Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Transport et infrastructure

(29811 résultats)
Il y a 5 ans et 43 jours

Une maison semi-enterrée de 1985 dans une colline de Sheridan Usa

« Nous sommes en train de paver et de recouvrir ce pays à mort ». Ce sont les mots de l’architecte du Massachusetts Malcolm Wells qui, dans les années 1970, alors que le mouvement environnemental prenait de l’ampleur aux États-Unis, a renoncé au design contemporain en faveur de logements souterrains à faible consommation d’énergie. Ses plans prévoyaient […]
Il y a 5 ans et 44 jours

Infranum lance une étude d'impact de l'épidémie de covid-19 sur ses activités

FIBRE OPTIQUE. La fédération Infranum a commandé une étude pour mesurer l'impact de la crise sanitaire sur la filière des infrastructures numériques. Un diagnostic qui doit l'aider à formuler des propositions précises et chiffrées au gouvernement dans le cadre du futur plan de relance de l'économie.
Il y a 5 ans et 44 jours

Covid-19 : Le patronat satisfait par les exonérations de charges mais demande encore un effort

Le Premier ministre Édouard Philippe a indiqué lundi au Sénat que le gouvernement était prêt à convertir les reports déjà accordés "en exonérations définitives de charges, non seulement pour les entreprises du secteur de la restauration et du tourisme, mais aussi pour toutes les TPE ayant fait l'objet de mesures de fermeture"."Le Medef portait une demande de dégrèvement, d'annulation de charges", car "une entreprise, un commerce qui a totalement fermé ne sera pas dans la capacité de rembourser, parce que le chiffre d'affaires perdu s'est envolé à jamais", a réagi sur LCI son vice-président et porte-parole Fabrice Le Saché.L'Union des entreprises de proximité (U2P), qui représente des commerçants, artisans et professions libérales, s'est elle félicitée dans un communiqué "que le gouvernement donne ainsi une suite favorable à sa demande".L'exonération annoncée par le Premier ministre Edouard Philippe permettra selon l'U2P "d'aborder la relance de l'activité dans de meilleures conditions".La mesure gouvernementale "répond à la logique +zéro recette, zéro dépense+ défendue par l'U2P depuis le début de la crise", explique cette organisation."C'est une bonne mesure, mais nous considérons que c'est une première étape" et "il nous semble que de toute façon il faudra l'élargir", a estimé de son côté le président de la CPME François Asselin, dans un entretien à l'AFP."Au-delà des secteurs qui ont subi une fermeture administrative, il y en a d'autres qui s'en trouvent directement victimes", a-t-il expliqué en citant en exemple les distributeurs de boissons, car "leurs clients étant fermés, ils ne vendent plus".Pour le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises, "il faut y aller avec une épuisette un peu plus large en n'oubliant personne, parce qu'il y en a qui, s'ils n'ont pas cette mesure d'exonération de charges, ne pourront jamais redémarrer".Du côté du réseau des Chambres de métiers et de l'artisanat (CMA France), on salue cette décision tout en demandant aussi une "équité de traitement en direction de l'ensemble des entreprises artisanales" avec la "nécessité d'annuler ces charges y compris pour les entreprises qui ont pu ouvrir pendant cette période et dont la perte de chiffre d'affaires est conséquente".Dans la même ligne, la Fédération du commerce coopératif et associé (FCA), qui couvre une trentaine de secteurs d'activité (alimentation, bricolage, sport, pharmacie, optique...), estime qu'"un très grand nombre de commerces ne sont pas concernés par la fermeture administrative mais ont subi une fermeture de fait, en raison du confinement".Elle réclame donc aussi pour eux un "effort", par "exigence d'égalité et de justice".
Il y a 5 ans et 44 jours

Progression record du chiffre d’affaire pour NGE

Antoine Metzger, président du groupe NGE. [©NGE] Groupe français de BTP, NGE a réalisé en 2019 un chiffre d’affaires record, 100 % organique. Et ce, pour la quatrième année consécutive. Ainsi, le groupe de construction a atteint 2,5 Md€, soit une progression de + 23,2 % par rapport à 2018. Le résultat opérationnel sur l’activité s’établit à 68,4 M€, alors que le carnet de commande, au 1er janvier 2020, affichait 4,1 Md€ de prévision. Cette performance est le résultat d’un modèle historiquement basé sur trois piliers : le multi-métiers, l’expertise et la proximité́. Pour soutenir son développement, NGE a recruté́ plus de 4 000 nouveaux collaborateurs en 2019. Une année tirée par le Grand Paris Express « Ce fut une année intense et exceptionnelle en termes de volume d’activité, explique Antoine Metzger, président de NGE. Les régions ont enregistré une bonne année à la faveur de la période préélectorale, avec une progression de + 17 %. Les grands projets que nous menons en France ont presque doublé, atteignant une progression de 96 %.  Ils concernent aussi bien le Grand Paris Express, que le déploiement de la fibre optique ou la construction d’ouvrages majeurs. A l’international, l’année 2019 a été marquée par le démarrage de deux grands chantiers. D’une part au Cameroun. Et, d’autre part, en Uruguay avec un projet ferroviaire pour lequel intervient aussi notre activité Concessions. »
Il y a 5 ans et 45 jours

Covid-19 : l'Italien Boeri prédit "une nouvelle ère" pour l'urbanisme

Dans un entretien sur Facebook avec des journalistes étrangers, le président de la Triennale de Milan, grande institution d'architecture, de design et d'art, affirme que la capitale de la Lombardie, région italienne la plus touchée avec près de la moitié des morts enregistrées dans la péninsule, devra changer."Revenir à la normalité serait très grave", met-il en garde. "La normalité est une des causes de ce désastre", insiste l'urbaniste, connu pour ses projets innovants de gratte-ciel recouverts de végétation où se combinent écologie et développement durable."C'est le moment de prendre des décisions courageuses et pragmatiques", estime l'architecte, dont l'architecture plus sociale et plus verte a inspiré nombre de ses confrères dans le monde, de la Chine au Mexique.Avec un groupe de sociologues, d'anthropologues, d'urbanistes et d'artistes, il réfléchit aux modalités d'instauration du "mur biologique" que le coronavirus impose désormais entre les personnes, ainsi qu'à l'introduction d'un nouveau mode de vie."Dans le cas contraire, les villes se transformeront en bombes de contamination", estime Stefano Boeri, professeur à l'école polytechnique de Milan.Alors que les autorités italiennes s'apprêtent à assouplir les mesures de confinement et à relancer la machine économique le 4 mai, Stefano Boeri lance une série de propositions qui pourraient changer l'avenir de la péninsule et servir de modèle à de nombreux pays."Retour aux villages""Il s'agit d'un projet national. L'Italie compte 5.800 villages de moins de 5.000 habitants, dont 2.300 quasiment à l'abandon. Si les 14 métropoles du pays +adoptent+ ces petits centres historiques inhabités, en leur donnant des avantages fiscaux, des moyens de transport, etc... ce serait une porte de sortie. C'est ça l'avenir", s'est enthousiasmé l'urbaniste dans les colonnes du quotidien La Repubblica.Cette proposition semble répondre aux problèmes posés par la situation actuelle, où la pandémie oblige la population à respecter une distanciation d'au moins un mètre entre les individus, ce qui est difficile dans des villes surpeuplées, notamment dans les transports publics bondés et les bureaux aux surfaces réduites."Nous avons compris qu'on peut faire du télétravail et que nous passerons plus de temps à la maison. Il faut maîtriser cette évolution. La campagne facilite cela, parce qu'il faut libérer de l'espace dans les zones urbaines", explique-t-il.Selon les sociologues, à cause du virus, beaucoup de gens souhaitent abandonner les grandes villes pour passer davantage de temps à la campagne.Et l'homme qui a converti des immeubles en forêts, qui a conçu une ville-forêt en Chine avec des maisons, écoles et bureaux recouverts d'un million de végétaux sur 140 hectares, est convaincu que Rome est la ville idéale pour accueillir ce projet."Rome est la ville du futur, elle a tout: des monuments uniques et beaucoup d'espaces verts grâce à ses parcs, et en plus une série de villages dans ses alentours".L'idée de Boeri coïncide avec le thème de la prochaine Biennale d'architecture de Venise, qui a reporté à fin août son ouverture, prévue initialement en mai : "Comment vivrons-nous ensemble?"La question posée par le commissaire de la Biennale, Hashim Sarkis, architecte libanais qui enseigne au Massachusetts Institute of Technology (MIT), oblige paradoxalement le monde de l'architecture à désinvestir l'espace public et à en retirer les activités collectives."Il faudra modifier les horaires des administrations publiques pour qu'ils ne coïncident pas avec ceux des écoles, que les grands flux dans les transports (...) Nous devrons reprendre de l'espace aux voitures et nous concentrer sur le vert"."C'est ce qui est arrivé à New York au milieu du XIXème siècle: la population avait quadruplé, et il n'y avait plus d'espace, la densité était énorme. L'architecte paysagiste Olmsted a ainsi créé Central Park, un parc gigantesque qui est né d'une préoccupation d'hygiène", rappelle-t-il.
Il y a 5 ans et 45 jours

Ingérop choisi pour concevoir le futur tramway de Coventry

L'ingénieriste a décroché la conception d’un tramway dont les voies sont préfabriquées. Ce nouveau concept permettra de réduire le coût des travaux.
Il y a 5 ans et 45 jours

Covid-19 : entre combativité et inquiétude, les agents immobiliers préparent la reprise

Depuis mi-mars les réactions sont contrastées, certains agents ont opté pour une fermeture jusqu'à nouvel ordre, d'autres tentent d'assurer une continuité d'activité et de rester au contact des clients notamment grâce aux outils numériques.Alors que la profession prépare la reprise complète de son activité à compter du 11 mai prochain, Opinion System, fort de son positionnement unique sur le marché avec plus de 6.000 agences adhérentes, a souhaité les interroger pour prendre le pouls de la situation économique et avoir une vision au plus proche des réalités terrain tant sur l'impact de la crise sanitaire sur leur quotidien que sur leur perception de l'avenir.Impact du Covid-19 : assurer le maintien de l'activité... dans le brouillardLa fermeture des agences immobilières et l'interdiction de l'accueil du public dans les structures ont poussé les professionnels du secteur à s'adapter et revoir leur façon de travailler. Si la digitalisation est un moyen d'assurer une certaine continuité dans la gestion des dossiers en cours, entre la dématérialisation des actes authentiques, les visites virtuelles et les signatures électroniques, dans les faits, seules 2 agences sur 10 ont pu mettre en place le télétravail. 61% ont ainsi été contraintes de réduire la voilure en ayant recours au chômage partiel pour tout ou partie de leurs collaborateurs, 19% ayant décidé de suspendre temporairement leur activité.Si plus d'1 agent immobilier sur 2 (53%) fait part de ses craintes concernant sa capacité à rebondir, force est de constater que l'appartenance à un réseau est perçue comme un facteur de soutien et de protection supplémentaire face aux aléas de marché : 61% des agences indépendantes se déclarent inquiètes quant à leurs perspectives de développement et au maintien des emplois au sein de leur structure, contre 46% pour les franchisées. Une situation qui s'explique par la capacité des grandes têtes de réseaux à se mobiliser pour pérenniser les intérêts de leurs adhérents à l'image d'ORPI, par exemple, qui vient d'annoncer la création d'un fonds de solidarité de 10 millions d'euros.En manque de visibilité sur l'évolution de la situation économique, les agents immobiliers se montrent prudents et relativement attentistes face aux évènements : également optimistes et pessimistes (42%) sur les perspectives économiques d'une façon générale et le marché immobilier en particulier, ils sont par ailleurs 16% à ne pouvoir se prononcer sur la question. Là encore, les franchisés se distinguent par leur lecture plus positive de la situation (47%), quand les indépendants se montrent eux davantage alarmistes (48%).A l'écoute des signaux du marché, la profession prépare la repriseSelon de récentes études, plus de la moitié des acheteurs comptent reprendre leurs recherches dès la fin du confinement*, pourtant les agents immobiliers semblent divisés concernant l'impact de la crise sur la confiance des acheteurs/vendeurs, 46% d'entre-eux anticipant un durcissement du marché. De même, alors qu'1 futur acheteur sur 2 table sur une baisse progressive des prix*, la profession s'inquiète de leur stabilité à 45%.Parmi les grandes préoccupations soulevées par les professionnels, la réaction du marché bancaire occupe une place prépondérante : 70% des agents immobiliers sont inquiets de l'impact de la crise sur les conditions d'accès des Français au crédit immobilier et la remontée des taux immobiliers questionne plus d'1 agent immobilier sur 3 (39%).Malgré les difficultés occasionnées par la crise actuelle, les agents immobiliers restent mobilisés et préparent « l’après » : 96% rappellent leurs clients pour assurer le suivi des dossiers, 83% rattrapent leur retard sur des dossiers administratifs, 78% réactualisent leur base de données, 61% rappellent d’anciens clients pour prendre des nouvelles et 48% se penchent sur l’analyse des canaux ayant généré le plus de ventes au sein de leur agence.« Le marché de l'immobilier vit une situation sans précédent et il est encore impossible de mesurer avec précision l'impact de la crise sanitaire. De nombreuses incertitudes pèsent sur le moral des agents immobiliers qui s'inquiètent pour la survie de leurs agences et le maintien des emplois », observe Jean-David Lépineux, fondateur d'Opinion System. « Pour autant, dans ce contexte exceptionnel, assurer la continuité de l'activité est l'une de leurs priorités et ils sont une grande majorité à s'être organisés pour poursuivre une partie de leur mission auprès de leurs clients, grâce aux outils numériques notamment. Très attentive à l'impact psychologique du Coronavirus sur le comportement des vendeurs et des acheteurs, et au-delà sur celui des établissements bancaires, la profession reste mobilisée pour s'assurer les meilleures conditions de la reprise ».*Source : SeLoger
Il y a 5 ans et 45 jours

La revue “Routes”, en version électronique aussi

D’une revue trimestrielle en papier regroupant plusieurs reportages techniques, “Routes” se transforme à la fois en un flux continue de reportages digitalisés et en best-of papier. [©Cimbéton] Pour accompagner les évolutions technologiques et sociétales, la revue “Routes”, publiée par Cimbéton, a évolué en 2020. Comment ? « Plutôt que de tout basculer vers la digitalisation, il nous a paru judicieux de combiner le papier et le digital dans une nouvelle stratégie de communication »,peut-on lire dans l’édito de décembre 2019. Rappelons que les articles de “Routes” présentent des analyses ou des synthèses, des recommandations. Ou encore l’état de la pratique dans un pays, sur des thèmes d’actualité intéressant la route et le transport routier. Pleins feux sur “Routes Info # 01” Plus en détail ? « D’une revue trimestrielle en papier regroupant plusieurs reportages techniques, elle se transforme en un flux continu de reportages digitalisés. Sous la forme de : “Routes Info # xx”. Ceux-ci diffusés par e-mailing, au rythme d’un ou deux articles par mois en fonction des actualités. Et aussi en un best-of sous format papier, rassemblant les meilleurs articles ou reportages des mois écoulés. Et qui sera adressé par voie postale, en fin d’année, à tous les abonnés », explique Joseph Abdo, directeur de la rédaction. C’est ainsi que le premier reportage “Routes Info # 01” a été envoyé par mail. Et est disponible sur le site d’Infociments. Il décrit le retraitement au liant hydraulique routier (LHR) . La “solution idéale” pour la rénovation de la RD7, à Orvilliers-Saint-Julien (10). En effet, pour redonner une nouvelle jeunesse à cette route, le conseil départemental de l’Aube a choisi le retraitement en place à froid au LHR. Le chantier est très bien détaillé avec des photos, des schémas et de nombreuses explications techniques.
Il y a 5 ans et 45 jours

L’ÉCLAIRAGE LED INTELLIGENT, UN ALLIÉ EFFICACE POUR LUTTER CONTRE LE COVID-19 DANS LES BATIMENTS PROFESSIONNELS

EAS SOLUTIONS, spécialiste français de l’éclairage LED intelligent, développe des solutions d’éclairage connectées à des systèmes de supervision qui fournissent de précieuses données aux professionnels pour lutter contre Covid-19 au sein de leur établissement. Positionnés en hauteur, les projecteurs LED connectés sont munis de capteurs, luxmètre et détecteurs de présence qui, en plus d’éclairer efficacement, collectent en permanence des données sur la fréquentation et l’activité du site. Ce système communiquant par le maillage radio des luminaires LED, constitue un réseau indépendant et parallèle qui ne perturbe pas les réseaux en place. Avec les systèmes de gestion Light Rules et SiteWorx de Digital Lumens (division du groupe Osram avec laquelle travaille EAS SOLUTIONS depuis 2011), ces données, sauvegardées dans le Cloud ou sur les serveurs de l’entreprise, sont analysées en temps réel et utilisées habituellement pour améliorer la productivité et l’efficacité énergétique du site avec des réductions jusqu’à 90% des coûts en énergie. En période de Covid-19, ces données fournissent de précieuses informations sur les zones de fréquentation et les taux d’occupation des sites, montrant heure par heure et secteur par secteur, les endroits les plus fréquentés qui nécessitent une vigilance accrue pour garantir le respect de la distanciation sociale et la décontamination des lieux. Les données transmises par les luminaires LED connectés contribuent à attribuer les ressources de nettoyage et de décontamination prioritairement au bon endroit. Actualisées en temps réel, elles permettent d’organiser au mieux les tournées des équipes avec une vision précise des points de rassemblements, des circuits empruntés et des manipulations de marchandises. Il est même possible avec SiteWorx, d’avoir une cinématique sur la journée qui constitue un bon indicateur pour planifier les actions du lendemain. Comme le montrent les schémas ci-dessous, les fonctionnalités « Area » des systèmes de gestion qui sont incluses dans les offres standard Lightrules et SiteWorx assurent l’enregistrement des données de fréquentation sous les luminaires LED connectés et constituent ainsi le suivi d’une cartographie d’occupation. Afin que les professionnels exploitent au mieux pendant la pandémie ces données de fréquentation et de taux d’occupation, transmises par les systèmes de gestion de l’éclairage LED connecté, EAS SOLUTIONS se mobilise auprès de ses clients pour leur fournir une aide à distance en visio ou sur site dans le respect des mesures barrière de protection. A propos d’EAS SOLUTIONS EAS SOLUTIONS, spécialiste des éclairages LED professionnels, innove avec des solutions d’éclairage LED à forte valeur ajoutée technique et des gammes de produits technologiques de haute fiabilité qui permettent d’économiser jusqu’à 90 % d’énergie. S’appuyant sur une équipe ayant 30 ans d’expérience dans les composants électroniques, l’entreprise et ses bureaux d’étude accompagnent les clients dans le choix et l’installation de produits d’éclairage LED intelligent. EAS SOLUTIONS sélectionne auprès de fabricants leaders mondiaux, les systèmes d’éclairage LED les plus performants et, parallèlement, développe et fabrique près de Bordeaux des produits LED « Made in France » de haute qualité avec des solutions de gestion d’éclairage adaptées, notamment pour les installations fonctionnant 24H/24. www.eas-solutions.fr
Il y a 5 ans et 45 jours

"Il est illusoire de croire que l'on va continuer comme avant" (SNCF Immobilier)

ENTRETIEN. Les chantiers de SNCF Immobilier connaîtront des retards allant de quelques semaines à quelques mois, explique Benoît Quignon, sont directeur général, pour qui la filiale dédiée aux projets urbains, Espaces ferroviaires, a un cahier des charges lui permettant de construire des quartiers "post-covid".
Il y a 5 ans et 46 jours

Covid-19 : Le chômage partiel maintenu "à taux plein" après le 1er juin dans certains secteurs

Plus d'un salarié du privé (11,7 millions à ce jour) bénéficie de cette garantie de 84% du salaire net (100% au niveau du Smic), que l'État et l'assurance-chômage remboursent intégralement aux employeurs dans la limite de 4,5 Smic.Mais le gouvernement entend réduire sa participation à compter de juin, afin d'inciter à la reprise d'activité dans le cadre du plan de déconfinement.A quelques exceptions près: "Tout ce qui est hôtellerie, restauration, bars, événementiel, une bonne partie du secteur culturel... Tous les secteurs qui ne peuvent pas opérer par décision administrative continueront à pouvoir bénéficier du chômage partiel pour leurs salariés à taux plein", a déclaré Mme Pénicaud sur BFMTV.Le taux sera en revanche bien réduit pour les autres entreprises, qui devront assumer "une petite partie" des salaires de leurs employés qui resteront en chômage partiel."On est en train de discuter de proportions, mais qui seront raisonnables", a-t-elle assuré.
Il y a 5 ans et 46 jours

"La stratégie immobilière des français pourrait évoluer" (Y. Jéhanno, Laforêt)

AGENTS IMMOBILIERS. Yann Jéhanno, président du réseau d'agences immobilières Laforêt, n'est pas inquiet pour ses franchisés. Il esquisse, pour Batiactu, les conditions de la reprise des transactions immobilières.
Il y a 5 ans et 46 jours

Les meilleures sources d’information dans le domaine du BTP et du bâtiment

Chaque jour qui passe, les entreprises font face à une concurrence de plus en plus féroce. C’est notamment le cas dans le secteur du bâtiment et des travaux publics. Si vous êtes le dirigeant d’une société œuvrant dans ce domaine, vous devez en permanence vous montrer performant et bien informé des évolutions de votre secteur d’activité. Dans ce cadre, il est utile de chercher des sources fiables qui vous permettent de recueillir un maximum d’informations de qualité. Nous vous présentons donc quelques sites que nous estimons fiables et qui constituent des sources de qualité. Il s’agit de Batirama, de Batiweb et de Batiactu. Les médias préférés des acteurs du BTP, Obat en tête ! Si vous gérez une entreprise dans le secteur du bâtiment et du BTP, vous avez certainement besoin de disposer d’outils et de matériels performants afin de mieux satisfaire vos clients. Oui, mais que choisir ? Il faut alors vous tourner vers des sources d’informations fiables pour faire les meilleurs choix, telles que le blog d’Obat, visible sur https://www.obat.fr/blog/, expert en conseils BTP. On y trouve notamment des articles sur le choix du meilleur logiciel de facturation et de devis, sur la valeur juridique d’un devis, etc. Vous cherchez des infos intéressantes sur l’affacturage ? Obat pourra vous renseigner ! Les débutants pourront également trouver des infos intéressantes pour se lancer dans le milieu du bâtiment. Faire connaître son entreprise en ligne est par exemple essentiel à ce jour pour percer dans le milieu du bâtiment. Ce blog BTP vous aiguillonnera pour trouver des informations sur la marche à suivre afin d’être visible sur internet. Des informations variées dans le domaine du BTP Bref, en plus de proposer un logiciel de devis et de facturation, le site Obat propose ainsi un blog aussi complet qu’intéressant, permettant aux artisans du BTP de trouver des réponses rapides à leurs interrogations. Les informations y sont aussi diverses que variées, allant du flocage d’un camion utilitaire pour professionnel à des questions juridiques, en passant par des infos sur la TVA des entreprises. Des informations sur la Fédération Française du Bâtiment vous seront également communiquées, afin que vous possédiez vraiment toutes les informations dont vous avez besoin avant de vous lancer dans le BTP, ou pour vous aider à solutionner des soucis durant l’exercice de vos travaux. Secteur du BTP : Batirama, un site web pour en apprendre davantage Batirama fait partie des sites web de référence pour s’informer sur le secteur BTP. Vous y trouverez de nombreuses informations utiles afin de défier la concurrence et améliorer votre entreprise. Produits et innovations Le site https://www.batirama.com/ présente, par exemple, le calendrier des manifestations susceptibles d’intéresser une entreprise du BTP. Vous pouvez encore y découvrir une rubrique présentant différents produits comme la protection des planches à rives, le plancher léger thermo-acoustique, le micro-béton pour revêtement de bassins ou encore le relais de contrôle de niveaux. Si vous êtes à la recherche de matériel de transport pour votre entreprise, vous pouvez découvrir dans une rubrique spécifique des articles qui traitent les différents véhicules adaptés pour votre métier. Batirama vous donne également la possibilité d’en apprendre davantage sur les indices et les index du bâtiment. Comme vous avez besoin d’être à l’affût des innovations et des nouveautés techniques dans votre secteur d’activité, vous pouvez y lire un article parlant, par exemple, du gant bionique. Celui-ci est conçu pour prévenir les troubles musculo-squelettiques des travailleurs et améliore leur endurance. Vous y trouverez d’autres publications comme celle qui vous donne de plus amples renseignements sur les outils pratiques censés aider les entreprises du secteur BTP à gérer les crises. Vous y trouverez également d’autres articles intéressants pour en savoir plus sur la plateforme d’entraide mise en place par l’OPPBTP, par exemple. Normes et techniques dans le secteur du bâtiment Dans le domaine du BTP plus que dans les autres secteurs d’activité, les normes ont une importance capitale. Grâce à Batirama, vous avez désormais la possibilité d’en savoir plus sur les normes à appliquer dans certains domaines. Par ailleurs, vous serez certainement intéressé de connaître ce qui change en matière de baux privés et commerciaux avec les mesures d’urgence. Ou encore, à propos de la responsabilité engagée quand la solidité de l’ouvrage que vous construisez est compromise. Il est également possible de recueillir des informations sur différentes techniques qui peuvent vous être utiles. Cela concerne, par exemple, les solutions pour isoler l’extérieur des logements et qui peuvent être utilisés sur les toitures, ou comment choisir les produits adaptés pour isoler les combles perdus. Batiweb, un site de référence pour se renseigner Nous vous invitons également à vous connecter sur le site de Batiweb si vous souhaitez obtenir des renseignements qui vous permettent d’avoir une longueur d’avance sur vos concurrents. Vous trouverez sur https://www.batiweb.com/ un grand nombre d’articles classés dans différentes catégories et qui sont susceptibles de vous intéresser. Actualités et produits Batiweb est un site intéressant qui vous informe sur toutes les actualités concernant le secteur BTP. Cela peut être la législation et la réglementation qui touchent votre métier, les événements du bâtiment, les nouveaux produits du BTP, la RT2012, l’éco-construction, le droit social, la vie des sociétés, les collectivités territoriales, etc. Il est également possible d’y découvrir des articles intéressants qui présentent les produits utilisés dans votre métier. Il peut s’agir d’électricité et de génie climatique, de construction industrialisée, de gros-œuvre, de matériel, d’aménagement extérieur, de second œuvre, de logiciel, d’éco-construction ou de menuiserie-fermeture. Architecture et divers Véritable mine d’informations pour les entreprises du BTP, Batiweb présente dans sa rubrique « Autres » les différentes formations, des dossiers spéciaux, des vidéos ainsi que diverses thématiques. Le portail de Batiweb propose encore une large palette d’articles axés sur de nombreux sujets. La rubrique « Architecture » présente également un certain intérêt pour les acteurs du bâtiment et des travaux publics, notamment les architectes. En effet, les différentes innovations dans ce domaine y sont affichées. Batiactu, le meilleur site pour s’informer sur votre secteur d’activité En tant que chef d’entreprise, vous devez rester informé en permanence sur votre secteur d’activité. Batiactu vous donne l’opportunité de le faire. Il est vrai que le site https://www.batiactu.com/ est agencé de manière à permettre aux internautes de découvrir facilement les renseignements dont ils ont besoin dans le domaine du BTP. Il présente 8 rubriques différentes afin de vous permettre de trouver l’article qui vous intéresse. Il s’agit de l’immobilier, de l’énergie, de BTP Chantiers, de négoce industriel, de stratégie, d’architecture conception, d’État et collectivités, et d’une Tribune d’experts. Vous pouvez également découvrir sur cette plateforme spécialisée des articles concernant le chiffrage, les marchés, la formation, l’emploi BTP, les événements du secteur, le réseau, etc. Il est encore possible de trouver sur Batiactu une liste de fabricants et de prestataires œuvrant dans le domaine du bâtiment. Pour mieux vous informer sur le secteur BTP, le blog Obat reste également un site web de référence. Il s’agit d’une source fiable qui s’adresse aux professionnels du bâtiment. Ces derniers peuvent donc y découvrir des articles pertinents qui les aident à mieux gérer leur entreprise et à se développer par la suite.
Il y a 5 ans et 46 jours

Résultats de la 6e édition du Baromètre ARTI Santé

Comme chaque année depuis 2014, la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB), la Chambre Nationale de l'Artisanat des Travaux Publics et du Paysage (CNATP), et le pôle d'innovation IRIS-ST dévoilent les résultats de la nouvelle édition du baromètre ARTI Santé BTP, enquête nationale de référence sur les conditions de travail et la santé des chefs d'entreprise artisanale du BTP.Pour la première fois, l'étude révèle une diminution de leur rythme de travail. Ils étaient ainsi davantage en 2019 à prendre des congés au-delà de deux semaines par an et à réduire leur temps de travail hebdomadaire. Cependant, la part des dirigeants qui déclarent leur métier très exigeant physiquement mais aussi mentalement est en hausse avec respectivement +5 et +3 points par rapport à la précédente édition et la difficile déconnexion avec le travail s'accentue. Face au rythme soutenu de leur activité, les répondants sont toujours autant soumis à des problèmes de santé (stress, burn-out) et ont de plus en plus le sentiment d'être isolés (+4 points). La CAPEB, consciente de toutes ces données et difficultés, fait le bilan des 6 éditions passées du baromètre et propose un partenariat, alliant synergie et compétence, avec le réseau du Centre d'Information sur la Prévention des difficultés des entreprises (CIP) qui s'avère d'autant plus nécessaire du fait de la crise sanitaire actuelle.Pour la première fois, une légère diminution du rythme de travail mais une activité davantage exigeante mentalement et physiquementL'étude menée auprès de 2053 répondants entre novembre et décembre 2019 révèle une baisse du rythme de travail des dirigeants d'entreprise artisanale du BTP et du paysage. En 6 ans, les congés des dirigeants sont en effet de plus longue durée. Ainsi, le nombre de dirigeants s'octroyant plus que deux semaines de congés est en augmentation. Ils sont également de moins en moins nombreux à travailler de 6 à 7 jours par semaine (54% en 2019 contre 59% en 2018). De plus, la proportion du nombre de dirigeants travaillant plus de 60 heures par semaine est également en baisse (21% en 2019 contre 26% un an auparavant).L'intensité du rythme de travail hebdomadaire des dirigeants varie en fonction de la taille de l'entreprise. Ainsi, les répondants employant 11 à 15 salariés sont plus susceptibles de travailler plus de 60 heures par semaine par rapport aux artisans travaillant seuls (38% contre 14%), quand bien même les employeurs ayant répondu déclarent prendre plus de congés. Un rythme soutenu pour l'ensemble des répondants qui s'explique en partie par la lourdeur des tâches administratives qui représentent pour près de la moitié des chefs d'entreprise 25% de leur temps de travail. Si le rythme de travail opère pour la première fois une légère baisse, il reste cependant très soutenu. Comme les années précédentes, les chefs d'entreprise artisanale peinent à trouver le bon équilibre entre vie familiale et vie professionnelle : 87% des répondants ont toujours le sentiment que leur vie professionnelle empiète sur leur vie privée et 75% d'entre eux considèrent qu'ils ne sont pas suffisamment disponibles pour leur entourage.En cause : le rythme soutenu mais également la difficulté pour ces dirigeants d'opérer une réelle coupure avec leur activité. Travailler pendant les jours de repos est une pratique en augmentation chez les chefs d'entreprise artisanale du BTP et du paysage : ils sont ainsi 51% à consulter leurs mails tous les jours ou tous les deux jours pendant leurs congés. Pour 34% d'entre eux, il s'agit en effet de rester disponible auprès de leurs clients.Le nombre de chefs d'entreprise qui considèrent leur travail très exigeant ne cesse d'augmenter : +5 points (83% en 2019 – 78% en 2018) pour l'exigence physique et +3 points (91% en 2019 – 88% en 2018) pour l'exigence mentale. L'accroissement de l'exigence physique peut s'expliquer, au-delà du fait qu'il s'agisse de métiers manuels, de l'évolution de certains matériaux et équipements et les contraintes liées aux chantiers. Bien que ce soit l'exigence physique qui augmente le plus, l'exigence mentale reste toujours plus importante. Elle s'explique entre autres par le poids des responsabilités et de la multitude de tâches qui incombent aux chefs d'entreprise. Une situation qui n'est pas sans risque pour la santé mentale et physique de ces artisans.Une activité qui continue de peser sur la santé physique et mentale des chefs d'entrepriseDepuis six ans, les résultats du baromètre alertent sur l'état de stress des dirigeants des entreprises artisanales du BTP et du paysage. Si la proportion des répondants qui se déclarent stressés reste stable à 58%, son intensité quant à elle augmente.Le poids des démarches administratives, la charge de travail, les contraintes de délais et la nécessité de devoir être de plus en plus réactif sont notamment en cause. 84% des chefs d'entreprise artisanale du BTP et du paysage déclarent ainsi travailler dans l'urgence. Cet état émotionnel influence fortement la qualité du sommeil et les expose à un risque accru d'épuisement professionnel voire de burn-out. Un syndrome qui concerne davantage de répondants cette année : 6% contre 5% en 2018.Il est à craindre que cette situation déjà préoccupante se détériore considérablement cette année avec la gestion de la crise sanitaire à laquelle sont confrontés tous les chefs d'entreprise.Les chefs d'entreprise artisanale sont également 58% à affirmer se sentir très fatigués (contre 59% en 2018, 58% en 2017 et 56% en 2016) et 47% déclarent se réveiller au milieu de la nuit et avoir du mal à se rendormir. Ce manque de sommeil a des répercussions concrètes sur l'activité professionnelle pour 70% des répondants. 51% des répondants se disent ainsi davantage irritables (contre 32% en 2018) et 64% en manque d'énergie et en permanence fatigués.La lourde charge de travail ainsi que les troubles émotionnels dont les répondants sont victimes sont des facteurs qui favorisent le sentiment d'isolement des chefs d'entreprise. En effet, 40% des sondés éprouvent ce sentiment (+ 4 points par rapport à l'année dernière) et 46% souhaitent être davantage soutenus. Pour répondre à ce besoin, les réseaux professionnels arrivent pour la première fois en première position (64% des répondants), suivis par les institutions telles que les assurances et les banques.Malgré cette situation inquiétante, le baromètre met en avant un regain d'optimisme chez les répondants. 54% sont plutôt optimistes concernant l'activité de leur entreprise (contre 40% en 2018) et 65% sont totalement épanouis dans leur métier. L'étude porte néanmoins un point d'attention sur les entreprises dont la pérennité est menacée. En effet, seulement 21% des dirigeants en difficultés financières se font aider et uniquement 26% savent vers qui se tourner dans une telle situation. Ces résultats attestent de l'importance de continuer à informer les chefs d'entreprise sur les structures existantes qui permettent de les aider en cas de difficultés.Un suivi médical en lien avec leur activité professionnelle qui intéresse les chefs d'entrepriseDepuis plusieurs années, le baromètre fait le constat d'un faible suivi médical des chefs d'entreprise de l'artisanat du bâtiment. En 2019, seulement 45% consultent leur médecin régulièrement ou de temps en temps. Plus inquiétant encore, pour 48% des répondants, leur état de santé nécessiterait un arrêt de travail qu'ils n'ont pas pris. La première raison évoquée est le maintien à tout prix de l'activité de l'entreprise. Ce constat alarmant montre la nécessité de continuer à sensibiliser les artisans du bâtiment sur les risques liés à leur activité. De plus, l'étude révèle que 68% les dirigeants seraient intéressés par un suivi médical en lien avec leur activité professionnelle avec leur médecin généraliste ou un autre professionnel.« L'état de santé des chefs d'entreprise est une question cruciale dont nous suivons scrupuleusement l'évolution chaque année grâce à notre baromètre. Le secteur de l'artisanat du bâtiment est un secteur particulièrement exigeant en termes de délais,de contraintes de chantiers et de contraintes clients. Les chefs d'entreprise, motivés par la satisfaction client et le maintien de l'activité, se donnent généralement à 100% en fermant parfois les yeux sur leur fatigue ou sur des signes cliniques cachant des pathologies plus graves, pouvant représenter un risque pour leur santé physique ou mentale. Notre devoir est de tirer la sonnette d'alarme et de continuer à sensibiliser les dirigeants des entreprises sur les risques liés à leur activité, afin de les informer au mieux et de les accompgner. Je perçois cette année une réelle prise de conscience de ces chefs d'entreprise qui expriment le besoin d'être médicalement suivis en lien avec leur activité. C'est une demande que nous entendons et que nous défendrons pour qu'elle trouve rapidement son application ! » - Patrick Liébus, Président de la CAPEB« Si être chef d'entreprise c'est être libre et autonome, c'est aussi vivre une vie qui n'est pas de tout repos. Si la passion est la motivation de l'artisan, gérer les problèmes du quotidien, anticiper le moyen terme et se fixer des objectifs sur le long terme peuvent s'avérer très stressant. Durant longtemps, la conjointe, aux côtés du chefs d'entreprise, partageait souvent cette charge mentale et libérait l'artisan d'une partie de ce stress. Aujourd'hui, ce schéma traditionnel n'est plus forcément la norme et le chef d'entreprise a fréquemment le sentiment d'être seul, isolé devant toutes ses implications et cet environnement toujours plus administratif et procédurier. Il est important d'évoquer ce sentiment ordinaire chez les artisans, d'en parler et que le chef d'entreprise prenne conscience que sa santé physique et mentale est primordiale, qu'il doive en prendre grand soin. La crise sanitaire que nous traversons n'aura pas épargné notre stress d'entrepreneur entre nos responsabilités d'assurer la sécurité de nos salariés et la pression de faire vivre notre entreprise.»- Françoise Despret, Présidente de la Chambre nationale de l'artisanat, des travaux publics et paysagistes (CNATP)Un Bilan sur 6 ansDepuis 2014, le baromètre ARTISANTE BTP édité par la CAPEB et la CNATP en partenariat avec l'IRIS-ST étudie les conditions de travail et la santé des chefs d'entreprise artisanale. Cette évaluation annuelle de l'état de santé et de stress perçu par les artisans a permis à la CAPEB et à la CNATP de dégager les enjeux du secteur. Ils se proposent maintenant d'en déterminer les actions à mettre en place pour inverser les tendances inquiétantes.Les principales tendances observées au cours de ces 5 dernières années sont invariables voire se dégradent : un rythme de travail intense, une exigence mentale en constante augmentation, un stress présent et des cas d'épuisement professionnels recensés et en augmentation, un suivi médical quasi inexistant car non obligatoire, des difficultés économiques spécifiques aux très petites entreprises.Une synergie de compétences pour une politique préventiveLe Baromètre fait état depuis plusieurs années du lien qui existe entre la santé du chef d'entreprise et celle de son entreprise, c'est pourquoi une collaboration forte a été mise en place entre la CAPEB, la CNATP, l'IRIS-ST et le CIP pour venir en aide aux chefs d'entreprise devant faire face à des difficultés financières au sein de leur entreprise. Une collaboration basée sur le maillage des réseaux de chaque partie sur le territoire. Une action concrète en réponse à une problématique soulevée par le Baromètre.Le Centre d'Information sur la Prévention des difficultés des entreprises (CIP National) met à la disposition des adhérents de la CAPEB et de la CNATP sa plate-forme d'accueil et d'écoute. Sur l'ensemble du territoire national, les CIP territoriaux sont en capacité de recevoir et d'orienter les chefs d'entreprise vers les dispositifs légaux, publics et privés leur permettant de résoudre tout ou partie de leurs difficultés économiques et financières.A leur disposition, un trio d'experts qui les reçoit individuellement, de manière confidentielle, anonyme et gratuite. Expert-comptable ou commissaire aux comptes, avocat, ancien juge du Tribunal de commerce et parfois un conseiller CCI et/ou CMA échangeront avec les chefs d'entreprise entre 30 et 60 minutes.« En cette période de crise sanitaire totalement exceptionnelle, je suis particulièrement inquiet pour tous les chefs d'entreprise artisanale et de TPE dans la mesure où depuis des années, nos études et baromètres nous enseignent qu'il existe un lien direct entre la santé du chef d'entreprise et celle de son entreprise. Je souhaite que nous sachions faire face collectivement pour aider et accompagner les chefs d'entreprise qui seraient en détresse. Ce partenariat, fondé sur le maillage de nos réseaux territoriaux respectifs, constitue une action concrète pour répondre à cette problématique et un des éléments de l'accompagnement que nous nous devons d'apporter aux entreprises. »- Patrick Liébus, Président de la CAPEBLes grandes évolutions a retenirLes points alarmants :Une activité de plus en plus exigeante : la part des dirigeants déclarent leur métier « très » exigeant physiquement et mentalement est en hausse : respectivement +4 et +9 points par rapport à 2018Un équilibre vie familiale et vie professionnelle difficile à trouver : 87% des répondants ont le sentiment que leur vie professionnelle empiète sur leur vie privéeRenforcement du sentiment d'isolement : 40% des artisans ont le sentiment d'être isolés : un chiffre en augmentation de + 4 points par rapport à 2018Les cas de burn-out en hausse : une maladie qui concerne davantage de répondants cette année : 6% contre 5% en 2018.Les points positifs :Un rythme de travail en légère baisse : la proportion de dirigeants travaillant plus de 60 heures par semaine est de 21% en 2019 contre 26% en 2018Un regain d'optimisme : 54% des répondants sont plutôt optimistes concernant l'activité de leur entreprise et 65% des artisans sont épanouis dans leur métier.Un suivi médical qui intéresse : 68% les dirigeants seraient intéressés par un suivi médical
Il y a 5 ans et 46 jours

Blocs isolants bas carbone : une réponse au label E+C- et à la RE 2020

Sachant que le grand changement, par rapport à la Réglementation Thermique (RT) 2012, porte sur la prise en compte des émissions carbone du bâtiment durant tout son cycle de vie.Pour la filière béton, comme pour les autres matériaux, l’enjeu est donc d’intégrer une nouvelle exigence réglementaire liée à l’empreinte carbone des bâtiments, tout en veillant à l’application des autres réglementations auxquelles un projet doit répondre. Les blocs isolants FABTHERM® du Groupe Fabemi, acteur majeur du marché des produits béton, sont 100% naturels et recyclables. Ils contribuent à réduire l’empreinte carbone des bâtiments (de 4 à 8 % par rapport aux autres solutions constructives), permettant ainsi de réaliser des ouvrages E+C-, et anticipent les exigences de la prochaine RE 2020.L'objectif étant également de combiner béton bas carbone et économie circulaire, les 450 mises en chantiers effectuées depuis le lancement des blocs isolants FABTHERM® (résidentiel, ERP et bâtiments industriels), soit environ 250 000 m² de blocs, ont été réalisées dans le Grand Sud-Est, à proximité des usines de production du Groupe Fabemi.Construire E+C- avec du béton bas carboneLes trois principaux axes de recherche Fabemi – réduire l’impact environnemental de ses blocs, apporter une réponse à une réglementation thermique de plus en plus exigeante et assurer une meilleure isolation des parois – ont débouché sur le développement des blocs béton FABTHERM®. Traditionnellement fabriqués sans cuisson et produits localement, ce qui permet de réduire leur impact environnemental, les blocs FABTHERM® AIR 0.6, 1.1 et 1.8 et FABTHERM® ÉCO sont 100 % naturels et recyclables. Ils revendiquent de hautes performances thermiques, tout en affichant un impact environnemental des plus faibles dans leur catégorie. En lançant ces produits, Fabemi démontre sa capacité d’innovation et son engagement dans une démarche d’éco-conception et d’écologie industrielle.De la fabrication à la fin de vie, l’empreinte carbone des blocs Fabemi est réduite grâce à une production locale (impact du transport très faible) et à un procédé de fabricationsans cuisson. Les blocs sont produits avec des agrégats provenant de carrières situées à proximité des usines Fabemi, séchés naturellement, et utilisés sur des chantiers proches des unités de production.De plus, les blocs isolants FABTHERM® Fabemi, 100% recyclables, n’ont pas besoin d’être triés à l’issue de la déconstruction, les déchets gravats n’appelant aucune manipulation particulière. Après la démolition des bâtiments, ils deviennent ainsi des déchets « inertes ».Enfin, les blocs isolants FABTHERM® disposent de Fiches de Déclarations Environnementales et Sanitaires (FDES). Des données vérifiées et disponibles sur INIES, qui permettent de calculer la contribution des produits à l’impact environnemental du bâtiment à construire.Blocs isolants bas carbone FABTHERM® AIR FabemiDeux à huit fois plus isolants que des blocs traditionnels, les blocs de 20 cm de large FABTHERM® AIR 0.6, 1.1 et 1.8, à base d’agrégats légers ou courants, intègrent une âme en mousse 100% minérale AIRiumTM qui renforce leurs capacités isolantes. Ils affichent ainsi des résistances thermiques exceptionnelles pour cette largeur de bloc qui permettent de répondre à tous les besoins (logements collectifs, maisons individuelles et bâtiments tertiaires) et au cahier des charges des murs isolants hautement performants. Cette mousse minérale isolante permet de construire et d’isoler en même temps sans impacter le poids carbone de la façade, ce qui procure un gain de temps sur le chantier et un gain de surface habitable. Les blocs FABTHERM® AIR Fabemi profitent de nombreuses qualités (performances acoustiques, essais feu et sismique), de fiches FDES vérifiées (base INIES) et d’un Avis technique (FABTHERM® AIR 1.1 et 1.8) pour répondre à toutes les exigeances techniques des opérations de construction.• Sous Avis Technique (N° 16/19-773_V1), le bloc isolant à coller FABTHERM® AIR 1.1 Fabemi affiche une résistance thermique de R = 1,12 m².K/W. Cinq fois plus isolant qu’un bloc traditionnel, le FABTHERM® AIR 1.1 conjugue résistance mécanique, au feu, et performances acoustiques et environnementales. Il est idéal pour les logements collectifs jusqu’à R+4.Les +FDES vérifiée (base INIES) : 15,6 kg eq. CO2/m²100 % naturel et recyclableConforme Eurocode 8 – toutes zones sismiquesRésistance au feu REI : 120 min avec un doublage collé traditionnelJusqu’à R+4Fabrication française• Sous Avis technique (N° 16/19-772_V1), le bloc isolant à coller FABTHERM® AIR 1.8 Fabemi présente une résistance thermique de R = 1,77 m².K/W. Huit fois plus isolant qu’un bloc traditionnel, le FABTHERM® AIR 1.8 permet de réduire l’épaisseur des doublages intérieurs et de maîtriser l’impact environnemental de la façade. Il est idéal pour le petit collectif jusqu’à R+3.Les + FDES vérifiée (base INIES) : 23,6 kg eq. CO2/m²100 % naturel et recyclableConforme Eurocode 8 – toutes zones sismiquesRésistance au feu REI : 90 min avec un doublage collé traditionnelJusqu’à R+3Fabrication française• Innovation brevetée Fabemi, le bloc isolant à maçonner FABTHERM® AIR 0.6 présente une résistance thermique de R = 0,58 m².K/W. Deux fois plus isolant qu’un bloc traditionnel, le FABTHERM® AIR 0.6 est le seul bloc isolant 100 % minéral à poser maçonné. Il est idéal pour le petit collectif jusqu’à R+2.Les + Mode de pose mortier / maçonnerFDES vérifiée (base INIES) : 15,6 kg eq. CO2/m²100 % naturel et recyclableConforme Eurocode 8 – toutes zones sismiquesRésistance au feu REI : 120 minJusqu’à R+2 Fabrication françaiseBloc isolant bas carbone FABTHERM® ÉCO FabemiLe bloc creux isolant à coller FABTHERM® ÉCO Fabemi présente une résistance thermique de R = 0,51 m².K/W. Deux fois plus isolant qu’un bloc traditionnel grâce à sa géométrie, le FABTHERM® ÉCO répond aux besoins architecturaux, thermiques et économiques du marché de la construction. Idéal pour les maisons individuelles groupées ou le petit collectif jusqu’à R+2, ses performances thermiques permettent de conserver un mode constructif traditionnel béton.Les + FDES vérifiée (base INIES) : 11,7 kg eq. CO2/m²100 % naturel et recyclableConforme Eurocode 8 – toutes zones sismiquesRésistance au feu REI : 120 minJusqu’à R+2Fabrication françaisePour en savoir plus :https://www.fabemi-structures.com/
Il y a 5 ans et 46 jours

LCA-FFB se renforce sur l'aménagement foncier en recrutant Yann Le Corfec

Âgé de 45 ans, Yann Le Corfec était depuis 2016 Directeur Juridique de l'Union Nationale des Aménageurs (UNAM, ex-SNAL dont il était le responsable juridique depuis 2004), qu'il représentait auprès des pouvoirs publics et de nombreuses instances du secteur, en particulier le Réseau National des Aménageurs.Diplômé de deux masters juridiques (urbanisme et construction, droit public économique) et du certificat d'aptitude à la profession d'avocat, le nouveau Délégué à l'Aménagement et au Foncier de LCA-FFB a débuté sa carrière en cabinet d'avocats. Depuis plus de 10 ans, il enseigne le droit de l'urbanisme et l'aménagement opérationnel à l'École Supérieure des Professions Immobilières.« Nous sommes très heureux d'accueillir Yann Le Corfec, une personnalité reconnue dans notre secteur. Son haut niveau d'expertise constituera un atout indéniable pour notre Union et nos adhérents, qui sont nombreux à développer une activité d'aménagement foncier, en propre ou en complément de leurs activités immobilières. Constructeurs, promoteurs, aménageurs, tous nos adhérents sont concernés par les problématiques transversales liées au foncier, à l'aménagement et à l'urbanisme. Ce recrutement confirme notre ambition de peser encore davantage sur ces sujets stratégiques et renforce notre vocation à rassembler, accompagner et représenter l'ensemble des acteurs de la maîtrise d'ouvrage privée du logement et de l'habitat », se réjouit Grégory Monod, Président de LCA-FFB.
Il y a 5 ans et 46 jours

Le risque de burn-out guette les artisans du BTP

D’après la sixième édition du baromètre Arti santé BTP, 6 % des artisans du secteur étaient concernés par le burn-out en 2019, contre 5 % en 2018. Dans un contexte de crise sanitaire, et compte tenu du lien entre la santé du dirigeant et celle de son entreprise, la Capeb propose un partenariat de soutien avec le réseau du Centre d’information sur la prévention des difficultés des entreprises (CIP).
Il y a 5 ans et 47 jours

Comment le chantier du Campus Sud des métiers reprend du service

A Nice, l’activité reprend progressivement dans la Plaine du Var où, depuis le 20 avril, quarante-cinq ouvriers ont réinvesti le chantier du Campus Sud des métiers selon des procédures et mesures sanitaires mises en place par Fayat Bâtiment.
Il y a 5 ans et 47 jours

Zoom sur : Bleu Gris

Créée en 2014 par France Bittel et Olivier Chanard, l’agence d’architecture d’intérieur Bleu Gris séduit professionnels et particuliers avec ses intérieurs créatifs. Zoom sur un duo de choc. Après des études de design d’espace et de génie civil, France Bittel a fait ses armes au sein de plusieurs agences d’architecture avant de lancer sa propre société, Atelier Bittel France, en 2008. Olivier Chanard a suivi des études de commerce, puis a dirigé un cabinet de courtage. En 2014, très peu de temps après leur rencontre dans le sud de la France, France Bittel et Olivier Chanard décident de mettre à profit leur complémentarité et fondent l’agence d’architecture d’intérieur Bleu Gris.Des chantiers résidentiels aux projets commerciaux, le duo pense toujours les intérieurs dans leur globalité et répond avec des décors sur-mesure à leurs clients. France Bittel est en charge de la conception des intérieurs, quand Oliver Chanard s’occupe du suivi des projets. L’agence livre des chantiers dans le sud de la France, principalement à Nice. Parmi les projets niçois les plus emblématiques de Bleu Gris figurent les restaurants Da Giulia et Z, et le salon de coiffure One Love Labo. Pour la trattoria italienne Da Giulia, le duo multiplie les références à l’Italie et sa riviera en associant des matériaux organiques et minéraux – le plafond végétalisé, le sol en terrazzo – avec des objets intemporels – des paniers tressés à la main, une vaisselle en céramique, les chaises en chêne Slab signées Tom Dixon. À l’instar du Da Giulia, le restaurant Z est un voyage en Méditerranée. Le tandem marie ici des éléments d’architecture traditionnels réinterprétés dans un style contemporain avec des objets chinés disposés dans des niches irrégulières. L’intérieur du salon de coiffure One Love Labo, quant à lui, convoque le kitsch des sixties et les codes de l’architecture industrielle. Du mobilier en inox brossé aux teintes roses poudré et neo mint, rien n’est laissé au hasard. S’il s’illustre aujourd’hui par ses projets commerciaux, le duo Bittel-Chanard a aussi relevé le défi d’ouvrir une boutique de décoration. Pour sa toute première adresse niçoise, Bleu Gris met à la vente des pièces de mobilier et des objets design sélectionnés avec passion. Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence Bleu Gris. Photographies : © Bleu Gris Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 47 jours

Dossier : 6 films d'architecture à voir d'urgence !

Ouvrages iconiques, égos gonflés à bloc, critiques et émotions, les angles et sujets des films d’architecture ne manquent pas. Et alors que nous sommes tous coincés à la maison, pourquoi ne pas en profiter pour accroître sa culture en la matière ? Un temps propice à la diffusion de grands reportages d’architecture dont la rédaction de Muuuz ne cesse de se délecter. Du touchant Esquisses de Frank Gehry à la très instructive série « Architectures » d’ARTE en passant par l’OVNI The Competition, retrouvez des maintenant notre sélection de six films à voir et revoir. Sydney Pollack, Esquisses de Frank Gehry, 2006 Connu pour avoir réalisé le film Out of Africa en 1985, l’acteur et cinéaste américain Sydney Pollack réalise son premier documentaire et son dernier film en 2006 avec Esquisses de Frank Gehry [Sketches of Frank Gehry]. Alors que Sydney Pollack n’est pas spécialisé en documentaire ni en architecture, le très célèbre architecte Frank Gehry confie à son ami la réalisation d’un documentaire sur son travail. Ce documentaire rend bien compte du processus de création et de l’approche architecturale de Frank Gehry, mais les entretiens entre les deux amis, qui ponctuent le film, témoignent de la partialité du réalisateur. . Kaspar Astrup Schröder, Big Time, dans la tête de Bjarke Ingels, 2017Le documentaire Big Time, dans la tête de Bjarke Ingels réalisé par le Danois Kaspar Astrup Schröder dresse le portrait intime de l’architecte danois Bjarke Ingels, surnommé Big. Résultat de sept années d’enquête, le film retrace les péripéties professionnelles et les états d’âme de ce génie de l’architecture contemporaine. Bien que le documentaire aux allures de biopic ait suscité des réactions controversées à sa sortie, il a au moins le mérite de nous plonger véritablement « dans la tête de Bjarke Ingels ». . Gilles Coudert, L'Esprit Le Corbusier, 2018Réalisé par le cinéaste Gilles Coudert et raconté par l’acteur Charles Berling, L’Esprit Le Corbusier réunit des témoignages de plusieurs acteurs du monde de l’art et le récit de l’adolescence du réalisateur à Firminy. Ce documentaire singulier vaut pour son approche sensible, car il invite à découvrir Le Corbusier à travers des points de vue critiques divers. Il propose ainsi d’appréhender ce qui se joue dans les édifices mêmes de l’architecte suisse. . Angel Borrego Cubero, The Competition, 2008Le documentaire réalisé par l’architecte madrilène Angel Borrego Cubero a tout du drame contemporain. Mettant en scène les plus grandes vedettes de la profession dans un combat acharné, le reportage suit de près le concours de l’élaboration du Musée national d’Andorre. Charrettes, bataille d’égo et projets tous plus fous les uns que les autres, tel est le beau programme proposé par Cubero. Un film introuvable que la rédaction de Muuuz se fait un plaisir de vous résumer. .ARTE, La collection « Architectures »Proposée par le duo Richard Copans et Stan Neumann, la collection « Architectures » retrace l’Histoire de l’Architecture à travers des films de 26 minutes, tous consacrés à un bâtiment iconique allant de l’Antiquité jusqu’aux créations contemporaines. Diffusés sur Arte, ces mini-reportages décortiquent et vulgarisent la conception d’un ouvrage phare architectural, des « fondations jusqu’aux couvertures ». Une série incontournable de la discipline à retrouver en 9 volumes qui promet de nous faire voyager en ces temps de confinement. . Jean-Luc Godard, Opération Béton, 1955Axé sur la phase béton de la construction du Barrage de la Grande-Dixence, le documentaire signé Jean-Luc Godard décline tous les codes qui ont fait la renommé du grand cinéaste : modernité brute, poésie, musicalité et plans inédits. De quoi accroître sa culture architecturale et cinématographique d’une seule traite ! . La Rédaction
Il y a 5 ans et 50 jours

Après le déconfinement, tous à vélo ?

Avec le confinement, le trafic automobile s'est réduit comme peau de chagrin. Bogota, Berlin, Oakland, New York et d'autres en ont profité pour aménager des pistes cyclables provisoires, fermer des axes au trafic motorisé non résidentiel ou encourager leurs habitants à se déplacer en petite reine pour respecter la distanciation sociale.Plusieurs agglomérations françaises veulent suivre leur exemple pour l'après-déconfinement."Les gens vont avoir psychologiquement du mal à s'agglutiner dans les trams, bus ou métros" par crainte de transmission du virus, relève Pierre Serne, président du Club des villes cyclables, une association de collectivités locales qui promeut l'usage du vélo.Le recours à la voiture individuelle serait une mauvaise solution, créant une congestion des villes et relançant la pollution atmosphérique.La pollution aux particules fines, issue notamment du trafic routier, augmente la mortalité liée au coronavirus, selon des chercheurs de l'université Harvard (États-Unis). D'autres se demandent si ces particules peuvent transporter le virus.Espaces piétons et pistes cyclablesEn région parisienne, où l'usage du vélo a bondi depuis la grève qui a paralysé les transports publics fin 2019, il serait possible "de passer de 400.000 à 800.000" personnes à vélo par jour, estime la présidente de la région Valérie Pécresse.Pour y parvenir, elle travaille "avec le RER-vélo", un collectif d'associations qui a imaginé neuf lignes cyclables, jusqu'à Mantes-la-Jolie ou Melun, des villes situées à 50 km de la capitale. L'idée est d'"expertiser tout ce qu'on peut faire, très rapidement", explique Mme Pécresse.Paris, qui a déjà multiplié les pistes cyclables, compte "favoriser les déplacements domicile-travail" à vélo après le déconfinement, indique l'adjoint à la mairie en charge des transports, Christophe Najdovski.Cela passera par "des aménagements légers, peu coûteux, rapides à mettre en oeuvre, sécurisés et réversibles" sur la chaussée d'habitude réservée aux voitures et aux deux-roues motorisés, poursuit-il.La métropole de Lyon (est) veut aménager "de nouveaux espaces piétons et de nouvelles pistes cyclables" avec des "modulations possibles en fonction des horaires", dit David Kimelfeld, président de la métropole.Grenoble (est), Montpellier (sud) ou Rennes (ouest) prévoient aussi d'accélérer leurs plans vélo.Concrètement, le centre d'études Cerema suggère de "réduire le nombre de voies motorisées", de quatre à deux par exemple, d'"élargir les aménagements cyclables existants" et de "modifier le plan de circulation".L'enjeu ne concerne pas que les centres-villes mais aussi "des voiries plus interurbaines ou périurbaines", souligne Pierre Serne, qui prend l'exemple d'hôpitaux excentrés où des soignants vont travailler à vélo.Pour la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), il est primordial d'installer ces pistes cyclables provisoires sur des axes entiers, pas seulement des tronçons isolés, de les accompagner de parkings à vélo provisoires et d'en installer qui suivent le tracé de lignes de métro."Il faut vraiment sécuriser les infrastructures" pour que les cyclistes se sentent en sécurité, insiste Olivier Schneider, président de la FUB, et pas seulement avec un simple marquage au sol.Réparer les vieux vélosUn autre enjeu est d'équiper les gens en vélos. En plus des primes existantes pour acheter des vélos électriques et des vélos cargo, la FUB défend l'idée d'un chèque de 100 euros pour "financer la remise en état de vélos" qui sommeillent aujourd'hui dans des caves ou de bourses à vélos d'occasion, dans le respect des gestes barrière.Pourquoi ne pas rendre gratuits les systèmes de vélo en libre-service "et les étendre encore plus", suggère Joël Hazan, expert au Boston Consulting Group (BCG), pour qui le maintien du télétravail fait également partie de la solution.En attendant, les déplacements à vélo sont autorisés pendant le confinement, sauf pour du sport, rappelle le président de la FUB. Il demande aux préfets qui ont fermé des pistes cyclables pendant le confinement de les rouvrir.
Il y a 5 ans et 51 jours

Une annulation des JO de Tokyo enverrait "un mauvais signal à Paris-2024"

Mardi, le président du comité d'organisation des JO-2020 Yoshiro Mori a affirmé que les Jeux, déjà reportés d'un an (23 juillet - 8 août 2021), devraient être annulés si la pandémie n'était pas maîtrisée d'ici à l'année prochaine et le Premier ministre japonais Shinzo Abe a déclaré mercredi qu'ils seraient "difficiles" à organiser dans ce cas.QUESTION: Après le report, quelles seraient les conséquences financières d'une éventuelle annulation des JO Tokyo?REPONSE: "Je suis incapable de donner un chiffre. Le report de 2020 à 2021 a coûté très cher. J'ai vu passer des chiffres, autour de 3 milliards de dollars. Pour le report, il faut financer un an de plus la structure organisatrice des JO, indemniser les promoteurs pour les livraisons retardées des programmes prévus en période post-olympique (bureaux, logements...)... En revanche, il y a aussi un décalage de revenus au moment des Jeux".Q: Et en cas d'annulation pure et simple?R: "Vous devez rembourser tout un tas de parties prenantes: les diffuseurs, les top-partenaires qui ne peuvent pas bénéficier de leurs droits pendant la période des Jeux, les partenaires, tous les billets... C'est aussi un peu tout le modèle économique du Comité international olympique (CIO) qui est remis en cause en cas d'annulation. Ça fait peser des incertitudes sur tous les programmes de solidarité olympique. Le CIO, grâce aux JO, en finance de très nombreux sur l'ensemble de la planète. Beaucoup d'institutions vivent grâce aux subsides du CIO. Sur le cycle 2017-2020, plus de 500 millions de dollars (460 millions d'euros) sont reversés à différents acteurs (fédérations, comités olympiques, athlètes...). C'est moins une catastrophe pour le CIO qui a une réserve grâce aux Jeux précédents et a mis en place un mécanisme d'assurances".Q: Les athlètes en payeront-ils aussi le prix?R: "Ça peut amener des difficultés pour les athlètes, notamment ceux qui bénéficient de bourses pour se préparer et participer aux JO. Le ruissellement de richesses est tellement important normalement que l'interruption brutale peut occasionner des difficultés pour les bénéficiaires. Dans beaucoup de sports, les Jeux, c'est le moment d'une carrière, d'une vie, celui sur lequel l'athlète va construire son modèle économique. Ne pas les disputer, ça revient à ne pas pouvoir s'exposer, à le priver de contrat, de sponsors et donc de pouvoir vivre décemment".Q: Quelles seraient les conséquences pour Paris-2024 d'une éventuelle annulation ?R: "Elle constituerait un très mauvais signal. Elle ferait peser des incertitudes sur ceux de Paris. D'abord en termes de financement. Une partie du financement de Paris provient de la précédente olympiade. J'espère que ça a été relativement sécurisé. Cela peut aussi détourner certains sponsors de l'olympisme".Q: Cette pandémie peut-elle entraîner des surcoûts pour Paris-2024?R: "Je pense que les promoteurs de Paris ont ces éléments en tête, qu'ils sont en train d'analyser le surcoût éventuel que cela va générer. Le contexte a changé sans qu'on ait pu s'y préparer. Il est peut-être urgent de refaire une revue de projets, comme c'est prévu, pour voir quels sont les impacts négatifs ou positifs de cette crise sur l'organisation de Paris 2024. Mais, potentiellement, il pourra y avoir des surcoûts: nouvelles normes, autres organisations... S'il y a des surcoûts, on pourra voir s'ils peuvent être absorbés par la réserve +aléa+ prévue dans le budget. Sinon, il faudra voir comment ajuster et, pourquoi pas, réduire la voilure sur certains programmes et faire en sorte que la promesse que le budget ne dérape pas soit bien tenue".Q: Ciblez-vous un endroit particulier à réduire?R: "Il est difficile de cibler une infrastructure, c'est globalement le projet qui doit être revu, analysé au regard d'un contexte sanitaire, lequel a changé et ne sera pas forcément le même en 2024. C'est très compliqué car on ne connaît pas le contexte de 2024. Il faut pouvoir se dire, si cela arrive: on aura tout fait pour pouvoir disputer les Jeux. En sachant que si c'est le même qu'aujourd'hui, il y aura la même décision: ce sera report ou annulation".Propos recueillis par Rémy ZAKA
Il y a 5 ans et 51 jours

Récession confirmée pour l'économie française après un premier trimestre désastreux

Le produit intérieur brut français s'est contracté de 5,8% au premier trimestre, selon une première estimation dévoilée jeudi par l'Institut national de la statistique (Insee).Début avril, la Banque de France avait évalué ce recul à environ 6%.Il s'agit en tout état de cause de la baisse la plus forte dans l'historique des évaluations trimestrielles du PIB débuté en 1949. Et elle dépasse largement les reculs du premier trimestre de 2009 (-1,6%), dans la foulée du début de la crise financière de 2008, ou du deuxième trimestre de 1968 (-5,3%), marqué par les mouvements sociaux du mois de mai, précise l'Insee.Après le recul de 0,1% enregistré au dernier trimestre 2019, ce nouveau chiffre confirme que la France est bien entrée en récession.La chute de l'activité "est principalement liée à l'arrêt des activités +non essentielles+ dans le contexte de la mise en place du confinement à partir de la mi-mars", pour endiguer l'épidémie de Covid-19, explique l'Insee.L'économie est comme "un organisme placé sous anesthésie" et qui "n'assure plus que ses fonctions vitales", indiquait la semaine dernière l'Institut. "La moitié des salariés se trouvaient, fin mars, dans une entreprise dont l'activité s'est arrêtée ou a diminué de plus de moitié"."Les mesures de confinement mises en place le 17 mars se sont traduites par une chute sans précédent de la consommation de l'investissement et du solde commercial en mars", analyse l'assureur-crédit Euler Hermes dans une note.A premier trimestre, et malgré un début d'année plutôt positif, la consommation des ménages a ainsi reflué de 6,1%, alors que de nombreux commerces, les restaurants ou encore les cafés, ont été fermés sur décision du gouvernement. Sur le seul mois de mars, elle a plongé de 17,9%.L'investissement a reculé de 11,8% et le commerce extérieur s'affiche lui aussi en repli: -6,5% pour les exportations et -5,9% pour les importations.L'Insee ne publie pas de prévision pour l'ensemble de l'année 2020 mais elle a estimé que chaque mois de confinement amputerait la croissance de 3 points sur un an.Le gouvernement table lui à ce stade sur une chute du PIB de 8% cette année, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire ayant répété que la crise aurait un impact comparable à la grande dépression de 1929."Il faut être lucide sur le fait qu'une fois que le choc a été absorbé" il y a un risque de "multiplication des faillites" d'entreprises, d'impact "sévère" sur l'emploi, et de perte de marchés à l'export de la France, a-t-il prévenu mercredi.Déjà, les inscriptions à Pôle emploi ont connu une hausse historique en mars, après seulement deux semaines de confinement."cataclysmique"Le recul du premier trimestre "est un chiffre très impressionnant mais c'est presque une mise en bouche malheureusement qui nous prépare à un deuxième trimestre cataclysmique avec un mois et demi de confinement (...) et un déconfinement très progressif", a déclaré à l'AFP Mathieu Plane, économiste à l'OFCE.Pour tenter de limiter les dégâts, le gouvernement a lancé un plan de soutien massif de 110 milliards d'euros pour les entreprises et les salariés, ainsi qu'un dispositif de garanties de crédits jusqu'à 300 milliards.Malgré cela, le Premier ministre Edouard Philippe a mis en garde contre "le risque de l'écroulement" de l'économie française en annonçant mardi un déconfinement progressif à partir du 11 mai.Ce déconfinement est attendu avec une certaine impatience par de nombreuses entreprises, malgré les difficultés qui s'annoncent pour garantir des conditions de sécurité maximales.Le ministre de l'Economie a lui appelé "un maximum de Français" à reprendre le travail dès le 11 mai.La reprise "prendra du temps" en l'absence d'un retour à la normale immédiat de l'activité et de la prudence attendue de la part des ménages et des entreprises, a de son côté prévenu l'Insee.Le gouvernement planche déjà sur un plan de relance pour la rentrée, afin de stimuler la consommation et apporter une aide spécifique aux secteurs les plus touchés par la crise, en particulier le transport aérien, l'automobile ou le tourisme.
Il y a 5 ans et 51 jours

Le Mobilier national va soutenir l'artisanat d'art et le design

L'illustre institution installée aux Gobelins, qui crée, conserve et restaure tapisseries, tapis et mobilier depuis le XVIIe siècle, et avait été épinglée l'an dernier par la Cour des comptes pour ses méthodes vieillottes et peu rentables, se sent "au cœur d'un écosystème particulièrement fragilisé", explique-t-elle dans un communiqué.Avec près de 500 partenaires -- artisans d'art, fabricants, éditeurs, designers, créateurs, architectes d'intérieur --, le Mobilier national n'est pas uniquement "un gardien du Temple" mais "un acteur de la reconstruction de notre modèle social", note son directeur Hervé Lemoine, qui œuvre à l'aggiornamento du Mobilier national.Le plan, doté de 500.000 euros, doit aider notamment le design, secteur d'avenir, créateur d'emplois durables et "préserver des métiers manuels, porteurs de valeurs souvent recherchées pour de possibles reconversions", selon le communiqué.Une commission acquièrera des œuvres d'artistes et designers de la scène française (cartons de tapisserie, maquettes de design mobilier). Elles serviront à produire des prototypes au sein de l'Atelier de Recherche et de Création, ou à tisser des tapisseries dans les manufactures des Gobelins, de Beauvais ou de la Savonnerie. Les œuvres réalisées dans les ateliers entreront dans les collections du Mobilier.Les "royalties" obtenus en 2020 par l'édition de meubles seront intégralement réinvestis en faveur de la jeune garde du design.Le plan prévoit aussi l'acquisition de mobiliers de designers contemporains auprès d'éditeurs et de galeries françaises.Une campagne de restauration de la collection de mobiliers des années 1930 à 1950, la première de France, sera par ailleurs lancée. Elle sera confiée aux ébénistes, tapissiers en siège, doreurs, bronziers, lustriers, horlogers, restaurateurs textiles qui maillent le territoire. Le Mobilier national doublera ainsi ses commandes à son réseau de sous-traitants.Le plan entend par ailleurs aider les circuits courts, en développant une production de tapisserie et de tapis intègrant progressivement les laines venant des troupeaux français.Enfin, une vente aux enchères de mobiliers "déclassés" -- sortis du domaine public, n'ayant plus de valeur d'usage ni patrimoniale -- sera organisée à l'automne, lors des Journées européennes du patrimoine. Ses bénéfices seront reversés à la Fondation Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France.Texte
Il y a 5 ans et 51 jours

Les solutions de ventilation Ubbink choisies pour la construction d'une maison neuve à Sennecey-lès-Dijon

Les solutions et le savoir-faire Ubbink permettent ainsi d'assurer une parfaite ventilation de la maison, avec un minimum de pertes de charge, et de récupérer l'énergie nécessaire au fonctionnement du chauffe-eau thermodynamique.Une réflexion en amont pour une construction optimaleSitué à Sennecey-lès-Dijon (21), le chantier consiste à construire un pavillon contemporain au sein d'un lotissement. Cette réalisation s'inscrit parfaitement dans la démarche du constructeur ESYOM, précurseur dans la construction de maisons à basse consommation énergétique et dont le mot d'ordre est de trouver les solutions d'innovation pour des maisons plus abordables, plus confortables et plus sécuritaires. Dans ce cadre, ESYOM a proposé l'installation d'un chauffe-eau thermodynamique sur air extrait. Ce type d'installation permet de récupérer les calories issues de la ventilation pour assurer le fonctionnement du chauffe-eau et réaliser ainsi des économies importantes. Par ailleurs, l'installation devait répondre à plusieurs exigences : facilité de mise en œuvre, maîtrise de la qualité de la pose, performance et pérennité.Des systèmes performants alliant qualité d'air optimale et confortAinsi, ESYOM s'est tourné vers Ubbink et les produits des gammes AERFOAM et AIR EXCELLENT. Silencieux et conçus de manière à optimiser la maintenance et le nettoyage du réseau, les systèmes Ubbink apportent une réponse appropriée (conduits semi-rigides ne s'écrasant pas; intérieur des conduits double peau et lisse, limitant les pertes thermiques, les pertes de charge et les nuisances acoustiques ; système démontable pour une facilité d'entretien ; éléments se clipsant entre eux pour une connexion parfaitement étanche...).Ainsi, pour le réseau de ventilation allant du chauffe-eau thermodynamique au mur pour l'extraction de l'air : c'est la gamme de conduits et coudes de ventilation AERFOAM qui a été choisie. En effet, celle-ci est largement plébiscitée par les professionnels pour son installation facile et pratique. Les éléments AERFOAM sont en Polyéthylène Expansé (EPE), matériau léger, aux propriétés techniques performantes et se fixent à l'aide de colliers de fixation robustes et se connectent avec des raccords garantissant l'étanchéité entre les éléments du système. Depuis début 2019, la gamme AERFOAM affiche une empreinte carbone nulle grâce à l'utilisation de ressources organiques dans son processus de fabrication. Elle contribue ainsi à la réduction des émissions de CO².Pour le réseau de distribution d'air du chauffe-eau thermodynamique, c'est le réseau circulaire composé de la gamme AIR EXCELLENT qui a été sélectionné. Celui-ci permet en effet de maîtriser une ventilation performante tout en améliorant la qualité de l'air. Silencieux et conçus de manière à optimiser la maintenance et le nettoyage du réseau, les systèmes disposent de conduits-semi rigides pour contourner le risque d'écrasement, limitent les pertes thermiques et les pertes de charge. Facile à installer, la gamme AIR EXCELLENT est intuitive et se pose sans outil.« Pour toutes nos maisons chauffées au gaz depuis 3 ans, le choix d'un réseau semi-rigide s'est imposé comme une évidence. En effet, celui-ci permet une ventilation performante et, ainsi, une amélioration de la qualité d'air intérieur. En comparaison à un réseau souple, qui aura tendance à s'encrasser et à favoriser la condensation et donc à entraîner des pertes de charge, les produits Ubbink permettent de parer à ces problématiques et donc de répondre à toutes nos attentes », indique Gilles Moyse, promoteur du chantier. La pose du réseau n'a nécessité qu'une journée. La fin du chantier est prévue pour mai 2020.Fiche identité chantierProjet : Résidence Sennecey-lès-Dijon / Maisons ESYOMLivraison travaux : Mai 2020Promoteur : Gilles Moyse - ESYOM
Il y a 5 ans et 51 jours

Vracs de l’Estuaire ouvre une nouvelle page sur la toile pour renforcer la proximité avec ses clients

Depuis son implantation en France en 2016, Vracs de l’Estuaire, cimentier appartenant au groupe familial marocain Cimat-Cimaf, place au cœur de sa stratégie de développement, l’écoute, l’agilité et la réactivité pour offrir des solutions constructives, fiables et compétitives à ses clients. Après avoir adapté son organisation pour continuer à livrer ses clients en cette période de crise sanitaire et de confinement, Vracs de l’Estuaire renforce son écosystème digital pour rester au plus proche d’eux. La refonte du site internet et l’ouverture d’une page LinkedIn illustrent l’engagement du cimentier agile auprès de ses partenaires. Un site internet aux couleurs de la nouvelle identité visuelle Aux couleurs de sa nouvelle identité visuelle et de sa signature de marque, le site internet vracsdelestuaire.fr incarne le positionnement singulier de Vracs de l’Estuaire : « le nouveau cimentier agile », une alternative pour les acteurs du BTP en quête de souplesse. Véritable vitrine de l’entreprise, il démontre, au travers de ses différentes rubriques et du blog intitulé « notre magazine », les engagements, l’offre et l’expertise de Vracs de l’Estuaire. Les réalisations témoignent de la confiance accordée par les plus grands acteurs du BTP à ce nouveau cimentier. Une présence sur les réseaux sociaux Pour compléter la refonte de son site internet, développer sa visibilité comme marque employeur et créer une véritable communauté autour de son activité, Vracs de l’Estuaire vient d’ouvrir une page LinkedIn qui compte déjà près de 400 abonnés. Le contenu est porté par des collaborateurs de l’entreprise. Un compte Twitter complètera ce dispositif dans les prochains mois. Vracs de l’Estuaire en bref Implantée dans la zone industrialo-portuaire du Havre, l’usine de broyage de clinker de Vracs de l’Estuaire produit une gamme de ciments labélisés CE et NF destinés aux centrales à béton, aux usines de préfabrication et aux négoces de matériaux. En 24 heures, les ciments sont livrés en vrac dans un rayon de 350 km depuis le site. Pour le conditionnement en sacs de 35 kg ou 25 kg, le délai de livraison est de 5 jours au maximum. Avec ce nouvel écosystème digital et son engagement quotidien auprès des professionnels du BTP, Vracs de l’Estuaire démontre son agilité et établit une relation de proximité et de confiance avec ses actuels et futurs clients. http://www.vracsdelestuaire.fr
Il y a 5 ans et 52 jours

Un scénario de déconfinement et des innovations pour les transports lyonnais

Distributeurs de masques, bornes désinfectantes, nettoyage par ultra-violets: les transports en commun lyonnais, 2e réseau du pays, ont esquissé des pistes de déconfinement pour une reprise "à 80%".
Il y a 5 ans et 52 jours

Poutrelles RAID Hybrides : gain de temps et économies pour des planchers performants

Plus légères que des poutrelles précontraintes traditionnelles, les poutrelles RAID® Hybrides sont manuportables. Elles permettent d’atteindre de grandes portées (6.20 m de long sans étais et 9 m avec étais), qui offrent une grande liberté de conception des bâtiments en réduisant sensiblement la nécessité de murs de refend. Autre atout, les raidisseurs triangulaires assurent une prise en main facile pour un transport aisé. Un confort de travail très apprécié et qui renforce l’efficacité des équipes sur les chantiers.Economiques, les poutrelles RAID® Hybrides font réaliser jusqu’à 12% d’économie de béton dans le cas de montages réalisés avec des entrevous béton ou polystyrène à bords droits.Par ailleurs, les poutrelles RAID® hybrides assurent une sécurité totale sur chantier : elles sont certifiées sous Avis Technique. Elles sont également certifiées Origine France Garantie.Les montages isolantsLes poutrelles RAID® hybrides Fabemi s’associent avec les entrevous polystyrène suivants pour assurer la correction des ponts thermiques :OPTIRAID : entrevous coffrant en polystyrène pour réaliser des planchers intermédiaires légers, en neuf comme en rénovation.RAIDtherm : entrevous polystyrène à languette limitant les pertes énergétiques des planchers bas, et entrevous polystyrène décor à languette permettant de conserver une sous-face plate.RAIDtherm sous chape flottante : entrevous polystyrène à languette combiné à la mise en œuvre d’une chape flottante servant à optimiser les épaisseurs des isolants et à réduire de manière significative les pertes linéiques.Fabemi, une solution pour chaque construction :https://www.fabemi-structures.com/
Il y a 5 ans et 52 jours

Les entreprises de construction face à la crise du Covid-19 : la résilience grâce au capital humain

KPMG a interrogé une quinzaine de dirigeants de groupes ou d'ETI des secteurs des infrastructures, de la construction et de la promotion immobilière pour leur demander quelles premières leçons ils avaient tirées de la crise, ses impacts à court terme et comment ils comptaient redémarrer et rebondir. Decryptage avec Xavier Fournet, directeur Infrastructures et Construction.
Il y a 5 ans et 52 jours

Comment bien entretenir sa toupie au quotidien ?

Une toupie véhicule toujours l’image du producteur du béton. C’est pourquoi elle doit être propre et en parfait état. [©ACPresse] 1 – Pourquoi une toupie doit-elle être dans un parfait état ? Une toupie est un véhicule industriel destiné au transport du béton, une matière première d’une densité de 2,4 t/m3, soit une cargaison de 18 t pour un volume de 7,5 m3… Le poids total en charge d’un tel véhicule atteint donc les 32 t sur la route. Il est donc essentiel qu’il soit parfaitement sûr. Son bon état en est la garantie première. Une toupie véhicule en même temps l’image de l’entreprise de production de béton prêt à l’emploi à laquelle elle est rattachée. C’est elle que le client voit en premier quand elle arrive sur le chantier avec sa cargaison. Le parfait état de ce véhicule est donc le gage de la qualité du matériau qu’il contient. Et, de facto, du producteur de BPE.  2 – Quels sont les vérifications et les entretiens que doit effectuer le chauffeur d’une toupie avant de prendre son service ?  Ce contrôle commence par une vérification visuelle du véhicule et de ses organes de sécurité. [©ACPresse] Le chauffeur de la toupie a l’obligation professionnelle de faire un check-up complet de son véhicule avant de commencer sa tournée.  Ce contrôle commence par une vérification visuelle du véhicule. Cela va de l’état des pneumatiques à la propreté des organes de sécurité, comme les rétroviseurs, la caméra de recul ou le panonceau “Interdiction de doubler par la droite”. La propreté générale du véhicule est confirmée en même temps.  Ce contrôle commence par une vérification visuelle du véhicule et de ses organes de sécurité. [©ACPresse] Vient ensuite le test des organes de sécurité : plaques minéralogiques, caméra de recul, feux flash de recul ou encore de l’avertisseur de recul sonore. Si besoin, le chauffeur peut se faire aider par le centralier pour confirmer le bon fonctionnement de tel ou tel organe. Le bon fonctionnement et la propreté de l’éclairage général (feux avant et arrière, clignotants…) sont aussi contrôlés durant cette étape.  Le plein de la bombonne à eau est fait à l’issue de ces vérifications et, surtout, la cuve de la toupie est mise en mode “vidange” pour s’assurer qu’elle est bien vide et sèche (il peut pleuvoir durant la nuit…). Enfin, il ne faut pas oublier un coup d’œil sur le niveau de carburant. 3 – Une fois le béton livré sur site, y a-t-il des opérations à réaliser immédiatement ? La situation idéale est quand le chantier dispose d’une aire de lavage équipée d’un big bag. Dans ce contexte, le chauffeur peut réaliser un nettoyage rapide de sa toupie et vidanger les résidus de béton frais encore présents dans la cuve.  Mais le cas le plus courant est l’absence, sur chantier, de ces dispositifs. A ce moment-là, la seule chose possible est de vider, dans la cuve, l’essentiel de la bombonne d’eau pour délayer les résidus de béton. Cela permet de pré-rincer la cuve, qui sera vidangée, puis lavée dès le retour à la centrale.  En revanche et quelle que soit la situation, le chauffeur a l’obligation de nettoyer la goulotte avant de quitter le chantier, histoire de ne pas perdre de résidus de béton sur le chemin du retour… Les toupies les plus récentes disposent de goulotte anti-pertes, ce qui n’interdit pas de veiller à leur propreté. 4 – Que doit faire le chauffeur lorsqu’il est de retour à la centrale ?  Le lavage de la cuve est absolument obligatoire dès lors qu’un béton spécial a été transporté. [©ACPresse] Laver la cuve constitue l’étape indispensable. Cela pallie les risques de pollution entre deux types de bétons différents (celui qui a été transporté et celui qui le sera à la tournée suivante). En même temps, cette action réduit le volume des dépôts de béton durci, qui finissent toujours par s’accumuler un peu dans la cuve.  Le lavage de la cuve est absolument obligatoire dès lors qu’un béton spécial a été transporté. Par spécial, le transporteur entend béton peu hydraté, béton à projeter, par exemple.  Lors de son passage à la centrale, le chauffeur ne doit surtout pas oublier de refaire le plein de sa bombonne d’eau. De même que vérifier la propreté de la toupie dans son ensemble  Le cas échéant, le chauffeur peut profiter de son temps d’attente pour parfaire la propreté de sa toupie, car cette dernière représente le producteur de BPE tout le temps 5 – Quelles sont les opérations d’entretien complémentaires à réaliser en fin de service ?  La toupie doit rejoindre son stationnement en parfait état et être prête pour le service. [©ACPresse] A vrai dire, les opérations de fin de service sont les mêmes que durant le service : propreté de la toupie, propreté de la cuve, plein d’eau. La laitance du béton s’élimine très bien, quand elle est fraîche et beaucoup moins bien une fois sèche…  La toupie doit rejoindre sa place de stationnement pour la nuit en parfait état et être prête pour le service du lendemain (ce qui ne supprimera pas les étapes de contrôle d’avant service). 6 – Quels sont les risques si l’entretien courant est mal effectué ? Trois risques majeurs peuvent être identifiés : surcharge de la toupie, dégradation de l’image véhiculée et, enfin, capacité financière à la baisse au moment de la revente.  Un poids lourd en surcharge constitue un danger sur la route, car ses dispositifs de sécurité (système de freinage en particulier) sont sur-sollicités. Le moteur est aussi mis à contribution au-delà de ses limites. La surcharge potentielle est due aux résidus de béton, qui sont pris au fond de la cuve au fil des tournées. Aussi, la rigueur du nettoyage opérée par le chauffeur est essentielle pour limiter ces dépôts. Pour sa part, le locatier JMS pèse chacune de ses toupies une fois tous les trois mois pour vérifier qu’il n’y a pas de dérive au niveau de leur poids à vide. Si la présence de béton durci est constatée dans la cuve, une opération de déplombage est organisée.  Cette intervention trimestrielle est aussi le moment choisi pour réaliser une vérification complète de l’état de la toupie, pour effectuer les graissages complémentaires… Sujet réalisé en collaboration technique avec Raphaël Guiller, responsable exploitation et logistique de Bétons Solutions Mobiles et Jean-Marc Ségué, directeur de JMS Services
Il y a 5 ans et 52 jours

Covid-19 : L’UNICEM coordonne la commande et la distribution de 400.000 masques pour ses adhérents

Plus que jamais impliquée auprès des entreprises adhérentes et afin de les soutenir dans la mise en place de leurs plans de continuité ou de reprise d'activité, l'UNICEM a organisé, en coordination avec les équipes du ministère de l'Économie et des Finances, la livraison de 400 000 masques.200 entreprises en cours d'approvisionnementIndispensables pour garantir la sécurité des travailleurs et permettre ainsi la continuité ou la reprise de l'activité, l'UNICEM a fait de l'obtention de masques pour ses adhérents une priorité. Grâce à une mobilisation totale de la fédération, aussi bien au niveau national pour effectuer la commande qu'au niveau de ses délégations régionales pour en assurer la distribution, 200 entreprises reçoivent depuis quelques jours les masques tant attendus. Un gros travail de sourcing et une collaboration étroite avec les services de la Direction Générale des Entreprises ont été nécessaires afin d'éviter les contrefaçons qui se multiplient à l'heure actuelle.« Malgré des délais croissants dus à l'explosion de la demande en provenance des pays impactés par la pandémie et les difficultés liées aux problématiques de transport, cette opération est un vrai succès. C'est une étape clé pour permettre aux entreprises du secteur de continuer leur activité dans des conditions optimales, avec des organisations de travail adaptées à la situation sanitaire » indique Nicolas Vuillier, Président de l'UNICEM.D'autres commandes sont envisagées, selon les besoins des entreprises adhérentes, dans les semaines à venir.
Il y a 5 ans et 53 jours

Reporter le "Green Deal" serait une "erreur tragique", selon le commissaire européen

"Nous sommes tous conscients que ce sera une bataille politique et culturelle dans les prochains mois", a affirmé le commissaire lors d'une audition par visioconférence devant la Commission des Affaires européennes du Sénat français."Sur le plan politique et culturel, nous aurons de fortes oppositions qui diront qu'après cette crise du coronavirus, ce ne n'est pas le moment de parler de Green Deal, qu'on devrait en reparler dans dix ans", a-t-il prévenu."Je crois que ce serait une erreur tragique", a assuré M. Gentiloni, à un moment où des pays et des entreprises commencent à demander un report de ce Pacte vert pour relancer l'économie européenne mise à l'arrêt par l'épidémie.Les ministres de l'Environnement de 17 pays européens ont assuré début avril qu'ils "ne perdraient pas de vue la crise écologique et environnementale". Ils ont souligné l'importance du projet de Pacte vert européen, une "stratégie de croissance" capable de "stimuler l'économie et de créer des emplois, tout en accélérant la transition verte".Le Pacte vert, feuille de route pour faire de l'Europe un continent neutre en carbone d'ici le mitan du siècle, avait été dévoilé le 11 décembre.Cette ambition est soutenue par l'ensemble des États membres, sauf la Pologne qui a obtenu d'être laissée de côté dans un premier temps. Mais la discussion à 27 avait été difficile et les divisions se sont rouvertes avec la crise économique engendrée par la pandémie.
Il y a 5 ans et 53 jours

Singulier transport en commun par Anthony Folliau

Anthony Folliau est un passager curieux de ses contemporains. A l’heure où la question se pose de la réouverture des transports en commun, il nous rappelle que, contrairement aux apparences, un masque ne cache jamais rien. Dans un regard, voyage […] L’article Singulier transport en commun par Anthony Folliau est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 53 jours

Gênes a de nouveau son pont

La ville retrouve sa ligne d’horizon, celle d’un nouveau viaduc qui efface, sans la faire oublier, la tragédie du Pont Morandi. Un chantier conclu en un temps record.
Il y a 5 ans et 54 jours

L’IoT avec cartes SIM : à la découverte du réseau LTE-M

Pour les usages intensifs, Matooma propose une offre IoT fondée sur le réseau LTE-M d’Orange. Ses avantages : une faible consommation d'énergie et une forte efficacité dans les bâtiments.
Il y a 5 ans et 54 jours

Paris 2024 : les réflexions pour évaluer l'impact du covid19 sont lancées

INFRASTRUCTURES. Une réunion s'est tenue il y a quelques jours autour de la Solideo, afin de commencer à s'interroger sur les conséquences du confinement et d'un déconfinement progressif sur la livraison des ouvrages. Dans le même temps, Guy Drut, membre du Comité international olympique, en appelle à réinventer totalement les JO.
Il y a 5 ans et 54 jours

Covid-19 : La France dans la dernière ligne droite pour présenter son plan de déconfinement

Ce plan sera présenté mardi après-midi à l'Assemblée nationale par le Premier ministre Édouard Philippe, avec un vote dans la foulée malgré les protestations de partis d'opposition. Ils réclamaient un report du vote à mercredi, alors que seuls 75 des 577 députés peuvent se rendre dans l'hémicycle.C'est "une brutalité de plus", a dénoncé sur Twitter Jean-Luc Mélenchon (LFI), tandis que le patron des députés LR Damien Abad demande "24 heures de plus pour un travail de fond en commission et la consultation de nos collègues qui ne pourront siéger".C'est un véritable exercice d'équilibriste auquel le gouvernement doit se livrer: relancer l'économie sans relancer l'épidémie.La crise s'est traduite très concrètement dans les chiffres du chômage en mars, avec une hausse record de 7,1% sur un mois (+246.100 personnes).Résultat, le ministère du Travail dit vouloir engager "une réflexion avec les partenaires sociaux" pour "adapter rapidement" les règles d'assurance chômage. Les syndicats réclamaient unanimement, dès avant la crise sanitaire, que le gouvernement abandonne entièrement sa réforme de l'assurance chômage.Il a suspendu jusqu'en septembre un volet qui durcit le calcul de l'allocation pour les travailleurs précaires, alternant contrats courts et périodes de chômage, et qui devait entrer en vigueur au 1er avril. Ce sont eux qui se sont inscrits à Pôle emploi en mars.1er bilan après six semaines de confinementCela fait presque six semaines que le pays est confiné pour freiner la propagation du nouveau coronavirus qui a fait depuis le 1er mars 22.856 morts dans le pays, dont 242 nouveaux décès en 24 heures.Parmi les morts : l'ancien sénateur Henri Weber, cofondateur de la Ligue communiste révolutionnaire, figure de la gauche et de mai 68, décédé à 75 ans.La situation dans les hôpitaux s'améliore encore un peu avec 152 décès en 24 heures, le bilan quotidien le plus faible en cinq semaines, et une baisse continue depuis dix-huit jours des patients en réanimation pour Covid-19 (4.682 personnes).Mais les services de réanimation/soins intensifs, qui comptaient 5.000 lits avant la crise, restent sous pression avec encore 7.553 hospitalisés, toutes causes confondues.Le groupe Korian, pointé du doigt pour sa gestion dans ses maisons de retraite en France, a comptabilisé 606 décès liés au Covid-19 sur 23.000 résidents.A deux semaines du début du déconfinement, les questions sont nombreuses: où rendre les masques obligatoires ? Quels tests et pour qui ? Réouverture des commerces partout ou par régions ? Quid des entreprises ? Et les vacances d'été ?Le Conseil scientifique chargé d'éclairer le gouvernement a livré samedi soir ses recommandations pour une "levée progressive et contrôlée du confinement".Casse-tête des écolesDivergence notable avec les choix gouvernementaux, il préconise que crèches et établissements scolaires restent fermés jusqu'en septembre mais a pris "acte de la décision politique" de les rouvrir progressivement dès mai, en "prenant en compte les enjeux sanitaires mais aussi sociétaux et économiques"."Le conseil scientifique est là pour donner un certain nombre d'informations mais c'est le pouvoir politique qui décide", a expliqué à l'AFP son président, Jean-François Delfraissy."Sur le plan sanitaire, si vous demandez à des gens qui gèrent une épidémie, ils aimeraient que tout le monde reste à domicile jusqu'à ce qu'il n'y ait plus un cas. Bien évidemment ce n'est pas possible", a souligné Franck Chauvin, président du Haut conseil de la santé publique.Pour la rentrée scolaire, qui doit être progressive, le conseil préconise notamment le port obligatoire d'un masque antiprojections dans les collèges et lycées, pour le personnel et les élèves.Les experts suggèrent aussi le déjeuner en classe, la prise de température à la maison chaque matin avant l'école et des stratégies pour éviter les brassages d'élèves. Mais ils écartent la faisabilité et l'intérêt d'un dépistage massif.Cette note devrait servir de "base", a jugé Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale.Au-delà des questions scolaires, le Conseil scientifique préconise d'autoriser les déplacements entre régions par transports en commun si les mesures de précaution sont respectées. Il déconseille cependant "fortement" les déplacements internationaux pendant encore quelques mois.Les principaux syndicats de la SNCF et de la RATP s'inquiètent des conditions du déconfinement dans les trains, RER et métro. "On veut des masques, des protections, un certain nombre de dispositions, pour être sûr qu'on ne se contaminera pas", qu'"on ne contaminera pas les usagers, les familles", a réclamé Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots, premier syndicat du groupe ferroviaire sur BFMTV.Pourra-t-on alors partir en vacances cet été ? "Les deux mois qui viennent sont cruciaux", a expliqué Franck Chauvin. "Si le nombre de nouveaux cas par jour commence à ré-augmenter, c'est que l'épidémie va repartir, et donc il va falloir reprendre des mesures".Vote mardi ou mercredi, selon Braun-PivetLe vote sur le plan de déconfinement qui sera présenté mardi à l'Assemblée nationale par Edouard Philippe aura lieu mardi ou mercredi, selon ce que décidera la conférence des présidents, a annoncé lundi La présidente de la commission des lois Yaël Braun-Pivet (LREM)."Nous allons pouvoir voter soit le jour même, soit le lendemain, la conférence des présidents se réunit tout à l'heure à 9 heures 30 et elle va pouvoir en décider après avoir écouté tous les groupes politiques et le ministre en charge des relations avec le Parlement" Marc Fesneau, a expliqué sur Sud Radio la députée LREM.Selon elle, un vote mardi ou mercredi, "c'est un peu l'écume des choses", "c'est un faux débat", alors que les oppositions se sont insurgées contre le manque de temps entre la discussion à l'Assemblée et le vote."Je n'ai aucune préférence sur le moment du vote, ce qui est important, c'est que le débat ait lieu, qu'il y ait un vote et que le Premier ministre présente le plan de déconfinement, c'est ça l'essentiel", a-t-elle ajouté.Édouard Philippe présentera mardi à 15H00 devant l'Assemblée nationale "la stratégie nationale du plan de déconfinement" qui doit débuter le 11 mai.Depuis cette annonce samedi, les oppositions réclament davantage de temps pour la juger. Mais même au sein de La République en marche, des députés, comme Martine Wonner, avaient contesté le délai trop court pour se prononcer.Yaël Braun-Pivet a également confirmé qu'il n'y aurait finalement pas de vote spécifique sur l'application de traçage des données mobiles "StopCovid"."Demain, ça fera partie du débat global, c'est ce que moi j'appelais de mes vœux et c'est ce que un certain nombre d'interlocuteurs, la CNIL, le conseil national du numérique appelait, parce que ce tracking ne peut être pris en compte que dans le cadre d'une stratégie globale", a-t-elle expliqué."Une Appli toute seule n'est pas magique n'est pas miraculeuse et ne fera pas le job, il faut que ça s'insère dans un plan global et le Premier ministre demain va pouvoir nous dire si il entend l'utiliser, comment il va l'utiliser et comment cette brique va s'insérer dans le mur de la stratégie globale", a-t-elle précisé.
Il y a 5 ans et 54 jours

LGV Bordeaux-Toulouse: une décision de justice relance le projet

Le grand projet ferroviaire du sud-ouest (GPSO) reprend des couleurs. La cour administrative d’appel de Bordeaux vient en effet de revalider la déclaration d’utilité publique des aménagements ferroviaires nord de Toulouse qui avait pourtant été annulée en 2018.
Il y a 5 ans et 54 jours

UPM ProFi: Pionnier de l’économie circulaire

Depuis 2007, UPM ProFi est un pionnier dans la fourniture d’une seconde vie de haute qualité et durable à des matériaux qui seraient autrement mis en décharge ou incinérés. UPM ProFi Piazza One contient le pourcentage le plus élevé de matériaux recyclés de tous les principaux fournisseurs européens. En tant que solution européenne réellement locale, UPM ProFi utilise des déchets provenant d’Europe et a une faible empreinte carbone, tant pour les produits que pour le transport. Tous les produits UPM ProFi sont fabriqués à partir de matériaux recyclés (entre 50 % et 90 %), une solution qui contribue à réduire la mise en décharge et l’incinération des déchets. Les chutes peuvent être jetées avec les déchets ménagers ordinaires ou recyclées en énergie. Les matériaux composites sont eux aussi recyclables. Tous les déchets produits par nos usines sont recyclés. Malheureusement, il n’existe pas de service paneuropéen permettant de collecter les chutes et les matériaux issus de vieilles terrasses pour les recycler dans nos usines. Mais cela ne saurait tarder… Toutes les fibres des matières premières UPM ProFi sont certifiées PEFC Regardez cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=lZ0sLX8gZd4&feature=youtu.be  
Il y a 5 ans et 55 jours

Délit de fuite avec Bruno Palisson

Poursuivi par la Police de la Pensée, il prit le périphérique pas tout à fait désert si rapidement que les flashes ne pouvaient l’atteindre. Ses visions le hantaient, il ne pouvait s’en défaire. Ses « mots » de tête cognaient […] L’article Délit de fuite avec Bruno Palisson est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 56 jours

Les transports lyonnais esquissent leur scénario de déconfinement

"Le 11 mai, on ne reprendra pas la vie qu'on avait avant, mais l'enjeu c'est de pouvoir reprendre le chemin du travail et de l'école" et "d'éviter un report sur la voiture", a déclaré lors d'une conférence de presse Fouziya Bouzerda, présidente du Sytral.Objectif : reprise à 80% de l'offre à partir du 11 mai, puis à 100% " la rentrée de septembre, voire au courant de l'été". L'offre se situait à 50% pendant le confinement, avec 10% de fréquentation.Avant le confinement, le réseau enregistrait 1,9 million de voyages par jour.Pour sécuriser le déconfinement, Sytral juge le port du masque "indispensable" dans les transports en commun et envisage l'installation de distributeurs automatiques dans les principales stations de métro.Sytral va aussi tester "dans les prochains jours" des bornes automatiques sans contact qui désinfectent les mains "en quelques secondes".Pendant le confinement, les rames des transports sont nettoyées une fois par jour. Mais avec l'augmentation de l'offre et de la fréquentation, Sytral "cherche des solutions" de nettoyage rapide "en cours de journée", a indiqué Mme Bouzerda.Deux expérimentations sont prévues: la désinfection "en cinq minutes" de l'air ambiant et des surfaces grâce à des lampes UV, et le nettoyage à vapeur sèche intégrant du virucide.Un prototype de vitres en plexiglas pour protéger les chauffeurs de bus est aussi à l'étude.Et pour éviter des regroupements de personnes aux arrêts de bus ou sur les quais, le réseau s'appuiera sur de la signalétique au sol, des annonces sonores et de la "présence humaine pour faire de la pédagogie".La semaine dernière, la métropole de Lyon a également annoncé travailler à l'aménagement provisoire d'axes de circulation au profit du vélo et de la marche, afin d'éviter une surfréquentation des transports en commun après la fin du confinement.
Il y a 5 ans et 57 jours

Covid-19 : un député LREM fait des propositions pour éviter les expulsions locatives

Dans un communiqué, l'élu du Val-d'Oise de l'aile gauche de LREM met en avant des "difficultés nouvelles d'impayés de loyers dans les semaines qui viennent" pour une partie de la population.Rappelant notamment qu'une étude de l'Insee a montré mardi que 5 millions de Français vivent dans un logement surpeuplé, M. Taché estime qu'"à la fin du confinement, l'accès ou le maintien dans un logement décent sera sans doute la première des priorités"."Cette dernière doit donc être l'occasion de réinterroger en profondeur les mécanismes qui peuvent les faciliter", fait valoir le député qui préside le Conseil national de l'Habitat (CNH), instance consultative.Parmi ses 15 propositions, il suggère notamment d'"augmenter le fonds d'indemnisation des propriétaires pour éviter au maximum les expulsions locatives et transférer ce budget au ministère du Logement afin d'élargir son périmètre d'intervention en vue de créer un fonds +zéro-expulsion+".Il évoque également la création d'un "fonds national d'aide à la quittance, doté au minimum de 200 millions d'euros", suggère de "renforcer l'information auprès des ménages sur les aides au logement disponibles" ou encore de "mettre en place un dispositif de mutualisation des risques face aux impayés de loyers dans le parc privé".Il propose aussi d'"intégrer les structures de logements collectifs (résidences sociales, pensions de famille, habitat inclusifs) et les aires d'accueil des Gens du Voyage dans les programmes prioritaires de dépistage et de surveillance du Covid-19" ou de "mettre à l'abri toute personnes habitant en campements".L'élu se prononce également pour la mise en oeuvre d'"un plan national de lutte contre l'habitat indigne afin d'éradiquer ce fléau en dix ans" et pour "prolonger le moratoire sur les procédures d'expulsion des locataires de bonne foi jusqu'au 31 octobre 2020". Le gouvernement a prolongé jusqu'à la fin mai la trêve hivernale qui exclut toute expulsion.
Il y a 5 ans et 57 jours

La construction du plus long tunnel immergé du monde commencera en 2021 au Danemark

Long de près de 18 kilomètres, ce tunnel qui sera construit en creusant une tranchée dans des eaux peu profondes plutôt qu'en perçant un puits, doit relier les îles danoises de Lolland-Falster (sud de Copenhague) à la région allemande du Schleswig-Holstein, en passant sous la Baltique.
Il y a 5 ans et 57 jours

Schneider Electric annonce des ventes en repli au 1er trimestre mais reste confiant dans son modèle

Le chiffre d'affaires du spécialiste des équipements pour l'énergie et des automatismes industriels se monte sur ces trois premiers mois à 5,8 milliards d'euros, en baisse organique de 6,4% et à -7,6% en croissance publiée.Sur l'Asie-Pacifique (environ un quart de l'activité du groupe), les ventes sont en repli de 19,1%.Au deuxième trimestre, Schneider, qui avait connu en 2019 une année record, prévoit "un impact significatif" au vu des mesures de confinement instaurées dans le monde, tout en se disant "confiant quant à son profil de croissance".Le groupe, très présent en Europe et en Amérique du nord, "souhaite à ce stade s'abstenir de toute hypothèse quant à la forme et au calendrier de la reprise au second semestre 2020 ou au-delà".Mais "nous entrons dans cette crise avec des fondamentaux solides", a déclaré le PDG Jean-Pascal Tricoire, dans un communiqué, citant l'"approche multi-locale" de l'entreprise, l'essor de ses "services digitaux qui permettent de réaliser des opérations à distance" et "la solidité de la situation de trésorerie"."Nous sommes face à l'inconnu", a commenté jeudi le directeur général des finances Emmanuel Babeau, lors d'un point téléphonique avec la presse."Nous savons qu'avril sera impacté significativement dans de nombreuses géographies, en Europe et aux États-Unis. La Chine est en voie de récupération mais nous ne savons pas, pour le reste, ce que sera le rythme et la magnitude du rebond. Nous avons de nombreux scénarios sur la table, il est trop tôt pour dire lequel s'imposera", a-t-il dit, alors que Schneider a suspendu fin mars ses prévisions annuelles.Par exemple, la chute d'activité sur les marchés du bâtiment varie selon les pays: des projets de construction reprendront à la mise en place de mesures de sécurité, tandis que plusieurs gouvernements ont décidé la suspension de projets non essentiels."Dans ces temps incertains, nous avons une boussole, qui commence par la sécurité de nos personnels, puis la continuité de nos services, essentielle quand il s'agit d'hôpitaux, d'industries alimentaires, de centres de données... Et puis nous travaillons sur nos coûts", a énuméré M. Babeau.Le groupe affiche un montant de liquidités (incluant trésorerie et équivalents et lignes de crédits accordées) d'environ 9 milliards d'euros, "suffisantes pour lui permettre de mener à bien ses activités et rembourser ses dettes, tout en versant le dividende et en finançant les acquisitions déjà annoncées", note le communiqué.Au sortir de la crise, Schneider Electric "devrait être en mesure de tirer profit de l'essor des mégatendances portées par des initiatives gouvernementales" (tout électrique, tout digital, énergies renouvelables), estime le groupe. Il compte aussi sur "la montée en puissance des investissements" sur certains de ses principaux marchés (centres de données, infrastructures, bâtiments intelligents).