent alors exposer leurs "uvres dans les parcs longeant la rivière Han, très appréciés des familles coréennes. Le thème de cette année : " Suim " " traduisible par " reposer " " a été interprété par le designer coréen Jiyoun Kim en une série de 24 tabourets nommée Dokkaebi. Le terme " Dokkaebi " appartient au folklore coréen et désigne un esprit, ou parfois une créature imaginaire, comparable aux trolls des mythes nordiques. Malgré un visage malfaisant, il se caractérise par son impartialité, en punissant les personnes mauvaises et bénissant celles qui font le bien. Et son habitat, qui est souvent la forêt, rejoint celui de l'"uvre de notre artiste. " Au même titre que le Dokkaebi manipule et change son apparence, les vingt-quatre tabourets s'immiscent naturellement dans leur environnement. " Jiyoun Kim Ce sont ainsi vingt-quatre tabourets arborant huit coloris différents que propose Jiyoun Kim. Réalisé en acier inoxydable, ces objets cylindriques se composent de deux parties : la première, en revêtement miroir, reflète son environnement et s'y camoufle donc ; la seconde constitue l'assise du tabouret et se caractérise par un coloris représentatif de chaque saison : du marron jusqu'au beige pour l'automne, du bleu givre pour l'hiver ou encore du jaune pour le soleil estival. Une composition qui crée une illusion de flottement de la zone supérieure. Une série de tabourets malheureusement pas disponible à la vente, mais qui sublimera le parc où il s'installe et son atmosphère de folklore fantastique, qui accueillera peut-être même un Dokkaebi un peu trop fatigué, voulant se reposer à l'ombre des pins. Photographies/Illustrations :Jiyoun Kim Studio Pour en savoir plus, visitez le site de Jiyoun Kim Studio  

L'iconique Componibili fête ses 50 ans. Un demi-siècle de présence dans les foyers du monde entier et plus de 10 millions d'exemplaires vendus plus tard, l'inénarrable pièce de design éditée par Kartell continue de séduire et de se réinventer. Pour célébrer l'événement la marque italienne a invité douze designers et trois marques à repenser cet objet culte. Un hommage à sa créatrice Anna Castelli Ferrieri. À l'occasion du Salone del Mobile 2017, le showroom milanais de Kartell consacrait une exposition hommage à ce que la marque définit comme " un classique intemporel, depuis toujours tourné vers le futur " : le Componibili, modulaire et combinable, réalisé en ABS sans vis ni colle, dont le nom originel était mobili 4970/84. Quinze réinterprétations inédites du modèle en ABS et ont alors été exposées le temps du salon. Une invitation à laquelle ont répondu présents des personnalités et des marques du monde du design et de l'art telles que Ron Arad, Mario Bellini, Antonio Citterio, Ferruccio Laviani, Piero Lissoni, Alberto Meda, Alessandro Mendini, Nendo, Fabio Novembre, Philippe Starck, Tokujin Yoshioka et par les marques Emilio Pucci et Missoni, et même Disney. L'architecte-designer Mario Bellini converti par exemple le produit culte en une boîte de conserve à la Andy Warhol ; son confrère Ferruccio Laviani propose quant à lui de coucher la pièce de mobilier à l'horizontale et d'en faire un bac à fleurs ; tandis que Patricia Urquiola a répondu à l'exercice de manière plus radicale en intégrant une structure gonflable dissociant les trois fus de l'ensemble. Plus terre à terre : sous le dessin d'Alberto Meda, Componibili devient tout simplement tréteau par l'adjonction d'une planche.Quinze suggestions qui sont autant de révérences faites à la créatrice du modèle, Anna Castelli Ferrieri, décédée en 2006 et épouse du fondateur de la marque, Giulio Castelli. Face au succès remporté par cette production hétéroclite, la marque envisage actuellement de commercialiser certaines de ces pièces, réalisées à l'origine uniquement pour l'événement. Outre le génie de son trait, Anna Castelli Ferrieri était précurseur en son temps " designer, urbaniste et architecte émérite ", elle fut l'une des premières femmes diplômées en la matière par l'école polytechnique de Milan, avant d'être nommée directrice artistique de Kartell de 1976 à 1981. La pièce iconique, depuis déclinée en plus de 30 couleurs et en version métallique nommée Precious, le Componibili a été intégré à la collection permanente du MOMA à New York (USA) et du Centre Georges Pompidou à Paris (3e). Un objet intemporel, certes, mais qui a su se réinventer au fil des années et s'adapter à l'évolution des modes de vie grâce à sa polyvalence. " Il est à la fois, tabouret, chevet, table d'appoint, bibliothèque, support de téléphone, porte-plante... et amène de la couleur dans la maison, de la couleur gaie ! ", livre Lorenza Luti, directrice marketing et retail de la marque et petite-fille d'Anna Castelli Ferrieri, très émue par cette exposition hommage. Une histoire familiale, donc. " Tous les produits Kartell sont le fruit de collaborations de longue durée. Nous parlons beaucoup avec les designers avant de lancer un projet. On commence d'abord par se connaître, puis on explique nos modes de fabrication. C'est tout un processus ! Mais si cela fonctionne, vous rentrez dans la famille Kartell ", confie-t-elle. " 50 ou 60 projets développés chaque année, seulement la moitié est lancée, mais cela ne veut pas dire que les autres sont abandonnés. On aime prendre le temps de se poser autour d'une table et de réfléchir. Nous établissons des relations de confiance mutuelles. Si un produit est commercialisé, les designers savent qu'il est alors parfait pour le marché. " Lorenza Luti Nous laisserons ici les mots de la fin à Claudio Luti, président de la marque : " Les Componibili sont pour moi un "objet" familial, ils ont toujours fait partie de ma vie. " Photographies : © Kartell01) Patricia Urquiola02) La Rinascente Window_60s03) Componibili_Fabio Novembre204) Componibili_Anna Castelli Ferrieri_MoMA_196907) Componibili_Antonio Citterio08) Componibili_Disney09) Componibili_Ferruccio Laviani10) Componibili_Philippe Starck11) Componibili_Nendo12) Combinibili_60s13) Macy's New York 196814) Campaign_197715) Componibili_198716) Kartell Catalogue_199717) Salone del Mobile_2000 Pour en savoir plus, visitez le site de Kartell

L'entreprise autrichienne Getzner, spécialiste en matière d'isolation des vibrations et secousses, a ouvert en 2015 son propre site à Lyon. Ses solutions à base de polyuréthane ont été récemment mises en "uvre sur le RER A et le RER C, et seront installées entre autre sur le tram de Nice courant 2017. À l'occasion du salon Sifer, Getzner a présenté ses derniers développements dans le secteur des semelles sous traverse, systèmes masse-ressort et tapis sous ballast. Vidéo.

C'est à Chanopost, dans l'ouest lyonnais, que Claude Cartier Studio signe son premier restaurant en association avec le groupe C-Gastronomie : La Forêt Noire. Un lieu éclectique, situé à mi-chemin entre bistrot chic et salle à manger cosy. " Tout est parti du papier peint Wall&Deco Midsummer Night qui nous a immédiatement séduit. Cette grisaille aux intonations du XVIlle siècle a été le point de départ décoratif. " Claude Cartier L'ensemble se divise en trois espaces dans lesquels on pénètre grâce une grande baie vitrée : un bar, une salle de restauration et un salon privatif. Ce premier, en laiton et marbre noir prend place dans la pièce principale, agrémenté de tabourets géométriques et bicolores pour un effet graphique et dynamique. Les murs d'inspiration victorienne se mélangent aux banquettes confortables en velours et aux chaises cannées, au damier marbré noir et blanc et aux luminaires industriels. L'élégance se marie parfaitement à l'aspect bistrot populaire grâce à des choix harmonieux de matières et d'ambiances. À droite de cette zone se situe la grande salle de restaurant, mélange de salle à manger et de restaurant haut de gamme. Pour le salon privatif, les feuillages tropicaux se répandent sur le sol et font écho au papier peint, base du travail de Claude Cartier et de Fabien Louvier, ainsi qu'un clin d'"il réussi à la forêt. Au plafond, des tuyaux apparents apportent un aspect steampunk newyorkais, renforcé par l'utilisation de la faïence métro noire et du béton sur les murs. Ici, les matières nobles et les éléments industriels s'associent pour un projet luxueux et confortable nous offrant une balade dans une Forêt Noire tout ce qu'il y a de plus agréable. Photographies : Erick Saillet et Guillaume Grasset Pour en savoir plus, visitez le site de Claude Cartier Studio    

En matière de gestion des eaux de pluie, chaque département a sa politique pour arriver à éviter les débordements, les montées en charge, les pollutions ou encore pour favoriser les nouvelles formes de gestion à la parcelle. Attardons-nous sur le cas des Hauts-de-Seine qui a affûté son arsenal de gestion et de prévention

L'Institut technologique FCBA (Forêt, Cellulose, Bois-construction, Ameublement), l'UFME (Union des Fabricants de Menuiseries) et le CSTB présentent la nouvelle campagne de communication dédiée aux fenêtres certifiées NF. Elle s'inscrit dans la continuité des précédentes campagnes développées depuis 2012 pour promouvoir les " Fenêtres NF ". Le film publicitaire décliné dans la presse prend le parti pris de l'humour, en mettant en scène un vendeur et son client dans une scène décalée. On y retrouve les thématiques de l'isolation thermique et phonique, sources principales d'intérêt pour les personnes qui achètent des fenêtres. Ce spot de 20 secondes permet de rappeler les critères attendus pour obtenir la certification NF, gage de qualité pour des fenêtres sûres, performantes, qui isolent parfaitement du bruit, des courants d'air et du froid pour longtemps. Cette campagne 2017 s'appuie sur un plan media combinant la diffusion d'un spot sur des programmes proposés en Replay TV sur M6, et une campagne en presse magazine professionnelle et presse décoration grand public, via : un spot diffusé dans des émissions de décoration " phares " de M6, sur le canal Replay TV des insertions publicitaires dans une sélection de numéros parmi les principaux titres de la presse magazine professionnelle et décoration/aménagement. Un spot publicitaire Il sera diffusé en exclusivité pendant 6 mois sur les émissions de décoration de la chaîne TV M6, en replay, auprès d'un c"ur de cible composé pour 55 % de 25-49 ans, 60 % de femmes et 37 % de CSP+. Parce qu'on estime à plus de 20 millions le nombre de Français spectateurs de télévision en replay (appelée aussi télévision de rattrapage), ce mode de consommation de programmes de télévision offre une opportunité de présence plus ciblée, avec un objectif de 5 350 000 impressions sur la période, et 7 millions de vidéos vues. À partir du 10 avril et jusqu'au mois d'octobre, les téléspectateurs des émissions décoration et immobilier du Replay TV de M6 : " Chasseurs d'appart ", " D&Co ", " Maison à vendre ", " Recherche Appartement ou Maison ", " Un trésor dans votre maison ", retrouveront régulièrement le spot publicitaire " Fenêtres certifiées NF, les vrais pros vous les conseillent ", destiné à sensibiliser les propriétaires de logements, prescripteurs et artisans, aux atouts des fenêtres certifiées NF. Une campagne media print Elle est organisée sur une sélection de titres de magazines de presse professionnelle et décoration/aménagement. D'avril à décembre 2017, différentes insertions publicitaires paraîtront dans : les magazines de presse professionnelle :L'Écho de la Baie, numéro spécial Batimat de novembre ;V&MA, numéro spécial Batimat d'octobre / novembre ;Stores et Fermetures, dossier spécial Fenêtres d'avril et spécial Batimat de novembre ;Verre et protections, numéro spécial Résidentiel de mars/avril et spécial Batimat de novembre/décembre. les titres de la presse décoration/aménagement :Maison Créative, hors-série spécial Rénovation " dossier Fenêtres d'octobre ;Système D, dossier Rénovation de juillet ;Côté Projets de juin. Le dispositif de cette campagne magazine sera également accompagné d'une campagne d'emailing auprès des abonnés de l'Écho de la Baie. Disponible sur fenetres-nf.fr et sur les sites de l'UFME, de FCBA et du CSTB, le nouveau film publicitaire peut également être visionné sur YouTube et partagé sur les réseaux sociaux. En savoir plus : www.fenetres-nf.fr Contact CSTB : laurent.doffin@cstb.fr

Ce jeudi 20 avril, la rédaction de Muuuz assistait à la présentation de l'exposition monographique " Convergence " dédiée au travail du designer Ross Lovegrove. Une exhibition à découvrir jusqu'au 3 juillet au Centre Pompidou à Paris (4e), pour le plus grand plaisir des passionnés d'art, de design, de technologie, voire des trois en même temps. Comme son nom l'indique, " Convergence ", la rétrospective-prospective réunit et croise les travaux de l'artiste-designer industriel britannique en plusieurs pavillons thématiques mêlant nature, sciences, industrie, arts, biotechnologies et écologie. Ces différentes "uvres sont également la démonstration du passage de l'artiste aux technologies numériques, qui lui ont permis de développer son art et son rapport aux matériaux et à leur utilisation. Des matériaux classiques comme le cuivre ou l'aluminium sont utilisés ; mais aussi d'autres plus technologiques, comme la fibre de verre ou de carbone , ou encore le plastique imprimé par technologie 3D. Ross Lovegrove utilise en effet des logiciels de calcul algorithmique ou encore des procédés de construction récents comme la thermo-formation. C'est donc à travers une dizaine de plateformes d'exposition que sont disposées les "uvres de l'artiste ayant pour mot d'ordre l'utilisation minimale d'éléments ; ce qui rejoint sa vision du rôle de designer, qui devrait avant tout " penser à nos modes de vies ". Parmi les "uvres exposées, le pavillon LiquidKrystal, réalisé avec la marque Lasvit, éditeur tchèque d'objets en verre, partenaire de l'exposition. Un pavillon aussi exceptionnel que son contenu, puisqu'il est composé de vingt-quatre panneaux de verre uniques, grâce à une variation de température et de temps de solidification de la silice, simulée au préalable par des logiciels informatiques. À l'intérieur de la structure se trouve la collection rarissime des carnets de dessins du maître, avec des croquis inédits réalisés à main levé, qui nous en apprennent en peu plus sur la vision de son travail et sur ses idées. À mi-chemin entre l'exposition et la rétrospective, " Convergence " vous emmène au c"ur des recherches de Ross Lovegrove, un voyage à travers la matière et son utilisation pour prévenir un avenir compliqué en termes d'accès en matières premières. Ce que le créateur appelle DNA pour " Design-Nature-Art ", porte alors en lui l'ADN de la nature humaine tout le temps en mouvement, dans ses technologies et ses idées. L'exposition Convergence de Ross Lovegrove se tiendra du  12 avril au 3 juillet 2017 à la Galerie 3 du Centre Pompidou, Place Georges-Pompidou, Paris (4?) (France) Photographies:1) Lasvit LiquidKristal Pavilion, 2012, éditeur Lasvit,  photo Simone Cupoli. 2) Ilabo Shoes, 2015, éditeur&photo United Nude 3) The Gingko Carbon Table, 2007, photo Centre Pompidou 4) Diatom, 2014 5) Ty Nant bottle, 2002, photo Lovegrove Studio 6) InfinityLoop, 2014, collection Barrisol Pour en savoir plus, visitez le site de Ross Lovegrove    

Ce jeudi 20 avril, la rédaction de Muuuz assistait à la présentation de l'exposition monographique " Convergence " dédiée au travail du designer Ross Lovegrove. Une exhibition à découvrir jusqu'au 3 juillet au Centre Pompidou à Paris (4e), pour le plus grand plaisir des passionnés d'art, de design, de technologie, voire des trois en même temps. Comme son nom l'indique, la rétrospective-prospective " Convergence " réunit et croise les travaux de l'artiste-designer industriel britannique Ross Lovegrove en plusieurs pavillons thématiques mêlant nature, sciences, industrie, arts, biotechnologies et écologie. Des matériaux classiques comme le cuivre ou l'aluminium sont ici utilisés ; mais aussi d'autres plus technologiques, comme la fibre de verre ou de carbone, ou encore le plastique imprimé par technologie 3D. Ross Lovegrove emploie en effet des logiciels de calcul algorithmique ou encore des procédés de construction récents comme la thermo-formation. Car depuis longtemps, l'artiste utilise les technologies numériques pour concevoir ses oeuvres, qui lui ont permis de développer son art et son rapport aux matériaux et à leur utilisation. C'est donc à travers une dizaine de plateformes d'exposition que sont disposées ces "uvres minimales ; ce qui rejoint la vision de Ross Lovegrove du rôle de designer, qui devrait avant tout " penser à nos modes de vies ". Parmi les réalisations exposées, le pavillon LiquidKrystal, réalisé avec la marque Lasvit, éditeur tchèque d'objets en verre et partenaire de l'exposition. Un pavillon aussi exceptionnel que son contenu, puisqu'il est composé de vingt-quatre panneaux de verre uniques, grâce à une variation de température et de temps de solidification de la silice, simulée au préalable par des logiciels informatiques. À l'intérieur de la structure se trouve la collection rarissime des carnets de dessins du maître, avec des croquis inédits réalisés à main levé, qui nous en apprennent en peu plus sur la vision de son travail et sur ses idées. À mi-chemin entre l'exposition et la rétrospective, " Convergence " vous emmène au c"ur des recherches de Ross Lovegrove, un voyage à travers la matière et son utilisation pour prévenir un avenir compliqué en termes d'accès en matières premières. Ce que le créateur appelle DNA pour " Design-Nature-Art ", porte alors en lui l'ADN de la nature humaine tout le temps en mouvement, dans ses technologies et ses idées. L'exposition Convergence de Ross Lovegrove se tiendra du  12 avril au 3 juillet 2017 à la Galerie 3 du Centre Pompidou, Place Georges-Pompidou, Paris (4?) Photographies: 1) Lasvit LiquidKristal Pavilion, 2012, éditeur Lasvit,  photo Simone Cupoli. 2) Ilabo Shoes, 2015, éditeur&photo United Nude 3) The Gingko Carbon Table, 2007, photo Centre Pompidou 4) Diatom, 2014 5) Ty Nant bottle, 2002, photo Lovegrove Studio 6) InfinityLoop, 2014, collection Barrisol Pour en savoir plus, visitez le site de Ross Lovegrove    

En avant-première: une nouvelle surface à texture 3D pouvant reproduire n'importe quel motif.   HI-MACS® a déjà séduit les architectes et designers du monde entier : Zaha Hadid, Jean Nouvel, Karim Rashid, David Chipperfield, ou plus récemment Marcel Wanders en ont fait un matériau de prédilection. Employé en bardage comme en revêtement intérieur, cet incontournable solid surface se distingue par de nombreuses qualités. Fabriqué à base d'un mélange d'acrylique, de minéraux naturels et de pigments, il est ultrarésistant, lisse au toucher, non poreux et hygiénique. Presque aussi robuste que la pierre naturelle, il peut être travaillé comme le bois. Le fabricant LG Hausys a mis au point une version inédite du matériau " HI-MACS Structura® " dévoilée en exclusivité à l'occasion de ce 3e forum Materials & Light. Thermoformé et thermoformable, il est décliné en une gamme de 10 motifs 3D spécialement conçus pour son lancement : nid-d'abeilles (Hive), galets (Zen), motifs en creux (Dunes) ou graphiques (Dots, Laser, Classic)? L'idée : donner une nouvelle dimension aux panneaux et démultiplier les applications possibles du matériau, en intégrant des effets décoratifs. Ici présenté en blanc, il est disponible pour le moment en 10 couleurs : noir, rouge, camaïeux de gris, blancs et crèmes. Les dimensions varient, en fonction des teintes : épaisseur de 6 à 12 mm, largeur de 760 mm et longueur de 2 490 à 3 050 mm. On peut également thermoformer le matériau, sous certaines contraintes afin de respecter les motifs. LG Hausys va plus loin encore dans le concept en proposant une aide à la customisation des panneaux. Les architectes et designers peuvent dessiner leurs propres motifs qui se verront validés ou modifiés dans un délai de 10 jours par un expert en production. Ils recevront un échantillon A4 sous 8 jours pour validation. Il faudra ensuite compter six semaines pour la fabrication des panneaux. Une solution qui peut se révéler idéale pour personnaliser à l'envi son projet, intégrer une typographie ou un logo pour les besoins de signalétiques ou d'enseignes. Si dès sa création HI-MACS® était un solid surface qui jouait avec la lumière en la réfléchissant, cette nouvelle déclinaison 3D du matériau démultiplie les effets tactiles et visuels. Plus qu'un revêtement uniforme, sans jointure apparente, il devient texture ou peau, avec une définition bien meilleure et plus économique qu'un produit travaillé en CNC (Computer numerical control, ou commande numérique assistée par ordinateur). Pour en savoir plus, visitez le site de Hi-Macs. À PROPOS DE LG HAUSYS    LG Hausys, filiale du groupe sud-coréen LG, est né d'un spin-off de LG Chem le 1er avril 2009. LG Hausys emploie plus de 3 500 collaborateurs dans le monde entier et comprend 3 domaines d'activité : les fenêtres, les matériaux/composants hautement fonctionnel et les matériaux pour l'aménagement intérieur, comme l'HI-MACS®. LG Hausys Europe GmbH, siège social européen de LG Hausys, intègre les départements distribution et marketing de HI-MACS® pour l'Europe, dont la fabrication est assurée dans les usines d'Oksan (Corée) et d'Atlanta (États-Unis). Pour en savoir plus, visitez le site de LG Hausys.

MB France, filiale française de MB Crusher, se prépare à participer du 17 au 20 mai prochain aux Rencontres des métiers du SNED à Toulouse. Le constructeur sera ensuite présent sur le salon Espace BTP organisé à Valence du 8 au 10 juin.

Eurosonic, filliale du groupe Mistras depuis 2011, est une division spécialisée dans la conception, la réalisation et la vente d'équipements de contrôle non destructif par ultrasons. Leur présence au salon Sifer 2017 a été pour nous l'occasion d'en savoir plus sur leurs solutions dédiées au rail, et tout particulièrement le système MUTI. Explications en vidéo.

La semi-remorque Euro Trailer Mega Rail sera le produit phare présenté par Kögel à l'occasion de la prochaine édition du salon Transport Logistic, qui aura lieu du 9 au 12 mai 2017 à Munich (Allemagne).

Le salon IBS (Intelligent Building Systems), consacré à la gestion et la connectivité du bâtiment, se tiendra à Paris porte de Versailles les 4 et 5 octobre prochains. Plus de 7 000 visiteurs sont attendus.

Nicolas Dupont-Aignan est le seul des candidats à avoir répondu à nos questions sur l’architecture*. Maire d’Yerres (Essonne) depuis 1995 et député (aujourd'hui non inscrit) du département depuis 1997, Il se veut gaulliste et souverainiste. Parmi les travaux récents sur sa commune, la réhabilitation et réfection des façades de l'école élémentaire Brossolette, livrées en février […]

En collaboration avec le photographe et artiste Charles Pétillon, la marque américaine Sunbrella " leader dans la fabrication de textiles dits de " haute performance " ", magnifie ses produits à travers un projet artistique créatif et surprenant nommé Connexions. Une structure gonflable de dix ballons liés entre eux et habillés de tissus techniques, pour un résultat mesurant plus de 4,20 mètres de hauteur. Le but de cette création est d'explorer les possibilités offertes par le matériau afin d'en proposer une présentation atypique, qui va plus loin que le simple exposé d'échantillons. Le montage s'accompagne en outre d'un travail de photographies et de vidéos, présentant Connexions dans des décors et des lieux autres qu'une salle d'exposition ou un musée, pour créer un lien entre l'art et le lieu où il s'exprime. La seconde liaison s'établit dans un cadre beaucoup plus littéral, puisque que la marque et l'artiste-photographe ont développé un site web dédié à Connexions, où les utilisateurs peuvent déplacer la structure dans l'espace via des captures de Google Street View, et devenir le temps de quelques clics eux-mêmes artistes. Un nouveau pont apparaît, cette fois entre le réel et le virtuel, ainsi qu'entre spectateur et créateur, dont les rôles se confondent finalement. Lancée à Milan, l'installation est destinée à devenir itinérante et à parcourir les exhibitions et autres événements artistiques. Cette "uvre qui fait interagir trois protagonistes " Sunbrella, Charles Pétillon et le spectateur ", allie parfaitement art visuel et espace, où la matière se définit par rapport au monde qui l'englobe. Photographies : Charles Pétillon Pour en savoir plus, visitez le site de Sunbrella et de Charles Pétillon

En collaboration avec le photographe et artiste Charles Pétillon, la marque américaine Sunbrella " leader dans la fabrication de textiles dits de " haute performance " ", magnifie ses produits à travers un projet artistique créatif et surprenant nommé Connexions. Une structure gonflable de dix ballons liés entre eux et habillés de tissus techniques, pour un résultat mesurant plus de 4,20 mètres de hauteur. Le but de cette création est d'explorer les possibilités offertes par le matériau afin d'en proposer une présentation atypique, qui va plus loin que le simple exposé d'échantillons. Le montage s'accompagne en outre d'un travail de photographies et de vidéos, présentant Connexions dans des décors et des lieux autres qu'une salle d'exposition ou un musée, pour créer un lien entre l'art et le lieu où il s'exprime. La seconde liaison s'établit dans un cadre beaucoup plus littéral, puisque que la marque et l'artiste-photographe ont développé un site web dédié à Connexions, où les utilisateurs peuvent déplacer la structure dans l'espace via des captures de Google Street View, et devenir le temps de quelques clics eux-mêmes artistes. Un nouveau pont apparaît, cette fois entre le réel et le virtuel, ainsi qu'entre spectateur et créateur, dont les rôles se confondent finalement. Lancée à Milan, l'installation est destinée à devenir itinérante et à parcourir les exhibitions et autres événements artistiques. Cette "uvre qui fait interagir trois protagonistes " Sunbrella, Charles Pétillon et le spectateur ", allie parfaitement art visuel et espace, où la matière se définit par rapport au monde qui l'englobe. Photographies : Charles Pétillon Pour en savoir plus, visitez le site de Sunbrella et de Charles Pétillon

Le VIA (Valorisation de l'Innovation de l'Ameublement) a 40 ans ! Pour fêter cet anniversaire, l'organisme s'offre une exposition itinérante, " No Taste for bad taste ". À l'occasion de sa présentation à l'Institut français de Milan, la rédaction de Muuuz a rencontré le touche-à-tout et inclassable Jean-Charles de Castelbajac qui s'est ici plié à l'exercice de la scénographie. Il y avait ici du second degré, de la poésie dans l'air, de l'émotion dans les mots et des étoiles dans les yeux. Muuuz : Pourquoi le VIA vous a-t-il choisi pour être scénographe de cette exposition ?Jean-Charles de Castelbajac : Je suis l'excellence incarnée ! Depuis 30 ans, je conçois de manière décloisonnée : j'ai toujours fais du design, de la mode, de l'art, etc. Au départ, j'étais comme un petit ruisseau à contre-courant, puis je suis devenu une rivière, un fleuve, maintenant je suis arrivé à la mer.C'est amusant que le VIA m'ait choisi. Quand on me l'a proposé, j'ai tout de suite accepté avec joie ! Comment avez-vous choisi le titre " No taste for bad taste " ?Nous l'avons choisi avec les équipes du VIA, mais il aurait également pu être " No taste for good taste " car le goût est quelque chose de subjectif. Personnellement, j'ai le goût de l'imparfait. Comment avez-vous opéré la sélection de quarante pièces de design français présentée lors de l'exposition ? et leurs dix valeurs associées (art de vivre, héritage, savoir-faire, élégance et touche de luxe, etc.) ?Tout ceci s'est décidé de manière collégiale, rigoureuse et arbitraire. Mon seul regret : qu'il n'y ait pas 10 pièces de plus qui parlent de demain car pour moi toute exposition doit annoncer la relève.Les dix valeurs essentielles qui nous ont permis de répartir notre sélection de quarante objets se sont imposées d'elles-mêmes, de concert avec le conseil supérieur du VIA. Moi, je leur ai juste donné une définition moderne en leur associant chacune un pictogramme que j'ai dessiné, car j'ai la passion des blasons. Pour moi un dessin en dit plus que de longues phrases. Parmi ces dix valeurs, dans laquelle vous reconnaissez-vous particulièrement ?" Le beau bizarre ! ", qui aurait pu être la onzième de ces valeurs ! ou le trouble, l'invisible, le mystère... Quels principes ont guidé votre intervention répartie en dix tentes ?L'idée était de parler de nomadisme, de voyage dans le temps. De faire quelque chose de très onirique, de très français, avec une référence au style national, à la tradition, et d'en faire perdurer le savoir-faire. En effet, ces tentes sont tout sauf modernes : leur chapiteau est en fonte, elles sont peintes à la main... mais elles sont avant tout l'expression d'un geste. La base de mon travail est ainsi de prendre l'histoire et de la transformer : je suis un conteur d'histoire. C'est ce que j'ai voulu dire dans ma scénographie, faire vivre aux visiteurs un voyage presque enfantin, régressif. Quelle histoire se cache donc derrière ces tentes ?Elles ont été faites à Paris par les Ateliers Richard, avec qui j'avais déjà travaillé dans les années 1970 dans le cadre de défilés de mode, et qui fabriquaient déjà ce type de structures du temps de la cour à Versailles. Avec eux, je voulais ramener le goût de l'excellence. Cela faisait longtemps que je n'étais pas autant rentré dans les détails, comme le faisait par exemple Mies van der Rohe dans ses maisons. J'ai aussi voulu créer toute une dramaturgie autour de l'arrivée de ces tentes, en dessinant des caisses en bois peintes dans lesquelles tout ce campement peut être transporté et qui peuvent s'emboîter comme un mécano. Comme un voyage de comédiens dans le temps ou les campagnes militaires de Jules César, chaque caisse contient ici un élément : les tentures, les montants, les chapiteaux, etc. Au final, je n'ai jamais été aussi créatif. C'est fascinant ! Quand vous créez depuis cinquante ans, sans mélancolie : un classement générique émotionnel s'immisce à l'intérieur de vous. Le concept se met alors immédiatement en route... Photographies :1) ©James Bort (www.jamesbort.com)3, 4, 5, ) ©Francesco Secchi Pour en savoir plus, visitez le site du VIA, du French design et de Jean-Charles de Castelbajac

Le VIA (Valorisation de l'Innovation de l'Ameublement) a 40 ans ! Pour fêter cet anniversaire, l'organisme s'offre une exposition itinérante, " No Taste for bad taste ". À l'occasion de sa présentation à l'Institut français de Milan, la rédaction de Muuuz a rencontré le touche-à-tout et inclassable Jean-Charles de Castelbajac qui s'est ici plié à l'exercice de la scénographie. Il y avait du second degré, de la poésie dans l'air, de l'émotion dans les mots et des étoiles dans les yeux. Muuuz : Pourquoi le VIA vous a-t-il choisi pour être scénographe de cette exposition ?Jean-Charles de Castelbajac : Je suis l'excellence incarnée ! Depuis 30 ans, je conçois de manière décloisonnée : j'ai toujours fais du design, de la mode, de l'art, etc. Au départ, j'étais comme un petit ruisseau à contre-courant, puis je suis devenu une rivière, un fleuve, maintenant je suis arrivé à la mer.C'est amusant que le VIA m'ait choisi. Quand on me l'a proposé, j'ai tout de suite accepté avec joie ! Comment avez-vous choisi le titre " No taste for bad taste " ?Nous l'avons choisi avec les équipes du VIA, mais il aurait également pu être " No taste for good taste " car le goût est quelque chose de subjectif. Personnellement, j'ai le goût de l'imparfait. Comment avez-vous opéré la sélection de quarante pièces de design français présentée lors de l'exposition ? et leurs dix valeurs associées (art de vivre, héritage, savoir-faire, élégance et touche de luxe, etc.) ?Tout ceci s'est décidé de manière collégiale, rigoureuse et arbitraire. Mon seul regret : qu'il n'y ait pas 10 pièces de plus qui parlent de demain car pour moi toute exposition doit annoncer la relève.Les dix valeurs essentielles qui nous ont permis de répartir notre sélection de quarante objets se sont imposées d'elles-mêmes, de concert avec le conseil supérieur du VIA. Moi, je leur ai juste donné une définition moderne en leur associant chacune un pictogramme que j'ai dessiné, car j'ai la passion des blasons. Pour moi un dessin en dit plus que de longues phrases. Parmi ces dix valeurs, dans laquelle vous reconnaissez-vous particulièrement ?" Le beau bizarre ! ", qui aurait pu être la onzième de ces valeurs ! ou le trouble, l'invisible, le mystère... Quels principes ont guidé votre intervention répartie en dix tentes ?L'idée était de parler de nomadisme, de voyage dans le temps. De faire quelque chose de très onirique, de très français, avec une référence au style national, à la tradition, et d'en faire perdurer le savoir-faire. En effet, ces tentes sont tout sauf modernes : leur chapiteau est en fonte, elles sont peintes à la main... mais elles sont avant tout l'expression d'un geste. La base de mon travail est ainsi de prendre l'histoire et de la transformer : je suis un conteur d'histoire. C'est ce que j'ai voulu dire dans ma scénographie, faire vivre aux visiteurs un voyage presque enfantin, régressif. Quelle histoire se cache donc derrière ces tentes ?Elles ont été faites à Paris par les Ateliers Richard, avec qui j'avais déjà travaillé dans les années 1970 dans le cadre de défilés de mode, et qui fabriquaient déjà ce type de structures du temps de la cour à Versailles. Avec eux, je voulais ramener le goût de l'excellence. Cela faisait longtemps que je n'étais pas autant rentré dans les détails, comme le faisait par exemple Mies van der Rohe dans ses maisons. J'ai aussi voulu créer toute une dramaturgie autour de l'arrivée de ces tentes, en dessinant des caisses en bois peintes dans lesquelles tout ce campement peut être transporté et qui peuvent s'emboîter comme un mécano. Comme un voyage de comédiens dans le temps ou les campagnes militaires de Jules César, chaque caisse contient ici un élément : les tentures, les montants, les chapiteaux, etc. " Au final, je n'ai jamais été aussi créatif. C'est fascinant ! Quand vous créez depuis cinquante ans, sans mélancolie : un classement générique émotionnel s'immisce à l'intérieur de vous. Le concept se met alors immédiatement en route... " Jean-Charles de Castelbajac Photographies :1) ©James Bort (www.jamesbort.com)3, 4, 5, ) ©Francesco Secchi Pour en savoir plus, visitez le site du VIA, du French design et de Jean-Charles de Castelbajac  

Le spécialiste du béton préfabriqué Chapsol a lancé en 2012 un nouveau platelage pour passages à niveau. Ce système, intitulé MONODAL 2, a été conçu pour s'adapter aux traverses S 376 IP et M 240, ainsi qu'aux rails U 50 et UIC 60. Explications en vidéo avec le PDG de la société Pascal Morard à l'occasion du salon Sifer 2017.