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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Industrie

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Il y a 2 ans et 347 jours

JO 2024 : bois et impact carbone – Carrefour international du Bois 2022

Avec Georges-Henri Florentin, Président – France Bois 2024 Eva Cojean, Chargée de mission 2nde transformation – Fédération Nationale du Bois (FNB) Benoît Jobbé-Duval, Directeur Général – Association Technique Internationale des Bois Tropicaux (ATIBT) Cet article JO 2024 : bois et impact carbone – Carrefour international du Bois 2022 est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 347 jours

Création d'un poste de directeur général adjoint pour Bouyer Leroux

CARNET-NOMINATION. Directeur Marketing et Commercial, Pierre-Alexandre Cheminel va également prendre le poste de directeur général adjoint de la Scop Bouyer Leroux. Une nomination qui permettra de muscler le comité de direction.
Il y a 2 ans et 347 jours

Interview de Thibault Durieu, Président Directeur Général du Groupe Durieu

Batinfo : Pourriez-vous nous présenter le Groupe Durieu ?Thibault Durieu : Le Groupe Durieu est une PMI familiale, créée en 1923. Je représente ainsi la quatrième génération. Chacune d’elle a apporté une nouvelle impulsion ; pour ma part cela a notamment été le développement du secteur du bois et plus particulièrement du bois d'extérieur en même temps que le déploiement de l'international. Notre histoire commence dans l’import-export de pièces automobiles qui a constitué le premier pilier de développement avant l’arrivée du deuxième pilier avec l’élaboration en 1930 à l’initiative de mon grand-père, ingénieur chimiste, du Transyl, le premier dégrippant du marché français. L’activité première disparaîtra après la guerre. Mon père a lui marqué son temps avec le lancement du devenu célèbre antirouille Rustol qui sera un des composants du premier saturateur bois lancé sur l’Hexagone dans les années 90. Jusqu’en 2008, 90% de notre fabrication se faisait sous licence américaine. A cette date, nous avons eu l’opportunité de racheter la totalité de notre propriété intellectuelle, ce qui nous a permis de devenir parfaitement indépendants en termes de R&D, de marque, etc...C'est également à partir de cette période que nous nous sommes déployés hors de l'Hexagone pour gagner de nouveaux marchés en Europe et au-delà, créant à chaque fois des partenariats locaux, ou bien des filiales en propre (Belgique, Espagne, UK, USA). Nous sommes maintenant présents sur les 5 continents.Batinfo : Aujourd'hui où en est Durieu ?Thibault Durieu : Quand je résume Durieu, j’aime à dire que nous sommes dans la cosmétique des matériaux et plus spécialement du bois et du métal avec une ligne de conduite simple : qualité/efficacité/facilité d’emploi/durabilité. Cette dernière notion est essentielle pour nous et c’est ce qui nous a conduit en toute logique à adopter la base line "Traverser le temps" / "Add life to years". Pour la protection et l’embellissement des ouvrages, nous avons notamment une gamme de peintures techniques et décoratives, et des produits bois qui s’appliquent à l’horizontal comme en vertical, à l'intérieur comme à l'extérieur et sur toutes les essences de bois. Cette ligne de soins pour les bois est vraiment un domaine que nous construisons depuis une vingtaine d'années et qui est devenue une vraie force. Bien entendu, notre gamme de produits anti-corrosion notamment portée par le Rustol continue de faire partie de nos produits historiques.Aujourd'hui Durieu est une entreprise d'un peu plus de 150 collaborateurs, avec un CA d’environ 40 millions d'euros et une production 100% française répartie sur deux sites, un situé au sud de Paris et l’autre dans le nord de la France.Nous réalisons entre 35 et 40% de notre CA à l'international à travers nos filiales et nos partenaires présents dans plus de 60 pays. Début 2022 Durieu est même arrivé sur le territoire des Philippines.Batinfo : Quels sont les projets pour le Groupe Durieu ?Thibault Durieu : Pour accompagner notre croissance nous avons lancé ces dernières années de nombreux chantiers, que ce soit au niveau des produits, de l’organisation ou sur un plan strictement industriel.Au niveau industriel, cela s’est notamment concrétisé fin 2019 par des investissements significatifs en matière de robotisation de notre chaîne logistique. Du côté organisationnel les investissements ont été massifs dans la digitalisation de notre écosystème. Avec en objectif notamment l’accompagnement le plus efficient possible de nos clients. Nous avons par ailleurs renforcé nos infrastructures informatiques et nos dispositifs de protection contre les malveillances externes.Côté produit, notre marqueur fort est l'éco-responsabilité ; c’est une valeur importante pour notre groupe que nous avons prise en compte depuis de nombreuses années. Notre charte environnementale date de 2007. Elle continue de dicter nos actions au quotidien et se traduit même par le soutien que nous apportons durablement à deux partenaires, Ecotree et Wings of the Ocean, respectivement défenseurs de la préservation des forêts et de la biodiversité (un cercle vertueux pour notre filière bois) et des océans, plages et littoraux (la marine étant un segment de marché sur lequel nous sommes également présents). A l'avenir nous nous sommes donnés pour objectif de continuer à nous transformer, à innover et à rendre nos équipes encore plus agiles et performantes. Développer et renforcer la partie service relèvent aussi des missions qui nous tiennent à cœur. Nous formons, par exemple, de plus en plus d’applicateurs qui travaillent avec nous en complément du réseau de technico-commerciaux que nous avons mis en place. Le but étant de pouvoir accompagner les chantiers du début à la fin afin de garantir la satisfaction optimale des clients finaux. Nous avons également en préparation plusieurs projets pour célébrer le centenaire de notre société l'année prochaine mais pour lesquels je préfère garder un peu de mystère pour le moment ! 2023 marquera aussi la conclusion d'un plan stratégique ambitieux et réussi que nous nous étions assignés il y a quatre ans. Le prochain s’annonce tout aussi challengeant et stimulant.En résumé, Durieu est donc un groupe très bientôt centenaire mais très ancré dans son temps, et tourné vers l’avenir. Notre ambition est de continuer le développement de notre offre sans aucun compromis sur la qualité de nos produits, bien entendu dans le respect des normes réglementaires et avec une attention forte portée à notre politique éco-responsable.Mais il ne faut pas oublier que cette belle aventure n’est permise que grâce aux hommes et aux femmes qui font la société. Comme le disait Henri Ford : "Les deux choses les plus importantes n'apparaissent pas au bilan de l'entreprise : sa réputation et ses hommes."
Il y a 2 ans et 347 jours

Comment Saint-Gobain veut devenir un acteur majeur des revêtements de façade en Amérique du Nord

Saint-Gobain a conclu un accord définitif pour l’acquisition de Kaycan, producteur et distributeur de matériaux de construction d’extérieur au Canada et aux Etats-Unis, pour un montant d'environ 860 millions d’euros.
Il y a 2 ans et 348 jours

Rockwool et Bouygues Construction s'associent pour transformer le Parc du Robec, près de Rouen

À l'origine de ce projet d'envergure, le bailleur social Logeo Seine assisté par Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Ces travaux de rénovation ont pour but d'améliorer le confort des habitants de ce quartier, de réaliser des économies d'énergie et de revaloriser le quartier avec une architecture moderne et ambitieuse. Les bâtiments, actuellement classés E pour leur consommation, doivent voir leur consommation énergétique divisée par deux et, d'ici à 2024, obtenir une étiquette énergétique C. Pour répondre à ce défi lancé par le bailleur et maître d'ouvrage Logéo Seine, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement de conception-réalisation pour la réhabilitation du projet, a fait appel à l'expertise de ROCKWOOL, leader mondial des solutions en laine de roche. Après concertation, la mise en place d'un dispositif novateur d'isolation par l'extérieur sur des façades sous bardage métallique et d'un renforcement de la protection anti-incendies ont été choisi avec une méthode permettant une réduction des des déchets de chantier. Cette réduction des déchets est rendue possible grâce à Rockcycle, un service ROCKWOOL existant depuis 10 ans. Rockcycle offre une solution pour collecter et recycler les panneaux usagés et permet de relever le défi du recyclage ainsi que de la sécurité incendie, deux points majeurs pour ce chantier de 10 hectares parmi les plus remarquable actuellement en France. Au cours d'une visite sur site le 17 mai 2022, Jérôme Cacheleux, Responsable du chantier chez Bouygues Bâtiment Grand Ouest, et François Habalou, Responsable Produits Metal Box chez ROCKWOOL, expliquaient que « ROCKWOOL et Bouygues Bâtiment Grand Ouest engagés, conscients des problématiques et des enjeux environnementaux ont travaillés de concert et se sont organisés afin de réussir le recyclage de 30.000m² d'isolant vétuste ». Pour la transition énergétique et la sécurité des occupants, une solution : l'isolationPour répondre aux problématiques énergétiques, de circularité et de protection incendie, ROCKWOOL s'est imposé comme un prestataire de confiance auprès de la maîtrise d’œuvre exécutive pour assurer le confort thermique des 14 bâtiments comptant 645 logements et de la résidence pour personnes âgées La Belle Étoile (37 logements). Le chantier en rénovation du Parc du Robec est un véritable challenge puisqu'il intègre la réhabilitation des façades et le recyclage des déchets. Une combinaison de solutions qui en font un chantier exemplaire et précurseur, véritable figure de proue des chantiers de réhabilitation à venir. Limiter les ponts thermiques en façade Sur les 30.000m² de surface de façade à rénover, ce sont près de 17.000m² d'isolant sous bardage métallique sans bavette et 13.000m² d'isolant sous enduit qui ont été déployés. Cette innovation a été possible grâce aux essais CERIB avec Ecorock Mono qui permet la reconstruction de C+D défavorable sur certains bâtiments. Ce dispositif permet une optimisation du temps d'application car les solutions laine de roche ne sont pas affectées par la pluie et ne requièrent pas de bâchage, mais aussi une limitation au maximum du risque de ponts thermiques ainsi qu'une durabilité du système d'isolation en raison du format et de la densité des panneaux Rockfacade. Un défi relevé par les solutions ROCKWOOL pour éviter la propagation du feu En plus de sa durabilité, le dispositif permet la sécurité des résidents avec une excellente performance au feu. Des arrêtés du 7 août 2019 relatifs à la protection contre l'incendie des bâtiments d'habitation spécifient plusieurs exigences réglementaires concernant le risque de propagation de l'incendie en façade. Les produits ROCKWOOL sont prévus pour supporter des températures allant jusqu'à 1000C°. C'est avec cette proposition de solution de bardage « sans regroupement » et sans contribution au « C+D » de la façade des bâtiments du Parc du Robec que le challenge a pu être remporté pour les différents acteurs du chantier. La sécurité des résidents étant renforcée par l’excellente tenue au feu de l’isolation incombustible classée A1. Le recyclage, un concept central de la rénovation du Parc du Robec Chaque année, 46 millions de tonnes de déchets sont produit par le secteur du bâtiment. Pour faire face à ces enjeux, plusieurs acteurs du bâtiments n'ont pas attendu le législateur et se sont organisés, comme ROCKWOOL avec son service Rockcycle qui célèbre ses 10 ans cette année. L'année dernière ce sont plus de 1000 tonnes de laine de roche, dont 450 tonnes provenant de la collecte sur chantier, qui ont été recyclées. Le service Rockcycle neuf est adapté à la taille du chantier. Il inclut un pack avec des fiches de consignes de tri, un formulaire de demande d'enlèvement et des sacs de déchets (« big bags »). Il facilite le tri des différents déchets liés à l'utilisation des produits de manière efficace sur le chantier. Dans un délai de 10 jours après la demande du client, ROCKWOOL vient récupérer les déchets sur le chantier. Les chutes de laine de roche sont ensuite directement incluses dans la fabrication de nouvelle laine. Les palettes quant à elles sont récupérées, testées, réparées si besoin et réutilisées. Le site de production de ROCKWOOL en France, basé à Saint-Eloy-Les Mines (Auvergne), a obtenu quatre certifications internationales, toutes ont été renouvelées en 2021, pour la mise en place de ses systèmes de management liés à ses démarches : qualité (ISO 9001), environnementale (ISO 14001), énergétique (ISO 50001) et enfin santé et sécurité (ISO 45001). Ces certifications sont des témoins de l'engagement de ROCKWOOL au déploiement d'une dynamique de progrès continu dans le cadre de sa politique de développement durable. Rockcycle Réno ROCKWOOL continue d'élargir son programme de recyclage des déchets à tout type de bâtiment et renforce son offre avec Rockcycle Réno. En complément de la récupération des anciennes laines sur les chantiers de rénovation énergétique, ce programme intervient comme au Parc du Robec où ROCKWOOL s'est associé à NPC Alizay, un prestataire local qui est équipé d'une presse à balle et conditionne la laine de roche en ballot pour optimiser le stockage et la transport. NPC Alizay se charge de la location des bennes de 30m3, des rotations sur le chantier et se charger ensuite de collecter, compacter et expédier à Saint-Eloy-Les Mines les chutes tirées de la déconstruction. Le site à venir de Soissons (Hauts de France) permettra d'augmenter la quantité de déchets traités et de développer à plus grande échelle le programme Rockcycle. Le développement durable au cœur de l'ADN de ROCKWOOL Un rapport est publié chaque année par ROCKWOOL contenant ses objectifs de développement durable. En 2021 par exemple, ROCKWOOL s'est engagé dans une série de mesure pour atteindre son objectif de décarbonation visant à réduire d'un tiers ses émissions absolues globales de gaz à effet de serre d'ici 2034 en prévoyant notamment un taux entre 50% et 75% de laine de roche recyclées sur ses lignes en France et à l’étranger. Une autre de ces mesures consiste à diminuer de 38% les émissions de gaz à effet de serre en usine et de 20% les émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie hors usine. Pour atteindre ces objectifs, ROCKWOOL France va construire une nouvelle usine dans le Soissonais équipée de technologies de pointes, performantes, avec notamment un four électrique d'une taille inédite pour ROCKWOOL. Le fonctionnement de ce four (la fusion électrique) est plus performante énergétiquement qu'un four au coke (fusion classique) et permet une réduction de l'ordre de 70% des émissions de CO2, tout particulièrement lorsque la production d'électricité est elle-même décarbonée.Pour Jens Birgersson, PDG de ROCKWOOL : « Les bâtiments sont responsables de 28% des émissions mondiales et dans UE seule et environ 75% des bâtiments au niveau globalsont inefficaces sur le plan énergétique. Les produits ROCKWOOL jouent un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en réduisant la consommation d'énergie dans les bâtiments. L'isolation des bâtiments que nous avons vendue en 2021 continuera à réduire la consommation énergétique annuelle de plus d'un million de foyers, pendant toute la durée de vie de l'isolation. »Issue d’une ressource naturelle et inépuisable, résistante au feu et recyclable à l’infini, la laine de roche ROCKWOOL est l’une des solutions les plus efficaces et durables en matière d’isolation thermoacoustique. Ces performances additionnées à une durée de vie de plus de 55 ans et une parfaite recyclabilité permettent aux produits ROCKWOOL d’être respectueux de l’environnement.Chiffres et dates clés du programme de réhabilitation Parc du Robec Dépôts des autorisations administratives : février 2021 Début des travaux : été 2021 Livraison finale prévue avant l’été 2024Budget des travaux : 22 M€645 logements répartis en 13 bâtiments de R+4 à R+181 résidence pour personnes âgées de 37 logementsDémolition de 20 logements pour créer une ouverture sur la VilleLes acteurs du projetMaître d'ouvrage : Logeo SeineGroupement de conception-réalisation : Constructeur : Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement, réalisation des travaux, accompagnement des résidents, organisation, pilotage et coordination Architectes : Boucles de Seine Architecture et Fabri Architectes o Urbaniste : Atelier LignesEconomiste et Bureau d’étudeTout Corps d’Etat : Economie 80 Paysagistes : Agence Architecture et Paysage et Les Cocottes Urbaines
Il y a 2 ans et 348 jours

Rockwool et Bouygues Construction s'associe pour transformer le Parc du Robec, près de Rouen

À l'origine de ce projet d'envergure, le bailleur social Logeo Seine assisté par Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Ces travaux de rénovation ont pour but d'améliorer le confort des habitants de ce quartier, de réaliser des économies d'énergie et de revaloriser le quartier avec une architecture moderne et ambitieuse. Les bâtiments, actuellement classés E pour leur consommation, doivent voir leur consommation énergétique divisée par deux et, d'ici à 2024, obtenir une étiquette énergétique C. Pour répondre à ce défi lancé par le bailleur et maître d'ouvrage Logéo Seine, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement de conception-réalisation pour la réhabilitation du projet, a fait appel à l'expertise de ROCKWOOL, leader mondial des solutions en laine de roche. Après concertation, la mise en place d'un dispositif novateur d'isolation par l'extérieur sur des façades sous bardage métallique et d'un renforcement de la protection anti-incendies ont été choisi avec une méthode permettant une réduction des des déchets de chantier. Cette réduction des déchets est rendue possible grâce à Rockcycle, un service ROCKWOOL existant depuis 10 ans. Rockcycle offre une solution pour collecter et recycler les panneaux usagés et permet de relever le défi du recyclage ainsi que de la sécurité incendie, deux points majeurs pour ce chantier de 10 hectares parmi les plus remarquable actuellement en France. Au cours de la visite que nous avons pu faire le 17 mai sur le chantier, Jérôme Cacheleux, Responsable du chantier chez Bouygues Bâtiment Grand Ouest, et François Habalou, Responsable Produits Metal Box chez ROCKWOOL, expliquaient que « ROCKWOOL et Bouygues Bâtiment Grand Ouest engagés, conscients des problématiques et des enjeux environnementaux ont travaillés de concert et se sont organisés afin de réussir le recyclage de 30.000m² d'isolant vétuste ». Pour la transition énergétique et la sécurité des occupants, une solution : l'isolationPour répondre aux problématiques énergétiques, de circularité et de protection incendie, ROCKWOOL s'est imposé comme un prestataire de confiance auprès de la maîtrise d’œuvre exécutive pour assurer le confort thermique des 14 bâtiments comptant 645 logements et de la résidence pour personnes âgées La Belle Étoile (37 logements). Le chantier en rénovation du Parc du Robec est un véritable challenge puisqu'il intègre la réhabilitation des façades et le recyclage des déchets. Une combinaison de solutions qui en font un chantier exemplaire et précurseur, véritable figure de proue des chantiers de réhabilitation à venir. Limiter les ponts thermiques en façade Sur les 30.000m² de surface de façade à rénover, ce sont près de 17.000m² d'isolant sous bardage métallique sans bavette et 13.000m² d'isolant sous enduit qui ont été déployés. Cette innovation a été possible grâce aux essais CERIB avec Ecorock Mono qui permet la reconstruction de C+D défavorable sur certains bâtiments. Ce dispositif permet une optimisation du temps d'application car les solutions laine de roche ne sont pas affectées par la pluie et ne requièrent pas de bâchage, mais aussi une limitation au maximum du risque de ponts thermiques ainsi qu'une durabilité du système d'isolation en raison du format et de la densité des panneaux Rockfacade. Un défi relevé par les solutions ROCKWOOL pour éviter la propagation du feu En plus de sa durabilité, le dispositif permet la sécurité des résidents avec une excellente performance au feu. Des arrêtés du 7 août 2019 relatifs à la protection contre l'incendie des bâtiments d'habitation spécifient plusieurs exigences réglementaires concernant le risque de propagation de l'incendie en façade. Les produits ROCKWOOL sont prévus pour supporter des températures allant jusqu'à 1000C°. C'est avec cette proposition de solution de bardage « sans regroupement » et sans contribution au « C+D » de la façade des bâtiments du Parc du Robec que le challenge a pu être remporté pour les différents acteurs du chantier. La sécurité des résidents étant renforcée par l’excellente tenue au feu de l’isolation incombustible classée A1. Le recyclage, un concept central de la rénovation du Parc du Robec Chaque année, 46 millions de tonnes de déchets sont produit par le secteur du bâtiment. Pour faire face à ces enjeux, plusieurs acteurs du bâtiments n'ont pas attendu le législateur et se sont organisés, comme ROCKWOOL avec son service Rockcycle qui célèbre ses 10 ans cette année. L'année dernière ce sont plus de 1000 tonnes de laine de roche, dont 450 tonnes provenant de la collecte sur chantier, qui ont été recyclées. Le service Rockcycle neuf est adapté à la taille du chantier. Il inclut un pack avec des fiches de consignes de tri, un formulaire de demande d'enlèvement et des sacs de déchets (« big bags »). Il facilite le tri des différents déchets liés à l'utilisation des produits de manière efficace sur le chantier. Dans un délai de 10 jours après la demande du client, ROCKWOOL vient récupérer les déchets sur le chantier. Les chutes de laine de roche sont ensuite directement incluses dans la fabrication de nouvelle laine. Les palettes quant à elles sont récupérées, testées, réparées si besoin et réutilisées. Le site de production de ROCKWOOL en France, basé à Saint-Eloy-Les Mines (Auvergne), a obtenu quatre certifications internationales, toutes ont été renouvelées en 2021, pour la mise en place de ses systèmes de management liés à ses démarches : qualité (ISO 9001), environnementale (ISO 14001), énergétique (ISO 50001) et enfin santé et sécurité (ISO 45001). Ces certifications sont des témoins de l'engagement de ROCKWOOL au déploiement d'une dynamique de progrès continu dans le cadre de sa politique de développement durable. Rockcycle Réno ROCKWOOL continue d'élargir son programme de recyclage des déchets à tout type de bâtiment et renforce son offre avec Rockcycle Réno. En complément de la récupération des anciennes laines sur les chantiers de rénovation énergétique, ce programme intervient comme au Parc du Robec où ROCKWOOL s'est associé à NPC Alizay, un prestataire local qui est équipé d'une presse à balle et conditionne la laine de roche en ballot pour optimiser le stockage et la transport. NPC Alizay se charge de la location des bennes de 30m3, des rotations sur le chantier et se charger ensuite de collecter, compacter et expédier à Saint-Eloy-Les Mines les chutes tirées de la déconstruction. Le site à venir de Soissons (Hauts de France) permettra d'augmenter la quantité de déchets traités et de développer à plus grande échelle le programme Rockcycle. Le développement durable au cœur de l'ADN de ROCKWOOL Un rapport est publié chaque année par ROCKWOOL contenant ses objectifs de développement durable. En 2021 par exemple, ROCKWOOL s'est engagé dans une série de mesure pour atteindre son objectif de décarbonation visant à réduire d'un tiers ses émissions absolues globales de gaz à effet de serre d'ici 2034 en prévoyant notamment un taux entre 50% et 75% de laine de roche recyclées sur ses lignes en France et à l’étranger. Une autre de ces mesures consiste à diminuer de 38% les émissions de gaz à effet de serre en usine et de 20% les émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie hors usine. Pour atteindre ces objectifs, ROCKWOOL France va construire une nouvelle usine dans le Soissonais équipée de technologies de pointes, performantes, avec notamment un four électrique d'une taille inédite pour ROCKWOOL. Le fonctionnement de ce four (la fusion électrique) est plus performante énergétiquement qu'un four au coke (fusion classique) et permet une réduction de l'ordre de 70% des émissions de CO2, tout particulièrement lorsque la production d'électricité est elle-même décarbonée.Pour Jens Birgersson, PDG de ROCKWOOL : « Les bâtiments sont responsables de 28% des émissions mondiales et dans UE seule et environ 75% des bâtiments au niveau globalsont inefficaces sur le plan énergétique. Les produits ROCKWOOL jouent un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en réduisant la consommation d'énergie dans les bâtiments. L'isolation des bâtiments que nous avons vendue en 2021 continuera à réduire la consommation énergétique annuelle de plus d'un million de foyers, pendant toute la durée de vie de l'isolation. »Issue d’une ressource naturelle et inépuisable, résistante au feu et recyclable à l’infini, la laine de roche ROCKWOOL est l’une des solutions les plus efficaces et durables en matière d’isolation thermoacoustique. Ces performances additionnées à une durée de vie de plus de 55 ans et une parfaite recyclabilité permettent aux produits ROCKWOOL d’être respectueux de l’environnement.Chiffres et dates clés du programme de réhabilitation Parc du Robec Dépôts des autorisations administratives : février 2021 Début des travaux : été 2021 Livraison finale prévue avant l’été 2024Budget des travaux : 22 M€645 logements répartis en 13 bâtiments de R+4 à R+181 résidence pour personnes âgées de 37 logementsDémolition de 20 logements pour créer une ouverture sur la VilleLes acteurs du projetMaître d'ouvrage : Logeo SeineGroupement de conception-réalisation : Constructeur : Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement, réalisation des travaux, accompagnement des résidents, organisation, pilotage et coordination Architectes : Boucles de Seine Architecture et Fabri Architectes o Urbaniste : Atelier LignesEconomiste et Bureau d’étudeTout Corps d’Etat : Economie 80 Paysagistes : Agence Architecture et Paysage et Les Cocottes Urbaines
Il y a 2 ans et 348 jours

« Le monde de la construction doit faire sa révolution », Julien Blanchard, président du directoire d'Hoffmann Green Cement Technologies

Industrie - Le président de Hoffmann Green Cement Technologies planche sur un nouveau ciment décarboné et part à la conquête de l'international.
Il y a 2 ans et 348 jours

L’IMT Nord Europe lance la chaire Cirval pour la valorisation des déchets

L’IMT Nord Europe lance Cirval pour favoriser le recyclage des déchets. [©IMT Nord Europe] Le 13 mai dernier, l’IMT Nord Europe a inauguré la Chaire industrielle d’innovation et de recherche pour la valorisation des matériaux alternatifs (Cirval). L’établissement a réuni une dizaine de partenaires, dont la fondation et l’institut Mines-Télécom, Terenvi, Euro-Vert ou encore Biosynergie. Cela, dans le but d’accélérer la valorisation des déchets dans le secteur de la construction. En effet, c’est un enjeu incontournable pour préserver l’environnement, mais aussi le porte-monnaie. Et pour y répondre, l’IMT Nord Europe a identifié trois thématiques de recherche. A savoir, la mise en œuvre d’éco-liants et d’éco-matériaux alternatifs biosourcés, les études prospectives pour la valorisation des déchets et l’optimisation énergétique. L’institut s’intéresse aussi au traitement des sols. Chercheurs et industriels travailleront en collaboration pendant 5 ans pour trouver des solutions, qui répondent aux besoins des entreprises du secteur. Sans négliger les enjeux des politiques de développement durable. L’IMT Nord Europe œuvre pour la valorisation des déchets « Avec cette nouvelle chaire, nous nous positionnons comme un partenaire privilégié, déclare Alain Schmitt, directeur de l’IMT Nord Europe. A la fois des entreprises industrielles, mais aussi des pouvoirs publics en permettant d’identifier des réponses durables à des enjeux de transmission incontournables. » De plus, l’IMT Nord Europe s’est déjà illustré pour ses programmes de recherche sur la thématique de l’économie circulaire. En effet, plusieurs chaires témoignent de l’implication de l’institut. Lire aussi : Convention de mécénat entre IMT Mines Alès et HeidelbergCement France Notamment le projet Ecosed, qui vise à développer la valorisation des sédiments pour les intégrer dans des ouvrages et produits du génie civil. La chaire Ecocirnov démontre aussi cet engagement. Elle prévoit d’augmenter le taux de recyclage des déchets ménagers ou industriels. Cela, afin d’obtenir une plus grande valeur ajoutée dans l’utilisation de certains produits déjà valorisés. Enfin, le programme Reconvert souhaite contribuer à intégrer la démarche de déconstruction sélective des bâtiments. Mais aussi à organiser les flux de produits et matériaux, qui en sont issus pour un meilleur réemploi à une échelle locale.
Il y a 2 ans et 348 jours

Un trio d'industriels veut développer des vitrages isolants avec store intégré

ENTRÉE AU CAPITAL. Le fabricant de produits verriers, Riou Glass, et le spécialiste des stores techniques, Pellini, viennent d'entrer au capital du transformateur de produits verriers italien Cappelletti & Roleri. En ligne de mire : déployer sur le marché des vitrages isolants avec store intégré.
Il y a 2 ans et 348 jours

Saint-Gobain et Nexity s’associent pour la construction durable

Véronique Bédague, directrice générale de Nexity, et Thierry Fournier, directeur général de Saint-Gobain France, lors de la signature du partenariat. [©Nexity] Saint-Gobain et Nexity ont signé un partenariat pour développer ensemble la construction bas carbone, pour les marchés des logements et des bureaux. L’idée de ce partenariat d’innovation et de co-conception est de combiner le savoir-faire de ces deux acteurs majeurs de la construction. Ceci, afin d’élargir les gammes Ywood Résidentiel et Essentiel de Nexity. La première est basée sur des bâtiments bas carbone réalisés grâce à un mode constructif léger en bois. Quant à la seconde, elle mise sur des bâtiments bas carbone. Qui sont conçus avec le moins possible de chauffage, de ventilation mécanique ou de climatisation. Une manière de proposer au marché une offre durable à coûts maîtrisés. Marché bas carbone en France « Le travail commun réalisé visera à optimiser les conceptions de l’ensemble des projets immobiliers, avec des solutions légères, performantes en qualité, bas carbone et économiques. Et ce, en s’appuyant sur la présence de Saint-Gobain sur toute la chaîne de valeur, depuis la conception jusqu’à la distribution et livraison des matériaux », explique Nexity. Ce partenariat renforcera la présence des deux groupes sur le marché de la construction bas carbone en France. Il s’inscrit dans la lignée du plan stratégique “Grow & Impact” de Saint-Gobain. Ainsi que dans la stratégie bas carbone abordable de Nexity. Saint-Gobain ayant pris pour sa part, l’engagement d’atteindre zéro émission nette de carbone d’ici 2050. Nexity a, de son côté, annoncé rehausser les ambitions de sa trajectoire carbone. Et vise à l’horizon 2030 des objectifs 10 % plus ambitieux que ceux rendus obligatoire par la RE 2020.
Il y a 2 ans et 348 jours

Bruno Pillon prend la tête du Syndicat français de l'industrie cimentière

CARNET-NOMINATION. Le Syndicat français de l'industrie cimentière se dote d'un nouveau président. Il possède une longue expérience dans le secteur.
Il y a 2 ans et 349 jours

Bruno Pillon, élu président du Sfic

Le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) vient d’élire Bruno Pillon à sa présidence. [©Sfic] Le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) vient d’élire Bruno Pillon à sa présidence. Il succède à François Petry, dont le mandat est arrivé à échéance. « Confiance et fierté seront les deux maîtres-mots de mon mandat. L’industrie cimentière française est engagée dans une profonde transformation pour relever le défi climatique. Et contribuer à la préservation de nos ressources naturelles et de la biodiversité. Dans ce contexte, la confiance, c’est d’abord celle que nous avons au sein de la filière pour réussir notre transformation. Et prendre part au succès de la transition écologique », explique Bruno Pillon. Et de poursuivre : « C’est aussi ce qui doit caractériser les relations entre notre industrie et les pouvoirs publics. Fierté ensuite, car nous sommes une industrie de proximité, essentielle à l’aménagement et à la vitalité de nos territoires. Qui œuvre chaque jour au développement d’une économie plus circulaire. Les 4 500 collaborateurs de notre secteur, les élus de la nation, et plus largement nos concitoyens, peuvent être fiers de notre industrie. L’industrie cimentière française est un formidable atout pour construire la France de demain ». Son parcours Ingénieur en génie civil, Bruno Pillon est diplômé de l’ENTPE et titulaire d’un Dess en commerce extérieur de l’université Panthéon – Sorbonne. Il débute sa carrière au ministère des Affaires étrangères en tant que responsable des travaux et de la maintenance du parc immobilier français au Royaume-Uni. En 1990, et pendant une dizaine d’années, il officie dans la société Glauser International comme directeur de travaux à Londres, puis au Pakistan. Avant d’exercer la fonction de directeur commercial et développement. En 2001, Bruno Pillon devient Pdg de BravoSolution, entreprise spécialisée dans la vente de progiciels supply chain et dans le conseil stratégique en optimisation des coûts. A compter de 2013, il rejoint Italcementi (aujourd’hui filiale du groupe HeidelbergCement), tout d’abord au poste de directeur des achats. Puis, en tant que directeur commercial et marketing pour la filiale Ciments Calcia, avant d’être nommé, en 2019, président des activités France pour le groupe.
Il y a 2 ans et 349 jours

Saint-Gobain avance, pas à pas, vers la production de verre plat zéro carbone

Saint-Gobain Glass a annoncé sa première expérience réussie de production de verre plat zéro carbone. Puis, l’entreprise s’est engagée dans la réduction de la consommation d’énergie du float d’Aniche.
Il y a 2 ans et 349 jours

Bruno Pillon, nouveau président du Syndicat français de l'industrie cimentière

Le président des activités France de HeidelbergCement a succédé le 27 mai à François Petry dont le mandat était arrivé à échéance.
Il y a 2 ans et 349 jours

Dans le nord de la France, des manifestations contre un projet d'usine Rockwool

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi dans le nord de la France contre un projet d'une usine de laine de roche du géant danois Rockwool, dénonçant notamment la pollution de l'air qu'il génèrerait.
Il y a 2 ans et 349 jours

Matterport propose de nouvelles solutions pour le monde bâti avec Amazon Web Services

Matterport, Inc. (« Matterport ») (Nasdaq : MTTR), l’entreprise de données spatiales à la tête de la transformation digitale du monde bâti, a annoncé la mise en ligne de sa plateforme sur AWS Marketplace, la boutique de logiciels en ligne permettant de trouver, acheter et utiliser les logiciels et services qui fonctionnent sur Amazon Web Services (AWS). La puissance et les capacités des jumeaux digitaux de Matterport seront ainsi à la portée des utilisateurs d’AWS, renforcés par les modules complémentaires d'Amazon Web Services. Matterport et AWS proposeront également des offres conjointes en associant leurs équipes techniques pour réaliser d’importantes intégrations technologiques, mais aussi leurs équipes de vente et de marketing pour accompagner de nouveaux clients.« Parmi les centaines de services AWS, nous sommes ravis que nos clients puissent désormais capturer leurs espaces et utiliser la plateforme de données spatiales Matterport », a déclaré Prabal Acharyya, responsable mondial des partenaires IoT pour l’énergie et les industries de transformation chez AWS. « Unique sur le marché, Matterport accompagne des clients de toute sorte dans la numérisation de leurs espaces et dans l’exploitation des données des jumeaux numériques notamment via le cloud AWS. »Des centaines de milliers d'entreprises dans plus de 170 pays utilisent la plateforme de données spatiales de Matterport pour transformer n'importe quel espace en un jumeau numérique photoréaliste aux dimensions précises. En tant que partenaire officiel de l'AWS Independent Software Vendor (ISV) et membre de l'AWS Partner Network (APN), Matterport pourra s’adresser à touche les entreprises dans le monde à la recherche d'un moyen simple et rentable de numériser leurs bâtiments et leurs espaces. Il est d’ailleurs possible de tester gratuitement la technologie Matterport via l’application disponible sur les appareils iOS ou Android. « Bien que l’objectif premier de nos jumeaux numérique était d’améliorer le quotidien des opérateurs et des mécaniciens, nous avons rapidement élargi leur usage à la formation, l'orientation des employés et l'optimisation des espaces de bureau. À l'avenir, je prévois d'utiliser Matterport pour d’autres opportunités au sein de notre organisation », déclare Dane Laughlin, ingénieur en innovation chez INVISTA, leader mondial dans la fourniture d'intermédiaires chimiques, de polymères et de fibres de nylon 6,6 utilisés dans les industries de l'automobile, de l'électronique, des tapis et des vêtements.Matterport propose une solution IoT innovante pour les entreprisesAvec plus de six millions d'espaces capturés à ce jour, Matterport constitue la plus grande bibliothèque de données spatiales, accessible aux développeurs via des programmes d’innovation. Les interfaces de programmation d'applications (API) et les kits de développement logiciel (SDK) de Matterport permettent à ses partenaires de créer de nouvelles solutions et des modules complémentaires à partir de sa plateforme pour répondre à de multiples besoins dans un large éventail de secteurs.Matterport travaillera avec AWS pour développer et fournir des solutions d'entreprise de premier ordre qui s'appuient sur les jumeaux numériques Matterport. La première offre lancée aujourd'hui par AWS est AWS IoT TwinMaker, un nouveau service qui permet aux développeurs de créer plus facilement des jumeaux numériques pour l'IoT (Internet des objets), les bâtiments intelligents, l'industrie et la fabrication. Avec Matterport comme partenaire de lancement, AWS IoT TwinMaker permet aux clients de contextualiser leurs données de jumeaux numériques, de recueillir des informations et des analyses, ainsi que d'accéder virtuellement à des répliques en temps réel et à l’évolution chronologique de leurs espaces. Les capacités innovantes comprennent :La possibilité de créer des scènes 3D avec des ancrages spatiaux liés à des données du monde réel. Les clients peuvent prendre un jumeau numérique Matterport, y superposer des équipements, puis étiqueter l'espace avec des ancres pour connecter ces modèles avec un graphe de connaissances créé et géré par AWS IoT TwinMaker. Ce graphe de connaissances permet d'intégrer des données, telles que la cartographie thermique ou le contrôle de la température, dans le jumeau numérique Matterport. Une meilleure gestion des installations en établissant une surveillance à distance en temps réel, une optimisation des processus et une analyse historique des causes profondes. Les clients peuvent se connecter à des sources de données disparates pour optimiser les visites sur site et évaluer les problèmes immédiatement. La possibilité de créer des applications web centrées sur l'utilisateur à partir des jumeaux numériques, qu'il s'agisse d'une application pour la formation des employés ou d'une application pour déclencher des notifications en cas de changement anormal dans les données de l'appareil.« AWS IoT TwinMaker est un parfait exemple de la façon dont des entreprises comme AWS peuvent travailler avec Matterport pour créer des expériences uniques pour leurs entreprises clientes communes. Matterport permet de visualiser n'importe quel espace et d’accéder à une vue contextuelle des données et des analyses associées à cet espace, notamment en temps réel et en série temporelle », a déclaré Conway Chen, vice-président du développement commercial et des alliances chez Matterport. « Nous constatons que Matterport est utilisé pour de nombreux usages dans le monde bâti, des smart buildings aux maisons intelligentes, grâce aux capacités inédites des jumeaux numériques fondées sur l’intelligence artificielle et le deep-learning."
Il y a 2 ans et 349 jours

Des artistes du Graffiti Art créent des oeuvres inédites pour la gamme VIRTUOSE de La Clôture Française !

 Sublimez votre espace extérieur avec un vrai tableau d’artiste  Lorsqu’on décore notre maison, nous recherchons toujours des oeuvres qui reflètent notre personnalité. L’intérieur porte l’empreinte de notre identité, pourquoi ne pas faire la même chose avec l’extérieur, souvent délaissé ? A la recherche d’originalité, La Clôture Française, fabricant de clôtures et portails en PVC, propose […]
Il y a 2 ans et 349 jours

Ciments Calcia rejoint FRET 21 et fait d’HeidelbergCement France le premier Groupe à adhérer aux 3 dispositifs du programme EVE proposés par l’ADEME

Ciments Calcia s’engage encore davantage dans la décarbonation avec FRET21 Acteur majeur de l’industrie cimentière, Ciments Calcia fabrique son ciment sur le territoire français. A cet effet, différents types de flux s’opèrent, à la fois pour acheminer les matières premières sur les sites de production (flux amont), transférer le clinker et le ciment en vrac […]
Il y a 2 ans et 349 jours

En Nouvelle-Calédonie, un accord pour décarboner le nickel

L'ambition consiste en une inversion des proportions dans le mix énergétique du territoire : la part des énergies renouvelables, versus celle des sources carbonées, doit passer respectivement de 20/80% aujourd'hui à 70/30% à l'horizon 2030, selon l'accord.Cet accord-cadre pour une "évolution du paradigme énergétique de la métallurgie du nickel: décarbonation" constitue une avancée "historique", a indiqué Christopher Gygès, membre de l'exécutif calédonien chargé notamment de la transition énergétique, lors d'une conférence de presse.L'accord-cadre prévoit d'intégrer à terme la troisième usine de traitement du minerai de nickel implantée dans le Nord de la Nouvelle-Calédonie, Koniambo Nickel (KNS), quand la société le souhaitera. Des discussions sont en cours.Cette conversion du modèle énergétique dans cet archipel du Pacifique Sud est devenue primordiale pour "la restauration de la compétitivité de l'activité métallurgique" d'après le document, mais aussi au regard du changement climatique.La trajectoire repose sur trois piliers: la mise en production d'énergies renouvelables d'origine photovoltaïque à hauteur de 100 mégawatts-crête (puissance maximale) par an, "soit cinq fois plus que la moyenne annuelle calculée depuis 2016", la création de moyens de stockage tels qu'une station de transfert d'énergie par pompage (Step), et des batteries à grande capacité, ainsi que l'installation d'unités de production d'électricité à base de moteurs au gaz afin de stabiliser le réseau.La société centenaire SLN, filiale d'Eramet, ne produira plus la majorité de son énergie sur son site. Et l'électricité issue du barrage de Yaté, jusqu'alors très largement orientée vers le métallurgiste, rejoindra le réseau.Des analyses techniques doivent désormais s'enchaîner, avec notamment l'intervention de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Des financements restent également à préciser.
Il y a 2 ans et 349 jours

La France et l'Irak veulent renforcer leur coopération énergétique

La France a aussi insisté sur son "attachement à un Irak stable", alors qu'il reste la cible d'"ingérences étrangères" avec une nouvelle opération de l'armée turque dans le nord du pays contre des kurdes turcs et une influence politique majeure du voisin iranien.Lors d'une rencontre à Paris, la nouvelle cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, et le ministre irakien du Pétrole, Ihsan Ismail, ont souligné "l'intérêt de renforcer la coopération entre la France et l'Irak dans le domaine des énergies".Ils ont pointé "les conséquences de l'agression russe contre l'Ukraine sur les équilibres énergétiques mondiaux et les approvisionnements de l'Europe", a relevé la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.Le ministre irakien, arrivé mercredi à Paris pour quatre jours, est en quête d'investissements nouveaux dans les activités énergétiques de son pays.L'Irak, deuxième pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dispose d'immenses réserves d'hydrocarbures mais le secteur est miné par des décennies de conflit, de corruption et la vétusté des installations."Nous avons une énorme industrie pétrolière et nous avons besoin de plus d'acteurs, de plus de compétition", a-t-il expliqué à l'AFP, ajoutant avoir demandé aux compagnies françaises rencontrées d'être "plus impliquées dans le marché irakien"."L'Irak a une capacité de production de 4,8 millions de barils par jour" et "produit entre 4,4 et 4,5 mbj". "L'objectif est de parvenir à 8 mbj d'ici la fin 2027 et d'atteindre 5 mbj d'ici 2025" a précisé le ministre. "En ce moment, nous exportons 3,4 mbj", a-t-il ajouté.M. Ismail a notamment eu des entretiens avec des responsables du patronat français Medef et avec le PDG du groupe français TotalEnergies, Patrick Pouyanné.Catherine Colonna et son hôte ont marqué plus généralement la volonté des deux pays de "consolider leur relation", après une double visite du président Emmanuel Macron à Bagdad en août 2020 et août 2021, a relevé la porte-parole de la diplomatie française.Un consulat général de France devrait être "prochainement" ouvert à Mossoul, libérée en 2017 des jihadistes du groupe Etat islamique (EI), a ajouté Anne-Claire Legendre.Changer les contratsEmmanuel Macron s'est entretenu de son côté par téléphone avec l'ancien Président de la Région autonome du Kurdistan d'Irak, Massoud Barzani, figure incontournable à Erbil et au parti démocratique du Kurdistan (PDK).Ils ont parlé de "la situation politique en Irak et au Kurdistan irakien" ainsi que de "la situation sécuritaire et des ingérences étrangères" dans le pays, a précisé la présidence française.Le chef de l'Etat a présenté ses condoléances après la mort de deux enfants jeudi dans des tirs de roquettes au Kurdistan irakien imputés à des rebelles kurdes turcs.Lors de sa visite à Paris, le ministre irakien a évoqué le contentieux entre les Kurdes irakiens et le pouvoir fédéral de Bagdad qui exige que l'ensemble des exportations de pétrole pompé sur le territoire irakien passe par le gouvernement central, et réclame la révision des contrats unilatéralement négociés par le Kurdistan autonome.Interrogé par l'AFP, Ihsan Ismail a fait part de la volonté de Bagdad de "changer" les contrats en vigueur, tout en "préservant les droits de toutes les parties".Erbil refuse ce contrôle et estime avoir le droit d'exploiter à sa guise le pétrole sur son territoire sans devoir rendre de comptes à Bagdad.TotalEnergies, qui a annoncé en 2021 un contrat de 10 milliards de dollars en Irak, n'a pas souhaité commenter cette rencontre. Le contrat, signé en septembre, porte sur la construction d'unités de collecte et de traitement de gaz pétrolier, afin de générer de l'électricité. L'objectif est de supprimer les gaz à effet de serre issus du "torchage" (combustion des gaz d'échappement) des puits.L'accord comprend aussi la construction d'une unité de traitement d'eau de mer afin d'augmenter les capacités d'injection en eau dans les champs du sud de l'Irak sans augmenter les prélèvements d'eau douce, ainsi que la construction d'une centrale électrique photovoltaïque de 1 GW pour la région de Bassora (sud).
Il y a 2 ans et 349 jours

Vaste escroquerie immobilière : la société Apollonia sera jugée à Marseille

Quatorze ans après les premières plaintes, le juge d'instruction marseillais Valéry Muller a rendu mi-avril une ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel (ORTC) dans ce dossier tentaculaire que l'AFP a pu consulter. Le procès devrait avoir lieu au printemps 2023.Parmi les principaux prévenus figurent la société de gestion de patrimoine Apollonia basée à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), ses fondateurs : le couple Moussa-Jean Badache, un ancien commerçant de 67 ans, et sa femme Viviane, 65 ans, esthéticienne, ainsi que leur fils, Benjamin Heysen-Badache, 44 ans, qui fut un temps aux commandes de l'entreprise.Sont également renvoyés en justice, l'avocat de l'entreprise, Me René Spadola, des commerciaux -- Rémy Suchan, François Mélis, Jean-Luc Puig et Amélie d'Almeida --, trois employés administratifs d'Apollonia chargés des relations avec les banques : Lynda Quintart, Fabienne Florentino et Holda Dahir ainsi que deux notaires -- Jean-Pierre Brines et Philippe Jourdeneaud.Au début des années 2000, Apollonia connaissait un essor spectaculaire qui la conduisait à faire la une de journaux économiques. Son secret? Proposer à des clients aisés, principalement issus du milieu médical, des investissements immobiliers afin de se constituer un patrimoine pour leur retraite.Apollonia proposait à ses prospects, par démarchage téléphonique, d'acquérir des lots de programmes immobiliers éligibles au dispositif des loueurs meublés professionnels (LMP) fiscalement avantageux.Le mécanisme semblait d'autant plus attractif que "les effets combinés de ces avantages fiscaux et des revenus tirés de la mise en location des biens étaient censés", selon les promoteurs du projet, garantir aux clients "l'autofinancement des acquisitions leur permettant de se constituer, quasiment sans bourse délier, un important patrimoine à l'orée de leur retraite", résume le juge d'instruction."Mirage"Mais le ticket d'entrée pour atteindre ce "Graal" était élevé, l'investisseur devant justifier de plus de 23.000 euros par an de son activité de loueur.Un impératif qui a conduit à la multiplication des acquisitions pour des montants compris entre 800.000 et quatre millions d'euros par les investisseurs. Au final, des centaines d'entre eux ont accepté le deal. Aujourd'hui, 690 se sont constitués parties civiles.Car, l'autofinancement promis "n'était qu'un mirage", souligne le juge dans son ordonnance. "Les déductions fiscales" promises "n'avaient qu'une portée limitée" et "la location au prix du marché ne permettait pas à elle seule de dégager suffisamment de trésorerie pour boucler l'autofinancement" allégué par rapport à des biens surévalués.De plus, la multiplication des investissements se faisait sans considération de la capacité réelle d'endettement des investisseurs.Un moment mises en cause, vingt-six banques partenaires de l'opération se sont constituées partie civile. Elles aussi auraient été flouées par des faux, des demandes de prêts signées en blanc par les clients et complétées par Apollonia qui ne les prévenait pas que d'autres prêts étaient en cours pour que "les dossiers passent". L'implication de notaires qui auraient rédigé des actes en pleine connaissance de cause a également été dénoncée.Rassurés par les interventions de ces notaires qui ont procédé à l'acquisition de 3.316 lots pour 618 acheteurs et 650 millions d'euros d'investissement, mais aussi par celles d'un avocat et de grandes enseignes bancaires, les investisseurs ont cru Apollonia qui leur promettait de leur livrer un produit "clef en main".Au final, de 2002 à 2010, la société aixoise aura procédé à la vente de 5.305 biens immobiliers pour près de 950 millions d'euros.La commission de 15% (sur le prix de vente) perçue par les époux Badache leur a permis de mener grand train (utilisation d'avions privées, de Ferrari...) et d'accumuler un impressionnant patrimoine : une quarantaine d'appartements du dispositif LMP, une maison dans les Bouches-du-Rhône évaluée à 1,5 million d'euros ou encore un chalet de six millions d'euros en Suisse. Une partie de ces biens a été saisie.
Il y a 2 ans et 349 jours

Mondial du bâtiment 2022 : Un programme de conférences inédit pour déterminer l'avenir du secteur

De nouveaux formats d’échanges font leur apparition afin d’aborder les grandes thématiques qui portent cette édition : Préserver le climat et l’environnement, Bien vivre dans la ville en 2050, Transformer les méthodes, Valoriser les métiers. « Les hommes et les femmes du bâtiment sont à la tête d’un formidable défi, ils auront la responsabilité de permettre à la France de réussir ses transitions et notamment la décarbonation de l’acte de construire. Face à cette urgence et cette responsabilité immense, nous avons souhaité donner une dimension inédite au programme de conférences du Mondial du Bâtiment en associant tous les acteurs du bâtiment mais aussi des personnalités diverses et inspirantes venant d’autres univers. C’est en quelque sorte un « Davos » du bâtiment que nous préparons. Le programme des interventions de cette édition du Mondial du Bâtiment sera exceptionnel par son ampleur, la qualité et la diversité des intervenants, le nombre de thématiques abordées qui couvriront l’intégralité du spectre des problématiques du secteur en les mettant en perspective dans un contexte plus large : économique, politique, environnemental, sociétal et solidaire… » indique Guillaume Loizeaud, Directeur du MONDIAL DU BÂTIMENT.Le programme de conférence est porté notamment par 4 grands thèmes :Préserver l’environnement : L’urgence de la lutte contre le réchauffement de la planète nous est rappelée chaque jour. Les alertes des experts et la multiplication des épisodes climatiques extrêmes nous obligent à prendre nos responsabilités. Toute la chaîne de valeur du bâtiment doit se transformer pour freiner son impact sur l’environnement et préserver le vivant.Bien vivre dans la ville en 2050 : En 2050, 70% de la population mondiale vivra en ville. A quoi ressembleront les villes et nos modes de vie à cet horizon ? Penser la ville de 2050 c’est répondre aux nombreux défis auxquels les urbains sont déjà soumis.Valoriser les métiers : A l’ère digitale, tous les métiers de la construction et du bâtiment sont en profonde mutation. Les nouveaux outils de collaboration, la data et l’intelligence artificielle font émerger de nouvelles compétences, voire de nouveaux métiers.Transformer les méthodes : Assurer la transition écologique du secteur, réussir sa digitalisation, garantir son modèle économique et améliorer sa productivité : la filière du bâtiment est sous pression. Moderniser nos méthodes s’impose. Organisation du travail, outils de production, gestion des équipes, commercialisation et relation clients : tous les chantiers sont ouverts.BATIMAT : une nouvelle vision des enjeux du secteurSous la bannière de ces 4 thématiques, le salon BATIMAT ouvre ses portes à une grande diversité d’intervenants. Philosophes, neuroscientifiques, enseignants… et bien sûr acteurs du monde du bâtiment, décrypteront les enjeux de la filière et les solutions pour penser le bâtiment d’aujourd’hui et de demain.Les formats des conférences ont également été repensés pour proposer différentes expériences aux visiteurs, en adéquation avec leurs attentes. Ainsi, trois nouveaux formats de rendez-vous verront le jour, allant de prises de parole longues à des pitchs de quelques minutes :BATITALKS : Une immersion au coeur des sujets phares de la constructionNouveauté 2022, deux agoras prennent place au coeur des Pavillons 1 et 6, toutes deux équipées de cabines de traduction pour retransmettre les contenus en 2 langues différentes (français/anglais) et disponibles en replay après le salon.Elles accueilleront chacune, chaque jour, deux conférences rassemblant des experts d’horizons variés, pour aider à mieux comprendre les changements en cours dans le secteur du bâtiment et dans la société, inspirer et permettre d’inventer les solutions adaptées aux spécificités des métiers du bâtiment.4 sessions auront lieu chaque jour, de 11h00 à 12h30 et de 14h00 à 15h30 et mixeront 6 formats différents :Panel : des conversations entre expertsFireside Chat : des interviews exclusives d’acteurs du secteurKeynote : une prise de parole individuelle d’une personnalité inspiranteAsk me anything : une prise de parole nourrie par les questions de l’audienceTalks : 3 prises de parole de 5 minutes présentant une approche innovante autour d’un enjeu cléDébat : un échange de points de vue entre professionnelsAu total, ce sont plus de 90 intervenants d’horizons divers qui prendront la parole au cours de ces sessions. Parmi eux : Bernard Anselem, Médecin, Neuroscientifique, Auteur ; Rémy Babut, Ingénieur, Urbaniste, Chef de projet logement au Shift Project ; Anne Démians, Architecte ; Mark Farmer, Consultant, Auteur du rapport “The Farmer Review of the UK Construction Labour Model” ; Cynthia Fleury, Philosophe, Psychanalyste, Auteur ; Jean-Marc Jancovici, Ingénieur, Président de l’association The Shift Project ; Carlos Moreno, Enseignant, Spécialiste d’innovation urbaine ; Philippe Pelletier, Président du Plan Bâtiment Durable ; Jean-Paul Philippon, Secrétaire général de l’Académie d’architecture ; Navi Radjou, Conseiller en innovation et leadership ; Jean-Christophe Repon, Président Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) ; Yamina Saheb, Senior Energy Policy Analyst, Autrice principale du GIEC ; Carine Seiler, Haut-Commissaire aux compétences ; Olivier Salleron, Président Fédération française du bâtiment (FFB) ; François Taddei, Chercheur, Fondateur du Learning Planet Institute.EXPERTS’ CORNER : des décryptages par des experts sur des problématiques précisesLes Experts’ Corner proposeront plus de 150 colloques et conférences animés par environ 300 experts, avec des contenus pointus sur des solutions et des innovations.Les Experts’Corner pourront être suivis sur les AGORA 1 (pavillon 1) et 2 (pavillon 6) mais aussi sur l’Arena Principale (Pavillon 1), les Ateliers Hors-Site, Low Carbon Construction, Photovoltaïque, et sur l’Espace 2 000 (Pavillon 1).Le Mastère Spécialisée® immobilier et bâtiment durables (IBD), transitions énergétique et numérique de l’école des Ponts Paris Tech organisera sa semaine de conférences internationales sur Batimat (Espace 2000 Pavillon 1). Les conférences seront traduites et hybrides. Les sessions de conférences seront proposées de 9H à 18H30 et ouvertes à tous les professionnels avec 27 créneaux et 27 conférenciers internationaux.Lundi 3 octobre : Architecture décarbonée et solidaireMardi 4 octobre : Politique environnementaleMercredi 5 octobre : Démonstrateurs et solutions bas carbone Jeudi 6 octobre : Industrie de la constructionINNOVATION LAB : les innovations et technologies mises à l’honneurLes Innovation Lab ont vocation à proposer des présentations et des démonstrations d’innovations et de technologies, à retrouver chaque jour sur l’Arena Innovation Awards ainsi que sur l’Arena Start-up. Les visiteurs pourront ainsi assister à environ 200 pitchs de 10 à 12 minutes qui présenteront les innovations et les nouvelles technologies. Les premières start-up participantes : Adroneex, Batisimply, Pubotim, Supervan.Enfin, des démonstrations seront proposées par de nombreux exposants dans le Pavillon 4 dédié au secteur du Matériel de chantier et de l’Outillage (voir liste des participants en annexe).IDÉOBAIN : 15 conférences ciblées sur 3 thèmesAu sein du Forum Salle de Bains et Intérieurs à Vivre, 15 conférences sont d’ores et déjà programmées avec un tiers d’expertises techniques, un tiers de formation et un tiers destiné à l’architecture et à l’aménagement intérieur. Des interventions des partenaires sont aussi prévues tels que le Pôle action des architectes d’intérieur et le Club de l’amélioration de l’Habitat. Enfin, le palmarès des salles de bains remarquables sera mis à l’honneur avec un focus sur les salles de bains remarquables depuis 2017 et un book spécifique sera remis sur le salon. Les Innovations seront également présentées dans un format Pitch.INTERCLIMA : Une part importante aux expériences de terrain, à la formation et à l’évolution du mix énergétiqueLe salon INTERCLIMA a imaginé un programme de conférences co-construit avec les principales organisations professionnelles impliquées dans les sujets liés à la performance énergétique et au confort thermique. Toutes les grandes thématiques du secteur trouveront leurs illustrations sur le salon avec des prises de parole quotidiennes. Les grandes thématiques Interclima 2022 sont : la rénovation des bâtiments tertiaires, l'amélioration des logements individuels et collectifs, la qualité de l’air intérieur : une question de santé publique, la maitrise et productivité sur chantier, les enseignements de la RE2020 depuis son entrée en vigueur, les énergies renouvelables et la récupération de chaleur.Les conférences du Forum Interclima12 créneaux de conférences de 2 heures ont déjà été confirmés sur le Forum Interclima, avec 6 à 8 témoins par session. Ces sessions sont construites en partenariat avec les organisations professionnelles représentant des maîtres d’ouvrage, dont l’Union Sociale de l’Habitat (USH), l’Association des Ingénieurs Territoriaux de France (AITF) et le Pôle Habitat de la FFB, des maîtres d’oeuvre et les entreprises de maintenance et d’exploitation, avec le Synasav. Une session spéciale sur le sujet technique de l’évolution des chaudières gaz vers l’hydrogène et le gaz vert est également prévue.La qualité de l’air : un thème majeurUn espace est entièrement consacré à la qualité de l’air avec 56 créneaux de conférences et un atelier. Aux côtés d’Uniclima sera engagée l’ensemble de la filière professionnelle représentée par la nouvelle Association française de la ventilation.Forum QAICet espace est entièrement dédié à la qualité de l’air intérieur autour de conférences de 20 minutes qui se répartissent entre des prises de paroles d’exposants et des conférences menées par la filière professionnelle (Uniclima, Cetiat, Association Française de la ventilation, Agence Qualité Construction…). Les marques participantes à ce jour : Airzone, Aldes, Atlantic, Daikin, France Air, Hitachi, LG, Sauerman, VMI, Zehnder.Atelier QAICet espace animé par Uniclima en partenariat avec l’Association Française de la ventilation, propose trois « serious game » qui ont pour objectif de sensibiliser les différents acteurs (maîtres d’oeuvre, maîtres d’ouvrage, installateurs, exploitants-mainteneurs) à la qualité desinstallations de ventilation. L’Atelier sera co-animé par Uniclima, l’Association Française de la ventilation et plusieurs partenaires dont Cetiat, AQC…Ateliers Retour d’ExpérienceUn nouveau format de conférences prend place sur le salon en 2022. Une équipe projet comprenant au moins 3 personnes dont au moins un exposant replace une ou plusieurs solutions techniques dans le cadre d’un bâtiment neuf ou rénové, réalisé ou en projet. Il s’agit de donner la parole aux maîtres d’ouvrage, maîtres d’oeuvre, entreprises ainsi qu’aux industriels et démontrer les performances globales d’un bâtiment (confort, qualité d’air, énergie, environnement).Les matinées sont consacrées à la rénovation dans un contexte où le décret tertiaire entrera tout juste en application. Les après-midis sont consacrés à la construction neuve dans le contexte de la nouvelle RE2020 dont la partie bâtiment tertiaire sera sur le point d’entrer en vigueur.Les 28 conférences prévues dureront 45 minutes et s’enchaîneront toutes les heures. Un espace de convivialité est intégré à cet atelier pour permettre aux visiteurs de prolonger les discussions avec l’équipe projet. Les marques participantes à ce jour : Ariston, Atlantic, BWT, Daikin, Eurovent, Viessman, VMI, Zehnder…INTERCLIMA Job ConnectSur l’Espace Métiers et Recrutement, un programme rythmé sera proposé pour favoriser les rencontres et les échanges entre les étudiants, les professionnels débutants et confirmés, et les établissements et centres de formation.En matinée, des conférences des écoles et centres de formation destinées aux professionnels seront organisées pour échanger autour des évolutions majeures, comme par exemple l’ouverture du nouvel éco-campus de Vitry (94), la transformation des DUT génie thermique de deux ans en Bachelor de trois ans, ou encore le développement de l’alternance…L’après-midi, des job datings seront organisés entre des jeunes d’Île-de-France et les DRH des exposants d’INTERCLIMA, les représentants des organisations professionnelles et les visiteurs en cours de recrutement.
Il y a 2 ans et 349 jours

Formation : comment les industriels accompagnent leurs clients ?

VISIOCONFÉRENCE. Comment la formation est utilisée dans la relation client ? Qui former, pourquoi, comment et par qui ? La formation peut-elle être un levier de pérennisation métier et de développement entreprise ? Jeudi 16 juin de 9h30 à 11h, Batiactu vous propose une visioconférence sur le sujet avec Geberit, Terreal et Installux.
Il y a 2 ans et 350 jours

Béton[s] le Magazine n° 100 explore le temps

L’aventure de Béton[s] le Magazine a commencé il y a 17 ans, en 2005, à l’occasion du salon Batimat. Le magazine fête aujourd’hui son 100e numéro. Mais il ne faut pas oublier les 25 numéros hors séries, presque 250 newsletters, le site internet et une communauté LinkedIn qui complètent le bimestriel. C’est une petite plongée dans le temps que l’on vous propose de faire à l’occasion du 100e numéro de Béton[s] le Magazine. L’évènement est d’importance et marque une étape symbolique de notre histoire. Pour fêter ce jubilé, nous vous avons concocté une édition particulière, qui revient sur cette aventure et celle du béton, dont nous avons accompagné les moments-clefs de développement récent. Pour fêter avec vous ce centième numéro, nous avons décidé d’ouvrir l’accès à notre liseuse et nous vous proposons de le découvrir en ligne, en version liseuse. Au-delà des pages consacrées à cet anniversaire, nous poursuivons notre voyage dans le monde de l’éco-construction en béton, avec la partie #2 du dossier consacré à ce sujet stratégique pour la filière. L’occasion aussi de (re)découvrir ce que proposent les bétonniers dans ce domaine particulier. Et une manière de s’interroger sur le futur. Le regard peut aussi se porter vers l’ailleurs, qui s’appelle Djibouti, cette fois-ci. C’est là que le cabinet d’architecture Richard + Schoeller achève la construction d’un centre de formation de dockers, avant d’entamer celle de l’Ecole française installée dans le pays. Ce n° 100 consacre aussi un large focus aux laboratoires béton (et ils sont nombreux) et un autre, aux coffrages et étaiements standards du marché. Enfin, Béton d’Antan revient sur la vie d’un grand capitaine d’industrie : Joseph Vicat, le fils même de l’inventeur du ciment artificiel, et surtout le fondateur du groupe cimentier éponyme. Retrouvez l’ensemble du dossier Evénement de Béton[s] le Magazine n° 100 : Comme le regard est le reflet de l’âme, le lecteur peut être considéré comme le reflet du magazine qu’il lit. A l’occasion de ce 100e numéro, nous avons proposé à plusieurs lecteurs de la première heure de prendre la parole. Un exercice amusant et parfois décalé… François Toutlemonde – Université Gustave Eiffel – « J’opte pour le Bfup »Denis Charon – CG de la Mayenne – « Le béton a encore de très beaux jours devant lui »Giovanni Lelli – Architecte – « Pier-Luigi Nervi a coulé les plus belles choses en béton »Alain et Jean-Louis Albizati – Albizzati Pères & Fils – « La construction en béton perdurera »Jean Ros – Soltec – « Le béton luminescent constitue un excellent moyen d’éclairer »Didier Bourqui – Losinger Marazzi – « Je dirais même un pilier centrifugé » A lire aussi : Une histoire de Béton[s] Shift Project : Réduire son empreinte carbone Il était une fois … le béton artistique Frédéric Gluzicki Directeur de la publication Feuilletez gratuitement en ligne le numéro 100 sur la liseuse acpresse.fr Retrouvez la lecture des articles en ligne du numéro 100 dans la boutique par le sommaire interactif
Il y a 2 ans et 350 jours

SilverwoodⓇ lance Woodafix™, sa nouvelle solution innovante de revêtement décoratif en bois

Woodafix™ : un concept de pose très innovantToujours en accord avec son coeur de métier, Silverwood lance sa gamme de revêtement décoratif en bois, facile et rapide à poser : Woodafix™. Fort de sa capacité d’innovation, l’industriel du bois crée un tout nouveau produit au système de pose unique, répondant aux tendances actuelles du marché et aux besoins des consommateurs.Avec un revêtement décoratif fabriqué à partir de panneaux en contreplaqué certifiés FSCⓇ, imprimé en France avec des encres UV haute tenue, Silverwood joue la carte de la tendance Nature pour faire entrer le bois dans la maison tout en étant respectueux de l’environnement.Le système de pose Woodafix™ ne nécessitant ni trou, ni colle, ni vis, permet aux consommateurs de gagner du temps à l’installation et de changer facilement de décoration. Ce concept de pose ingénieux permet aussi une grande liberté d’utilisation : en tête de lit, en cadre, à la verticale ou à l’horizontale en pose décalé, les panneaux offrent des possibilités décoratives sans limite. Les nombreux décors disponibles à la vente subliment le bois et sont en parfait accord avec les tendances actuelles, pour répondre à toutes les envies décoratives et s’intégrer dans tous les intérieurs, des plus traditionnels aux plus contemporains.Tous les ingrédients sont réunis pour faire gagner du temps et privilégier le plaisir de décorer. Car, en plus d’être simple à poser, la gamme Woodafix™ est vendue en kit comprenant tous les accessoires de fixation et de finition, pour garantir la facilité de transport et la pose des produits.Brevet déposé pour ce concept uniqueL’innovation étant au coeur de l’ADN de Silverwood, le concept Woodafix™ vient en réponse aux besoins des consommateurs et apparaît comme une nouveauté significative dans le monde de la décoration. Dans une volonté de simplifier la pose, Silverwood a développé un système de clips et de patchs adhésifs se fixant directement sur les panneaux décoratifs et ne nécessitant que quelques secondes de pression pour garantir la fixation au mur. Aujourd’hui sous brevet déposé en France, et en cours de dépôt dans plusieurs autres pays, c’est le caractère innovant de ce système de pose et la créativité des équipes de Silverwood qui se voient récompensés.Notre ambition est d’offrir au consommateur une solution de décoration murale bois pertinente, innovante et en phase avec les tendances actuelles. Dès aujourd'hui, en France le concept Woodafix™ est disponible chez Mr Bricolage.4 collections, 4 univers exclusifsPour répondre à toutes les envies décoratives et s’associer à tous les intérieurs, la gamme Woodafix se décline en 4 collections uniques aux décors très variés, toutes plus tendances les unes que les autres. Chaque collection est composée de 4 décors et 2 motifs unis assortis pour permettre à chacun de composer sa décoration en fonction de ses goûts et de ses envies.Scandi-naturVéritable ôde aux matières naturelles, la collection Scandi-Natur s'intègre parfaitement dans les intérieurs aux tons naturels et aux styles scandinave et bohème.MinéralPour apporter des énergies positives dans les intérieurs, la collection Minérale s’inspire des éléments et des minéraux aux nombreuses vertus pour créer des motifs exclusifs rappelant la pierre fine, la terre cuite, les coquillages…FlashbackReprenant les codes art déco du début du 19ème siècle, les motifs des années rock’n roll ou encore les décors des sixties, la collection Flashback fait entrer les ambiances de ces années marquantes dans tous les intérieurs.TerritoiresInspirée du riche héritage des peuples primitifs, la collection Territoires séduit tous les aventuriers avec ses combinaisons de couleurs et ses formes incitant au voyage et à l’exploration.Les décors Woodafix™ sont dessinés en interne et les panneaux Woodafix™ sont, quant à eux, imprimés dans notre usine, à Rezé, à quelques kilomètres de Nantes (44).
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Béton[s] le Magazine 100

Daté mai-juin 2022 A LIRE DANS CETTE EDITION : EVENEMENT. Spécial numéro 100 – A l’occasion de son numéro 100, Béton[s] le Magazine vous propose de parcourir 17 ans d’histoire avec « Une histoire de Béton[s] », un retour sur l’histoire récente du béton avec « Un voyage dans le temps » et de découvrir « De belles paroles de lecteurs ». EN COUVERTURE. Bétons et éco-construction #2. Vers un mouvement vertueux ? TECHNIQUES & ARCHITECTURE. Chantier à l’international. L’immaculé et soigné centre de formation de Djibouti. ZOOM SUR. Les laboratoires béton. FONDAMENTAUX. Cyber-malveillance – Partie II. Les clefs de la sécurité numérique pour les TPE et PME. BETON D’ANTAN. Joseph Bertrand Vicat. Capitaine d’industrie.
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Shift Project : Réduire son empreinte carbone

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Eric Bergé est l’un des chefs de projet du rapport “Décarboner la filière béton/ciment”, édité par The Shift Project. [©ACPresse] Qu’est-ce que l’association The Shift Project ? Eric Bergé : The Shift Project est un groupe de réflexion et d’influence créé en 2010 à l’initiative de Jean-Marc Jancovici, le créateur du bilan carbone, qu’il a développé au sein de l’Ademe1. C’est une association d’ingénieurs engagés en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique et pour le passage à une économie décarbonée. Dans ce cadre, The Shift Project n’est pas contre le développement de l’énergie nucléaire civile. Aujourd’hui, The Shift Project est considéré comme une association d’intérêt général. Ce groupe publie des rapports autour du changement climatique, disponibles en libre accès sur son site Internet.  A ce propos, The Shift Project a élaboré ce qu’il appelle le Plan de transformation de l’économie française. De quoi s’agit-il exactement ? C’est très positif que nombre de secteurs d’activité se soient engagés, bon gré mal gré, dans la décarbonation. Chacun d’eux a rédigé une feuille de route qui lui est propre, souvent sans se préoccuper de ce que faisaient les autres… Mais la décarbonation est une démarche qui concerne tout le monde. L’important est donc d’avoir à disposition un plan cohérent, dont la finalité est de détecter les inévitables conflits d’usage, afin qu’il puisse être réalisé. C’est l’objectif de notre Plan de transformation de l’économie française, car il n’y a pas assez de matière pour tout le monde. Prenons l’exemple de l’hydrogène vert, c’est-à-dire produit sans recours aux combustibles fossiles. Sa disponibilité va fortement augmenter, mais restera limitée en raison de son gigantesque besoin en électricité pour le produire. Dans ce cas, vaut-il mieux le réserver à l’aviation civile comme carburant ou à l’industrie lourde, pour produire avec beaucoup d’efficacité de l’acier et des engrais décarbonés ? Les mêmes conflits d’usage existent pour la biomasse, le laitier de hauts fourneaux ou les terres cultivables. Est-ce intelligent de dédier des milliers d’hectares à la culture du colza pour produire du biocarburant, alors même qu’une partie de la population mondiale souffre de la faim ? Le Plan de transformation de l’économie française répond à beaucoup de questions de ce type. Il a été pensé au moment de la crise du Covid et du “quoiqu’il en coûte”, car chacun a pu constater les limites et les contraintes d’une économie mondialisée. La pénurie actuelle de matières premières en est la conséquence flagrante. La guerre en Ukraine le rappelle d’une manière tout aussi soudaine et brutale. ArcelorMittal prévoit de basculer vers la réduction directe par hydrogène, pour réduire son impact carbone. [©ACPresse] Vous parlez d’hydrogène vert et d’industrie lourde. Vous pensez à l’annonce faite par ArcelorMittal ? C’est en effet un bon exemple. Il y a peu de temps, ArcelorMittal a pris une décision historique, en annonçant la modification de son procédé de réduction directe. Pour faire simple, jusqu’à présent, la réduction s’opérait en associant, à haute température, d’oxyde de fer FeO et du monoxyde de carbone CO. Cela donnait naissance à du fer, d’un côté, et à du gaz carbonique, de l’autre. Beaucoup de gaz : environ 2 t de CO2 pour 1 t de fer ! A partir de maintenant, le monoxyde de carbone sera remplacé par de l’hydrogène. Dans les mêmes conditions, ArcelorMittal obtiendra, toujours du fer et, à la place du CO2, de l’eau, l’hydrogène se combinant à l’atome d’oxygène perdu par l’oxyde de fer. Lire aussi : Dossier : Béton et éco-construction #2 Nous sommes là sur un principe de décarbonation totale et immédiate… Le site de Dunkerque sera pilote dans ce domaine. Toutefois, cette évolution technologique ne sera viable, au plan environnemental, qu’à la condition expresse d’utiliser de l’hydrogène vert, c’est-à-dire produit à l’aide d’un procédé électrique, lui aussi décarboné. Revers de la médaille : on risque de voir une forte diminution de la quantité de laitier générée lors de la production du fer. The Shift Project vient de publier le rapport “Décarboner la filière ciment/béton”… Mais avant toute chose, peut-on se passer de béton et de ciment dans la construction ? Absolument pas ! L’habitat nécessite des qualités d’usage qu’il peut être difficile de réaliser avec d’autres matériaux que le béton. Il doit aussi être durable pour ne pas avoir à le reconstruire à court terme. Mais s’il est difficile de se passer du béton, ce n’est pas une raison pour ne pas le décarboner. Le problème est donc le ciment, et le clinker pour être précis. Pourtant, le béton peut aussi être formulé d’une manière différente. Il était précurseur dans le bas carbone. Déjà dans les années 1990, Bernard Clavaud avait formulé des bétons réfractaires à ultra basse teneur en ciment, moins de 5 % pour être plus précis… Le béton reste aussi le matériau incontournable du secteur des travaux publics et du génie civil. Car, qu’on le veuille ou non, il faudra adapter les infrastructures au changement climatique comme sociétal : construire des digues, des ponts, mais aussi des pistes cyclables ! Le bois est une excellente solution pour lutter contre les émissions immédiates de CO2. Mais il est loin d’être le seul matériau. [©ACPresse] A contrario, le bois constitue-t-il vraiment la Panacée bas carbone pour la construction ? Le bois est une excellente solution pour lutter contre les émissions immédiates de CO2. Il est l’un des puits carbone, largement avantagé par l’Analyse de cycle de vie dynamique introduit par la RE 2020. Mais il est loin d’être le seul matériau bas carbone utilisable pour la construction. Nombre de solutions vont naître dans les mois et années qui viennent. Le bois fait partie de la biomasse. Aujourd’hui, cette ressource est devenue aussi stratégique que peuvent l’être les carburants pour un pays comme la France. Il est donc vraiment temps que l’Etat s’en préoccupe pour mettre en place un cadre politique fort. De même, l’entrée d’industriels puissants est souhaitable, ne serait-ce que pour aider la filière bois à se structurer et envisager des concentrations. A l’échelle de la planète, les émissions de CO2 de la France sont d’à peine 1 %… Tous les efforts exigés, notamment par la RE 2020, ont-ils vraiment un sens ? Ces efforts sont indispensables. Deux raisons à cela. Quand il y a un problème à résoudre, il faut toujours faire sa part. D’autant que les choses ne sont jamais linéaires. La seconde raison est la disponibilité des ressources énergétiques et des matières premières. Même en étant une très faible émettrice, la France est touchée de plein fouet par les pénuries… De toute manière, il est indispensable d’anticiper les transformations pour éviter d’être démuni lorsque les choses s’emballent. Et même si nos émissions sont faibles, les industriels français ont une véritable carte à jouer, car si la filière ciment/béton réussit sa transformation historique, elle pourrait devenir la référence mondiale, en termes de décarbonation. En effet, celui qui occupe la première place technologique s’octroie une avance sur ses concurrents et prend d’importantes parts de marché. La France a toujours été n° 1 dans le domaine des ciments et des bétons. Pourquoi ne le deviendrait-elle pas sur le secteur des technologies de décarbonation ? Plus qu’une norme environnementale, la RE 2020 peut être un déclencheur d’innovations. Il est souhaitable de mettre en place un mécanisme d’inclusion carbone aux frontières de l’Europe. [©ACPresse] Pensez-vous réaliste la mise en place d’un mécanisme d’inclusion carbone (Carbon border adjustment mecanism) aux frontières de l’Europe pour lutter contre les importations de ciments non soumis aux EU-ETS2 ? Comment ce système fonctionnerait-il ? Lire aussi : Dossier : Bétons et éco-construction #1 Cette mise en place est tout à fait souhaitable. Le gouvernement français est d’ailleurs très moteur sur ce sujet. L’idée serait d’appliquer une taxe carbone aux frontières sur les produits importés depuis des pays n’appartenant pas à l’Union européenne. Bien entendu, ce système serait valable à la condition sine qua non de baisser drastiquement et en même temps les quotas CO2 attribués de manière gratuite aux cimentiers européens. Personne ne sera donc empêché d’importer du ciment ou du clinker, mais ces matériaux intégreront leur véritable coût carbone, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Vous estimez qu’il sera nécessaire de réduire la demande en construction neuve pour pouvoir atteindre les objectifs de la filière à 2050. Il faut donc en passer par une phase de décroissance ? De sobriété seulement ! Nos projections se basent sur l’évolution de la demande en logements neufs dans les années à venir. Sur la période 2040-2050, elle se réduira pour atteindre un chiffre de l’ordre de 250 000 par an, contre 400 000 aujourd’hui. Mais à y regarder de plus près, il n’est pas exclu que l’on se rapproche de ce chiffre dès maintenant, compte tenu de la pénurie de matériaux, ce qui est dramatique, car personne n’est préparé à cela ! C’est ce qui se passe dans une économie non résiliente. La sobriété consiste aussi à préserver ce qui peut l’être. Rénover plutôt que démolir pour reconstruire devra être le nouveau leitmotiv. Réhabiliter et/ou transformer un bâtiment existant permet de diminuer de 90 % la facture carbone, en comparaison à une reconstruction neuve. Cela mérite de s’inscrire dans cette démarche. Un autre levier est de mieux exploiter l’existant pour éviter de sur-construire. A travers le pays, il y a beaucoup de logements vides, car situés dans les zones ou des villes peu attractives. Il y a donc un important travail à réaliser pour changer cet état de fait. A ce niveau, les mairies et les collectivités territoriales doivent vraiment engager une nouvelle réflexion autour de l’aménagement du territoire, afin de dynamiser tous les secteurs géographiques qui peuvent l’être. La maison individuelle reste un rêve pour nombre de personnes. [©ACPresse] En attendant, on risque de sonner le glas de la sacro-sainte maison individuelle ? Ou bien celle-ci sera en bois – comme aux Etats-Unis – ou ne sera pas ? Il faut considérer la maison individuelle sous un angle pragmatique. Elle reste un rêve pour nombre de personnes. Il ne faut pas briser les rêves. Mais ne nous voilons pas la face, il y aura une baisse du nombre de maisons individuelles construites. Du fait de la loi Climat et Résilience, qui vise à lutter contre l’artificialisation des sols. Mais aussi à cause de besoin de mobilité qu’engendre la maison individuelle. A un autre niveau, on parle de densification des villes. Mais attention à ne pas aller trop loin dans cette démarche pour de pas “sur-densifier” les zones urbaines, au risque de les rendre invivables. Une réponse peut être la construction d’immeubles qui proposent à chacun le confort ou la liberté qu’offre la maison individuelle. La ville à la campagne en quelque sorte. Aux architectes de concevoir de telles habitations… Quel sera le coût réel de la décarbonation pour la filière ciment/béton à l’horizon 2050 ? Les chiffres vont sembler rudes pour la filière. Il faut bien avoir en tête que la marche à franchir est énorme. L’ensemble de la filière doit réduire son empreinte carbone de 80 % d’ici à 2050. Et plus vite ce sera fait, mieux ce sera… Déjà, les progrès techniques classiques au niveau des process et des produits doivent permettre de baisser la note de 50 %. Manque encore 30 %. Les technologies de rupture, comme la capture et le stockage et/ou réutilisation du carbone feront gagner quelques pourcents complémentaires. La sobriété constitue donc le dernier cursus à activer… En résumé, The Shift Project estime nécessaire de passer à un taux de clinker de 60 %, contre 76 % aujourd’hui et les 66 % fixés comme objectif par la filière. Dans ce contexte et selon nos scénarii, la production de ciment culminera à 8 ou 10 Mt en 2050, contre 16 Mt à l’heure actuelle. De même, le dosage en ciment devra être réduit de 270 à 220 kg/m3. Bien entendu, une évolution rapide de la norme béton EN 206 est indispensable. Il faut libérer l’innovation dans les bétons. Sur le même horizon de 2050, la production globale de béton passera de 65 à 42 Mm3/an, soit un recul de 35 %, pour l’essentiel dans le bâtiment. En effet, les travaux publics et le génie civil devraient être moins impactés du fait du besoin d’adaptation des infrastructures au changement climatique, comme déjà expliqué. Les pertes d’emploi seront, bien entendu, inévitables dans la filière. Mais un transfert s’opérera en direction du secteur des matériaux biosourcés, en pleine mutation. Toutefois, des adaptations, formations et mises à niveau seront indispensables sur le long terme. En 2018, la filière ciment, de l’extraction des matières premières à la production du béton, comptait 44 500 collaborateurs. Il y en aurait 15 000 en moins en 2050. Dans ce scénario, la filière ciment/béton remplira son objectif, puisque ses émissions de gaz à effet de serre passeraient de 10,6 Mt CO2éq actuelles à 1,8 Mt/an à terme. Le béton restera indispensable en construction, mais il faudra le décarboner. [©ACPresse] Quels sont les leviers à la disposition de la filière ciment/béton pour continuer à exister ? L’innovation, l’innovation, l’innovation. La RE 2020 constitue la “norme” qui va libérer la créativité. Comme la norme Reach a pu le faire au niveau de l’industrie de la chimie. Grâce à cette réglementation, très critiquée lors de son entrée en application, la chimie européenne a fait une révolution environnementale incroyable ces dernières années. Personne ne la remet plus en cause aujourd’hui. Elle a permis à toute une industrie d’innover et de garder son leadership mondial.    Pour le ciment et le béton, ce sera pareil. Les dix prochaines années vont être bien plus passionnantes que les deux siècles qui viennent de s’écouler depuis l’invention du ciment artificiel par Louis Vicat. L’innovation portera sur les produits, bien entendu. Cela permettra d’introduire beaucoup plus de valeur ajoutée – justifiée – sur les nouvelles solutions constructives. Donc de compenser les pertes dues aux baisses de volumes et, ainsi, de stabiliser la filière, en valeur. L’innovation concernera aussi la conception des bâtiments, les méthodes constructives, la mixité des matériaux. Elle sera présente à tous les niveaux. Les prix du ciment comme du béton vont flamber. Il faut en être conscient, multipliés par deux d’ici à 2030 ! Du fait des importants investissements opérés par les industriels. Du fait du renchérissement du prix du carbone. Et du fait des développements de solutions innovantes. Mais ce n’est pas grave, car ces matériaux resteront, de toute manière, d’un coût acceptable en regard du service rendu. Par exemple, même avec un ciment à 200 €/t, le surcoût pour une maison de 100 m2 sera d’à peine 1 300 €. Tout à fait supportable… L’industrie du béton n’est-elle pas à même de tirer le mieux son épingle du jeu ? En jouant à fond sur la mixité des matériaux ? En passant de la notion de “préfabrication” à celle de “construction hors site” ? Sans doute… Sur le papier, l’industrie du béton devrait être la première à pouvoir tirer profit de ces évolutions. Déjà en prenant des parts de marché au BPE. Aujourd’hui, l’industrie du béton sait concevoir des sous-ensembles. Mais pour aller plus loin, il faut qu’elle sorte du rôle de simple sous-traitant à celui de concepteur/poseur. Quelques industriels le font déjà… Propos recueillis par Frédéric Gluzicki 1Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. 2Système de droits d’émissions de CO2. Téléchargez le rapport : Décarboner la filière ciment/béton Qui est Eric Bergé ? The Shift Project en bref Agé de 54 ans, Eric Bergé connaît très bien le secteur du ciment et du béton, pour y avoir effectué la très grande partie de sa carrière. Chez Lafarge tout d’abord, puis à la présidence de Parex USA, avant d’assurer la direction générale de Chryso. Enfin, il a piloté la destinée de Parexgroup, jusqu’en juillet 2019, date de la cession définitive de l’entreprise au Suisse Sika. Fin 2019, Eric Bergé fonde Peachtree, un cabinet de conseil et de consulting dans les domaines de la décarbonation et de l’accompagnement du développement des entreprises. En parallèle, il assure une collaboration soutenue au think thank The Shitf Project, pour lequel il est aussi un donateur individuel. Il y assure la fonction de chef de projet “industrie lourde”. Par ailleurs, il siège au conseil d’administration de l’incubateur d’entreprises lyonnais Time for The Planet, qui soutient les start-up proposant des solutions pour décarboner la planète. Association loi 1901, The Shift Project a été fondé en 2010, à l’initiative de Jean-Marc Jancovici, Geneviève Férone-Creuzer et Michel Petit. Il s’agit d’un laboratoire d’idées et d’influence ou “think tank” œuvrant à répondre à la double contrainte du carbone : le changement climatique et la raréfaction des ressources énergétiques fossiles. Reconnu d’intérêt général, The Shift Project assure, entre autres, la publication de rapports, de notes d’analyse autour de la transition écologique et de la transformation de l’économie. Des écrits disponibles en accès libre sur le site Internet de l’association. The Shift Project est soutenu par nombres d’acteurs économiques qui cherchent à faire de la transition énergétique leur priorité stratégique. Parmi les donateurs, on peut citer Bouygues, EDF, Rockwool, SNCF, Véolia, Vicat ou encore Vinci Autoroutes... Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 350 jours

Une histoire de Béton[s]

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine L’équipe actuelle de Béton[s] le Magazine [©ACPresse] Souvent l’évidence nous échappe. Aussi loin que notre mémoire nous permet de remonter, la France a toujours été qualifiée de pays moteur, en matière de ciment et de béton. Le ciment artificiel y est né. La lente maturation du béton armé s’est déroulée au cœur de nos territoires. Et que dire de l’inventeur de la précontrainte et de la vibration. Plus tard, notre pays a vu le véritable envol des BHP, des Bfup et autres Bap… Ainsi, bon gré mal gré, la France reste indissociable de l’histoire du béton1. Mais en ce début de XXIe siècle, aucune revue professionnelle n’était pleinement consacrée à ce matériau. Alors que le béton est omniprésent dans la construction. Alors que les entreprises majors du BTP sont françaises. Alors que la filière emploie des milliers de collaborateurs. Et plus étonnante encore était la réaction de certains professionnels du secteur : « Mais qu’est-ce qu’il y a à dire sur le béton ? » C’est à l’aulne de ces observations que naît Béton[s] le Magazine. L’histoire dans l’Histoire. Une véritable aventure en soi. On part d’une feuille blanche ou presque, car l’expertise béton est là. La connaissance de l’édition aussi. Mais est-ce suffisant ? Pour le savoir, il faut accepter de se confronter à la réalité. Rendez-vous en bétons inconnus Dès juillet 2005, les premières esquisses se mettent en place. Les idées prennent forme. Les rubriques s’organisent. Il faut parler des chantiers, des techniques, des nouveautés. Mettre en avant l’actualité des acteurs de la filière. Leur donner la parole aussi. Avec à l’esprit de répondre aux besoins des lecteurs. Et ne pas hésiter à les emmener toujours plus loin dans l’univers des bétons. Le fait de “savoir” n’interdit de “réviser” ou “d’apprendre” de nouvelles choses. Montrer par l’exemple. Comment bien appliquer une huile sur un coffrage. Comment réparer une fissure. Comment entretenir au quotidien une toupie. Il est même possible de franchir d’autres limites. En vulgarisant les informations à caractère scientifique. En expliquant, avec des mots choisis et accessibles au plus grand nombre, l’alcali-réaction des bétons ou les étapes de transformation de l’argile et du calcaire en ciment. Puis, il faut surprendre. Aller là où personne ne vous attend. Créer une sorte de rendez-vous en bétons inconnus (de certains). Fouler les tapis rouges des expositions. Rencontrer des artistes qui ont choisi le béton comme matière première de leurs œuvres. Ce matériau peut être beau, ailleurs que sur un chantier ! La “dernière chose”… Vient enfin le moment où il faut clore le débat. On peut le faire en disant juste « Merci de votre attention ». Ou d’une manière suscitant un regain d’intérêt. Steve Jobs, le fondateur de la firme Apple, était un maître à ce petit jeu. Son fameux « One more thing » (Une dernière chose) avait le don de mettre en émoi les fans de la marque. La “dernière chose” de Béton[s] le Magazine est sa dernière page. Celle que l’on regarde avant de fermer la revue. Elle se doit de laisser une bonne et forte impression. Et quoi de mieux que de “conter une histoire”. Celle des hommes et des femmes qui ont fait la grande histoire des bétons. Celle des constructions emblématiques ou méconnues… En 2009, à la demande des organisateurs d’Intermat, Frédéric Gluzicki, directeur de la publication Béton[s] le Magazine, assure la visite guidée du salon d’Ahmed Taoufik Hejira, à l’époque le ministre marocain de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement de l’espace. [©ACPresse]Le tout premier numéro de Béton[s] le Magazine, diffusé depuis le stand Chryso, sur Batimat. [©ACPresse]Mariola Gluzicki, directrice des Editions AvenirConstruction, qui publient Béton[s] le Magazine à l’occasion du 10e anniversaire de la revue, fêté en grande pompe. [©ACPresse]Quinze ans déjà pour Béton[s] le Magazine, célébré en comité restreint, en pleine pandémie du Covid, en octobre 2020… Mais autour d’un délicieux gâteau ! [©ACPresse] L’équipe des débuts peut être qualifiée de légère. Trois personnes – Frédéric Gluzicki à la rédaction, Mariola Gluzicki à l’organisation et Alexandre Legrand au commercial – et quelques collaborateurs extérieurs. Dont un maquettiste pour mettre en page écrits et photographies. A deux mois du lancement, les premières épreuves arrivent. Ça matche ! Le design proposé est en phase avec les attentes. Le graphisme des montages est élégant, dans l’air du temps. Mais le stress du bouclage monte. L’échéance de l’imprimeur approche : il reste encore tant à faire. Le rendez-vous de Batimat ne peut être décalé. Les soirées se prolongent, les yeux de plus en plus cernés, les nerfs parfois à vif. C’est une naissance et l’accouchement, sans être délicat, demande toute notre attention. L’heure des premiers abonnements On sonne à la porte. « Bonjour. Les Editions AvenirConstruction ? C’est pour une livraison. Des cartons de Béton[s] le Magazine. Signez ici. » Le moment est solennel, l’esprit centré sur les boîtes. Vite, des ciseaux, les rabats s’ouvrent. La première sensation est étrange : il est tout petit. On l’imaginait plus grand, ce magazine. Pourtant, il est au bon format. Un A4 comme il se doit. La prise en main et le toucher de la couverture sont agréables. Puis, on feuillette ses pages, une à une. On juge du résultat. Il est à la hauteur. Lundi 7 novembre 2005. Il est 9 h 00 du matin. Les stands sont parés. Les allées dégagées. La 25e édition du salon Batimat ouvre ses portes. Nous sommes là, fébriles, nos Béton[s] le Magazine sous le bras. Quel en sera l’accueil ? C’est le moment de vérité. Mais nous sommes confiants. Tout a été mis en œuvre pour proposer une édition au top. La suite, chacun la connaît, à son niveau. Dans les allées du salon, les réactions sont enthousiastes. Certains se posaient même la question de savoir si ce magazine existait depuis longtemps, étonnés de ne pas l’avoir vu ou lu auparavant. Des courriers et quelques fax – c’était encore très utilisé à l’époque ! – de “félicitations” et de “bonne continuation” ont suivi. Les premiers abonnements aussi, tout comme la confirmation des annonceurs de vouloir continuer à nous accompagner dans cette nouvelle aventure. L’inépuisable actualité des bétons Cela fait maintenant plus de dix-sept ans que Béton[s] le Magazine sort avec la régularité d’un métronome. C’est un minimum que d’arriver dans la boîte aux lettres de nos lecteurs tous les deux mois. C’est respecter l’engagement pris auprès des annonceurs quant à la bonne diffusion de leur message, en temps et en heure. Le professionnalisme implique un engagement total, justifié par un coût légitime. Voir arriver le premier numéro de Béton[s] le Magazine a été quelque chose d’extraordinaire. Le n° 4 a aussi été particulier, marquant notre première présence sur un salon – Intermat 2006 – avec un stand en propre ! Sur sa couverture, un gigantesque canon doré, encadré par deux grognards napoléoniens. Une image décalée, hors sujet, de prime abord. Sauf quand on apprend qu’il s’agit d’une centrale à béton ! Puis, le temps s’est comme emballé. De trois, nous sommes passés à presque dix personnes, toutes passionnées et engagées. Des centaines de reportages ont été publiés et des centaines d’interviews faites. Des centaines d’innovations présentées. Et le n° 100 a fini par arriver. Etrange sensation. Le franchissement d’un nouveau cap. Oui, nous le confirmons, il y a beaucoup à dire sur les bétons. Et les choses ne font que commencer ! 1Lire “Une histoire du ciment et du béton”, dans le hors-série n° 25 “Les bétons de A à Z” – 3e édition – 2021/2022. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
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Podcast #13 – Comment recycler les retours de béton ?

Article paru dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine – Publié le 28/05/2021 1 – Quelles sont les différentes méthodologies pour traiter les retours de béton frais ? Aujourd’hui, le BPE et la préfa peuvent profiter de différentes méthodologies pour assurer le recyclage et la valorisation de leurs retours de béton frais.  Historiquement, les bassins de décantation sont la première technique de traitement. La toupie déverse le béton dans un premier bassin, dans lequel les retours décantent. Les eaux chargées se clarifient par débordement vers un second bassin, puis un troisième, et ainsi de suite. Lorsqu’un bassin initial est plein, il faut effectuer un curage, réalisé par un sous-traitant ou par les équipes de la centrale BPE. Quant à l’eau du dernier bassin, elle est propre à une réutilisation en la fabrication et peut être envoyée via une bascule dans le process de production. Cependant, ce système implique un fort génie civil, une surface au sol importante et une adaptabilité limitée en cas de forte affluence.   Bibko propose un système complet comprenant le recycleur Comtec 30, la roue à godets pour la vidange de la pompe à béton, le bassin d’agitation et le filtre presse. [©Bibko] Une autre solution consiste à utiliser des bennes ou des moules, les retours béton étant tout simplement vidés, puis laissés là pour qu’ils fassent prise. Dans le cas des bennes, le béton est concassé. Dans celui des moules, le béton est ensuite commercialisé sous forme de “Lego”, notamment pour des retenues de terrassement.  Dernière solution, la mécanisation. Cela consiste en la mise en place d’un recycleur, qui va être alimenté par les eaux souillées de lavage du malaxeur, par des retours béton, provenant du lavage de la pompe à béton et du nettoyage de la zone de process. Les déchets sont alors séparés de l’eau. Les fines de sable et les résidus de ciment sont réutilisés dans le process de production sous forme d’eau chargée brassée dans un bassin par un agitateur. Cette agitation permet de maintenir les matières en suspension. Les systèmes de recyclage permettent de valoriser les retours de béton. Ici, le système RWS de Bibko. [©Bibko] Le process consiste à passer par une bascule, afin de charger et de réintégrer l’eau au circuit de production. En cas de besoin, un complément en eau claire est fait par automatisme, en fonction de la formulation. Pour les formulations excluant les eaux chargées, comme les bétons sous norme NF, celles-ci passent par un filtre-presse qui permet d’obtenir une eau claire et filtrée. 2 – Pourquoi opter pour le “système de recyclage automatisé” ? Le système de recyclage automatisé permet de séparer les granulats de l’eau chargée. Il peut être adapté aux besoins des clients, en taille et en volume de traitement, comme en accessoires. Par exemple, le filtre-presse qui permet de séparer les boues de l’eau et de compresser cette matière en galettes. On obtient ainsi une eau claire et filtrée, utilisable en production, sans aucune limitation. Et l’on recycle les déchets de production du béton.  Le filtre-presse permet de passer d’une eau chargée, à une eau recyclée industrielle. [©Bibko] 3 – Comment cela fonctionne-t-il ? Revenue à sa base, la toupie s’approche de la station de lavage. Le nettoyage de la cuve est effectué avec une canne spécifique. La quantité d’eau est définie en fonction de la quantité de matière en retour. Le but étant de noyer le béton, pour obtenir un coulis plus facile à introduire dans le système.  Les eaux de lavage de sous centrale, de même que les nettoyages de pompes à béton et de retours de lavage des bandes transporteuses sont déversés dans l’unité de traitement via un entonnoir amovible. Puis, elles sont remontées via une vis d’Archimède ou une roue à aubes. Bibko propose un système de retraitement de retours toupies et de ceux provenant de la vidange des pompes à béton. [©Bibko] Pour leur part, les retours de chape anhydrite doivent suivre un chemin spécifique, leurs eaux ne devant pas être mélangées avec celles destinées aux formulations à base cimentaire. Le passage dans le recycleur spécifique permet d’envoyer l’eau chargée dans un bassin dédié.  D’une manière générale, les fines de sables et ciments sont récoltées dans une coupure inférieure à 200 μm. Entraîné par l’eau dans unbassin dédié, l’ensemble reste en agitation grâce à une hélice et un arbre propulsé par un moto-réducteur. Ce système de brassage des boues évite la prise du ciment. Et élimine la fastidieuse activité de curage mécanique.  Les bassins d’agitation peuvent prendre deux formes : une première bétonnée et une seconde, métallique. Dans ce cas, les bassins sont posés au sol, ils peuvent être mobiles et s’intégrer à une plate-forme de lavage complète et transportable.  Des systèmes de recyclage pour la préfabrication sont disponibles, comme ici, pour le traitement des eaux d’un atelier de polissage. [©Bibko] Si l’utilisateur ne souhaite obtenir que de l’eau chargée, le process s’arrête ici. Au-delà, l’eau passe dans le filtre-presse. Ce dispositif secondaire permet d’obtenir une eau destinée à une utilisation industrielle. Elle est ainsi réinjectée dans le circuit industriel de production ou dans le système de lavage. En cas d’excédent d’eau claire, l’eau peut aussi être neutralisée en pH et en métaux lourds et rejetée dans la nature suivant les normes correspondantes.  4 – Quels peuvent être les accessoires complémentaires ?  Bien entendu, les systèmes de recyclage automatisés peuvent être complétés d’une série d’accessoires et d’options : Une gamme d’options sécuritaires et de mise en route ;Le vidangeur de pompes à béton ;Une trémie-tampon peut aussi être placée en amont du recycleur, afin de gérer les éventuels afflux de matière et de diminuer les temps d’attente pour vider les toupies ; Le crible à la sortie du recycleur réalise des coupures gravillonaires différentes ;Des moyens d’hivernage ;Le déferisateur permet, par aimantation, de récolter les fibres métalliques ;Le tamis récupère les fibres plastiques ;La gestion des chapes anhydrite. Bien dimensionné, un système de recyclage permet de gérer les eaux industrielles en circuit fermé. [©Bibko] Afin de répondre aux besoins de chaque utilisateur. Sujet réalisé en collaboration avec Jean-Marc Lotz, directeur général de Bibko Système Bibko, plus de 35 ans d’expérience Depuis 1985, Bibko est un précurseur du traitement du béton résiduel et des eaux de lavage. Dans l’industrie du BPE comme dans celle de la préfabrication. L’entreprise compte plus de 2 600 installations en fonctionnement dans le monde entier.  Le système de recyclage Bibko propose une solution performante et complète pour le recyclage du béton résiduel, qui préserve la nature. Grâce à celui-ci, les granulats et l’eau contenue dans le béton sont récupérés et réutilisables dans les processus de production. Cela crée une solution “zéro déchet” très respectueuse de l’environnement. De quoi éviter les principales problématiques du béton résiduel et de l’évacuation des eaux de lavage. En plus des centrales à béton, les systèmes de recyclage peuvent aussi être utilisés dans les usines de mortier et d’anhydrite. Une équipe d’ingénieurs et de commerciaux avec de nombreuses années d’expérience est disponible pour trouver une solution adaptée aux besoins de chaque client. Bibko assure un support technique complet avant et après l’installation. En 2014, la fusion avec Platz a créé une autre division, qui propose des solutions spécifiques aux clients pour les pompes, les systèmes et services de lavage. Plus d’information ici Article paru dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 350 jours

Xella : « Derrière chaque industrie, il y a une réalité économique »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Unité de production d’éléments en béton cellulaire. [©Xella] « La feuille de route mis en place par l’Etat est une bonne chose. Elle permet aux industriels de disposer d’un échéancier clair, jusqu’en 2031, pour faire baisser leur empreinte carbone, d’une manière progressive. Ceci, en adéquation avec leurs impératifs industriels et commerciaux », résume Dominique Granseigne, directeur commercial et marketing de Xella.  Sur cette base, le spécialiste du béton cellulaire s’est engagé dans sa démarche de décarbonation. Car, même si les émissions de CO2 liées aux matières premières rentrant dans la composition du béton cellulaire ne sont pas pharaoniques, elles restent tout de même présentes… « Notre matériau, c’est avant tout 80 % d’air, emprisonné dans de petites cellules ne communiquant pas entre elles. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 350 jours

CCB Greentech : La technologie TimberRoc

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine De gauche à droite, le staff de direction de CCB Greentech : Cédrik Longin, directeur exécutif et associé, François Cochet, président fondateur, et Laurent Noca, cofondateur et directeur technique. [©CCB Greentech] Comment est né l’idée de CCB Greentech ? Cédrik Longin : A l’origine de cette aventure, il y a un homme. François Cochet. Il a fait tout sa carrière dans le bois : bûcheron, exploitation forestière, commerce. Puis lancement et direction d’une des plus importantes scieries de France. Très vite, il avait constaté que le bois de trituration, c’est-à-dire toute la partie ne pouvant servir de bois d’œuvre, n’était pas exploitée à sa juste valeur. Alors même que cette partie représente près de 50 % du volume total traité. L’essentiel partait vers l’industrie de la pâte à papier ou du bois de chauffage. François Cochet voulait aller plus loin, trouver une voie permettant d’exploiter le côté “puits de carbone” du bois. Cette réflexion l’a conduit à fonder, dès 2006, CCB Greentech, pour développer une technologie inédite de granulats de bois à destination du béton, mais dans une utilisation structurelle. Quinze années de recherche & développement et 60 bâtiments prototypes plus tard, la solution est là, fonctionnelle. Elle permet la préfabrication de murs structurelles en béton de bois, porteurs jusqu’à R + 3. Et auto-portants autour d’une ossature poteaux-poutres jusqu’à R + 10. Personne n’a jamais proposé cela auparavant. C’est cela la technologie TimberRoc ? Exclusivement destiné à l’industrie du béton, le TimberRoc de CCB Greentech offre une résistance à la compression de 4 MPa. [©CCB Greentech] Absolument. TimberRoc est notre béton de bois, dont 60 % de la masse est constituée de granulats additivés. Nous attendons aujourd’hui quatre Atex de cas A. Le TimberRoc offre une résistance à la compression de 4 MPa. Il est exclusivement destiné à l’industrie du béton, la construction hors site. L’emploi en BPE n’est pour l’instant pas à l’ordre du jour. La formulation de base s’est faite autour d’un ciment de type CEM II, mais les préfabricants peuvent choisir un autre ciment, s’ils le souhaitent. En quoi consiste le processus de “bois additivé” ? Il s’agit tout simplement d’un traitement spécial permettant de rendre compatible nos granulats avec d’eau et le ciment, de manière à former un béton stable et durable. Il n’y a rien de chimique dans ce processus. Ainsi traité et emprisonné dans sa matrice cimentaire, le bois additivé reste sain, conserve son CO2, qui n’est pas relâché, est insensible à l’humidité. Les éléments préfabriqués peuvent être stockées en extérieur. Le TimberRoc est aussi stable au feu. Des essais menés au Cérib et au CSTB ont démontré une excellente résistance au feu avec un REI de plus de 4 h, dans le cas d’une prédalle. Qu’en est-il du bilan carbone ? Des performances énergétiques ? Acoustiques ? Et autres ? Le béton de bois TimberRoc de CCB Greentech permet la préfabrication de murs structurelles en béton de bois, porteurs jusqu’à R + 3. [©CCB Greentech] Notre béton de bois TimberRoc absorbe davantage de CO2 qu’il n’en émet pour sa fabrication et celles de ses matières premières. A vrai dire, en fonction du principe constructif choisi, son bilan carbone, toujours négatif, oscille entre – 40 et – 70 kg de CO2/m2. Côté résistance technique, un mur de 30 cm, préfabriqué en TimberRoc, affiche un R de 2 m2.K/W. Il fonctionne comme un système d’isolation thermique répartie, ce qui limite les points froids. Quant à son déphasage thermique, autrement dit sa capacité à retarder le moment où la chaleur extérieure en été entre dans la maison, il est de 18 h 00, toujours pour une paroi de 30 cm d’épaisseur. Le matériau est aussi perspirant. Son acoustique est remarquable : cela fait des années qu’on utilise le béton de bois pour réaliser des murs anti-bruits. Enfin, d’un point de vue technique, il est sciable, malgré son importante dureté et présente une masse volumique de 800 kg/m3, ce qui est faible pour un matériau structurel. En quoi le TimberRoc se distingue-t-il de solutions à base de granulats de bois déjà existantes sur le marché ? C’est une solution totalement structurelle et non un simple matériau de remplissage. Des brevets ont été déposés pour son utilisation en construction de bâtiments. Une utilisation de nos granulats additivés pour la préfabrication de blocs béton ne fait pas partie de notre scope actuel. Nous ne pouvons pas être présents sur tous les fronts. Mais la question mérite d’être posée… Par qui et où est fabriqué le granulat de bois ? Avec quelle matière première ? Nous possédons notre propre usine, installée sur la commune de Beaurepaire, en Isère. Nous ne travaillons qu’avec les exploitants forestiers de la région Rhône-Alpes, bénéficiant d’une certification PEFC1. De même, nous ne choisissons que quelques essences particulières pour fabriquer nos granulats. Quelle est votre stratégie de développement à venir ? CCB Greentech possède sa propre usine, installée sur la commune de Beaurepaire, en Isère. [©CCB Greentech] Déjà, François Cochet a très vite été rejoint au sein de CCB Greentech par Laurent Noca, en qualité de cofondateur. Cet ingénieur des Arts & Métiers est à l’origine des principes constructifs que nous proposons aujourd’hui. Pour ma part, j’ai rejoint cette équipe en 2021 pour m’occuper du développement commercial de l’entreprise. Quelques investisseurs privés complètent l’actionnariat de l’entreprise. Le développement actuel est opéré à travers des cessions de licence à des industriels du béton. Spurgin Léonhart en a acquis une pour une première usine affectée à la production d’éléments en béton de bois. A terme, quatre autres sont envisagées. R-Technologies, une filiale de Préfa du Léman, monte aussi aujourd’hui sa première unité de production dédiée. Et dont la mise en service effective doit intervenir début 2023. Il y aura d’autres industriels du béton partenaires, afin de former un véritable réseau. Mais nous souhaitons privilégier la qualité à la quantité. Enfin, nous avons aussi des velléités à l’international. En effet, notre technologie s’avérant être une des moins impactantes qui soit pour l’environnement, nous sommes très sollicités, y compris par de potentiels partenaires étrangers. Propos recueillis par Frédéric Gluzicki 1Certification forestière privée qui promeut la gestion durable des forêts. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 350 jours

Dossier : Béton et éco-construction #2

L’éco-conception est au cœur des problématiques des acteurs de la filière béton. [©Luc Boegly] Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Durant la dernière campagne présidentielle, la transition écologique et l’éco-construction ont largement été éclipsées par d’autres thématiques. Mais lorsqu’elles ont été abordées, certains candidats partaient du postulat que la France faisait déjà bien des efforts. Que la “contribution” française ne représentait rien par rapport aux autres pays émetteurs – comme la Chine ou les Etats-Unis : soit 1 % des émissions de carbone à l’échelle mondiale. Mais cette vision des choses reste assez simpliste. Lire aussi : Dossier : Bétons et éco-construction #1 Déjà, comme le fait remarquer Eric Bergé, chef de projet “industrie lourde” au sein du Shift Project, chacun doit faire sa part, et pourquoi pas, être leader d’un mouvement vertueux. Puis, lorsqu’on rapporte ces chiffres de manière proportionnelle à la population, la lecture est tout autre. Est-ce qu’un Français émet autant de CO2 que les autres ? Si le Brésil et l’Inde sont respectivement responsables de 467 MtCO2 et 2 442 MtCO2 en 2020, le prorata représente 2,2 tCO2/hab et 1,8 tCO2/hab contre 4,2 tCO2/hab pour la France (277 MtCO2 en 20201) ! Et c’est sans compter les nombreux biens que nous importons, dont l’empreinte environnementale se volatilise à nos frontières… Autour du béton Notre façon de consommer, nos habitudes de vie ont une incidence directe sur le réchauffement climatique. Les choix politiques, concernant notre mix énergétique, l’industrialisation et la modernisation de nos outils ou encore la rénovation des bâtiments existants et la réglementation en construction neuve tiennent donc une place importante. Dans le précédent numéro de Béton[s] le magazine, nous avions insisté sur le fait que la transition environnementale ne peut se faire que de manière transversale, à tous les niveaux. L’éco-conception au cœur des problématiques des acteurs Pour poursuivre notre réflexion, nous avons questionné les acteurs qui gravitent autour du béton. Maîtrise d’œuvre et d’ouvrage, ingénieurs, entreprises de la “tech” et de construction, fabricants de matériels… Comment ces professionnels abordent-ils la question de l’éco-conception/construction et comment le matériau prend place dans cette réflexion ? Enfin, au regard de ces nouvelles pratiques et de l’évolution des réglementations, comment les industriels du BPE ont-ils structuré leur offre ? Dossier préparé par Sivagami Casimir Mini sommaire : Décarboner à tous les niveauxKompozite : Une vision multi-critères de la conceptionLes modèles numériques au service de l’éco-constructionTendance : Sous les chantiers, l’éco-constructionDemathieu Bard : « Le tournant “carbone” est nécessaire »AFGC : Sensibiliser à une éco-conception intelligenteXella : « Derrière chaque industrie, il y a une réalité économique »Procédé GBE : Un monolithe bas carboneVinci Construction France : Le bas carbone comme feuille de routeLe “shopping” du béton bas carboneA la manière des nutriscores alimentaires… Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 350 jours

Vinci Construction France : Le bas carbone comme feuille de route

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Voussoir préfabriqué en béton Exegy de Vinci Construction, dans l’usine Stradal d’Aubergenville (78). [©ACPresse] Le béton est un matériau d’avenir, à condition de réduire son empreinte carbone globale. En tant qu’entreprise du BTP, Vinci Construction en a très tôt pris conscience. « Depuis 2016, nous avons focalisé nos recherches sur la baisse de nos émissions carbone. Le béton se situe naturellement au centre de cette approche », résume François Cussigh, expert béton de Vinci Construction France. Le résultat s’appelle aujourd’hui Exegy. Un nom tiré d’une ode d’Horace : “Exegi monumentum” (“J’ai érigé un monument”)… Exegy constitue une gamme complète de solutions bas carbone. Mais sur quels critères se base Vinci Construction ? En effet, le béton bas carbone n’a pas encore de définition officielle et consensuelle ? L’entreprise a fait le choix de standards techniques, qui lui sont propres, mais qui restent, malgré tout, assez proches de la classification proposée par le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE). On ne parle pas ici d’un pourcentage de réduction par rapport à une “formule standard équivalente”, mais d’empreintes carbone concrètes, exprimées en kg CO2 éq/m3 de béton. Ceci, en fonction de la classe de résistance : C20/25 à C30/37, C35/45 à C45/55 et C60/60 et plus. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 351 jours

Didier Bourqui : « Je dirais même un pilier centrifugé »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine [©Losinger Marazzi] Si vous étiez un objet en béton ? Un pilier. Je dirais même un pilier centrifugé, une petite spécialité suisse. Un pilier est un élément d’apparence simple, avec une grande symbolique. Dans un ouvrage, il est le squelette du bâtiment. Dans sa réflexion globale, il peut être complexe : calcul de flambage, introduction d’effort ou poinçonnement. Bref, tout ce qu’aime un ingénieur ! Si vous étiez une œuvre du patrimoine mondial en béton ? Le barrage de la Grande Dixence, en Suisse. Il m’a fasciné dès l’enfance. Je pense avoir choisi mon métier le jour où je l’ai visité. Un ouvrage unique par sa taille : 285 m de haut, 210 m de large à sa base et 10 m au couronnement. Pour un total de 6 Mm3 de béton. Quand du haut de mes 10 ans, j’ai appris, qu’avec le volume de béton du barrage, il serait possible de faire un mur de 1 m de haut et 10 cm de large tout autour de la terre, j’en suis resté subjugué. Aujourd’hui encore, cet ouvrage me fascine, lorsque je vois les 100 km de galerie d’amenées d’eau. Hasard ou pas, c’est Losinger, mon employeur actuel, qui l’a construit dans les années 1950. Comment voyez-vous le futur de l’architecture en béton ? Depuis quelques années, la construction prend le chemin de la durabilité. Le potentiel est très important, environ un tiers des émissions de CO2 mondiales étant lié aux bâtiments. La réduction de ces émissions et l’économie circulaire font partie des réflexions. Ceci, de la conception à la déconstruction, en passant par la réalisation et l’exploitation. Cette évolution est passionnante et d’en être un acteur impliqué est important à mes yeux. Si vous étiez une rubrique de Béton[s] le Magazine ? “A la loupe, zoom sur…”. J’aime la façon dont les sujets sont traités. Cela donne une bonne vue du marché. Cette rubrique s’adresse autant au concepteur, qu’à l’utilisateur ou au producteur. Retrouvez l’ensemble du dossier événement
Il y a 2 ans et 351 jours

Building Partner Coffrages : Un mur de pierres transformé en matrice

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Pour le collège de Luçon, Building Partner Coffrages a fourni des matrices pour les voiles du rez-de-chaussée et du R+1. [©Building Partner Coffrages] En Vendée, la ville de Luçon comptait jusqu’à présent deux collèges. Chacun construit durant la seconde moitié du XXe siècle. Si l’un d’eux a été rénové il y a une dizaine d’années, les deux établissements souffraient d’une perte continue d’élèves… Le département a donc décidé de la construction d’un nouvel établissement, qui va regrouper les élèves des deux anciennes écoles en un même lieu. Ceci, afin d’assurer la pérennité de l’enseignement local et d’offrir des locaux modernes et adaptés aux nouveaux enjeux d’éducation. Le lieu choisi est un ancien site de la gendarmerie, en centre-ville. Il portera le nom d’Arnaud Beltrame, officier assassiné lors d’une attaque terroriste, à Trèbes, dans l’Aude, en 2018. Mandataire du projet, le cabinet d’architectes Ataub, accompagné du cabinet GDV, a trouvé à proximité du chantier son inspiration pour la réalisation des voiles de béton. Les architectes ont identifié un vieux mur en pierres locales, qui devait disparaître. Celui-ci a ainsi servi de modèle pour couler les voiles du rez-de-chaussée, du R+1 et de certaines faces sur toute la hauteur. C’est là qu’intervient Coffrage Gaillard, à travers son service de production de matrices. « Notre créneau est de proposer aux entreprises de gros œuvre des matrices sur mesure, et aux architectes, un motif unique et personnalisé, explique Corentin Boissinot, responsable développement commercial. Sur le chantier de Luçon, l’idée était de transformer le mur en pierres locales en une matrice pour les voiles du collège. Nous avons analysé, puis prélevé plusieurs pierres pour être inspirés dans la création du motif final. » Au total, Building Partner Coffrages a fabriqué, mais aussi posé 92 m2 de matrices, nécessaires au coulage de 1 790 m2 de voiles en béton. Chaque matrice peut être utilisée une cinquantaine de fois… Produites, puis installées par Coffrage Gaillard Autre particularité de l’opération, l’industriel a assuré la pose des matrices sur les banches « Pour cela, nous demandons que les coffrages soient couchés sur le sol, sur une zone dégagée et sécurisée. Et surtout qu’’ils soient propres, reprend Corentin Boissinot. Avant de poursuivre : « Pour assurer les opérations de pose, plusieurs équipes de techniciens se déplacent sur les chantiers, partout en France. En effet, par manque de main-d’œuvre, de temps ou de savoir-faire, de plus en plus d’entreprises préfèrent nous déléguer cette mission ». La matrice a été conçue à partir d’un mur en pierres locales, situé à proximité du chantier. [©Building Partner Coffrages]Building Partner Coffrages assure la mise en place de ses matrices sur chantier. [©Building Partner Coffrages]Pour l’entreprise, c’est un gain de temps, puisque les banches sont prêtes au coulage, sans avoir besoin d’y retoucher. [©Building Partner Coffrages]C’est la centrale Bétons du Littoral Vendéen de Champagné-les-Marais qui a livré tous les bétons de parement. [©Building Partner Coffrages] Le service est apprécié par David Praud, conducteur de travaux de MRC Constructions, en charge des travaux de construction du nouvel établissement scolaire : « Pour nous, c’est d’abord un gain de temps, puisque les banches sont prêtes au coulage, sans que l’on ait à y toucher. En plus, la mise en place est de qualité, l’assurance pour nous d’une bonne mise en œuvre. Cela change un peu notre méthodologie d’installation des banches, mais c’est une simple adaptation. Enfin, c’est la centrale Bétons du Littoral Vendéen de Champagné-les-Marais qui nous a livrés un béton de parement classique. Il suffisait d’assurer une bonne vibration, comme sur les coffrages complexes ou les autres matrices ». Repère Maître d'ouvrage : Département de Vendée Maîtrise d’œuvre : Ataub Architectes BET “structure” : Area Entreprise : MRC Constructions BPE : Bétons du Littoral Vendéen Matrices : Building Partner Coffrages Délai : Ouverture rentrée 2023 Coût : 12,50 M€ Yann Butillon Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 351 jours

Somme : Capremib crée une forêt de poteaux pour un entrepôt

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Daylicer France fait construire son nouveau site de stockage à partir d’éléments préfabriqués de Capremib. [©Capremib] A Faverolles, une installation industrielle en remplace une autre. Souhaitant rapprocher son site de stockage de produits finis de son unité de fabrication, Daylicer France reconvertit la friche industrielle de l’ancienne usine Nutrimaine/Banania. Pour mener ce projet à bien, le maître d’ouvrage a confié à AConstruct la mission de réaliser un bâtiment de stockage de grande capacité (pour 41 000 palettes). Ce dernier est constitué de deux cellules attenantes de 4 230 m2, auxquelles s’ajoutent une cellule de transition transtockeur/expédition, appelée Buffer, haute de 26,40 m et se développant sur 1 650 m2. Mais aussi un bâtiment quais/expédition/bureau, haut de 11,80 m, pour de 955 m2 et un local technique, culminant à 11,80 m, d’une superficie de 420 m2. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Hauts-de-France D’une hauteur unitaire de 34,15 m, les poteaux sont constitués de deux éléments superposés : une partie basse de 12,50 m, rehaussée d’un segment de 23 m. L’ensemble est liaisonné à l’aide du système Bolda de Peikko, aussi utilisé pour fixer les poteaux sur les massifs de fondation. La hauteur plus faible de la cellule Buffer a permis à Capremib de réaliser des poteaux de 27,50 m (33 t) d’un seul tenant. Pour les parties verticales, c’est un béton armé C50/C60 qui a été mis en œuvre. Au total, la structure verticale du transtockeur compte 95 poteaux de 56 t chacun, en béton armé bas carbone. Cette ossature est complétée par des éléments de remplissage coupe-feu (2 h ou 4 h) en béton préfabriqués par TechniPrefa. En partie haute, une charpente béton (C6075 précontraint), toujours signée Capremib, supporte la couverture des bâtiments. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 351 jours

A la manière des Nutriscore alimentaires…

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine La notation 360Score proposée par Lafarge pour ses bétons bas carbone. [©Lafarge] Pas facile de s’y retrouver dans la diversité des indicateurs d’empreinte carbone proposés par les bétonniers. Ceci, d’autant plus qu’il n’existe pas, à ce jour, de définition officielle du “béton bas carbone”… Ainsi, l’indicateur Edycem s’appelle Vitascore et se décline en 4 niveaux allant de C à A+. Même présentation pour Eqiom, mais avec des pourcentages de réductions différents. Cemex, lui, s’arrête à 3 paliers, exprimés en poids carbone équivalents, et rattachés à sa ligne Vertua. Deux seuils de réduction (Deca1 et Deca2) pour Vicat, complétés par une option “transport par toupie électrique”. Les seuils sont indiqués en pourcentages de réduction, mais aussi en poids carbone. Quant à Lafarge, il avait mis en place, dès 2020, sa notation 360Score, qui compte aujourd’hui 6 niveaux allant de D à Zéro, en passant par A et AA… Le tout, exprimé en pourcentages de réduction. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 351 jours

Saône-et-Loire : KP1 recycle son bois localement

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Grâce à l’association Tremplin, KP1 va pouvoir recycler 30 t de bois chaque année. [©KP1] KP1 travaille sur ses engagements RSE sur son site industriel de Ciel. Cette usine de 1 ha produit des dalles alvéolées, des prédalles et des pré-linteaux en béton précontraint. Pour faciliter le stockage, les produits sont disposés sur des palettes, des chevrons et des traverses, avant d’être empilés les uns sur les autres. Après plusieurs utilisations, ces éléments en bois s’abîment. Ils sont déclassés et doivent être recyclés. Afin de récupérer et revaloriser ces déchets, KP1 a conclu un partenariat avec Tremplin, une association d’insertion locale, située à Pierre-de-Bresse. Mis en place depuis fin 2021, cet accord permettra de recycler 30 t de bois chaque année. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Bourgogne – Franche-Comté Trois bennes sont mises en place directement à l’usine pour le tri des palettes, des chevrons et des traverses. Elles sont enlevées par Tremplin toutes les trois semaines, en fonction des besoins. « Les déchets bois sont collectés par camion et revalorisés dans notre atelier par 11 de nos salariés en insertion professionnelle, indique Jean-Baptiste Bois, directeur de l’association. Les traverses en chêne sont réutilisées pour le bardage de cabanes dans le cadre d’éco-pâturage. Les chevrons en sapin sont broyés pour le paillage des espaces verts. Les palettes peuvent être démantelées pour les fagots d’allume-feu ou être utilisées en l’état pour créer des meubles. » Une démarche durable et humaine soulignée par Emmanuel Vernay, responsable technique de l’usine de Ciel. « Jusqu’alors ces éléments usagés étaient mélangés aux autres déchets. Aujourd’hui, nous réalisons de réelles économies sur ce poste. Le partenariat avec Tremplin est aussi un vivier pour le recrutement. » Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 351 jours

Vendée : HGCT construit sa première centrale de R&D

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Hoffmann Green Cement vient de lancer la construction de sa première centrale à béton dédiée à la recherche. [©Hoffmann Green Cement] Hoffmann Green Cement poursuit sa politique de R&D en direction du béton prêt à l’emploi. En effet, l’industriel vendéen vient de lancer la construction de sa propre centrale sur son site de Bournezeau. Cette unité est destinée à la réalisation en interne d’essais liés aux futures technologies bétonnières. Mais aussi au développement de certaines formulations bétons spécifiques pour ses clients. En effet, il reste toujours difficile de mobiliser des unités de production tierces pour ce type de missions… Par contre, la vente de BPE n’est pas à l’ordre du jour. Avec un investissement estimé à 1,5 M€, cette centrale est financée par les fonds levés réalisés en novembre 2021. Dotée de panneaux solaires et de systèmes de traitements des eaux, cette centrale annoncée comme 4.0 alliera modernité et éco-responsabilité, à l’instar de l’ensemble des équipements de Hoffmann Green Cement. Sa mise en service est prévue dès juillet 2022. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Pays-de-la-Loire D’un point de vue technique, la centrale est signée Sipe CST, qui fournit l’ensemble de l’installation. A commencer par le malaxeur planétaire SP 2 250, d’une capacité de 1 500 l par gâchée. Ainsi, l’unité sera en mesure de produire jusqu’à 60 m3/h (avec un malaxage de 30 s). Côté ciments, 4 silos de 90 t et un de 60 t constituent la dotation de base. A quoi s’ajoute une petite trémie qui devrait permettre l’introduction d’additions particulières et/ou de ciments expérimentaux… Bien vu pour une centrale de R&D ! Les granulats, eux, bénéficient de 6 trémies de 20 m3, complétées par un stockage secondaire au sol. Enfin, le local à adjuvants est dimensionné pour recevoir jusqu’à 10 cuves, même si 5 sont prévues pour le moment. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 351 jours

Le “shopping” du béton bas carbone

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Si la norme ne donne pas encore une définition claire du béton bas carbone, les industriels du secteur ont chacun pris les choses en main. Ces dernières années ont vu fleurir sur le marché des gammes et autres solutions proposant des réductions d’empreinte environnementale. Les industriels du secteur fabriquent du béton bas carbone et le font savoir. Pour ce “Shopping”, nous avons interrogé les industriels du secteur pour en comprendre l’offre. Difficile d’en faire une cartographie précise, tant la dimension locale, “à la demande” et formulée en fonction d’une performance ou d’une utilité visée, en fait un matériau presque sur mesure. Mais cette photographie – non exhaustive – dessine l’avènement d’une nouvelle “appellation” qui n’a pas fini d’évoluer… Cemex : Béton bas carbone avec options Cemex a fourni près de 3 000 m3 de Vertua Classic et 2 000 m3 de Vertua Plus sur le chantier du collège Voltaire, à Remoulins (30). [©Photothèque Cemex] La gamme Vertua rassemble les bétons à impact carbone réduit de Cemex. Elle se décompose en trois niveaux d’émissions de CO2. Vertua Classic, Vertua Plus et Vertua Ultra Zéro. Ce dernier est une technique sans clinker et hors champ normatif (pour le moment). Par exemple, pour un C25/30 XF1, le bilan carbone du premier palier se situe entre 200 à 170 kgeqCO2/m3, entre 170 à 100 kgeqCO2/m3 pour le deuxième et inférieur à 100 kgeqCO2/m3 pour le Vertua Ultra Zéro. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 352 jours

A Rio au Brésil, des potagers géants pour produire du bio en pleine ville

À première vue, ce n'est pas le cadre idéal pour planter des salades. Pourtant, c'est bien cette rue qui mène à un potager bio grand comme quatre terrains de football, "le plus vaste d'Amérique Latine" en zone urbaine, selon ses responsables.Une aubaine pour les quelque 800 familles pauvres qui bénéficient de légumes bon marché dans un pays où l'inflation fait grimper le prix des aliments à des niveaux vertigineux.Et surtout, pas besoin d'engrais chimiques ou autres pesticides, dont l'approvisionnement pourrait être compromis par la guerre en Ukraine, la Russie étant le premier fournisseur du Brésil.La première graine a été plantée en 2013, sur un terrain vague auparavant baptisé "Crackolandia", où erraient de nombreux toxicomanes.Carottes, choux, manioc et oignons y poussent sereinement et le projet est apprécié de tous, dans ce quartier où les narcotrafiquants imposent souvent leur loi par la violence.Quelque 2,5 tonnes de légumes sont produites tous les mois : la moitié est revendue au prix modique de deux réais le kilo (environ 40 centimes d'euros) en moyenne, et l'autre moitié donnée à des orphelinats ou maisons de retraite municipales."Pourquoi les pauvres seraient-ils condamnés à manger des aliments empoisonnés ? Mon but, c'est de faire en sorte que le bio ne soit pas réservé aux élites", dit à l'AFP un des responsables du potager, Julio César Barros.À Rio, la plupart des produits bio sont achetés à prix d'or par les familles des quartiers chics comme Ipanema ou Copacabana."Ça change tout"Les légumes bio de Manguinhos viennent du plus grand des 56 potagers du programme "Hortas Cariocas" (potagers de Rio), mis en place par la mairie à l'initiative de M. Barros.Ce programme a été reconnu comme l'un des meilleurs au monde par les signataires du Pacte de Milan sur la politique alimentaire urbaine, ratifié en 2015 par des maires de villes du monde entier, avec le soutien de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)."Ce potager a tout changé pour moi : ma façon de vivre, de manger", confie Dione Enedina Da Silva, arrière grand-mère de 73 ans qui porte une casquette pour se protéger du soleil pendant qu'elle arrache les mauvaises herbes.Elle est l'une des 25 personnes employées par le potager de Manguinhos, qui se répartissent la moitié du produit des ventes.Auparavant, elle travaillait comme femme de ménage dans des hôpitaux. Mais la plupart des autres employés étaient impliqués "dans des affaires de drogues", explique M. Barros."Travailler ici, c'est comme une thérapie. Je viens tous les jours, même quand il pleut", dit l'un de ces employés, un homme de 40 ans qui préfère garder l'anonymat et rester discret au sujet de ses activités passées."Maintenant, ma fille de 11 ans mange de tout", lance-t-il avec fierté.Restaurants gastronomiquesAu Brésil, le taux d'obésité des plus de 20 ans, qui s'élevait à 12,2% en 2002, est passé à 26,8% en 2019.Pour M. Barros, cela est dû entre autres à "l'éducation alimentaire déplorable" dans le plus grand pays d'Amérique Latine.Le programme "Hortas cariocas" comprend également des potagers en milieu scolaire."Quand un enfant rentre à la maison avec un légume qu'il a planté à l'école, il arrive à convaincre ses parents de mieux manger", poursuit le responsable."C'est important de manger des aliments sains, mais ils ne sont pas toujours vendus à des prix accessibles" dans les circuits traditionnels, renchérit Alesandra Almeira, 39 ans, habitante de Manguinhos, qui se fournit chaque semaine au potager.Julio César Barros révèle que la qualité des produits est telle qu'il fait face à un "dilemme" quand des restaurants gastronomiques veulent se fournir dans les potagers urbains du programme."Hortas Cariocas" est en pleine expansion : la mairie a annoncé la création d'un nouveau potager urbain qui serait "le plus grand au monde", avec 11 hectares près du Parc de Madureira, quartier populaire du nord de la ville.
Il y a 2 ans et 352 jours

Décarboner à tous les niveaux

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Perspective 3D de la future station hydrogène HYmpulsion, sur le site de Vicat, de Saint-Egrève (38). [©Vicat] En France, selon l’Agence internationale de l’énergie, le transport représentait 41 % des émissions de CO2 dues à la combustion d’énergie en 2018. Si le béton prêt à l’emploi reste majoritairement local, qu’il soit bas carbone ou “classique”, il faut tout de même l’acheminer sur son lieu d’utilisation. Dès 2017, Vicat s’est équipé de la toupie Oxygène. Né d’un travail de près de 4 ans et de la collaboration entre Vicat, Cifa et Jacky Perrenot, le véhicule dispose d’un moteur à gaz naturel. Et d’une cuve à entraînement électrique Energya signée Cifa. Au programme : – 70 % de NOx, – 92 % de particules fines, – 96 % de rejet de CO2 et – 95 % de coûts sociaux des pollutions. Vicat s’engage aussi pour l’expansion de l’hydrogène. En effet, l’industriel français a pris part à la création de la société Genvia, propulsée par Shlumberger Energy, le CEA et plusieurs autres partenaires, tels que Vinci Construction. Située à Béziers, Genvia se concentrera sur le développement et le déploiement industriels d’une technologie de rupture de l’électrolyse pour la production d’hydrogène décarboné. Le groupe français accueillera aussi en septembre 2022, une station hydrogène sur son site de Saint-Egrève (38). « Nous sommes fiers de contribuer activement à l’émergence de la filière hydrogène et à l’indépendance énergétique, grâce à la production locale de nouveaux vecteurs décarbonés : les carburants de synthèse », explique Guy Sidos, Pdg de Vicat. Pour l’industriel, comme pour d’autres, cette énergie constitue un atout pour la décarbonation des transports et des process industriels. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez l’ensemble du dossier : Béton et éco-construction #2
Il y a 2 ans et 352 jours

RGD : « Nous faisons tout pour le béton, sauf le béton »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Richard Guérin, président-fondateur de la société Recherche Gestion Développement. [©RGD/Pierre Ardouin] Qui est RGD ? Richard Guérin : C’est l’acronyme de Recherche Gestion Développement, une entreprise œuvrant à augmenter la durabilité des bétons armés. Le point de départ de RGD est un brevet sur un système de protection : un mortier aux micro-billes de type “anodes sacrificielles”. Aujourd’hui, cette spécialité constitue une bonne part de notre chiffre d’affaires… Vingt ans : quel bilan ? Malgré tout ce que nous avons traversé, je pense que je le referai. Mais sans doute d’une manière un peu différente, compte tenu de l’expérience accumulée. RGD fait tout pour le béton, sauf le béton ! Ainsi, nous assurons la revente exclusive de mortiers industriels de marques Ruredil, filiale de Chryso Italie, et Drizoro, d’origine espagnole. Ces produits permettent d’intervenir sur des marchés spécifiques de la réparation, du calage/scellement. Ils sont proposés en vente directe, car nous ne passons pas par le négoce. Drizoro, ce sont aussi des plats et des toiles carbone sous ATE, destinés aux renforcements structurels. Mais nous distribuons aussi, et ce depuis 2006, le système PBO, fabriqué par l’Italien Laterlite. Il s’agit d’une grille en kevlar à noyer dans une matrice cimentaire. Sa particularité est de pouvoir être appliquée sur support humide et d’être résistante au feu. Bien entendu, le cœur de l’activité reste la protection contre la corrosion. RGD importe les systèmes d’anodes sacrificielles CPT et Corrpre, complémentaires l’un de l’autre. A quoi s’ajoutent des solutions par courant imposé. Par ailleurs, nous distribuons la marque suisse Rascor. Celle-ci propose un système d’injection derrière les ouvrages de génie civil en vue de (re)créer une étanchéité. Enfin, RGD propose quelques adjuvants de type “accélérateurs pour mortiers et enduits”. Ou encore des agents de cure non filmogène, en phase aqueuse et sans solvants. RGD est-il aussi un fabricant de produits ? Tout à fait ! Nous bénéficions d’une unité de production de 1 000 m2, basée à Sérézin-sur-Rhône. Nous y fabriquons des peintures et des lasures pour bétons verticaux comme horizontaux. Ce sont des produits en phase aqueuse sur une base silicate. Les peintures sont, elles, surtout destinées à une utilisation en toitures, sur tuiles béton par exemple. Voire même sur tuiles amiantées, car permettant d’encapsuler les matériaux les constituant. Il y a dix ans, nous avons racheté la marque MP2, dont nous avons repris la fabrication des produits. Ces peintures vont du transparent à l’opaque, dans toutes les nuances Ral, y compris métallisées. Et nous sommes en mesure de répondre aux demandes “sur mesure”. Les produits MP2 sont proposés via un réseau de revendeurs de peintures spéciales. Toujours côté production, nous fabriquons des hydrofuges, des inhibiteurs de corrosion, des agents anti-mousse, tous disponibles en marque blanche. Comment voyez-vous les vingt ans à venir ? Je fais le vœu que RGD soit toujours là et qu’il ait consolidé sa place de spécialiste de spécialités que les autres ne proposent pas ! Quels sont les axes stratégiques du moment ? Nous en avons trois, tous centrés sur le développement durable. A travers des peintures réfléchissantes anti-UV et anti-infrarouge. Leur objectif est de permettre de lutter contre les îlots de chaleur, en réduisant de plus de 10 °C les températures ambiantes. Le deuxième axe est de proposer de solutions bas carbone de réparation d’ouvrage, sans solvants à base hydraulique. Enfin, nous continuons à travailler au développement de notre offre d’anodes sacrificielles. Notamment, des produits encore plus faciles à mettre en œuvre, de faible épaisseur ou faible encombrement. Propos recueillis par Frédéric Gluzicki Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 352 jours

Mapei : « Nous allons poursuivre l’essor »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Christophe Jeauneau est le directeur général de Mapei France depuis 2015. [©ACPresse] L’année 2022 est celle du 85e anniversaire de la naissance de Mapei. Quel regard portez-vous sur le chemin parcouru par cette entreprise ? On pourrait dire que c’est vieux… Mais pour un groupe familial, c’est l’âge de la maturité, de l’engagement et de la pérennité. Rodolfo Squinzi a fondé Mapei, en 1937, à Milan et a développé le marché italien. Son fils Giorgio en a assuré l’internationalisation et la diversification. Au fil des ans sont apparues les gammes “Adjuvants”, “Chimie de la construction”, “Etanchéité” et “Sols industriels”. Aujourd’hui, la 3e génération à la tête de l’entreprise a pour objectif d’en poursuivre l’essor. Mapei reste une des rares entreprises familiales du secteur de la construction. Mais le véritable évènement ne sera-t-il pas le 40e anniversaire de la création de Mapei France, fêté en 2024 ? Depuis son arrivée sur le territoire français en 1984, puis en 1989, avec le siège et l’usine de Toulouse Saint-Alban, Mapei a connu un important développement. Pour moi, les 40 ans marqueront une étape où Mapei ne sera plus seulement vue comme un industriel de la colle et du carrelage. Mais comme un acteur légitime de l’ensemble des secteurs du gros œuvre et du second œuvre. Toutefois, il reste encore un peu de travail à accomplir… D’autant plus que nous devrions atteindre d’ici là les 150 M€ de chiffre d’affaires ! Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne