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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Transport et infrastructure

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Il y a 4 ans et 273 jours

Route décarbonnée et connectée : pourquoi la France reste en retrait sur la scène internationale

Malgré les initiatives des industriels pour encourager le déploiement de nouvelles technologies, les acteurs peinent à s'organiser faute d'une gouvernance efficace. De surcroît, l’adaptation des infrastructures, hexagonales comme européennes, n’est quasiment pas intégrée dans la réflexion sur l’émergence des véhicules électriques ou des voitures connectées.
Il y a 4 ans et 273 jours

Route décarbonée et connectée : pourquoi la France reste en retrait sur la scène internationale

Malgré les initiatives des industriels pour encourager le déploiement de nouvelles technologies, les acteurs peinent à s'organiser faute d'une gouvernance efficace. De surcroît, l’adaptation des infrastructures, hexagonales comme européennes, n’est quasiment pas intégrée dans la réflexion sur l’émergence des véhicules électriques ou des voitures connectées.
Il y a 4 ans et 273 jours

Les 19e et 20e tunneliers du Grand Paris Express baptisés

« Houda », baptisé sur la ligne 16Le 7e tunnelier de la ligne 16 a été baptisé « Houda » en référence à Houda Dada, cheffe de projet secteur ligne 16 à la Société du Grand Paris. Conçu par le fabricant Creg et acquis par le groupement d'entreprises We Build-NGE GC, le tunnelier « Houda », actuellement en cours de montage s'élancera à l'automne 2020 pour creuser un tunnel de 5,8 km entre le chantier de l'ouvrage Europe à Aulnaysous-Bois et l'ouvrage Mare au chanvre sur la commune de Sevran. « Florence », 1er tunnelier de la ligne 17Le 1er tunnelier de la ligne 17 a été baptisé sur le chantier du Puits Flandres à Bonneuil-En-France en l'honneur de Florence Coquand, directrice adjointe des projets de lignes à la Société du Grand Paris.Fabriqué par Herrenknecht, le tunnelier partira à l'automne 2020 pour creuser un tronçon de 3,4 km en direction de la future gare Le Bourget Aéroport, jusqu'à l'ouvrage Rolland.Le baptême s'est déroulé en présence de Thierry Dallard, Président du directoire de la Société du Grand Paris, Abdellah Benouaret, Maire de Bonneuil-en-France, Denis Dobo-Schoenenberg, SousPréfet de Sarcelles, Anthony Arciero, Vice-président du Val d'Oise, Alain Aubry, Maire du MesnilAmelot, Jean-Pierre Blazy, Maire de Gonesse, Jean-Baptiste Borsali, Maire du Bourget, Marie-Christine Cavecchi, Présidente du Département du Val d'Oise, Michel Clavel, Maire adjoint de Dugny, Dominique Da Silva, Député du Val d'Oise, Mathieu Defrel, Conseiller communautaire de Plaine Commune, Pascal Doll, Président de la Communauté d'agglomération Roissy Pays de France, Sabrina Missour, Vice-présidente de Paris Terres d'Envol, Zivka Park, Députée du Val d'Oise, Alain Richard, Sénateur du Val d'Oise, Philippe Rouleau, Vice-président du département du Val d'Oise, Ali Soumaré, Conseiller régional du Val d'Oise, Stéphane Troussel, Président du Département de la Seine-SaintDenis, ainsi que Xavier Vanderbise, Vice-président du Département de Seine-et-Marne et Danielle Dubrac, Présidente de la CCI de Seine-Saint-Denis.Contrairement aux autres tunneliers du Grand Paris Express qui ont été montés au fond du puits, le tunnelier « Florence » fait l'objet d'une technique de montage particulière appelée « Big lift », qui consiste à assembler progressivement toutes les pièces du tunnelier (roue de coupe, bouclier, système de pose des voussoirs, wagons du trains suiveurs…) en surface avant leur descente en 3 morceaux au fond du puits, à l'aide d'un portique.Ce tunnelier acquis par Demathieu Bard, mandataire du groupement Avenir, chargé de la réalisation du lot 1 de la ligne 17 a déjà été utilisé sur la ligne 15 Sud pour creuser les 2,2 km de tronçon, reliant le centre d'exploitation Champigny à l'ouvrage Sentiers des Marins.
Il y a 4 ans et 273 jours

Un rapport fait 19 grandes recommandations pour l'avenir de la forêt et de la filière bois en France

Missionnée par le Premier ministre sur ces enjeux, suite au Conseil de défense écologique du 7 novembre 2019, la députée du Nord Anne-Laure Cattelot a remis aujourd'hui au ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, Julien Denormandie, et à la secrétaire d'État chargée de la biodiversité, Bérangère Abba, son rapport. Elle y formule 19 recommandations ambitieuses pour donner aux forêts et au bois toute leur place dans le monde « décarboné » de demain.Les ministres ont salué le travail réalisé par la députée, ainsi que la densité et la qualité des échanges qu'elle a organisés avec tous les acteurs concernés, témoignant ainsi de sa volonté d'être force de proposition pour relever tous les défis qui se posent aujourd'hui sur les enjeux forestiers.La députée souligne, par ce rapport, l'urgence d'impulser à l'échelle nationale le renouvellement des forêts françaises. Elle vient ainsi conforter la décision récente et sans précédent du Gouvernement, de mobiliser, dans le cadre du plan de relance 200 millions d'euros. Il s'agit, tout à la fois, de renouveler des forêts fragilisées par les impacts du changement climatique, d'augmenter la production de graines et plants forestiers, de développer les entreprises de transformation du bois, tout en dynamisant le marché de la construction en bois, et en accélérant le virage numérique de la filière grâce à la technologie LiDAR, qui apportera une connaissance plus fine de la ressource forestière.Les propositions du rapport doivent désormais faire l'objet d'une analyse attentive de la part du Gouvernement.D'ores et déjà, en réponse au défi du changement climatique, l'acquisition et le transfert de connaissances apparaissent essentiels. Les ministres ont également souligné que les recommandations de la députée rejoignent les priorités identifiées par les acteurs de la forêt et du bois dans leur feuille de route pour l'adaptation des forêts au changement climatique. Celle-ci doit leur être justement remise prochainement.Par ailleurs, la forêt peut renforcer la durabilité de la construction, et accroître la décarbonation de l'économie du bâtiment. La valorisation du bois d'œuvre sera ainsi au cœur de la future réglementation environnementale pour les bâtiments neufs (RE 2020) qui a vocation à marquer une évolution décisive dans la façon d'appréhender la construction. Un volet dédié à l'impact carbone du bâti sera ajouté aux exigences réglementaires. Il valorisera les atouts des matériaux bois et biosourcés, renouvelables, qui constituent des réponses bas carbone prometteuses. Cette nouvelle réglementation sera prête début 2021, pour une entrée en application à l'été 2021.« Ce rapport illustre toute la richesse, la diversité, mais également la complexité des forêts françaises et des enjeux auxquels la filière forêt-bois est actuellement confrontée. Par ses propositions concrètes, il sera un support précieux de l'action du Gouvernement sur la filière forêt-bois pour les deux prochaines années. Je crois au potentiel de cette filière pour répondre au défi de transition écologique et bas carbone de notre économie. Le plan de relance que le Gouvernement vient de prévoit 200 millions d'euros d'investissements pour la forêt pour justement répondre à cette ambition ».-Julien Denormandie, Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation « La forêt française subit violemment le changement climatique. Pourtant, elle est une double réponse à la fois aux défis environnementaux et à la vie économique de nos territoires. Puits de carbone, lieu de biodiversité, lutte contre l'érosion des sols, préservation des ressources en eau, nos forêts doivent être au cœur de nos priorités d'action. Elles ont toute leur place dans le plan de relance. »-Bérangère Abba, Secrétaire d'État chargée de la biodiversité
Il y a 4 ans et 274 jours

Nouvelle Fenêtre Monobloc à ouvrant caché PERFORMANCE 70 OC+

Co-développée avec le réseau de fabricants Solutions Pro Sapa, elle répond à une forte demande des maîtres d'œuvre et d'ouvrage à la recherche de menuiseries toujours plus discrètes au profit de volumes verriers généreux. Commercialisée exclusivement par le réseau Solutions Pro Sapa*, la solution Monobloc à ouvrant caché PERFORMANCE 70 OC+ possède de multiples atouts tant au niveau de la fabrication que de la mise en œuvre. Un seul et même profil compose le dormant et la tapée divisant par deux le nombre de profilés à couper en comparaison d'une solution traditionnelle « dormant coupe d'onglet et tapées ». Les assemblages s'effectuent en coupes droites et à l'aide de vis. Autant d'éléments optimisés qui assurent en moyenne un gain de 30 minutes par cadre en atelier**.Les professionnels réalisent également des économies de matières. Côté pose, les montants tubulaires rigidifient les cadres et le dormant bas avec bavette intégrée garantit une étanchéité maximale. Des gages de fiabilité et de durabilité. L'emballage et le transport sont également simplifiés grâce au dormant constitué d'un seul profil.Les [+] pour le maître d'ouvrageLa Fenêtre Monobloc à ouvrant caché PERFORMANCE 70 OC+ se distingue par une esthétique épurée et un clair de vitrage renforcé (TLw 57 %). Elle est disponible dans toutes les teintes RAL, et également en bicolore pour une cohérence des couleurs aussi bien avec l'aménagement extérieur que la décoration intérieure. La traverse haute a été étudiée pour intégrer aisément un volet roulant à la demande. Ses coulisses se fixent simplement dans les montants tubulaires tout en conservant une étanchéité optimale.La Fenêtre Monobloc à ouvrant caché PERFORMANCE 70 OC+ s'installe en Isolation Thermique par l'Intérieur (ITI). Elle convient particulièrement au résidentiel (maisons individuelles et petits programmes collectifs), en neuf comme en rénovation dans le cadre d'une dépose totale.* Liste des partenaires : www.solutions-pro-sapa.fr.** En comparaison d'une solution traditionnelle « dormant coupe d'onglet et tapées ».
Il y a 4 ans et 274 jours

Lafarge: Ports de Paris renforce ses contrôles et envisage des sanctions

Ports de Paris a annoncé renforcer ses contrôles et envisage de fortes sanctions contre Lafarge, si l'enquête en cours conclut à un écoulement délibéré de matériaux polluants dans le fleuve.
Il y a 4 ans et 274 jours

SNCF Réseau en Nouvelle-Aquitaine : rénovation du viaduc d’Arveyres jusqu’en 2022

Le viaduc d’Arveyres sera entièrement rénové en automne 2022.
Il y a 4 ans et 274 jours

Ripage souterrain dans le cadre du chantier de mise en accessibilité de la gare de Saint-Denis

Les équipes devront organiser cette opération technique très complexe sans arrêter les circulations (900 trains par jour). Ces travaux s'intègrent dans un ambitieux programme de mise en accessibilité des gares d'Ile-de-France, largement porté et financé par Ile-de-France Mobilités et la Région Ile-de-France, et par SNCF également.Avec près de 90.000 voyageurs quotidiens, la gare de Saint Denis est une des gares les plus importantes d'Île-de-France. Desservie par les lignes D et H, elle est aussi fréquemment utilisée en correspondance.La mise en accessibilité de la gare de Saint-Denis est un chantier d'une ampleur exceptionnelle qui répond à plusieurs objectifs :Permettre aux personnes à mobilité réduite de se déplacer plus facilement : l'objectif plus largement est de faciliter la vie de tous les voyageurs ayant des difficultés de déplacement (poussettes, bagages, sacs volumineux).Décongestionner et adapter la gare aux flux de voyageurs attendus à long terme.Organiser tout le quartier gare en véritable pôle d'échanges.Données-clé du chantierCoût de l'opération : 78 M€ (Île-de-France Mobilités 50%, Région Île-de-France 25%, SNCF Gares & Connexions 25%).52 mois de travaux, soit un peu plus de 4 ans de 2019 à 2023. L'aménagement du quartier de la gare se poursuivra au-delà de 2022/2023.Outre le nouveau passage souterrain, la mise en accessibilité de la gare inclut entre autres le rehaussement des 4 quais en conformité avec le déploiement des futurs trains du RER D ; la création de nouveaux bâtiments voyageurs accessibles aux personnes à mobilité réduite, dans la continuité du futur souterrain ; la création de 4 ascenseurs et d‘une rampe d'accès ; l'installation de 2 escaliers mécaniques ; la création et l'allongement des abris sur les quais ; l'installation de balises sonores, la mise en conformité de l'éclairage et de la signalétique et la pose de bandes de guidage et d'éveil à la vigilance.Entreprise réalisant les travaux : Demathieu BardLe glissement des cadres du nouveau souterrainL'opération se déroule dans le calendrier prévu grâce à une mobilisation exceptionnelle des équipes SNCF et des entreprises partenaires.Ce chantier est l'un des premiers à avoir repris en Ile-de-France après le confinement lié au Covid-19.Il faudra seulement 24 heures pour mettre en place les 2 cadres géants de béton sous les voies ferrées, d'une longueur de 35 mètres chacun.Les 2 cadres du futur passage souterrain sont réalisés en béton armé. Une bétonneuse injecte le béton dans un coffrage en bois, renforcé de tiges métalliques, qui permet de mouler les parois et la toiture de l'ouvrage grâce à un échafaudage posé au sol.Les ouvertures réservées sur les côtés des deux cadres accueilleront les escaliers mécaniques et les escaliers fixes qui desserviront les quais ; les cages d'ascenseurs s'inscriront dans les ouvertures réservées en toiture.Une fois les cadres du souterrain glissés sous les voies, les équipes débuteront la réalisation des accès qui les relieront aux quais.Un passage souterrain hors normes2 500 tonnes, c'est le poids total des ouvrages glissés sous les voies (soit l'équivalent de 6 locomotives TGV)70 mètres, c'est la longueur du futur passage souterrain (soit la longueur de 3 terrains de tennis)Un programme ambitieux de mise en accessibilitéPersonnes en situation de handicap, personnes âgées, voyageurs avec bagages ou poussettes, femmes enceintes…En Île-de-France, près de 4,8 millions de personnes se retrouvent en situation de mobilité réduite, que ce soit de manière permanente ou temporaire.En septembre 2020, 117 gares d'Ile-de-France étaient rendues accessibles à tous, dont 110 au titre du programme SDA (schéma directeur d'accessibilité).Des travaux d'accessibilité sont en cours cette année dans une quarantaine de gares franciliennes, dont celle de Saint-Denis. A terminaison du programme, plus de 209 gares prioritaires sur la région seront accessibles à tous.Ce programme d'envergure s'appuie sur la coopération entre toutes les parties prenantes, élus locaux, associations de personnes à mobilité réduite et usagers des lignes, ainsi que sur l'engagement d'Île-de-France Mobilités et de la Région Île-de-France, principaux financeurs de ces opérations visant à développer des gares intermodales, durablement accessibles et accueillantes.Près de 190 millions d'euros sont injectés cette année en Ile-de-France dans les travaux d'accessibilité.Pour réduire l'impact des travaux sur les 3,2 millions de voyageurs qui circulent chaque jour sur le réseau d'Ile-de-France, les opérations se déroulent largement de nuit, le week-end et pendant les vacances scolaires. Les travaux de mise en accessibilité s'effectuent souvent dans des gares extrêmement fréquentées, sans pour autant affecter les déplacements du quotidien.Depuis le 1er janvier 2020, la nouvelle gestion unifiée des gares place les projets de mise en accessibilité des gares directement sous la responsabilité de SNCF Gares & Connexions.
Il y a 4 ans et 274 jours

Spie batignolles lance son premier concours

Spie batignolles lance son premier concours “Challenge Innovation Ouverte” à destination des jeunes entreprises innovantes et des équipes scientifiques issues de la recherche publique. Ce concours s’organise autour de 4 défis : – BIM et qualité de réalisation – étendre l’usage du BIM aux méthodes et à la performance de la construction : la mise en place du BIM (Building Information Modeling) passera par l’intégration de nouvelles applications et usages de la maquette numérique permettant d’augmenter l’efficience des experts de la construction et d’optimiser les projets. Comment utiliser les données très hétérogènes pour gagner en performance sur les projets et chantiers ? – Valorisation des matériaux excavés – outils pour la classification des matériaux : une évolution majeure est en cours. Les matériaux excavés ne seront plus systématiquement considérés comme des déchets mais également des matériaux à valoriser. Quels dispositifs de pré-classement pourront permettre de classer les matériaux pour mettre en oeuvre les usages et circuits de valorisation ? – Identification automatique matériel – traçabilité du matériel et gestion du flux : la gestion du parc matériel est un véritable enjeu. L’introduction de solutions numériques de type identification ou traçabilité constitue une avancée nécessaire pour optimiser son fonctionnement. – Route fonctionnelle – la route au service de la Smart City : les infrastructures routières travaillent sur leur impact environnemental et leurs fonctionnalités. Les infrastructures sont un élément à part entière de la Smart City. C’est l’objet des routes de “5ème génération” qui seront plus écologiques et intelligentes. Quelle innovation pour faire de la route un système énergétique, en adéquation avec les enjeux environnementaux ? Le Réseau SATT, association qui fédère les SATT – Sociétés d’accélération du Transfert de technologies – accompagne Spie batignolles dans la mise en œuvre et la diffusion des défis aux écosystèmes d’innovation du territoire, l’émergence des propositions de laboratoires et start-up. Les candidats ont jusqu’au 30 octobre 2020 pour déposer leur dossier sur le site: https://www.satt.fr/challenge-spie-batignolles/ La sélection des finalistes aura lieu le 3 novembre et l’annonce des lauréats se fera le 9 novembre prochain, après la rencontre avec le jury composé d’experts Spie batignolles et de personnalités externes au groupe. Il évaluera les possibilités de travailler avec la solution lauréate pour qualifier son apport, ses atouts et déployer une offre. Spie batignolles pourrait alors mettre en œuvre des expérimentations et/ou des collaborations scientifiques et techniques avec le lauréat.
Il y a 4 ans et 274 jours

Nantes : Un subtil travail autour des bétons

Retrouvez cet article dans le numéro 88 de Béton[s] le Magazine. L’ensemble immobilier O’2 Parcs se divise en trois bâtiments, posés sur un socle commun. [©Hardel Le Bihan Architectes/Schnepp Renou] L’Ile de Nantes, l’endroit de tous les possibles. Depuis le début des années 2000, elle fait l’objet d’un vaste programme de rénovation urbaine. Sur sa partie Ouest, le boulevard de la Prairie au Duc en constitue l’axe principal. C’est là que prend place l’ensemble immobilier O’2 Parcs. Il se divise en trois bâtiments, posés sur un socle commun. Le projet est signé du cabinet parisien Hardel Le Bihan Architectes. Il se veut un repère pour ce quartier qui émerge. Avec ses bétons clairs, l’ensemble paraît presque rayonner. En partie créée par les lasures qui la protègent, sa teinte varie sans cesse, passant d’un blanc éclatant au soleil à une nuance plus argentée sous un ciel couvert.  Sur le bâtiment en R+11, les balcons prennent la forme de voûtes catalanes et constituent la véritable signature du projet. [©Hardel Le Bihan Architectes/Schnepp Renou] Le béton est le fil conducteur du projet. Les architectes l’ont décliné. Une manière de souligner le caractère de chaque bâtiment. Ainsi, l’immeuble C se développe sur 7 étages de logements sociaux. Sa façade est mise en relief par un jeu subtil d’ombre et de lumière, obtenu grâce à un matriçage vertical façon “planches”. « Nous avons travaillé avec des matrices Noeplast. Une première pour nous », indique Michel Antoine, chef de groupe travaux de l’entreprise Legendre Construction, en charge du gros œuvre. Les deux autres bâtiments du programme (bâtiments A, en R+11, et B, en R+6), constitués de logements en accession, ont bénéficié de bétons bruts lasurés. Lasures que l’on retrouve aussi sur le béton matricé.  Les Bétons de l’Atlantique comme partenaires Le cahier des charges était précis. Il exigeait des bétons avec le moins de bullages possible. Un calepinage précis des trous de banches. Et des arrêts de bétonnage réduits à leur plus simple expression. [©Legendre/Atypix] Ce travail de traitement des façades avait pour but de sublimer les bétons architectoniques réalisés par l’entreprise. « Le cahier des charges des architectes était précis. Il exigeait des bétons avec le moins de bullages possible. Un calepinage précis des trous de tiges des banches. Enfin, des arrêts de bétonnage et autres joints entre banches, réduits à leur plus simple expression », reprend Michel Antoine. Pour garantir le parement le plus fin possible, Legendre Construction a choisi de travailler avec ses banches-outils les plus belles : des Sateco SC 9015 quasi-neuves…  Quelque 73 balcons sur poutres en console sont sortis de la ligne de production de Ouest Prafa, filiale du groupe Legendre [©Hardel Le Bihan Architectes/Schnepp Renou] Côté bétons, l’entreprise a fait appel aux Bétons de l’Atlantique, une des filiales BPE du groupe Caddac. « Nous avons l’habitude de collaborer avec cette enseigne… » Pour les façades, le producteur a livré quelque 1 000 m3 de C25/30 XF1 de classe de consistance S4. Ce béton a été formulé sur la base d’un ciment gris enrichi de fillers calcaire, représentant une charge de 350 kg d’éléments fins. De quoi garantir un parement fin qualitatif et pérenne. Le choix des lasures s’est porté sur des références issues du catalogue GCP Applied Technologies. L’assise commune, tout comme les façades matricées bénéficient de la Pieri Prelor Vario, basée sur un régulateur de fond incolore et une teinte Jade Blanc à 25 % de dilution. Les bétons lisses des élévations profitent, quant à eux, de la même solution. Mais dans sa variante “régulateur de fond gris” et teinte Jade Blanc utilisée à 200 %. D’où la dominante blanche des bétons.  Préfabrication privilégiée pour les balcons L’immeuble C réunit les logements sociaux du projet. Sa façade est mise en relief par un jeu subtil d’ombre et de lumière, obtenu grâce à un matriçage vertical façon “planches”. [©Legendre/Atypix] Pour les matrices, Legendre a travaillé avec Noeplast. Une première pour l’entreprise. [©Legendre/Atypix] L’intérêt des lasures est de ne pas être couvrant, laissant ainsi voir la texture et le grain du matériau, ce qui rend le béton plus “vivant”. De plus, ces produits sont hydrofuges, protégeant les surfaces de la pluie, du ruissellement et palliant la formation de mousses sur les corniches. Ce qui est loin d’être un luxe à Nantes ! A elles seules, les façades en béton ne donnent pas leur identité à l’ensemble immobilier O’2 Parcs. Il leur fallait un “petit” plus. Cet indispensable complément est venu des balcons. Ceux-ci soignent les vues. Sur les chantiers navals voisins. Sur les bords de Loire plus lointains. Sur les voies ferrées bientôt transformées en parc métropolitain. Sur les jardins du cœur d’îlot.  Pour Legendre, c’était une évidence préfabriquer les balcons. Couler ces éléments en place n’aurait jamais permis d’obtenir le résultat escompté. [©Legendre/Atypix] Pour s’intégrer parfaitement à l’esthétique des bétons coulés en place et compte tenu de leurs formes souvent complexes, Legendre Construction a opté pour la préfabrication. « C’était une évidence de procéder ainsi. Couler ces éléments en place n’aurait jamais permis d’obtenir le résultat escompté », confirme Michel Antoine. D’autant que les balcons se déclinent en deux types principaux et en plusieurs variantes à chaque fois.  En totalité, ce ne sont pas moins de 184 éléments qui sont sortis de la chaîne de production d’Ouest Préfa, filiale de préfabrication du groupe Legendre. Plus en détail, on dénombre tout d’abord 73 balcons sur poutres en console. Ces éléments habillent le bâtiment B. Mais les balcons qui retiennent l’attention sont ceux du bâtiment A, se développant sur 11 niveaux. Ils prennent la forme de voûtes catalanes et constituent, ainsi, la véritable signature du projet. Frédéric Gluzicki Repères Promoteurs : Groupe Duval (Bureaux et logements sociaux) et Marignan (logements en accession)Architecte : Hardel Le Bihan Architectes (Sandrine Restoux, chef de projet)Bureau d’études : EgisGros œuvre : Legendre ConstructionBPE : Bétons de l’Atlantique (groupe Caddac)Préfabricant : Ouest Préfa (groupe LegendreCoffrages verticaux : SatecoMatrices : NoeplastLasures : GCP Applied TechnologiesSurfaces : 9 400 m2 (SDP)Délai : 24 moisCoût : 12 M€ [/abonnes]
Il y a 4 ans et 276 jours

Fonds chaleur : la biomasse à la pointe des aides, le biogaz progresse fortement

COLLECTIVITÉS. Alors que la transition écologique (et énergétique) s'impose de plus en plus dans les débats, l'Ademe a présenté le bilan du Fonds chaleur pour l'année 2019. L'intégralité de son budget a été engagé et plus de 80% de la production renouvelable issue des installations qu'il a financées ont transité par un réseau de chaleur.
Il y a 4 ans et 276 jours

Grand Paris Express : et le premier tunnelier de la ligne 17 est...

GRAND PROJET. Le 18 septembre, à Bonneuil-en-France, a eu lieu le baptême du premier tunnelier qui s'élancera sur le parcours de la future ligne 17. Ce sera aussi le 20e à entrer en action sur l'ensemble du réseau.
Il y a 4 ans et 276 jours

L'État engage un effort sans précédent en faveur des énergies renouvelables

Le soutien de l'État aux énergies renouvelables se traduit par un engagement financier massif et des mesures de simplification pour les porteurs de projet, visant à permettre l'atteinte de l'objectif ambitieux de 33% d'énergies renouvelables en 2030, contre 17,2% fin 2019. Toutes les filières sont concernées : l'électricité, le gaz et la production de chaleur. Dans le projet de loi de finances pour 2021, le soutien aux énergies renouvelables sera accru au total de 1,3 Md€, soit une hausse d'environ 25%, pour dépasser les 6 Mds€, un record historique qui correspond à un doublement par rapport à 2012.La France a pris des engagements ambitieux de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre afin d'atteindre la neutralité carbone en 2050. Tous les secteurs sont concernés et notamment le secteur de l'énergie, qui constitue une part significative des émissions dans notre pays. Le pays est également engagé dans un mouvement de diversification de ses sources de production d'énergie pour renforcer la résilience de son système énergétique, sa sécurité d'approvisionnement et sa compétitivité.S'agissant de la production d'électricité, l'objectif est de doubler d'ici 2028 la capacité de production de l'éolien terrestre, de multiplier par près de cinq celle du photovoltaïque et de lancer chaque année un appel d'offres pour l'éolien en mer, correspondant à la production d'environ 1 GW par an, soit la consommation moyenne de 600.000 ménages. Afin d'atteindre ce rythme, l'État est actuellement engagé sur trois projets en parallèle : le débat public pour l'attribution du prochain parc d'éolien en mer en Normandie s'est terminé en août 2019 ; celui pour la Bretagne est ouvert depuis le mois de juillet et un débat sera lancé prochainement pour des parcs d'éolien flottant en Méditerranée. Au total, la PPE prévoit un soutien supplémentaire pouvant aller jusqu'à 6 Md€ pour faire émerger une filière d'éolien en mer en France d'ici 2028.L'avenir du pays passe par les énergies renouvelables. Le soutien du Gouvernement au secteur augmentera de près de 25% en 2021 et dépassera les 6 milliards d'euros. Un record historique qui correspond à un doublement par rapport à 2012.☀️
Il y a 4 ans et 276 jours

Depuis la fin du confinement, la province et la grande couronne attirent plus que jamais

La tendance observée depuis mai 2020 d'explosion des recherches de biens à acquérir, se confirme et se renforce même dans la plupart des secteurs, aussi bien en Ile-de-France qu'en régions. Les urbains veulent désormais acheter des biens plus grands, avec une terrasse ou un jardin, quitte à laisser les cœurs de ville des métropoles.L'Ile-de-France s'étend au-delà de ses frontièresPAP.fr a constaté sur son site du 1er au 31 août 2020, une hausse des recherches de biens à acheter de + 60% par rapport à août 2019 en Ile-de-France et dans les départements limitrophes. C'est encore plus que les +46% de hausse constatés en mai 2020 !Paris n'a plus la cote !Tous les départements d'Ile-de-France, de même que l'Eure, l'Eure et Loir, le Loiret, l'Yonne et l'Oise connaissent une forte hausse de recherches de biens à acheter. Sauf Paris, qui pour la première fois, est en baisse par rapport au mois d'août 2019 : - 5%*.Les trois départements de la Petite couronne progressent, mais moins que le reste de la région. En moyenne, ils sont à +32%, ce qui est bien inférieur aux progressions de la Grande Couronne et des départements limitrophes à l'Ile-de-France.Les franciliens s'éloignent de ParisLa Grande Couronne progresse en moyenne de 83%, et la Seine-et-Marne en particulier voit son attrait exploser : +118% de recherches par rapport à août 2019 !Et le mouvement s'étend au-delà des frontières administratives de l'Ile-de-France. Ainsi, les départements limitrophes à l'Ile-de-France progressent également de 83% en moyenne, vers le Nord dans l'Oise (+78%), vers l'Ouest dans l'Eure (+102%) et l'Eure et Loir (+65%), ou vers le Sud dans le Loiret (+82%) ou l'Yonne (+88%).En régions aussi, on s'éloigne des villesEn août 2020, PAP.fr a constaté une moyenne nationale de 46% de recherches d'achat de plus que l'année dernière à l'échelle nationale sur son site. Les autres grandes villes s'en sortent mieux que Paris, mais restent malgré tout dans l'ensemble en dessous de la moyenne nationale.Sortir des centres-villesPartout, les recherches autour des villes progressent plus que dans les villes elles-mêmes. Ainsi, quand Bordeaux progresse de 21%, la Gironde progresse de 70%. Quand Lyon progresse de 37%, le Rhône progresse de 86%. Les recherches des Français s'éloignent donc des centres-villes. Vive les zones moins denses !Pour trouver les plus fortes progressions, il faut aller encore plus loin. Ainsi, le nombre d'acheteurs a plus que doublé dans plusieurs départements. La qualité de vie semble désormais la priorité n°1 des acheteurs, et cela inclut souvent la proximité du littoral ou de la montagne. Le télétravail leur permet d'envisager de s'éloigner des villes jugées trop stressantes.Résidence principale ou secondaire ?On pourrait croire qu'il s'agit essentiellement de recherches de résidences secondaires : il n'en est rien. Le taux de recherches de résidences secondaires a peu progressé : il est de 8.8% en août 2020 contre 8.2% en août 2019. Les acheteurs veulent bien s'installer ailleurs!39% des acheteurs prêts à signerQuelle est la situation des acheteurs en août 2020 ? 39% d'entre eux ont déjà bouclé leur financement ** :18% des acheteurs ont les fonds nécessaires à l'achat de leur bien et indiquent ne pas avoir besoin de condition suspensive d'obtention de crédit. Il s'agit majoritairement d'acheteurs qui ont déjà vendu leur propre bien, ou qui ont reçu un héritage.21% des acheteurs ont recours à un crédit immobilier et ont déjà obtenu l'accord de principe de leur banque. Leur apport personnel moyen est de 35%. Méthodologie* Résultats d'une étude menée sur l'audience de 3 994 846 utilisateurs sur PAP.fr entre le 1er et le 31 août 2020, comparée à l'audience du 1er et le 31 août 2019.** Étude menée sur 10.729 acheteurs actifs entre le 1er et le 31 août 2020.
Il y a 4 ans et 276 jours

22 villes réclament à la Commission Européenne plus de régulation des plateformes type Airbnb

Ces villes du réseau Eurocities, qui doivent rencontrer jeudi à Paris la vice-présidente de la Commission européenne Margrethe Vestager, fustigent "un cadre légal européen daté et avantageux" pour ces plateformes, selon un communiqué.Les représentants des métropoles veulent "obliger les plateformes à partager leurs data, indispensables pour un contrôle efficace" et les tenir "responsables pour les annonces qu'elles publient"."Nous ne sommes pas contre les plateformes, mais elles doivent respecter la régulation au niveau local et national. Il est temps que l'Europe adopte une nouvelle approche dans sa réglementation afin de se mettre d'abord au service de l'intérêt général", affirme Anne Hidalgo, maire de Paris, qui compte plus de 25.000 logements Airbnb, citée dans le communiqué.La maire d'Amsterdam Femke Halsema souhaite pour sa part réguler les plateformes numériques pour "assurer le bien-être et la liberté des citoyens".Les métropoles européennes reprochent aux locations de meublés à court terme d'être trop rentables par rapport à la location longue durée et de provoquer ainsi une pénurie de logements et une forte hausse des prix.Destinations préférées des touristes, les centres-villes sont particulièrement touchés par le phénomène et les mairies enregistrent un grand nombre de plaintes de copropriétaires ou riverains: va-et-vient incessant, parties communes dégradées, transmission des codes d'entrées intempestifs et nuisances sonores.La Commission européenne doit dévoiler une nouvelle législation d'ici la fin de l'année (la "Digital Services Act"), visant à établir une norme mondiale mieux surveiller et contrôler l'activité des grandes plateformes."Une meilleure coopération entre les plateformes et les autorités publiques sera un des prérequis de la bonne application du +Digital Service Act+", a souligné Mme Vestager, citée dans le communiqué.De son côté, Airbnb affirme qu'il soutient la création d'un "cadre plus cohérent et plus efficace pour les services numériques"."Nous travaillons déjà avec de nombreux gouvernements et autorités publiques en Europe pour partager des données qui montrent l'impact positif des locations meublées touristiques", a déclaré la plateforme jeudi dans un communiqué.
Il y a 4 ans et 276 jours

Fin des reports de cotisations sociales en septembre 2020

SÉCURITÉ SOCIALE. Le réseau des Urssaf a annoncé que les mesures d'accompagnement des entreprises en difficulté de trésorerie mises en place pendant le confinement sanitaire sont amenées à évoluer en cette rentrée 2020. Les échéances de paiements des cotisations sociales des artisans et indépendants vont donc être revues, ce qui signifie concrètement la fin des reports.
Il y a 4 ans et 277 jours

La Réunion : Le jour du grand nettoyage

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Une soixantaine de bénévoles ont été réunis par Teralta, afin de participer au World CleanUp Day, sur l’île de La Réunion. [©Teralta] Sur toute la planète, le 21 septembre est synonyme de World CleanUp Day, la journée mondiale du nettoyage. Partout, anonymes et célébrités, en solitaire ou par équipe, spontanément ou dans des sessions organisées. Se mobilisent pour nettoyer les espaces naturels. Cette année, près de 150 pays et plus de 15 millions de personnes étaient engagés. Sur l’île de La Réunion, les points de collecte se sont multipliés. Ceci, pour nettoyer les décharges sauvages, qui souillent l’environnement insulaire. Ainsi, les équipes du cimentier Teralta (groupe CRH) se sont mobilisées pour nettoyer les zones extérieures proches des sites du Port (siège et terminal cimentier) et de Saint-Louis. Ce sont près de 400 kg de déchets variés, qui ont été collectés. Avec au menu : du verre, du plastique, des déchets non recyclables et recyclables, divers encombrants (matelas, morceaux d’épaves, déchets métalliques…). Près d’une soixantaine de personnes ont œuvré pour récupérer ces déchets, qui ne finiront pas dans l’océan, fléau de l’île.  Pour Teralta, outre le geste citoyen, les avantages sont multiples. D’abord, la propreté des sites, qui sont régulièrement envahis par les déchets issus de dépôts sauvages. Dont certains peuvent se révéler dangereux pour l’environnement et pour la santé. Egalement, le travail en équipe, pour une bonne cause, permet d’améliorer le relationnel entre les collaborateurs, tout en créant un environnement de travail sain.  Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 277 jours

Objectif Zéro Artificialisation Nette : de nouvelles règles pour construire demain ?

Limiter l’artificialisation du territoire pour préserver la biodiversité suppose de freiner la croissance des zones urbaines et des infrastructures. La LPO  prépare un guide pour les élus communaux.
Il y a 4 ans et 278 jours

SPIE modernise le poste de transformation d'Altheim pour le compte de TenneT

Maillon essentiel de l'infrastructure d'alimentation électrique en Bavière, ce poste de transformation a été conçu pour un fonctionnement pérenne avec un niveau de tension de 380 kV. À la suite d'un appel d'offres, le projet a débuté en mars 2015 et s'est depuis lors achevé avec succès.Une extension pour de meilleures performancesPour gagner en efficacité et répondre aux exigences de la future ligne électrique nord-sud, une modernisation du poste de transformation s'imposait. SPIE a réalisé ces travaux sans perturber l'approvisionnement en électricité, afin d'assurer une continuité de service pour les foyers et les entreprises desservis par ce réseau. « Par son ampleur et ses exigences, ce contrat était très ambitieux », souligne Karl Olwitz, chef de projet chez SPIE et responsable de l'exécution du contrat. En tant que maître d'œuvre, le fournisseur de services multi-techniques était responsable de la réalisation du projet de A à Z, de la planification à l'installation du poste de 380 kV, en passant par la fourniture de matériaux, et ce, pour une durée de cinq ans. « Afin d'améliorer l'efficacité du poste de transformation, nous avons démantelé l'installation existante de 220 kV par sections, des dispositifs provisoires assurant la continuité du service », explique Karl Olwitz. Le poste de transformation a ensuite été réassemblé par étapes. Pour ce faire, SPIE a planifié, construit et installé quatre champs de conducteurs de 380 kV, deux champs de transformateurs de 380 kV et trois champs de transformateurs de 110 kV, un système de compensation de 380 kV et plus de 18 champs de barres-bus triples. En outre, le fournisseur de services multi-techniques a installé un ensemble complet de technologies de protection, de contrôle et de communication sur site ; il a également érigé le nouveau bâtiment du poste et 11 cellules de contrôle, et équipé le site entier d'un nouveau système d'éclairage extérieur. « La reconstruction d'un poste de transformation de cette taille demande une planification précise et une coordination minutieuse des différents corps de métiers. Le poste de transformation d'Altheim est considéré comme un important nœud du système intégré européen de réseaux électriques et constitue une interface d'alimentation électrique essentielle entre la Thuringe, la Bavière orientale, le grand Munich et jusqu'à l'Autriche », précise Anton Pritscher, chef de chantier de l'unité d'appareillage de commutation d'Ergolding.Un partenaire fiable de longue dateTenneT et SPIE entretiennent une collaboration fructueuse depuis de nombreuses années. En tant que fournisseur de services multi-fabricants et multi-produits, SPIE se démarque en proposant une source unique de services, doublée d'une excellence opérationnelle. SPIE a établi un partenariat de confiance avec l'opérateur de réseau de transport d'électricité en l'accompagnant dans sa transition énergétique avec des solutions sur mesure. La coopération efficace entre les deux entreprises leur a déjà permis de mener à bien de nombreux projets par le passé. « Nous sommes très fiers de la confiance que nous a accordée une fois encore TenneT avec ce contrat. Assumer le rôle de maître d'œuvre a été un défi particulier pour SPIE, précise Josef Ammer, directeur de travaux chez SPIE et responsable des séquences opérationnelles sur site. Grâce à notre qualité d'exécution, au respect strict du calendrier et à l'application de normes élevées de sécurité au travail, nous avons une fois de plus été capables de soumettre une offre convaincante dans le cadre de cet appel d'offres européen. »
Il y a 4 ans et 278 jours

Les régions appellent l'État à revoir "les faiblesses criantes" de sa réforme de l'apprentissage

"Nous disons très clairement au gouvernement que ce n'est pas parce que l'on reconnaît une erreur que l'on se dégrade", a affirmé François Bonneau, président délégué de Régions de France, lors d'une conférence de presse.Auparavant du ressort des régions, l'apprentissage relève depuis le 1er janvier des branches professionnelles et constitue un point de friction récurrent entre le gouvernement et les collectivités qui craignent la disparition de 700 centres de formation d'apprentis (CFA) sur les 1.200 existants."Nous demandons que ce dossier ne soit pas complètement fermé, que les faiblesses criantes du système puissent être réexaminées", a affirmé le président (PS) de la Région Centre-Val-de-Loire, qui espère que le gouvernement de Jean Castex se montre plus attentif à ses arguments que celui d'Édouard Philippe."Nous avons été sortis par la porte et par la fenêtre par le gouvernement précédent de la responsabilité de l'apprentissage", a-t-il rappelé."Mais nous sommes complètement disponibles pour rediscuter de la place des régions dans l'apprentissage de demain. C'est au niveau des régions que l'on peut mettre les acteurs en réseau", notamment dans les secteurs "indispensables à la reprise", a-t-il argumenté.Le président de Régions de France, Renaud Muselier, et M. Bonneau ont été reçus à Matignon par M. Castex en juillet. "Il y a de l'écoute, mais il y a aussi du bras de fer", a-t-il assuré.M. Bonneau reproche à la réforme d'accorder "aux très grands groupes pour des raisons qui ne sont pas essentiellement de formation, mais de business, la possibilité de peser sur l'organisation de la carte de l'apprentissage pour leurs propres intérêts".Ces groupes, dont le géant des cosmétiques L'Oréal, qu'il a donné en exemple à plusieurs reprises, "n'ont pas la vision de l'aménagement du territoire en matière de formation", a-t-il déploré, rappelant que leurs écoles recrutent des apprentis aux dépens des centres régionaux."Comme le CFA de la ville de l'apprenti est financé par les contrats d'apprentissage, il est privé de jeunes (par les écoles des grands groupes) et donc de moyens", affaiblissant financièrement ces centres.
Il y a 4 ans et 278 jours

Haropa : Mieux lutter contre les pollutions

Haropa – Ports de Paris va étendre les mesures de meilleurs contrôles des installations à l’ensemble des exploitants sur l’Ile-de-France. [©ACPresse] Début septembre, Europe 1 a révélé une pollution de la Seine, à Paris, par le groupe LafargeHolcim. Ce dernier a parlé d’un acte malveillant. Toujours est-il que l’incident a provoqué l’indignation des élus locaux, des associations. Et même de Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique…  Pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent, les acteurs de la Filière béton (SNBPE Ile-de-France et Unicem Ile-de-France) et Haropa– Ports de Paris viennent d’adopter un plan d’action commun. Celui-ci a vocation à s’appliquer à toute la profession, sur l’ensemble de la région francilienne. Et se décompose en quatre points essentiels. « Nous prenons très au sérieux les incidents qui se sont déroulés sur les centrales à béton de Lafarge, indique Antoine Berbain, directeur général de Haropa – Ports de Paris. Les installations concernées étaient déjà régulièrement auditées. Aussi, ce plan d’action permet de renforcer nos exigences et nos dispositifs de contrôle de l’exploitation quotidienne. Ceci, de façon à ce que cette situation ne se reproduise plus. » Entreprises soucieuses de la protection de l’environnement La pollution de la Seine, à Paris, est regrettable. Ce type d’incidents ne doit plus se reproduire à l’avenir. [©ACPresse] En premier lieu, Haropa renforce ses exigences contractuelles vis-à-vis des occupants des quais. Il leur impose un auto-contrôle. Ceci, avec obligation d’informer le port, la préfecture et la mairie dans un délai de 12 h au maximum. Ceci, quel que soit l’incident, s’il a un impact potentiel sur l’environnement. Si nécessaire, l’exploitant présente et met en place les actions correctives requises. En cas de non-respect de ce délai ou d’impact avéré sur l’environnement, Haropa pourra appliquer des sanctions financières, voire résilier la convention d’occupation avec l’exploitant. « Les entreprises adhérentes de l’Unicem Ile-de-France sont soucieuses de la protection de l’environnement. Aussi, elles s’engagent aux côtés de Ports de Paris pour renforcer l’échange d’informations sur les exigences environnementales des installations portuaires. Bien qu’il s’agisse d’actes isolés, les incidents survenus récemment sont regrettables et ne doivent plus se reproduire à l’avenir », insiste William de Lumeley, président de l’Unicem Ile-de-France. Transparence sur la qualité des installations Harpon et les entreprises de la Filière béton consolident la démarche d’amélioration continue des ports et des installations. Au-delà des audits annuels déjà en place, dont les exigences seront renforcées. La démarche sera enrichie des résultats de l’auto-contrôle et de contrôles inopinés, portant sur la qualité de l’exploitation au quotidien. Les mêmes intéressés renforcent la transparence sur la qualité des installations. Ils instaurent de nouveaux comités locaux. Ces derniers seront organisés au moins une fois par an pour chaque site. Et avec les parties prenantes (élus, riverains, associations…). L’objectif est de faire un point de situation de l’exploitation et de partager les résultats des audits et contrôles. « Nous devons faire des efforts de pédagogie pour expliquer nos métiers et nos produits,avance Xavier Barth, président du SNBPE Ile-de-France. Le béton peut satisfaire aux exigences d’une construction limitant ses impacts sur l’environnement. De nombreuses pistes lui permettront d’atteindre une empreinte carbone très basse, voire nulle. Le faire comprendre, c’est améliorer le regard porté sur la construction. A cet égard, les derniers investissements réalisés sur nos unités de production le long de la Seine montrent de réels progrès de prise en compte de l’environnement et de l’insertion urbaine. » Enfin, Haropa crée un nouveau dispositif qui centralise les signalements d’incidents. Et s’engage à y répondre dans les 48 h. L’adresse de contact est drse(at)paris-ports.fr. 
Il y a 4 ans et 278 jours

Plan de relance: pour Amorce, la chaleur renouvelable est le "grand absent"

Si le réseau de collectivités et de professionnels qui gère les questions des déchets, de l'eau et de l'énergie a salué des "avancées" contenues dans le plan de relance, notamment le volet consacré à la rénovation des bâtiments, il regrette le manque d'aide aux réseaux de chaleur renouvelable.
Il y a 4 ans et 279 jours

Jeux de pleins et de vides pour un groupe scolaire et un pôle petit enfance à Toulouse

L'enjeu de l'agence VÉRONIQUE JOFFRE ARCHITECTURE était de créer un lieu à la fois stimulant, calme et apaisé pour les enfants. Le choix des solutions aluminium TECHNAL, mises en œuvre par l'ALUMINIER AGRÉÉ REALCO, participe à cette ambiance particulière : acoustique, thermique et luminosité renforcées pour optimiser leur confort, variations de pleins et de vides qui dynamisent le programme… L'enveloppe définit une limite sur laquelle se jouent toutes les possibilités d'ouvertures et de fermetures avec :510 m² de murs-rideaux GEODE dans les halls du Pôle petite enfance, du Groupe scolaire et de la bibliothèque,1.094 m² d'ensembles menuisés SOLEAL 65, à soufflet pour ventiler les salles maternelles, et en projection vers l'extérieur pour les salles élémentaires à l'étage.VÉRONIQUE JOFFRE ARCHITECTURE a imaginé un volume horizontal en R+1 de 6.000 m² SHON, en contraste avec le contexte surplombé d'immeubles de grande hauteur. Premier équipement public du quartier Cartoucherie, il occupe tout l'îlot en s'alignant sur la voirie. Les menuiseries TECHNAL permettent de profiter de points de vu vers les aménagements paysagers du quartier, et les cours et jardins en cœur d'îlot.* Prix Étudier du Palmarès Architecture Aluminium Technal 2019.Le confort pour maître motToutes les menuiseries assurent une atténuation acoustique de 40 dB afin de limiter les nuisances sonores liées à la proximité de l'aéroport Toulouse-Blagnac. Un critère essentiel pour garantir la concentration des élèves et la quiétude des plus petits à toute heure.Elles bénéficient d'une performance thermique (SOLEAL 65 - Uw = 0,9 W/m².K) et d'une luminosité optimale grâce aux ouvrants cachés SOLEAL 65 qui favorisent le bien-être des bambins et du personnel quelle que soit la saison.Chaque salle d'activité se prolonge sur un balcon ou une terrasse plantée accessible. Les seuils PMR des solutions SOLEAL facilitent le passage des jeunes enfants.Effacement de l'aluminiumLa vêture en bardeaux de terre cuite, expérimentation en référence à la culture de la région, alterne des teintes naturelles mates et des émaillés colorés. Les profilés aluminium TECHNAL couleur « Fossile », comme les finitions de la vêture, s'effacent discrètement au profit de la perception de l'enveloppe polychrome. L'ensemble joue avec les variations de la lumière naturelle.
Il y a 4 ans et 279 jours

Seine-Saint-Denis : Un futur réseau d’énergies vertes pour le Village Olympique

Smirec va assurer la création d’un nouveau réseau d’énergies vertes au Village Olympique.
Il y a 4 ans et 279 jours

L'escalade au service de la régénération urbaine à Mulhouse

"Je n'ai pas osé regarder en bas, c'est trop haut !". Perchée à 25 mètres au dessus du sol, Maïté Hall, grimpeuse amateure, n'en mène pas large à l'issue de son ascension. "J'avais déjà le vertige à 10 mètres, alors j'ai attendu d'être de nouveau en bas pour regarder ailleurs que sur le mur".Revenue sur la terre ferme, la trentenaire est impatiente de rééditer sa performance, cette fois-ci sur le mur extérieur, qui culmine à la même hauteur. "Cette prise jaune tout en haut, je rêve de l'attraper", sourit-elle. "C'est grisant. Et puis dehors, il y a la vue incroyable sur Mulhouse et la région, on voit les Vosges et la Forêt noire. Moi aussi je veux voir ça, que ce ne soit pas seulement les autres qui m'en parlent".Installé "Rue des brodeuses", le "Climbing Mulhouse Center" (CMC) est posé au pied d'une immense cheminée industrielle, vestige de DMC. Ce sigle, abréviation de Dollfus-Mieg et Compagnie, désigne l'entreprise de tissus imprimés fondée en 1746, et qui a employé jusqu'à 30.000 salariés à son apogée.Mais le déclin industriel est passé par là, et la compagnie, qui emploie aujourd'hui moins de 500 personnes, a laissé vacants des dizaines de bâtiments en brique rouge sur plusieurs hectares, véritable "cité interdite" abandonnée plusieurs années jusqu'à l'arrivée du collectif d'artistes Motoco en 2012."Petit New York""Quand l'architecte m'a montré ce site, j'en suis tombé amoureux", explique Bruce Coll, porteur du projet et patron de la nouvelle salle d'escalade. "Je travaille dans l'industrie", complète ce manager de 59 ans, "donc ça m'a tout de suite parlé de repeupler une friche et de venir ici".Ce "passionné de sport et de nature" a tracé son sillon, indifférent aux appels du pied des sociétés d'équipements sportifs, qui lui proposaient des installations comparables à ce qui se fait ailleurs."De toute ma vie, je ne vais faire qu'une seule salle d'escalade, alors je voulais qu'elle soit originale", confie-t-il. Avec l'architecte Pierre Lynde, "un ami du lycée", ils ont donc conçu un bâtiment qui s'insère parfaitement dans l'esthétique du lieu, malgré sa hauteur."Il ne s'impose pas de façon écrasante, au contraire, il a la même forme que les autres shed", ces toits en dents de scie caractéristiques des anciennes usines, souligne Pierre Lynde. "C'est comme si on avait pris une dent qu'on avait étirée, jusqu'à 26 mètres de haut, la hauteur maximale autorisée par le plan local d'urbanisme".La concrétisation, en août, de ce chantier de 3,3 millions d'euros, soutenu par l'opérateur Citivia et les collectivités locales, est saluée par les usagers. "C'est magnifique", s'enthousiasme Sébastien Henner, père de famille de 45 ans, qui a habité dans le quartier pendant "toute (s)on enfance", et regrettait la destruction de certains édifices. "J'ai toujours appelé ce site le +Petit New York+. La brique de Mulhouse, c'est un vrai patrimoine industriel qui revient à la mode. C'est bien qu'il soit modernisé"."Un phare allumé"Avec ses hauts murs offrant 240 voies pour tous les niveaux, mais aussi ses blocs, deux voies de vitesse et des enrouleurs permettant de pratiquer seul en sécurité, les exploitants du CMC espèrent attirer un public familial et passionné. Ils tablent sur une fréquentation de 40.000 personnes par an.Le site pourrait également accueillir des athlètes de haut-niveau : l'organisation d'une première compétition régionale est à l'étude, et, alors que l'escalade a récemment été ajoutée aux épreuves olympiques, Mulhouse compte bien servir de base arrière aux équipes qui participeront aux Jeux de Paris en 2024."Pour nous, ce site d'escalade, c'est un phare allumé" au milieu de l'ancien parc industriel, résume Catherine Rapp, adjointe à l'urbanisme à la mairie de Mulhouse, qui souhaite prolonger la dynamique de reconversion. "Ça va attirer du monde. On a déjà d'autres projets en train de se mettre en place", se réjouit-elle.
Il y a 4 ans et 279 jours

Pose de fenêtres PVC : comment bien les choisir ?

Le marché des fenêtres en PVC s’est considérablement développé ces dernières années grâce à des progrès techniques et technologiques conséquents dans leurs procédés de fabrications. En effet, le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) s’applique aux changements des fenêtres lorsque le particulier change ses fenêtres pour passer du simple ou double vitrage, lorsqu’il s’agit de sa résidence principale. De nombreuses autres aides existent comme celle accordée par L’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) ainsi que d’autres primes écologiques. Ce crédit d’impôt a grandement bénéficié aux fabricants et poseurs de fenêtre, notamment en PVC. Nous conseillons donc aux poseurs de bien insister sur ces aides financières pour convertir leurs devis en commande. Comment bien choisir ses fenêtres PVC ? Le PVC est le matériau le plus utilisé pour les fenêtres car il présente de nombreux avantages : facile à entretenir, excellent rapport qualité/prix, facilité d’installation…. De plus, l’isolation que les fenêtres en PVC proposent ainsi que sa résistance face aux intempéries en fait un excellent choix. Double ou triple vitrage ? Pour les zones urbaines, il est primordial de proposer à son client un double vitrage au minima. Cela garantie une bonne isolation thermique mais surtout acoustique, pour réduire les nuisances sonores très présentes en ville. Le triple vitrage sera particulièrement adapté aux régions froides, pour faire faire des économies de chauffage à votre client. Les pièces qui sont orientées au Nord verront les fenêtres PVC en triple vitrage garantir une meilleure isolation thermique. Quel type de pose ? Pour les poseurs, 4 types de posent existent concernant les fenêtres PVC. Chaque type de pose est adapté à des situations précises : La pose en rénovation : ce type de pose consiste à conserver le cadre existant de l’ancienne menuiserie afin de pouvoir poser la nouvelle fenêtre plus simplement et rapidement. En plus d’être rapide pour le poseur, aucun travaux de retouche ne sera à faire, comme la peinture ou la tapisserie du mur. La pose en applique : c’est la pose sur un bâtiment neuf ou pour les réhabilitations. C’est le type de pose à choisir lorsque l’on refait l’isolation par l’intérieur. La pose est simple et l’étanchéité et donc l’isolation sont optimales. La pose en tunnel : pour cette pose, la menuiserie de la fenêtre va être posée dans l’épaisseur du mur. Ce type de pose est utilisé pour les constructions anciennes ainsi que pour les maisons avec une ossature en bois. La pose reste simple dans le cas où la nature du mur est saine et d’équerre. L’isolation est généralement moins performante que les autres types de pose. La pose en feuillure : cette pose consiste à remplacer l’ancienne par une nouvelle sans garder le dormant. Cela permet de gagner en luminosité et améliorer l’isolation thermique grâce à un cadre neuf et plus performant. Informez vos clients des primes éligibles Pour conforter vos clients dans leur choix de changer de fenêtres, invitez-les à se renseigner sur les différentes primes écologiques dont ils peuvent bénéficier. En effet, celles-ci peuvent atteindre 80% du prix des fenêtres, ce qui devrez-vous aider à valider bon nombre de commandes !
Il y a 4 ans et 280 jours

Ce que révèle la consommation des entreprises sur la crise sanitaire et la reprise économique

La fermeture des lieux de travail le 19 mars a provoqué un arrêt brutal des commandes des consommables en entreprise. Les ventes de papier toilette (-59%), gobelets (-65%) et encore des petites fournitures de bureau (-64%) se sont effondrées pendant la période du confinement. En revanche, les produits d'hygiène et d'entretien et les équipements de protection individuelle ont enregistré une hausse spectaculaire en se multipliant par six au cours de la même période. A l'heure de la reprise du 2 juin, si certains produits sont revenus aux niveaux historiques, d'autres se placent désormais en tête des priorités.Santé, sécurité et hygiène : les nouvelles priorités !Les désinfectants, les nettoyants multi-usages, le savon en gros et les poubelles ont été sans surprise les grands gagnants de la période du confinement avec des ventes multipliées respectivement par 7, par 5, par 6 et par 4. Lors de la reprise, les ventes se sont stabilisées mais ces produits connaissent aujourd'hui une importante progression par rapport à la période avant crise : +39% pour le savon en vrac, +118% pour les poubelles et les containers, +269% pour les nettoyants multi-usages et +45% pour les désinfectants.Dans l'univers des équipements de protection individuelle, les masques jetables sont devenus le deuxième produit le plus vendu de la catégorie, représentant 21% de l'ensemble. Leurs ventes ont été multipliées par 11 pendant le confinement et connaissent aujourd'hui une augmentation de 136% par rapport à l'avant crise. Autre élément phare de protection contre la Covid : les gants jetables. Si leur vente a diminué de 11% pendant le confinement, ils affichent aujourd'hui +39% par rapport à l'avant crise. Télétravail, home office et réaménagement des bureaux20% des ventes de la catégorie Mobilier ont été maintenues pendant le confinement alors que près de 60% des entreprises françaises se trouvaient à l'arrêt. Une tendance qui s'explique par la livraison à domicile proposée par Lyreco, qui a permis de doter les salariés en télétravail de tout le matériel nécessaire à la continuité de leurs activités. Preuve que le télétravail devient la norme, on constate également une augmentation de 157% des ventes d'ordinateurs portables par rapport aux premiers mois de l'année.Dans l'aménagement des bureaux, un nouvel entrant a fait son apparition pendant le confinement : l'hygiaphone. Ces écrans et panneaux de protection inexistants auparavant se sont placés en tête des ventes pendant le confinement et représentent aujourd'hui près de 10% du chiffre d'affaire de l'univers mobilier.La signalisation, le marquage au sol et l'affichage des consignes de sécurité ont également connu une augmentation des ventes de plus de 332% pendant le confinement et affichent aujourd'hui une progression de 112% par rapport à la période avant Covid.Pause-café : entre le retour du jetable et les produits réutilisables à usage personnelLes ventes de verres et gobelets jetables étaient destinées à voir leurs résultats à la baisse en 2020, à la fois par l'interdiction du plastique à usage unique et par une volonté de Lyreco de supprimer une part importante des références de son catalogue au profit des produits réutilisables, plus éco-responsables. Or les mesures sanitaires ont engendré une augmentation des ventes de certains produits comme les emballages alimentaires qui ont connu une croissance de 227% pendant le confinement et affichent aujourd'hui +75% par rapport à l'avant crise. Une tendance qui s'explique par la multiplication des services de livraison de repas et de produits alimentaires.Les ventes de tasses et verres non-jetables sont aujourd'hui en chute et représentent -72% par rapport au premier trimestre. En revanche, les ventes de thermos et carafes (+128%) et de couverts et accessoires réutilisables (+44%), laissent entrevoir une volonté de fournir à chaque collaborateur ses propres éléments de restauration.Papèterie et petites fournitures de bureau : la décroissance s'accélèreLe marché des petites fournitures de bureau, du papier et des moyens d'écriture se contracte de près de 2% par an depuis 2015. Pendant le confinement ces produits ont connu un effondrement de l'ordre de 59% et aujourd'hui leurs ventes sont en diminution de près de 20% par rapport à l'avant confinement. Si les ventes de certaines gammes telles que les cahiers sont de retour (+18%), la tendance affiche une nette accélération de la digitalisation des entreprises.« Tout au long de cette période, nous avons su nous adapter pour accompagner nos clients dans les défis majeurs auxquels ils ont dû faire face » explique Anthony Buret, Directeur Marketing de Lyreco France. « Ces chiffres sont le reflet de tout ce que les acteurs économiques ont dû mettre en place afin d'adapter leurs lieux de travail, leurs modes de collaboration, mais aussi la façon d'accueillir leurs publics respectifs ».« Lors de nos échanges avec nos clients, nous avons aussi pu constater que le facteur prix n'est plus le seul et unique critère au moment d'acheter en entreprise » complète quant à lui Paul Simpé, Directeur Commercial de l'entreprise. « Il y a une interrogation majeure des acheteurs concernant l'origine des produits, les circuits d'approvisionnement, mais aussi l'impact environnemental. Ce sont des sujets qui sont au cœur de nos préoccupations depuis longue date et nous avons vraiment le sentiment que cette crise accélère cette demande ».
Il y a 4 ans et 280 jours

ACM Equipements : Spécialiste ès mâts de bétonnage

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Mât Royal Makine HCS 16+4 à flèche à pliage en “Z”, monté sur un chenillard à entraînement électrique. [©ACPresse] Lancée en janvier 2015, ACM Equipements se définit comme une société de vente de produits et d’accessoires pour le pompage du béton. Aujourd’hui, si cette activité commerciale reste au cœur de l’entreprise, ses champs de compétence se sont élargis. « En accompagnement des matériels que nous commercialisons, nous sommes en mesure de réaliser des études complètes de pompage », indique Alcides Ferreira, gérant d’ACM Equipements. Et de poursuivre : « Nous assurons aussi de la prestation de service, en proposant du pompage stationnaire ou auto-moteur, en dépannage ou en secours ». Aujourd’hui, l’entreprise réalise un chiffre d’affaires de l’ordre de 3 M€, réparti entre les ventes (40 %) et la prestation de service (60 %). Au niveau des matériels, l’offre s’articule principalement autour des mâts de bétonnage. Mais aussi de tous les accessoires, qui y sont liés ou qui se placent après. Tels les aiguillages ou la tuyauterie. Royal Makine est l’unique marque représentée. « Il s’agit d’un très important constructeur turc, dont la production est à 100 % axée sur les mâts de bétonnage ».  Sur chenillard Ainsi, parmi les dernières solutions Royal Makine fournies par ACM Equipements, on trouve le mât HCS 16+4. Cet outil dispose d’une flèche à pliage en “Z”. D’une hauteur de pompage de 17 m, une portée horizontale de 16 et de – 8 m en négatif. Il est équipé de 4 stabilisateurs articulés, permettant chacun une orientation sur 90°. Totalement déployé, le mât occupe une surface au sol, s’inscrivant dans un cercle de 7 m de diamètre. Surtout, ce mât peut être monté sur un chenillard à entraînement électrique (en thermique, en option). En autorisant des déplacements sur chantier en totale autonomie, sans nécessiter de grue ou d’autres moyens de manutention. Cet ensemble “mât + porteur” affiche un poids de 8,2 t. Le mât seul pèse 4,4 t. Enfin, il est possible d’adjoindre jusqu’à 3,5 t de contrepoids. Pour rendre cette machine opérationnelle, il suffit de connecter une pompe à béton sur la tuyauterie prévue à cet effet. Côté transport, le HCS 16+4 replié présente une longueur de 7,70 m, une largeur de 2,24 m et une hauteur de 2,39 m.  Mât Royal Makine H 15+3, proposé sur un chariot de manutention. [©ACPresse] Des mâts circulaires… Le second équipement récent intégré au catalogue ACM Equipements s’appelle sobrement H 15+3 Z. Sa flèche à pliage en “Z” peut atteindre une hauteur de pompage de près de 17 m, une portée horizontale de 15 m et une possibilité de travail de presque 10 m en négatif. De base, ce mât est positionné sur un support de stabilisation à quatre pieds. Mais ACM Equipements le propose monté en plus sur un chariot de manutention et de transfert autonome à motorisation électrique (ou thermique en option). De quoi permettre une translation simple et rapide d’un point à l’autre du chantier.  Le mât sur chenillard HCS 16+4 comme le mât sur chariot H 15+3 Z peuvent être pilotés à l’aide d’une radio commande. Outre ces deux exemples de mâts, le catalogue Royal Makine est riche de solutions. Allant de 12 m à 36 m de portée déclinée en neuf références principales. Selon la taille, le pliage de la flèche est en Z ou en R. Ces mâts peuvent être montés sur mât ou sur stabilisateurs, voire sur chenillards. La gamme comprend aussi des mâts à déploiement horizontal. Une solution idéale pour les chantiers sur lesquels les hauteurs libres sont limitées : plafond bas, risque d’interférence avec les grues à tour… Cette gamme particulière répond au nom de Mât Circulaire et se décline et 4 modèles pour des flèches, allant de 12 à 20 m. De quoi répondre aux besoins de chaque chantier. Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 280 jours

« Air Sense », solution innovante pour mesurer la qualité de l’air intérieur

SGS France, spécialiste de l’inspection, du contrôle et de la certification, déploie sa solution de surveillance continue plug&play Air Sense grâce au réseau du groupe EX’IM, spécialistes en contrôle et diagnostics de bâtiments. Ce boîtier, de la taille d’une box wifi, contrôle la qualité de l’air intérieur en mesurant le taux de CO², de particules (PM 2.5), d’humidité relative, de COV et de température, mais pas que ! Il permet également d’agir sur le renouvellement d’air, donc la propagation d’un virus par aérosolisation. Il détermine aussi le niveau de bruit et de lumière d’un espace. Un atout indéniable pour garantir le bien-être et le confort dans les entreprises, ERP et logements.
Il y a 4 ans et 280 jours

Castex met la pression sur les entreprises afin de sauver l'emploi

Alors que le gouvernement est critiqué pour l'absence de conditions de ce plan doté de 100 milliards d'euros, Jean Castex a durci le ton lundi.Si Etat a consenti "un effort historique inédit" en affectant 35 milliards d'euros au "réarmement industriel" de la France, "tout cela ne fonctionnera qu'à une seule et unique condition: votre totale mobilisation", a lancé le Premier ministre à l'adresse des entreprises.Il les a invitées à "conclure massivement et très vite, d'ici au 1er novembre, des accords d'activité partielle de longue durée" afin d'empêcher une explosion du chômage, qui devrait atteindre 9,5% de la population active à la fin de l'année.Selon le ministère du Travail, 345 plans de sauvegarde de l'emploi (PSE) ont été signés depuis mars. Au total, 715.000 emplois devraient avoir été détruits à l'issue du premier semestre, au cours duquel un confinement strict de deux mois a été imposé pour enrayer la propagation du Covid-19.Sous réserve d'un accord d'entreprise ou de branche, ce nouveau dispositif d'activité partielle permet de réduire le temps de travail d'au maximum 40% pendant une période de 6 à 24 mois, le salaire étant garanti à hauteur de 93% du salaire net. "Ces accords permettent d'organiser la formation de vos équipes pendant les périodes de chômage" alors "il faut y aller (...) il faut s'engager, il faut négocier", a ajouté le Premier ministre, qui était accompagné notamment de la ministre du Travail Elisabeth Borne et du ministre de l'Economie Bruno Le Maire."Changer la donne"Autre volet phare de "France Relance", le nom officiel du plan de redressement de l'économie à l'horizon 2023, la décarbonation de l'industrie. Notant que "25 sites industriels sont responsables de 36% des émissions de CO2", Jean Castex a dit compter sur eux "pour répondre aux appels à projets" déjà lancés, et dont la clôture est attendue "fin octobre-début novembre". Un premier bilan sera dressé lors de la prochaine réunion du Conseil national de l'industrie, a-t-il précisé.Le Premier ministre a aussi annoncé que les feuilles de route des 18 filières industrielles devraient être revues d'ici le début de 2021 pour tenir compte des exigences du plan de relance en matière de transition écologique. "Je sais que c'est exigeant, mais c'est nécessaire car +France Relance+ change la donne et les stratégies de filière ne peuvent évidemment l'ignorer".Avant de prononcer son discours, Jean Castex a visité les locaux de l'usine BIC, géant français des stylos, briquets et rasoirs jetables, dont le logo orange est la signature emblématique de la marque fondée en 1945.Masqués et casqués, les membres du gouvernement ont pu voir à l'oeuvre des machines qui testent les billes bleues des stylos, dessinant des spirales aux déliés parfaits. "Les machines ont la même orientation que la main", leur a expliqué Benoît Bemer, le directeur industriel de BIC Ecriture.Clou de la visite, la salle où sont fabriqués les mythiques stylos quatre couleurs. Une grosse machine vert pomme y crache des capuchons blancs sous l'oeil d'employés en polo noir au col jaune. Muni de lunettes de chantier et de sur-chaussures, le Premier ministre s'est attardé sur l'imposante machine qui injecte l'encre dans les tubes transparents en plastique souple.
Il y a 4 ans et 280 jours

Gamme de robinetterie temporisée électronique Porcher OKYRIS : l’alliée de l’hygiène des mains & des économies d’eau

Face à l’épidémie qui sévit depuis plusieurs mois, chacun d’entre nous s’accorde sur l’importance du premier des gestes barrières, le lavage des mains. Indispensable, il l’est encore plus dans les sanitaires publics où tout le monde doit adopter un comportement exemplaire. Sachant qu’un salarié du tertiaire consomme en moyenne 40 litres d’eau par jour, quelle doit-être l’augmentation de la consommation d’eau et d’énergie en cette période où la fréquence des lavages des mains se voit parfois décuplée ? Plaçant l’hygiène au cœur de ses préoccupations, PORCHER dispose d’une offre dédiée aux lieux publics avec sa gamme sans contact de robinetterie temporisée électronique OKYRIS. Un haut niveau d’hygiène et de lutte contre les risques infectieux Sans contact, la gamme de robinetterie temporisée électronique OKYRIS est spécialement conçue pour répondre aux contraintes d’hygiène élevées dans les sanitaires publics. Le déclenchement et la fermeture du flux sont automatiques grâce à une cellule de détection infrarouge. Monofluide ou avec réglage de la température, fonctionnant sur pile ou sur secteur, la gamme OKYRIS électronique se compose de 4 modèles encastrés au mur ou installés sur gorge répondant à toutes les configurations : • un robinet lavabo sur table • un mitigeur lavabo sur table • un mitigeur thermostatique encastré • un bec lavabo mural à détection séparé OKYRIS 2 Clinic De manière générale, le corps et le bec d’une robinetterie sont des sources importantes de développement bactérien. Les robinets OKYRIS électroniques sont équipés d’un brise-jet étoilé antibactérien et anticalcaire (pas de rétention d’eau, ni de dépôt d’impuretés). Bénéficiant de la technologie innovante IdealBlue de PORCHER, l’eau circule dans un conduit en Hostaform® et n’est donc pas en contact direct avec le corps et le bec de la robinetterie. L’alimentation par flexibles SPX limite la création du bio film et par conséquent, les risques de prolifération bactérienne. Les robinets OKYRIS électroniques offrent une plus grande résistance aux chocs chlorés (périodiques ou continus) et aux chocs thermiques jusqu’à 80° C. De plus, un rinçage automatique est assuré régulièrement pour purger les canalisations et éviter la stagnation dans les bras morts. Une sécurité optimale Les robinetteries électroniques OKYRIS de PORCHER sont fabriquées en laiton chromé à faible teneur en plomb. Les mitigeurs de la gamme disposent quant à eux, d’une température maximale préréglée en usine à 40° C. En cas de coupure d’eau froide sur le réseau, l’écoulement s’interrompt de manière automatique pour la version thermostatique. Des économies d’eau et d’énergie La solution temporisée électronique OKYRIS avec IdealBlue permet de réaliser jusqu’à 80% d’économie d’eau par rapport à une robinetterie traditionnelle et ce grâce à plusieurs paramètres : • Le débit de l’eau de la gamme électronique OKYRIS est régulé à 3 litres par minute (grâce à un aérateur inclus). • La fermeture est automatique dès le retrait des mains du champ de détection. Elle supprime donc tout risque de gaspillage par négligence. De même, le temps d’écoulement est réduit au strict nécessaire, pour le mouillage puis le rinçage. Ces deux fonctions permettent également de réaliser une économie d’énergie non négligeable, parce que l’eau économisée n’est pas à chauffer. Les performances des robinetteries électroniques OKYRIS en matière d’économie d’eau et d’énergie leur permettent d’atteindre de très bons niveaux au sein des classifications des labels internationaux LEED, BREEAM ou HQE. L’ergonomie au service du confort Ergonomique et esthétique, la gamme OKYRIS électronique bénéficie d’une distance de déclenchement préréglée en usine ainsi que de différentes longueurs de bec. Pour accroître davantage le confort de l’utilisateur, chaque produit de la gamme a un angle de projection de 15° pour que l’eau s’écoule vers le centre de la vasque. Une installation facilitée Habituellement la fixation d’un mitigeur est une opération qui nécessite du temps. En effet, il faut positionner le mitigeur, le joint puis l’étrier de fixation, les maintenir en place, saisir l’écrou et le visser. Pour rendre l’installation plus simple et plus fiable, PORCHER a équipé ses solutions du système de fixation Easy-Fix : le joint maintient l’étrier à la tige filetée qui reste accroché sans que l’installateur n’ait besoin de tenir le robinet. Garanties 5 ans, les solutions de robinetterie temporisée électronique OKYRIS de PORCHER élaborées spécifiquement pour tous les sanitaires publics assurent une hygiène totale des mains ainsi que des économies d’eau et d’énergie importantes. http://www.porcher.com
Il y a 4 ans et 280 jours

Équilibre des Énergies réagit au Plan Hydrogène du gouvernement

Équilibre des Énergies salue ce projet, porteur d'emplois en France, qui contribue à la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre et marque la volonté du gouvernement de faire de notre pays un acteur majeur de la filière hydrogène en Europe.« Le perfectionnement de la technologie des électrolyseurs sera déterminant pour parvenir à produire de l'hydrogène bas-carbone à des prix compétitifs. La France dispose pour cela des moyens industriels nécessaires. Ses ressources en électricité décarbonée lui permettront de faire alors de l'hydrogène un vecteur énergétique complémentaire de l'électricité, là où l'usage direct de l'électricité reste difficile »-Jean-Pierre Hauet, président du Comité scientifique, économique, environnemental et sociétal d'Équilibre des ÉnergiesL'hydrogène en soutien à l'électricitéLe rôle de l'hydrogène dans le projet climatique de la France est parfaitement justifié au regard de sa complémentarité avec l'électricité décarbonée que nous produisons massivement.En effet, si l'électricité présente en France des avantages considérables – comme celui d'être largement décarbonée - elle souffre d'une limite importante : elle reste difficile à stocker. Cette contrainte limite par exemple le potentiel d'utilisation dans les véhicules lourds qui requièrent une autonomie sur de très longues distances. Elle pose également problème du fait du caractère intermittent de l'électricité renouvelable qui ne peut être stockée massivement lorsqu'elle est disponible en grande quantité afin d'être consommée lorsqu'elle devient plus rare. L'hydrogène, produit à partir d'électricité décarbonée sous ses diverses formes, peut être stocké plus facilement, et réinjecté ultérieurement, selon différentes voies, dans le système énergétique. Il apportera ainsi, le moment venu, au système électrique une composante de stockage et de flexibilité.La complémentarité dans les usages est primordialeÉnergie décarbonée, l'hydrogène pourra également participer à la satisfaction des besoins finaux en énergie mais, pour utiliser au mieux les sept milliards qui seront dédiés à la filière hydrogène bas-carbone, la plus grande attention doit être prêtée au choix des secteurs dans lesquels la consommation de cet hydrogène sera encouragée.A ce titre, Équilibre des Énergies se trouve en accord avec les déclarations des ministres Barbara Pompili et Bruno Le Maire qui ont tous deux souligné la nécessité de diriger l'hydrogène bas-carbone vers les secteurs de l'industrie, des transports professionnels - sur longues distances en particulier - du chemin de fer et sans doute aussi des navires. Compte-tenu des coûts associés au développement de l'hydrogène propre, il serait effet contre-productif de promouvoir son déploiement dans les secteurs où l'usage direct de l'électricité en remplacement des hydrocarbures est dès à présent possible et en cours de réalisation, en particulier dans le domaine de la voiture électrique.
Il y a 4 ans et 281 jours

Ivanhoé Cambridge fait l'acquisition d'un ensemble immobilier mixte à redévelopper, aux portes du Marais

L'actif sera totalement restauré et restructuré pour offrir un havre de paix au cœur de Paris. Ivanhoé Cambridge a confié le redéveloppement à Assembly dans le cadre d'une collaboration étroite.Proche des hubs de transport de Bastille et République, les bâtiments allient le raffinement de l'architecture haussmannienne et le charme brut d'un ancien atelier industriel urbain. Une voie piétonne privée accessible depuis le boulevard Voltaire réunit l'ensemble autour d'un véritable îlot de verdure et de calme.Prévu fin 2023, le nouvel ensemble mixte redéveloppé offrira une combinaison de lofts haut de gamme, d'espaces de travail polyvalents avec les meilleures certifications (BREAAM Very Good, WiredScore Silver et WELL), et de commerces donnant directement sur le Boulevard Voltaire. Sa localisation exceptionnelle dans ce quartier parisien très prisé des acteurs de la nouvelle économie et des jeunes cadres offrira un cadre de vie et de travail idéal.« Cette acquisition est une opportunité off-market que nous avons su saisir au plus fort de la crise du Covid-19, et qui témoigne de notre agilité et de notre détermination à suivre nos convictions. Cet actif exceptionnel complète parfaitement notre portefeuille parisien et son redéveloppement témoigne une fois encore de l'engagement d'Ivanhoé Cambridge à revitaliser les quartiers autour de projets mixtes et adaptés aux nouveaux usages. »-Karim Habra, directeur général, Europe et Asie-Pacifique, Ivanhoé CambridgeEn attendant le début des travaux, Ivanhoé Cambridge s'est d'ailleurs associé à la coopérative d'urbanisme transitoire Plateau Urbain pour mettre les locaux vacants à disposition d'acteurs culturels, associatifs, et de l'économie sociale et solidaire.Ivanhoé Cambridge et Assembly ont été conseillés dans cette acquisition par C&C Notaires, DLA Piper et les équipes de BNP Paribas Real Estate.
Il y a 4 ans et 281 jours

Bétons esthétiques / Dossier

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Résidence d’habitation Sainte-Thérèse, au Havre (76). Architecte : Atelier Bettinger. [©Ciments Calcia] Le beau est un sujet, qui a toujours fait couler beaucoup d’encre et interpellé de nombreux philosophes au fil des siècles. En juin dernier l’épreuve de philosophie du bac posait indirectement la question aux lycéens :  “A quoi bon expliquer une œuvre d’art ?” Si la perception du beau appartient à chacun et demeure personnelle, et donc subjective, il ressort tout de même quelques lignes de force, dénominateurs communs de la façon, dont nous exprimons notre définition du beau. D’une part, l’unité, l’harmonie dégagent tout à la fois un sentiment de simplicité et de force intangible. D’autre part, la multiplicité amène la richesse et la complexité. Le beau pourrait dès lors s’assimiler à un accord harmonieux de la force et de la diversité, une définition qui semble faite pour caractériser le matériau béton.  Dossier réalisé par Catherine Alcocer-Pin Giovanni Lelli : A la recherche du beau Le matériau béton agit sur l’architecture, dont il permet de sculpter l’écriture, en soulignant les formes, et en offrant une grande diversité d’aspects, de couleurs et de reliefs. Le matériau béton, parce qu’il est l’expression architecturale par excellence, agit comme un véritable médiateur culturel, technique et social. Centre départemental de documentation et futur musée de la résistance nationale, à Champigny-sur-Marne (94).[©Lelli Architectes] Depuis quelques années, au-delà de la conception architecturale de bâtiments, les aménagements extérieurs accordent une place de plus en plus large aux beaux bétons. Cette tendance forte s’explique par la grande facilité de moulage et donc la capacité à réaliser des formes complexes. Mais aussi par une large palette de couleurs, liée à la combinaison des composants du béton et à l'ajout de pigments et les différentes textures rendues possibles en surface.   L’architecte Giovanni Lelli en explique toutes les subtilités : « Une belle matière, c’est celle pour laquelle la main de l’homme a apporté un supplément d’âme, qui va bien au-delà de la structure et du règlement. De tous les matériaux de construction, le béton est le seul qui permet de travailler, et d’agir de différentes manières sur son aspect de surface, sa transparence. On ne peut pas se contenter de dire d’un béton “c’est un beau C50/75 …”. Il faut lui conférer ce quelque chose en plus que seul amène un travail sur l’aspect. Créer un beau béton est une recherche à chaque fois renouvelée. Il ne s’agit pas de reproduire une recette, mais d’en élaborer de nouvelles. Je recherche l’inédit, la différence pour, à chaque fois, aller plus loin et offrir autre chose, de la diversité. Nous sommes nombreux à partager cette passion des beaux bétons et chacun a sa propre approche de conception, sa trajectoire créative. Chez Lelli Architectes, notre “dada”, c’est la transparence… D’aucuns pourraient même dire que nous poursuivons une chimère, mais c’est cette quête qui nous pousse à toujours expérimenter de nouvelles choses sur chantier. Dans la construction comme dans tous les domaines, il faut de l’expérimentation. La recherche doit être pratique et non doctrinale. Allier performance structurelle et beauté dans une approche créative sans cesse renouvelée, telle est ma vision du travail du béton ». Sols et murs : Les façades s'animent et l'espace public se réinvente La signature architecturale d’un bâtiment tient pour l’essentiel au rythme véhiculé par sa façade. En alternant couleurs et aspect, cette dernière s’anime, raconte son histoire et celle de son environnement. Au-delà de sa performance structurelle, l’enveloppe offre aujourd’hui un véritable champ de créativité aux concepteurs. Mariage réussi entre la préfabrication et le coulé en place. Stade de tennis de la porte des Lilas, à Paris. Architecte : Bruno Mader.[©ACPresse] Résilles en Ductal de LafargeHolcim ou en Effix Arca signé Ciments Calcia, couleurs, empreintes, impressions photos sur des éléments de façade, les concepteurs disposent d’infinies possibilités grâce au matériau béton. Les industriels du béton ne sont pas en reste avec des MCI/MC2I sur les chantiers. Fehr, Guillerm/Jousselin et Soriba proposent aujourd’hui des MCI matricés ou imprimés. Et même des produits MC2I en béton teinté, poli… Au-delà de l’architecture, c’est tout l’aménagement du territoire, qui fait appel aux bétons esthétiques. A l’horizontale avec des aspects lavés, brossés, polis et surtout une explosion du matricé, qui connaît un réel engouement de la part des concepteurs. Cet aspect spécifique se décline en effet dans différentes teintes et matières, et permet d’imiter à la perfection la pierre, le bois ou la terre, multipliant ainsi les possibilités esthétiques. De nombreux bétons décoratifs pour l’aménagement extérieur ont vu le jour comme la ligne Artevia de LafargeHolcim [Lire ci-dessous]. Du côté d’Eqiom Bétons, une gamme de bétons décoratifs appelée “Articimo” a été développée. « Elle offre aussi un large choix de matières, textures et couleurs, souligne Sophie Juliao, responsable marketing solutions bétons.  Parmi les solutions décoratives les plus plébiscitées, on distingue le béton imprimé, qui confirme son succès. Quant au béton ciré, spécialité de la maison avec son réseau dédié, il attire par le rendu minimaliste et le design qu'il confère à un intérieur ou sur du mobilier pour un résultat moderne et tendance.Enfin, le réseau “Créateurs de Sols Bétons”, qualifié par Eqiom Bétons, regroupe plus de 100 professionnels spécialisés dans les bétons décoratifs. »De quoi répondre à toutes les attentes.   Vers des finitions sobres et naturelles  Rencontre avec Mejda Bendani de la direction marketing, responsable de gamme aménagements décoratifs de Lafarge France. Un matriçage délicat pour marquer le chemin à suivre avec l’Artévia de LafargeHolcim. [©LafargeHolcim] Quelle est l'étendue de la gamme que vous proposez ? Mejda Bendani : Artevia est une gamme de bétons décoratifs pour les revêtements de sol, développée par LafargeHolcim pour les aménagements extérieurs publics et privés. Ces bétons sont coulés sur une épaisseur de 12 cm qu’on traite en surface selon la gamme choisie pour obtenir l’aspect souhaité : effet pierre taillée (Artevia Roche), poli (Artevia Poli), béton coloré (Artevia Color), béton imitation bois, pavés, carreaux (Artevia Empreinte), béton effet sable (Artevia Saharo). La mise en œuvre est essentielle. C’est pourquoi, nous avons développé un réseau d’applicateurs partenaires, qui assurent la pose de ces bétons Quels sont les bétons esthétiques les plus demandés ? L’Artevia Relief reste l’offre la plus commercialisée en France. Il y a aussi une demande pour le béton imprimé, qui commence à se développer. Quel est l’avenir pour les bétons décoratifs ? Quelles sont les tendances ? Les tendances s’orientent vers des finitions sobres et naturelles. L’Artevia Saharo et l’Artevia Roche s’y prêtent bien, car ils offrent un effet de surface proche de la pierre naturelle ou d’un sable finement texturé. Cerise sur le gâteau, les teintes claires participent à lutter contre les effets d’îlots de chaleur urbains, en abaissant les températures en ville. Léon Grosse : Du temps, de l’énergie et de l’attention Il ne peut y avoir de bétons esthétiques sans une mise en œuvre soignée et une attention particulière portée à chaque étape du chantier. Réaliser un béton esthétique requiert d’adopter une démarche concertée entre les différents acteurs. Expert béton chez Léon Grosse, Serge Favre en fait la synthèse... Façade en béton blanc brut de décoffrage sur l’église de Saint-Julien-de-la-Lange (85). Architecte : Alvaro Siza.[©Léon Grosse] En tant qu’entreprise de mise en œuvre, quels sont les aspects que l’on vous réclame le plus ? Serge Favre : La tendance est aux bétons clairs, aux bétons matricés avec de nouvelles textures. Les bétons très sobrement sablés, révélant les gravillons, ont aussi le vent en poupe. La coloration vient en complément, de manière à marquer une façade avec des lignes horizontales constituées de différentes couleurs. On a beaucoup de variations autour de l’ocre pour retrouver des couches naturelles combinées au matriçage, afin de créer un relief. Quel est le secret d’un béton esthétique bien réussi ? La finition est fondamentale. Avec des bétons bien fermés, bien formulés, on arrive à des aspects satinés ou brillants comme des miroirs. Tout est question de travail en équipe. Parement matricé et peint sur le centre hospitalier Navarre, à Evreux (27). Atelier d’architecture : AACD.[©ACPresse] Pour obtenir une belle homogénéité, les moyens sont simples. Mais encore faut-il les mettre en œuvre ! Le préalable indispensable réside dans l’implication de tous les intervenants très en amont. Tout est important comme la profondeur de la matrice et donc l’épaisseur à obtenir pour mettre en avant plus ou moins de textures. Les bétons esthétiques, il faut le rappeler, ont un coût qu’il est nécessaire de bien prendre en considération dès le début du projet, car trop souvent de belles intentions sont abandonnées en cours de route. Par exemple, la coloration double souvent le prix d’un béton. Certaines couleurs comme le bleu le renchérissent encore plus. Il faut bien prendre en compte, dès le départ, les dosages nécessaires pour l’obtention d’une teinte franche et pérenne. Un rouge dosé a minimapar souci d’économie donnera un rose layette… Dernier point fondamental, un béton esthétique doit être protégé, afin de préserver la teinte dans le temps, lorsqu’il est coloré. Par ailleurs, comment ne pas prévoir un anti-graffitis jusqu’au premier étage ? Bien souvent, ce poste est passé à la trappe… Pour résumer, je dirais qu’un chantier de béton esthétique : c’est du temps, beaucoup d’énergie et de l’attention portée sur tous les détails ! Adjuvants et additions : Influenceurs de couleurs Les adjuvants et autres additions occupent une place importante. Sans ces composants, il serait tout simplement impossible d’obtenir des bétons présentant une esthétique. Qu’il s’agisse un voile dit “brut de décoffrage”, d’un parement coloré ou d’un sol désactivé... La médiathèque de Vitrolles bénéficie d’un parement clair et lisse, obtenu notamment par l’utilisation du laitier moulu de hauts fourneaux Ecocem dans la formule du béton. Architecte : Jean-Pierre Lott.[©Ecocem] En matière d’esthétique, l’ensemble de la filière doit beaucoup aux adjuvantiers, qui ont œuvré pour la mise au point de bétons esthétiques et décoratifs.  Pour un beau béton, tout commence par une huile de décoffrage de qualité, qui assurera la régularité du parement avec un aspect homogène et sans bullage. Tous les adjuvantiers - BASF CC, Chryso, GCP Applied Technologies, Mapei, Sika ou Technique Béton - proposent des huiles et des émulsions végétales, correspondant à la nouvelle classification d’agents de démoulage. Cette dernière a été mise en place par le Synad et présente des produits en conformité vis-à-vis de la santé et de l’environnement. Outre cet aspect, ces huiles répondent avant tout aux besoins des entreprises de réaliser des bétons au parement de qualité. Et l’interface entre le coffrage et le béton en constitue le point central. Ces additions qui teintent. Les huiles de décoffrage jouent un rôle important dans l’obtention de beau fini des parements en béton brut.[©BASF CC] Pour aller plus loin, le choix des constituants internes influe aussi sur la teinte finale du béton. En premier lieu, la coloration est donnée par les éléments les plus fins, ciment, sable et additions. Les colorants entrent pleinement dans cette dernière catégorie. Bien entendu, la destination du béton orientera le maître d’œuvre sur un type de coloration. Pour la coloration dans la masse, la palette est sans limites, car non seulement, ces colorants peuvent être mélangés entre eux. Mais aussi être combinés avec la teinte originelle du ciment, offrant ainsi une multiple de possibilités. Depuis le ton pastel jusqu’à la nuance la plus vive. MasterColor de BASF CC, ChrysoColor de Chryso, MapeColor de Mapei, Pieri Kaolor de GCP Applied Technologies ou ColorCrete de Sika sont autant de ligne de produits, qui répondent à l’heure actuelle à la demande croissante en matière de coloration des bétons.Mais les additions peuvent être d’une autre nature et avoir un autre rôle que celui de simple colorant. Elles sont ajoutées aux bétons afin de modifier leurs caractéristiques, à l’état frais comme à l’état durci. Ultra fines, elles influent tout de même sur la teinte du béton. Ainsi, les fillers calcaires éclaircissent le béton.Fournisseur de ce type d’additions, l’industriel Omya s’engage même sur la teinte liée aux additions de fillers calcaire, en proposant un suivi blancheur. De son côté, le laitier moulu de hauts fourneaux d'Omya est recommandé pour les bétons apparents, les bétons colorés et les bétons architectoniques. Il procure un aspect de surface régulier, grâce à une finesse Blaine élevée et une teinte plus claire, voire blanche. C’est aussi un très bon rempart contre les efflorescences, grâce à la neutralisation chimique de la chaux contenue dans le béton. Dompter le temps. Un sol extérieur en béton coloré en harmonie avec l’immeuble White, à Montrouge (92).[©Sika] Dans le même ordre d’idée, la fumée de silice, bien que noire, ne fonce pas le béton, comme on pourrait le croire. L’industriel Condensil l’a démontré à travers une série de planches d’essai... Résultat, les bétons additionnés de fumée de silice présentaient des teintes plus claires que les mêmes bétons sans fumée. L’explication est simple : cette addition est intégrée le plus souvent dans ces bétons très techniques, dont la composition et le malaxage sont super maîtrisés. De fait, la dispersion des éléments, en particulier les plus fins, est bien jugulée. On peut aussi citer des produits anti-efflorescence de type MasterPel 795 et 799 de BASF CC. Intégrés directement dans le mélange, ils permettent, grâce à l’effet perlant qu’ils procurent, “d’hydrophober” le béton. Ceci élimine des désagréments, tels que l’efflorescence, limitant ainsi la perte de la teinte initiale dans la durée. Enfin, le temps constitue un autre ennemi de la beauté du béton. Et pour préserver cet atout vis-à-vis des agressions extérieures, les produits de protection sont indispensables. Intégrés à la formulation du béton ou intervenants en traitement de surface, les solutions restent nombreuses. Les principaux acteurs proposant ce type de produits s’appellent Chryso, GSP Applied Technologies, Guard Industries ou Hydro-Minéral. Les solutions sont de type minéralisant, imperméabilisant, hydrofuge, anti-graffitis... Elles peuvent présenter des fonctions complémentaires, comme la coloration.  Et si les bétons ont souffert des outrages du temps ou du vandalisme, elles peuvent aussi aider à leur nettoyage, pour retrouver une nouvelle jeunesse ou leur esthétique originelle.   Tout est dans le détail  Abords de la halle Maryvone Dupureur, à Saint-Brieuc (22).[©RCR Déco Bretagne ] Responsable de l’agence Bretagne de Sols/RCR Deco France, Etienne de Poulpiquet est un spécialiste des bétons esthétiques à l’horizontal. Il estime aussi que la collaboration et les échanges avec l’ensemble des acteurs d’un chantier sont essentiels à la réussite d’un beau béton. « Je ne saurais trop rappeler l’importance d’une bonne conception, impliquant en amont l’ensemble des acteurs, en favorisant les échanges dès le début du projet. Réussir un béton esthétique suppose de porter une attention accrue à tous les “détails” du chantier : épaisseurs, joints calepinages. Rien ne peut être laissé au hasard, car ce sont bien souvent ces “détails”, qui font l’esthétique d’un projet et lui confèrent son aspect final. Les tendances sont aujourd’hui sans cesse renouvelées et il faut savoir sortir de ses habitudes pour proposer des finitions adaptées à l’espace public, qui connaît actuellement une réelle transformation en matière esthétique. » Chryso : « Le beau béton est très tendance » Sadok Khalsi est le chef de marché bétons décoratifs chez Chryso. Il fait un point sur ce sujet... Que sont les bétons esthétiques pour Chryso ? Pour Chryso, les bétons esthétiques ou décoratifs constituent un important pan d’activité. Cela fait plusieurs années déjà que nous avons pris ce virage. Et les acquisitions récentes de Moderne Méthode et de BMC Diffusion nous ont permis de consolider notre offre, tout en élargissant nos domaines de compétence. Notamment en ce qui concerne les matériels et les techniques de mise en œuvre.Aujourd’hui, tout ce qui permet l’embellissement est important. Et le béton ne se cache plus. Il est même très tendance. Son image est redorée et Chryso en est l’un des acteurs. L’apport de valeur se fait sur l’ensemble de la chaîne travaillant sur ces types de bétons. Ceci, jusqu’au client final.  Allée micro-desactivée avec le système Chryso Deco Wash Pico.[©Chryso] Quelles sont les solutions esthétiques, qui se distinguent en ce moment ? Le marché des bétons désactivés reste porteur. Mais à l’heure actuelle, la tendance est davantage orientée sur les techniques de micro-désactivation, à la finition “sablée” ou “très fine”. La demande est aux aspects très naturels. Notre nouvelle offre Chryso Deco Wash Pico répond à ce cahier des charges. Cette désactivation très fine est idéale pour les rues piétonnes des centres villes ou pour les plages de piscine. L’autre tendance touche à l’imperméabilisation des sols. Aujourd’hui, la réglementation exige que les communes préservent des zones, permettant aux eaux de ruissellement de s’infiltrer dans le sol. En ville, c’est toujours un peu délicat. Les bétons drainants sont la réponse à cette contrainte. Ainsi, notre solution Chryso EasyDrain permet de construire une surface drainante. C’est là son rôle premier. Mais surtout, cette surface devient en même temps esthétique, ce qui est assez nouveau pour ce type de bétons. Chryso propose aujourd’hui différentes solutions, afin d’apporter cette dimension esthétique : Chryso Urban Stencil, Renocrete…Côté pratique, l’adjuvantation développée pour ce système optimise le transport du béton dans la toupie, tout en facilitant la mise en œuvre.   Ouvrages de référence  Ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et à leurs mises en œuvre.[©Specbea] Ancien président du comité Vecu (Voirie et chantiers urbains) du Specbea, Olivier de Poulpiquet revient sur l’existence de quelques ouvrages de référence dans le domaine des bétons d’aménagement : « Les bétons décoratifs sont une véritable passion à laquelle j’ai consacré 20 ans de ma vie. Tout a commencé avec l’aménagement des espaces verts. L’avènement du béton désactivé a été un véritable déclic, qui a permis d’établir les règles de l’art, car il ne peut y avoir de beaux bétons sans une mise en œuvre encadrée. A ce titre, le Specbea a édité trois ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et aux règles de l’art les concernant. » A consulter de toute urgence. Ciments Calcia : Facteur d'harmonie Ces dernières années ont été riches dans le domaine des bétons esthétiques, tous les acteurs rivalisant d’imagination pour mettre au point des produits surprenants et accessibles. Contribuant au bien-être de tous, car le beau est un facteur d’harmonie. Roland Merling, responsable prescription chez Ciments Calcia, brosse le panorama des bétons esthétiques. Comment définir les bétons esthétiques et décoratifs ? Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines (78). Architecte : Chabanne & Partenaires.[©Paul Kozlowski/Ciments Calcia] Roland Merling : Le béton est un matériau composite, qui permet de travailler de façon très approfondie sur l’apparence de son parement, qui peut revêtir un aspect texturé ou lisse, s’animer de motifs grâce au matriçage ... Ces résultats s’obtiennent de trois manières différentes : le travail de l’empreinte, qui conserve la peau du béton, les traitements chimiques et les traitements mécaniques qui, en supprimant la peau du béton, font apparaître sa matière interne. En fonction des traitements, ils sont réalisés sur béton frais ou durci. En ce qui concerne les bétons colorés, il existe deux possibilités pour les teinter. Tout d’abord, un traitement de surface appliqué sur béton durci. Celui-ci se fait avec des lasures pour les parties d’ouvrages verticaux et des minéralisateurs pour les parties d’ouvrages horizontaux. Ces produits peuvent être mats ou brillants, incolores ou colorés, On peut aussi opter pour un traitement dans la masse, avec l’utilisation de particules fines de sables colorés ou/et de pigments minéraux. Bien entendu, ces deux types de traitement peuvent être associés. Quels sont les acteurs du marché des bétons esthétiques et décoratifs ? Les acteurs sont présents sur toute la chaîne de valeur, depuis la conception incluant la maîtrise d’ouvrage et les architectes. Il concerne les fournisseurs de béton prêt à l’emploi, les préfabricants, les carriers, les fabricants d’adjuvants et de pigments pour béton et les entreprises de construction. Sachant que la mise en œuvre est un point fondamental pour la réussite d’un béton esthétique. Elégante résille réalisée en béton, intégrant le ciment Effix Arca de Ciments Calcia.[©Ciments Calcia] Unibéton est un acteur très présent sur le marché des bétons esthétiques pour les voiles de bâtiments ou pour les ouvrages d'art. Nous proposons les gammes Décovoil, Isyvoil, Isytecvoil et Gigavoil. Unibéton intervient aussi sur le marché des aménagements urbains, avec ses gammes Unidécor, Colordécor, Primdécor, Stabidécor et Cérador.  Quelles sont les tendances marquantes actuelles et pour l’avenir ? Si les bétons décoratifs existent depuis vingt ans, la période récente a été créative, avec la mise sur le marché des bétons dépolluants à base de ciment i.active Ultra de Ciments Calcia, luminescents ou scintillants. Ces derniers sont très prisés par les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre. Le béton permet de structurer l’espace, avec des variations de teintes en fonction de la vocation des espaces : zones piétonnes, pistes cyclables, chaussées automobiles à chaque usage sa couleur ou son aspect ! Enfin, il est devenu possible depuis peu d’associer des propriétés drainantes, esthétiques et dépolluantes au béton, avec la gamme Idro drain d’Unibéton. La palette des possibles est infinie pour autant que l’on veuille encore développer ce marché. A ce niveau, il faut que tous les acteurs soient bien formés à ces solutions. Des programmes dédiés existent, de la conception à la mise en œuvre. C’est fondamental pour l’avenir de ce marché. Atelier Artistique du Béton : Quand l’art investit l’espace public grâce au béton Ces dernières années ont vu l’apparition de nouveaux acteurs spécialisés dans la conception et la réalisation d’éléments artistiques en béton, destinés aux structures de loisirs, mais aussi aux espaces publics. L’Atelier Artistique du Béton en fait partie… Réplique de la grotte de Lascaux, réalisée par AAB dans le cadre de la construction du nouveau Centre international de l’art pariétal, dit “Lascaux IV”.[©AAB] L’Atelier Artistique du Béton (AAB) a marqué les esprits, avec la réalisation de l’espace destiné aux lions du parc zoologique de Beauval. Avec quelque 5 300 m2d’espaces paysagés, aux airs de savane africaine ont été aussi aménagés. Aujourd’hui, l’industriel participe à la nouvelle attraction du zoo à venir pour 2020. La technique d'AAB consiste à sculpter à la main et dans le frais d’un mortier thixotrope, présentant des résistances au jeune âge élevées et une consistance ad hoc. Grâce à cette technique du béton sculpté, AAB peut produire des façades thématisées, des faux rochers ou encore des éléments figuratifs architecturaux de premier plan. Il compte des références toutes plus prestigieuses les unes que les autres. Le nouveau centre de l’Art pariétal de Lascaux IV, le premier Royaume du Puy du Fou, le Puy du Fou à Tolède, en Espagne ou encore le parc Aquatique Rulantica à Europa Parc, en Allemagne, qui ouvrira ses portes d'ici à novembre 2019. AAB s'est aussi illustré dans le domaine public, en produisant, grâce à ses techniques, de nombreux ouvrages, comme la rénovation des barrières en rocaille du parc des Buttes Chaumont, à Paris, de la passerelle du Chaumont-sur-Loire ou encore la construction des arbres de la gare de Nantes, et de nombreux éléments en Bfup sous la houlette de Rudy Ricciotti. Le Puy-du-Fou de Tolède, en Espagne.[©AAB] Côté stratégique, Ateliers artistiques du Béton a été repris, en 2016, par Nicolas Feldkircher. Parti du béton sculpté et s’étant ouvert au Bfup, il y a maintenant 12 ans, l’entreprise continue sa croissance, en ayant acquis, en septembre 2019, l'Usine à 5 pattes. Cette dernière est une société de conception/construction de décors en toute matière, notamment le bois, le polyester, le métal, les LED ou encore le verre. L'acquisition de cette société renforce la position de AAB sur le marché du décor en Europe.   L’art et la matrice  La matrice permet de texturer les façades à l’envi...[©DR] Les matrices de coffrage sont un moyen efficace d'agrémenter de façon esthétique les surfaces en béton apparent. Leur qualité est une composante incontournable de la réussite d’un béton esthétique. Tout d’abord, GCP Applied Technologies poursuit le développement et la commercialisation des matrices Pieri Liner. De son côté, le coffreur Noe propose des matrices sous la marque NoePlast. Celles-ci sont présentées de façon élégante dans un catalogue de conception entièrement revisité. Enfin, l’incontournable Reckli reste le spécialiste de la matrice aux yeux de nombres d’acteurs de l’acte de construire, architectes en tête. Dans ces ateliers d’outre-Rhin, l’industriel formule, produit et transforme des élastomères pour en faire des moules souples, permettant de texturer les bétons. L’offre est pour ainsi dire infinie car, à côté des modèles standards, Reckli est en mesure de réaliser toutes les textures imaginables...  Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 283 jours

L'épargne réglementée des Français va servir à financer la relance

Sur les 85,6 milliards d'euros d'épargne accumulée entre janvier et juillet par les ménages français, plus de 30 milliards ont été placés sur les livrets d'épargne réglementée, soulignent dans un communiqué conjoint le ministère de l'Économie et des Finances et la Caisse des dépôts (CDC), bras financier de l'État.Ces placements, gérés par la CDC, comprennent le Livret A, le livret de développement durable et solidaire (LDDS) et le livret d'épargne populaire (LEP). Ils servent historiquement à financer les bailleurs sociaux et les collectivités.L'institution, via l'épargne réglementée, peut ainsi proposer des durées d'emprunt très longues allant de 60 ans pour les prêts aux collectivités locales à 80 ans pour les prêts au logement social.Compte tenu des besoins de financement nécessaires à la relance économique, "le gouvernement a donné son accord à la Caisse des Dépôts pour faire évoluer les conditions des prêts accordés à partir des livrets d'épargne réglementée", est-il précisé.Ces prêts pourront financer des projets prioritaires dans le cadre de la transition écologique et énergétique (TEE), la santé ou encore le tourisme.Ils "soutiendront également les projets des élus en matière de transports propres, de production d'énergies renouvelables ou encore de rénovation énergétique des bâtiments publics comme les écoles".Désormais, les prêts accordés par la Caisse des dépôts seront ouverts à de nouvelles entités comme "les agences de l'eau, de grandes fondations et associations reconnues d'utilité publique qui portent des projets liés à la transition écologique et énergétique ou les ports maritimes".Autre évolution, la part du besoin de financement pourra représenter l'intégralité du prêt pour les projets liés à la TEE. Leur tarification sera aussi "plus attractive", est-il mentionné.La Banque des territoires, structure de la CDC, disposera dès le 20 septembre d'une enveloppe d'environ 12 milliards d'euros de prêts à destinations des collectivités locales pour financer d'ici à 2022 leurs projets."Ces évolutions (...) seront mises au service de tous les territoires puisque les conditions proposées ne varient pas selon l'emprunteur, le territoire concerné, la durée du prêt ou les montants demandés", rappellent le ministère et la CDC.
Il y a 4 ans et 283 jours

Ports de Paris renforce ses contrôles et envisage des sanctions contre Lafarge

"Si l'enquête préliminaire conclut à un acte délibéré, c'est l'existence même de l'installation qui est remise en cause", met même en garde Antoine Berbain, directeur général d'Haropa-Ports de Paris. Dans ce cas, l'établissement public se portera partie civile, a-t-il ajouté."Les faits qu'on a pu constater chez Lafarge nous ont profondément choqués" poursuit-il. Au point que Ports de Paris lancera vendredi un plan d'actions qui renforce les contrôles sur la trentaine d'usines à béton installées en bords de Seine en Ile-de-France."LafargeHolcim a mis en place un plan d'action très sévère afin que ce genre de problème ne se produise plus jamais", a répondu un porte-parole du cimentier, sollicité par l'AFP."Ce plan d'action a été communiqué à Haropa, aux représentants de l'Etat et à la mairie de Paris", a ajouté ce porte-parole en précisant que "la mise en place concrète des dispositions de ce plan d'action sera vérifié par un bureau de contrôle indépendant".Le directeur général d'Haropa-Ports de Paris assure lui vouloir "tirer toutes les conséquences de cet incident. Nous allons renforcer nos exigences contractuelles. Les entreprises auront obligation de nous prévenir d'un incident dans les douze heures"."On a un dispositif de sanctions qu'on renforce", qui peut aller de sanctions financières "jusqu'à la résiliation du titre" d'exploitation. Si ce titre est résilié, l'exploitant "doit arrêter son activité et démonter ses installations", précise Antoine Berbain.Ce plan d'action met aussi en place un processus de contrôles inopinés des sites par Ports de Paris. Jusque-là, l'institution réalisait un audit annuel et l'entreprise était prévenue de la date.Enfin, le texte prévoit la création d'une adresse email, drse@paris-ports.fr, pour permettre aux riverains de signaler les incidents ou de partager leurs soupçons avec Ports de Paris, qui "s'engage à répondre dans les 48 heures aux demandes". "Ce sera aussi un moyen pour nous d'orienter nos contrôles", précise le directeur général.La Mairie de Paris a estimé auprès de l'AFP que ces décisions allaient "dans le bon sens : des règles plus strictes et des contrôles plus fréquents"."Nous demandons depuis plusieurs années à Ports de Paris de nous associer au choix des destinations de site, des opérateurs, des modalités du cahier des charges", a ajouté la Ville de Paris.Celle-ci demande une "grande consultation" avec Ports de Paris pour être "pleinement associée à la gestion de son fleuve".Elle se réserve aussi le droit de se porter partie civile dans ce dossier, ajoute-t-elle.Depuis fin août, Lafarge-Holcim fait l'objet d'une enquête du parquet de Paris pour "déversement de substances nuisibles par personne morale", "jet ou abandon par personne morale de substances nuisibles" et "utilisation de produits phytosanitaires sans respecter les conditions d'utilisation".L'Office français de la biodiversité (OFB) a constaté le 27 août une "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".Pour cette suspicion de pollution, Lafarge s'est dit "victime" début septembre, affirmant que l'écoulement en question était le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant", et n'était en rien un acte volontaire de l'entreprise.
Il y a 4 ans et 283 jours

L'ENTPE signe une convention de parrainage avec Eurovia

FORMATION. C'est la première fois qu'une entreprise privée parraine une promotion de l'ENTPE. De quoi permettre aux quelque 200 étudiants de mieux comprendre le fonctionnement d'une entreprise, bénéficier du partage de son expérience technique et à l'international, et d'un réseau, à travers un programme pédagogique élaboré autour de 3 axes.
Il y a 4 ans et 284 jours

Ports de Paris : les sanctions envisagées contre Lafarge

Ports de Paris, en charge de l’attribution des concessions sur les berges de Seine, annonce le renfort de ses contrôles et fait le point sur les sanctions encourues par Lafarge.
Il y a 4 ans et 284 jours

Colas Rail décroche un nouveau marché auprès de SNCF Réseau

CONTRAT. La filiale ferroviaire du groupe Colas a signé pour le renouvellement de voies et la reprise de plateformes sur un axe de Charente-Maritime.
Il y a 4 ans et 284 jours

Un nouveau directeur commercial pour BerryAlloc

CARNET-NOMINATION. Louis Mainguet est le nouveau directeur commercial du spécialiste des parquets BerryAlloc. Découvrez sa feuille de route.
Il y a 4 ans et 284 jours

Fabemi traite les ponts thermiques

La solution constructive complète pour traiter les ponts thermiquesLa RT 2005 a instauré la nécessité d’assurer une isolation complète de l’enveloppe du bâtiment. La RT 2012 et les constructions BBC portent sur les moyens à mettre en œuvre pour traiter les ponts thermiques, qui provoquent des pertes de chaleur. Les planchers et blocs Fabemi sont la réponse idéale pour atteindre les exigences de la RT 2012, voire construire des bâtiments conformes aux exigences du label E+C- (Énergie + Carbone -), en vue de la future réglementation énergétique et environnementale du bâtiment.L’entreprise Fabemi a également développé des solutions constructives complètes pour traiter les ponts thermiques (planchers avec entrevous polystyrènes + planelles + blocs isolants). À cet effet, elle propose les planelles isolantes RIVTHERM® 25 (R = 0,25 m2.K/W) et RIVTHERM® 85 (R = 0,85 m2.K/W) ainsi que l’ISOPLANEL S (R = 0,92 m2.K/W) – planelle isolante conçue pour une utilisation toutes zones sismiques – pour le traitement des ponts thermiques à l’intersection mur-plancher.Un système complet mur et plancherSans rupteurs de ponts thermiquesComptant parmi les leaders sur le marché des produits en béton, Fabemi offre des solutions constructives globales pour traiter les ponts thermiques au niveau des planchers intermédiaires des bâtiments (planchers dalle pleine, béton ou planchers préfabriqués) et ainsi améliorer les performances des parois : blocs isolants / planelles isolantes / planchers à poutrelles et entrevous.Solution économique et facile à mettre en œuvre, les planelles isolantes représentent une alternative idéale aux rupteurs de ponts thermiques, sans rupture de la dalle de compression. Le système comprend tous les éléments pour construire le plancher et les murs, dans le respect des préconisations de l’étude thermique et des règles de l’art.Un plancher isolant avec poutrelles RAID® hybrides, entrevous isolants et planelles isolantes.Des blocs isolants Fabtherm® et accessoires (blocs d’angle, blocs de chaînage…) pour monter des murs de résistance thermique jusqu’à R = 1,77 m2.K/W.Solutions constructives pour maisons individuelles et logements collectifs, les blocs isolants Fabtherm®, associés aux planelles isolantes Fabemi, permettent d’obtenir des valeurs de ponts thermiques conformes à la RT 2012, y compris avec des planchers dalle pleine.Cette solution consiste à intégrer une planelle isolante en about de dalle au niveau du passage des flux thermiques en complément de l’élévation en blocs béton isolants. Cela permet de diminuer de plus de 20% les déperditions linéiques en fonction de la résistance thermique de la planelle.En agrégats courants, d’épaisseur 5 cm, doublé d’une plaque de polyuréthane, la planelle isolante ISOPLANEL S (épaisseur 5 cm – R = 0,92 m².K/W), est efficace, simple et économique pour traiter les ponts thermiques formés aux intersections de planchers et maçonneries isolantes. Conçue pour les zones sismiques, elle est déclinée en plusieurs hauteurs (16, 17, 20 et 24 cm), en fonction de l’épaisseur du plancher. En béton de pierre ponce et dotée d’un isolant polystyrène graphite, la planelle isolante RIVTHERM® 85 (épaisseur 6,4 cm – R = 0,85 m².K/W), posée en rive de plancher, permet de traiter les ponts thermiques jusqu’à suppression des rupteurs.Également en béton de pierre ponce et dotée de 5 alvéoles, la planelle isolante RIVTHERM® 25 (épaisseur 5 cm – R = 0,25 m².K/W), posée en rive de plancher, permet de traiter les ponts thermiques. Adaptée pour tous types de plancher, la mise en œuvre des planelles isolantes Fabemi est plus simple et plus économique qu’avec des rupteurs de ponts thermiques.Fabemi planchers : poutrelles raid® hybrides manuportablesAvec ou sans étais, les RAID® Hybrides Fabemi sont des poutrelles à talon en béton précontraint avec raidisseurs treillis triangulaires exclusifs. Longue portée, ces poutrelles permettent de réaliser toutes les solutions de planchers (standards, thermiques, acoustiques), en neuf comme en rénovation. Plus légères que des poutrelles précontraintes traditionnelles, les RAID® hybrides Fabemi sont manuportables. Elles permettent d’atteindre de grandes portées (6,20 m de long sans étais et 9 m avec étais), qui offrent une grande liberté de conception des bâtiments en réduisant sensiblement la nécessité de murs de refend. Autre atout, les raidisseurs triangulaires assurent une prise en main facile pour un transport aisé. Un confort de travail très apprécié, qui renforce l’efficacité des équipes sur les chantiers.Les poutrelles RAID® hybrides Fabemi font réaliser jusqu’à 12% d’économie de béton dans le cas de montages réalisés avec des entrevous béton ou polystyrène à bords droits.Les montages isolantsLes poutrelles RAID® hybrides Fabemi s’associent avec les entrevous polystyrène suivants :OPTIRAID® : entrevous coffrant en polystyrène pour réaliser des planchers intermédiaires légers, en neuf comme en rénovation.RAIDtherm® : entrevous polystyrène à languette limitant les pertes énergétiques des planchers bas, et entrevous polystyrène décor à languette permettant de conserver une sous-face plate.RAIDtherm® sous chape flottante : entrevous polystyrène à languette combiné à la mise en oeuvre d’une chape flottante servant à optimiser les épaisseurs des isolants et à réduire de manière significative les pertes linéiques.Fabemi blocs isolants : l’excellence Fabtherm®Le savoir-faire de Fabemi s’illustre également dans la fabrication de blocs béton isolants innovants et performants de la gamme Fabtherm®, qui se répartissent ainsi :Le bloc creux à coller Fabtherm® Éco, doté d’une résistance thermique de R = 0,51 m2 K/W, qui fait économiser sur l’épaisseur de l’isolant. Deux fois plus isolant qu’un bloc traditionnel, le Fabtherm® Éco apporte une solution économique de qualité à la construction de bâtiments individuels ou collectifs jusqu’à R+2.Les blocs creux à maçonner Fabtherm® Air, deux à sept fois plus isolant que des blocs traditionnels. Ces blocs de 20 cm de section, à base d’agrégats légers ou courants, disposent d’une âme en mousse 100 % minérale AIRiumTM, développée par LafargeHolcim, renforçant leurs capacités isolantes. Ils affichent ainsi des performances thermiques inédites à épaisseur constante (de R = 0,58 m2.K/W à 1,77 m2.K/W), apportant une solution à tous les besoins (logements collectifs, maisons individuelles et bâtiments tertiaires).La mousse minérale isolante injectée dans les blocs Fabtherm® Air permet à la maçonnerie de prendre part à l’isolation du bâtiment, ce qui procure un gain de temps dans la construction et un gain de surface habitable.La gamme de blocs isolants Fabtherm® Air comprend :Le bloc à maçonner Fabtherm® Air 0.6 en agrégats courants, soit R = 0,58 m2.K/W,Le bloc à coller Fabtherm® Air 1.1 en agrégats courants, idéal pour les logements collectifs (R+4), soit R = 1,12 m2.K/W,Le bloc à coller hautes performances Fabtherm® Air 1.8 en agrégats légers (R+3), soit R = 1,77 m2.K/W.
Il y a 4 ans et 284 jours

Quelles tendances pour l'apprentissage en cette rentrée post-confinement ?

FORMATION PROFESSIONNELLE. Les premières remontées du réseau des CFA du BTP indiquent un faible recul des entrées en apprentissage ainsi qu'une baisse des ruptures de contrats. Après la période de confinement et avec les contraintes sanitaires en vigueur contre le Covid-19, les acteurs de la formation professionnelle ont dû repenser l'enseignement technique.
Il y a 4 ans et 284 jours

Apprentissage dans le BTP : "La situation s'améliore, mais surtout si on communique"

FORMATION PROFESSIONNELLE. Suite à la signature d'un partenariat entre le réseau des CFA du BTP et l'organisation WorldSkills France, les présidents respectifs des deux organisations, Eric Routier et Armel Le Compagnon, dressent pour Batiactu un portrait de l'apprentissage en France en cette rentrée marquée par la crise du coronavirus. Et de détailler les actions menées pour accroître l'attractivité et l'excellence des métiers de la construction.
Il y a 4 ans et 284 jours

"Après 30 années d'innovation, un certain immobilisme règne en France" S.Gendron, Transpod

INTERVIEW. La société canadienne Transpod a récemment signé un protocole stratégique avec l'Alberta, qui devrait aboutir au lancement d'une première ligne commerciale de transport à très grande vitesse (hyperloop) dans les années à venir. Cofondée par le Français Sébastien Gendron, l'entreprise a une activité en France. Malgré tout, point de soutien officiel du côté des autorités, ce que regrette le patron de l'entreprise.