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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Informatique

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Il y a 4 ans et 138 jours

Lancement de l'initiative « Tremplin pour la Transition écologique des PME »

Dans le cadre du plan « France Relance », le ministère de la Transition écologique et l'ADEME lancent un nouveau guichet visant à accompagner les petites et moyennes entreprises dans la mise en œuvre d'études et d'investissements, dans tous les domaines de la transition écologique. Ce dispositif simplifié permet d'accompagner les premiers pas de leur engagement dans la transition écologique en bénéficiant rapidement d'aides forfaitaires. Le dispositif constitue un tremplin pour des projets plus ambitieux, qui pourront bénéficier des autres aides de l'ADEME ou de l'accompagnement de Bpifrance.Le guichet « Tremplin pour la transition écologique des PME » a été lancé par l'État et l'ADEME le 28 janvier 2021. Ce dispositif proposera des aides forfaitaires pour toute une série d'études et d'investissements, par exemple des études sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et les stratégies climat des entreprises, l'acquisition d'équipements de réduction et de gestion des déchets, l'accompagnement pour des travaux ambitieux de rénovation des bâtiments industriels, l'initiation d'une démarche d'écoconception, de mobilité durable… Les entreprises choisiront elles-mêmes quelles actions elles souhaitent mettre en œuvre. Tous les domaines de la transition écologique sont couverts (énergie/climat, transport durable, économie circulaire…), pour des entreprises dans tous les secteurs d'activité et des projets plus ou moins ambitieux.L'objectif de ce guichet de premier niveau est de proposer une aide simple et rapide, complémentaire d'autres aides éventuelles, et notamment du programme d'accompagnement personnalisé sur 12 mois « Diag Eco flux » déployé par Bpifrance en lien avec l'ADEME. Pour des projets plus complexes, nécessitant des échanges approfondis, les entreprises peuvent se rapprocher de l'ADEME pour mobiliser d'autres dispositifs. Le lancement de cette initiative s'inscrit dans le cadre du plan « France Relance ». La transition écologique est au cœur de ce plan : 30 milliards d'euros y sont consacrés, afin notamment de réduire nos émissions de gaz à effet de serre et de soutenir le développement des technologies vertes.Qui peut déposer un projet ?Cet appel à projets s'adresse à toutes les TPE et PME, à l'exclusion des auto-entrepreneurs.Quelles modalités d'aide ?Les projets lauréats de cette initiative bénéficieront d'une aide forfaitaire comprise entre 5 000 et 200 000 euros, en fonction des projets sur lesquels les entreprises s'engagent, sous forme d'une subvention accordée sous le régime cadre temporaire SA 56985 modifié.
Il y a 4 ans et 138 jours

Artisans : Bosch, y’ a pas photo ! revient le 1er février jusqu’au 30 juin ! Une nouvelle occasion d’obtenir un outil sans-fil Bosch Professional

Du 1er février au 30 juin 2021, 5000 outils sans-fil Bosch offerts, sans condition d’achat ! Après le succès de « Bosch, y’a pas photo ! » et du plan de relance Tous ensemble, qui ont permis d’aider de nombreux professionnels du bâtiment, Bosch souhaite renouveler l’opération en 2021. Avec la 2ème édition de l’opération « Bosch, y’a pas photo ! » qui démarre le 1er février, et ce jusqu’au 30 juin 2021, Bosch entend soutenir les artisans dans leur activité pendant cette période difficile, en les aidant à s’équiper. En partenariat avec VIPros, Bosch Professional offre 5000 outils sans-fil, soit 1000 outils par mois. Pour profiter d’un outil offert*, sans condition d’achat, l’artisan doit se connecter sur le site dédié www.boschyapasphoto.com puis : – S’inscrire gratuitement ou être déjà inscrit au programme fidélité VIPros via le site www.vipros.fr, – Envoyer une photo de lui avec 2 outils sans-fil 12V et/ou 18V Bosch Professional. L’entreprise à laquelle il appartient doit être également identifiable (véhicule, vêtement de travail…). – Sélectionner l’outil sans-fil qu’il souhaite recevoir. L’opération « Bosch, y’a pas photo ! » est réservée aux entreprises du bâtiment de moins de 100 salariés. * Offre limitée à 1000 participations par mois. Les artisans peuvent choisir parmi une sélection de 10 outils solo sans-fil 12 V et 18 V (dans la limite des stocks disponibles) : – la visseuse à chocs GDX 18V-180 Professional – la meuleuse angulaire GWS 18V-10 Professional – le perforateur SDS plus GBH 18 V-LI Compact Professional – la scie sauteuse GST 18 V-LI S Professional – le souffleur GBL 18V-120 Professional – la lampe GLI 18V-1200 C Professional – la scie sabre GSA 12V-14 Professional – la visseuse plaquistes GTB 12V-11 Professional – la cisaille universelle GUS 12V-300 Professional – le découpeur ponceur GOP 12V-28 Professional VIPros ; Dédié aux artisans, le programme de fidélité VIPros regroupe des marques référentes et complémentaires dans l’univers du bâtiment. Via la plateforme digitale VIPros www.vipros.fr, les artisans accédent aux services du programme : informations produits, cadeaux et services en échange de leur implication et de leur fidélité.
Il y a 4 ans et 138 jours

Imer : « Nos gammes de pompes s’enrichissent en 2021 et 2022 »

William Merger, directeur de la division béton d’Imer. [©ACPresse] Imer peut être considéré comme un full liner des équipements pour le béton. Comment se répartit votre activité dans ce domaine ? Imer réalise 30 % de son chiffre d’affaires à travers les petits matériels et équipements pour le béton. On parle de pompes à chapes et machines de projection, de bétonnières de chantier, d’équipements de vibration. Environ 20 % du chiffre d’affaires sont issus des gros matériels, tels que les centrales à béton, les malaxeurs, les toupies, les pompes ou encore les solutions de recyclage. Enfin, les 50 % restant proviennent des activités “bâtiment”, les autres matériels comme le compactage, “Worms” pour les groupes électrogènes, “Travaux Publics” et “Access”, dans lesquelles nous intégrons, les mini-pelles, les pelles urbaines ou encore les nacelles. Celle que nous appelons “bâtiment” est donc la gamme des petits matériels. Sa commercialisation est opérée en direct, via notre réseau de négociants, et à travers les loueurs nationaux et régionaux. Notre client cible est l’entreprise de construction. Côté chiffres, Imer vend chaque année près de 4 500 bétonnières, dans des capacités allant de 140 à 750 l. La “350 l”, thermique comme électrique, constitue le modèle phare de notre offre. Aujourd’hui, avec ces matériels, nous sommes n° 2 en France, comme en Europe. Imer se positionne très bien aussi avec les équipements pour la vibration interne des bétons. Quelque 2 500 unités sont vendues chaque année. De même, avec 200 pompes à chapes, nous sommes bien placés sur ce marché spécifique. Toutefois, celui-ci doit encore être développé. Dans les mois qui viennent, la gamme sera étoffée à de nouveaux modèles. Comment se développe l’offre “recyclage”, sachant que plusieurs nouveautés ont été présentées récemment ? Imer va enrichir ses gammes de pompes à béton stationnaires et automotrices, entre 2021 et 2022… [©ACPresse] A l’heure actuelle, la ligne Ecod’O se décline en trois modèles de stations mobiles de recyclage des bétons frais : l’Ecod’O classique, l’Ecod’O Soft et l’Ecotri. Le premier constitue un système complet avec rejet possible des eaux dans le réseau d’eau pluviale sous réserve d’un traitement CO2, en vue de ramener le pH à 7 environ. De son côté, la version “Soft” est prévue pour ne travailler qu’en circuit fermé. Quant à l’Ecotri, il est très orienté bâtiment. Il s’agit d’un support pour big bag filtrant associé à une petite pompe pour permettre la réutilisation de l’eau décantée. En dehors de cette offre mobile, Imer sait proposer des installations fixes sur mesure, avec agitateurs, supports pour bennes à béton, cannes de lavage… Sur Intermat, nous avions présenté le système de nettoyage des toupies OruJet. C’est un outil de prévention, un véritable plus pour les unités de BPE déjà équipées de bacs de décantation. Un coup de jet haute pression à l’intérieur de la cuve, de temps en temps, suffit pour maintenir la toupie en bon état. Pour être honnête, les utilisateurs estiment être suffisamment bien équipés et préfèrent faire appel à un spécialiste du déplombage si nécessaire… Nous ne relâchons pas nos efforts. L’OruJet est en test chez certains utilisateurs. Et puis, il y a des pays qui sont davantage préventifs et d’autres, plus curatifs ! Toupie électrique, porteur hybride, à combustion gaz… Le secteur du transport du béton est en pleine mutation, mais aussi en pleine interrogation. Où en est Imer à ce niveau ? Nous n’avons pas de programme de développement de solutions d’entraînement électrique des cuves. Par contre, nous travaillons de concert avec les industriels du poids lourd sur les véhicules à combustion gaz, bio-carburant ou encore hybride. Nous cherchons à adapter nos équipements aux contraintes techniques des porteurs. Par exemple, en proposant des circuits hydrauliques renforcés pour pallier la puissance limitée des moteurs gaz. Nous croyons aussi beaucoup au bio-carburant. L’offre “pompage” d’Imer n’est pas très large. Des développements et/ou des extensions de gammes sont-ils attendus pour ces prochains mois ? Imer dispose aujourd’hui de la ligne de malaxeurs-pompes Boomix qui se déclinent en trois longueurs de flèche : 22 m, 24 m et 29 m. Ce qui répond bien à la demande du marché. A cela s’ajoute un unique modèle de pompe automotrice muni d’un bras de 36 m… A partir de 2021, il y aura une évolution de cette offre avec un enrichissement de la gamme, qui sera dévoilée à l’occasion de la Bauma. Enfin, nous proposons une petite pompe stationnaire baptisée Booster 15. Dans les mois qui viennent, cette gamme naissante sera élargie avec l’arrivée des Booster 30 et 45, pour des capacités de pompage de 30 et 45 m3/h. Fin 2021, nous mettrons sur le marché les modèles Booster 60 et 90. Les équipements pour la préfabrication constituent un domaine dans lequel Imer est peu connu. Pourtant, une offre existe… Historiquement, l’usine Oru, en Italie, produit beaucoup de centrales à béton pour la préfabrication, alors qu’en France, Imer est surtout connu pour les centrales de BPE et de chantier. De même, les malaxeurs Oru, qui vont de 330 l à 2,5 m3 de béton fini en planétaire sont très demandés par l’industrie du béton. En complément de ces outils et de ces unités, nous proposons des systèmes de transport. C’est-à-dire des télé-bennes à basculement ou vidange par le fond, avec des capacités de 1 à 2 m3. Cette offre est intéressante et cache un véritable savoir-faire. Mais nécessite des études plus importantes qu’en BPE et une réflexion sur l’implantation des équipements. Enfin, avec l’élargissement de notre offre de pompes stationnaires, il n’est pas exclu de voir des adaptations spécifiques pour la distribution du béton en préfabrication.
Il y a 4 ans et 138 jours

77% des entreprises ont pour objectif de faire revenir leurs collaborateurs au bureau en 2021

Adaptation : peut mieux faire ! L'impact réel de la crise sanitaire sur les entreprises françaises est encore difficile à évaluer. Cependant, 41% des Français estiment que leur société s'est moyennement adaptée à la situation et seulement 28% que cette adaptation est bonne. En quoi les entreprises ont-elles évolué ?46% des personnes interrogées pensent que leur entreprise a fait énormément de progrès et d'aménagements concernant la question du télétravail. Le deuxième volet concerne la communication interne avec 19% de représentativité, juste devant la formation des managers avec 13%. Work in progressAfin de résoudre certaines difficultés issues de la crise sanitaire, de grandes réflexions ont été menées par les entreprises françaises. C'est le cas à 48% de l'adaptation du management. Beaucoup de projets sont également en cours comme le positionnement de l'entreprise à 51%, ainsi que la mise en place de nouveaux modes d'organisation à 55%. En revanche, rien n'a été fait pour adapter les espaces de travail (39%) ou le développement de nouveaux outils (44%). Pas de télétravail en coworkingA l'heure actuelle très peu d'entreprises (seulement 9%) proposent à leurs collaborateurs de télétravailler dans des espaces de coworking à proximité de leur domicile. Et si 24% réfléchissent à ce type de solution, plus de 67% n'envisagent pas du tout cette option. Peu de concertationLes entreprises sont encore dans la gestion active et seulement 17% ont déjà consulté les collaborateurs sur leur souhait d'évolution en ce qui concerne les pratiques de leur travail. Pour 22%, cette concertation aura lieu en 2021 mais 61% ne prévoient pas d'interroger les salariés.Liberté chérie...Laisser totalement le choix aux salariés du télétravail ou du présentiel n'est pas encore pour demain. En effet, 52% des entreprises déclarent qu'elles ne laisseront pas aux collaborateurs le choix de leur lieu de travail. Seulement 15% sont susceptibles d'accorder cette liberté pour du télétravail de 1 ou 2 jours par semaine. La conquête des espaces...Parmi tous les chantiers à venir, la question du réaménagement des espaces de travail est le plus important et nécessite un accompagnement pour 64% des entreprises L'organisation des modes de travail intéresse également 61% des sociétés ainsi que les nouvelles façons de manager à 59%. Quels objectifs pour 2021 ?Contraints ou séduits par le télétravail, faire revenir les collaborateurs au bureau préoccupe les entreprises à plus de 77% ! Le deuxième objectif pour 62% concerne l'amélioration des espaces afin de mieux gérer l'hybridation quasi inévitable du travail : à distance et en présentiel. A la troisième place, 61% des entreprises veulent rassurer leurs équipes sur les enjeux sanitaires. Quid du futur du travail ?Longtemps ignoré ou absent, le télétravail fera maintenant partie intégrante de notre quotidien. C'est un fait largement exprimé par 64% des entreprises qui envisagent une grande proportion de collaborateurs en home office dans le futur. La possibilité de travailler dans différents lieux fait également partie des visions du travail dans l'avenir pour 61% des sociétés ainsi qu'une réduction des surfaces de bureau arrivée à son strict minimum à 57%. MéthodologieEnquête réalisée auprès de 3 908 professionnels répartis sur l'ensemble du territoire français, effectuée en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France, selon la méthode des quotas, durant la période du 18 au 21 janvier 2021. Profils des personnes interrogées : 41% d'employés, 38% de managers et 21% de dirigeants.Nombre de salariés : Moins de 10 personnes : 28%, entre 10 et 50 personnes : 25%, entre 50 et 100 personnes : 17%, entre 100 et 500 personnes : 15%, entre 500 et 1 000 personnes : 7%, entre 1 000 et 5 000 personnes : 5%, plus de 5 000 personnes : 3%.Répartition des secteurs d'activités concernés : Assistanat, Administration : 6% / BTP, Chantier, Bureau d'études : 6% / Commerce, Marketing, Vente : 17% / Conseil : 8% / Direction générale, Direction centre de profits : 5% / Informatique, Télécoms : 17% / Restauration, Tourisme, Hôtellerie, Loisirs : 14% / Santé, Social, Service à la personne : 9% / Production, Maintenance : 1% / Environnement, Aménagement : 1% / Distribution, Magasin : 5% / Gestion, Finance, RH, Comptabilité, Audit : 6% / Métallurgie, Mécanique, Aéronautique : 1% / Logistique, Achat, Stock, Transport : 3%, Agri-Agro - Agriculture, Viticulture, Pêche : 1%. Toutes les informations mises en avant par les personnes interrogées sont déclaratives.
Il y a 4 ans et 138 jours

La résidence étudiante de demain s’invente dans les Hauts-de-France

Comment mettre à disposition des étudiants des logements adaptés et bon marché ? Le bailleur social Clésence s’est associé avec l’école d’ingénieur Centrale Lille pour chercher des solutions à cette difficile équation. Cette collaboration est renforcée par la formation des équipes techniques de Clésence à l’innovation et à la construction de demain. Ce cycle qui débutera en mars 2021 a en ligne de mire la création d’un programme de recherche commun dédié aux logements adaptés à des publics spécifiques (étudiants, personnes âgées ou en situation de handicap, etc.)
Il y a 4 ans et 138 jours

La brique au cœur d’un programme immobilier dans les Hauts-de-France

Marquette-lez-Lille (Nord), accueillera fin 2021 de nouveaux habitants grâce à un nouveau programme immobilier mixte au cœur de la métropole lilloise, en bordure de la Deûle. Cette opération baptisée « Reflets Rivéo » portée par Spie batignolles immobilier et Ville Renouvelée, en co-promotion, est en cours de construction par les équipes de Spie batignolles nord. La brique, matériau caractéristique du nord de la France, fait partie intégrante de l’architecture de la nouvelle résidence. Deux cabinets d’architecture, MG AU et PLATO, ont été associés pour ce projet. Afin d’offrir un haut confort de vie, les architectes ont conçu un projet avec des matériaux soignés, des intérieurs très lumineux, des extérieurs généreux vecteurs d’échanges, de partages, de bien être avec un programme privilégiant des logements avec une mixité d’offres et de foyers. L’apport de lumière naturelle est prépondérant avec de vastes baies vitrées, lesquelles permettront également aux futurs habitants de profiter d’une vue imprenable sur les rives de la Deûle. Chaque appartement est agrémenté d’un extérieur, de larges terrasses, de confortables balcons et même des jardins, pour profiter pleinement d’un cadre naturel exceptionnel. Le programme a été pensé avec la MEL et la ville de Marquette-lez-Lille, pour offrir aux futurs habitants un espace de ville agréable et connecté à la nature.
Il y a 4 ans et 138 jours

Var : reconstruction de six écoles à La Valette

Six écoles valettoises bénéficieront d’un programme de reconstruction et de réhabilitation.
Il y a 4 ans et 139 jours

La SNCF veut mettre en avant le côté écologique du voyage en train

La SNCF a présenté mardi un programme de sensibilisation de ses clients et de ses agents au respect de l'environnement du train, promettant d'en faire plus pour encore diminuer ses émissions.
Il y a 4 ans et 139 jours

Secteur Samadet à Anglet : lancement des travaux sur le réseau d’eaux pluviales

La Communauté d’Agglomération du Pays Basque engage des travaux sur les réseaux d’eaux pluviales dans le secteur Samadet. Ce programme prévoit le renouvellement de 550 m de canalisation.
Il y a 4 ans et 139 jours

Découvrez les lauréats des trophées béton école 2021

DIAPORAMA. Le jury des trophées béton écoles a distingué quatre projets cette année. Au programme, un barrage, un centrale thermique désaffectée, une maison de santé augmentée et une tour dallée.
Il y a 4 ans et 139 jours

Le Gouvernement prépare la 5ème période du dispositif des Certificats d'économies d’énergie (CEE)

Les certificats d'économies d'énergie (CEE) constituent un des principaux instruments de la politique de maîtrise de la demande énergétique mise en œuvre par le Gouvernement.La mise en consultation des textes encadrant leur évolution à venir près d'un an avant l'entrée en vigueur de la prochaine période vise à donner de la visibilité à l'ensemble des acteurs concernés sur les principaux paramètres des futures obligations. Il s'agit notamment pour les fournisseurs d'énergie (qui sont les « obligés » du dispositif), de pouvoir préparer l'atteinte des objectifs de baisse de la consommation d'énergie fixés pour cette prochaine période, qui durera 4 ans, jusqu'à la fin de l'année 2025.Le mécanisme des certificats d'économie d'énergie sera conforté en 5ème période tout en veillant à limiter l'impact sur la facture d'énergie des consommateurs : le volume total de l'obligation sera en hausse de 12,5% et s'établira ainsi à 2400 TWhc sur 4 ans (contre 2133 TWhc sur 4 ans pour la période en cours). Sur ces 4 années, les CEE permettront de financer des actions d'économie contribuant pour environ 45 % aux objectifs d'économies d'énergie fixés par la stratégie nationale bas-carbone (SNBC) et la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE).Par ailleurs, le mode de calcul de l'obligation fixée à chaque fournisseur d'énergie évolue, afin d'être plus directement représentatif du volume d'énergie mis sur le marché.La part des bonifications et « coups de pouce », qui augmentent les certificats accordés pour certaines opérations afin d'en encourager le développement, sera limitée à 25% du volume total de l'obligation, afin de renforcer l'efficience générale du dispositif des CEE. Les bonifications seront ainsi recentrées sur les actions qui poursuivent un objectif de décarbonation renforcée, un objectif social ou qui s'accompagnent de garanties de performance.Pour soutenir les ménages les plus précaires, la part de l'obligation dédiée à la lutte contre la précarité énergétique sera portée à 600 TWhc et sera centrée sur les ménages les plus précaires.Les bonifications pour le remplacement d'un chauffage aux énergies fossiles (fioul et gaz) par des énergies renouvelables et les bonifications pour la rénovation performante des logements sont prolongées jusqu'en 2025.« Avec un niveau d'obligation en hausse et des règles de fonctionnement améliorées, nous confortons un levier efficace pour atteindre nos objectifs de baisse de la consommation d'énergie et accompagner nos concitoyens, nos entreprises et nos collectivités territoriales dans la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique » a déclaré Barbara Pompili.Retrouvez en ligne le décret et son rapport de présentation, et l’arrêté et son rapport de présentationLes certificats d'économies d'énergies, qu'est-ce-que c'est ?Il s'agit d'un dispositif qui impose aux fournisseurs d'énergie (gaz, électricité, carburants, fioul domestique, chaleur et froid) de soutenir des actions d'économies d'énergie, en proportion des volumes d'énergie qu'ils fournissent.Le dispositif permettra de mobiliser de l'ordre de 20 milliards d'euros sur la période 2022-2025 en faveur d'actions d'économie d'énergie.Pour la seule année 2019, les CEE ont permis l'engagement de plus de 1,4 million d'opérations, dont plus de 700.000 isolations de combles ou planchers et plus de 250.000 installations de système de chauffage performants. Dans l'industrie, l'agriculture ou les transports, ce sont plus de 100.000 opérations qui ont été engagées, pour optimiser par exemple la récupération de chaleur ou le suivi et la régulation des systèmes énergétiques.En 2019 et 2020, le seul « coup de pouce chauffage » a soutenu le remplacement de plus 200.000 chaudières au fioul, très majoritairement remplacées par des systèmes renouvelables (pompe à chaleur, biomasse, géothermie, solaire thermique) et le remplacement de 56.000 chaudières au gaz par des systèmes renouvelables (pompe à chaleur, biomasse, géothermie, solaire thermique).Depuis l'été 2020, le coup de pouce chauffage tertiaire a permis de rénover le chauffage de 600.000 m² de bâtiments tertiaires.En 2020, deux nouveaux coups de pouce pour la rénovation globale performante des logements collectifs et des maisons individuelles ont été créés. Ils permettent aux ménages de financer des travaux de rénovation ambitieux et performants et peuvent être cumulés avec l'aide MaPrimeRénov'.Plusieurs programmes d'accompagnement sont également mis en place dans le cadre des CEE : service public de la rénovation énergétique (à travers le programme SARE qui co-finance avec les collectivités les espaces FAIRE) ; aides au vélo (dont le « coup de pouce vélo », qui a déjà permis la réparation de près de 1,4 million de vélos) ; aides aux bornes de recharge de véhicules électriques (dont 23.000 points de charge installés sur des parkings d'entreprises et de copropriétés ou sur la voirie) ; accompagnement des transporteurs routiers ; formation de référents énergie dans l'industrie ; amélioration de la formation initiale des artisans du bâtiment ; bonification et garantie de prêts éco-énergie pour les TPE-PME des secteurs industriels et tertiaire ; ou encore service d'accompagnement des collectivités locales pour la rénovation de leurs propres bâtiments (programme ACTEE, porté par la FNCCR - fédération nationale des collectivités concédantes et régies).
Il y a 4 ans et 139 jours

Nacarat réalise les Villas Saint Jean, un programme de 10 logements haut de gamme

10 logements d'une surface comprise entre 80 et 150 m² verront le jour au 1er trimestre 2023 au sein d'un ensemble de 3 villas, avenue Saint-Jean. Nacarat affirme ainsi sa présence sur la Côte d'Opale et témoigne de son savoir-faire dans la conduite de projet de standing à l'architecture audacieuse.Développées par Nacarat et conçues avec l'atelier Gasnier Gossart Architecture, les Villas Saint-Jean s'inscrivent dans le prolongement de la rue Saint-Jean et viennent combler une « dent creuse » au sein de ce paysage urbain. Elles se composent ainsi de 3 villas réparties sur un socle commun, abritant un total de 10 logements, de 3 à 4 pièces, ainsi qu'une surface commerciale en rez-de-chaussée, de 300 m² environ. Cette dernière permet de créer une jonction commerciale avec la rue Saint-Jean et d'en terminer la promenade. Côté logement, l'accès se fait par l'allée du Verger. Une localisation idéale, au cœur du Triangle d'Or du Touquet–Paris-Plage, qui permettra aux futurs habitants de profiter d'une vie de quartier dynamique et d'une grande proximité avec le front de mer.Sur le plan architectural, les Villas Saint-Jean se démarquent de l'architecture classique des maisons touquettoises, en proposant une architecture contemporaine mettant en exergue des matériaux nobles et naturels tels que la brique, le grès cérame, le zinc ou encore la pierre. La singularité du programme réside dans le jeu de façades qui confère à chaque villa une identité propre. Un aspect premium que l'on retrouve à l'intérieur des logements. Nacarat a, en effet, fait appel au cabinet Mayelle pour l'accompagner sur l'aménagement intérieur et ainsi proposer une qualité de vie et d'usage avec des lieux de vie conviviaux, alliant modernité et confort. Chaque logement est également doté d'un espace extérieur (jardin, balcon, terrasse ou solarium).« Nous sommes ravis de développer ce nouveau programme sur le Touquet–Paris-Plage. C'est une réalisation de standing avec un projet architectural ambitieux, qui marque notre savoir-faire et notre volonté de développer des projets uniques et esthétiques. Cette réalisation nous permettra par ailleurs d'accroître notre visibilité sur la Côte d'Opale, un territoire propice au développement de projets d'exception. »Sébastien Beurel, Directeur de l'Agence Nacarat Hauts-de-FranceFiche techniquePromoteur : NacaratArchitecte : Atelier Gasnier GossartArchitecte d'intérieur : Agence MayelleComposition : 1 bâtiment composé de 3 villas en R+3 de 10 logements entre 80m² et 150m² + 1 surface commerciale en rez-de-chaussée d'environ 300m², divisible en 4.Typologie : du 3 au 4 piècesPerformances environnementales : RT 2012Parking : parking en sous-solLivraison : 1er trimestre 2023
Il y a 4 ans et 139 jours

Béton Solutions Mobiles accélère son développement

Béton Solutions Mobiles compte bien accélérer son développement. [©BSM] InnovaFonds et Capza Expansion entrent dans le capital de Béton Solutions Mobiles (BSM). Une façon pour l’industriel aux toupies fuchsia d’accélérer sa croissance et de poursuivre son développement dans un contexte sanitaire et économique plus que tendu. Ce nouvel investissement, qui comprend divers montages financiers, permettra à BSM de miser sur l’expansion de ses moyens de production et sur son offre produits. Cette opération permet ainsi à l’industriel de bénéficier d’un apport de 70 M€. Dont plus de 30 M€ sont dédiés à des investissements à concrétiser sur 12 mois. Ceux-ci sont déjà matérialisés en 2020, par l’ouverture de trois centrales à béton. De nouvelles entrées au capital En 2020, BSM a réalisé un chiffre d’affaires de 110 M€. Avec ce programme d’investissements, l’industriel ambitionne d’atteindre les 200 M€ d’ici 3 à 4 ans. En effet, depuis 5 ans, le groupe affiche une croissance annuelle de 50 % ! En grande partie, grâce à ses 14 centrales fixes et à ses 9 centrales mobiles, alimentant pour la plupart les chantiers de l’Ile-de-France. Mais aussi, à l’étendue de son offre “béton”, notamment bas carbone. Un axe d’évolution majeur dans ce plan d’investissement, tout comme celui d’arriver à une trentaine de centrales. « Béton Solutions Mobiles est bien positionné pour gagner des parts de marché sur un secteur en croissance, porté par l’essor du Grand Paris, mais aussi en province », explique Philippe Tibère-Inglesse, fondateur et président de BSM. Vers plus de béton bas carbone Par ailleurs, BSM emploie 150 collaborateurs et pourrait en compter 200  fin 2021. La société détient 18 % des parts du marché francilien et est le premier fournisseur du Grand Paris Express. Ce marché représente 20 à 25 % de son chiffre d’affaires. D’ailleurs, à ce jour, BSM est le 4e producteur régional de BPE en France et le 1er indépendant d’Ile-de-France [Lire notre article à ce sujet]. Pour information, Entrepreneur Invest, investisseur de première date continuera de conserver une part significative du capital de BSM.
Il y a 4 ans et 141 jours

Pour 2022, les salons Batimat, Idéobain et Interclima se réinventent

En proposant un format AUGMENTÉ grâce au digital, Reed Expositions France, l'Afisb[1] et Uniclima[2] entendent également accompagner les professionnels toute l'année pour les aider à saisir l'ensemble des opportunités du secteur et découvrir les innovations.Plus de convivialité : le Mondial du Bâtiment revient à ParisDepuis 2013, toutes les demandes allaient dans ce sens : faire revenir le Mondial du Bâtiment au cœur de Paris. C'est chose faite pour l'édition 2022 qui réintègre donc le parc d'exposition rénové de la Porte de Versailles. Ce retour est largement plébiscité puisque 93,6% des exposants et 97,9% des visiteurs ont exprimé leur intention de venir à la prochaine édition des salons[3].Programmés du 3 au 6 octobre 2022, les salons Batimat, Idéobain et Interclima occuperont 6 pavillons, soit plus de 140 000 m² d'exposition.En un seul et même lieu, tous les professionnels auront accès aux innovations, conseils et démonstrations pour expérimenter et appréhender toutes les évolutions de leur secteur. Mais audelà de ces 4 jours, le Mondial du Bâtiment souhaite également animer la communauté des professionnels et créer du lien tout au long de l'année grâce à une stratégie qui mise sur la complémentarité du digital et de la présence physique.Plus économiques : les salons apportent un meilleur retour sur investissement pour les exposants Sur les six pavillons qu'occuperont les salons Batimat, Idéobain et Interclima, le nouveau format d'exposition limite la taille des stands à 99 m² par société, avec la possibilité d'inclure un étage. Il simplifie également l'implantation des pavillons avec des modules de stand multiples de 9. Les surfaces prévues pour chaque stand s'échelonnent ainsi de 9 à 99 m² soit 9 m², 18 m², 36 m², 54 m² et 99 m².Cette refonte de l'implantation apporte de multiples avantages aux exposants : choix de l'emplacement dès l'inscription, augmentation significative du retour sur investissement (ROI) par une réduction des coûts d'exposition et du passage à 4 jours pour tous les salons.Par ailleurs, les stands de 9, 18 et 36 m² seront proposés avec une gamme d'aménagement clés en main à personnaliser. Cette nouveauté répond à une demande des exposants de simplifier la préparation des salons, et permettra d'améliorer les flux logistiques autour de la porte de Versailles.Plus hybrides : les salons se digitalisent pour devenir des salons augmentésDepuis plusieurs années, le Mondial du Bâtiment et les salons Batimat, Idéobain et Interclima sont engagés dans une démarche qui vise à animer la communauté des professionnels entre deux éditions et pas uniquement sur 4 jours de présence physique. Cette anticipation a notamment permis d'acquérir une forte expertise en matière de référencement sur les moteurs de recherche comme Google que les professionnels du secteur utilisent de plus en plus.Fort de cet acquis, Reed Expositions France, l'Afisb et Uniclima proposeront à partir de mai 2021, des salons « AUGMENTÉS » grâce à un blog unique. Celui-ci complètera l'usage des sites internet dédiés aux salons physiques en regroupant les univers métiers des 3 salons du Mondial du Bâtiment. Les professionnels pourront y entrer en contact avec les marques, donner leur avis ou leurs appréciations et ils disposeront d'outils adaptés à leurs besoins :Des fiches produits conçues avec les codes du e-commerce ;Un annuaire de fournisseurs, avec les produits/services proposés ;Des show-rooms virtuels ;Des vidéos démos ;Des contenus sur les métiers qu'ils retrouveront sur les salons physiques.Toujours en amont des salons physiques, Batimat, Idéobain et Interclima initient une matinale, « Les rendez-vous du Mondial du Bâtiment ». Diffusée sur Batiradio en podcasts et en format vidéo, elle décryptera les grandes tendances de la construction pour animer les communautés et favoriser les échanges entre professionnels face aux enjeux du secteur.Enfin, durant les 4 jours de l'édition 2022, les salons Batimat, Idéobain et Interclima proposeront une expérience digitale permettant d'assister à distance à une grande partie des contenus des salons physiques.Les rendez-vous du Mondial du BâtimentÀ retrouver une fois par mois, chaque premier vendredi à partir du 2 avril de 9h00 à 12h30. Cette matinée, destinée à toute la communauté des professionnels du bâtiment, décrypte les sujets phares du secteur en présence des plus grands experts. Ces rendez-vous fédérateurs, préparés en partenariat avec l'Afisb, l'ACIM, CCCA-BTP, Construction 21, Hors-Site, Plan Bâtiment Durable, Uniclima.Chaque mois des thématiques récurrentes : Le rendez-vous France Relance ; Le Grand Dossier du Mondial du Bâtiment ; La rénovation énergétique dans les territoires ; Le décryptage RE2020 ; Les métiers ; La Construction 4.0 ; Les Tendances et le Design. Ce programme LIVE s'accompagne de vidéos de pitchs Innovation et d'un programme de replays.Les thématiques 2021 :2 avril : En quoi la RE2020 va-t-elle permettre de construire durable ?7 mai : REP : quels enjeux pour le secteur du bâtiment ?4 juin : Accessibilité : pourquoi le zéro ressaut en salle de bains impacte-t-il tout le bâtiment ?2 juillet : Quelles solutions pour réduire l'empreinte carbone des chantiers ?3 septembre : Énergies renouvelables1er octobre : Rénovation5 novembre : Industrialisation du bâtiment3 décembre : Qualité de l'air.Ce programme est conçu pour répondre aux souhaits des professionnels de disposer d'un rendez-vous périodique et synthétique pour suivre de manière régulière les toutes thématiques fortes de transformation du secteur.Plus engagés : les salons deviennent plus sobresL'arrivée à Porte de Versailles et les nouvelles attentes des visiteurs et des exposants sont aussi l'occasion pour le Mondial du Bâtiment de lancer une démarche d'amélioration sur des sujets RSE fondamentaux. Batimat, Idéobain et Interclima prennent leurs responsabilités et s'engagent sur 4 ambitions prioritaires pour faire de l'édition 2022 une édition exemplaire :Réduire l'empreinte carbone : dès 2022, les organisateurs du Mondial du Bâtiment mesureront l'empreinte carbone des salons et mettront en œuvre une série d'actions concrètes dont l'optimisation des process logistiques et de transport, l'accès au site privilégiant les mobilités écologiques, et l'écoconception des aménagements, des zones communes et des stands packagés.Améliorer la gestion des déchets : avec pour ambition d'atteindre à terme le zéro déchet, les organisateurs du Mondial du Bâtiment ont pour objectif de réduire les déchets des salons d'au moins 10% en 2022, d'accroître la circularité des matériaux utilisés, d'améliorer le dispositif de tri et de mieux gérer les déchets grâce à des systèmes d'analyse, de traçabilité et de pilotage.Mettre en place une offre de restauration responsable en luttant contre le gaspillage et en gérant les surplus, en valorisant les bio déchets et en adoptant des conditionnements et une alimentation responsables.Privilégier les achats responsables en favorisant les achats auprès du secteur du travail protégé et adapté (STPA), en intégrant des critères RSE aux politiques d'achats et notamment dans le choix des fournisseurs et en privilégiant des produits et des services écoconçus et respectueux de l'environnement.« Nous sommes convaincus que le bâtiment, la ville et les territoires seront au centre des transformations sociétales des dix prochaines années. Et nous sommes intimement persuadés que notre rôle est d'une part d'anticiper ces changements et d'autre part d'accompagner les professionnels chaque jour pour les aider à saisir toutes les opportunités qui peuvent s'offrir à eux. C'est avec cette ambition que nous avons repensé le Mondial du Bâtiment et ses 3 salons. »Guillaume Loizeaud, Directeur du Mondial du BâtimentAvec cette stratégie innovante combinant physique et digital, les salons Batimat, Idéobain et Interclima souhaitent fédérer l'ensemble des professionnels du secteur du bâtiment et accroître le nombre d'exposants de 15% pour l'édition 2022.[1] Afisb, Association Française des Industries de la Salle de Bains, propriétaire du salon IDÉOBAIN.[2] Uniclima, Syndicat des industries Thermiques, Aérauliques et Frigorifiques, propriétaire du salon INTERCLIMA.[3] Sondage réalisé entre le 19 et le 26 janvier 2021. Bases contacts 2017 et 2019. Répondants : 141 exposants et 3507.
Il y a 4 ans et 141 jours

Capremib : Etre encore plus réactif

Clément Blanc, directeur général de Capremib-Cibetec : « Nous sommes de plus en plus engagés sur la voie du bas carbone ». [©ACPresse] Pour Capremib, l’année 2020 a été celle des grandes évolutions. Et le programme a été chargé. Entre l’intégration du BIM, la mise en service d’une centrale à béton dédiée aux Bfup et la signature d’un partenariat avec HGCT, les changements s’annoncent profonds. « La préfabrication, c’est un puzzle pour les chantiers. » Ainsi Clément Blanc, directeur général de Capremib et Cibetec, définit-il le travail de l’industrie du béton. Aussi et malgré le développement du BIM, les plans fournis par les entreprises ne sont pas toujours exploitables en usine de préfabrication. « Les bureaux d’études réalisent le dimensionnement des pièces et non des dessins exploitables en atelier. Les clients ne sont pas des spécialistes de la préfabrication, d’où des décalages entre leurs besoins et nos impératifs techniques. » A vrai dire, les contraintes de la préfabrication ne sont pas intégrées au BIM. C’est pour combler ce manque que Capremib vient d’adopter le BIM au sein de son bureau d’études. « Nous serons pleinement opérationnels dès le début de l’année 2021 », confirme Clément Blanc. Trois postes sont, d’ores et déjà, équipés du logiciel Tekla Structures de Trimble. « A présent, nous sommes en mesure de recevoir les plans BIM de nos client. Et de leur proposer des solutions plus lisibles. La visualisation 3D est aussi très utile pour bien comprendre les pièces en préfabrication. » Une centrale dédiée aux Bfup Surtout, Tekla Structures va faciliter le travail de Capremib autour des plans BIM, que l’industriel pourra compléter à loisir selon ses propres impératifs. Et sans devoir repartir de zéro. La division Cibetec, spécialiste des bétons architectoniques, profitera de la technologie BIM du bureau d’études Capremib. De même que les projets clients non encore développés en BIM. Et puis, cette technologie permettra d’aller plus loin. Comme d’indiquer le bilan carbone des pièces préfabriquées directement dans les données BIM. « Le délai est notre meilleur allié, reprend Clément Blanc. La préfabrication est un travail en temps masqué pour le chantier. Avec le BIM, nous sommes en mesure d’être encore plus réactifs. » L’autre porte d’entrée vers une meilleure réactivité se situe dans l’atelier. Là, Capremib vient d’inaugurer une nouvelle centrale à béton, installée dans un bâtiment neuf et isolé de 250 m2. « Cet équipement est dédié à la production de Bfup et de bétons fibrés. C’est une centrale d’ingénierie qui nous permettra aussi de tester de nouvelles formules, de réaliser des bétons spéciaux en petites quantités. » Un partenariat avec HGCT L’installation s’articule autour d’un malaxeur conique Kniele, d’une capacité de 1 500 l. C’est BSC qui en a assuré la fourniture, mais aussi la conception et la construction de la centrale à béton dans son ensemble. Côté matériaux, Capremib a opté pour le BSI du groupe Eiffage. Outre l’intégration du Bfup dans ses process de production, Capremib a signé un accord avec l’industriel du ciment Hoffmann Green Cement Technologies. L’objectif ici est de permettre une accélération vers la transition écologique, tout en luttant contre la mauvaise image du béton auprès des non-initiés… « Avec HGCT, nous pensons aller plus vite, car ils sont en pointe sur ces sujets », insiste Clément Blanc. Capremib a signé pour la fourniture du ciment décarboné H-UKR, même s’il n’est pas encore “qualifié” génie civil. « C’est un premier pas dans ce sens, pour eux comme pour nous. » Aussi, les premières utilisations de ce ciment se feront dans les écrans acoustiques. Des petits ouvrages d’art, à leur niveau…, qui intéressent les collectivités. Alors proposer des éléments plus vertueux vis-à-vis de l’environnement, réduits en carbone, permet de se démarquer face à la concurrence. « Ce choix de l’H-UKR, c’est aussi un moyen efficace pour mettre au défi les autres industriels du ciment », conclut Clément Blanc.
Il y a 4 ans et 141 jours

La CAPEB, la FFB et l'OPPBTP lancent le site internet des Règles de l'art pour réduire l'exposition au risque amiante lors de travaux en sous-section 4

Pour cette raison, la CAPEB, la FFB et l'OPPBTP, avec le soutien du PACTE et de l'Etat, ont uni leurs efforts afin d'élaborer les « Règles de l'art des travaux courants d'entretien et de maintenance sur matériaux amiantés dans les bâtiments » (sous-section 4).Le projet « Règles de l'art Amiante » s'appuie sur le geste métier et les retours d'expérience pour proposer des modalités d'intervention sur matériaux et produits contenant de l'amiante dans le cadre de travaux en sous-section 4. Afin de promouvoir ces solutions opérationnelles auprès du plus grand nombre de professionnels, les partenaires ont développé des outils simples, accessibles et pédagogiques, désormais mis à disposition sur un site internet dédié : www.reglesdelartamiante.fr.Accompagner l'ensemble des professionnels sur les travaux en sous-section 4 (SS4)En matière d'intervention sur des matériaux ou produits contenant de l'amiante (MPCA), chaque entreprise est tenue de former ses équipes et d'établir des modes opératoires pour la réalisation des travaux conformément à la réglementation du travail. Si les entreprises certifiées pour le retrait de matériaux et produits amiantés sont aguerries, cette tâche s'avère particulièrement complexe pour la majorité des entreprises du bâtiment, dont le cœur de métier n'est pas les interventions sur matériaux amiantés. Les Règles de l'art Amiante visent ainsi à accompagner ces entreprises formées en sous-section 4 (intervention d'entretien et de maintenance des matériaux et produits contenant de l'amiante) afin qu'elles s'approprient les gestes de prévention amiante, en complément de leur gestes « métier ».Né de discussions au sein du Plan Recherche et Développement Amiante (PRDA), le projet est piloté par l'OPPBTP, en partenariat avec la CAPEB et la FFB. Il est par ailleurs soutenu par les pouvoirs publics (DGT, DHUP) et par le Programme d'Action pour la qualité de la Construction et la Transition Energétique (PACTE).Définir des modalités d'intervention en se basant sur les gestes métiers et le retour d'expérienceLes Règles de l'art Amiante s'inscrivent aussi dans la continuité de la campagne « Pas formé, pas toucher » et du projet CARTO Amiante initié en 2014 par la profession, piloté par l'OPPBTP en partenariat avec la Direction Générale du Travail et l'INRS, qui a permis d'établir une cartographie représentative de l'empoussièrement amiante des processus de travail les plus courants du BTP en sous-section 4 (SS4). Les Règles de l'art Amiante ont pour vocation de rendre plus concrètes les préconisations issues de ces mesures en les mettant en œuvre de manière opérationnelle sur les chantiers. Elles décrivent ainsi des modalités d'intervention reconnues et validées que les entreprises pourront s'approprier.Afin de faire de ces modalités d'intervention de véritables pratiques de référence, la CAPEB, la FFB et l'OPPBTP ont travaillé sur une vingtaine de situations courantes lors d'interventions d'entretien et de maintenance en SS4. Celles-ci concernent des métiers représentatifs du secteur : couvreurs, peintres / soliers, façadiers, plâtriers, maçons, plombiers, électriciens et carreleurs.Des groupes de travail composés d'experts de l'OPPBTP et de représentants de quatre entreprises volontaires de même métier, recrutées par la CAPEB et la FFB, ont établi les premières versions de ces Règles de l'art, basées sur les retours d'expérience et la réflexion de ces groupes d'entreprises réunis dans huit régions distinctes.Ces travaux ont ensuite reçu l'approbation d'un Comité réunissant des représentants de la filière construction (CAPEB, FFB, AQC, USH et UNSFA), des préventeurs (OPPBTP), des assureurs (FFA), et des pouvoirs publics (DGT et DHUP).Un site internet complet pour diffuser les solutions opérationnelles au plus grand nombreAfin de rendre les Règles de l'art accessibles au plus grand nombre d'intervenants formés en SS4, la CAPEB, la FFB et l'OPPBTP lancent le site internet dédié www.reglesdelartamiante.fr. Intuitif et offrant un accès facile aux solutions opérationnelles, le site répertorie en libre accès, sur PC et mobile, l'ensemble des modalités d'intervention établies sous forme de fiches pratiques « Règles de l'art Amiante ». Celles-ci sont accessibles grâce à une recherche par métier, par technique ou à l'aide d'un moteur de recherche intelligent.Aujourd'hui, une dizaine de fiches correspondant à différentes interventions sont déjà disponibles. Simples et pédagogiques, elles détaillent chaque modalité d'intervention sur MPCA par des illustrations particulièrement axées sur le geste métier, afin d'en favoriser une appropriation optimale. Ainsi, les professionnels retrouvent sur chaque fiche un listing du matériel, des consommables et des EPI nécessaires à chaque situation, suivi des grandes étapes d'une intervention : la préparation, l'intervention en elle-même, le repli et la décontamination.Afin de favoriser le partage des bonnes pratiques, chaque fiche peut être téléchargée en format PDF, imprimée ou envoyée directement par mail à un collaborateur.Destiné à évoluer, le site internet sera progressivement enrichi de nouvelles fiches. Il sera également complété de deux modules de mise en situation en « serious game », permettant aux intervenants de visualiser et de s'approprier les Règles de l'art Amiante SS4 avant une intervention ou lors d'une formation.Faire évoluer les modalités d'intervention sur matériaux et produits amiantésLes fiches Règles de l'art Amiante s'appuient sur les résultats et les innovations techniques issus notamment des travaux du PRDA et de la CEVALIA.Ces nouvelles solutions opérationnelles permettent d'adapter les moyens de protection collective et les équipements de protection individuelle nécessaires à chaque type d'intervention. C'est le cas en particulier des « fiches d'intervention ponctuelle », dédiées à des interventions de courte durée, non répétitives et de faible empoussièrement, pour lesquelles, en raison des très faibles empoussièrements constatés, un seul opérateur est requis, avec des moyens d'intervention, de repli et de décontamination plus simples à mettre en oeuvre. Ces fiches permettent de poursuivre l'ambition pédagogique de sensibiliser les professionnels quant à la nécessité absolue de mettre en place des mesures de protection dès lors qu'ils interviennent en présence d'amiante.« Près des 2/3 de notre chiffre d'affaires sont réalisés en entretien et amélioration de bâtiment. Dans des proportions quasiment identiques, ces travaux sont réalisés par les entreprises artisanales. On peut en déduire que toutes nos entreprises peuvent être un jour ou l'autre confrontées au problème de l'amiante. Notre devoir était de les accompagner dans une démarche vertueuse et réglementaire et, dans un premier temps sur le chantier même, de préserver la santé des chefs d'entreprises et de leurs compagnons. Ce que le PACTE nous a permis de faire est vraiment accessible à tous, dans la clarté et la simplicité. C'est un bel exemple d'actions conduites dans la filière, et nous allons faire une large promotion dans notre réseau de ce site internet. »Cécile Beaudonnat, cheffe de file de la CAPEB pour les questions de Santé-Sécurité au travail« Dans le cadre réglementaire existant, notre souhait est que les règles de l'art amiante en sous-section 4 permettent une meilleure approche de ce sujet très complexe pour nos métiers. Les éléments mis à disposition ne pourront que faciliter cette prise en compte. Tous ces travaux ne seront bien évidemment utiles que si les entreprises sont sensibilisées et formées.»Frédéric Reynier, Président de la Commission prévention de la FFB« Notre ambition est d'assurer un haut niveau de protection des professionnels tout en leur faisant gagner un temps précieux et en réduisant les aléas de chantiers, les délais et les coûts d'intervention. Les Règles de l'Art Amiante associent conseils professionnels et pédagogie et conjuguent ainsi prévention et performance des entreprises. »Paul Duphil, Secrétaire général de l'OPPBTP
Il y a 4 ans et 143 jours

Les Rencontres d'Averroès sur la Méditerranée résistent au Covid grâce aux podcasts

"Les Rencontres d'Averroès, c'est un an de préparation avec des thèmes, des invités, des tables rondes avec la participation du public. Je ne voulais pas mettre cela au panier parce que le théâtre de la Criée (à Marseille) était fermé", a expliqué à l'AFP Thierry Fabre, concepteur de cette manifestation autour de la Méditerranée créée en 1994.En raison de la pandémie de Covid-19, théâtres et lieux culturels sont fermés en France depuis le 30 octobre."C'est très bien de réunir 5.000 personnes en trois jours mais peut-être que l'on aura encore plus d'auditeurs pour ces podcasts", espère-t-il."Nous proposons à notre public une longue traversée sonore avec tous les invités initialement prévus, chercheurs, architectes, artistes, écrivains" venus de pays du pourtour méditerranéen, détaille M. Fabre. Au programme, entretiens, lectures et captations sonores à Alger, Istanbul, Beyrouth, Alexandrie (Egypte), et dans les villes italiennes de Venise ou Palerme entre autres."Le fil conducteur du programme 2020, "cités à la dérive", reste le même, mais ce ne sont pas des tables rondes enregistrées, c'est une vraie création sonore réalisée par un grand metteur en ondes, Clément Lemariey et le directeur artistique Ariel Kenig", insiste M. Fabre."C'est une balade poétique et sensible à travers des cités de la Méditerranée où l'on pose un certain nombre de questions", dit-il."Qui doit construire la ville entre architectes et politiques? Quelle forme pour la Méditerranée entre cité-Etat et ville pieuvre? Quel imaginaire pour des sites marqués par l'Histoire comme Jérusalem ou Rome? Quel avenir politique après la destruction d'Alep (Syrie), le soulèvement du Caire ou l'explosion au port de Beyrouth?", interrogent les cinq épisodes."On a mis deux mois pour réaliser ces programmes. Ça a été un travail de couture avec au départ plus de 11 heures de rushs pour aboutir à cinq épisodes de vingt à trente minutes chacun", explique M. Fabre.Ces podcasts, sont en ligne sur le site "rencontresaverroes.com" ainsi que sur les principales plateformes d'écoute en accès libre.
Il y a 4 ans et 143 jours

Béton Solutions Mobiles : « Nous sommes à un tournant dans l’essor de l’entreprise »

« La crise de la Covid-19 nous a fait prendre quelques mois de retard dans notre développement », indique Philippe Tibère-Inglèse, président de BSM. [©ACPresse] Avec quatre nouvelles centrales fixes, en 2020, dont une première dans l’Oise, Béton Solutions Mobiles poursuit son plan de développement. Un programme qui devrait se poursuivre dans le secteur Rhône-Alpes – Méditerranée. Depuis sept ans maintenant, la très communicante Béton Solutions Mobiles tient en haleine le secteur du BPE francilien. Avec ses toupies aux teintes fuchsia et gris anthracite, rehaussées d’une tour Eiffel stylisée, la marque ne passe pas inaperçue. Et d’annoncer le renforcement de son dispositif de production, avec la mise en service de plusieurs centrales fixes. Et ce, « malgré la crise de la Covid-19, qui a généré quelques mois de retard », souligne Philippe Tibère-Inglèse, président de BSM. Pourtant, la poursuite de ce plan de développement à cinq ans a débuté par une fermeture. Celle de l’Ile-Saint-Denis, fief historique de l’entreprise. « Nous avons dû arrêter la 2e centrale qui était installée sur ce site. En effet, la mairie souhaite changer le visage de l’île. Il y a beaucoup de programmes immobiliers, peu compatibles avec la circulation de camions. » Pour autant, l’outil n’a pas disparu des radars. Après une campagne de rénovation, il a commencé une nouvelle vie à Saint-Maximin (60). La première incartade de BSM hors de la limite Nord de l’Ile-de-France… En route vers la Méditerranée « Avec cette implantation, nous pourrons fournir les chantiers du futur Canal Seine Nord. Un axe qui reliera l’Oise au canal Dunkerque-Escaut », détaille Philippe Tibère-Inglèse. Et de poursuivre : « Saint-Maximin est la première d’une série. Nous avons pour objectif d’essaimer sur le secteur Nord de la France, afin de nous diversifier, en termes de typologies de chantiers et de clients. Et d’être présents sur les grands projets à venir. » L’autre axe de développement est un déploiement sur la zone Rhône-Alpes – Méditerranée. Pour l’heure, les choses ont été ralenties par la crise sanitaire. Mais la future entité méridionale a déjà un nom : Béton Rhône Méditerranée. « La situation devrait devenir plus claire vers la fin du premier semestre 2021… » En attendant, c’est au Havre que l’industriel a pris pied, avec deux unités de production : une fixe, à Gonfreville-l’Orcher (76) et une mobile, tournant sur le chantier de l’extension de Port 2000. Là, il a créé l’entité Axe Seine Béton, qui chapeautera, à terme, une petite dizaine de centrales, installées le long de la Seine. « Afin de superviser les déploiements, nous avons intégré Bruno Cloirec. Il assure en particulier les recherches pour répondre à nos besoins de foncier. Nous sommes à un tournant dans le développement de l’entreprise. » Ouvert à toutes les opportunités Au-delà des projets en cours, BSM reste ouvert à toutes les opportunités, dans le BPE comme dans les activités connexes. Aussi bien les secteurs géographiques en conquête, que sur les autres zones métropolitaines. Durant l’année 2020, l’Ile-de-France a profité, pour sa part, de développements ciblés. Pas moins de trois centrales ont été inaugurées. Dans l’ordre d’arrivée, la première est celle de La Courneuve (93). Une unité signée Europ’Equipement s’articulant autour d’un malaxeur à doubles arbres horizontaux de 3 m3. Très vite, le dispositif productif s’est vu renforcé par l’ouverture de la centrale de Limay (78). « Il s’agit de l’ancienne unité mobile installée sur le chantier de la ligne 14 Nord, que nous avons décidé de sédentariser, après une rénovation complète. » Enfin, la dernière centrale à béton en date est implantée au Bourget (93). Là encore, une unité équipée d’un double arbre de 3 m3. Ainsi, aujourd’hui, le parc fixe de BSM se chiffre à treize unités de production, auxquelles s’ajoutent dix unités mobiles installées sur presque autant de chantiers franciliens ou havrais. De quoi permettre de passer le cap symbolique des 1 Mm3 produits en 2020 !
Il y a 4 ans et 143 jours

Enquête autour du béton prêt à l’emploi en France

Lafarge est aujourd’hui le premier producteur de BPE en France, grâce à son réseau de 299 centrales à béton. [©ACPresse] En France, la production globale de béton prêt à l’emploi (BPE) a été de 40,27 Mm3 en 2019. Soit une progression de 0,8 % par rapport à 2018. L’année 2020 s’annonçait sous les meilleurs auspices, mais la pandémie du Covid-19 a mis à terre tous les espoirs. A fin octobre 2020 et malgré les rebonds des mois de juin, août et septembre, le recul était proche des 12 %, soit 30,38 Mm3 produits versus 34,41 Mm3 sur les dix premiers mois de l’année 2019… En ce qui concerne 2021, l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) ne voit pas de réelles améliorations dans les douze mois à venir… C’est ce qu’elle a précisé lors de sa conférence de presse du début du mois de décembre dernier. Au mieux, elle anticipe un encéphalogramme plat, soit une production de BPE plafonnant à 36 Mm3. En France, cette production est réalisée en centrales à béton. Le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE) confirme la présence sur le territoire métropolitain de 1 850 unités de production, exploitées par quelque 225 sociétés indépendantes. Un tiers des centrales à béton appartient à des groupes dits nationaux. A savoir : Cemex, Colas, Eqiom, LafargeHolcim, Point.P, Unibéton et Vicat (voir tableau plus bas dans cet article).. Article préparé par Frédéric Gluzicki. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. 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Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr jQuery(document).ready(function($){gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;var mt = parseInt(jQuery('html').css('margin-top'), 10) + parseInt(jQuery('body').css('margin-top'), 10) + 100;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top - mt); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top - mt);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} ); jQuery(document).bind('gform_post_render', function(event, formId, currentPage){if(formId == 3) {gf_global["number_formats"][3] = {"1":{"price":false,"value":false},"2":{"price":false,"value":false},"3":{"price":false,"value":false},"4":{"price":false,"value":false},"9":{"price":false,"value":false},"5":{"price":false,"value":false},"6":{"price":false,"value":false},"7":{"price":false,"value":false},"11":{"price":false,"value":false},"10":{"price":false,"value":false},"8":{"price":false,"value":false}};if(window['jQuery']){if(!window['gf_form_conditional_logic'])window['gf_form_conditional_logic'] = new Array();window['gf_form_conditional_logic'][3] = { logic: { 9: {"field":{"actionType":"show","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Soci\u00e9t\u00e9"}]},"nextButton":null,"section":null},5: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null},6: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null} }, dependents: { 9: [9],5: [5],6: [6] }, animation: 0, defaults: {"4":["choice_3_4_0"]}, fields: {"1":[],"2":[],"3":[],"4":[9,5,6],"9":[],"5":[],"6":[],"7":[],"11":[],"10":[],"8":[]} }; if(!window['gf_number_format'])window['gf_number_format'] = 'decimal_comma';jQuery(document).ready(function(){gf_apply_rules(3, [9,5,6], true);jQuery('#gform_wrapper_3').show();jQuery(document).trigger('gform_post_conditional_logic', [3, null, true]);} );} if(typeof Placeholders != 'undefined'){ Placeholders.enable(); }} } );jQuery(document).bind('gform_post_conditional_logic', function(event, formId, fields, isInit){} ); jQuery(document).ready(function(){jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, 1]) } );
Il y a 4 ans et 144 jours

Congrès annuel de l'ordre des géomètres-experts

Si à l'origine l'organisation de cette rencontre s'apparentait à un défi, la profession a décidé d'en faire une opportunité unique à la fois pour illustrer son accélération vers la digitalisation mais également pour convier un cercle plus large de participants. « En effet, puisque l'espace public appartient à tous, nous faisons cette année le choix de rassembler tous les acteurs de la propriété de la personne publique et tous les intervenants du cadre de vie autour des travaux qui rythmeront ces deux journées d'échanges », résume Xavier Prigent, Président du Comité Congrès de l'OGE.« Les géomètres-experts ont assisté aux profondes mutations sociétales provoquées cette année par la crise sanitaire et ont, par leurs missions, pleinement contribué aux réflexions portant sur les nouvelles stratégies d'aménagement du territoire et sur l'émergence d'un cadre de vie nécessairement plus durable et inclusif », explique Vincent Saint-Aubin, Président du Conseil supérieur de l'OGE, « c'est pourquoi nous avons à cœur de partager notre vision de l'espace public avec tous les acteurs publics et privés concernés ».
Il y a 4 ans et 144 jours

MG Lilienfeld : La centrale, mais “Fabriquée en France”

« Une centrale est faite pour durer dans le temps, d’où le soin que nous apportons dans sa conception et sa construction », indique Valentin Mazzocchi, président de MG Lillienfeld. [©MG Lilienfeld] Le “Fabriqué en France” est un peu la marque de qualité de MG Lilienfeld. Installé en Isère, l’industriel est un incontournable de la centrale à béton. A son actif, quelque 175 unités en service sur l’ensemble du territoire. Depuis bientôt trente ans, l’industriel MG Lilienfeld est un incontournable de la centrale à béton. L’entreprise est née en 1992, à Morestel, en Isère. « En tant que telle, la marque Lilienfeld existait déjà, puisque créée dans l’immédiat après-guerre pour construire, justement, des centrales », confie Valentin Mazzocchi, président de MG Lilienfeld. L’héritage et le savoir-faire sont donc très forts dans l’entreprise. Aujourd’hui, la centrale à béton continue à être le cœur de l’activité, dont le montant s’élève 3,4 M€ en 2020. « En moyenne, nous construisons six unités par an, qu’il s’agisse de centrales sur mesure ou d’installations dites “mobiles”. » Car, c’est là une des spécialités connexes de l’entreprise. La particularité de ces outils : une installation rapide avec un génie civil réduit. Sous 15 j, les premiers bétons sortent du malaxeur. A ce niveau, MG Lilienfeld travaille principalement avec Teka ou OMG Sicoma. « Mais toutes les marques sont accessibles, suivant la demande du client », précise Valentin Mazzocchi. Outre le malaxeur, MG Lilienfeld maîtrise l’ensemble de la production de ses centrales. Le process débute au sein du bureau d’études intégré où opèrent trois ingénieurs qualifiés. « Nous disposons d’un logiciel 3D qui permet de visualiser toutes les subtilités des pièces à produire. » C’est l’humain qui fait la qualité Les études sont réalisées en étroite collaboration avec les clients, afin de répondre au plus juste à leurs attentes. « Une centrale est faite pour durer dans le temps, d’où le soin que nous apportons dans sa conception et sa construction », insiste Valentin Mazzocchi. Avec plus de 3 000 m2 d’atelier, complétés par une vaste zone de stockage extérieur d’une superficie de 2,6 ha, l’industriel dispose de toute la place nécessaire pour effectuer un travail de qualité. « Nous bénéficions d’outils de pointe pour assurer la fabrication, telles notre unité plasma HPI ou nos plieuses de 320 t. » L’atelier intègre aussi une cabine de peinture chauffée et ventilée. Mais surtout, c’est l’humain qui fait la qualité de la production. « Dix-neuf collaborateurs constituent les forces vives de l’entreprise. Ce sont toutes des personnes très qualifiées. Et celles travaillant dans l’atelier assurent aussi bien la fabrication des pièces que leur assemblage sur les unités en cours de fabrication. » Côté sous-ensembles, pour l’essentiel, MG Lilienfeld privilégie les industriels français. « Nous défendons le “Fabriqué en France” et nous mettons aussi en avant notre production locale, au cœur de notre territoire », reprend Valentin Mazzocchi. Cela permet une grande réactivité. Un élément qui caractérise l’entreprise, tant au niveau du montage des unités neuves que de la maintenance en cas de panne. Bien connaître la réglementation en vigueur « Nous avons nos propres équipes de montage. Il n’y a pas de sous-traitance. » Toujours le souci du meilleur service possible et l’écoute du client. Et le SAV, chacun est content lorsqu’il répond présent. Et s’il intervient tout de suite, c’est encore mieux. Des centrales à béton, MG Lilienfeld en comptabilise près de 175 en service sur le territoire national. Et quelques-unes aussi en dehors des frontières. « Nous savons accompagner nos clients à l’international. Nous l’avons déjà fait dans le passé. » Ceci, aussi bien pour installer des unités neuves que dans le cadre de réhabilitations. Une activité complémentaire, dont le chiffre d’affaires est variable d’une année à l’autre. « La rénovation peut être un thème complexe, car elle induit une notion de normes. Il est indispensable de bien connaître la réglementation. En tant que constructeur spécialisé, c’est un sujet que nous maîtrisons sur le bout des doigts », conclut Valentin Mazzocchi.
Il y a 4 ans et 144 jours

Podcast #4 – Le rêve naïf du Facteur Cheval

ACPresse – Le Facteur Cheval – Raconté par Mazarine Mazouyer ACPresse · Le rêve naïf du Facteur Cheval Au fin fond de la Drôme, le créateur d’un monde extraordinaire, Joseph Ferdinand Cheval (1836-1924), dit Facteur Cheval, s’est mis à construire un palais, sans aucune formation artistique. Autodidacte loufoque, excentrique, brindezingue ou juste créatif, il a réalisé, seul, pendant 33 ans, un édifice issu de ses rêveries. Tour à tour boulanger, ouvrier agricole, il se présente au concours de facteur et entre dans l’administration des Postes en juillet 1867. A sa demande, il est affecté à Hauterives, à une douzaine de kilomètres de son village natal, Charmes-sur-l’Herbasse, ayant en charge la “tournée de Tersanne”, une randonnée pédestre quotidienne de 33 km. Sa seconde épouse lui apporte en dot, notamment, une petite propriété, qui lui permet d’acquérir un lopin de terre à Hauterives et de faire vivre son rêve éveillé. Lors de ses longues tournées, Joseph Ferdinand Cheval imagine un « palais féerique ». Selon ses souvenirs, en avril 1879, « son pied bute sur une pierre, manquant de le faire tomber. Son œil est attiré par sa forme curieuse. Dès le lendemain, repassant au même lieu, il constate la présence d’autres pierres ayant des formes encore plus singulières et plus belles que celle qu’il avait trouvée la veille. » Autodidacte loufoque, excentrique, brindezingue ou juste créatif, le Facteur Cheval a réalisé, seul, pendant 33 ans, un édifice issu de ses rêveries. [©Emmanuel Georges] Quand le songe devient réalité… Il se fait alors la réflexion que, puisque la nature pouvait « faire de la sculpture », il pourrait très bien « lui-même se faire architecte, maître d’œuvre et ouvrier dans la construction d’un “Palais idéal” ». Durant les 33 années qui suivent, le Facteur Cheval ne cesse de ramasser des pierres (surtout des molasses), des coquillages et des fossiles. Il passe ensuite de longues heures à la mise en œuvre de son rêve, travaillant de nuit à la lueur d’une lampe à pétrole. Assemblant le tout à l’aide de mortier de chaux et de béton de mâchefer. Il est alors considéré comme un excentrique par ses contemporains, avant d’être célébré par le mouvement surréaliste.Le Facteur Cheval construit ainsi un édifice majestueux inhabitable (12 m de haut sur 23 m de long), peuplé d’un bestiaire incroyable : pieuvres, caïmans, éléphants, ours, oiseaux… Mais aussi de géants, de fées, d’architectures de tous les continents. Car, il ne faut pas oublier que Joseph Ferdinand Cheval est facteur, à une époque où se développent les voyages et la carte postale, apparue en France, en 1873. Retrouvez le film sensible de Nils Tavernier sur le Facteur Cheval et deux grands interprètes : Jacques Gamblin et Laetitia Casta. De bric et de broc Joseph Ferdinand Cheval passe les vingt premières années à construire la façade Est du Temple de la Nature, le terme de Palais idéal n’ayant été donné qu’après sa rencontre avec le barde alpin Emile Roux Parassac, en 1904. Il commence par creuser un bassin et à former autour une cascade, la Source de vie. Puis, il construit une seconde cascade, la Source de la sagesse. Vient ensuite le Monument égyptien, un grand temple aux colonnes boursouflées décorées de boules de grès et qui deviendra le Temple de la nature. A partir de 1891, le Facteur Cheval s’attaque à l’édification du Temple hindou, qui finira… gardé par trois Géants.En 1969, le Palais idéal a été classé Monument historique par André Malraux, alors ministre de la Culture, qui déclare à l’époque qu’il considère le Palais idéal comme « le seul représentant en architecture de l’art naïf ». Il deviendra totalement propriété de la commune de Hauterives, en 1994. Nils Tavernier nous offre la première biographie sur le Facteur Cheval. Pour ceux et celles qui ne pourraient pas visiter le Palis idéal, le réalisateur et écrivain Nils Tavernier a publié un livre sur le Facteur Cheval et a sorti un film sur son histoire merveilleuse le 16 janvier dernier. L’occasion de découvrir la première biographie à travers les lignes des 345 pages ou sur le grand écran de ce « remarquable homme du terroir, qui se voyait comme un artiste – et agit toujours comme tel« . Jacques Gamblin interprète avec brio et tendresse ce fils de paysan qu’était Ferdinand Cheval, qui ira jusqu’au bout de se rêves artistiques. Autour du Palais Une programmation spéciale, entre art contemporain et hommages artistiques, marque le 50e anniversaire du classement au titre des monuments historiques du palais du Facteur Cheval. Le Palais rêvé du Facteur Cheval ne prendra le nom de Palais idéal qu’après sa rencontre avec le barde alpin Emile Roux Parassac, en 1904. [©Emmanuel Georges] En septembre 2019, le Palais Idéal du Facteur Cheval à Hauterives (Drôme) a inauguré une nouvelle programmation culturelle, sous l’impulsion de son nouveau directeur Frédéric Legros. Elle s’articule autour de deux axes complémentaires et indissociables : la création contemporaine associée à des hommages d’artistes à la figure créatrice de Ferdinand Cheval. Le contexte de l’inauguration de ce nouveau cycle d’expositions est particulièrement important, puisqu’il s’inscrit dans le 50e anniversaire du classement au titre des Monuments historiques de l’œuvre architecturale du Facteur Cheval (voulu par André Malraux en 1969) – célébrée à partir du 21 septembre 2019 au travers d’une série d’événements pour les Journées européennes du Patrimoine et pour la date anniversaire du classement le 23 septembre 2019. Tout au long de l’année à venir, se succèderont des projets d’exposition qui rendront hommage à l’esprit et à l’œuvre du Facteur Cheval, ce “Temple de la Nature” comme il aimait l’appeler, avec la présence d’œuvres de grandes figures de l’art moderne comme Pablo Picasso, mais également d’artistes contemporain comme Agnès Varda, Aurélien Froment… Toujours présente au Palais Idéal du facteur Cheval, la question du rêve, de la “construction de son rêve” constituera une partie essentielle du programme dédié à la création contemporaine. Carte blanche à Fabrice Hyber : À l’occasion du 50e anniversaire du classement du Palais Idéal du Facteur Cheval au titre des Monuments historiques, l’artiste plasticien Fabrice Hyber (né en 1961) a réalisé une fresque inédite en hommage au Facteur Cheval. Cette nouvelle œuvre a été dévoilée au public le 23 septembre, jour de l’anniversaire du classement. [©Origins-Studio] Muriel Carbonnet
Il y a 4 ans et 144 jours

Filière Béton : « Nous partageons l’objectif de réduction des gaz à effet de serre, mais pas le chemin pour y parvenir… »

  Philippe Gruat, président de le Filière Béton. [©Filière Béton] Avec la pandémie, l’année 2020 a été plus que particulière. Comment la Filière Béton a-t-elle traversé cette période ? Il y a eu une très forte baisse de l’activité durant le premier confinement. Mais toutes les industries de la filière ne se sont pas arrêtées. Les carrières et les cimenteries ont continué à tourner. Quant aux établissements de transformation – à savoir les unités de production de BPE et les industriels de la préfabrication -, leur activité dépendait du nombre de personnes disponibles et des niveaux d’automatisation… Toutefois, il y a eu une demande continue de la part de nos clients dès le début du confinement. A l’issue de cette période, nous avons constaté un très fort rattrapage – supérieur aux pronostics les plus optimistes – durant toute la saison estivale ! Cela nous a permis de compenser une partie du retard. Toutefois, le mois d’octobre a marqué le pas. Sans doute lié aux inquiétudes de la seconde vague et aux incertitudes opérationnelles consécutives à des carnets de commandes assez faibles. Le gouvernement a annoncé un vaste plan de relance, dont le BTP devrait largement profiter. L’année 2021 devrait donc être bonne, malgré une situation sanitaire qui perdure ? L’ACV dynamique simplifiée pénalise les matériaux qui libèrent l’essentiel de leurs émissions de carbone au début de leur cycle de vie. [©ACPresse] Ce vaste plan est bienvenu, même si c’est la rénovation énergétique qui profite de l’essentiel. Nous ne critiquerons pas cette initiative, Toutefois, nous déplorons que la construction neuve et les travaux publics soient négligés dans ce plan, sachant que le besoin en logements est toujours là. Pourtant, notre offre correspond très bien aux nécessités de densification des villes. Dans ce contexte, la Filière est plutôt pessimiste quant à l’activité sur l’année 2021. Elle s’annonce difficile, sans doute très en retrait, par rapport à 2019, du fait de l’absence d’une volonté politique de faire bouger les lignes, en matière de construction neuve. De plus, le décalage des élections et l’entrée tardive en fonction des nouvelles équipes municipales ont provoqué un trou d’air dans l’activité. A quoi s’ajoute l’arrêt ou la remise en cause pour réexamens de certains projets par les nouveaux élus. Ce qui n’augure rien de bon pour l’avenir… D’une manière globale, que représente la Filière Béton aujourd’hui en France et comment se porte-t-elle dans ce contexte sanitaire particulier ? Le chiffre d’affaires annuel de la Filière Béton dans son ensemble représente un montant de 12 Md€ environ. La Filière compte quelque 67 000 emplois directs, répartis sur 4 400 sites de production en France. Et est à l’origine de 200 000 emplois indirects… Concernant la période actuelle, on ne devrait pas s’en réjouir, mais l’année 2020 pour la Filière Béton devrait s’achever entre – 5 et – 10 %, comparé à 2019. Compte tenu de la situation actuelle, on s’en sort plutôt bien, même si nombre d’industriels ont été touchés par cette crise. Le chômage partiel a permis de plus ou moins bien amortir les choses… Pour 2021, le carnet de commandes des entreprises du BTP nous inquiète beaucoup. Le programme de construction de logements neufs comme de bureaux n’est pas vraiment au rendez-vous. Les travaux publics sont en retrait, situation aggravée par la remise en cause ou le report de certaines opérations du fait de l’arrivée de nouveaux élus à la tête des communes,. Enfin, la crise sanitaire continue à être présente, sans visibilité réelle quant à sa disparition. Dans ce contexte, l’année 2021 s’annonce pour la profession sans doute en retrait par rapport aux résultats de 2019, voire même un cran en dessous de 2020 ! La RE 2020 se pointe à l’horizon… Comment la Filière Béton se prépare-t-elle à ce changement majeur de la réglementation ? Nous nous préparions à cette évolution, via l’expérimentation E+C–, dont nous étions des acteurs motivés ! Mais l’introduction de la nouvelle méthode de calcul de l’empreinte carbone – à savoir l’Analyse de cycle de vie dynamique simplifiée – est catastrophique. Nous partageons l’objectif de réduction des gaz à effet de serre, mais pas le chemin pour y parvenir… Nous ne voulons tout simplement pas d’une méthode de calcul, ne reposant sur aucun fondement scientifique et qui va créer une véritable distorsion de concurrence entre les matériaux de construction. Même le Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique est contre la nouvelle approche dynamique, à l’unanimité ! L’ACV dynamique simplifiée pénalise les matériaux qui libèrent l’essentiel de leurs émissions de carbone au début de leur cycle de vie. On parle de l’acier, du béton, de la terre cuite, de la laine de verre ou de roche, pour ne citer qu’eux. A vrai dire, la presque totalité des matériaux couramment utilisés dans la construction. Cela reste une vision “court-termiste” et contraire au principe d’économie circulaire.  C’est ignorer que le béton capte du CO2 tout au long de sa vie en œuvre et même après la démolition. Sans compter qu’il se recycle très bien et en totalité. En parallèle, l’ACV dynamique simplifiée minore les émissions futures, c’est-à-dire celles qui interviendront en fin de cycle. Après 100 ans pour certains construction, donc au-delà de la limite retenue  pour calculer les émissions d’un bâtiment. Une manière de considérer que le CO2 et les autres gaz à effet de serre captés au départ ne seront jamais restitués. Effacés d’un coup de baguette magique ! Comme si le défi climatique s’arrêtait au bout d’un siècle. De plus, les matériaux biosourcés, dont parlent le gouvernement ne sont pas ou peu disponibles en France. Ni les forêts, ni les productions agricoles ne sont en mesure de modifier rapidement leur modèle économique pour répondre aux besoins de la construction dans son ensemble. Il faut 30 ans pour créer une forêt dédiée, bien entendu, au mépris de toute biodiversité, car réalisée dans le cadre d’une monoculture intensive. Une usine à arbres, en quelque sorte ! Quant aux industries de transformation, elles n’existent pas en nombre suffisant. Idem pour les entreprises de mise en œuvre. Et nous ne sommes pas certains que les maîtres d’ouvrage soient prêts à construire en biosourcé. Puis, d’assurer l’entretien que cela induit. La Filière Béton propose plutôt une approche multi-critères sur la base du label E+C–, avec un objectif de neutralité carbone à 2050. Donc en poursuivant selon un calendrier annoncé et établi. Et en s’appuyant sur des méthodes de calculs partagés par tous. Il faut rappeler qu’une telle démarche oblige à des investissements très lourds pour les industriels du ciment. La confiance est donc nécessaire. Nous sommes tous prêts à nous battre pour réduire l’impact carbone de nos industriels, mais pas du jour au lendemain. Le bon matériau au bon endroit doit rester la règle de base. Déclencher une guerre entre matériaux est quelque chose de totalement idiot. Et quel intérêt de détruire une filière bien établie ? Surtout en cette période de crise… La baisse du bilan carbone des produits de la construction reste donc un passage obligé ? Nous partageons à 100 % cet objectif. Il existe beaucoup de chemins pour y parvenir. Mais les choses ne doivent pas être faites n’importe comment. La bonne manière de faire demande un plan d’action, du temps et des investissements. Par exemple, le captage du CO2 parle béton, développé dans le cadre du projet FastCarb, est une réalité. De même, les actions réalisées par les industriels du ciment “vert” sont intelligentes. Valoriser et utiliser des co-produits en économie circulaire ne peuvent être qu’encouragés. La Filière Béton en bref La Filière Béton rassemble tous les acteurs de ce secteur d’activité, de l’extraction des matières premières jusqu’aux produits finaux. Ainsi, elle réunit la Fédération de l’industrie du béton (Fib), le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic), le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE), l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) et l’Union nationale des producteurs des granulats (UNPG). Ces syndicats se sont mis en ordre de marche pour proposer d’une seule et même voix les solutions à même de relever les défis et des enjeux en matière de construction.
Il y a 4 ans et 144 jours

Eqiom à l'R du bas carbone

Industrie - L'indicateur de performance environnementale créé par le cimentier souligne le besoin de moderniser l'outil de production.
Il y a 4 ans et 146 jours

Tadao Ando : « J’ai voulu concevoir une architecture comme personne n’en avait réalisée»

Retrouvez cet article dans le hors-série n° 23 Tadao Ando, en compagnie de François Pinault, devant le bâtiment de la Bourse du Commerce, à Paris. [©Fred Marigaux, 2016. Courtesy Collection Pinault – Paris] Pouvez-vous nous présentez votre travail ? Tadao Ando : Ma recherche architecturale s’articule autour de formes simples : cercle, carré ou rectangle, avec une prédilection pour le béton brut, que je travaille, afin d’obtenir des aspects lisses, brossés ou vernis. J’aime le voir changer avec le temps et capter la lumière. Ce matériau symbolise l’époque moderne. Tout le monde peut s’en procurer. Il est accessible à tous. C’est pour cela que j’ai voulu concevoir une architecture comme personne n’en avait réalisée. Et ce, avec le béton. La lumière et le béton, un vaste programme. Ce sont deux matériaux que tout oppose et qui pourtant, une fois mis en scène par vous, viennent créer une poétique de l’espace, mettent en valeur des lieux ou au contraire dissimulent une partie des volumes ? Comment faites-vous pour les accorder ? Le béton vient cerner les espaces que j’imagine à l’aide de parois. Quant à la lumière, elle est changeante et revêt différentes apparences, en fonction de l’espace et du temps. J’utilise beaucoup les puits de lumière. L’un est donc le symbole de la permanence et de la stabilité, l’autre est plus dans le registre de l’impermanence et de la mobilité. Pourtant, le béton et la lumière s’accordent naturellement. La Bourse du Commerce, à Paris : esquisse de Tadao Ando. [©Tadao Ando. Courtesy Collection Pinault – Paris] Quelle est votre définition d’une belle réalisation en architecture ? Je pense que l’architecture est l’une des professions les plus bénéfiques pour la société. L’architecture consiste à créer des lieux pour la communauté. Je réalise mes structures, en me demandant comment je pourrais concevoir des choses, qui restent gravées dans l’âme des hommes pour l’éternité. En plus, mes réalisations s’insèrent le plus possible avec harmonie dans le paysage. Au fil des ans, j’ai réalisé que la coordination et la collaboration avec de nombreux professionnels peuvent mener à la création de grandes choses. Il est toujours essentiel de collaborer avec le client, les ingénieurs, les sous-traitants, les consultants et d’autres personnes du secteur de l’architecture. Peu de professions comptent sur une seule personne pour coordonner ces types de projets importants pour la société. Les compétences de l’architecte sont bénéfiques à bien des égards, ce qui peut amener à réfléchir à la manière dont nos compétences en matière de créativité, de gestion et de coordination peuvent être appliquées à d’autres domaines. Qu’est-ce que le mot “béton” évoque pour vous ? Quel rôle joue-t-il concrètement dans votre travail ? Je suis connu pour utiliser du béton architectural dans mes conceptions, mais je suis plus intéressé par les espaces que le béton peut créer que par le béton lui-même. La collaboration et l’esprit de nombreuses personnes dévouées sont nécessaires à sa réalisation. J’ai beaucoup de respect pour la culture régionale où mes conceptions ont été construites. Le béton dépend des cultures, des histoires et des matériaux locaux disponibles. Dans toutes les régions du monde, il y a du béton. J’espère créer à la fois une architecture, qui peut être construite n’importe où, mais qui est unique à cet endroit. Image de synthèse de la Bourse du Commerce : le promenoir et l’oculus, au sommet du cylindre. [©Artefactory Lab – Tadao Ando Architect & Associates – NeM / Niney & Marca Architectes – Agence Pierre-Antoine Gatier. Courtesy Collection Pinault – Paris] Minéralité du béton et japonisme sont-ils liés dans vos réalisations ? Quels que soient les matériaux, je n’ai jamais pensé à incorporer des éléments japonais dans ma conception. Cependant, quand j’étais jeune, je me suis consacré à créer un béton lisse et délicat, afin d’obtenir une texture similaire à celle du bois utilisé dans l’architecture japonaise traditionnelle. Les éléments japonais que l’on trouve dans mon architecture sont involontaires et on peut dire que cette vision japonaise est le fruit de mon inconscient. Que pensez-vous des architectes du béton tels que Wright, Le Corbusier, Niemeyer, Ricciotti, Bofill, Meier ? Comment considérez-vous leurs œuvres ? La première fois que je suis entré en contact avec l’œuvre de Le  Corbusier, j’étais dans une ancienne librairie d’Osaka. A cette époque, je croquais la vie à pleine dent, mon destin n’était pas encore tracé. J’avais 20 ans et je travaillais à temps partiel dans un bureau d’architecture. J’ai d’abord posé mes yeux sur un portfolio de Le Corbusier dans la section Arts de la librairie. Immédiatement, j’ai senti dans ma chair :“Ça y est, c’est cela que je veux”.L’ouvrage étant trop cher pour moi, j’ai alors économisé et j’ai acheté le livre environ un mois plus tard. Ensuite, je l’ai lu, page par page, tous les soirs. Même si mes connaissances n’étaient pas assez approfondies pour comprendre les subtilités du Modernisme, le contenu du livre était absolument fascinant. Chaque page était joliment illustrée avec des photographies architecturales en gros plan et en grand angle, ainsi que des plans et des croquis. Je me suis dit : “Je veux être capable de concevoir comme ça”. J’ai appris et j’apprends encore des architectes historiques, tels que Frank Lloyd Wright, Oscar Niemeyer et bien d’autres. Située au Nord du Japon, la colline de Bouddha est un temple souterrain, à l’exception d’une immense statue de Bouddha, dont seule la tête dépasse du sol. [©Shigeo-Ogawa/Tadao Ando] Quelles sont vos réalisations préférées dans votre travail ? Je pense que l’architecture que j’aime le mieux est le projet sur lequel je travaille. Par exemple, je suis actuellement sur la préservation et la rénovation du projet de la Bourse de commerce, à Paris. Je préfère toujours regarder vers le présent et le futur. Ce n’est pas dans ma nature de m’attarder sur le passé. Propos recueillis par Muriel Carbonnet Retrouvez cet article dans le hors-série n° 23
Il y a 4 ans et 146 jours

La France pourrait techniquement remplacer le nucléaire par les énergies renouvelables en 2050

Le sujet, complexe, pose notamment la question d'aménagements à éprouver à grande échelle. Et il est particulièrement sensible dans l'Hexagone, où l'avenir de l'atome - aujourd'hui à l'origine de 70% de la production électrique - reste à trancher.Commandé fin 2019 par le gouvernement à l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et au gestionnaire du réseau électrique RTE, ce rapport, basé sur l'état des connaissances au niveau mondial, s'intéresse à la seule faisabilité technique.Sa publication mercredi survient avant la sortie à l'automne d'un bilan complet de RTE incluant les coûts, impacts sociaux et environnementaux de huit scénarios avec et sans nucléaire."Bien qu'il n'y ait aucune barrière technique infranchissable a priori, il faut regarder les faits scientifiques, techniques et industriels", relève Xavier Piechaczyk, président de RTE. "Il reste beaucoup de sujets à résoudre. Le rapport suggère une méthode et des feuilles de route pour traiter ces enjeux".La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili l'a reçu lundi et l'a salué. "Ce rapport constitue un moment copernicien pour le monde de l'énergie. Nous avons désormais la confirmation que tendre vers 100% d'électricité renouvelable est techniquement possible", a-t-elle commenté, évoquant "une évolution conceptuelle majeure et une révolution pour nos représentations collectives concernant notre +mix+ (bouquet, NDLR) électrique".Défis techniquesFace au réchauffement climatique, la France s'est engagée à la neutralité carbone d'ici 2050, ce qui implique un recours accru à l'électricité décarbonée pour de nombreux usages (transports notamment). L'option alternative sur la table: une montée des énergies renouvelables accompagnée d'un nouveau programme nucléaire pour succéder au parc actuel, ou s'appuyer sur les renouvelables seules.A ce stade la France, qui veut diversifier ses sources, prévoit de réduire le nucléaire à 50% du bouquet électrique en 2035."Aujourd'hui la part du solaire et de l'éolien en France est à moins de 10%, il y a une forte marge d'amélioration", a dit mercredi à l'AFP Fatih Birol, le directeur de l'AIE. "Cette part peut croître si nous prenons les bonnes mesures. Mais plus elle croît, plus nous devons prendre des mesures pour assurer la stabilité et la sécurité du système".L'AIE et RTE listent ainsi quatre "exigences".Le "principal défi": pouvoir gérer la variabilité de la production éolienne et photovoltaïque, ce qui signifie d'importantes "sources de flexibilité" grâce au stockage à grande échelle, au pilotage de la demande ou encore une forte interconnexion transfrontalière.La deuxième condition porte sur la stabilité de la fréquence. Des solutions sont appliquées au Danemark ou en Australie, mais leur "déploiement généralisé reste à évaluer".Troisième condition, le gestionnaire du réseau devra disposer de réserves opérationnelles afin de pouvoir intervenir pour équilibrer le système.Enfin, les réseaux devront être adaptés, à moyen terme.Tout cela suppose "une feuille de route très volontariste", y compris dans les secteurs de l'hydrogène, de l'automobile ou du bâtiment.Aujourd'hui, le numéro un en matière d'énergies renouvelables est le Danemark (60% en part annuelle), grâce à un schéma qui repose sur de fortes connexions avec les voisins."Nous avons des exemples (de 100% renouvelables) à petite échelle. A plus grande échelle, il faut plus de recherche-développement", souligne M. Birol, alors que l'AIE sortira en mai une feuille de route pour la neutralité carbone au niveau mondial.Pour cet économiste, qui prône le maintien du nucléaire, la France doit garder cette source d'énergie, "atout national depuis des décennies", à côté de deux autres piliers pour sa transition, les renouvelables et l'hydrogène.Le rapport RTE-AIE, après celui de l'Ademe qui en 2015 allait dans le même sens, promet de nourrir la bataille entre pro et anti-nucléaire."Oui, en France, les énergies renouvelables sont des alternatives solides aux énergies fossiles et au nucléaire", a réagi Greenpeace, jugeant que "depuis près de deux ans, le gouvernement pave, avec EDF, la voie d'une relance du nucléaire".L'exécutif a remis la décision au prochain quinquennat, ne souhaitant pas s'engager avant le démarrage de l'EPR de Flamanville (Manche), objet de multiples retards et surcoûts. Avant, il aura reçu à la mi-2021 une nouvelle offre d'EDF en matière d'EPR.
Il y a 4 ans et 146 jours

Tout sur la construction de l’Ecole d’architecture de Lyon

[©Libel] L’Ecole d’architecture de Lyon se dévoile dans le bel ouvrage “L’Ecole d’architecture de Lyon. Un manifeste architectural”, dirigé par Philippe Dufieux. Richement illustré, ce livre permet de découvrir l’histoire de l’une des plus singulières constructions publiques des années 1980. Prix spécial du jury de l’Equerre d’argent en 1987 et signée de Françoise-Hélène Jourda (1955-2015) et de Gilles Perraudin (1949), ce bâtiment a été livré en 1988. A découvrir la genèse du projet au cours des années 1960-1970, les enjeux du programme, ainsi que les figures qui s’illustrèrent lors du concours. Editeur : Editions LibelSous la direction de Philippe DufieuxPrix : 19 €TTCRetrouvez l’ouvrage sur le site de l’éditeur
Il y a 4 ans et 146 jours

Bouygues s'engage à diminuer fortement son empreinte carbone dans la construction

"La stratégie climat de Bouygues Construction doit contribuer activement à la réduction de l'impact carbone de la construction", indique le PDG Philippe Bonnave, dans un communiqué. "Les nombreuses réalisations durables déjà livrées nous montrent que cela est possible et nous devons aller plus loin. C'est une véritable culture bas carbone que le groupe est en train d'adopter".Bouygues indique ainsi qu'il entend réduire à horizon 2030 de 40% ses émissions liées au fonctionnement de son siège et à l'activité sur les chantiers, qui représentent 11% des 2,9 millions de tonnes de CO2 produites en 2019, et de 30% celles générées par ses achats de produits, les déchets et son parc informatique, qui pèsent 89% du bilan carbone.Pour atteindre ses objectifs, Bouygues Construction indique notamment qu'il va se doter d'un parc de 90% de véhicules verts d'ici 2030, réduire de 50% les déplacements aériens internationaux et de 80% les vols nationaux de ses collaborateurs, travailler sur des circuits courts pour réduire le fret ou encore réduire de 15% d'ici 2025 son empreinte numérique."La construction bois est également un axe clé puisque Bouygues Construction s'engage à réaliser 30% de ses projets +bâtimentaires+ en bois à l'horizon 2030 en Europe", ajoute le groupe.Présent dans plus de 60 pays au travers de ses 56.980 collaborateurs, Bouygues Construction a réalisé en 2019 un chiffre d'affaires de 13,4 milliards d'euros.
Il y a 4 ans et 147 jours

Alphi contribue au développement industriel savoyard

Plate-forme logistique de Saint-Genix-Les-Villages d’Alphi. [©Alphi] Spécialiste français du coffrage et de l’étaiement, Alphi est l’une des trois entreprises savoyardes. Lauréates du fonds d’accélération aux investissements industriels dans les territoires. Qui fait partie du Plan de relance – Territoires d’industrie. Alphi a donc proposé un projet concernant sa plate-forme logistique de Saint-Genix-Les-Villages (73). Programme retenu et financé. « Notre projet consiste en la création d’un atelier de production et de réparation, intégrant des technologies innovantes. Seize nouveaux collaborateurs devraient ainsi nous rejoindre d’ici fin 2022 », annonce Alexandre Souvignet, président d’Alphi. Cette réalisation revêt quatre objectifs : • relocalisation, intégration et développement de la production de l’entreprise. Via la création d’un atelier de fabrication au sein d’un nouveau bâtiment de 4 000 m2 ; • robotisation qui favorisera la montée en compétences des équipes. Ceci, par le biais d’une technologie innovante : Cobot, un robot collaboratif ; • création d’un atelier bois pour les coffrages sur mesure. Favorisant l’essor de l’entreprise en Suisse. Ainsi que le renforcement de sa position nationale ; • réaménagement des postes de travail. Afin de gagner en ergonomie et en sécurité. L’investissement global est évalué à 2,6 M€ d’ici fin 2022. En attendant, l’année 2021 marque l’anniversaire d’Alphi, qui fête ses 25 ans. Et verra l’achèvement de la construction de son nouveau siège social de 1 400 m2, à Chambéry, sur la zone d’activités de Savoie Hexapole.
Il y a 4 ans et 147 jours

Un nouveau directeur général pour le spécialiste du portail sur mesure Préfalu

Olivier Briat, nouveau Directeur Général du spécialiste du portail sur mesure« Je suis heureux d’avoir rejoint la société Préfalu en mai dernier. C’est une entreprise à taille humaine, ce qui lui permet une forte agilité. Par exemple, Préfalu imagine, conçoit, fabrique et commercialise avec une seule entité. En même temps Prefalu bénéficie de la force de frappe du Groupe HPG, puissant acteur français de la menuiserie. » Olivier BriatDepuis 8 mois, Olivier Briat s’attache avec succès à déployer la dynamique de Préfalu et à faire grandir l’entreprise. Le chiffre d’affaires a ainsi augmenté de 30%.Au-delà de ses compétences professionnelles, Olivier Briat est apprécié pour ses qualités humaines et managériales : bienveillance et écoute active prévalent dans ses relations avec ses collaborateurs et ses clients. Son credo : « Avancer pas à pas… mais continuer d’avancer quand même ».Ses principaux objectifs pour 2021 sont de travailler l’offre de produits et de services pour concevoir un nouveau programme d’innovations, d’intégrer un bureau d’études à la structure et de renforcer la notoriété de Préfalu, afin de poursuivre son développement.Agé de 51 ans et père de 2 enfants, Olivier Briat débute sa carrière en 1993 chez Otis au sein de l’agence de Toulouse. En 2016, il intègre la société Hormann Centre-Est en tant que Directeur régional. Puis, en mai 2020, il est nommé Directeur Général de la société Préfalu.Depuis sa création en 1992, la marque Préfalu se positionne comme un acteur majeur du marché des portails, clôtures et portillons en aluminium. Dans son usine de Mornant en Rhône-Alpes, elle conçoit des produits 100% français dédiés principalement à l’équipement résidentiel. Ses maîtres-mots : longévité et personnalité ! Préfalu s’attache à développer des produits outdoor dotés d’une durée de vie élevée, tout en offrant à ses clients une approche de personnalisation quasi-illimitée.
Il y a 4 ans et 147 jours

"Le Grand Paris Express est irréversible", affirme le président de la SGP

Le conseil de surveillance de la SGP a autorisé mardi l'institution à émettre en 2021 pour un montant maximum de 10 milliards d'euros d'obligations vertes supplémentaires, afin de couvrir à la fin de l'année 80% du financement nécessaire pour construire les 200 km du supermétro autour de Paris."Nous allons poursuivre la mise en oeuvre de cette politique visant à profiter de taux d'intérêt très bas. Fin 2020, les conditions de financement ont été excellentes et les liquidités sur les marchés encore plus importantes que prévues en avril", a expliqué M. Dallard dans une interview à La Tribune, mercredi."Grâce à la mise en oeuvre de ce programme, nous serons en situation de couvrir les besoins du prochain quinquennat 2022-2027 et ainsi mettre à l'abri la réalisation du Grand Paris Express", a ajouté le dirigeant."Le Grand Paris Express est irréversible", et il ne pourra pas être perturbé par le résultat des prochaines élections, a-t-il affirmé."Si nous ne procédons pas à cette opération de sécurisation, cela pourrait impacter le calendrier, en cas de brutale remontée des taux, ou de réduction des liquidités", a remarqué M. Dallard."D'ici à 2022, nous aurons lancé tous les appels d'offres pour les contrats de génie civil, et les tunneliers ne font pas marche arrière", a-t-il souligné, rappelant que les chantiers ont pris "de trois à huit mois de retard" à cause de la crise sanitaire.
Il y a 4 ans et 147 jours

Le Centre Pompidou fermé 3 ans pour rénovation

Suite à la commission ministérielle des projets immobiliers (CMPI) qui s’est tenue le 22 janvier 2021, le ministère de la Culture a approuvé la mise en œuvre du schéma directeur des travaux du Centre Pompidou. La rénovation totale du bâtiment conçu par Renzo Piano et Richard Rogers, débutera en site fermé à la fin de l’année 2023 pour s’achever fin 2026. Cette fermeture permettra de procéder au désamiantage total du bâtiment et de le rénover entièrement afin de répondre aux normes de sécurité, aux normes techniques et énergétiques en vigueur ainsi qu’aux obligations d’accessibilité pour les publics en situation de handicap. Le shéma directeur vise trois grands objectifs : – La fiabilisation des installations avec le désamiantage total de la façade et changement de l’ensemble des baies vitrées ; le traitement des corrosions de la structure principale et des ouvrages de serrurerie métallique ; la réfection des peintures et des sols ; le remplacement ou rénovation des ascenseurs, monte-charges et escaliers mécaniques du forum, remplacement des installations de courants forts en fin de vie ou détériorées et des installations de plomberie sanitaire. Reprise de l’architecture informatique et serveurs, modernisation des systèmes courants faibles, et des installations sûreté. – La rénovation et l’optimisation énergétique avec l’adaptation du niveau de traitement d’air par zone en fonction de leur usage, remplacement des boîtes de mélange (système de climatisation), et remplacement des centrales de traitement d’air en infrastructure ; la rénovation des tours aéroréfrigérantes (traitement du risque légionellose) et le remplacement des systèmes de courants faibles et la migration vers le tout IP… – La mise en sécurité incendie et la mise en accessibilité avec le traitement de la stabilité au feu, remplacement des clapets coupe-feu et mise en conformité du désenfumage et le remplacement des peintures intumescentes, réalisation des travaux d’accessibilité. L’OPPIC, opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture, en assurera la maîtrise d’ouvrage.     Photo : RG72 – Wikimedia commons  
Il y a 4 ans et 147 jours

Bouygues Construction renforce sa stratégie climat

En tant qu’entreprise responsable et engagée, Bouygues Construction innove et déploie depuis de nombreuses années des solutions et des projets durables en faveur de la transition énergétique. Le groupe définit aujourd’hui une stratégie climat ambitieuse pour réduire son empreinte carbone sur l’ensemble de sa chaîne de valeur en ligne avec l’ambition des accords de Paris. Au-delà de réduire ses émissions directes et indirectes en propre, Bouygues Construction souhaite également accompagner le développement d’un usage responsable des ouvrages qu’il réalise. Pour cela, le groupe propose à ses clients une large gamme de solutions en faveur de la performance énergétique des bâtiments, des quartiers et des villes, de la production et de la distribution d’énergie décarbonée et du développement de la mobilité bas carbone. Bouygues Construction s’engage ainsi sur l’ensemble de la chaîne de valeur de ses activités : conception, achats de matériaux, réalisation des projets, exploitation. Cette stratégie s’appuie sur un engagement fort de l’ensemble de ses équipes, dans les 60 pays dans lesquels le groupe est présent, sur une importante capacité d’innovation et sur la force de son réseau d’entreprises partenaires (fournisseurs et sous-traitants). Pour agir sur le scope 1&2* (11% du bilan carbone), Bouygues Construction a décidé notamment de se doter d’un parc véhicule vert (90% de véhicules verts en 2030), de réduire les déplacements de ses collaborateurs (-50% de vols internationaux et -80% de vols nationaux) et de réduire la consommation énergétique de l’ensemble de ses sites et chantiers. Pour agir sur le scope 3A amont (89% du bilan carbone), le groupe a notamment choisi de réduire l’impact des matériaux achetés (béton, menuiseries, câbles, etc.), de travailler sur les circuits courts pour réduire le fret et de réduire de 15% l’empreinte carbone de son IT d’ici 2025. Afin de réduire l’intensité carbone des ciments utilisés, une feuille de route est définie pays par pays pour arriver à une baisse globale de 40% d’intensité carbone du ciment (kg CO2 e/m3). La construction bois est également une axe clé puisque Bouygues Construction s’engage à réaliser 30% de ses projets bâtimentaires en bois à l’horizon 2030 en Europe. Pour agir sur le scope 3B aval, Bouygues Construction propose à ses clients une large gamme de solutions décarbonées pour les accompagner dans la réduction de leur empreinte carbone : production et distribution d’énergie décarbonée, performance énergétique des bâtiments, des quartiers et des villes et développement de la mobilité bas carbone. *Scope 1&2 : électricité des chantiers, carburant des engins de chantiers, consommation énergétique des sièges et agences transports professionnels en train et en avion, flotte de véhicules Scope 3A (amont) : achats de produits et matériaux de construction, fret, immobilisations, déchets générés, parc informatique Scope 3B (aval) : émissions des produits et services vendus   Visuel : SCHOCK BIOTOPE LILLE Bouygues Construction    
Il y a 4 ans et 148 jours

2021, ANNÉE PROMETTEUSE POUR LA FORMATION INITIALE

En signant la prolongation de leur convention jusqu’en juin 2022, les partenaires engagés sur FEEBAT attestent de la pertinence et de la qualité de ce programme de formation. Conçues pour les artisans et entreprises du Bâtiment, les architectes et maîtres d’œuvre, les enseignants, formateurs en lycée, CFA et ENSA(P) (1), les formations à la rénovation énergétique sont un enjeu majeur dans la transition écologique et un levier de reprise économique pour l’ensemble de la filière. NOUVEAU PARTENAIRE INSTITUTIONNEL Le MTEI, ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, rejoint le programme FEEBAT Le MTEI, ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, rejoint le programme FEEBAT. Depuis la signature de sa prolongation, FEEBAT compte un nouveau partenaire : le MTEI vient compléter, par ses missions en matière d’emploi, d’insertion et de formation, la représentation, dans FEEBAT, des ministères aux côtés des autres acteurs engagés. Pour le MTEI, il s’agit à court terme de développer et faire évoluer les formations pour que les professionnels puissent développer leurs compétences pour répondre aux opportunités du marché de la rénovation énergétique. A moyen terme, il s’agit de mieux articuler FEEBAT avec les dispositifs du Ministère, dont les EDEC (2) visant à travailler sur l’emploi, l’attractivité des métiers, l’apprentissage, le développement des compétences… VERS DE NOUVEAUX MODULES EN 2021 Conception de nouveaux parcours pour accompagner la formation initiale sur la rénovation énergétique FEEBAT a lancé deux consultations ambitieuses pour sélectionner les prestataires qui seront chargés de concevoir ces parcours de formation. L’une est tournée vers les enseignants des lycées et les formateurs des CFA. L’autre concerne les enseignants des ENSA(P). La première consultation, publiée le 12 novembre, concerne plus de 140 diplômes et 15 000 enseignants et formateurs. La seconde consultation a été lancée le 10 décembre. Les premiers modules sont attendus à l’été 2021…. ET AUSSI Pour les artisans et les entreprises du Bâtiment Le module de formation AUDIT Reno, portant sur l’audit énergétique en maison individuelle, est désormais disponible en version 100% distancielle (en autonomie et en classes virtuelles). Pour les architectes Le module DynaMOE, à destination des architectes et des professionnels de la maîtrise d’œuvre, est à présent disponible en version distancielle jusqu’à 4 jours sur 5 (également en autonomie et en classe virtuelle). Pour les enseignants-chercheurs des ENSA(P) Le ministère de la Culture communiquera sur le programme de formation FEEBAT en octobre 2021, lors des Assises nationales des ENSA(P). L’une des thématiques de ces Assises portera sur les enjeux environnementaux de l’intervention architecturale sur le bâti existant : nouveaux modèles de transition décarbonée. Participeront notamment l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), la Caisse des dépôts, Action logement, l’ADEME. Plus d’information sur cattoire@cattoire.com
Il y a 4 ans et 148 jours

La nouvelle version de Diapason, l’ERP spécialisé Menuiserie, est disponible pour les industriels

Une nouvelle interface plus fluide et ergonomiqueEn harmonie graphique avec les autres solutions du Groupe ELCIA, l’interface de Diapason a été repensée avec une nouvelle ergonomie, un visuel épuré (icones, menu utilisateurs, onglets des applications ouvertes pour switcher facilement...) et une nouvelle navigation plus facile et fluide (zone de recherche, favoris, critères...). Totalement adaptée à l’utilisation quotidienne et aux contraintes métiers, cette nouvelle interface permet une prise en main facile et rapide pour les équipes, pour une meilleure expérience utilisateur et une efficacité immédiate.Destinée dans un premier temps aux Services ADV (devis, commandes, tarifs) et aux Services Facturation (factures clients, relevés de factures), la nouvelle interface de Diapason permet notamment un suivi des commandes, une configuration des produits et une recherche d’informations plus clairs pour l’utilisateur.Les autres fonctionnalités clés de la V16 de Diapason :Le coût de revient sur les devisA l’image de ce qui existait déjà sur les commandes, le coût de revient apparaît désormais sur les devis pour une meilleure maîtrise des marges et un pilotage des coûts précis et fiable.Services Web 100% paramétrablesDiapason s’équipe de services web paramétrables et déployables simplement. De quoi automatiser la réception et l’envoi d’informations de type simple structurées ainsi que des listes de données.SAV : la duplication des commandes archivéesDiapason offre désormais la possibilité de créer une nouvelle commande à partir d’une commande déjà archivée pour gagner un temps précieux.« Plus intuitive et aérée avec un design moderne, la nouvelle interface améliore l’utilisabilité de Diapason. C’était un axe d’amélioration attendu par nos utilisateurs. »Laurent HARISTOY Directeur des Opérations ISIAComment est née cette nouvelle version de Diapason ?Dans le cadre de notre labellisation ScoreFact 2019, un audit a été mené par un organisme indépendant auprès d’un échantillon de nos utilisateurs. L’objectif était de recueillir leurs retours d’expérience et leurs souhaits d’optimisation. La modernisation de l’interface Diapason est ressortie comme l’un des axes d’amélioration les plus attendus par notre parc installé. Suite à cela, nous avons lancé le projet « nouvelle interface » en 2019. Durant le premier trimestre, Stéphanie PEYROT, Product Owner chez ISIA, a réalisé des ateliers auprès d’une dizaine de clients Diapason. Ceci nous a permis de recueillir, retranscrire et comprendre les besoins autour de l’expérience utilisateur de l’ERP et configurateur technique spécialisé Menuiserie.Comment s’est déroulé son développement ?Le projet n’a pas été simple ! Il a fallu commencer par un gros travail de restructuration et de refactorisation de l’existant pour permettre à Diapason de prendre un virage technologique. La nouvelle interface est la première brique de futurs développements. Cette nouvelle version de Diapason est le fruit de nombreuses heures de développement et j’en profite pour dire un grand bravo à toute l’équipe ISIA.Quel est le principal bénéfice de cette nouvelle version pour les utilisateurs Diapason ?L’utilisabilité ! C’est un critère primordial dans le choix d’un logiciel parce que c’est elle qui permet d’améliorer la productivité et l’efficience de l’entreprise mais aussi l’environnement de travail des collaborateurs. L’utilisabilité de Diapason a été améliorée notamment grâce à sa nouvelle interface plus intuitive et plus aérée avec un design moderne. La navigation et la recherche d’informations sont simplifiées et cela permet une intégration de nouveaux collaborateurs beaucoup plus facile.Pour terminer, s’il fallait résumer cette nouvelle version en 3 mots ?Moderne, simple et intuitive !
Il y a 4 ans et 148 jours

Les TPE PME de la branche BETIC s’adaptent au contexte de la crise

La Fédération CINOV, fédération patronale représentative des métiers de la prestation de services intellectuels, du conseil, de l’ingénierie et du numérique, révèle les résultats pour le mois de décembre de son baromètre mensuel réalisé auprès de ses adhérents, composés essentiellement de TPE PME. Résultats : les conséquences des 10 mois de crise impactent encore durement les adhérents de CINOV et près de la moitié d’entre eux déclarent un chiffre d’affaires en baisse. Si ce chiffre est en légère amélioration au regard des statistiques du mois de novembre (-9 points) ; pour un quart d’entre elles, cette diminution s’élève à plus de 50% de leur chiffre d’affaires. En cette fin d’année, ce sont les secteurs de l’architecture et de l’urbanisme (27%), du numérique (23%) et du conseil en management (17%) qui sont les plus touchés. Mais face aux difficultés, les TPE PME de la branche BETIC font preuve d’une grande capacité d’adaptation pour limiter l’impact sur l’emploi et le recours au chômage partiel. Parmi celles ayant eu au recours au télétravail, 90% ont mis à disposition de leurs salariés le matériel dédié (informatique, logiciels, accès à distance…) et 50% ont pris en charge les frais de télétravail de leurs salariés. On note également que les accords d’entreprises sur la mise en place du télétravail se développent (+ 6 points par rapport au mois de novembre).
Il y a 4 ans et 151 jours

Comment les BET et ingénieurs conseils s'adaptent au contexte de la crise sanitaire et économique ?

Les conséquences des 10 mois de crise impactent encore durement les adhérents de CINOV et près de la moitié d'entre eux déclarent un chiffre d'affaires en baisse. Mais face aux difficultés, les TPE PME de la branche BETIC font preuve d'une grande capacité d'adaptation pour limiter l'impact sur l'emploi et le recours au chômage partiel.Une crise qui continue d'impacter les entreprises de la branche BETIC…Depuis bientôt un an, la crise du COVID-19 frappe de plein fouet les entreprises et plus particulièrement les TPE PME et les indépendants. L'impact persistant de la crise, renforcé par la seconde vague automnale, continue à influer sur la santé des entreprises de la branche dont près de la moitié déclarent encore une baisse de chiffre d'affaires pour ce mois de décembre par rapport à l'année précédente. Si ce chiffre est en légère amélioration au regard des statistiques du mois de novembre (-9 points) ; pour un quart d'entre elles, cette diminution s'élève à plus de 50% de leur chiffre d'affaires.En cette fin d'année, ce sont les secteurs de l'architecture et de l'urbanisme (27%), du numérique (23%) et du conseil en management (17%) qui sont les plus touchés. Sans surprise, les entreprises ayant pour secteur client principal l'aéronautique, l'automobile, le commerce distribution ou encore l'hôtellerie sont les plus impactées.… dont le futur reste incertainLa persistance du contexte de crise, à la fois sanitaire et économique, freine la reprise de l'activité des entreprises et impacte leurs prévisions sur les mois à venir. Ainsi, la moitié des répondants prévoient une nouvelle baisse de chiffre d'affaires pour les trois prochains mois et pour 8% d'entre eux, cette prédiction s'élève à plus de 50% du chiffre d'affaires (chiffre stable depuis octobre). Figurent parmi les secteurs de la branche les plus pessimistes concernant l'avenir : l'architecture et l'urbanisme (63%), le conseil en management (65%), l'Industries et Technologies (66%) et la Restauconception (100%). Si la gestion de la trésorerie, la baisse ou la renégociation des horaires sont également citées par les adhérents, pour 61% des entreprises interrogées, l'imprévisibilité de l'activité demeure la difficulté la plus importante dans leur activité à l'heure actuelle.Des capacités d'adaptation qui contribuent à préserver l'emploi dans la brancheMalgré ces chiffres alarmants, le mois de décembre laisse apparaître les signes d'une lente reprise puisque le nombre d'entreprises enregistrant un chiffre d'affaires en baisse a reculé de 9 points par rapport à novembre. De même pour l'incidence sur l'emploi, le recours à une baisse des effectifs n'est plus envisagé que par 9% des sondés contre 13% le mois dernier. Cette reprise s'explique notamment par la grande capacité d'adaptation des entreprises de la branche qui – parmi celles ayant eu au recours au télétravail – sont 90% à avoir mis à disposition de leurs salariés le matériel dédié (informatique, logiciels, accès à distance…) et 50% à avoir pris en charge les frais de télétravail de leurs salariés. On note également que les accords d'entreprises sur la mise en place du télétravail se développent (+6 points par rapport au mois de novembre).« La santé économique de nos TPE PME n'a pas été épargnée par cette crise sanitaire et économique qui s'inscrit dans la durée. Chute de l'activité, nouvelles méthodes de travail : nos adhérents ont dû et ont su composer avec les défis que la situation leur a imposés. CINOV continuera en 2021 à les soutenir dans toutes leurs démarches visant à faciliter la reprise pérenne de leur activité, afin de faire de cette année celle de la résilience et des transformations numériques et environnementales. »Frédéric Lafage, Président de la Fédération CINOVLes chiffres clés du baromètre CINOV pour décembre 202049% des entreprises de la branche déclarent un chiffre d'affaires en baisse25% d'entre elles enregistrent une baisse de CA de plus de 50% par rapport à décembre 201937% des dirigeants se déclarent inquiets pour la pérennité de leur entreprise18% des entreprises avec des salariés ont recours au dispositif d'activité partielle en décembre50% des entreprises ayant recours au télétravail prennent en charge les frais de travail à la maison
Il y a 4 ans et 151 jours

Ubbink, partenaire de BL Energies pour des projets de rénovation EDF Réno'Basse Consommation (RBC)

BL Energies, installateur partenaire d’EDF dans les opérations de rénovation énergétique de l’habitat, a choisi les produits Ubbink pour équiper les VMC Simple-Flux hygroréglables. Ainsi, 6 installations ont été effectuées depuis avril 2020 dans des maisons individuelles et 14 supplémentaires sont prévues dans le cadre de ce partenariat.Ubbink, un partenaire de choix dans la rénovation énergétiqueDans le cadre de projets de rénovations EDF RBC, la ventilation constitue un axe central. L’installation d’une VMC Simple-Flux entre donc dans le cadre des travaux effectués par l’entreprise BL ENERGIES, partenaire d’EDF dans la Meuse et la Haute-Marne et installateur de produits Ubbink pour ce type de travaux.Ainsi, pour le réseau de distribution d’air, c’est le réseau AIR EXCELLENT qui a été sélectionné. Celui-ci permet une ventilation performante tout en améliorant la qualité de l’air.Pour Pascal Burtaux, directeur de l’entreprise BL ENERGIES et installateur de ces solutions : « les conduits flexibles semi-rigides offrent des installations plus durables que les gaines souples. C’est ce qui a orienté notre choix vers Ubbink. De plus, nous avons bénéficié d’un très bon accompagnement commercial avec une équipe particulièrement à l’écoute de nos besoins ».Silencieux et conçus de manière à optimiser la maintenance et le nettoyage du réseau, les conduits-semi rigides permettent de contourner le risque d’écrasement, limitent les pertes thermiques et les pertes de charge. Faciles à installer, grâce à des éléments se clipsant les uns aux autres avec joints, la pose des produits de la gamme AIR EXCELLENT est intuitive et sans outil.Qu’est-ce qu’une rénovation EDF RBC ?Une rénovation RBC (Réno’Basse-Consommation) est une offre d’accompagnement mise en place par EDF à destination des habitants de la Meuse et de la Haute-Marne. « Il s’agit notamment d’améliorer la qualité des chantiers de rénovation énergétique de l’habitat en formant, tout au long de l’année, des artisans partenaires aux meilleures pratiques » indique Laurent Guay, responsable du programme pour EDF. Départements particulièrement touchés par la précarité énergétique, ces formations permettent aux entreprises locales d’être plus efficaces pour répondre à la demande accrue de rénovation qui peuvent représenter jusqu’à 80 % d’économie d’énergie dans le cadre d’une rénovation globale.De la préconisation des travaux à effectuer à la livraison, en passant par le choix de l’artisan, le lancement et le suivi des travaux, c’est un accompagnement complet qui est proposé aux meusiens et aux haut-marnais.Les réalisations peuvent également servir de références aux certifications Qualit’ENR et RGE.
Il y a 4 ans et 151 jours

Logement social : deux projets innovants en matière de performance énergétique de Plurial Novilia récompensés

Plurial Novilia, Entreprise Sociale pour l’Habitat (ESH) filiale du groupe Action Logement, annonce aujourd’hui être lauréat d’ALINOV 2020, le fonds d’innovation d’Action Logement Immobilier, pour deux projets : « 1, 2, 3 Soleil » et « NoviliaSun », dans les catégories Innovation technique et Innovation en matière de service clients. Désireux d’anticiper les évolutions de la législation européenne en faveur d’une construction à la fois neutre en carbone et autonome en électricité, Plurial Novilia a imaginé un nouveau mode de construction permettant de développer des « bâtiments autonomes en énergie ». Première concrétisation de ce concept, « NoviliaSun » proposera deux bâtiments autonomes (soit 14 logements au total), l’un réalisé avec une enveloppe en bois et en paille, l’autre avec une enveloppe en brique. Ce programme verra le jour au cœur des Promenades de Damoiselle, vaste projet d’aménagement de 14 hectares mené par Plurial Novilia sur la commune de Bétheny. À travers ce nouveau concept, le bailleur social entend bâtir un nouveau modèle économique, à la fois plus rentable et plus durable pour les gestionnaires comme pour les locataires, et parfaitement en phase avec les enjeux environnementaux des décennies à venir. Parmi les axes imaginés par Plurial Novilia, la possibilité de proposer un forfait « loyer + électricité + chauffage + mobilité », fixe pendant 5 années, représenterait une véritable révolution dans le secteur de l’habitat. Quant au projet « 1, 2, 3 Soleil », il propose une nouvelle expérimentation autour de la maîtrise des consommations, via la mise en place d’un système d’autoconsommation sur 123 pavillons individuels existants. L’objectif : réduire la facture d’électricité des usagers et accompagner la transition énergétique en combinant un stockage électrique, et le pilotage d’équipements, à du solaire photovoltaïque. Illustration issue d’une vidéo ©MélodiaProduction
Il y a 4 ans et 152 jours

Découvrez le projet du musée des tissus de Lyon imaginé par Rudy Ricciotti

VISITE EN IMAGES. La région Auvergne Rhône-Alpes a récemment choisi Rudy Ricciotti pour rénover le musée des tissus de Lyon. Au programme : restauration et création architecturale. Découvrez le projet en images.
Il y a 4 ans et 152 jours

EPA Paris-Sarclay : appel à candidature pour la maîtrise d’œuvre pour un projet de bâtiment réversible à Satory

L’Établissement Public Administratif (EPA) Paris-Sarclay souhaite construire un programme mixte à Satory. Il lance une consultation pour trouver une maîtrise d’œuvre.
Il y a 4 ans et 152 jours

Eqiom rend visible sa démarche anti-carbone

Eqiom est en train de basculer sa flotte de camions vers la motorisation Euro VI et teste, en même temps, des véhicules roulant au biogaz. [©Eqiom] Avec sa démarche “Eqiom R – Construisons durable”, Eqiom a décidé de rendre plus visibles toutes ses initiatives, visant à soutenir la transformation environnementale dans le secteur de la construction. « Eqiom R apporte un cadre aux solutions destinées aux bâtisseurs pour une construction durable », indique Roberto Huet, président d’Eqiom. En effet, l’industriel n’a jamais cherché à dissimuler sa démarche environnementale, ayant parfois eu raison trop tôt ! « Il y a quelques années, nous avions lancé le label CimCo2ol, qui identifiait les solutions intégrant une démarche de réduction des émissions de CO2. A l’époque, le marché n’avait pas été réceptif… » Ainsi, le programme Eqiom R est la déclinaison de sa vision environnementale, basé sur des thématiques fortes. Respect des aspirations des générations futures. Responsabilité dans l’optimisation de l’utilisation des ressources. Réduction de l’empreinte carbone. On pourrait rajouter le recyclage. « Nous valorisons quelque 350 000 t/an de déchets dans nos cimenteries, reprend Roberto Huet. Ceci nous permet d’atteindre un taux de substitution des combustibles fossiles supérieur à 60 %. »Un chiffre qui devrait atteindre 80 % dès 2025.  Un référentiel commun bétons et ciments L’autre approche est celle des ciments pour lesquels Eqiom vise à réduire le taux de clinker. Celui-ci est déjà inférieur à 70 %. Ainsi, pour aller plus loin dans la transparence, l’industriel met en place un “référentiel bas carbone”.  « Ce référentiel sera commun à nos gammes de ciments et de bétons,détaille Roberto Huet. Il se divise en quatre classes de réductions d’émissions de CO2. »Il débute par le classe C et indique une réduction inférieure à 20 %. La classe B correspond à une baisse comprise entre 20 et 35 %. Viennent ensuite les classes A (- 35 % à – 50 %) et A+ (supérieure à 50 %), qui identifient les réponses très bas et ultra bas carbone.  Dès aujourd’hui, l’offre ciments et bétons d’Eqiom bénéficie de ce nouveau marquage pour une meilleure identification. Et l’industriel travaille sur ses gammes à venir, dont les sorties interviendront, sans doute en 2021 et plus probablement en 2022… Retrouvez l’article complet dans le n° 92 – Janvier/Février 2021 de Béton[s] le Magazine, à paraître le 15 février prochain.
Il y a 4 ans et 153 jours

Actualisation du logiciel de calcul Heco HCS 4.0

L’actualisation du logiciel de calcul Heco HCS 4.0 intègre désormais le dimensionnement de chevilles dans la maçonnerie. Fabricant spécialisé dans la production de vis, Heco propose le logiciel de calcul HCS (Heco Calculation Software) 4.0. Ce dernier fournit des justificatifs pour attester de la conformité des assemblages aux homologations en vigueur. Ainsi, l’actualisation du logiciel intègre désormais le dimensionnement de chevilles dans la maçonnerie. Grâce à cet outil, les bureaux d’études, les ingénieurs et les artisans de la construction peuvent se baser sur des calculs précis et rapides pour nombre d’applications. Ce module permet d’effectuer les calculs pour des ancrages soumis à des contraintes statiques. En quelques clics Le Heco HCS 4.0 offre aux utilisateurs la possibilité de calculer de manière simple et interactif. Aussi bien des chevilles ou des balustrades, que des isolations de chevrons de toitures et des assemblages bois. Après la saisie de toutes les données du projet, l’utilisateur reçoit une évaluation claire et compréhensible avec une proposition de vis. Au programme : type de vis, dimensions, quantité nécessaire pour la réalisation du projet… Ainsi que l’indication expliquant quel type de vis serait le plus économique. Les pages de résultats et impressions avec illustrations 3D servent de planification statique contrôlable et de base de calcul.  Le logiciel de calcul Heco HCS 4.0 est disponible en sept langues, dont le français, et peut être téléchargé gratuitement ou commandé sur CD-Rom. 
Il y a 4 ans et 153 jours

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