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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Industrie

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Il y a 3 ans et 111 jours

100 millions d’euros supplémentaires pour le recyclage des friches

Entre 20 000 et 30 000 hectares sont aujourd’hui grignotés chaque année sur la nature et les terres agricoles dans notre pays. La loi Climat et Résilience a l’objectif Zéro Artificialisation Nette en 2050, et de réduire par deux la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers d’ici 2032. 650 millions d’euros du Plan de Relance ont déjà été mobilisés pour recycler les friches et le foncier artificialisé. Plébiscité par les élus locaux et les acteurs économiques, le fonds a été plus que doublé en juillet 2021. Le Premier ministre, en déplacement à Amiens aux côtés de la ministre de la Transition écologique et la ministre déléguée chargée du Logement, a décidé de redéployer 100 millions d’euros supplémentaires du Plan de Relance à destination de ce fonds friches. Ce fonds finance l’acquisition, la dépollution et la démolition de friches dans le cadre d’opérations d’aménagement urbain. Ces projets sont sélectionnés à l’issue d’appels à projets (AAP) régionaux « recyclage foncier » pilotés par les Préfets de Région, mais aussi, la reconversion de friches polluées issues d’anciens sites industriels ou miniers, dans le cadre d’appels à projets de l’ADEME. 503 projets ont déjà été sélectionnés lors de la 2ème édition de ces AAP, pour un total de 280 millions d’euros de subventions octroyées. Plusieurs exemples concrets de projets en cours de réalisation sont consultables en cliquant ici, et la carte de l’intégralité des lauréats est accessible ici. 21 nouveaux lauréats viennent d’être dévoilés au titre des projets financés par l’ADEME. Bénéficiaires de 18 millions d’euros d’aides, ces projets vont générer plus de 85 000 m² de logements dont plus d’un tiers de logements sociaux, et près de 250 000 m² de surfaces économiques dont la moitié dédiée aux activités industrielles.
Il y a 3 ans et 111 jours

Terreal, Bouyer Leroux et Edilians s’allient pour la valorisation des terres de chantier du métro de Toulouse

Possédant des sites à proximité immédiate du chantier, les trois sociétés unissent ainsi leurs efforts au sein d’un Groupement Momentané d’Entreprises (GME) afin de proposer l’expérimentation de la valorisation des matières excavées par intégration au processus de fabrication de matériaux en terre cuite.TISSEO-INGENIERIE, maître d’ouvrage délégué représentant le Syndicat Mixte des Transports en Commun de l’agglomération toulousaine, a lancé cette procédure collaborative en vue du lancement d’appels d’offres pour la valorisation de 2,8 millions de m3 de terres excavées des ouvrages souterrains dans le respect de la réglementation environnementale.Face aux enjeux environnementaux de ce chantier de taille, les sociétés BOUYER LEROUX, EDILIANS et TERREAL ont groupé leurs capacités d’accueil pour proposer :la valorisation de la matière par son introduction dans les matériaux de construction en terre cuite pour le gros-œuvre et la toiture, en cohérence avec la Loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (loi n° 2020-105 du 10 février 2020) ;la valorisation en remblais de carrière.La distance maximale de 10km de ces sites (tuilerie et briqueteries) à la gare de Colomiers permettra également d’assurer un bilan carbone limité en matière de transport.Pour Martin Piotte, Mandataire du Groupement : « Ancrées dans leur territoire et fortement engagés dans une démarche d’économie circulaire, nos entreprises participent à leur niveau à la conservation et la gestion responsable des ressources naturelles, notamment en se mobilisant afin de réduire l’impact de leurs activités sur les écosystèmes. »
Il y a 3 ans et 112 jours

La préfabrication peut-elle rendre la construction plus écologique et abordable ?

On peut définir le concept de préfabrication par la production en usine d’éléments, de parties ou de bâtiments entiers transportés sur un chantier pour une installation rapide. Alors, quel est son impact pour l’environnement et les coûts de construction ? Cela représente de nombreux avantages par rapport aux méthodes de construction traditionnelles, par sa rapidité, sa précision […]
Il y a 3 ans et 114 jours

Décès du célèbre architecte espagnol Ricardo Bofill

"L'architecture est la victoire de l'homme sur l'irrationnel", aimait-il dire, porté par l'obsession de créer un "langage" architectural différent organisant l'espace autour de l'être humain.Au fil de sa carrière, Bofill est entré dans le club très fermé des "architectes-stars" dont font partie Norman Foster, Renzo Piano ou Jean Nouvel."Le +star system+ m'a attrapé en France en 1974. A cette époque, les architectes commençaient à être importants, à avoir un rôle prépondérant dans la société, et cela m'a forgé une grande réputation", affirmait-il dans un entretien publié en mai 2020 par le quotidien espagnol ABC.Anti-franquisteNé le 5 décembre 1939 à Barcelone (nord-est de l'Espagne) d'un père architecte catalan et d'une mère vénitienne, Ricardo Bofill Levi entre en 1957 à l'Ecole d'architecture de la ville, d'où il est exclu pour militantisme anti-franquiste, avant de poursuivre ses études à Genève (Suisse).De retour dans sa ville natale, dans une Espagne toujours sous la coupe du dictateur Francisco Franco (de 1936 à 1975), il fait partie avec d'autres jeunes intellectuels (architectes, ingénieurs, écrivains, cinéastes, sociologues et philosophes) d'un groupe baptisé la "Gauche divine" et crée en 1963 son atelier d'architecture, le "Ricardo Bofill Taller de Arquitectura".Cet atelier, installé dans une vieille cimenterie de la périphérie de Barcelone, avec des antennes à Paris, Montpellier (France), New York (Etats-unis), Tokyo, Chicago (Etats-Unis) ou Pékin, a signé plus de 1.000 projets dans le monde entier.Quartiers entiers en FranceOn doit notamment à l'atelier de Ricardo Bofill l'aéroport de Barcelone, le Théâtre national de Catalogne, le Palais des Congrès à Madrid ou les gratte-ciel Donnelley et Dearborn à Chicago.En France, où il est particulièrement apprécié, Bofill a signé de grands ensembles d'habitat social, comme les Espaces d'Abraxas à Noisy-le-Grand, en banlieue de Paris, où ont été tournées plusieurs scènes de "Brazil", film culte d'anticipation de Terry Gilliam (1985), ou le quartier Antigone à Montpellier (sud).Avec pour ambition de créer des utopies urbaines "dans un langage classique hautement monumental à une échelle jamais vue auparavant", écrit Douglas Murphy dans le livre "Ricardo Bofill: Visions of Architecture". Mais sur le terrain, dégradés et critiqués par certains habitants, les Espaces d'Abraxas ont bien failli être démolis."Les démolir serait un manque de culture", avait estimé Ricardo Bofill dans un entretien au quotidien français Le Monde en 2014. Tout en reconnaissant n'avoir "pas réussi à changer la ville".Fait docteur honoris causa par l'Université polytechnique de Catalogne en septembre dernier, Bofill avait alors souligné que "face au modèle de ville dortoir", il avait fait "le pari de créer des quartiers avec des fonctions mêlées, mais toujours en défendant la continuité urbaine, la rue et la place" comme lieu de vie sociale.A un moment où, aux Etats-Unis en particulier, les centre-villes disparaissaient pour laisser la place à la voiture et à des centres commerciaux.Villages touaregsObsédé par l'organisation de l'espace, Ricardo Bofill s'est inspiré notamment de l'architecte italien Andrea Palladio, de la Renaissance, ou encore des architectes français des XVIIe et XVIIIe siècles François Mansart et Claude-Nicolas Ledoux. Mais aussi de villages touaregs où ce "nomade" autoproclamé est allé chercher des idées au début de sa carrière. "Je crois savoir faire deux choses: (...) concevoir des villes (...) et tenter d'inventer des langages architectoniques différents et ne jamais les répéter", soulignait-il en juin dernier lors d'une conférence à Barcelone.Un rejet de la répétition qui lui faisait aimer Antonio Gaudí, Catalan comme lui, qu'il qualifiait de "plus grand génie de l'histoire" qui "ne répétait jamais deux éléments ou formes". Récompensé par de nombreux prix d'architecture internationaux, Ricardo Bofill était officier de l'ordre des Arts et des Lettres français.
Il y a 3 ans et 114 jours

Le taux du Livret A va augmenter, une première en plus de dix ans

Le Livret A "va passer de 0,5% à 1%", a annoncé Bruno Le Maire, invité au journal de 13H de TF1. "Pour le Livret d'épargne populaire (LEP), c'est plus qu'un doublement, il va passer de 1% à 2,2%", a continué le ministre de l'Economie.Le gouvernement a ainsi choisi de suivre les recommandations faites plus tôt dans la journée par le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, en charge du calcul de ces taux.Un taux de rémunération à 1% "serait de nature à mieux assurer la rémunération des détenteurs du Livret A, sans pour autant créer un surcoût trop important, afin de préserver le financement du logement social", une des missions de ce produit d'épargne, très apprécié des Français, a justifié le gouverneur dans un communiqué.La dernière hausse du Livret A remontait à août 2011, lorsqu'il était passé de 2 à 2,25%. Il n'a fait que stagner ou baisser depuis, pour tomber en février 2020 à 0,50%, un plancher historique."Geste symbolique"Le taux du livret A est calculé deux fois par an en faisant la moyenne entre, d'une part, le taux d'inflation moyen des six derniers mois et, d'autre part, la moyenne des taux interbancaires, auxquels les banques s'échangent de l'argent à court terme.Or l'inflation a nettement accéléré ces derniers mois, atteignant +2,8% en décembre sur un an, selon un chiffre publié vendredi par l'Insee.Avec une hausse de 1% du taux du Livret A, la rémunération nette de l'épargne est donc fortement négative (-1,8%), ce qui signifie que la valeur des dépots se déprécie.L'application mécanique de la formule "aboutirait à un taux du Livret A de 0,8%", explique encore la Banque de France, qui a choisi "au vu de l'inflation au deuxième semestre 2021" d'arrondir la hausse proposée à 1%.L'arrondi "est la seule surprise", a réagi auprès de l'AFP Philippe Crevel, directeur du Cercle de l'épargne, le ministre ayant déjà annoncé en décembre que le taux serait amené à augmenter sans préciser de combien."C'est un coup de pouce à la veille de l'élection présidentielle, un petit geste symbolique", reprend M. Crevel.La rémunération annuelle totale passera par exemple cette année de 76,5 euros à 153 euros pour un titulaire disposant de 15.000 euros d'encours, a calculé le Cercle de l'épargne, si toutefois le taux venait à être maintenu au 1er août.Le LEP dopéEn dépit d'un niveau de rémunération relativement bas, le Livret A est devenu un placement refuge pour les épargnants pendant la crise sanitaire qui a vu bondir son encours.Il était à fin novembre de 343,4 milliards d'euros, selon les derniers chiffres de la Caisse des Dépôts (CDC). Au 31 décembre 2020, le nombre de Livrets A s'élevait à 55,7 millions, d'après la Banque de France.Le ministre de l'Economie a par ailleurs insisté sur l'importance du LEP, placement réservé aux personnes aux revenus modestes (au maximum 20.296 euros annuels pour une personne seule)."Nous allons demander aux banques de faire la promotion de ce livret et nous enverrons dans les prochains jours (...) un mail à tous les Français qui y ont droit", a expliqué M. Le Maire, précisant que celui-ci protègeait mieux contre l'inflation.Le LEP bénéficie d'un taux d'intérêt garanti et est exonéré d'impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. Il est plafonné à 7.700 euros de versements (hors intérêts).
Il y a 3 ans et 114 jours

Hitachi se sépare de près de 25% de sa filiale d'engins de chantier

CESSION. Le conglomérat industriel japonais, Hitachi, a annoncé se séparer de la moitié de ses parts dans Hitachi Construction Machinery, spécialiste des engins de chantier.
Il y a 3 ans et 114 jours

EDILTECO® FRANCE renouvèle l’avis technique des mortiers de remplissage POLITERM® 200 ET 300

Dans une volonté constante de réglementation et de certification de ses produits, EDILTECO® France, a renouvelé l’Avis Technique des agrégats légers POLITERM®. Le Groupe spécialisé n° 13 « Procédés pour la mise en œuvre des revêtements » de la Commission du CTSB a formulé un nouvel Avis Technique N° 13/16 – 1320_V1 pour les formules POLITERM® 200 et POLITERM® 300. Composées de ciment et d’agrégats en billes de PSE expansé, traitées, les formules POLITERM® 200 et POLITERM® 300 permettent la réalisation de remplissages allégés en construction neuve ou en rénovation pour des bâtiments courants. Cette version annule et remplace le précédent Avis Technique 13/16-1320 et intègre également une modification avec l’ajout d’un nouveau site de production des billes de polystyrène. En effet, depuis le mois de juin 2021, l’usine Edilteco® France du Pontet (84) accueille une ligne de production et d’enrobage pour l’agrégat Politerm®. Cette nouvelle ligne permet d’accroître la fabrication du procédé et de répondre à une demande croissante mais également d’amoindrir le bilan carbone de l’entreprise en produisant au plus près des clients et ainsi réduire les coûts de transport et les émissions de GES. UN AGRÉGAT DE PSE POUR UN ALLÈGEMENT DES STRUCTURES. L’agrégat léger POLITERM®, bille de polystyrène vierge expansé, à granulométrie contrôlée, enrobée de l’adjuvant breveté E.I.A, (conçu et développé dans les laboratoires d’Edilteco) permet d’alléger les structures grâce à un gain de poids. Ce gain est obtenu par la réduction d’agrégats traditionnels, au profit de l’adjonction de POLITERM®, qui permet d’atteindre des coefficients de conductivité thermique à partir de 0,066 W/mK (POLITERM® 200) et 0,082 W/mK (POLITERM® 300). Les formules POLITERM® 200 et POLITERM® 300, sont donc des mortiers légers dont les masses volumiques, variant 200 kg/m3 et 300 kg/m3, s’avèrent inférieures à celle du béton traditionnel. Les gains de poids volumiques respectifs de 90 % et 88 % offrent un allègement considérable des structures. Et cet allègement qui ne se fait pas au détriment de la robustesse, est permis par un process de fabrication de qualité contrôlée. Les agrégats POLITERM® sont des billes de polystyrène à cellules fermées, fabriquées par la société EDILTECO France et enrobées de l’adjuvant E.I.A. Ils ne proviennent en aucun cas de broyage de panneaux ou de matières recyclées. L’expansion des grains de polystyrène est obtenue par traitement à la vapeur d’eau. Les billes sont alors hydrophobes, imputrescibles et insensibles aux réactions alcalines. Elles sont stockées dans un silo pendant minimum 24 heures, ce qui assure leur stabilisation, avant d’être enrobées par l’adjuvant E.I.A. Ce traitement permet d’éviter toute ségrégation entre billes et liants hydrauliques et garantit l’homogénéité du mélange. MISE EN OEUVRE SIMPLIFIÉE ET RAPIDE Les remplissages allégés POLITERM® 200 et POLITERM® 300 sont destinés à réaliser une couche de remplissage non armée servant à niveler le support en une forme qui recevra une couche supérieure. Ce procédé rattrape donc irrégularités, déformations, changements brusques de niveaux, et permet de noyer les canalisations de plomberie, tuyauteries, câbles, fourreaux, gaines électriques etc. Le POLITERM® 200 s’emploie donc aussi bien pour des opérations de remplissage pour une remise à niveau des pentes, que de ravoirage, ravoirage isolant et d’isolation thermique. De même, le POLITERM 300® s’emploie pour du ravoirage, de l’isolation thermique, de l’isolation acoustique aux bruits de chocs et pour une remise à niveau de plancher. Parfaitement pompable sur de longues distances et à grande hauteur, les mortiers légers POLITERM® 200 et POLITERM® 300 se mettent en œuvre facilement. Lors des mises à niveau et de la confection de supports de revêtement, l’application est simplifiée et rendue plus efficace par sa consistance mousseuse. Dès lors, l’obtention d’un nouvel A.T. des formulations POLITERM® 200 et POLITERM® 300, confirme le caractère exclusif et technique d’allègement des structures sans déperdition thermique et avec une amélioration de l’isolation acoustique ; ainsi que l’engagement d’EDILTECO® France dans une démarche de contrôle qualité certifiée répondant aux exigences de chantiers multiples.
Il y a 3 ans et 114 jours

ENI se lance dans le secteur photovoltaïque en Grèce

La société grecque fait partie de Solar Konzept International, contrôlé par Aquila Capital, une société d'investissement durable allemande, indique ENI dans un communiqué, sans préciser le montant de la transaction.SKGR possède une plateforme pour le développement de centrales photovoltaïques en Grèce et compte une réserve de projets d'environ 800 mégawatts, "qui servira de base à la poursuite du développement du portefeuille d'énergies renouvelables" d'ENI dans ce pays.La filiale gaz et électricité d'ENI est présente sur le marché grec de l'énergie depuis 2000 et compte environ 500.000 clients.Le groupe italien avait annoncé en avril la fusion entre ses branches ventes de gaz et électricité au détail et énergies renouvelables. Il souhaite introduire en Bourse cette année jusqu'à 30% du capital de cette nouvelle société, qui s'appellera prochainement Plenitude.L'objectif de cette entité sera de développer une capacité de production d'énergie renouvelable de plus de 6 gigawatts d'ici à 2025 et de plus de 15 gigawatts d'ici à 2030.
Il y a 3 ans et 114 jours

Deux maisons individuelles Novabita construites avec le béton Vitaliss® et le bloc à bancher Vertical Bloc®

Cette réalisation Novabita, du Groupe Foncière des parcs, illustre l’engagement environnemental du promoteur immobilier qui conçoit et met en œuvre des solutions écoresponsables. Il favorise des matériaux de construction alliant performances et faible impact environnemental. En témoigne l’utilisation d’un béton de la nouvelle gamme bas carbone Vitaliss® d’Edycem. Avec son VitaScore A, ce béton offre une réduction de plus de 40% de CO2 comparé à un béton standard.Pour Philippe Fouquet, Directeur du département logement et travaux construction chez Foncière des parcs : « J’ai toujours été très sensible et attentif au développement de produits novateurs. Nous avons à cœur chez Novabita d’être moteur d’une démarche durable active. Cela est fondamental pour la planète, les futures générations mais également pour la pérennité de nos métiers et du mode constructif. Nous avons naturellement fait le choix du nouveau béton bas carbone Vitaliss® d’Edycem BPE pour ces deux maisons. Une innovation qui va dans le sens de notre volonté de réduire l’impact carbone de nos ouvrages. »Ce projet illustre également l’attachement d’Edycem, de Novabita et de Gaudin Maçonnerie pour l’ancrage territorial et le savoir-faire local.Coulage du Vitalis ® : « rien ne change pour l'artisan ! »Edycem a la volonté d’accompagner ses clients pour répondre à leurs enjeux environnementaux. Dans cette démarche, Edycem a développé la gamme Vitaliss®. Cet éventail de bétons bas carbone permet de réduire les émissions de C02 de 20 à plus de 50 % par rapport à une formulation traditionnelle, tout en présentant des propriétés de résistance et de pérennité équivalentes.Le chantier de ces deux maisons Novabita est mené par l’entreprise Gaudin Maçonnerie, installée dans la région depuis 1952. Au total, ce sont 34 m3 de béton bas carbone Vitaliss® Score A (- 41% de CO2) qui ont été coulés en dallage ainsi que dans les Vertical Bloc®.Pour Corentin Chaillou, co-gérant Gaudin Maçonnerie : « Gaudin Maçonnerie collabore depuis toujours avec Edycem que je connais moi-même depuis plus de 10 ans. J’ai donc vu passer plusieurs générations de bétons et je peux dire que le Vitaliss® est non seulement un produit d’avenir, notamment pour la RE2020, mais également une solution qui ne modifie pas le process de mise en œuvre pour l’entreprise. C’est un produit qui reste simple à travailler sur chantier. Nous l’avons approuvé sur les maisons de Challans, aucune différence avec un béton classique ! »100 % confort avec le Vertical Bloc®L’autre produit phare de ce chantier est le bloc à bancher Vertical Bloc® d’Edycem PPL.Pour Philippe Fouquet, Directeur du département logement et travaux construction chez Foncière des parcs : « Il s’agit d’une solution 100 % étanche, aux multiples avantages pour les maîtres d’œuvre et d’ouvrage. Nos clients gagnent en surface habitable grâce à leur faible épaisseur de 15 cm de voile, en confort thermique et en solidité. Côté chantier, l’organisation est optimisée, la mise en œuvre plus confortable et aisée : légèreté, montage à sec, fini la bétonnière bruyante, le stockage de sable et de gravier. Ce type de solutions est tout aussi important pour attirer les jeunes dans nos métiers. »Pour Corentin Chaillou, co-gérant Gaudin Maçonnerie : « Cela fait 6 ans que je pose du Vertical Bloc®. Le montage à sec permet une mise en œuvre ergonomique, un gain de temps, et réduit les gestes techniques. Les conditions de travail sont optimisées grâce à sa légèreté et à la suppression des coupes. »
Il y a 3 ans et 114 jours

Cemex s'associe à Case Construction Equipment pour intégrer des véhicules à faible émission de carbone dans sa flotte européenne

Les véhicules - des bulldozers, des chargeuses sur pneus et des tractopelles - seront utilisés par les activités matériaux de CEMEX dans plusieurs pays, notamment en France, en Espagne, en République tchèque, en Pologne, en Allemagne et au Royaume-Uni. En France, la première série de machines a d'ores et déjà été livrée à Nîmes (30), à Brébières (62) et en région toulousaine :2 bulldozers 1650M2 tractopelles 580ST1 chargeuse sur pneus 1121G2 chargeuses sur pneus 521GD'autres machines seront livrées dans les semaines à venir dans les autres pays concernés.Des équipements à faible émission de carboneCes machines étant plus légères par rapport à celles du marché, elles utilisent moins de carburant pour se déplacer et émettent donc moins de CO2. Le moteur étant monté à l'arrière de la machine, il n'est pas nécessaire d'installer un contrepoids très lourd pour équilibrer la charge à l'avant de la machine.Par ailleurs, CASE fait partie du groupe FIAT Automobiles et fabrique ses propres moteurs, plus économes en carburant et à combustion propre. Grâce à ces nouveaux types de moteurs, la taille des filtres utilisés pour éliminer les particules de gaz d'échappement est réduite ce qui permet de limiter les consommations d'énergie.« En tant que leader mondial de l'industrie des matériaux de construction, nous nous sommes engagés à mener le secteur vers une économie moins carbonée. Nous examinons chaque domaine de nos activités afin de maximiser notre efficacité en termes d'action climatique. Notre flotte de véhicules industriels est un élément clé en la matière, c'est pourquoi nous sommes très satisfaits de ce contrat avec CASE. Ce partenariat apporte en effet un avantage environnemental significatif à nos opérations européennes : les véhicules que nous avons sélectionnés intègrent une technologie avancée et une consommation de carburant réduite grâce à un rapport poids/puissance amélioré. Cela nous encourage à poursuivre notre collaboration avec CASE afin d'explorer d'autres opportunités d'améliorer la durabilité de nos activités, » précise Craig Hooper, responsable de la flotte des équipements mobiles pour CEMEX Europe.« CEMEX est un groupe mondial très engagé en faveur du développement durable et de l'action climatique, au travers des solutions qu'il fournit et de l'optimisation de ses opérations. Nous sommes heureux que ce leader de l'industrie des matériaux de construction nous ait choisis pour le soutenir dans ses efforts actuels et à venir, », déclare Andrea Rapali, Directeur Grands Comptes Europe de CASE.
Il y a 3 ans et 115 jours

Immobilier de bureau : en 2021, plus d'installations, moins d'investissements

En Île-de-France, la demande placée, c'est-à-dire la surface totale de locaux où un nouvel occupant s'est installé, s'élève à 1,85 millions de m², soit une hausse de 32% par rapport à 2020 pour la région qui concentre l'essentiel du marché. Ces chiffres sont néanmoins plus bas que ceux de 2019, où la demande placée atteignait 2,3 millions de m².Immostat, qui regroupe BNP Paribas Real Estate, CBRE, JLL et Cushman & Wakefield, ne fournit pas les chiffres pour la France entière.A la mi-2021, avec l'ouverture de la vaccination anti-Covid à la population adulte, "les entreprises ont ressorti les projets immobiliers qu'elles avaient mis au frigo en se disant qu'on pourrait reprendre une activité normale", commente auprès de l'AFP Virginie Houzé, directrice études et recherches chez JLL.Virginie Houzé remarque cependant que la taille moyenne des transactions a baissé de 20%, avec un net recul des installations des bureaux de plus de 5000m².L'investissement dans l'immobilier est pour sa part toujours en retrait par rapport à 2020, peinant à atteindre 24,9 milliards d'euros pour la France entière, soit une baisse de 8%, et de 14,7 milliards pour l'Île-de-France, soit une baisse de 25%.Faisant référence à des négociations plus longues qu'attendues sur les prix et un report de certains investisseurs vers le marché résidentiel, Mme Houzé explique que « l'année 2020 sur le marché locatif a été dure à cause de la crise et ça génère normalement des incertitudes ». Elle rajoute que les transactions hors Île-de-France sont passées à 40% du total contre 25% habituellement, portées par l'activité dans le secteur logistique.
Il y a 3 ans et 115 jours

Le projet de "label vert" européen pour le nucléaire montre ses limites

Périmètre restreintToutes les activités de la filière nucléaire ne sont pas reconnues dans la liste des investissements pouvant bénéficier des avantages de la finance verte (taxonomie de l'UE).Sont concernés la construction de nouvelles centrales pour la production d'électricité et les travaux pour la prolongation de centrales existantes, ainsi que la recherche en vue du développement de technologies minimisant les déchets.Mais la gestion du cycle du combustible (extraction et enrichissement de l'uranium, traitement du combustible usé, enfouissement), élément central de la chaîne de valeur, n'est pas mentionnée.Dates limitesLe projet de texte fixe une date limite à la reconnaissance du nucléaire, technologie bas-carbone mais considérée seulement comme solution "transitoire" au réchauffement climatique, au même titre que le gaz.Seules les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, etc.) sont classées dans la catégorie des investissements "durables" qui restent l'objectif prioritaire de la politique énergétique européenne.Pour les nouvelles centrales nucléaires, cette reconnaissance "transitoire" concernera des projets ayant obtenu un permis de construire avant 2045. Les prolongations de centrales existantes devront avoir été autorisées d'ici à 2040.Ces limites visent à encourager le recours le plus tôt possible aux futurs réacteurs de 4e génération, attendus dans les décennies à venir, plus sûrs et limitant considérablement la production de déchets. Une clause de revoyure est prévue: les dates limites devront "être revues selon les progrès dans le développement de ces technologies", est-il précisé.Meilleurs technologies disponiblesLe "label vert" ne pourra être accordé qu'aux projets nucléaires mettant en oeuvre les meilleures technologies disponibles. Les nouvelles centrales concernées seront donc au moins de 3e génération (comme l'EPR français de Framatome-Siemens).Pour être reconnus dans la taxonomie de l'UE, tous les projets de centrale (construction ou extension) devront en particulier recourir à de nouveaux combustibles résistant aux accidents ("accident tolerant fuel").Si la Société française d'énergie nucléaire (Sfen) reconnaît l'intérêt de cette innovation en matière de sûreté, elle estime cependant qu'elle "ne saurait être une exigence" dans la mesure où ces carburants sont encore au stade de la R&D, avec un calendrier de déploiement qui reste incertain. Cette condition est susceptible de réduire à néant l'intérêt de la taxonomie pour la filière, selon certains experts.Gestion des déchets et démantèlementParadoxalement, bien que non reconnus dans les activités bénéficiant du "label vert", la prise en charge du traitement et stockage des déchets, tout comme du démantèlement des installations en fin de vie, figure parmi les critères exigés pour les projets de construction et renouvellement de centrales.Ces contraintes incluent pour les États membres abritant ces projets l'existence d'un plan de gestion de tous les types de déchets, radioactifs ou non, ainsi que la réutilisation autant que possible des combustibles usés.Mais aussi un projet détaillé pour disposer d'ici à 2050 des installations de stockage par enfouissement des déchets nucléaires à haute intensité dont certains restent dangereux pendant 100.000 ans. Un plan de financement de ces dispositifs est également requis.Contrôle bruxelloisChaque projet de nouvelle centrale ou de prolongation de centrale existante devra être notifié à la Commission européenne qui analysera sa conformité avec les critères fixés. Il devra en outre faire l'objet tous les cinq ans d'un rapport détaillé transmis à Bruxelles pour faire le point sur son avancement.Ainsi, l'exécutif européen s'attribue de nouvelles prérogatives qui risquent de s'avérer redondantes avec celles des autorités de sûreté nationales et de rogner la souveraineté des États en matière énergétique.TransparenceTous les investisseurs devront publier la part de leurs activités dans le secteur nucléaire. Cette disposition permettra aux acteurs financiers qui le souhaitent de créer des produits d'investissement "verts" garantis sans nucléaires.
Il y a 3 ans et 115 jours

Le jumeau numérique contre le changement climatique

À l’occasion d’InfraBIM Open, congrès international dédié à la transformation digitale des Infrastructures de janvier 2022, Syntec-Ingénierie s’est positionné en faveur du déploiement du jumeau numérique. Les entreprises d’ingénierie veulent mettre en pleine lumière les nombreux atouts du jumeau numérique au regard de l’urgence climatique. Elles appellent à généraliser son usage au plus vite, aussi bien dans le bâtiment, l’industrie, que les infrastructures, pour atteindre la neutralité carbone. Dans une note de position, publiée à l’occasion d’InfraBIM Open, les entreprises d’ingénierie énumèrent ses avantages. En phase de spécification et de conception préliminaire ou détaillée, il aide dès l’initialisation du cycle de développement à objectiver les exigences attendues et à prévoir les coûts d’investissement et d’exploitation. En phase de prototypage, il permet d’optimiser les performances en les simulant de manière prédictive à partir de modèles multi physiques ou comportementaux dédiés. En phase de chantier ou d’industrialisation, il peut intégrer des modèles destinés à améliorer respectivement la construction et la chaîne de fabrication. En phase d’exploitation, couplé aux données collectées dans l’environnement opérationnel, il permet de se corriger et de s’ajuster aux comportements réels de l’ouvrage, pour en améliorer les usages. À titre d’exemple, la rénovation du lycée Bréquigny à Rennes par l’intermédiaire du jumeau numérique a permis de diviser par 2 le prix au mètre carré, et par 2,5 l’empreinte carbone des produits de construction, par rapport à la construction d’un bâtiment neuf. Si le jumeau numérique est un outil puissant, Syntec-Ingénierie insiste néanmoins sur le fait qu’il est un outil complexe. Et rappelle que l’ingénierie système détient toutes les compétences nécessaires pour en exploiter le plein potentiel. Cet article Le jumeau numérique contre le changement climatique est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 115 jours

Livre : Béton écologique et construction durable

Comment mesurer le rapport entre béton et environnement ? Quelle place a-t-on fait au béton en France ? Comment réduire l’empreinte carbone de la construction en béton ? De quoi les nouveaux bétons sont-ils constitués ? Comment fonder une architecture organique ? Florent DUBOIS propose aux professionnels de la construction, de l’architecture à l’immobilier comme aux élèves et étudiants, un manuel synthétique, illustré de quelque 150 schémas et photos en couleurs, consultable via de multiples entrées, encadrés, focus techniques, fiches récapitulatives… Labellisé par la Fondation École française du béton (EFB), Béton écologique et construction durable procure un panorama des connaissances utiles à la compréhension du béton, de sa conception à sa réalisation, à la lumière des défis environnementaux de la construction.  Responsable de la construction durable chez Lafarge France, Florent DUBOIS est ingénieur des Arts et Métiers ParisTech. Spécialisé dans l’empreinte environnementale, l’écoconception et la stratégie de développement durable, il enseigne la construction durable dans le Mastère spécialisé de l’ESTP dont la chaire Ingénierie des Bétons en fait un partenaire de la Fondation EFB. Béton écologique et construction durable L’essentiel de ce qu’il faut savoir pour réussir la transition par Florent DUBOIS 208 pages 32 € Chez Eyrolles   Cet article Livre : Béton écologique et construction durable est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 116 jours

Unikalo dispose d’une deuxième usine

L'entreprise de la famille Pestourie qui produit et distribue des peintures destinées aux professionnels du bâtiment depuis plus de quarante ans vient d’acquérir l’ancienne usine BBF (Renaulac) à Cestas.
Il y a 3 ans et 116 jours

L'économie française résiste dans l'ensemble au variant Omicron

L'activité devrait rester stable en janvier, selon la banque centrale qui relève des difficultés d'approvisionnement légèrement amoindries mais des problèmes de recrutement persistants et concernant toujours plus d'une entreprise sur deux.L'économie échappe jusqu'ici à la désorganisation redoutée en raison de l'explosion des contaminations au Sars-Cov-2, d'après les résultats de l'enquête mensuelle réalisée auprès de 8.500 chefs d'entreprise du 20 décembre au 6 janvier. Quatre sur cinq ont répondu durant la première semaine de janvier."Pour le moment, les difficultés d'approvisionnement et de recrutement ont supplanté les problématiques d'absentéisme", relève Hélène Tanguy, directrice des enquêtes de la Banque de France.En dépit de la flambée épidémique liée à la propagation fulgurante du variant Omicron, la croissance s'est élevée à 0,6% au quatrième trimestre par rapport au précédent, confortant la prévision d'une hausse du produit intérieur brut de 6,7% pour l'ensemble de l'année 2021.De son côté, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire s'était dit la semaine dernière "très confiant pour la croissance française".Pour le mois de décembre, l'enquête de la Banque de France a mis en évidence une progression à la fois dans l'industrie et les services, ainsi que dans une moindre mesure dans le bâtiment.Dans l'industrie, le taux d'utilisation des capacités de production est supérieur en novembre et en décembre à la moyenne sur 15 ans dans tous les secteurs, sauf pour l'automobile et l'aéronautique.Le produit intérieur brut (PIB) devrait ainsi être en janvier, comme en décembre, supérieur de 0,75% à son niveau de début 2020, juste avant la crise sanitaire liée au Covid 19.Fortes disparitésMais l'indicateur d'incertitude repart à la hausse, surtout dans les services. Cet indicateur est réalisé à l'aide d'un algorithme de "text mining" relevant "des mots qui signalent de l'incertitude" dans les entretiens des enquêteurs avec les chefs d'entreprise, a expliqué le directeur général de la Banque de France, Olivier Garnier.Les perspectives restent malgré tout favorables.Pour le mois de janvier, "dans l'industrie comme dans le bâtiment on a toujours des carnets de commande qui sont très au-dessus de la moyenne historique", selon M. Garnier.Il relève néanmoins que dans l'automobile, ainsi que dans l'informatique et l'électronique, on s'attend "à un repli de l'activité qui ne tient pas directement à la vague Omicron mais à la persistance des difficultés d'approvisionnement, notamment dans le domaine des semi-conducteurs".Pour les services, la Banque de France prévoit une activité en léger repli en janvier, avec de fortes disparités entre "le travail temporaire et les services aux entreprises, qui sont bien orientés", et à l'inverse l'hébergement, la restauration et l'événementiel, secteurs pour lesquels on observe une "forte détérioration en lien avec le contexte sanitaire".Ainsi, pour l'hébergement, l'activité se situerait à 64% du niveau d'avant-crise en ce début d'année, contre 80% au quatrième trimestre 2021, alors que dans la restauration elle diminuerait dans le même temps de 85% à 75%.Concernant l'inflation, "on n'est plus en phase d'accélération" pour les prix de production dont la hausse a atteint 17% sur un an en novembre, rappelle Olivier Garnier. Si le nombre d'entreprises déclarant des hausses de prix reste à un niveau élevé, il se replie par rapport à novembre.Les prix à la consommation des produits manufacturés devraient au contraire voir leur hausse s'accélérer, bien qu'à un niveau beaucoup plus faible, pour atteindre 1,4% en rythme annuel au premier trimestre.L'inflation dans les services accélèrerait aussi, mais la hausse des prix dans son ensemble serait freinée en cours d'année par un "effet de base" au deuxième semestre, du moins si les prix de l'énergie se stabilisent.
Il y a 3 ans et 116 jours

Pénuries : la crise de l'énergie trouble le secteur de l'aluminium

MATÉRIAUX. Un industriel français a décidé de ralentir sa production d'aluminium à cause de la hausse des prix de l'électricité. La crise énergétique qui sévit dans toute l'Europe n'est pourtant pas prête de prendre fin.
Il y a 3 ans et 116 jours

2021, une année historique pour Saint-Gobain ?

BILAN. Lors de ses voeux à la presse, Benoît Bazin, directeur général de Saint-Gobain, est revenu sur les grandes actions du groupe en 2021 et les perspectives 2022. Il en a profité pour esquisser en filigrane les performances du groupe, avant la présentation des résultats chiffrés en février.
Il y a 3 ans et 116 jours

Bois : "La vraie question est de savoir si le bâtiment est en capacité de muter"

INDUSTRIE. Les matériaux biosourcés, propulsés sur le devant de la scène avec l'entrée en vigueur de la Réglementation environnementale 2020, doivent encore finir de convaincre sur le plan technique et réussir leur industrialisation pour répondre aux besoins de la construction. À commencer par le bois, qui attend des investissements pour ses nouvelles capacités de production comme pour les compétences de ses futurs salariés.
Il y a 3 ans et 116 jours

Alpes Contrôles : Les yeux rivés sur les ouvrages d’art

Pont du parcours Vélo-rails autour de MEDREAC (35). [© Alpes Contrôles] Alpes Contrôles s’oriente dans la maintenance des ouvrages d’art, en créant un pôle national dédié. D’après l’organisme de contrôle, les ponts, les passerelles ou encore les tunnels sont des maillons essentiels des réseaux de circulation. Ces derniers sont d’ailleurs soumis à des contraintes environnementales sévères. Provoquant ainsi le vieillissement accéléré des matériaux, des constituants et de leur structure. Alpes Contrôles propose désormais des services d’inspection des structures et d’assistance pour la définition de la politique de maintenance et d’entretien des ouvrages d’art. Michel Destaing à la manœuvre Ainsi, l’organisme a choisi Perpignan (66) pour ouvrir sa 51e agence et installer ce nouveau pôle. Michel Destaing, spécialiste dans l’inspection d’ouvrages d’art, se chargera de piloter cette activité nationale. « L’inspection des ouvrages d’art est une activité qui permet à Alpes Contrôles d’élargir son champ d’activité, explique Michel Destaing. Lire aussi : Inauguration du Pavillon by Cemex à Paris On reste sur le domaine d’Avis technique et de sécurité, mais c’est un métier différent de contrôleur technique. » Même si la loi française n’impose pas les inspections d’ouvrages, il est de la responsabilité d’un gestionnaire d’assurer la sécurité des usagers pour tout ouvrage, dont la dimension principale est supérieure à 2 m. De plus, les opérations de maintenance périodique et préventive s’avèrent deux fois moins coûteuses. Ainsi, vérifier régulièrement l’état des ouvrages d’art permettrait de générer les économies.
Il y a 3 ans et 116 jours

Premier bilan à mi-parcours pour la Convention des Entreprises pour le Climat

Elle rassemble une diversité d'entreprises, de toutes tailles, de tous secteurs et issues de la France entière, incarnées par 150 dirigeants et leur « Planet Champion* ». Son objectif ? Émettre des propositions audacieuses et impactantes concernant la transformation climatique, destinées à être mises en œuvre au sein des entreprises.Philippe Boussemart, Directeur général Sto France, fabricant spécialiste de l'isolation thermique par l'extérieur et de l'embellissement de façade, et sa Planet Champion, Sophie Choplin, Directrice marketing, se sont engagés dans la CEC et livrent leurs ressentis et leurs premiers enseignements après 3 sessions.* : “binôme” du dirigeant qui porte la mission de mise en œuvre opérationnelle de la feuille de route.Session 1 : la prise de conscience des limites planétairesLa CEC s'est réunie du 9 au 11 septembre pour sa session inaugurale sur le campus de l'ESTP Cachan. Les 150 dirigeantes et dirigeants, accompagnés de leur Planet Champion », se sont rencontrés pour la première fois pour vivre ensemble 3 jours axés sur le constat climatique et les limites planétaires.Cette première session a été ouverte, comme la Convention Citoyenne pour le Climat en 2019, par Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du groupe numéro 1 du GIEC.Sto a vécu le même choc que les citoyens, indispensable pour se remettre en question et être à la hauteur des enjeux environnementaux. Cette première session a proposé à ses participants un large panorama d'interventions animées par des scientifiques, des économistes et des conférenciers, ainsi qu'un travail de reconnexion à soi pour inviter de nouveaux regards sur les défis de la transition écologique.Pour Sophie Choplin, Directrice marketing et « Planet Champion » : « Nous avons vraiment pris une « claque » face à l'urgence climatique et avons pris conscience que seule une action drastique permettra de réussir la transition écologique des entreprises membres de la CEC et de contribuer plus fortement au plan de transition écologique de la France. Ce n'est pas la technique qui va nous sauver mais les actions humaines. »En parallèle des conférences, les entreprises travaillent leur feuille de route en « camps de base » et ébauchent leurs propositions au monde politique via les sous-groupes « besoins humains ». « Ce sont des moments d'échanges inspirants et de co-constructions qui permettent d'imaginer des futurs désirables et d'amorcer nos transformations en profondeur et sur le temps long », souligne Sophie Choplin.Session 2 : Sto est entré dans le vif du sujet !Après le constat, place à la co-construction ! La session 2 de la CEC a eu lieu à Lille du 20 au 22 octobre, avec pour thématique “Vers un nouveau Cap : réinventer son rôle et sa contribution dans le monde de demain et déchiffrer son nouveau modèle d'activité”.Cette session a permis de consolider le collectif et de souder les participants autour d'un cap ambitieux : celui de la régénération. « La CEC est avant tout une aventure collective. Tout seul, la tâche semble compliquée mais on s'aperçoit qu'à plus nombreux, avec la complémentarité de nos activités et de nos expériences, les idées fusent ! », relève Sophie Choplin.Parmi les temps forts qui ont nourri et inspiré les participants : la démonstration concrète qu'un modèle économique régénératif est possible et rentable avec Eric Rampelberg d'Interface (leader mondial de la fabrication de dalles de moquette écologique) et Christophe Sempls, Co-fondateur et Directeur général de Lumia.Au sein des ateliers de mise en pratique, chaque dirigeant a esquissé la première version de sa propre feuille de route, accompagnée et enrichie par l'intelligence collective du groupe.Pour Sto, cette session a permis d'apporter un éclairage sur comment aborder cette problématique complexe qui dépasse tout le monde : « Changer le prisme pour s'inscrire dans un temps long rend plus facile l'identification des impacts et le choix d'un futur possible », indique Sophie Choplin.Session 3 : en route vers la finance durableRéinventer sa performance : comptabilité extra-financière, nouveaux indicateurs, finance verte, tel était le programme de la 3ème session de la CEC intitulée « Nouvelle boussole », qui s'est déroulée du 2 au 4 décembre à Nantes.Pour Sophie Choplin, Directrice marketing et « Planet Champion » : « La session 3 a réconcilié le monde économique que nous représentons avec la mesure extra financière des impacts de nos activités. De nombreuses entreprises et experts sont venus témoigner des possibilités de mesure et de valorisation des impacts : étape indispensable pour aller vers une économie plus durable. »Les 250 dirigeants-participants ont également eu l'occasion de partager un moment de co-construction politique avec la venue de Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, Laurence Maillart-Méhaignerie, députée et présidente de la commission Développement Durable et Aménagement du Territoire de l'Assemblée Nationale, et Alexandre Florentin, conseiller de Paris, Manager Carbone 4.Un symbole fort pour la CEC qui œuvre depuis le début pour avoir une résonnance politique et impliquer le monde institutionnel tout au long du parcours ! Rendez-vous a été pris au printemps 2022 pour la présentation des propositions d'accélération de la part du collectif CEC.Objectif des 150 feuilles routeLa CEC vise à concevoir un véritable mode d'emploi de la redirection écologique, témoin du changement culturel en marche.Pour Sophie Choplin, Directrice marketing et « Planet Champion » : « Il s'agit de créer un nouveau standard permettant de pousser le curseur de la RSE au maximum : passer d'un système en ponction des ressources planétaires où nous surconsommons, à un système durable (neutre) et qui permettra la régénération des ressources. Cela nécessite de prendre le temps de voir loin (2030-40-50) et se mettre en mouvement dès maintenant. »Quant aux temps de réflexion transverses sur les besoins humains, Sto, en tant que leader de l'isolation thermique par l'extérieur, prend part à la thématique « se loger ».Chaque proposition et engagement travaillés ont pour vocation d'être adressés au gouvernement à l'issue de la CEC en juin 2022.Se nourrir de la CEC pour alimenter la politique RSE de StoAu fur et à mesure des sessions, Sto construit sa feuille de route, avec pour point de départ son bilan carbone et une projection à zéro impact : « Nous commençons à imaginer ce que pourrait être Sto en 2030, 2040 et 2050. Dans un futur souhaitable, Sto contribuerait toujours à avoir un habitat agréable, sain, confortable, dans lequel on ne souffre ni du chaud ni du froid, mais avec des solutions neutres en carbone », révèle Sophie Choplin.Mais pour atteindre les objectifs climatiques, Sto a pris conscience de la nécessité de créer une coopération transversale entre l'ensemble des acteurs de la chaîne : ses collaborateurs, ses clients et ses fournisseurs. L'entreprise compte bien se faire le porte-voix des enseignements de la CEC !Sto a décidé de partager avec l'ensemble de ses collaborateurs dans un premier temps le constat alarmant face à l'urgence climatique autour d'une « Fresque du Climat ».L'entreprise compte par la suite faire appel aux idées des collaborateurs et les faire ainsi contribuer à la politique RSE de Sto.Pour Sophie Choplin, Directrice marketing et « Planet Champion » : « Notre but ultime est de transformer Sto pour devenir progressivement une entreprise à impact, puis une entreprise à mission, et enfin une entreprise régénérative. »Prochaine étape, du 10 au 12 mars, lors de la session 4 à Marseille qui aura pour thème «Génie humain» ou comment innover en régénérant le vivant.
Il y a 3 ans et 116 jours

Etex rachète le spécialiste de l'isolation Ursa

ACQUISITION. Le groupe Etex (Eternit, Siniat, Promat...) annonce avoir acquis le spécialiste de l'isolation Ursa. Objectif : devenir un leader des systèmes de construction légers et durables.
Il y a 3 ans et 116 jours

Spie batignolles fait l'acquisition de la société bourguignonne Curot Construction

Pour François Jullemier, directeur général de Spie Batignolles construction régions : « Nous sommes ravis d'intégrer au sein de notre groupe l'entreprise Curot Construction, qui bénéficie d'une forte notoriété sur son périmètre d'intervention. Son savoir- faire va nous permettre de renforcer notre offre Projets sur la région Bourgogne – Franche-Comté mais aussi nos interventions en travaux de proximité Présance® en nous appuyant sur la réactivité et le professionnalisme des équipes de Curot Construction. »Accroître la présence de Spie Batignolles en régionsAvec l'intégration de Curot Construction, parfaitement implanté en Bourgogne et en Franche-Comté, Spie Batignolles construction régions complète son offre de travaux en maintenance, en entreprise générale dans ces régions.Pour Yves Fermont, directeur général de Curot Construction, qui conserve son rôle de dirigeant pour accompagner le développement de l'entreprise : « Pour répondre à des projets d'envergure, nous avions la volonté de nous associer à un partenaire solide. Le rapprochement avec un grand groupe de construction constituait un choix stratégique pertinent pour assurer la pérennité et poursuivre l'expansion de notre société. L'offre de reprise de Spie batignolles construction nous a apporté toutes les garanties attendues concernant les perspectives de croissance de notre entreprise grâce aux synergies avec plusieurs de ses métiers. »Curot ConstructionCurot Construction, fondée en 1987 par Marc Curot, est une société familiale qui a su, au fil des décennies, accroître le champ de ses activités et son périmètre d'intervention géographique grâce à une image forte et de qualité.Depuis 2008, date à laquelle la société familiale a ouvert son capital à des cadres de l'entreprise et a été reprise par Yves Fermont – actuel Directeur Général – Curot Construction aspire à de nouveaux développements au travers de la diversification de ses activités.Initialement spécialisée dans les travaux de gros œuvre et de génie civil, comptant parmi les acteurs du BTP les plus reconnus en région bourguignonne, la société a développé en 2014 une nouvelle entité : Curot Construction Facility Services, spécialisée dans les travaux d'entretien de proximité du patrimoine industriel et des collectivités, en gros œuvre et en tous corps d'état.Curot Construction propose son expertise auprès d'un large panel de clients : publics et privés – équipements commerciaux – bureaux – plateformes logistiques – industriels de l'agro-alimentaire – secteur hospitalier, etc, en Bourgogne, en Franche-Comté, en Haute-Marne et jusqu'en Ile-de-France ou en région lyonnaise.En 2020, Curot Construction a réalisé un chiffre d'affaires de 18 millions d'Euros. L'entreprise compte 60 collaborateurs.Parmi ses chantiers les plus emblématiques on compte :Les bureaux de la Direction régionale de RFF à Dijon.La tour Marbotte et 10.000 m² de bureaux à Limonest pour SOPRA avec le groupe Lazardle cabinet Architecture Studio.Le plus grand moulin d'Europe (Moulins Dumée).La participation à la réalisation du génie civil du bâtiment Epure du CEA à Valduc (45 000m3 de béton).La piscine du Carrousel à Dijon.L'usine APIDIS à Dijon.
Il y a 3 ans et 116 jours

Etex acquiert Ursa

Le groupe propriétaire de Siniat a acquis auprès de Xella le fabricant de laine de verre et de XPS Ursa.
Il y a 3 ans et 116 jours

Mapei France se renforce sur le marché des résines synthétiques

La filiale française du fabricant italien de produits chimiques pour le bâtiment vient de mettre la main sur Resipoly Chrysor et de sa filiale Eurosyntec.
Il y a 3 ans et 117 jours

Un accord trouvé pour indemniser les victimes de l'explosion de la rue de Trévise

"Toutes les parties prenantes ont validé la rédaction de l'accord-cadre d'indemnisation des victimes", a annoncé dans un communiqué la Ville qui convoque un Conseil de Paris extraordinaire lundi 17 janvier afin de le soumettre à ses élus, dernière étape avant la signature."L'accord contient la "reconnaissance du caractère exceptionnel de l'explosion selon des termes qui restent confidentiels", a indiqué Emmanuel Grégoire, le premier adjoint (PS) de la maire Anne Hidalgo, à l'AFP.Le 12 janvier 2019, une très forte détonation provoquée par une fuite de gaz avait soufflé cette rue du IXe arrondissement de la capitale, faisant 4 morts et 66 blessés. Environ 400 riverains avaient été sinistrés.Réunies mardi matin dans un café faisant face au 6, rue de Trévise, immeuble sinistré devant lequel s'est produit l'explosion, les représentantes des associations de victimes ont salué un "accord de principe" qu'elles attendaient "depuis des semaines, voire des années maintenant", a souligné Linda Zaourar, présidente de Vret (Victimes et rescapés de l'explosion de la rue de Trévise).Cet accord permettra de couvrir "les frais extra-légaux" non pris en charge par l'assurance maladie et les mutuelles, a expliqué celle qui était directrice de deux hôtels situés face au 6 rue de Trévise.C'est dans l'un de ces établissements que Laura, une touriste espagnole, a trouvé la mort au moment de l'explosion. Grâce à l'accord, ses trois enfants orphelins, âgés alors "de 4, 6 et 9 ans", vont obtenir le statut de victimes et "bénéficier d'une prise en charge de leurs soins psychologiques", a avancé Linda Zaourar."Des opérations ont été annulées parce qu'elles coûtaient beaucoup trop cher aux victimes", a encore dit Mme Zaourar pour expliquer l'intérêt de l'accord-cadre.La Ville, mise en examen dans le volet pénal de ce dossier, était depuis des mois sous pression des associations de victimes qui lui reprochaient de "jouer la montre", alors que l'apport des autres parties impliquées, notamment le syndic de copropriété lui aussi mis en examen et le distributeur de gaz GRDF, reste confidentiel."Ce qu'on regrette vraiment, c'est d'avoir attendu trois ans", a dit Linda Zaourar. "On dépend d'un calendrier électoral et c'est regrettable."Anne Hidalgo "a toujours exprimé sa volonté de participer par tout moyen à l'indemnisation des victimes", affirme la Ville qui rappelle un courrier envoyé le 5 novembre 2020 au Premier ministre Jean Castex.Emmanuel Grégoire avait annoncé début octobre que la Ville abonderait de 20 millions d'euros le fonds d'indemnisation "sans que cela présume de sa culpabilité". Cette somme est une "première étape", avait-il déclaré."Cette somme-là ne doit en aucun cas être un plafond", a insisté Sophia Seco, directrice générale de la Fenvac (Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs), alors que l'estimation du total des préjudices immobiliers et corporels atteint, selon les victimes, 200 millions d'euros et que l'apport des assureurs reste inconnu.
Il y a 3 ans et 117 jours

Evolis Symop, une nouvelle organisation professionnelle industrielle

Evolis Symop se tourne vers une organisation agile et digitale pour attirer les jeunes générations. [©Evolis Symop] Evolis1 et Symop2 se rapprochent pour former une seule et même organisation professionnelle industrielle. Dans ce contexte, Jean-Claude Fayat, président du groupe éponyme, a été nommé à la tête d’Evolis Symop. Tandis que Fabien Vincentz, président de Marposs France, occupe la fonction de premier vice-président. Pour le nouvel organisme, l’objectif ici est de rassembler et de défendre « l’ensemble des acteurs qui contribuent à la compétitivité et à l’efficacité de l’industrie française par la modernisation de l’outil de production ». Dans le détail, l’entité représente les fournisseurs de biens d’équipements et de machines à destination de toutes les filières industrielles. A l’image de l’industrie mécanique, la construction et les infrastructures. Ou encore, celles de la chimie, du bois, de l’emballage et du recyclage… Lire aussi : Voyage au cœur des centrales à béton En s’associant, Evolis Symop atteint près de 600 entreprises adhérentes employant 82 000 salariés. Pour un chiffre d’affaires cumulé de 19 Md€, dont 65 % à l’export. Des chiffres qui permettront à la nouvelle organisation de peser davantage auprès des instances françaises et européennes sur des sujets réglementaires, de normalisation ou de modernisation. De plus, Evolis Symop se tourne vers une organisation agile et digitale pour attirer les jeunes générations. C’est pourquoi il s’est doté d’une nouvelle plate-forme Internet. Imaginée comme un lieu de convergence propice à de nombreuses opportunités de business, cette dernière permet de favoriser les échanges entre les adhérents. 1Organisation professionnelle de biens d’équipement, ex-Cisma.2Syndicat des machines et technologies de production.
Il y a 3 ans et 117 jours

Transition énergétique : branle-bas de combat pour l'approvisionnement en métaux critiques

INDUSTRIE. Indispensables pour réussir la transition écologique, notamment pour le développement des énergies renouvelables et la fabrication des batteries, les matières premières minérales stratégiques font l'objet d'un rapport qui vient d'être remis au Gouvernement. L'exécutif veut sécuriser les chaînes d'approvisionnement en limitant la dépendance internationale et en soutenant les initiatives tricolores.
Il y a 3 ans et 117 jours

Holcim en passe de racheter PRB, un expert dédié aux revêtements de façades

ACQUISITION. Le cimentier Holcim annonce être entré en négociations exclusives avec PRB, une entreprise dédiée aux revêtements de façades, solutions adhésives, mortiers techniques, solutions pour les sols.
Il y a 3 ans et 117 jours

La part du renouvelable dans la consommation d'énergie en Allemagne a chuté en 2021

Les panneaux solaires, l'éolien et les autres sources d'énergies renouvelables ont représenté 42% de la consommation d'énergie dans la première économie européenne, après avoir atteint 45,3% en 2020, selon un communiqué de l'agence publique de l'environnement UBA, publié cette semaine.En cause, une "consommation globale ayant augmenté", dans un contexte de reprise économique, alors que la production d'énergies renouvelables a "baissé de 5%" sur un an, a indiqué l'organisme.L'éolien, qui représente "la moitié" de l'ensemble des renouvelables en Allemagne, a connu un revers très important, de 11%, en raison du manque de vent, "particulièrement au premier trimestre", a-t-il détaillé.La consommation d'énergie solaire a quant à elle "seulement augmenté de 1%", malgré la mise en service de "nombreuses nouvelles installations", en raison d'un "temps moins ensoleillé" qu'en 2020 dans le pays.Seul progrès : l'augmentation de 9% sur un an de la consommation d'énergies renouvelables pour le chauffage, selon l'UBA.Au total, l'énergie provenant de sources durables a représenté en 2021 un total de 237 milliards de kW/h, contre 250 milliards de kWh l'an dernier.Ces chiffres sont publiés une semaine après la prise de fonction du nouveau gouvernement allemand dirigé par le social démocrate Olaf Scholz, avec les libéraux et les Verts.Cette coalition composite compte relever les objectifs de l'Allemagne en terme de transition écologique, avec 80% d'énergies renouvelables d'ici 2030.Le gouvernement est par ailleurs à la fois engagé dans la sortie du nucléaire, dès 2022, et du charbon, en 2030.Or, le cap des 80% "ne pourra pas être atteint au rythme actuel de développement" des infrastructures, a alerté Dirk Messner, le président de l'UBA, cité dans un communiqué."Nous avons besoin de mesures rapidement applicables dans les prochaines années pour construire davantage d'installations éoliennes et photovoltaïques", a-t-il ajouté.
Il y a 3 ans et 117 jours

Les solutions cheminées Poujoulat au service de la RE2020 pour un chauffage bois performant

Ce sont les énergies renouvelables, comme le bois, qui seront favorisées pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire. Énergie renouvelable et locale (circuit-court grâce aux massifs forestiers français), l’énergie bois est un réel puits de carbone (la forêt capte le carbone présent dans l’atmosphère).Aujourd’hui, cette ressource apparaît comme l’une des meilleures alternatives aux énergies fossiles : son coût est nettement inférieur, son renouvellement est beaucoup plus rapide et son impact sur l’environnement est nul.Autre évolution réglementaire à venir : à compter du 1er juillet 2022, il ne sera plus possible de remplacer ou d’installer une chaudière au fioul neuve. Des dérogations existeront pour palier certaines difficultés techniques . Toutefois, il sera possible d’utiliser sa chaudière au fioul tant que l’équipement sera en état de fonctionnement. Dans ce contexte, la chaudière biomasse apparaît comme une alternative idéale.Les aides financières pour le chauffage au boisUn ensemble d’aides est disponible pour le consommateur afin de l’accompagner dans sa transition énergétique et ainsi réduire le reste à charge. En 2021, le remplacement d’un appareil par une chaudière à bois ou à granulés ainsi que l’installation d’un poêle à bois (bûches et granulés) permettent de bénéficier d’aides. Les montants dépendent du revenu fiscal du foyer.Si le choix d’un appareil de chauffage performant est primordial (labellisé Flamme Verte), le conduit d’évacuation de fumées l’est tout autant ! Leur complémentarité, avec un combustible de qualité, est un gage de fiabilité, de sécurité et de meilleur rendement thermique. Cheminées Poujoulat, leader européen des conduits de cheminées et sorties de toit métalliques, a toujours placé la performance énergétique et l’innovation au cœur de ses orientations stratégiques, comme en témoignent ses dernières solutions :AIRWOOD pour la récupération et la distribution de l’énergie bois dans toute la maison,DUAIS EI pour le raccordement des chaudières à granulés étanches,Autre fer de lance Cheminées Poujoulat, l’esthétique et la personnalisation des produits sont également mises à l’honneur avec la présentation de :DESIGN’UP : la nouvelle génération d’habillage ventilé des poêles à bois facile à installer,OUTSTEEL : la nouvelle gamme de caches pompe à chaleur et climatisation.
Il y a 3 ans et 117 jours

Holcim s’offre le groupe PRB

PRB devrait rejoindre le groupe suisse Holcim durant le deuxième trimestre 2022. [©PRB] En corrélation avec sa stratégie Accelerating Green Growth, Holcim annonce s’être engagé dans l’acquisition du groupe PRB. Créé en 1975, ce dernier s’est spécialisé dans la fabrication de produits pour l’isolation thermique et la rénovation. Notamment, avec des revêtements spéciaux pour façades ou des mortiers techniques, des solutions pour les sols ou encore sa ligne “responsables et durables” à empreinte carbone réduite. « C’est un démarrage très fort en ce début d’année avec l’arrivée du groupe PRB au sein de la famille Holcim, déclare Jan Jenisch, Pdg du groupe Holcim. C’est une nouvelle étape enthousiasmante pour le développement de notre branche “Solutions & Produits” et le déploiement de notre stratégie. » En effet, l’industriel suisse vise l’expansion de ses activités “Solutions & Produits”, qui devraient atteindre 30 % de son chiffre d’affaires net d’ici 2025. Et ce, en se développant dans des segments attractifs allant des activités de toitures à la réparation, en passant par la rénovation. La rénovation et l’isolation thermique comme axe de croissance De son côté, PRB compte près de 700 collaborateurs. L’industriel dispose d’un centre de R&D, de 5 usines de production, de 26 dépôts logistiques et s’appuie sur 1 300 points de distribution. Pour 2022, le groupe compte atteindre les 340 M€ de chiffre d’affaires. De plus, avec le plan de relance et les différentes mesures tournées vers la construction décarbonée, le marché de la rénovation représenterait un potentiel de croissance de l’ordre de 18 % pour PRB. « Ce rapprochement est un nouveau chapitre presque naturel pour les deux entreprises qui partagent les mêmes valeurs et la même vision, explique Jean-Jacques Laurent, président de PRB. Ensemble, nous allons pouvoir accélérer davantage notre stratégie de croissance. Tout comme PRB, Holcim est engagé dans l’économie circulaire et veut contribuer à rendre le secteur de la construction plus durable. » L’opération de rachat est pour le moment soumise aux instances d’approbations françaises et devrait être finalisée au deuxième trimestre 2022.
Il y a 3 ans et 117 jours

Le jumeau numérique contre le changement climatique

À l’occasion d’InfraBIM Open, congrès international dédié à la transformation digitale des Infrastructures de janvier 2022, Syntec-Ingénierie s’est positionné en faveur du déploiement du jumeau numérique. Les entreprises d’ingénierie veulent mettre en pleine lumière les nombreux atouts du jumeau numérique au regard de l’urgence climatique. Elles appellent à généraliser son usage au plus vite, aussi bien dans le bâtiment, l’industrie, que les infrastructures, pour atteindre la neutralité carbone. Dans une note de position, publiée à l’occasion d’InfraBIM Open, les entreprises d’ingénierie énumèrent ses avantages. En phase de spécification et de conception préliminaire ou détaillée, il aide dès l’initialisation du cycle de développement à objectiver les exigences attendues et à prévoir les coûts d’investissement et d’exploitation. En phase de prototypage, il permet d’optimiser les performances en les simulant de manière prédictive à partir de modèles multi physiques ou comportementaux dédiés. En phase de chantier ou d’industrialisation, il peut intégrer des modèles destinés à améliorer respectivement la construction et la chaîne de fabrication. En phase d’exploitation, couplé aux données collectées dans l’environnement opérationnel, il permet de se corriger et de s’ajuster aux comportements réels de l’ouvrage, pour en améliorer les usages. À titre d’exemple, la rénovation du lycée Bréquigny à Rennes par l’intermédiaire du jumeau numérique a permis de diviser par 2 le prix au mètre carré, et par 2,5 l’empreinte carbone des produits de construction, par rapport à la construction d’un bâtiment neuf. Si le jumeau numérique est un outil puissant, Syntec-Ingénierie insiste néanmoins sur le fait qu’il est un outil complexe. Et rappelle que l’ingénierie système détient toutes les compétences nécessaires pour en exploiter le plein potentiel.
Il y a 3 ans et 117 jours

Le village des athlètes des JO de Paris sera bas carbone

Spie batignolles outarex, en groupement avec GCC Habitat, réalise actuellement 12 bâtiments des lots D1 et D2 du Village des Athlètes, aménagé pour les Jeux Olympiques Paris 2024. Si dans un premier temps ces ouvrages sont destinés à loger plus de 2000 athlètes, ils accueilleront à terme, pour la phase Héritage, et ce, dès la rentrée 2025, des logements, commerces et de nombreux services. Sur ce projet, le groupe Spie batignolles s’est lancé plusieurs défis avec, notamment, l’installation de sa première centrale béton bas carbone pour produire les 30 000 m3 nécessaires à l’ensemble du projet. Les équipes Spie batignolles ont travaillé pendant plusieurs mois sur les caractéristiques du béton à employer, pour qu’il puisse présenter un impact carbone faible fixant à 157 kg eq CO2/m3 maximum la quantité d’émissions carbone du béton à produire. Avec le support du bureau d’études EGIS, Spie batignolles a identifié 10 formulations de béton, qui ont toutes été retenues. Elles correspondent aux différentes spécificités techniques du projet, intègrent les facteurs météorologistes et les cadences/rotations de production. Spie batignolles a utilisé du laitier de haut-fourneau issu des déchets sidérurgiques pour remplacer une partie du ciment, dont la cuisson à haute température génère une forte pollution. Les équipes ont privilégié des fournisseurs détenant des carrières en France, en maximisant les apports par voie fluviale (Ciments Calcia, Lafarge Granulats, Ecocem et Master Builders). Afin de s’assurer de sa stratégie d’exécution et de ses choix de matériaux pour rester dans la limite des 740 kg eq CO2/m² de plancher imposés sur le secteur D par le maître d’ouvrage, le groupe a lancé un processus de vérification de sa performance. Cette réflexion a conduit l’entreprise à produire 43 fiches de déclaration environnementale et sanitaire. Le projet fait également la part belle au bois, matériau par ailleurs favorisé sur l’ensemble du Village des Athlètes, pour une construction mixte bois/béton. Celui-ci sera acheminé depuis des forêts gérées durablement et certifiées PEFC ou FSC avec 30% de bois structurel issus des forêts françaises. Les travaux débutés en mai 2021 s’achèveront, au cours d’une première mise à disposition, au 31 décembre 2023 en faveur de P2024 pour le Village des Athlètes. Les travaux reprendront dès novembre 2024 pour lancer la reconversion des bâtiments, jusqu’à la phase de livraison aux clients au 3ème trimestre 2025. Maître d’ouvrage : SCCV Quinconces représentée par Icade Promotion, co-investisseur avec la Caisse des Dépôts et CDC Habitat Maître d’œuvre : – UAPS Architecte coordonnateur – Atelier Pascal Gontier – Atelier Architecture Brenac Gonzalez associés – NP2F – Fagart & Fontana Conception/construction : Groupement Spie batignolles outarex (mandataire) et GCC Habitat Cet article Le village des athlètes des JO de Paris sera bas carbone est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 117 jours

Inauguration du Pavillon by Cemex à Paris

Le Pavillon by Cemex est le nouveau showroom de l’industriel, situé sur son site de production de Port-Victor, à Paris dans le XVe arrondissement. [©Cemex] Fin novembre dernier s’est déroulée l’inauguration virtuelle du Pavillon by Cemex. Cet évènement a été l’occasion de visiter ce lieu innovant. Et d’assister à la démonstration de l’outil digital “Le Pavillon Virtual Tour”. Ce dernier étant destiné à la découverte des bétons et des solutions constructives Cemex en lien avec la ville durable. « Le Pavillon by Cemex a pour vocation d’accueillir décideurs, prescripteurs, maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre. Ceci, afin de les soutenir dans leurs projets de construction et de rénovation », indique Michel André, directeur général Cemex Matériaux Europe de l’Ouest. Et de poursuivre : « Nous avons créé un cadre propice à la discussion, à la réflexion et à la créativité. Les équipes prescription et promotion y conseilleront les acteurs de la construction et de l’aménagement du territoire. Sur les solutions les plus adaptées à leurs ambitions ». A la découverte du Pavillon Virtual Tour La visite guidée par Dominique Sestillange, responsable produits spéciaux et réseaux partenaires de Cemex France, a permis aux invités de découvrir les différents espaces du show-room. Mais aussi les technologies phares du groupe. Ainsi que des références de chantiers innovants. « L’objectif est de co-construire des solutions sur mesure directement avec les maîtres d’ouvrage. Et ce, en présentant les différentes technologies que nous mettons à leur disposition comme la durabilité, l’économie circulaire, la perméabilité, le confort ou encore l’esthétique », ajoute Dominique Sestillange. Et de conclure : « Pour les porteurs de projets qui ne pourraient pas venir nous rencontrer sur place, nous avons créé Le Pavillon Virtual Tour, qui leur permet de s’immerger à distance dans Le Pavillon by Cemex ». Retrouvez prochainement l’intégralité du reportage-vidéo sur notre site www.acpresse.fr et de “l’Esprit Béton” dans Béton[s] le Magazine n° 100.
Il y a 3 ans et 118 jours

PRB passe sous pavillon Holcim

Le fabricant vendéen entre dans le giron du groupe Holcim.
Il y a 3 ans et 118 jours

Clapp de début pour JPB Système à Montereau-sur-le-Jard

L’agence Clapp architectes (Clara Georgelin-Conan et Pier Paolo Bonandrini) a été retenue pour la construction à Montereau-sur-le-Jard (Seine-et-Marne) d’un siège social et d’une usine 4.0 (10 000m²) pour JPB système, un fabricant de pièces pour moteurs aéronautiques, maître d’ouvrage. Livraison prévue : 2023. Communiqué. Sur un terrain plat sans relief ni végétation, le projet réunit un […] L’article Clapp de début pour JPB Système à Montereau-sur-le-Jard est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 118 jours

Après l'incendie de Grenfell, les promoteurs du Royaume-Uni sommés de remplacer les revêtements dangereux

Le revêtement posé sur cette tour située au coeur de Londres, composé de plaques de composite d'aluminium et polyéthylène (plastique), avait été mis en cause dans la virulence de l'incendie qui avait ravagé l'immeuble dans la nuit du 13 au 14 juin 2017, faisant 71 morts ainsi qu'un bébé mort-né.Depuis, les propriétaires de logements construits avec des matériaux similaires sont piégés dans des appartements dangereux et invendables.Alors que ce dossier plombe le gouvernement de Boris Johnson, le ministre du Logement, Michael Gove, doit présenter son plan aux députés lundi après-midi. Ces propositions doivent remplacer celles présentées l'année dernière, qui mettaient les propriétaires à contribution pour ces travaux extrêmement couteux et alimentaient la colère grandissante contre le pouvoir."Mon principe directeur est que les locataires ne devraient pas être tenus responsables du paiement de travaux qui n'étaient pas de leur responsabilité en premier lieu, et que ce sont les propriétaires de ces bâtiments ou ceux qui étaient responsables de leur construction qui devraient payer", a déclaré Michael Gove à la BBC.Selon le projet du gouvernement, les constructeurs devraient commencer à contribuer pour couvrir le "coût total impayé" de l'intervention sur ces revêtements dangereux, qu'il estime à 4 milliards de livres (4,8 milliards d'euros). Faute d'action de leur part d'ici début mars, ils s'exposeraient à des mesures de rétorsion de la part du gouvernement.Le ministre a appelé les promoteurs immobiliers à assumer leurs responsabilités, les avertissant que dans le cas contraire, ils risqueraient d'être frappés au porte monnaie, menaçant d'utiliser "les moyens légaux" voir si besoin la fiscalité.
Il y a 3 ans et 118 jours

RE 2020, économie circulaire et réemploi : comment s'organise le Bâtiment ?

BATIACTU BUSINESS CLUB : L'économie circulaire et les politiques bas carbone font désormais partie des stratégies des entreprises. Quelles nouvelles évaluations des matériaux ? Quels impacts de l'analyse du cycle de vie ? Quelle organisation des filières de recyclage et de réemploi ? Jeudi 20 janvier de 9h30 à 11h, le Batiactu Business Club donne la parole à Tarkett, Cycle Up et l'Ademe pour faire un tour d'horizon.
Il y a 3 ans et 118 jours

Concertation publique pour la projet de parc éolien offshore Centre-Manche 2

Ce nouveau parc éolien français fournira en électricité l'équivalent de la consommation annuelle d'un million de foyers, selon le dossier de concertation.Cette concertation publique, encadrée par la Commission nationale du débat public (CDNP), va durer jusqu'au 7 mars puis du 25 avril au 16 mai 2022 et elle inclut 10 réunions publiques.Dans un délai d'un mois, un bilan rédigé par des garants seront présentés au public et, au maximum deux mois après ce bilan, le ministère de la Transition écologique et RTE révéleront les enseignements tirés de la concertation.Concernant l'installation du parc éolien, les autorités précisent que les éoliennes « seront posées sur le fond marin et non flottantes, car la profondeur des fonds marins est faible ».La localisation des éoliennes, à environ 45 km des côtes normandes sera quasiment à « équidistance des départements de la Manche, du Calvados et de la Seine-maritime », selon Damien Levallois, directeur du projet à la direction de l'environnement de Normandie, pour l'AFP.Ce projet de 4 à 5 milliards d'euros sera situé à l'est du projet Centre-Manche 1, qui lui atteignait une production de 1 GW. M. Levallois mentionne d'ailleurs que « Potentiellement les deux parcs se toucheront » lorsque le Centre-Manche 2 sera mis en service à l'horizon 2031.L'industriel chargé du projet Centre-Manche 1 sera connu fin 2022 et sera chargé de la mise en service pour l'horizon 2027, selon M. Levallois.La zone « centre Manche », située a minima à 32km des côtes, fait 500 km² en tout et est le centre d'un débat public en 2019 et 2020.D'autres projets de parcs éoliens situés sur les côtes normandes sont également présents au large de Courseulles, Fécamp et Dieppe/Le Tréport, à une distance de 10 à 20 km du littoral. Leur mise en service est prévu pour l'horizon 2023.Le but assumé de ces projets offshore est pour l'État « de répondre au besoin croissant d'électricité décarbonée, afin de diminuer la part des énergies fossiles sur lesquelles reposent encore les deux tiers de notre consommation énergétique ».
Il y a 3 ans et 118 jours

"La pierre française a un bilan carbone 6 fois meilleur que les imports", J.-L. Vaxelaire

INDUSTRIE. Épargnée par les difficultés d'approvisionnement et l'inflation, la filière des roches ornementales et de construction continue en revanche à déplorer le manque de prise en compte de l'impact environnemental de ces produits dans les appels d'offres publics. Le représentant de son syndicat, Jean-Louis Vaxelaire, appelle une nouvelle fois les acheteurs publics à lier les actes aux paroles.
Il y a 3 ans et 118 jours

Meljac poursuit son engagement pour le Fabriqué en France

Ces modèles en matériaux nobles résultent d’un savoir-faire manuel complexe, combiné à des technologies de pointe. Le traitement de surface et les réalisations sur-mesure font aujourd’hui la renommée de la marque."Cette distinction témoigne toujours de notre expertise et nous apporte une reconnaissance supplémentaire tant en France qu’à l’étranger. Elle illustre notre volonté de défendre le savoir-faire français et la proximité avec nos clients. Outre le label OFG attribué depuis 9 ans, le label EPV a placé MELJAC dès 2015 parmi les joyaux du patrimoine économique et culturel français. Nous sommes très fiers que nos valeurs et la qualité de notre fabrication soient récompensées ainsi." Jean-Michel LAGARDE, Directeur général de MELJACOFG : la qualité et la finesse des produits françaisAvec un taux de 70 à 95% d’origine française, tous les produits MELJAC se situent largement au-delà des exigences du label OFG.Bureau Veritas reconduit son audit chaque année.Cette distinction met en avant les principes chers à l’entreprise : conserver la fabrication de ses produits en France et y maintenir ses savoir-faire.2012 : 1er label OFG pour toutes les gammes en laiton MELJAC (ensuite, extension aux gammes en porcelaine, verre et plexi)2015 : 1ère de son secteur d’activité à obtenir le label EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant) décerné par le Ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique.MELJAC, acteur reconnu du Made in FranceParticipation à une délégation « French Touch » de 13 entreprises sélectionnées par Bpifrance, en Corée du Sud dans le cadre du 130e anniversaire des relations diplomatiques France-Corée (2016)Lauréat du Trophée RMC-PME « Bougeons-Nous » catégorie Fabriqué en France (2018)Une fabrication française alliant industrie et artisanatLa fabrication des produits MELJAC fait appel à la fois aux outillages de haute précision et à l’irremplaçable main de l’homme.Internalisation des étapes de fabrication à forte valeur ajouté dès 1999 : usinage, gravure, traitement de surface…Maîtrise de toute la chaîne de production au sein d’une usine construite sur-mesure en 2010, en région parisienne (Villeneuve-Le-Roi, 94), et d’un site dédié au traitement du surface (Neuilly Plaisance, 93).L’entreprise peut ainsi répondre aux demandes les plus pointues des architectes et designers.
Il y a 3 ans et 118 jours

Le Bureau d’Études Construire innove avec l’isolation sous-vide

Encore trop ignorée chez nous, cette technologie novatrice a déjà séduit nos voisins allemands qui ont facilement recours à l’isolation sous-vide.Pourquoi utiliser des isolants sous-vides ? Parce que l’isolation sous-vide cumule 2 avantages majeurs : un gain de place et de meilleures performances thermiques.On peut ainsi économiser de l’espace, car ils permettent de diviser par 5 l'épaisseur des isolants sur les murs, par rapport aux isolants standards de type laine de verre. L'utilisation de l’isolation sous-vide, permet ainsi de récupérer des mètres carrés tant recherchés en zone urbaine. Ils permettent également d'améliorer considérablement les performances thermiques des bâtiments. En effet l’isolation sous vide offre une conductivité thermique ultra-performante.Les PIV (panneaux isolants sous-vide) ou VIP (Vacuum insulation panels), constituent une révolution technologique que le bureau d’études CONSTRUIRE a décider de développer. Avec une très faible conductivité thermique, 6 à 8 fois moins que les plus performantes laines de verre, l’isolation sous-vide offre la meilleure performance thermique du moment.Une première mise en œuvre : construction de 2 maisons individuelles à L'Hay-les-RosesEn 2022, le bureau d’études CONSTRUIRE va recourir à l’isolation sous-vide pour la construction de 2 maisons individuelles à L'Hay-les-Roses (94) ou le prix du m2 est à 6.000€.L'utilisation d'isolants sous vide permettra de gagner 20 m² habitables par maison soit une plus-value de 120.000 €. Il faut déduire de cette somme le coût plus élevé de cet isolant (60.000 €), ce qui laissera un gain net sera de 60.000 €. Sans oublier que ces précieux mètres carrés ainsi gagnés prendront de la valeur avec le temps.L’isolation sous vide existe depuis plus 20 ans. Actuellement, elle est principalement utilisée dans le médical pour le transport d'organes par avion. Axel Sudermann, ingénieur, fondateur du bureau d’études CONSTRUIRE s’est familiarisé à l'utilisation du produit dans l'industrie pétrolière. En développant son utilisation dans le BTP, le bureau d’études CONSTRUIRE veut rattraper le retard pris en France dans son utilisation et valorise une innovation au service de la construction.
Il y a 3 ans et 119 jours

A Clichy, la Maison du Régisseur, une usine à gaz revue par Atelier de l’Ile

CITALLIOS a choisi le groupement mené par Atelier de l’Ile Architectes pour l’extension-réhabilitation de la Maison du Régisseur à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine). Ce projet est destiné à préserver et à transformer ce vestige du passé industriel clichois en un centre de loisirs élémentaires. Livraison prévue : 2023. Communiqué. Élément architectural marquant du patrimoine industriel de la […] L’article A Clichy, la Maison du Régisseur, une usine à gaz revue par Atelier de l’Ile est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.