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Il y a 3 ans et 220 jours

Nouvelle étude sur "Les Français et le risque climat" réalisée par OpinionWay pour le groupe Stelliant

Ces événements figurent ainsi sur le podium de l'évaluation des risques à horizon 2024 avec les cyber-attaques et les crises financières.[1] Pour toutes ces raisons, le groupe Stelliant, acteur majeur de la gestion des risques et des sinistres, a souhaité réaliser, en partenariat avec OpinionWay, une étude2 sur « Les Français et le risque climat ». Les résultats de cette étude ont été révélés à l'occasion d'une conférence de presse à Paris, à la lumière des éléments de contexte et d'analyse de Didier Richert, Directeur Risques des Particuliers chez Stelliant."L’augmentation du nombre d’événements climatiques, en fréquence et en intensité, dans un contexte d’évolution de la réglementation du régime d’indemnisation des CATNAT obligent tous les acteurs de l’écosystème assurantiel à s’adapter et à anticiper pour encore mieux accompagner les entreprises et les particuliers touchés par ces événements" indique Didier Richert, directeur des risques pour les particuliers et un des spécialistes de la gestion des risques climatiques chez Stelliant. Les événements climatiques extrêmes au cœur des préoccupations des Français Près de 9 Français sur 10 expriment leurs inquiétudes au sujet des aléas climatiques extrêmes. Les inondations sont leur principale préoccupation (49%), suivies de la sécheresse (39%), des feux de forêt (38%) et des tempêtes (33%). Le gel n’est une source d’inquiétude que pour 3% des personnes interrogées. "Cette perception est justifiée et confirmée par la réalité des dossiers CATNAT que nous prenons en charge chez Stelliant. Le nombre de communes reconnues en état de CATNAT sécheresse a triplé ces trois dernières années et cette tendance va perdurer, voire s’accentuer au regard du dérèglement climatique. Les inondations risquent également d’augmenter, comme en témoignent certains phénomènes récents et indédits : en France, Allemagne et Belgique cet été".Les experts du monde de l'assurance observent en effet une augmentation de la fréquence et de l'intensité des événements climatiques en France. L'augmentation de la population et de sa densité sur certaines zones touchées entraine également une augmentation du nombre de personnes impactées et de fait, une hausse du montant des enjeux financiers.Si le contexte sanitaire actuel explique la préoccupation de près de 42% des personnes interrogées pour des pandémies animales ou végétales, il convient de rappeler que près de 75% d’agents pathogènes des maladies infectieuses humaines sont d’origine animale. Entre 1940 et 2020, 160 nouvelles maladies virales ont été découvertes, souvent issues des contacts entre l'homme et l'animal : paludisme, virus de la dengue et du chikungunya, Ébola, H1N1, Covid-19 et d’autres à venir…[2]Un Français sur 5 se dit préoccupé par le risque sismique. Les séismes sont aujourd'hui assez peu médiatisés en France métropolitaine car, si les réseaux sismologiques enregistrent une activité sismique quotidienne, la plupart du temps, ces événements sont trop faibles pour pouvoir être ressentis par la population. Le dernier événement de ce type ayant entraîné des dommages très importants est le séisme du Teil en novembre 2019. D'une magnitude de 5,2 sur l'échelle de Richter, cette secousse a causé à Teil, lieu de son épicentre, et alentours, l'effondrement de plus d'une centaine d'immeubles et des dégâts matériels considérables."Bien que s’agissant d’une zone à faible densité de population, nous avons chez Stelliant traité plus de 2500 dossiers ! La Caisse Centrale de Réassurance (CCR) évalue dans les scénarios extrêmes que le coût d’un tremblement de terre à Nice pourrait engendrer des coûts de l’ordre de 10 à 13 milliards d’euros, sans évoquer les pertes humaines qui seraient dramatiques" confirme Didier Richert.Dans la base de données SisFrance [3], le séisme de Lambesc en 1909 reste le séisme le plus meurtrier survenu en France métropolitaine. D'une magnitude de 6,2 sur l'échelle de Richter, son bilan s'élevait à 46 morts, 250 blessés et près de 1500 logements détruits ou endommagés. "Si un tel événement se reproduisait aujourd'hui au même endroit, la forte urbanisation de la zone concernée conduirait sans nul doute vers un bilan beaucoup plus lourd, de l'ordre de plusieurs milliers de morts et de plusieurs milliards d'euros de dommages" ajoute Didier Richert.Plus de la moitié des personnes interrogées (59%) expriment leur sentiment de vivre dans une zone à risques. Parmi ces risques, les événements climatiques (sécheresse, tempête, inondations, gel et feux de forêts) arrivent en tête et 24% des Français affirment vivre dans une zone menacée de sécheresse. La sécheresse est particulièrement perçue comme une menace par les habitants du sud-est et du bassin méditerranéen, où la manifestation la plus visible du phénomène est l'augmentation de la fréquence et de la violence des feux de forêt. La cartographie du risque sécheresse en France publiée chaque année avant l'été donne une réalité toute autre, avec près de 80% du territoire classé en risque "très probable" ou "probable" de sécheresse.[4] "On observe aujourd’hui une extension des zones géographiques concernées par la sécheresse à de nombreux départements n'étant plus uniquement situés dans la partie Sud du territoire. En 2020, les communes qui ont fait l’objet d’une reconnaissance d’état de CATNAT sécheresse sont d'ailleurs situés majoritairement en région parisienne et dans le centre est. Le nombre de communes reconnues est plus important chaque année, et la moyenne de moins de 1000 communes reconnues par an est comprise entre 3 et 4000 sur ces trois dernières années" précise Didier Richert. La sensibilité au sujet de la sécheresse est également liée à la forte médiatisation du sujet, notamment lorsqu'une zone est reconnue en état de catastrophe naturelle par le biais d'un arrêté, comme c'est le cas actuellement dans un grand nombre de communes du nord de la France. C'est toute l'importance du rôle de l'expert, véritable enquêteur, qui va rechercher les causes possibles des dommages apparents, depuis l'âge du bâtiment, la méthode et les matériaux de construction ou de fondation, jusqu'aux typologies de sols et de sous-sols, constructions et activités voisines...Tous les bâtis travaillent et comportent des microfissures, les matériaux vieillissent, la capacité de portance des sols évolue au gré des périodes de gel et de dégel. Souvent la sécheresse est un révélateur et non la cause des fissurations. Les catastrophes naturelles : enjeux d'actualité et d'avenir pour les Français77% des personnes interrogées estiment que ce risque de catastrophe naturelle est en hausse ces dernières années. L'augmentation du nombre de catastrophes naturelles ainsi que l'ampleur de ces dernières est, en effet, une réalité. Si les phénomènes de sécheresses sont une des manifestations les plus visibles du réchauffement climatique, ainsi que le risque d'incendie qui se fait plus présent dans les zones touchées, les tempêtes[5] et les inondations sont également des conséquences de ce dérèglement global, en lien direct avec le réchauffement des océans et le bouleversement des courants maritimes qui régulent le climat. Les inondations récentes en Allemagne et en Belgique, ont en moins de 48 heures causé la mort de plus de 200 personnes et la destruction de plusieurs milliers d'habitations et d'infrastructures. L'Allemagne a annoncé consacrer 30 milliards d'Euros à la réparation des dommages causés. Il n'y avait pas eu d'orages aussi violents depuis 150 ans."Nous nous attendons chez Stelliant à une forte augmentation de cette typologie de sinistres. C'est pour cela que nous renforçons nos compétences grâce à des formations ciblées et que nous améliorons en permanence la performance de notre cellule EGA (Evénements de Grande Ampleur). Un système d'astreintes est en place au sein du Groupe. Plus de 40 experts peuvent être ainsi mobilisés dans un laps de temps très court, et ce, sans perturber le fonctionnement de l’entreprise" explique Didier Richert.En France, les inondations récentes dans les vallées de la Vésubie et de la Roya en octobre 2020 sont également une dramatique manifestation du réchauffement climatique. Des précipitations inédites y ont causé la crue centennale de plusieurs cours d'eau et des inondations dévastatrices et des dégâts considérables. Les experts de Stelliant mobilisés rapidement afin de trouver des solutions pour les victimes de cet événement historique ont dû faire preuve d'une grande agilité dans des conditions d'accès difficiles des zones touchées. « Plusieurs de nos experts ont dû parcourir des heures de marche pour rejoindre le lieu devenu inacessible en voiture et dormir dans un camp de base improvisé pour effectuer les reconnaissances de terrain car tous les bâtiments étaient détruits » complète Didier Richert.Parmi les Français estimant vivre dans une zone à risque de catastrophe naturelle, 89% ont le sentiment que cette menace pourrait s’accroître à l’avenir. Plus précisément, 14% anticipent que les risques de catastrophes naturelles pourraient augmenter d’ici un an dans leur zone d’habitation, 42% qu’ils pourraient augmenter d’ici 2 à 5 ans et 33% qu’ils risquent de s’accroître à plus long terme. 29% des Français déclarant vivre dans une zone actuellement préservée des risques de catastrophe naturelle pensent que cela pourrait changer à plus ou moins long terme. Un quart des personnes interrogées ont d'ailleurs déjà envisagé de déménager pour éviter d'être confronté aux risques de catastrophes naturelles. Parmi ces personnes, 40% ont déjà subi un sinistre de ce type. Prévention et réparation : insatisfaction ou méconnaissance ? L'inquiétude liée aux catastrophes naturelles n’est pas infondée puisque près d’un Français sur deux (46%) déclare avoir déjà subi au moins un sinistre lié à de tels évènements. La majorité d'entre eux évoque des sinistres liés aux événements climatiques : les tempêtes pour 26%, la sécheresse pour 20%, le gel pour 18% et les inondations pour 16% d'entre eux. A la suite d’une catastrophe naturelle : 74% des Français estiment que les pouvoirs publics ne sont pas à la hauteur pour proposer rapidement des solutions d’urgence aux victimes et 81% sont insatisfaits des actions prises pour réparer et indemniser efficacement les dégâts causés. Après avoir tablé début mai sur une inflation de 173% des primes liées au dispositif CATNAT à horizon 2050, la Caisse Centrale de Réassurance (CCR) a annoncé lors son bilan annuel que les catastrophes naturelles en France en 2020 ont coûté entre 1,35 et 1,65 milliards d'euros aux assureurs, appelant à cette occasion à un renforcement des moyens de prévention. En cas de sinistre, les Français attendraient principalement de leur assureur une prise en charge des travaux (70%), un relogement temporaire (58%) et une indemnisation des frais de nettoyage, déblayage ou désinfection des lieux sinistrés (49%). Dans une moindre mesure, ils comptent aussi sur une prise en charge de leur loyer ou du remboursement de leur prêt (32%), sur le prêt d’un véhicule (12%) et sur l’indemnisation d’autres frais liés au sinistre : déplacement du mobilier (12%), honoraires d’architecte ou de contrôle technique (11%), denrées alimentaires perdues (11%). "Les assureurs prennent en charge les travaux pour réparer les dégâts occasionnés. Cependant, la réglementation actuelle ne leur permet pas de prendre en charge certains frais comme la perte d'usage d'un bien et de relogement. Une modification du régime des catastrophes naturelles est en cours et permettrait de corriger certains manques. Il est important de retenir qu’au-delà de l’indemnisation, les Français attendent des services (nettoyage, déblayage etc.). Chez Stelliant, nous avons développé des services complémentaires à l’expertise (décontamination, assèchement, réparation en nature…) pour répondre encore mieux aux attentes des assureurs et de leurs clients," commente Didier Richert.Même si les Français sont conscients des risques que peuvent représenter les évènements climatiques extrêmes, leurs logements sont rarement équipés en conséquence. Ainsi, seulement 40% des Français estiment que leur logement est équipé pour résister au gel. La prévention est pourtant un élément non négligeable dans la gestion du risque de catastrophe naturelle, et selon les risques, si elle a une facette "collective" corrélée à l'action des pouvoirs publics (plans de prévention communaux des inondations par exemple), dans certains cas des mesures de bon sens, comme par exemple la vidange des radiateurs d'un logement inoccupé pendant l'hiver pour se prémunir de risques liés au gel. Le risque incendie, afférent au risque sécheresse est également en augmentation et l'évolution de la nature des feux, alimentés par une végétation et une terre plus sèche, est à l'origine d' incendies qui rendent parfois caduques les mesures de prévention en vigueur. Si le premier réflexe des Français serait de se tourner vers leur assurance en cas de sinistre, seules 24% des personnes interrogées estiment être suffisamment assurées contre les risques climatiques. 24% considèrent que leur couverture actuelle est insuffisante et 52% avouent ne pas savoir si leur assurance couvre ces risques. "L'insatisfaction peut avoir plusieurs explications. Certains assurés peuvent par exemple ne pas avoir été éligibles à la garantie sécheresse, ou bien leur relogement peut ne pas avoir été pris en charge du fait de la règlementation en vigueur actuellement. S’il est compréhensible qu’un assuré présuppose la prise en charge des fissures apparues sur un bien situé sur une commune reconnue par un arrêté CNS, l’examen de nos données montre que 60 à 70% des déclarations concernant ce phénomène ne sont pas imputables à la sécheresse mais au vieillissement du bâti" indique Didier Richert.Pour se protéger des risques liés à des catastrophes naturelles, 26% des Français seraient prêts à payer leur assurance habitation plus cher et accepteraient en moyenne une augmentation de 11% pour couvrir ces risques, tandis que 72% rejettent cette option. " Il est aujourd'hui difficile d’imaginer que le coût de la part CATNAT des primes des polices d’assurance n’augmentera pas alors que la fréquence, l’intensité des événements climatiques sont, elles, en pleine expansion. L’éventuelle modification du régime qui semble aller vers une couverture plus large des garanties, donc un coût plus important pour les compagnies d’assurance, ne manquera pas d’alimenter l’inflation des primes. La prime CATNAT découle également du régime d’indemnisation et son montant annuel est situé entre une vingtaine d’euros pour un particulier et une centaine d'euros pour une entreprise. En 2019, pour la cinquième année consécutive, le résultat du compte technique de la branche catastrophes naturelles de l’assurance est négatif. Cela n'est pas exorbitant à la lumière des sommes potentiellement engagées lorsqu’un sinistre se produit", précise Didier Richert.Dans son dernier rapport paru le 9 août dernier, le GIEC prévoit dans tous ses scénarii le dépassement du seuil de 1,5 °C dans les dix ou vingt prochaines années. Ce réchauffement entraînera indubitablement une augmentation de la fréquence des aléas climatiques, des zones épargnées pourraient également désormais être touchées par des phénomènes extrêmes. L’impact sera lourd pour la collectivité, mais aussi pour les assureurs : d’ici à 2050, le coût des sinistres liés aux aléas climatiques pourrait être multiplié par un facteur de deux à cinq, a estimé l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution. Les évènements climatiques extrêmes comme les inondations et la sécheresse comptent parmi les catastrophes naturelles les plus redoutées par les Français. Plus d’une personne interrogée sur deux s’estime potentiellement menacée par ces évènements sur son lieu d’habitation. Les Français sont nombreux à partager le sentiment que le risque d’être confronté à une catastrophe naturelle augmente ces dernières années en France. Ils ont également à l’esprit que les zones aujourd’hui plutôt préservées pourraient être touchées à l’avenir. L'étude révèle également que les Français manquent d’information sur les aides existantes en cas de sinistre sur leur logement et sont nombreux à ignorer comment faire face à ces risques.« C’est une certitude, il existe un besoin d’information, en amont et en dehors de la survenance de ces événements qui permette à l’assuré de savoir ce qu’il est possible de faire par nature de risque. C’est la raison laquelle, lors d’une catastrophe naturelle, l’engagement des experts, tant technique que pédagogique, est total. Plus peut-être que sur d’autres sinistres, l’expert a un rôle profondément humain pour accompagner l’assuré, le rassurer et mettre en place des solutions adaptées pour un retour rapide à une situation normalisée et à plus de sérénité » conclut Didier Richert.[1] Source : Cartographie des risques émergents pour la profession de l'assurance et de la réassurance - FFA 2 Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 1006 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. Les interviews ont été réalisées par questionnaire autoadministré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview). Les interviews ont été réalisées du 18 au 19 août 2021.[2] Source : Arnaud Fontanet, responsable de l'unité d'épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur[3] Base de données informatique harmonisée tenue à jour par un consortium intégrant le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières), EDF (Électricité de France) et l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire).[4] https://www.ecologie.gouv.fr/face-au-risque-secheresse-nouveaux-outils-preparer-lete[5] Les dommages causés par les tempêtes ne relèvent pas de la garantie Catastrophe Naturelle mais de la garantie tempête : Aux termes de la loi initiée en juillet 1982, sont considérés comme effets des catastrophes naturelles « les dommages matériels directs non assurables ayant eu pour cause déterminante l'intensité anormale d'un agent naturel lorsque les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n'ont pu empêcher leur survenance ou n'ont pu être prises » (Article L. 125-1 alinéa 3 du Code des assurances).Notons que les dommages causés par le vent ont été définitivement écartés du champ d’application du régime des catastrophes naturelles par la loi du 25 juin 1990. En effet, cette loi a permis la généralisation de la garantie tempête en rendant obligatoire la couverture des dommages résultants des effets du vent dû aux tempêtes, ouragans et cyclones pour toute personne détentrice d’un contrat d’assurance garantissant les dommages d’incendie.
Il y a 3 ans et 220 jours

HeidelbergCement investit dans Command Alkon

HeidelbergCement prend une participation minoritaire de 45 % dans Command Alkon. [©ACPresse] Le groupe cimentier allemand HeidelbergCement annonce avoir pris une participation minoritaire de 45 % dans Command Alkon. Ceci, dans le cadre d’un partenariat avec Thoma Bravo. Qui est la société d’investissements en logiciels et propriétaire de Command Alkon depuis avril 2020. Depuis cette date, Thoma Bravo a permis à Command Alkon d’élargir de son portefeuille de solutions technologiques. Pour piloter les chaînes d’approvisionnement des matériaux de construction. Avec l’entrée d’HeidelbergCement, cette stratégie devrait encore s’accélérer. L’accord est, pour le moment, soumis aux approbations réglementaires, qui devraient être obtenues d’ici fin 2021… « Dans le cadre de notre stratégie “Après 2020”, notre objectif est de devenir la première entreprise de technologie industrielle de notre secteur,a déclaré Dominik von Achten, président du conseil d’administration d’HeidelbergCement. Nous avons fait des progrès significatifs dans le domaine du numérique à travers la solution HConnect, que nous développons de manière indépendante depuis 2018. L’investissement dans Command Alkon et le partenariat avec Thoma Bravo nous permettent désormais de monétiser le potentiel caché de nos actifs et de le traduire en une nouvelle voie de croissance pour HeidelbergCement. Ensemble, nous allons bâtir l’éco-système numérique du futur pour l’industrie des matériaux de construction. » Ce qui n’empêchera pasHeidelbergCement de poursuivre le développement de sa suite HConnect, utilisée par plus de 18 000 clients à travers le monde.   C’est notre plus important partenariat « Ce partenariat est une opportunité unique d’accélérer le changement numérique dans la chaîne d’approvisionnement des matériaux de construction. Il permettra de mieux positionner Command Alkon pour améliorer son assistance à tous les clients, d’étendre son influence géographique et d’accélérer sa transition vers le Cloud »déclare de son côté Phil Ramsey, Pdg de Command Alkon. Et A. J. Rohde, associé principal chez Thoma Bravo, de compléter :« Il s’agit de notre partenariat le plus important avec une entreprise industrielle mondiale. Lorsque nous avons acquis Command Alkon, l’objectif était de moderniser la plate-forme progicielle, de créer un éco-système numérique de la production à la consommation et d’étendre l’influence mondiale de la marque. Le partenariat avec HeidelbergCement contribuera à accélérer toutes ces initiatives au profit de tous les clients de Command Alkon ». Quelque 2 500 clients dans le monde Aujourd’hui, Command Alkon possède une très importante base de logiciels installés dans le secteur de la chaîne d’approvisionnement des matériaux de construction. Avec plus de 2 500 clients dans le monde. Son portefeuille de produits comprend des logiciels et des technologies pour l’automatisation des centrales à béton. Mais aussi la commande des matériaux et la planification de leur livraison, la gestion des stocks, la logistique et l’optimisation de la flotte, les rapports et les analyses.  Plus de 1 000 entreprises utilisent la plate-forme Connex de Command Alkon, permettant de mettre en relation tous les intervenants de la chaîne d’approvisionnement en matériaux de construction, les fournisseurs, transporteurs et les acheteurs. Et d’assurer le partage des données et des flux de travail numériques.
Il y a 3 ans et 220 jours

Saint-Gobain Weber présente un porte-seaux bien pratique

Le Weber Porte-seaux est le fruit d’une collaboration entre Weber incubateur et Jean-Jacques Carbon, carreleur de son état. [©Saint-Gobain] Lors de la présentation de la politique RSE de Saint-Gobain Weber, en octobre 2020, Charlotte Famy, directrice générale, soulignait l’importance d’innover. En mettant le client au cœur du processus de création. Et de lancer un nouveau service baptisé “Weber incubateur”. Le but était d’accompagner les artisans créatifs, en les aidant à concrétiser leur idée. C’est ainsi qu’a pu voir le jour le Weber Porte-seaux de Jean-Jacques Carbon, gérant de l’entreprise F2J Carrelage, à Rennes (35). A ce titre, l’entrepreneur est devenu le premier bénéficiaire de ce nouveau service. Son constat était simple. Manipuler tous les jours jusqu’à 15 seaux de colle à carrelage de 32 kg, en étant en position à genoux, est éreintant. En particulier avec des douleurs à l’épaule. Du fait de tirer chaque seau à soi, à chaque avancement du sol carrelé. Ainsi, Jean-Jacques Carbon a imaginé un dispositif astucieux, afin de le déplacer sans efforts et pallier tout risque de TMS. « C’est un chariot qui permet de transporter les seaux de colle au ras du sol, avec un centre de gravité relativement bas,confie l’entrepreneur. Le système est léger, évolutif et facilite la vie ! » Dans le cas de Jean-Jacques Carbon, ce sont des seaux à colle qui sont déplacés. Mais le système fonctionne avec n’importe quel matériau en seau devant être régulièrement déplacé au fur et à mesure de l’avancement d’un chantier…  De la conception à la commercialisation Côté technique, le Weber Porte-seaux bénéficie d’une fabrication française. Il est réalisé en aluminium brut passivé, épais de 5 mm. Chacune des roues est en mesure de supporter une charge de 50 kg. Toutes sont indépendantes, rendant l’outil très manœuvrable sur chantier. Le plateau surbaissé avec emplacement pour le seau confère une ergonomie optimale pour toujours moins de pénibilité. Enfin, une poignée facilite sa manipulation et le rangement. Un porte-outils complète le plateau, permettant d’y déposer croisillons, taloches, peignes et autres équipements légers.  Le principe du Weber incubateur est simple : un artisan imagine une solution, en particulier pour gagner en confort de travail, mais n’a ni le temps, ni les moyens de la concrétiser. Il contacte alors Weber, via la plate-forme collaborative Weber incubateur. Cette dernière va réaliser une étude de faisabilité approfondie et accompagner l’inventeur jusqu’au dépôt de brevet. Voire même jusqu’au contrat de commercialisation. Dans le cas du Weber Porte-seaux, la distribution sera assurée en France sous la marque… Weber. 
Il y a 3 ans et 221 jours

Un an après les crues en Alpes-Maritimes, des plaies encore visibles

Le 2 octobre 2020, un déluge s'abat sur l'arrière-pays de Nice et Menton, provoquant des crues dévastatrices dans les vallées de la Vésubie, la Roya et la Tinée. Des tonnes de terre, matériaux et autres arbres dévalent les lits des rivières, emportant tout sur leur passage.Bilan: dix morts, dont le capitaine de sapeurs-pompiers Bruno Kohlhuber, 49 ans, emporté aux premières heures de la catastrophe avec un jeune pompier volontaire, Loïc Millo ; huit personnes toujours portées disparues ; et des dégâts d'au moins un milliard d'euros."Le mariage diabolique de la tempête Alex avec un phénomène méditerranéen": c'est ainsi que Xavier Pelletier, préfet délégué chargé de la reconstruction des vallées, contraint de remonter à la guerre de 39-45 pour constater de tels ravages matériels, décrit cet apocalypse.Routes, eau, électricité et télécommunications coupées, maisons détruites ou menaçant de s'effondrer: les quelque 13.000 habitants des trois vallées se retrouvent totalement démunis, certains ont tout perdu. "Pendant 48 heures on a été coupés du monde, puis on a été enfermés pendant des mois", témoigne Jean-Pierre Vassalo, le maire de Tende, auprès de l'AFP."Enfermés pendant des mois""Il a fallu aider des habitants qui n'avaient plus que les vêtements qu'ils portaient sur eux. Ils n'avaient plus de maison, plus de voiture, plus aucun papier", explique Jean Stellittano, responsable local du Secours Populaire. La priorité est alors de reloger ceux qui n'ont plus de toit, soit quelque 800 personnes.Un an plus tard, 135 ménages sont encore hébergés de façon provisoire. Et "nous commençons à voir arriver de nouveau des sinistrés sans solution" d'hébergement, souligne ce militant associatif: "Il y a une grande détresse chez beaucoup, d'autant que la saison estivale n'a pas été à la hauteur pour ceux qui vivent du tourisme ou de l'agriculture. La reconstruction psychologique aussi sera très longue".Au lendemain de la catastrophe, un vaste élan de solidarité se met en place. La métropole Nice Côte d'Azur recueille environ 2 millions d'euros, le département 2,7 millions. Le chanteur Julien Doré lance une tombola qui permet de récolter 930.000 euros au profit du Secours populaire.Un an plus tard, l'activité a partiellement repris. "Grâce à une grange de famille, j'ai pu recréer mon entrepôt, car j'ai tout perdu", témoigne, au bord des larmes, Jean-François Roux, patron d'une entreprise de maçonnerie à Saint-Martin-Vésubie, devant sa maison détruite: "On a mis quatre à cinq mois pour racheter du matériel, se relever et repartir, mais aujourd'hui on travaille quasiment dans des conditions normales".Hélène Rey, elle, n'a toujours pas rouvert ses deux supérettes à Breil-sur-Roya, tant l'offre de l'assurance était "ridicule".Comme l'ouragan IrmaL'estimation globale des dégâts fait débat.750 millions d'euros pour les équipements publics non assurés sur l'ensemble des trois vallées, selon le préfet Pelletier. Au moins 800 millions pour la Vésubie et la Tinée seulement, rétorque Christian Estrosi, président de la Métropole, à laquelle appartiennent ces deux vallées: "Nous ne sommes pas d'accord avec les évaluations des services de l'Etat", assène à l'AFP le maire de Nice.A cela s'ajoutent les 217 millions d'euros de dégâts assurés concernant les particuliers (habitations, voitures...) et les professionnels.Au total, selon la Préfecture, 85 km de routes ont été impactés, 20 ponts détruits ou rendus inutilisables. Quant aux habitations, sur 2.500 maisons expertisées, 420 ne pourront pas être réhabitées."Nous avons comparé la catastrophe à l'ouragan Irma", qui avait balayé les îles françaises de Saint-Barthélémy et Saint-Martin en 2017, confie Pascal Dassonville, directeur régional d'Enedis, qui continue à reconstruire 50 kms de son réseau électrique.Pressé par des élus qui estimaient les aides trop limitées et trop lentes, le président Emmanuel Macron a annoncé en juin une augmentation des fonds alloués, ordonnant à ses ministres de lever les blocages administratifs.L'enveloppe globale des aides publiques atteint désormais 572 millions d'euros, dont 59 millions de l'Union européenne. Et M. Pelletier l'assure: "L'essentiel de la reconstruction aura lieu d'ici la fin 2022". "En un an, c'est incroyable ce qui a été fait, mais ce sont des travaux colossaux", confirme M. Vassalo, à Tende.Un an après le cauchemar, un hameau reste encore isolé, celui de Casterino, dans la Roya. A 6 kms du but, la route a disparu.
Il y a 3 ans et 221 jours

France Relance : un soutien inédit aux PME engagées pour la transition écologique

La ministre a également valorisé le bilan du guichet « tremplin pour la transition écologique des PME », créé dans le cadre de France Relance et qui a permis d'accompagner plus de 1650 entreprises dans la transformation de leur activité à hauteur de 23 millions d'euros.Enfin, le ministère de la Transition écologique publie aujourd'hui un dossier de presse de bilan sur le déploiement du plan France Relance, un peu plus d'un an après sa présentation.« 30 milliards de France Relance sont dédiés à la transition écologique. C'est la marque de la volonté du Gouvernement de préparer notre pays face au dérèglement climatique. Mais au-delà des milliards, toute la question est de savoir si ces dépenses sont efficaces, si elles aident véritablement nos entreprises à changer de modèle. C'est ce que nous voulons montrer aujourd'hui : oui, grâce à l'expertise de l'Ademe, opérateur de mon ministère, et grâce au dynamisme de dirigeants d'entreprises à travers le pays, nous transformons notre économie. Dans toutes les régions, tous les départements, des entrepreneurs se sont lancés grâce à France Relance. Et cela concerne aussi bien de jeunes entreprises qui se lancent d'emblée sur le marché de l'économie verte, par exemple dans le reconditionnement, l'écoconception, ou les énergies renouvelables, que des entreprises plus traditionnelles qui souhaitent évoluer. Certaines hésitaient à investir dans des machines moins polluantes, à mettre en place des procédures de recyclage de leurs déchets, à industrialiser une bonne idée écologique qui était encore à l'état de prototype : avec le soutien de l'Etat elles ont franchi le pas. Ce que je veux faire comprendre, c'est que la transition n'est pas réservée à des start-ups. Au contraire, la transition a besoin de toutes les entreprises pour réussir. Chacun à un rôle à jouer. » déclare Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. Appel à projets « Entreprises engagées pour la transition écologique » : 9,6 millions d'euros pour accompagner 96 entreprisesCet appel à projets accompagne des petites et moyennes entreprises commercialisant des produits et solutions innovantes en lien avec la transition écologique. Il propose des aides de 100 000 euros par entreprise afin de soutenir les dépenses nécessaires à l'industrialisation et à la mise sur le marché de leur offre : conception et mise en place du processus de fabrication, investissements permettant l'industrialisation, préparation de la levée de fonds, commercialisation de la solution.Cette aide intervient à une étape déterminante où il est parfois délicat pour les entreprises de réunir les ressources nécessaires à un déploiement à grande échelle de leurs solutions, une fois la phase de développement terminée.Face au succès rencontré par la première vague de cet appel à projets, Barbara Pompili avait annoncé en mai une augmentation de 8 millions d'euros du budget dédié à ce dispositif, permettant le financement d'une deuxième vague. Au total, 96 entreprises ont été sélectionnées et recevront chacune 100 000 euros, pour un budget de 9,6 millions d'euros.Les entreprises lauréates sont basées sur l'ensemble du territoire et particulièrement en Auvergne-Rhône-Alpes et en Île-de-France. Deux projets en Outre-Mer (Guyane, Mayotte) ont également été sélectionnés. Les projets lauréats visent principalement les secteurs du Bâtiment, des Transports et de la mobilité ainsi que l'Économie circulaire, mais également les Énergies renouvelables, l'Agriculture et l'Industrie éco-efficientes. Cette deuxième vague de l'appel à projets est un véritable succès, à l'image de la première en mai dernier. Au total, près de 700 dossiers ont été reçus entre janvier et avril 2021 et 230 entreprises accompagnées dans l'industrialisation et la commercialisation de leurs solutions innovantes pour un total de 23 millions d'euros (15 millions d'euros d'enveloppe initiale, réabondée de 8 millions d'euros).Quelques exemples de projets sélectionnésProjet de l'entreprise Nenufar en Ile-de-France et Bretagne. L'entreprise bénéficiera de l'accompagnement financier de l'ADEME pour industrialiser et commercialiser sa couverture pneumatique de récupération du biogaz produit dans les fosses à lisiers, pour valorisation en autoconsommation dans les exploitations.Projet de l'entreprise Circouleur en Nouvelle-Aquitaine. L'entreprise bénéficiera de l'accompagnement financier de l'ADEME pour industrialiser son procédé innovant permettant de créer des peintures acryliques recyclées à partir de restes de peintures inutilisées. Projet de l'entreprise Insectosphère en Auvergne-Rhône-Alpes. L'entreprise bénéficiera de l'accompagnement financier de l'ADEME pour industrialiser sa production de coccinelles, vendues comme solution de biocontrôle dans le secteur agricole.Projet de l'entreprise Ciel & Terre International dans les Hauts-de-France. L'entreprise bénéficiera de l'accompagnement financier de l'ADEME pour industrialiser et commercialiser la nouvelle gamme de son système photovoltaïque flottant.La liste complète des lauréats est disponible en cliquant sur ce lien. Appel à projets « Perfecto » : 3,1 millions d'euros engagés pour accompagner 15 entreprises, une nouvelle session à l'automne 2021Les résultats de l'appel à projets « Perfecto : Mettre en œuvre une démarche d'écoconception dans un projet de R&D pour améliorer la performance environnementale » ont également été annoncés par la ministre de la Transition écologique. Les 15 entreprises lauréates bénéficient d'un accompagnement dans la mise en œuvre d'une démarche d'écoconception basée sur l'analyse de cycle de vie, lors de l'étape de R&D visant à mettre sur le marché un produit, un procédé ou un service à haute performance environnementale. Le montant d'aide par entreprise varie entre 50 000 et 480 000 €.Au total, 42 projets ont été déposés, et 15 retenus au terme du processus de sélection. Tous ces projets se fondent sur la même méthode : l'analyse du cycle de vie, qui permet de réduire les impacts environnementaux les plus significatifs du produit et les risques de transfert d'impact associés. Ces projets permettent aux entreprises de bénéficier d'un appui technique et financier de la part de l'ADEME, de conseils pour l'écoconception de leurs prochains produits ou services afin de réduire le risque lié à l'innovation et d'améliorer leur rentabilité.Le ministère de la Transition écologique se félicite de la réussite de cet appel à projets. Forte de ce succès, l'ADEME publiera dans le cadre de France Relance une nouvelle session de l'appel à projets Perfecto dès Novembre 2021, avec une clôture prévue en février 2022. Il sera également ouvert aux grandes entreprises.La liste complète des lauréats est disponible en cliquant sur ce lien.Guichet « Tremplin pour la transition écologique des PME » : 23 millions d'euros engagés pour accompagner plus de 1650 entreprisesCe guichet propose des aides de 5 000 à 200 000 € pour financer des études et des investissements environnementaux dans des domaines très variés : climat, bâtiment, mobilité, économie circulaire, éco-conception. Il s'agit d'un guichet de financement simplifié et en ligne, permettant à des PME de bénéficier de subventions forfaitaires sur une liste d'actions simples qu'elles peuvent choisir dans un catalogue dans différentes thématiques (climat, bâtiment, mobilité, économie circulaire, éco-conception).Avec plus de 1500 bénéficiaires en un semestre, il a fait preuve de son efficacité comme dispositif d'appel permettant de toucher une cible nouvelle, puisque 96% des entreprises bénéficiaires sont financées pour la première fois par l'ADEME. Parmi ces entreprises, 85% ont moins de 50 salariés. Elles sont réparties sur tout le territoire métropolitain et en Outre-Mer (40 entreprises ultramarines accompagnées). Pour moitié, ces entreprises appartiennent aux secteurs du commerce et de l'industrie (370 PME industrielles accompagnées), les autres se répartissant dans tous les secteurs d'activité.Ces 1650 projets correspondent à 3000 actions pour un investissement total de 80 M€. L'aide totale de l'ADEME s'établit à 24,5 M€, toutes les entreprises ayant déjà perçu une avance de 30%. Au final, pour 1€ de financement public, 3 € privés sont investis.Les actions tremplin plébiscitéesDes études structurantes pour que les PME puissent engager dans la durée des actions de transition écologique, qui pourront être aidées par d'autres dispositifs France Relance/ADEME. Plus de 200 entreprises ont initié un Bilan GES et plus de 30 ont initié une démarche stratégie carbone ACT beaucoup plus ambitieusePlus de 100 entreprises ont initié une démarche d'éco-conception et une dizaine se sont lancées dans la labellisation numérique responsableUne trentaine ont lancé un audit énergétique de leurs bâtiments et une quinzaine se font accompagner pour la mise en œuvre de leurs travaux d'économie d'énergieDes investissements quick-win pour s'engager concrètement dans la transition écologique :Près de 400 entreprises ont réalisé des actions de relamping LED et/ou d'éclairage naturelPlus de 300 entreprises ont amélioré ou changé leurs équipements de froid commercial, pour utiliser du liquide frigorique moins impactant sur le climat ;425 entreprises se sont dotées de matériel de gestion des déchets, dont une cinquantaine d'entreprises du BTP pour leurs déchets de chantier ;270 entreprises se sont dotées de vélos-cargo électriques pour leur logistique urbaine, correspondant à environ 800 vélos ;150 entreprises ont investi dans des véhicules électriques, majoritairement des fourgons et fourgonnettes Plus de 130 entreprises industrielles ou agricoles ont investi dans l'isolation thermique des murs et toits de leurs bâtiments, ainsi que dans leur ventilation
Il y a 3 ans et 221 jours

Salle de bains : Wedi tombe dans l'escarcelle du groupe Ardex

ACQUISITION. Ardex, spécialisé dans les matériaux chimiques spéciaux, a pris une participation majoritaire dans Wedi, fabricant de solutions complètes pour salles de bains haut de gamme.
Il y a 3 ans et 221 jours

Nouvelle peinture biosourcée élaborée avec la nature

En aspect mat ou velours, la gamme BIOALKYD offre un bel aspect décoratif, tendance et durable, tout en étant plus respectueuse de l’environnement. BIOALKYD participe à la réduction de l’empreinte environnementale et à la réduction des gaz à effet de serre.Quand la nature devient peintureBIOALKYD a été conçue selon les principes de la « chimie verte », afin de réduire au maximum son impact environnemental. Elle est composée à 97% d’une résine biosourcée issue d’huile végétale et de la valorisation des résidus agroalimentaires .L’approvisionnement en matières premières se fait au plus proche des unités de fabrication.Le saviez-vous ?Les produits biosourcés sont des produits non alimentaires obtenus à partir de matières premières renouvelables issues de la biomasse (végétaux par exemple).Ils contribuent à réduire notre dépendance aux ressources fossiles.La technologie au service de l'environnementA l’application, le séchage rapide permet un recouvrement de la première couche dans la même journée. Sa faible odeur et son application facile en font une peinture agréable à travailler.Son excellent pouvoir courant permet de travailler tous types de chantiers de rénovation. Sa belle finition, son entretien facile et ses couleurs durables offrent une belle perspective de durée de vie.BIOALKYDLabel écologique de l’Union Européenne, établi en 1992, l’écolabel est administré par le CUELE (Comité de l’Union Européenne pour le Label Écologique). En plus des exigences environnementales, l’Écolabel implique le respect de normes de qualité optimales. Ce sont des organismes indépendants qui analysent les produits Écolabel.Les COV (Composés Organiques Volatils) sont des substances naturelles ou de synthèse qui s'évaporent dans l'air. Cette pollution invisible peut avoir un effet néfaste sur la santé, surtout pour les personnes sensibles et fragiles. Bioalkyd a obtenu le meilleur classement A+ car il présente de très faibles émissions dans l'air intérieur : moins de 1 g/L, préservant ainsi la santé de l'applicateur et de l'occupant. Disponible en finition mate et velours. Blanc et plus de 500 teintes pastel.Prix public TTC conseillé à partir de : 16,30 € le litreNouvelle palette de couleurs "conscience nature"Les peintures BIOALKYD offrent une belle esthétique et un vaste choix de couleur. La palette « Conscience Nature » issue de la collection Infiniment Zolpan 4, a été spécialement conçue pour Bioalkyd, inspirée des dernières tendances de l’univers de la décoration.Éthique et responsable, cette palette végétale et aquatique séduit avec son charme simple et ses couleurs lumineuses parfaitement équilibrées. Les 9 teintes s’associent entre elles pour créer des ambiances bien-être. Les teintes mentholées réveilleront un mobilier simple et authentique en lui apportant une touche de modernité rafraîchissante. Les couleurs plus sourdes s’accorderont parfaitement avec les matières naturelles comme le bois et les textiles.
Il y a 3 ans et 221 jours

DuPont Sustainable Solutions nommée meilleure marque de conseil HSE pour la cinquième année consécutive

DuPont Sustainable Solutions (DSS) est classé pour la 5ème année consécutive au 1er rang des marques de conseil HSE (Hygiène, Sécurité, Environnement) selon une étude publiée en Août par le cabinet de recherche et de conseil indépendant Verdantix. L’enquête, menée auprès de plus de 300 cadres supérieurs HSE, a permis à DSS d’obtenir la meilleure note en matière de préférence de marque parmi toutes les entreprises de conseil HSE. Cette année, Verdantix a également reconnu la stratégie d’entreprise de DSS qui continue à « diversifier ses services pour répondre à un plus large éventail de projets s’adressant à un plus grand nombre d’industries ». « DuPont Sustainable Solutions est fier d’être reconnu comme le meilleur cabinet de conseil HSE depuis 5 ans « , a déclaré Davide Vassallo, Directeur Général de DuPont Sustainable Solutions.  » DSS a toujours été guidé par la conviction qu’aider ses clients à intégrer la maîtrise des risques en matière d’hygiène, de sécurité et d’environnement ainsi que la gestion des opérations est essentiel. Cela leur permet de conduire une transformation à l’échelle de l’entreprise afin de protéger avec succès leurs employés, d’améliorer leurs opérations et de créer un avenir durable. Je tiens à remercier chacun de nos clients pour leur confiance continue dans nos capacités et nos offres de services, ce qui se reflète à nouveau dans l’enquête Verdantix de cette année. » Selon l’enquête 2021 de Verdantix, DSS se classe en tête pour la préférence de marque avec près de 40% des personnes interrogées. Parmi elles, 16 % considèrent même DSS comme « leader du marché ». 23 % des personnes estiment que les compétences de DSS sont « fortes » en tant que prestataire de services HSE. DSS se classe également en deuxième position pour la notoriété de la marque, 71 % des participants déclarant connaître les compétences de DSS en tant que prestataire de services HSE. En outre, l’enquête mondiale de 2021 sur les entreprises de Verdantix : «Rapport sur la reconnaissance de la marque des prestataires de services HSE » a reconnu la stratégie de DSS comme étant la meilleure pratique de l’industrie grâce à ses efforts continus de diversification des offres et ses capacités, avec notamment : – le renforcement de son offre de développement durable pour répondre aux pressions croissantes des entreprises en matière d’ESG / Environnement Social et Gouvernance en acquérant cette année KKS Advisors, une société de conseil spécialisée en ESG et en développement durable. – la capacité de transformer numériquement les processus HSE de ses clients en offrant un service de numérisation complet qui intègre les dispositifs de l’Internet des Objets (IoT) dans sa solution logicielle DSS Transform pour former une plateforme de sécurité entièrement connectée pour ses clients. – la mise en place d’une infrastructure pour répondre aux projets de plus grande envergure et mener à bien les initiatives des entreprises clientes en interne. « Bien que la protection des personnes reste au cœur de notre objectif et de notre portefeuille de solutions, DSS diversifie activement ses offres pour répondre aux besoins des clients internationaux qui cherchent à transformer l’ensemble de leurs opérations. DSS continuera à développer et à mettre à disposition d’autres innovations qui aideront nos clients à relever les nouveaux défis et à améliorer leurs opérations« , a déclaré Davide Vassallo. L’enquête Verdantix 2021 a été réalisée auprès de 302 cadres supérieurs HSE ayant des responsabilités directes dans les stratégies et initiatives de gestion de l’HSE à l’échelle de l’entreprise, dans des sociétés situées dans 31 pays d’Asie-Pacifique, d’Europe, des États du Golfe et d’Afrique, d’Amérique Latine et d’Amérique du Nord. Près des trois quarts (74 %) des cadres supérieurs interrogés représentaient des entreprises ayant un chiffre d’affaires supérieur à 1 milliard de dollars dans 25 secteurs d’activité. Les cadres HSE qui ont participé à l’enquête représentaient des industries à très haut risque telles que les produits chimiques, les métaux et les mines, le pétrole et le gaz, ainsi que les secteurs de l’aérospatiale, de la construction, de la pâte et du papier, des services publics d’électricité, de l’électronique et de l’alimentation et des boissons, entre autres. L’enquête Verdantix peut être consultée dans son intégralité ici  http://bit.ly/dss-topehs5 https://www.consultdss.fr/
Il y a 3 ans et 221 jours

Rénovation énergétique : "Une petite révolution tranquille s'est produite", Ph. Pelletier

ANALYSE. Les mois qui viennent de s'écouler marquent un tournant dans le secteur du bâtiment, a estimé Philippe Pelletier, président de Plan bâtiment durable, lors d'EnerJ-meeting Nantes 2021. Pierre-Emmanuel Thiard, directeur général adjoint de Saint-Gobain solutions France, en appelle à une montée en compétences générale pour tenir la dynamique.
Il y a 3 ans et 221 jours

Montataire : reconversion de l’ancienne usine de Goss

À Montataire, l’ancienne usine de Goss se trouve au centre d’un projet de reconversion qui devrait être lancé d’ici la fin de l’année.
Il y a 3 ans et 221 jours

Le Groupe Millet s’associe à Verisure, la référence de la sécurité en France

La société innove cette fois-ci en co-créant Verisure INSIDE, aux côté de Verisure, acteur de la sécurité reconnu aujourd’hui comme la référence de l’écosystème complet de protection pour l’habitat et surtout pour ceux qui y vivent.Millet et Verisure : le meilleur de la haute sécurité désormais intégréIntrusion, squat, détection de fumée, inondation, accident domestique : vous êtes protégés face aux grands risques du quotidien grâce au capteur intelligent Verisure INSIDE relié aux centres de télésurveillance Verisure, intégré dans le montant de vos menuiseries du Groupe MILLET.La télésurveillance est un service opérationnel en continu grâce auquel Verisure assure depuis 30 ans la protection des familles et des biens 24h/24. Le système d’alarme installé chez le particulier ou le professionnel est connecté en permanence et de façon sécurisée avec ses centres de télésurveillance.En moins de 60 secondes[1], l’alerte est prise en charge par les experts, ils analysent la situation et préviennent les forces de l’ordre[2] ou les services d’urgence via une ligne dédiée. Véritable écosystème, la solution Verisure allie technologie et intervention humaine.Verisure INSIDE intégrée dans vos menuiseriesPositionné dans l’encadrement d’une fenêtre Millet avec un aimant dans l’ouvrant, le détecteur de chocs et d’ouverture, grâce à ses capteurs de vibration, détecte l’intrus avant même qu’il n’entre. Lorsque le système d’alarme est activé en mode nuit, le détecteur de chocs et d’ouverture protège les habitants même lorsqu’ils sont dans leur maison. En effet, 1 cambriolage sur 3 se déroule alors que quelqu’un était présent dans le logement ciblé[3].L’alarme sur mesure Verisure Inside intégrée dans vos menuiseries, entièrement adaptée à votre logement et vos besoins en matière de sécurité.[1] Statistique interne : 90% des alarmes ont été prises en charge en moins de 60 secondes entre janvier et décembre 2019, après réception du signal par notre centre de télésurveillance.[2] Après levée de doute avérée, conformément aux conditions de l’article L. 613-6 du code de la sécurité intérieure.[3] Observatoire de la sécurité des foyers 2019 – Covéa, Verisure, Saretec.
Il y a 3 ans et 222 jours

Une nouvelle directrice de la stratégie pour Saint-Gobain

CARNET-NOMINATION. Noémie Chocat a été nommée directrice de la stratégie du groupe Saint-Gobain, spécialiste des matériaux de construction.
Il y a 3 ans et 222 jours

La Centrale de Financement alerte sur les effets des nouvelles règles d'accès au crédit immobilier

Cette décision sera effective à partir du 1er janvier 2022. Le Haut Conseil entend ainsi éviter un nouvel emballement du marché du crédit immobilier, tel qu'il avait été observé en 2019... Dans un contexte de hausse inéluctable des taux de crédit, La Centrale de Financement alerte sur les conséquences néfastes que ces mesures normatives auront sur l'accès au crédit des primo-accédants et, plus largement, sur les zones de turbulence que le marché immobilier risque de traverser...En entérinant définitivement les conditions d'octroi de crédit, la marge de manœuvre laissée aux emprunteurs se réduit drastiquement, et contraint l'accès au crédit du premier maillon de la chaîne de l'acquisition immobilière : les primo-accédants.« Pour maintenir le dynamisme du marché immobilier, la première variable d'ajustement possible pourrait être les taux d'emprunt. Or, dans ce contexte de crise sanitaire et d'instabilité économique, les taux vont inexorablement augmenter. C'est, en tous les cas, le scénario le plus probable au regard de la politique monétaire envisagée par la FED, qui prévoit l'augmentation des taux longs, et dont les décisions sont toujours suivies de près par la BCE... À La Centrale de Financement, nous envisageons une augmentation d'environ 0.40% des taux sur l'ensemble des durées de prêt ! », déclare Sylvain Lefèvre, président de La Centrale de Financement. « Dans ce contexte, pour soutenir l'accès au marché immobilier, il ne reste désormais plus qu'à ajuster les prix de l'immobilier à la baisse. Dans le cas contraire, c'est l'ensemble du marché immobilier qui risque de se figer... En effet, si les primo-accédants, premier maillon de la chaîne du crédit immobilier, n'ont plus la possibilité d'être accompagnés, en raison de taux et de prix de biens trop élevés, c'est tout le marché qui s'enraye ! Les biens des aspirants secundo-accédants ne se vendront plus et le marché de l'immobilier sera bloqué. »Avec une augmentation de 0.40% des taux de crédit, les prix de l'immobilier devraient diminuer d'environ 5% !Selon La Centrale de Financement, dans un contexte de hausse des taux de crédit, la décision du HCSF aura inévitablement un impact sur les prix du marché immobilier, en France.Le courtier anticipe une augmentation d'environ 0.40% des taux sur l'ensemble des durées de prêt. Afin d'établir concrètement l'impact des mesures non dérogatoires du HCSF, La Centrale part du profil moyen du primo-accédant pour dresser un état des lieux et établir sa capacité d'emprunt avant et après augmentation des taux de crédit.Au premier semestre 2021, le revenu annuel net moyen d'un primo-accédant, en France, s'élève à 41.447 €, soit 3.453 € par mois.Ayant la possibilité de s'endetter jusqu'à 35% de son revenu total, ce dernier pourrait prétendre à un remboursement maximal de 1.208 € par mois. Dans cette valeur, environ 72 € seraient dédiés au remboursement de l'assurance emprunteur (2 x 100% par tête). Il resterait ainsi, à l'emprunteur, une capacité nette de remboursement de 1.136 € par mois, hors assurance (soit 13.632 € par an).Dans les conditions actuelles d'emprunt, un primo-accédant, disposant d'une capacité moyenne de remboursement de 1.136 € par mois et contractant un prêt sur 25 ans au taux moyen de 1,25%, pourra prétendre à un montant de prêt maximum à hauteur de 292.559 €, où qu'il se trouve sur le territoire. Avec un prix moyen au m2 s'élevant à 7.089 € en Île-de-France (hors Paris intramuros), le primo-accédant qui contracte un prêt d'un montant de 292.559 € aura la possibilité d'acquérir un bien d'environ 41,27 m2. En province (ici en région Nouvelle-Aquitaine), où le prix moyen au m2 s'élève à 2.924 €, un primo-accédant aura la possibilité de prétendre à un bien de 100 m2 environ. En partant du postulat que le primo-accédant s'orientera sur un bien d'une surface similaire à celles citées ci-dessus, en Ile-de-France comme en province : dans le cas d'une augmentation hypothétique de 0,40% sur l'ensemble des taux et d'une capacité de remboursement à hauteur de 1.136 € par mois, un primo-accédant aura, au taux de 1,65% (1,25% + 0,40%), la possibilité de prétendre à un prêt (hors-assurance) à hauteur de 279.100 € maximum sur 25 ans, où qu'il se situe en France. Le montant maximum de prêt que pourrait contracter un primo-accédant diminue donc de 13.459 €, soit de 4,6%.« Pour acquérir un bien immobilier d'une taille suffisante, plus particulièrement en zone tendue, les primo-accédants n'auront d'autre choix que d'attendre la baisse des prix de l'immobilier. A l'inverse, les vendeurs devront ajuster leur prix pour correspondre aux capacités d'emprunt des acheteurs... » ajoute Sylvain Lefèvre.Avec une augmentation de 0.40% des taux de crédit, la capacité d'emprunt des primo-accédants devrait baisser d'environ 4.6% et engendrer une baisse des prix de l'immobilier d'environ 5%, en premier lieu dans les zones tendues. La Centrale de Financement appelle donc à une vigilance face aux turbulences qui s'annoncent pour le marché de l'immobilier.Scenarii envisagés avant et après augmentation des taux dans le cas des primo-accédants
Il y a 3 ans et 222 jours

Déficits et dettes publics: où en est la France face à ses voisins ?

La France, plus proche du Sud que du Nord de l'Europe...Fin 2021, la dette publique française pourrait culminer à 117,4% du produit intérieur brut (PIB), d'après les prévisions de printemps de la Commission européenne, ou à 116%, selon une projection plus récente du gouvernement. En Espagne, elle atteindrait 119,6%, en Italie 159,8%, et au Portugal 127,2%, d'après Bruxelles.Plus au Nord, le Danemark afficherait un ratio de dette publique sur PIB de 40,2% et les Pays-Bas de 58%. L'Autriche, elle, serait à 87,2%. Ces trois pays font partie du club des "frugaux", partisans d'une gestion stricte des finances publiques. L'Allemagne, de son côté, serait à 73,1%, soit plus de 13 points supplémentaires par rapport à 2019, fruit d'une dépense accrue pendant la crise.Ces quatre Etats pourraient atteindre ou passer sous les 3% de déficit dès l'année prochaine, pendant que la France serait à 4,7%, l'Italie à 5,8%, l'Espagne à 5,2% et le Portugal à 3,4%.... mais pas d'inquiétude à l'horizon"La comparaison ne veut pas dire grand-chose", tempère Gregory Clayes, économiste à l'institut Bruegel.D'abord car les Etats ont été très diversement frappés par la pandémie, l'industrie des services, centrale au Sud à travers le tourisme, ayant payé un très lourd tribut, appelant à des soutiens budgétaires plus forts."S'il n'y avait pas eu ces déficits, il y aurait eu encore plus de faillites en Italie, en France, en Espagne. Cela aurait mis à mal leur tissu économique et aurait créé une divergence de long terme beaucoup plus profonde", poursuit M. Clayes.Ensuite, les finances publiques de ces Etats montrent des réalités très différentes."Il existe plusieurs facteurs et caractéristiques qui rendent la dette française très différente de celle des pays du Sud", souligne Alex Muscatelli, analyste France pour l'agence de notation Fitch Ratings. Il souligne son importance sur le continent en tant qu'émetteur de dette, la taille de ses marchés de capitaux, et les taux d'intérêt d'emprunt plus bas qu'en Espagne ou en Italie.Sur la soutenabilité de la dette -la capacité à honorer les échéances de remboursement-, la situation française est par ailleurs sous contrôle grâce notamment à ces taux d'emprunt faibles et aux perspectives de croissance, avec 6% cette année et 4% l'an prochain attendus par le gouvernement. L'austérité, taboue pour l'heure en EuropeDix ans après la crise des dettes en zone euro, la crainte de casser la timide reprise prend le pas sur les velléités d'austérité budgétaire. L'UE "ne répètera pas l'erreur" qui avait plongé l'Europe dans la récession, a promis le 15 septembre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Les règles européennes de dette à 60% du PIB au maximum et de déficit à 3%, supposées être réimposées en 2023 après une pause liée à la pandémie, font par ailleurs l'objet de renégociations, de nombreux dirigeants les jugeant obsolètes.Pendant que le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire évoque un "sérieux" financier dans le budget 2022 malgré des dépenses supplémentaires, l'Italie veut adopter une "politique expansive" l'an prochain, selon son ministre de l'Economie, Daniele Franco. Le pays vise un niveau de dette pré-pandémie "vers la fin de la décennie".L'Espagne, après avoir engagé ces derniers mois des mesures coûteuses comme l'indexation des retraites sur l'inflation ou la revalorisation du salaire minimum, vise un retour sous 3% de déficit pas avant 2025, s'engageant toutefois auprès de Bruxelles à mettre en oeuvre des mesures d'économies, notamment une réforme des retraites.Berlin veut se conformer dès 2023 à sa règle constitutionnelle de ne pas emprunter plus de 0,35% de son PIB chaque année. L'Allemagne, où des élections se tiennent le 26 septembre, a de la marge après quasiment une décennie d'excédents budgétaires.Les Danois, qui tablent sur une croissance de 3,8% en 2021 et 2,8% en 2022, ne prévoient pas non plus de mesures drastiques, mais une politique budgétaire "plus stricte".Pour Thomas Grjebine, du Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII), "il y aura une pression des pays du Nord pour réduire les déficits, ce qui est problématique s'ils ne relancent pas leur demande"."Un schéma plus vertueux consisterait pour eux à relancer leur consommation, ce qui permettrait aux pays du Sud de soulager leurs exportateurs", selon lui.
Il y a 3 ans et 222 jours

Du rififi avec le nouveau DPE

Lancé le 1er juillet 2021, le nouveau diagnostic de performance énergétique devait être l’outil par excellence de la rénovation énergétique. Sa vocation était d’une part, livrer un état des lieux fiable de la consommation énergétique et des émissions de gaz à effet de serre des biens immobiliers et d’autre part, porter des recommandations de travaux pour effectivement redresser la performance et améliorer le classement des logements. Les retours d’expérience laissent entrevoir une dégradation des classements énergétiques du parc de logements français. « Nous avions anticipé que 40 % des logements changeraient de classement avec le nouveau DPE. Mais les calculs théoriques prévoyaient qu’il n’y aurait pas plus de logements très énergivores. Ce n’est pas du tout ce que nous constatons sur le terrain. » s’alarme Jean-Marc TORROLLION, Président de la Fédération nationale de l’Immobilier. « Le nombre de logements F et G, impactés les premiers par les obligations issues de la loi Climat et résilience, est en train de doubler. ». L’UNPI, la FNAIM et l’association Plurience rappellent ensemble que leurs alertes n’aient pas été entendues lors de l’examen de la Loi Climat. Voter le calendrier sans connaitre la réalité du parc, c’était jouer avec le logement des Français. « La Loi a été votée : elle lance un compte à rebours inéluctable, qui impacte directement tous les Français locataires. Sans changement à très court terme, 1 ménage sur 4 verra son logement frappé d’une interdiction de location de son logement d’ici 2034 ! » observe Christophe DEMERSON, Président de l’Union nationale des propriétaires immobiliers. Du côté des diagnostiqueurs, la sonnette d’alarme avait, aussi, été tirée. Forts des nombreuses remontées de leurs adhérents depuis le 1er juillet, l’Union des Syndicats de l’Immobilier (UNIS), et la Fédération Interprofessionnelle du Diagnostic Immobilier (FIDI) ont dressé un constat identique d’insatisfaction. La FIDI a pu dénombrer et expliquer concrètement les éléments conduisant aux écarts très importants des résultats du nouveau DPE par rapport à la réalité terrain et à la version précédente. Ces éléments ont fait l’objet d’un échange récent avec la Direction de l’Habitat, de l’urbanisme et des Paysages, ministère de la Transition écologique et solidaire (DHUP). Deux causes sont probables. Le calcul du coût des consommations, par tranches, ne correspond pas à la réalité. En électricité, pour un nombre de kWh donné, l’erreur est de plus de 30 % par rapport au coût réel du kWh. Certains paramètres du moteur de calcul liés aux habitudes de vie des occupants ont été fortement modifiés par rapport à la version précédente. Ils ne correspondent peut-être pas à la réalité du terrain. Ces nouveaux paramètres dégradent substantiellement l’estimation des consommations mais aussi la note du DPE. En outre, des thermiciens ont relevé des problèmes concrets, qui dégradent significativement la note. En plus des changements sur la ventilation par ouverture de fenêtre, il semble qu’il y ait un problème sur le calcul des débits d’infiltration qui donne des déperditions quasi 10 fois plus importantes que la version précédente. Le calcul des consommations des auxiliaires de bouclage pour un appartement en immeuble collectif semble incohérent (les pompes consomment quasi autant que le total ECS). En faisant un comparatif entre la V2 et la V3 avec les mêmes déperditions (enveloppe identique), on obtient beaucoup plus de consommation. Pour l’estimation du confort d’été, si la fenêtre des toilettes ne comporte pas de volet, l’estimation est dégradée quels que soient les autres paramètres. Après avoir entendu l’ensemble des remarques, le ministère du Logement vint de demander aux diagnostiqueurs de suspendre la réalisation du DPE pour les biens construits avant 1975. Seuls les DPE règlementaires vont être produits pour ne pas stopper les ventes et mises en location urgentes de biens d’avant 1975. Cette consigne du ministère n’exonère pas le propriétaire / bailleur de son obligation de produire un DPE, qui doit être établi depuis le 1er juillet en V3. Mais il faudra vraisemblablement le rééditer après correction du logiciel. Les diagnostiqueurs peuvent continuer à aller collecter des données pour éviter un effet « bouchon » dans quelques semaines, mais ils doivent attendre une V3 corrigée pour effectuer les calculs et fournir le rapport. Il faut se préparer à rééditer les DPE V3 réalisés depuis le 1er juillet après correction des logiciels, dans l’esprit de service qui caractérise les diagnostiqueurs. Les modalités pratiques de cette réédition sont en cours de négociation avec le ministère.
Il y a 3 ans et 222 jours

Le premier parc éolien offshore de France sort la tête de l'eau

En cette fin septembre clémente, les équipes s'activent pour poser 80 fondations d'acier, réparties entre 12 et 20 km au large du Pouliguen et du Croisic, sur 78 km2. A chaque bateau son rôle: câblier, finition des raccordements... Et puis ce gros navire/plateforme planté sur des "jambes" rétractables, chargé d'enfoncer les pieux dans le sol, aussi profondément que l'eau est haute (13 à 25 m selon les endroits)."C'est comme un clou sur lequel on tape avec un gros marteau hydraulique, avec beaucoup d'intelligence électronique", explique Olivier de La Laurencie, le directeur de ce projet d'EDF Renouvelables à 2 milliards d'euros, en soulignant la prouesse, sur un fond rocheux fracturé.Au milieu, la "sous-station" électrique, reliant les éoliennes et chargée de renvoyer le courant à terre via un câble semi-enterré, est en place.Restera pour le printemps la pose des éoliennes géantes de 153 m (pales comprises), d'une puissance installée de 480 mégawatts (MW) capable d'alimenter 700.000 personnes.En attendant, ces "moulins" aux extrémités rouges (obligation française) seront montés et testés dans le port, dans le hub géré par leur fabricant, General Electric (GE): "on y recrée les conditions offshore", notamment avec l'envoi de courant haute tension, décrit Emmanuel Charlopain, le directeur de projet.Objectif: commencer la production mi-mai, pour une mise en service générale fin 2022... plus de 30 ans après l'ouverture d'un premier parc au Danemark. Malgré ses 2.800 km de côtes en métropole, la France est aussi très en retard par rapport au Royaume-Uni, la Scandinavie ou l'Allemagne.Ce jour aura été longtemps attendu, puisque le chantier de ce parc offshore à Saint-Nazaire a été attribué dès 2012 à EDF et au canadien Enbridge."Apprendre à vivre avec"En 2009, la France avait décidé de se lancer, attribuant quatre premiers parcs. Mais, de procédures administratives en recours, aucun ne s'est matérialisé. Aujourd'hui, les plaintes ayant été purgées, la construction a démarré aussi pour Fécamp, Courseulles-sur-Mer et Saint-Brieuc. D'autres parcs sont dans les tuyaux.A Saint-Nazaire, des résidents de La Baule ont protesté, sur des arguments visuels.Une navette y surveille le chantier, mais jusqu'ici pas d'incident à signaler, contrairement à Saint-Brieuc, cible de pêcheurs en colère qui craignent pour leur activité.A Saint-Nazaire, c'est une autre pêche, pas au chalut; le tracé des câbles suit spécialement les courants, évite certains secteurs. Les industriels disent avoir tenté de répondre aux craintes en plus de 1.000 réunions, et la France a décidé de laisser les pêcheurs travailler dans les parcs. Peut-être les plaisanciers y seront-ils un jour autorisés, note M. de La Laurencie, pour qui "il faudra apprendre à vivre avec".Sur le bateau, le président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), Jean-Louis Bal, a le sourire: "Cela fait dix ans qu'on travaille au développement de l'éolien offshore en France. C'est la délivrance!". "Ce parc va permettre de surmonter des appréhensions, comme sur l'impact paysager. On va voir que les pêcheurs peuvent continuer à exercer leur métier. Et puis une industrie émerge. On va pouvoir accélérer".La filière a aussi un argument massue: des prix drastiquement en baisse depuis 3-4 ans. A 60 euros le MWh (raccordement inclus), le prix de l'éolien marin est devenu compétitif.Pour lutter contre le réchauffement climatique et répondre à ses besoins, la France veut accroître de 40% sa production électrique décarbonée d'ici 2050, selon sa "stratégie bas carbone". Le comité interministériel de la Mer a estimé de 49 à 57 GW son potentiel éolien marin à horizon 2050, soit l'équivalent d'une centaine de parcs comme celui de Saint-Nazaire.Pour parvenir à une telle montée en puissance, la fabrication d'éoliennes toujours plus grandes et le recours à l'éolien flottant, qui permettra de s'installer plus au large, pourront aider. Mais le secteur réclame avant tout de la planification."50 GW c'est beaucoup!", note M. Bal. "Si on veut le faire, il faut planifier, pour que tous les usagers de la mer continuent à exister, les pêcheurs et les autres".
Il y a 3 ans et 222 jours

Eure : Une résidence d’autonomie plus responsable

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Le béton Vertua de Cemex a permis la construction d’une résidence d’autonomie, à Vernon. [©Cemex/Philippe Castaño] A Vernon, le besoin en logements pour les personnes âgées, a poussé Sécomile, Société d’économie mixte locale liée au département de l’Eure, à réaliser une résidence d’autonomie de 23 appartements. Ceci, dans des bâtiments à énergie positive. Cemex a contribué à la diminution de l’empreinte environnementale du programme immobilier. En fournissant des bétons bas carbone Vertua. Ces logements sont situés à l’emplacement d’une résidence ne répondant plus aux normes d’accessibilité et contenant de l’amiante. 750 m3 de béton Vertua Classic Très tôt, Cemex a entamé une démarche pro-active de conseils auprès de l’économiste de la construction Isabelle Desmares et de l’architecte en charge du projet, l’atelier Bellefontaine. Afin de définir les bétons les plus à même d’optimiser l’empreinte carbone du bâtiment. En effet, dans le bilan carbone de ses bétons Vertua, Cemex comptabilise l’ensemble des émissions depuis l’acheminement de ses matières premières jusqu’à la livraison des produits finis sur chantier.  Lire aussi les autres actualités en région Ainsi, pour la réalisation des fondations et des dalles, Cemex a livré 750 m3 de béton Vertua Classic présentant un abaissement du bilan carbone entre 20 et 35 %. Le béton est produit à Saint-Marcel, unité située à moins de 3 kms du site, avec des granulats provenant de la carrière Cemex de Bouafles, limitant ainsi les émissions de CO2 dues au transport. Et les bâtiments sont construits par l’entreprise locale Bouquet, spécialisée dans les travaux de maçonnerie générale et le gros œuvre. Un projet incontestablement placé sous le signe du développement durable. Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 222 jours

Economie : Quand la reprise se heurte à la crise des matières premières

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine La hausse des prix des matières premières est le résultat d’une conjoncture d’évènements.[©ACPresse] Après un grand coup d’arrêt en mars 2020, l’activité de la construction a vite su reprendre du poil de la bête. En parallèle, depuis presque un an, le secteur subit de fortes pressions de hausses des prix, voire des pénuries de matières premières, mettant ainsi en péril la reprise. « C’est arrivé progressivement, fin 2020 – début 2021, détaille Franck Bernigaud, président de la Fédération des distributeurs de matériaux de construction (FDMC). Au début, le phénomène s’est manifesté au niveau de l’acier de construction. C’est un marché assez spéculatif, donc nous n’étions pas très inquiets. » Lire aussi : Pénuries sur les matières premières : La Filière Béton résiste Mais voilà, au fur et à mesure, le mal a atteint plusieurs types de matériaux. Les prix du bois de construction se mettent à flamber et la matière devient une denrée rare. Dans diverses proportions, le plâtre, le polystyrène et autres résines suivent la même trajectoire. « Toutes les entreprises sont touchées, que ce soit des PME ou des grands groupes, expliquait Pascal Hoareau, président du Sipev1 au début de cette crise économique. Pour la première fois, nous sommes obligés de refuser des commandes. »  Dans ce contexte, la FFB estime que 30 % des chantiers pourraient stopper si le phénomène s’installe trop dans le temps. A ce jour, la fédération a déjà constaté que 15 % des entrepreneurs déclarent avoir dû arrêter ou retarder leurs chantiers faute d’approvisionnement contre 3 à 4 % en temps normal. Selon la Capeb, 76 % des entreprises artisanales du BTP déclarent une hausse des prix des matériaux et 57 % se plaignent d’une rupture d’approvisionnement. « Une conjoncture d’évènement a mené à cette flambée des prix, reprend Franck Bernigaud. Durant le premier confinement, il y a eu un ralentissement de la production. Or, en novembre/décembre 2020, des mois qui enregistrent traditionnellement une baisse d’activité, le secteur a repris très fort. Cela est venu perturber l’ordonnancement habituel. Une chose qui n’a pas été anticipée. » Toutes les filières sont touchées A cela s’ajoute, l’activité exponentielle de la Chine, mais aussi des Etats-Unis. « La Chine a repris très fortement, et compte entre six mois et un an d’avance », témoigne Amaury Omnès, président de l’Afipeb2. Et Frédéric Boisse, secrétaire général du SNMI3de compléter : « Ce pays est en pleine expansion et investit dans ses structures et infrastructures. Il absorbe naturellement les matières premières. La France ne détient pas des tonnes de matières de base et transformées ou des métaux rares… » A cela s’ajoutent, une hausse des prix de logistique et de fret maritime, des incidents météorologiques aux Etats-Unis et un incendie dans une grosse industrie allemande… Lire aussi : Pénuries sur les matières premières : La Filière Béton résiste Si par son aspect plus local, le béton semble résister à la tempête, le secteur est malgré tout impacté. « C’est la loi de l’offre et de la demande, observe Franck Bernigaud. Par capillarité, toutes les filières sont touchées. » Dans le dernier numéro de Béton[s] le Magazine, plusieurs acteurs du coffrage avaient fait état de leurs inquiétudes face à ce phénomène. De son côté, le Seimat4estime un allongement des délais de livraison de 10, voire de 20 semaines supplémentaires pour de nombreuses catégories de matériels. « C’est une crise totalement inédite. Si nous nous attendons à une situation plus calme en fin d’année, nous avons une vision incertaine sur 2022… »Interrogé sur la question, Bruno le Maire, ministre de l’Economie, explique que « la seule réponse sur le long terme à la pénurie de matières premières, c’est notre indépendance sur certaines matières ! » Sivagami Casimir 1Syndicat national des industries de peinture, enduit et vernis.2Association française de l’isolation en polystyrène expansé dans le bâtiment.3Syndicat national des mortiers industriels.4Syndicat des entreprises Internationales de matériels de travaux publics, mines et carrières, bâtiment et levage, manutention. Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 222 jours

Industrie cimentière : En route vers la neutralité carbone

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Entre béton à empreinte carbone réduite et toupie à motorisation “verte”, l’impact CO2 de la construction peut être diminué de manière importante. [©ACPresse] Le changement climatique, c’est maintenant. Pour certains, il est même déjà trop tard… Il faut donc tout arrêter, tout de suite ? Simple à dire, mais compliqué à mettre en pratique. A ce titre, l’industrie cimentière est souvent pointée du doigt. Selon les sources, elle générerait entre 5 % et 7 % des émissions de carbone de la planète. Ramené à la France, ce pourcentage est bien plus petit… Ainsi, en 2015, notre pays aurait émis environ 457 Mt de CO2éq, toutes activités confondues. Dans le même temps, le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) annonce une émission de 10,3 Mt, soit tout juste 2,25 % de l’empreinte carbone de notre pays. Sans compter que depuis 1990, la même industrie cimentière a vu ses émissions déjà reculer de 40 %. Et après ? « Nous visons la neutralité carbone pour 2050 », rappelle François Pétry, président du Sfic (et directeur général de Lafarge France).  Mais cette démarche s’inscrit dans un processus long et continu. En effet, il n’est pas possible de transformer une industrie lourde comme celle du ciment du jour au lendemain et d’un simple coup de baguette magique ! « En 1990, nos émissions étaient de 17,7 Mt, soit 40 % de plus qu’en 2015… D’ici à 2030, elles devraient encore baisser de 24 %, pour se situer à environ 7,8 Mt annuelles. » Plus de combustibles alternatifs Pour atteindre son objectif, l’industrie cimentière a établi une feuille de route dite de “neutralité carbone”. Ceci, au sein du Conseil national de l’industrie et avec les pouvoirs publics. Et trois principaux leviers d’actions y sont identifiés.  Le premier d’entre eux consiste à avoir des actions sur les produits et les process de production. A commencer par l’amélioration de l’efficacité énergétique des cimenteries, donc de baisser leur consommation, à production constante. Il s’agit là d’investissements lourds pouvant atteindre plusieurs millions d’euros. Cela s’accompagne du remplacement des carburants fossiles par des déchets énergétiques, dont la biomasse. Entre 2015 et 2030, sa part devrait passer de 400 000 t à plus de 1 Mt. « En 2019, les combustibles alternatifs représentaient déjà 41 % des apports en énergie des cimenteries,souligne François Pétry. Ils devraient être de 80 % en 2030, pour atteindre 85 % en 2050. »Pour chaque site industriel, l’investissement nécessaire est compris entre 5 et 15 M€. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez l’ensemble du dossier : Le ciment, le béton et le bas carbone Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 96
Il y a 3 ans et 222 jours

Artibat : Le rendez-vous des innovations

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine A n’en pas douter, Artibat sera le plus important salon du secteur du BTP en cette année 2021. [©ACPresse] Après plus de dix-huit mois de pandémie, accompagnés de son lot de contraintes – de distanciations sociales, de circulation, de rencontres -, les choses semblent rentrer tout doucement dans l’ordre. Ainsi, les premiers salons professionnels ont pu rouvrir leurs portes, apportant une belle bouffée d’oxygène, tant aux industriels exposants qu’à leurs visiteurs, ravis de se retrouver. Dans ce contexte, Artibat s’annonce déjà comme un grand rendez-vous. A n’en pas douter, il sera le plus important salon du secteur du BTP en cette année 2021. Quelque 1 000 exposants français et européens ont signé pour avoir un stand et pas moins de 40 000 visiteurs – dûment vaccinés ou testés négatifs – sont attendus dans les allées. Chacun s’y prépare avec enthousiasme. Pour patienter, Béton[s] le Magazine a opéré une petite sélection des nouveautés annoncées, à découvrir en vrai au 13 au 15 octobre prochain, au Parc des expositions de Rennes. L’occasion aussi de nous y retrouver, stand K 05, au cœur du hall 10B. Dossier préparé par Yann Butillon, Sivagami Casimir et Frédéric Gluzicki  Mini sommaire : Aerolithys – Bétn Mousse Technologie : Un béton mousse sur placeATDV : Deux découpes électriquesCermix : Deux solutions de protection des bétonsCiments Calcia : Tourné vers le bas carboneDiam Industries : Carottage et sciageEdilteco : De plus en plus légèreEqiom : Une démarche responsableHeco-Schrauben : Une vis pour tous les climatsHusqvarna : Une série de nouveautésKP1 : 100 % en recycléMapei : Des nouveautés et une avant-premièreParexlanko : Un enduit biosourcé pour le patrimoineRector : Tout pour la maison individuelle de demainSaint-Gobain Weber : Une formule repenséeSika : Une fibre biosourcéeSchöck : Rupteurs virtuels et réelsVicat VPI : Un enduit pour la créativité Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 96
Il y a 3 ans et 222 jours

Wacker Neuson : Une version allégée du Backpack ACBe

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine La nouvelle version du Backpack ACBe bénéficie d’une réduction de poids. [©Wacker Neuson] Wacker Neuson est spécialisé dans la fabrication de matériels et machines pour le chantier. Cette année, l’industriel revisite son Backpack ACBe. Le vibrateur interne sur batterie, et donc sans fil, autorise une flexibilité maximale sur le chantier lors du compactage du béton. Aujourd’hui, l’industriel lance une version allégée avec une réduction de poids de 2,5 kg. Ergonomique, le système de sac à dos Backpack ACBe a été développé avec un fabricant allemand spécialisé. Il offre à l’opérateur une bonne répartition du poids. De plus, en fonction du chantier et des besoins, des gaines de différentes longueurs et des têtes de vibration de diamètres variables peuvent être raccordées au vibrateur interne.  Par ailleurs, Wacker Neuson lance une nouvelle génération de convertisseurs électroniques, silencieux, légers et sans entretien. En effet, les Fuh 35 et Fuh 70 sont équipés de la dernière technologie haute fréquence, permettant ainsi des dimensions compactes et réduites en poids. Une protection contre les surcharges empêche la consommation excessive de courant par l’appareil connecté. Ces convertisseurs électroniques disposent d’une large gamme de puissance en sortie et peuvent être utilisés aussi bien sur chantier qu’en usines de préfabrication. Enfin, les Fuh 35 sc et Fuh 70 sc sont des versions dotées de variateurs de fréquence. 
Il y a 3 ans et 222 jours

Stanislas Lacroix, président du directoire d’Aldes, élu nouveau Président d’Uniclima

Stanislas Lacroix succède à François FrisquetAprès un début de carrière chez Calor, il a intégré en 1999 la société ALDES dont il est à présent Président du Directoire. Il est par ailleurs très engagé dans la région lyonnaise, et occupe les postes de Président de la commission économique du Medef Rhône et Membre du Bureau et du Conseil de Direction de la Métallurgie du Rhône.Stanislas Lacroix succède ainsi à François Frisquet, qui après 6 années au service de la Profession a été vivement remercié par les adhérents réunis en séance ce 23 septembre.Composition du nouveau Conseil d’AdministrationLes 23 membres du nouveau Conseil d’Administration ont également procédé à l’élection du nouveau Bureau composé ainsi :Président : Stanislas LACROIXVice président Chauffage : Régis LUTTENAUERVice président Ventilation et Qualité de l’Air Intérieur : Yves D’ANDONVice président Froid Climatisation : Eric JASIKASTrésorier : Frédéric PIGNARDMembre : Christophe DE FITTEMembres du Conseil d’AdministrationAGAR Frédéric - ELM LEBLANC GELUGNE Pascal - LINDAB AVALLET Bernard - SWEGON SAS JASIKAS Eric - CARRIER BARBARIN Christian - ANJOS VENTILATION KOSINSKI Brice - ARISTON THERMO GROUPBUFFARD Fabien - FL Ä KTGROUP France LACROIX Stanislas - ALDESCARL Yves - VIESSMANN LAPLAUD Pascal - TROXCEZARD Olivier - WEISHAUPT LAURENT Frédéric - VIMCLERVAL Pierre Jean - ZEHNDER GROUP FranceLUTTENAUER Régis - VAILLANT GROUPCOMPINGT Alain - LEN NOX METZ Didier - MITSUBISHI ELECTRICD’ANDON Yves - ATLANTIC GROUPE PIGNARD Frédéric - DAIKIN AIRCONDITIONNING FranceDE FITTE - Christophe BDR THERMEA ROY Johann - LG ELECTRONICS FranceDOLBEAU Laurent - FRANCE AIR STOCKS Julian - PURMO GROUPFRISQUET François - FRISQUETPierre Louis FRANÇOIS (Groupe Atlantic) poursuit sa mission de Président du Salon Interclima.
Il y a 3 ans et 222 jours

La Réunion : Un management de l’énergie récompensé

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Les équipes de Teralta Ciment Réunion ont mené à bien, en interne, une campagne de réduction des énergies. [©Audemard] En juin dernier, le programme “ Assure” a récompensé Teralta Ciment Réunion (groupe Audemard) pour la mise en place d’un système de management de l’énergie sur son terminal cimentier basé au Port. “Assure” est un programme qui accompagne au niveau technique et financier les industries réunionnaises désireuses de s’engager dans une démarche de maîtrise de l’énergie. Ceci, en vue d’améliorer de manière continue leur performance énergétique.  Ainsi, Teralta Ciment Réunion a pris l’engagement de réduire de  10 %  sa consommation énergétique par tonne de ciment. Afin d’accélérer sa démarche,  l’industriel a rejoint le programme “Assure” en 2018.  Lire aussi les autres actualités en région Pour cela, il s’est focalisé sur l’analyse et la réparation des fuites d’air, l’étude et  le remplacement d’équipements hautement consommateurs d’énergie. Ou encore le remplacement des éclairages par des LED et des systèmes de détection de présence.   Grâce à ses actions,  Teralta Ciment Réunion a abaissé sa consommation énergétique totale de 15 MWh/an. Le projet de réduction énergétique est mené par les équipes production et maintenance du terminal cimentier. Pour encore plus de résultats, l’équipe a rassemblé l’ensemble des collaborateurs du terminal pour les sensibiliser aux usages responsables et les impliquer au quotidien. Pour les équipes, l’aventure continue. Cette première victoire implique de franchir une étape supplémentaire. L’industriel a déjà réduit de  4 % sa consommation énergétique et ambitionne  d’atteindre les 10 % en 2 ans. 
Il y a 3 ans et 222 jours

Campus international Lesaffre : Bétons bruts, mais isolés

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Telles des épines, les bâtiments tertiaires émanent de la coursive centrale. [©ACPresse] La France regorge de petites pépites. Autant d’entreprises à la pointe de la technologie présentes dans les domaines d’activité les plus variés. Implanté à Marcq-en-Barœul, dans le département du Nord, le groupe Lesaffre fait partie de ce club. Sa spécialité : la fermentation, à travers les levures et les bactéries, avec une présence aux quatre coins du monde… Ces dernières années, l’industriel a connu une forte croissance, qui a vu une augmentation du nombre de ses collaborateurs et la multiplication des sites pour les héberger. « Aujourd’hui, les effectifs de l’entreprise sont répartis sur neuf adresses,explique Jacques Gustin, représentant du groupe Lesaffre, maître d’ouvrage de l’opération.D’où le lancement du projet de création du Campus international Lesaffre. » Le projet prend place sur le secteur de Marcq-en-Barœul, à proximité d’une partie des sites Lesaffre. L’objectif est d’y regrouper l’essentiel des équipes de l’entreprise. A savoir, les services administratifs, la recherche et développement, la direction industrielle et les ressources humaines. Soit quelque 700 personnes au total. Pour Lesaffre, cette nouvelle organisation sera aussi l’occasion de mettre en place le télétravail sur 20 à 40 % du temps. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 96
Il y a 3 ans et 222 jours

Brésil : Holcim s’en va…

Jan Jenisch est le directeur général d’Holcim. [©Holcim] Holcim a signé un accord avec Companhia Siderúrgica Nacional (CSN) pour la vente de la totalité de ses actifs au Brésil. L’ensemble a été valorisé à 866 M€. Ce désinvestissement du groupe suisse inclut cinq cimenteries, quatre stations de broyage. Ainsi que six exploitations de granulats et dix-neuf centrales de BPE. Ce désengagement permet à l’entreprise d’améliorer sa balance des dépenses. Et de réduire de manière significative son taux d’endettement. Holcim devrait réutiliser une partie de ces fonds pour les investir dans son projet lié à l’acquisition de Firestone.  « Ce désinvestissement est un autre pas dans notre transformation pour devenir le leader mondial des solutions pour la construction innovante et durable, se réjouit Jan Jenisch, directeur général d’Holcim. Cela nous donnera les moyens et la flexibilité pour continuer à investir dans des opportunités de développement. Nous sommes très heureux d’avoir trouvé un acheteur solide avec CSN, qui va développer le marché brésilien sur le long terme. » Malgré ce désengagement au Brésil, l’Amérique latine reste, pour le groupe, un marché stratégique. Il y a peu, Holcim a investi dans une ligne de clinker additionnelle à Malagueno, en Argentine. Et aussi, dans un nouveau broyeur dans la région du Yucatan, au Mexique. 
Il y a 3 ans et 222 jours

Dossier : Le ciment, le béton et le bas carbone

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Il y a des films qui marquent leur époque. Malgré un titre somme tout simple, Le bon, la brute et le truand reste une œuvre majeure du western, sublimée par une bande originale d’Ennio Morricone. Ce principe de titre simple est repris pour annoncer le présent dossier “En couverture”. Il permet d’en résumer le contenu en quelques mots et sans surprise. Ainsi, même si la filière béton est aujourd’hui sous le feu de l’actualité environnementale, elle n’a pas attendu l’annonce de la RE 2020 pour entamer sa révolution. Déjà, en 2008, Béton[s] le Magazine éditait un hors-série abordant le sujet et intitulé “Construction durable”.   Entre 1990 et 2015, l’industrie cimentière a réduit son empreinte carbone de 40 % ! Et ambitionne une neutralité à partir de 2050… Pour ce faire, elle agit sur tous les leviers : actions sur les process industriels, utilisations de combustibles alternatifs, lancements de nouveaux ciments, recherches autour des technologies de rupture. Et travaille sur l’aval, c’est-à-dire sur les bétons, sur leurs utilisations et sur leur logistique. Plus qu’une évolution, la filière est en train de vivre ou de faire sa révolution. Mais à pas mesurés, comme le conseille le proverbe italien :“Chi va piano va sano”. Ce qui donne comme équivalent en français : “Qui veut voyager loin ménage sa monture”. Ou, comme l’écrivit Jean de la Fontaine dans le premier vers du « Lièvre et la tortue » : “Rien ne sert de courir, il faut partir à point”.  Dossier préparé par Sivagami Casimir et Frédéric Gluzicki Sommaire du dossier : Industrie cimentière : En route vers la neutralité carboneCérib :« La RE 2020 n’est pas une réglementation figée » Experts solutions bas carbone : Lever les freins normatifs à l’application de la RE 2020Enquête : Entreprises et industriels face à leurs ambitions environnementales Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 222 jours

Raymond Camus : Pape de la préfabrication lourde

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Raymond Camus présente à Vienne ses procédés de préfabrication. Il tient entre se mains la photo de la cité Barhen construite pour les houillères du bassin de Lorraine. [©Archives Michel Camus] Après des études au lycée du Havre, Raymond Camus (1911-1980) est élève de l’Ecole centrale des arts et manufactures, dont il sort diplômé en 1933. Sa vie professionnelle débute dans l’entreprise paternelle. Il y aura l’occasion de participer à l’Exposition universelle de 1937. De 1938 à 1942, il est ingénieur aux usines Citroën, chargé de trouver des solutions aux problèmes de logements des ouvriers. Au lendemain de la guerre, alors qu’il a acquis depuis 1942 une solide expérience dans l’entreprise de travaux publics Bancel & Choiset, ses idées se précisent. Mesurant « l’abîme » qui sépare l’industrie automobile du monde du bâtiment, il envisage dès cette époque, d’« adapter à la construction d’immeubles, les principes de la fabrication industrielle, ou en d’autres termes, faire des maisons comme on fabrique des automobiles ». Un brevet intitulé “Procédé de construction” Construction de 948 logements à Sarrebruck, en Allemagne, selon les procédés Camus de préfabrication lourde (de mars à octobre 1963). [©Archives de Forbach] Raymond Camus part alors du constat que la préfabrication par petits éléments en vogue à l’époque est loin de donner les résultats attendus. Il met alors au point un procédé de construction utilisant de grands panneaux porteurs préfabriqués en béton. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le secteur du bâtiment connaît en France un bouleversement sans précédent. Les besoins immenses de la Reconstruction, puis de la construction massive de grands ensembles de logements sont l’occasion de moderniser le secteur. Lorsqu’en juin 1948, l’ingénieur dépose son brevet intitulé “Procédé de construction”, cela va révolutionner la manière de concevoir les bâtiments. Trois avantages essentiels sont mis en avant par l’inventeur. A savoir, la réduction au minimum des joints d’assemblage grâce à la taille importante des éléments. Puis, l’économie d’une ossature édifiée habituellement à l’avance. Et enfin, une fabrication complète en usine garantissant une exécution optimale au point d’incorporer l’ensemble des équipements. Le recours à ce type d’éléments n’est pas une nouveauté, puisque dès 1910 l’état major américain avait employé, pour la construction de ses casernes, de grands panneaux de béton selon le procédé Aiken. Dans l’entre-deux-guerres, on utilise des procédés similaires pour la construction de cités d’habitation, comme au Betondorp, près d’Amsterdam (Dick Greiner, architecte) ou dans le cadre du Neue Frankfurt (Ernst May, architecte), en Allemagne.  L’ilôt N17 du quartier havrais du Perrey Un transport de panneaux Camus, préfabriqués à Marienau (57), passe le poste frontière franco-allemande de la Brême d’Or. [©Archives de Forbach] Un an à peine après le dépôt de la demande de brevet, le procédé Camus reçoit l’agrément provisoire du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU) par décision n° 319 du 22 juin 1949. Et la société d’exploitation Raymond Camus & Cie est créée. Quelque 42 brevets seront déposés par Raymond Camus, pour la plupart signés de son seul nom et portant presque tous sur la fabrication ou la manipulation de panneaux préfabriqués à base de béton armé. Dès 1950, des usines sont créées pour la mise en œuvre de ce procédé.  Construction d’un immeuble de la cité des Champs-Barets au Havre (76), grâce au procédé ETM. [©Archives de Centrale Histoire]Immeuble en construction au Havre (76), les ouvriers sont en train de coffrer un poteau d’angle de l’ossature. [©Archives de Centrale Histoire]Chantier du Shape Village, situé à Saint-Germain-en-Laye (78). [©Archives de Centrale Histoire] En 1951, un premier immeuble est bâti au Havre, dans le quartier du Perrey, îlot N17. Plusieurs dizaines de pays mettent en œuvre le système Camus : Allemagne de l’Ouest, Algérie, Autriche, Belgique, Espagne… Mention spéciale pour l’URSS qui produisit sous licence dans 300 usines ! Dans les années 1970 toutefois, la préfabrication lourde connaît un déclin. Mais au total, le système Camus compte, en 1977, plus de 350 000 logements réalisés dans 20 pays différents. Lire aussi : – “Raymond Camus et l’avènement de la préfabrication lourde en France : vers un nouveau paradigme structurel”, Centraliens n° 625, Avril-mai 2013.“La préfabrication lourde en URSS : Concepts techniques et dispositifs architecturaux”,Natalya Solopova, Editions Dom Publishers, 2021. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 222 jours

Politique QSE : Des décisions qui ont démontré leur efficacité

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. L’atelier de préfabrication avant/après une démarche QSE approfondie. [©Bemaco] Les risques liés aux activités de préfabrication sont classiques : le port de charges lourdes, les risques d’écrasement, la manutention manuelle, les TMS… La diminution continue de ces risques passe par l’automatisation d’un maximum d’opérations, mais toutes ne peuvent pas l’être, comme les pièces fabriquées sur mesure, les accessoires… qui nécessitent toujours des interventions manuelles.  Les risques potentiels peuvent aussi être importants au niveau des livraisons, lorsque les conditions d’accès et de déchargement ne sont pas optimales. Néanmoins, les opérations de déchargement sur chantier sont réalisées par les grutiers. Ce qui diminue les risques au niveau des chauffeurs, dont l’intervention se limite à retirer les sangles et à d’éventuelles situations de co-activité. Les interventions sur chantier impliquent un travail permanent en hauteur à partir de nacelles. Ces chantiers nécessitent un personnel aguerri au montage d’éléments préfabriqués et qui savent évoluer en permanence avec les grutiers, dont le rôle est ici prépondérant. En 2021, le système de management “Santé et Sécurité au travail” de Bemaco a été référencé selon le référentiel ISO 45001. « Cette certification confirme l’engagement de la direction et de l’ensemble du personnel dans la prévention des risques et de l’amélioration des conditions de travail », précise Marie De Salvador, responsable QSE. En quatre ans, Bemaco aura investi près de 100 000 € en formations (management, Caces, pont roulant, sauveteur-secouriste du travail ou SST…) par le biais du centre de formation du CFA Urano, à Warcq. La prévention  Chaque opérateur dispose d’un package d’EPI adapté à son poste de travail. [©Bemaco] Bemaco a mis en place un processus d’accueil très strict. Tout nouvel embauché est d’abord orienté vers un test en sécurité informatisé, suivi d’une évaluation. Si celui-ci est concluant, le service Qualité Sécurité Environnement (QSE) poursuit avec un accueil sécurité complet. Le tout dure environ une demi-journée. S’en suit une description du futur poste de travail par un chef d’équipe. Les nouveaux entrants sur chantier suivent aussi une évaluation de leur formation Caces “nacelle”. Le personnel arrivant reçoit son package d’EPI, adapté aux spécificités de chaque poste de travail. « Nous allons souvent plus loin que ce que nous impose la réglementation,indique Marie De Salvador. Par exemple, nous avons développé et adopté l’usage de gilets de protection, pour les collaborateurs qui sont affectés aux postes les plus contraignants. Nous avons doté notre personnel de talkies-walkies, afin de faciliter la communication dans nos ateliers et sur nos chantiers. » Toutes ces actions ont porté leurs fruits, puisqu’en 4 ans, les taux de fréquence d’accident ont été divisés par 3. La très grande majorité des arrêts de travail concernaient des blessures légères, mais leur taux élevé nécessitait d’analyser les causes et d’en déduire les actions à mener. La mise en place d’un véritable service QSE, composé de 3 personnes, a permis d’aller plus loin, en termes de méthodologies, d’ergonomie, de réduction des TMS et de diminution globale des risques. De plus, ces études ont abouti à limiter l’usage des outillages à main, causes de petites blessures, dès lors que cela est possible, voire à faire évoluer les process pour éviter leur usage. On peut aussi citer “la chasse” aux échelles, abusivement utilisées pour des interventions courtes, pour les remplacer par des gazelles.  L’entreprise aura ainsi investi dans l’amélioration des postes de travail, le renforcement des contrôles du port des EPI, des formations pour les encadrants, des moyens digitaux, par exemple l’utilisation des tablettes pour le suivi des chantiers au niveau QSE… La préfabrication Essais d’un exosquelette. Malgré les imperfections d’un prototype, les espoirs dans ce type de matériels restent importants. [©Bemaco] Les dirigeants de Bemaco s’emploient à réduire, voire à supprimer la plupart des risques liés aux activités de préfabrication, comme le port de charges lourdes, les risques d’écrasement, les manutentions manuelles… Sans surprise, la diminution continue de ces risques passe par l’automatisation et l’évolution des différents process. L’entreprise travaille en permanence à l’amélioration des postes de travail, par des collaborations permanentes avec la Carsat, l’OPPBTP, la médecine du travail…  A titre d’exemple, une expérimentation a récemment été engagée avec Comau et Hilti, qui ont réalisé un exosquelette destiné à améliorer les conditions de travail des opérateurs affectés à la fabrication. Dans un premier temps, les résultats n’ont pas été à la hauteur des espérances, les opérateurs estimant le matériel trop encombrant. Ils sont maintenant en attente d’un prototype réalisé par Hilti, destiné aux interventions sur les coffrages, les éléments fabriqués à plat… Tout ce qui impose de se pencher de façon répétitive et de multiplier les manutentions manuelles. La gestion du bruit est aussi une problématique récurrente. Bemaco réalise à intervalles réguliers des commandes de bouchons moulés, afin que la protection auditive du personnel soit en permanence optimisée. Et les opérateurs qui supportent mal ce type de protections continuent à porter des casques anti-bruits. Même automatisées, les différentes manutentions peuvent générer des risques : écrasement par chute de charges, mauvais élingage, manipulations inadaptées des ponts roulants… Les Caces “pontier”, officialisés depuis 2020, ont permis d’optimiser la formation d’une quarantaine d’opérateurs. Enfin, la mise en place d’une démarche participative dans les ateliers, avec l’intégration de la méthode des 5S et la création de plusieurs groupes de travail dédiés à la sécurité, a facilité l’amélioration les conditions de travail. En plaçant le personnel au cœur de ces démarches, cela a permis de mettre en place une culture forte en matière de sécurité. Le transport et les chantiers Les séances d’échauffement ont prouvé leur intérêt, entre autres vis-à-vis de la réduction des pathologies d’origine musculaire. [©Bemaco] Une flotte de 150 camions assure les livraisons sur tous les chantiers. Hormis les risques routiers traditionnels qui imposent des sensibilisations régulières et interactives (téléphone, alcool, addictions diverses, respect des limitations de vitesse), les dangers se situent au niveau des chargements et déchargements. Et concernent souvent les mains et les pieds. Toutefois, dans les faits, ils sont très réduits pour les chauffeurs, car ce sont des pontiers qui effectuent les opérations les plus délicates. En ce qui concerne le site de production, les quais de chargement sont équipés de passerelles à niveau. Ce qui aide à réduire les manutentions manuelles, ainsi que les problématiques qui y sont liées. Il faut ajouter les contraintes de chantiers. Les chemins de circulation sont parfois mal revêtus et l’état de la plate-forme peut être dégradé en raison des conditions climatiques. Ce qui pose problème vis-à-vis de l’utilisation des nacelles. Les compagnons y sont par conséquent très sensibilisés. Bemaco pratique en permanence, sur ces sujets comme sur d’autres, la remontée d’informations. Ceci permet de faire profiter des expériences, bonnes ou mauvaises, aux autres équipes. Et de proposer les éventuelles améliorations nécessaires. La mise en œuvre sur chantier est assurée par les équipes de pose. Ces interventions, assez répétitives, impliquent un travail permanent en hauteur à partir de nacelles, du levage de charges, ainsi que la manipulation de pièces plus ou moins lourdes. « Nous ne recrutons que des grutiers expérimentés», insiste Marie De Salvador. En effet, les éléments à décharger, à manutentionner et à positionner pèsent de 5 à 30 t en moyenne. Ce qui implique une expérience importante de ce type de travaux. Gérard Guérit Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 222 jours

Gironde : Bas carbone pour murs anti-bruits

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Les murs anti-bruits de Talence ont été conçus à base de ciment bas carbone. [©Capremib/Lycom] Dans le cadre du programme de résorption des “Points Noirs Bruits” sur l’agglomération bordelaise, la SNCF Réseau a choisi des écrans de protection phonique bas carbone sur la commune de Talence. Les travaux consistaient à créer un mur anti-bruits de 135 m de long sur 2,75 m de haut. Ceci, entre la voie ferrée et la rue Fernand Izer, au cœur de la ville de Talence. Une solution bas carbone mise en œuvre L’industriel du béton  Capremib, a proposé sa solution de béton de bois “décarboné”, réalisé à l’aide d’un ciment alternatif nouvelle génération, fourni par Hoffmann Cement. Qui permet de réduire de manière importante l’empreinte carbone de la matrice. Le ciment dit “décarboné” est fabriqué sans cuisson, à partir de matériaux de réutilisation de la sidérurgie (laitier, argile, gypse), ce qui divise par 5 au maximum son impact carbone. Lire aussi les autres actualités en région Les écrans acoustiques bois/béton décarboné offrent une réponse optimale au regard de la politique environnementale de la SNCF et de la recherche de solutions durables de l’entreprise BTPS Atlantique, en charge des travaux. Pour le chantier, cela a permis la réduction du CO² de – 71 % par rapport à un béton classique. Le gain CO²/m²  écran est de – 34,5 kg/m². L’économie globale de CO2 sur le projet est de – 11,69 t. Pour améliorer son insertion dans ce quartier urbanisé, la partie structurelle du mur, côté riverain, bénéficie d’un traitement décoratif bi-colore. Agrémenté par des plantations qui seront installées le long du trottoir, afin d’offrir un environnement végétalisé. Du côté voie ferrée, les panneaux sont constitués d’un béton de bois en rainuré.
Il y a 3 ans et 222 jours

Fischer France célèbre ses 60 ans d’innovation

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Siège de Fischer France, situé à Strasbourg. [©Fischer] Fischer France souffle ses 60 bougies. Originaire d’Allemagne, la société s’est implantée en 1961 à Strasbourg. Grâce à l’étendue de sa gamme et de ses technologies de pointe, elle s’est affirmée comme une filiale spécialisée dans les systèmes de fixation. Sa renommée lui a forgé une solide réputation dans les techniques de construction. Jean-Marc Berg, directeur de Fischer France depuis 2018, se concentre sur la qualité des services proposés, sans oublier la R&D.  Lire aussi : Fischer : Pour des perçages sans poussières et des ancrages sûrs Fischer : une société d’innovation Fischer est devenu un acteur incontournable du monde de la construction grâce à sa capacité à innover. Depuis la création de la marque, de nombreuses solutions ont vu le jour. Parmi ces produits, la création de la première cheville à expansion en 1956. Par la suite, de nouvelles générations de chevilles en nylon sont apparues dès 2000. Celles-ci se sont transformées, 16 années plus tard, en cheville nylon bi-matières Duopower. Par ailleurs, Fischer dispose d’un large savoir-faire pour répondre aux besoins des professionnels et des particuliers des différents corps de métier. L’industriel s’est donc intéressé à la visserie ou la protection incendie des accessoires de terrasse. De plus, Fischer France a contribué à la construction de grands ouvrages. Certains chantiers d’envergure comme la Grande Arche de la Défense, le pont de Normandie ou le Grand Paris Express ne sont que quelques exemples de la présence de l’industriel dans la construction.
Il y a 3 ans et 222 jours

Husqvarna : Une série de nouveautés

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Cette année, Husqvarna lance plusieurs nouveautés, dont la découpeuse portative K 7000 ring. [©Husqvarna] En termes de nouveautés, Husqvarna n’est pas en reste cette année. Après avoir boosté ses services, l’industriel lance plusieurs produits. Les carotteuses béton DM 400 et DM 430 ont bénéficié de grosses évolutions. Elles disposent désormais d’une boîte à trois vitesses, permettant de régler facilement les tours/mn pour les plages de diamètre : 55 mm à 350 mm pour le DM 400 et 100 mm à 450 mm pour le DM 430. Elles intègrent le nouveau système de connectivité embarquée Husqvarna Fleet Service. Ce dernier améliore la gestion de la maintenance des appareils, en collectant des informations de type : temps d’utilisation, suivi entretien…  Husqvarna lance aussi la nouvelle version de la découpeuse portative à couronne de la gamme Prime, la K 7000 ring. Disponible en versions 350 mm et 425 mm, l’équipement offre jusqu’à 325 mm de profondeur de coupe. Enfin, l’industriel innove dans le domaine de la poussière avec les solutions Husqvarna S 11, A 1000 et A 2000. La première est un aspirateur anti-poussières et anti-boues. Ce dernier est équipé de filtres Hepa1et intègre un nettoyage automatique du filtre. De son côté, le A 1000 est testé et certifié pour un usage en tant que machine à air négative et épurateur d’air. Doté de filtre Hepa 13, capturant 99,99 % des particules de poussière d’une taille supérieure à 0,3 µm, l’épurateur d’air est recommandé en complément d’une aspiration à la source. Il en va de même pour le A 2000 qui a pour différence un débit d’air de 2 000 m3/h (le A 1000 enregistre 1 000 m3/h). Sur Artibat : Hall 1 – Stand E11 1Acronyme de “high-efficiency particulate air signifiant” que l’on peut traduire par “filtre à air à haute efficacité”.  Retrouvez l’ensemble du dossier sur les innovations d’Artibat
Il y a 3 ans et 222 jours

Heco-Schrauben : Une vis pour tous les climats

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. La marque allemande Heco-Schrauben a fait évoluer sa Multi-Monti-Plus vers des solutions en acier inoxydable.[©Heco] Le fabricant de vis Heco fête le 25eanniversaire de la vis d’ancrage Multi-Monti-Plus. Et profite de l’occasion pour élargir sa gamme, avec la version en acier inoxydable. Avec à ce nouveau modèle, ce système de fixations offre un produit qui est en mesure de résister aux conditions climatiques particulièrement difficiles. Il vient par ailleurs compléter la gamme de vis d’ancrage disposant déjà d’homologations pour le béton fissuré ou non fissuré. « La nouvelle Multi-Monti-Plus en acier inoxydable A4 se révèle être une solution sûre, que ce soit pour la fixation de balustrades, d’étais, de stores-bannes, de systèmes de panneaux solaires ou de conduits de cheminées extérieurs », précise Frank Hofer, chef de produits chez Heco-Schrauben. La vis est aussi disponible en acier inoxydable HCR. Elle est conçue pour les infrastructures de transport et, en particulier, pour les utilisations en constructions de tunnels.  Sur Artibat : Hall 1A – Stand D16 Retrouvez l’ensemble du dossier sur les innovations d’Artibat
Il y a 3 ans et 222 jours

Eqiom : Une démarche responsable

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Avec Eqiom R, l’industriel bétonnier, cimentier et carrier met en lumière sa démarche environnementale. [©Eqiom] Eqiom compte bien montrer ses efforts en termes d’impact environnemental. L’industriel présentera sa démarche Eqiom R. « Elle apporte plus de visibilité sur nos actions pour la construction durable et plus de compréhension pour nos clients », explique Christian Pimpie, responsable marketing et construction durable chez Eqiom. En effet, la démarche a été imaginée comme une véritable boîte à outils. Cette dernière comprend non seulement un référentiel bas carbone, mais aussi des solutions concrètes pour la construction. Ainsi, Eqiom propose quatre classes de bétons. Les bétons classiques se rangent dans la catégorie C. Tandis que la B fait référence aux matériaux bénéficiant d’une réduction de – 20 % à – 35 % de CO2. La A vise les bétons entre – 35 % et – 50 % de CO2et enfin, A+ ceux offrant une réduction supérieure à – 50 %.  A l’occasion d’Artibat, l’industriel mettra aussi en avant ses solutions de gestion des déchets à travers sa filiale Sapphire. L’entité traite et valorise les déchets pour les réincorporer dans le process de fabrication des cimenteries. Sapphire dispose d’un réseau de 3 cimenteries en France : Héming (57), Lumbres (62) et Rochefort-sur-Nenon (39), valorisant plus de 350 000 t/an de déchets.  Sur Artibat : Hall 10A – Stand D47 Retrouvez l’ensemble du dossier sur les innovations d’Artibat
Il y a 3 ans et 222 jours

Mecbo : Pompe des villes et pompe des champs

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Signée Mecbo, la nouvelle pompe automotrice compacte urbaine Aut Z-22 arrive sur le marché européen. [©Mecbo] Avec avoir lancé l’Aut 25 RZ au printemps dernier, Mecbo poursuit son programme de renouvellement de ses petites pompes à béton automotrices. Ainsi, l’industriel italien met aujourd’hui sur le marché son Aut Z-22. Cette machine vient remplacer une 20 m de caractéristique similaire. « C’est l’utilisation de nouveaux aciers qui nous a permet d’offrir une longueur de flèche plus importante de 2 m, tout en restant sur un porteur 4 x 2, d’un PTAC inférieur à 19 t », souligne Antonio Agostinho, président de Mecbo.  La nouvelle Aut Z-22 s’inscrit dans la gamme des City Pump de la marque. Ces machines sont reconnaissables au graphisme intégré sur l’arrière de leur carrosserie : le dessin stylisé de plusieurs villes d’Europe, en fonction du pays de destination des machines. Pour la France, la ville est Paris, pour l’Italie, Rome, ou Londres, pour le Royaume-Uni. « Ce choix graphique rappelle le côté urbain de cette gamme de pompes. » Le groupe de pompage Pulsar 6, type P6.80/22, d’une capacité de 80 m3/h, équipe en standard l’Aut Z-22. Il est associé à une tuyauterie de 125 mm de diamètre. « Mais le montage de tuyaux en 100 mm de diamètre est possible sur demande », reprend Antonio Agostinho. De même que l’intégration d’un groupe de pompage plus puissant, jusqu’à 120/150 m3/h.  L’allègement des flèches, grâce à l’emploi de nouveaux aciers à haute limite élastique, ne concerne pas seulement les pompes compactes urbaines. Mecbo annonce la mise en production de nouvelles versions de ses pompes à flèche de 38 m et de 51 m. Des machines à découvrir très prochainement en France… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 222 jours

Eva Jospin : La vie rêvée des folies et des nymphées

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. L’œuvre d’Eva Jospin Capriccio est une structure arborescente, incluant une assise en base, ornementée par l’artiste. [©Camille Lemonnier] Jospin (née en 1975) décline les formes de forêts présentées en hauts-reliefs. Ses paysages ne sont pas tant figuratifs qu’ils sont mentaux, représentant un long travail d’assemblage de carton. « Dès que j’ai commencé le travail sur les forêts, j’ai eu envie de travailler sur les grottes », précise l’artiste-plasticienne. Lorsqu’elle part en résidence à la Villa Médicis, à Rome, elle y étudie les grottes de la Renaissance italienne. Elle s’en inspire désormais pour ses folies de béton.  Son aventure avec le béton commence en 2018. A Chaumont-sur-Loire, dans le Loir-et-Cher, Eva Jospin s’éloigne, pour la première fois, de son matériau de prédilection, le carton. Elle utilise le béton moulé, pour réaliser une œuvre à la fois poétique et monumentale. Foliefait référence aux folies et aux “fabriques de jardin”, en référence aux constructions décoratives imaginées dès la Renaissance et jusqu’au XVIIIesiècle. Dont la fonction principale était de ponctuer la flânerie du promeneur et de définir un point de vue pittoresque. Ainsi, elle a fait le choix de combiner des panneaux moulés en atelier sur ses prototypes en carton, avec un dôme en béton projeté.  Le béton dès 2018 Visible dans le jardin de l’hôtel de la Chancellerie à Versailles. Pour cet élément, la structure interne est réalisée par des voussoirs structurels imprimés en 3D et assemblés. Conception 3D : XtreeE – Ingénierie : Freyssinet – Bétons imprimés : LafargeHolcim – Mise en œuvre : Freyssinet – Poids : 560 kg [©Camille Lemonnier]Le béton intéresse l’artiste, car à travers le moulage, il restitue la matière carton. « Le béton a une beauté en soi. Cela m’a permis de faire des œuvres en extérieur. J’adore sa plasticité. » [©Raphael Lugassy]Son aventure avec le béton commence en 2018. A Chaumont-sur-Loire, dans le Loir-et-Cher, Eva Jospin s’éloigne, pour la première fois, de son matériau de prédilection, le carton. [©Laure Vasconi]Son aventure avec le béton commence en 2018. A Chaumont-sur-Loire, dans le Loir-et-Cher, Eva Jospin s’éloigne, pour la première fois, de son matériau de prédilection, le carton. [©Laure Vasconi]Puis, en 2019, elle propose au Domaine de Trévarez, dans le Finistère, de réaliser une fontaine pérenne Nymphée dans un belvédère. Elle mixe ici des techniques d’aujourd’hui à un travail très ancien qu’est le rocaillage. [©Didier Olivre] Puis, en 2019, elle propose au Domaine de Trévarez, dans le Finistère, de réaliser une fontaine pérenne Nymphéedans un belvédère. Elle y adapte les principes de construction pour poursuivre l’aménagement du nymphée inachevé conçu il y a plus d’un siècle par James de Kerjégu, le commanditaire de Trévarez. Ceci, en y apportant son regard d’artiste contemporaine. Eva Jospin part du principe d’un soubassement constitué de cinq panneaux en béton et recouvert d’une voûte sculptée dans le béton mou, qu’un rocailleur l’a aidée à réaliser. Elle mixe ici des techniques d’aujourd’hui à un travail très ancien qu’est le rocaillage. Technique déjà utilisée depuis l’antiquité romaine, puisque dans les nymphées romains, il y avait déjà ces espèces de pâtes de ciment, avec des incrustations de coquillages et de pierres, de stalactites, de calcaire.  Trois autres projets En 2020, situés à l’orée du parc boisé de Vilgénis à Massy, en Essonne, les logements commandés par le promoteur Emerige à Brisac Gonzales architectes offre une forme d’habitats atypique reliant ville et bois. La nature est au cœur du projet. Au centre, règne une impression de microcosme dans le grand jardin planté en pleine terre. Ici, Eva Jospin a réalisé la matrice de façade, une œuvre inspirée par la nature qui habille l’ensemble des ouvrages en béton du socle et des étages. Eva Jospin est connue pour ses hauts-reliefs en carton représentant des forêts. [©Mark Blower]L’œuvre Capriccio de l’artiste en forme d’arbre est visible dans le jardin de l’hôtel de la Chancellerie, à Versailles. [© Camille Lemonnier]La base de l’arbre en béton réalisé par XtreeE permet aux visiteurs de s’asseoir. [©Camille Lemonnier]Détail de la sculpture en béton d’Eva Jospin. [©Camille Lemonnier] La fontaine de Nymphée, située dans le Domaine de Trévarez dans le Finistère. [©Didier Olivre] La matrice de façade, inspirée par la nature et habille l’ensemble des ouvrages en béton, à Massy en Essonne. [©Mark Blower] « Ces trois réalisations m’ont familiarisée avec le béton. J’ai trois autres projets mettant en scène ce matériau. Toujours avec le promoteur Emerige et l’architecte Franklin Azzi une sculpture monumentale, à Pantin,dans un hall d’entrée. Mais aussi, dans un immeuble à Bagneux réalisé par Lambert Lenack urbanistes pour les façades du bâtiment, un bas-relief en béton matricé. Et enfin, une sculpture en béton et en bronze en extérieur pour la nouvelle gare du Kremlin Bicêtre dans le cadre du Grand Paris. Ce sera un mélange de béton moulé et matricé de 7 m de haut. » Le béton l’intéresse, car à travers le moulage, il restitue la matière carton. « Le béton a une beauté en soi. Cela m’a permis de faire des œuvres en extérieur. J’adore sa plasticité. » Galerie Suzanne Tarasieve7, rue Pastourelle, 75003, Paris, tél : 01 42 71 76 54. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 222 jours

Ciments Calcia : Tourné vers le bas carbone

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. VisionAir se retrouve désormais sur les sacs de ciments bas carbone de Ciments Calcia. [©Ciments Calcia] Pour Ciments Calcia, la réduction de l’empreinte carbone de ses activités et de ses produits est une stratégie sur le long terme. En effet, pour répondre aux futures réglementations environnementales, mais aussi à l’urgence climatique, l’industriel s’engage à travers une politique de groupe (HeidelbergCement) sur la neutralité carbone du béton d’ici 2050. Ainsi, Artibat sera l’occasion pour le cimentier de mettre en lumière sa nouvelle démarche VisionAir. L’industriel propose quatre nouvelles solutions plus ou moins carbonées – jusqu’à – 40 % de CO2. Le ciment pour béton Baticia est destiné à tous les usages du bâtiment, tandis que le Forcia s’adapte aux milieux agressifs. De son côté, le ciment Flexia sert à la formulation de mortiers de montage avec air entraîné. Enfin, le Poncia est un mortier de montage à base de pierre ponce. Il s’utilise pour les blocs béton et brique. Selon Ciments Calcia, il permet ainsi de supprimer la quasi-totalité des ponts thermiques.  Pour rester cohérent avec la démarche VisionAir, les emballages de ces produits sont en papier kraft. Ces derniers sont sans traitement de blanchiment, ils bénéficient d’encre à eau avec des pigments de grade alimentaire et des colles à base d’amidon. Enfin, toujours à travers VisionAir, Ciments Calcia propose des solutions pour BPE avec diverses applications (fondations, voiles, planchers…) et pour les préfabricants (précontraint, démoulage immédiat et différé…). Sur Artibat : Hall 10A – Stand E41 Retrouvez l’ensemble du dossier sur les innovations d’Artibat
Il y a 3 ans et 222 jours

Blastrac : Deux nouvelles surfaceuses à trois têtes plus compactes

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Les BMG-444 et BMG-444SC sont dotées, comme toutes les surfaceuses à trois têtes signées Blastrac, d’une courroie souple et élastique. [©Blastrac] Blastrac lance deux nouvelles surfaceuses à trois têtes. Les BMG-444 et BMG-444SC sont les plus petites machines dans cette gamme. D’autant plus qu’elles peuvent être pliées ou démontées en trois parties distinctes pour faciliter leur transport. Petite variation du côté de la BMG-444SC qui dispose d’un variateur de vitesse. L’opérateur peut ainsi régler sa machine de 300 à 720 tr/mn.  Les deux nouvelles surfaceuses à trois têtes sont livrées avec trois panneaux d’adaptation Slidemag. Ces derniers peuvent être équipés et remplacés de tous types d’ailettes. Les BMG-444 et BMG-444SC sont dotées, comme toutes les surfaceuses à trois têtes signées Blastrac, d’une courroie souple et élastique. Une façon de s’adapter à une multitude de typologies de chantier de préparation de surface. L’industriel a imaginé ces machines pour des applications de préparation de surface horizontale de différentes tailles. Elles se prêtent bien au retrait de revêtements, au ponçage du béton ou pour du polissage. Enfin, les BMG-444 et BMG-444 sont équipées d’un système de captation des poussières à la source de Ø76 mm. Mais aussi d’un joint d’étanchéité pour une meilleure performance d’aspiration et d’un raccord d’eau réglable. Pour rappel, Blastrac est entré dans le giron d’Husqvarna le 1erjanvier de cette année.
Il y a 3 ans et 222 jours

Ille-et-Vilaine : Des sables colorés naturellement

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Les sables de la gamme SabléO obtiennent leur coloration sans adjuvantation. [©Groupe Pigeon] Le groupe Pigeon a lancé sa nouvelle gamme de sables stabilisés. Baptisée SabléO, cette gamme est composée de huit coloris teintes 100 % naturelles, grâce aux sables utilisés, naturellement colorés. Elle est le fruit d’un processus industriel, qui a associé les compétences des branches “Bétons”, “Carrières” et “Travaux publics” du groupe Pigeon. Ceci, afin de garantir les niveaux d’excellence attendus en matière de régularité et de qualité. La solution a été conçue pour aménager les pistes cyclables, les chemins pédestres, les trottoirs, les allées des parcs et des jardins, les terrains de jeux. Mais aussi les abords des maisons et des monuments historiques. Lire aussi les autres actualités en région SabléO capitalise sur les avantages intrinsèques des sables stabilisés, en termes de durabilité, d’entretien et d’esthétisme, tout en proposant une large gamme de nuances naturelles à faible teneur en carbone. La logique éco- responsable est au cœur de la gamme SabléO, du fait de la conjonction de trois caractéristiques techniques et industrielles. Déjà, une formulation sécurisée à partir de matériaux de qualité et de ciment à faible teneur en clinker. Ainsi qu’une logique de circuit court avec un approvisionnement en sables issus de carrières situées à proximité des lieux de production. Et une absence totale d’ajout de colorants. La gamme SabléO garantit ainsi une grande résistance à l’érosion, grâce aux propriétés mécaniques de la formule élaborée et des matériaux utilisés, tout en améliorant l’intégration du projet dans son environnement.
Il y a 3 ans et 222 jours

Enquête : Entreprises et industriels face à leurs ambitions environnementales

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Pour la conception d’un chai pour Cabernet Franc à Bordeaux (33), imaginé par les architectes de Foster + Partners, Cemex a livré 72 m3 de bétons Nuantis Minéral option Vertua Plus. La formulation choisie permet de réduire de 40 % l’empreinte carbone du béton. [©Photothèque Cemex] Comme dans l’industrie agro-alimentaire, les étiquettes “bio”, “plus responsable”, “écologique” et autres termes du même champ lexical se sont définitivement implantés dans le vocabulaire de nombreux secteurs d’activités. Avec parfois, il faut bien l’avouer, un peu de “greenwashing”… faisant ainsi du vert LA couleur tendance ! Le bâtiment n’a pas dérogé à la règle, avec en ligne de mire : l’efficience. De façon générale, ce secteur du bâtiment représente 23 % des émissions de gaz à effet de serre françaises. Ce chiffre comprend aussi bien la construction du bâtiment que son fonctionnement.  Cette année, le collectif “Les soulèvements de la terre” a entamé un cycle de mobilisations autour des questions de la bétonisation des villes et de l’artificialisation des sols. En juin dernier, le collectif a mis en place une journée de blocage de plusieurs sites au niveau du port de Gennevilliers (92), avec d’autres organisations, dont Extinction Rébellion France.  Des questions légitimes sur l’impact carbone du béton Les centrales des géants du béton et du ciment Lafarge et Eqiom ont été investies par les manifestants et le #désarmonslebéton tourne rapidement sur les réseaux sociaux. Outre le côté spectaculaire de l’opération et qu’on soit d’accord ou pas avec les idéaux de ces collectifs, des questions légitimes s’en dégagent. Quel est l’impact environnemental du béton et du ciment ? Quelle gestion des déchets opèrent les acteurs de ce secteur ? Quid du sourcing des matières premières utilisées et de leur aspect renouvelable ?… Par la force des choses, le changement climatique et la sensibilisation à l’environnement font évoluer les exigences écologiques des consommateurs. Le béton, grand acteur de la reconstruction de la France d’après-guerre, le béton est souvent pointé du doigt. Et particulièrement pour son recours au ciment. En effet, cette industrie , dont la matière est la plus consommée dans le monde après l’eau, est bien généreuse en émissions de carbone. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez l’ensemble du dossier : Le ciment, le béton et le bas carbone Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 222 jours

Husqvarna : Le travail du béton, plus que jamais

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Olivier Touzé, Dg d’Husqvarna Construction France. [©Husqvarna] Depuis plusieurs années et suite à l’arrivée d’Olivier Touzé à sa tête, Husqvarna Construction France a fortement développé ses services, en plus de sa gamme de produits. Malgré les confinements, les différents évènements liés à la pénurie et à la hausse des matières premières, la filiale française d’Husqvarna suit une bonne trajectoire. « En septembre 2020, nous avions déjà repris une activité similaire à 2019, explique Olivier Touzé, directeur général. Et pour 2021, nous pensons dépasser les résultats de 2019. » L’industriel est spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de matériels pour le travail d’éléments en béton, qu’ils soient verticaux ou horizontaux. « Nous proposons des machines pour le sciage, des outils diamantés, pour la perforation ou encore pour la démolition urbaine. Nous avons aussi une gamme pour la compactage, des joints de dilatation et des règles vibrantes, des ponceuses de sols… » Au fil des années, Husqvarna a su étendre son offre à travers la reprise de plusieurs marques. A l’image de HTC Floor Grinding Solutions, l’activité béton et compactage d’Atlas Copco, la ligne truelle mécanique de Wacker Neuson. Et tout dernièrement avec l’acquisition de Blastrac, spécialisé dans la préparation des sols. « Ce dernier rachat s’est opéré le 1erjanvier 2021 au niveau mondial. La fusion se fera prochainement en France. »Husqvarna s’est donné pour mission de proposer tout ce qu’il faut pour qu’un compagnon puisse travailler dans les meilleures conditions. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 222 jours

Organisme de formation : Que la C-Force soit avec toi

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Le travail en sécurité est un incontournable dans le domaine du pompage du béton. [©ACPresse] Il est évident que la disparition du Ceficem, l’organisme de formation professionnelle des entreprises du secteur carrières et matériaux de construction, a laissé nombre de professionnels dans l’expectative. Mais c’est bien connu, la nature a horreur du vide… D’autant plus qu’on peut compter sur les initiatives individuelles. C’est ainsi qu’est née C-Force, pour répondre à un manque. « La vocation de C-Force est de proposer des formations spécifiques aux métiers du pompage du béton », explique Véronique Bento, directrice déléguée de C-Force. L’entité succède en quelque sorte à ce qui était, jusqu’à présent, proposé par le Ceficem. « Il était nécessaire de prendre les choses en main. » C-Force est un acronyme. Celui de “Conseil Formation Center”, tout en étant un nom accrocheur. Combien de Padawans1profiteront de son enseignement ? Selon Véronique Bento, « environ 300 individus devraient avoir besoin des compétences de C-Force, chaque année ».  Quatre formations pour commencer Toutes les formations tournent autour de la sécurité d’utilisation du matériel de pompage. « C-Force n’a pas vocation à assurer la formation initiale aux métiers du pompage du béton,souligne Véronique Bento. Ceci reste de la responsabilité des entreprises prestataires spécialistes dans ce domaine. Nous, nous intervenons après, auprès d’un public de professionnels déjà en activité. » C-Force propose aujourd’hui quatre formations au cœur du métier, dont la première est “Mise en œuvre en sécurité des pompes à béton, avec ou sans la certification AIPR (autorisation d’intervention à proximité des réseaux)”. Vient ensuite la “Préparation à l’examen d’obtention de l’AIPR opérateur de chantier”. Puis, “Sensibilisation sécurité pompage pour le personnel encadrant”.Et enfin, “Gestes et postures”. « C-Force est certifiée Qualiopi et répond aux exigences des OPCO2 », souligne Véronique Bento. Et de poursuivre : « La formation à la sécurité est une obligation dans nos métiers. Toutefois, nous sommes en train d’analyser d’autres besoins en formation, en fonction des demandes qui nous arrivent ».  Des Maîtres Jedi du pompage Véronique Bento, directrice déléguée de C-Force. [©ACPresse] C-Force propose donc des formations professionnelles assurées par des formateurs issus du sérail. Des Maîtres Jedi, en somme ! « Nos formateurs sont avant tout des techniciens du pompage du béton, ayant une longue expérience et étant toujours en activité. »Des spécialistes certifiés Afnor, qui savent de quoi ils parlent, qui connaissent les problématiques du terrain et le matériel qu’ils sont amenés à utiliser.  Si C-Force est établie à Mandres-lès-Roses, dans le Val-de-Marne, dix lieux de formation sont déjà proposés, partout sur l’ensemble du territoire. Ainsi, outre l’Ile-de-France, neuf villes sont en mesure d’accueillir les candidats : Bordeaux (33), Caen (14), Lille (59), Lyon (69), Marseille (13), Montpellier (34), Nancy (54), Rennes (35) et Toulouse (31). A cela s’ajoute la possibilité de formations dans les locaux des demandeurs. Cemex Sud et Eqiom leur font déjà confiance. Le premier a ainsi étrenné l’activité “formation” de C-Force, au mois de septembre dernier. Le second devrait suivre rapidement, ayant lui-aussi sollicité les compétences de C-Force. Pas mal pour un début… Frédéric Gluzicki 1Dans la saga Star Wars, le Padawan est un jeune individu sensible à La Force. Au départ, il profite d’un entraînement en classe assuré par un professeur. Puis, une fois atteint un certain âge, le Padawan était confié à un Chevalier Jedi ou à un Maître Jedi pour poursuivre une formation individuelle.2Opérateur de compétences.
Il y a 3 ans et 222 jours

Schöck : Rupteurs virtuels et réels

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Le logiciel BIM de Schöck permet aux bureaux d’études de positionner les rupteurs de ponts thermiques en amont des projets. [©Schöck] La rupture de ponts thermiques est le métier historique de l’industriel allemand Schöck. Et celui-ci profite du rendez-vous de Rennes pour dévoiler sa dernière innovation. A savoir, un tout nouveau logiciel développé en partenariat avec l’éditeur Cype. « Ce logiciel va permettre aux bureaux d’études structures et thermiques de positionner les rupteurs de ponts thermiques en amont des projets, en fonction des performances recherchées », explique Rémy Wirth, chef de produits chez Schöck France. Il va autoriser le dimensionnement, l’implantation et l’optimisation du traitement des ponts thermiques. Ceci, dès la phase “conception du projet”.Intégrable dans le flux de travail OpenBIM, ce nouveau logiciel Schöck permet des modélisations aussi bien en 2D qu’en 3D. « Il est nécessaire de construire avec plus d’efficacité, d’acquérir de nouveaux réflexes de travail. » A n’en pas douter, ce nouveau logiciel est sur la bonne voie… En parallèle, Schöck présente sa nouvelle ligne de rupteurs Rutherma DFi. Celle-ci s’inscrit dans la continuité de la solution DF, qui reste au catalogue, mais se voit à présent réservée aux prédalles. Le DFi se caractérise en premier lieu par son nouveau corps isolant en Néopor (alliage de styrène et de graphite). Résultat : une conductivité thermique qui passe d’un λ de 0,035 à 0,031 W/m.K. L’innovation porte aussi sur la partie armatures. Celle-ci voit un positionnement inédit des aciers inox, qui a pour conséquence d’augmenter la reprise des efforts tranchants de 22 %, et des moments de 83 %. En même temps, le nombre d’aciers au ml diminue, ce qui réduit la conductivité thermique du rupteur. Et son empreinte carbone (car il y a moins d’aciers inox).  Courant juillet de cette année, cette nouvelle ligne DFi a obtenu son Avis technique définitif.« Nous avions anticipé la sortie de la RE 2020 »,conclut Daniel Costa, directeur commercial et markéting de Schöck France.  Sur Artibat : Hall 10A – Stand C47 Retrouvez l’ensemble du dossier sur les innovations d’Artibat
Il y a 3 ans et 222 jours

Aerolithys – Béton Mousse Technologie : Un béton mousse sur place

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Le procédé Aerolithys permet de couler en place un béton mousse pour diverses applications. [©Aerolithys] Aerolithys est un béton mousse arrivé récemment sur le marché français. C’est l’entreprise Stonart qui propose cette marque, issue d’une technologie développée par l’industriel italien Isoltech. La particularité du système est d’être fabriqué dans une unité mobile de malaxage sur le site de la mise en œuvre. « La centrale à béton est embarquée sur un porteur 8 x 4 de 32 t. Elle offre une capacité de production de 15 à 20 m3/h », confirme Stéphane Bouix, technicien multi-compétences, en charge du pilotage de l’unité mobile. Ainsi, pour un ravoirage d’une épaisseur de 7 cm, la fabrication et le coulage de 700 m2de sol ne demandent que 3 h. Sa vocation unique est d’être coulé in situ, comme un béton prêt à l’emploi ou une chape fluide. Ses domaines d’application sont nombreux et vont du remblai léger à la chape de ravoirage. Ceci, en passant par l’isolation sous dallage, l’isolation des toitures-terrasses. Ou encore, le remplissage des cavités géotechniques ou l’isolation des vides sanitaires.  Sur Artibat : Terrasse 1 – Stands D05 et D12 Retrouvez l’ensemble du dossier sur Artibat
Il y a 3 ans et 222 jours

Sika : Une fibre biosourcée

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. La nouvelle SikaFiber-200 Végétal est issue de la biomasse. Elle s’adapte bien aux bétons coulés à plat. [©Sika] Sika étend sa gamme de solutions biosourcées. Après le superplastifiant ViscoCrete 850-Végétal, l’industriel suisse lance une fibre 100 % végétale pour béton la SikaFiber-200 Végétal. Fabriquée en Europe, cette fibre est obtenue à partir du bois de forêts gérées de manière durable et certifiées PEFC. Elle participe à la formulation de bétons plus “responsables” et plus facilement recyclables. Un atout dû à son absence de plastique dans les retours de matériaux et dans les bacs de rétention. La SikaFiber-200 Végétal s’adapte aux bétons coulés à plat, tels que les chapes, les dallages industriels ou encore les bétons désactivés, décoratifs et les planchers… Selon les mesures réalisées par Sika, l’utilisation de cette nouvelle fibre à un dosage de 300 g/m3permet une réduction de 68 % des fissures au jeune âge par rapport à un béton non fibré. En effet, l’industriel indique qu’une dose réduite de microfibres SikaFiber-200 Végétal génère un réseau de fibres dense pour une meilleure résistance à la fissuration due au retrait plastique. Et ce, sans interférer sur la fluidité du béton. Sur Artibat : Hall 10B – Stand G24 Retrouvez l’ensemble du dossier sur les innovations d’Artibat