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Il y a 3 ans et 2 jours

Les courtiers en crédit immobilier sous la pression de la remontée des taux

Les banques traditionnelles rejettent actuellement 21% des demandes de prêts apportées par les courtiers, soit quatre fois plus qu'en fin d'année dernière, indique le directeur général de l'Association française des intermédiaires en bancassurance (AFIB) Géraud Cambournac."Nous arrivons à une situation de blocage qui devient insupportable", s'alarme-t-il, "avec des banques qui refusent purement et simplement (tous) les dossiers, comme le groupe Société Générale".Sans intermédiaire, plus de commission à régler par la banque ni à intégrer dans le calcul du taux effectif global du prêt (TAEG), plafonné par la loi.La banque au logo rouge et noir confirme à l'AFP qu'elle "a décidé d'arrêter temporairement le recours aux prescripteurs (courtiers, agences immobilières locales, etc.)" mais souligne qu'elle continue à en accorder directement à ses clients.Ce type de refus de dossier "est dommage, mais l'offre (de crédit) bancaire est encore suffisamment importante", tempère Cécile Roquelaure, du réseau de courtage Empruntis.Les relations entre banquiers et leurs apporteurs d'affaires ont toujours été émaillées de tensions, mais c'est la remontée rapide des taux d'intérêt qui a rallumé l'étincelle.Ces derniers sont passés d'une moyenne de 1,12% en décembre à une fourchette de 1,25% à 1,30% en avril, selon la Banque de France.De l'air pour les margesÀ ce taux nominal s'ajoute l'ensemble des frais liés à l'obtention d'un crédit, dont la commission demandée par les courtiers et le coût de l'assurance emprunteur.Le total ne doit pas dépasser le taux d'usure, destiné à protéger les particuliers de conditions d'emprunt abusives et qui est fixé chaque trimestre par la Banque de France.À titre d'exemple, le taux d'usure est actuellement de 2,40% pour un emprunt sur 20 ans, un niveau jugé désormais trop bas par de nombreux acteurs du marché, qui ne trouvent plus suffisamment d'air pour leurs marges.D'autres contraintes entrent aussi en jeu, comme le plafonnement des traites mensuelles en fonction des revenus et la limitation de la durée d'endettement dans certains cas.Il est "actuellement plus difficile d'obtenir un prêt", résume une note du comparateur Assurland.com, même si pour le moment les volumes ne baissent pas.La Banque de France ne constate en effet pas de ralentissement de l'octroi de nouveaux crédits à l'habitat : l'encours était même en hausse de 6,3% sur un an en avril.Laisser passer l'orageKissy Peron, courtière et animatrice d'un communauté autour de la vulgarisation du crédit sur les réseaux sociaux, ne voit pour l'instant pas le flux de clients se tarir.Les gens "continueront à acheter" des biens immobiliers, explique-t-elle à l'AFP, et les courtiers "savent se diversifier vers des produits qui sont au moins aussi rémunérateurs : regroupement de crédits, crédit à la consommation, voire des formations sur l'investissement immobilier".Eu égard à sa méthode de calcul, il faudra attendre le 1er octobre pour que le taux d'usure remonte de façon significative, sauf décision politique d'ici là."Certains pourront passer l'orage, pour d'autres ce sera plus difficile", s'inquiète M. Cambournac.À plus long terme, le président du réseau de courtage CAFPI Olivier Lendrevie écarte la menace durable d'une remontée des taux pour sa profession. Ce nouvel environnement de marché "rendra les emprunteurs plus sensibles à l'importance de faire le tour du marché, de comparer les taux des différentes banques", estime-t-il.Ces dernières resteront néanmoins en position de force : la fin des taux bas signifie pour elles plus de marge, tandis que la rémunération des courtiers, en honoraires auprès du client et de la banque, dépend du volume de crédits.
Il y a 3 ans et 2 jours

Holcim dévoile un clinker 100% recyclé

INNOVATION. Le cimentier, Holcim, annonce avoir produit un clinker 100 % recyclé. Suite à cette innovation, l'industriel espère pouvoir créer un béton 100 % recyclé d'ici au troisième trimestre 2022.
Il y a 3 ans et 2 jours

La finance verte s’infiltre dans les budgets locaux

Greenwashing, usine à gaz ou authentique outil de la transition écologique ? Toutes ces lectures de la finance verte se sont librement exprimées, le 16 juin à la journée annuelle de l’Agence France locale. Forte de ses 5 milliards d’euros de crédits qui la hissent au quatrième rang du prêt aux collectivités huit ans après sa naissance, la banque créée par et pour ces dernières conforte son statut de plaque tournante des débats sur la finance locale.
Il y a 3 ans et 2 jours

L'activité des matériaux de construction enregistre un net repli en Avril

Le rythme de l’activité dans la filière construction semble désormais assujetti à la disponibilité des inputs et surtout à leur prix. Attisée par un contexte géopolitique tendu, la flambée des coûts de l’énergie et des céréales se diffuse au reste des biens et services, bousculant les équilibres financiers du côté de l’offre (entreprises) comme du côté de la demande (ménages et collectivités). Dans le BTP, l’équation qui consiste à assurer la réalisation des chantiers avec des process productifs sous tension et de plus en plus coûteux reste difficile à résoudre tandis que, côté TP, les carnets qui peinaient déjà à se regarnir depuis la crise sanitaire paient le prix d’un sursaut d’attentisme de la part des collectivités.Accentuation du recul des productions en avrilAprès un premier repli en mars, l’activité dans le secteur des matériaux de construction a de nouveau baissé en avril, selon les résultats encore provisoires de notre enquête mensuelle. Ainsi, côté granulats, la production affiche une contraction de -8,8% entre mars et avril, laissant les volumes -8,5% en dessous de ceux d’avril 2021 (données CVS-CJO). Au cours des trois derniers mois, l’activité se stabilise quasiment à son niveau des trois mois précédents (+0,4%) mais fléchit au regard de la même période de février à avril 2021 (-1,1%). En cumul sur les quatre premiers mois de l’année 2022, la production de granulats baisse de -0,9% sur un an, tandis qu’elle revient presque à son niveau d’un an plus tôt s’agissant du cumul sur douze mois (-0,4%).Si ce repli trouve sans doute son origine dans le fléchissement de l’activité constructive lié aux difficultés d’offre et d’approvisionnement des chantiers, il doit aussi être nuancé : le mois d’avril 2021 avait été particulièrement dynamique et, comparé à un mois d’avril moyen (calculé sur ces dix dernières années), le recul apparaît trois fois moins marqué. S’agissant du BPE, la tendance est comparable. Entre mars et avril, les livraisons se sont contractées de -7,2% (données CVS-CJO) et chutent de -10,1% au regard d’avril 2021 qui, lui aussi, avait été particulièrement vigoureux pour le BPE puisque +10% au-dessus d’un mois d’avril « normal ».Au cours des trois derniers mois, l’activité du béton cède -1,6% par rapport aux trois mois précédents et -2,6% comparé à la même période de l’an passé. En cumul sur les quatre premiers mois de 2022, la production de BPE se contracte de -1,8% sur un an et de -1,9% en cumul sur les douze derniers mois.Notre indicateur matériaux indique lui aussi un nouveau fléchissement en avril, plus appuyé que celui de mars (-8,7% après -2,9% en données CJO et provisoires). Tous les matériaux sont concernés par ce repli, ce qui laisse désormais la tendance des quatre premiers mois de l’année sur une pente négative de -1,9% en glissement annuel.Bâtiment : un appareil productif toujours sous tensionsEn mai 2022, le climat des affaires se serait légèrement détérioré dans l’industrie du bâtiment selon la dernière enquête menée par l’INSEE. En effet, les professionnels se sont montrés moins positifs sur leur activité passée mais affichent plus d’optimisme que le mois précédent pour leur activité future. En dépit d’un léger repli, l’indicateur de climat des affaires se situe donc encore à un haut niveau. D’ailleurs, dans le gros oeuvre, le jugement des professionnels sur leurs carnets de commandes se redresse un peu, de même que le volume de ces carnets qui rejoint sa moyenne du second semestre 2021 à 9,9 mois. La demande reste donc vigoureuse, sans doute en partie alimentée par les difficultés de l’offre productive à y répondre dans les délais initialement convenus.Les indicateurs disponibles montrent en effet que l’appareil de production demeure fortement bridé par les contraintes d’approvisionnement. En mai, encore plus d’un entrepreneur sur deux (soit 57%, contre un sur trois en moyenne de long terme) se déclare dans l’incapacité de produire plus en cas de commandes supplémentaires. Même si cette proportion tend à baisser depuis le point haut de janvier (61,7%), elle illustre bien les fortes tensions sur l’offre qui se couplent désormais de pressions sur les coûts. En témoigne la forte hausse des prix de vente prévus par les chefs d’entreprise ces prochains mois, solde qui enregistre un plus haut jamais atteint depuis fin 1979 début 1980.Du côté de l’activité constructive, le secteur non résidentiel continue de se redresser avec une progression des locaux commencés de +19,6% sur un an au cours des trois mois de février à avril, ce qui laisse la tendance à +11,6% en cumul sur douze mois, certains segments se montrant très dynamiques (entrepôts et bâtiments industriels affichent respectivement +50,8% et +46,3% sur les trois derniers mois). Ces hausses ne permettent cependant pas de renouer avec le niveau des mises en chantier atteint avant la crise sanitaire.Côté logement, en revanche, ce niveau a été dépassé depuis plusieurs mois. A fin avril et sur douze mois, 392 600 logements étaient commencés (+4,1% sur un an), une tendance toutefois ralentie sur les trois derniers mois, sans doute en raison des difficultés d’approvisionnement (-1,4% sur un an). La dynamique des dépôts de permis, quant à elle, ne se dément pas : à fin avril, en cumul sur douze mois, on enregistrait 500 400 autorisations, soit +20,7% sur un an, un rythme encore plus soutenu sur les trois derniers mois (+24,4% sur un an), que ce soit dans le segment de l’individuel (+21,4%) ou du collectif (+25,6%). L’entrée en vigueur des nouvelles normes et réglementations, les perspectives de hausses de coûts et de taux d’intérêt expliquent sans doute ce rebond qui va continuer d’alimenter l’activité constructive de ces prochains mois mais aussi les tensions. Dans le même temps, le marché de l’immobilier neuf décroche : au premier trimestre, les ventes ont chuté de -8,5% sur un an, le contexte économique, politique et bancaire freinant probablement les velléités d’investissement des ménages. Le niveau des prix de vente moyens continue de grimper (+3,7% sur un an pour le m² d’appartement et +7,1% pour une maison), une tendance appelée à se poursuivre avec l’inflation des coûts de construction et la rareté de l’offre des promoteurs (mises en ventes en repli de -8,8% sur un an au premier trimestre).TP : attentisme et inflation des coûtsTout comme pour les matériaux, le recul d’activité en mars dans les travaux publics s’est confirmé en avril, le volume des travaux réalisés accusant une baisse de -18,3% (CVS-CJO) par rapport à avril 2021, un mois également très dynamique dans ce secteur. Certes, depuis janvier, le chiffre d’affaires enregistre une légère progression (+0,7%), mais compte tenu de la hausse des coûts de production, mesurée par l’index TP01 de l’INSEE, l’activité en volume ressort sur une tendance négative (-7,7%). Et l’atonie des prises de commandes ne suggère pas d’amélioration à court terme. Sur les trois derniers mois, les marchés conclus ont perdu -9%, laissant le cumul depuis janvier 2022 sur un recul de -7,4% en glissement annuel selon la FNTP. Le réveil des projets des collectivités locales, espéré avec le retour de la phase favorable du cycle électoral, se fait toujours attendre…
Il y a 3 ans et 2 jours

En France, les acteurs de l'éolien en mer attendent "l'accélération" promise

Au salon professionnel Seanergy du Havre, tous les grands développeurs du continent sont là: le marché français attire, 2e gisement européen par sa façade maritime et ses régimes de vents.Les chiffres auraient pourtant pu faire réfléchir les potentiels investisseurs: il faut aujourd'hui 10 ans en France pour mettre un site en service, cinq en Allemagne, six au Royaume-Uni... Sept parcs (3,6 gigawatts au total) ont à ce jour été attribués à des opérateurs, mais l'Hexagone vient juste de produire ses premiers électrons, avec son parc de Saint-Nazaire en cours d'achèvement.Or selon toutes les projections, pour atteindre en 2050 la neutralité carbone nécessaire et éviter les pires effets du réchauffement, la France devra massivement déployer l'éolien offshore, qu'elle relance le nucléaire ou pas. Pour RTE, le gestionnaire du réseau haute tension, il en faudra 22 à 62 GW, selon le bouquet choisi.Mais le pays pourra-t-il y arriver?"Le rythme des projets devra être plus soutenu et ce dès cette décennie", souligne Vincent Balès, DG France de l'énergéticien allemand wpd, appelant comme le reste du secteur à une planification, plutôt qu'au lancement de projets "au coup par coup".L'horizon de 40 GW (environ 50 parcs) évoqué pour 2050 par Emmanuel Macron "a donné une perspective à la filière, mais quelle sera la mise en oeuvre?", dit-il. "En Europe, les planifications qui ont marché identifient des zones propices. En France, nous sommes échaudés par les planifications par façade, qui définissent surtout des zones d'exclusion. Il y a une inquiétude de la filière sur la méthode".Dans les travées du salon, on cite l'Allemagne et sa cartographie "assez fine", aux zonages pour le court et le long terme."Trou d'air""La planification au niveau national, ce n'est pas le choix qu'on a fait en France, car il faut un dialogue avec les acteurs et les territoires", a répondu au Havre Eric Banel, directeur général des Affaires maritimes au secrétariat d'Etat chargé de la Mer, annonçant devant le Syndicat des énergies renouvelables (SER) la "relance d'un cycle de planification" par façade.Pour le SER, cela risque d'être beaucoup trop tard. L'association demande à l'Etat de prépositionner de grandes zones potentielles, avant de lancer les débats sur zones pour affiner. Au risque sinon d'un "trou d'air" après 2023, date des derniers appels d'offres prévus à ce jour, délétère pour le secteur, ses usines et ses sous-traitants.Elodie Martinie-Cousty, qui a participé pour France Nature Environnement (FNE) à tous les débats publics de l'éolien offshore, ne cache pas non plus sa frustration: l'Etat devra changer de méthode, sauf à générer de nouveaux recours et contestations, dit-elle.Cette vice-présidente du Conseil économique social et environnemental (Cese) lui reproche de ne pas considérer l'état global - "désastreux" - de la mer, notamment de ne pas mettre à plat aussi les impacts des activités traditionnelles, pêche et transports."L'éolien est nécessaire, il faut donner aux opérateurs une visibilité pour qu'ils puissent investir. Mais on ne peut planifier l'entrée d'une nouvelle activité industrielle massive sans avoir mesuré les impacts des activités +historiques+. On demande à l'Etat de faire son travail d'Etat stratège. En un an on peut faire cette planification si tout le monde se met autour de la table".Le SER, comme FNE, demandent aussi plus de moyens humains pour mettre les services de l'Etat "à la hauteur de l'enjeu": les agents chargés d'instruire les dossiers sont cinq fois moins nombreux qu'aux Pays-Bas, déplore le SER.Le secteur a malgré tout déjà bénéficié de simplifications, notamment avec la loi "Essoc" de 2018 et la prise en charge par l'Etat des concertations publiques, désormais organisées avant désignation des développeurs.Dans le contexte de la guerre en Ukraine, le gouvernement doit encore présenter d'ici fin juillet au conseil des ministres un "projet de loi d'accélération" des renouvelables. Mais ce texte ne concernera qu'à la marge l'éolien en mer.
Il y a 3 ans et 2 jours

Bientôt des bornes de recharge pour voitures électriques dans les hôtels des enseignes Accor

A partir de fin 2022, seront progressivement équipés en "bornes de recharge rapide et ultrarapides", 68 établissements "principalement situés en zones urbaines", - soit un total de 362 points de charge- "en commençant par Paris et Lyon", précise un communiqué commun jeudi.Ces stations de recharge, "intégralement alimentées en énergie verte, seront accessibles à tous", "clients des hôtels, particuliers en itinérance ou encore flottes professionnelles (taxis, VTC, logistique, autopartage...)Les parkings des hôtels seront accessibles 24 heures sur 24 et 7jours sur 7 et les automobilistes "pourront bénéficier des services des hôtels pendant la charge de leur véhicule", précisent les partenaires. "Notre réseau d'hôtels offre un maillage territorial unique, qui doit être mis au service des utilisateurs de voitures électriques", estime Franck Bermond, directeur technique d'ESG AccorInvest, cité par le communiqué."Cet engagement vise à faciliter la mise en place des zones à faibles émissions dans toutes les agglomérations de plus de 150.000 habitants, à la suite de l'adoption de la loi Climat et résilience", rappellent les deux entreprises.Electra sera chargée de l'installation et de l'exploitation des stations, et pourra ainsi s'"ancrer plus encore dans les principales métropoles de France autour des grands axes routiers, des gares et des aéroports", affirme Aurélien de Meaux, co-fondateur en 2021 de la société au côté Augustin Derville et Julien Belliato.Autrefois pôle immobilier d'Accor, qui n'en possède plus que 30%, la société AccorInvest est propriétaire et exploitante d'un parc de 800 hôtels sous différentes marques du géant français de l'hôtellerie (Ibis, Novotel, Mercure...) dans 27 pays, en Europe, en Amérique Latine et en Asie.
Il y a 3 ans et 2 jours

Holcim lance son premier clinker 100% recyclé

Fabriqué entièrement à partir de minéraux recyclés à la cimenterie d'Altkirch (Haut-Rhin) ce nouveau clinker ouvre selon Holcim, "la voie à un béton 100 % recyclé d'ici le troisième trimestre 2022".
Il y a 3 ans et 2 jours

Veka, une dynamique industrielle, commerciale, environnementale et sociétale exemplaire

Une année 2021 en croissance« Mais c’est surtout une augmentation de 20 % du volume en France qui est à noter, soit environ 20 millions de mètres linéaires produits au total à Thonon-les-Bains. » Jos Lenferink précise par ailleurs : « Notre métier d’extrudeur gammiste est particulièrement automatisé donc directement dépendant du coût des matières premières. Dans notre process, leur proportion peut représenter 60 %, voire plus, de notre chiffre d’affaires. Cette hausse, très difficile à gérer, a également fortement impacté nos clients et particulièrement ceux du segment du neuf collectif, qui doivent gérer des contrats aux prix fixes conclus bien souvent avant la période Covid. Toutefois, le plus grand défi fut d’avoir suffisamment de matière première pour produire et livrer nos clients. Chose faite, et l’ensemble de nos clients a su apprécier toute la fiabilité de VEKA et de ses équipes, à qui je rends hommage pour leur implication. Avec aucun allongement de délai tant pour les références standards que spécifiques, VEKA a fait preuve d’une grande fiabilité, essentielle pour la réussite de nos clients, fabricants d’excellentes menuiseries. »Rappelons que le groupe familial VEKA est non côté en bourse et dispose d’une assise économique solide, lui garantissant une large indépendance et une capacité de stockage au-dessus de la moyenne du métier. Cette spécificité, combinée à l’accès à la matière première issue de menuiseries PVC en fin de vie en provenance de VEKA Recyclage, lui a notamment permis de gérer parfaitement ses approvisionnements comme ses stocks. « Nous n’avons pas répercuté l’intégralité des hausses, ce qui a impacté nos marges », précise Emmanuel Demesmay, Country Manager France. Un impact quelque peu compensé par l’acquisition de nouveaux clients tricolores importants. « 2021 a également marqué le démarrage réussi en VEKA de nouveaux fabricants. C’est par exemple le cas de BIPA et WiBaie avec le lancement de leur nouvelle gamme Lum’Up ». Côté chiffres toujours, VEKA a enregistré une très belle performance sur le marché espagnol qui dépend de la même zone, avec une hausse de plus de 70 % de son chiffre d’affaires l’année passée. Une importante augmentation induite là-encore par l’acquisition de nouveaux clients, tel Ampuero, le n°1 de la fenêtre en Espagne et fournisseur de Leroy Merlin Espagne.Des investissements soutenus en 2022 et les prochaines annéesLe développement de ses ventes s’accompagne par ailleurs d’investissements industriels importants, tant en France qu’en Espagne (environ 7 millions d’euros, dont 4,7 pour la France).Ainsi, pour l’Hexagone, VEKA prévoit l’installation cette année de deux nouvelles lignes d’extrusion (une ligne duo) conférant au site de Thonon-les-Bains une capacité de production significativement augmentée. Deux nouvelles nacelles / chariots pour le picking viendront également étoffer l’outil industriel français.Mieux encore, VEKA annonce être à la recherche de foncier (entre 20 000 et 40 000 m²) pour la création d’un nouveau centre logistique, entre Thonon-les-Bains et Lyon. « Cet investissement est évalué aux environs de 10 millions d’euros » précise Jos Lenferink. « Il vise à augmenter notre capacité de stockage et à optimiser notre niveau de service. »Et de conclure : « À terme, nous prévoyons une croissance complémentaire importante grâce aux opportunités post Covid, poussée par les projets européens et nationaux pour l’efficacité énergétique et par l’attractivité de la marque VEKA, du fait de sa stabilité et de sa fiabilité. Dans les années à venir, nous prévoyons ainsi des investissements complémentaires importants, concernant nos lignes d’extrusion et nos capacités de plaxage (traditionnel et VEKA SPECTRAL) ».Côté espagnol, on retrouve cette même logique de développement industriel pour toujours plus de réactivité et de services. Ainsi, la capacité de production a été doublée en 2021 et des investissements sont planifiés en 2022 avec l’installation d’une nouvelle ligne d’extrusion (la 6ème) et d‘une nouvelle ligne de plaxage (la 3ème) et par l’acquisition d’une nouvelle machine de découpe de film.À nouvelle signature, nouvelle visionAvec pour nouvelle signature de marque, « Ensemble, créons de meilleurs espaces de vie », VEKA décline sa mission d’engagement sociétal à plusieurs niveaux. Le premier est celui d’offrir le meilleur espace de vie aux utilisateurs des menuiseries VEKA, pour à la fois plus de confort et plus d’esthétique. Ainsi, gagner toujours davantage en performance pour isoler du froid, de la chaleur et du bruit, pour résister aux intempéries et variations climatiques, tout en apportant plus de lumière naturelle et de confort d’utilisation… motivent au premier plan les équipes techniques VEKA.La performance n’exclut pas l’esthétique. « La finesse des profilés, leur design, les technologies de colorisation, les larges dimensions des menuiseries… sont parmi les forces de nos nouveaux produits et des développements à venir » précise Virginie Heckel, Directrice Marketing. Emmanuel Demesmay de conclure : « Nous différencier, répondre toujours mieux aux attentes du marché et monter en gamme la menuiserie PVC font partie intégrante de nos objectifs ».Autre échelon de ce credo « Ensemble, créons de meilleurs espaces de vie » : les collaborateurs VEKA. L’industriel s’est en effet engagé dans une démarche pour créer une communauté VEKA exemplaire avec un meilleur cadre de vie pour ses collaborateurs. En filigrane, aucune discrimination de race ou de genre, une équité parfaite et une attention toute particulière au bien-être en anticipant notamment les risques professionnels.Ainsi, le programme VEKA Vital est basé sur le « vivre ensemble », l’activité physique, l’alimentation et l’information santé. L’intervention d’un expert en ergonomie, des événements sportifs extérieurs, des aménagements pour faciliter le télétravail, la mise en place de sessions d’aides pour lutter contre les addictions, des cours de yoga et de sophrologie… sont quelques exemples d’initiatives mises en place dernièrement.Le troisième et dernier volet de ce triptyque « Ensemble, créons de meilleurs espaces de vie » est l’environnement ; « celui que l’on voit au travers de la fenêtre », comme aime à le rappeler Jos Lenferink. En effet, pour un monde un peu meilleur, les menuiseries VEKA isolent, donc luttent contre le réchauffement climatique, mais se veulent aussi citoyennes et responsables car recyclables.Depuis 30 ans, VEKA fait figure de pionnier engagé dans une démarche environnementale durable et forte, comprenant autant le choix des matières, le process de fabrication, le recyclage des chutes de production et des produits en fin de vie, que la réintégration de matière régénérée dans de nouveaux profilés. VEKA s’impose ainsi comme un acteur véritablement engagé dans l’économie circulaire.Une croissance qui passe par l’innovation, tant produit qu’environnementaleSeptembre 2022 marquera le début de commercialisation du nouveau coulissant VEKASLIDE Hi-5, dont la présentation en avant-première sur les derniers salons Equipbaie et Artibat a rencontré un vif succès. En mai prochain, c’est également le nouveau coffre de volet roulant VEKAVARANT MASTERBOX qui sera disponible auprès des industriels de la fermeture, ainsi que le nouveau seuil VEKA 3.0 en fin d’année.Mais l’innovation passe également par l’environnement, et sur ce plan, VEKA devance et anticipe régulièrement les réglementations. L’industriel affiche aujourd’hui une moyenne Groupe de 26 % de matière recyclée utilisée dans ses profilés (vs moyenne nationale située à 8 % et objectifs de la profession fixés à 20 % à l’horizon 2025). En 2022, VEKA va encore plus loin avec la solution VEKA REcycle. Virginie Heckel la présente comme « une solution totalement éco-responsable, développée pour les clients fabricants VEKA qui sont engagés dans une démarche environnementale partenariale en boucle fermée et évitant la mise en décharge ou l’enfouissement des menuiseries en fin de vie et des chutes de production. Cette nouvelle ligne fait ainsi appel à 100 % de matière recyclée « R-PVC » au cœur de ses profilés et, au global, jusqu’à 70 % de matière recyclée dans le cadre de la menuiserie ». Une ligne bien entendu 100 % recyclable, sous DTA, conforme à la RE 2020, la REP 2022 et aux certifications QB34, NF 126 et NF 220.VEKASLIDE Hi-5 : 5 atouts majeurs pour un nouveau concept de coulissant qui réunit les bénéfices d’un système coulissant (2 vantaux/2 rails) et d’une menuiserie à frappe.1. ConfortAvec un mouvement de coulissement sans frottement et un effort de manœuvre extrêmement faible, le déplacement des vantaux VEKASLIDE Hi-5 est particulièrement aisé (jusqu’à 150 kg de charge par ouvrant).2. PerformanceLe VEKASLIDE Hi-5 se dénote par des vantaux coulissant sur deux rails sans frottement et par une étanchéité assurée via la compression des joints de frappe. Deux innovations majeures lui conférant des performances AEV (A*4 E*8A V*A3) similaires à celles des meilleures menuiseries PVC. Revendiquant une performance thermique UW de 1,3 W/(m².K) en double vitrage standard, le coulissant VEKASLIDE Hi-5 peut aussi accepter des vitrages jusqu’à 36 mm d’épaisseur, pour des performances acoustiques atteignant les 38 dB.3. DesignLes grandes dimensions et la finesse des profilés VEKASLIDE Hi-5 (54 mm en partie centrale) apportent lumière naturelle et économies d’énergie accrues. Le coulissant se singularise également par sa large palette de couleurs (près de 50) qui se complète de la finition VEKA SPECTRAL, en mono ou bi-coloration, véritable garantie de personnalisation et d’élégance.4. IndustrialisationAvec une industrialisation identique à celle d’une fenêtre PVC traditionnelle, VEKASLIDE Hi-5 se fabrique par soudage des ouvrants et des dormants. L’option de l’assemblage mécanique du dormant est également possible pour faciliter l’installation des grandes dimensions sur chantier.5. Éco-conceptionPlusieurs profilés VEKASLIDE Hi-5 seront fabriqués en coextrusion, intégrant ainsi dans leur cœur de la matière recyclée. Fidèle à la stratégie environnementale de VEKA, le nouveau coulissant est par ailleurs conçu pour être 100 % recyclable.L’industrialisation du VEKASLIDE Hi-5 débutera en septembre 2022 et les prochains développements complémentaires porteront sur les systèmes à 4 vantaux et les solutions à galandage.
Il y a 3 ans et 3 jours

Lancement d'un "tinder du carbone" pour entreprises

Baptisée "je décarbone", la plateforme a pour but de permettre aux entreprises de trouver des solutions pour réduire leurs émissions de CO2 ou leur consommation d'énergie, et à celles qui apportent des solutions techniques, de trouver des clientes.Un premier bilan d'activité sera tiré le 7 septembre lors d'un événement à Bercy rassemblant l'ensemble des parties prenantes, ont indiqué à l'AFP Sylvie Jehanno, PDG de Dalkia, filiale d'EDF, et Stéphane Michel, directeur de l'activité gaz renouvelable et électricité chez TotalEnergies, parrains du projet.Le projet est porté par la filière réunissant les industriels des "nouveaux systèmes énergétiques", présidé par Mme Jehanno et M. Michel. Il est financé par l'Ademe dans le cadre du plan France Relance."L'idée est de ne pas reproduire ce qui s'est passé dans le photovoltaïque où la plupart des panneaux solaires viennent d'Asie, il va y avoir beaucoup de projets de décarbonation, c'est une opportunité pour l'industrie française" qui joue un jeu "très collectif" sur le sujet en lançant cette plateforme, a indiqué Mme Jehanno.La fabrication de panneaux solaires en Europe est morte en raison de prix trop élevés, des prix cassés de la Chine et de politiques publiques erratiques."C'est une course de vitesse au déploiement de solutions qui va permettre de faire baisser les prix et de rester dans la course de la compétitivité" en soutenant les industriels français ou européens, a résumé Aurélie Picart, déléguée générale du Comité stratégique de filière.Le site propose trois grandes thématiques selon qu'une entreprise cherche à faire des "économies d'énergie", à réduire ses émissions de CO2 par "l'énergie ou la chaleur bas-carbone", ou encore, lorsque c'est impossible, à "capturer le CO2 émis" pour le valoriser.Pour l'instant, très peu d'entreprises émettrices de besoins ou qui ont des solutions à proposer y ont déposé leurs fiches.L'entreprise Aztep, basée au Pecq dans les Yvelines, propose des solutions de "chaleur solaire concentrée haute température" "pour "profiter de chaque heure de soleil afin de réduire sa consommation de gaz". Bultane, spécialisée initialement dans les fers à souder et basée à Montpellier, propose d'introduire des petits électrolyseurs directement dans une chaudière à gaz, pour fabriquer de l'hydrogène dans le bruleur."Les projets doivent être décrits des deux côtés de manière suffisamment précise, on ne veut pas que ce soit de la publicité, il faut qu'il y ait une finalité de service" a insisté M. Michel. "Il y aura une modération du site organisée par la filière", a-t-il prévenu. En particulier, les apporteurs de solutions doivent préciser si leur technologie est "origine France" ou pas.Le site est accessible gratuitement, après inscription. Il y aura aussi des "ateliers régionaux" en lien avec les collectivités territoriales."Nous travaillons sur ce projet depuis plus de 18 mois avec la "task force" interministérielle mise en place par l'Etat (Bercy, ministère de la transition énergétique, les services de Matignon, l'Ademe et la banque publique d'investissement), a précisé Aurélie Picart qui espère qu'il agisse comme un "accélérateur" pour la transition énergétique et pour l'industrie."Si le véhicule électrique était pourvoyeur net de plus d'emplois, on irait beaucoup plus vite vers l'électrique", souligne-t-elle.
Il y a 3 ans et 3 jours

Edilteco® Lauréat de la 15ème édition des Trophées du Négoce, avec la technologie de béton bas carbone : CarbonCure Technologies

Organisés par INFOPRO, les Trophées du Négoce récompensent les meilleures initiatives et innovations de la distribution du bâtiment. Voici 3 années consécutives qu’EDILTECO® participe aux Trophées du Négoce. Les éditions 2020 et 2021 ont respectivement décerné des Trophées au mortier léger « La Chape XXs® » et à l’entrevous « EDIL-Voutain + CI ». Cette 15ème édition a dévoilé le palmarès 2022 des meilleures innovations des distributeurs et industriels en bâtiment, ce mercredi 15 juin. EDILTECO® avec la technologie CarbonCure, pour un béton bas carbone, est lauréate des Trophées du Négoce 2022 dans la catégorie Environnement & Ressources Naturelles. Consacré à la conception et la construction bas carbone et aux usages et exploitations bas carbone, la technologie CarbonCure offre la possibilité aux fabricants de béton de concevoir un béton écologique et plus solide. LA TECHNOLOGIE CARBONCURE La technologie CarbonCure contribue fortement au développement durable. Cette technologie permet aux producteurs de béton (centrales à béton et préfabricateurs) de proposer le même béton de haute qualité mais avec une empreinte carbone réduite. Le principe du procédé est d’injecter du dioxyde de carbone (CO2) capturé dans le béton frais lorsqu’il est malaxé. Une fois injecté, le CO2 se transforme instantanément au contact du ciment en CaCO3 (carbonate de calcium) ; ces nanomatériaux sont incrustés en permanence et ne seront jamais rejetés dans l’atmosphère. Cette minéralisation du CO2 améliore également significativement la résistance à la compression du béton et permet de réduire en toute sécurité la teneur en ciment de chaque mélange. CarbonCure est détentrice d’un agrément technique délivré par le DIBT (Institut Allemand des Techniques du Bâtiment). La technologie CarbonCure est en totale conformité avec la norme NF EN 206. Ainsi, tout en respectant les dosages, avec l’ajout de CO2, il est possible de réduire de 4 à 6 % la quantité de ciment et en outre de conserver les mêmes performances techniques et mécaniques. En considérant que 6 % de ciment peuvent être économisés, cela équivaut à environ 15 kg/m3. Si l’on prend l’exemple d’une centrale à béton moyenne en France, consommant 40 000 m3 de béton par an, l’économie annuelle de ciment pour cette centrale est de 60 tonnes. EN PRATIQUE Chaque installation CarbonCure comprend 2 boitiers. Le premier (unité de contrôle) calcule précisément la quantité de CO2 à injecter selon la formulation de béton. Il est en relation avec le logiciel de la centrale (s’adapte à tous les logiciels des centrales) et en lien direct avec CarbonCure à qui il communique, en temps réel, toutes les données collectées pour le calcul de la consommation de CO2 injecté dans le béton. CarbonCure collecte les consommations exactes de CO2 de chaque centrale à béton. La méthodologie de CarbonCure a été vérifiée par l’organisme VERRA (Verra.org) pour l’obtention de certificats blancs mutualisés entre chaque acteur. L’autre boitier (le bloc vanne) est installé sur la cuve de CO2 et gère l’ajout de la dose. La cuve sous pression (20 bar) envoie le CO2 à l’état liquide dans le béton en cours de malaxage. C’est cette pression qui injecte et transforme le CO2 sous forme de neige dans le malaxeur, où le CO2 se transforme immédiatement en CaCO3 au contact du mélange. La centrale à béton est libre de choisir son fournisseur de CO2. EDILTECO® France s’occupe de l’installation des boitiers et leur programmation se fait automatiquement à distance. Une équipe de techniciens EDILTECO® a été spécialement formée pour assurer l’installation, la maintenance et le SAV des boitiers. La technologie CarbonCure offre une solution innovante et éprouvée pour la réduction de l’empreinte carbone dans la construction. CarbonCure donne la possibilité aux fabricants de béton de concevoir un béton écologique, avec la qualité habituelle, mais avec une empreinte carbone réduite. De leur côté, les architectes, ingénieurs et entrepreneurs obtiennent le même produit de construction fiable et de haute qualité, mais avec une empreinte carbone plus faible.
Il y a 3 ans et 3 jours

Isolant biosourcé : une importante subvention de l'Ademe pour Isonat

SOUTIEN FINANCIER. Isonat, filiale d'Isover depuis 2016, vient de se voir attribuer une subvention importante de la part de l'Ademe. Une enveloppe qui participerra à la réduction des émissions de CO₂ induite par la refonte de l'outil de production à l'occasion de l'agrandissement de son usine de Mably.
Il y a 3 ans et 3 jours

Création de la première capacité française de production d’aluminium bas carbone à même de trier tout type de déchet aluminium

Pour ce faire, les familles Corre (extrusion et thermolaquage de profilés aluminium) et Liébot (menuiseries, principalement aluminium, extrusion et thermolaquage de profilés aluminium), investissent ensemble pour l’avenir de la profession en créant le premier site français capable de trier tous les types de déchets aluminium et de les transformer en billettes d’aluminium à faible taux carbone.Des déchets aluminium actuellement perdus au profit d’autres marchésLa France compte à ce jour deux** fonderies produisant des billettes d’aluminium, uniquement à partir de déchets aluminium « blancs », c'est-à-dire d’aluminium brut. En l’absence de débouché, les chutes d’aluminium générées en usine (dans lesquelles l’aluminium est laqué et généralement barretté) et l’aluminium de fin de vie (issu de la déconstruction de produits ayant déjà vécu), quittent le territoire pour être recyclés à l’étranger. Ils reviennent rarement en France.Or dans les années à venir, la quantité d’aluminium de fin de vie, issu de la déconstruction, ne fera qu’augmenter sur le territoire, notamment en raison du Décret Tertiaire de juillet 2019, qui fixe des obligations de réduction de la consommation d’Energie dans les bâtiments à usage tertiaire de plus de 1 000 m².Il y a urgence à mettre en place une véritable « boucle fermée » pour baisser le poids carbone des ouvrages en aluminium, notamment dans le cadre de la RE2020. Les produits aluminium en fin de vie (fenêtres, façades, garde-corps, cloisons…) seront ainsi recyclés pour devenir de nouveaux produits pour le bâtiment, l’ensemble des opérations étant réalisé en France.Demain, la première fonderie capable de traiter tout type de déchet aluminiumLes familles Corre et Liébot unissent leurs forces afin de créer la première fonderie française capable de trier tout type de déchet pour produire de l’aluminium bas carbone. Celle-ci aura vocation à couvrir les besoins propres de ces deux groupes mais également les besoins des professionnels du bâtiment.Elle verra le jour à Sainte-Hermine en Vendée. Une société, Coralium, a été créée pour permettre cette activité. Un terrain de 70 000 m2 a été identifié et accueillera une usine de 9.000 m2. Le projet, d’un montant total de 30 millions d’euros, entraînera la création d'une soixantaine d’emplois.Un processus industriel global et très élaboréCette fonderie sera la première en France à être capable de traiter tout type de déchet aluminium (pur, laqué, barreté, ou fin de vie). Cela suppose un processus de tri particulièrement élaboré, composé de nombreuses étapes et de machines performantes pour arriver à un alliage 6060 ou 6063 qualité Bâtiment. Des étapes de broyage, séparation magnétique, tamisage, tri par rayons X, délaquage, se succèdent pour obtenir un métal identique à une première fusion.Elle aura une capacité de production de 20.000 tonnes de billettes aluminium par an dans un premier temps.Un site conçu pour limiter son impact environnementalPour la première fois, ces installations de tri sont situées sur le même site que la fonderie, contribuant ainsi à réduire le bilan carbone lié au transport. Celle-ci sera dotée des technologies les plus récentes et performantes, notamment avec l’installation d’une centrale de production d'électricité qui fonctionnera grâce à la chaleur récupérée sur le site de production, et qui permettra de réduire la consommation nécessaire pour alimenter ce type d’industrie.* https://www.ecologie.gouv.fr/construction-et-performance-environnementale-du-batiment** hors fonderie à usage interne
Il y a 3 ans et 3 jours

Palmarès 2022 du concours "les rubans du Patrimoine"

Les jurys régionaux et le jury national ont pris en compte les critères suivants : intérêt et valeur du patrimoine considéré, cohérence esthétique et architecturale, matériaux et organisation du chantier, qualité de la mise en œuvre, retombées de ces opérations d’un point de vue social, économique, culturel, environnemental et touristique, audace de l’opération et mobilisation populaire.Prix nationauxPrésidé par Nicolas KNAUF de l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité, le jury national a étudié les 19 dossiers proposés par les jurys régionaux, parmi les 118 dossiers éligibles reçus cette année.5 prix nationaux ont été attribués :Prix national au titre des communes et structures intercommunales de moins de 3500 habitantsBrétigny (27) pour la restauration de l'église Saint-Cyr et Sainte-JulittePrix national au titre des communes et structures intercommunales entre 3500 et 20000 habitantsCommunauté de Communes de la Grande Vallée de la Marne (51) pour la reconversion des anciens pressoirs Pommery en Centre d'interprétation sensorielle des vins de Champagne à Aÿ-Champagne : PressoriaPrix national au titre des communes et structures intercommunales de plus de 20000 habitantsEpernay (51) pour la réhabilitation du château Perrier en musée du vin de Champagne et d'archéologie régionalePrix spécial du jurySoulomès (46) pour la restauration du chœur et assainissement de l'église Sainte-Marie-MadeleinePrix spécial "dynamisme territorial"La Flèche (72) pour la réhabilitation d'un ensemble immobilier en complexe cinématographique et commercesLa cérémonie officielle de remise des prix nationaux aura lieu lors du Salon international du Patrimoine culturel fin octobre à Paris.Prix régionaux14 prix régionaux ont également été attribués aux communes dont les dossiers ont été sélectionnés par les jurys régionaux pour concourir au niveau national.Prix départementaux42 prix départementaux ont été décernés cette année par les jurys régionaux.Les remises de prix régionaux et départementaux seront organisées localement par les représentants des cinq partenaires au cours du dernier semestre 2022.
Il y a 3 ans et 3 jours

Schöck France obtient une Fdes pour l’ensemble de la gamme Rutherma

Schöck France obtient une Fdes pour l’ensemble de sa gamme Rutherma. [©Schöck France] Il y trois ans, Schöck France obtenait une Fiche de déclaration environnementale et sanitaire (Fdes) pour ses rupteurs Rutherma type DF, DF-VM, valable jusqu’au 1er janvier 2024. Ces derniers permettent de réduire jusqu’à 85 % des déperditions énergétiques générées par les ponts thermiques. Désormais, une seconde Fdes s’étend sur l’ensemble de la gamme Rutherma. Ainsi, les rupteurs de types DFi, DFi VM, Ki, DB, D et RF sont couverts jusqu’en avril 2027. Schöck France en mode bas carbone Les rupteurs de ponts thermiques Rutherma affichent d’ailleurs une valeur de 12,2 kgeqCO2. Le dernier-né de Schöck France, le DFi, suit la même dynamique que la gamme, avec une conductivité thermique de λ = 0,031 w/m.K. De plus, l’industriel s’engage à faciliter le travail des professionnels du bâtiment. Lire aussi : Le Rutherma type DFi de Schöck fait peau neuve Avec le logiciel Open Bim Schöck, ces derniers peuvent dimensionner, implanter et optimiser le traitement des ponts thermiques avec les rupteurs Rutherma dès la phase de conception des projets. Cela permet de répondre aux exigences de la RE 2020. Et de bénéficier d’une maîtrise de l’enveloppe budgétaire en amont des réalisations.
Il y a 3 ans et 3 jours

Vicat lance la marque Lithosys dédiée à l’impression 3D béton

La technologie d’impression 3D permet de réaliser des structures avec des formes complexes. [©AC Presse] Vicat confirme son entrée dans le marché de l’impression 3D béton. Le groupe cimentier a dévoilé sa marque Lithosys. L’objectif ? Devenir un acteur majeur de la construction additive en France et à l’international. « Lithosys est une création 100 % Vicat, » explique Olivier Martinage, responsable impression 3D chez Vicat. L’industriel travaille sur cette offre depuis 2017. Et a investi plusieurs millions d’euros pour sa conception, notamment pour son unité de production basée à Chambéry (73). Cette nouvelle offre propose ainsi sa propre solution de fabrication. A savoir, un bras robotisé équipé d’un extrudeur capable de déposer le béton couche par couche et de réaliser des structures avec des formes complexes. Elle comprend aussi le développement “d’encres” cimentière sur mesure conçues pour l’impression 3D. « C’est comme de la pâte à modeler avec l’option “sable mouvant” ! », poursuit Olivier Martinage. Entre terre et mer Lithosys sera consacrée aux marchés de la construction, du milieu sous-marin ou encore du mobilier urbain. D’ailleurs le groupe a travaillé sur des projets liés à ces trois secteurs. Tout d’abord, Vicat a fourni “l’encre” pour l’élaboration de “Viliaprint”, un projet de cinq maisons construites avec le procédé d’impression 3D. Il a aussi collaboré avec la marque Bathyreef. Dans le cadre de ce partenariat, un récif artificiel a été imprimé et immergé à 2 400 m de profondeur au large de Toulon (83). Enfin, le groupe participe au Cirmap pour fabriquer du mobilier urbain. Lire aussi : Un récif artificiel en impression 3D béton signé XtreeE « Grâce à ce procédé, nous proposons, avec Lithosys, un accompagnement sur mesure pour donner vie aux projets les plus audacieux, reprend Olivier Martinage. L’impression 3D béton est une technologie au croisement des transitions numériques et écologiques. » En effet, elle propose de nombreux avantages. Elle diminue le volume de matières utilisées de 50 à 70 %. « Ce procédé permet de mettre le bon béton au bon endroit. Cela nous donne ainsi la possibilité d’éviter au maximum les déchets, qui constituent un problème majeur, notamment dans le secteur de la construction. » De plus, le pôle R&D de Vicat travaille sur des encres à base de produits biosourcés et 100 % recyclés. Les avantages de l’impression 3D Par ailleurs, le procédé d’impression 3D augmente la capacité de production de près de 30 % en comparaison à une construction traditionnelle. Enfin, il garantit de meilleures conditions de travail pour les salariés. Il évite les tâches pénibles pour les compagnons et assure leur sécurité. « En ce qui concerne le prix, un surcoût de 25 % est à prévoir, conclut Olivier Martinage. Mais nous sommes convaincus que cette technologie permettra de repenser les méthodes de construction d’aujourd’hui et de demain. Cela permettra, à long terme, de réguler les prix. »
Il y a 3 ans et 4 jours

Co-Home avec l’Ameublement Français – Eurobois 2022

Avec Julie Millet, Responsable de marchés – L’Ameublement Français Stéphane Veron, Dirigeant – MSA France et Président des Équipementiers Denis Magnin, Directeur commercial – Sotexpro Yann Colfaux, Directeur national prescription – Pfleiderer Régis Blandin, Directeur ventes – 2020 Technologies
Il y a 3 ans et 4 jours

Mitsubishi Electric investit en Turquie pour répondre à la demande de PAC en Europe

INVESTISSEMENT. Mitsubishi Electric annonce un investissement de près de 108 millions d'euros dans son usine MACT en Turquie. Objectif : améliorer les capacités de production, notamment des pompes à chaleur Air/Eau afin de répondre à la demande européenne.
Il y a 3 ans et 4 jours

La Banque de France relève légèrement sa prévision de croissance au 2e trimestre

"Après le repli du premier trimestre (-0,2%, ndlr), l'activité du deuxième trimestre ferait preuve de résilience, c'est-à-dire que clairement on n'aurait pas de récession dans l'économie française", a affirmé Olivier Garnier, directeur général des statistiques et des études de la banque centrale française en présentant son enquête mensuelle de conjoncture."En avril, (...) on avait un début d'amélioration et la bonne nouvelle c'est que pour le mois de mai, l'enquête tend à montrer qu'il y a une amélioration assez nette dans l'ensemble des grands secteurs c'est-à-dire l'industrie, le bâtiment et les services", a détaillé M. Garnier."Cette amélioration se poursuivrait en juin même si ce serait un peu plus modéré", avec notamment un léger repli dans le bâtiment, a-t-il ajouté.Selon les retours des 8.500 entreprises interrogées par la Banque de France, les capacités de production dans l'industrie étaient ainsi utilisées en mai à 79%, se situant désormais au dessus de la moyenne des 15 dernières années dans la quasi totalité des secteurs.Dans les services, les secteurs pénalisés par l'épidémie de Covid-19 continuent eux de tirer l'activité, en particulier l'hôtellerie-restauration avec le retour des touristes étrangers en France.Les difficultés d'approvisionnement dans l'industrie et le bâtiment nées de la reprise post-Covid et de la hausse des prix des matières premières restent toutefois élevées, mais se tassent.En parallèle, moins d'entreprises envisagent d'augmenter leurs prix de vente en juin par rapport au mois précédent, du fait "d'une augmentation moins forte des prix des matières premières", souligne la Banque de France.Elles sont 35% dans l'industrie (après 42% en mai), 24% dans les services (après 25%) et 53% dans le bâtiment (après 58%).En revanche, les difficultés de recrutement se sont encore accrues en mai, sans doute en lien avec la reprise de l'activité, selon M. Garnier.La Banque de France actualisera mardi prochain sa prévision de croissance pour 2022, ainsi qu'à horizon 2024. Dans son précédent scénario, datant de mi-mars, elle tablait sur une croissance comprise entre 2,8 et 3,4% cette année en fonction de l'évolution des prix du pétrole.
Il y a 3 ans et 4 jours

Fisher lance une nouvelle génération de systèmes de rails insert

Disposant d’une ETE-18/0862 dans le béton fissuré, ce système de fixations complet est composé de rails et de tiges d’ancrage pré-montés en usine. [©Fischer] Fischer s’attache à développer des solutions d’ancrage innovantes, assurant une grande sécurité aux ouvrages. Pour les applications dans le domaine de la construction d’immeubles, de bâtiments industriels, de centrales électriques, de tunnels…, le spécialiste des fixations a conçu une nouvelle génération de rails insert, qui intègrent le processus BIM. Disposant d’une ETE-18/0862 dans le béton fissuré, ce système de fixations complet est composé de rails et de tiges d’ancrage pré-montés en usine. A savoir, des rails en forme de “C” matricés à froid ou laminés à chaud avec des tiges d’ancrage en forme de “I” ou cylindriques soudées au rail. De multiples avantages Les angles du rail sont renforcés, ce qui permet une tenue stable des ouvrages. Ce système offre une grande souplesse d’utilisation et un gain de temps de pose. Il évite d’endommager la structure existante et garantit des installations sûres. Les tiges d’ancrage solidaires du rail sont ancrées en profondeur dans la structure en béton pour supporter les charges. Le nouveau système de rails insert permet la fixation d’éléments de façade, d’autres de structures préfabriqués… Des trous sur le rail permettent sa mise en place sur le coffrage. Le rail est rempli par une mousse et dispose de capuchons à ses extrémités. Ceci, afin d’éviter que le béton frais n’obture le rail. La mousse se retire facilement lors du décoffrage grâce à une languette. Enfin, des boulons d’ancrage se glissent dans le rail pour connecter divers éléments et permettre le transfert des charges.
Il y a 3 ans et 4 jours

Yanis Ourabah : Alors on danse…

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine « J’ai pris quelque 700 photos pour 80 retenues. Le lieu était sombre, il fallait bien cela pour bien rendre parfaitement le mouvement de la danse. » [©Yanis Ourabah] Photographe professionnel à Lyon, Yanis Ourabah officie surtout dans la construction, l’architecture et l’industrie. Et plus précisément sur le chantier du prolongement du métro B de Lyon depuis 3 ans, pour le compte de Demathieu Bard. Il participe à immortaliser les suivis des chantiers à destination des architectes et des promoteurs immobiliers. « Je suis l’évolution du chantier depuis ses débuts et ça tombe bien, j’ai grandi dans le coin et je suis fasciné par ce chantier ! » A côté de cela, « en 2012, j’ai créé un projet qui s’appelle “Dance in Lyon”. Et qui a pour but de sortir la danse classique et contemporaine des studios et de faire découvrir la ville de Lyon grâce à cet art. Demathieu Bard a été enchanté par l’idée de réaliser une séance dans le tunnel du prolongement du métro B ! » Pleins-feux sur le chantier Ouverte en 1978, la ligne B dessert l’agglomération lyonnaise sur 8 km entre Villeurbanne et Oullins. Jusqu’alors doté de dix stations, le parcours a été prolongé de presque 2,5 km avec la construction en sous-sol de deux nouvelles stations : Oullins Centre et le terminus Saint-Genis-Laval – Hôpitaux Sud. Les travaux de génie civil ont comporté la réalisation d’un tunnel de 2,4 km et la construction de deux gares. Mais aussi, la création d’un puits d’attaque au niveau des hôpitaux Lyon Sud, un rameau de raccordement au puits du Grand Revoyet. Et enfin, l’adaptation du puits Orsel existant, situé derrière l’ancien terminus d’Oullins, pour évacuer le tunnelier et, en phase d’exploitation, ventiler les espaces souterrains. De la danse en sous-sol… Yanis Ourabah sublime le prolongement de la ligne B du métro de Lyon. [©Yanis Ourabah]Ses différentes séries ont aussi pour ambition de dévoiler la ville de Lyon à travers un œil unique, celui d’un amoureux du mouvement et de la grâce. [©Yanis Ourabah]Le photographe Yanis Ourabah suit l’évolution du chantier du prolongement du métro B de Lyon depuis ses débuts. [©Yanis Ourabah]« J’aime rechercher des lieux insolites à Lyon. Je me balade souvent seul en vélo. » [©Yanis Ourabah]« J’aime le contraste saisissant entre la dureté du béton, son graphisme épuré et la grâce de la danse. » [©Yanis Ourabah] « J’aime le contraste saisissant entre la dureté du béton, son graphisme épuré et la grâce de la danse. Ce tunnel était parfait pour cela… Mon objectif est d’amener de la légèreté et de l’élégance dans un environnement dur, froid, industriel et bétonné ! Montrer qu’un chantier peut être photogénique. Avec les deux danseuses et le danseur professionnels, nous sommes restés dans cet environnement poussiéreux et bruyant pendant 3 h. J’ai pris quelque 700 photos pour 80 retenues. Le lieu était sombre, il fallait bien cela pour bien rendre parfaitement le mouvement de la danse. » Yanis Ourabah sublime ainsi ce prolongement de la ligne B du métro de Lyon. Une démarche artistique double Ses différentes séries ont aussi pour ambition de dévoiler la ville de Lyon à travers un œil unique, celui d’un amoureux du mouvement et de la grâce. « J’aime rechercher des lieux insolites à Lyon. Je me balade souvent seul en vélo. J’arpente les rues, je repère des monuments…Si j’amène la danse hors de studios, je la mets en scène dans des hôtels 5* comme l’Intercontinental, dans des rooftop d’une clinique par exemple, dans des musées, ceux de Confluence ou le musée gallo-romain… Je fais à la fois découvrir la danse, mais aussi d’autres visages architecturaux de Lyon aux Lyonnais et aux touristes. Je me promène tel un globetrotter d’endroits en endroits toujours plus étonnants, comme les petites ruelles du quartier de La Guillotière, dans les IIIe et VIIe arrondissements… Je m’intéresse aux quartiers qui ont bougé ces dernières années comme La Confluence ou La Guillotière. » Yanis Ourabah vient de la photographie des sports extrêmes. En 2012, il a un déclic avec une série de photos sur une jeune danseuse. L’aventure avec ce médium commence : « Cette photographie est un substitut à celle de sports extrêmes. C’est une photo d’action. Il faut composer avec la lumière naturelle et l’environnement. Et surtout transmettre et retranscrire le style des artistes qui posent ». Une belle réussite… Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 4 jours

Caparol lance sa nouvelle gamme de peinture intérieure mono-produit fabriquée en France PERFORM 2 en 1

Pour une qualité de finition et un rendu parfait en un minimum de temps, Caparol annonce le lancement de sa nouvelle gamme de peinture PERFORM 2 en 1, à base de résine alkyde en émulsion en phase aqueuse. La recherche de la qualité est ancrée dans l’ADN de la marque et c’est aujourd’hui à travers cette nouveauté qu’elle propose toute son excellence pour apporter praticité, confort de travail et rendu exceptionnel. Pour réaliser facilement et rapidement les travaux de peinture en intérieur, la nouvelle peinture PERFORM 2 en 1 est idéale : 2 couches peuvent suffire pour un rendu optimal. Sa facilité d’application est exceptionnelle : la peinture glisse sur le support. Elle peut être appliquée en primaire ET en finition sur les murs, les boiseries et les plafonds. Finies également les longues heures entre 2 couches : la peinture PERFORM 2 en 1 de Caparol est applicable « frais dans frais » dès matage de la première couche. 1 journée suffit pour terminer son chantier ! Pour embellir les murs, les plafonds et les boiseries, ou leur redonner une seconde vie, PERFORM 2 en 1 est l’allié parfait grâce à son excellente adhérence et à son haut pouvoir couvrant, le tout en seulement 2 couches. L’autre atout de PERFORM 2 en 1 : son temps d’ouverture et son effet de reprise limité qui permettent un travail en toute sérénité, agréable et soigné.  La peinture Caparol PERFORM 2 en 1 est lessivable, quelles que soient les teintes. Elle contient également un anti-flash rusting pour une action antirouille sur les têtes de vis des plaques de plâtre. Conforme à l’Ecolabel et classée A+ pour ses émissions de composés organiques volatils (COV), cette nouvelle gamme Caparol est respectueuse de l’environnement et de la santé. Elle est fabriquée dans l’usine française de Caparol.
Il y a 3 ans et 5 jours

Réseaux d’assainissement – Nouveaux accessoires contre les débordements pour les regards Tegra Wavin

En raison du changement climatique (fortes pluies et sécheresse) et de l’augmentation de la population, le débit des eaux usées dans les réseaux d’assainissement augmente et sature les canalisations devenues sous-dimensionnées et surchargées. Les villes se doivent d’agir pour faire face à ces variations de flux et éviter les débordements qui nuisent à l’environnement. Fournisseur de produits innovants pour le bâtiment et les travaux publics, Wavin collabore activement avec les services techniques et les décideurs des villes et des collectivités pour leur apporter des solutions sur mesure. Cette synergie, présente à toutes les étapes du chantier, a permis aux équipes du département recherche et développement Wavin de concevoir des nouveaux accessoires pour les regards Tegra afin de lutter contre les débordements. Les nouveaux kits d’obturation partielle et la nouvelle pelle obturatrice Tegra 1000G2 Wavin permettent de mieux maîtriser et de dévier les flux en trop plein pour répondre aux problématiques de débordements, ou autoriser des travaux sur le réseau.   Les nouveaux accessoires pour regards Tegra Wavin assurent le bon fonctionnement des réseaux d’assainissement Les regards de visite Tegra Wavin donnent accès aux systèmes d’assainissement et permettent d’effectuer le contrôle et l’entretien de ces derniers plus facilement et librement. Pour éviter les risques de débordements des eaux usées dans le milieu naturel lors des fortes pluies, il est préférable de mettre en place un système d’assainissement séparatif qui collecte de manière séparé les eaux usées et les eaux pluviales. Lors du passage d’un réseau unitaire à un réseau séparatif il faut pouvoir contrôler le débit par temps sec ou pluvieux. Positionnés en sortie de regards, les nouveaux obturateurs partiels Wavin réduisent la section de passage de 5 % à 50 %, et évitent ainsi les débordements dans les réseaux. Quant aux nouvelles pelles obturatrices Wavin, elles permettent d’obturer les entrées et les sorties de regards Tegra 1000G2 lors des opérations de maintenance dans les réseaux d’assainissement.   Kits d’obturation partielle Tegra 600/800 et Tegra 1000 Pour créer un point singulier sur le réseau et le protéger contre les débordements Développé pour répondre aux besoins des villes, le kit d’obturation partielle Wavin pour boîte d’inspection Tegra 600/800 et regard visitable Tegra 1000G2 agit comme un système de pelles réglables en fonction du pourcentage de débit que l’on souhaite faire passer (entre 50 et 95 %). À partir du moment où le réseau unitaire monte en charge, l’obturateur force les eaux à passer en trop plein dans le réseau d’eau pluviale ce qui permet de désengorger le réseau unitaire qui a tendance à se surcharger au niveau des points bas. Dévié vers un autre passage, le trop plein ne déborde pas. Modulable et en PVC très résistant aux agressions chimiques liées aux eaux usées, le nouveau kit d’obturation partielle Wavin est vraiment très simple à installer. Le réglage s’effectue très facilement grâce à une plaque amovible et des positions ajustables prédéfinis. Il suffit de positionner les 2 vis de fixations sur la partie fixe correspondant au % de section de passage restante (entre 50 et 95 %).   Pelle obturatrice Tegra 1000G2 Efficaces, les nouvelles pelles Wavin permettent l’obturation rapide et fiable des regards visitables Tegra 1000G2 Wavin. Principalement utilisées pendant les travaux de réparation et d’entretien, elles sont destinées aux réseaux d’assainissement gravitaires des eaux usées et eaux pluviales. Disponibles en diamètre 200 ou 250/315 mm, ces pelles obturatrices bloquent les entrées ou les sorties des regards lors des opérations de maintenance dans les réseaux d’assainissement. Wavin accompagne les villes qui s’adaptent au climat Travaux de mise en séparatif de la ville de Dinard (35) Wavin apporte son expertise et une aide précieuse aux collectivités soucieuses de profiter de réseaux performants pour relever les défis attendus à venir en matière d’assainissement. Le savoir-faire Wavin a été retenu pour les travaux d’assainissement de la ville de Dinard (35). L’objectif de ce chantier est de reprendre l’ensemble des réseaux d’assainissement de la ville pour passer d’un réseau unitaire à un réseau séparatif afin de limiter les déversements dans le milieu naturel pour garantir la qualité des eaux de baignade et leurs écosystèmes. Christian Fontaine, Adjoint aux travaux et à l’urbanisme de la ville de Dinard, explique : « La gestion des eaux est pour nous une priorité. Nous avons le projet ambitieux de reprendre l’ensemble des réseaux d’assainissement de notre ville. Ainsi, 60 % des réseaux de Dinard qui sont aujourd’hui en réseau unitaire vont être modifiés pour passer en réseau séparatif sur les dix prochaines années… Ces travaux sur les réseaux d’assainissement permettent de limiter leur saturation et les débordements d’effluents dans le milieu naturel. Ils ont pour objectif de préserver l’environnement et les eaux de baignades. Quand on sort d’un réseau séparatif, il faut reprendre le réseau secondaire pour que les eaux usées s’écoulent dans leurs canalisations et que le trop plein soit refoulé dans les eaux pluviales. À un moment les débits sont surabondants et nous nous sommes rapprochés de la société Wavin pour mettre en place un équipement spécifique. La simplicité d’installation, la modularité et l’adaptabilité des nouveaux kits d’obturation partielle répondaient parfaitement à nos attentes pour ce projet. En effet, ces nouveautés se positionnent très facilement et peuvent être modifiées au grès des besoins et des équipements existants. Au fur et à mesure que les réseaux s’étendent, nous pouvons changer et déplacer ses plaques facilement. » Maxime Le Bret, Technicien Réseaux assainissement de la ville de Dinard ajoute : « Sur ce chantier de rénovation de réseaux, nous avons des problématiques au niveau des jonctions entre le réseau unitaire et le futur réseau séparatif avec le captage des eaux unitaires (eaux usées et eaux pluviales mélangées). Positionnés en sortie de regards, les nouveaux obturateurs partiels Wavin permettent de réduire la section de passage et éviter ainsi les débordements dans les réseaux. Le débit par temps sec est évacué et lorsque le niveau d’eau monte, on force les eaux à être refoulées dans le réseau d’eau pluviale. Wavin a su nous accompagner et rester à l’écoute pour répondre aux besoins spécifiques de ce type de chantier. »   À PROPOS DE WAVIN Créée en 1971, la filiale Wavin France est spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de fournitures de systèmes de canalisations en matière plastique et de solutions destinées à l’assainissement des eaux usées, à la collecte et la gestion des eaux pluviales, et à l’adduction d’eau potable. Filiale du Groupe ORBIA, Wavin est l’un des seuls acteurs du secteur présent à la fois sur les marchés du Bâtiment et des Travaux Publics. Engagé depuis les années 90 dans une démarche RSE, ses activités couvrent l’ensemble du cycle de l’eau pour une gestion plus équilibrée : de la collecte au rejet.    
Il y a 3 ans et 5 jours

Nouvelle génération de système de rails insert pour plus de flexibilité et de facilité de mise en œuvre !

En tant que leader mondial des systèmes de fixation, fischer s’attache à développer des solutions d’ancrage innovantes, aux performances élevées et assurant une grande sécurité aux ouvrages. Pour les applications très exigeantes dans le domaine de la construction d’immeubles, de bâtiments industriels, de centrales électriques, de métros et voies ferrées, de tunnels, d’ouvrages d’art… fischer a conçu une nouvelle génération de système de rails insert qui intègre le processus BIM (Building Information Modeling). Disposant d’une ETE-18/0862 (Evaluation Technique Européenne) dans le béton fissuré, ce système de fixation complet et économique, composé de rails et de tiges d’ancrage prémontés en usine, offre une grande souplesse d’utilisation et un réel gain de temps de pose. Il évite d’endommager la structure existante et garantit des installations parfaitement sûres. Une utilisation variée Le nouveau système de rails insert fischer répond à de nombreuses applications que ce soient dans le domaine industriel, de la construction, des travaux publics… Il permet la fixation d’éléments de façade, d’ascenseurs, de réseaux de plomberie, d’électricité, de panneaux de signalisation, d’échafaudages suspendus, de murs anti- bruit, de barrières de sécurité, de sièges de stades, d’éléments de structures préfabriqués, de machines… Adapté au béton fissuré, le système de fixation a été conçu selon les méthodes de calcul de performances EN 1992-4/EOTA TR047 et il dispose de l’ETE-18/0862. Un système simple et sûr Le système de rails insert fischer se compose d’éléments prémontés : des rails en forme de C (1) matricés à froid ou laminés à chaud avec des tiges d’ancrage en forme de I ou cylindriques (2) soudées au rail. Les angles du rail sont renforcés ce qui confèrent aux éléments de construction une tenue particulièrement stable. Des trous sur le rail permettent sa mise en place sur le coffrage. Le rail est rempli par une mousse et dispose de capuchons à ses extrémités afin d’éviter que le béton frais n’obture le rail. La mousse se retire facilement lors du décoffrage grâce à une languette. Enfin, des boulons d’ancrage (3) se glissent dans le rail pour connecter divers éléments et permettre le transfert des charges. Ce système complet offre de multiples avantages : – Une flexibilité de pose : il s’adapte à tous les types de constructions. – Un supportage fiable et sûr : les tiges d’ancrage solidaires du rail sont ancrées en profondeur dans la structure en béton pour supporter les charges. – Une installation qui n’a pas d’impact sur la structure existante. – Un gain de temps : les éléments du système pré-assemblés en usine rendent plus rapide et facile le montage de la structure. – Une réduction des coûts d’installation grâce à un support technique, lors du prédimensionnement de la construction, combiné au BIM. Une excellente résistance à la corrosion Les rails galvanisés à chaud sont plongés dans une solution de zinc fondu, ce qui les rend parfaitement adaptés aux applications en extérieur. Quant aux rails formés à froid, un alliage zinc-aluminium est projeté en surface. Quel que soit le revêtement et le procédé, les rails insert fischer bénéficient d’une excellente résistance à la corrosion. Les rails insert existent en version crantée et non crantée et sont disponibles dans de nombreuses longueurs de 100 mm à 6070 mm.  
Il y a 3 ans et 5 jours

Outils sans-fil Bosch Professional : La performance qui s’adapte à chaque utilisateur

Outils sans-fils 12 V et 18 V Bosch : La puissance quels que soient les travaux, même les plus exigeants Bosch compte parmi les leaders mondiaux en outillage électroportatif. Entreprise innovante, elle ne se contente pas d’utiliser des techniques existantes, elle les perfectionne sans cesse au profit de l’utilisateur professionnel afin de les accompagner dans leurs activités, quel que soit leur corps de métier, et devance ainsi les besoins du marché. Depuis plus de 20 ans, la division Bosch Professional s’est attachée à développer des outils sans-fil de haute qualité, toujours plus performants et puissants, pour que les artisans travaillent plus efficacement au quotidien, en toute sécurité et en toute simplicité. Innover pour proposer des outils qui accroissent leur productivité, tout en offrant un confort d’utilisation et de meilleures conditions sur le chantier est le leitmotiv de Bosch. L’un des facteurs clés de la croissance de Bosch est la confiance que les professionnels accordent à la marque. Les outils sans-fil sont fiables, puissants et résistants; ils offrent une grande autonomie et répondent aux attentes des chantiers et des artisans. La qualité des machines repose sur le savoir-faire Bosch, une analyse précise des besoins des utilisateurs et de leur travail au quotidien, et sur un échange permanent avec eux. Gammes 12 V et 18 V : Des systèmes pour chaque application Quand Bosch Professional innove, ce n’est pas au détriment de la compatibilité des équipements. Avec ses systèmes Professional 12 V et 18 V, Bosch dispose d’une offre complète, capable de satisfaire tous les corps de métier et de répondre à tous les besoins. – Le Professional 12 V System : un concentré de performance et de liberté. Il offre toutes les performances nécessaires dans un format compact. Les outils sont légers et pratiques, parfaits pour les professionnels à la recherche de polyvalence sans devoir sacrifier la puissance. Les batteries de grande capacité sont utilisables sur de nombreux outils électroportatifs et instruments de mesure. Depuis 2005, les batteries 12 V sont compatibles avec les nouveaux produits et ceux existants de la même catégorie de voltage. – Le Professional 18 V System  : une puissance extrême. Il apporte des performances inédites même en conditions extrêmes. Depuis 2008, le système est compatible avec les nouveaux produits et ceux existants de la même catégorie de voltage. De plus, il regroupe une gamme complète d’outils d’une puissance équivalente à celle d’outils filaires allant jusqu’à 2 000 W et tout cela avec une seule batterie 18 V. ProCORE18V : La technologie de batterie innovante qui facilite le travail des artisans Les batteries ProCORE18V Bosch sont à ce jour les batteries les plus performantes grâce à une toute nouvelle technologie de cellules et une gestion thermique optimisée. Disponibles en 4.0, 5.5, 8.0 et 12.0 Ah, elles offrent aux professionnels la possibilité de choisir la batterie qui répond le mieux aux besoins de chaque application. La combinaison d’une nouvelle génération de cellules, d’une capacité plus élevée et d’une conception de la batterie fondée sur la technologie CoolPack 2.0 améliorée garantissent un courant de sortie supérieur dans un format très compact. Les batteries affichent une durée de vie plus longue que les modèles classiques et permettent de réaliser des travaux tout en puissance de manière prolongée.  Compact ProCORE18V 4,0 Ah Une batterie idéale pour tous les perçages et les vissages où le poids est important : travail en série ou en hauteur. Elle offre des performances équivalentes à celles d’une batterie 4,0 Ah standard, tout en étant plus légère et plus compacte (de 39 % dans certains cas) que les batteries comparables de sa catégorie. Performance ProCORE18V 5,5 et 8,0 Ah Idéales pour les travaux plus gourmands en puissance, elles offrent une puissance comparable à celle d’outils filaires de 1 800 W et une autonomie plus élevée. Elles s’adaptent parfaitement aux nouveaux outils BITURBO. Endurance ProCORE18V 12,0 Ah Elle convient pour les applications extrêmes et exigeantes. La structure composée de trois couches de cellules permet de travailler très longtemps avec une puissance maximale. Une seule et même batterie pour tous les appareils Par ailleurs, Bosch a ouvert en 2020 sa plateforme de batteries 18 V à d’autres marques professionnelles, révolutionnant une fois de plus le segment sans-fil pour les utilisateurs professionnels. Pour encore plus de liberté et de simplicité, les batteries Professional 18V System sont compatibles avec des outils d’autres marques spécialisées, permettant aux professionnels de n’avoir qu’une seule batterie sur leur chantier : la batterie universelle est devenue une réalité ! Gamme BITURBO : La puissance du filaire… sans-fil L’innovation dans le sans-fil chez Bosch se poursuit également du côté des outils avec la gamme BITURBO Brushless. Bosch a en effet ouvert une nouvelle dimension et bousculé les standards en termes de puissance et de légèreté en lançant sur le marché cette nouvelle génération d’outils sans-fil. Meuleuses d’angles, scies, perceuses-visseuses, boulonneuses et perforateurs ont été optimisés pour offrir les meilleures performances avec les batteries ProCORE18V, que tous les outils sans-fil Bosch qui les ont précédés. Les machines BITURBO Brushless permettent aux professionnels de disposer d’une puissance équivalente à celle d’un outil filaire de 1 000 à 2 000 W et sont, avec une seule batterie, aussi performantes que les modèles du marché fonctionnant avec deux batteries. L’adéquation parfaite de leur moteur haute performance sans charbon de conception spéciale et de la batterie ProCORE18V fait que la technologie BITURBO utilise au mieux le plein potentiel des batteries ProCORE18V de 5,5 Ah, 8,0 Ah et 12,0 Ah. Les outils sont endurants et répondent aux applications intensives et aux travaux difficiles qui requièrent beaucoup de puissance, tout en restant compatibles avec le Professional 18V System. Les professionnels qui n’ont pas encore de batterie ProCORE18V peuvent continuer à utiliser les batteries Lithium-Ion déjà en leur possession : le Professional 18 V System Bosch garantit la pleine compatibilité depuis 2008 avec les tous nouveaux chargeurs et batteries comme avec les anciens. Extrêmement compacts, légers et ergonomiques, les outils BITURBO Bosch se caractérisent aussi par leur maniabilité. En outre, équipés de plusieurs technologies intelligentes et de fonctions de sécurité qui rendent les travaux plus sûrs, rapides et efficaces, ils procurent un sentiment de contrôle absolu.
Il y a 3 ans et 5 jours

A Reims, cinq maisons en béton impression 3D, une première en France

"C'est simple et beau. Parfois la simplicité n'est pas facile à obtenir": devant un mur d'apparence texturée, composé de fins boudins de béton empilés horizontalement les uns sur les autres, Rochdi Zardi, 60 ans, locataire qui emménagera le 1er juillet avec sa famille, affiche un large sourire."Ça fait un an que je cherchais un logement social de plain-pied", explique cet ancien enseignant et ancien gestionnaire de supermarché, qui ne travaille plus pour pouvoir s'occuper de sa femme lourdement handicapée.Le loyer pour sa future maison comportant trois chambres et un jardin, bâtie dans l'éco-quartier Rema'Vert sur un ancien site ferroviaire, s'élève à 920 euros par mois, au lieu de 700 pour son actuel appartement en étage."Ici, ce sera un peu plus cher comme loyer, mais quand on compare ce qu'on a, c'est très correct. Quand on voit les prix dans le privé! En plus, une maison comme ça, neuve!", s'exclame-t-il.De fait, les murs montés par l'aller-retour d'une tête d'imprimante chargée de béton liquide qui se solidifie en cours de formation, permettent la créativité. Notamment d'imaginer des murs courbes à la carte, un luxe pour un logement social.Ici, l'impression 3D n'a pas été utilisée partout, seulement pour 35 murs des cinq maisons reliées entre elles (cuisines, salles de bain, toilettes utilisant des murs classiques).Un mur entier 3D, réalisé par la startup XtreeE, basée à Rungis dans le Val-de-Marne, fait une vingtaine de centimètres d'épaisseur. Il est composé de deux parois de quelques centimètres, reliées entre elles par des raidisseurs (sortes de zigzag de béton) qui assurent la cohésion du tout. L'espace au centre est vide, et peut être utilisé pour accueillir un isolant, soit en laine de roche, soit en matériaux biosourcés comme le chanvre."Cela permet un chantier sec, en atelier, pas de béton coulé sous les intempéries, pour construire plus vite avec moins d'aléas et sans porter de parpaings, car les murs sont transportés en camion et portés à la grue", souligne Romain Duballet, directeur de XtreeE Studio.La technique permettrait surtout d'utiliser 50% de béton de moins qu'une construction traditionnelle avec un mur de béton armé coulé entre deux éléments de coffrage verticaux appelés banches, font valoir ses promoteurs."Liberté des formes"Un à trois murs ont été imprimés par jour. "Ce que la 3D permet surtout, c'est d'aller plus vite, de réduire la pénibilité de la construction", dit Florent Haas, directeur de l'agence Champagne du constructeur Demathieu Bard Construction qui a coordonné le chantier.La méthode permet aussi de réduire le gâchis. "En moyenne de l'ordre de 30% de matières sont gâchées sur un chantier classique", estime Emmanuel Coste, l'architecte du projet, pour qui son principal avantage est "la liberté des formes".L'initiative de la technique revient au bailleur social Plurial Novilia, installé en Champagne-Ardenne et en Ile-de-France, qui s'est battu pour obtenir une certification du procédé 3D par le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTV).Cette homologation garantit "l'assurabilité" aux cinq maisons en leur assurant la précieuse "garantie décennale" engageant la responsabilité des constructeurs, architecte compris, pendant dix ans contre des malfaçons, norme de construction française qui figure parmi les plus strictes du monde.Pour la 3D, "nous avons développé un béton de haute performance pour résister aux pressions, mais moins dosé en ciment pour réduire les émissions de gaz à effet de serre", explique Olivier Martinage, responsable de l'impresssion 3D béton du groupe cimentier Vicat qui a participé à l'aventure. Son prochain défi, utiliser aussi des granulats recyclés dans l'imprimante, pour réduire encore l'impact sur le climat, le processus de fabrication du ciment étant très émetteur de dioxyde de carbone.Mais pour l'architecte Emmanuel Coste, le principal défi à relever sera certainement d'arriver "à imprimer des murs avec autre chose que du béton"."Le béton c'est la solution qu'on a sous la main pour l'instant, mais il émet encore énormément de gaz à effet de serre, il est clair qu'il faudra en sortir".
Il y a 3 ans et 5 jours

Les gros investissements de Socla, spécialiste du transport de l’eau

Socla produit des dispositifs de gestion de l’eau potable, des eaux de piscine, des eaux industrielles, de l’eau de mer et d’autres fluides et investit près d’un million d’euros dans son usine
Il y a 3 ans et 5 jours

Le béton d'argile fait ses preuves sur le terrain en Vendée

Hoffmann Green Cement Technologies a réalisé les premiers coulages de son nouveau béton d’argile décarboné, concrétisant deux années de recherche et développement communes avec Bouygues Construction et Chryso.
Il y a 3 ans et 5 jours

L'UE, l'Etat et la Région au soutien de l'usine de laine de roche Rookwool dans l'Aisne

L'UE, l'Etat et la Région vont financer à hauteur de 12,6 millions d'euros le projet d'usine du groupe danois Rockwool près de Soissons (Aisne), critiquée par des habitants qui craignent des pollutions.
Il y a 3 ans et 5 jours

Iveco renforce son offre de formations

Iveco Academy propose des modules sur l’offre produits et services de la marque. [©Iveco] Iveco renforce son offre de formations et crée l’Iveco Academy. Cette nouvelle entité regroupe des formateurs et les concepteurs de formation de la marque. Cela, afin de développer les futurs programmes d’apprentissage en phase avec leur technologie. « Cette nouvelle organisation nous permet de créer des synergies, de gagner en productivité et en réactivité, précise Natacha Rostomov, directrice d’Iveco Academy France. Ceci, en vue de préparer l’arrivée de notre offre électrique et hydrogène avec une approche globale vente et après-vente. » Iveco engagé dans la formation Ainsi, les formations proposeront des modules internationaux sur l’offre produits et services. Elles seront complétées par des modules propres au marché français pour intégrer les spécificités réglementaires nationales. De plus, l’Iveco Academy consolide les partenariats de l’industriel avec les CFA techniques pour soutenir les jeunes. Lire aussi : Bruno Solo dans la peau d’un chauffeur poids lourds d’Iveco Dans ce cadre, une formation “Sales-Export” a donc été mise en place. Elle renforce les techniques commerciales sans négliger la formation aux produits et services du groupe. Tout au long des 6 semaines d’apprentissage, l’Academy accompagnera les étudiants pour faciliter leur entrée dans son réseau. D’ailleurs, le développement de l’électro-mobilité de la marque démarrera dès le mois de septembre prochain. Il sera marqué par l’arrivée du véhicule Daily électrique.
Il y a 3 ans et 6 jours

Climat et logement : des militants bloquent un grand axe routier parisien

L'action du groupe "Dernière rénovation", dont une militante avait perturbé la semaine dernière une demi-finale du tournoi de tennis de Roland Garros en s'attachant au filet, a duré au total une heure et complètement bloqué la circulation dans le sens de la sortie de Paris pendant une trentaine de minutes, créant de fortes retenues.Une douzaine de militants étaient assis sur la chaussée, alors que d'autres distribuaient des tracts ou allaient à la rencontre des automobilistes coincés, dont certains ont tenté de déloger les bloqueurs.Arrivée rapidement sur les lieux, la police a interpellé les manifestants et rouvert une voie du pont à la circulation, mais trois d'entre eux s'étaient collé une main au bitume avec de la super glue, nécessitant l'intervention de pompiers qui les ont décollés avec du dissolvant, avant qu'ils ne soient à leur tour menottés et interpellés."On ne peut plus rester les bras ballants, on n'a que quelques années face à l'urgence climatique, par rapport aux millions de victimes que peut faire cette crise, une garde à vue ce n'est pas grand-chose", a expliqué un des manifestants collés, qui s'est présenté comme Ronan, 22 ans, étudiant en école d'ingénieur."Dernière rénovation" réclame le vote immédiat d'une loi visant à la "rénovation globale et performante du parc immobilier français d'ici 2040", sans coût pour les propriétaires les plus modestes.Les manifestants ont reçu le soutien du photographe et cinéaste Yann Arthus-Bertrand, très engagé pour la planète, venu sur place filmer l'action pour un prochain film. "Je trouve ces jeunes gens très courageux. Ce n'est pas ma façon de faire, mais on a besoin de ça, ces gens ils se battent pour la Terre", a-t-il estimé.
Il y a 3 ans et 6 jours

Distribution : Sfic repense son parcours client

EXPÉRIENCE CLIENT. Sfic, enseigne de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France, spécialisée dans les plafonds, produits plâtre, cloisons de bureaux, isolation, va profiter de la rénovation de ses agences pour améliorer le parcours client. Premier point de vente à se lancer : Sfic Ivry Mazy.
Il y a 3 ans et 6 jours

L'industrie, menace ou solution pour la planète ? Une expo pour réfléchir

À la Cité des Sciences et de l'Industrie, où l'exposition "Évolutions industrielles" ouvre ses portes mardi, une bande son électro composée de bruits d'usines syncopés accueille le visiteur. Écrans numériques et installations artistiques l'accompagnent.Une gravure représentant la "révolte du poivre" en 1400, tirée d'un livre de Marco Polo succède à une photo de trieurs de déchets dans un centre de recyclage d'ordures ménagères du 21 siècle.Autour des thèmes "paysages transformés", "standardisation", "figures de travailleurs" ou "réseaux", des projections font découvrir l'histoire et l'actualité d'un monde devenu hyper-industrialisé bien qu'émaillé de poches de désindustrialisation.Pour Astrid Fontaine, commissaire de l'exposition, la priorité était "de proposer une réflexion sur ce qu'est le processus d'industrialisation dans la vie des hommes"."Nous avons voulu traiter de manière frontale la question de l'ambivalence de l'industrie, qui à la fois permet de vivre mieux et plus longtemps, et en même temps nous menace", résume-t-elle pour l'AFP.Les partenaires de l'opération, chercheurs de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et industriels de la métallurgie (UIMM), ont d'abord dû se mettre d'accord sur une définition. Celle de l'historien Philippe Braunstein a prévalu : L'industrie est "une production quantitativement importante, régulière, de qualité constante, qui dépasse le marché local".HybridationDans un appartement témoin reconstitué, au décor familier, un film est projeté sur un mur de verre high tech fourni par l'entreprise Saint-Gobain, ode au progrès et à la technologie.Il donne à réfléchir sur l'origine de chaque objet manufacturé du quotidien, sur la complexité des chaînes de valeur liées aux activités extractives ou aux transports internationaux : pour fabriquer un simple opercule de pot de yaourt, il a fallu d'abord trouver de la bauxite, puis la transformer en aluminium."L'idée était de montrer le déplacement des lieux de production" par rapport au consommateur final, dit Mme Fontaine.Sept petites salles "capsules" focalisent sur des objets-icônes issus de matières transformées, qui à leur tour nous transforment: la boite de conserve, le T-shirt en coton, la machine à laver, la pilule contraceptive, le drone, le smartphone et l'énergie au sens large.La fabrication de la boîte de conserve en acier recyclable à l'infini engendre des pollutions, mais elle a joué un rôle dans l'allongement de la vie humaine. La machine à laver a libéré la femme mais l'obsolescence programmée a suivi.Plus loin, Elon Musk, le patron du constructeur automobile Tesla, s'entretient avec le critique de la société industrielle Ivan Illitch, dans un joyeux débat en ligne, modéré par René Descartes et Francis Bacon. Tous deux ont fort à faire pour départager l'inventeur de Apple, Steve Jobs, vantant "la qualité" face au père du taylorisme, Frederick Taylor.Après les deux anciens symboles que sont la mine et l'usine, le parcours se termine sur un final grandiose et futuriste autour du nouvel emblème de l'industrie, la plateforme numérique.Câbles sous-marins, satellites et centres de données : les trois infrastructures lourdes, et bien physiques, du continent numérique qui nous entoure, y sont "révélées" alors qu'elles sont d'ordinaire "invisibles" et "cachées à la vue", souligne Mme Fontaine.Du coup, l'exposition dévoile aussi l'hybridation en cours "entre le monde réel et virtuel", et "entre l'industrie lourde et les services".Le tailleur et le casque-micro d'une téléconseillère voisinent avec la combinaison et le casque d'un ouvrier-marin qui pose des câbles de télécommunication au fond de l'océan.(Du 14 juin 2022 au 5 mars 2023 - Cité des sciences et de l'industrie )
Il y a 3 ans et 6 jours

Sto investit dans son usine vendéenne pour répondre à la croissance du marché

L’usine de La Copechagnière de Sto bénéficie d’une extension de 130 m2 avec 3 nouveaux quais niveleurs et un parking de 2 400 m2. Cet investissement de 400 000 € permet au site de se doter d’un parking privé de stationnement pour 10 camions et d’augmenter sa capacité de traitement de 8 jusqu’à 12 véhicules par jour. Les quais niveleurs facilitent le chargement de marchandises sur les camions et le déchargement : les chauffeurs ne sont plus sollicités pour la manutention et le traitement se fait plus rapidement. « Avec une production annuelle qui va dépasser cette année les 30 000 tonnes de peintures de façade pour près de 90 références, soit l’équivalent de 55 000 palettes et 2 000 camions, il était primordial d’investir dans notre usine de La Copechagnière pour accompagner notre stratégie de développement et répondre aux besoins grandissants du secteur de la construction et de la rénovation des bâtiments », précise Didier Sager, directeur de l’usine de La Copechagnière.
Il y a 3 ans et 6 jours

Vicat veut maîtriser l'impression 3D de A à Z

VIDÉO. Le cimentier Vicat mise sur l'impression 3D béton en lançant sa propre marque : Lithosys. Celle-ci va de la création à l'installation d'un robot permettant de réaliser des éléments imprimés en béton, en passant par la conception d'une gamme d'encres.
Il y a 3 ans et 6 jours

Inauguration d'un nouveau parc solaire géant à Gien dans le Loiret, mais la France encore loin du compte

L'an dernier a vu un niveau record de construction de sites solaires dans l'Hexagone.A Gien, le parc de 75 ha d'une capacité de 55 mégawatts (MW) peut alimenter environ 40.000 personnes en électricité. Avec lui, le groupe pétro-gazier TotalEnergies, qui veut se diversifier, atteint désormais un total de 1 gigawatt (GW) de capacité solaire ou éolienne en France. Il vise 4 GW en 2025."Ca n'est qu'un début et TotalEnergies a bien l'intention d'être un acteur majeur de cette transformation" énergétique, a déclaré Stéphane Michel, directeur Gaz, renouvelables et électricité pour le groupe, en inaugurant les lieux vendredi sous un soleil de circonstance.Mais la France n'est à ce jour pas le pays le plus accueillant pour les renouvelables. A 13 GW de capacité, elle devrait rater son objectif pour 2023 (20 GW), et ce alors que le président Emmanuel Macron veut désormais pousser à 100 GW en 2050.Pour Stéphane Michel, en France, "le grand sujet c'est l'accès au foncier". Pour trouver des zones d'implantation, le groupe a signé une convention avec la fédération agricole FNSEA, et mène des projets pilotes dans l'agrivoltaïsme permettant de mêler productions agricole et d'énergie."Être informés"A Gien, c'est le propriétaire du terrain qui est venu voir l'énergéticien.Michel Beaumont ne savait que faire de cet espace agricole, selon lui peu fertile, dans lequel il avait investi pour tenter d'implanter un parc animalier.Le photovoltaïque, "c'est le plus beau projet qu'on pouvait faire, car on en a besoin," dit cet entrepreneur de travaux publics, qui a signé un bail de location de 20 ans, pour un montant non précisé.Le projet n'a pas fait l'objet de recours. Mais le processus a duré huit ans, entre instruction, études environnementales, fouilles archéologiques qui ont in fine réduit la surface, aménagement de mares et de haies...Pour impliquer les riverains, une part du projet (38 millions d'euros d'investissement au total), a aussi fait l'objet d'un financement participatif de 2,2 millions d'euros, souscrit par 200 habitants.Le maire (DVD) de Gien, Francis Cammal, se félicite d'un projet alliant "nature et technologie": "la triste actualité (en Ukraine) rend plus cruciale une nécessité évidente. Il faut accroître la part des énergies renouvelables et réussir ensemble la transition énergétique du pays".Il salue aussi les retombées fiscales -- plusieurs dizaines de milliers d'euros, dit-il à l'AFP -- et le "souci de concertation". "Il faut être informés, car nous nous interrogeons, par exemple, sur la durabilité des panneaux."En France, TotalEnergies affiche une certaine modestie dans ses ambitions solaires ou éoliennes."A Gien, on a trouvé un équilibre entre coût et acceptabilité. On n'est pas forcement convaincu que de plus grandes centrales puissent faire sens, si un projet doit prendre 15 ans et n'est pas garanti d'aboutir. Il n'y a pas de course à la taille pour la taille".La situation est différente aux Etats-Unis, en Inde, au Chili, en Espagne, ou au Qatar où "on met en production 800 MW au milieu du désert, et ce n'est pas un problème".Selon lui, la multinationale consacre aujourd'hui 25% de ses investissements annuels aux renouvelables et à l'électricité, en croissance organique ou en acquérant des entreprises.Le groupe commence aussi à internaliser certaines fonctions, de recherche-développement, calcul et modélisation, etc., dit encore le responsable du groupe.TotalEnergies réalise à ce jour environ 5% de ses ventes dans les renouvelables et l'électricité (y compris d'origine gazière), le reste provenant de ses activités traditionnelles.
Il y a 3 ans et 6 jours

Eqiom lance Ressourceo, une marque en faveur de l’économie circulaire

Eqiom lance Ressourceo, pour contribuer à préserver les ressources naturelles. [©Eqiom] Eqiom lance Ressourceo, une nouvelle offre de produits et de services conçue dans un modèle d’optimisation des ressources. L’industriel renforce ainsi son engagement en faveur de l’économie circulaire, en contribuant à préserver les ressources naturelles. Et à proposer des matériaux alternatifs au service de l’éco-construction. L’offre Ressourceo s’adresse à l’ensemble des acteurs de la construction, des travaux publics, de la déconstruction, ainsi qu’aux collectivités, aux architectes, aux maîtres d’ouvrage… Elle vise à préserver les ressources naturelles, en valorisant les déchets et leur réemploi. Ceci, autour 5 priorités : l’accueil et la valorisation de déblais inertes dans le cadre du réaménagement des carrières en activité. Cela permet de créer de nouveaux espaces post-industriels : boisements, remise en terres agricoles, zones humides ;la production de granulats recyclés destinés aux applications routières et béton ;l’incorporation de gravillons recyclés dans la production de bétons prêts à l’emploi et de préfabrication ;la valorisation de terres polluées ;la valorisation des déchets non inertes (hors terres polluées).
Il y a 3 ans et 6 jours

Atlantic double sa production de chauffe-eaux et glisse vers le thermodynamique

L’usine historique Atlantic de la Roche-sur-Yon subit un programme de modernisation et d’extension
Il y a 3 ans et 6 jours

Serge Ferrari s'organise pour réaliser ses ambitions en matière de RSE

Le fabricant de toiles s’est réorganisé pour mettre la RSE au centre de ses processus décisionnels et atteindre ses objectifs sociaux et environnementaux.
Il y a 3 ans et 6 jours

Lidl ouvre la première plateforme logistique d’Europe ayant recours à l’hydrogène vert, grâce à ses partenaires Lhyfe et Plug Power

Lidl marque une nouvelle étape dans sa démarche de développement durableDepuis plus de 10 ans, Lidl investit pour moderniser ses infrastructures et accroître leurs performances environnementales. En 2021, l’enseigne choisit l’hydrogène vert pour assurer l’approvisionnement de ses engins de manutention et de levage sur la plateforme de Carquefou.Située au Nord de Nantes, Carquefou devient la première plate-forme logistique d’Europe à opter pour l’hydrogène vert pour faire fonctionner ses engins de manutention. Depuis le mois de janvier 2022 ce sont 98 engins de manutention (80% de la flotte logistique) qui sont alimentés par de l’hydrogène vert. Lidl s’approvisionne en hydrogène vert auprès de Lhyfe, pionnier dans la production d’hydrogène issu de sources d’énergies renouvelables et locales, puisque l’usine de Lhyfe est située à quelques dizaines de kilomètres de Carquefou. Produit à partir d’eau de mer et d’électricité renouvelable, la disponibilité de cet hydrogène vert était la condition pour réaliser ce projet, évitant ainsi le recours à une énergie fossile ou électrique pour alimenter les chariots. Lidl dispose ainsi d’une solution énergétique locale qui combine les avantages écologiques et la performance logistique.L'hydrogène pour optimiser la logistiqueLe plein pour un engin à hydrogène ne dure que de 2 à 3 minutes contre plusieurs heures pour la recharge d’une batterie plomb-acide. Une haute disponibilité des engins à hydrogène (97% du temps contre environ 50% avec la technologie plomb-acide) qui offre la possibilité à la plateforme d’optimiser le stationnement des engins en local de charge.3 bornes de recharge d’hydrogène suffisent à alimenter l’ensemble des engins de manutention du site. Il n’y a donc plus besoin d’espace dédié pour la recharge.La performance et l’autonomie des engins de manutention est constante tout au long de la vie de la pile hydrogène. La productivité des opérations logistiques n’est pas corrélée au vieillissement de la pile comme cela pouvait être le cas avec une batterie plomb-acide.Un hydrogène vert pour l'environnementL’hydrogène vert permet de décarboner significativement l’activité : il est produit à partir d’énergies renouvelables et ne rejette ni CO2, ni particules, que ce soit au moment de sa fabrication ou de son utilisation.La durée de vie des piles à combustible (10 ans) est supérieure à celle des engins à batteries plomb-acide (3 à 5 ans) ce qui induit une réduction de la fréquence de renouvellement des piles par rapport à une utilisation de batterie.Un projet ambitieux mené grâce à l'accompagnement de partenaires experts Pour accompagner Lidl dans la réalisation de ce projet, les entreprises Lhyfe, Plug Power, HRS et Jungheinrich ont étroitement collaboré afin d’adapter une solution sur mesure aux besoins de la plateforme de Carquefou (montage du dossier ICPE, design et implantation des équipements intérieurs et extérieurs, adaptation des engins aux piles à hydrogène, prévisions de la consommation en hydrogène).Plug Power est un pionnier de la pile à hydrogène pour le fonctionnement d’engins de manutention. Concrètement, Plug Power fournit, en collaboration avec HRS et Jungheinrich, les équipements nécessaires à la mise en place de la solution hydrogène. Plug Power réalisera également la maintenance de l’ensemble des équipements sur le site. Lhyfe est un pionnier mondial et pure player de l’hydrogène vert. En tant que producteur d’hydrogène vert, Lhyfe livre un hydrogène renouvelable et local produit à 75 km de la plateforme de Lidl. Pour cela, Lhyfe utilise du vent et de l’eau : un champ éolien voisin fournit l’électricité, tandis que l’eau de mer est pompée en très petites quantités, puis désalinisée et purifiée. L’électrolyseur sépare alors les éléments qui constituent l’eau (l’hydrogène et l’oxygène) pour produire l’hydrogène vert. Lhyfe sera garant de l’approvisionnement nécessaire au fonctionnement des engins de manutention, ce qui représente 75 kg/jour d’hydrogène vert au plus fort de l’activité de la plateforme. Ce volume d’achat important - 300 kg/jour à fin 2021 à 1 tonne/jour d'ici 2023 sont produits dans l’usine - permet à Lidl de contribuer au développement la première entreprise française productrice d’hydrogène vert. 2022 n'est que le point de départ de l'hydrogène vert chez Lidl En parallèle, Lidl étudie déjà la possibilité de développer l’hydrogène vert en tant que solution pour optimiser sa logistique et réduire ses émissions de gaz à effet de serre. A moyen terme, Lidl envisage de déployer des engins à l’hydrogène vert sur d’autres plateformes logistiques ou encore de l’utiliser pour alimenter une partie de sa flotte de camions de livraison.Pour Gregory Podda, Responsable logistique, Lidl France : « Lidl est fière d’ouvrir à Carquefou la première plateforme logistique d’Europe fonctionnant à l’hydrogène vert grâce à ses partenaires Plug Power, qui a adapté les engins de manutentions, et Lhyfe dont l’usine de production d’hydrogène vert se trouve à 75km de notre site. Avec 98 engins de manutention opérationnel et un camion de livraison à venir en 2022, Lidl croit en l’avenir de l’hydrogène vert pour optimiser sa logistique et baisser ses émissions de CO2 conformément à ses engagements. »Pour Julien Saleix, Responsable des ventes régionales, Plug Power : « La technologie hydrogène pour chariots de manutention est mature, déployée sur 165 sites et 50 000 engins à travers le monde, choisie pour les gains de productivité qu’elle procure. Pour la première fois en Europe, l’hydrogène utilisé ici est un hydrogène vert, renouvelable : Lidl fait émerger un modèle énergétique plus durable. Ce site de Carquefou associe enjeux économiques et objectifs environnementaux ambitieux. »Pour Matthieu Guesné, Président Fondateur, Lhyfe : « Nous sommes ravis de ce partenariat qui illustre parfaitement l’intérêt multiple – à la fois engagé et pragmatique – des entreprises à passer à l’hydrogène renouvelable. Après le secteur de la mobilité, les acteurs publics, Lidl ouvre la voie de l’hydrogène renouvelable au monde de la logistique, du transport et des acteurs privés. C’est un tournant très prometteur pour la transition énergétique. »
Il y a 3 ans et 6 jours

Mondial du bâtiment : Le programme des conférences révélé

Près de 1 000 intervenants sont attendus avec plus de 450 conférences et animations durant 4 j… [©Mondial du bâtiment] Pour son retour à la Porte de Versailles en octobre prochain, le Mondial du bâtiment voit les choses en grand avec un programme inédit de conférences. De nouveaux formats d’échanges font leur apparition, afin d’aborder les grandes thématiques qui portent cette édition : “Préserver le climat et l’environnement”, “Bien vivre dans la ville en 2050”, “Transformer les méthodes”, “Valoriser les métiers”. Un programme ambitieux qui va représenter 14 scènes ouvertes sur les 3 salons : Batimat, Idéobain et Interclima. Près de 1 000 intervenants sont attendus avec plus de 450 conférences et animations durant 4 j… « Ces conférences permettront à tous les professionnels et aux acteurs des transitions d’avoir une vue d’ensemble des grands défis du secteur grâce aux analyses et aux décryptages de grands témoins venant de tous horizons », indique l’organisateur. De nouveaux formats d’échanges font leur apparition, afin d’aborder les grandes thématiques qui portent cette édition. Un “Davos” du bâtiment « Les hommes et les femmes du bâtiment sont à la tête d’un formidable défi. Ils auront la responsabilité de permettre à la France de réussir ses transitions et notamment la décarbonation de l’acte de construire, souligne Guillaume Loizeaud, directeur du Mondial du Bâtiment. Face à cette urgence et cette responsabilité immense, nous avons souhaité donner une dimension inédite au programme de conférences, en associant tous les acteurs du bâtiment. Mais aussi des personnalités diverses et inspirantes venant d’autres univers. C’est en quelque sorte un “Davos” du bâtiment que nous préparons. Le programme des interventions de cette édition du Mondial du bâtiment sera exceptionnel par son ampleur, la qualité et la diversité des intervenants, le nombre de thématiques abordées qui couvriront l’intégralité du spectre des problématiques du secteur en les mettant en perspective dans un contexte plus large : économique, politique, environnemental, sociétal et solidaire… ». Quatre grands thèmes Le programme des conférences est porté par 4 grands thèmes. En voici un aperçu non exhaustif : • Préserver l’environnement : l’urgence de la lutte contre le réchauffement de la planète nous est rappelée chaque jour. Les alertes des experts et la multiplication des épisodes climatiques extrêmes nous obligent à prendre nos responsabilités. Toute la chaîne de valeur du bâtiment doit se transformer pour freiner son impact sur l’environnement et préserver le vivant. Le lundi 3 octobre  11 h 00 – 12 h 30 : Est-il vraiment urgent d’industrialiser la construction ?14 h 00 – 15 h 30 : Réhabiliter plutôt que de construire. Quels leviers pour atteindre la neutralité carbone ?16 h 00 – 16 h 45 : Les territoires, acteurs de la décarbonation. Le mardi 4 octobre  9 h 00 – 10 h 30 : Economie circulaire, par et pour les acteurs du bâtiment11 h 00 – 12 h 30 : Economiser les ressources et valoriser les matériaux16 h 00 – 19 h 00 : Retrouver de la productivité et améliorer le bilan carbone Le mercredi 5 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : Nouvelles filières des matériaux bio- et géosourcés11 h 00 – 12 h 30 : Accélérer l’efficacité et la sobriété énergétique des bâtiments Le jeudi 6 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : La formation et les compétences au centre de la transformation du secteur • Bien vivre dans la ville en 2050 : en 2050, près de 70 % de la population mondiale vivra en ville. A quoi ressembleront les villes et nos modes de vie à cet horizon ? Penser la ville de 2050, c’est répondre aux nombreux défis auxquels les urbains sont déjà soumis. Le mercredi 5 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : Panorama européen des architectes engagés dans la décarbonation11 h 00 – 12 h 30 : Le futur en cours de construction14 h 00 – 15 h 30 : Repenser notre habitat pour mieux vivre ensemble16 h 00 – 17 h 30 : Retour sur l’opération Low Carbon Construction Tour. Décarbonation du secteur de la construction Le jeudi 6 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : Architecture durable, réhabiliter plus que construire16 h 00 – 16 h 45 : Le bois et le biosourcé pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2030 • Valoriser les métiers : à l’ère digitale, tous les métiers de la construction et du bâtiment sont en profonde mutation. Les nouveaux outils de collaboration, la data et l’intelligence artificielle font émerger de nouvelles compétences, voire de nouveaux métiers. Le lundi 3 octobre  10 h 00 – 10 h 45 : RE 2020 et études ACV. Enjeux et défis pour engager le bâtiment et les acteurs de la construction dans la démarche bas carbone11 h 00 – 11h 45 : Renouveau urbain pour la requalification architectu-rale des cœurs de ville Le mardi 4 octobre  9 h 30 – 10 h 15 : Quel coût de construction en RE 2020 ?11 h 30– 12 h 15 : Les spécificités de la RE 2020 en logements collectifs14 h 00 – 14 h 45 : Anticiper le changement d’usage d’un bâtiment dans le temps16 h 00 – 16 h 45 : La construction bas carbone : points cruciaux et recommandations Le mercredi 5 octobre  11 h 00 – 12 h 15 : Décarbonation des matériaux de construction • Transformer les méthodes : assurer la transition écologique du secteur, réussir sa digitalisation, garantir son modèle économique et améliorer sa productivité : la filière du bâtiment est sous pression. Moderniser nos méthodes s’impose. Organisation du travail, outils de production, gestion des équipes, commercialisation et relation clients : tous les chantiers sont ouverts. Ces interventions seront portées et organisées par l’Ecole des ponts Paris Tech. Le lundi 3 octobre  A partir de 9 h 00 et toute la journée, interventions de l’Ecole des Ponts Paris Tech autour de l’architecture décarbonée et solidaire Les mardi et mercredi 4 et 5 octobre  A partir de 9 h 00 et toute la journée, interventions de l’Ecole des Ponts Paris Tech, de Marjolaine Meynier-Millefert, présidente Alliance HQE – GBC France, et de Romain Duballet, co-fondateur d’XtreeE, autour de la politique environnementale Le jeudi 6 octobre  A partir de 9 h 00 et toute la journée, interventions de l’Ecole des Ponts Paris Tech et de Guy Sidos, Pdg de Vicat, autour de l’industrie de la construction. En savoir plus ici 
Il y a 3 ans et 6 jours

POINT.P ÉTOFFE son expertise carrelage à ALBI (81) avec l’acquisition d’un point de vente sup caro

POINT.P, négoce généraliste et multi spécialiste et enseigne principale de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France, vient de finaliser l’acquisition du point de vente SUP CARO d’Albi. Située plus précisément sur la commune de Puygouzon, cette agence compte 5 collaborateurs. Elle est spécialisée en carrelage, aménagement extérieur, parquet et sanitaire.  « Cette acquisition renforce nos positions sur […]
Il y a 3 ans et 7 jours

Le patronat britannique appelle à rénover plutôt qu'à subventionner pour faire des économies d'énergie

Le Royaume-Uni dans sa nouvelle stratégie énergétique a mis l'accent sur un regain de production tous azimuts, des renouvelables au nucléaire en passant par plus de forage de gaz et pétrole espéré en mer du Nord.Mais ce que Downing Street "n'a pas fait pendant cette crise est de parler de la demande" insiste M. Danker, d'après le texte de son discours."Le gâchis d'énergie c'est comme le gâchis de nourriture. Ça n'a pas de justification. Ce n'est bien pour personne. Et il y a beaucoup de manières d'aider les gens à faire baisser leurs factures", affirme M. Danker.Selon lui, le gouvernement a besoin d'investir environ 5,2 milliards de livres chaque année jusqu'en 2035 pour isoler correctement les logements, qui ont une déperdition d'énergie plus rapide que tout autre pays d'Europe."Ça semble cher", fait-il valoir, "mais les factures d'énergie élevées et l'inflation qui en résultent viennent de coûter au Chancelier" de l'Echiquier Rishi Sunak "22 milliards de livres" en subventions énergétiques aux plus démunis, a-t-il argumenté."Et nous ne sommes pas encore en octobre", quand le froid va doper la demande de chauffage et quand les plafonds de tarifs d'énergie devraient encore être relevés, a-t-il ajouté.L'association écologiste Insulate Britain, qui a mené des campagnes et opérations très médiatisées au Royaume-Uni pour inciter à l'isolation des bâtiments afin de lutter contre le réchauffement climatique, affirme que le pays a environ 29 millions de logements et que ces bâtiments sont "les plus vieux et ceux qui ont la pire efficacité énergétique en Europe".Elle ajoute sur son site internet que "près de 15% du total des émissions de gaz à effet de serre au Royaume-Uni viennent du chauffage des bâtiments".Le Royaume-Uni fait par ailleurs face à une crise du coût de la vie alimentée notamment par une flambée des factures énergétiques.
Il y a 3 ans et 5 jours

Six nouveaux adhérents pour France Matériaux

France Matériaux, groupement de négoces en matériaux indépendants, renforce son maillage territorial avec l’arrivée de six nouveaux adhérents. En parallèle, trois distributeurs du réseau ouvrent de nouveaux points de vente. France MATÉRIAUX accueille six nouveaux adhérents : • COSTAZ Matériaux, société familiale basée à Nangy, en Haute-Savoie, qui dispose de deux points de vente d’une surface totale de 7.000 m2 et qui a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires de 2,3 millions d’euros. • ECO-LOGIC, spécialiste en matériaux naturels et écologiques depuis 2013. Dirigé par M. Lanet, l’entreprise de Montauban (Tarn-et-Garonne) bénéficie d’une surface de vente de 4.000 m2 et a réalisé un chiffre d’affaires de 1,5 millions d’euros en 2021. • GLC MATÉRIAUX, fournisseur de matériaux de construction et de décoration à Forcalquier dans les Alpes de Haute Provence. Dirigé par M. Scoppa, ce point de vente de 7.000 m2 a réalisé, en 2021, un chiffre d’affaires de 1,8 millions d’euros. • GROUPE DCA, dont la direction est assurée par M. Alexandre Cotut, est implanté depuis 4 ans à Noisy-Le-Grand (Seine Saint-Denis). Avec une surface de vente de 700 m2, le groupe DCA a réalisé un chiffre d’affaires de 1,9 millions d’euros en 2021. • ITS MATERIAUX, dont un établissement de 700 m2 spécialisé dans les matériaux d’isolation est situé à Le Thillay dans le Val d’Oise, et qui va ouvrir un nouveau point de vente courant Juin. Dirigée par M. Adet, l’entreprise a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires de 2,2 millions d’euros. • QUINCAILLERIE SAINT-JEAN, basée en Guadeloupe et gérée par la famille POMMEZ, qui compte deux magasins. Parallèlement à l’arrivée de ces nouveaux adhérents, trois distributeurs du réseau – ENDUIT 34, ADITEC NORMANDIE et POMMIER dans le Jura – étendent leur zone de chalandise avec l’ouverture d’un nouveau magasin. Ayant des ambitions fortes de développement, FRANCE MATÉRIAUX a confié l’animation de son réseau à M. Eric MORILLON depuis Août 2021. https://www.france-materiaux.fr/