Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Transport et infrastructure

(29811 résultats)
Il y a 5 ans et 57 jours

Le dernier fabricant français de tunneliers met la clé sous la porte

Tunneling Equipment, ex-NFM Technologies, vient d'être mis en liquidation judiciaire. On devait notamment à ce fleuron industriel hexagonal la machine qui creuse le prolongement de la ligne 14 du métro parisien et celle qui vient de terminer le tunnel de reconnaissance de la liaison ferroviaire du Lyon-Turin.
Il y a 5 ans et 57 jours

Les chambres de commerce demandent des aides pour "réussir le déconfinement" du BTP

Le réseau national des chambres de commerce et d'industrie (CCI) a fait jeudi 23 avril des propositions "pour réussir le déconfinement" dans le commerce non alimentaire et le BTP, et demandé le maintien de mesures de soutien et de nouvelles aides.
Il y a 5 ans et 57 jours

La filière bois pense à la relance

Pendant cette épidémie, les entreprises de la filière bois se sont mobilisées pour assurer des productions essentielles : emballages en bois et carton pour l’agro-alimentaire, produits papetiers d’hygiène, celluloses de spécialité pour le secteur médicament, cercueils, combustibles bois pour la production d’énergie… Pour relancer l’activité économique, la filière bois veut proposer des solutions durables : un renforcement des capacités productives partant des ressources nationales décarbonées, dont le bois est le premier matériau. Remettre en route la chaîne productive du bâtiment et du logement est une urgence nationale absolue. Pour la seule filière bois, 50% de la valeur ajoutée et des emplois dépendent du marché final de la construction. L’Etat doit renforcer la mise en responsabilité directe des maîtres d’ouvrages publics et privés, et des grands donneurs d’ordre, dans la production rapide des ordres de service de réouverture des chantiers du bâtiment ; préciser les obligations de moyens leur incombant. L’organisation générale de la continuité d’activité économique sur les mois d’été pour l’industrie, le bâtiment et les services associés, doit être réalisée. A ce sujet, l’Etat doit lever toutes les interdictions visant les arrêts de chantier durant la période estivale, notamment dans les zones touristiques. La filière propose, en outre, diverses actions sectorielles. Source : note du CSF Bois
Il y a 5 ans et 57 jours

Les loueurs de matériel face au virus

Aujourd’hui, plus de 80% du réseau des agences Loxam sont en activité, avec 400 agences en mode drive et/ou livraison, en toute sécurité. Elles fonctionnent en appliquant les protocoles sanitaires les plus exigeants éprouvés depuis 5 semaines déjà dans le cadre d’un Plan de Continuation d’Activité (PCA) conforme aux principes de santé et sécurité au travail du Groupe certifiés ISO 45001. Parmi les mesures appliquées : le strict respect d’une distance de sécurité de 2 mètres entre personnes, l’instauration de zones de ‘quarantaine’ avec des sas Départ et Retour pour les enlèvements/restitutions de matériels (y compris sur les chantiers), le nettoyage et la désinfection des machines entre chaque location, la priorité donnée aux échanges électroniques… Kiloutou qui avait décidé de fermer l’ensemble de ses agences lors de la mise en place du confinement a mis au point un plan de relance national afin de servir, en toute sécurité, les professionnels notamment du secteur du BTP, tout en assurant la pleine protection de ses équipiers. Il prévoit une série de mesures simples et concrètes, pour louer sereinement les matériels souhaités : réservation obligatoire par téléphone ; retraits et retours « sans contact » en mode drive sur le parking des agences ; livraisons et reprises « sans contact » sur les chantiers ; double nettoyage du matériel. Le planning de réouverture a démarré le 2 avril, entre 150 et 200 agences devraient être ouvertes à partir de la semaine du 8 mai.
Il y a 5 ans et 58 jours

La France adopte finalement sa feuille de route énergétique

La programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) pour 2019-2028 "est adoptée", selon un décret paru au Journal officiel.Son adoption était initialement attendue fin 2018, mais ce texte aux multiples implications aura pris beaucoup de retard.Un second décret, visant l'adoption de la stratégie nationale bas-carbone (SNBC), a également été publié jeudi. Celle-ci fixe comme objectif la neutralité carbone de la France à l'horizon 2050."Nous publions aujourd'hui des textes écologiques structurants, qui impliquent la décarbonation de tous les secteurs d'activités et qui incarnent notre volonté intacte de poursuivre la transition écologique de notre pays", a souligné Elisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique et solidaire, dans un communiqué.Les arbitrages dans le secteur de l'énergie avaient été esquissés dès la fin 2018 par le président Emmanuel Macron et le projet de PPE avait ensuite connu plusieurs versions avant d'être soumis à consultation en début d'année.Sur le nucléaire, le gouvernement confirme l'objectif de fermer 14 réacteurs d'ici 2035, dont les deux de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) qui doivent s'arrêter cette année. Le premier a déjà été arrêté en février, le second doit l'être le 30 juin.La France cherche ainsi à réduire sa dépendance au nucléaire en ramenant sa part dans sa production d'électricité à 50% en 2035, contre plus de 70% aujourd'hui.Sur le fond, la PPE publiée jeudi reprend pour l'essentiel le texte qui avait déjà été rendu public et mis en consultation. Il ne diverge que sur quelques mesures techniques portant sur les réseaux de chaleur (avec une sortie accélérée du charbon) et le photovoltaïque, selon le ministère de la Transition écologique et solidaire."Nous nous réjouissons de la publication de la PPE, qui donne, dans ce moment particulier de notre histoire, de la visibilité à nos différentes filières et confirme l'engagement de la France dans la transition énergétique", a salué Jean-Louis Bal, le président du Syndicat des énergies renouvelables (SER)."Mais, nous devrons tous être très attentifs aux moyens mis en oeuvre pour atteindre, dans les délais, les objectifs fixés", a-t-il ajouté, dans un communiqué.Des ONG de défense de l'environnement ont en revanche critiqué le texte, estimant qu'il manquait d'ambition."Le gouvernement s'est refusé à intégrer les mesures complémentaires nécessaires à l'atteinte des objectifs climatiques - pourtant insuffisants - et de baisse de la consommation d'énergie de la France", ont jugé dans un communiqué commun plusieurs associations (Réseau Action Climat, Amis de la Terre, Greenpeace, France Nature Environnement...)."Il acte ainsi l'écart entre les discours et les actes et se prive de leviers clés pour une reprise économique compatible avec l'Accord de Paris", ont-elles estimé.
Il y a 5 ans et 58 jours

Covid-19 : comment accompagner les entreprises lors de la sortie de la crise sanitaire ?

Le Covid-19 bouleverse durablement le rapport au travail des Français et il est source d'enseignements pour les entreprises. Elles ont fait un certain nombre de constats dans ce moment si particulier. Renforcer l'usage du télétravail45% des actifs ne travaillent plus du tout, seulement 1 sur 4 se rend encore au travail, les autres exercent en télétravail. Si sa pratique explose, une fracture territoriale demeure : 41% des actifs télétravaillent en Ile-de-France contre seulement 11% en Normandie, par exemple. Plus généralement, le télétravail a maintenu l'activité des cadres, alors que les employés et salariés l'ont soit perdu, soit se trouvent contraints à exercer en « présentiel ». La crise met donc en lumière les capacités, mais aussi les disparités technologiques de nos entreprises à s'adapter à leur environnement. En sortie de crise, une réflexion de fond devra être engagée pour aider les différents secteurs à s'équiper, donc à pousser plus loin, les dispositions de la Loi PACTE qui a donné un cadre légal au télétravail. En effet, il est probable qu'il s'imposera comme une pratique beaucoup plus généralisée ; les trois-quarts des Français souhaitant qu'il se développe davantage à l'avenir (76%).La solidarité entre les acteurs économiques Dans une économie intégrée où les entreprises sont pour la majorité, exposées au contexte international tant sur le plan de l'approvisionnement, de la circulation des biens, des personnes et des flux monétaires, la solidarité doit s'exercer. C'est-à-dire, qu'elles devront partager et développer l'effet réseau entre elles. Des solutions par secteur ?Si le 11 mai pourrait être une date de redémarrage des activités en France, toutes les entreprises ne vont pas répondre immédiatement et de concert. Leur activité sont de nature complémentaire d'un point de vue macroéconomique. Pour autant, chacune à ses spécificités propres. Par ailleurs, la mise en place de la distanciation sociale et des gestes barrières vont générer des adaptations et des nouvelles charges. Notamment dans le secteur du BTP, déjà touché par le blocage des matières premières aux frontières et l'arrêt des chantiers. Près de 90 % des chantiers seraient ainsi à l'arrêt en France, selon la Fédération Nationale des Travaux Publics (8.000 entreprises et 300.000 salariés). Leur logistique va être également perturbée, comme pour toutes les PME et ETI en général, encore plus spécifiquement dans le commerce et l'automobile. Enfin, s'agissant, du e-commerce, les négociants ou commerçants qui s'étaient déjà digitalisés ou qui ont opté pour ce processus durant la crise, bénéficieront d'une nette avance dans la poursuite de l'activité. Les avantages du e-commerce, de la dématérialisation, des flux et des outils collaboratifs ne seront alors plus à prouver. Dans le secteur de l'hôtellerie et de la restauration, dont la date de reprise est inconnue à ce jour, les précautions sanitaires devraient être très lourdes là aussi, alors que les coûts fixes resteront inchangés, voire massifs. Par conséquent, l'économie peut se réactiver mais son fonctionnement habituel ne pourra être restauré en partie que par une souplesse propre à chaque secteur d'appartenance. Enfin, le COVID-19, source de risques psycho-sociologiques ne disparaîtra pas des consciences du jour au lendemain. 7 actifs sur 10 disent avoir peur d'attraper le virus en retournant au travail (71%). Cette tendance pèsera sur la reprise.Quel plan de trésorerie ?Au delà des aspects sanitaires qui priment sur tout, la sortie de crise imposera de nouveaux plan de gestion pour les entreprises. En plus des aides de l'Etat, du prêt sans garanties et des dispositifs de soutien, il sera indispensable de mettre en place un plan prévisionnel de trésorerie dans chaque structure économique. Il visera indéniablement à la survie de l'entité et à son redressement en sortie de crise. Ce plan de trésorerie risque toutefois d'être complexe à élaborer, dans la mesure où l'augmentation de l'endettement de chacun, se traduira probablement, dans certains secteurs, par une augmentation des primes de risque. Les imprévus vont se multiplier. Il convient donc de réaliser 3 scénarios : pessimiste, réaliste et optimiste. De plus, de bonnes pratiques, comme le report à l'amiable ou la négociation d'un échéancier, donnera une vision claire des fluctuations possibles. Une seule certitude pour l'heure : cette crise bouleverse la manière dont les entreprises s'organisent, travaillent, interagissent. Mais une chose est certaine : le digital, la dématérialisation et les outils de gestion en ligne seront en mesure d'apporter des réponses à ces immenses défis, en rapprochant les individus et en créant de nouveaux services entre les acteurs économiques. Le programme de stabilité pour 2020 (PSTAB) sur lequel travaillera la Commission européenne fin avril, devrait être de nature à éclairer le dirigeants et les pouvoirs publics. Du moins, espérons-le.
Il y a 5 ans et 58 jours

Covid-19 : continuité des processus de qualification et aménagements exceptionnel

L'occasion de rappeler pourquoi la qualification est un atout pour les entreprises, et le restera lors de la reprise de l'activité, et comment Qualifelec accompagne et continuera d'accompagner le développement de l'ensemble de la filière, notamment sur de nouveaux marchés. Continuité et fiabilité du processus de qualificationDurant le confinement, les équipes de Qualifelec se sont organisées pour être opérationnelles, en télétravail, et restent joignables au 01 53 06 65 20, du lundi au vendredi de 9h30 à 12h, et par mail (contact@qualifelec.fr). Tous les dossiers de qualification (initiaux, renouvellements, modifications et annuels) reçus par Qualifelec avant le 17 mars sont en cours de traitement. Les comités de qualification poursuivent également leur travail à distance, et cela, toujours dans un strict respect de la collégialité. Qualifelec peut, ainsi, continuer à étudier l'intégralité des dossiers reçus, en garantissant l'objectivité et l'équité des décisions prises par ses comités.Pour rappel, les comités de qualification sont constitués de qualificateurs issus des trois collèges composant les instances de Qualifelec. Le vote des représentants des organisations professionnelles de la filière (collège A) a le même poids que celui des représentants des clients et prescripteurs d'entreprises qualifiées (collège B) et celui des Institutionnels (collège C). Ce sont donc l'ensemble des acteurs du marché qui décident de l'attribution des qualifications aux entreprises. Cette organisation collégiale garantit la force et la fiabilité de la qualification Qualifelec.Aménagements exceptionnelsToutes les entreprises qui le peuvent sont donc invitées à compléter et renvoyer leur dossier ou les pièces manquantes de leur dossier, soit par mail, soit, pour les dossiers "annuels", en passant par leur espace client, en respectant l'échéance de leur cycle de qualification. Pour les entreprises qui n'auraient pas cette possibilité ou qui rencontrent des difficultés dans leurs démarches, Qualifelec adapte ses règles : un nouveau certificat de qualification sera automatiquement transmis (peu avant la date d'échéance). Sa date de validité pourra être prolongée jusqu'au 30 juin, voire jusqu'au 30 septembre 2020 en fonction des cas. La prolongation des dates de validité des certificats est un aménagement exceptionnel qui permettra à toutes les entreprises de rester qualifiées lors de la reprise de l'activité.Les audits programmés, ou à réaliser, sont logiquement reportés. Les entreprises concernées seront tenues informées des nouvelles dates d'audit, lorsqu'il sera possible de les reprogrammer. Leurs qualifications ne seront pas suspendues.Enfin, si cela s'avère nécessaire, les équipes de Qualifelec feront tout leur possible pour porter une attention particulière aux spécificités des "cas particuliers". Une garantie de qualité pour accompagner "la relance"Depuis sa naissance en 1955, Qualifelec est déterminé à agir pour l'amélioration continue de la filière électrique et énergétique. Nous apportons aux clients la meilleure garantie de satisfaction, de sécurité et de performance des installations. Dans la période qui s'annonce, cette mission s'avère d'autant plus nécessaire.En 2019, le gouvernement a témoigné de sa volonté d'accélérer les travaux de rénovation énergétique via des dispositifs financiers fortement incitatifs. Les pompes à chaleur ont ainsi fait l'objet d'une aide renforcée. Dans ce contexte, Qualifelec a un rôle à jouer pour lutter contre les travaux de mauvaise qualité et la fraude. L'année dernière, notre organisme de qualification a mené différentes actions dans ce sens : signature de la charte de qualité de l'AFPAC (Association française pour la pompe à chaleur), lutte contre le démarchage abusif de certaines plateformes téléphoniques, partenariat avec EDF pour favoriser des travaux de rénovation énergétique de qualité, etc.).Par ailleurs, Qualifelec s'engage à ce que ses entreprises qualifiées proposent systématiquement des contrats de maintenance des installations de Pompe à Chaleur à leurs clients. C'est le seul organisme de qualification à avoir créé un indice Maintenance dans sa qualification relative aux pompes à chaleur.A la reprise de l'activité, Qualifelec poursuivra sa mission pour protéger le consommateur en lui garantissant des travaux de rénovation énergétique de qualité, et ce, avec le souci de la performance dans la durée.En 2019, un travail de concertation avec les acteurs du marché nous a conduit à créer la mention Colonnes Montantes, désormais prescrite par Enedis (suite à une disposition de la loi Elan qui prévoit le transfert au réseau public de distribution d'électricité de l'ensemble des colonnes montantes, au plus tard le 23 novembre 2020). Au-delà de l'adaptation aux évolutions réglementaires, Qualifelec sait aussi accompagner les entreprises vers de nouveaux marchés, comme celui de la mobilité électrique (avec la mention Infrastructures de Recharge de Véhicules Electriques).A la reprise de l'activité, Qualifelec continuera de répondre aux enjeux liés aux nouveaux modèles de production et de consommation de l'électricité, à la transition énergétique, à l'intégration des technologies du numérique (pilotage des énergies, smart city, smart building...), en accompagnant la montée en compétence des professionnels sur des marchés à fort potentiel de développement, tout en maintenant l'exigence de qualité.« D'une ampleur inédite, la crise que nous traversons sera suivie d'une reprise de l'activité que nous espérons la plus dynamique possible, et ce, le plus rapidement possible. Qualifelec a été créé après-guerre, en pleine période de reconstruction du pays. Pour cette nouvelle période de relance, les professionnels du génie électrique et énergétique et leurs partie-prenantes doivent pouvoir s'appuyer sur une garantie fiable de qualité, de performance et de sécurité. Qualifelec accompagnera l'évolution de l'ensemble de la filière, notamment sur de nouveaux marchés. » - Yves Jalageas, Président de Qualifelec
Il y a 5 ans et 58 jours

Des activités de petits bâtisseurs

Le jeu Archifrise permet de se confronter à des questions d’architecture de façon ludique, en parcourant le temps depuis la préhistoire jusqu’aux années 2010. [©DR] En ces temps de confinement, le Réseau des maisons de l’architecture (RMA) propose des activités de petits bâtisseurs aux plus jeunes. Ceci, via ArchipedagogiE, sa plate-forme Internet, qui donne accès à une base de données et d’outils pédagogiques. A télécharger gratuitement. Tout pour permettre d’occuper les enfants à la maison avec des jeux et de les sensibiliser à l’architecture.  On y découvre une série d’idées d’activités ludiques autour de l’univers de la construction et de l’urbanisme. Et ce, pour tous les âges et réalisables à la maison. Tels le Jeu de 7 Familles sur des villes imaginaires, des albums à colorier, Triviale Cité, le jeu Archifrise, le Kifékoi du chantier… De futurs architectes en herbe Ateliers permettant aux enfants de jouer, tout en apprenant. [©Vincent Jacques] [©Vincent Jacques] [©Vincent Jacques] [©Vincent Jacques] [©Vincent Jacques] Le Jeu de 7 familles a été revisité. Ces familles correspondent aux grands archétypes urbains présents dans des œuvres variées de la mythologie, du folklore, du cinéma, de la littérature… Quant aux plus jeunes, ils peuvent laisser aller leur talent artistique avec des albums à colorier. Pour les plus âgés, Triviale Cité est une course sur fond d’architecture, d’urbanisme et d’environnement. Répartis en groupes, les joueurs doivent arriver en premier à la case finale du plateau. Pour cela, ils doivent répondre à des questions réparties en cinq thèmes : Habiter, Construire, Se déplacer, Se rencontrer et Respecter la nature. Les questions feront appel à la réflexion, voire à l’argumentation des joueurs. Le château de Chambord est-il plus vieux ou plus récent que le Panthéon de Paris ? Quel bâtiment a été construit entre la première et la seconde guerre mondiale ?  Le jeu Archifrise permet de se confronter à ces questions de façon ludique, en parcourant le temps depuis la préhistoire jusqu’aux années 2010. Le Kifékoi du chantier est un jeu pour faire deviner par déduction un acteur/ouvrier intervenant sur un chantier de construction. Le jeu possède 19 cartes acteurs/ouvriers d’un chantier et permet ainsi de découvrir ces métiers et leurs caractéristiques.  L’occasion d’occuper les plus petits et les plus grands et de faire naître, peut-être, de futures vocations dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme ou de la construction. Muriel Carbonnet
Il y a 5 ans et 58 jours

Les différents types de filets utiles dans l’industrie

Pour tout entrepreneur, la sécurité de ses employés qui évoluent dans les entrepôts est cruciale. Les filets en tous genres sont ainsi déployés pour prévenir les risques de chutes ou d’accidents entrainés par une erreur de manutention. Ces accessoires s’avèrent d’ailleurs indispensables dans de nombreux domaines (industrie, sport, transport) et sont très utilisés sur les plateformes pétrolières ou aéroportuaires. Si vous n’êtes pas encore à la une concernant les filets de protection, restez attentifs. Les filets de sécurité losange ou filets anti-chutes Les filets anti-chutes en forme de losange sont conformes à la norme NF EN-1263-1. Ce dispositif a ainsi été élaboré dans le but de préserver la vie des travailleurs qui sont souvent amenés à travailler en hauteur. À proprement parler, le filet anti-chutes est pourvu d’une ralingue transfilée maille à maille. La matière est en polypropylène ultra résistant puisqu’elle est caractérisée par une charge maximale en utilisation de 628 kg/m² et d’une charge maximale de rupture de 6 280kg/m². Pour être certain de la qualité du produit, il est conseillé de commander des filets fabriqués en France. Vous trouverez de très larges gammes de filets pour des utilisations diverses. Les filets anti-feuilles Les filets anti-feuilles s’avèrent très économiques et pratiques pour la piscine. En effet, ils sont faciles à installer et se fixent très rapidement. De plus, la taille des mailles ne permet pas aux feuilles de passer à travers. Autrement dit, le filet anti-feuille est une excellente solution pour garder l’eau de la piscine propre. Il est peu encombrant, qui plus est, sa durée de vie avoisine les 5 voire 8 ans. Les avantages de ce dispositif sont également assez nombreux puisqu’il est possible de le plier et le choix du filet dépendra de la taille de la piscine. Les filets pour racks de stockage en entrepôt Les filets pour racks de stockage ont été élaborés pour limiter les risques de chute des produits entreposés en hauteur. Ce dispositif de sécurité assure une bonne luminosité pour une meilleure visibilité. Les zones alentours sont sécurisées, de plus, les filets pour racks constituent une protection supplémentaire contre le vol. Techniquement, ce dispositif est conforme aux recommandations de l’INRS qui conseille sur le recours de butée de palettes ou de panneaux grillagés sur la face arrière des rayonnages. Les filets d’héliportage Les filets d’héliportage sont l’une des solutions de gestion et de transport de matériaux via les airs. Ce système de transport s’avère indispensable pour aller là où les véhicules traditionnels n’ont pas accès. Et pour répondre efficacement à la demande, les filets de chargement pour les activités d’héliportage permettent de transporter et de manipuler des tonnes de matériel. Ce genre de dispositif garantit une totale sécurité d’utilisation en milieux périlleux. Dans ce sens, les filets d’héliportage sont composés de mailles doubles dont la charge maximale en utilisation est de 1400 kg/m² et la charge maximale de rupture est de 14 000kg/m². Les filets pare-outils Les filets pare-outils sont indispensables sur les chantiers de BTP. Ce dispositif de sécurité protège ainsi des chutes de matériels. Le filet utilisé à cet effet est ultra- léger et particulièrement résistant. Cette solution s’avère tout aussi économique que n’importe quel autre système de protection. En sus, le filet pare-outil peut faire office de brise-vent tout en préservant des regards indiscrets. Privilégiez surtout les filets pare-outils conformes NF P93.355 pour garantir une sécurité optimale sur vos chantiers. Les filets brise-vent Ce genre de filet est surtout sollicité par les agriculteurs et les éleveurs. Ces derniers ont d’ailleurs recours aux filets brise-vent pour assainir l’air au niveau des bâtiments réservés aux animaux. En pratique, les courants d’air peuvent altérer la santé du bétail. Il est aussi prouvé que les coups de vent et les intempéries sont des sources de stress. Dans ce sens, le filet brise vent est composé de polyéthylène qui est une matière résistante à l’eau et aux UV. En plus d’arrêter le vent, cet accessoire filtre parfaitement les rayons du soleil. À titre de référence, un filet de 2 mètres de hauteur permet de protéger une zone équivalente à 20 mètres de long. Quant à la longueur du filet, elle doit représenter 10 fois sa hauteur. Les filets pare-gravats ou filets monuments Les filets pare-gravats sont requis pour protéger les alentours des bâtiments en construction. Ils sont généralement accrochés devant les façades pour préserver les passants en cas de jets de pierres accidentels. La protection est optimale, et ce, même si les fils des filets pare-gravats sont extrêmement fins (près de 1,2 mm d’épaisseur). Le matériel est même stabilisé UV et imputrescible à l’eau. En outre, les dimensions du filet pare-gravats dépendront des travaux à réaliser et des besoins en sécurité : sablage, nettoyage, échafaudage et protection de bord de route, protection de route de montagne, travaux de finition. Les filets brise-vue Malgré les idées reçues, les filets brise-vue sont très sollicités dans le domaine industriel. Cet élément occultant permet ainsi de délimiter les espaces au sein d’un entrepôt. Comptez également sur une efficacité accrue contre les vents ou les UV. Techniquement, le taux d’occultation d’un filet brise-vue est en moyenne de 45 %. Néanmoins, il est tout à fait possible de trouver des filets brise-vues qui présentent un taux d’occultation de 100 %. Autrement dit, le filet est totalement opaque. Les filets de benne Comme son nom l’indique, le filet de benne est un accessoire incontournable chez les transporteurs. Il est surtout utilisé pour sécuriser le chargement d’une benne à camions ou camionnettes. Ce type de couverture préserve des risques de perte et d’intempéries. Quoi qu’il en soit, il existe différents types de filets pour répondre à une multitude de besoins. Prenez entre autres les filets anti-insectes ou anti-oiseaux qui sont une excellente alternative aux traitements chimiques et aux pesticides. La solution est écologique et peu coûteuse. En prime, les cultures sont préservées des insectes, des oiseaux et des intempéries. Et pour une meilleure efficacité, ce genre de filets est imputrescible et traité contre les UV.
Il y a 5 ans et 59 jours

Les territoires habités de Chine, la nouvelle exposition de Sabine Delcour

De la ville fantôme d’Ordos, à la ville portuaire de Qingdao en passant par Shanghaï et Wuhan en Chine, Sabine Delcour pose la question de l’urbanité dans un monde interconnecté, interdépendant et numérisé. Ses séries photographiques se situent au carrefour des problématiques sociales, environnementales et sociétales contemporaines. Après une première rencontre dans d’a il y a une quinzaine d’années, zoom sur sa nouvelle exposition. Lauréate du Prix Moins Trente du...
Il y a 5 ans et 59 jours

Parc éolien de Saint-Brieuc : les pêcheurs opposés aux études techniques

"Les professionnels de la pêche informent (le porteur du projet) Ailes Marines et RTE (Réseau de Transport d'électricité, ndlr) qu'ils ne laisseront aucun navire venir faire ces campagnes en baie de Saint-Brieuc tant que des éléments scientifiques sur les effets de ces études techniques ne sont pas portés à notre connaissance", souligne le comité des pêches des Côtés d'Armor dans un communiqué de presse.Les pêcheurs s'opposent aux études techniques sur les zones de pêche en l'absence "d'éléments scientifiques (...) sur les effets du bruit liés à des opérations de forages et d'ensouillages sur les espèces d'intérêt halieutique".Lors des échanges avec les pêcheurs, "Ailes Marines et RTE n'ont pas apporté ces réponses, ni même abordé ce volet", souligne le comité des pêches, qui affirme même que les deux sociétés "ont l'intention de débuter ces études au cours du mois de mai prochain, sans même avoir pris en compte les demandes des professionnels de la pêche"."Ailes Marines et RTE pensent pouvoir passer en force !!", dénoncent les marins pêcheurs, qui évoquent un contexte déjà "très compliqué" en raison des "nombreux épisodes de tempêtes de l'hiver" et de "la crise liée à l'épidémie de coronavirus".Le projet de parc prévoit 62 éoliennes de 216 m à environ 16 km des côtes les plus proches de la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor). D'une puissance de 496 MW, le parc permettrait d'alimenter 835.000 foyers en électricité.Le consortium Ailes Marines est détenu à 70% par l'espagnol Iberdrola.
Il y a 5 ans et 59 jours

Capeb : Chute historique de l’activité

Patrick Liébus est le président de la Capeb. [©Capeb] Dans un contexte sanitaire et économique sévère, la Capeb a dévoilé les tendances de l’activité des entreprises artisanales du bâtiment pour le 1er trimestre 2020. Sans surprise, les entreprises se retrouvent dans une situation extraordinaire. La croissance de l’activité s’est effondrée. Un recul de – 12 % par rapport au même trimestre de l’année précédente. Pour faire face à cette situation exceptionnelle, 66 % des entreprises artisanales du bâtiment ont fait des demandes de chômage partiel. Et 15 % l’envisagent toujours. Mais 5 % d’entre elles ont vu leurs demandes refusées par l’administration. Notamment du fait que leur activité n’était pas considérée comme “officiellement interdite”. « L’artisanat du bâtiment fait face à une crise économique sans précédent consécutive à la crise sanitaire du Covid-19, explique Patrick Liébus, président du syndicat. Alors que 80 % des entreprises du secteur sont à l’arrêt, la filière de la construction est touchée de plein fouet. Une chute brutale de la croissance est enregistrée pour l’ensemble des corps de métiers. Ceci, avec un recul de l’activité compris entre – 9 % et – 16 % au 1er trimestre 2020. Les mesures engagées par l’Etat pour soutenir la trésorerie des TPE sont vitales. Et devront se poursuivre dans les prochains mois. » 80 % des entreprises ont stoppé leur activité selon la Capeb Depuis le 17 mars, 80 % des entreprises sont à l’arrêt. Quelque 17 % ont maintenu une activité réduite, n’exposant pas les salariés aux risques sanitaires. Et 3 % poursuivent une activité quasi-normale pour les interventions d’urgence. Pour les entreprises du bâtiment, la principale raison de cet arrêt des chantiers s’explique par le refus des clients particuliers (71 %). Et des clients professionnels, publics ou privés (45 %) de continuer les travaux. Pour 46 % des chefs d’entreprise, la baisse d’activité s’explique aussi par la volonté de protéger leurs salariés. Enfin, les difficultés d’approvisionnement en produits et matériaux de construction sont aussi mis en avant par 39 % des chefs d’entreprise. Un chiffre corroboré par ceux ayant poursuivi leur activité. Et qui déclarent, pour 84 % d’entre eux, éprouver des difficultés à obtenir les matériaux de construction nécessaires. « Aujourd’hui, la priorité des chefs d’entreprise est de garantir la santé de leurs collaborateurs. Tout en permettant un redémarrage de l’activité de manière sécurisée. A cet égard, nous demandons au gouvernement de prendre des mesures pour accompagner et inciter les entreprises à reprendre leur activité. La Capeb juge essentiel que les entreprises puissent bénéficier d’aides spécifiques pour couvrir,  des surcoûts découlant de la mise en œuvre de règles sanitaire. Alors qu’il est bien souvent impossible de répercuter ces surcoûts aux clients, notamment lorsqu’il s’agit de particuliers. » Ces aides spécifiques pourraient inclure le transport des salariés, la réorganisation des chantiers, la gestion de la co-activité, le réaménagement des bases de vie, des vestiaires… Et bien sûr, la fourniture des équipements de protection nécessaires. Recul de – 14 % d’activité dans le neuf Dans le détail, l’activité est en net recul de – 12 %. Et concerne l’ensemble des entreprises artisanales, quelle que soit leur taille. Les entreprises employant 10 à 20 salariés ont subi une perte de croissance de – 13 %. Et celles de moins de 10 salariés sont concernées par une baisse de – 12 %. Avec – 14 % de baisse par rapport au 1er trimestre 2019, la construction neuve est la plus touchée. Une situation provoquée en partie par l’arrêt soudain des chantiers. Après un essoufflement régulier de l’activité chaque trimestre depuis 2016. Ainsi, les permis de construire affichent un recul de 1,6 % au cours des 12 derniers mois . Soit 451 500 autorisations au total. De son côté, le nombre de logements commencés, cumulés sur douze mois, a reculé de 1,2 % . Soit 409 200 logements commencés. Le solde d’opinions concernant la trésorerie s’établit à – 29 points (contre – 11,5 points pour la moyenne de long terme). La trésorerie est en nette détérioration pour 34 % des entreprises, contre 14 % au 1er trimestre 2019 (soit 20 points d’écart). Seulement 5 % des entreprises parlent d’une amélioration. Enfin, le montant moyen des besoins de trésorerie de ces sociétés atteint 24 000 €, contre 20 000 €, un an auparavant.
Il y a 5 ans et 59 jours

Covid-19 : les artisans du bâtiment très fortement impactés par la crise sanitaire

"L'artisanat du bâtiment fait face à une crise économique sans précédent consécutive à la crise sanitaire du Covid-19", a résumé dans un communiqué Patrick Liébus, président de la la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb).Au premier trimestre, selon les chiffres extrapolés par la fédération après sondage auprès de ses adhérents, l'activité du secteur, qui va de la construction de maison à la rénovation énergétique, a chuté de 12% par rapport à un an plus tôt, un effondrement jamais vu.Cette chute ne donne même pas la pleine mesure des effets de la crise du coronavirus car ce n'est qu'à la mi-mars qu'un strict confinement a été mis en place pour lutter contre la propagation de la maladie, contraignant de nombreux secteurs économiques à un ralentissement voire un arrêt total.A ce titre, quatre cinquièmes des entreprises de l'artisanat du bâtiment sont à l'arrêt, selon la Capeb. Les autres sont, pour l'essentiel, en activité réduite.Les adhérents ont dû s'arrêter pour de multiples raisons, dont l'impossibilité à s'approvisionner, mais la principale - dans plus de deux tiers des cas - reste le refus d'un client particulier de reprendre un chantier.Après une période de tensions avec le gouvernement, le secteur du bâtiment a pourtant mis en place des règles sanitaires, destinées à permettre la reprise des chantiers, mais celle-ci peine à se faire.Pour mettre en place ces mesures, les artisans du bâtiment ont besoin d'une aide financière du gouvernement, selon la Capeb, qui estime impossible de répercuter sur leurs clients particuliers les coûts supplémentaires.Qui plus est, en matière de régulation, "il faut des fois faire tomber certaines barrières", a jugé mercredi Christian Vabret, président par intérim de la Chambre de métiers et de l'artisanat (CMA), sur la chaîne BFM Business. Des "organismes de contrôle sont en train de bloquer les chantiers", a-t-il regretté.
Il y a 5 ans et 59 jours

Covid-19 : Elisabeth Borne a réuni les acteurs du secteur pétrolier

L'approvisionnement en produits pétroliers répond à des besoins du quotidien pour de nombreux Français et est essentiel à la vie économique du pays et à son fonctionnement. La ministre et les acteurs ont pu constater que l'approvisionnement était aujourd'hui totalement assuré dans un contexte de ralentissement très fort de la consommation des carburants routiers et aériens (de 60 à 95% de baisse selon les produits). Les stocks commerciaux des opérateurs pétroliers dans les dépôts sont à un niveau particulièrement élevé. Certaines installations ont dû réduire leur fonctionnement, pour ne pas s'arrêter et être opérationnelles lors de la reprise économique.Dans ce contexte économique difficile, la ministre a remercié les entreprises et leurs salariés pour leur mobilisation qui a permis le maintien des services essentiels, dont les stations-services sur les autoroutes - nécessaires en particulier pour les transporteurs routiers de marchandises – de même que les livraisons de combustibles aux particuliers ou de gazole non routier aux entreprises du BTP et du secteur agricole.Le ministère de la Transition écologique et solidaire reste attentif au bon fonctionnement de l'ensemble de la logistique des produits pétrolier, en lien avec les acteurs du secteur, pour continuer à assurer l'approvisionnement en carburant sur l'ensemble du territoire.Par ailleurs, Elisabeth Borne a annoncé le lancement d'échanges avec les représentants des opérateurs pétroliers afin de définir les principes et bonnes pratiques permettant de renforcer la continuité de l'activité du secteur, tout en assurant le respect des consignes sanitaires. Ces travaux permettront également de préparer la reprise de certaines activités et le retour progressif à la normale dans un contexte de déconfinement.
Il y a 5 ans et 59 jours

Une chute brutale et sans précédent de l’activité artisanale du bâtiment

Depuis le 17 mars, 80 % des entreprises artisanales du bâtiment sont à l’arrêt, 17 % ont maintenu une activité réduite n’exposant pas les salariés aux risques sanitaires et 3 % poursuivent une activité quasi-normale pour les interventions d’urgence selon la dernière note de conjoncture de la Capeb . Pour les entreprises du bâtiment, la principale raison de cet arrêt des chantiers s’explique par le refus des clients particuliers (71 %) et des clients professionnels, publics ou privés (45 %) de continuer les travaux. Pour 46 % des chefs d’entreprises, la baisse d’activité s’explique également par la volonté de protéger leurs salariés. Enfin, les difficultés d’approvisionnement en produits et matériaux par les fournisseurs font également parties des critères mis en avant par 39 % des chefs d’entreprise. Un chiffre corroboré par les chefs d’entreprises ayant poursuivi leur activité et qui déclarent pour 84 % d’entre eux éprouver des difficultés à obtenir les matériaux nécessaires. L’activité est en net recul de 12 % et concerne l’ensemble des entreprises artisanales, quelle que soit leur taille. Les entreprises employant 10 à 20 salariés ont subi une perte de croissance de 13 % et celles de moins de 10 salariés sont concernées par une baisse de de 12 %. La construction neuve, avec 14 % de baisse par rapport au 1T2019, est la plus touchée. Une situation provoquée en partie par l’arrêt soudain des chantiers après un essoufflement régulier de l’activité chaque trimestre depuis 2016. Les permis de construire affichent un recul de 1,6 % au cours des 12 derniers mois (de février 2019 à janvier 2020 par rapport à la même période de l’année précédente), soit 451 500 autorisations au total. De son côté, le nombre de logements commencés, cumulés sur douze mois (de février 2019 à janvier 2020), a reculé de 1,2 % (par rapport à la même période l’année précédente), soit 409 200 logements commencés. L’activité en entretien-rénovation est également affectée par la baisse d’activité de – 10,5 % par rapport au T12019. Le volume des travaux d’Amélioration de Performance Energétique du Logement (APEL) est également concerné par ce net recul et fait face à une baisse de – 8,5 %, contre 1,5 % de croissance au trimestre précédent. Le solde d’opinions concernant la trésorerie s’établit à – 29 points (contre – 11,5 points pour la moyenne de long terme). Pour Patrick Liébus, président de la CAPEB, « Il est essentiel que les entreprises puissent bénéficier d’aides spécifiques pour couvrir, au moins une partie des surcoûts découlant de la mise en œuvre de règles sanitaires (le transport des salariés, la réorganisation des chantiers, la gestion de la co/activité, le réaménagement des bases de vie, des vestiaires, des sanitaires sur site, la désinfection des surfaces, la gestion des déchets, et bien évidemment la fourniture des équipements de protection nécessaires), alors qu’il est bien souvent impossible de répercuter ces surcoûts aux clients notamment lorsqu’il s’agit de particuliers. » Graphique : au cours du premier trimestre 2020, l’activité de l’artisanat du bâtiment recule de 12 % par rapport au même trimestre de l’année précédente. (Capeb)
Il y a 5 ans et 59 jours

Reprise de chantiers et attribution de marchés sur le Grand Paris Express

INFRASTRUCTURES. Après un mois d'arrêt, la Société du Grand Paris a annoncé une relance progressive des chantiers à partir du 20 avril, en commençant par la ligne 15 sud. Dans le même temps, les deux premiers marchés d'aménagements sur les lignes 16 et 17 ont aussi été attribués.
Il y a 5 ans et 59 jours

DÉNY SECURITY présente KBOX, l’armoire électronique qui simplifie la gestion des clés

Leader français de l’organigramme et du contrôle d’accès, DÉNY SECURITY connaît parfaitement tous les enjeux de sécurité auxquels sont confrontés les responsables de site. Parmi eux figurent l’attribution, le stockage et la traçabilité des trousseaux. Pour faciliter et sécuriser cette gestion des clés, en particulier dans les petites et moyennes structures, DÉNY SECURITY propose KBOX, une nouvelle gamme d’armoires électroniques de gestion des clés.   Une gamme évolutive à l’identification facile et rapide D’une capacité modulaire de 10 à 120 clés en fonction des besoins, la nouvelle gamme d’armoires électroniques KBOX de DÉNY SECURITY constitue une solution idéale pour la gestion et la traçabilité en toute tranquillité des trousseaux, dans les bâtiments tertiaires, les collectivités locales, les hôpitaux ou les sites industriels, de petite et moyenne taille.   Dotée d’une porte robuste en acier, cette armoire électronique permet de ranger les clés et de gérer leur accès. Evolutive par module de 10 clés, elle convient également à la gestion de smartphones, GPS ou encore de flotte automobile grâce à un boîtier de rangement métallique adaptable dans la KBOX.   Sécurisée, l’ouverture de l’armoire s’effectue simplement via un système d’identification multiple (par code, badge ou mixte code et badge) qui laisse ou non l’utilisateur accéder à la clé autorisée. Un voyant lumineux lui indique visuellement la ou les clés qu’il est habilité à sélectionner.   Pour protéger un passe et le ranger dans l’armoire KBOX, il suffit au gestionnaire de l’équiper d’un porte-clés inviolable. Son design conique et son emplacement dans l’armoire en forme d’entonnoir garantissent non seulement une fixation rapide mais évitent aussi les erreurs lors de la restitution. Entièrement conçu en métal, le porte-clés bénéficie d’une grande robustesse.   Toutes les informations de prêts sont enregistrées dans l’armoire électronique et accessibles par l’administrateur en temps réel grâce au logiciel interne qui centralise toutes les données.   Un système de gestion sécurisé Très simple d’utilisation, le logiciel de gestion intégré à l’armoire KBOX de DÉNY SECURITY garantit une traçabilité de mouvement des clés extrêmement pointue. Facile à prendre en main, il permet à l’administrateur du parc : • d’ajouter à tout moment une nouvelle clé ou un nouvel utilisateur, • de programmer des plages journalières et horaires pendant lesquelles sont autorisés les emprunts de certaines clés, • d’extraire toutes les informations utiles au suivi et à la gestion du parc sur un fichier Excel.   En cas de non restitution à l’heure définie, une alarme informe immédiatement le gestionnaire des clés sur l’écran de l’armoire et sur son ordinateur connecté au réseau.   Avec, selon les établissements, un nombre parfois considérable de clés à gérer et de prêts quotidiens, la gamme d’armoires électroniques KBOX de DÉNY SECURITY apporte une réponse fiable et simple aux procédures de gestion des trousseaux. http://www.deny-security.com
Il y a 5 ans et 59 jours

Covid-19 : focus sur l'exposition des riverains à la pollution automobile

Des mesures locales en complément des modélisations nationalesEn complément entre autres des publications de l'Ineris sur l'évolution de la qualité de l'air en France, d'images satellites d'agences spatiales, des communiqués d'Atmo France et localement des différentes AASQA sur l'impact du confinement sur la qualité de l'air, Atmo France a réalisé un focus synthétique sur l'évolution des oxydes d'azote (NOx) à proximité des axes routiers à fort trafic grâce aux données historiques des stations de mesure des associations agréées en charge de la surveillances et de l'information sur la qualité de l'air en France. Les NOx proviennent en grande partie du transport routier ; or la baisse drastique de ce dernier est l'un des éléments le plus marquant du confinement pour l'ensemble du territoire métropolitain et outre-mer. Pour les personnes dont le lieu de vie est proche de grands axes routiers, leur exposition aux NOx est particulièrement importante.Grace à la surveillance et aux données de terrain des AASQA, il est possible de voir, sur tout le territoire, l'historique de la pollution de l'air à différents polluants, notamment aux NOx, ainsi que l'évolution de cette pollution.Pourquoi choisir les oxydes d'azote (NOx) comme indicateur ?Les NOx regroupent le monoxyde d'azote (NO) et le dioxyde d'azote (NO2) exprimés en µg/m3 équivalent NO2. La source principale d'émission de NOx en ville est le trafic routier pour plus de 2/3. Indicateurs de pollution du trafic routier, ces polluants sont règlementés par la législation européenne. Leur surveillance sur le territoire est obligatoire et le NO2 est une espèce particulière suivie en raison de sa toxicité. La France est, d'ailleurs, en contentieux avec la Commission européenne pour non-respect des directives concernant les concentrations de ce polluant dans l'air ambiant de nombreuses agglomérations. L'équilibre en NO et NO2 étant très sensible à la température, l'indicateur NOx est plus stable que le simple NO2 en période de variation importante de température.Les NOx sont également précurseurs d'autres polluants : dans certaines conditions climatiques et d'ensoleillement, ils réagissent avec certains polluants selon des processus physico-chimiques complexes intervenant dans l'atmosphère. Ils réagissent en particulier avec les composés organiques volatils (COV) pour conduire à la formation d'ozone troposphérique ou avec l'ammoniac (NH3) pour former des particules secondaires (dont les niveaux sont d'ailleurs restés soutenus certains jours pour une bonne partie de la France, malgré les mesures de confinement).Diminution importante des expositions aux oxydes d'azote (NOx) en bordure des axes de traficAtmo France avec l'appui des AASQA a analysé l'évolution des concentrations moyennes journalières en NOx du 1er au 31 mars 2020 sur des stations représentatives de l'exposition à la pollution dû au trafic dans les principales agglomérations françaises. Les émissions de NOx étant globalement en lien avec le trafic routier, les données de la station de référence à l'exposition du trafic ont été utilisées et ce, pour toutes les préfectures de région ainsi que pour les agglomérations de plus de 500 000 habitants.La baisse du trafic routier lié au confinement a eu pour impact une baisse globale des concentrations de NOx sur tout le territoire français métropolitain et outre-mer. Sur le mois de mars 2020, la mise en place du confinement a mené à une baisse des concentrations moyennes journalières en NOx proches des axes routiers de 50% à Bordeaux ; 70% à Toulouse ; 67% à Fort-de-France ; 69% à Dijon ; 62% à Rennes et 69% à Marseille par exemple (voir infographie ci-dessus).L'évolution des niveaux de NOx a également été analysée pour plusieurs agglomérations de plus de 500 000 habitants. L'impact de la baisse du trafic routier y est également visible sur les concentrations de NOx. Par exemple l'agglomération de Paris a observé une baisse de 73%, l'agglomération de Grenoble de 72%, l'agglomération de Toulon de 49% et l'agglomération de Nice de 69%.MéthodologieAfin de montrer l'impact du confinement sur la pollution en NOx, Atmo France a réalisé sur quelques stations trafic représentatives dans chaque agglomération un ratio entre la moyenne des concentrations journalières en NOx du mois de mars avant la mise en place du confinement (1er au 17 mars 2020) et au début du confinement (18 au 31 mars 2020). Exprimé en pourcentage, ce ratio indique l'évolution des niveaux de NOx mesurés sur les grands axes routiers en mars 2020 avant et pendant le confinement.Les concentrations journalières en NOx du mois de mars 2019 sont également renseignées sur les graphiques en partie III afin d'illustrer l'état des concentrations en NOx en 2019 à la même période*. La comparaison entre les mois de mars 2019 et de mars 2020 illustre aussi cette baisse des concentrations, tout en gardant à l'esprit que les variations observées résultent d'une part de l'impact du confinement sur la circulation mais aussi de conditions météorologiques qui ont pu localement être très différentes entre 2019 et 2020.* A la suite d'incidents techniques, dans certaines régions, quelques données journalières sont indisponibles. A noter que la réglementation oblige les AASQA à disposer d'au moins 90% de données sur l'année.
Il y a 5 ans et 59 jours

Vinci va construire une partie de la nouvelle LGV britannique

Vinci, en partenariat avec Balfour Beatty, a décroché un contrat d'environ 5,75 milliards d'euros pour construire près de Birmingham une partie de la ligne de train à grande vitesse HS2.
Il y a 5 ans et 60 jours

Prix “IMBP” de l’Idrrim : A vos dossiers !

L’édition 2020 du prix “IMBP” organisé par l’Idrrim, est lancée [©Idrrim] Organisée par l’Institut des routes, des rues et des infrastructures pour la mobilité (Idrrim), l’édition 2020 du prix “Infrastructures pour la mobilité, biodiversité & paysage” (IMBP) est lancée. Elle récompensera les meilleurs projets réalisés par les acteurs impliqués dans la conception, la construction, la gestion. Ainsi que l’entretien, l’aménagement, la requalification. Et enfin, l’exploitation des infrastructures de mobilité.  Les dossiers sont à renvoyer avant le 31 juillet prochain. Le concours couvre sept thématiques :– Continuités écologiques ;– Génie écologique ;– Paysage urbain et rural ;– Sensibilisation et communication ;– Initiatives astucieuses en cours de réalisation ;– Initiatives à l’international ;– Projets prometteurs. L’appel à projets s’adresse à toute structure ou organisme public ou privé, quelle que soit sa taille : collectivités, services et établissements publics de l’Etat, bureaux d’études, entreprises, associations… De plus, les infrastructures concernées peuvent être aussi bien des routes que des voies vertes, des espaces publics urbains. Plus d’information ici.
Il y a 5 ans et 60 jours

Covid-19 : appel à reprendre l'activité et assouplissements pour les Ehpad

Sommé par le président Emmanuel Macron de présenter un plan de déconfinement avant la fin avril, son Premier ministre Édouard Philippe en a dessiné dimanche les grands principes, sans entrer dans les détails.Une chose est claire: il n'y aura pas de retour à la normale avant de longs mois, mais il faut relancer un pays à l'arrêt depuis le 17 mars.La ministre du Travail Muriel Pénicaud a appelé lundi les chefs d'entreprises à reprendre leur activité s'ils le pouvaient en annonçant que 9,6 millions de salariés étaient actuellement au chômage partiel et dont le salaire est payé par l'État, soit près d'un salarié du privé sur deux.Le chômage partiel ne sera pas abandonné le 11 mai "sinon il y aurait des catastrophes", a-t-elle déclaré. "Mais ça va être dégressif".Le confinement sur huit semaines en France pour lutter contre l'épidémie de coronavirus va se traduire par 120 milliards d'euros de pertes pour l'activité, selon une étude publiée lundi par l'OFCE."Pendant la période de confinement, le produit intérieur brut (PIB) est réduit de 32%", correspondant à cinq points de PIB sur l'année 2020, précise l'Observatoire français des conjonctures économiques.Le gouvernement estime de son côté que le PIB reculera sur l'ensemble de l'année 2020 de 8% sous l'effet du choc économique.Masque, accessoire de mode ?Le gouvernement est toujours à l'œuvre pour trouver la formule qui permettra au pays de redémarrer tout en maintenant les précautions sanitaires qui reposeront sur les gestes barrière, des tests massifs et l'isolement des malades.Un assouplissement a été mis en place dès lundi pour humaniser l'isolement des personnes les plus vulnérables: le droit de visite est rétabli pour les familles dans les Ehpad et les établissements qui accueillent des personnes en situation de handicap, dans des conditions "extrêmement limitées", a annoncé dimanche le ministre de la Santé Olivier Véran.Face à "beaucoup d'inconnues" qui entourent encore le virus, les Français vont "devoir apprendre à vivre avec lui", a averti le Premier ministre."Il faut changer culturellement notre mode de vivre. Nous étions plutôt proches les uns des autres, cela va changer une des composantes fondamentales de notre société", a déclaré lundi Karine Lacombe, cheffe du service infectiologie de l'hôpital Saint-Antoine sur France Inter.Son confrère, Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses de la Pitié-Salpêtrière, espère de son côté que le port de masques, qui "apparaît comme la mesure barrière la plus efficace" "s'imposera par le simple bon sens". "Le masque pourrait devenir un accessoire de mode, espérons-le", a-t-il déclaré.Test virologiqueLes masques, et leur pénurie, restent un sujet de crispation majeur, alors que le plus gros avion-cargo du monde, l'Antonov An-225 Mriya, s'est posé dimanche à l'aéroport de Paris-Vatry (Marne) avec à son bord huit millions de masques médicaux en provenance de Chine.Les masques "grand public", qui seront produits en France à 17 millions d'exemplaires par semaine d'ici le 11 mai, seront eux probablement rendus "obligatoires" dans les transports publics.En ce qui concerne le dépistage, l'objectif du gouvernement est de pouvoir réaliser à partir du déconfinement 500.000 tests par semaine pour les personnes présentant des symptômes et celles ayant été en contact avec un malade du Covid-19, a indiqué M. Véran.Après le 11 mai, "si vous êtes porteur de symptômes (...) et que vous voulez savoir si vous êtes malade, ou si vous avez été en contact rapproché d'une personne dont on sait qu'elle est malade, vous pouvez, vous devrez bénéficier de ce test virologique", a assuré M. Véran.Le nombre de patients hospitalisés pour une infection au Covid-19 s'élevait dimanche à 30.610 dont 5.744 patients dans un état grave en réanimation. Il s'agit du onzième jour consécutif de baisse du nombre de patients en réanimation et du 5e de baisse consécutif des hospitalisés.Sur les 395 morts annoncés dimanche soir, 227 sont décédés à l'hôpital, soit le nombre le plus bas de décès à l'hôpital depuis quatre semaines (23 mars avec 186 morts).Ces statistiques traduisent la poursuite d'une "très lente décrue épidémique, mais le nombre de personnes hospitalisées reste très élevé", a-t-il souligné en appelant à ne pas relâcher les efforts alors que l'épidémie a désormais causé le décès de près de 20.000 personnes en France (dont un peu plus de 12.000 dans les hôpitaux).Le quotidien des 67 millions de Français continuera donc d'être bouleversé: "il n'est pas raisonnable d'imaginer voyager loin à l'étranger très vite", a indiqué M. Philippe, alors que le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, avait averti que "les mariages, les anniversaires, les grandes réunions familiales devront être évités dans les mois qui viennent".Sur la réouverture des école, un autre sujet polémique, M. Philippe est resté prudent, indiquant que plusieurs hypothèses étaient à l'étude, "par territoire" ou "par moitié de classe".
Il y a 5 ans et 60 jours

Disparition de Bernard Stalter, figure incontournable de l’artisanat

Président du réseau national des chambres de métiers et de l’artisanat, Bernard Stalter, est décédé des suites du Covid. Il était considéré comme le défenseur incontesté des artisans et de l’apprentissage.
Il y a 5 ans et 60 jours

Rénovation d'une bâtisse à Glatens

Niché dans les hauteurs d'un petit village du Tarn-et-Garonne, le Château de Glatens, comme son adresse l'indique, a amorcé sa mue en vue d'accueillir de nouveaux hôtes. Erigé dans un parc de plusieurs hectares, il est devenu la propriété de la famille anglo-saxonne Parfitt, tombant sous le charme de cette grande demeure historique en 2017.S'en sont suivis de longs mois de chantier pour réhabiliter l'ensemble du bâtiment, en 2 phases de travaux réparties sur 2 ans. Dans ce cadre, le choix de la solution de chauffage et de rafraîchissement pour assurer un confort de vie intérieur optimal a constitué un enjeu majeur de cette réfection. Totale invisibilité Pour l'accompagner dans sa décision d'équipement, Justin Parfitt s'est appuyé sur le savoir-faire de Jérémy Bozoyan, gérant de l'entreprise EURL BOZOYAN basée à Saint-Aignan (82) et spécialisée dans les travaux de génie climatique/chauffage. www.bozoyan.fr« Ma société n'était encore jamais intervenue pour un projet d'une telle envergure » se souvient Jérémy Bozoyan. Dans leur cahier des charges, les propriétaires exigent une installation parfaitement intégrée au bâti, soit complètement dissimulée derrière des cloisons, grilles de soufflage et autres aménagements afin de limiter l'impact sur la décoration intérieure. Pour la phase 1 du chantier correspondant à la moitié du bâti, Jérémy Bozoyan préconise l'installation d'une unité de soufflage puissante de marque Daikin pour alimenter les 4 chambres du 1er étage par un réseau de gaine Airzone dissimulé en faux-plafond. L'unité de soufflage d'une puissance de 14 kW (référence FBA140A) et la pompe à chaleur éco-énergétique (référence RZASG140MV1) à laquelle elle est raccordée fonctionnent grâce à l'énergie renouvelable, l'air, permettant des économies d'énergie substantielles. Habituellement, la pompe à chaleur est installée à l'extérieur du logement, en façade du pignon, pour permettre au ventilateur de capter les calories présentes dans l'air et les restituer sous forme d'air chauffé l'hiver ou d'air rafraîchi pendant l'été. Au Château de Glatens, la famille Parfitt ne souhaitait aucun équipement apparent. De fait, Jérémy Bozoyon a eu l'idée de se servir de vastes combles pour abriter les installations, additionnées à un système de ventilation pour favoriser l'apport d'air neuf. Il a rajouté une pompe à chaleur de petite puissance (référence RXM35K) pour permettre le chauffage et le rafraîchissement de l'unique chambre du rez-de-chaussée. Dans cet espace immense, Jérémy Bozoyan a installé une unité console non carrossée de 3.5 kW (référence FNA35A) encastrée dans le mur, ne laissant apparaître qu'une grille de soufflage. L'ensemble de ces solutions Daikin fonctionnent au réfrigérant R-32, au faible potentiel de réchauffement planétaire. Bien que chaque chambre dispose de son propre thermostat, depuis sa chambre Justin Parfitt a la main sur les températures de toutes les chambres. Les unités disposent du WiFi pour permettre leur pilotage et la programmation de plages horaires de fonctionnement à distance, depuis un smartphone, un ordinateur ou une tablette via l'application Daikin Online Controller. « Le confort acoustique a constitué l'autre enjeu de cette opération. Monsieur Parfitt souhaitait l'équipement le moins sonore du marché. Daikin sait parfaitement répondre à ce besoin, proposant les solutions les plus discrètes du marché», raconte Jérémy Bozoyan. Ces travaux liés à la phase 1 ont démarré en mars 2018 pour prendre fin au printemps 2019, juste à temps pour accueillir de nouveaux locataires puisque la famille Parfitt a le projet de louer à la semaine sa propriété pendant 6 mois, chaque année.
Il y a 5 ans et 60 jours

Un nouvel acteur ambitieux sur le marché de la pompe à chaleur

Le spécialiste de la climatisation HEIWA se positionne sur le marché des pompes à chaleur. Ses PAC affichent des performances équivalentes à ceux des marques leaders du secteur, mais avec un prix inférieur de 30 à 40% hors pose. HEIWA a l’ambition de doubler son chiffre d’affaires tous les ans et d’atteindre 10% de parts de marché dans 5 ans, pour intégrer ainsi le Top 5 des fabricants français de pompes à chaleur. En 2019, l’entreprise représentait déjà 1% de part de marché en France. La marque s’appuie sur une stratégie de déploiement autour de distributeurs forts et spécialisés dans les principales régions de France. elle a déjà scellé un partenariat avec le réseau national de distribution Yesss Electrique. D’ici fin 2020, elle souhaite être présente chez 5 distributeurs régionaux leaders pour environ 1000 points de distribution de produits HEIWA. Un réseau d’installateurs partenaires va être créé : les ECO EXPERTS HEIWA. Fin 2020, la marque souhaite y fédérer 100 professionnels sur toute la France. Les ECO EXPERTS HEIWA formeront un réseau national d’installateurs référents, avec une maîtrise parfaite des produits et une attention particulière portée à la relation client. Ce réseau offrira aux installateurs un accompagnement complet, sur le plan technique, commercial et marketing.
Il y a 5 ans et 61 jours

Covid-19 : appel à faire grâce de trois mois de loyer aux petites entreprises

Cette demande s'inscrivait dans un contexte de fortes tensions entre les fédérations de commerçants, qui demandaient une annulation généralisée des loyers, et leurs principaux propriétaires, notamment les centres commerciaux, qui privilégiaient un simple report.L'Association française de la gestion financière (AFG), l'Association française des sociétés de placements immobiliers (Aspim), CDC Habitat (groupe Caisse des dépôts), le Conseil national des centres commerciaux (CNCC), la Fédération des sociétés immobilières et foncières (FSIF), ainsi que la Fédération française de l'assurance (FFA), expliquent dans un communiqué commun que ces "mesures seront appliquées de façon automatique et sans considérer la situation particulière des entreprises en question".Jeudi soir, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire avait demandé aux propriétaires de parcs immobiliers de ne pas percevoir pendant trois mois les loyers dus par les TPE obligées de cesser leur activité pour endiguer l'épidémie de Covid-19 qui sévit en France depuis plusieurs semaines.De nombreux petits commerces, jugés non essentiels, ont été contraints de fermer par le gouvernement depuis la mi-mars.Dans un communiqué séparé vendredi, Bruno Le Maire a salué "un geste de solidarité très important qui va permettre de soulager la trésorerie des petites entreprises"."code de bonne conduite"Pour les TPE forcées de fermer, "nous appelons tous nos adhérents à accorder une annulation de trois mois de loyers, à l'exclusion des charges qui resteront dues puisqu'elles correspondent à des coûts réels encourus par les propriétaires même en période de fermeture des commerces", précisent les signataires.Compte tenu de "la prolongation de la durée de fermeture des commerces imposée par la crise sanitaire, et de la reprise économique que nous pouvons envisager comme progressive", les bailleurs estiment que cette décision s'impose pour leurs "plus petits locataires, très fortement fragilisés par la crise économique"."Par ailleurs, nous demandons à nos adhérents d'engager des discussions avec leurs autres locataires connaissant des tensions de trésorerie, sur la base des différentes situations individuelles", précisent-ils.Pour ces locataires, "diverses options sont envisageables selon les propriétaires et selon les locataires, notamment en fonction de leur taille et des difficultés de trésorerie qu'ils rencontrent et des capacités financières propres des bailleurs et locataires", selon la même source.Vendredi matin, le groupe immobilier français Icade, présent dans le secteur des bureaux, avait pris les devants en annonçant qu'il renonçait pour un trimestre aux loyers des petites entreprises à l'arrêt à cause du coronavirus.D'autres acteurs - la foncière d'Auchan, la SNCF et la plus petite Compagnie de Phalsbourg - ont également décidé d'annuler des loyers.Outre ces mesures, les fédérations de bailleurs, la FFA et la Caisse des dépôts se sont engagées à rédiger, avec les Fédérations de commerçants et sous l'égide de M. Le Maire, "un code de bonne conduite des relations entre les propriétaires et les locataires commerciaux dans le cadre de la situation de crise économique".Un médiateur sera nommé par Bercy pour veiller à sa bonne application et au règlement amiable des différends qui pourront naître entre propriétaires et locataires de commerces.
Il y a 5 ans et 61 jours

Le tramway du Mont-Blanc prend de la hauteur

La désignation du nouveau concessionnaire du tramway du Mont-Blanc marque la volonté du département de la Haute-Savoie de redynamiser l’exploitation de cette ligne inaugurée en 1909.
Il y a 5 ans et 61 jours

Les chantiers dans le BTP commencent à reprendre progressivement

A Antony (Hauts-de-Seine), des coups de marteau piqueur résonnent dans une rue tranquille du centre-ville. A l'arrière d'une petite maison, deux maçons s'affairent pour réaliser les fondations d'une extension."Les travaux devaient commencer le 21 mars, ils ont été repoussés à cause du confinement", explique Typhaine, la propriétaire.Guillaume Guillauby et Jean-Marc Adélaïde, la cinquantaine, travaillent ensemble sur ce chantier censé durer au moins un mois. Les deux auto-entrepreneurs viennent de se remettre au travail, après un mois de confinement."Financièrement, je pouvais tenir encore longtemps, mais je tournais en rond chez moi", raconte Guillaume, masque FFP3 sur le visage et gants de travaux sur les mains. La condition pour reprendre? "Je n'accepte que les chantiers en extérieur" et ceux pour lesquels "un ou deux" artisans suffisent, dit-il."Certains ne font pas attention"Dans la petite cour, chacun utilise ses propres outils, comme avant l'épidémie de Covid-19 et les deux hommes disent veiller à garder une distance d'un mètre entre eux. Ils ignorent l'existence d'un guide sanitaire récemment publié pour le BTP.Plusieurs de leurs confrères ont également redémarré leur activité mais "certains ne font pas attention, travaillent à 6 ou 7 dans un espace réduit et ne respectent pas les distances de sécurité", regrette Guillaume.D'autres chantiers restent à l'arrêt, faute de matériaux ou "parce que les clients refusent la présence des artisans", témoigne Jean-Marc.Sur ce chantier, les maçons "prennent leurs précautions, ne rentrent pas dans la maison, et tout ce temps ils étaient eux aussi confinés chez eux, donc on est plutôt rassurés", affirme Typhaine, enceinte de son troisième enfant.Matthieu (prénom modifié), courtier en travaux en Ile-de-France, a vu tous les chantiers qu'il accompagne arrêtés net au début du confinement. Depuis, "tous ceux sur lesquels les clients ne sont pas présents ont repris, mais de façon partielle, soit parce qu'il y a un manque de matériaux de construction, soit parce qu'il y a moins de salariés sur place en même temps"."Sur les petits chantiers, il est plus facile de reprendre et de respecter les règles sanitaires", observe-t-il.Pressions"Les chantiers n'ont pas repris ou de manière épisodique, essentiellement sur de petits chantiers", confirme la FFB, la fédération du secteur, interrogée par l'AFP."Le bâtiment est passé de 15 à 25% (d'activité, NDLR), c'est encore très modeste", indiquait mardi la ministre du Travail Muriel Pénicaud.Face au risque pour les salariés de s'exposer au Covid-19 pour des travaux jugés non essentiels, la majorité des syndicats du bâtiment s'opposent au redémarrage des chantiers et rejettent le guide de préconisations sanitaires du secteur validé par le gouvernement et les fédérations patronales."C'est très, très difficile de faire respecter les consignes du guide", alors qu'il n'y a, par exemple, pas toujours suffisamment de points d'eau sur les chantiers pour le lavage régulier des mains, relève Christian Renard, de la CGT Vinci.Son syndicat s'inquiète du redémarrage de gros chantiers et appelle les salariés à se mettre en grève s'ils jugent leur santé en danger. M. Renard dénonce des "pressions sur certains salariés" qui viennent "parfois travailler la peur au ventre".Interrogé, le groupe Vinci assure "placer la santé et la sécurité des personnels de chantiers et des parties prenantes comme priorité" et affirme que "la reprise s'effectuera en concertation avec les représentants du personnel et en dialogue constant avec les maîtres d'ouvrages". En France, "l'activité pourra reprendre progressivement au travers de chantiers-tests", précise l'entreprise.Dans les travaux publics, la reprise risque de se faire attendre, estime Eric (prénom modifié), conducteur de camion aspirateur pour une PME dans le Nord. Actuellement au chômage partiel, il est d'habitude envoyé sur de gros chantiers. "Il y a des pressions des donneurs d'ordre, tout le monde veut reprendre au plus vite", confie-t-il, "les grands groupes sont en train de s'équiper en masques mais ça arrive au compte-goutte".
Il y a 5 ans et 61 jours

Thierry Méline, DG de Colas France : « Nous avons rendu le port du masque obligatoire dans toutes les situations »

Colas reprend progressivement ses chantiers dans toute la France. Relations avec les fournisseurs et les maîtres d’ouvrage, protocoles sanitaires, impacts financiers… Thierry Méline, directeur général France, détaille pour Le Moniteur la gestion d'une situation inédite.
Il y a 5 ans et 61 jours

Confinement : occuper les enfants avec des jeux sur l’architecture

Le Réseau des maisons d’architecture (RMA) met à disposition une série de jeux sur l’architecture et l’urbanisme afin d’occuper les enfants pendant le confinement, tout en les sensibilisant sur la discipline... Cet article Confinement : occuper les enfants avec des jeux sur l’architecture est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 5 ans et 61 jours

Comme Paris, Lyon va privilégier le vélo après la fin du confinement

"La Métropole de Lyon travaillera en lien avec l'ensemble des acteurs du territoire - maires, associations - afin de proposer dès le 11 mai des aménagements en faveur de l'usage du vélo ou des trottinettes, mais également des piétons", annonce-t-elle dans un communiqué."Ces aménagements auront pour objectif d'offrir des usages alternatifs, sur des axes directs, plus confortables et sécurisés, tout en préservant la distanciation sociale suffisante pour contrer une éventuelle contagion", explique la métropole, sans entrer dans le détail des aménagements projetés."Repenser nos villes, nos vies de demain, commence aujourd'hui", souligne le président de la métropole David Kimelfeld, en se prévalant d'un "urbanisme tactique" qui pourrait esquisser la ville de demain.La mairie de Paris avait également évoqué mardi la possibilité de transformer temporairement des boulevards de la capitale en pistes cyclables lors du déconfinement.Le maire écologiste de Grenoble Eric Piolle a aussi annoncé réfléchir à des "adaptations" pour compléter le déjà ample réseau de voies cyclables de sa ville.
Il y a 5 ans et 63 jours

Il y a 60 ans, Brasilia devint la capitale du Brésil

Voici le récit de sa fondation, à partir des dépêches de l'AFP de l'époque.Ce projet pharaonique a émergé en moins de quatre ans, sur la savane rouge des hauts plateaux semi-désertiques dans le centre-ouest du pays, à un millier de kilomètres de Rio de Janeiro (capitale depuis 1763), explique l'AFP, avant le début de plusieurs jours de festivités. Un lac artificiel, Paranoa, de plus de 40 km carrés, a même été aménagé.Aux commandes de l'œuvre - classée en 1987 au patrimoine de l'humanité - l'urbaniste Lucio Costa, le paysagiste Roberto Burle Marx et l'architecte Oscar Niemeyer, récompensé en 1988 par le prix Pritzker, équivalent du Nobel pour l'architecture.Vaste circonférenceL'inauguration de la "capitale de l'espoir", suivant la formule popularisée par le ministre français de la Culture André Malraux, coïncide avec l'anniversaire de la mort du premier martyr de l'indépendance du Brésil, surnommé "Tiradentes" (arracheur de dents), qui appelait à établir la capitale au centre du pays.A l'approche de l'événement, 24 heures sur 24, "cent mille ouvriers ingénieurs et techniciens mettent la dernière main au plus grand chantier du monde"."Pour abriter les bâtisseurs de Brasilia, une ville de fortune est née" au "milieu de la savane", avec "cent cinquante mille habitants, soixante hôtels, quarante bars et sept banques", appelée à être rasée une fois Brasilia achevée.Le projet a été impulsé par le président brésilien Juscelino Kubitschek, pour qui "c'est une révolution géopolitique. Après avoir campé pendant presque deux cents ans au bord de l'eau, le Brésil va prendre possession de son territoire".Brasilia "a la forme d'une circonférence - tellement vaste que du sommet du gratte-ciel de 28 étages où seront logés les services administratifs relevant du Parlement, les limites n'en seront pas visibles", décrit l'AFP."A l'intérieur de cette circonférence", dont deux diamètres dessinent le signe de la croix, "les avenues (...) décrivent des cercles concentriques" ou "sont tracées suivant les rayons du cercle, mais ne débouchent jamais les unes sur les autres, des ponts et des tunnels ayant été aménagés à tous les croisements".Chefs-d'oeuvre d'architectureLe Parlement aux deux demi-sphères, le palais présidentiel du Planalto et la Cour suprême fédérale sont situés sur la Place des Trois Pouvoirs, "centre de la circonférence" et "cœur de la cité".Parmi les "plus beaux monuments", une cathédrale futuriste, avec une énorme gerbe liant les tiges de béton symbolisant l'amitié entre le Brésil et le Portugal, ou le palais d'Itamaraty (ministère des Affaires étrangères).Dans un premier temps, le transfert du pouvoir est surtout symbolique: "l'aménagement intérieur de nombreux édifices publics n'est pas achevé, les bureaux ne sont pas complètement installés, et surtout, le fonctionnement des ascenseurs est souvent précaire", explique l'AFP le 20 avril.Le réseau téléphonique intérieur n'est pas au point. Des difficultés de dernière minute surgissent dans les liaisons radio avec les autres villes.Difficile également de se déplacer dans une agglomération pratiquement dépourvue de transports publics, avec de longues distances.L'heure est néanmoins à la fête. Le 20 avril, "les Brésiliens qui, depuis 24 heures affluent dans la nouvelle capitale laissent libre cours à leur enthousiasme devant des chefs-d'œuvre de l'architecture". Pour bénir la cité, le cardinal Manuel Cerejeira, légat pontifical, apporte une croix au pied de laquelle fut dite en 1500 la première messe au Brésil.Le président reçoit les clés de la ville devant "une foule d'environ 3.000 personnes", composée d'ouvriers en blue jean, paysans de hauts plateaux au visage brûlé de soleil, touristes de Rio ou de Sao Paulo vêtus de blanc ainsi que de hauts fonctionnaires et parlementaires en costume sombre.Cérémonies religieuses, fêtes populaires kermesse, parade militaire, défilé des ouvriers ayant participé à la construction, rythment l'événement pendant plusieurs jours.Le 21, les pouvoirs sont installés à Brasilia."Les façades des édifices publics" et des immeubles d'habitation "sont toutes en baies vitrées. Ainsi, le peuple pourra +contrôler+ constamment le travail des serviteurs de l'État", explique l'AFP le 23 avril.Quatre années après l'inauguration de sa nouvelle capitale, qui a plombé ses finances pour plusieurs années, le Brésil connaît un coup d'État,instaurant une dictature militaire jusqu'en 1985.
Il y a 5 ans et 64 jours

Covid-19 : chute de 58% du trafic des aéroports parisiens en mars

En tout, 3,6 millions de passagers ont été accueillis, dont 2,5 millions à Paris-Charles-de-Gaulle (-58,5%) et 1,1 million à Paris-Orly (-58,7%) qui a temporairement fermé ses portes le 1er avril.À Paris-Charles-de-Gaulle, depuis le 30 mars 2020, seuls les terminaux A, C, 2E Hall K et 2F sont ouverts afin d'assurer l'ensemble des vols commerciaux, essentiellement des vols sanitaires et de rapatriements.Le trafic total du Groupe ADP est en baisse en mars de 28,2%, avec 12,7 millions de passagers accueillis dans l'ensemble du réseau de 26 aéroports gérés par le groupe.S'agissant de l'activité à l'international, seulement trois aéroports du groupe turc TAV Airports sont ouverts aux vols commerciaux, et cela partiellement (Ankara, Antalya et Izmir), précise le groupe.Les autres aéroports du groupe, à l'exception de l'aéroport de Liège, qui assure beaucoup de fret, sont soit fermés soit soumis à des fortes contraintes opérationnelles, ajoute-t-il.Depuis le début de l'année, le trafic de Groupe ADP est en baisse de 10,1% avec un total de 44,5 millions de passagers accueillis, selon la société.Vinci Airports, l'autre géant français de la gestion aéroportuaire qui assure le développement et l'exploitation de 45 aéroports dans le monde, a annoncé de son côté mercredi son trafic trimestriel, avec une baisse de 20,9% par rapport à celui du 1er trimestre 2019, pour un total de 45,3 millions de passagers accueillis dans les 45 aéroports de son réseau."Les plateformes du Japon et du Cambodge ont été touchées dès janvier par la baisse des échanges avec la Chine et la Corée du Sud" et la baisse s'est étendue aux autres aéroports en mars à la suite de la généralisation des mesures restrictives dans de nombreux pays, selon un communiqué précisant que l'activité se limite désormais essentiellement aux services publics, sanitaires et logistiques.
Il y a 5 ans et 64 jours

Covid-19 : Bercy demande aux grands propriétaires d'annuler 3 mois de loyers pour les petits commerces fermés

"J'ai réuni aujourd'hui l'ensemble des grandes foncières (...) et je leur demande une chose: pour les très petites entreprises qui ont été obligées de fermer, celles qui ont moins de 10 salariés, je ne leur demande pas de reporter le loyer: je demande d'annuler trois mois de loyer", a expliqué le ministre sur BFMTV. De nombreux commerces jugés non essentiels ont été contraints de fermer par le gouvernement depuis la mi-mars pour éviter la propagation de l'épidémie de Covid-19.Alors qu'ils réclament l'abandon de leurs loyers par leurs propriétaires, en particulier les centres commerciaux, la fédération de ces derniers, le Conseil national des centres commerciaux (CNCC), a refusé toute mesure généralisée.Il a en revanche recommandé à ses adhérents un étalement des loyers sur deux ans pour les petits commerces, un paiement normal pour les grandes enseignes et une étude au cas par cas pour les entreprises moyennes.Cette politique a déjà été critiquée par Bruno Le Maire qui a demandé en début de semaine aux foncières de "faire des efforts".Outre cette proposition d'annulation pour les TPE, le ministre a demandé aux foncières "d'entrer en négociation avec les grandes chaînes (...) pour voir comment on peut avoir un étalement qui soit plus supportable", a-t-il dit jeudi soir.Pour les commerces indépendants, "si (le loyer) est une charge sur laquelle ils sont totalement liés et qu'ils ne peuvent pas être soulagés par un grand groupe ou une holding à laquelle ils appartiendraient, alors là, une annulation de gré à gré, avec les bailleurs, doit pouvoir être envisagée", a-t-il ajouté.La branche immobilière du groupe Auchan, Ceetrus, a déjà annoncé jeudi matin renoncer à percevoir deux mois de loyer des enseignes françaises contraintes à la fermeture par le confinement.La SNCF et un plus petit groupe immobilier, la Compagnie de Phalsbourg, ont pris des décisions semblables.
Il y a 5 ans et 64 jours

Progression du chantier du Lyon-Turin : les effectifs diminués de moitié

Le chantier Lyon et Turin connaît un ralentissement "modéré" estime le maître d'ouvrage franco-italien TELT, qui a diminué de moitié les effectifs pour assurer la sécurité sanitaire des ouvriers.
Il y a 5 ans et 64 jours

Rabot Dutilleul : Vers une reprise progressive des chantiers

Le chantier de la restructuration du lycée Jean Macé, à Lille (59) en logements fait partie des chantiers, qui repartent de manière progressive. [©SaisonMenu & associés] Rabot Dutilleul Construction annonce une reprise progressive de ses chantiers. Ceci, dans un strict respect des recommandations sanitaires. Une décision, qui a pour objectif de soutenir l’activité de l’entreprise en cette période difficile de pandémie du Covid-19. C’est le challenge de la nouvelle gouvernance, qui a pris ses fonctions le 17 avril. Redémarrer rapidement au moins un chantier par région d’implantation, c’est l’objectif que s’est fixé Rabot Dutilleul Construction. Les chantiers des Grands Moulins de Paris (75), la restructuration du lycée Jean Macé, à Lille (59). Ou encore la réhabilitation en logements des anciens hôpitaux Villemin-Maringer-Fournier, à Nancy (54)… ont repris leur rythme quais-normal. Bien sûr, la sécurité des compagnons et de l’encadrement des chantiers est une priorité pour l’entreprise. Cette dernière a adopté des mesures de prévention. Ceci, afin de protéger la santé des collaborateurs. Toutes les équipes ont reçu un guide interne “Covid RDC”, basé sur celui de l’OPPBTP. L’entreprise a même créé des postes de “chargé de prévention Covid” . Nomination d’une nouvelle gouvernance La nouvelle gouvernance de Rabot Dutilleul : Frédéric Sternheim, président, Patrick Adam, directeur général, et Arnaud Merveille, directeur administratif et financier. [©Maxime Dufour Photographies] Dans ce contexte, depuis le 17 avril, Rabot Dutilleul Construction a mis en place une nouvelle gouvernance. Ceci, « pour prendre en main l’entreprise dans la période critique, organiser la reprise et poursuivre le déploiement de la stratégie engagée », peut-on lire dans un communiqué de presse. Ainsi, Frédéric Sternheim est nommé président. Patrick Adam prend la direction générale. Et Arnaud Merveille est nommé directeur administratif et financier. « Avec Patrick Adam et Arnaud Merveille qui forment avec moi la nouvelle gouvernance de Rabot Dutilleul Construction, nous avons à cœur d’organiser la reprise des chantiers et de poursuivre le déploiement de la stratégie engagée. Pour cela, nous pouvons compter sur des équipes expérimentées et engagées, des processus performants et un carnet de commandes solide et de qualité », indique le nouveau président. Cette équipe de tête apporte toutes ses compétences à l’entreprise pour poursuivre sa transformation. Ceci, en cohérence avec le plan stratégique “Demain 2025”. De plus, elle devra mettre en œuvre « toutes les solutions permettant de passer cette crise, en assurant la reprise des chantiers, le pilotage actif de la trésorerie. Mais aussi, en réfléchissant à de nouveaux modèles », indique Rabot Dutilleul Construction Une histoire de famille Frédéric Sternheim est ingénieur civil de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées. Il est le cousin de François Dutilleul, mais aussi le fils de Jean-Pierre Sternheim, ancien président de Rabot Dutilleul Construction. C’est en 2007 qu’il intègre le groupe, dans lequel il a occupé de nombreux mandats. Avant de rejoindre Rabot Dutilleul, il a travaillé chez Eiffage (1999-2006).  Patrick Adam est diplômé de Centrale Lille et d’un MBA Insead. Il consacre les 10 premières années de sa carrière au développement d’activités internationales industrielles dans la réalisation de systèmes clefs en main. Plusieurs expériences de développement international et d’amélioration de la performance industrielle le conduisent à rejoindre le monde des équipementiers automobiles. Ceci, pendant les 11 années suivantes et dans des fonctions de direction. En novembre 2003, devant l’émergence du numérique, il rejoint, comme directeur général, le groupe Jouve. A compter d’avril 2009, il accompagne des fonds d’investissement et des entreprises dans leurs projets de développement.  Quant à Arnaud Merveille, il est diplômé d’études supérieures comptables et financières en 1995. Et c’est en novembre 2005 qu’il rejoint Rabot Dutilleul, en tant que directeur comptable. Il est promu en 2009 directeur financier groupe. Avant cela, il a travaillé chez KPMG, un réseau international de cabinets d’audit et de conseil.
Il y a 5 ans et 64 jours

"Nous imposons le port du masque pour tous en permanence", DG France de Colas

INTERVIEW. Après avoir cessé toute activité le 17 mars, le groupe Colas a amorcé la relance début avril, en commençant par certaines carrières. Depuis quelques jours, les chantiers reprennent graduellement. Dans l'optique de ce redémarrage, l'entreprise de travaux routiers a rédigé ses propres protocoles, allant parfois plus loin que les guides de recommandations référents. Thierry Méline, directeur général France du groupe, détaille ces mesures, le travail mené pour y parvenir, la stratégie et les attentes pour les semaines et mois à venir.
Il y a 5 ans et 64 jours

La foncière d'Auchan renonce aux loyers des magasins fermés pendant le confinement

Ceetrus, l'entité par laquelle Auchan Holdings détient les murs de multiples centres commerciaux, a décidé "l'annulation pure et simple des loyers dus pour la période du 15 mars au 15 mai 2020 pour tous ses locataires en France, à l'exception des commerces ouverts".Cette période correspond globalement au strict confinement décrété par le gouvernement depuis la mi-mars pour éviter la propagation du nouveau coronavirus.Il doit durer au moins jusqu'au 11 mai et, même après cette date, le calendrier de la réouverture des commerces reste incertain, en particulier pour les restaurants et les lieux culturels comme les cinémas.Avec cette décision, qui ne dispense toutefois pas les commerces de payer leurs charges, Ceetrus rejoint des annonces semblables de la SNCF et d'un plus petit groupe immobilier, la Compagnie de Phalsbourg.Néanmoins, peu de propriétaires de centres commerciaux ont décidé de telles annulations. La fédération du secteur, le CNCC, n'encourage ses adhérents qu'à généraliser un report, et encore seulement pour les plus petites enseignes.Cette position a suscité la colère des commerçants, qui réclament des annulations, et l'insatisfaction du gouvernement. Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a demandé cette semaine aux grandes foncières d'en "faire plus".En plus d'annuler les loyers sur deux mois, Ceetrus va, par ailleurs, permettre d'étaler jusqu'à la fin de l'année ceux qui seront dus du 15 au 31 mai.
Il y a 5 ans et 65 jours

La reprise effective des TP ne pourra se faire sans les collectivités locales et le Préfet de département

En parallèle de la publication du guide de préconisations sanitaires pour la reprise de l'activité dans le BTP validé par les Ministères de la Santé et du Travail jeudi 2 avril (voir le site de l'OPPBTP ICI), une circulaire ministérielle diffusée aux préfets de région et de département définit le rôle central qu'ils vont jouer dans les semaines à venir pour la reprise de l'activité des travaux publics.Des comités de conciliation seront installés pour répondre aux besoins vitaux de la nation et relancer les chantiersLes préfets seront plus particulièrement chargés de coordonner la relance des travaux publics dans chaque département en mobilisant l'ensemble de la filière : les maîtres d'ouvrage dont les collectivités locales de toutes tailles, les industriels et les acteurs de la distribution. Un comité de conciliation sera installé, afin d'apporter des solutions au cas par cas. Ce comité permettra à l'ensemble des acteurs de la filière de poser leurs questions et de faire part de leurs difficultés : mise en œuvre des recommandations sanitaires, hébergement et restauration des professionnels, application du droit du travail.Leur priorité sera d'assurer dans un premier temps la réponse aux besoins vitaux de la nation : bon fonctionnement des services publics, infrastructures de transport nécessaires pour garantir les flux relatifs à l'alimentation des populations, distribution d'énergie... Dans un deuxième temps, ils contribueront à la relance des chantiers dont la réalisation a été interrompue.Le lancement de nouveaux appels d'offres est indispensable pour assurer la survie des entreprisesLa Fédération Régionale des Travaux Publics Auvergne-Rhône-Alpes alerte, par ailleurs, l'ensemble des collectivités locales sur l'urgence à réactiver la chaîne de la commande publique locale fortement ralentie : à cette heure, de nombreux services sont perturbés, alors même que les décisions de reprise des chantiers sont très attendues. Le lancement de nouveaux appels d'offre est de surcroit indispensable pour assurer la survie des entreprises, en particulier des TPE/ PME, dans les semaines et les mois à venir.Dans ce contexte, le décalage du second tour des élections municipales dans un certain nombre de communes ou l'impossibilité d'installer les conseils municipaux élus au premier tour constitue un facteur aggravant. « Tout doit être fait pour assurer la continuité de l'activité des collectivités locales » souligne Pierre BERGER, Président de la FRTP Auvergne-Rhône-Alpes (photo)Entretien avec Pierre Berger, président de la FRTP Auvergne-Rhône ...Pierre BERGER, Président de la FRTP AURA : « Suite à la publication du guide, les entreprises sont en train de traduire concrètement les préconisations dans leur entreprise à la fois en termes de conduites à adopter, de nouvelle organisation du travail et du matériel complémentaire à acquérir. L'action des préfets va être déterminante dans les semaines à venir pour nous accompagner vers la reprise progressive de nos activités dans la mesure où nous sommes dépendants de nombreux autres acteurs. Nous attendons, par ailleurs, des collectivités locales un soutien sans faille dans cette période, sans quoi beaucoup de nos entreprises ne survivront pas à la crise. »
Il y a 5 ans et 65 jours

La Convention pour le climat avance des propositions sur fond de crise du covid

RÉFLEXION. Les membres de la Convention citoyenne pour le climat ont fait parvenir à l'exécutif une "contribution" regroupant 50 des 150 propositions élaborées dans le cadre de leurs travaux : construction, logement, infrastructures, transports... sont autant de secteurs d'activité passés en revue, avec de nombreuses propositions à la clé. Qui résonnent d'autant plus dans le contexte de crise sanitaire et économique du coronavirus. Détails.
Il y a 5 ans et 65 jours

Cemex lance la production de solutions hydro-alcooliques

La production des solutions hydro-alcooliques Isoclean devrait couvrir les besoins des 10 000 salariés de Cemex en Europe pour un mois. [©Cemex] « Cemex Europe souhaite apporter une contribution à la crise actuelle et assurer un approvisionnement interne à ses salariés. » Une initiative à saluer. En effet, l’hygiène des mains est l’une des principales armes contre la pandémie actuelle de Covid-19. Mais les solutions hydro-alcooliques deviennent de plus en plus rares dans les commerces. « Nous avons décidé d’étudier la faisabilité de produire des solutions en interne. Et heureusement, il s’est avéré que nous avions la capacité de le faire », explique Dietmar Vötsch, directeur de la division mortiers et adjuvants de Cemex Europe. Tout a commencé par la volonté de l’industriel de mettre son travail d’équipe et ses solutions au service de ses collègues et de ses clients. Des solutions hydro-alcooliques Isoclean La production des solutions hydro-alcooliques Isoclean est le résultat d’un effort conjoint des divisions adjuvants, matériaux et achats. L’usine de Cemex Admixtures, à Salzkotten en Allemagne, est en train de fabriquer des quantités suffisantes. Ceci, pour couvrir les besoins des 10 000 salariés de Cemex en Europe pour un mois. En temps normal, cette entité produit des agents entraîneurs d’air, des réducteurs d’eau, des retardateurs et accélérateurs de prise du béton, ainsi que des superplastifiants. « Le site de production et les équipes sont donc bien positionnés pour produire des solutions hydro-alcooliques de qualité. »  Les formulations des solutions hydro-alcooliques sont recommandées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Et conformes à l’Arrêté du 3 avril 2020 émis par le ministère de la Transition écologique et solidaire. De fait, elles conviennent à une production locale assez simple. Il y a deux formulations. D’abord, l’Isoclean Who 1, solution alcoolique contenant 70 à 80 % d’éthanol. Puis, la deuxième, l’Isoclean 2, basée sur un mélange contenant 70 à 80 % d’alcool isopropylique. A destination des salariés et clients de Cemex Europe Les solutions sont fournies dans des bidons de 5 l avec un manuel d’utilisation et des consignes de sécurité. « Au cours des deux prochaines semaines, Cemex Admixtures constituera un stock correspondant à six mois de consommation. Une fois nos sites européens approvisionnés en quantité suffisante, nous prévoyons de les mettre à la disposition de ses clients à prix coûtant. Des dons seront même réalisés, dans la mesure du possible, auprès de certaines communautés locales. » Par ailleurs, les équipes de Cemex en Europe travaillent en étroite coordination avec leurs collègues basés au siège de l’entreprise au Mexique. Egalement dans la région EMEAA (Europe, Moyen-Orient, Afrique et Asie) et plus largement, aux Etats-Unis. Enfin, dans la région SCAC (Amérique du Sud, Amériques centrale et Caraïbes). « Nous partageons nos résultats, afin qu’ils puissent être exploités à l’international le plus rapidement possible. Nous espérons ainsi que nos efforts contribueront à assurer la sécurité de nos salariés et de nos parties prenantes externes », conclut Marcelo Catala, vice-président des solutions pour l’urbanisation de Cemex.
Il y a 5 ans et 65 jours

Tunnel du Lyon-Turin : l'excavation reprend sous haute surveillance sanitaire

L’épidémie de coronavirus a conduit à suspendre temporairement les creusements du chantier du Lyon-Turin. Organisation du travail, gestes barrières, port du masque... L'activité repart avec de nouvelles procédures.
Il y a 5 ans et 65 jours

Sur quels critères choisir son assurance matériels béton ?

Sujet réalisé en collaboration technique avec Didier Morin, directeur de BM Assurance, et Ludovic Bernard, responsable entreprise. 1 – Dans le domaine du béton, quels sont les types de matériels qu’il est indispensable d’assurer ? Et pourquoi ?  [©ACPresse] Qu’ils soient roulants (toupies, pompes, malaxeurs-pompes) ou stationnaires (centrales à béton, mât de pompage), tous les matériels ont une obligation d’assurance en responsabilité civile. Mais eu égard à la valeur de ceux-ci, il convient de prévoir des couvertures spécifiques dommages, bris de machines… Et des garanties adaptées (bris internes, dommages externes, dommages consécutifs, dommages sur chantier)  Concernant le producteur de béton, d’autres garanties sont indispensables. Notamment pour couvrir les conséquences d’un défaut de béton livré. Ceci, lié à la fabrication à proprement parler ou bien à la nature des différents matériaux destinés à ladite fabrication. 2 – Quelles sont les spécificités des assurances liées aux toupies ? Quels sont les points à surveiller ?  Tous les matériels ont une obligation d’assurance en responsabilité civile. [©ACPresse] Hormis le risque routier, qui constitue la grande part des sinistres. Et dont certains ont des conséquences corporelles gravissimes, l’accent doit être mis sur Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 65 jours

Vinci va construire avec Balfour Beatty une partie de la nouvelle LGV britannique

Ce gigantesque projet doit donner naissance à la première ligne au nord de Londres en 150 ans et sera la deuxième ligne à grande vitesse du pays après HS1, celle empruntée dans le sud de l'Angleterre par l'Eurostar. Elle doit relier la capitale britannique aux grandes villes du centre et du nord de l'Angleterre.S'étendant sur environ 90 km, les travaux du groupement entre Vinci et Balfour Beatty "comprennent un nombre important d'ouvrages d'art, de tunnels et de chantiers de terrassement", a précisé Vinci dans un communiqué.Le chantier sera implanté près de Birmingham (centre de l'Angleterre) "entre le tunnel Long Itchington Wood Green et Delta Junction/Birmingham Spur d'une part, et entre Delta Junction et la West Coast Main Line d'autre part", a détaillé le groupe français de BTP.Il débutera "à l'été 2020 dans le strict respect des mesures sanitaires requises en raison de l'épidémie de Covid-19", et devrait s'étaler sur 74 mois, a-t-il souligné, tandis que les travaux devraient employer quelque 10.000 personnes "au plus fort de l'activité".L'annonce de ce contrat intervient le jour même où le gouvernement britannique annonce lancer formellement les travaux de construction, après le feu vert donné en février à ce projet par le Premier ministre Boris Johnson, malgré son coût exorbitant qui pourrait dépasser les 100 milliards de livres (environ 115 milliards d'euros).Le premier tronçon vers Birmingham pourrait ne pas voir le jour avant 2031 et il faudra peut-être attendre 2040 pour que la deuxième phase vers le nord de l'Angleterre soit opérationnelle."Même si la première priorité du gouvernement est de combattre l'épidémie de coronavirus (...) nous ne pouvons pas retarder les travaux de long terme qui doivent permettre au pays de passer à la vitesse supérieure", a souligné mercredi Andrew Stephenson, secrétaire d'Etat responsable du projet HS2.
Il y a 5 ans et 65 jours

"Il n'y a pas d'arrêt du chantier de la Nouvelle Route du Littoral" assure la Région Réunion

Le projet de NRL est destiné à remplacer les actuelles quatre voies entre Saint-Denis (nord) et la côte ouest, un axe de circulation vital pour l'économie de l'île, régulièrement saturé par le flot grandissant des véhicules, mais aussi dangereux, car il longe une falaise instable où les éboulis sont fréquents.Dans une décision rendue publique mardi, le conseil d'État a rejeté les pourvois du ministère de l'Agriculture, de la Région et d'une société de travaux publics, qui demandaient l'annulation d'une ordonnance du juge des référés du tribunal administratif de La Réunion.Cette ordonnance avait suspendu en avril 2019 un arrêté préfectoral autorisant à exploiter une carrière dite "Bois-blanc" à Saint-Leu (ouest), dont les roches massives devaient servir à la construction de la Nouvelle route du Littoral."Le Conseil d'État considère que cette action ne relève pas de ses compétences et laisse ainsi au tribunal administratif le soin d'examiner le dossier sur le fond, à savoir si la carrière de Bois Blanc peut commencer à être exploitée ou non", explique le conseil régional de la Réunion dans un communiqué.Le Conseil d'État "ne se prononce aucunement sur la poursuite du chantier", ajoute la région, soulignant au contraire qu'il "appartiendra au tribunal administratif de se prononcer dans les prochaines semaines, voire les prochains mois, sur la provenance des matériaux nécessaires pour terminer les deux kilomètres restants du chantier de la NRL".La NRL se décline en deux parties: une partie viaduc, longue de 5,4 km entre Saint-Denis et la Grande Chaloupe, terminée depuis mars 2019. Et une partie digue, entre la Grande Chaloupe et la Possession (ouest), pas encore terminée. Le coût du chantier est estimé à 2 milliards d'euros.Le chantier sera poursuivi "entre la Grande Chaloupe et la Possession à partir de matériaux locaux en privilégiant la récupération d'andains" (pierres dans les champs agricoles), rappelle la Région, car "plus que jamais, ce chantier fait partie des grandes priorités d'investissement pour notre collectivité".La NRL, comme tous les chantiers de BTP dans l'île sont pour l'instant "à l'arrêt" depuis le début du confinement, mais "les acteurs publics et privés travaillent ensemble (...) sur la reprise de ces chantiers le moment venu", ajoute la Région.Plusieurs recours ont été déposés devant toutes les juridictions compétentes contre la quasi totalité des arrêtés préfectoraux autorisant l'exploitation des carrières. En juillet 2019, le Conseil d'État avait définitivement annulé le schéma départemental des carrières.