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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Industrie

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Il y a 2 ans et 359 jours

Atlantic double sa production de chauffe-eaux et glisse vers le thermodynamique

L’usine historique Atlantic de la Roche-sur-Yon subit un programme de modernisation et d’extension
Il y a 2 ans et 359 jours

Serge Ferrari s'organise pour réaliser ses ambitions en matière de RSE

Le fabricant de toiles s’est réorganisé pour mettre la RSE au centre de ses processus décisionnels et atteindre ses objectifs sociaux et environnementaux.
Il y a 2 ans et 359 jours

Lidl ouvre la première plateforme logistique d’Europe ayant recours à l’hydrogène vert, grâce à ses partenaires Lhyfe et Plug Power

Lidl marque une nouvelle étape dans sa démarche de développement durableDepuis plus de 10 ans, Lidl investit pour moderniser ses infrastructures et accroître leurs performances environnementales. En 2021, l’enseigne choisit l’hydrogène vert pour assurer l’approvisionnement de ses engins de manutention et de levage sur la plateforme de Carquefou.Située au Nord de Nantes, Carquefou devient la première plate-forme logistique d’Europe à opter pour l’hydrogène vert pour faire fonctionner ses engins de manutention. Depuis le mois de janvier 2022 ce sont 98 engins de manutention (80% de la flotte logistique) qui sont alimentés par de l’hydrogène vert. Lidl s’approvisionne en hydrogène vert auprès de Lhyfe, pionnier dans la production d’hydrogène issu de sources d’énergies renouvelables et locales, puisque l’usine de Lhyfe est située à quelques dizaines de kilomètres de Carquefou. Produit à partir d’eau de mer et d’électricité renouvelable, la disponibilité de cet hydrogène vert était la condition pour réaliser ce projet, évitant ainsi le recours à une énergie fossile ou électrique pour alimenter les chariots. Lidl dispose ainsi d’une solution énergétique locale qui combine les avantages écologiques et la performance logistique.L'hydrogène pour optimiser la logistiqueLe plein pour un engin à hydrogène ne dure que de 2 à 3 minutes contre plusieurs heures pour la recharge d’une batterie plomb-acide. Une haute disponibilité des engins à hydrogène (97% du temps contre environ 50% avec la technologie plomb-acide) qui offre la possibilité à la plateforme d’optimiser le stationnement des engins en local de charge.3 bornes de recharge d’hydrogène suffisent à alimenter l’ensemble des engins de manutention du site. Il n’y a donc plus besoin d’espace dédié pour la recharge.La performance et l’autonomie des engins de manutention est constante tout au long de la vie de la pile hydrogène. La productivité des opérations logistiques n’est pas corrélée au vieillissement de la pile comme cela pouvait être le cas avec une batterie plomb-acide.Un hydrogène vert pour l'environnementL’hydrogène vert permet de décarboner significativement l’activité : il est produit à partir d’énergies renouvelables et ne rejette ni CO2, ni particules, que ce soit au moment de sa fabrication ou de son utilisation.La durée de vie des piles à combustible (10 ans) est supérieure à celle des engins à batteries plomb-acide (3 à 5 ans) ce qui induit une réduction de la fréquence de renouvellement des piles par rapport à une utilisation de batterie.Un projet ambitieux mené grâce à l'accompagnement de partenaires experts Pour accompagner Lidl dans la réalisation de ce projet, les entreprises Lhyfe, Plug Power, HRS et Jungheinrich ont étroitement collaboré afin d’adapter une solution sur mesure aux besoins de la plateforme de Carquefou (montage du dossier ICPE, design et implantation des équipements intérieurs et extérieurs, adaptation des engins aux piles à hydrogène, prévisions de la consommation en hydrogène).Plug Power est un pionnier de la pile à hydrogène pour le fonctionnement d’engins de manutention. Concrètement, Plug Power fournit, en collaboration avec HRS et Jungheinrich, les équipements nécessaires à la mise en place de la solution hydrogène. Plug Power réalisera également la maintenance de l’ensemble des équipements sur le site. Lhyfe est un pionnier mondial et pure player de l’hydrogène vert. En tant que producteur d’hydrogène vert, Lhyfe livre un hydrogène renouvelable et local produit à 75 km de la plateforme de Lidl. Pour cela, Lhyfe utilise du vent et de l’eau : un champ éolien voisin fournit l’électricité, tandis que l’eau de mer est pompée en très petites quantités, puis désalinisée et purifiée. L’électrolyseur sépare alors les éléments qui constituent l’eau (l’hydrogène et l’oxygène) pour produire l’hydrogène vert. Lhyfe sera garant de l’approvisionnement nécessaire au fonctionnement des engins de manutention, ce qui représente 75 kg/jour d’hydrogène vert au plus fort de l’activité de la plateforme. Ce volume d’achat important - 300 kg/jour à fin 2021 à 1 tonne/jour d'ici 2023 sont produits dans l’usine - permet à Lidl de contribuer au développement la première entreprise française productrice d’hydrogène vert. 2022 n'est que le point de départ de l'hydrogène vert chez Lidl En parallèle, Lidl étudie déjà la possibilité de développer l’hydrogène vert en tant que solution pour optimiser sa logistique et réduire ses émissions de gaz à effet de serre. A moyen terme, Lidl envisage de déployer des engins à l’hydrogène vert sur d’autres plateformes logistiques ou encore de l’utiliser pour alimenter une partie de sa flotte de camions de livraison.Pour Gregory Podda, Responsable logistique, Lidl France : « Lidl est fière d’ouvrir à Carquefou la première plateforme logistique d’Europe fonctionnant à l’hydrogène vert grâce à ses partenaires Plug Power, qui a adapté les engins de manutentions, et Lhyfe dont l’usine de production d’hydrogène vert se trouve à 75km de notre site. Avec 98 engins de manutention opérationnel et un camion de livraison à venir en 2022, Lidl croit en l’avenir de l’hydrogène vert pour optimiser sa logistique et baisser ses émissions de CO2 conformément à ses engagements. »Pour Julien Saleix, Responsable des ventes régionales, Plug Power : « La technologie hydrogène pour chariots de manutention est mature, déployée sur 165 sites et 50 000 engins à travers le monde, choisie pour les gains de productivité qu’elle procure. Pour la première fois en Europe, l’hydrogène utilisé ici est un hydrogène vert, renouvelable : Lidl fait émerger un modèle énergétique plus durable. Ce site de Carquefou associe enjeux économiques et objectifs environnementaux ambitieux. »Pour Matthieu Guesné, Président Fondateur, Lhyfe : « Nous sommes ravis de ce partenariat qui illustre parfaitement l’intérêt multiple – à la fois engagé et pragmatique – des entreprises à passer à l’hydrogène renouvelable. Après le secteur de la mobilité, les acteurs publics, Lidl ouvre la voie de l’hydrogène renouvelable au monde de la logistique, du transport et des acteurs privés. C’est un tournant très prometteur pour la transition énergétique. »
Il y a 2 ans et 359 jours

Mondial du bâtiment : Le programme des conférences révélé

Près de 1 000 intervenants sont attendus avec plus de 450 conférences et animations durant 4 j… [©Mondial du bâtiment] Pour son retour à la Porte de Versailles en octobre prochain, le Mondial du bâtiment voit les choses en grand avec un programme inédit de conférences. De nouveaux formats d’échanges font leur apparition, afin d’aborder les grandes thématiques qui portent cette édition : “Préserver le climat et l’environnement”, “Bien vivre dans la ville en 2050”, “Transformer les méthodes”, “Valoriser les métiers”. Un programme ambitieux qui va représenter 14 scènes ouvertes sur les 3 salons : Batimat, Idéobain et Interclima. Près de 1 000 intervenants sont attendus avec plus de 450 conférences et animations durant 4 j… « Ces conférences permettront à tous les professionnels et aux acteurs des transitions d’avoir une vue d’ensemble des grands défis du secteur grâce aux analyses et aux décryptages de grands témoins venant de tous horizons », indique l’organisateur. De nouveaux formats d’échanges font leur apparition, afin d’aborder les grandes thématiques qui portent cette édition. Un “Davos” du bâtiment « Les hommes et les femmes du bâtiment sont à la tête d’un formidable défi. Ils auront la responsabilité de permettre à la France de réussir ses transitions et notamment la décarbonation de l’acte de construire, souligne Guillaume Loizeaud, directeur du Mondial du Bâtiment. Face à cette urgence et cette responsabilité immense, nous avons souhaité donner une dimension inédite au programme de conférences, en associant tous les acteurs du bâtiment. Mais aussi des personnalités diverses et inspirantes venant d’autres univers. C’est en quelque sorte un “Davos” du bâtiment que nous préparons. Le programme des interventions de cette édition du Mondial du bâtiment sera exceptionnel par son ampleur, la qualité et la diversité des intervenants, le nombre de thématiques abordées qui couvriront l’intégralité du spectre des problématiques du secteur en les mettant en perspective dans un contexte plus large : économique, politique, environnemental, sociétal et solidaire… ». Quatre grands thèmes Le programme des conférences est porté par 4 grands thèmes. En voici un aperçu non exhaustif : • Préserver l’environnement : l’urgence de la lutte contre le réchauffement de la planète nous est rappelée chaque jour. Les alertes des experts et la multiplication des épisodes climatiques extrêmes nous obligent à prendre nos responsabilités. Toute la chaîne de valeur du bâtiment doit se transformer pour freiner son impact sur l’environnement et préserver le vivant. Le lundi 3 octobre  11 h 00 – 12 h 30 : Est-il vraiment urgent d’industrialiser la construction ?14 h 00 – 15 h 30 : Réhabiliter plutôt que de construire. Quels leviers pour atteindre la neutralité carbone ?16 h 00 – 16 h 45 : Les territoires, acteurs de la décarbonation. Le mardi 4 octobre  9 h 00 – 10 h 30 : Economie circulaire, par et pour les acteurs du bâtiment11 h 00 – 12 h 30 : Economiser les ressources et valoriser les matériaux16 h 00 – 19 h 00 : Retrouver de la productivité et améliorer le bilan carbone Le mercredi 5 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : Nouvelles filières des matériaux bio- et géosourcés11 h 00 – 12 h 30 : Accélérer l’efficacité et la sobriété énergétique des bâtiments Le jeudi 6 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : La formation et les compétences au centre de la transformation du secteur • Bien vivre dans la ville en 2050 : en 2050, près de 70 % de la population mondiale vivra en ville. A quoi ressembleront les villes et nos modes de vie à cet horizon ? Penser la ville de 2050, c’est répondre aux nombreux défis auxquels les urbains sont déjà soumis. Le mercredi 5 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : Panorama européen des architectes engagés dans la décarbonation11 h 00 – 12 h 30 : Le futur en cours de construction14 h 00 – 15 h 30 : Repenser notre habitat pour mieux vivre ensemble16 h 00 – 17 h 30 : Retour sur l’opération Low Carbon Construction Tour. Décarbonation du secteur de la construction Le jeudi 6 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : Architecture durable, réhabiliter plus que construire16 h 00 – 16 h 45 : Le bois et le biosourcé pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2030 • Valoriser les métiers : à l’ère digitale, tous les métiers de la construction et du bâtiment sont en profonde mutation. Les nouveaux outils de collaboration, la data et l’intelligence artificielle font émerger de nouvelles compétences, voire de nouveaux métiers. Le lundi 3 octobre  10 h 00 – 10 h 45 : RE 2020 et études ACV. Enjeux et défis pour engager le bâtiment et les acteurs de la construction dans la démarche bas carbone11 h 00 – 11h 45 : Renouveau urbain pour la requalification architectu-rale des cœurs de ville Le mardi 4 octobre  9 h 30 – 10 h 15 : Quel coût de construction en RE 2020 ?11 h 30– 12 h 15 : Les spécificités de la RE 2020 en logements collectifs14 h 00 – 14 h 45 : Anticiper le changement d’usage d’un bâtiment dans le temps16 h 00 – 16 h 45 : La construction bas carbone : points cruciaux et recommandations Le mercredi 5 octobre  11 h 00 – 12 h 15 : Décarbonation des matériaux de construction • Transformer les méthodes : assurer la transition écologique du secteur, réussir sa digitalisation, garantir son modèle économique et améliorer sa productivité : la filière du bâtiment est sous pression. Moderniser nos méthodes s’impose. Organisation du travail, outils de production, gestion des équipes, commercialisation et relation clients : tous les chantiers sont ouverts. Ces interventions seront portées et organisées par l’Ecole des ponts Paris Tech. Le lundi 3 octobre  A partir de 9 h 00 et toute la journée, interventions de l’Ecole des Ponts Paris Tech autour de l’architecture décarbonée et solidaire Les mardi et mercredi 4 et 5 octobre  A partir de 9 h 00 et toute la journée, interventions de l’Ecole des Ponts Paris Tech, de Marjolaine Meynier-Millefert, présidente Alliance HQE – GBC France, et de Romain Duballet, co-fondateur d’XtreeE, autour de la politique environnementale Le jeudi 6 octobre  A partir de 9 h 00 et toute la journée, interventions de l’Ecole des Ponts Paris Tech et de Guy Sidos, Pdg de Vicat, autour de l’industrie de la construction. En savoir plus ici 
Il y a 2 ans et 359 jours

POINT.P ÉTOFFE son expertise carrelage à ALBI (81) avec l’acquisition d’un point de vente sup caro

POINT.P, négoce généraliste et multi spécialiste et enseigne principale de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France, vient de finaliser l’acquisition du point de vente SUP CARO d’Albi. Située plus précisément sur la commune de Puygouzon, cette agence compte 5 collaborateurs. Elle est spécialisée en carrelage, aménagement extérieur, parquet et sanitaire.  « Cette acquisition renforce nos positions sur […]
Il y a 2 ans et 360 jours

Le patronat britannique appelle à rénover plutôt qu'à subventionner pour faire des économies d'énergie

Le Royaume-Uni dans sa nouvelle stratégie énergétique a mis l'accent sur un regain de production tous azimuts, des renouvelables au nucléaire en passant par plus de forage de gaz et pétrole espéré en mer du Nord.Mais ce que Downing Street "n'a pas fait pendant cette crise est de parler de la demande" insiste M. Danker, d'après le texte de son discours."Le gâchis d'énergie c'est comme le gâchis de nourriture. Ça n'a pas de justification. Ce n'est bien pour personne. Et il y a beaucoup de manières d'aider les gens à faire baisser leurs factures", affirme M. Danker.Selon lui, le gouvernement a besoin d'investir environ 5,2 milliards de livres chaque année jusqu'en 2035 pour isoler correctement les logements, qui ont une déperdition d'énergie plus rapide que tout autre pays d'Europe."Ça semble cher", fait-il valoir, "mais les factures d'énergie élevées et l'inflation qui en résultent viennent de coûter au Chancelier" de l'Echiquier Rishi Sunak "22 milliards de livres" en subventions énergétiques aux plus démunis, a-t-il argumenté."Et nous ne sommes pas encore en octobre", quand le froid va doper la demande de chauffage et quand les plafonds de tarifs d'énergie devraient encore être relevés, a-t-il ajouté.L'association écologiste Insulate Britain, qui a mené des campagnes et opérations très médiatisées au Royaume-Uni pour inciter à l'isolation des bâtiments afin de lutter contre le réchauffement climatique, affirme que le pays a environ 29 millions de logements et que ces bâtiments sont "les plus vieux et ceux qui ont la pire efficacité énergétique en Europe".Elle ajoute sur son site internet que "près de 15% du total des émissions de gaz à effet de serre au Royaume-Uni viennent du chauffage des bâtiments".Le Royaume-Uni fait par ailleurs face à une crise du coût de la vie alimentée notamment par une flambée des factures énergétiques.
Il y a 2 ans et 360 jours

Architecture Student Contest : le palmarès

Saint-Gobain a annoncé le 10 juin 2022 le palmarès de la 17ème édition du prix international étudiant ‘Architecture Student Contest’ dont le thème était : redynamiser un territoire près de Varsovie (Pologne). Le challenge de cette édition, organisée en étroite collaboration avec la ville de Varsovie, consistait à développer un projet visant à redynamiser une […] L’article Architecture Student Contest : le palmarès est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 360 jours

Les Brick Awards 22 célèbrent des projets vitrines internationaux

En juin 2022, Wienerberger a annoncé les cinq lauréats des Brick Awards 22, venus d’Équateur, de Suisse, de Chine et de France, dont l’architecture en briques, révolutionnaire, a été soulignée. Ces projets vitrines ont impressionné le jury tant avec des  concepts esthétiques qu’avec des méthodes de construction durables tournées vers l’avenir. Des architectes de 53 […] L’article Les Brick Awards 22 célèbrent des projets vitrines internationaux est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 362 jours

Action Logement creuse ses pertes en 2021

L'ex 1% Logement, piloté par patronat et syndicats et financé par un prélèvement sur les entreprises (PEEC), a augmenté son activité tous azimuts: production et rénovation de logements, aides à la mobilité professionnelle, garantie locative Visale...Au total, il a investi quelque 12,5 milliards d'euros."Une institution comme Action Logement n'est pas là pour faire du résultat, elle est là pour déployer son utilité sociale sur l'ensemble des territoires", a justifié le président du groupe, Bruno Arcadipane.Depuis 2019, le groupe, assis sur plusieurs milliards d'euros de trésorerie, s'est engagé, sous la pression de l'Etat, dans un plan d'investissement volontaire (PIV) colossal.L'année dernière, il a obtenu plus de 48.000 autorisations de construire des logements sociaux et intermédiaires, un record, et plus du tiers du total national.Ses dirigeants souhaitent encore accélérer le rythme de construction en 2022, malgré les difficultés économiques: inflation, pénurie de matériaux, effets de la guerre en Ukraine, etc."On est le premier bailleur de France et il est impossible pour nous de ne pas avoir des ambitions extrêmement fortes", a déclaré Bruno Arcadipane.Le nombre de bénéficiaires de la garantie Visale, destinée aux moins de 30 ans et élargie à tous les salariés gagnant moins de 1.500 euros net par mois, s'est élevé à 230.000, avec un objectif de 330.000 pour 2022 et de 500.000 à terme.En 2022, dernière année de son plan d'investissement, le groupe devrait rester dans le rouge, pour revenir à l'équilibre en 2023."Les grands enjeux pour l'avenir, pour nous, après la période de mobilisation très forte de réserves du PIV qui continue en 2022, ça va être de retrouver à partir de 2023 un équilibre entre nos ressources et nos dépenses", a affirmé la directrice générale Nadia Bouyer.Objet récurrent de guéguerres avec l'Etat au sujet de son financement, Action Logement s'est vu prélever en 2021 un milliard d'euros au bénéfice du Fonds national d'aide au logement, en plus de ses participations au renouvellement urbain ou au programme Action Coeur de ville.Les recettes ont baissé de 300 millions d'euros, l'Etat ayant renoncé à verser une compensation à l'exonération de la PEEC pour les entreprises de 20 à 50 salariés.
Il y a 2 ans et 362 jours

La décarbonation de l'usine d'Isonat subventionnée par l'Ademe à hauteur de 850 000 €

Le fabricant d'isolants biosourcés en fibre de bois du groupe Saint-Gobain va refondre son outil de production à l'occasion du doublement de la capacité de son usine de Mably et réduire de 20% (1100 t/an) ses émissions de CO2.
Il y a 2 ans et 362 jours

Les plus gros consommateurs d'énergie très peu incités à l'efficacité énergétique

Le dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), principale aide financière des travaux d'économies d'énergie tant pour les particuliers que les professionnels, doit permettre à la France d'atteindre près de la moitié de ses objectifs européens. Mais il est largement sous-exploité par ces secteurs.Dès lors, l'augmentation significative du volume d'obligation des CEE, tant en CEE classiques qu'en CEE précarité, semble indispensable pour inciter les secteurs consommateurs d'énergie et émetteurs de CO2 à lancer des travaux d'économies d'énergie, atteindre les objectifs nationaux et européens et consolider les filières professionnelles dont la France a besoin. Le coût de cette mesure sur les prix de l'énergie serait limité. Calculs et éclairage du groupe Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie et pionnier du dispositif des CEE depuis 2008.« Il est évident que la non rehausse du marché des CEE, ce dispositif d'aide privée qui pèse plus de 5 milliards d'euros annuels, en baisse de 25 % sur 12 mois, a aujourd'hui des répercussions sociales, économiques et environnementales majeures. Sa résolution doit être un des dossiers prioritaires de la Première ministre chargée de la planification écologique. L'atteinte de nos objectifs nationaux et européens, avec près de 40 % d'économies d'énergie à réaliser d'ici 2030, en dépend ! », soutient Pierre Maillard, Président Directeur Général de Hellio.Le transport, l'industrie, le tertiaire et l'agriculture plus gros consommateurs d'énergie devant le secteur résidentiel Selon le dernier bilan énergétique de la France en 2021 publié en avril 2022, la consommation d'énergie primaire de la France en 2021 est en hausse de 7,7 % (2 769 TWh).De son côté, la consommation finale d'énergie s'établit à 1 778 TWh en 2021, dont 1 627 TWh à usage énergétique. Cette dernière a augmenté de 9,1 % et revient à son niveau de 2019.Dans le détail, la consommation d'énergie du transport s'élève approximativement à 511 TWh, soit près de 32 % du total. En parallèle, celle de l'industrie s'élève à 312 TWh, soit près de 20 %. À cela s'ajoute la consommation des bâtiments tertiaires estimée à 275 TWh, soit 17 %, et celle de l'agriculture et de la pêche autour de 50 TWh, soit 3 %.En somme, les secteurs industriels et commerciaux représentent près de 72 % de la consommation totale ! Parallèlement, les émissions de CO2 liées à l'énergie rebondissent de 8,5 % sans retrouver leur niveau de 2019, les secteurs énoncés précédemment étant responsables de près de 90 % du total.Une sous-exploitation des CEE par ces secteurs aggravée par un marché en crise Paradoxalement pour ces secteurs industriels et commerciaux, le dispositif des CEE, instrument principal de la politique énergétique en matière d'incitation aux travaux d'efficacité énergétique et de réduction des consommations d'énergie, ne représente en moyenne que 33 % des CEE délivrés depuis le 1er janvier 2022, avec le même ordre de grandeur sur les quatre dernières années. Le secteur qui profite des 67% restants est le résidentiel, représentant 28 % de la consommation d'énergie.De plus, l'actualité du marché des CEE n'est pas incitatrice à l'efficacité énergétique : le cours accuse une baisse des incitations financières de l'ordre de 30 % sur ces deux dernières années causée par la surproduction des CEE par rapport à des obligations [2] devenues insuffisamment ambitieuses.En effet, la production de CEE bat tous les records (avec des moyennes de 83 TWhc de délivrances CEE et 72 TWhc de dépôts CEE sur le début d'année 2022) pour une obligation de volume pour la 5ème période critiquée pour être mal calibrée (43 TWhc en comptant la surproduction de la 4ème période estimée à 450 TWhc, 52 TWhc par mois hors surproduction).Cette situation du marché des CEE provoque de lourdes conséquences, tant sur le plan économique, social qu'environnemental : Une baisse des aides et une augmentation des restes à charge financiers pour les travaux d'efficacité énergétique pour les particuliers et les entreprises, dans un contexte inédit d'explosion des prix de l'énergie. Plusieurs sociétés décalent, annulent ou n'envisagent simplement pas de lancer leurs projets d'efficacité énergétique en raison de la faible incitation actuelle des CEE. Une confiance rompue dans le dispositif par les utilisateurs finaux qui se retrouvent avec un reste à charge doublé ou triplé par rapport à il y a quelques mois et ne peuvent plus lancer leurs travaux.Un manque d'ambition qui se traduira par la non atteinte des objectifs français et européens en matière de baisse des consommations énergétiques alors que l'objectif 2020 a été atteint sur le fil grâce, ou à cause, du contexte sanitaire de 2020. À rappeler également que la révision de la directive efficacité énergétique devrait être actée d'ici la fin d'année, avec une augmentation probable de l'objectif 2030 actuel de 32,5% à 36%-39%.Doubler l'obligation du volume des CEE de la 5ème période pour atteindre les objectifsÀ ce titre, étant donné une moyenne mensuelle actuelle de 83 TWhc de délivrance de CEE et 450 TWhc de stocks de CEE, il est projeté une obligation CEE totale pour la 5ème période de 4 500 TWhc, soit un quasi doublement de l'objectif actuel.Avec la probable augmentation de 11 % de l'objectif européen, aujourd'hui à 32,5 % d'économies d'énergie [3] à réaliser d'ici 2030, l'obligation potentielle pourrait même s'élever à plus de 5 000 TWhc si la volonté politique était d'utiliser le dispositif pour atteindre l'objectif européen et national.Plusieurs acteurs de la filière ont émis une recommandation similaire de doublement voire de triplement des aides financières dédiées aux économies d'énergie [4], de même que la Convention Citoyenne pour le Climat [5] a proposé de quadrupler l'objectif (3 à 4 fois), ce qui porterait l'obligation à plus de 6 000 TWhc.Pour rappel, les forfaits des fiches d'opérations standardisées sont révisés régulièrement à la baisse, compte tenu de la réévaluation des références du parc et du marché pour mieux refléter l'économie d'énergie réelle : le montant d'incitations financières versées par opération sera donc limité.Si l'on souhaite atteindre l'objectif des 700 000 travaux de rénovation annoncés par le Président lors de sa campagne de réélection, une rehausse de l'obligation du volume des CEE est indispensable afin d'augmenter considérablement les incitations financières.Cette rehausse nécessaire aura pour première incidence de diminuer fortement les restes à charge et ainsi encourager les consommateurs et les acteurs de la filière à réaliser des travaux d'économies d'énergie.Au-delà du volume d'obligation additionnel conséquent, Hellio insiste sur l'importance d'augmenter à la fois l'obligation classique et l'obligation précarité. En effet, une rehausse de l'obligation précarité permettra de lutter contre la précarité énergétique mais ne stimulera pas les travaux d'efficacité énergétique dans les secteurs cités précédemment, notamment à cause de la fongibilité des CEE précarité (un CEE précarité peut remplir l'obligation classique), et laissera donc de côté les secteurs industriels et commerciaux.[1] https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/bilan-energetique-de-la-france-en-2021-donnees-provisoires-0 [2] emmy.fr ; Prix emmy spot CL Avril 2020 : 8,46 ; Prix emmy sport CL Avril 2022 : 5,93 ; Baisse de 29,9 % [3] https://www.consilium.europa.eu/fr/policies/green-deal/fit-for-55-the-eu-plan-for-a-green-transition/ [4] https://www.fedene.fr/wp-content/uploads/sites/2/2014/09/20171003-PROPOSITIONS-BD.pdf [5] https://propositions.conventioncitoyennepourleclimat.fr/pdf/rf/ccc-rapport-final-seloger.pdf
Il y a 2 ans et 362 jours

Saint-Gobain va créer la première usine de plaques de plâtre net zéro carbone en Amérique du nord

Le géant des matériaux va investir 90 millions de dollars canadiens dans son usine située près de Montréal au Canada, pour accroître ses capacités de production d’environ 40% et transformer son usine pour en faire le premier site de production de plaques de plâtre neutre en carbone en Amérique du Nord. Les nouvelles installations seront opérationnelles en 2024.
Il y a 2 ans et 362 jours

Pour le téléphérique urbain de Toulouse, Séquences à l’habillage

En mai 2022, a été inauguré à Toulouse (Haute-Garonne) le nouveau téléphérique urbain Tisséo. L’agence toulousaine Séquences avait en charge l’intégration de l’ouvrage dans son environnement. Les trois stations de cette nouvelle ligne sont habillées de tôle perforée Gantois Architecture. L’ouvrage a été réalisé (exploitation, télécabines et gares comprises) par Poma, leader mondial et français […] L’article Pour le téléphérique urbain de Toulouse, Séquences à l’habillage est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 362 jours

Eiffage construira la première usine de dessalement du Sénégal

Eiffage Génie Civil et Eiffage Sénégal ont remporté en groupement le marché attribué par la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES) pour la conception, la construction et l’exploitation durant 24 mois de la future usine de dessalement d’eau de mer des Mamelles à Dakar au Sénégal. Le montant global du contrat s’élève à près de 146 millions d’euros.
Il y a 2 ans et 362 jours

BHS-Sonthofen rachète Eurostar Concrete Technology

BHS-Sonthofen rachète l’Italien Eurostar Concrete Technology. [©BHS-Sonthofen] Le spécialiste allemand du malaxeur à doubles arbres horizontaux BHS-Sonthofen vient d’annoncer le rachat de l’industriel italien Eurostar Concrete Technology. Effective depuis le 18 mars dernier, l’opération fait suite au choix de Mario Zaccaron, Pdg d’Eurostar, de céder son entreprise… Ceci, à un constructeur de machines renommé, afin de garantir son développement dans le futur. Pour BHS-Sonthofen, cette acquisition constitue une formidable opportunité d’élargir son propre portefeuille d’équipements, en y ajoutant des malaxeurs planétaires. Pouvant traiter des gâchées jusqu’à 6 m3. A partir de maintenant, ces technologies de malaxage complémentaires offrent aux clients des deux entreprises une plus grande flexibilité, en termes d’équipements et de services. Une nouvelle offre de malaxeurs planétaires Les malaxeurs planétaires sont souvent utilisés pour la production de bétons pour la préfabrication et de bétons spéciaux en BPE. L’acquisition d’Eurostar Concrete Technology correspond à la volonté de BHS-Sonthofen de consolider, à long terme, sa position de partenaire compétent dans le domaine des malaxeurs de haute qualité. « La combinaison de malaxeurs discontinus à doubles arbres horizontaux et de malaxeurs planétaires va nous permettre de réagir d’une manière plus spécifique aux exigences de nos clients », souligne Dennis Kemmann, Pdg de BHS-Sonthofen. Ces attentes comprennent, d’une part, des options flexibles pour les applications les plus diverses et, d’autre part, un réseau de services après-vente vaste et fiable. Grâce à cette fusion, les clients d’Eurostar bénéficient de sites supplémentaires de SAV, à savoir ceux de BHS-Sonthofen. Mais aussi d’une gestion globale et complète des pièces de rechange, dans le monde entier. « Pour les constructeurs d’unités de production du béton et les partenaires commerciaux, cette extension signifie un portefeuille de produits encore plus attractif, d’un niveau technique élevé et doté d’une technique d’entraînement robuste », poursuit Dennis Kemmann. Comme les malaxeurs à doubles arbres horizontaux de BHS-Sonthofen, ceux d’Eurostar Concrete Technology disposent d’entraînements conçus sur mesure. La marque Eurostar est maintenue Par ailleurs, les modèles commerciaux des deux industriels se complètent, tous deux étant fabricants d’équipements destinés à des clients finaux, à des constructeurs d’installations et à des revendeurs. « Ce n’est qu’une des nombreuses raisons qui font que BHS-Sonthofen est notre partenaire idéal, confie Mario Zaccaron. Eurostar Concrete Technology et BHS-Sonthofen profiteront toutes les deux de cette acquisition. Grâce à l’expérience et au vaste réseau de BHS-Sonthofen, nous pourrons encore améliorer l’efficacité de notre production et aussi conquérir de nouveaux marchés. » A l’issue de cette fusion, la marque Eurostar Concrete Technology est conservée et Mario Zaccaron, confirmé à son poste de président. De même, la continuité des activités commerciales est assurée sur le site d’Eurostar, près d’Udine, en Italie. L’objectif final est de pérenniser la position de l’industriel sur ces marchés, tout en poursuivant le développement de l’offre de malaxeurs. BHS-Sonthfen confirme vouloir continuer à travailler avec le réseau habituel existant mis en place par Eurostar. Ainsi qu’avec les personnes déjà en charge du développement technique et commercial.
Il y a 2 ans et 362 jours

Viliaprint, un projet d’impression 3D en béton

Le projet Viliaprint présente cinq habitations fabriquées grâce au procédé de l’impression 3D. [©AC Presse] Il y a quatre ans, Plurial Novilia dévoilait “Viliaprint”. Un projet comptant un ensemble de cinq maisons avec des murs en béton imprimé en 3D et des éléments préfabriqués hors site. Il est situé au cœur de l’éco-quartier Réma’vert à Reims (51). En janvier 2020, le bailleur social obtient le permis de construire et se lance dans la fabrication en avril 2021. Et puis, le 2 juin 2022, “Viliaprint” est livré et prêt à vivre. « Nous sommes très heureux du rendu final de notre projet, déclare Jérôme Florentin, directeur de la maîtrise d’ouvrage de Plurial Novilia. En un peu plus d’un an, nous avons réussi à concevoir, avec la technologie de l’impression 3D, cinq maisons familiales de plain-pied, du T3 au T5. Ces dernières sont à la fois une première en France, une prouesse technologique, mais aussi un modèle environnemental. » L’équipe derrière Viliaprint Pour la réalisation, Plurial Novilia a travaillé en partenariat avec plusieurs acteurs du bâtiment. Parmi eux, le cimentier Vicat a fourni un mortier formulé spécialement pour ce procédé d’impression. « Nous avons conçu une encre cimentière très particulière, explique Olivier Martinage, ingénieur R&D pour l’impression 3D chez Vicat. Une fois appliquée, elle durcit presque instantanément pour accueillir une autre couche par-dessus. » Par ailleurs, XtreeE, industriel spécialisé dans l’impression 3D, a joué un rôle majeur dans l’élaboration de “Viliaprint”. Lire aussi : Un récif artificiel en impression 3D béton signé XtreeE En effet, ce dernier a imprimé les murs en béton dans son usine située à Rungis (94). Leur procédé a d’ailleurs reçu la certification Appréciation technique d’expérimentation (Atex) de la part du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). « L’avantage de notre technologie, c’est de construire des éléments rapidement, et de qualité », souligne Alain Guillen, directeur général de XtreeE. Enfin, l’entreprise Demathieu Bard a procédé à l’assemblage sur le chantier des pièces fabriquées hors site. En tout, “Viliaprint” regroupe 470 m2 d’espaces habitables, dont la plus grande maison se développe sur 117 m2. En ce qui concerne la structure, 35 murs ont été imprimés en 3D béton. L’impression 3D au service de l’environnement La particularité des maisons de “Viliaprint” se remarque visuellement avec ses formes arrondies qui sortent de l’ordinaire. Mais ces habitations se distinguent aussi par leur faible impact environnemental. En effet, grâce au procédé d’impression 3D, l’empreinte carbone des maisons est fortement diminuée. « Cette technologie permet d’économiser entre 50 et 60 % de béton utilisé pour réaliser une structure, reprend Olivier Martinage. Cela évite donc le surplus de déchet et la surexploitation de matières premières. De plus, les murs sont composés à plus de 50 % de vide. La consommation de béton est ainsi réduite de moitié en comparaison à une construction traditionnelle. L’impact environnemental du matériau en lui-même se voit donc diminuer considérablement. » Du côté de l’isolation intérieure, elle a été traitée avec de la laine de roche. En outre, les membres du projet “Viliaprint” ont privilégié des matériaux bas carbone comme le bois, qui constitue la charpente et le bardage. Pour le moment, le surcoût est de l’ordre de 25 % en comparaison à une maison classique équivalente. Mais dans les années à venir, « nous voulons que ce projet soit le précurseur d’une nouvelle ère dans le bâtiment. Une ère où l’on construit vite, de qualité, avec un bon bilan environnemental et moins cher », conclut Jérôme Florentin.
Il y a 2 ans et 362 jours

Flambée des coûts, guerre, approvisionnements : les câbliers inquiets pour 2022

"En dépit de la hausse des matières premières et de l'allongement (des) délais d'approvisionnement, l'horizon s'est éclairci durant l'année 2021", souligne le Sycabel, syndicat professionnel du secteur, dans un communiqué.L'activité des fabricants de fils et câbles électriques et de communication ainsi que de leurs accessoires associés "a retrouvé un niveau d'avant-crise sanitaire, son chiffre d'affaires s'établissant légèrement au-dessus de 3,4 milliards d'euros, en hausse globale de 24,7% par rapport à 2020 et de 12,4% par rapport à 2019", a-t-il indiqué."Dans le domaine des réseaux de transport d'énergie, les investissements dans l'hexagone se sont fortement contractés, contrairement à l'export qui augmente et retrouve son niveau de 2019", indique le Sycabel.A l'inverse, "les câbles de distribution d'énergie ont retrouvé des volumes équivalents à ceux de 2019 sur le marché national alors que les résultats à l'exportation se sont dégradés", est-il ajouté.Dans le domaine des câbles destinés à la construction et à l'industrie, "2021 s'est achevée sur une tendance prometteuse": "les câbles dédiés à la construction ont enregistré un volume supérieur de 7 points à celui de 2019 en métropole bien que le marché de la construction de logements reste en berne", a souligné le syndicat professionnel.En revanche, les câbles de données ont connu une mauvaise année par rapport à 2019. Enfin, les câbles de télécommunications à fibre optique, malgré un rebond de 25 points par rapport à 2020, sont en retrait de 17 points par rapport à 2019.Pour 2022, "compte-tenu du poids prépondérant des matières premières et de l'incidence du coût de l'énergie dans le prix de revient des câbles, l'accélération des hausses de prix continue d'affecter très durement les adhérents du Sycabel"."Le cours LME de l'aluminium a pris plus de 50% en un an et a vu sa valeur doubler depuis 2020", souligne notamment le syndicat, même si la recrudescence des cas de Covid-19 en Chine a pesé sur les prix.Enfin, outre ses effets sur les prix de l'énergie, la guerre en Ukraine engendre pour les industriels "des incertitudes sur les délais et les capacités d'approvisionnement, en particulier, pour ce qui concerne l'industrie du câble, sur le gaz, l'aluminium, le nickel et le bois".
Il y a 2 ans et 362 jours

La France, 2e pays d'investissement en Europe pour le Qatar, avec 7,1 milliards dans l'immobilier

Sur ce total, 7,1 milliards sont investis dans l'immobilier (hors hôtellerie et investissements de particuliers).Dans le détail, l'étude réalisée avec le "Junior Conseil" de l'école de commerce française qui dispose également d'un campus au Qatar, précise que les actifs du pays organisateur de la prochaine Coupe du Monde de football sont valorisés à 5,3 milliards d'euros dans les secteurs de l'industrie et de la construction avec "des participations importantes dans des fleurons nationaux" comme Vinci, Total, Suez ou Airbus.Selon cette même source, les participations du Qatar dans le commerce de détail pèsent pour 4,2 milliards d'euros, celles dans le transport et le tourisme pour 3,4 milliards d'euros, celles dans les télécoms et médias pour 2,3 milliards d'euros.Le chiffre de 7,1 milliards d'euros pour l'actif immobilier correspond aux "activités immobilières et (à) la valeur totale de l'actif net immobilier détenu par des sociétés qataries ou affiliées". "Les investissements immobiliers résultant de personnes physiques ne sont pas comptés", précisent les auteurs de l'étude, selon qui "la valorisation des titres des entreprises et participations qataries en France fin 2021 est semblable à celle de 2019."Les échanges commerciaux entre les deux pays, tirés "par les exportations françaises de biens d'équipement" et le matériel militaire, "et les exportations qataries de gaz et produits dérivés des hydrocarbures", ont cru en moyenne de 16% par an depuis 2000.Le président de ce cercle économique créé en 2015, Omer Acar, a dit dans un communiqué s'attendre "à ce que cette dynamique se poursuive et s'intensifie dans les années à venir, notamment grâce à l'impulsion donnée par les nouveaux partenariats initiés entre nos entreprises dans le cadre de la Coupe du Monde".
Il y a 2 ans et 363 jours

WICONA lance les Partenaires Spécialistes Sécurité Incendie

WICONA a lancé son nouveau programme « les Partenaires Spécialistes Sécurité Incendie WICONA ». Le concepteur-gammiste vise à asseoir l’expertise et le savoir-faire des fabricants-installateurs agréés de menuiseries auprès des architectes et professionnels dans leur projet de construction ou de rénovation. Ce programme ambitionne également de mieux faire connaître la performance des systèmes aluminium dans la protection incendie des bâtiments. Les Partenaires Spécialistes Sécurité Incendie WICONA préfigurent un nouveau concept de relation client basé sur la co-construction. Ce programme est une première. En sept ans, l’industriel a construit l’une des offres produits en matière de Protection Incendie parmi les plus larges du marché français.
Il y a 2 ans et 363 jours

Trois pré-commandes de fossilisateurs pour Néolithe

Les fossilisateurs de Néolithe sont des unités de traitement de déchets non-recyclables, d’une capacité de 20 t/j jour pour une emprise au sol de 400 m2. [© Fabien Tijou] Néolithe annonce la signature de trois pré-commandes de fossilisateurs, avec des acteurs français majeurs que sont Corudo, Eurovia et le groupe Cheval. Ces fossilisateurs constituent des unités de traitement de déchets non-recyclables mises au point par Néolithe. Cœur du process, d’une capacité de 20 t/j jour, ils nécessitent une emprise de seulement 400 m2 au sol. Ces unités transforment les déchets en granulats, une alternative immédiate à l’enfouissement et à l’incinération. L’objectif ? Réduire les émissions de gaz à effet de serre liées aux méthodes traditionnelles de traitement des déchets. Lire aussi : Maine-et-Loire : Néolithe crée son site industriel « Néolithe est en pleine transition, d’une phase de recherche et développement intensive à une phase de déploiements, sur le terrain, de son procédé de fossilisation des déchets. La signature de ces trois pré-commandes témoigne de la volonté des entreprises françaises de divers secteurs, d’agir pour répondre aux problématiques environnementales. Ce résultat nous encourage à poursuivre nos démarches pour atteindre, d’ici la fin de l’année, l’objectif que nous nous sommes fixés de huit pré-commandes de fossilisateurs », déclarent Nicolas Cruaud, Clément Bénassy et William Cruaud, co-fondateurs de Néolithe.
Il y a 2 ans et 363 jours

Le salon Eurobois dévoile son programme

A la hauteur de cette offre et au plus près des tendances du marché et des besoins de la filière, Eurobois proposera un programme de contenus riches et variés.Il abordera les enjeux actuels de la filière tels que l'emploi, la formation, la montée en compétences, le numérique et l'innovation. Et mettra en valeur plus particulièrement les secteurs de la 1ère transformation, de la 2nde transformation et de l'agencement aussi bien sur les stands des entreprises que dans le cadre des nombreuses animations et conférences.Ce programme, alliant animations, démonstrations pratiques et sujets prospectifs, proposera des contenus spécifiques et adaptés aux besoins des visiteurs professionnels : agenceurs, architectes d’intérieur, charpentiers, ébénistes, menuisiers, collectivités, négoce, ou encore des scieurs. Ils auront la possibilité de s'informer sur les dernières actualités de la filière, de découvrir les innovations présentées par les entreprises exposantes, de participer à des démonstrations et mises en pratique sur de nombreuses animations et stands, et enfin d’accéder facilement aux offres d'emplois proposées et formations existantes.L’innovation au cœur du salonVéritable vitrine de toutes les nouveautés, produits, services et technologies, EUROBOIS place l’innovation au cœur du salon avec de nombreux dispositifs permettant aux visiteurs professionnels de découvrir les nouveautés de la filière.Les EUROBOIS AWARDSPlateforme de lancement de produits et services, le concours EUROBOIS AWARDS récompense le caractère innovant d’un produit ou d’un service, mais aussi son design, sa performance, la démarche RSE de l’entreprise, la qualité environnementale du produit/service, sa certification, son usage pour les professionnels, et enfin sa maîtrise des coûts. Les 28 innovations des 22 entreprises en lices seront jugées par un jury de professionnels de la filière, ainsi que par un jury d’étudiants issus d’écoles spécialisées de la filière bois.Nouveauté, les professionnels auront l’occasion de découvrir les innovations des entreprises à travers un pitch de 5 minutes sur le Plateau TV, le mardi 14 juin matin, à partir de 10h. La remise des prix aura lieu le 15 juin à 16h30, également sur le Plateau TV.Découvrez la liste des innovations présentées aux Eurobois AwardsEspace Wood Innovations – stand : 6M44Organisé par le Pôle de Compétitivité Xylofutur, La Wood Tech et Canopée Challenge, l’espace Wood Innovations proposera tout au long du salon de découvrir, d'échanger, de construire autour des thématiques d'innovation.Plusieurs ateliers seront proposés durant les 4 jours :Présentation des lauréats du Canopée ChallengeLes possibilités de l'innovation technique en lien avec les enjeux de la filièreL’intérêt d’intégrer du design dans le processus d’innovationPrésentation du Plan d'Investissement d'Avenir (PIA) 4 - Région Auvergne-Rhône-AlpesLes start-up de La Wood TechAtelier "Digital" : Innovation et Digital - Une convergence inéluctablePrésentation de projets labellisésRencontre adhérents Xylofutur - Les ponts entre recherche académique et industrielAtelier "Levée de fonds" : Financement de l'innovation - Suivez le guideLes acteurs de la filière Forêt-BoisPDI Programme de Développement à l'International 2023 - Région Auvergne-Rhône-AlpesAtelier "Pitch" : Comment bien présenter son innovationDes réponses concrètes aux problématiques liées à l’emploi et la formationDans un contexte de forte croissance due aux nouvelles réglementations et au soutien des pouvoirs publics, la filière bois peine à recruter. Manque d’attractivité des métiers, nouveaux enjeux liés à l’arrivée du numérique et du 4.0… Les raisons sont multiples. Et même si la situation tend à s’améliorer, les efforts doivent être maintenus, c’est pourquoi EUROBOIS s’engage pour la filière et propose des réponses concrètes.Le Campus EUROBOIS, espace spécialement dédié à l’emploi et la formation sur le salon, permettra de faciliter les rencontres entre les centres de formation, les étudiants et les professionnels en recherche de formation d’une part et les recruteurs et les demandeurs d’emploi d’autre part.Il sera organisé autour de deux espaces, l’un dédié à la formation, l’autre à l’emploi.L’espace formation, rassemblera une quinzaine de centres de formation, dédiés à la filière bois, proposant des formations continues ou initiales. Ils seront présents durant tout le salon pour renseigner, conseiller et accompagner les étudiants et/ou les professionnels en recherche de formation, mais également présenter les cursus existants, les nouvelles formations diplômantes, ainsi que les modalités pour y accéder. Les organismes présents sur le salon sont : L’ENSTIB, ESB, Fibois, CEGEP, Formabois, Le lycée Claude Mercier, CFPF, Master Sciences du Bois, GRETA CFA, le lycée forestier Sauges, Reinach formations, le Centre des Services Scolaire du Pays-des-Bleuets, le lycée Roanne Chervé Noirétable, Les Compagnons du Devoir, L’institut des métiers de Clermont-Ferrand, et enfin l’Ecole Technique du Bois.Au sein de l’espace dédié à l’emploi, les visiteurs auront accès à de nombreuses offres à pourvoir dans le secteur, sur le Mur de l’Emploi. Pôle emploi, partenaire de l’évènement, animera les 14 et 15 juin deux « journées de l’emploi » durant lesquelles l’organisme fournira des renseignements pratiques aux visiteurs.Par ailleurs, les thématiques de l’emploi, de la formation et de la montée en compétences seront également abordées sur le Plateau Bati-Journal TV au travers d’émissions dédiées :Mercredi 15 juin09H30-10H15 Emploi & recrutement : les nouveaux outils15H00-15H45 La formation SmartisanPleins phares sur l’agencementCOHOME BELLEVILLE CLUB, l’histoire d’un coliving laboratoire de l’agencementOrganisé par les équipementiers de l'Ameublement Français, l’espace COHOME BELLEVILLE CLUB propose aux visiteurs de découvrir de vraies inspirations pour l’agencement, des mises en situation de produits et de solutions disponibles pour leurs projets. Réalisé en collaboration avec l’agence Label Experience, COHOME BELLEVILLE CLUB met à profit les innovations du groupement pour créer un environnement accueillant, artistique et multi-fonctionnel.Sur l’espace COHOME BELLEVILLE CLUB, une équipe de 11 marques représentera une large palette d’expertises, de services, ainsi que de produits complémentaires. Ces entreprises mettent à disposition des agenceurs et architectes d’intérieur un espace d’échange et de partage sur le stand des Equipementiers de l’Ameublement français.Véritable laboratoire de l’agencement, le stand des Equipementiers de l’Ameublement Français propose un projet de coliving appelé « COHOME BELLEVILLE CLUB ». L’espace collectif comprend un accueil, un atelier et une terrasse, un coin cuisine/restauration, une buanderie, une salle de jeux/cinéma, une pièce hybride, un espace coworking, une estrade…L’agencement présenté intègre les différentes innovations des équipementiers : Marche pied Space step et Aventos en cuisine de Blum Tablettes coulissantes en buanderie de Blum Prises plan de travail, lampe chauffe plat, prises suspendues de MSA FRANCE Rideaux d’armoire Rehau Parquet, cloisons amovibles et poignées de LMC Façades de cuisine en panneaux Pfleiderer Plan de travail en Corian Mobilier structurel en contreplaqué de Manufactures Février usiné sur des machines à bois Biesse Lit armoire Sedac Meral Coussins d’assise et rideau acoustiques de Sotexpro Meuble TV sur vérins élévateurs de Linak Conception 3D, réalisée avec la suite 2020 Design Sur cet espace sont également prévus une série d’ateliers et des moments d’échanges conviviaux.Thématiques traitées en ateliersPrésentation du projet COHOME BELLEVILLE CLUBQuelles sont les tendances revêtements, textures, couleurs, systèmes ?Comment gagner en productivité dans ma production d’agencement ?Quel agencement face au développement durable ?Quel parcours numérique idéal dans l’agencement ?Quelles solutions pour l’hybridation et la modularité dans les espaces de vie ?Parole aux agenceurs de la Région Rhône-Alpes : s’engager dans une entreprise d’agencement : les entreprises recrutent !Optimisation des petits espaces et ultra sur-mesure Émissions dédiées à l’agencement sur le Plateau TVUsages du sapin en construction et aménagementCO-HOME avec L’Ameublement FrançaisLa parole à la Chambre Française de l’agencement - RSEPro A avec la Chambre Française de l’agencementMoments d’échangesApéritif convivial entre équipementiers, agenceurs, distributeurs et architectes d’intérieur dans la cuisine grandeur nature du COHOME BELLEVILLE CLUBDéjeuner convivial : les équipementiers invitent le Club Chic sur l’espace COHOME BELLEVILLE CLUB : agenceurs, distributeurs, architectes d’intérieur, industriels du meuble et designers.La construction bois mise en valeur à travers 2 animationsLes ateliers construction bois : conférences et retours d’expérience au programmeA l’occasion de ses 40 ans, l’Agence Qualité Construction proposera sur son stand un cycle de conférences dédié à la construction bois sur des retours d’expériences et points de vigilances.Les conférences porteront sur les sujets suivants : La Qualité de l’Air dans la constructionCatalogue Bois Construction : Assurez la performance et la qualité des constructions boisSimulateur bois et biosourcé, pilotez l’impact environnemental de votre constructionDéfauthèque, points de vigilance et REX sur les constructions boisRéversibilité des constructions, anticipez les évolutionsÉconomisez les ressources, réemployez ! Re.SourceLa préfabrication cela s’apprend !Panneaux acoustiques, les solutions boisL’atelier M.O.B : toutes les étapes en temps réel de la fabrication de panneaux, de la conception du projet 3D au départ sur chantier !Les visiteurs pourront s’immerger au sein d’un atelier de construction bois grandeur nature, au cœur du salon, mêlant techniques traditionnelles et numériques.Coordonnée par l’entreprise Mach Diffusion, pilotée par Charm’Ossature et en collaboration avec les entreprises exposantes du salon, l’animation permettra de découvrir en temps réel toutes les étapes de la reconstitution d’un atelier de fabrication, de la conception du projet 3D au départ sur chantier : conception, débit, assemblage, manutention, levage, transport et montage, ainsi que toutes les machines, équipements et outils nécessaires à la construction d’une maison !L'Atelier des Compagnons : valoriser les savoir-faire traditionnels et numériques au travers de la thématique de l’assemblageDes jeunes menuisiers en formation sur le Tour de France participeront à un atelier sur le salon organisé par les Compagnons du Devoir.Au travers de la thématique de l’assemblage, ils pourront interroger les évolutions qui transforment la pratique de leur métier.À l’aide de leurs scies, de leurs ciseaux et d’un bras robot, de jeunes professionnels pourront tailler dans le vif du sujet et tenter d’ébaucher des débuts de réponses en s’entraînant à réaliser des assemblages le temps du salon, en mêlant techniques et savoir-faire traditionnels et numériques.De multiples conférences, tables rondes et interviews sur le Plateau TVAnimé par Bati-Journal TV avec le soutien de France Bois Forêt, le Plateau TV accueillera durant 4 jours plus de 20 émissions autour des grandes thématiques d’actualités : l’agencement et le design, l’innovation, le 4.0, la robotique et l’automatisation, la formation et l’emploi, la construction bois, l’outillage et enfin la 1ère et 2ème transformation.Mardi 14 Juin10H00-12H00 Pitch Innovations Eurobois Awards12H30-13H30 Inauguration Eurobois 202214H00-14H45 La parole au Secimpac15H30-16H15 La parole à la Capeb16H45-17H30 Usages du sapin en construction et aménagementMercredi 15 Juin09H30-10H15 Emploi & recrutement : les nouveaux outils10H30-11H30 CO-HOME avec L’Ameublement Français12H00-12H45 La parole à la Chambre Française de l’agencement - RSE13H45-14H30 Pro A avec la Chambre Française de l’agencement15H00-16H00 Les scieries de service - Maurice Chalayer16H30-18H00 Remise des Trophées Eurobois AwardsJeudi 16 Juin09H30-10H15 Solutions bois en acoustique10H45-11H30 La parole à Plantons pour l’Avenir12H00-12H45 Valorisation innovante du chataigner15H00-15H45 La formation Smartisan16H15-17H00 La main et le numérique avec les Compagnons du DevoirVendredi 17 Juin09H30-10H15 Prévention sécurité au travail10H45-11H30 Parole au SNAFOT12H00-12H45 Les nouveaux outils de l’innovation avec Xylofutur13H45-14H30 Présentation de la plateforme du metier.org - Compagnons du DevoirPlantons pour l'avenir et Eurobois : ensemble pour les forêts françaisesCette année Plantons pour l’avenir et Eurobois ont choisi de s’associer pour créer un mouvement solidaire en faveur des forêts françaises.Créé en 2014 par les coopératives forestières, le Fonds de dotation Plantons pour l'avenir accompagne plus de 350 reboisements sur tout le territoire ainsi que des projets de sensibilisation et d’innovation en lien avec la filière forêt-bois.Plantons pour l’avenir sera présent sur un stand dédié ainsi que chez ses mécènes exposants, et présentera ses actions lors de petits déjeuner les mercredi 15 et jeudi 16 juin de 9h à 10h30 sur le club VIP ainsi que sur le Plateau TV Batijournal.Grâce aux mécènes ce sont 2,3 millions d'arbres plantés et 2 100 hectares reboisés, dans le cadre de la gestion durable et de l'adaptation de nos forêts au changement climatique.
Il y a 2 ans et 363 jours

Bas-Rhin : un nouveau centre technique municipal en construction à Bischwiller

Le futur centre technique de la ville de Bischwiller (Bas-Rhin) regroupera ses ateliers municipaux sur le site de l’ancienne usine Metzeler Mousse, rue de Rohrwiller.
Il y a 2 ans et 363 jours

« Soyez fiers de vos réalisations » : Les grands gagnants de la 2ème édition
 du concours photos organisé par Soprofen sont…

Afin de mettre en lumière les plus beaux chantiers équipés de ses volets roulants, portes de garage et protections solaires, SOPROFEN a lancé en 2021 une importante campagne photos auprès de l’ensemble de ses clients. Intitulée « soyez fiers de vos réalisations », cette 2ème édition a rencontré un vif succès. Une centaine de chantiers a ainsi été recensé sur le site www.soprofen.fr/campagne-photo/, spécialement créé pour l’occasion. Grâce à cette opération, SOPROFEN a pu réaliser plus de 30 reportages photos mettant en avant majoritairement les screens, les screens solaires et les coffres extérieurs de la marque. Comme prévu à l’issue du concours, un tirage au sort a récompensé les 10 plus belles réalisations parmi lesquelles celles des trois premiers gagnants qui remportent chacun un prix : – Design+ basé à Brumath (67) pour une maison individuelle contemporaine comprenant des blocs-baies Chrono PSE2 avec brise-soleil intégré, – Fadier situé à Argente du Plessis (35) avec l’équipement d’une ancienne bâtisse en porte de garage sectionnelle, – Menuiserie du Cens à Orvault (44) avec la rénovation d’une longère dotée de volets extérieurs avec l’innovation GoodNight et d’une porte de garage sectionnelle CARSEC PRO. L’appel à participation pour la prochaine édition est d’ores et déjà lancé. Jusqu’au 15 septembre 2022, les participants peuvent concourir dans les trois catégories (volets roulants, portes de garage, protections solaires) et poster jusqu’à trois visuels par chantier qu’il s’agisse d’une maison individuelle, d’un habitat collectif ou d’un bâtiment tertiaire, en neuf comme en rénovation. Plus d’informations sur le site internet http://www.soprofen.fr/campagne-photo/ http://www.soprofen.fr/
Il y a 2 ans et 363 jours

Le pouvoir d'achat pourrait reculer de 0,8% cette année, selon l'OFCE

Avec une inflation estimée en moyenne à 4,9% sur l'année et une croissance économique ramenée à 2,4%, "cette contraction du pouvoir d'achat va peser sur la dynamique de reprise à travers la faible dynamique de la consommation des ménages", juge l'Observatoire français des conjonctures économiques qui a publié jeudi ses nouvelles prévisions économiques pour 2022.Selon l'OFCE, pour s'adapter à cette perte de pouvoir d'achat, les ménages vont surtout encore freiner leur consommation, qui a déjà reculé de 1,5% au premier trimestre, malgré la forte épargne accumulée par certains foyers durant la pandémie de Covid-19.Le taux d'épargne devrait encore atteindre 16,7% cette année."Les ménages continuent à épargner près de 2 points de plus qu'ils ne le faisaient par le passé (avant la pandémie, NDLR), or face à un choc très fort, l'épargne joue en général un rôle d'amortisseur", c'est-à-dire que les ménages continuent à consommer en puisant dans cette épargne plutôt que de réduire directement leur consommation, a souligné Mathieu Plane, directeur adjoint du département analyse et prévision de l'OFCE, lors d'une conférence de presse.Cela s'explique d'abord par le fait que ce sont surtout les ménages aisés qui épargnent depuis 2020 et ces derniers subissent moins intensément le choc d'inflation que les ménages modestes, qui n'ont d'autre choix que de limiter leurs dépenses.C'est aussi le signe d'une "prudence" des ménages face aux incertitudes géopolitiques, selon M. Plane.Au total, l'OFCE prévoit que la consommation augmentera de 2,5% en 2022 par rapport à l'an dernier.Ces prévisions tiennent compte des aides débloquées depuis la fin 2021 pour atténuer l'impact de l'inflation sur les ménages, et celles promises par Emmanuel Macron qui entreraient en vigueur après les élections législatives (hausse de 4% des retraites et prestations sociales, augmentation de la rémunération des agents publics estimée à 2% par l'OFCE), chèque alimentaire, prolongation du bouclier tarifaire et de la remise carburant). L'OFCE fait aussi l'hypothèse d'une augmentation de 3,6% des salaires cette année.L'ensemble de ces mesures permettraient de réduire sur 2022 de 2,1 points la hausse des prix, pour une dépense représentant 1,7 point de PIB, soit environ 40 milliards d'euros.En particulier, la revalorisation de 4% des prestations sociales "va permettre de limiter très fortement les pertes de pouvoir d'achat" pour les ménages qui les perçoivent, souligne M. Plane.Sur le front de l'emploi, l'OFCE table sur une poursuite de la croissance de l'emploi (+0,6%) cette année, avec 179.000 emplois créés, ce qui stabiliserait le taux de chômage à 7,3%.Conséquence de ces nouvelles dépenses et de cette croissance en berne: les finances publiques se redresseraient moins que prévu par le gouvernement cette année. L'OFCE table sur une réduction du déficit de 6,5% à 5,6% (contre 5% anticipé par le gouvernement) et une dette publique ramenée à 112,1% du PIB (après 112,5% l'an dernier).
Il y a 2 ans et 363 jours

Collection SOLOS d’Ideal Standard, l’essence extrême du minimalisme

Ideal Standard a présenté, en avant-première, son concept innovant Solos au Salone del Mobile 2022. Faisant partie des Collections Atelier premium, Solos est l’incarnation parfaite de la nouvelle approche Singular de l’entreprise, qui consiste à proposer, à partir des larges gammes de céramique, robinetterie, meubles, bain, douche et accessoires du fabricant, d’innombrables possibilités d’associations pour créer un espace personnalisé. La nouvelle collection SOLOS représente la pureté absolue du design. Elle est le fruit de la combinaison de technologies de pointe et de matériaux innovants, ainsi que de la longue expertise de l’entreprise en matière de fabrication de céramiques et de robinetterie en laiton. La pièce phare innovante réside dans l’intégration inédite de la robinetterie dans le lavabo. Reflétant la beauté de la simplicité, son design minimaliste mais sensuel offre une sensation de légèreté et d’élégance intemporelle. Des lignes fines et droites et des bords extrêmement fins confèrent à la vasque son aspect léger, tandis que la robinetterie sophistiquée entièrement intégrée complète l’apparence pure et homogène de l’ensemble. Seuls le bec et le bouton de commande restent visibles, tandis que la fixation est cachée sous la vasque, ce qui rend cette composition vraiment unique. Ce design minimaliste et cette exécution précise sont rendus possibles grâce à une technologie de pointe et des matériaux innovants : • La vasque est fabriquée en Diamatec® – un mélange unique d’alumine et de chamotte qui permet d’obtenir un design de céramique le plus fin possible tout en offrant une résistance et une durabilité sans précédent. • Le trou de robinetterie a été percé avec une telle justesse qu’il est inutile d’utiliser une bague pour cacher d’éventuelles petites cassures et pour assurer la stabilité. • Cette élégante robinetterie est dotée de la technologie qui permet de contrôler avec précision la température et le débit en une seule rotation de l’élégant bouton de commande. Un deuxième modèle sans contact avec détecteur intégré offre des possibilités d’application supplémentaires. L’alliance des caractéristiques uniques de la céramique en Diamatec®, de la technologie innovante des raccords et de l’excellence de la fabrication d’Ideal Standard a permis à l’entreprise de surmonter des limites auparavant considérées comme insurmontables. Conçue par Roberto Palomba, Directeur du Design chez Ideal Standard et cofondateur de Palomba Serafini Associati, la vasque Solos sera disponible en noir brillant ou en blanc et pourra être associée à des robinets de forme cylindrique ou carrée, ainsi qu’avec une large gamme de couleurs métalliques haut de gamme et de finitions mates modernes, notamment chrome, or brossé ou gris magnétique. Les futurs ajouts à la collection Solos viendront compléter le lavabo et le mitigeur intégrés – y compris une solution de douche, un WC innovant et des meubles et accessoires assortis – selon la même philosophie de conception. S’exprimant sur le produit, Roberto Palomba a déclaré : « Solos incarne la philosophie SingularTM d’Ideal Standard, mettant en valeur l’harmonie complète entre le design pur et minimaliste et l’excellence technique. L’harmonie entre l’élégante robinetterie et la vasque légère et sophistiquée est possible grâce à l’expertise d’Ideal Standard en matière de fabrication de céramique et de robinetterie en laiton, ce qui donne lieu à une élégante pièce maîtresse pour la salle de bains. » https://www.idealstandard.fr/
Il y a 2 ans et 363 jours

Des arbres face au béton : le nord de la France lutte pour préserver son sol

L'endroit, grillagé, ressemble encore à un terrain vague, au coeur de Quiévrechain (Nord). Jusqu'en 2011, les Fibres du Hainaut produisaient ici des plaques et des tubes en plastique.L'usine a été démolie. Sur ce sol, dont la moitié était bétonnée, ont été plantés de jeunes arbres de moins d'un mètre, plus adaptables que des arbres adultes, pour faire jaillir de terre une forêt urbaine... dans 15 à 20 ans."On se projette dans un temps long, avec une végétation qui va prendre le temps de se densifier", explique le maire Pierre Griner.Sa municipalité a investi 390.000 euros pour racheter la parcelle à l'établissement public foncier (EPF) des Hauts-de-France - dont la mission est de "recycler" ces terrains - et 100.000 pour les aménagements.Un réseau de branchages a été installé au sol pour "fixer de la matière organique" et servir "d'abri à une petite faune", détaille le paysagiste Damien Roidot, chargé du projet. "Sa décomposition nourrira aussi le sol pour le transformer de sol stérile en sol vivant."Travail de SisyphePortée par une volonté politique, cette renaturation est rendue possible par l'abondance de bâtiments abandonnés dans cette vieille commune industrielle.Quelques centaines de mètres plus loin, les corons de la cité minière du Corbeau attendent leur démolition.Les maisonnettes sont en zone inondable, près de la rivière qui marque la frontière avec la Belgique. La renaturation se fait donc plutôt par défaut mais M. Griner se réjouit de l'opportunité de rendre à la zone "sa fonction initiale de site naturel tampon".Entre 2010 et 2019, près de six terrains de foot d'espaces agricoles ou forestiers ont été consommés chaque jour par l'urbanisation dans les Hauts-de-France, selon un récent rapport de la préfecture. L'artificialisation s'est "stabilisée" depuis 2015 mais reste à un "niveau important".Très peuplé, l'ancien Nord-Pas-de-Calais est aussi l'un des territoires les moins boisés de France. Mais selon Guillaume Lemoine, ingénieur écologue à l'EPF des Hauts-de-France, "cette région, qui a historiquement sacrifié ses espaces naturels, a aussi créé depuis 30 ans, voire 50 ans, les outils pour corriger".Et de décrire un travail de Sisyphe: "En 30 ans, nous avons recyclé plus de 5.500 hectares de friches, dont 2.000 hectares de terrils". Environ 50% de cette surface ont été renaturés, le reste réaménagé. "Mais il y en a toujours autant, car le gisement se renouvelle", remarque-t-il.Habitants exaspérésLa loi "Climat et résilience", votée en 2021, fixe un objectif de "zéro artificialisation nette" en France d'ici à 2050. La reconversion des friches constitue un de ses leviers.Mais dans une étude de 2019, France Stratégie soulignait le faible nombre de vrais projets de renaturation, constatant que le processus, incluant dépollution et désimperméabilisation, coûte cher.Dans les Hauts-de-France, la rareté du foncier maintient une forte pression sur les sols. Entre autres projets controversés, une serre tropicale géante près de la Baie de Somme et un gigantesque entrepôt logistique au sud-ouest de Lille exaspèrent les défenseurs de l'environnement."Sur les terres les plus fertiles de la métropole, on va construire une nappe de béton de 100.000 m2, soit 16 terrains de football", s'indigne Pascal Peperstraete, du collectif d'opposants à l'entrepôt."On passe outre le zéro artificialisation, au motif qu'on a signé une promesse de vente et que ça va créer de l'emploi", peste-t-il. Sollicitée, la Métropole européenne de Lille n'a pas donné suite.Selon la préfecture, les nouvelles infrastructures logistiques sont plus consommatrices d'"espaces naturels, agricoles et forestiers" que "l'industrie, le commerce ou le bureau"."Cela coûte moins cher de construire de nouveaux bâtiments sur des terres agricoles où il y aura moins de surprises que dans des milieux perturbés, avec des couches de cailloux ou autres", déplore M. Lemoine.
Il y a 2 ans et 363 jours

Augmentation de capital de 20 millions d'euros pour la filiale du groupe Poujoulat Euro Energies

Le marché du bois énergie connaît une croissance en volume très forte portée par l'augmentation du parc d'équipements (poêles, inserts, chaudières, …) et le recours plus systématique à une énergie toujours plus compétitive au regard des tensions sur les marchés du gaz, du fioul et de l'électricité.La montée en gamme des appareils (labellisés Flamme Verte et Eco Design) nécessite, par ailleurs, une offre très qualitative de biocombustibles adaptés aux exigences de rendement énergétique et d'hygiène de combustion. Avec sa gamme haute performance (bois de chauffage certifié, granulés de bois, bois d'allumage, bûches densifiées) Euro Energies répond dès à présent à la nouvelle réglementation publiée au Journal Officiel de la République Française le 31 mars dernier.Dans ce contexte, les actionnaires d'Euro Energies ont décidé de souscrire à une augmentation de capital de 20 millions d'euros afin de préparer l'entreprise à la massification de son offre dans les meilleurs délais. D'ores et déjà leader français sur ses marchés, Euro Energies a pour objectif de tripler son chiffre d'affaires à l'horizon 2025.L'augmentation de capital permettra d'accroître les capacités des sites existants, de financer et/ou cofinancer de nouvelles unités de production pour accompagner les évolutions quantitatives et qualitatives du marché du bois énergie.Euro Energies va donc poursuivre ses investissements industriels et logistiques autour de ses deux marques de référence (Woodstock et Crépito) et renforcer ses partenariats stratégiques. Le retour d'expériences de ses 4 premières usines, les relations de confiance nouées avec ses fournisseurs depuis quinze ans et la rentabilité positive, en forte progression, sont des atouts décisifs pour accélérer la croissance.Cette nouvelle étape s'inscrit pleinement dans la stratégie de long terme et RSE du groupe Poujoulat s'appuyant sur la qualité, l'efficacité énergétique, le développement des énergies renouvelables et la production locale.Frédéric COIRIER, Président Directeur Général du groupe Poujoulat déclare : « depuis 15 ans notre ambition est de structurer un marché de biocombustibles haute performance. La qualité des combustibles est un gage indispensable pour répondre aux enjeux de la qualité de l'air et de la performance énergétique. Le bois énergie crée par ailleurs beaucoup de valeur et d'emplois dans les territoires. Nous remercions nos partenaires historiques, Océan Participations et Volney Développement, qui nous accompagnent fidèlement depuis plus de 10 ans. »Pierrick CHARROT et Bruno DESLANDES, pour Océan Participations, déclarent : « Nous sommes ravis de pouvoir accompagner Frédéric COIRIER et ses équipes dans cette nouvelle étape de développement du groupe. Ce partenariat illustre parfaitement notre volonté de soutenir les entrepreneurs qui font la dynamique de notre territoire. »Fabien POIRIER, pour Volney Développement, déclare : « Volney Développement, aux côtés d'Océan Participations, confirme sa vocation à accompagner les entreprises en fort développement. En particulier dans le contexte actuel, le projet de production d'énergie renouvelable d'Euro Energies et sa capacité à construire des partenariats dans le long terme prend tout son sens. »
Il y a 2 ans et 363 jours

Trois fois plus d'investissements nécessaires pour atteindre les objectifs climatiques

Dans un communiqué, Siemens Financial Services indique que la finance intelligente peut permettre des taux d'investissement plus élevés d'une manière financièrement viable.
Il y a 2 ans et 363 jours

SNBPE : Vingt mille lieux sous la terre 

Pour le SNBPE, les sous-sols peuvent devenir une alternative à la construction en surface. [©SNBPE] Le sous-sol peut devenir un espace durable pour la construction de demain. Il propose des caractéristiques idéales pour abriter des humains. En effet, les souterrains protègent des intempéries et offrent une isolation thermique naturelle optimale. L’Homme exploitait déjà les sous-sols, notamment pour ses ressources comme le pétrole, ou des minéraux, tels que le fer, le cuivre ou l’or. Mais les souterrains intéressaient aussi pour sa disponibilité. Sous la surface, se cachent des étendues illimitées qui pourraient se transformer en autant d’espaces de vie. C’est pourquoi le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE) s’est intéressé au développement urbain en milieu souterrain. Il considère les souterrains comme un “partenaire” pour l’homme. La question de l’aménagement des sous-sols est une chose. Utiliser des méthodes de décarbonation en veillant à respecter les objectifs de Zéro artificialisation nette (ZAN1) en est une autre. Et pour cela, le SNBPE propose le projet national (PN) “Ville 10D – Ville d’idées”. Le projet “Ville 10D” du SNBPE Monique Labbé (directrice du projet) et Jean-François David, architectes acteurs du PN ont fait part de leurs ambitions pour développer la recherche sur la contribution du sous-sol au développement urbain. Ils publieront d’ailleurs leurs solutions sous la forme d’un guide, dont la sortie est prévue pour septembre prochain. Cet ouvrage sera élaboré à partir des résultats de 34 rapports de recherches sur le sous-sol. Lire aussi : Le SNBPE et l’Unicem proposent un plan d’action environnemental pour ses adhérents « C’est un guide très pratique qui sera un outil pour utiliser les souterrains, » déclare Monique Labbé. “Ville 10D” veut prouver qu’il existe une alternative crédible à la construction en surface. Il sera à destination des acteurs de l’aménagement, en particulier pour les professionnels du bâtiment. Les rapports de recherche ont été simplifiés pour toucher le plus grand nombre d’acteurs dans ce projet. « Nous ne voulons pas nous adresser qu’aux chercheurs, explique Jean-François David. Notre solution se doit d’être accessible à tous. » Les limites de la construction en sous-sol En revanche, l’extension vers les sous-sols pour respecter les objectifs de la ZAN pose question. Est-ce une bonne solution que de construire dans les souterrains pour lutter contre l’étalement urbain ?En effet, l’urbanisme prend une place importante à la surface. Mais creuser dans le sol pour créer de nouvelles civilisations revient à s’étendre davantage. Au final, l’expansion des territoires se fera à la fois de façon horizontale et verticale.De plus, certaines terres dans les régions du monde sont dangereuses pour l’Homme. Elles peuvent être soumises à des risques d’inondations ou de séismes. Une étude sur les zones non exploitables devrait être effectuée pour ensuite repérer les endroits idéaux pour s’installer. 1Démarche qui consiste à réduire au maximum l’extension des villes en limitant les constructions sur des espaces naturels ou agricoles.
Il y a 2 ans et 363 jours

Hoffmann Green concrétise l’application du béton d’argile décarbonaté 0% clinker (H-EVA) sur un premier chantier avec Bouygues Construction et Chryso

Chaillé-sous-les-Ormeaux, le 2 juin 2022 – 8h00 CEST : Hoffmann Green Cement Technologies (ISIN : FR0013451044, Mnémo : ALHGR) a réalisé les premiers coulages de béton d’argile décarboné 0% clinker (H-EVA) sur un chantier, concrétisant ainsi deux années de R&D commune avec Bouygues Construction et Chryso dans le cadre de leur partenariat.  Depuis deux années, […]
Il y a 2 ans et 363 jours

Saint-Gobain continue son expansion en Amérique du Nord

ACQUISITION. Saint-Gobain va acquérir Kaycan, un producteur et distributeur de matériaux de construction d'extérieur au Canada et aux États-Unis.
Il y a 2 ans et 363 jours

Quand l'inflation menace les énergies vertes

Plombé par le renchérissement du fret et de matières premières vitales, le coût d'investissement pour construire de nouvelles capacités solaires et éoliennes terrestres a crû de 15 à 25% entre 2020 et 2022, soldant une décennie de baisse, a calculé l'Agence internationale de l'énergie. L'électricité d'origine renouvelable reste compétitive face aux autres énergies, ajoute l'AIE, mais le maintien attendu sur au moins 2022 et 2023 de coûts d'installation plus élevés qu'avant-Covid pourrait compliquer son accélération.En un an, le prix du cobalt a plus que doublé, quand, de janvier 2021 à mars 2022, le nickel gagnait 94%, l'aluminium 76%, le cuivre 34%... Le lithium a même crû de 738% sur cette période (contre +13% de moyenne annuelle ces dix dernières années).Ainsi le prix des modules photovoltaïques, divisé par quatre en cinq ans, a-t-il augmenté de 16% l'an dernier. Le coût de l'éolien a pris 9%: l'offshore en particulier subit le surcoût des métaux rares et du cuivre, qui affecte aussi câblages et raccordements. Quant aux batteries lithium-ion des voitures électriques, la part des alliages de cathodes est passée de 3% du coût total en 2015 à plus de 20%, note l'AIE..."Le lithium s'est envolé car la demande a doublé en 2021 et l'offre n'a pu suivre. C'est un petit marché, et une moindre hausse de la demande fait bouger massivement les prix", explique à l'AFP Tae-Yoon Kim, analyste pour l'AIE.Résultat, "les minerais critiques menacent une baisse des coûts qui durait depuis au moins 10 ans dans les technologies renouvelables", souligne M. Kim, avec "des conséquences majeures sur les besoins de financement de la transition énergétique dans le monde"."Trou d'air"En France, la filière sonne l'alarme. Dans le solaire, des projets équivalant au total à 2,1GW de production électrique, soit l'essentiel, qui théoriquement étaient prêts pour 2022, sont stoppés en raison de surcoûts (métaux, transports, acier, taux d'intérêt et même flambée des marges des agrégateurs commercialisant le courant), a recensé le Syndicat des énergies renouvelables (SER). Le constat vaut dans l'éolien, la petite hydroélectricité et même le biogaz.En cause, des contrats signés avant le boom des coûts, contractualisant un prix de l'électricité à des niveaux ne couvrant plus les frais. Et pas question de se rattraper sur la hausse des prix de marché, puisque l'exploitant doit restituer à l'Etat la différence avec celui acté dans son contrat.Alors que la France attend 3 GW de solaire additionnels par an, "on risque un trou d'air en perdant ces projets", dit Alexandre Roesch, délégué général du SER, qui demande une indexation, avec un prix garanti plus élevé, par exemple 70 euros/MWh, ce qui resterait bien inférieur aux prix actuels du marché à 150 ou 200 euros."Cela restera de toute façon profitable à la collectivité", dit-il. Les énergies renouvelables restent compétitives, a fortiori en pleine flambée des énergies fossiles et face aux "prix moyens observés ces six derniers mois sur les marchés de gros de l'électricité", souligne aussi l'AIE.Elle appelle cependant Etats et industriels à "agir sérieusement" pour "diversifier leur approvisionnement en matières premières", impératif mis en lumière par la crise avec la Russie -- 2e producteur mondial d'aluminium, de cobalt, de platine..."Il existe encore des marges pour réduire les coûts", dit M. Kim : "d'abord, investir dans de nouveaux projets miniers. Les prix se stabiliseront seulement quand une offre nouvelle sera disponible".L'AIE préconise une mise à jour des connaissances géologiques, notamment dans les pays en développement. "Et il y a de la marge pour développer des projets aux Etats-Unis, Canada, Amérique latine..." : à partir de 2023, de nouveaux sites doivent commencer à produire du cobalt en République démocratique du Congo, du nickel en Indonésie et au Canada, du lithium en Australie, du cuivre en Amérique latine..."Mais il en faudra plus", note l'expert, qui ajoute que les industriels devront aussi innover pour réduire fortement leurs besoins en métaux.
Il y a 2 ans et 364 jours

EAS SOLUTIONS PRÉSENTE LUMATUBE, UNE GAMME DE LUMINAIRES TUBULAIRES LED ÉTANCHES CONÇUS POUR LES ENVIRONNEMENTS SÉVÈRES

EAS SOLUTIONS, spécialiste de l’éclairage LED professionnel, présente LUMATUBE, une gamme de luminaires tubulaires LED étanches très économes en énergie, conçus pour l’éclairage des bâtiments professionnels exposés à des environnements sévères. Fabriqués en France, les luminaires tubulaires LED LUMATUBE sont étanches et robustes, spécialement conçus pour l’éclairage des bâtiments et des espaces exposés à des environnements sévères comme ceux des zones humides, salles froides, atmosphères stériles ou encore à fortes vibrations, auxquels sont fréquemment soumis les professionnels des industries agroalimentaires, métallurgiques, de la logistique, de la santé, des transports… La gamme LUMATUBE comprends plusieurs modèles de luminaires dont les dimensions varient de 625 mm à 1525 mm de long (diamètre 100 mm) et les puissances de 30 W à 78 W avec un flux lumineux allant jusqu’à 10 764 lm pour une efficacité lumineuse de 138 lm/W. Disponibles en version transparente ou dépolie, les luminaires LED LUMATUDE possèdent un corps en polycarbonate avec une double extrusion spécifique, conçu pour résister notamment aux détergents de nettoyage employés dans l’agroalimentaire. Dotés d’une protection thermique intégrée, les luminaires tubulaires LED LUMATUBE fonctionnent à des températures de -20°C à +40°C. Ils possèdent des indices de protection élevés (IP67 et IK10), deux températures de couleur (4000K et 5000K) et une durée de vie L70B10 de 50 000 heures. Très économes en énergie, ils offrent un éclairage LED qualitatif, idéal pour rénover l’éclairage traditionnel énergivore des bâtiments soumis aux environnements sévères. Le retour sur investissement d’une installation est très rapide. Il est d’environ 2 ans pour les installations fonctionnant 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. La gamme LUMATUBE est disponible en version DALI, Digital Lumens ou en « Smart Facility » avec un système de gestion autorisant dans un même espace différents niveaux d’éclairement. Les luminaires LUMATUBE sont garantis 5 ans.   A propos d’EAS SOLUTIONS EAS SOLUTIONS, spécialiste des éclairages LED professionnels depuis 2009, innove auprès de grands groupes de l’industrie, du tertiaire, de la distribution et de l’agroalimentaire avec des solutions d’éclairage LED à forte valeur ajoutée technique et des gammes de produits technologiques de haute fiabilité qui permettent d’économiser jusqu’à 90 % d’énergie. S’appuyant sur une équipe ayant 30 ans d’expérience dans les composants électroniques, l’entreprise et ses bureaux d’étude accompagnent les clients dans le choix et l’installation de produits d’éclairage LED intelligents. Pour répondre aux besoins de sa clientèle, EAS SOLUTIONS sélectionne auprès de fabricants leaders mondiaux, les systèmes d’éclairage LED les plus performants et, parallèlement, développe et fabrique près de Bordeaux des produits LED « Made in France » de haute qualité avec des solutions de gestion d’éclairage adaptées, notamment pour les installations fonctionnant 24H/24. www.eas-solutions.fr
Il y a 2 ans et 364 jours

Bati-Journal et son plateau TV seront à Eurobois 2022 !

À l’occasion du salon Eurobois, qui se tiendra à Eurexpo Lyon du 14 au 17 juin, les équipes de Bati-Journal seront présentes avec une nouvelle édition de son plateau TV. Cet événement est organisé par Wood Surfer et Eurobois, avec le soutien de l’Interprofession nationale France Bois Forêt. Ce plateau sera animé par Stéphane Miget (rédacteur en chef des magazines Planète Bâtiment et 5façades). Plus de 20 émissions seront organisées autours des grandes thématiques de l’événement : agencement & design, innovation, formation & emploi, outillage, construction bois, 1ère et 2nd transformation. Découvrez le programme du plateau TV Bati-Journal :  Mardi 14 juin : 10h00 – Pitch innovation Eurobois Awards 12h30 –Inauguration Eurobois 14h30 – La parole à Eco-Mobilier avec Dominique Mignon (Présidente – Eco-Mobilier) 16h45 – Usages du sapin en construction et aménagement avec Anaïs Laffont (Responsable pôle Auvergne – Fibois AuRa), Cyrille Ducret (Dirigeant – Scierie Ducret) et Gaëlle Goutadier (Architecte – Agence MTA)   Mercredi 15 juin : 09h30 – Emploi : quelles solutions pour recruter ? avec Bénédicte Muller (Chargée de mission emploi/formation – Fibois AuRa), Christelle Veyriere (Conseillère – Pôle Emploi) et Stéphanie Langlet (Directrice RH – Groupe Bois du Dauphiné) 10h30 – CO-HOME avec Julie Millet (Responsable de marchés – L’Ameublement Français), Stéphane Veron (Dirigeant – MSA France), Carole Péridier (Directrice Générale Adjointe – Servitex), Yann Colfaux (Directeur national prescription – Pfleiderer) et Régis Blandin (Directeur ventes – 2020 Technologies) 11h30 – La parole à Cadwork avec Denis Roblin (Directeur vente France – Cadwork) 12h00 – PRO-A : agenceurs et responsables avec Pascal There (Directeur – Grizard Agencement), Vincent Houot (Directeur – Houot Agencement) et Vincent Blécon (Responsable activité Agencement – Rousseau Agencement) 13h45 – Agenceurs PRO-A : acteurs et soutien de la formation à l’agencement avec Pierre Haesebrouck (Président – Groupe Hasap) 15h00 – Les scieries de service par Maurice Chalayer 16h00 – La parole au SECIMPAC avec Pierrick Auboiron (Président – SECIMPAC) 16h30 – Remise des Trophées Eurobois Awards   Jeudi 16 juin : 09h30 – Solutions bois en acoustique avec Benjamin Mermet (Prescripteur bois construction – Fibois AuRa) 10h45 – Renouveler nos forêts et promouvoir l’utilisation du bois pour lutter contre le changement climatique : une cause d’intérêt général ! avec Christian Lallia (Directeur de Finnso Bois et Mécène de Plantons pour l’Avenir), Jean-Philippe Bazot (Dirigeant de la scierie Bazot-Bongard, Président de Fibois Bourgogne Franche-Comté et administrateur de Plantons pour l’Avenir) et Tancrède Neveu (Directeur délégué de Plantons pour l’Avenir) 12h00 – Valorisation innovante du châtaignier avec Alain Feougier (Président des Communes Forestières de l’Ardèche) et Pierre Gay (Consultant – Ceribois) 14h30 –  La parole à BLUM avec Rachel Mugnier (Directrice générale de Blum France) 15h00 –  La formation SMARTISAN avec Diana Gonzalez (Présidente de ConstructeurvClub) et Ara Shahnazaryan (Fondateur de S.H. Conseil) 16h15 – La main et le numérique avec Mathieu Hugon (Responsable de l’Institut Européen de la Menuiserie, de l’Agencement et de l’Ébénisterie – Les Compagnons du Devoir) et Laurent Mazies (Directeur Général – Biesse France)   Vendredi 17 juin : 09h30 – Prévention sécurité au travail avec Frédéric Fayard (Ingénieur Conseil – Carsat), Chrystel Medina (Directrice des sites – Entreprise Minot) et Véronique Berraud (Responsable QSE & Amélioration – Entreprise Ossabois) 10h45 – La parole au SNAFOT avec Jérôme Henry (Président – SNAFOT) 12h00 – Les nouveaux outils de l’innovation avec Xylofutur avec Marc Vincent (Directeur de Xylofutur) 13h45 – Plateforme Dumetier.orgavec Mathieu Hugon (Responsable de l’Institut Européen de la Menuiserie, de l’Agencement et de l’Ébénisterie – Les Compagnons du Devoir) et Fabien Le Quellec (Coordinateur de projet – Les Compagnons du Devoir) Toutes les vidéos seront à retrouver dès le 14 juin sur bati-journal.com, woodsurfer.com et sur le site de franceboisforêt.fr > Obtenez votre entrée gratuite pour assister aux émissions et visiter le salon avec le code : PMSTP sur le site d’Eurobois. > Retrouvez le programme des animations d’Eurobois en intégralité.  
Il y a 2 ans et 364 jours

INTAIRIEUR, le label pour la Qualité de l’Air Intérieur s’étend aux bâtiments tertiaires

INTAIRIEUR® : Un nouveau référentiel à destination des bâtiments tertiairesD’abord réservé aux logements collectifs neufs et maisons individuelles neuves en bandes, INTAIRIEUR®, étendait en mai 2021, le champ de son référentiel aux maisons individuelles diffuses, permettant ainsi aux futurs acheteurs de connaître la Qualité de l’Air Intérieur (QAI) du bien qu’ils acquièrent et aux acteurs de l’immobilier neuf de valoriser leur engagement en matière environnementale et de santé publique.En cette année 2022, l’outil évolue pour permettre de valoriser la QAI des bâtiments réservés aux activités du tertiaire. Destinés à recevoir du public (bureaux, établissements de petite enfance, enseignement, hôtellerie, centres médico-sociaux) ces immeubles sont soumis à des normes strictes en matières de sécurité et d’environnement.Avec le label INTAIRIEUR®, les constructeurs, promoteurs du secteur peuvent désormais offrir à l’acquéreur professionnel le gage supplémentaire d’une démarche responsable et de qualité innovante de leur construction.La QAI résulte d’un équilibre fragile entres différents facteurs, qu’il s’agisse du choix des matériaux, des équipements, du mobilier, des conditions d’aérations, des systèmes de ventilation…Afin de pouvoir afficher la labellisation INTAIRIEUR®, les promoteurs et constructeurs doivent tenir compte de l’ensemble de ces facteurs en s’inscrivant dans une véritable démarche vertueuse, et ce, dès la conception du projet jusqu’à sa livraison.Une exigence partagée par tous les acteurs impliquésParce qu’il répond parfaitement à une problématique incontournable de notre société, le label INTAIRIEUR® fédère unanimement les grands acteurs du bâtiment.Maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrage privés et publics, entreprises du bâtiment, institutions et professionnels de santé publique œuvrent ensemble pour l’amélioration de la Qualité de l’Air Intérieur.Le label permet maintenant :aux maîtres d’ouvrage de valoriser leurs projets immobiliers et de se démarquer,aux AMO, d’accompagner leurs clients dans une démarche où la sécurité et le bien-être des occupants sont au cœur des préoccupations,aux institutionnels, collectivités et aménageurs de mettre en œuvre des actions concrètes pour lutter contre la pollution de l’air intérieur,aux architectes de se démarquer à travers des projets innovants et responsables,aux particuliers de choisir leur logement en exigeant un air intérieur de qualité pour leur famille,INTAIRIEUR®, un outils de référenceAvec presque 5 années d’existence, le label INTAIRIEUR® a su s’imposer comme une référence en matière de valorisation et de contrôle de QAI sur l’ensemble du territoire.Aujourd’hui de nombreux maîtres d’ouvrage ont obtenu la labellisation pour leurs projets (ou sont en cours d’obtention) : Bouygues Immobilier, CDC Habitat, Cogedim, Coop Immo, Covivio,, Coop Immo, Crédit Agricole Immobilier, Elgea Habitat, Franco Suisse, Green City Immobilier, Groupe Arcade, Groupe Duval, Habitalys, Icade Promotion, Immobilière 3F, Kermarrec Promotion, La Cité Jardins, Linkcity, Mairie de Courbevoie, Marignan, Nacarat, Nodi, Pitch Immo, Promeo, Promologis, Promomidi, Saint-Georges Promotion, Searim, Toulouse Métropole Habitat, Vinci Immobilier.En 2019 le label a obtenu une récompense à l’ESSEC Business School aux Trophées de la Transformation et de l’Innovation.La Qualité de l’Air Intérieur, une préoccupation de santé publiqueLes français passent en moyenne 90% de leur temps dans des espaces clos dont l’air est 5 à 10 fois plus pollué qu’à l’extérieur. La Covid et les confinements qui ont suivi n’ont guère inversé la tendance et ont pour effet une véritable prise de conscience des dangers liés à la qualité de l’air intérieur. Irritations, nausées, céphalées, pathologies respiratoires…Chaque année en France, cette pollution est responsable de près de 20 000 décès prématurés et on estime à 19 milliards d’euros son coût socio-économique (prise en charge des soins, perte de productivité...).L’ensemble de la population est concerné par le problème et plus que jamais, la Qualité de l’Air Intérieur (QAI) est devenue un enjeu majeur de santé publique.Fruit d’une réflexion collective menée depuis plusieurs années entre pouvoirs publics, opérateurs privés et citoyens, le label INTAIRIEUR® permet au grand public de pouvoir choisir son logement en toute connaissance, avec la certitude que tout a été mis en oeuvre pour préserver la qualité de l’air intérieur de leur logement. Désormais, les usagers, gestionnaires et investisseurs pourront eux aussi choisir leurs locaux tout en tenant compte de ce paramètre.Le label INTAIRIEUR® propose un référentiel simple et fiable qui à l’image des autres certifications environnementales, permet de mettre en place un affichage clair et facilement reconnaissable par tous.
Il y a 2 ans et 364 jours

Une 3e site de production à Dunkerque pour HGCT

H3, le nom que portera l’unité de production d’Hoffmann Green à Dunkerque, aura une capacité de production de 250 000 t/an. [©HGCT] L’industriel Hoffmann Green Cement Technologies a annoncé qu’il allait franchir une étape clef de son développement, en construisant son 3e site de production sur un terrain de 5 ha appartenant au Grand port maritime de Dunkerque. Idéalement situé (à proximité d’un embranchement ferroviaire et fluvial), le site offre un nouvel accès maritime qui fera la jonction avec les silos de stockage situés sur le port de La Rochelle. Une capacité de production de 250 000 t/an Cela correspond aussi à la stratégie du Grand port maritime de Dunkerque (GPMD) que de développer l’industrie génératrice de nouveaux flux maritimes sur ses terminaux portuaires. « Nous sommes ravis d’avoir l’opportunité d’accueillir Hoffmann Green, un acteur de la transition énergétique qui contribue fortement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre du secteur du bâtiment. Cette implantation démontre nos engagements aussi bien dans l’innovation qu’en matière sociétale et environnementale », précise Maurice Georges, président du GPMD. H3, le nom que portera l’unité de production d’Hoffmann Green Cement à Dunkerque, aura une capacité de production de 250 000 t/an et pourra cibler les marchés des Hauts-de-France, de l’Ile-de-France mais aussi du Benelux. Le démarrage de la construction de l’usine H3 devrait débuter durant le 1er semestre 2023 pour une réception prévue à la fin de l’année 2024. Construit intégralement à partir de ciments décarbonés sans clinker Hoffmann Green Cement, H3 sera la copie du site vendéen H2. Dernier avantage : HGCT aura un accès direct à une de ses ressources. A savoir, le laitier de hauts fourneaux Ecocem, également produit sur la zone portuaire de Dunkerque.
Il y a 2 ans et 364 jours

Place publique : Travail de mémoire par Stefan Shankland

Pour piloter le traçage des différentes courbes, l’artiste Stefan Shankland a pris de la hauteur, grimpant au sommet d’un des immeubles entourant la place. [©ACPresse] « Nous avons un devoir de mémoire. » Ainsi, l’artiste Stefan Shankland résume-t-il l’essence de sa démarche. Celle qui consiste à relier le passé au présent et au futur aussi. A Ivry-sur-Seine (94), la Zac du Plateau vit une profonde mutation, qui voit la disparition des constructions anciennes et la naissance de bâtiments neufs. Le cycle naturel de la ville, de la vie… Mais que reste-t-il du temps d’avant ? Souvent, plus rien. Stefan Shankland a voulu changer cet ordre des choses. « Je souhaitais être là au moment des démolitions, à l’instant où la mutation commençait. J’ai demandé à récupérer quelques mètres cubes de gravats, sans pour autant savoir quoi en faire. » Si ce n’est de sauvegarder un peu d’histoire. Pour l’artiste, c’est là une seconde approche, après celle opérée en 2008, dans le même secteur. Et qui a vu la récupération de 40 m3 de gravats, transformés, après un tri rigoureux, en 40 gabions de 1 m3 installés au cœur du chantier du ministère des Finances, sur l’actuel mail Monique Maunoury. Mais il est possible d’aller plus loin, avec la réalisation d’un vrai béton. Le processus de création conduit à la naissance de la matière “Marbre d’ici”. Son objectif : « Réintroduire un siècle de patrimoine dans un projet neuf », résume Stefan Shankland. Très vite, la Ville d’Ivry-sur-Seine, maître d’ouvrage du réaménagement, joue le jeu. Et accepte de voir le concept intégrer le projet d’aménagement de la place du Général de Gaulle et de ses abords. Le souvenir des constructions passées Il n’est pas possible de faire plus urbain à ce niveau. La place est entourée sur trois de ses côtés par une série d’immeubles d’habitations, d’une hauteur de onze à douze étages. Des architectures modernes, soignées, tout à fait dans l’air du temps. L’enclave se développe sur 3 000 m2, auxquels s’ajoute toute la zone périmétrale située en arrière des constructions. « Cet aménagement est très minéral, dominé par le matériau béton, détaille Rudy Blanc, ingénieur paysagiste au sein de l’agence Urbicus, en charge de l’aménagement de la place. Trois grandes noues rompent cette minéralité, introduisant le végétal dans cet espace. » Graminées, plantes à fleurs et trois espaces de saules – qui culmineront à 10 m une fois adultes – et même un gléditsia composent ce parterre.   Au centre de la place, Urbicus a libéré un grand carré de 260 m2, zone d’accueil de l’œuvre “mémorial” de Stefan Shankland. « C’est le souvenir des constructions passées, mais aussi de ce qu’était le lieu avant, bien avant. Nous sommes ici dans un ancien lit de la Seine, qui coulait là il y a quelque 350 000 ans. Puis, quand on creuse le sol, on découvre toutes les strates souterraines. Celles que j’ai pu apercevoir au moment des démolitions et des terrassements. Enfin, avec les pluies se formaient des flaques d’eau, colorées par les terres, les reflets. » Tout était là, réuni au fil du temps sous les yeux de l’artiste. Vient alors l’esquisse. Celle d’une série de méandres, miroir d’une carte d’état-major avec ses courbes de niveaux, figurant la topographie d’un lieu… Avec l’aide du Cérib L’autre aspect est celui du matériau : le fameux béton à formuler à partir des gravats. Mais ces matières premières sont loin d’être nobles et prévues pour ce type d’utilisation. Qu’à cela ne tienne… La première étape reste classique et voit le tri des gravats par catégorie. S’en suit un concassage pour les réduire en poudre. A l’issue, cinq types de “sables et granulats” – un 0/2 et un 2/4 – ont été retenus pour le projet : tuiles et briques creuses, d’une couleur orangée, briques classiques, avec leur robe rouge, béton, de teinte grise, meulière, à la nuance ocre foncé, et enfin, pierre calcaire, caractérisée par une pigmentation ocre clair. Mais comment transformer ces matériaux en béton, esthétique qui plus est ? Pour ce faire, Stefan Shankland s’est rapproché de partenaires potentiels : la Fib pour commencer, puis du Cérib. La division “Matériaux et technologie du béton” de Patrick Rougeau pour être précis. « Nous sommes intervenus sur l’optimisation de la formulation du “Marbre d’ici”, tout en précisant sa technique de mise en œuvre », explique Patrick Rougeau. Une première expérimentation a eu lieu au château du Domaine de Chamarande (91) où 36 dalles de 1,10 m x 1,10 m, pour 3 cm d’épaisseur, ont été réalisées in situ, coulées sur un béton de masse servant de structure porteuse. Le “Marbre d’ici” du château a été formulé avec des gravats issus de démolition de bâtiment de Paul Chemetov, à Courcouronnes (91). Entre 2 cm et 3 cm d’épaisseur Pour Ivry-sur-Seine, la formule a été adaptée en conséquence, les matières premières n’étant pas du tout les mêmes. « La mise au point n’a pas été très simple, car nous devions obtenir une bonne fluidité pour la mise en place et sans trop de variation d’un béton à l’autre », poursuit Patrick Rougeau. Outre les cinq types de gravats, le “Marbre d’ici” intègre une part de granulats classiques – un sable 0/2 et une silice 3/8 -, du ciment blanc 42,5 ou gris 32,5 et un kit d’adjuvantation en poudre fourni par Moderne Méthode. Le “Tableau minéral” en “Marbre d’ici” prend place au centre de la place du Général de Gaulle. [©DR]Des tuyaux d’arrosage servent de coffrage pour limiter les zones de mises en place des différentes teintes de “Marbre d’ici”. [©ACPresse]Le “Marbre d’ici” est mis en œuvre de manière manuelle sur une épaisseur de 2 cm à 3 cm. [©ACPresse]La limite entre les différentes teintes de “Marbre d’ici” est nette ou floue, selon les prescriptions de l’artiste Stefan Shankland. [©ACPresse] La fabrication se faisait sur site, au sein du Mat Lab, un atelier mobile de production conçu par Stefan Shankland et son collectif (Atelier Trans305 et Raum Architectes). Cette installation, s’articulant autour de trois bétonnières de chantier, a permis la réalisation des bétons colorés en petites quantités et à la demande, de manière à respecter le rythme des travaux. Comme au château, le “Marbre d’ici” est coulé sur une dalle support en béton, sur laquelle a été épandu un primaire époxy d’accrochage. L’épaisseur oscille entre 2 cm et 3 cm. La mise en place est opérée à la main par une équipe dédiée de l’entreprise Minéral Service. Ce spécialiste des bétons esthétiques de sols assure la totalité des aménagements horizontaux de la place du Général de Gaulle et de ses abords.  Un tuyau d’arrosage comme coffrage Après le traçage des courbes devant figurer les méandres, la difficulté semblait provenir de la manière de suivre avec précision ce dessin avec les bétons. A ce niveau, c’est le savoir-faire de Minéral Service qui a joué. En lieu et place d’un système complexe de coffrage, l’équipe a tout bonnement utilisé un tuyau d’arrosage en caoutchouc, disponible dans n’importe quelle quincaillerie. Fixé au sol à l’aide de simples clous, ce dispositif très simple s’est révélé d’une redoutable efficacité. Après séchage complet de l’œuvre, les équipes ont égalisé la surface par ponçage, avant d’opérer la finition par polissage (deux passages de disque diamant de finesse 40, puis 80). « Le polissage met les granulats en valeur », indique Samuel Béard, chargé d’affaires Minéral Service.   Si le “tableau minéral” de Stefan Shankland occupe une place centrale, il n’en est pas moins un constituant de l’ensemble de l’aménagement. Imaginé par Urbicus, l’espace est scindé en trois zones. Tout d’abord, la partie “voirie”. « L’automobile n’a pas été chassée et peut traverser la zone sur une chaussée, dont le tracé est identifié par une série de potelets métalliques », indique Rudy Blanc. Cette identification est tout aussi importante pour les piétons, car il est essentiel que chacun sache où il se trouve. Viennent ensuite les zones piétonnes, qui occupent l’essentiel de la surface. Enfin, les noues végétales complètent l’aménagement. Trois couleurs et trois finitions Au départ, la pierre naturelle avait été envisagée. Mais c’était sans compter la détermination de Minéral Service qui, fort de sa très belle intervention place de la République, à Paris, a su faire pencher la balance côté béton. « Nous avons très vite repris le principe d’un traitement très foncé pour la partie carrossable », admet Rudy Blanc. Quant aux autres zones, elles dessinent un patchwork de dégradé de teintes de bétons… Des suggestions de Minéral Service. « Nous avons travaillé très en amont sur ce projet et avons réalisé nombre d’échantillons, en termes d’aspects et de textures », détaille Marjorie Debonnaire, responsable du bureau d’études de Minéral Service. Au final, seulement trois couleurs – gris clair, gris médian à 0,5 % de pigment noir et gris foncé à 2 % de pigment noir – et trois aspects de finition structurent la place. Le béton brossé reprend les trois couleurs, tout comme l’hydro-sablé, mis en œuvre sur la zone circulée. Le troisième aspect est le bouchardé, qui, lui, se distingue par ses granulats gris-noirs. En fonction des zones, les bétons présentent une épaisseur différente : 20 cm pour la chaussée, 18 cm pour les voies pompiers et 15 cm pour les trottoirs, qui restent carrossables (circulation des véhicules d’entretien). Afin de pallier tout risque d’erreur, Minéral Service a travaillé par zones et par types de béton. « Et par jour aussi », souligne Marjorie Debonnaire. Et de poursuivre : « Pour la mise en œuvre, nous avons utilisé un petit pompage à béton stationnaire. Les premiers centimètres de béton étaient vibrés, mais pas les derniers pour garantir une absence totale de ségrégation, même millimétrique ». Un délicat travail de calepinage Il était essentiel, en particulier pour les bétons bouchardés et hydro-gommés, que les granulats soient omniprésents en surface, après traitement. C’est pour cette même raison, que l’entreprise a opté pour des bétons de classe de consistance S2. « Difficiles à mettre en place, mais garant des résultats qu’on en attend… » Tous les bétons ont été formulés (suivant les indications de Minéral Service) et fabriqués par Eqiom. Cinq matières premières, en deux coupures, sont issues de la valorisation de gravats de démolition : briques classiques (rouge), tuiles et briques creuses (orangée), meulière (ocre foncé), béton (gris) et calcaire (ocre claire). [©ACPresse]Le Mat Lab, un atelier mobile de production, permet la production du Marbre d’ici sur site. [©ACPresse]Zone de circulation automobile, avant hydro-gommage. [©ACPresse]Zone périphérique de la place Charles de Gaulle, bénéficie d’une finition en béton brossé. [©ACPresse]Trottoir en arrière des immeubles, traité en bétons brossé et bouchardé. [©ACPresse] Pour lisser la surface des bétons, les équipes ont utilisé un rouleau araseur – le Lura de BMC Diffusion -, utilisé jusqu’à une largeur de 9 m. La finition “brossée” est opérée sur béton frais, dès que la surface présente un aspect humide sans aucun ressuage. A l’issue, le béton protégé par un agent de cure Grace ou Chryso. « L’utilisation du premier se fait par temps humide et du second par temps sec. » Les bétons hydro-sablés et bouchardés bénéficient du même traitement de protection. La dernière particularité du chantier concernait le plan de calepinage avec deux types de joints de dilatation : avec fourrures compressibles et à recouvrement par plat inox. En fait, les joints étaient positionnés de manière à souligner un axe piéton, un point singulier. Idem pour les joints de retrait-flexion, de type sciés ou par intégration de quart-de-rond. « Pour nous, ce chantier s’est avéré assez délicat, car il était très complexe de travailler, donc de gérer, différentes formulations de bétons sur un même aménagement », conclut Marjorie Debonnaire. Frédéric Gluzicki Repère Maire d’ouvrage : Ville d’Ivry-sur-Seine / Grand Paris Aménagement Maître d’œuvre “Marbre d’ici” : Stefan Shankland / Raum Arhcitectes Architecte paysagiste : Urbicus (Rudy Blanc) Entreprise d’aménagements de sols : Minéral Service Formulation (Marbre d’Ici) : Cérib BPE : Eqiom
Il y a 2 ans et 364 jours

Webinaire Myral : se préparer aux réglementations environnementales dans la réhabilitation

Le thème de ce webinair était : « Acteurs du bâtiment, comment préparer l’arrivée des réglementations environnementales dans la réhabilitation ? » Julien Bagnard (Myral), Pierre Laruaz (Isore Bâtiment) et Damien Cuny (Kompozite) ont échangé et ont répondu à des questions pertinentes pendant 70 minutes avec la centaine de spectateurs présents pour l'occasion. Ces participants ont d'ailleurs fait un retour très positifs de l'évènement proposé par le groupe Myral.Avec les objectifs de neutralité carbone prévus pour 2050, l'entrée en vigueur de la RE2020 dans le neuf et la lutte contre la passoires thermiques, le contexte actuel était propice au thème de « la préparation à l’arrivée des réglementations environnementales dans le secteur de la réhabilitation ». L'audience, constituée d'acteurs du bâtiment tels que des reponsables de groupes de la construction, de bailleurs sociaux, de collectivités et de la promotion immobilière, des architectes, des membres de bureaux d’études, des techniciens du bâtiment, des représentants d’industriels et d’organisations du secteur, ainsi que des journalistes spécialisés, a donc répondu présent.Les 3 experts présents pour débattre représentaient différents maillons de la filière de la réhabilitation de bâtiment mais ils sont également des ressources pour les maîtres d'ouvrages et les maîtres d'oeuvre en matière du travail de l'enveloppe du bâtiment en prenant en compte la réduction de l'impact carbone.Julien Bagnard, responsable du développement du groupe industriel Myral spécialiste de l’ITE, Pierre Laruaz, président d’Isore Bâtiment entreprise experte des travaux en filière sèche des façades ventilés ou des vêtures, et Damien Cuny, président de Kompozite la plateforme d'aide à la conception de bâtiment bas-carbone, ont commencé les débats en partageant le cheminement de leur prise de conscience sur les questions environnementales. Ils se sont tous les trois exprimé sur « leur sensibilité face à la part considérable de l’empreinte carbone du monde du bâtiment » et la nécessité de s’interroger face à l'urgence pour tous les acteurs à réagir, d’autant que le cadre réglementaire évolue.Les premiers labels qui annoncent la future réglementation dans le secteur de la réhabilitationPour Damien Cuny, président de Kompozite : « La prise en compte du carbone dans la construction c’est nouveau car la RE2020, qui vient d’entrer en vigueur dans le neuf, introduit cette notion, et c’est pour l’instant unique en Europe. Sur un bâtiment construit en 2022, 60 à 90% de l’impact carbone va venir des matériaux, contre 10 à 40% de l’énergie, si on regarde sur une période de 50 ans. Pour réussir le challenge de la neutralité carbone de la France en 2050 qui est l’objectif engagé par les pouvoirs publics, il va y avoir des seuils dégressifs dès 2025 et 2028. On voit d’ailleurs déjà en rénovation des labels qui commencent à analyser l’impact du carbone de ce type de projet. Ce sont les premières étapes à une législation comme cela s’est passé pour la RE2020. Donc si on n’est pas sur une temporalité immédiate, il est quasi-certain qu’il y aura dans les années à venir un cadre sur les matériaux et l’énergie économisée. »Malgré le changement probable de direction des réglementations du secteur de la réhabilitation pour aller dans le sens de la RE2020, ces questions ne semblent pas encore être au cœur des préoccupations.Pour Pierre Laruaz, président d’Isore Bâtiment : « On n’entend pas trop parler de carbone sur les chantiers. Autant sur l’énergie, il y a une vraie réflexion qui est engagée par les maitres d’ouvrage et les maitres d’œuvre, mais sur le choix des matériaux et des modes constructifs, la prise de conscience doit encore progresser, même si on parle aujourd’hui beaucoup plus de recyclage et de réemploi. »Pour Julien Bagnard : « On sent une attente de plus en plus forte mais elle a souvent du mal à se formaliser et elle est accompagnée de pas mal d’idées reçues. Car le sujet de la baisse de l’impact carbone et du choix des solutions et systèmes est beaucoup plus complexe qu’il n’y parait. Il faut réfléchir de façon pragmatique et sans idéologie. » Apprendre à lire la donnée carbone, choisir les bons matériaux aux bons endroits, hiérarchiser ses actions Une question de spectateurs, qui est revenue plusieurs fois lors de ce webinaire, concernant la rénovation des façades, était : les matériaux biosourcés sont-ils la seule solution pour baisser l’impact carbone de la réhabilitation ? Voici la réponse des 3 experts :« Quand on veut choisir un matériau intéressant, il faut penser système et prendre en compte les données du parement, mais aussi le poids carbone de l’ossature, qui change beaucoup de chose, a expliqué Pierre Laruaz d’Isore Bâtiment. Tous les matériaux ne conviennent pas à tous les projets. Un isolant biosourcé sera naturellement mieux adapté à une maison individuelle qu’à un bâtiment collectif en R+8 en zone sismique pour lequel la réglementation est bien plus stricte. D’autant que le sujet du risque incendie en façade vient réduire le nombre de solutions en biosourcé. » Alors quels sont les conseils à donner aux acteurs du bâtiment pour engager leur (ré)évolution environnementale ?Pour Damien Cuny : « Il faut surtout apprendre à lire la donnée carbone et les méthodes de calcul pour notamment avoir une vision réaliste de la durée de vie du produit rapporté à son poids carbone. C’est cela qui doit guider les choix. »Pour Pierre Laruaz : « C’est choisir les bons matériaux aux bons endroits en prenant en compte l’impact global : système + pose. »Pour Julien Bagnard : « La clé est dans la hiérarchie des actions : comprendre l’impact de ses produits et de leur mise en œuvre, travailler un plan réaliste avec des échéances claires et mettre en place des actions qui ont pour but au final de massifier la rénovation énergétique. »Retrouvez le webinaire dans son intégralité sur YouTube.
Il y a 2 ans et 364 jours

Saint-Gobain acquiert le nord-américain Kaycan, numéro un du bardage

Kaycan, qui emploie 1.300 personnes sur 12 sites de production aux Etats-Unis et au Canada, "est un acteur majeur des matériaux de rénovation", en particulier pour les revêtements de façade, bardages en bois, vinyle, composite et aluminium, a indiqué Benoit Bazin, directeur général de Saint-Gobain au cours d'un bref entretien avec la presse.Cette acquisition qui devrait être finalisée "d'ici fin 2022" s'inscrit doublement dans la stratégie du groupe français, qui s'investit dans la construction durable et souhaite se développer en Amérique du Nord, a souligné M. Bazin.Au total, le chiffre d'affaires de Saint-Gobain aux Etats-Unis "va dépasser 10 milliards de dollars en 2022", contre 6,5 milliards USD en 2018, a-t-il précisé.Saint-Gobain a prévu de revendre 10 agences de distribution appartenant à Kaycan aux Etats-Unis, dont le chiffre d'affaires annuel s'élève à 70 millions de dollars.Au Canada, le groupe gardera toute l'implantation très forte de Kaycan, et notamment son réseau de distribution "solide et intégré" qui servira aussi à diffuser les produits Saint-Gobain, a indiqué M. Bazin.L'opération de rachat est financée en numéraire. "C'est la deuxième fois en un an que nous réalisons une opération d'achat de gré à gré après celle de Chryso", leader français de la chimie de construction, a indiqué M. Bazin."C'est nous qui sommes allés chercher cette société familiale fondée en 1974" en raison d'un "alignement parfait des activités" des deux groupes, a-t-il dit.
Il y a 2 ans et 364 jours

Bilan du Carrefour International du Bois 2022 (16è édition)

L’interprofession Fibois Pays de la Loire, organisatrice de ce rendez-vous unique en Europe, a accueilli cette année 607 exposants (vs. 563 en 2018). Ces professionnels du bois venus de quelque 40 pays différents ont vu affluer 14 000 visiteurs, soit 20 % de plus que lors de la précédente édition. Avec un taux de fréquentation inédit et une forte progression du nombre de visiteurs étrangers, le Carrefour International du Bois a tenu toutes ses promesses et s’impose une fois de plus comme le temps fort incontournable de toute la filière bois. Le mot du Président Jean Piveteau“Cette édition 2022 est triplement exceptionnelle : le nombre d’exposants était déjà un record, que vient asseoir le taux de fréquentation en progression de plus de 20 % par rapport à la précédente édition; mais plus encore me stupéfait la montée en gamme des stands et de l’offre de produits. La filière bois s’est véritablement professionnalisée et n’a plus rien à voir à ce qu’elle était il y a 30 ans à la création du Carrefour International du Bois.”, confie Jean PIVETEAU, Président du Carrefour International du Bois.Le mot de Jean Bureau, Président de Fibois Pays de la Loire :Le bois, un matériau biosourcé porteur d’espoir et d’avenir“Cette édition est exceptionnelle par l’enthousiasme des exposants et des visiteurs, dont le plaisir de se retrouver après une si longue absence a été véritablement palpable durant ces 3 jours. Elle se clôture sous les meilleurs auspices : un marché du bois euphorique et de belles perspectives d’avenir pour le bois dans son aspect écologique”, atteste Jean Bureau, Président de Fibois Pays de la Loire. Le mot de Géraldine Cesbron, commissaire générale du Carrefour International du Bois : L’innovation et la montée en gamme des produits au coeur du Carrefour International du Bois 2022“Cela s’impose aux sens, c’est visuel, palpable, la qualité et la technicité actuelles des produits témoignent de la capacité qu’a la filière bois à répondre aux défis technologiques et écologiques de demain”, s’enthousiasme Géraldine CESBRON, commissaire générale du Carrefour International du Bois. Témoignages ExposantsMDP Finition, la PME nantaise qui participe pour la première foisPremière participation au Carrefour International du Bois pour cette PME 100 % locale (Haute Goulaine, 44), filiale dédiée au vernissage de bois du Groupe MDP et de la sous-traitance nautisme, agenceur et fabricant de panneaux. Détenteur de 2 chaînes de vernis de 1900 mm de largeur quasi uniques en Europe (seulement 2 machines en Europe), MDP Finition est venu en quête de nouveaux clients qui lui permettraient d’exploiter pleinement son bijou industriel qui ne l’est qu’à 40 % actuellement. “Nous sommes très satisfaits des rencontres que nous avons faites sur le salon, et nous entendons bien occuper un emplacement de choix sur la prochaine édition”, déclare Jacky Bourgeais, Responsable MDP Finition. Sierolam, 5ème édition pour l’industriel espagnol 5ème participation pour SieroLam, spécialiste de la première et deuxième transformation du bois, issu de ses propres forêts. Habitué de ce rendez-vous business unique en Europe, SieroLam participe avant tout pour fidéliser ses clients. “Cette édition a une saveur particulière pour nous, il nous tenait vraiment à coeur de recréer du lien avec nos clients, que nous avons presque tous réussi à voir en l’espace de 3 jours”, explique Alexandre Flambard, International Business Developement Manager.
Il y a 3 ans et 0 jours

Descours & Cabaud mise sur le développement de ses marques propres

STRATÉGIE. Le groupe Descours & Cabaud, spécialisé dans la distribution d'équipements pour l'industrie et le bâtiment, annonce la création d'une marque dédiée aux produits de la construction. Jusqu'à présent, cette catégorie de produits était sous la bannière Ospial, avec les gammes d'Équipements de Protection Individuelle (EPI).
Il y a 3 ans et 0 jours

SINTRA inaugure son expertise technology center , son nouveau centre de recherche et de production

Maintenir une température constante et homogène tout en maîtrisant les flux d’air et le niveau d’hygrométrie, est un enjeu crucial et un véritable challenge pour les acteurs de l’industrie et du tertiaire, en particulier dans les bâtiments de grand volume. À l’occasion du 27ème anniversaire de sa création (1995-2022), la société a inauguré son nouveau […]
Il y a 3 ans et 0 jours

Réseaux de chauffage urbain ,Mix énergétique Energies Renouvelables : proposition d’expertise de la Compagnie de Chauffage de Grenoble

Dans le cadre de vos articles ou dossiers, je vous propose l’expertise de la Compagnie de Chauffage de Grenoble (CCIAG) sur les sujets suivants :  Réseau de chauffage urbain local Usine d’incinération et de valorisation énergétique Mix énergétique Energies renouvelables Créée en 1960, la Compagnie de Chauffage, qui accompagne Grenoble-Alpes Métropole dans la transition énergétique du territoire, gère […]
Il y a 2 ans et 364 jours

Les prédalles bas carbone Rsoft de Rector font leur jeu au Village des Athlètes

Situé sur les communes de Saint-Denis, Saint-Ouen-sur-Seine et l’Île-Saint-Denis, le Village des Athlètes accueillera les sportifs en juillet et août 2024. Il laissera ensuite place à un quartier en symbiose avec l’exemplarité environnementale ambitionnée par Paris 2024 et la SOLIDEO / Société de Livraison des Ouvrages Olympiques grâce, notamment, à l’utilisation de matériaux participant à la réduction de l’impact carbone des bâtiments. Favorisant la construction durable, les prédalles bas carbone Rsoft de Rector, spécialiste de la fabrication d’éléments en béton précontraint et béton armé, qui affichent une réduction de CO2 de 40% par rapport aux planchers de structure en prédalles classiques, ont été retenues par Eiffage Construction pour la réalisation des 19 bâtiments du secteur E du village des Athlètes. Village des Athlètes : un projet qui incarne les enjeux environnementaux du XXIème siècle Au-delà de l’esthétique moderne des bâtiments, ce sont les engagements en accord avec les ambitions de sobriété carbone et financière qui ont permis au groupement composé des sociétés Nexity, Eiffage Immobilier, CDC Habitat, EDF et Groupama d’être choisi pour réaliser le secteur E du Village des Athlètes. Situé à Saint-Ouen-sur-Seine, ce dernier comprend 19 bâtiments, répartis en 5 lots, mis à la disposition du comité olympique avant d’être convertis en logements (sociaux et accession) et en bureaux. « Pour répondre aux cahiers des charges et atteindre les exigences environnementales attendues*, le mode constructif de ces bâtiments repose sur la mixité des matériaux bois / béton bas carbone. En utilisant le bon matériau disposant d’une faible empreinte carbone au bon endroit, nous tirons le meilleur parti de chaque élément de structure et construisons durablement », explique Baptiste Retho, conducteur de travaux chez Eiffage Construction Habitat. Prédalles bas carbone Rsoft , la solution en préfabrication béton qui a fait la différence Les prédalles bas carbone Rsoft Rector intègrent des formulations béton à faible intensité carbone (1), des armatures issues d’aciers recyclés et profitent d’un processus de fabrication et d’étuvage optimisé afin de garantir la qualité et la performance de ses produits. Dans un bâtiment collectif, le plancher en prédalles Rsoft, associées à une dalle de compression béton à base de ciment CEM-III, affichent une réduction de CO2 de 40% par rapport à un plancher structurel en prédalle classique. Grâce à une empreinte carbone réduite certifiée par des FDES individuelles, les prédalles en béton armé bas carbone Rsoft de Rector se sont naturellement imposées comme l’élément de structure préfabriqué le plus pertinent pour la réalisation des planchers des 19 bâtiments du secteur E du Village des Athlètes. De plus, produites sur le site de Rector à Verberie (Oise), cette proximité avec le chantier participe également à la réduction de l’empreinte environnementale liée au transport. Enfin, les prédalles bas carbone Rsoft offrent tous les avantages de la préfabrication : mise en œuvre rapide, délais d’exécution maîtrisés, qualité de parement optimale, performances structurelles de l’ouvrage inchangé et identiques à des produits en béton classique. Zoom sur deux bâtiments du lot E4A Le lot 4A du secteur E du Village des Athlètes se compose de deux bâtiments (en R+6 et R+5) en cours de construction, qui comptent 59 logements. Le rez-de chaussée est réalisé entièrement en béton. La superstructure est fabriquée à partir de murs à ossature bois liaisonnés grâce à des poutres et des poteaux également en bois. Les planchers sont, quant à eux, constitués de prédalles bas carbone Rsoft de Rector sur lesquelles est coulée une dalle de compression. « A terme, nous aurons environ 35.000 m2 de prédalles Rsoft sur l’ensemble des îlots du secteur E. Nous réceptionnons une à deux livraisons par semaine. Sur chaque camion, il y a une vingtaine de prédalles correspondant à environ 130 m2 de plancher. A leur arrivée, elles sont immédiatement déchargées et posées facilement à l’aide d’une grue pour éviter tout encombrement et stockage sur le chantier » explique Baptiste Retho, conducteur de travaux chez Eiffage Construction. En faisant le choix des prédalles bas carbone Rsoft Rector pour un projet aussi prestigieux que le Village des Athlètes, Eiffage Construction offre au fabricant son premier chantier bas carbone d’envergure qui fera, sans nul doute, date dans l’histoire de la décarbonation des bâtiments. *NF Habitat HQE Très Perfomant à Excellent / E+C- : E3C2 pour les logements * HQE bâtiment durable niveau Excellent / BREAM niveau Excellent / E+C- : E2C2 pour les bureaux http://www.rector.fr/