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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Transport et infrastructure

(29812 résultats)
Il y a 4 ans et 253 jours

La filière électrique estime représenter un potentiel de 200.000 emplois à créer d'ici 2030

Réalisée sous l'égide du Ministère du Travail, avec le soutien du Ministère de la Transition écologique, et avec l'appui du cabinet PwC, cette étude, au périmètre inédit, permet d'appréhender concrètement les évolutions à venir des emplois et des compétences de la filière électrique.Des emplois et des métiers au service de la transition énergétiqueCette étude a permis de dresser, pour la première fois, une cartographie des emplois et métiers de la filière électrique qui rassemble 30.000 entreprises, de toutes tailles (des groupes internationaux aux PME-TPE qui représentent près de 40% des acteurs de la filière), réparties sur l'ensemble du territoire. Elle emploie 600.000 personnes, dont la moitié intervient sur le système électrique ( production d'électricité - nucléaire, thermique, renouvelable – transport et distribution d'électricité), l'autre moitié intervenant sur les marchés des bâtiments (neuf et rénovation), de l'industrie, des infrastructures équipant la ville et les solutions de mobilité.
Il y a 4 ans et 253 jours

Nouvelle référence exemplaire Alkern pour la continuité écologique des cours d'eau

Une référence remarquable d’ouvrages préfabriqués pour le remplacement d’un collecteur unitaire initialement intégré dans le seuil par une traversée de l’Yzeron avec siphon deux chambres (amont et aval). Rappelons que la démolition de ce seuil permet non seulement la libre circulation des poissons mais va également se traduire par d’autres bénéfices : désensablement de certaines parties du cours d’eau, lutte efficace contre le réchauffement des eaux…Si depuis 2001, le SAGYRC (Syndicat Mixte d’Aménagement de Gestion de l’Yzeron, du Ratier et du Charbonnières) est en charge de la gestion et des aménagements des cours d’eau du bassin versant de l’Yzeron, il intègre également, depuis janvier 2018, l’application de la nouvelle compétence GEMAPI, avec la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations.Ainsi, entre autres missions, le SAGYRC a donc mené depuis une quinzaine d’années, une trentaine de chantiers (suppression ou aménagement de seuils) afin de restaurer la libre circulation des espèces qui évoluent dans les cours d’eau du bassin versant de l’Yzeron. En effet, ceux-ci avaient été largement aménagés par des seuils artificiels construits depuis le XVIème siècle afin d’aider au développement des diverses activités (meunerie, blanchisserie, passage à gué). Malheureusement, ces interventions humaines passées constituent autant d’obstacles infranchissables empêchant la libre circulation de la faune aquatique, notamment des populations de truites Fario et autres chevesnes, loches, blageons et goujons, depuis le Rhône vers les différentes zones de frai du bassin versant.L’aménagement du seuil à Francheville, d’une hauteur de presque 6 mètres, constituait la dernière tranche de ce calendrier de chantiers d’ampleur. Une démolition de l’ancien seuil a été retenue compte-tenu de différents paramètres, notamment une contrainte technique engendrée par la présence du passage d’un collecteur d’eaux usées d’un diamètre de 1,8 mètre, en crête de l’ouvrage, qui sera d’ailleurs dévié.Afin d’implanter le collecteur unitaire, la déviation du cours d’eau est réalisée avec création d’un passage en siphon (à 50 mètres en aval de l’ancien seuil et plongeant sous le cours d’eau) sur collecteur. Le passage en siphon s’effectue en deux files indépendantes grâce à un système de tuyaux jumeaux (passant du diamètre de l’originel en 1.400 PRV en deux conduites de 1.000 de diamètre). Ce système assurera notamment grâce à un procédé de pompage et d’aspiration - via vanne et batardeau -, un entretien régulier facilité et sûr du point bas de la canalisation qui stockera les matières solides. Si pour répondre au marché, il avait été envisagé initialement de couler le béton sur place, Vincent Chaize conducteur de travaux chez RAMPA TP précise : « La préfabrication a finalement été retenue afin d’assurer une exécution plus rapide, dès cette année. Ceci nous a permis de nous intégrer dans le calendrier de la loi sur l’eau qui nous imposait de mener les travaux lors de la saison sèche (pour rappel le marché avait était lancé en mai-juin de cette année) ». Le planning de ce chantier a ainsi été pensé en 2 phases d’intervention, la première allant de Juillet à Octobre 2020 et une seconde prévue de Mai à Octobre 2021. En effet, cette période propice de travaux correspond à l’étiage du cours d’eau de l’Yzeron, son niveau « bas ». Si un risque de crue demeure possible en cas de forts orages avec une hausse rapide du niveau du cours d’eau, l’emploi d’éléments en béton préfabriqué Alkern constituait la réponse adéquate, tout en garantissant aussi une réduction optimale du temps d’intervention sur site, en plus d’assurer la qualité des ouvrages.De même, si cet ancien seuil participait à un important ensablement, en amont, sur près de 60 mètres de long, il fallait également compter sur la présence, à proximité, des fondations d’un viaduc de la route départementale RD75. Des sondages de sol ont d’ailleurs été réalisés afin de maîtriser la nature du substrat et de parfaitement dimensionner les futurs travaux.Après la mise en service du nouveau collecteur en siphon, fin 2020, les travaux 2021 viseront à démolir le seuil puis à réaliser la rampe piscicole, toute en linéaire, pour l’amont du seuil. Ceci permettra la remontée des poissons (avec une pente de 4 %), intégrant des espaces agencés avec des blocs pour créer des zones de remous (sur près de 120 mètres) et permettre aux poissons de se reposer avant de poursuivre leurs pérégrinations. Précisons que le site des travaux, dans le périmètre de protection du monument historique du château de Francheville et proche d’un verrou rocheux granitique cerclé de verdure, en font un lieu digne d’intérêt, patrimonial et paysager. Conçus et fabriqués sur-mesure dans l’usine Alkern de Rivas disposant d’outils permettant de respecter la sécurité des ouvriers, à l’abri des intempéries et d’éventuelles crues, ces 2 ouvrages sont constitués de différents modules afin de faciliter leur transport (impossible en monobloc car chaque chambre pèse plus de 60 tonnes) et leur mise en œuvre sur site. La première chambre, qui sera positionnée en aval et sera toujours en charge, est ainsi constituée de 6 modules préfabriqués (dont deux dalles) pour un poids total de quelques 64 tonnes (forme en S de dimensions de 8,30 m de haut x 3,2 m de large). La seconde, destinée à l’amont, est réalisée avec 7 modules préfabriqués (dont 4 dalles) pour 63 tonnes (8 mètres de long x 3,4 m de large sur 3,65 m de haut). Indiquons que ces chambres seront respectivement mises en œuvre sur site par camions-grues (capacités de 150 tonnes pour la première et de 350 tonnes et d’une portée de 35 mètres pour la deuxième) courant octobre 2020. Mentionnons que cette préfabrication Alkern garantit la haute qualité des bétons mis en œuvre pour ces chambres, tout comme de l’étanchéité des ensembles constitués. Enfin, même si la préfabrication assure une haute qualité d’exécution, RAMPA TP a préconisé que ces ouvrages nécessitaient des clavetages en béton sur site pour retrouver leurs dimensions originelles. Une fois ces éléments installés, des mesures seront prises pour réaliser la pose des dalles lors d’une nouvelle phase de chantier. Assurant la restauration de la continuité écologique sur ce secteur ces travaux garantiront, in fine, une remontée possible des populations de poissons.Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France, Alkern emploie plus de 1.000 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires d’environ 200 millions d’euros. Le Groupe s’appuie sur une cinquantaine de sites de production de produits béton en France avec une présence dans les secteurs du bâtiment, de l’aménagement extérieur et des travaux publics.
Il y a 4 ans et 253 jours

Massy : l’échangeur du Pileu en restructuration à partir de 2021

L’échangeur du Pileu, à l’ouest de Massy, fera l’objet de travaux de réaménagement l’année prochaine.
Il y a 4 ans et 255 jours

Des maisons exposées aux nuisance sonore sur la LGV Paris-Rennes pourront être rachetées

Depuis l'inauguration en juillet 2017 de la nouvelle LGV, de nombreux riverains ont entamé un bras de fer judiciaire pour protester contre les nuisances sonores de cette nouvelle ligne ferroviaire."Un fonds de 11 MEUR, cofinancé à parité par l'État et les collectivités territoriales, a été mis en place pour améliorer l'insertion de la LGV dans l'environnement", indique le communiqué.Le comité des financeurs, regroupant notamment les régions Bretagne et Pays de la Loire, SNCF Réseau et Eiffage Rail Express (ERE), gestionnaire de la LGV, a acté des "propositions d'acquisition des huit habitations exposées à des pics de bruit supérieurs à 85 dB (décibels), pour lesquelles des protections phoniques à la source (écran ou merlon antibruit) présentent un coût supérieur à la valeur des biens".De fin 2020 au second semestre 2021, les riverains se verront proposés l'acquisition "des habitations exposées à des pics de bruit compris entre 80 et 85 dB pour lesquelles des protections phoniques à la source présentent un coût supérieur à la valeur des biens ou ne permettent pas de ramener le bruit sous le seuil de 80 dB".Le comité des financeurs se réunira au premier semestre pour dresser un premier bilan de ces actions complémentaires destinées à "améliorer l'insertion de la LGV dans l'environnement pour les riverains".
Il y a 4 ans et 256 jours

Jardin d’Eden surréaliste de Las Pozas

Situé dans le Sud-Est de l’Etat mexicain de San Luis Potosí, à 1 km au Nord de la commune de Xilitla, dans la forêt tropicale, le jardin de Las Pozas s’étend sur plus de 32 ha. Au beau milieu d’une végétation luxuriante, il comprend un réseau de cascades naturelles et de bassins qui ont donné leur nom au site. Rien de bien extraordinaire, mais c’était sans compter sur la présence saugrenue, d’un ensemble en béton, composé de 36 folies, sculptures, constructions, piliers solitaires, rampes, escaliers… Au fil des ans dans la forêt tropicale mexicaine, les sculptures de béton du jardin de Las Pozas ont fusionné avec la végétation en une sorte de ville oubliée. [©Kent Eckert] Un véritable Eden surréaliste parsemé de sentiers sinueux et de passerelles étroites. Mais à qui doit-on cela ? C’est l’œuvre de l’excentrique Sir Edward James (1907-1984) qui rêvait d’autre chose que d’Angleterre ou d’Etats-Unis, de non-conformisme, de surréalisme et qui avait la fortune pour réaliser un tel dessein entre 1962 et 1984. Un parc aux merveilles allait apparaître tout au long de cette période. Et le béton, matériau de prédilection du site, allait faire naître un monde étrange. Situé dans le Sud-Est de l’Etat mexicain de San Luis Potosí, à 1 km au Nord de la commune de Xilitla, dans la forêt tropicale, le jardin de Las Pozas s’étend sur plus de 32 ha. [©Commons wikimedia] L’énigmatique James Edward James est surtout connu pour avoir été un amateur et un mécène précoce du mouvement surréaliste. Il tourne ainsi le dos aux cercles aristocratiques rigides de l’Angleterre édouardienne et se lie d’amitié avec des artistes qui deviendront des noms familiers dans les années ultérieures. James sponsorise Salvador Dali. Il est également peint par Magritte. En plus de ces deux artistes, sa collection inclut, entre autres, des œuvres de Jérôme Bosch, Giorgio Di Chirico, Paul Klee, Pablo Picasso, Alberto Giacometti, Max Ernst… Edward James rénove sa demeure de Monkton Hall (Kent), dans le style surréaliste en collaboration avec Syrie Maugham, pionnier de ce mouvement au Royaume-Uni. Son but était d’apporter le merveilleux dans sa vie quotidienne. Rendez-vous au Mexique Un escalier s’élève vers nulle part… [©Rod Waddington] Au début des années 1940 après un divorce douloureux, Edward James s’installe aux Etats-Unis. Il « désire créer un Jardin d’Eden » et se rend compte « que le Mexique est nettement plus romantique » et dispose « bien plus de place qu’il n’y en a dans le Sud surpeuplé de la Californie ». A Hollywood en 1941, son amie et cousine, la peintre Bridget Bate Tichenor, l’encourage à chercher un lieu “surréaliste” au Mexique. A Cuernavaca, il engage Plutarco Gastélum Esquer, un indien yaqui, comme guide. Ils découvrent Xilitla en novembre 1945. En 1947, Edward James acquiert une plantation de café au lieu-dit “Las Pozas”. Il y plante des orchidées – jusqu’à 29 000 à un moment – et y élève des animaux exotiques. En 1962, un gel exceptionnel détruit la plupart des fleurs. A partir de ce moment, notre excentrique Anglais érige une multitude de structures en béton, d’inspiration surréaliste, aux noms comme “la Maison sur trois étages qui en aura en fait cinq, ou quatre, ou six”, “la Maison avec un toit comme une baleine”, “le Temple des canards” ou “l’Escalier vers le paradis”. La construction de Las Pozas coûte plus de 5 M$ (l’équivalent de 20 M$ actuels). En 2007, la Fundación Pedro y Elena Hernández, le cimentier Cemex et le gouvernement de l’Etat de San Luis Potosí achètent Las Pozas et créent Fondo Xilitla, une fondation dédiée à la préservation et à la restauration du site. A la découverte de Las Pozas Face à l’entrée du domaine, des sentiers sinueux partent ça et là et longent neuf sortes de “piscines” qui bordent une rivière, le tout relié par des cascades. Au milieu des ombres mouvantes et des nuages de brume qui se dressent au-dessus de Las Pozas, s’élèvent des cactus de béton de plus de 6 m, une plate-forme champignon ou encore des escaliers en spirale qui s’enroulent autour d’un grand arbre et disparaissent. D’énormes colonnes cannelées sont éparpillées tout autour. Et côtoient des mosaïques colorées, de grandes portes encadrées d’étoiles en fer forgé. La végétation laisse entrevoir une ville rêvée inachevée, parsemée de fleurs bulbeuses. Le tout multicolore, entouré d’immenses fougères, de lianes, d’arbres trapus, entrelacés avec les constructions, si bien qu’il est impossible de dire où la jungle et les sculptures commencent. D’énormes colonnes cannelées sont éparpillées dans la végétation qui laisse entrevoir une ville rêvée inachevée, parsemée de sentiers et d’escaliers. [©Rod Waddington] Au milieu des ombres mouvantes et des nuages de brume qui se dressent au-dessus de Las Pozas, s’élèvent des fleurs multicolores et des pilastres en béton. [©Bernado Bolanos] Des sentiers sinueux partent ça et là et longent neuf sortes de “piscines” qui bordent une rivière, le tout relié par des cascades. [©www.atlasobscura.com] Et là, au détour d’une passerelle, une main de pierre presque aussi grande qu’un homme se dresse. A côté d’elle, un dôme de 24 m de hauteur, presque une tête olmèque. Les chutes d’eau sont ornées de plates-formes, de murs courbes, d’arcs-boutants. De petites proues mystérieuses s’avancent dans les bassins. Les piscines inférieures comportent des plongeoirs et des petites plages de sable. En 1979, lorsque l’endroit semblait presque achevé, Edward James fit amener des lignes électriques de Xilitla pour illuminer la montagne chaque nuit. On peut encore l’imaginer errer, dans ce dédale surréaliste, «  dans sa maison de la jungle avec un perroquet perché sur son épaule ». Soudain, emberlificoté dans des grands arbres, c’est un assemblage de piliers sculptés, de pilastres hétéroclites. Un Angkor américain. Le long d’une autre passerelle surélevée, apparaît un effrayant obélisque appelé “la Colonne stégosaure”. Plus loin, un étang à poissons revêt la forme d’un œil humain.Au fil des ans, les sculptures ont fusionné avec la végétation en une sorte de ville désordonnée. Retrouvez “Edward dans sa jungle”, éditions Fayard, Anne Vallaeys, 2010, qui raconte avec délicatesse « l’extravagante existence » d’un ami des arts. Cet article est à retrouver prochainement en podcast.
Il y a 4 ans et 256 jours

Le marché des bureaux n'est pas sorti de la crise

"On est déçus", admet auprès de l'AFP Virginie Houzé, du cabinet immobilier JLL. "On tablait sur le déblocage de certains projets à la rentrée et, malheureusement, ça n'a pas été le cas."Entre juillet et septembre, la superficie totale de bureaux loués en région parisienne a décliné de plus de moitié (-58% à 246.200 mètres carrés) par rapport à un an plus tôt, selon le bilan trimestriel Immostat, qui fait référence dans le secteur.Ce bilan, effectué par plusieurs gros spécialistes dont JLL, concerne seulement l'Ile-de-France, mais c'est là que se concentre l'essentiel du marché français.Ces chiffres montrent que le marché des bureaux ne s'est pas redressé dans les mois qui ont suivi la levée du confinement décrété au printemps contre le coronavirus.Celui-ci avait largement mis l'économie française à l'arrêt et, en conséquence, provoqué un effondrement sans précédent du marché des bureaux franciliens.Mais l'été et la rentrée n'ont pas permis de rattrapage, contrairement à ce qu'espéraient plusieurs spécialistes des bureaux et à ce qui s'est en partie produit dans le marché du logement."Il y a une conjonction de plusieurs éléments", explique Mme Houzé, évoquant d'abord les premiers effets de la crise économique avec, d'ores et déjà, la prise en compte par les entreprises des effets du confinement sur leurs comptes."Les entreprises ne sont pas incitées à se lancer dans des projets (immobiliers): on est plus sur des réductions de coûts et, malheureusement, des réductions d'effectifs" note-t-elle.La reprise de l'épidémie depuis la fin de l'été et les indicateurs associés "remettent une couche d'incertitude", ajoute-t-elle.De nombreuses entreprises renoncent donc à louer de nouveaux bureaux, d'autant que le confinement a aussi stimulé les réflexions sur le télétravail. La Défense délaisséeLes propriétaires font aussi face aux difficultés économiques des locataires qui sont déjà là, avec à la clé renégociations et départs.Cette situation a provoqué une nette hausse (+18% sur un an) des bureaux immédiatement disponibles, autrement dit vacants, en région parisienne.Mais à Paris même, les bureaux vides restent un phénomène très limité. C'est autour de la capitale qu'ils sont en train de s'accumuler, en particulier à La Défense où les projets de tours s'enchaînent depuis des années.Si les loyers continuent pour le moment à progresser, certains observateurs jugent inévitables qu'ils finissent par se replier dans le quartier d'affaires emblématique de la région parisienne.La chute de la demande, "alors même que l'offre vacante s'alourdit de façon substantielle, devrait logiquement impacter tôt ou tard les valeurs locatives de transactions", résume dans un communiqué le cabinet Cushman & Wakefield, également associé à Immostat.Un autre chiffre témoigne de la morosité du marché, celui de l'argent versé par les investisseurs pour devenir propriétaires de bureaux. Les 5,2 milliards d'euros investis au troisième trimestre dans l'immobilier d'entreprises - sur toute la France et non la seule région parisienne - représentent un recul de près de moitié (-49%) par rapport à un an plus tôt.Les observateurs relativisent cette chute après une année 2019 particulièrement active, et restent optimistes sur la capacité des bureaux à attirer des fonds."Il y a toujours beaucoup de capitaux, de richesses prêtes à être investies et les marchés de l'immobilier gardent une aura de valeur refuge pour les investisseurs", assure Mme Houzé. "Et ce d'autant plus qu'on a des marchés boursiers qui se caractérisent par des mouvements assez erratiques depuis le début de l'année."
Il y a 4 ans et 256 jours

Tempête Alex : «Sur la Vésubie, plus d’un kilomètre de digues et d’ouvrages hydrauliques à reconstituer», Cyril Marro, Smiage

Le directeur du Syndicat mixte pour les inondations, l’aménagement et la gestion de l’eau maralpine fait le point, pour Le Moniteur, sur l’état des ouvrages suite au passage de la tempête Alex, le 2 octobre, dévastant les vallées de la Tinée, de la Vésubie et de la Roya. Créé en réaction aux inondations meurtrières d’octobre 2015 sur le littoral des Alpes-Maritimes, le Smiage intervient sur un périmètre de 5 300 km² comprenant 11 000 km de cours d’eau répartis sur 183 communes où vivent 1,1 million d’habitants.
Il y a 4 ans et 256 jours

Avec le lexique du béton, affinez vos connaissances

Le lexique du béton voit le jour sur notre site www.acpresse.fr. Accessible en suivant ce lien, il offre une sélection de terminologies détaillant les différents types et familles de bétons. Mais aussi les constituants des bétons. En parallèle, ce lexique passe aussi en revue les mots techniques liés à ce matériau. Et détaille les appellations des produits, matériels, outils et équipements nécessaires à sa fabrication, son transport et sa mise en œuvre. Quelle est la différence entre un additif, une addition ou un ajout ? Qu’est-ce que l’alcali-réaction et la carbonatation ? Doit-on dire “prémur” ou “MCI” ? Et qu’est-ce qui se cache derrière l’ouvrabilité, la rhéologie ou encore la viscosité ? Le lexique du béton vous dit tout ce que vous voulez savoir sur les bétons. [©ACPresse] Bien entendu, le lexique du béton est complété par notre hors-série n° 15 – “Les bétons de A à Z”, toujours disponible à la commande. A présent, vous ne pourrez plus dire : “Je ne sais pas”.
Il y a 4 ans et 256 jours

Le Conseil de Paris suspend l'agrandissement de la cimenterie Lafarge de Bercy et lance une concertation

Partis divisés, socialistes, élus du groupe Générations, communistes et écologistes ont fini par trouver un accord concernant le site de l'usine, située dans le sud de la capitale, après d'âpres négociations.Le sujet était sensible après la diffusion à la rentrée d'images de l'usine Lafarge, située dans le quartier de Bercy (sud-est de la capitale), déversant dans la Seine un mélange de "particules de ciment, de liquides de traitement et des microfibres de plastique".Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".Lafarge affirme que l'écoulement est le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant".Dans son vote, le Conseil de Paris a de nouveau assuré qu'"en cas de préjudice écologique constitué", il "se portera partie civile pour réclamer une réparation en nature à hauteur du préjudice subi".En vertu des accords de Paris sur le climat, et pour respecter ses engagements, la Ville a également voté la création d'"une mission d'évaluation de ses besoins en béton et matériaux de construction à l'horizon 2040".En face, fait inédit, l'Insoumise Danielle Simonnet et les élus de la droite ont chacun voté les voeux de l'autre.Fer de lance dans ce combat, Mme Simonnet n'en démord pas: "Ce projet doit être abandonné ou à défaut (...) faire l'objet d'une révision approfondie" avec à la clé, "un nouveau permis de construire"."La Ville s'était engagée à réduire drastiquement la production et le recours au béton", a rappelé de son côté l'élue du XVe arrondissement, Agnès Evren (LR). "Où sont donc passées les belles promesses (d'utiliser) les matériaux bio-sourcés pour les nouvelles constructions ?", a-t-elle demandé.La droite a demandé que "la Ville s'engage à ce que la concertation avec les élus et habitants ne soient pas une mascarade" et "que les futurs aménagements n'excèdent pas le cadre actuel des installations".Le "travail de concertation (avec) les riverains, ports de Paris, les élus et Lafarge" abordera "toutes les questions et se poursuivra au moins jusqu'en décembre", a assuré l'adjointe en charge de la Seine, Célia Blauel.
Il y a 4 ans et 256 jours

Le Conseil de Paris suspend l'agrandissement de la centrale à béton Lafarge de Mirabeau et lance une concertation

Partis divisés, socialistes, élus du groupe Générations, communistes et écologistes ont fini par trouver un accord concernant le site de l'usine, située dans le sud de la capitale, après d'âpres négociations.Le sujet était sensible après la diffusion à la rentrée d'images de l'usine Lafarge, située dans le quartier de Bercy (sud-est de la capitale), déversant dans la Seine un mélange de "particules de ciment, de liquides de traitement et des microfibres de plastique".Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".Lafarge affirme que l'écoulement est le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant".Dans son vote, le Conseil de Paris a de nouveau assuré qu'"en cas de préjudice écologique constitué", il "se portera partie civile pour réclamer une réparation en nature à hauteur du préjudice subi".En vertu des accords de Paris sur le climat, et pour respecter ses engagements, la Ville a également voté la création d'"une mission d'évaluation de ses besoins en béton et matériaux de construction à l'horizon 2040".En face, fait inédit, l'Insoumise Danielle Simonnet et les élus de la droite ont chacun voté les voeux de l'autre.Fer de lance dans ce combat, Mme Simonnet n'en démord pas: "Ce projet doit être abandonné ou à défaut (...) faire l'objet d'une révision approfondie" avec à la clé, "un nouveau permis de construire"."La Ville s'était engagée à réduire drastiquement la production et le recours au béton", a rappelé de son côté l'élue du XVe arrondissement, Agnès Evren (LR). "Où sont donc passées les belles promesses (d'utiliser) les matériaux bio-sourcés pour les nouvelles constructions ?", a-t-elle demandé.La droite a demandé que "la Ville s'engage à ce que la concertation avec les élus et habitants ne soient pas une mascarade" et "que les futurs aménagements n'excèdent pas le cadre actuel des installations".Le "travail de concertation (avec) les riverains, ports de Paris, les élus et Lafarge" abordera "toutes les questions et se poursuivra au moins jusqu'en décembre", a assuré l'adjointe en charge de la Seine, Célia Blauel.
Il y a 4 ans et 257 jours

Professionnels : comment stocker son matériel de chantier ?

Lorsque vous entreprenez des travaux, plusieurs paramètres sont à prendre en compte : Que ce soit le choix des outils, la durée du chantier, le coût des travaux ou encore le stockage du matériel. Ce dernier aspect est particulièrement important, car laisser les outils en extérieur à la fin de la journée expose à plusieurs risques, du vol à la dégradation criminelle en passant par les intempéries… Il convient donc de trouver un lieu sûr pour conserver votre matériel de chantier. Tour d’horizon des vraies et des fausses bonnes idées Pour stocker votre matériel de chantier, plusieurs possibilités s’offrent à vous. Voici les principales solutions que nous avons retenu : Stocker chez soi ; Utiliser sa cave ou son garage ; Entreposer dans un véhicule utilitaire ; Louer ou acheter un garde-meubles. Or, tous les lieux ne sont pas adaptés à toutes les situations. En effet, laisser ses outils chez soi n’est possible que pour ceux qui n’ont pas besoin d’une forte capacité de stockage. Cette solution, surtout adaptée pour les particuliers ou pour les petits artisans, reste très encombrante. Certains ont la chance de disposer d’une cave ou d’un garage. Même si cette option résout, dans une certaine mesure, la question de l’encombrement, elle n’échappe pas à celle de l’humidité et de l’accessibilité. Ensuite, un utilitaire apparaît de prime abord comme la solution idéale du point de vue de l’accessibilité. Cependant, les problèmes de sécurité, d’humidité et de capacité de stockage n’en font pas la meilleure option, tant pour les entreprises que pour les artisans. Enfin, la location d’un garde-meubles semble représenter la solution la plus sûre : Les garde-meubles ou les centres de self stockage  sont souvent plus sécurisés. Ces établissements sont adaptés au stockage de ce type de matériel et protègent des intempéries. Ils sont également plus pratiques, puisque la location laisse le choix du lieu et de la durée de stockage. Louer un garde-meubles : les bonnes questions à se poser Ainsi, de la Picardie à l’Île-de-France, la location d’un garde-meubles semble représenter une bonne solution pour stocker votre matériel de stockage. Il faudra néanmoins, pour éviter les écueils du marché, prendre en compte plusieurs paramètres au moment de faire votre choix : Les conditions de stockage ; La sécurité ; L’accessibilité et la localisation. Vous devez étudier un à un ces trois principaux paramètres pour vous aider à choisir le centre de stockage qui correspondra le mieux à vos attentes. Les conditions de stockage Les conditions de stockage correspondent à un paramètre de stockage important à prendre en considération . En effet, votre matériel de chantier est sensible à son environnement : par exemple, l’humidité expose le carton et le bois au risque de pourriture et les outils à la rouille. Assurez-vous donc de choisir un garde-meubles qui soit à la fois frais et sec pour éviter toute infiltration ou inondation. La sécurité Il s’agit d’un paramètre essentiel pour choisir votre espace de stockage. Différents systèmes peuvent être proposés pour assurer la sécurité des objets entreposés. Qu’une simple clé vous suffise ou que vous préfériez un gardien et un digicode, choisissez selon vos besoins et votre budget un garde-meubles ou un self stockage qui vous permettra de dormir sur vos deux oreilles. L’accessibilité et la localisation Le choix d’un garde-meubles doit également prendre en compte son emplacement par rapport à la localisation du chantier. En effet, louer à proximité du lieu des travaux permet de réduire la longueur du trajet effectué et de diminuer ainsi les risques de casse du matériel ou de dégradation du véhicule. Par ailleurs, la plupart des garde-meubles présentent l’avantage de se situer presque systématiquement au rez-de-chaussée et d’être faciles d’accès. Pour finir, pensez également à choisir une localisation proche de voies dans lesquelles votre véhicule pourra s’engager sans difficulté.
Il y a 4 ans et 257 jours

Le marché français du logement a redémarré pendant l'été

"Dans cette période économique incertaine, l'attrait pour l'immobilier ne se dément pas, tout au contraire", se félicitait début octobre, dans un communiqué, Laurent Vimont, président du réseau Century 21.Comme tous les trimestres, à l'instar de ses concurrents, ce réseau - deuxième en France après Orpi - a publié un bilan de son activité. Ces chiffres sont très parcellaires, mais donnent une première idée du marché avant les indicateurs plus fiables des notaires, fin novembre.L'été s'annonçait crucial pour le marché du logement, qui avait vu son activité s'effondrer pendant le strict confinement décrété au printemps face au virus.Ces derniers mois poussent les professionnels à un optimisme prudent: les ventes de logements sont bien reparties, même si elles ne permettront probablement pas de retrouver cette année le niveau de 2019.Le marché sort, certes, de plusieurs années de rythme soutenu, avec plus d'un million de ventes par an l'an dernier, sur fond notamment de conditions de crédit très favorables chez les banques.Désormais, "aux projets qui n'avaient pu aboutir durant le confinement, (se sont) ajoutés ceux qui avaient émergé durant les huit semaines où les Français avaient été immobilisés chez eux", a résumé M. Vimont.Chez Century 21, au troisième trimestre, les ventes de maisons ont ainsi progressé de 19,8% par rapport à un an plus tôt et celles d'appartements de 3,7%.Chez son concurrent Laforêt, troisième réseau français, qui comptabilise les quatre mois entre juin et septembre, l'ensemble des ventes a aussi progressé, de 19,5% par rapport à un an plus tôt.Plus de discernementQuant aux prix, la crise a pour le moment infléchi la tendance générale à la hausse de ces dernières années, mais elle ne l'a pas inversée.Au troisième trimestre, Century 21 et Laforêt évoquent une hausse générale de leurs prix de vente. L'Adresse, un plus petit réseau, signe même une progression de plus de 5%, toujours sur un an."Les grandes métropoles sont moins sensibles à la variation des prix", détaille, dans un communiqué, Yann Jéhanno, président de Laforêt. "Elles concentrent les facteurs d'attractivité, face aux zones rurales plus sensibles à l'économie de proximité.""Pour le moment, avec une offre qui reste historiquement basse et une demande qui se maintient, voire se renforce, les prix se tiennent", conclut-il.Mais les professionnels s'accordent à évoquer une situation particulière, celle de Paris. Plus que toute autre ville française, la capitale sort d'années de flambée des prix, désormais bien installés à plus de 10.000 euros le mètre carré.Or les réseaux évoquent un net ralentissement ces derniers mois même si, là encore, il n'est pas question de parler encore d'une baisse des prix. Ils remarquent, en particulier, que les acheteurs sont moins prêts à se précipiter sur n'importe quel logement parisien."Le comportement des acquéreurs a changé: les biens disposant d'une belle superficie et dont le budget d'acquisition est conséquent restent désormais sur le marché s'ils ne sont pas impeccables et ne disposant pas d'espace vert", rapporte, dans un communiqué, Brice Cardi, à la tête de l'Adresse.Il estime même qu'à terme, les prix des logements parisiens pourraient reculer, face à une autre tendance: une désaffection des investisseurs étrangers.
Il y a 4 ans et 257 jours

L’école des Ponts ParisTech et Sanef s’associent pour une chaire

Signature de la chaire industrielle Sanef-Abertis par Sophie Mougard, directrice de l’École des Ponts ParisTech et Arnaud Quémard, directeur général de Sanef le 1er octobre 2020 [© Anthony Gasparetto] L’école des Ponts ParisTech et Sanef annoncent la création d’une chaire industrielle sur 4 ans, baptisée Sanef-Abertis. Cette dernière a pour thème l’auscultation non destructive des armatures de précontrainte extérieures des ouvrages d’art. Son objectif ? Travailler sur l’étanchéité des gaines de précontrainte. Et donc sur le bon fonctionnement des câbles que celles-ci renferment. Cette idée de chaire est apparue après la rupture d’un câble sur le pont de l’Ile de Ré en septembre 2018. Surveiller et rénover les précontraintes extérieures sont désormais une obligation. Par ailleurs, la chaire industrielle Sanef-Abertis désire acquérir une expertise dans le domaine de la rénovation. Celui-ci permettrait de sécuriser, de surveiller et d’organiser des travaux de maintenance sur les ouvrages d’art.  De plus, Jonas Aparicio, ingénieur à l’école des Ponts, souhaite développer une méthode qui permettrait de simuler les conditions climatiques sur terrain. Et donc, à terme d’analyser les points de corrosion, d’évaluer les défauts et leurs évolutions. La chaire industrielle Sanef-Abertis sera dirigée par Gilles Foret, directeur de recherche et professeur à l’école des Ponts Paris-Tech. Du côté de Sanef, Julien Castres Saint-Martin, directeur du patrimoine, et Yannick Jeanjean, responsable génie civil du groupe, seront chargés de l’encadrement.
Il y a 4 ans et 257 jours

L'Assemblée adopte le projet de loi de simplification de l'action publique et sa mesure antisquatteurs

Le texte a été voté en première lecture par 332 voix contre 113. L'opposition avait dénoncé durant les débats un texte "fourre-tout", la gauche contestant certaines dispositions jugées anti-écolo et la mesure contre les squatteurs.Le Sénat avait déjà adopté une première version du projet de loi en mars. Des élus des deux chambres vont maintenant tenter de s'accorder sur un texte de compromis en commission mixte paritaire, faute de quoi une deuxième lecture sera nécessaire.Composite, ce projet de loi porte aussi bien sur l'installation d'éoliennes en mer, le statut des agents de l'Office national des forêts ou les modalités d'inscription au permis de conduire.A l'initiative de la majorité, les députés ont ajouté un nouveau dispositif destiné à faciliter l'expulsion des squatteurs. Il prévoit d'étendre la notion de domicile, "qu'il s'agisse ou non de sa résidence principale".Une fois l'occupation découverte et les faits dénoncés aux forces de l'ordre, le propriétaire du logement pourra saisir le préfet qui aura 48 heures pour répondre avant de mettre en demeure le ou les squatteurs de quitter les lieux.Les députés LREM ont notamment voulu réagir à l'occupation de la propriété de Théoule-sur-Mer (Alpes-Maritimes) d'un couple de retraités lyonnais, pendant près de trois semaines, à partir de la deuxième quinzaine du mois d'août.Le collectif Droit au logement (DAL) avait organisé un rassemblement la semaine dernière devant l'Assemblée pour dénoncer une "frénésie antisquats".Autre pomme de discorde avec la gauche, des mesures pour sécuriser les porteurs de projets industriels face aux évolutions de la règlementation. L'opposition a critiqué un "démantèlement du droit de l'environnement".Une seconde délibération a fait polémique vendredi soir, pour les projets d'ouvrages (infrastructures d'eau...) soumis à une procédure d'autorisation mais pas à une évaluation environnementale. Le gouvernement a fait réintroduire un article qui permet au préfet de choisir entre une enquête publique et une simple procédure de participation du public par voie électronique.Sur proposition de Jean-Baptiste Moreau (LREM), les parlementaires ont aussi prolongé l'expérimentation sur l'encadrement des promotions et le seuil de revente à perte des produits alimentaires jusqu'au 15 avril 2023.
Il y a 4 ans et 257 jours

Bouygues va vendre 4,8% du capital d'Alstom

Bouygues va céder 4,8% du capital d'Alstom, via une transaction de 480 millions d'euros au terme de laquelle il ne détiendra plus que 9,7% du constructeur ferroviaire français.
Il y a 4 ans et 258 jours

Lancement d'une nouvelle aide fiscale aux TPE et PME pour la rénovation énergétique de leurs locaux

"Ce crédit d'impôt exceptionnel est destiné aux très petites entreprises (TPE) et (aux) petites et moyennes entreprises (PME), de tous secteurs d'activité confondus, soumises à l'impôt sur le revenu ou l'impôt sur les sociétés, propriétaires ou locataires de leurs locaux, qui engagent des travaux d'amélioration d'efficacité énergétique de leurs bâtiments", a annoncé le gouvernement dans un communiqué."Le montant de ce crédit d'impôt est de 30% des dépenses éligibles, dans la limite de 25.000 euros par entreprise", a-t-il détaillé, précisant que l'aide était en vigueur depuis le 1er octobre.Les travaux de rénovation énergétique éligibles sont les suivants : Isolation : combles ou de toitures, murs, toitures-terrasses Chauffe-eau solaire collectif Pompe à chaleur (PAC) Chaudière biomasse collective Ventilation mécanique Raccordement d’un bâtiment tertiaire à un réseau de chaleur ou à un réseau de froid Systèmes de régulation/programmation du chauffage et de la ventilation Avec un budget de quelque 200 millions d'euros, cette aide ne constitue qu'une petite part des mesures prises par le gouvernement pour encourager la rénovation des bâtiments.Il en a fait l'un des grands axes de son plan de relance, annoncé début septembre dans l'objectif de sortir durablement l'économie de la crise du coronavirus.Dans ce cadre, l'exécutif a déjà annoncé un plan de rénovation des bâtiments publics, ainsi qu'un élargissement de la prime destinée aux particuliers, MaPrimeRénov'. Ces deux mesures représentent plus de six milliards d'euros.Depuis 2019, l'aide aux particuliers est en effet distribuée sous la forme d'une prime très rapidement versée après le déclenchement des travaux, l'idée étant de faciliter l'acte de rénovation par un soutien financier immédiat.L'aide aux entreprises garde, elle, en revanche le format d'un avantage fiscal, comme c'était le cas voici quelques années pour les particuliers, via le crédit d'impôt à la transition énergétique (CITE).
Il y a 4 ans et 258 jours

Comment le béton a sauvé Venise des eaux

Le chantier du système Mosea été débuté en 2003 [©Venezia Nueva] Le 3 octobre restera comme un jour historique pour Venise. La cité italienne a enn effet vu la mise en service du système Mose, chargé de la protéger de la montée des eaux. Imaginé en 1984, en chantier depuis 2003, le concept a montré son efficacité dès ses premiers jours. Heureusement, puisqu’avec 1à ans de retard et un coût trois fois supérieur à l’estimation de départ, la construction avait fini par être affublé du surnom de « barrage maudit ». Pour cette occasion, nous vous proposons de relire, ou de découvrir le reportage que nous avions consacré à l’opération en 2012. Alors que le chantier battait son plein. Venise sauvée des eaux Venise. Ceux qui en rêvent pensent à ses romantiques gondoles. Ceux qui en rentrent racontent la place Saint-Marc, le palais des Doges, le Rialto ou le pont des Soupirs. Et ceux qui y vivent ne supportent plus les phénomènes d’alta acqua, ces marées hautes qui inondent la ville, détruisent peu à peu son patrimoine et remettent en cause sa pérennité. Les Vénitiens, qui ont toujours eu le pied marin, ne veulent pas pour autant avoir les pieds dans l’eau. Il fallait donc trouver une solution pour stopper les hausses de niveau d’eau de plus de 110 cm par rapport au coefficient zéro marée, seuil au-delà duquel la ville est inondée. Le ministère des Infrastructures et de la magistrature des eaux de Venise lança donc, en 1987, le Programme général d’interventions (PGI), par l’intermédiaire du Consortium Venezia Nuova, pour un coût total de 3,244 Md€ et pour une date de mise en service fixée en 2014. Au programme : extension et mise en état de 45 km de plages, rétablissement de 8 km de dunes et consolidation de 40 km de dunes et de murailles en pierres. Et surtout la construction du Mose1. Des portes amovibles  Les digues du système Mose ferment les embouchures de la lagune. [©Venezia Nueva] Le Modulo sperimentale elettromeccanico est un ensemble de 78 portes métalliques bloquant ponctuellement l’entrée des trois passes de Malamocco, Chioggia et Lido. Ainsi, lorsque la montée des eaux dépassera le seuil de 110 cm, les portes se lèveront de 45° degrés permettant ainsi de retenir l’eau jusqu’à une hauteur de 3 m. Cette solution d’immerger des portes, qui ne se soulèveront qu’en cas de nécessité, a été préférée à un barrage enfermant la lagune, pour des raisons écologiques et pour ne pas obstruer la vue des touristes. Les portes ou coffres métalliques mesurent 20 m de largeur, 30 m de haut et un peu plus de 5 m d’épaisseur. Elles reposent sur le fond de la lagune, à l’intérieur de coffres en béton préfabriqué. En cas de marée, les vannes sont vidées par injection d’air comprimé et se s’élèvent, pivotant autour de l’axe de leurs charnières. Elles sont efficaces en 30 mn, et reprennent leur place initiale en 15. Une île artificielle a été créée au milieu de la passe du Lido-San Nicolò, celle-ci étant trop grande pour que les portes soient efficaces d’un seul tenant. Evidemment pour ne pas gêner la circulation des bateaux de pêche et de tourisme, des écluses ont été construites sur chacune des trois passes. Enfin, le quartier de l’Arsenal a été entièrement rénové, puisque le consortium a décidé d’y élire domicile, pour ses bureaux et pour les usines d’assemblage des portes. 220 000 m3 de béton marin Le système repose sur des portes en béton. [©Venezia Nueva] Le béton a pris une place particulière dans le projet. Les supports des portes, de 60 m x 35 m, ont été préfabriqués, puis immergés. Pour des questions d’espace et de facilité de transport, trois chantiers indépendants ont été ouverts, aux abords de chaque passe. Avec pour chacun des sites, une unité de préfabrication et une unité dédiée aux écluses. C’est Simem Italie qui a fourni les centrales à béton de Calcestruzzi, Unicalcestruzzi et Laguna Calcestruzzi, les trois producteurs du béton. Le tout pour une capacité de 600 m3/h. Au final, ce sont 220 000 m3 de béton qui seront coulés pour le projet. Fort logiquement pour lutter contre la corrosion, un béton marin a été utilisé. Il s’agit du “Marine Concrete” d’Italcementi, qui devrait garantir 200 ans de vie au mécanisme. Ainsi, avec un tel dispositif, la ville de Venise devrait pouvoir continuer d’accueillir les amoureux de la terre entière. A condition tout de même de changer ses habitudes. En effet, la cité s’est affaissée de 10 cm au XXe siècle, en raison de pompages incontrôlés dans les nappes phréatiques. Car, si le Mose, surnommé Moïse, écarte les eaux, il ne pourra rien contre un sabordage.
Il y a 4 ans et 258 jours

Tempête Alex : la reconstruction estimée à un milliard d'euros

Eau potable, distribution de l'électricité, routes: des infrastructures essentielles sont dévastées dans les trois vallées des Alpes-Maritimes touchées par les intempéries du 2 octobre.
Il y a 4 ans et 258 jours

CCB France se renforce dans les Hauts-de-France

CCB France vient de racheter la centrale à béton CuBe de Noyelles-lès-Séclin (59). Cela monte à 6 son nombre d’unités de production de BPE dans les Hauts-de-France. [©CCB] Depuis 2016, la Compagnie des Ciments Belges (CCB) fait partie de Cementir Holding Group, société familiale spécialisée dans la production de ciment blanc. CCB France, sa filiale, renforce sa présence sur le marché du BPE dans les Hauts-de-France. Ceci, en rachetant à la société CuBe sa centrale à béton de Noyelles-lès-Séclin (59). Cette dernière représente une très belle acquisitionpour CCB France, puisqu’elle vient compléter le réseau de ses 5 centrales déjà présentes dans les Hauts-de-France. Cet achat permettra de servir encore mieux les clients actuels de CCBet de CuBe. « Filiale du groupe Cementir, CCB a la volonté de poursuivre sa politique de croissance en général. Et en particulier, ses investissements sur le marché français pour asseoir de manière durable ses activités ciments et granulats »,souligne Philippe Frenay, directeur général granulats et béton chez CCB.
Il y a 4 ans et 258 jours

RTE ouvre le plus grand site en France de stockage d'électricité sur batteries

Le plein soleil de midi, suivi d'une bordée de nuages. Un vent à décorner les bœufs, avant un calme plat: la production d'énergie renouvelable, en particulier éolienne et solaire, joue au yoyo, sans considération pour les besoins en électricité.Comment éviter que soient perdus les pics de production ? Et comment permettre de satisfaire la consommation une fois le vent tombé ou le soleil parti ?"Notre rôle est un rôle d'acrobate", résume Elisabeth Bertin, déléguée pour la Bourgogne-Franche-Comté de RTE, gestionnaire du réseau transportant l'électricité. "Pour cela, il faut innover", explique-t-elle.Exemple à Fontenelle (Côte d'Or), où un site d'une quarantaine d'éoliennes va à terme produire 100 mégawatts (MW), une capacité trop importante pour les lignes à haute tension existantes.Alors, pour "assurer la solidarité des territoires" entre sites de production et centres de consommation, RTE a installé en plein champ, près des éoliennes, plus de 5.000 batteries d'une puissance pouvant atteindre 1.000 volts chacune (contre 48 pour celles des voitures électriques).Elles fonctionneront comme un tampon absorbant les pics pour mieux distiller leur électricité en fonction des besoins et ainsi "lisser" la production.L'ensemble des batteries peut entreposer jusqu'à 24 MW/heure, soit l'équivalent de la consommation de 10.000 foyers environ, selon RTE, qui gère le plus important réseau d'électricité en Europe avec 105.000 kilomètres de liaisons.Des milliards économisésDe tels sites de batteries existent déjà à La Réunion ou en Corse mais Fontenelle est le plus grand en France, comme il sied à une région fortement productrice d'énergie éolienne, précise RTE.L'énergie produite en Bourgogne-Franche-Comté est majoritairement renouvelable (près de 59% en 2019, dont 44% pour l'éolien). Le vent couvre à lui seul 8,3% de la consommation régionale, contre 5,3% au niveau national. Et la tendance ne fait que croître: la production d'énergie renouvelable a ainsi bondi de 21,5% l'an dernier dans la région, et de 35% pour la seule énergie éolienne.C'est pour suivre ce boom, semblable au niveau national, que RTE a lancé "Ringo", un projet de stockage sur batteries. Financé à hauteur de 80 millions d'euros, il regroupe trois sites: Fontenelle, qui sera opérationnel à la fin du premier semestre 2021, Bellac (Haute-Vienne, prévu pour être mis en service fin 2021, et Ventavon (Hautes-Alpes, en 2022).Les trois sites doivent permettre de stocker 72 MW/h et d'éviter des dépenses de plusieurs milliards d'euros qu'aurait entraînées la construction de lignes à haute tension supplémentaires, rappelle Mme Bertin."En plus, pourquoi construire une ligne renforcée pour des pics de production qui n'arrivent que dix ou vingt fois par an ?", souligne Franck Girard, président du directoire en France de Nidec, le groupe japonais qui a installé les batteries à Fontenelle.Aucun humain ne sera posté sur le site côte-d'orien car les batteries seront entièrement pilotées par un dispositif développé au sein de RTE et qui constitue, selon le réseau, "une première mondiale".Appelé NAZA (Nouveaux automates de zones adaptatifs), il déclenche automatiquement le stockage et le déstockage de l'électricité sur les batteries de tel ou tel site, en fonction de la capacité restant disponible. Et ce, "en moins d'une seconde", relève M. Girard.
Il y a 4 ans et 258 jours

Les infrastructures, des actifs résilients et sûrs

INVESTISSEMENT. L'édition 2020 de Paris Infraweek se déroule du 5 au 9 octobre, dans un contexte particulier dû à la crise sanitaire. Une crise qui devrait renforcer le rôle et les besoins en infrastructures, ainsi que la confiance des investisseurs dans ces projets, si l'on en croit plusieurs intervenants lors de la journée inaugurale.
Il y a 4 ans et 259 jours

Lexique du béton

Le lexique du béton offre une sélection de terminologies détaillant les différents types et familles de bétons. Mais aussi les constituants des bétons. En parallèle, il passe en revue les mots techniques liés à ce matériau. Et détaille les appellations des produits, matériels, outils et équipements nécessaires à sa fabrication, son transport et sa mise en oeuvre. Pour nombre de définitions, vous retrouverez aussi des articles connexes issus des rubriques “Savoirs”, ”Réalisations”, “Produits” ou “Actualités”. Le lexique du béton est complété par notre hors-série n°15 – ”Les bétons de A à Z” toujours disponible à la commande. Dernière mise à jour : 06/10/2020 Additif à Banche-outil Additif (n. m.) Addition (n. f.) Adjuvant (n. m.) Agent de démoulage (n. m.) Ajout (n. m.) Alcali-réaction (n. f.) Argile (n. f.) Armature (n. f.) Avis technique (n. m.) Badigeon (n. m.) Banche (n. f.) Banche-outil (n. f.) Additif Au sens de la norme ciment NF EN 197-1, les additifs sont des éléments qui ne sont ni des constituants principaux (clinker, laitiers de hauts fourneaux, pouzzolane, cendres volantes, schiste calciné, calcaire, fumée de silice), ni des constituants secondaires, ni du sulfate de calcium, ni des adjuvants. Et qui sont ajoutés pour améliorer la fabrication ou les propriétés des ciments. La quantité totale des additifs doit être inférieure ou égale à 1 % en masse de ciment. La proportion des additifs organiques, sous forme d’extrait sec, doit être inférieure ou égale à 1 % en masse du ciment (exception faite des pigments). Les additifs ne doivent pas favoriser la corrosion des armatures, ni altérer les propriétés du ciment ou du béton ou du mortier fabriqué avec ce ciment. Addition Echantillons de pigments minéraux. [©DR] La norme béton NF EN 206/CN définit les additions comme “matériau minéral finement divisé utilisé dans le béton, afin d’améliorer certaines propriétés ou de lui conférer des propriétés particulières”. La norme distingue deux types d’additions minérales :- les additions quasiment inertes de type I, dont l’aptitude générale à l’emploi est établie (fillers calcaires ou siliceux, pigments ;- les additions à caractère pouzzolanique ou hydraulique latent de type II, dont l’aptitude générale à l’emploi est établie (cendres volantes, fumée de silice, laitiers de hauts fourneaux, métakaolins). Attention, il y a des additions qui font l'objet de normes et qui sont citées dans la NF EN 206 NA 5.1.6 et d'autres qui ne sont pas autorisées par la même norme béton. Pour aller plus loin :  Les pigments et les colorants pour béton L'addition, si'l vous plaît Adjuvant Les adjuvants sont des produits chimiques, organiques ou minéraux permettant de modifier certaines caractéristiques des bétons. La norme NF EN 934–2 et le Référentiel de la marque NF “Adjuvant pour béton, mortiers et coulis” définissent un adjuvant comme un produit, dont l’incorporation à faible dose (inférieure à 5 % de la masse du ciment) aux bétons, mortiers ou coulis lors du malaxage ou avant la mise en œuvre, provoque les modifications recherchées de telle ou telle de leurs propriétés, à l’état frais et/ou durci. Chaque adjuvant est défini par une fonction principale caractérisée par la ou les modifications majeures qu’il apporte aux propriétés des bétons, des mortiers ou des coulis, à l’état frais ou durci. On peut distinguer trois grandes catégories d’adjuvants :- ceux qui modifient l’ouvrabilité du béton (plastifiants réducteurs d’eau et superplastifiants hauts réducteurs d’eau) ;- ceux qui modifient la prise et le durcissement (accélérateurs de prise, accélérateurs de durcissement, retardateurs de prise) ;- ceux qui modifient certaines propriétés particulières (entraîneurs d’air, agents moussants, hydrofuges de masse). Local à adjuvants au sein d’une centrale à béton. [©ACPresse] Pour aller plus loin :  Guide pour l’emploi des adjuvants en 43 fiches pratiques Agent de démoulage Application d’un agent de démoulage à l’aide d’un pulvérisateur.[©ACPresse] L’agent de démoulage est destiné à être appliqué sur les peaux de coffrage, afin de faciliter le démoulage (décoffrage) des éléments en béton, en neutralisant l’adhérence avec le moule. On appelle aussi ce produit “huile de décoffrage”. Pour aller plus loin :  • Nouvelle classification Synad des agents de démoulage Ajout Selon la norme NF EN 206/CN (NA 3.1.47), le terme “ajout” recouvre l’ensemble des produits incorporés au béton et qui ne sont ni des ciments, ni des granulats, ni des adjuvants, ni de l’eau de gâchage, ni des additions (par exemple des fibres ou des pigments). Les ajouts peuvent être incorporés au béton, en accord avec l’utilisateur et le prescripteur du béton, pour améliorer certaines de ses propriétés ou lui conférer des propriétés particulières. Dans le cas d’utilisation d’ajouts, la composition du béton, avec ou sans ajout, doit être considérée comme différente et il y a lieu de réaliser un essai initial (cf. annexe A de la norme NF EN 206). Alcali-réaction Souffrant d’alcali-réaction, l’ancien pont suspendu de Térénez, dans le Finistère, a fini par céder le pas à un nouveau pont, avant être démoli.[©ACPresse] L'alcali-réaction correspond à une réaction de gonflement interne du béton. Elle se produit, en présence d'humidité, entre des phases minérales contenues dans certains types de granulats et les alcalins présents dans la solution interstitielle du béton, fortement basique. Argile Sédiment compact et imperméable devenant plastique, malléable, et plus ou moins thixotrope en présence d'eau. Selon sa finesse, il présente des caractéristiques physico-chimiques variables. Il entre dans la fabrication des ciments (20 %) et de la chaux hydraulique (30 à 40 %). Armature Pose d’armatures sur un chantier. [©ACPresse] Elément en acier incorporé dans le béton sous forme de barres, treillis soudés, cadres façonnés, et destiné à reprendre les charges de traction et/ou de cisaillement qui lui sont appliquées. En effet, le béton résiste bien à la compression, mais mal aux efforts de traction/cisaillement (environ 10 % de la valeur de compression). Souvent, les armatures sont nommées “ferraillages”, ce qui reste une appellation impropre. Avis technique L'Avis technique est destiné à fournir, à tous les participants de l’acte de construire, une opinion autorisée sur les produits, procédés et équipements nouveaux, pour un emploi défini. Il indique dans quelles mesures le procédé ou produit satisfait à la réglementation en vigueur, est apte à l’emploi en œuvre et dispose d’une durabilité en service. Délivré par un groupe de professionnels experts, il établit le niveau de confiance indispensable au bon déroulement des différentes phases de la construction. Le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) gère la procédure d’attribution des Avis techniques. Badigeon Revêtement de surface verticale, généralement à base de chaux éteinte, d’eau et de pigments. On parle aussi de peinture à la chaux ou de peinture minérale. Parfois coloré, il présente des qualités esthétiques incontestables. Banche Elément monobloc utilisé comme coffrage, pour l’exécution de voiles ou de murs en béton armé. En bois, en acier, en matériaux composites, la banche doit résister à la pression du béton frais, être stable et suffisamment étanche pour empêcher les fuites de laitance et de béton. On peut distinguer la banche modulaire (voir aussi Coffrage) et la banche-outil. Banche-outil Outil coffrant en métal – peau coffrante comprise – intégrant les équipements de stabilisation et de sécurité, et repliable – colisable – pour permettre le transport et le stockage. La banche-outil est le coffrage “à la française” par excellence. Banche-outil utilisée en superposition. [©ACPresse]   Benne à Béton isolant structurel Benne à béton (n. f.) Béton (n. m.) Béton frais (n. m.) Béton à hautes performances (BHP) (n. m.) Béton architectonique (n. m.) Béton armé (n. m.) Béton auto-plaçant (Bap) (n. m.) Béton brut (ou net) de décoffrage (n. m.) Béton de propreté (n. m.) Béton décoratif ou esthétique (n. m.) Béton drainant ou poreux (n. m.) Béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) (n. m.) Béton Isolant Structurel ou Bis (n. m.) Benne à béton La benne à béton est l’équipement de base de tout chantier de construction.[©ACPresse] Cuve permettant le transfert du béton sur chantier, en général, à l’aide d’une grue, depuis la toupie (camion-malaxeur) jusqu’au lieu de mise en œuvre. Ce type de matériels est aussi utilisé en préfabrication, attaché à un pont roulant. Béton Matériau constitué d’un mélange de liant hydraulique (ciment), de granulats (sable et gravillons), d’eau et éventuellement d’adjuvant(s) et/ou d’addition(s) et/ou d’ajout(s), dont les propriétés (de résistance par exemple) se développent par la prise du ciment, suite à son hydratation. La formulation et la fabrication de ce matériau de construction sont définies par la norme NF EN 206/CN. Béton frais   Mis en œuvre à la pompe d’un béton pour la réalisation d’un plancher de bâtiment. [©ACPresse] Etat du béton une fois malaxé et n’ayant pas encore commencé sa prise. A l’état frais, le béton présente un aspect allant de fluide à ferme. Et il est apte à être mis en œuvre dans les coffrages ou les moules. Béton à hautes performances (BHP) Apparu à la fin des années 1980, le BHP se caractérise par une importante résistance à la compression, toujours supérieure à 50 MPa. En complément de cette caractéristique mécanique, ce béton se différencie par une microstructure (porosité et compacité), lui conférant des performances remarquables en termes de durabilité (perméabilité aux gaz, résistance aux agents agressifs, tenue au gel/dégel). Il se singularise aussi par une grande ouvrabilité grâce à l’ajout de superplastifiants et à une faible porosité grâce à une teneur en eau réduite. La construction du Pont de l’Ile de Ré a été rendue possible dans un délai très court par l’utilisation du béton à hautes performances. [©DR] Béton architectonique Béton esthétique brut de décoffrage. [©ACPresse] Notion qui définit un béton présentant un aspect de surface ou une esthétique particulière et soignée, destinée à rester apparent. Il peut s’agir de bétons dits “bruts de décoffrage”, “lisses”, “matricés” ou “texturés”, “teintés”… On parle aussi de béton apparent. Béton armé Association de béton et d’armatures (treillis et/ou barres) permettant d’unir les propriétés complémentaires des deux matériaux : l’acier travaillant en traction et le béton en compression. Béton auto-plaçant (Bap) Béton ultra fluide, apparu en France à la fin des années 1990, qui s’écoule et se compacte par le seul effet de la gravité, capable de remplir en tout point un coffrage et de parfaitement enrober une armature, une réservation… Tout en conservant son homogénéité, c’est-à-dire sans ségréger. La particularité du Bap est donc l’absence de toute vibration (interdite pour ainsi dire) lors de sa mise en œuvre. Bap est l’acronyme de “Béton auto-plaçant”. Il existe aussi l’acronyme Ban, pour “Béton auto-nivelant”. Cette dernière appellation a disparu au profit du terme générique Bap. Depuis 2014, la norme NF EN 201/CN intègre les règles spécifiques pour l’emploi des Bap, qui étaient auparavant réunies au sein de la norme NF EN 206-9 de juin 2010 et aujourd’hui annulée. Le béton auto-plaçant ne se vibre pas et se met en place tout seul par gravité. [©ACPresse] Béton brut (ou net) de décoffrage Béton conservé dans l’état tel qu’il apparaît au moment du décoffrage et qui ne bénéficie d’aucun traitement au niveau de sa surface. On parle aussi de béton architectonique. Béton de propreté Béton maigre, c’est-à-dire peu dosé en ciment, déposé en fond de fouille ou sur un sol naturel, afin de former une surface de travail plane et propre pour le coffrage des fondations. Il ne participe pas à la résistance de l’ouvrage. Béton décoratif ou esthétique Béton esthétique mis en œuvre dans le cadre de l’aménagement d’un espace public. [©ACPresse] Terme générique qui désigne l’ensemble des bétons d’aménagement participant à l’embellissement et à la valorisation de l’environnement et de l’espace urbain. Cette terminologie ne se limite pas aux seuls bétons pour sols et chaussées. Il peut aussi concerner des bétons verticaux coulés en place ou des bétons préfabriqués. Béton drainant ou poreux Béton utilisé en dallage, en revêtement de chaussées ou en assise de chaussées, suffisamment poreux pour laisser s’infiltrer l'eau de pluie et permettre la régulation d’eau par le sol ou son évacuation dans un réseau d’assainissement. Béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) Matériau à matrice cimentaire, renforcé de fibres, le Bfup se caractérise par un fort dosage en ciment (700 à 1 000 kg/m3) et en adjuvants. Et par un squelette granulaire spécifique à cinq échelles de grains, dont les plus gros ne dépassent pas quelques millimètres de diamètre. Et aussi par une teneur en eau très faible (insuffisante pour hydrater tout le ciment, dont certains grains font ainsi office de granulats fins). Le Béton fibré à ultra hautes performances présente des résistances à la compression très élevées, comprises entre 130 (ou 150) et 250 MPa, ainsi qu’à la traction, entre 10 et 30 MPa. L’absence d’armatures passives autorise toutes les formes. La texture ultra fine du Bfup offre des aspects de parements particulièrement esthétiques. Sa durabilité est exceptionnelle, lui permettant d’être utilisé dans des environnements très agressifs. Enfin, il se caractérise par une ductilité importante, lui permettant de se déformer sans se rompre. Exempt d’armatures passives, le béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) permet toutes les audaces et toutes les libertés architecturales. [©ACPresse] Béton Isolant Structurel ou Bis Les bétons isolants structurels (ou Bis) constituent la dernière famille de béton à avoir vu le jour. [©LafargeHolcim] Béton présentant de manière simultanée une certaine capacité isolante (conductivité thermique λ inférieure à 0,6 W/m.K) et une résistance à la compression allant de 20 à 30 MPa. Cette dernière est suffisante pour la réalisation de murs porteurs en habitation selon les techniques constructives classiques. Cette nouvelle famille de bétons est apparue en 2009, mais l’offre s’est réellement étoffée à partir du début de l’année 2013. Béton léger à Béton matricé Béton léger (n. m.) Béton lourd (n. m.) Béton préfabriqué (n. m.) Béton prêt à l’emploi ou BPE (n. m.) Béton projeté (n. m.) Béton bouchardé (bouchardage) (n. m.) Béton ciré (n. m.) Béton coloré ou teinté (n. m.) Béton désactivé (n. m.) Béton engravé ou Béton graphique (n. m.) Béton imprimé ou “empreinte” (n. m.) Béton matricé ou marqué (n. m.) Béton léger Béton, dont la masse volumique après séchage, est comprise entre 800 et 2 000 kg/m3 (au lieu de 2 400 kg/m3 pour un béton courant). Ils sont obtenus :- soit par une formulation recourant à des granulats légers (des billes d’ardoise expansée, d'argile expansée ou de polystyrène, voire des particules de liège ou de bois remplaçant les gravillons habituels) ;- soit par la création de vides dans sa masse, en jouant sur la composition (bétons caverneux) ;- soit en créant des vides par une réaction provoquant un dégagement gazeux (c'est le cas du béton cellulaire) ;- soit par l’emploi d’adjuvants comme les entraîneurs d'air, qui peuvent aussi être ajoutés pour un allègement maximum de la matrice ;- soit par combinaison de plusieurs de ces techniques.Les bétons légers sont utilisés pour la fabrication de bétons isolants ou d’éléments légers : blocs coffrants, blocs de remplissage, dalles ou rechargements de planchers peu résistants. D’un point de vue normatif, la classe de résistance des bétons légers courants est exprimée par les lettres LC (LC 20/25 par exemple en lieu et place de C20/25 pour un béton classique). Béton lourd Béton, dont la masse volumique dépasse 2 600 kg/m3 (contre 2 400 kg/m3 pour un béton courant), grâce à l'usage de granulats très denses (barytine, magnétite) ou des déchets ferreux (riblons, grenailles). Les bétons lourds sont utilisés pour la réalisation de contrepoids ou d’écrans de protection contre les rayonnements radioactifs ou X. Béton préfabriqué   Eléments préfabriqués en béton. [©ACPresse] En réalité, il faut parler d’éléments préfabriqués en béton. Dans ce cadre, il s’agit de pièces moulées (telles que des poteaux, des poutres ou des dalles), réalisées en usine et acheminées sur le chantier ou chez un négoce en matériaux. La technique peut aussi être mise en œuvre, non plus en usine, mais sur chantier. On parle alors de préfabrication foraine. Béton prêt à l’emploi ou BPE Béton préparé dans une centrale à béton et livré à l’utilisateur à l’aide d’une toupie (camion-malaxeur), à l’état frais et prêt à être coulé ou pompé, c’est-à-dire prêt à l’emploi. L’acronyme pour désigner ce béton est BPE. Béton prêt à l’emploi en sortie de camion-malaxeur. [©ACPresse] Béton projeté   Projection d’un béton fibré par “voie mouillée” pour la réalisation d’une paroi berlinoise. [©ACPresse] Béton (ou mortier) mis en œuvre, après malaxage, par projection à l’aide d’une machine. Il peut être propulsé sur un talus, une paroi verticale, une voûte... sous forme de jet, en couches successives. Le béton projeté peut être fibré. Deux techniques de projection cohabitent : - “la voie mouillée” (ou humide) : le béton gâché est transporté jusqu’à la lance par laquelle il est projeté ; - “la voie sèche” : le mélange de ciment et granulats, non additionné d’eau, est propulsé dans la lance où l’eau nécessaire est ajoutée au moment même de la projection. Béton bouchardé (bouchardage) Béton, dont la surface durcie a subi un traitement mécanique par martelage à l'aide d'un outil à pointes, la boucharde. Les aspects de surface varient selon la force de frappe et le type de bouchardes utilisé (boucharde manuelle ou pneumatique). Ce traitement fait ressortir la structure interne des gros granulats. L’aspect final est proche de la pierre naturelle taillée ou vieillie. Béton ciré Béton (on devrait plutôt parler de mortier) exclusivement d’intérieur ayant reçu une finition à la cire. Il est coulé une couche de 5 mm à 10 mm d’épaisseur (qu’il est possible de colorer dans la masse). Ensuite, la surface est talochée, saupoudrée d’un durcisseur, puis lissée avant d’être fermée par un bouche-pore. Enfin, une cire, généralement acrylique, est appliquée pour lui donner son aspect esthétique final. Béton ciré réalisé dans un show-room.[©ACPresse] Béton coloré ou teinté Béton, structurel ou non, dont la teinte dominante est donnée par l’ajout d’un pigment. Le pourcentage et le type de pigments par rapport au volume de liant déterminent l’intensité de la couleur. Cette dernière dépend aussi de la teinte naturelle du liant (ciment gris ou blanc par exemple) et des granulats. Béton désactivé   Béton désactivé sur une section du tramway parisien. [©ACPresse] Béton dont l’aspect de surface est obtenu par pulvérisation d’un désactivant en phase aqueuse, juste après la mise en œuvre du béton. Le désactivant retarde la prise du béton en surface sur quelques millimètres, en fonction de sa “force d’attaque”. Après la prise du béton, la surface “désactivée” peut être décapée au jet d’eau haute pression (dans le cas d’une désactivation par voie humide) ou par brossage mécanique (dans le cas d’une désactivation par voie sèche) pour faire ressortir des granulats. Béton engravé ou Béton graphique Béton préfabriqué, dont l’aspect de surface est obtenu par pose en fond de moule d’une membrane (papier kraft) imprégnée de manière ponctuelle d’un désactivant, formant ainsi un motif. C’est ce motif qui est reproduit par désactivation de surface sur la pièce préfabriquée. Il s’agit d’un procédé breveté. Béton imprimé ou “empreinte” Béton imprimé aspect pavés en queue de pan. [©GCP Applied Technologies] Béton lissé pour sols et chaussées, coloré en surface par saupoudrage régulier avant prise d’un durcisseur pigmenté et présentant un aspect de surface obtenu par la pression d'un moule souple sur sa surface, afin de lui conférer relief, texture et forme. Le “Béton empreinte” est une marque déposée de béton imprimé. On parle aussi de béton poché. Béton matricé ou marqué Dans le cas d’un béton horizontal, il s’agit d’un béton, dont la surface reproduit des pavés, des dalles, des briques, aspects obtenus par pose d’un pochoir découpé à la forme du matériau à imiter, puis par saupoudrage d’un durcisseur pigmenté pour teinter les parties non recouvertes. Les parties placées sous le pochoir, protégées, simulent les joints. Dans le cas d’un béton vertical ou préfabriqué, il s’agit d’un béton coulé dans un coffrage qui a été au préalable équipé d’une matrice présentant le dessin ou la texture à donner à la surface du béton : motif minéral, végétal, abstrait… Béton matricé sur un immeuble de bureaux en construction. [©ACPresse] Béton cellulaire à Chaux Béton cellulaire (n. m.) Bloc béton (n. m.) Calcaire (n. m.) Camion-malaxeur (n. m.)  Carbonatation (n. f.) Cendres volantes (n. f.) Centrale à béton (n. f.) Chape (n. f.) Chape fluide (n. f.) Chaux (n. f.) Béton cellulaire Constructions réalisées en blocs de béton cellulaire. [©Xella] Béton obtenu par mélange de sable, de ciment, de chaux, d’eau et d’un agent d’expansion : la poudre d’aluminium. Cet agent va réagir avec la chaux provoquant la création d’une multitude de cellules d’air. Le béton ainsi produit est très léger pour une résistance à la compression comprise entre 3 et 5 MPa. Donc tout à fait adapté pour la construction de maisons individuelles. Le béton cellulaire possède d’excellentes propriétés isolantes. Et intervient dans la technique constructive dite de “l’isolation répartie”.  Bloc béton Elément de construction parallélépipédique en béton, préfabriqué à l’aide d’une presse à blocs et manuportable, utilisé pour la réalisation de murs maçonnés simples ou complexes en maisons individuelles et petits collectifs. Classiquement, il mesure 50 cm de long, 20 cm de haut pour une épaisseur de 20 cm. Le bloc béton est l’élément le plus préfabriqué par l’industrie du béton à travers près de 400 unités de production. [©ACPresse] Calcaire Désigne une roche sédimentaire à forte teneur en carbonate de calcium (CaCO3). Pour être utilisé dans le ciment, le calcaire doit être broyé finement et présenter une teneur en carbonate de calcium supérieure ou égale à 75 %. Le calcaire apporte la chaux nécessaire à la formation des silicates et des aluminates. Dans la norme ciment NF EN 197-1, le calcaire est identifié par les lettres L ou LL. Camion-malaxeur Le camion-malaxeur permet le transport du béton frais. [©ACPresse] Véhicule permettant le transport du béton frais du site de production (centrale à béton) jusqu’au lieu d’utilisation. Il est aussi appelé “toupie” ou “malaxeur porté”. Il s’agit le plus souvent d’un porteur équipé de trois ou quatre essieux et d’une cuve – la toupie - généralement d’une contenance de 8 m3. L’intérieur de cette cuve est pourvu d’une spirale métallique, comparable à une vis d’Archimède, destinée à maintenir en mouvement le béton durant le transport, afin d’empêcher son durcissement. Cette spirale permet aussi de remonter le béton en direction de la goulotte de sortie, quand on inverse le sens de rotation de la cuve. Carbonatation La carbonatation est un phénomène se traduisant par un piégeage chimique du CO2 à l’intérieur du béton tout au long de la durée d’utilisation de l’ouvrage. Il s’agit d’un phénomène naturel des matériaux à base de liant minéral, qui conduit à la formation de carbonates de calcium par réaction entre les composés des ciments et le dioxyde de carbone atmosphérique (CO2), présent dans l'air. Cette réaction entraîne la consommation de bases alcalines présentes dans la solution interstitielle des bétons, aboutissant à une diminution du pH qui passe d'une valeur de 13 à une valeur inférieure à 9. Vue d’un fragment de béton après aspersion d'une solution de phénolphtaléine. En gris : zone carbonatée (exposée au CO2 atmosphérique). En violet : zone non carbonatée. [©Setec Lerm] Cendres volantes Les cendres volantes sont des particules pulvérulentes, des résidus de l’industrie du charbon. Elles ont des propriétés pouzzolaniques lentes. Dans le béton, elles apportent durabilité et performances mécaniques à long terme. Elles entrent dans la catégorie des additions pour bétons. Centrale à béton Centrale à béton en bord de Seine, à Paris. [©Cemex] Unité industrielle permettant la production de béton prêt à l’emploi (BPE). En préfabrication, la centrale à béton est exclusivement dédiée à l’usine (sauf exception). Elle peut aussi être installée sur chantier. Chape Couche superficielle d'épaisseur limitée (3 à 10 cm) reposant sur un support ayant une fonction mécanique (dalle, dallage...), afin d’en assurer la planéité et le niveau altimétrique souhaité. La chape peut être adhérente ou désolidarisée (chape flottante) de son support et, éventuellement, armée ou fibrée. Elle est destinée à recevoir un revêtement. Chape fluide La chape est dite “fluide”, car elle s’étale par la seule force de la gravité (comme un béton auto-plaçant). Damage, nivellement à la règle, talochage et lissage ne sont donc pas nécessaires. Elle tend à remplacer la chape traditionnelle. Deux types de chapes fluides cohabitent : - la chape fluide anhydrite, réalisée à partir d’un liant prêt à l’emploi à base de sulfate de calcium : l’anhydrite ; - la chape fluide ciment, réalisée, comme la chape ciment traditionnelle, avec du sable, du ciment, et de l’eau. Coulage d’une chape fluide. [©ACPresse] Chaux  Liant obtenu par calcination du calcaire (ou carbonate de calcium). La chaux se présente sous forme de poudre de couleur blanche. Il existe deux grandes familles de chaux : les “aériennes” et les “hydrauliques naturelles”. Ciment à Etaiement Ciment (n. m.) (Constituants) Classe d’exposition (n. f.) Classe de consistance (n. f.) Classe de cure (n. f.) Classe de résistance (n. f.) Clinker (n. m.) Coffrage (n. m.) Cure (n. f.) Entraîneur d’air (n. m.) Enrobage (n. m.) Entrevous (n. m.) ou hourdis (n. m.) Etaiement (n. m.) Ciment Poudre fine provenant du broyage et de la cuisson (calcination) à 1 450 °C de calcaire (80 %) et d’argile (20 %). Liant hydraulique artificiel, le ciment fait prise sous l’action de l’eau et durcit dans un délai variable suivant sa composition chimique. Il est le constituant de base des bétons, en permettant d’agglomérer entre eux les grains de sable et les granulats. Louis Vicat est l’inventeur  du ciment artificiel. En effet, il est le premier au monde à fabriquer de manière artificielle et contrôlée des chaux hydrauliques. Chaux, dont il détermine les composants et les proportions. Désintéressé, il publie le résultat de ses recherches, en 1818, sans prendre de brevet. Selon sa nature, le ciment peut présenter une teinte allant du blanc au gris foncé. [©HeidelbergCement] Classe d’exposition  Eléments en béton placés en zone de marnage. [©DR] Les classes d’exposition permettent de spécifier les agressivités physiques et chimiques d’un environnement auquel des parties d’ouvrage en béton sont exposées. La norme NF EN 206/CN et l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1-1) définissent dix-huit classes d’exposition (niveau x y compris) regroupées par risques de corrosion et d’attaque, prenant en compte l’humidité relative du milieu et les éventuels cycles d’humidification/séchage. Pendant sa durée d’utilisation, chaque béton d’une partie d’ouvrage peut être soumis à plusieurs actions environnementales. Ces actions sont prises en compte au travers des classes d’exposition, dont il convient de combiner les spécifications avec précision. La classe X0 indique qu’il n’y a aucun risque de corrosion ou d’attaque du béton. La classe XC “carbonatation” est relative à la corrosion induite par carbonatation. La classe XD “sels non marins” est relative à un béton soumis au contact d’une eau contenant des chlorures d’origine non marine ou des sels de déverglaçage. La classe XS “ambiance marine” se rapporte à la corrosion des armatures induite par des chlorures présents dans l’eau de mer. Seuls les ouvrages à proximité des côtes (moins de 5 km) ou les structures marines sont concernés. La classe XF “gel/dégel” avec ou sans agent de déverglaçage, définit quatre classes d’exposition. La classe XA “attaques chimiques” concerne le béton en contact avec le sol naturel, les eaux de surface ou les eaux souterraines. Classe de consistance  Selon son usage, chaque béton doit présenter une certaine consistance. Ainsi, plus il est fluide, plus sa capacité à s’écouler et à se mettre en place sous son propre poids est importante. La norme béton NF EN 206/CN référence cinq classes de consistance (ou classes d’affaissement) exprimées par la lettre S suivie d’un chiffre allant de 1 à 5. Classe de cure  La norme NF EN 13670 (exécution des structures en béton) introduit la notion de classes de cure, en fonction de la durée de la période de cure (classe 1) ou du pourcentage de la résistance à la compression caractéristique à 28 j (classes 2 à 4). La classe de cure doit être précisée dans les spécifications d’exécution et dépend de nombreux paramètres : classes d’exposition, formulation du béton, valeur d’enrobage des armatures, conditions climatiques et caractéristiques géométriques de l’élément à bétonner. La durée nécessaire d’application de la cure dépend de l’évolution des propriétés du béton au niveau de sa surface et des conditions climatiques lors de la réalisation du chantier. Application d’un agent de cure sur une surface horizontale en béton. [©ACPresse] Classe de résistance  Les bétons destinés à la réalisation de bâtiments ou de structures de génie civil sont regroupés en classes de résistance en fonction de la valeur de leur résistance à la compression caractéristique à 28 j, selon la norme NF EN 206/CN. Pour les bétons de masse volumique normale (entre 2 000 et 2 600 kg/m3), la norme NF EN 206/CN distingue seize classes de résistance, allant de C8/10 à C100/115. Le premier chiffre représente la résistance caractéristique à 28 j, exprimée en MPa, mesurée sur éprouvette cylindrique. Le deuxième correspond à celle mesurée sur éprouvette cubique. Clinker Clinker brut juste avant introduction dans un broyeur à boulets. [©ACPresse] Composant principal des ciments, obtenu par calcination à 1 450 °C du “cru” ou “farine crue”, mélange de 80 % de calcaire et de 20 % d’argile finement broyée. Coffrage  Nom générique pour désigner les équipements destinés au moulage du béton frais en attendant sa prise puis son durcissement. En bois, en acier, en matériaux composites, le coffrage doit résister à la pression du béton frais, être stable et suffisamment étanche pour empêcher les fuites de laitance et de béton. Le coffrage se différencie du moule, dont la forme est plus complexe. Coffrage horizontal utilisé pour la réalisation d’une dalle. [©ACPresse] Cure  Opération qui consiste à empêcher l'évaporation de l'eau du béton au jeune âge, pour éviter sa dessiccation pendant la phase de prise et de durcissement. La plupart du temps, elle consiste en l’application en surface d’un produit appelé agent de cure. En général, ce dernier est composé d’un solvant organique ou d’eau – émulsion -, d’un liant avec des propriétés filmogènes (résine ou polymère) et, éventuellement, de charges minérales. La cure peut aussi être obtenue par pulvérisation d’eau ou par recouvrement de la surface à protéger d’une feuille de polyéthylène. Entraîneur d’air  Adjuvant qui provoque la formation de micro-bulles d’air dans le béton, mortier ou coulis, leur permettant d'améliorer leur ouvrabilité. Puis, après durcissement, de mieux résister au gel et au dégel. En revanche, ce produit conduit à une légère diminution des résistances mécaniques. Enrobage  Epaisseur minimale de béton entre la peau de l’élément coulé et l’armature la plus proche de cette peau. Cette épaisseur permet d'assurer la protection contre la corrosion des aciers d’armature. Elle est définie dans l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1) et dépend de la classe d’exposition à laquelle l’élément est soumis, de la durée d’utilisation de l’ouvrage, de la classe de résistance du béton... Entrevous ou hourdis  Bloc en béton posé entre les poutrelles préfabriquées d’un plancher. Les entrevous ou hourdis servent généralement de coffrage à une dalle de compression solidaire des poutrelles. Ils répondent à une norme spécifique NF EN 15037-2 de juin 2011. Etaiement L'étaiement est une structure provisoire (métallique par exemple), dont l’objectif est de transmettre les efforts engendrés par une charge vers un point choisi jusqu’à ce que les résistances nominales de la partie d’ouvrage soutenue par l’étaiement aient été atteintes. Dans le domaine de la construction, l’étaiement remplit donc plusieurs fonctions : - maintenir le coffrage à l’emplacement voulu ; - transmettre la charge qu’il reçoit ; - permettre le décintrement et la dépose du coffrage. Le terme “étaiement” désigne aussi l’action d’étayer. Utilisation d’une tour d’étaiement dans le cadre de la construction d’un bâtiment tertiaire. [©ACPresse] Fibre (pour béton) à Mégapascal Fibre (n. f.) Fluage (n. m.) Fumée de silice (n. f.) Industrie du béton (n. m.) Laitier de hauts fourneaux (n. m.) Lasure (n. f.) Malaxeur (n. m.) Malaxeur-pompe (n. m.) MCI ou Mur à coffrage intégré (n. m.) Métakaolins (n. m.) Micro-béton (n. m.) Mortier (n. m.) MPa ou Mégapascal (n. m.) Fibre  Filament long et mince, d’une longueur maximale de 60 mm. Son incorporation au béton permet d’améliorer, selon le type de fibres :- la cohésion du béton frais ;- la déformabilité avant rupture (rupture ductile) ;- la résistance aux chocs ;- la résistance à la fatigue ;- la résistance à l’usure ;- la résistance du béton à l’éclatement lorsqu’il est soumis à une montée rapide des températures ;- la résistance mécanique du béton aux jeunes âges. Les différentes fibres actuellement disponibles peuvent être classées selon leur origine en :- fibres métalliques ;- fibres naturelles minérales ou végétales (amiante, cellulose) ;- fibres organiques ou synthétiques (acrylique, aramide, kevlar, plastique, polyamide, polypropylène) ;- fibres d’origine minérale (verre, carbone). Les fibres pour bétons se déclinent en une multitude de formes. [©ACPresse] Fluage  Déformation d’un matériau au cours du temps sous l’effet d’une charge mécanique constante. On distingue deux types de fluages : - le fluage endogène ou fluage propre qui se produit sans aucun échange d’humidité entre le matériau et l’air ambiant ; - le fluage de dessiccation ou fluage de séchage qui se définit comme un fluage additionnel, se produisant sous l’effet du séchage du matériau (échange d’humidité avec le milieu environnant). Fumée de silice  La fumée de silice est un sous-produit de la métallurgie composé de particules très fines (de l'ordre de 0,001 mm ou 1 µm), présentant une très forte teneur en silice amorphe. La fumée de silice possède des propriétés pouzzolaniques rapides. Elle améliore la qualité et la durabilité du béton. Elle permet de combler les micro-vides existants au sein de la matrice béton. Elle sert à élaborer des bétons à hautes performances (BHP) et à ultra hautes performances (Bfup). Industrie du béton Stock de pièces préfabriquées d’une unité de préfabrication.[©ACPresse] Souvent désignée par le terme “préfabrication”, l’industrie du béton identifie l’activité de fabrication en usine de produits en béton destinés aux marchés du bâtiment, des travaux publics et de l'environnement. Les professionnels de ce secteur sont les industriels du béton ou préfabricants.     Laitier de hauts fourneaux Le laitier de hauts fourneaux est un résidu de la fusion de minerai de fer. Il contient des oxydes métalliques et, pour l’essentiel, des silicates, des aluminates et de la chaux. Il possède des propriétés hydrauliques latentes et entre dans la composition des ciments de type CEM III et CEM V. Laitier moulu de hauts fourneaux (à gauche) et ciment (à droite). [©ACPresse] Lasure  Une lasure est une solution translucide non génératrice de film - on dit aussi non filmogène – à appliquer sur les matériaux poreux, tel le béton. On l’oppose donc aux vernis et peintures. Par sa composition, une lasure garantit un bon échange entre le support et l’atmosphère, ce qui permet au matériau de “respirer”, évitant ainsi les écaillages. Elle laisse apparaître la peau du béton et permet de le protéger par imprégnation contre des agressions diverses (parasites, effets de la lumière, humidité), voire d’ajouter un effet esthétique quand elle est teintée. Malaxeur Equipement principal des centrales à béton permettant le mélange (malaxage) des constituants des bétons. Le malaxeur se compose d'une cuve métallique et de bras munis de palettes. Malaxeur installé au cœur d’une centrale à béton. [©ACPresse] Malaxeur-pompe  Malaxeur pompe en utilisation sur un chantier. [©DR] Camion-malaxeur ou toupie auquel a été ajoutée une pompe à béton équipée d’un petit bras de distribution appelé flèche. Né en Italie, cet équipement permet le transport du béton jusqu’au chantier, puis d’assurer son transfert jusqu’à la zone de mise en œuvre. MCI ou Mur à coffrage intégré Elément de mur partiellement préfabriqué comprenant deux parois extérieures de faible épaisseur en béton armé (5 à 7 cm), reliées entre elles par un système d’armatures classique. Sur chantier, le vide interstitiel, de 10 cm à 25 cm, est comblé de béton prêt à l’emploi. Ce système constructif est aussi appelé “prémur” ou “double mur coffrant”. La version MC2I ou mur à coffrage et isolation intégrés comprend en plus un isolant inséré, lors de la préfabrication en usine, au niveau du vide interstitiel. Murs à coffrage intégré positionnés dans des racks, prêts à être livrés sur chantier. [©ACPresse] Métakaolins Les métakaolins sont des matériaux ultra fins inorganiques (silicate d’aluminite ou argile kaolinique), pouzzolaniques ou hydrauliques latents. Ils peuvent être blancs ou pencher vers des teintes rougeâtres. Produits de grande finesse, ils permettent d’obtenir des parements plus lisses, pour un effet esthétique, et plus fermés, pour une meilleure durabilité. Micro-béton  Béton d’une grande ouvrabilité destiné à être coulé dans de petits volumes. Cette contrainte impose l’emploi de granulats de taille réduite, souvent limitée à Dmax ≤ 8 mm. Mortier  Mise en œuvre d’un mortier de réparation dans le cadre de la rénovation des façades d’un bâtiment. [©ACPresse] Mélange composé, d’une part, d’un liant (ciment, chaux, résine…) et, d’autre part, de granulats fins (granulométrie inférieure à 4 mm) auquel sont éventuellement ajoutés des pigments et des adjuvants. Les mortiers sont utilisés pour lier (maçonner), enduire, coller, ragréer, jointoyer, isoler, sceller, réparer… MPa ou Mégapascal  Le pascal, de symbole Pa, est l’unité de contrainte et de pression dans le Système international (SI). Il tient son nom du scientifique Blaise Pascal. Une pression de 1 Pa est une contrainte uniforme qui, agissant sur une surface plane de 1 m2, exerce perpendiculairement à cette surface une force totale de 1 N (newton). Le mégapascal (MPa) est un multiple du pascal (Pa) : 1 MPa = 106 Pa. En équivalence, 1 MPa = 10 bar = 1 N/mm2 ou encore 1 000 kN/m2. La résistance à la compression du béton est exprimée en MPa. Ouvrabilité à Reprise de bétonnage Ouvrabilité (n. m.) Peau de coffrage (n. f.) Plastifiant réducteur d’eau (n. m.) Pompage du béton (n. m.) Pouzzolane (n. f.) Précontrainte (n. f.) Préfabrication (n. f.) Prémix (n. m.) Prémur (n. m.) Rapport E/C (n. m.) Rapport G/S (n. m.) Réaction sulfatique interne ou RSI (n. f.) Reprise de bétonnage (n. f.) Ouvrabilité  Qualité rendant compte de l’aptitude d’un béton à être mis en œuvre. Pour les bétons courants, on l’apprécie par une classe de consistance qui est déterminée par l’affaissement au cône d’Abrams. Peau de coffrage  Panneau constituant l’interface entre le béton et le coffrage. Plastifiant réducteur d’eau  Adjuvant qui, introduit dans l'eau de gâchage, améliore l'ouvrabilité des bétons, mortiers ou coulis, sans nécessiter d'augmenter le dosage en eau et sans diminuer les résistances mécaniques des mélanges durcis. Cette famille d’adjuvant est conforme à la norme NF EN 934–2. Pompage du béton Technique consistant à refouler un béton dans des tuyaux à l’aide d’une pompe, afin de le transférer de la centrale ou de la toupie (camion-malaxeur) vers sa zone de mise en œuvre. En France, 20 à 25 % des bétons sont pompés à l’aide de matériels spécialisés. Pompage du béton à l’aide d’une pompe automotrice. [©ACPresse] Pouzzolane Roche alvéolaire d’origine volcanique. Réduite en poudre, elle réagit en présence d'eau avec la chaux et forme des hydrates permettant de développer des résistances mécaniques. Précontrainte Précontrainte complémentaire mise en place sur une ouvrage déjà en service. [©ACPresse] Technique permettant d’appliquer par avance ou a posteriori à un élément en béton une contrainte de façon permanente, afin qu’il puisse résister à de futurs efforts sans se fissurer. C’est l’ingénieur Eugène Freyssinet qui est à l’origine de cette technique dont le brevet a été déposé en 1928 sous l’intitulé très sobre de : “Procédé de fabrication de pièces en béton armé”. A vrai dire, le terme de “précontrainte” n’a été inventé qu’en 1933. Préfabrication Réalisation d’éléments en béton armé ou précontraint hors de leur emplacement définitif, en usine ou sur un site à proximité de l'ouvrage. On parle alors de préfabrication foraine. La technique du béton préfabriqué permet d'accélérer la vitesse de construction. La durée de chantier est réduite, ce qui limite les nuisances pour les riverains. Préfabrication d’éléments 100 % sur mesure.[©ACPresse] Prémix  Dans le domaine des bétons, pré-mélange à sec de liant hydraulique (ciment), de granulats (sable et gravillons éventuellement) et d’adjuvant(s) et/ou d’addition(s) et/ou d’ajout(s). Conditionné en silos, en big bags ou en sacs, le prémix nécessite d’être additionné d’eau pour pouvoir être utilisé. Les mortiers industriels et certains Bfup peuvent être considérés comme des prémix.  Prémur Terminologie aujourd’hui impropre, mais encore très utilisée, remplacée par l’appellation Mur à coffrage intégré ou MCI. Rapport E/C Rapport en masse entre la teneur en eau et la teneur en ciment dans un béton frais. Il se situe aux alentours de 0,5 dans un béton standard.   Rapport G/S  Rapport entre la masse de gravillons (D > 4 mm) et de sables (D ≤ 4 mm) contenus dans un béton. Réaction sulfatique interne ou RSI  Le phénomène de réaction sulfatique interne résulte de la formation différée au cœur du béton d’un minéral dénommé ettringite, après la prise, sans apport de sulfates externes. Cette formation retardée de l’ettringite est susceptible de provoquer un gonflement du béton, qui se manifeste par l’apparition à la surface du béton d’une fissuration multi-directionnelle. Reprise de bétonnage La reprise de bétonnage est une étape de la mise en place du béton qui intervient à l’issue d’un premier arrêt de coulage. Elle nécessite la mise en place de dispositions particulières : armatures en attente, aciers de couture, repiquage de la surface, afin de garantir la continuité structurelle de la construction. Résistance (du béton) à Viscosité (du béton) Résistance (n. f.) Rhéologie (n. f.) Retrait (n. m.) Ressuage (n. m.) / laitance (n. f.) Superplastifiant haut réducteur d’eau (n. m.) Toupie (n. f.) Treillis soudé (n. m.) Vibration (n. f.) Viscosité (n. f.) Résistance Caractéristique d’un béton correspondant à la contrainte maximale supportée lorsqu’il est soumis à différentes sollicitations mécaniques (compression, traction…). La résistance d’un béton est exprimée en MPa. Essai de résistance à la compression d’un béton par écrasement d’une éprouvette cylindrique. [©ACPresse] Rhéologie  La rhéologie est la science qui étudie la déformabilité de la matière sous l'influence d’efforts appliqués. Elle a pour objet d'analyser les comportements mécaniques des substances et d'établir leurs lois de comportement. En ce qui concerne le béton, il s’agit de l’étude de son ouvrabilité. A ce niveau, le terme “rhéologie” est employé plutôt quand on parle du matériau frais. Retrait Diminution de volume du béton due à des phénomènes hydrauliques (évaporation ou absorption de l’eau de gâchage avant et au cours de la prise) et/ou thermiques (du fait du refroidissement postérieur à l’élévation de température) qui accompagne l’hydratation du ciment ou de variations climatiques en phase d’utilisation de l’ouvrage. Ressuage / laitance Le ressuage est une exsudation de l'eau de gâchage chargée en particules fines, qui a tendance à migrer vers la surface du béton sous l’effet du tassement gravitaire du béton. Ce phénomène peut être néfaste pour la durabilité. Il est accru en cas de vibration excessive et pour des compositions de béton ayant une forte sensibilité à la ségrégation. La laitance créée en surface est observable sous forme de taches et auréoles dues à l'enrichissement en particules fines. Superplastifiant haut réducteur d’eau  La norme NF EN 934–2 définit le superplastifiant haut réducteur d’eau comme un adjuvant permettant de réduire fortement la teneur en eau d’un béton donné sans en modifier la consistance ou d’augmenter considérablement l’affaissement ou l’étalement sans modification de la teneur en eau, ou encore permettant de produire les deux effets à la fois.Comme le plastifiant, il améliore l’ouvrabilité des bétons à l’état frais. Toupie  Nom courant pour parler d’un camion-malaxeur ou encore d’un malaxeur porté. En fait, la toupie est la cuve cylindrique montée sur le camion et destinée au transport du béton à l’état frais. Treillis soudé Treillis soudé mis en place pour la réalisation d’un dallage. [©ACPresse] Le treillis soudé est une armature prête à l’emploi, formée de fils tréfilés assemblés en mailles rigides carrées ou rectangulaires par soudure électrique sur machine automatique. Il se présente sous forme de panneaux de 2,40 m x 4,80 m ou 6 m ou en rouleaux d’aciers de petits diamètres à dérouler et à couper. Le dimensionnement des aciers est établi par un bureau d’études. On distingue le treillis soudé de surface dit “anti-fissuration” qui se caractérise par des fils d’un diamètre inférieur à 6 mm et le treillis soudé de structure, dont les fils présentent un diamètre supérieur à 6 mm. Vibration Opération visant à chasser les bulles d’air emprisonnées dans le béton lors du malaxage et à permettre une meilleure compacité du béton. On parle aussi de serrage du béton. La vibration est obligatoire (sauf pour les bétons auto-plaçants ou Bap) et doit être réalisée lorsque le béton est encore frais avant qu’il n’entre dans sa phase de durcissement. Le temps de vibration doit être limité, afin d’éviter une ségrégation. Le principe de la vibration mécanique a été inventé par Eugène Freyssinet en 1917. Opération de vibration du béton à l’aide d’aiguilles vibrantes. [©DR] Viscosité Aptitude d’un béton fluide à s’opposer à son écoulement sous l’effet des contraintes qui lui sont appliquées. La viscosité correspond à la pente de la courbe caractérisant le comportement du matériau dans un diagramme “taux de cisaillement/vitesse de déformation” et exprimé en pascal seconde (Pa.s). De manière plus simple, un béton, dont la viscosité est faible, possède une bonne ouvrabilité. Commandez votre Hors-série n°15 – ”Les bétons de A à Z”.
Il y a 4 ans et 259 jours

Chantiers bâtiments bois ≥R+4 : s'adapter à l'instabilité réglementaire et maîtriser le risque incendie

Après un premier BTP Morning organisé en novembre 2017 par BTP Consultants sur la construction bois, ce bureau de conseil a renouvelé l'échange de prises de paroles lors d'un webinaire qui s'est tenu ce 25 septembre. Il met en évidence les acquis des acteurs les plus engagés sur ce nouveau mode constructif.Patrick Vrignon, Président de BTP Consultants, a rassemblé :Samuel Poutoux, dirigeant du cabinet d'architecture Atelier WOA,Pierrick Le Manac'h, directeur de projets au sein de la structure d'assistance à maîtrise d'ouvrage VOXOA,Eric Dibling, fondateur et dirigeant d'Ingénico Technologies et membre de l'association ADIVbois,Christophe Lemaitre, directeur opérationnel du département WeWood chez Bouygues Bâtiment France Europe,et Jean-Marc Gley, directeur « Technique et Qualité » chez BTP Consultants.« Le bois est un enjeu d'avenir pour la ville dense », a souligné Samuel Poutoux, dirigeant d'Atelier WOA, en ouvrant les interventions. Ce maître d'œuvre dispose déjà de nombreuses références*. « Il faut concevoir dès l'esquisse en tenant compte des spécificités du mode constructif bois », reconnait-il en tout premier lieu. De façon rationnelle, cette démarche dicte alors les impacts sur l'architecture et permet de soigner la préfabrication des pièces, le transport, le levage… tout en intégrant les points sensibles que sont le risque incendie et le traitement de l'acoustique, deux difficultés majeures de ce type de construction, selon lui.Partager le risquePierrick le Manac'h, assistant auprès des maîtres d'ouvrage et directeur de projet chez Voxoa partage ce souci d'anticipation des difficultés dès le montage de l'opération. « Les opérations de bâtiments bois de grande hauteur sont menées dans un contexte très spécifique : ils demandent une grande technicité, nous avons peu de retour d'expérience. De plus, nous sommes dans une situation d'instabilité réglementaire, notamment au regard de la sécurité incendie. Comment assurer la maîtrise des délais, des coûts et le respect du programme tout au long de l'opération ? »Pour lui, la solution est managériale : « La conduite d'opération doit permettre aux parties prenantes de travailler en mode projet et de manière collaborative. Le maître d'ouvrage ou l'AMO adoptent un rôle de chef d'orchestre. » La mise en place de tableaux de bord partagés permettent de réagir aux dérives de délais, de coûts ou de programme avec agilité. « Il faut que tout le monde porte un risque égal. »Les solutions ? Adopter le groupement de conception-réalisation, le groupement de maîtrise d'œuvre ou tout autre montage « hybride » en marché privé ; recourir au dialogue compétitif ou à la négociation avant la signature du contrat…Expérimenter les limites des structures boisImpliquée dans des projets d'envergure depuis plus de dix ans, Ingeneco Technologies affirme maîtriser les difficultés liées à cette filière bois émergente. Pour Eric Dibling, son fondateur et dirigeant, après trois générations de Plan Bois, la construction bois peut être qualifiée de « relativement mature ». À telle enseigne qu'Ingeneco Technologies vient de participer, avec le CSTB, Solideo (société de livraison des ouvrages olympiques pour les JO de 2024), et Socotec à la rédaction d'un guide d'amélioration de la conception des bâtiments en bois pour la levée des freins. Très investi, Eric Dibling souhaite d'ailleurs pousser le plus loin possible la construction bois: « Toutes les potentialités du corpus technique ne sont pas encore exploitées », reconnaît-il. En se basant sur les niveaux de qualité et de sécurité établis par les référentiels techniques et réglementaires, il propose de développer des démonstrateurs de solutions innovantes fondées sur les connaissances scientifiques. En clair, faire avec le bois comme on l'a fait ces dernières décennies avec le béton ou l'acier. À ce titre, l'autorisation de dérogation aux règles de la construction prévue dans la loi Essoc de février 2019 ouvre des perspectives. Eric Dibling pose cependant des garde-fous afin de veiller à l'acceptabilité sociale des solutions tels que la prise en compte des sinistres ou une nécessaire « sévérisation » des sollicitations au regard du changement climatique.30% d'ouvrages bois supérieurs à R+4 en 2030Fort d'une expérience de quelque 120 projets bois livrés ou en cours, Christophe Lemaître, directeur opérationnel de WeWood, filiale de construction bois de Bouygues Bâtiment France Europe, cite ses préoccupations majeures :la gestion de l'humidité pour éviter la sinistralité ultérieure ;la prise en compte de tolérances de pose importante à partir de 5 à 6 niveaux ainsi que sur des points singuliers (liaisons dalle-façade, assemblage poteau-poutre) ;le passage des gaines de désenfumage ;le dimensionnement des assemblages pour la reprise des efforts au vent et la résistance incendie.L'intérêt pour ces sujets est motivé par les perspectives d'évolution de ce mode constructif :Christophe Lemaître estime qu'en 2030, 30% des chantiers de grande hauteurs adopteront le bois. Au quotidien, il utilise un corpus réglementaire et de prescriptions qui permet de réduire les incertitudes : les DTU 31.2, 31.4 sur les murs à ossature bois des bâtiments de moins de 28 m ; le DTU 41.2 sur le bardage bois sur support ; la réglementation incendie avec l'arrêté du 31 janvier 1986 modifié le 7 août 2019 qui interdit l'usage du bois en façade des tours de 4e famille (28 à 50 m), l'instruction technique (IT) 249 relatives aux façades ainsi que les précisions apportées dans le guide FCBA-CSTB-Codifab de 2018… Le risque incendie est primordial, et, complexité supplémentaire, les services départementauxd'incendie auraient eux-mêmes des exigences très différentes d'un lieu à l'autre. Pour cadrer le sujet, le ministère de l'Intérieur a annoncé qu'il allait s'emparer du problème pour fixer la doctrine.Parmi les solutions, il est prévu d'évoquer l'obligation d'installer des sprinklers dans les étages comme cela se pratique déjà dans d'autre pays européens.Pour autant, Christophe Lemaître balise les chantiers de points de vigilance :veiller à l'assurabilité des bâtiments et des partenaires du chantier en vérifiant le domaine d'emploi des matériaux et les qualifications des acteurs du projet ;anticiper l'étude des appréciations techniques expérimentales (ATEx) en intégrant un délai de 12 mois dans le planning ;préférer les contrats de conception-réalisation pour mobiliser l'ensemble des parties prenantes et gérer ainsi les interfaces tous corps d'état.Anticiper dès la phase conceptionJean-Marc Gley, directeur « Technique et qualité » chez BTP Consultants, fait le constat de progrès considérables de la filière construction bois depuis 2017, date de la précédente réunion de BTP Consultants sur ce sujet. Il retient que « l'anticipation est fondamentale sur ce type de projet, et le contrôle technique doit être présent très en amont, dès la conception. Ensuite, en phase chantier, ce sera du suivi et de la vérification. »Un problème persiste cependant : celui de l'instabilité réglementaire. Pensée sur la base de matériaux minéraux non combustibles, la réglementation incendie doit être revue pour les structures bois. Leur potentiel calorifique doit être analysé sous les angles de la propagation de l'incendie, du rayonnement thermique et de la production des gaz de pyrolyse. Ce qui change la mission du contrôleur technique. « Il doit aborder le projet en amont du chantier pour traiter avec le maître d'ouvrage la conception architecturale, les façades…, explique Jean-Marc Gely. On sort de la traditionnalité et le contrôleur technique sera ainsi amené à travailler avec l'architecte, les entreprises et les fournisseurs. » Patrick Vrignon, Président de BTP Consultants, constate que le progrès sur ces constructions passe par un travail plus collaboratif des acteurs.Pour consulter le webinar (environ 1h30), cliquez ici.* Parmi les projets cités, un immeuble de 53 logements R+9 pour le maître d'ouvrage Woodeum à Saint-Denis (93) ; deux immeubles d'un total de 145 logements R+16 et R+8 à Rennes construits avec Anthracite Architecture pour Groupe ARC et Keredes ; et plus récemment le siège emblématique de l'Office National des Forêts à Maisons-Alfort, un site tertiaire R+5 de 7 600 m² mis au point avec l'architecte Vincent Lavergne. D'autres chantiers marquants sont en projet, comme « La Tour Commune » dans la ZAC Massena du 13e arrondissement de Paris pour le compte du Crous de Paris, un R+15 de 221 logements étudiants dont le permis de construire est en cours d'instruction. ** Association pour le Développement des Immeubles à Vivre en bois
Il y a 4 ans et 259 jours

Béton[s] le Magazine fête ses noces de cristal

Quinze années séparent les couvertures du n° 1 et du n° 90 de Béton[s] le Magazine. [©ACPresse] Il y a, dans la vie, des moments qui méritent une pause. Ceux qui donnent l’occasion de regarder en arrière, pour juger du chemin parcouru. Et aussi de choisir la route sur laquelle nous allons nous engager. Ce début du mois d’octobre est une période importante pour nous : il marque le 15e anniversaire de la création des Editions AvenirConstruction. Donc de la revue Béton[s] le Magazine, dont le n° 1 est sorti début novembre 2005 lors du salon Batimat.  Même si la situation actuelle ne pousse pas à la fête, il serait dommage de ne pas nous réjouir ! Que de travail accompli. Que d’informations publiées. Jusqu’à présent, la tâche fut immense et l’équipe qui s’y est attelée, au top ! Merci donc aux collaborateurs actuels, qui œuvrent chaque jour, à faire progresser l’entreprise commune. Merci aussi aux collaborateurs passés, qui ont apporté leur pierre à l’édifice.  15 ans d’informations ciblées et qualifiées En 15 années, 90 numéros de Béton[s] le Magazine ont été publiés et quelque 24 hors-séries thématiques. Des centaines de newsletters sont arrivées dans vos boîtes e-mail. Bâti & Isolation est né et s’est développé. Ciments Bétons Plâtres & Chaux nous a rejoints, pour devenir aujourd’hui Process Industriels. Le mensuel 100 % numérique Chapes-Info a été accueilli avec enthousiasme et poursuit sa croissance. La marque ACPresse est venue fédérer l’ensemble de ces titres. Et de manière naturelle, le site d’informations a pris le nom d’acpresse.fr. Refondu en totalité au début de l’année 2019, il regroupe les univers “Béton”, “Isolation”, “Process”. Autant de portes d’entrée sur les actualités des secteurs concernés et sur les revues print qui y sont rattachées. Plus transversal, l’univers “Architecture” opte pour une information très ciblée. Tandis que “Pause Café” se concentre sur l’art et le design en lien avec la construction. La fidélité des lecteurs et des industriels L’anniversaire des Editions AvenirConstruction (ACPresse) est l’occasion d’adresser un grand “merci” à vous tous, les lecteurs. Fidèles parmi les fidèles, sans qui rien ne serait possible. Notre reconnaissance va aussi aux industriels qui nous font confiance depuis le début pour leur communication. Qui croient en nous et sans qui nous ne serions pas là ! La pause prend fin. Il est temps de regarder en avant, de parier sur l’avenir. Aucune mutation ne peut s’affranchir d’une information de qualité, sérieuse et complète. C’est là notre mission pour les années qui viennent.  Mariola Gluzicki-GrabowskaDirectrice générale Frédéric GluzickiDirecteur des publications
Il y a 4 ans et 259 jours

Myral dévoile 24 nouveaux coloris de sa solution d'ITE inspirés des paysages et bâtis français

Le nuancier, issu des échanges directs entre l'industriel et les architectes sur des chantiers mêlant collectif et tertiaire, regroupe les coloris les plus demandés et les plus inspirants pour la profession. Élaborée en partenariat avec NACARAT, agence de design couleur, cette nouvelle palette est inspirée par l'architecture et la richesse des paysages régionaux, en totale adéquation avec l'origine 100% française du fabricant.Notre nuancier est le fruit du regroupement des coloris les plus demandés par les architectes. Encore faut-il donner du sens, raconter une histoire, nourrir l'inspiration de ceux qui conçoivent et imaginent. La rencontre avec NACARAT Color Design nous a permis de donner corps à cette ambition. Un nouveau cap est franchi pour Myral, celui de la performance au service de l'esthétique ! -Sylvain Bonnot, PDG de MyralDes experts coloristes pour innover dans le respect du bâti et de l'environnementMYRAL au travers de ces nouveaux coloris souhaite innover afin de renouveler durablement le positionnement de sa solution d'ITE. Pour élaborer des coloris équilibrés et pertinents, en cohérence avec les attentes du marché, l'industriel s'est fait accompagner dans toute la phase de conception par NACARAT, agence spécialisée dans le design couleur. Forte de son expertise spécifique sur l'identité et le patrimoine coloriel des marques et des territoires, l'agence a mis au cœur de sa stratégie deux objectifs centraux : créer une gamme innovante à partir des tendances et des pratiques contemporaines de la couleur et du matériau de façade, et emprunter aux couleurs locales pour que cette nouvelle gamme puisse facilement s'intégrer dans le paysage urbain.Le processus de conception des 24 nouveaux coloris s'est structuré en trois temps :Une recherche approfondie des tendances et pratiques contemporaines de la couleur et du matériau en façade ;Une analyse des couleurs locales en France, nourrie de relevés de terrain sur le bâti traditionnel et les carrières ;Une expertise de coloriste, consistant en la création d'une palette de couleurs équilibrée et innovante.Un large choix de couleurs et d'aspects adapté à la conception architecturale contemporaineCe renouvellement offre un panel de couleurs harmonieuses, actuelles et plus à même de toucher les marchés de l'architecture contemporaine et du bâti particulier, notamment dans le but de mieux s'intégrer aux paysage urbain et péri-urbain en France. Directement inspirés des nuances présentes sur le territoire français, ils sont le témoignage concret d'une diversité des patrimoines bâtis, locaux, qu'ils perpétuent aujourd'hui dans la conception architecturale contemporaine. Les 24 nouveaux coloris MYRAL s'organisent autour de 5 univers, chacun représentant un extrait de voyage, du Nord au Sud et d'Ouest en Est du territoire français. Dans chaque univers, le portrait de l'une des 24 couleurs illustre l'air du temps et les tendances 2020-2022.Les nouveaux coloris se déclinent en 5 aspects et matérialités qui réinventent la couleur :• Clin veiné bois • Plissé • Clin lisse • Lisse • StructuréTerres de lumièreSur une grande partie Nord, la construction sérielle en briques est un leitmotiv. Les badigeons de lait de chaux blanchissent les appareillages ordinaires dont les reliefs irréguliers affleurent sous cette épaisse couche de blanc. Les enduits très légèrement colorés du pays de la Loire se marient avec les tuffeaux de calcaire blanchâtre et les ardoises bleutées. Ceux de l'Île de France varient davantage dans leurs tonalités : blanc, beige et grisé, jusqu'à l'ocre jaune. Les grands ports atlantiques sont pleins de lumière. La pierre de taille aux délicates nuances dorées, révèle sa minéralité sous les lumières rasantes et les ombres projetées. Partout, les façades classiques recherchent la plus grande blancheur, mêlant pierres claires taillées, staffs et enduits blancs.Terres d'oxydeLes briques rouge-violacé à brunes bâtissent les villes et villages du nord composant un paysage architectural homogène. Un pied en Centre-Est, et le calcaire blond illumine la Bourgogne, faisant écho aux Côtes d'Or. Au Midi, les briques s'allongent et s'adoucissent dans les orangés. Les influences italiennes se manifestent dans les villes capitales des massifs alpins par des colorations ocre soutenu. À l'extrémité méridionale, les tonalités chaudes, orange à rouge, s'intensifient et font chanter les façades des rues étroites et pentues.Monts et bocagesLa pierre de silex éclatée est une rareté à dénicher sur les façades des côtes du nord et parfois au beau milieu des campagnes des hauteurs du pays. Au centre, les reliefs basaltiques ont nourri le bâti de leurs pierres de lave sombres. Les mortiers blonds les éclairent. La pierre de molasse verte jalonne les hauts-reliefs, s'associant à la chaux, au pisé, aux granits et aux pierres de champs élevant des bâtisses multi-centenaires.Méridien sudLes pierres aux éclats mordorés sont la marque d'un climat continental contrasté. Les schistes et les grès captent ces nuances dans toute leur intensité. Leurs notes chaudes, jusqu'aux cuivrées, accompagnent la rigueur des saisons. Les chromaticités douces et éclaircies sont réservées aux littoraux et aux bords de Loire, dont les enduits et les granits font écho à la lumière changeante. La pierre de lave a des accents brunis qui la ramènent à la terre et révèle des villages aux allures troglodytes. Plus bas, les enduits ocres délavés composent le paysage des provinces sud, symbole de Méditerranée. Les pigments naturels d'oxyde de fer affleurent sur les façades de maisons rayonnantes.Méridien nordÀ l'extrémité septentrionale se trouve la pierre bleue, uniforme et compacte comme un marbre. En lisière de côtes, le granit émerge. Riche de tonalités denses, parfois sombres, il varie du gris au violet en passant par le bleu. Il compose le paysage austère du bâti littoral. Au cœur des montagnes, les schistes répondent au granit gris et dialoguent avec les enduits teintés de sables alluvionnaires. La pierre est endurante et résiste au passage du temps et au climat rigoureux.Revêtement de façade isolant M32Le revêtement de façades intégrant un isolant de type P.I.R, conçu, fabriqué et commercialisé par Myral, allie esthétique, rapidité de pose et efficacité énergétique (lambda de 23 mW/m.K.). Réalisé à la dimension du calepinage, la longueur des pans est variable, de 1,5 ml à 14 ml (contre 1,5 à 2 ml pour les panneaux de bardage traditionnels). Les revêtements de façades Myral peuvent être posés en vêture ou en vêtage sur tous les types de construction, à l'horizontale ou verticale. Deux épaisseurs sont disponibles, le M32 et le M62. La solution est un investissement pérenne avec une durée de vie estimée dans l'analyse du cycle de vie à plus de 50 ans. Les produits d'isolation thermique par l'extérieur proposés par Myral sont fabriqués en France. Ils sont certifiés et sous Avis Technique du CSTB, pour répondre à l'ensemble des besoins d'isolation de façades, en logements collectifs ou individuels, en bâtiments tertiaires ou en équipements publics, en neuf ou en rénovation.
Il y a 4 ans et 259 jours

Lyon s'engage à son tour dans l'encadrement des loyers

Un feu vert ne fait aucun doute, les écologistes et leurs alliés de gauche détenant la majorité absolue au conseil métropolitain.La possibilité d'encadrer les loyers pendant une durée de cinq ans, ouverte par la loi Elan, vaudra pour les deux principales villes de l'agglomération, Lyon et Villeurbanne, où la situation du logement est la plus tendue.Cette disposition, que les Verts et la gauche avaient promise lors de la campagne des municipales, s'appliquera pour les appartements vides comme pour les meublés.Si la demande lyonnaise devait être acceptée par l'État, s'engagera alors avec les autorités un dialogue pour déterminer un certain nombre de zones. Dans chacune d'elles, le loyer maximum applicable correspondra au loyer médian du quartier plus 20%. Actuellement, ce loyer mensuel médian est supérieur à 12 euros/mètre carré sur l'ensemble formé par Lyon et Villeurbanne et peut y monter à 16,2 euros/m2 pour les petites surfaces."Il ne faut pas fantasmer sur cette mesure, qui est surtout une mesure signal, qui va seulement permettre de freiner l'augmentation des prix", a souligné devant la presse Renaud Payre (Gauche unie), vice-président chargé de l'habitat à la métropole. "On n'est pas en train de dire qu'on va baisser les loyers !".Mais c'est un des leviers qu'entend actionner la métropole pour lutter contre l'inflation des loyers, avec la lutte contre le découpage des grands appartements en petites surfaces (plus rentables) et les abus des plateformes de meublés touristiques.M. Payre a aussi fixé des ambitions plus élevées au nouvel Office foncier solidaire, mis en place par l'ancienne équipe, qui vise à produire davantage de logements en dissociant le prix du foncier de celui du bâti. Il espère construire via cet outil 1.000 logements par an, au lieu de 150 initialement prévus.Instruit par l'expérience parisienne où l'encadrement des loyers a perdu en efficacité au fil du temps, M. Payre a indiqué que ses services travaillaient à la mise en place de "brigades du logement", capables "d'identifier les entorses" à cette mesure et d'en informer les pouvoirs publics.
Il y a 4 ans et 259 jours

Lorenove refond son site Internet, plus performant pour l’optimisation de l’expérience utilisateur

PLUS PERFORMANT, PLUS ERGONOMIQUE, PLUS ACCESSIBLE, LE SITE INTERNET DE LORENOVE A FAIT L’OBJET D’UNE REFONTE DE L’INTERFACE UTILISATEUR. MIS EN LIGNE DÉBUT 2020, CE NOUVEAU SITE OFFRE UNE INTERFACE DE NAVIGATION OPTIMISÉE AUTOUR DU CONTACT CLIENT, DES VALEURS ET DES PRODUITS DE LA MARQUE. OUTIL ESSENTIEL DU PROCESSUS DE VENTE, LE SITE INTERNET DE LORENOVE EST LE 1ER POINT DE CONTACT AVEC LES CLIENTS QUI NE CONNAISSENT PAS LA MARQUE. C’EST AUSSI UN VECTEUR D’INFORMATION POUR CEUX QUI LA CONNAISSENT ET SOUHAITENT EXPLORER LES PRODUITS, PRENDRE CONTACT AVEC LES AGENCES OU FAIRE UNE DEMANDE DE DEVIS. Ainsi, l’objectif 1er de cette refonte était d’optimiser le taux de transformation des visiteurs en prospects. Autrement nommé, taux de conversion, ce travail a été optimisé par l’ensemble des améliorations apportées sur l’ergonomie, la navigation, les liens et le référencement naturel. Les résultats sont concluants puisque le taux de conversion est passé de 2,9% en 2019 à 5,5% en 2020. Également, les campagnes menées sur les 6 premiers mois de 2020 via Facebook Ads, Google Ads et Bing Ads ont permis une augmentation de 94% du taux de conversion des contacts par rapport à n-1, en dépit d’une baisse de contact durant la période du Covid.           Les principaux axes d’amélioration L’expérience utilisateur, au centre des objectifs d’amélioration du site, est optimisée par une organisation nouvelle et des contenus particulièrement travaillés, parmi lesquels : – L’évolution de l’ergonomie, notamment sur mobile, afin de faciliter la navigation. L’information et les pages du site ont été hiérarchisées et réorganisées afin d’être moins diffuses et plus pertinentes dans la recherche d’information. – L’amélioration de l’expérience utilisateur par des informations accessibles au premier coup d’œil et des points de contact beaucoup plus visibles dans la masse d’informations du site. Pour exemple les boutons « Demande de devis », « Trouver une agence » ou « Être rappeler » sont mis en évidence. Leurs contenus ont été optimisés afin de favoriser la conversion des contacts. La page de contact avec la demande de devis classique a laissé place à un formulaire de devis en entonnoir ; établi en 3 étapes (sélection du produit / code postal / coordonnées) qui guide au mieux l’internaute dans sa démarche. – L’accroissement de la vitesse de chargement, notamment sur mobile. Un travail a été porté sur l’allègement des pages et des ressources (code, image, gif, etc.) afin de les rendre moins lourdes et d’accélérer leur chargement. Ce travail a permis la diminution de 16% du temps de chargement. Il a véritablement amélioré la navigation des utilisateurs sur le site en permettant de réduire efficacement de 89 % le taux de rebond des internautes et d’accroître les pages vues par sessions de plus de 104%. – L’optimisation du référencement naturel par des contenus plus accessibles. Un travail a été effectué sur la structure technique des pages afin d’optimiser les contenus et les balises. Une caractérisation plus pointue a été apportée aux titres, aux termes employés ainsi qu’aux mots clés dans les contenus. Le référencement et, par conséquent, la visibilité des pages des concessionnaires et agences ont notamment bien progressé avec + 13% de visites. Les pages produits enregistrent + 34 % et les pages des réalisations des concessionnaires marquent une véritable impulsion de + 147 % de visites liées au référencement naturel. – La mise en valeur des éléments de réassurance. Plus exposés qu’avant, les éléments de réassurance et arguments clés sur le savoir-faire de l’entreprise, l’histoire du Groupe, les avis clients, etc. ont pour but de partager des expériences identifiables, des valeurs humaines et de rappeler le travail de la marque et de ses concessionnaires, mobilisés et engagés pour la satisfaction du client. Cette réassurance se voit notamment renforcée par la mise en place d’avis clients (avec le site Avis Vérifiés) qui remontent sur les pages des concessionnaires, agences et en page d’accueil et mettent en lumière les avis des clients suite au travail effectué chez eux. Ce partenariat avec ce prestataire externe entre dans le cadre du perfectionnement de la relation client chez Lorenove. Reconnu pour l’évaluation et la vérification des commentaires clients, Avis Vérifiés permet à Lorenove de disposer d’une évaluation notée individuellement par point de vente ainsi que global pour tout le réseau. Affichée de manière très visible sur le site, cette communication vise à intégrer clairement la notion de la perception client : meilleurs ambassadeurs de la marque ! Tous les concessionnaires et agences disposent toujours de leur propre espace en ligne. Un site « local » à part entière leur est dédié, mettant en valeur leurs informations pratiques. Ils peuvent y poster leurs actualités, leurs chantiers avec leurs propres photos, etc. – L’amélioration du design pour un site plus actuel, avec des onglets et des boutons plus visibles pour une information plus rapidement accessible. Au global, la page d’accueil qui rassemble toutes les informations clés pour les clients (demande de devis, produits, contact, avis clients…) est la plus visitée du site avec 10% des visites. 8,2 % des visites se concentrent ensuite sur la page de demande de devis ; une bonne visibilité qui s’explique notamment par les annonces Google directement reliées à cette page. Les pages sur les fenêtres, portes et volets sont, ensuite, les plus recherchées sur le site.    
Il y a 4 ans et 259 jours

Peri : Succès du coffrage manuportable Duo

Le coffrage universel Duo est mis en œuvre pour les voiles, dans la construction des maisons, piscines… [©Peri]Le Duo de Peri permet le coffrage de poteaux. [©Peri]Un seul connecteur permet de relier tous les éléments de coffrage Duo de Peri. [©Peri]La peau coffrante peut être réparée ou remplacée sur site. [©Peri] Le coffrage Duo de Peri est un véritable système de coffrage, léger et manipulable grâce au poids et à la dimension réduits de ses éléments. Il présente de nombreux atouts : c’est un coffrage en polymère. Mais il est aussi universel et peut être utilisé pour les voiles, dalles, poteaux, poutres et fondations en béton. Alors que pas moins de cinq systèmes de coffrage sont normalement utilisés pour réaliser ces derniers, le coffrage Duo permet tout cela à l’aide d’un seul et même système.  Une réduction de poids Grâce à son ingénieux modèle de construction, le nombre d’éléments standards a été réduit. Mais aussi celui des connecteurs et de pièces de connexion. Aucun élément ne pèse plus de 25 kg. Ainsi, le Duo ne nécessite pas l’utilisation d’une grue ou autre aide mécanique de transport et de montage lors de la construction. De plus en raison de sa technique de montage simple et sans marteau, il peut être assemblé et utilisé rapidement, sans bruits. Il permet aussi de pouvoir travailler dans des conditions d’espace restreint. Les surfaces en polymère sont faciles à nettoyer. Et la peau coffrante peut être changée en quelques minutes sur le chantier.
Il y a 4 ans et 259 jours

A Lyon Part-Dieu, une meilleure gestion des flux de chantier et moins de camions en ville

RETOUR D'EXPERIENCE. Mobility by Colas a développé une solution spécialement pour la SPL Lyon Part-Dieu. Un an après son déploiement, le bilan semble plutôt positif.
Il y a 4 ans et 260 jours

Le siège social de Viega France s'implante à Strasbourg

VIE DES ENTREPRISES. Le fabricant de tuyauteries, Viega, va déplacer son siège français à Strasbourg en 2021. Un changement qui traduit les ambitions de la filiale française du groupe.
Il y a 4 ans et 262 jours

Les armées françaises se mettent à l'énergie verte

"Consommer moins, mieux et sûr" : tel est le credo de la stratégie énergétique de défense détaillée par la ministre des Armées, Florence Parly."Une stratégie qui garantit la résilience de nos approvisionnements énergétiques, qui renforce notre souveraineté, soutient notre liberté d'action et qui répond aussi aux préoccupations des Français", a-t-elle fait valoir dans un discours au Centre de soutien logistique du service des essences des armées (CSLSEA) à Montereau, en Seine-et-Marne, dans la région parisienne.Plus gros consommateur énergétique de l'État français, le ministère des Armées a utilisé 835.000 m3 de produits pétroliers en 2019, soit une facture de près de 670 millions d'euros.Les trois quarts (73%) de la consommation énergétique des armées sont consacrés à la mobilité des avions, des navires et des véhicules militaires terrestres, le quart restant (27%) aux infrastructures. Au-delà du souci de limiter les coûts et l'impact environnemental, l'enjeu est hautement stratégique : il s'agit de réduire la dépendance des armées françaises aux approvisionnements en pétrole, à l'heure où les tensions géopolitiques s'accroissent dans le domaine de l'énergie.Russie, pays du Golfe, "les ressources sont de plus en plus localisées dans des zones de conflit ou au sein de pays qui n'hésiteront pas à utiliser l'arme énergétique pour limiter notre liberté d'action", alors même que "nos besoins augmentent", constate Mme Parly.D'où la volonté de "verdir" les opérations militaires françaises, tout en les faisant gagner en efficacité."Avoir des systèmes hybrides, électriques et plus propres, cela a aussi une finalité opérationnelle. Cela veut dire être plus silencieux, plus autonome et plus résilient", explique la ministre.Biocarburants et batteries électriquesCôté terrestre, un démonstrateur de véhicule blindé - une sorte de pré-prototype destiné à valider la faisabilité d'un concept - Griffon hybride doit voir le jour en 2025.Le projet Ecocamp 2025, quant à lui, vise à augmenter l'autonomie en eau et en énergie des camps militaires déployés pour des opérations à l'étranger. Dans le secteur aéronautique, qui représente la moitié de sa consommation énergétique, le ministère prévoit d'investir dans la recherche et le développement de carburants alternatifs.Objectif : atteindre d'ici à 2030 une teneur au moins égale à 5% de biocarburant dans les carburéacteurs consommés par les armées françaises. La partie simulation virtuelle sera par ailleurs augmentée dans l'entraînement des pilotes.Et dans le domaine naval, "nous continuerons d'optimiser l'architecture de nos bâtiments et de travailler à des modes de propulsion hybrides", promet Mme Parly, rappelant que plusieurs navires en sont déjà équipés, avec des résultats concluants : "un chaland multi-missions hybride utilise sa batterie électrique 75% du temps".Désormais, les programmes d'armement incluront systématiquement des exigences d'éco-conception et d'efficacité énergétique. Et d'ici 2025, les armées prévoient de consacrer 60 millions d'euros au développement de projets innovants en matière d'énergie.Un effort sera également fait pour "verdir" les infrastructures. Les 1.600 chaufferies au charbon et au fioul lourd ainsi que les chaufferies les plus polluantes qui équipent les bases militaires françaises seront supprimées d'ici à 2031.D'ici à 2022, 2.000 hectares de terrains militaires accueilleront des panneaux solaires. Parmi les initiatives déjà mises en place, la base française des Iles Glorieuses, dans l'océan Indien, est alimentée depuis juillet par un groupe électrogène hybride photovoltaïque/hydrogène, en lieu et place d'un groupe électrogène diesel.Pour accompagner ces changements, des formations aux enjeux énergétiques et à la "sobriété numérique" seront prodiguées aux 25.000 jeunes qui rejoignent chaque année les forces armées, promet la ministre.
Il y a 4 ans et 263 jours

L'Assemblée nationale muscle le nouveau dispositif antisquatteurs

La mesure a été votée par 37 voix contre une, celle d'un Insoumis, à l'issue de débats entamés mercredi, au cours desquels des cas très médiatisés de propriétaires victimes d'occupations illégales ont été mis en avant.Elle fait partie du projet de loi "d'accélération et de simplification de l'action publique" (Asap), un texte fourre-tout en première lecture au Palais Bourbon, destiné à simplifier démarches et quotidien des administrations, entreprises et particuliers.La disposition adoptée avait été introduite par la majorité elle-même en commission avec l'appui du gouvernement. Elle prévoit de modifier la loi de 2007 sur le droit au logement opposable (Dalo) en étendant la notion de "domicile" prévu par cette loi en ajoutant: "qu'il s'agisse ou non de sa résidence principale".Une fois l'occupation découverte et les faits dénoncés aux forces de l'ordre, le propriétaire du logement pourra saisir le préfet, qui aura 48 heures pour répondre avant de mettre en demeure le ou les squatteurs de quitter les lieux.Cette procédure administrative doit permettre d'agir plus rapidement pour obtenir une expulsion qu'un recours par voie de justice, qui peut prendre des mois voire des années.La procédure concerne toute résidence secondaire, pied-à-terre, etc., mais pas les occupations illégales de terrains nus, cabanons, ou bâtiments en ruine qui relèvent toujours d'une procédure judiciaire.Peines tripléesLa saisine du préfet peut aussi être faite par des représentants du propriétaire, une précision introduite en séance vendredi pour aider notamment les personnes âgées ou dépendantes qui ne pourraient pas effectuer les formalités.Les peines encourues par les squatteurs ont aussi été triplées à l'initiative du rapporteur Guillaume Kasbarian (LREM): trois années d'emprisonnement au lieu d'une, et 45.000 euros d'amende au lieu de 15.000.Ce sujet est revenu sur le devant de l'actualité avec le cas cet été de retraités lyonnais qui ont vu leur propriété de Théoule-sur-Mer (Alpes-Maritimes) occupée. D'autres affaires de ce genre ont également trouvé un large écho médiatique.Ce texte "permet de réparer l'injustice criante que nombre de nos concitoyens ont à vivre" quand ils sont victimes de squatteurs, a souligné la "marcheuse" Sophie Beaudouin-Hubière (LREM), ajoutant que "le squat n'est pas, et ne sera jamais, un droit au logement".A droite, Les Républicains ont cherché à étendre le dispositif à toute forme d'occupation illégale d'un bien immobilier, au nom du droit de propriété.Il y a actuellement "trop de droits donnés aux squatteurs et pas assez aux propriétaires", a affirmé Eric Ciotti (LR).Son collègue Julien Aubert a souligné que les "premières victimes" des squatteurs étaient souvent des retraités ou des personnes aux revenus modestes, "des gens qui n'ont pas grand-chose".Le rapporteur a toutefois indiqué que le nouveau dispositif visait à répondre à des "situations exceptionnelles où des personnes ne peuvent pas rentrer chez elles", et que l'étendre à toute sorte de bien immobilier pourrait conduire à des "dérives".A gauche, communistes et Insoumis ont dénoncé la mise en avant de cas de squats "montés en épingle", et fait valoir que le problème de fond était avant tout celui des personnes sans logement ou mal logées.Loïc Prud'homme (LFI) a appelé à "ne pas hystériser le débat sur des questions de droit de propriété" quand "des gens sont en train de crever dehors" faute de logement.Les Insoumis se sont également inquiétés de l'élargissement des d'expulsions "sans passer par un juge", une préoccupation également émise par le syndicat de la magistrature (SM) et le syndicat des avocats de France (SAF).Le collectif Droit au logement (DAL) avait organisé un rassemblement mardi à proximité du Palais Bourbon pour dénoncer une "frénésie anti-squats".
Il y a 4 ans et 263 jours

L'emploi dans les énergies renouvelables continue de croître dans le monde à 11,5 millions de travailleurs

Les énergies renouvelables continuent d'apporter des avantages socio-économiques en créant de nombreux emplois dans le monde entier, selon les derniers chiffres publiés aujourd'hui par l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA). La septième édition de la revue annuelle sur les énergies renouvelables et l'emploi a recensé dans le monde 11,5 millions d'emplois dans ce secteur. C'est l'énergie solaire photovoltaïque qui arrive en tête avec 3,8 millions d'emplois, soit le tiers de l'effectif total.« L'adoption des énergies renouvelables crée des emplois et augmente les revenus locaux sur les marchés énergétiques développés et en développement », constate le directeur général de l'IRENA, Francesco La Camera. « Si aujourd'hui, une poignée de pays sont en tête, chaque pays peut exploiter son potentiel d'énergie renouvelable, prendre des mesures pour tirer parti des capacités locales de développement industriel et former ses travailleurs. »L'année dernière, soixante-trois pourcent des emplois en lien avec les énergies renouvelables ont été recensés en Asie, ce qui confirme le statut de leader de cette région sur ce marché. Le secteur des biocarburants suit de près celui de l'énergie photovoltaïque solaire avec 2,5 millions d'emplois. La chaîne d'approvisionnement agricole emploie une grande partie des effectifs, en particulier dans les pays comme le Brésil, la Colombie, la Malaisie, les Philippines ou la Thaïlande dont les activités sont très gourmandes en main-d'œuvre. Les autres grands employeurs dans le secteur des énergies renouvelables sont l'industrie hydroélectrique et l'industrie éolienne, qui représentent respectivement 2 millions et 1,2 millions d'emplois.L'emploi s'avère plus inclusif dans le secteur des énergies renouvelable que dans celui des combustibles fossiles et affiche un meilleur équilibre hommes-femmes. Le rapport souligne que les femmes représentent 32% des effectifs dans le secteur des énergies renouvelables, contre 21% pour les combustibles fossiles.Bien qu'on manque d'estimations précises et que les chiffres absolus soient encore faibles, les énergies renouvelables hors réseau créent de plus en plus d'emplois, avec en tête les technologies solaires. L'énergie renouvelable décentralisée peut également trouver des applications productives dans les zones rurales. Cet effet multiplicateur sur l'emploi est visible dans l'agroalimentaire, la santé, la communication et le commerce local.Les politiques globales, notamment des mesures d'éducation et de formation, les interventions sur le marché du travail et des politiques industrielles en faveur de l'exploitation des capacités locales sont essentielles pour soutenir la croissance de l'emploi dans le secteur des énergies renouvelables..L'édition 2020 de la revue annuelle met en lumière des initiatives prometteuses pour soutenir l'éducation et la formation des travailleurs. Ces efforts portent sur la formation professionnelle, l'élaboration de programmes d'études, la formation des enseignants, l'utilisation des technologies de l'information et de la communication, la promotion de partenariats public-privé innovants et le recrutement de groupes sous-représentés tels que les femmes.Les décideurs politiques doivent également donner la priorité à la reconversion des travailleurs du secteur des combustibles fossiles qui ont perdu ou risquent de perdre leurs moyens de subsistance. Ces travailleurs ont souvent acquis des compétences et un savoir-faire considérables et pourraient contribuer à la réorientation vers une industrie de l'énergie propre.La croissance de l'emploi dans les énergies renouvelables au niveau mondial est encourageante. Toutefois, ce secteur pourrait créer bien plus d'emplois si l'on adoptait une politique globale qui favorise la transition énergétique. Jamais l'importance d'une telle impulsion n'a été aussi évidente qu'en ce moment crucial. Tandis que le monde reste confronté à la pandémie de COVID-19, l'humanité reçoit des avertissements quasi quotidiens de ce qui l'attend si aucune mesure n'est prise pour enrayer le flot de perturbations climatiques.La nécessité de changer de cap est indéniable, tout comme les avantages à en tirer. Dans son programme de redressement post-COVID publié récemment, l'IRENA indique qu'un programme de relance ambitieux pourrait créer jusqu'à 5,5 millions d'emplois de plus que l'approche du statu quo au cours des trois prochaines années. Une telle initiative permettrait également au monde de garder en vue l'objectif fixé par l'agence dans ses perspectives mondiales pour les énergies renouvelables : créer 42 millions d'emplois dans le domaine des énergies renouvelables d'ici 2050.Lisez la version intégrale de la revue annuelle sur les énergies renouvelables et l'emploi, édition 2020
Il y a 4 ans et 263 jours

Avec le budget vert, la France devient le premier pays à mesurer l'impact de son budget sur l'environnement

La France devient ainsi le premier pays au monde à réaliser une évaluation environnementale de l'ensemble de son budget. Ce rapport recense l'ensemble des impacts du budget de l'État, qu'ils soient positifs ou négatifs, au regard de six objectifs environnementaux :la lutte contre le changement climatiquel'adaptation au changement climatique et la prévention des risques naturelsla gestion de la ressource en eaul'économie circulaire, les déchets et la prévention des risques technologiquesla lutte contre les pollutionsla biodiversité et la protection des espaces naturels, agricoles et sylvicolesLa présentation de ce rapport constitue une étape importante dans l'amélioration de la lisibilité et de la transparence de l'information environnementale, afin d'éclairer le Parlement et les citoyens en amont de l'examen de chaque projet de loi de finances et de mieux y intégrer la dimension environnementale.Au total, ce sont près de 574 Md€ de dépenses qui ont été analysées, soit l'ensemble de l'objectif total de dépenses de l'État (ODETE) inscrit en PLF pour 2021 et des dépenses fiscales.Le « budget vert » confirme un budget pour 2021 à la hauteur de ses ambitions environnementales avec près de 43 Md€ de dépenses favorables à l'environnement. Elles recouvrent :les dépenses dites « vertes », c'est-à-dire favorables à l'environnement sur au moins un axe environnemental sans être défavorables par ailleurs, qui atteignent 38,1 Md€ en 2021les dépenses « mixtes », qui ont un impact favorable sur un ou plusieurs axes environnementaux et par ailleurs un impact défavorable sur d'autres axes environnementaux, qui représentent 4,7 Md€ en 2021. Il s'agit principalement des infrastructures de transport, notamment ferroviairesCes dépenses favorables à l'environnement augmentent de 8,5 Md€ entre 2020 et 2021, signe du très fort engagement du Gouvernement en faveur de la transition écologique.Pour la première fois également, ce rapport présente les dépenses ayant un impact défavorable pour l'environnement : celles-ci sont évaluées à 10 Md€, essentiellement constituées de dépenses fiscales (7,2 Md€), en particulier les exonérations ou taux réduits sur les taxes intérieures de consommation des produits énergétiques relative aux carburants (5,1 Md€). Ces dépenses jugées défavorables à l'environnement sont en baisse de 1 Md€ par rapport à 2020.Outre les crédits inscrits en PLF 2021, l'impact environnemental de l'ensemble des 100 Md€ du plan « France Relance » a également été analysé selon la méthodologie du « budget vert » : plus de 32 Md€ y apparaissent favorables à au moins un objectif environnemental et aucune dépense n'y a un impact défavorable à l'environnement.Avec ce « budget vert » présenté en annexe au PLF 2021, la France est le premier État à se doter d'un outil d'analyse de l'impact environnemental de son budget. Plus qu'un simple effort de transparence et de lisibilité, le « budget vert » constitue un nouvel instrument qui sera renouvelé et approfondi chaque année, pour mieux intégrer les enjeux environnementaux dans le pilotage des politiques publiques.
Il y a 4 ans et 263 jours

Lyon Part-Dieu : 214 h de circulation de camions évitées en un mois grâce à Colas

Un an après la mise en place d'un dispositif de régulation de la circulation de camions par Colas, pour désengorger les alentours du chantier de la Part-Dieu à Lyon, l'entreprise fait le bilan.
Il y a 4 ans et 263 jours

Vinci Energies rachète la société québécoise Transelec Common Inc.

Le groupe français a annoncé le rachat du leader canadien des services aux infrastructures d’énergie et de télécommunication. Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé.
Il y a 4 ans et 263 jours

Total renforce son implantation dans le solaire en Espagne avec 3,3 GW de projets

La construction des premières fermes solaires doit débuter en 2022, et la production d'électricité sera effective sur tous les sites d'ici 2025.Ces fermes solaires seront construites puis opérées par Total près de Madrid et en Andalousie. Elles feront l'objet d'une joint venture les cinq premières années, possédée à 70% par Total et 30% par le développeur espagnol Ignis. A l'issue des cinq premières années, Total possèdera et exploitera en nom propre les fermes solaires ainsi créées."L'Espagne est un pays prioritaire pour Total en Europe et nous comptons bien tirer parti des opportunités de croissance que le pays propose pour répondre concrètement aux défis de la transition énergétique en route vers la neutralité carbone" a déclaré le PDG de Total Patrick Pouyanné, cité dans un communiqué.Le groupe souligne que "cette opération porte à plus de 5 GW son portefeuille de projets solaires en développement en Espagne d'ici 2025."En février 2020, Total avait déjà acquis un portefeuille de 1,2 GW de projets à la société espagnole Solarbay et lancé une coentreprise avec le développeur de centrales solaires Powertis pour le développement de 800 MW de projets photovoltaïques en Espagne.En outre, "ce portefeuille d'électricité solaire permettra au groupe de couvrir l'intégralité de la consommation électrique de ses sites industriels en Europe d'ici 2025", en achetant près de 6 TWh par an d'électricité verte produite par ces sites solaires espagnols, selon ce communiqué."Cette décision, a déclaré M. Pouyanné, apporte une preuve concrète de notre décision d'avancer vers la décarbonation de nos opérations européennes en ligne avec notre nouvelle ambition climat."Le groupe s'est engagé à la neutralité carbone en Europe en 2050 et a pour objectif d'installer 25 gigawatts de capacités d'énergies renouvelables d'ici à 2025.
Il y a 4 ans et 263 jours

Allura Ease et Allura Puzzle : quand la pose d'un sol relève du jeu d'enfant

Ces innovations exclusives du leader des solutions de revêtement de sol partagent une facilité de pose des plus optimales et répondent idéalement au contexte actuel de reprise d'activités post-confinement : elles permettent, en effet, une mise en œuvre ultra rapide en milieu occupé sans que les locaux souffrent d'une fermeture d'accès. Allura easeAvec Allura ease, les nuisances se révèlent quasi nulles :finis le bruit, la poussière et l'odeur de colle ! Sa pose totalement libre, sans colle ni maintien additionnel, offre la possibilité de recouvrir directement d'anciens supports (y compris amiantés en sous-section 4(1)), même en milieu occupé. Ainsi, les locaux sont immobilisés à minima et immédiatement disponibles une fois le revêtement appliqué. Il s'avère possible, par exemple, d'appliquer Allura ease dans un bureau sans déranger ses occupants, simplement en déplaçant le mobilier au fur et à mesure de l'installation.La mise en œuvre 100% libre d'Allura ease se montre 30% plus rapide qu'avec une LVT à clipser et l'installation de plinthes s'annonce superflue puisque l'espace périphérique n'est pas nécessaire.Sans joint de fractionnement jusqu'à 250 m, Allura ease trouve sa place dans tous les espaces, y compris devant les baies vitrées et dans les vitrines.Si Allura ease s'impose comme revêtement facile à installer, c'est aussi et surtout un sol facile à vivre : sans effet de caisse de résonnance, il présente un confort à la marche très apprécié. Sa stabilité exceptionnelle lui permettra de garder son aspect dans le temps, sans aucune déformation.Désormais, remplacer des lames ou dalles qui auraient pu être endommagées devient une opération d'une simplicité absolue puisqu'il suffit de déposer la partie abîmée pour la remplacer immédiatement : nul besoin d'appeler un technicien !Particulièrement adapté aux espaces à fort trafic (boutiques, hôtels, bureaux...) Allura ease, avec sa couche d'usure de 0.70 mm, laisse loin derrière ses concurrents (qui affichent généralement une valeur de 0.55 mm). Ses 18 décors et leurs effets bois, pierre, ciment ou béton, associés à trois formats différents (lames de 150 x 24 cm ou 120 x 19 cm et dalles de 48 x 48 cm) induisent aussi une belle liberté créative pour s'adapter à toutes les configurations d'agencement.Allura puzzleAllura puzzle s'installe très facilement, sans colle, grâce à son ingénieux système de queues d'aronde, sur des supports neufs ou anciens, y compris amiantés en sous-section 4(1) ou des carrelages existants. On appréciera aussi sa structure hétérogène qui rend les dalles encore plus aisées à couper.Par ailleurs, le format XL de ses dalles (96 x 96 cm) induit, là-encore, une installation plus ergonomique et rapide.La couche d'usure de 0.70 mm légèrement grainée d'Allura puzzle en fait un revêtement de sol aussi simple à entretenir qu'à installer.Idéales dans les locaux où un nettoyage quotidien intensif s'affirme nécessaire, les dalles Allura puzzle trouvent leur place dans tout type d'espace, notamment les surfaces commerciales (magasins, boutiques, entrepôts…). Résistant au passage de charges lourdes, à la traction et au nettoyage mécanique, Allura puzzle fait aussi la part belle au design ! Ses 14 décors panachent les aspects matières et bois, rivalisant d'authenticité. Sa finition ultra-réaliste conjugue performance et esthétique, pour des agencements toujours plus inventif.Allura ease et Allura puzzle : l'engagement emblématique de Forbo Flooring pour un environnement protégé100% recyclables en filière directe(2), les deux nouvelles collections de Forbo Flooring affichent les mêmes avantages d'une production européenne (toujours dans la volonté de privilégier les circuits courts), à base de matières premières sans phtalates, à faibles émissions de COV, garantissant une qualité de l'air intérieur optimale.(1) Dans le respect de la réglementation en vigueur et après envoi du mode opératoire de l'entreprise pour avis aux services compétents.(2) Hors cadre amiante
Il y a 4 ans et 263 jours

5ème édition des Journées nationales de l'architecture, demandez le programme

Sous l'appellation « Les architectes fêtent les JNArchi 2020 », le Conseil national de l'Ordre des architectes s'associe pleinement à la manifestation et promeut l'ouverture des portes dans les agences d'architecture. Les Conseils d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement, le réseau des Maisons de l'architecture, les écoles nationales supérieures d'architecture, les lieux culturels dédiés à l'architecture ainsi que les animateurs de l'architecture et du patrimoine dans les collectivités territoriales se mobilisent également. Tous proposent aux curieux, amateurs comme passionnés d'architecture un programme varié pour ces trois jours : rencontres et débats avec les acteurs de l'architecture, visites de bâtiments et de chantiers, balades urbaines, expositions techniques et artistiques, ateliers pédagogiques pour tous les âges…Dessiner l'architecture à Lugdunum, Musée et Théâtre Romain de Lyon, en Auvergne Rhône-Alpes. Au cœur de ce chef d'œuvre architectural, la sobriété du béton et des lignes épurées s'intègre dans le site gallo-romain et construit un espace à part. Concentrés sur les lignes et les espaces de cet objet brutaliste imaginé par l'architecte Bernard Zehrfuss, les visiteurs sont invités à observer, dessiner les grands volumes et les détails du bâtiment et de restituer leur production issue de ce voyage architectural et temporel.La Maison de l'Architecture de Besançon en Franche-Comté propose un voyage architectural à Rome. Thierry Jousse, réalisateur et ancien rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, a co-dirigé avec Thierry Paquot un livre de référence La Ville au Cinéma, qui explore pour la première fois la représentation de la ville à l'écran. Les spectateurs pourront ainsi découvrir l'incroyable architecture de la ville de Rome, par le prisme du cinéma.En Bretagne à Ploemeur, la rénovation d'une maison des années 60 est l'occasion d'intégrer la permaculture au cœur du centre ville. L'architecture se joue des contraintes techniques et utilise le patrimoine des années 60 pour offrir une nouvelle vie à cette habitation. Le toit permet par exemple l'installation de panneaux solaires et la collecte d'eau de pluie pour les WC, le lave-linge et le jardin.La grande halle de Romorantin-Lanthenay en Centre-Val de Loire, construite en 1902, a été conçue par l'ingénieur Hennebique et réalisée par l'entrepreneur Coutant et Cie. D'une superficie de près d'un hectare, cette immense salle contenait plus de 200 métiers à tisser. Un vaste projet de réhabilitation du site est en cours. La réouverture en octobre 2016 du bâtiment des métiers à tisser en est une étape.Pendant 2h, La manufacture Brun de Vian-Tiran, emblème de la région PACA, propose une visite inédite de L'Isle-sur-la-Sorgue, témoin vivant des origines textiles de la ville. Des roues à aube à la manufacture, les visiteurs découvriront tout sur les origines de l'Isle, ville drapière à l'architecture industrielle.Dans les Haut de France, la cité des Électriciens à Bruay-la-Buissière invite à prendre toute la mesure de la valeur du patrimoine de proximité. Il s'agit de l'un des édifices emblématiques du paysage urbain de la région. C'est le moment de venir l'observer d'un peu plus près, d'en apprendre davantage sur ses matériaux de construction, sur les entreprises et artisans qui l'ont réhabilitée. Les plus jeunes pourront aussi se familiariser avec l'acte de construire, et peut-être faire naître en eux une vocation !À la Fabrique du Métro à Saint-Ouen, la Société du Grand Paris en Île-de-France propose un atelier-visite pour les scolaires. Une découverte des techniques utilisées pour construire puis aménager les gares en insistant sur les enjeux de l'accessibilité des transports publics. Les choix des designers sont mis en lumière par l'observation et l'expérimentation. À l'issue de la visite, un atelier créatif invite les élèves à se mettre dans la peau d'un futur usager du réseau (touriste étranger, personne en situation de handicap…) puis à identifier et mobiliser les différents services et dispositifs qui faciliteront leurs parcours de l'entrée de la gare jusqu'au métro. En Normandie, Le Havre, place portuaire d'envergure a connu ces dernières décennies des aménagements majeurs avec de nouvelles infrastructures portuaires. La balade proposée permet de découvrir depuis la mer, les projets qui longent aujourd'hui les bassins et le port intérieur. Cette interface ville-port renouvelée, avec notamment l'École Nationale Supérieure Maritime (ENSM) et la Cité Numérique, témoigne de la nécessité de réinventer sans cesse un dialogue entre la ville et son port.La Cité Numérique à Bordeaux en Nouvelle Aquitaine, est un projet innovant, en matière de fonctionnement, et vertueux du point de vue de la transition écologique. Elle propose d'accueillir, pour la première fois, un regard croisé des acteurs de l'espace public pour débattre de ses évolutions récentes. Les tables rondes s'organisent autour de deux thématiques centrales : l'espace public comme espace fondamental du lien social, du vivre ensemble, et l'espace public comme lieu d'expression des potentiels artistiques et sportifs.Un programme de visites de maisons et appartement situés en Haute-Garonne et réalisés par des architectes, dont les projets témoignent d'une qualité architecturale, avec le Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et de l'Environnement 31 en Occitanie. Insertion environnementale, qualité d'usages et de confort, économie de projet seront les thèmes abordés. Chaque visite d'une demi-journée, sera réalisée en présence du maître d'ouvrage et de l'architecte. Ils éclaireront les participants sur le processus de réalisation, de la phase de conception à la réception en passant par la gestion du chantier.Pour qu'un cadre de vie soit de qualité, il est important qu'architecture et environnement soient en cohérence et dialoguent. Ainsi à Nantes, dans les Pays de la Loire, le jardin des 5 Sens est un poumon vert, un espace de jeu et de contemplation au cœur de l'ile de Nantes. Il est aussi, avec l'essor et le renouvellement de ce quartier, le parvis des édifices qui l'entourent. La visite commentée présente comment le jardin s'insère dans un système plus vaste, nourri par le rapport à la ville dense, au fleuve et à la nature en ville. Visiter les lieux habituellement interdits au public, c'est la proposition du musée départemental de Préhistoire des gorges du Verdon en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Signé Norman Foster, ce bâtiment invite les visiteurs à découvrir la préhistoire avec un autre regard. Il retrace les grandes étapes de la Préhistoire à partir des découvertes archéologiques réalisées dans les grottes du Verdon au cours du XXe siècle.Sur le site journeesarchitecture.fr, retrouvez la programmation ; des informations clés sur l’architecture contemporaine aujourd’hui en France et la présentation des actions menées par les partenaires de l’évènement.
Il y a 4 ans et 263 jours

La consommation des ménages rebondit en août

Ces dépenses ont ainsi augmenté de 2,3% au mois d'août, après avoir finalement baissé de 0,9% en juillet, selon un chiffre révisé publié par l'Institut de la statistique.Avec le report de trois semaines des soldes, les dépenses de biens fabriqués ont ainsi nettement augmenté de 3,6%.Elles ont été portées par celles de textile qui ont bondi de 17,4%, tandis que la consommation de biens durables (matériel de transport, voitures neuves, équipement du logement) a reculé de 1,5%, notamment du fait de la baisse des achats de véhicules par rapport aux mois précédents qui avaient été soutenus par les primes mises en place par le gouvernement.La consommation alimentaire s'est elle aussi redressée (+2,4%) après deux mois de baisse, souligne l'Insee.Enfin, les consommations de tabac et d'énergie sont en recul.
Il y a 4 ans et 264 jours

Vifs débats à l'Assemblée sur un nouveau dispositif antisquatteurs

Un vote n'a pu être organisé avant la clôture de la séance en fin de soirée en raison du nombre des échanges et de nombreux amendements. L'examen du projet doit reprendre jeudi.Le texte fait partie du projet de loi "d'accélération et de simplification de l'action publique" (Asap), un document fourre-tout destiné à simplifier démarches et quotidien des administrations, entreprises et particuliers.La disposition prévoit de modifier la loi de 2007 sur le droit au logement opposable (Dalo) en étendant la notion de "domicile", qu'il "s'agisse ou non de sa résidence principale".Cette formulation adoptée mercredi grâce à un amendement du rapporteur Guillaume Kasbarian, soutenu par le gouvernement, remplace le terme initialement choisi de "résidence occasionnelle", qui avait soulevé des critiques en raison de son flou juridique.Une fois le squat découvert et les faits dénoncés aux forces de l'ordre, le propriétaire du logement, ou ses ayant-droits, saisira le préfet, qui aura 48 heures pour répondre avant de mettre en demeure le ou les squatteurs de quitter les lieux.Cette procédure administrative doit permettre d'agir plus rapidement pour obtenir une expulsion qu'un recours par voie de justice.Les députés ont souhaité rebondir sur l'occupation de la propriété de Théoule-sur-Mer (Alpes-Maritimes) d'un couple de retraités lyonnais, pendant près de trois semaines, à partir de la deuxième quinzaine du mois d'août, par une famille avec enfants."Montés en épingle"L'affaire, de même que d'autres cas comparables, avait eu un fort retentissement médiatique.A droite, les Républicains notamment ont déposé en vain de nombreux amendements pour durcir le dispositif, en l'étendant notamment à toute forme de propriété immobilière occupée illégalement."Les premières victimes des squats (...) sont des gens qui n'ont pas grand-chose", a lancé Julien Aubert. Plusieurs de ses collègues LR ont multiplié les références à des cas de personnes âgées ou à faibles revenus spoliées par des squatteurs ou des locataires mauvais payeurs.A gauche, Loïc Prud'homme (LFI), a appelé à "ne pas hystériser le débat sur des questions de droit de propriété" quand "des gens sont en train de crever dehors" faute de logement.Le communiste André Chassaigne a lui aussi déploré que les partisans d'un renforcement du dispositif antisquatteurs s'appuient sur "quelques cas montés en épingle" .Situations d'urgenceLa ministre du Logement Emmanuelle Wargon venue soutenir le texte a estimé quant à elle qu'il prévoyait des mesures "équilibrées" destinées à répondre aux cas de propriétaires en situation "d'urgence".Une "extension à la totalité des propriétés immobilières me semble disproportionnée", a-t-elle dit, en soulignant que la voie judiciaire restait ouverte pour les cas qui ne seraient pas couverts par le nouveau dispositif de recours administratif."L'impunité des squatteurs est insupportable!" avait dénoncé Christophe Demerson, le président de l'Union des propriétaires immobiliers dans le Figaro. "Si tout le monde joue le jeu, cette nouvelle loi sera efficace. Il est simplement dommage d'avoir attendu ces faits divers pour agir".Le collectif Droit au logement (DAL) a organisé un rassemblement mardi à proximité du Palais Bourbon pour dénoncer une "frénésie anti-squats", et les députés de la France insoumise se sont fait l'écho de ses craintes dans l'hémicycle.Le syndicat de la magistrature (SM) et le syndicat des avocats de France (SAF) ont déploré pour leur part la mise en oeuvre d'une procédure administrative à la main des préfets "en lieu et place d'un procès, jugé trop chronophage et - à tort- trop favorable aux occupants".
Il y a 4 ans et 264 jours

BigMat : “Béton Arty #2” avec Thomas Rouzière

C’est au tour l’auteur de bandes dessinées Thomas Rouzière de prendre le relai et de relever le défi de “Béton Arty” de BigMat. [©BigMat] « Lorsque BigMat a décidé en septembre 2018 de repenser sa plate-forme de marque, il a cherché à remettre l’humain au cœur de son histoire », indique Ludovic Bonnet, directeur marketing et communication chez BigMat. Le fournisseur de matériaux de construction veut redonner à ses adhérents et clients leur lettre de noblesse. Qu’à cela ne tienne, il se dirige vers l’agence de création et de communication So Bam. Ensemble, ils donnent carte blanche à l’illustratrice parisienne Sheina Szlamka. Ludovic Bonnet, directeur marketing et communication chez BigMat. [©BigMat] « En 2019, la campagne nous avait permis de toucher plus d’un million de personnes. Et de multiplier par dix le nombre de nos followers sur les réseaux sociaux. Enfin, d’augmenter de 40 % le trafic sur notre site web. » C’est au tour l’auteur de bandes dessinées Thomas Rouzière de prendre le relai et de relever le défi. Béton Arty, une folle saga Instagram L’opération Béton Arty a été pensée pour redonner de la valeur aux métiers de l’artisanat. « Elle mixe de manière parfaite chantier et art, gros œuvre et œuvres d’art. » C’est l’univers du cartoon qui est désormais à l’honneur avec Thomas Rouzière. Un bel hommage rendu aux artisans, artistes du quotidien. Ceci, à travers un univers inspiré du Toon me, mêlant photos de chantiers et dessins. L’artiste va encore plus loin avec ce type de photos réelles en noir et blanc, qu’il retravaille avec des illustrations graphiques et colorées. Pour amener quelque chose de différent sur le lieu de travail des artisans. Tout un univers, celui de Béa, l’héroïne à qui est confiée une mission : “Béa, la couleur est en train de s’effacer du monde. Tu dois réparer la fuite. Trouve la source, rends ses couleurs au monde”. Tout un programme qui s’inscrit à merveille dans l’ère du temps et des restrictions sanitaires. Son créateur, Thomas Rouzière, accompagne Béa sur des chantiers post-apocalyptiques. Ceci, afin qu’elle y apporte, semaine après semaine, un élan de vie et de gaieté. Et de couleur… Chaque vendredi, son aventure déclinée en 20 posts sera résolument participative. Poétique, généreux et organique, le monde de Béa évoluera au gré de l’implication d’influenceurs du monde brico-déco, qui pourront influer sur le cours des évènements et co-dessiner, à son côté, un monde meilleur. Béa, fais-nous rêver… « Béa est une aventurière curieuse et insouciante. Parfois même oisive, mais toujours malicieuse. Je fais suivre aux artisans une vraie BD. Elle est inspirée d’un manga japonais des années 1980 “Docteur Slump”. Béa a ce côté innocent. Le chantier devient une scène de théâtre pour elle. Elle s’amuse à détourner un bloc béton en falaise. Elle se demande quelle créature va surgir d’un coin obscur… Elle est drôle et haute en couleur. Je vis en même temps l’aventure que les internautes, qui m’envoient des retours. C’est très enrichissant », s’enthousiasme Thomas Rouzière.  « Faire rêver et nourrir l’imaginaire de la jeune générations des artisans, les 18-30 ans, les architectes et les décorateurs d’intérieur, voilà notre objectif. Les autres ne sont pas en reste, mais sont peut-être moins formés aux réseaux sociaux », conclut Ludovic Bonnet. Muriel Carbonnet Retrouvez l’opération Béton Arty #2 ici.
Il y a 4 ans et 264 jours

Bouygues va vendre 4,8% du capital d'Alstom pour quelque 480 millions d'euros

Cette opération sera réalisée le 3 novembre, et d'ici là Bouygues "conservera l'entière propriété de ses 32,9 millions d'actions" soit 14,5% d'Alstom, ce qui lui permettra de "voter en faveur du projet d'acquisition de Bombardier Transport à l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires prévue le 29 octobre", a précisé le groupe dans un communiqué.Elle permettra au groupe Bouygues, qui "réitère sa confiance envers l'équipe dirigeante d'Alstom et dans sa stratégie", poursuit ce texte, de "disposer d'une flexibilité financière accrue", de près de 485 millions d'euros selon un calcul de l'AFP, basé sur le cours de l'action à la clôture de la Bourse de Paris mardi.Cette cession, qui sera effectuée par la banque BNP Paribas, via un placement privé auprès d'investisseurs, succède à la vente sur le marché, de 29,15 millions d'actions Alstom en septembre 2019, rappelle le communiqué.Après l'annonce du rachat de Bombardier Transport, la branche ferroviaire du conglomérat canadien Bombardier, par Alstom, Bouygues, premier actionnaire du groupe ferroviaire français, avait déclaré son intention d'en conserver environ 10%.La réalisation de l'opération, pour un prix revu à la baisse d'environ 5,3 milliards d'euros -contre une fourchette de 5,8 à 6,2 milliards d'euros annoncée en début d'année-, est attendue au premier trimestre 2021 et doit donner naissance au numéro deux mondial du rail.
Il y a 4 ans et 264 jours

Six ans pour réenchanter les petites villes

Trois milliards d’euros soutiendront les fonctions de centralité de plus de 1000 petites villes de France jusqu’en 2026. Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires, lance officiellement ce nouveau programme phare de l’agence nationale pour la cohésion des territoires, le 1er octobre à Barentin (Seine-Maritime).