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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Informatique

(8207 résultats)
Il y a 3 ans et 109 jours

87 logements avenue de France par Lambert Lénack

L’agence parisienne Lambert Lénack (Adrien Lambert et Etienne Lénack) a livré en 2021 avenue de France sur la ZAC Paris Rive Gauche (XIIIe) un programme mixte de 87 logements (6 456 m² SDP), bureaux (847 m²), commerces (390 m²). Communiqué. Situation, usage et structure Sur ce site exceptionnel, l’agence Lambert Lénack propose deux immeubles « […] L’article 87 logements avenue de France par Lambert Lénack est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 111 jours

Loi SRU, Zan, prêt à taux zéro... les représentants des candidats face aux architectes

PRÉSIDENTIELLE 2022. Le Conseil national de l'ordre des architectes (Cnoa) a invité plusieurs représentants des candidats à l'élection présidentielle à présenter leur programme sur le logement et l'urbanisme, face aux enjeux du changement climatique. Tour d'horizon de leurs propositions...
Il y a 3 ans et 111 jours

Le SNBPE et l’Unicem proposent un plan d’action environnemental pour ses adhérents

Le SNBPE et l’Unicem organisent, le lundi 7 mars prochain, une nouvelle “matinale environnement”. [©SNBPE/Unicem] En septembre 2021, l’Unicem Ile-de-France, Haropa Port et la Ville de Paris signaient une nouvelle édition de la charte d’amélioration des ports. L’Unicem et le SNBPE ont alors acté un plan d’action concret pour poursuivre la sensibilisation de leurs adhérents. Cela, afin d’améliorer l’exploitation des activités portuaires et industrielles en Ile-de-France. Après une première session, le 22 novembre dernier, les deux entités poursuivent les “matinales environnement”, dont la prochaine est prévue pour le lundi 7 mars 2022. Celle-ci s’adresse aux agents techniques et aux responsables de centrales à béton de la région, pour les sensibiliser aux bonnes pratiques environnementales. Le programme des “matinales environnement” Les matinales reviennent ainsi sur différentes thématiques. A l’image du régime règlementaire “installations classées pour la protection de l’environnement”. L’Unicem et le SNBPE décryptent aussi la pratique sur le terrain pour déterminer les bonnes pratiques à mettre en place. Lire aussi : Le SNBPE et Cimbéton lancent la 8e édition du concours d’idées Les conférences sont d’ailleurs organisées autour de plusieurs sujets. A savoir la gestion du stockage des matériaux, des eaux et le tri des déchets. Les participants peuvent ensuite partager leurs expériences en matière d’actions environnementales au sein de leur activité. Plusieurs autres sessions sont déjà programmées tout au long de l’année 2022.
Il y a 3 ans et 111 jours

Négoce Connecté, le rendez-vous de l’accélération digitale du négoce et du BtoB

Comment transposer les atouts historiques du négoce dans un univers omnicanal et mobile first ? Quel peut être le rôle des négoces dans un monde dominé par les plateformes telle qu’Amazon et où les grandes marques sont tentées par la vente directe ? Comment répondre aux évolutions des comportements d’achat des PME, des pros, des artisans ?Autant de questions passionnantes qui seront abordées, jeudi 24 mars 2022 par des dirigeants et acteurs du négoce devant un public de retailers du secteur. Ne manquez pas la seconde édition du rendez-vous de l’accélération digitale du négoce et du BtoB organisé à Paris par Diamart Connect.Inscrivez-vous* dès maintenant sur : https://www.negoceconnecte.fr/Pourquoi participer à cet événement ?C’est une journée pour networker avec plus d’une centaine de décideurs et rencontrer des partenaires innovants comme Unifai, Mirakl, Alkemics, Akeneo ou encore Sum Up.Une deuxième édition avec un programme enrichi : 4 tables rondes de haut vol avec des dirigeants pour partager leur vision du négoce de demain :Des rencontres avec les solutions technologiques les plus pertinentes lors de One-to-One qualifiés, une journée ponctuée d’échanges et de networking entre acteurs clés du secteur.Inscrivez-vous* dès maintenant sur : https://www.negoceconnecte.fr/* invitation gratuite pour tous les cadres et dirigeants du négoce et commerce B2B, sous réserve de programmer 2 à 3 rendez-vous one-to-one avec des acteurs technologiques qualifiés
Il y a 3 ans et 111 jours

Le centre de formation et d’animation Sto fait sa rentrée des classes avec de nouvelles formations au programme de l’année !

C’est la rentrée ! Le centre de formation et d’animation de Sto a rouvert ses portes depuis le 8 février. Au programme : deux nouveaux modules techniques dédiés à l’entretien et aux rénovations d’ITE et aux pathologies de façade et solutions en ravalement, et toujours les « Chantiers école ITE », dispensés par les formateurs […]
Il y a 3 ans et 113 jours

Le prolongement de la ligne 1 du métro agite l'est parisien

Par un bel après-midi de samedi, sous le cui-cui des rouges-gorges, quelque 200 manifestants déambulent pancartes en main dans les allées du bois de Vincennes pour se recueillir au pied de vieux chênes pédonculés. Leurs vénérables troncs sont ceints d'un ruban de crêpe noir, en signe de deuil.Car sous cette portion du bois devrait passer, à horizon 2035, une nouvelle section du métro.Les autorités souhaitent prolonger la ligne 1, qui aboutit actuellement au château de Vincennes, de 5 kilomètres et trois stations dans les banlieues orientales de Paris.Ces travaux nécessitent l'abattage d'arbres sur un petit segment du bois de Vincennes, à la lisière nord de ce poumon vert classé. Même si d'autres essences seront replantées ultérieurement, ce point cristallise l'opposition au projet, pour lequel l'enquête publique ouverte fin janvier s'achève mercredi 2 mars.Cette forêt, Cécile Toison en est familière. Au petit matin comme tard le soir, cette riveraine de Vincennes la traverse sur son vélo pour prendre ou quitter son service à l'hôpital.En chemin, "je croise le fameux renard, le fameux hérisson, le fameux écureuil. De quel droit aujourd'hui se permet-on encore d'avoir cette suprématie sur le monde animal ?" s'inquiète auprès l'AFP cette infirmière puéricultrice de 46 ans, venue manifester contre le chantier prévu.La pétition antitravaux a recueilli 65.000 signatures.Mais dans ce dossier, aucun des deux camps n'a le monopole de l'écologie.Du côté des défenseurs de l'extension de la plus ancienne ligne de métro de France, inaugurée en 1900, on rappelle qu'elle doit désenclaver plusieurs quartiers de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne et réduire ainsi le bilan carbone de leurs habitants.Moins de voituresSur les hauteurs de Montreuil, le quartier populaire de Bel Air-Grands Pêchers, marqué par un fort taux de chômage et un important programme de rénovation urbaine, bénéficiera ainsi de sa propre station. Celle-ci mettra la gare de Lyon à 15 minutes, contre 35 en moyenne avec les transports actuels.Le métro "permettrait d'une part de réduire l'usage de la voiture, et d'autre part plus de liberté pour les habitants de se déplacer, de travailler, d'étudier", pointe Haby Ka, conseillère municipale (PCF) de Montreuil et élue du quartier."Des gens nous disent +ils nous parlent du bois mais c'est juste un prétexte, ils ne veulent pas voir les banlieusards prendre la 1+", relate-t-elle, "c'est un peu un enjeu de lutte des classes."Envisagé depuis le milieu des années 1990, ce programme s'inscrit dans une tendance plus générale d'extension en petite couronne des lignes de métro qui se sont arrêtées pendant des décennies aux portes de la capitale.Signe des passions que suscite l'arrivée du métro, un soir de mi-février, des centaines de curieux convergent sur un gymnase de Fontenay-sous-Bois pour une réunion d'information.Le long des rues, des ballons jaune canari - couleur de la ligne 1 – sont accrochés aux panneaux et lampadaires, comme pour fêter un anniversaire.Des dizaines de personnes restent bloquées devant la salle par le service de sécurité. A l'intérieur, l'ambiance est électrique. On applaudit, on hue. "Pour ceux qui mènent un combat d'arrière-garde, il faut penser aux humains !" s'insurge un homme. "Déni de démocratie !" crie un militant pro-arbres.Le président de la commission d'enquête publique tente de calmer les esprits : "ce n'est pas un forum, on est entre gens responsables..."D'un coût annoncé de 1,5 milliard d'euros hors-taxes, le prolongement de la ligne 1 doit transporter 95.000 voyageurs par jour. Les travaux sont actuellement prévus pour être réalisés entre 2028 et 2035. Mais gare aux perturbations...
Il y a 3 ans et 113 jours

De la smart city à la smart nation

Le programme collaboratif DesCartes, porté par l’antenne du CNRS à Singapour, vise à mettre au point une smart nation pilotée par une intelligence artificielle (IA) hybride.
Il y a 3 ans et 113 jours

Elcia s’engage auprès de l’école 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes et se mobilise face à la pénurie de développeurs

L’objectif : tisser un lien fort avec les étudiants pour répondre à ses enjeux de recrutement, tout en soutenant l’une des rares formations françaises.Interview croiséeEdouard CATRICE, Directeur Général du Groupe ELCIABenjamin TARRIER, Directeur Produit du Groupe ELCIAPour commencer, pouvez-vous nous en dire plus sur la naissance de ce partenariat ?Edouard CATRICE : « Tout commence par un constat clair : le secteur de l’édition logicielle est passionnant et extrêmement porteur mais il manque des milliers de développeurs. 6000 rien que sur la région lyonnaise ! Les éditeurs de logiciels doivent faire face à uneconcurrence extrême sur la place lyonnaise mais pas que. Avec la généralisation du télétravail, les éditeurs parisiens embauchent désormais sur toute la France en full-remote avec des salaires 20% supérieurs. Pire, de plus en plus de candidats se voient même proposer des salaires délirants pour travailler à distance pour des sociétés de la Silicon Valley.Autre difficulté : il n’existe que trop peu d’initiatives de l’Etat et de l’Education Nationale pour renforcer la filière avec des formations diplômantes. Ce qui est assez sidérant quand on sait qu’il y a des milliers de demandeurs d’emploi ! C’est très frustrant : nous sommes portés par notre croissance boostée par les besoins de nos clients mais freinés par nos difficultés à trouver des ressources. Nos RH sont constamment en alerte pour trouver de nouvelles solutions.Pour toutes ces raisons, quand Jean-Paul GENOUX, Président de 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes, m’a proposé de devenir mécène de l’école, cela a sonné comme une évidence ! »Justement, pourquoi l’école 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes ? Qu’est-ce qui vous a séduit ?Edouard CATRICE : « 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes est une merveilleuse initiative qui vient répondre aux problématiques que j’ai évoquées. Sa formation est diplômante et rassure les employeurs quant à la validation des compétences techniques. Un gage de qualité dont tout le marché du logiciel a cruellement besoin.C’est un devoir pour nous, éditeur de logiciels, de soutenir cette initiative !J’ai toujours trouvé le projet remarquable, notamment l’idée que le développement était ouvert à tous. C’est le principe de 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes : l’école est gratuite, sans contrainte d’âge, de diplôme ou de parcours. En 2021, 30% des élèves ne savaient même pas coder à leur entrée !Mais ce qui m’a le plus séduit dans l’approche de l’école, c’est la sélection des élèves avec les fameuses piscines. Pendant un mois de compétition extrême, les candidats doivent travailler ensemble pour remplir des objectifs. C’est exactement ce que l’on retrouve en entreprise. Pour réussir, il faut de la détermination, de l’engagement, et avoir le sens de l’entraide et du partage : c’est l’aptitude qui compte, le reste s’apprend. Des valeurs qui me parlent et qui me rappellent l’esprit de mon école d’Ingénieurs. Nous sommes très enthousiasmés par ce partenariat et nous souhaitons nous impliquer pleinement ! »De quelle manière ce partenariat va-t-il vivre ?Benjamin TARRIER : « Nous souhaitons être proches des étudiants et les accompagner dans leur apprentissage. 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes s’appuie sur une logique de peer-to-peer qui s’étend aussi entre les étudiants et l’entreprise. Notre volonté est de compléter la formation de l’école en leur faisant vivre concrètement la réalité de l’entreprise. Le 17 février, nous avons par exemple passé un moment dans les locaux de l’école, durant lequel nous avons fait gagner des sessions de coaching avec nos développeurs. Bien plus que l’aspect technique, un bon développeur doit être ouvert d’esprit, savoir se remettre en question, avoir la capacité d’aider. La méthode de 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes favorise l’intelligence collective, et c’est justement sur cette valeur clé que nous nous appuyons chez ELCIA pour résoudre nos problématiques de développement complexes. »Pour terminer, quels sont les recrutements ouverts chez ELCIA ?Benjamin TARRIER : « Le Groupe recrute plus de 30 nouveaux talents en 2022. Du côté de notre Service Produit, nous recherchons une dizaine de développeurs, aussi bien des profils séniors que novices. Nous partageons la même vision que l’école 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes : l’entraide et le partage. Nous regardons les soft skills et le comportement avant les compétences techniques qui peuvent s’apprendre. Nous sommes donc prêts à accueillir des profils novices avec les bonnes valeurs pour les faire grandir et contribuer à leur montée en compétence. Il est donc indispensable de travailler avec les écoles comme 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes pour être visibles et proposer aux étudiants des stages, de l’alternance et des embauches en CDI. »
Il y a 3 ans et 114 jours

L’AfterBIM#4 : Les métiers du BIM, ce joyeux bazar!

Retour d’expérience – Les métiers du BIM, ce joyeux bazar! Au programme de ce quatrième AfterBIM, Tristan Mayeur vous propose un échange sur les métiers du BIM et ce que veulent dire ou ne pas dire les BIM « Quelque chose ».BIM Manager, Référent BIM, BIM coordinateur, BIM Modeleur… Nombreux sont les intitulés des chargés du BIM, mais la définition du métier varie souvent! Tristan vous fera un retour d’expérience sur le sujet, tout en vous partageant son point de vue en tant qu’enseignant. Il vous en dira ensuite plus sur son métier, notamment avec la présentation d’un projet de lycée géré en BIM management par EPIGRAM. On vous donne rendez-vous le jeudi 31 Mars à 17h30 ! Inscrivez-vous à l’événement ici. Rejoignez le groupe Linkedin de L’AfterBIM ici. 
Il y a 3 ans et 114 jours

Wargon lance deux nouveaux programmes CEE de soutien à la formation et à l'innovation dans le secteur du bâtiment

Pour faire face à l’urgence climatique, le Gouvernement s’est fixé des objectifs ambitieux pour faire baisser la consommation d’énergie de la France, notamment dans le secteur du bâtiment qui représente aujourd’hui 43 % de la consommation énergétique annuelle française et 23 % des émissions de gaz à effet de serre. Une des conditions d’atteinte de ces objectifs est la mobilisation de l’ensemble des professionnels de la rénovation énergétique, la formation et l’innovation.Le programme « OSCAR » porté par l’Association Technique Energie Environnement (ATEE) et dont la Ministre a signé ce jour la convention de mise en œuvre, répond à la demande de formation des artisans et des entreprises du bâtiment sur les aides à la rénovation énergétique. Le programme formera environ 6 000 référents sur les aides à la rénovation, interlocuteurs directs des artisans et entreprises. Il créera plusieurs outils afin de faciliter l’intégration des aides dans l’ensemble de la gestion de leurs chantiers (du devis à la clôture du chantier). Ce programme bénéficie d’un financement de 16 M€.La Ministre a également signé la convention du programme PROFEEL 2, porté par l’Agence Qualité Construction (AQC) et le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) qui bénéficie d’un financement de 35 M€. Le programme s’appuie sur des outils déjà produits dans PROFEEL, bénéficiant d’un financement de 24,5 M€, de 2019 à 2021, et apporte des réponses innovantes adaptées aux besoins des professionnels de terrain par l’intermédiaire de 8 projets permettant de répondre à deux enjeux majeurs :Favoriser des décisions de rénovation performante et ainsi augmenter le volume de travaux de rénovation,Sécuriser l’atteinte des performances recherchées et améliorer la qualité des travaux de rénovation engagés.
Il y a 3 ans et 114 jours

Excel creuse vos dettes, découvrez 6 points clés pour choisir la bonne solution de gestion commerciale

Pourquoi ces PME du BTP choisissent encore Excel ?La facilité d’accès : Excel est une solution connue de tous. Pas besoin de recherche ni de formation chronophage pour commencer à gérer son entreprise dans un tableur. La flexibilité : Excel est vu comme un outil puissant et modulable. “J’ai créé mon propre logiciel, avec des macros. Ces modèles fonctionnent et cela me permet de voir les indicateurs nécessaires au suivi financier de mon activité”. Le prix : Excel est souvent perçu comme un logiciel gratuit, acheté avec le Pack Microsoft Office. Et pourtant… Le coût caché d’Excel : 3 dettes creusées chez les PME du BTP Utiliser Excel pour gérer l’activité de sa PME a des limites. L’impact de son usage au sein d’une entreprise en pleine croissance viendra creuser 3 dettes majeures, rendant périlleuse la continuité d’activité. La dette administrative Opposer l’opérationnel et la gestion est une erreur courante pour une PME. La priorité légitime est de trouver des affaires, des chantiers à réaliser pour se développer. Le premier réflexe est donc de structurer l’équipe “terrain” pour accompagner le développement du carnet de commandes tout en repoussant la remise à plat de l’organisation administrative. L’impact est un temps de saisie et de ressaisie dans les différents tableurs Excel qui gonflent et qui alimentent la charge mentale des équipes. Elles ont le sentiment d’être “sous l’eau”. Il est donc clé d’introduire une solution adaptée et robuste rapidement, et dont la prise en main est peu coûteuse, telle que Graneet. La dette financière Il est intéressant de commencer cette partie par un constat : en 3 ans d’activité chez Graneet, nous n’avons pas encore vu une entreprise avec au moins un chantier facturé à l’avancement dans Excel, ne comprenant pas une erreur. L’impact de ces erreurs, pour vous PME du BTP, va de l’allongement de la période d’encaissement à une perte sèche de cash. Dans les 2 cas, cela crée des tensions sur la trésorerie qui peuvent devenir fatales. La dette stratégique Piloter l’activité de son entreprise dans Excel est généralement synonyme de macros et de tableurs complexes à alimenter et à maintenir à jour. Ce manque de visibilité “en temps réel” de l’activité courante de l’entreprise ne facilite pas la projection à long terme. Savoir cibler la bonne typologie de clients ainsi que les chantiers les plus rentables est le résultat de la fine analyse de projets en cours et de ceux déjà clôturés. En d’autres termes, naviguer à vue avec Excel aujourd’hui aura un impact négatif sur la rentabilité de l’entreprise demain.Comment briser ce cercle vicieux ? Chaque dette qui se creuse alimente la suivante. Un processus administratif défaillant donne une mauvaise image. Elle est la preuve d’un manque de professionnalisme et entraîne une faible reconnaissance de l’expertise de l’entreprise. Dans un contexte concurrentiel fort, ce manque d’expertise perçu ne pourra être compensé que par un prix plus bas et donc une marge plus faible, brouillant ainsi la vision long terme de l’entreprise.Déployer un logiciel de gestion commerciale pour soutenir l’activité d’une entreprise en pleine croissance apparaît donc comme un des piliers indispensables à sa réussite. Se pose alors la question de choisir la solution la plus adaptée à son besoin. 6 points clés pour bien choisir son logiciel de gestion L’ergonomie La convivialité et la simplicité d’utilisation d’une solution de gestion est un point déterminant. Une prise en main rapide est synonyme de coût de formation réduit et de gain de temps au quotidien, ainsi que l’assurance d’une bonne adhésion des équipes au nouveau logiciel. Les fonctionnalités L’adage “qui peut le plus, peut le moins” s’adapte mal à l’univers du logiciel. Privilégiez un logiciel comprenant les fonctionnalités dont vous avez vraiment besoin plutôt qu’un millefeuille complexe de fonctionnalités que vous n’utiliserez pas, qui encombrera votre quotidien et freinera la prise en main par vos équipes. L’itinérance Un logiciel de type cloud* est un atout. Il permet d’utiliser l’application depuis n’importe quel ordinateur ou tablette, peu importe l’endroit où l’on se trouve. Il déplace également les coûts annexes: serveur et maintenance vers l’éditeur de la solution. Vous payez pour votre logiciel et rien de plus ! *un logiciel cloud est une solution accessible via un navigateur web et ne nécessitant qu’une simple connexion internet. Le service support Pouvoir bénéficier d’un service client dédié doit être un élément rassurant. Soyez vigilant sur les horaires de permanence du service ainsi que le délai moyen de réponse. Si vous avez un doute, n’hésitez pas à demander les coordonnées de clients utilisant déjà la solution. Leurs retours sont toujours enrichissants. Le prix Privilégiez l’abonnement mensuel à la formule achat de licence. Ainsi après une période de test, vous pourrez vous désengager à moindre frais si le logiciel ne correspond pas à vos attentes. Le collaboratif L’enjeu d’un logiciel est de faciliter les échanges d’information entre l’opérationnel et la gestion. Faire collaborer les différents profils de collaborateurs au sein d’une même plateforme est un gage de succès. Choisissez donc les solutions de gestion illimitées en nombre d’utilisateurs.Nous avons créé Graneet dans le but de démocratiser l’utilisation des logiciels de gestion par les PME du BTP, les aider à mieux appréhender le suivi financier de leur activité et à booster leurs marges en leur fournissant une visibilité sur leurs affaires, en temps réel. Graneet, c’est plus d’une centaine de PME de tous les corps d’état qui travaillent 3x plus vite sur toutes les tâches liées au suivi financier et administratif de leurs chantiers comme en témoignent nos clients.Pour Rémi Chassagne, Dirigeant de H2O BTP : Pour le démarrage, ça allait de travailler sur Excel, tant que c'était seulement pour comptabiliser les factures. Mais aujourd'hui, pour monter en puissance on avait besoin d'un logiciel support autre qu'Excel.
Il y a 3 ans et 114 jours

Report de travaux du RER B en vue pour la finale de la Ligue des champions

"SNCF Réseau va évaluer l'impact de la décision" d'organiser la finale au Stade de France à Saint-Denis, et non plus à Saint-Pétersbourg en Russie, a indiqué un porte-parole à l'AFP."Il y aura sans doute un plan de travaux à adapter", a-t-il ajouté.Des travaux importants étaient programmés pendant le pont de l'Ascension, avec une fermeture annoncée du RER B entre Gare du Nord à Paris et l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle les 26, 28 et 29 mai.Ces travaux visent à la fois à moderniser le RER B, qui ploie sous la charge, et à construire le CDG Express, ligne rapide devant relier la capitale à l'aéroport Paris-Charles de Gaulle.Le gouvernement avait déjà demandé un report de travaux ferroviaires sur cet axe très fréquenté au nord de Paris pour permettre aux spectateurs de se rendre plus facilement à un concert du groupe Indochine, programmé le samedi précédent, le 21 mai.L'UEFA a retiré vendredi l'organisation de la finale à Saint-Pétersbourg, en réaction au début de l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe, pour la déplacer au Stade de France à Saint-Denis.
Il y a 3 ans et 115 jours

EDF promet que l'EPR de Flamanville fournira de l'électricité en 2023 malgré les problèmes de Taishan

"Ce qui est attendu, c'est la fourniture du premier kilowatt de Flamanville 3 en 2023", a assuré David Le Hir, directeur achèvement de cet EPR lors d'une commission locale d'information à La Hague, près de Flamanville.EDF avait annoncé en janvier un nouveau retard dans le chargement du combustible repoussé de fin 2022 au deuxième trimestre 2023 sans préciser quand le premier kwh serait produit."Le chargement du combustible au 2e trimestre 2023 (...) serait la première étape d'un processus de démarrage qui dure plusieurs mois", a précisé M. Le Hir. Le calendrier annoncé inclut l'impact des problèmes rencontrés par le réacteur EPR 1 à Taishan, assure-t-il.Pour Yannick Rousselet, chargé des questions nucléaires de Greenpeace France interrogé par l'AFP en marge de la réunion, ces adaptations vont nécessairement entraîner de nouveaux surcoûts, en plus de ceux annoncés en janvier.Interrogé sur ce point par l'AFP, M. Le Hir a répondu : "peut-être que oui, peut-être que non".Il a revanche démenti les affirmations mardi de la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD), une association antinucléaire, selon lesquelles EDF allait "mettre à la poubelle" les combustibles destinés à l'EPR arrivés en 2021 à Flamanville, soit 250 millions d'euros, pour les remplacer par d'autres, renforcés pour éviter les problèmes rencontrés à Taishan."Les assemblages (de combustibles ndlr) qui sont actuellement stockés sur Flamanville seront utilisés sur Flamanville", a assuré M. Le Hir.EDF planche pour éviter à Flamanville deux problèmes techniques survenus à Taishan, a-t-il aussi précisé. Des ruptures de ressorts sur "quelques crayons" (barres de combustibles) ont conduit à leur "inétanchéité". Et par ailleurs, a été identifié "un phénomène de frottement localisé" entre les assemblages de combustibles et le "réflecteur lourd", un composant enveloppant le cœur qui permet de guider l'eau à l'intérieur de la cuve. Cela "ne remet pas en cause la conception de la cuve", selon M. Le Hir.Le Président Emmanuel Macron a annoncé le 10 février un programme de construction de six autres EPR en France. Celui de Flamanville cumule 11 ans de retard et son coût est monté à 12,7 mds selon EDF contre 3,3 mds annoncé en 2006.
Il y a 3 ans et 115 jours

CEE : 51 millions d'euros mobilisés sur deux nouveaux programmes

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE. La ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon a lancé, le 25 février 2022, deux nouveaux programmes de certificats d'économies d'énergie à destination de la filière du bâtiment. Le premier, Profeel 2, s'inscrit dans la continuité du précédent éponyme portant sur des solutions innovantes. Le second, Oscar, se concentre sur l'accompagnement des artisans.
Il y a 3 ans et 115 jours

Rénovation énergétique : Hellio alerte sur le reste à charge des familles en situation de précarité

Entre 600.000 et 900.000 : c'est le nombre de logements insalubres estimés en France. Selon ce rapport, en 2020, les rénovations subventionnées par l'Anah via le programme Habiter Mieux sérénité à destination des ménages modestes et très modestes, avec au moins 35 % de gain énergétique, n'ont augmenté que de 7 %, passant de 41.000 rénovations en 2019 à 52.000 en 2020, et stagnent en 2021. Après la mobilisation de toutes les aides possibles, les propriétaires très modestes en maisons individuelles subissent un reste à charge en moyenne de 39 % au lieu de 10 % du montant des travaux. Pour les ménages modestes, c'est 56 %.De plus, ces Français, qui vivent avec moins de 800 euros par mois, ont perdu 0,5 % de pouvoir d'achat, soit 39 euros par an. Cela se manifeste notamment par la difficulté à payer ses factures d'électricité. Engagé dans la lutte contre la précarité énergétique et membre historique du collectif STOP Exclusion Énergétique, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, milite et agit pour éradiquer la précarité énergétique d'ici 2030. En ce sens, le groupe apporte son soutien à la démarche exemplaire menée par Réseau Éco Habitat. Lancé en 2019, le programme “1DigneToit!” rassemble Réseau Éco Habitat, structure fondée sur une logique associative et coopérative dans le Nord de la France, le Secours Catholique et Hellio. Son but ? Aider les ménages en situation de précarité énergétique à retrouver un logement décent grâce aux travaux de rénovation énergétique et d'adaptabilité en les accompagnant tout au long du processus. Depuis sa création, ce programme conventionné est venu en aide à une cinquantaine de familles. Grâce à une dotation de 45.000 € allouée par Hellio, 13 d'entre elles ont pu bénéficier d'une aide au financement de leur reste à charge. L'objectif de Réseau Éco Habitat pour 2022 est de réaliser 40 chantiers, avec une progression visée de 10 chantiers supplémentaires par an.Les ménages précaires moins enclins à réaliser des travaux de rénovation énergétique Pour sortir de la précarité énergétique les 3,5 millions de ménages qui connaissent des difficultés à payer leurs factures d'énergie, tous les acteurs de la rénovation énergétique des bâtiments doivent se mobiliser. Même si le soutien financier de l'État s'est incontestablement fait plus massif ces cinq dernières années, notamment avec la montée en puissance du rôle de l'Anah et de la distribution de l'aide MaPrimeRénov', celui-ci n'a cependant pas permis aux ménages les plus modestes de bénéficier de travaux de rénovation énergétique globale. Le “reste à charge“ qui s'élève en moyenne à 10 % du coût des travaux selon l'État, et à 39 % selon la fondation Abbé Pierre dans son rapport sur le mal logement de 2022, rend en effet inaccessible la possibilité de sortir de la précarité énergétique pour des familles qui vivent parfois avec moins de 10 € par jour. L'aide Habiter Mieux Sérénité dédiée à la rénovation globale pour ces ménages est, elle, peu lisible et moins facile d'accès. Transformée en MaPrimeRénov' Sérénité au 1er janvier 2022, ses modalités de distribution sont certainement encore à éclaircir au regard de son évolution en juillet prochain Sans compter que depuis 2021, les ménages précaires doivent faire face à plusieurs baisses successives des aides à la rénovation énergétique. Mais pour Hellio, la lutte contre la précarité énergétique n'est pas simplement qu'une question de financement. La difficulté première consiste à identifier et localiser les personnes en situation d'exclusion énergétique, parfois “invisibles” des services sociaux, car cette forme de précarité ne se voit pas de l'extérieur. De plus, 2/3 des logements insalubres appartiennent à des propriétaires occupants. Une fois identifiées, la prise de contact avec ces personnes a plus de chances d'aboutir avec des tiers de confiance. Pourtant, des solutions financières et opérationnelles existent. En combinant la relance de la construction de logements performants énergétiquement avec des aides sociales immédiates revalorisées pour alléger les factures d'énergie, et des solutions systémiques comme la rénovation globale et performante des logements, il est possible d'éradiquer la précarité énergétique d'ici 2030. Preuve, en est l'action menée par Réseau Éco Habitat.Une dotation de Hellio de 45.000 euros pour aider au financement du reste à charge de 13 familles Toutes deux membres du collectif STOP Exclusion Énergétique, Réseau Éco Habitat et Hellio ont décidé d'unir leurs forces. Via Hellio Care dédié au soutien d'actions RSE, l'acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, a souhaité ajouter une pierre à l'édifice en donnant un coup de pouce à plusieurs familles accompagnées par Réseau Éco Habitat pour le financement de leur reste à charge. Un sujet qui tient beaucoup à coeur à l'entreprise, consciente que la massification de la rénovation énergétique ne pourra se faire qu'avec des solutions de financement innovantes et pérennes. Hellio a ainsi mis à disposition de Réseau Éco Habitat une enveloppe de 45.000 €.Pour Claire Gagnaire, secrétaire générale de Hellio : « Chez Hellio, la responsabilité environnementale est au coeur de notre ADN : nous sommes engagés dans les économies d'énergie en France depuis 2008. Notre mission est d'intensifier nos actions de terrain avec les entreprises de travaux, les artisans pour créer de l'emploi, des filières de formations adaptées aux nouveaux métiers, et d'accompagner le plus grand nombre de sociétés privées et publiques, des collectivités et bien entendu les particuliers. Nous voulons mettre notre expérience à disposition du collectif STOP Exclusion Énergétique et de ses engagements. C'est pourquoi nous sommes profondément engagés dans l'action menée conjointement avec Réseau Éco Habitat dans le financement du reste à charge des ménages en situation de précarité pour leurs travaux de rénovation énergétique. »La démarche exemplaire de Réseau Éco HabitatLes bénévoles du Secours Catholique sont la clé d'entrée de l'accompagnement de Réseau Éco Habitat car ils sont souvent sollicités par des personnes qui rencontrent des difficultés pour payer leurs factures d'énergie. Celles-ci habitent la plupart du temps dans des passoires thermiques. Face à l'envolée des prix de l'énergie, certaines se chauffent à peine et vivent dans des logements où le thermomètre affiche seulement 14°.Les bénévoles ont ainsi pris conscience que le chèque énergie n'était pas suffisant et que les travaux de rénovation énergétique seraient bien plus efficaces. Pour Franck Billeau, fondateur et directeur de Réseau Éco Habitat : « Les bénévoles sont la passerelle avec les familles. Ils jouent un rôle de repérage et sont présents du début à la fin, lors du passage des artisans jusqu'à la livraison du chantier. Ils rassurent les familles qui ont peur d'être arnaquées. Sans eux, on n'existe pas ! » La première étape consiste à étudier en détail le profil des ménages – leur composition, leurs revenus – afin d'aller chercher le maximum de subventions possibles pour limiter le reste à charge. C'est ensuite au tour du logement d'être passé à la loupe. Un audit est alors réalisé par un bureau d'études pour évaluer les travaux de rénovation énergétique à réaliser, mais aussi d'accessibilité. Place aux travaux qui consistent généralement à isoler, changer le système de chauffage et les menuiseries, pour passer par exemple d'une étiquette G à D. Les travaux durent en général entre 6 et 8 semaines, avec, si possible, une organisation en milieu occupé car le relogement des personnes n'est pas toujours possible. Réseau Éco Habitat s'entoure au maximum d'entreprises générales afin de limiter le nombre d'interlocuteurs pour les familles et ainsi simplifier la démarche. L'association compte sur l'appui de plusieurs entreprises fidèles : « Nos valeurs se fondent sur notre capacité à créer des liens de coopération et d'entraide entre tous les acteurs membres du réseau. Il y a une volonté commune de réduire les marges pour trouver le juste prix dans tout l'écosystème », précise Franck Billeau. Réseau Éco Habitat se charge de toutes les démarches pour demander l'ensemble des aides qu'il est possible de mobiliser : Anah, aides régionales, départementales, etc. L'association a même constitué une caisse pour pouvoir avancer les aides. « Avec l'ensemble des aides, on arrive à atteindre 90 % de prise en charge. On demande toujours une petite participation aux familles pour les impliquer dans le projet », précise Franck Billeau. TémoignagesArtiste peintre, Erlina élève seule ses 3 enfants. Après sa séparation, n'ayant pas accès à un logement HLM du fait de son statut de propriétaire, elle achète une petite maison, avec pour seul moyen de chauffage une cheminée. Mais au moment du ramonage, c'est la douche froide : la cheminée n'ayant jamais été entretenue, elle ne peut être utilisée en l'état. Pendant 2 ans, la famille vit dans le froid, elle ne se chauffe qu'à l'aide d'un convecteur électrique prêté par des amis, et voit ses factures d'électricité s'envoler pour atteindre 600 € pour 2 mois en période hivernale. L'assistante sociale qui l'accompagne la met alors en relation avec Réseau Eco Habitat en 2019. Les démarches ont été longues pour démarrer les travaux, le temps de constituer le dossier, réaliser les devis, les refaire en abandonnant certains travaux car le reste à charge était trop important. Les travaux sont réalisée entre mars et juin 2021 : isolation haute, isolation des murs périphériques intérieurs, pose de radiateurs électriques et d'un poêle à bois, renforcement du plancher de la cuisine, suppression de la tuyauterie en plomb (arrivée d'eau), remplacement des fenêtres de toit, pose de menuiseries en PVC, électricité et VMC. Le montant total des travaux s'élève à 41 636 €, pour un reste à charge de plus de 7 687 € financé par la dotation Hellio et un prêt de la CAF.« Avant, il faisait 14° dans notre maison car on ne chauffait pas beaucoup. En hiver, mes enfants dormaient dans les combles avec des manteaux tellement il faisait froid, et en été, il y faisait une chaleur étouffante. Maintenant, la maison est très bien isolée, on utilise principalement le poêle à bois pour se chauffer, on allume les radiateurs seulement lorsqu'il fait très froid. Mes enfants vivent désormais dans des conditions correctes et je travaille aussi dans un meilleur environnement. Je peux également de nouveau recevoir chez moi », raconte Erlina. « C'est un très beau projet pour Erlina ! Les travaux lui ont permis de valoriser son patrimoine et de lui redonner une dignité. Elle a été très impliquée dans la démarche, très conciliante, et elle entretient bien cette maison. Ça fait plaisir de voir que les travaux sont appréciés et qu'ils permettent un redémarrage dans la vie »”, se réjouit Catherine, bénévole au Secours Catholique.Alexandre est agriculteur dans les céréales. Avant de bénéficier de l'accompagnement de Réseau Éco Habitat, il occupait un logement sans isolation et payait 1 600 € d'électricité par an, une fortune ! Membre du CCAS (centre communal d'action sociale) de Compiègne, mandaté par le Secours Catholique et président de Réseau Éco Habitat, Pierre Chevillotte a accompagné Alexandre dans les démarches. Les demandes de subventions ont été un véritable parcours du combattant, entre l'identification des aides de l'Anah, de la région, du département et de la communauté de communes !Après un an pour boucler le dossier, les travaux d'un montant de 52 000 € peuvent enfin être réalisés en février 2021 : isolation des murs intérieurs et des combles, changement de menuiseries et du système de chauffage, adaptation de la salle d'eau.« Aujourd'hui, mon logement est confortable, je chauffe à 19° sans problème grâce à une meilleure isolation et une nouvelle chaudière gaz », constate Alexandre.« Avant ma retraite, je n'avais aucune notion de ce qu'était la précarité énergétique. Je me suis rendu compte que les personnes en situation de précarité énergétique étaient “indivisibles”. Quand on passait devant la maison d'Alexandre, on ne pouvait pas deviner les conditions dans lesquelles il vivait. Ces personnes ne se plaignent jamais, leur repérage est lié à un concours de circonstances. Mon devoir est que les communes arrivent à identifier ces personnes en situation de précarité », confie Pierre Chevillotte.
Il y a 3 ans et 115 jours

ABB ENRICHIT SES GAMMES DE MATÉRIELS ÉLECTRIQUES DANS LE LOGICIEL ELEC CALC™

Trace Software International, éditeur de logiciels pour le bâtiment et l’énergie, et ABB, leader des technologies numériques pour l’industrie, annoncent l’intégration de nouvelles références de matériels électriques dans le catalogue multi-fabricants du logiciel elec calc. Des milliers de références ABB disponibles dans le logiciel elec calc. Déjà présent dans le catalogue multi-fabricants d’elec calc, ABB propose désormais aux utilisateurs du logiciel l’accès à une base de données techniques enrichie de près de 5 000 nouvelles références de disjoncteurs dont celles de la gamme de disjoncteurs boitier moulé Tmax XT. Ce sont au total plus de 29 000 références ABB de disjoncteurs et autres composants qui sont disponibles dans le catalogue elec calc et qui permettent de proposer aux professionnels un large choix de références techniques. « Nous avons souhaité être référencés dans elec calc car ce logiciel représente un important relais d’informations pour faire découvrir nos produits directement aux bureaux d’études. De plus, Trace Software dispose d’un service dédié à l’enrichissement des bases de données de leur logiciel ce qui nous a fait gagner un temps précieux pour l’intégration de nos références. Nous savons que la cohérence des données techniques avec le logiciel est contrôlée et, pour nous, ce paramètre est essentiel en termes de sécurité. » Patrick Domange, ABB   « L’enrichissement des catalogues constructeurs est une démarche permanente qui assure à nos utilisateurs de disposer de nombreuses références à jour. Avec l’intégration des références d’un constructeur comme ABB, nous avons encore enrichi notre catalogue afin de proposer à nos utilisateurs un large choix de matériels. Ils bénéficient de données et de références à jour pouvant être directement exploitées dans les nomenclatures et les calculs » Martial Leroy, Trace Software Grâce à l’expertise reconnue d’ABB en distribution basse et moyenne tension et à l’expertise du calcul électrique de Trace Software avec elec calc, les professionnels peuvent réaliser leur conception avec une garantie de flexibilité et de conformité avec la norme électrique. A propos de Trace Software Depuis plus de 30 années Trace Software conçoit des logiciels pour la conception et l’exploitation d’installations électriques et solaires pour le bâtiment et l’industrie. Les solutions de Trace Software couvrent les besoins depuis le chargé d’affaires jusqu’à l’exploitation, en passant par le dimensionnement des réseaux. Trace Software est également présent sur le marché de la maquette numérique avec une plateforme complète de conception d’installations électriques en Open BIM. Trace Software est distribué en Europe, Afrique, Amérique du Sud et en Asie via des distributeurs et des filiales en Allemagne, Espagne, Maroc et Chine.
Il y a 3 ans et 115 jours

Foncière Atland et PGGM annoncent le lancement des travaux de restructuration du 51 avenue Hoche à Paris

Cet ancien hôtel particulier situé en plein cœur du Quartier Central des Affaires de Paris fait l’objet d’un important programme de restructuration lui permettant de viser des labels environnementaux très exigeants. La livraison est prévue au 1er trimestre 2023, l’immeuble proposera 1 650 m² de bureaux et 350 m² d’espaces extérieurs.Luminosité, performance et élégance pour un actif primeEmblématique de l’architecture haussmannienne, cet immeuble a été réinventé, dans le respect de son élégance originelle avec l’ajout subtile d’éléments contemporains avec notamment :Un porche d’entrée repensé pour magnifier l’escalier d’honneur donnant accès au hall d’accueilLa construction de loggias, de paliers vitrés et d’une verrière au 5ème étage pour offrir une luminosité maximale des plateauxUne cour pavée prolongée d’un écrin de verdure pour profiter du cœur d’ilotLa création d’un espace événementiel flexible de 200 m² permettant de recevoir du public (classé ERP) ouvert sur le jardinÉléments environnementaux et traitement végétal Le 51 Hoche a entrepris une démarche environnementale exigeante en visant 3 certifications majeures :HQE rénovation : niveau très performantBREEAM : niveau Very GoodWIREDSCORE : niveau CertifiedUn intérêt particulier a été apporté au bilan carbone de l’opération avec un réemploi à 80% de la structure originelle de l’actif, un engagement de tri et de valorisation des déchets lors de la déconstruction et une performance cible conforme aux exigences fixées pour 2030 par le dispositif éco-énergie tertiaire.Le jardin paysagé accueille trois strates végétales - arbres, arbustes et plantes herbacées refuges à faune - qui participent au renforcement du patrimoine écologique et à la qualité de vie du lieu.Un actif idéalement situé à ParisSitué au cœur du QCA, prestigieux quartier d’affaire parisien, le 51 Hoche bénéficie d’une excellente desserte grâce au hub métro-RER de l’Étoile (Charles de Gaulle Étoile à 150 m, lignes de métro 1, 2 & 6 et RER A), facilitant l’accès à l’immeuble.Cette opération s’inscrit dans le cadre du partenariat établi entre Foncière ATLAND et PGGM en 2016. L’OPPCI géré par ATLAND Voisin (société de gestion réglementée, filiale d’ATLAND) a pour objectif d'investir dans des actifs de bureaux en Ile-de-France.Une opération imaginée avec le cabinet d’architecte BSTLL, réunissant l’agence Samuel Nageotte Architectures, l’Atelier Nicolas Salmeron pour l'architecture intérieure et JIGEN Interactive Studio pour les illustrations.
Il y a 3 ans et 116 jours

Les cercles du lac, au Canada, par WAW Architectes

Au sein du Parc Omega, au Québec, WAW Architectes est lauréat en août 2021 d’un concours international avec un programme touristique proposant la création de la réception, d’un hôtel, un centre de conférence et d’un centre de loisir & spa. Le coût – 27,5 M€HT – permet ici la quadrature des cercles du lac. Communiqué. […] L’article Les cercles du lac, au Canada, par WAW Architectes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 118 jours

Investissement record pour le fluvial : VNF investira près de 345 millions d’euros en 2022

Cet investissement sans précédent est rendu possible grâce à l'augmentation de la dotation consacrée au fluvial dans le budget de l'Etat[1] et aux co-financements des projets fluviaux par les collectivités territoriales ou encore l'Union Européenne.Pour Thierry Guimbaud, Directeur Général de VNF, « nos capacités d'investissement records s'inscrivent directement dans le cadre du COP que nous avons signé l'an passé avec l'Etat et qui vise à faire du fluvial un pilier de la transition écologique. D'ici 2030, ce sont plus de 3 milliards d'euros qui sont envisagés d'être consacrés au réseau VNF sur la durée du contrat. Régénération, modernisation, développement, sécurisation des ouvrages, nous investissons partout où nous sommes présents pour mener à bien l'ensemble de nos missions de service public. Le fluvial est à la fois un écosystème vertueux offrant une réelle capacité de report modal pour une logistique plus sobre et plus sûre, une infrastructure au service de la cohésion et du développement durable des territoires, et il constitue enfin une réserve de plus en plus précieuse d'eau et de biodiversité ».Un investissement record pour VNF en 2022 grâce au plan de relanceVNF dispose pour 2022 d'un budget d'investissement qui atteint près de 345 millions d'euros pour fiabiliser, moderniser et développer ses infrastructures et renforcer le rôle du fluvial. En effet, après des décennies de sous investissements en faveur du réseau fluvial, VNF enregistre ces dernières années une hausse significative de ses crédits. Pour rappel, ils étaient de 170M€ en 2019. Sur la durée du contrat entre l'établissement et l'Etat les capacités d'investissements du fluvial seront de 300 millions d'euros en moyenne par an.Entre 2021 et 2023, l'établissement bénéficie d'une dotation de 175 millions d'euros dans le cadre du plan de relance de l'économie. Concrètement, ce budget complémentaire, permet d'accélérer la réalisation d'environ 100 projets de maintenance et de modernisation du réseau portés par l'établissement.C'est par exemple le cas du chantier en cours de confortement des berges du Canal du Centre sur plusieurs centaines de mètres à Ecuisses en Saône et Loire. C'est également le cas de l'écluse de Nourriguier qui connecte le port de plaisance de Beaucaire au Canal du Rhône à Sète et dont les travaux de réhabilitation d'un montant de 3 millions d'euros financés au plan de relance vont permettre la réouverture du secteur à la navigation d'ici l'été.D'importants travaux de régénération et de modernisation sur l'ensemble du réseauL'établissement consacre la grande majorité (trois quart) de son budget d'investissement à la régénération de ses infrastructures sur l'ensemble de son réseau.Cela se traduit par de nombreuses opérations de maintenance et d'entretien sur ses digues classées, ses écluses sur le petit comme sur le grand gabarit, ou encore ses barrages sur l'ensemble du réseau.Le réseau géré par VNF se caractérise par son étendue (6700km) mais aussi par un nombre élevé d'ouvrages (4000). Ce patrimoine comprend à la fois des ouvrages robustes mais très anciens, construits au XIXe siècle, notamment sur le réseau à petit gabarit et des ouvrages des années 1960-70 le plus souvent sur le grand gabarit dont les équipements industriels présentent des signes de vieillissement qu'il convient de régénérer.L'établissement porte en parallèle un ambitieux programme pluriannuel de modernisation du réseau intégrant la rénovation des infrastructures et l'intégration du numérique dans les modes de travail qui permettront une gestion du réseau plus moderne, un service plus réactif et performant et des conditions de travail plus sûres pour les personnels.Sur le grand gabarit, la commande et le contrôle des ouvrages (écluses et barrages) sont progressivement centralisées – c'est ce qu'on appelle la télé-conduite. Sur le petit gabarit, le réseau va être automatisé pour rendre l'offre plus attractive, donner plus de souplesse quant aux horaires de navigation et faciliter l'exploitation.A titre d'exemple, l'établissement engage cette année :le rehaussement du Pont de Carnon sur le canal du Rhône à Sète pour un montant de 2,3 millions d'euros ;le remplacement du barrage à aiguilles au Wacken à Stasbourg sur l'Ill canalisée pour un montant de 3,6 millions d'euros ;la reconstruction du barrage en rivière de Batardeau à Auxerre pour un montant global de 5 millions d'euros ;la restauration de la tête du tunnel-canal de Saint-Albin en Haute-Saône pour 7 millions d'euros ;la régénération des écluses de Gambsheim pour un montant global de 38 millions d'euros, avec le soutien financier de l'Europe.Et poursuit :la modernisation des barrages et le remplacement des portes des écluses sur la Moselle canalisée, pour un budget global de plus de 50 millions d'euros ;la mise en place de la téléconduite du réseau grand gabarit du Nord et du Pas-de-Calais pour un montant global de 36 millions d'euros.S'agissant de la gestion hydraulique, VNF poursuit ses investissements pour améliorer la supervision des niveaux d'eau afin de mieux anticiper la gestion quantitative et optimiser la ressource en eau pour assurer un meilleur partage de ses usages. Ainsi, VNF engagera 7 millions d'euros sur le Canal des deux mers pour la mise en place de capteurs de supervision des niveaux d'eau, la mécanisation et la télégestion des ouvrages hydrauliques d'ici 2025.VNF poursuit également les actions relatives à la sécurité des ouvrages hydrauliques avec environ 10 millions d'euros qui seront engagés cette année. A titre d'exemple, on notera le lancement des travaux de réfection du barrage réservoir de Bouzey alimentant le canal des Vosges à proximité d'Epinal.Seine Escaut, un investissement d'avenir pour les territoires européensComme en 2021, l'année sera ainsi marquée par une série de réalisations majeures visant à favoriser le développement de la logistique fluviale et notamment sur la partie française de la liaison européenne Seine Escaut, qui connectera à grand gabarit le bassin de la Seine avec le réseau fluvial de l'Europe du Nord, et favorisera le développement économique des territoires.En effet, l'axe Seine-Escaut, comprend la réalisation du Canal Seine Nord de 107km, pilotée par la Société du Canal Seine Nord, mais aussi la mise au grand gabarit de l'ensemble des canaux existants de l'axe logistique de la Seine à l'Escaut, soit 1000 km. VNF est maître d'ouvrage de toutes les autres parties françaises de l'axe. Ainsi, en 2022, ce sont de nouveau plus de 70M€ qui seront engagés notamment pour :Poursuivre : l'opération de remise en navigation du canal de Condé-Pommeroeul dans les Hauts de France ;les opérations de recalibrage de la Lys ;les opérations de recalibrage de La Deûle ;les travaux de modernisation des écluses de Méricourt ;la restauration de l'écluse de Denain (59) ;le chantier de modernisation pour un montant de 39 millions d'euros du barrage de Poses dans l'Eure, où plus de 6 millions de tonnes de marchandises et près de 10 000 bateaux transitent chaque année.Et lancer de nouveaux chantiers liés à la mise au gabarit de cet axe géostratégique, comme : l'allongement de l'écluse de Quesnoy-sur-Deûle (59), pour un budget global de 33 millions d'euros jusqu'en 2026 ;la rénovation des écluses de Bougival (78), représentant un budget de 7,2 million d'euros ;la réfection de la digue de Croissy-sur-Seine (78) pour plus de 10 millions d'euros ;la reconstruction du barrage de Beaulieu (10) pour un montant de 15,8 millions d'euros.VNF, avec l'appui de l'Europe et de la Région Hauts de France, aura ainsi investi près de 300 millions d'euros sur la période 2014-2022 pour le développement et la modernisation des 735 km de son réseau au sein de la liaison Seine-Escaut.[1] via l’Agence de financement des infrastructures de Transports de France – AFITF
Il y a 3 ans et 118 jours

Top départ pour le Start-up Accelerator

La 3e édition du programme Start-up Accelerator est lancée. [©Holcim] Holcim lance la 3e édition de son programme Start-up Accelerator, avec le concours de Bertrand Piccard, explorateur et environnementaliste suisse. Ainsi, l’industriel appelle les start-up du monde entier à candidater, jusqu’au 27 mars aux “défis” de l’accélérateur. En effet, Holcim a identifié neuf thématiques en lien avec la construction de demain. Parmi lesquelles figurent, l’économie circulaire, les solutions de ciments biosourcés. Ou encore, la réutilisation des matériaux de démolition ou encore la maison intelligente… Différents pays et plusieurs industriels du secteur, comme Sika, portent un défi. Le Start-up Accelerator compte aussi de nouveaux partenaires. A l’image de Bouygues Construction et le cabinet de conseil en ingénierie britannique Mott MacDonald. Lire aussi : LafargeHolcim : Douze start-up en accélération Les start-up sélectionnées intégreront le programme d’accélération, qui se déroulera de mai à novembre 2022. Elles seront ensuite suivies par un expert qui aidera à la mise en place d’un plan d’action stratégique, en définissant des objectifs de développement. Pour les candidats et les partenaires, c’est aussi une façon de tisser des liens durables. « Chez Holcim, nous travaillons avec des centaines de start-up dans le monde entier pour accélérer l’innovation et la construction durable, explique Jan Jenisch, Pdg du groupe. Start-up Accelerator nous permet d’entrer en contact avec les esprits les plus brillants du monde, afin de favoriser des percées révolutionnaires. » Pour conclure l’édition, une journée de démonstration se déroulera, en décembre 2022, avec l’ensemble des lauréats.
Il y a 3 ans et 118 jours

Weber investit dans les matières premières de substitution

La RSE toujours au cœur de sa stratégie de développement et en droite ligne de son programme #VertEtFier, Weber continue d’agir activement dans la perspective de réduire de 30 % son empreinte CO2 d’ici 20251 et de 20 % sa consommation de matières premières primaires. C’est ainsi que l’industriel a déjà intégré, sur plusieurs sites […]
Il y a 3 ans et 119 jours

Les inscriptions pour le concours Architendance sont ouvertes

L’appel à projets pour la 6ème édition est ouvert jusqu’au 30 juin 2022.Qui peut s’inscrire ? Tous les architectes exerçant une activité indépendante ou en agence, domiciliés en France, inscrits à l’Ordre. Inscriptions sur le site dédié.Quels types de projets ?Ouvrages de moins de 4 ans ou en cours d’achèvement au 30 juin 2022Constructions neuves, opérations de réhabilitation, extension ou rénovation4 catégories : logement individuel, logement collectif, habitat Intermédiaire, équipement & bâtiment tertiaire Critères d’appréciation par le juryMise en valeur de la tuile terre cuite et originalité dans le traitement du toit et/ou de la façade Qualité du projet architectural Pertinence du programme et intégration dans le contexte. Jury et prix Le jury, présidé par Anne-Sophie Kehr, Présidente du rma (réseau des maisons de l’architecture), est constitué par des architectes lauréats des éditions précédentes, d’enseignants en Ecole d’architecture et de journalistes spécialisés. Outre les lauréats de chaque catégorie désignés par le jury, un Prix du public sera attribué par un vote sur Instagram. AgendaClôture des inscriptions : 30 juin 2022 Jury : 15 septembre 2022 Remise des prix : 21 octobre 2022 lors de la Biennale du réseau des maisons de l’architecture. La Tuile Terre Cuite Architendance 2012-2022 : le concours fête ses 10 ansEn 10 ans, la tuile est devenue matériau d’architecture Pour Jean-Baptiste Fayet, Président du Groupement des Tuiliers de la Fédération Française des Tuiles et Briques : «Le Grand Prix la Tuile Terre Cuite Architendance a été créé en 2012 à l’initiative de la Fédération Française des Tuiles et Briques, soutenue par le Réseau des maisons de l’architecture. Son ambition est de donner tous les deux ans de la visibilité à des réalisations architecturales contemporaines exemplaires mettant en œuvre de la tuile terre cuite en toiture ou en façade. En cinq éditions, ce sont près de 400 agences qui ont proposé des réalisations. »Pour Anne-Sophie Kehr, Présidente du Jury depuis 2018 et Présidente du Réseau des maisons de l’architecture : « Depuis l’origine, les réalisations primées par le jury partagent à travers le temps des valeurs communes : elles s’inscrivent dans une quête d’innovation, sont porteuses de valeurs d’usage nobles, en dialogue avec leur environnement et leur histoire. » «Pour les fabricants de tuiles, le Concours est un moment d’échanges précieux avec les architectes dont le regard et les attentes sont des sources de réflexion, de recherche et d’innovation » ajoute Jean-Baptiste Fayet.Un concours pour mettre avant la diversité d’usage et la modernité de la Tuile Terre Cuite « Le temps d’une décennie, de nouveaux usages se sont développés : davantage de faibles pentes, passage du toit vers la façade, formes complexes… La palette de teintes est désormais très large, depuis des coloris naturels et nuancés jusqu’à des rendus des blancs ou noirs en mat ou brillant, émaillés et vernissés, sans compter les créations sur mesure… » note Jean-Baptiste Fayet qui poursuit : « La modernité de la terre cuite, c’est aussi de répondre aux enjeux durables qui s’imposent aux bâtisseurs : elle est pérenne dans le temps, fabriquée avec une matière première naturelle, géo-sourcée, renouvelable, recyclable ». 10 ans et 5 palmarès qui reflètent l’évolution de nos façons de vivre Les palmarès reflètent également les évolutions de nos façons de vivre chez soi et ensemble, avec notre famille, nos voisins, nos liens avec le paysage, avec l’environnement, avec le présent et le passé. « Les projets récompensés sont tous créateurs d’une nouvelle harmonie et de lien avec leur environnement, gage d’intégration dans un site. Au fil des années, c’est moins le geste architectural fort qui séduit le jury que des projets qui affirment quelque chose de très symbolique rappelant que la fonction primaire de l’architecture, c’est de nous abriter » conclut Anne-Sophie Kehr.
Il y a 3 ans et 120 jours

1.200 bâtiments publics ont bénéficié d'une rénovation thermique grâce au plan de relance

Sur environ 4.000 projets retenus fin 2020 par le gouvernement pour bénéficier du soutien de l'Etat, près "d'un tiers" ont donc été "livrés dans toute la France", a indiqué le ministre lors d'un déplacement à Rennes, selon le texte de son discours transmis à l'AFP, M. Dussopt saluant un "point d'étape extrêmement satisfaisant".Ce programme à réaliser sur trois ans prévoit de mobiliser 2,7 milliards d'euros, dont 1,3 milliard pour les établissements d'enseignement supérieur et de recherche.Cette enveloppe devait permettre de réduire les consommations d'énergie de 400 à 500 gigawattheures par an, mais "nous avons d'ores et déjà dépassé notre cible environnementale, puisque les estimations faites aboutissent à une économie de 600 gigawattheures", a indiqué Olivier Dussopt. A côté de cet appel à projets, le gouvernement a également mis 1,3 milliard d'euros sur la table pour soutenir la rénovation des bâtiments appartenant aux collectivités locales, comme les écoles, et 2 milliards d'euros via le "Ségur de la santé" pour les Ehpad et les hôpitaux.A cela s'ajoute aussi par exemple le dispositif MaPrimerénov pour aider les particuliers à financer des travaux dans leurs logements, ou des subventions pour les petites entreprises qui rénovent leurs locaux.Le secteur du bâtiment dans son ensemble représente un quart des émissions françaises de gaz à effet de serre et les gouvernements successifs peinent à accélérer le rythme des rénovations pour réduire cette empreinte environnementale, en particulier dans le logement.La stratégie nationale bas carbone prévoit de réduire de 49% en 2030 par rapport à 2015 les émissions de gaz à effet de serre du bâtiment, avant une décarbonation complète en 2050.
Il y a 3 ans et 120 jours

VIPros, bien plus qu’un simple programme de fidélité !

Après avoir réussi à fédérer les industriels, puis à gagner sa légitimité auprès des artisans du Bâtiment, VIPros va plus loin encore avec une offre de services unique sur le marché… La relation client, un enjeu stratégique Durant des années, le schéma classique « industriel > distributeur > client professionnel » régissait toute la promotion des ventes et la fidélisation clients. Si les 3 acteurs de ce triptyque conservent leur importance, force est de constater que leur rôle évolue au sein de cette relation et qu’il devient stratégique pour chacun de mieux connaître les 2 autres… C’est en partant de ce constat que depuis 4 ans, VIPros facilite la relation et les échanges entre Industriels et Clients professionnels, tout en favorisant la concrétisation des transactions auprès des réseaux de distribution. Fort de cette nouvelle dynamique, et fidèle à cette stratégie, VIPros va plus loin aujourd’hui en associant la conquête de nouveaux clients à l’animation de la relation et à la fidélisation des plus actifs d’entre eux. Du Cash et des Points cadeaux Si le point cadeau reste l’ADN du programme VIPros, la conquête de nouveaux clients passe par des offres plus immédiates et plus « matérialisables ». Voilà pourquoi, VIPros propose désormais des offres Cashback et des réductions immédiates pour développer les relations commerciales, tout en conservant les VIPoints cadeaux pour fidéliser les clients les plus impliqués. Bien mieux qu’un simple centre de gestion De nombreuses offres de remboursement partiel (O.D.R.) sont régulièrement proposées aux clients professionnels, mais toutes reposent sur un même processus, à la fois laborieux et dissuasif : découpe de code-barres, preuve d’achat, coordonnées du bénéficiaire, Iban… pour un remboursement effectif sous 6 à 8 semaines ! Désormais cela relève du passé grâce à un dispositif VIPros « clé en main » : • Inscription rapide sur vipros.fr • Enregistrement unique de son Iban Professionnel • Liberté d’acheter ses produits là où l’on veut • Cumul des offres Cashback de toutes les marques partenaires • Remboursement sous 6 à 8 jours… Sans oublier qu’une marque partenaire peut activer et piloter très simplement ses offres via la plateforme VIPros… De même qu’elle peut négocier des bonus supplémentaires valables chez tel ou tel distributeur. Parole au grand gagnant de l’opération Série illimitée VIPros Entreprise 1000 Jardins : Rémi IMPELLETIERI – Matthieu VAGLIENTI Rémi IMPELLETIERI « Avec mon ancienne société j’étais déjà très actif dans le programme VIPros, l’équipe est au top, et toutes les actions proposées sont attractives. Fraîchement associés et une nouvelle société créée, j’ai décidé de nous inscrire très rapidement et nous avons participé l’année dernière à l’opération « Série Illimitée VIPros » avec comme gros lot « Le fameux camion Ford Transit Custom » ; comme tout le monde, je pensais qu’on gagnerait une gourde ! Finalement mi-novembre, je reçois un coup de téléphone de l’équipe VIPros. Mon associé n’en revenait pas, il ne m’a pas cru de suite, il lui a fallu un nombre incalculable de preuves pour enfin me croire.  Nous avons gagné le camion… Incroyable, cela n’arrive pas qu’aux autres !! L’accueil de toute l’équipe a été formidable du début à la fin. Merci encore à eux et à toutes les marques partenaires pour toutes ces offres tout au long de l’année, les points cadeaux et les réductions (cashback) gagnés facilement. » Bien plus économique qu’un dispositif mono-marque ou mono-enseigne La mutualisation des investissements constitue le premier R.O.I. pour les industriels partenaires du programme VIPros. De tels dispositifs nécessitent une rigueur, des contrôles (notamment juridiques), et des niveaux de sécurisation que peu d’acteurs peuvent assumer. Sans oublier le recrutement constant de nouveaux clients, l’information et l’animation permanente des entreprises inscrites, l’analyse des besoins et le ciblage des offres… Autant de moyens que VIPros peut déployer grâce à la force collective de ses partenaires. Nicolas GROS – Directeur Division Outillage Bosch « Bosch fait partie des pionniers au sein du programme VIPros car dès le début nous avons cru à l’intérêt de mutualiser nos investissements et nos actions pour aller au devant des professionnels. Un tel dispositif nous permet de capter l’attention de ceux qui sont amenés à utiliser, et donc acheter nos produits… Nous pouvons y valoriser nos innovations et nos services. Les synergies et l’équipe dédiée nous permettent de gagner un temps précieux dans cette démarche ! » Sabrina ROUGET – Responsable de la Promotion des Ventes ACOVA « Depuis des années, chez Acova, nous avons la volonté de récompenser nos clients installateurs pour leur fidélité, et grâce au programme VIPros, nous sommes heureux de leur offrir un avantage supplémentaire. Ce concept de partenariat entre plusieurs marques nous a semblé très pertinent et adapté aux besoins des artisans. Il était important pour nous, en tant que marque de référence sur le marché français des radiateurs, d’intégrer ce programme dynamique et innovant, qui nous permettra également de toucher de nouveaux installateurs et d’élargir notre visibilité auprès des artisans. » Un dispositif unique sur le marché La combinaison des offres promotionnelles, couplée à des outils de communications ciblés, des opérations de recrutement de nouveaux membres, des animations régulières des communautés et une analyse pointue des besoins des professionnels confèrent au programme VIPros un intérêt grandissant pour tous les acteurs du marché… Une expérience et une avance que l’équipe VIPros entend maintenir et dupliquer dans tous les secteurs du BtoB.
Il y a 3 ans et 120 jours

Puy-de-Dôme : Clermont Auvergne Métropole poursuit le déploiement de son schéma cyclable

Pour cette année, Clermont Auvergne Métropole a programmé plusieurs opérations d’aménagements qui découlent du schéma cyclable.
Il y a 3 ans et 121 jours

Anne Hidalgo tente de convaincre les chefs d'entreprise lors d'un événement du Medef

PRÉSIDENTIELLE 2022. La candidate à l'élection présidentielle était l'invitée de l'organisation patronale cette semaine et a présenté son programme économique. Revalorisation du Smic, déploiement massif des énergies renouvelables, fiscalité... de nombreuses thématiques ont été abordées.
Il y a 3 ans et 121 jours

Le Mondial du Bâtiment revient Porte de Versailles à Paris du 3 au 6 octobre

Batimat, Interclima et Idéobain, les trois salons du Mondial du Bâtiment, feront le plein Porte de Versailles avec l’arrivée de nouveaux exposants et un programme très étoffé de conférences et d’ateliers.
Il y a 3 ans et 122 jours

Campus Vidal & Forum des Arènes, par TAA Toulouse

Taillandier Architectes Associés (TAA) a livré à Toulouse (Haute-Garonne) en avril 2021 un programme mixte comptant l’Ecole Vidal (3 417 m²), une résidence pour étudiants (5 346 m²) et le Forum des Arènes (6 300 m²), le tout pour un budget de 16,7 M€. Maîtres d’ouvrage : Enki, Nexity. Communiqué. Le projet a pour objet […] L’article Campus Vidal & Forum des Arènes, par TAA Toulouse est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 122 jours

"Les énergies renouvelables ont déjà gagné", pour le patron de Voltalia

Pour Sébastien Clerc, à ce jour, "les renouvelables sont un pari plus que gagné", grâce à l'effondrement des coûts. "Aujourd'hui l'acheteur d'électricité qui s'engage sur un contrat de 10-20 ans, qu'il soit distributeur d'électricité, entreprise, État... choisit à 95% le renouvelable car c'est l'énergie la moins chère quasiment partout", dit le patron de cette entreprise française, rare société à mission cotée, présente en Amérique latine, Afrique, Europe.Sébastien Clerc entrevoit au moins 20 ans d'essor mondial sans obstacle majeur pour le secteur.Les investisseurs se bousculent. Et le sujet de la place n'en est pas vraiment un, dit-il : "Pour répondre aux besoins mondiaux en électricité, couvrir l'équivalent de l'Aquitaine de panneaux photovoltaïques suffit".Il ne nie pas les contestations. "Parce que les installations se voient. C'est le phénomène Nimby (not in my backyard), pas dans mon jardin."L'éolien concentre à ce stade les critiques. Rien ne dit que ce ne sera pas demain le cas du solaire, dont les champs de 30 voire 100 hectares finiront par se voir, note-t-il. "Les oppositions vont finir par arriver."Le président français Emmanuel Macron, qui veut pousser le solaire, a ainsi demandé, "un juste équilibre" entre installations au sol et sur les toits. Sauf que poser sur les toits coûte plus cher, c'est moins efficace (panneaux pas forcément orientés idéalement, non mobiles), note le directeur de Voltalia."Aujourd'hui on fait encore comme si on avait le choix", ajoute-t-il. Mais face au réchauffement climatique et à la nécessité de verdir l'énergie, "in fine, on va faire tout ce qu'on peut. "Et il y aura plein de renouvelable, partout dans le monde", assure-t-il.Préparer les nuits sans ventPour lui, c'est surtout la suite de l'aventure, dans 20 ans, qui porte les grandes inconnues, quand les renouvelables auront atteint une part critique : comment fera-t-on la nuit en l'absence de vent ?"Aujourd'hui les énergies renouvelables avancent toutes seules, et c'est notre job, développeurs, industriels, de faire que cela se passe au mieux. Mais à un certain point, disons au-delà de 50% de parts de marché, les gouvernements auront leur rôle à jouer". Par exemple contribuer à assumer le surcoût du stockage sur batteries, quand ni gaz ni charbon ne seront plus là pour servir de "tampon".Une première réponse, "encore sous le radar", est qu'il faudra adapter l'heure de nos consommations, insiste Sébastien Clerc.Par exemple, faire marcher les ballons d'eau chaude quand il y a du soleil et/ou du vent. Idem pour le chauffage, en faisant monter la température aux bonnes heures pour ensuite stocker la chaleur dans la pièce (ce qui imposera des bâtiments mieux isolés). Moduler aussi les horaires de l'industrie.Quid du stockage à grande échelle? Aujourd'hui le stockage du courant est assuré essentiellement par des "step" ("stations de transfert d'énergie par pompage", installées entre deux retenues d'eau). Une solution mature, mais qui suppose d'avoir des montagnes, note M. Clerc.Pour le moment plus chères, les batteries devront prendre le relais, suggère le développeur, également acteur dans le stockage, qui évoque aussi l'hydrogène, mais son rendement moindre."Quand je mets 100 kWh pour stocker de l'énergie avec de l'hydrogène, j'en récupère environ 30%. Avec la batterie, je récupère plus de 80%, et environ 90% avec la step", décrit-il.Ces sujets ne sont pas forcément les plus urgents pour un pays comme la France, largement adossée au nucléaire, ajoute-t-il. Mais ils le sont par exemple en Grande-Bretagne, lancée dans un vaste programme renouvelable pour échapper à sa dépendance au gaz : le pays a investi l'an dernier plusieurs milliards d'euros dans les batteries."Il faut réfléchir à tout cela, mettre de la recherche-développement... C'est un vrai problème conceptuel : s'approcher du 100% renouvelables, on ne sait pas encore comment on fait. Mais on le fera".
Il y a 3 ans et 122 jours

Quelle place pour le hardware dans les innovations BTP ?

Côté magazine Côté magazine Quelle place pour le hardware dans les innovations BTP ? Maquettes 3D et applications digitales commencent à faire partie du quotidien des acteurs de la construction. Mais où en sommes-nous des innovations dites « hardware », tels les équipements, le matériel et l’outillage ? Trois solutions à découvrir soutenues par Constructech Club.     Plus mobile que les dalles tactiles existantes, facilitant l’usage horizontal, sur table, Adok permet de retrouver le confort d’utilisation des plans papier, avec tous les avantages du numérique. « Notre Hub tactile permet de mener des revues de plans, avec des personnes en présentiel et d’autres connectées à distance. »Photo : Adok 1/ Avec Adok, les chantiers sont au bout des doigts Adok a développé un Hub tactile mobile. C’est un produit 3 en 1 qui embarque un PC Windows 10, un picoprojecteur et un système tactile. Cette technologie permet de transformer toutes les surfaces planes en interface tactile. Paul Péretié, CEO d’Adok, est parti du constat que les appareils collaboratifs disponibles dans les salles de réunion ou sur les chantiers n’étaient pas au niveau de nos smartphones ou de nos tablettes, en termes de facilité d’usage, de flexibilité, de mobilité et d’interactivité. De plus, les investissements pour passer au BIM – avec pour objectif de remonter des informations terrain, d’avoir des plans toujours à jour et de suivre la progression du chantier – étaient énormes d’un point de vue logiciel, mais n’avaient pas forcément les interfaces et notamment les appareils « hardware » pour faciliter ce passage au BIM. Cet appareil Made in France permet de mener des revues de plans et des réunions collaboratives sur une table, dans un bureau, dans une base-vie de chantier, ou dans tous les environnements de travail habituels. Paul Péretié précise que le développement de cette technologie a nécessité trois ans de recherche. « Ce système tactile fonctionne par reconnaissance d’images, et permet de retrouver la même précision et réactivité qu’un écran tactile traditionnel. » 2/ Carlita, prévenir les risques TMS dans la pose de carrelage et dallage Proposée par la start-up Robotile, la Carlita est une machine mécanique d’assistance à la pose de carrelage et dallage permettant de minimiser les efforts du compagnon, ainsi que les positions douloureuses à l’origine de TMS (troubles musculo-squelettiques) lors de la pose d’éléments de grands formats sur de grandes surfaces. Elle permet également un gain de temps qui est variable selon le format mis en œuvre et l’organisation des tâches. Son fondateur, Serge Sémété, nous explique que le principal avantage de Carlita est le fait que l’utilisateur reste en position debout et ne supporte plus le poids de l’élément à poser. « Le bénéfice physique est complet pour les muscles et articulations sollicités lors de la pose au sol, avec une charge de 10 à 30 kg à déposer en porte-à-faux devant soi : jambes, bras, mains et dos sont préservés. Une étude avec des capteurs d’efforts sur une pose manuelle d’éléments de 80 x 80 (16 kg/u) et une pose identique avec la Carlita affiche une réduction d’effort pour tous les muscles sollicités. Notre système équilibre la charge qui est en “apesanteur”. » La Carlita, un système très simple, robuste, durable et si nécessaire réparable sur chantier. Le compagnon n’a plus qu’à se soucier du placement de son carreau. La préhension des éléments est réalisée par des ventouses. Celles-ci sont très résistantes et la technologie a été éprouvée sur les postes robotisés des usines des fabricants. Photo : Robotile 3/ Instavox, le smartphone devient un talkie-walkie professionnel Instavox permet de reproduire les fonctions d’un réseau talkie-walkie professionnel (appel instantané d’un groupe prédéfini de personnes sur simple appui d’un bouton) à partir d’un smartphone grand public ou durci en utilisant les réseaux des opérateurs ou les réseaux Wifi. L’avantage essentiel de cette technologie est la complémentarité entre le « software » et le « hardware ». La solution répond aux contraintes de limite de portée des talkies-walkies conventionnels tout en proposant du matériel pouvant être utilisé dans des conditions propres aux projets de construction qui sont parfois extrêmes ; tel est le cas des casques antibruit et des micros déportés. « Nos clients utilisent sur leurs chantiers nos casques antibruit connectés à notre application sur leur smartphone talkie- walkie. Équipés d’un connecteur professionnel raccordé à leur radio, ils utilisent la fonction “push to talk” d’Instavox pour communiquer sur le chantier. L’avantage de ce casque dans les environnements très bruyants est qu’il permet de communiquer de façon très claire et très audible », explique Nicolas Grante, CEO d’Instavox. Pour communiquer entre les chantiers, les différents intervenants utilisent l’application Instavox couplée à des micros déportés – Bluetooth ou filaire – connectés aux smartphones. « En effet, les gants de protection des intervenants sur le chantier ne permettent pas de naviguer sur un smartphone. Il faudrait retirer les gants chaque fois qu’ils souhaitent communiquer et cela n’est pas possible », précise Nicolas Grante. Instavox ajoute également des fonctionnalités de géolocalisation permettant de savoir à n’importe quel moment où se situe chaque utilisateur, mais aussi des fonctionnalités d’appel vidéo instantané permettant de réaliser des levées de doute immédiates. Comme pour un talkie-walkie, le gain de temps dans la communication opérationnelle est le principal avantage de la solution Instavox : plus besoin d’appeler les collaborateurs un par un pour communiquer une information. D’une simple touche sur le smartphone, on communique verbalement un message à l’ensemble de l’équipe. Photo : Instavox À propos de Constructech Club  C’est une structure d’accompagnement qui aide à booster la productivité et la rentabilité des métiers du BTP, grâce à l’identification et à l’adoption de solutions technologiques. • Favoriser la montée en compétences des TPE et PME dans leurs transformations digitales. • Décrypter les innovations pour aider les chefs d’entreprise dans le processus de prise de décision. • Proposer 600 solutions référencées couvrant toute la vie du bâtiment.   Diana Gonzalez À propos de Constructech Club  C’est une structure d’accompagnement qui aide à booster la productivité et la rentabilité des métiers du BTP, grâce à l’identification et à l’adoption de solutions technologiques. • Favoriser la montée en compétences des TPE et PME dans leurs transformations digitales. • Décrypter les innovations pour aider les chefs d’entreprise dans le processus de prise de décision. • Proposer 600 solutions référencées couvrant toute la vie du bâtiment.   Bilan du Club Le hardware – ou solution physique – fait son apparition également dans le secteur depuis quelque temps et se développe de plus en plus. Ce type d’innovation demande un panel important de métiers et de compétences (mécanique, technique, électrique, software) et des coûts importants en recherche et développement. La mise sur le marché est plus longue par rapport à une solution digitale et les investisseurs peuvent s’avérer plus frileux. On retrouve ce type d’innovation dans la sécurité des chantiers et des personnes travaillant sur les chantiers, dans la surveillance de bâtiments, dans la communication et dans bien d’autres domaines encore.  Des « business models » alternatifs à l’achat du matériel ou de l’équipement permettent de conquérir de nouveaux clients et ainsi sécuriser la pérennité et la croissance des start-up qui développent ce type de solution. On peut citer le « leasing » (location de longue durée) et le HAAS (Hardware-as-a-Service). Ce dernier fournit le matériel – ou la machine – accompagné d’autres composants complémentaires tels que logiciels, maintenance et support, dans le cadre d’une offre mensuelle prépackagée. Rubriques Rubriques Actualités Bâtiment digital Paroles d'experts Dossiers Produits Web TV Le magazine Cet article Quelle place pour le hardware dans les innovations BTP ? est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 122 jours

Rénovation énergétique et architecturable d’un immeuble Art déco

Côté magazine Côté magazine Rénovation énergétique et architecturable d’un immeuble Art déco Angle Pierre grenier apres. Photo : A&M Architecture Nombre de copropriétés sont des immeubles avec une identité forte et une architecture remarquable. C’est le cas de cet ensemble résidentiel datant de 1932, situé à Boulogne (92), qui s’inscrit dans le mouvement Art déco des années 1930. Autrement dit, des immeubles particulièrement difficiles à rénover : « Jusqu’à quel point peut-on envisager la rénovation respectueuse de tels trésors du patrimoine, tout en optimisant les performances énergétiques et la réduction des gaz à effet de serre ? », questionne Philippe Alluin, dirigeant de ReeZome qui a accompagné cette copropriété tout au long du processus. Les travaux réalisés ici ont permis de résoudre cette équation. Non seulement l’ensemble affiche aujourd’hui une performance remarquable en termes de consommations, mais il a aussi retrouvé sa façade Art déco mise à mal par des rénovations hasardeuses dans les années 1990. Cette performance a été possible grâce à un travail méthodique au préalable : dans l’ordre un diagnostic technique et un audit énergétique, un montage juridique et financier, une synthèse des lots techniques et l’économie de projet pour la partie assistance maîtrise d’ouvrage assurée par ReeZome, et enfin la mission de maîtrise d’œuvre assurée par A&M Architecture. Photo : A&M Architecture 1/ Façades et toiture Abîmées, les façades sont quasiment toutes isolées par l’extérieur après réparation, mais les traitements sont différenciés pour ne pas dégrader l’architecture Art déco de l’ensemble. Ce qui a conduit à la mise en œuvre sur les parties les plus emblématiques d’un enduit extérieur innovant thermo-isolant : à base de chaux et d’agrégats d’aérogel très fins, il permet de combiner isolation et respect de l’architecture. D’autres solutions d’ITE plus conventionnelles ont été mises en œuvre, y compris un système mince avec panneau en mousse résolique pour certaines parties avec modénatures. En toiture, la principale problématique portait sur le confort d’été, notamment pour les appartements situés dans les combles. Une opération délicate sur le plan technique pour insérer l’isolant dans une toiture traditionnelle zinc et brisis en ardoise. Photo : A&M Architecture 2/ Équipements techniques Original, le bâtiment avait autrefois été équipé d’un chauffage par géothermie, abandonné dans les années 1990, car peu performant. ReeZome a proposé de revenir à cette solution pour chauffer les 205 logements. Les forages ont été remis en service et une nouvelle pompe à chaleur installée, avec une chaudière gaz en relais. « Calculée pour 80 % des besoins, elle en couvre en réalité 100 %. Nous n’aurions jamais obtenu cette performance si nous n’avions pas isolé correctement l’enveloppe », précise Philippe Alluin. La ventilation a aussi été totalement repensée avec un procédé de ventilation naturelle assistée. 3/ Performances Diminution de 52 % des consommations énergétiques, soit 92 kWhep/m2/an contre 195 kWhep/m2/an avant rénovation, soit un passage de D à C sur l’étiquette énergétique. Les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 60 %, notamment grâce à la remise en service du chauffage par géothermie. « En copropriété, le plus important et le plus délicat est de définir un programme de travaux et un budget. Ce n’est pas un projet, mais bien un programme. Lequel comprend un audit global (DTG entre autres), qui inclut les problématiques énergétiques et celles du bâtiment, y compris dans ses caractéristiques architecturales. Petit à petit, nous agglomérons des choix consensuels avec les copropriétaires pour un programme coconstruit. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous faisons appel à un maître d’œuvre. » Philippe Allun Ingénieur et architecte, fondateur du réseau d'ingénieries, architecture et le développement durable ReeZome « L’analyse que nous réalisons comprend plusieurs phases. En premier lieu, la recherche des plans existants et de l’histoire du bâtiment : ce sont des données techniques qui nous permettent de trouver des solutions. Ensuite, l’analyse de l’architecture, les points forts, les points faibles, les éléments ordinaires et remarquables, puis l’analyse des pathologies (fissures, détérioration en façades…). Il faut réussir à faire comprendre aux copropriétaires que c’est par là que l’on commence pour faire un bon projet. Enfin, hypothèse de traitement, échange et concertation avec les copropriétaires pour définir le programme de travaux. » Véronique Javelle architecte, A&M Architecture Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 122 jours

Rénover les copropriétés

Côté magazine Côté magazine Rénover les copropriétés C’est un enjeu d’utilité publique. En rénovant les copropriétés, on répond à toutes les problématiques du moment : réduction des gaz à effet de serre, amélioration du confort, réduction de la facture énergétique, valorisation du patrimoine… Essentiel pour que le projet réussisse : les travaux doivent être parfaitement préparés et compris, que ce soit sur le plan financier ou technique. Sur ce point, les systèmes et équipements choisis devront répondre aux exigences légitimes des copropriétaires : économie, fiabilité, confort. Dossier réalisé par Stéphane Miget Photo : Marteau Apporter une réponse globale La réussite des travaux d’amélioration énergétique d’une copropriété repose sur une proposition globale, résultant d’une étude poussée sur l’ensemble des postes. Objectif : économie d’énergie, confort d’usage et requalification du patrimoine rénové… Sans parler d’une réponse aux enjeux climatiques. Le chantier de la rénovation énergétique des logements est colossal. Rien que pour les copropriétés, cela représente 8 millions de logements, dont les trois quarts ont été construits alors qu’il n’existait pas encore de réglementation thermique. Peu ou pas isolés, beaucoup de ces bâtiments sont aujourd’hui de véritables passoires thermiques. Une situation source d’inconfort et de dévalorisation du patrimoine, qui entraîne inévitablement une augmentation des charges. Et compte tenu de l’augmentation du coût de l’énergie, la situation pour de nombreuses copropriétés va devenir intenable. Or, s’ils sont bien menés, les travaux peuvent réduire fortement les consommations d’énergie – jusqu’à 45 %, a-t-on pu entendre lors du dernier Salon de la copropriété en novembre 2021 – et faire bondir, par la même occasion, la valeur du patrimoine ainsi rénové.  Aujourd’hui, tout est en place pour que les copropriétaires se lancent enfin dans des travaux de rénovation de grande ampleur, la carotte et le bâton. Côté « bâton », à partir de 2025, sera obligatoire la rénovation énergétique des logements dont le diagnostic énergétique est classé G (F en 2028). Faute de quoi, ils ne pourront plus être loués. À noter : 15 % des logements collectifs ont une étiquette énergie F ou G. Côté « carotte », des aides et des accompagnements sur mesure existent pour faciliter le passage à l’acte et peuvent concerner directement la copropriété, et plus uniquement chaque copropriétaire. De même, dans le projet de loi de finances 2022, le Gouvernement prévoit une augmentation de 2 milliards d’euros d’aides à la rénovation énergétique des bâtiments. Absence de stratégie Pourtant, force est de constater que les copropriétaires sont difficiles à mobiliser. L’important dispositif fiscal, juridique et réglementaire, mis en place depuis quelques années par les autorités publiques, n’a pas permis d’accroître significativement le nombre de rénovations globales et d’atteindre les objectifs annuels qui permettraient de porter l’ensemble du parc de logements français au standard BBC. Compte tenu de son mode d’organisation, la copropriété constitue une cible encore plus difficile à mobiliser pour des travaux d’efficacité énergétique. Chaque étape clé du projet (audit, mission de maîtrise d’œuvre, lancement des travaux) est sanctionnée par un vote en assemblée générale. Trop souvent encore, il n’y a pas de stratégie, la programmation est peu construite. Par exemple cela peut commencer par un simple devis pour une fuite en couverture. Puis on s’aperçoit, après visite de l’entreprise, que la toiture est tellement abîmée qu’il faut tout enlever. Alors l’entreprise propose une nouvelle étanchéité doublée d’un complexe isolant pour améliorer les performances énergétiques de l’enveloppe du bâtiment. Mais cela n’est pas suffisant pour être performant. Le mieux pour l’enveloppe serait de proposer une solution, couverture et façade. Outre le fait que cela sera plus efficace sur le plan thermique, notamment dans la gestion des ponts thermiques au niveau des liaisons acrotères et façades, cela permettra également d’optimiser le phasage des travaux, qui sont, la plupart du temps, réalisés en site occupé. Bâtir le projet Bref, on l’aura compris, la première étape, avant même de parler travaux, consiste à bâtir avec les copropriétaires le projet de rénovation. L’objectif est de faire émerger un consensus en répondant à toutes les interrogations. Il s’agit d’entrer dans une stratégie de participation dans la conduite de projet, voire de coconception avec de l’analyse, de l’accompagnement, de l’expertise. Et ce, afin de donner aux copropriétaires une vision de qualité et les amener en assemblée générale à retenir un programme qui fera consensus. Cette étape est indispensable pour que les travaux soient ensuite parfaitement préparés et compris, que ce soit sur le plan financier ou technique. Concrètement, après le diagnostic technique global du bâtiment (DTG), il faut élaborer le projet avec, de préférence, un interlocuteur unique. Le processus repose sur une étude de faisabilité globale d’ingénierie technique et financière. Complétée par une étude thermique et énergétique, elle permet de dessiner un panorama complet de la copropriété, afin de définir la direction à prendre et le programme, ainsi que l’objectif à atteindre. Une chose est sûre, l’augmentation du coût de l’énergie joue en faveur de la rénovation énergétique et accélère le retour sur investissement des travaux.  La seconde étape consiste à recourir à des systèmes et équipements de qualité qui sauront répondre aux exigences légitimes des maîtres d’ouvrage et occupants : économie, fiabilité et confort. Avec une constante : que les travaux soient réalisés par étape ou de façon globale, il est recommandé de traiter en priorité l’enveloppe. L’objectif est d’abord de réduire les besoins par une bonne conception des parois (traitement des ponts thermiques, étanchéité à l’air, gestion des apports solaires…). Ensuite, la réflexion portera sur le choix d’équipements techniques adaptés pour répondre aux nouveaux besoins.  Sans étude thermique et énergétique, sans audit architectural, sans ingénierie financière et donc sans aide, il n’y a pas de déclenchement de travaux d’amélioration énergétique dans une copropriété. Photo : Plurial Novilia « Réaliser des travaux permettant un gain énergétique d’au moins 35 %. » Tanguy Dupont Directeur des solutions Hellio, L'Habitat Collectif Photo : Hellio   « Les travaux de rénovation énergétique dans les copropriétés sont très hétéroclites. Ils se résument souvent à des travaux isolés ou à des rénovations “geste par geste”, tels le calorifugeage, l’isolation des planchers ou des combles. Certes utiles, ces travaux restent insuffisants compte tenu des déperditions énergétiques importantes générées par le parc résidentiel. Pour aller plus loin, nous nous sommes donné comme objectif d’accompagner les copropriétés, notamment celles de plus de quinze ans, pour réaliser des travaux permettant un gain énergétique d’au moins 35 % : c’est le seuil de déclenchement des principales aides et des bonus comme les bonus “sortie de passoire énergétique” et “bâtiment basse consommation”. Ces copropriétés ont souvent des besoins déjà existants, comme une chaudière collective à rénover, des murs extérieurs qui nécessitent un ravalement, des fuites sur la toiture. Ce sont souvent les déclencheurs d’une rénovation énergétique plus globale. L’atteinte des 35 % n’est pas donnée à toutes les résidences et il est généralement nécessaire d’avoir au moins l’isolation thermique par l’extérieur et de la VMC ou la rénovation de la chaufferie collective, en plus d’autres travaux moins importants. »  Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 122 jours

Coop Strasbourg : la programmation au service de la sobriété

Côté magazine Côté magazine Coop Strasbourg : la programmation au service de la sobriété C’est en 2015 que l’architecte Alexandre Chemetoff a été missionné pour la réhabilitation du site de la friche industrielle de la Coop à Strasbourg. Neuf hectares dépoussiérés avec comme maître mot le réemploi poussé à l’extrême. Car si les usages ont bien changé, les bâtiments, eux, sont restés. Par Lucien Brenet L’histoire a débuté au début du siècle dernier, en 1902, date de naissance de la coopérative commerciale d’Alsace (Coop) à Strasbourg. L’objectif de ce grand ensemble, imaginé par des ouvriers, était de regrouper une multitude d’acteurs en un seul et même lieu afin d’acheter ensemble des produits alimentaires et de les distribuer au prix le plus juste. Forte de son succès, l’initiative n’a cessé de se développer. À son apogée, elle comptera plus de 100 000 sociétaires et 500 supermarchés coopératifs dans le Bas-Rhin. Une expansion qui s’est traduite physiquement, par la construction de nombreux bâtiments. Mais toutes les histoires ont une fin, et la Coop d’Alsace finira par être liquidée en 2015. Mais cette fin n’était pas un point final, car une question restait en suspens. Que faire de tous ces bâtiments, très anciens pour la plupart, et qui se dégradaient à grande vitesse ? « Nous avions sur le site des bâtiments de 1902, 1930, 1950, 1960 et des années 1970. Cette diversité devait être préservée », raconte Karim Tounounti, directeur opérationnel chez le maître d’ouvrage SPL Deux-Rives Strasbourg. Le projet Coop Culture était né.     Photo : Pierre Frigeni pour la SPL Deux-Rives Sur le site de l’ancienne Coop d’Alsace,  pas moins de 45 000 m2 de bâtiments ont été réhabilités. Photo : A-Chemetoff-et-associés S’appuyer sur l’existant Le programme de sauvetage a été présenté au congrès Bâtiment durable qui s’est tenu en octobre dernier. Et pour cause : sur le site de la Coop, il n’était pas question de détruire pour reconstruire. Cap était mis sur le réemploi. Pour préserver au maximum ce patrimoine immatériel strasbourgeois, il a été décidé de réemployer non pas les matériaux, mais bien les bâtiments. Pour ce faire, la SPL choisit pour maître d’œuvre l’architecte urbaniste paysagiste Alexandre Chemetoff en 2015. Dans la réhabilitation de cette friche industrielle, sobriété était le maître mot, et la sauvegarde des bâtiments a été lancée pour un coût de moins de 1 000 €/m2. Coût total de l’opération ? Un peu plus de 23 millions d’euros. « L’économie vient de la démarche programmatique et de l’intelligence situationnelle. C’est cette programmation qui nous a permis de rester sobres en travaux », assure Karim Tounounti. Sur le site, il restait à désenfumer et désamianter les bâtiments, avant de les mettre aux normes actuelles, de les isoler et de les adapter à leurs futurs usages. Cette photo présente le bâtiment de l’Union sociale avant réfection. Photo : A-Chemetoff-et-associes Réaffectation plutôt que destruction En effet, à la base, le programme était défini comme une opération publique de bâtiment culturel. « Mais nous avons convenu [avec la ville de Strasbourg] d’établir une programmation adaptable et de lancer les travaux tout en finalisant la programmation. » Une réaffectation avec pour ambition de faire de ce quartier un centre névralgique, et de conserver cet esprit de coopération et de proximité qui y a régné pendant plus d’un siècle. « Nous avons aussi défendu l’importance d’en faire un quartier de vie et que soient donc intégrés au programme entre 400 et 500 logements poussés par des promoteurs immobiliers. » Certains logements s’organisent et s’organiseront autour de places et de jardins partagés, principalement autour de l’ancien siège de l’administration de la Coop et de la maison des syndicats. Les premiers habitants, eux, arriveront l’année prochaine. Le quartier, situé entre un port industriel et des infrastructures ferroviaires, « fait figure de parc, où les équipements et les espaces publics sont mis à disposition de tous », développe Karim Tounounti. Pour ce qui est des équipements justement, les anciens bâtiments accueillent des ateliers d’artistes, une salle d’exposition dans la salle hypostyle et une brasserie dans la salle d’embouteillage de la cave à vin, une maison du projet, les réserves des musées de la ville de Strasbourg, des espaces de coworking… Circulez, il n’y a rien à voir Un lieu de vie décontracté (plutôt qu’apaisé), où les voitures sont acceptées, mais ne sont plus les bienvenues. L’ensemble de la voirie est réservé à la rencontre, aux piétons et aux cycles. Et si la circulation automobile n’est pas interdite à proprement parler, le quartier ne compte aucune place de stationnement en surface. Le stationnement se polarise aux abords du quartier, dans un parking public mutualisé. Le quartier est accessible par le réseau métropolitain de pistes cyclables, le tramway D StarCoop-Petit Rhin ou la gare régionale de Kehl-am-Rhein. L’espace public reste globalement très minéral, car, pour ce qui est de planter de nouveaux arbres, les contraintes sont nombreuses en raison de parcelles déjà largement occupées par le bâti. Pour autant, le quartier renferme un réseau de petites places publiques et de jardins partagés qui structurent la vie de quartier permettant l’installation de tables communes, de barbecues, voire d’aires de jeux. En mars 2023, un nouveau parc urbain de 5,6 hectares verra le jour à proximité du quartier. Agrémenté d’une grande noue de collecte des eaux pluviales et d’équipements sportifs, il fera office de bol d’air frais, dans un quartier déjà bien rafraîchi. Les anciens ateliers de la Coop ont été rénovés et accueillent désormais des artistes. Photo : Alex Flores Pour éviter d’importants coûts d’exploitation, ce bâtiment de 12 000 m2 destiné à recevoir du public a été divisé en sept espaces indépendants les uns des autres. Photo : Pierre Frigen Ce bâtiment autrefois destiné à la logistique a été entièrement rénové pour accueillir les réserves muséales de la ville de Strasbourg. Photo : Pierre Frigeni 1 / La Virgule, l’atelier des coopérateurs À l’époque, ce site accueillait l’ensemble des bâtiments liés à la maintenance, et tout ce qui servait au bon fonctionnement de la Coop (garage, menuiserie, etc.). « La programmation a saisi l’occasion de relocaliser certains artistes dans ces bâtiments à des tarifs très avantageux. » C’était tout trouvé. Cette multitude de petits ateliers s’est transformée en pépinière d’artistes. Le petit œuvre a consisté en une mise en conformité des lieux, en des travaux d’isolation et d’électricité. 2 / L’Union sociale Bâtiment central du quartier, cet ensemble logistique de 8 200 m2 répartis sur cinq niveaux accueille désormais la réserve muséale de Strasbourg. « À l’origine, les réserves de Strasbourg étaient réparties en différents sites, et étaient donc très éclatées. Ce qui entraînait des difficultés dans l’organisation des cycles et des rotations des expositions. » Le bâtiment de l’Union sociale, en plus de centraliser l’ensemble grâce à ses grandes surfaces, répond aussi à un besoin d’inertie thermique, essentielle pour la conservation des œuvres. À l’origine, la ville de Strasbourg souhaitait que ces réserves soient accessibles aux visiteurs, ce qui aurait impliqué une mise aux normes coûteuse. « Nous avons trouvé un compromis en transformant les portes de quais d’origine en baies vitrées sécurisées. En notre qualité d’aménageur, nous avons rendu visible l’intérieur du bâtiment depuis l’espace public sans que le bâtiment ne soit accessible au public pour autant », détaille Karim Tounounti. 3/ La cave à vin C’est un peu le cœur du quartier. Ce bâtiment de 12 000 m2, destiné à accueillir du public, risquait d’entraîner d’importants coûts d’exploitation. La parade ? Elle est toute simple. Alexandre Chemetoff a simplement divisé le bâtiment en sept espaces indépendants les uns des autres. L’ensemble renferme désormais une cave à vin donc, mais aussi une salle d’exposition, des bureaux, une halle alimentaire, d’anciennes cuves à vin, comme un ultime témoignage des usages d’antan…   Fiche technique • Maître d’ouvrage : SPL Deux-Rives Strasbourg • Maître d’œuvre : Alexandre Chemetoff & Associés • 1 000 habitants • 50 000 m2 d’activités socioculturelles et économiques • 45 000 m2 de bâtiments réhabilités Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 122 jours

« La rénovation demande compétence et expertise, et les architectes, en tant que généralistes, se positionnent au mieux. »

Côté magazine Côté magazine « La rénovation demande compétence et expertise, et les architectes, en tant que généralistes, se positionnent au mieux. » François Liermann, gérant de Panoptique Architectes, président du conseil régional de l’ordre des architectes du Grand-Est, est intervenu en septembre dernier lors de la 9e édition du Congrès international du bâtiment durable « To build or not to build ». Un rappel salutaire de la place de l’architecte dans les opérations de rénovation énergétique. Quelle est la place de l’architecte dans les opérations de rénovation énergétique ? François Liermann – Malheureusement et paradoxalement, les architectes sont peu sollicités. Ce sont essentiellement les entreprises et les artisans, prescripteurs de leur lot, qui le sont. Résultat : les rénovations globales et performantes sont rares, réduisant d’autant le potentiel d’économies d’énergie que ce type de rénovation est susceptible d’atteindre. Cet état de fait génère aussi, comme le constate régulièrement l’Agence Qualité Contruction, des problèmes de pathologies et de salubrité des bâtiments : absence de ventilation, moisissures, condensation, etc. La boucle n’est pas vertueuse. Quelle serait la solution pour qu’elle le soit ? Au niveau de l’ordre des architectes, nous militons légitimement pour prendre notre place dans le processus. La rénovation demande compétence et expertise, et les architectes, en tant que généralistes, se positionnent au mieux. Or les dispositifs d’aides à la rénovation énergétique mis en place par les gouvernements successifs n’intègrent pas la maîtrise d’œuvre, ce qui est une erreur manifeste. Cela signifie-t-il que les architectes doivent s’inscrire dans des processus tels que le programme Faire (Faciliter, accompagner et informer pour la rénovation énergétique) ? Oui, mais l’héritage des anciennes plates-formes énergie, où l’on ne parle que de résistance thermique, est encore très prégnant… Pourtant, nous avons des consœurs et confrères très expérimentés sur le plan local depuis longtemps, et Faire, c’est purement du local. C’est au moment des diagnostics et des premiers conseils que le conseiller Faire doit évoquer un besoin de maîtrise d’œuvre, ne serait-ce que pour respecter la loi lorsqu’il y a demande préalable et a fortiori besoin de permis de construire. De même, le diagnostic n’est souvent qu’énergétique, alors qu’il devrait être également patrimonial. Les bâtiments et maisons anciennes souffrent aussi de leur âge. Dès lors, comment les soigner et les transformer ? Le seul diagnostic thermique ne suffit pas pour répondre à ces questions. Il est donc essentiel d’inclure dans les diagnostics initiaux le spectre patrimonial et la vision de l’architecte : état des lieux, état de la structure, reconnaissance des matériaux, et bien sûr amélioration des espaces et du fonctionnement, besoins de confort… C’est la garantie d’un projet efficace sur le long terme, en performance, en valeur vénale et en usage. Pouvez-vous donner un exemple ? Les bourgs et les villages abritent nombre d’espaces vacants ; je pense notamment aux anciennes fermes, habitations et granges. La question est de savoir comment les transformer avant qu’il ne soit trop tard. Ce qui impose une réflexion en termes d’étude de faisabilité, de mixité d’usage, de partage des lieux, de cofinancements… On peut imaginer y créer, par exemple, un logement accessible pour une personne âgée, d’autres logements dans la maison, mais aussi des espaces de travail dans les granges… et c’est là qu’un acte d’architecture est indispensable pour apporter de la cohérence. Vous parlez aussi de responsabilité… Depuis dix ou quinze ans de pratiques délicates ou incomplètes uniquement centrées sur la performance énergétique, nous constatons de nombreuses pathologies et défigurations patrimoniales. Se pose alors la question de la responsabilité. L’architecte peut apporter un service complet au client, avec des responsabilités assumées et comprises. Il organise le travail, les appels d’offres concurrentiels, les compétences, et il est formé pour éviter ces pathologies et les atteintes aux paysages tant urbains que naturels. Aujourd’hui émerge la problématique du confort d’été. Quel est le rôle de l’architecte dans sa prise en compte ? Il est essentiel. L’architecture vernaculaire, ou plus récemment celle appelée « bioclimatique », a toujours pris en compte les microclimats. Mais, malheureusement, depuis cinq ou six décennies, nous en avons oublié la fonction et la force, car l’énergie abondante et accessible venait compenser les défauts de conception. En neuf comme en rénovation, le microclimat doit inspirer l’architecture, et non l’inverse. La connaissance du climat doit être remise au goût du jour pour économiser l’énergie et améliorer le confort. C’est aussi une façon de s’ancrer sur son territoire. Aujourd’hui, le problème réside dans le changement climatique en été, voire déjà à l’intersaison. Changement qui entraîne, de manière très rapide et très forte, des conséquences sur le confort, lorsque le bâtiment est mal conçu, mal orienté, etc.  Nous devons donc repérer tous ces risques d’inconfort, notamment sous les combles et en façades ouest. Des aspects que les architectes maîtrisent très bien et savent traiter. Écorénovation de bâti ancien dans les Vosges. Photo : Panoptique Architectes Pouvez-vous donner des exemples de bonnes pratiques dans le cadre d’une rénovation ? Les protections solaires et les volets sont souvent remplacés par des volets roulants qui, lorsqu’ils sont fermés, empêchent de ventiler. Pour éviter les problèmes engendrés par le manque de ventilation, il est préférable de prévoir des volets à jalousie, avec des lamelles qui permettent de ventiler l’été, de faire de l’ombre sur le vitrage, tout en laissant la fenêtre ouverte la nuit. Ainsi, l’air frais circule la nuit et vient ventiler de façon traversante le logement. Il est recommandé également de conserver de l’inertie à l’intérieur des bâtiments en évitant de doubler avec des systèmes plaque de plâtre et isolation par l’intérieur, qui détruisent le gisement de stockage de calories ou de frigories. Il convient aussi de beaucoup isoler la toiture ou les combles, pour avoir une protection par le haut, car la toiture est « la façade » qui reçoit le plus d’énergie solaire en été. Il ne faut surtout pas non plus se priver du renfort de la végétation : les plantes à feuilles caduques apporteront une excellente protection solaire en été, mais pas en hiver. Propos recueillis par Stéphane Miget Boulangerie bio Turlupain à Sallès (67). « Il y a aussi des messages  à passer en construction neuve, dans le sens de l’installation d’artisans de qualité dans les contrées reculées, en tant qu’apport de richesses et de dynamisme local, voire de création d’emplois. » Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 122 jours

Photovoltaïque : la course au rendement

Côté magazine Côté magazine Photovoltaïque : la course au rendement Après des années de développement tous azimuts, les industriels se fixent sur les technologies bien maîtrisées. L’amélioration des solutions passe par la gestion intelligente de la ressource. Si les industriels du secteur photovoltaïque poursuivent leurs recherches et développements sur les panneaux solaires pour en améliorer les rendements, les équipements affichent actuellement un optimum de rendement d’environ 20 % ; il est de 22 % avec des cellules monocristallines, 25 % avec des capteurs de technologie dite d’« hétérojonction ». Les débats se situent désormais sur d’autres terrains. À savoir : comment mieux exploiter l’énergie disponible ? Rendement élevé, performance stable, disponible en versions hybrides, associée à d’autres équipements techniques ou couplée à la mobilité : la solution photovoltaïque s’intègre désormais dans les offres énergétiques innovantes. Panneaux Spring hybrides de DualSun. Photo : DualSun Des produits adaptés aux contraintes des bâtiments   La filière bâtiment connaît les nombreux freins à l’installation d’une toiture photovoltaïque. Les principaux reposent sur les contraintes de structures et d’intégration architecturales. Ce dernier semble bel et bien contourné par la proposition d’Edilians de tuiles solaires de couleur rouge. Certes, il ne s’agit pas d’un produit performant, puisque le changement de teinte lui fait pratiquement perdre 20 % de capacité : 59 Wc pour un grand module de 16 cellules contre 75 Wc pour la version noire. Le concepteur qui augmentera la surface de captage en conséquence sera aussi déçu : leur coût est plus important. Il reste que cette solution était attendue depuis pratiquement quinze ans et permet de la développer sans difficulté. Pour les usagers qui souhaitent produire leur eau chaude sanitaire et leur électricité avec leur toit, la solution hybride de DualSun devient très populaire ; elle est pourtant disponible depuis une dizaine d’années… Elle devrait par ailleurs bénéficier de l’élan fourni par le projet européen Sun Horizon. Depuis plusieurs années, le constructeur automobile américain Tesla développe une offre résidentielle avec tuiles photovoltaïques et batteries de stockage. Ces équipements sont attendus en France en 2022. Photo : Tesla Le tuilier européen Edilians répond à la demande d’installation de toits solaires en neuf et en rénovation dans les zones de protection du patrimoine architectural urbain et paysager en déclinant ses modules solaires dans une version de teinte terre cuite. Photo : Edilians Coupler pour optimiser   Le principe sur lequel il se fonde avait été lancé au milieu des années 2000 par l’entreprise Airwell : associer des capteurs photovoltaïques à une pompe à chaleur pour augmenter son coefficient de performance au regard de l’énergie de réseau consommée. Similaire, Sun Horizon diffère par son ambition : il embarque vingt partenaires – des fournisseurs de capteurs solaires thermiques et photovoltaïques, de pompes à chaleur, de ballons de stockage, des énergéticiens, des laboratoires et des universités – et s’adapte aux besoins de neuf pays européens, de la Norvège à l’Espagne. Cette recherche vise une optimisation quasi intégrale des solutions mises en œuvre, qu’il s’agisse de chauffage ou de rafraîchissement, et quel que soit le climat : froid, tempéré ou chaud. En France, les principaux acteurs investis dans ce projet sont le CEA, le fabricant de pompes à chaleur gaz BoostHeat et DualSun. Le travail d’ingénierie a d’ores et déjà abouti à la définition de cinq ensembles technologiques qui répondent aux besoins de confort tout au long de l’année. Depuis quelques mois, ils sont mis à l’épreuve dans huit bâtiments (résidentiels, tertiaires, centre de sport), en Allemagne, Belgique, France et Espagne. Les économies de coûts d’exploitation visées sont de 30 à 85 %. L’échéance de la démonstration est fixée à la fin de l’année 2023 (voir le site https://sunhorizon-project.eu).   Rec Solar commercialise depuis 2020 les panneaux Alpha Pure de technologie dite d’« hétérojonction » des cellules, d’une puissance améliorée de 18 % (380 W/m2 contre 320 W/m2 en version classique). Ces matériels répondent au manque d’espace pour produire de l’électricité d’origine renouvelable. Photo : Rec Solar D’un niveau de 375 W/m2, la série Spring de DualSun fait aussi partie des matériels permettant d’optimiser les installations. Vers l’autonomie énergétique   Comment synchroniser efficacement la production solaire et la consommation d’énergie ? Question cruciale quand on sait que, en très peu de temps, la production d’électricité sur site s’accompagnera d’une électrification de la majorité des usages résidentiels et, vente de véhicules électriques oblige, de ceux liés à la mobilité. Cependant, avec les tableaux électriques actuellement installés, difficile de dépasser un ratio d’autoconsommation de plus de 30 %. Pour résoudre cette difficulté, Schneider Electric prépare la sortie, au printemps 2022, d’un gestionnaire d’énergie spécifiquement adapté aux futurs équipements résidentiels. Nommé Wiser Energy Center, cet élément à placer à proximité de la gaine technique logement a pour fonction de recevoir : – les informations de l’ensemble des sources d’énergie du bâtiment (réseau, capteurs photovoltaïques, batteries de stockage, voire générateur d’électricité) ; – et celles des différents équipements à alimenter (pompes à chaleur, chauffe-eau et recharge des véhicules électriques). L’informatique embarquée dans ce tableau électrique a pour but de gérer les usages et de porter l’autoconsommation à un optimum de 80 %. Autre fonction possible : limiter l’appel de puissance sur le réseau à celui fixé par le contrat. Toutes les fonctions de contrôle sont accessibles par smartphone. Ce développement d’une intelligence entre la production d’électricité sur site et les consommations du bâtiment va-t-il engendrer une révolution ? André Joffre, PDG du bureau d’études Tecsol et observateur de la filière solaire, en est convaincu. Selon lui, les signaux forts de ces évolutions sont lisibles à travers les technologies de communication actuellement développées par des fournisseurs tels que Enphase ou Tesla. Enphase s’est imposé comme fabricant de micro-onduleurs à fixer au dos de chaque capteur et dont l’intérêt est d’augmenter la production globale d’électricité sur un site. Son catalogue est complété de batteries et d’une solution de gestion d’énergie connectée qui donne la main pour utiliser l’énergie, la stocker ou la rejeter sur le réseau. Même chose chez Tesla. Avec ses tuiles photovoltaïques et ses batteries Powerwall promises depuis des années, le tout associé aux véhicules électriques, cet industriel promet une quasi-autonomie énergétique des logements. Disponibles dès le printemps 2022, ces composants en rupture totale avec les habitudes de conception prises depuis des décennies semblent pourtant en phase avec les attentes globales en matière de maîtrise de l’énergie et de réduction des émissions de carbone. Bernard Reinteau Vers plus de rendement et de capacité de stockage « Il faut s’attendre à de fortes évolutions des solutions photovoltaïques au cours des prochaines années. Les industriels devraient dépasser le plafond de verre des 30 % de rendement des cellules. Les recherches en cours laissent penser que l’on va régulièrement gagner des points de performance avec les technologies multicouches. Cependant, un travail est encore nécessaire pour les améliorer en termes de pérennité, de stabilité et de coût. Ces efforts sont très importants, car les investisseurs font face à un manque d’espace, notamment en Europe. Il en va de même pour le stockage d’électricité. Les batteries affichent aujourd’hui des capacités de 200 à 300 Wh/kg. L’innovation laisse entrevoir une densité de l’ordre de 1 000 Wh/kg et ouvre de nouvelles perspectives. » Daniel Mugnier responsable de l’agence Tecsol Auvergne-Rhône-Alpes, président., Agence internationale de l’énergie (AIE). Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 125 jours

Barbara Pompili annonce un investissement de près de 100 millions d'euros dans 5 nouveaux programmes d'économies d'énergie

Le dispositif des Certificats d’économies d’énergie (CEE) déclenche près de 2 millions d’opérations d’économies d’énergie par an. Il a connu des évolutions importantes depuis 2018, avec la création de programmes d’accompagnement de grande ampleur, notamment sur la rénovation énergétique des bâtiments ou le développement du vélo. Un nouvel appel à programmes d’accompagnement a été lancé en novembre 2021, par le ministère de la Transition écologique. Parmi les programmes d’économies d’énergie lauréats : Le programme SONUM – SObriété NUMérique (15 M€), ayant pour objectif de réduire les consommations d’énergie liées à l’usage du numérique, grâce à des actions de sensibilisation et de formation, ainsi que la création d’un label, d’une base de données publiques, de référentiels et d’outils de mesure, ainsi que d’un code de conduite « sobriété numérique ». Porté par l’ADEME en lien avec le CNRS et l’INRIA, il fédère un grand nombre d’acteurs du numérique. SONUM va former 300 enseignants du supérieur, 2 000 ambassadeurs en entreprises, et 650 ambassadeurs en collectivités. L’objectif est que ceux-ci sensibilisent 400 000 élèves du supérieur, 10 000 personnes en entreprises et 1 000 collectivités. Le numérique est considéré comme étant responsable de 2,5 % des émissions de gaz à effet de serre et représente 10,3 % de la consommation d’électricité française (données ADEME / Arcep 2021). Le programme Baisse les Watts (26 M€), visant à sensibiliser 700 000 PME et TPE pour réduire leurs consommations d'électricité avec, pour 61 000 d’entre elles, un accompagnement personnalisé et adapté au métier de l’entreprise qui lui permettra de développer sa compétence et son autonomie. Il est porté par La Poste. A l’issue du programme, 245 000 TPE-PME auront ouvert un carnet de bord Energie. Des programmes sur le secteur des transports, qui seront présentés par le ministre délégué en charge des Transports dans les prochains jours. Les projets ont été sélectionnés en fonction de leur degré de maturité, de leur périmètre ainsi que de leur efficience. Par ailleurs, afin d’accompagner les collectivités locales dans la rénovation de l’éclairage public et ainsi de faire des économies d’électricité, Barbara Pompili lance le programme « Lum’ACTE », porté par la FNCCR. Avec un parc avoisinant les 10 millions de points lumineux, l’éclairage public représente plus de 40 % des consommations d’électricité des collectivités, et pèse notamment sur la pointe de demande en électricité lors de l’allumage en début de soirée. Doté de 10 millions d’euros, ce programme permettra de soutenir les collectivités territoriales pour diagnostiquer, d’ici 2 ans, 3 à 4 millions de points d’éclairage répartis dans une zone géographique couvrant la moitié de la population française, et en rénover au moins 70 %. Enfin, à l’aube de la 5ème période d’obligation du dispositif des Certificats d’économies d’énergie (CEE) qui vient de débuter, un point d’étape complet du dispositif a été publié. Il présente de manière détaillée et illustrée les grandes évolutions opérées depuis 2018 et les principaux résultats obtenus pour ce dispositif qui a déclenché entre 1 et 2 millions d’opérations d’économies d’énergie par an. Un renforcement très fort des aides pour les ménages, notamment à partir de 2019 avec le coup de pouce chauffage, a permis d’engager 1 million de travaux de remplacement de chauffage en 3 ans. Ces travaux permettront aux ménages concernés d’économiser chaque année 600 millions d’euros sur leurs factures énergétiques, et d’éviter chaque année l’émission de près de 3 millions de tonnes de CO2. Des programmes d’accompagnement de grande ampleur ont été déployés sur le secteur de la rénovation énergétique des bâtiments : FEEBAT qui développe et soutient la formation initiale et continue des professionnels du bâtiment, ACTEE qui accompagne les collectivités pour la massification de la rénovation énergétique et la substitution du fioul dans les bâtiments publics, SARE qui déploie le réseau de guichets France Rénov’, SLIME qui repère et accompagne les ménages en situation de précarité énergétique, etc. Les CEE ont également apporté un accompagnement très fort du développement du transport à vélo, en s’insérant dans le cadre du plan vélo du Gouvernement : ALVEOLE qui cofinance des stationnements sécurisés, Colis Activ’ qui subventionne la livraison décarbonée de colis en zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m), Employeur Pro Vélo qui engage les employeurs publics et privés, etc. D’autres évolutions notables ont été apportées, telles que l’ouverture en 2019 du dispositif aux actions réalisées dans l'industrie soumise à quotas carbone, l’accroissement des contrôles avec un nouveau cadre posé en 2019-2020, l’ouverture d’un chantier de simplification en 2020-2021, etc.
Il y a 3 ans et 126 jours

Mondial du Bâtiment 2022 : une mobilisation sans précédent pour répondre aux défis actuels et futurs du bâtiment

En phase avec toutes les grandes mutations du secteur, il s’affirme comme un événement incontournable pour tous les acteurs de la filière qui trouvent, au cœur des salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA, des sources précieuses d’information et de décryptage des tendances actuelles et futures. Grâce à une stratégie de transformation qui associe salons physiques et outils digitaux inédits, le Mondial du Bâtiment s’annonce déjà comme une édition exceptionnelle. Pour Guillaume Loizeaud, Directeur du Mondial du Bâtiment : "Toute la filière s’est plus que jamais mobilisée pour que l’édition 2022 du Mondial du Bâtiment soit une pleine réussite. Nous sommes très heureux de la confiance que les exposants nous accordent et de la présence de nombreux leaders dans tous les secteurs. A huit mois de l’ouverture des salons, nous sommes totalement engagés, avec tous nos partenaires et les exposants, pour apporter aux visiteurs toutes les réponses aux grands défis d’aujourd’hui et de demain auxquels ils sont confrontés. Nous avons hâte de tous nous retrouver à la Porte de Versailles au mois d’octobre. »La mobilisation de toutes les filières du bâtiment et de la construction Organisés par RX France, l’Afisb1 et Uniclima2 , le Mondial du Bâtiment et ses trois salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA sont le lieu de convergence physique de tous les acteurs du secteur. A huit mois de l’ouverture des salons, ce sont déjà 968 exposants (listes en pièce jointe) qui ont répondu présents pour accueillir les visiteurs et leur apporter des réponses concrètes à toutes leurs interrogations.Le salon BATIMAT, organisé au sein des pavillons 1, 4, 5 et 6, enregistre l’inscription de 711 exposants dont 37 % de nouveaux venus. 70 % de la surface d’exposition sont ainsi déjà vendus.Le salon IDÉOBAIN, organisé dans le pavillon 2, enregistre l’inscription de 81 exposants dont 42 % de nouveaux venus. 71 % de la surface d’exposition sont ainsi déjà vendus.Le salon INTERCLIMA, organisé dans le pavillon 3, enregistre l’inscription de 176 exposants dont 35 % de nouveaux venus. 82 % de la surface d’exposition sont ainsi déjà vendus. À noter que parmi ces exposants figurent 39 adhérents UNICLIMA.Le Mondial du Bâtiment se mobilise pour faire venir et accueillir les professionnelsPlus que jamais, le Mondial du Bâtiment met tout en œuvre pour permettre à l’ensemble des professionnels de participer à cet événement majeur pour la filière.Des services de transport pour les visiteursLes salons INTERCLIMA et BATIMAT organisent des voyages de groupe par train au départ de Marseille, Avignon, Aix en Provence, Bordeaux, Angoulême, Poitiers, Lyon, Strasbourg, Nantes, Rennes, Angers, Le Mans… 1 800 visiteurs pourront bénéficier de ce service. Par ailleurs, des bus sont affrétés depuis les régions (Tours, Blois, Bourges, Vierzon, Orléans, Le Mans, Chartres, Le Havre, Evreux, Dreux, Rouen, Beauvais, Auxerre, Montargis, Troyes, Sens, Reims, Epernay, Lille, Lens, Amiens, Compiègne, Caen) afin de transporter 3 200 visiteurs vers Paris.Des espaces conviviaux pour se retrouverLe Mondial du Bâtiment, ce sont aussi des moments d’échanges riches et de convivialité et des événements dans l’événement. Toute la filière se donne rendez-vous durant ces 4 jours et de nombreux institutionnels ont choisi de profiter de cette occasion unique pour organiser leurs événements à destination de leurs adhérents. Déjà plus de 15 rendez-vous sont programmés dans les deux espaces dédiés : L’Espace 2000 sur le Pavillon 1 et la Salle Océanie sur le Pavillon 4.Des anniversaires40 ans de l’AQC30 ans du Club de l’Amélioration de l’Habitat20 ans de l’AFPACDes réunions privéesFFB UMGCCPFFBDes colloques et des conférencesL’Ecole des Ponts : Programme du Mastère Spécialisée® (conférences traduites et hybrides) - Des sessions de conférences ouvertes à tous les professionnels avec 27 créneaux et 27 conférenciers internationaux Lundi 3 octobre : Architecture décarbonée et solidaireMardi 4 octobre : Politique environnementaleMercredi 5 octobre : Démonstrateurs et solutions bas carboneJeudi 6 octobre : Industrie de la constructionConférences organisées par OPQIBIGroupe Métallerie Syndicat SFECEDes remises de prixLe Prix National de la Construction BoisLe Trophées des bâtiments résilientsLancement des Green Solutions Awards par CONSTRUCTION 21Trophées de l’installateurTrophées de l’ingénierie performanteUne offre de restauration vertueuseLes exposants et les visiteurs ont à disposition plus de 40 espaces de restauration, à l’intérieur comme à l’extérieur des pavillons. Parmi ceux-ci, une offre de food trucks mais aussi des restaurants tels que Le Perchoir, Mama Paris West ou Pedzouille la Grange. L’ensemble de ces espaces travaillent par ailleurs, avec les équipes du Mondial du Bâtiment, sur des repas préparés sur site, avec des produits locaux. Il est aussi prévu de réduire au maximum l’utilisation des plastiques et PET et de valoriser les déchets issus de la restauration.Le Mondial du Bâtiment à l’internationalLe Mondial du Bâtiment est un événement international qui mobilise de nombreux exposants et visiteurs étrangers. Afin de toucher ces publics en amont des salons, une tournée internationale, Low Carbon Construction Tour sera lancée à partir du mois d’avril. Elle est principalement centrée sur un sujet phare pour le Mondial du Bâtiment, et plus largement pour le monde de la construction, et qui sera incarnée sur le Mondial du Bâtiment dans un espace « Low Carbon Construction » (Pavillon 1).Cette tournée se déroulera sur 5 mois et permettra aux équipes d’aller à la rencontre des organisations professionnelles, des grands donneurs d'ordres, des prescripteurs et des ministères en Espagne, en Italie, en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Sénégal, au Maroc, en Allemagne, en Belgique, en Turquie et en Tunisie.Par ailleurs, un programme inédit d’invitation du Top100 des architectes et influenceurs du bas carbone en Europe et en Afrique complète ce dispositif.
Il y a 3 ans et 126 jours

Bouygues Construction reçoit la certification « Top Employer France » et « Top Employer Europe » 2022

Cette certification « Top Employer » vient récompenser les initiatives que Bouygues Construction déploie depuis de nombreuses années au sein de son organisation pour fournir le meilleur environnement de travail possible à ses collaborateurs à travers des pratiques RH innovantes. Le groupe est le seul acteur de la construction présent dans cette enquête.Le programme Top Employers Institute a ainsi évalué la politique RH de Bouygues Construction grâce à l’enquête « HR Best Practices Survey », qui couvre 6 grands domaines RH, répartie en 20 thématiques tels que la stratégie de gestion des talents, l’environnement de travail, le Talent Acquisition, la formation et le développement des compétences, le bien-être au travail, ou encore la diversité et l’inclusion.Pour Amélie Quidor, directrice des Ressources humaines de Bouygues Construction : « Nous sommes heureux d’être une nouvelle fois Top Employer Europe. Cette reconnaissance vient souligner notre volonté constante de toujours mieux accompagner nos collaborateurs et collaboratrices et de cultiver l’esprit d’équipe, même dans un contexte 2021 perturbé par la crise sanitaire. Au-delà de la certification, ce qui nous tient à cœur, ce sont les retours positifs de nos salarié(e)s, leurs propositions pour aller encore plus loin, dans un esprit d’échange, d’ouverture et de co-construction. Notre marque employeur doit se vivre et s’incarner au quotidien. Je suis très fière des équipes pour leur engagement au quotidien ! »En 2021, deux nouveautés ont été mises en avant par Bouygues Construction :Son nouvel entretien annuel d’échange qui favorise une préparation de qualité et des échanges plus riches.Son programme Chance to Meet qui permet de créer des rencontres entre le top management et les talents identifiés au sein de l’entreprise. Les plus jeunes peuvent ainsi découvrir des parcours inspirants et bénéficier de conseils, et les top managers peuvent ainsi recueillir des idées auprès des leaders de demain.Pour 2022, deux thématiques prioritaires seront complétées et enrichies suite au retour de l’enquête Top Employer :L’attractivité et la richesse de nos parcours professionnels, au travers d’une nouvelle offre de formation et d’une meilleure valorisation des mobilités professionnelles comme des passerelles inter-métiers.Le second sujet renforce notre ambition Diversité, avec la volonté de promouvoir encore plus fortement la diversité des parcours et des cultures au sein du Groupe, notamment au travers de nos programmes de mixité et de l’internationalisation de notre management comme de nos talents.
Il y a 3 ans et 127 jours

Oise : la reconversion de l’ancien site de Matra Électronique de la ville de Lacroix-Saint-Ouen est en phase d’étude

Le projet s’inscrit dans un programme de reconversion des sites et des friches industrielles de l’agglomération de la région de Compiègne.
Il y a 3 ans et 127 jours

Profeel dresse le bilan de trois années de rénovation énergétique

Le programme Profeel présente le bilan des 9 projets menés collectivement en faveur de la rénovation énergétique. Une collection d'outils et ressources est désormais disponible gratuitement pour les professionnels.
Il y a 3 ans et 127 jours

Ille-et-Vilaine : bientôt un ensemble immobilier en bois dans la ZAC Beauregard-Quincé

À Rennes, Ataraxia Promotion pose la première poutre du programme immobilier l’Ile Ô Bois dans la ZAC Beauregard-Quincé.
Il y a 3 ans et 127 jours

Eiffage signe un gros contrat avec le ministère des Armées

Leur co-entreprise Nové, détenue à 50/50, sera chargée de rénover près de 8.000 logements afin d'améliorer la performance énergétique du parc et de construire environ 3.000 logements neufs répartis sur 55 sites pendant "les premières années du contrat", selon un communiqué du groupement.À terme, près de 4.000 logements supplémentaires, actuellement gérés par d'autres prestataires, devraient progressivement être intégrés au contrat et être rénovés."Le financement du programme sera en partie assuré par des fonds propres apportés par les actionnaires de Nové et par un emprunt de 1,3 milliard d'euros souscrit par Nové auprès de la Banque européenne d'investissement (474 millions d'euros), de l'Établissement public des fonds de prévoyance militaire et de l'aéronautique (100 millions d'euros), et d'un pool de 10 banques commerciales", détaille le communiqué.Nové assurera également l'entretien-maintenance de l'ensemble du parc immobilier."Pour garantir tout au long de la concession le haut niveau d'ambition en matière environnementale attendu par le ministère des Armées, la création d'un fonds d'arbitrage carbone & climat dédié au projet est prévue", souligne le groupement."Les études des premiers projets de construction devraient débuter rapidement et des travaux préparatoires sur plusieurs sites sont attendus dès cette année", selon le communiqué.La gestion effective débutera début 2023 après une période de transfert avec le gestionnaire actuel.
Il y a 3 ans et 128 jours

Découvrir Iannis Xenakis, l'architecte musicien, entre ses traits

À NE PAS MANQUER. Qui était Iannis Xenakis ? Compositeur de musique contemporaine, mais aussi architecte, ingénieur et féru de mathématiques comme d'informatique, celui qui invitait à vivre "l'inouï", était à la fois un et multiple. L'exposition "Révolutions Xenakis" au Musée de la Musique, nous révèle l'homme Xenakis, entre ses traits.
Il y a 3 ans et 128 jours

Le Groupe Lorillard signe deux conventions de sponsoring et de mécénat avec le C’Chartres Football Club

Le Groupe Lorillard et le C’Chartres Football Club ont officialisé la signature de 2 conventions pour 2022 dont un programme de sponsoring qui implique différents vecteurs de visibilité comme la présence du logo de la marque grand public Lorenove sur les supports print et digitaux, ainsi que sur les panneaux au stade de 2m x 1m, mais également l’annonce au micro pour les matchs à domicile de Ligue 2. Un dispositif d’hospitalité et de billetterie est également mis en place pour les matchs à domicile permettant d’animer le réseau de partenaires et clients du Groupe. En outre, un programme de mécénat vient soutenir des actions sociales du club pour des missions d’intérêt général de développement sportif des équipes U6 à U19, comme par exemple le soutien scolaire des licenciés. Fondé en 1936 à Chartres et présidé par Thierry Luce, le Groupe Lorillard figure parmi les leaders français de la menuiserie industrielle sur-mesure. Première entreprise indépendante du secteur, Lorillard couvre l’ensemble du marché de la fenêtre et maîtrise la fabrication de ses produits grâce à un pôle industriel intégré. La production est 100% française et le Groupe Lorillard s’engage dans la promotion du fabriqué en France et soutient son économie locale en privilégiant les fournisseurs proches des bassins de production du Groupe. Le Groupe compte aujourd’hui 1200 collaborateurs à travers la France qui partagent des valeurs communes : soutien, solidarité, sens des priorités, engagement. C’est autour de ces valeurs que le Groupe s’engage aujourd’hui auprès du C’Chartres Football Club, dans un partenariat qui permettra à l’entreprise de renforcer son ancrage local, de nouer de relations durables et d’accroître sa notoriété auprès d’un plus large public. Ci-dessus, l’équipe Senior de ligue 2 et de gauche à droite : Pierre Lorillard, Directeur Général Délégué au Commerce, au Marketing et à la Communication, Jean-Pierre Papin, entraîneur, Thierry Bocquet entraîneur adjoint, Thierry Luce Président, Gérard Soler Président du C’ Chartres Football Club. Pour Thierry Luce, Président du Groupe : « La force du collectif et l’ambition d’entreprendre animent notre Groupe depuis ses débuts. Nous sommes très heureux de nous engager aujourd’hui aux côtés du C’Chartres Football Club et d’accompagner les équipes et leurs supporters dans une nouvelle page de leur histoire. » L’équipe senior masculine de ligue 2 est entraînée par Jean-Pierre Papin depuis juin 2020. C’est le mécénat Neuf de Cœur (association présidée par l’épouse de Jean-Pierre Papin), débuté en 2019 avec le Groupe Lorillard et reconduit cette année, qui a initié la relation entre le Groupe et le footballeur. Ainsi, accompagner le C’Chartres Football Club est la continuité des actions de soutien du Groupe. Par ailleurs, l’attachement au territoire chartrain s’illustre également par un partenariat avec Chartres en Lumières depuis 2011, un événement désormais incontournable de la ville. Pour finir, le site de production chartrain pourvoit des centaines d’emplois de production et services supports auprès des actifs d’Eure-et-Loir. L’égalité des chances, la parité, l’accès à la formation sont des priorités pour le Groupe qui se retrouvent dans les valeurs du football et dans les actions du club en faveur de ses jeunes recrues. On le voit, au fil du temps et des évolutions, le Groupe Lorillard s’est agrandi, mais son attachement au territoire est resté intact. Un ancrage fort aux origines qui prend également vie dans les relations avec les partenaires. Ce double partenariat offre au Groupe l’opportunité de soutenir et renforcer sa présence auprès de la jeunesse du bassin chartrain, futurs acteurs du Groupe, en partageant les valeurs de respect et de dépassement de soi dans un contexte favorable à l’égalité des chances.