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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Urbanisme - Aménagement

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Il y a 3 ans et 19 jours

Mayotte : L’OPPBTP s’installe à Mamoudzou

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine L’OPPBTP se déploie à Mayotte. [©ACPresse] L’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP) a mis en place le plan stratégique quinquennal “@Horizon2025”. Celui-ci prévoit de déployer auprès des entreprises du BTP des départements d’Outre-Mer un service équivalent à celui, dont bénéficient leurs homologues de métropole. Un déploiement qui commence par Mayotte. Une première séquence d’actions s’est déroulée dans cette île de l’océan Indien, fin mars dernier. Ceci, avec le concours de la Fédération mahoraise du bâtiment, de la Direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités et de la Caisse de sécurité sociale de Mayotte. Ce programme a permis d’organiser des réunions d’information et d’échange. Parmi les sujets traités : les outils et services de l’OPPBTP. Mais aussi le travail en hauteur et les moyens de se prémunir du risque de chute. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Mayotte Ou encore, la formation destinée à développer la capacité d’observation, d’analyse et de réaction des équipes face aux risques. Des ateliers dédiés à l’élaboration du document unique d’évaluation des risques et des visites pédagogiques de chantier ont complété ces journées. Dans le dernier cas, l’idée était d’apprendre à repérer les principaux risques et à trouver des solutions de prévention. Ainsi, en tant qu’organisme de prévention des branches “Bâtiment” et “Travaux publics” et en accord avec l’Etat, l’OPPBTP veillera à être mieux connu des entreprises, en particulier avec son offre de service digital. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 19 jours

Une histoire de Béton[s]

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine L’équipe actuelle de Béton[s] le Magazine [©ACPresse] Souvent l’évidence nous échappe. Aussi loin que notre mémoire nous permet de remonter, la France a toujours été qualifiée de pays moteur, en matière de ciment et de béton. Le ciment artificiel y est né. La lente maturation du béton armé s’est déroulée au cœur de nos territoires. Et que dire de l’inventeur de la précontrainte et de la vibration. Plus tard, notre pays a vu le véritable envol des BHP, des Bfup et autres Bap… Ainsi, bon gré mal gré, la France reste indissociable de l’histoire du béton1. Mais en ce début de XXIe siècle, aucune revue professionnelle n’était pleinement consacrée à ce matériau. Alors que le béton est omniprésent dans la construction. Alors que les entreprises majors du BTP sont françaises. Alors que la filière emploie des milliers de collaborateurs. Et plus étonnante encore était la réaction de certains professionnels du secteur : « Mais qu’est-ce qu’il y a à dire sur le béton ? » C’est à l’aulne de ces observations que naît Béton[s] le Magazine. L’histoire dans l’Histoire. Une véritable aventure en soi. On part d’une feuille blanche ou presque, car l’expertise béton est là. La connaissance de l’édition aussi. Mais est-ce suffisant ? Pour le savoir, il faut accepter de se confronter à la réalité. Rendez-vous en bétons inconnus Dès juillet 2005, les premières esquisses se mettent en place. Les idées prennent forme. Les rubriques s’organisent. Il faut parler des chantiers, des techniques, des nouveautés. Mettre en avant l’actualité des acteurs de la filière. Leur donner la parole aussi. Avec à l’esprit de répondre aux besoins des lecteurs. Et ne pas hésiter à les emmener toujours plus loin dans l’univers des bétons. Le fait de “savoir” n’interdit de “réviser” ou “d’apprendre” de nouvelles choses. Montrer par l’exemple. Comment bien appliquer une huile sur un coffrage. Comment réparer une fissure. Comment entretenir au quotidien une toupie. Il est même possible de franchir d’autres limites. En vulgarisant les informations à caractère scientifique. En expliquant, avec des mots choisis et accessibles au plus grand nombre, l’alcali-réaction des bétons ou les étapes de transformation de l’argile et du calcaire en ciment. Puis, il faut surprendre. Aller là où personne ne vous attend. Créer une sorte de rendez-vous en bétons inconnus (de certains). Fouler les tapis rouges des expositions. Rencontrer des artistes qui ont choisi le béton comme matière première de leurs œuvres. Ce matériau peut être beau, ailleurs que sur un chantier ! La “dernière chose”… Vient enfin le moment où il faut clore le débat. On peut le faire en disant juste « Merci de votre attention ». Ou d’une manière suscitant un regain d’intérêt. Steve Jobs, le fondateur de la firme Apple, était un maître à ce petit jeu. Son fameux « One more thing » (Une dernière chose) avait le don de mettre en émoi les fans de la marque. La “dernière chose” de Béton[s] le Magazine est sa dernière page. Celle que l’on regarde avant de fermer la revue. Elle se doit de laisser une bonne et forte impression. Et quoi de mieux que de “conter une histoire”. Celle des hommes et des femmes qui ont fait la grande histoire des bétons. Celle des constructions emblématiques ou méconnues… En 2009, à la demande des organisateurs d’Intermat, Frédéric Gluzicki, directeur de la publication Béton[s] le Magazine, assure la visite guidée du salon d’Ahmed Taoufik Hejira, à l’époque le ministre marocain de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement de l’espace. [©ACPresse]Le tout premier numéro de Béton[s] le Magazine, diffusé depuis le stand Chryso, sur Batimat. [©ACPresse]Mariola Gluzicki, directrice des Editions AvenirConstruction, qui publient Béton[s] le Magazine à l’occasion du 10e anniversaire de la revue, fêté en grande pompe. [©ACPresse]Quinze ans déjà pour Béton[s] le Magazine, célébré en comité restreint, en pleine pandémie du Covid, en octobre 2020… Mais autour d’un délicieux gâteau ! [©ACPresse] L’équipe des débuts peut être qualifiée de légère. Trois personnes – Frédéric Gluzicki à la rédaction, Mariola Gluzicki à l’organisation et Alexandre Legrand au commercial – et quelques collaborateurs extérieurs. Dont un maquettiste pour mettre en page écrits et photographies. A deux mois du lancement, les premières épreuves arrivent. Ça matche ! Le design proposé est en phase avec les attentes. Le graphisme des montages est élégant, dans l’air du temps. Mais le stress du bouclage monte. L’échéance de l’imprimeur approche : il reste encore tant à faire. Le rendez-vous de Batimat ne peut être décalé. Les soirées se prolongent, les yeux de plus en plus cernés, les nerfs parfois à vif. C’est une naissance et l’accouchement, sans être délicat, demande toute notre attention. L’heure des premiers abonnements On sonne à la porte. « Bonjour. Les Editions AvenirConstruction ? C’est pour une livraison. Des cartons de Béton[s] le Magazine. Signez ici. » Le moment est solennel, l’esprit centré sur les boîtes. Vite, des ciseaux, les rabats s’ouvrent. La première sensation est étrange : il est tout petit. On l’imaginait plus grand, ce magazine. Pourtant, il est au bon format. Un A4 comme il se doit. La prise en main et le toucher de la couverture sont agréables. Puis, on feuillette ses pages, une à une. On juge du résultat. Il est à la hauteur. Lundi 7 novembre 2005. Il est 9 h 00 du matin. Les stands sont parés. Les allées dégagées. La 25e édition du salon Batimat ouvre ses portes. Nous sommes là, fébriles, nos Béton[s] le Magazine sous le bras. Quel en sera l’accueil ? C’est le moment de vérité. Mais nous sommes confiants. Tout a été mis en œuvre pour proposer une édition au top. La suite, chacun la connaît, à son niveau. Dans les allées du salon, les réactions sont enthousiastes. Certains se posaient même la question de savoir si ce magazine existait depuis longtemps, étonnés de ne pas l’avoir vu ou lu auparavant. Des courriers et quelques fax – c’était encore très utilisé à l’époque ! – de “félicitations” et de “bonne continuation” ont suivi. Les premiers abonnements aussi, tout comme la confirmation des annonceurs de vouloir continuer à nous accompagner dans cette nouvelle aventure. L’inépuisable actualité des bétons Cela fait maintenant plus de dix-sept ans que Béton[s] le Magazine sort avec la régularité d’un métronome. C’est un minimum que d’arriver dans la boîte aux lettres de nos lecteurs tous les deux mois. C’est respecter l’engagement pris auprès des annonceurs quant à la bonne diffusion de leur message, en temps et en heure. Le professionnalisme implique un engagement total, justifié par un coût légitime. Voir arriver le premier numéro de Béton[s] le Magazine a été quelque chose d’extraordinaire. Le n° 4 a aussi été particulier, marquant notre première présence sur un salon – Intermat 2006 – avec un stand en propre ! Sur sa couverture, un gigantesque canon doré, encadré par deux grognards napoléoniens. Une image décalée, hors sujet, de prime abord. Sauf quand on apprend qu’il s’agit d’une centrale à béton ! Puis, le temps s’est comme emballé. De trois, nous sommes passés à presque dix personnes, toutes passionnées et engagées. Des centaines de reportages ont été publiés et des centaines d’interviews faites. Des centaines d’innovations présentées. Et le n° 100 a fini par arriver. Etrange sensation. Le franchissement d’un nouveau cap. Oui, nous le confirmons, il y a beaucoup à dire sur les bétons. Et les choses ne font que commencer ! 1Lire “Une histoire du ciment et du béton”, dans le hors-série n° 25 “Les bétons de A à Z” – 3e édition – 2021/2022. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 19 jours

La nappe de béton ondulante et fédératrice de SO-IL et Freaks pour la verrerie de Meisenthal

Qu'en est-il aujourd'hui des principes qui régissent la charte de Venise ? Le dernier numéro de la revue Monumental est entièrement consacré à ce texte considéré comme fondateur de la doctrine internationale en matière de conservation et de restauration du patrimoine monumental et urbain.  Adoptée en 1964 par l'Icomos, […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 19 jours

Un nouveau repère dans le ciel de Montpellier

PRÉAMBULE  AVEC HIGHER ROCH, SOGEPROM-PRAGMA ET VINCI IMMOBILIER PRENNENT DE LA HAUTEUR À MONTPELLIER  Retenus conjointement par la Ville de Montpellier et la SERM à l’issue d’un appel d’offres en septembre 2015, SOGEPROM-PRAGMA et VINCI Immobilier mettent en commun leurs savoir-faire pour réaliser ce programme immobilier au cœur de Montpellier Méditerranée Métropole. Les deux promoteurs […]
Il y a 3 ans et 19 jours

Partie II  – Cyber-malveillance : Les clefs de la sécurité numérique pour les TPE et PME

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine [©cybermalveillance.gouv.fr] Comme détaillé dans la partie I, parue dans Béton[s] le Magazine n° 99, il faut être conscient du danger de la cyber-criminalité et protéger ses données personnelles comme celles de son entreprise. Eviter les pièges (hameçonnage, rançongiciel et autres) et varier ses mots de passe constituent presque un prérequis. Mais c’est loin d’être une fin en soi. Ainsi, il est tout aussi important de tenir l’ensemble de ses logiciels à jour. De nombreuses failles de sécurité sont régulièrement corrigées par les éditeurs. Les professionnels doivent aussi faire attention à bien séparer leurs utilisations numériques professionnelles et personnelles. Autre point, les réseaux sociaux. A nouveau, la gestion des accès est primordiale. Sur les réseaux sociaux, l’essentiel est de faire preuve de bon sens. Les échanges avec les amis virtuels peuvent être utilisés par des cyber-criminels. Aucune donnée ne doit donc être échangée dans ce cadre. De même, les publications doivent être maîtrisées. Lire aussi : Partie I – Cyber-malveillance : Les clefs de la sécurité numérique pour les TPE et PME Un accès par reconnaissance faciale Relayer des informations et publier des photos peuvent donner des informations sur vos lieux de travail, vos routines quotidiennes, vos goûts et préférences ou, encore, dévoiler des données personnelles. Enfin, il faut utiliser en conscience l’authentification avec les comptes de réseaux sociaux sur d’autres sites Internet classiques. En eux-mêmes, les appareils mobiles (smartphones, tablettes, ordinateurs) constituent des points sensibles. Bloquer l’accès à ces équipements électroniques, via des codes d’accès est un minimum. Une identification par reconnaissance faciale ou empreinte digitale est un plus qu’offrent les techniques technologies mises sur le marché. Chiffrer les données de l’appareil, une option proposée sur la plupart des smartphones, est une action de prévention efficace en cas de vol. L’utilisation de produits de sécurité adaptés est conseillée, de même que réaliser les mises à jour des logiciels, qui contiennent très souvent des améliorations sécuritaires. Enfin, dans l’utilisation des mobiles, il ne faut installer des applications que depuis les sites ou magasins officiels, et contrôler les autorisations de ces applications. Eviter les réseaux wifi publics et désactiver connexions wifi et Bluetooth lorsqu’elles ne sont pas utilisées sont des réflexes de bon sens. Encore faut-il y penser… Rien ne s’improvise La sauvegarde régulière des données constituera une bouée de secours très utile en cas de problème (perte, vol ou destruction de l’appareil mobile). Mais comme tout élément qui regroupe des données, il faut le faire de façon contrôlée. Là encore, rien ne s’improvise. Il faut identifier les différents appareils utilisés qui font des sauvegardes et quels sont les éléments stockés qui doivent être sauvegardés, afin de connaître leur volume. De nombreuses solutions gratuites ou payantes existent pour réaliser ces sauvegardes. Pour cela, il est tout à fait possible d’utiliser des clefs USB et des disques durs externes, à la condition expresse de les ranger dans des lieux sécurisés. Mais la sauvegarde en ligne (cloud), via un logiciel adapté et sécurisé, est conseillée. Enjeu national, la criminalité numérique est prise très au sérieux par l’Etat et le gouvernement. Pour aider les TPE et PME dans ce cadre, le dispositif “Cybermalveillance” recense sur son site quelque mille professionnels vérifiés et répartis sur l’ensemble du territoire. Ces professionnels sont capables d’aider les entrepreneurs dans leur transition et leur sécurisation numérique. Yann Butillon Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 20 jours

Bétons des Monts du Lyonnais : Des procédures adaptées à la gestion de 29 centrales

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine La qualité d’accès aux zones de chantier est indispensable à des livraisons en sécurité. [©BML] L’histoire de BML commence en 1960, avec la création de la société des Transports Ville, qui gère à l’origine du fret agricole. Les dirigeants créent, en 1969, Bétons de Monts du Lyonnais, avec une première centrale de BPE à Saint-Martin-en-Haut, à mi-chemin de Lyon et de Saint-Etienne. Aujourd’hui, BML compte 29 unités de production présentes dans toute l’Auvergne – Rhône-Alpes, réparties sur les départements de l’Ain, de l’Allier, du Cantal, de la Haute-Loire, du Puy-de-Dôme, du Rhône et des deux Savoie. Ces unités, très automatisées, emploient jusqu’à 3 opérateurs par centrale, auxquels il faut ajouter un responsable commercial. Les mesures de prévention se situent à trois niveaux : sur les sites des centrales, en phase de transport et lors de la livraison sur chantier. Les contraintes sont spécifiques à chaque situation et nécessitent des procédures adaptées. Pauline Mollo, responsable sécurité/environnement, précise : « Chaque salarié a son histoire, ses différentes expériences professionnelles. Mais globalement, chacun, avec plus ou moins de facilité, finit par s’adapter et respecter les différentes mesures de prévention et de sécurité que nous avons mises en place ». Gérer la prévention sur les sites de centrales Les risques se situent à plusieurs niveaux sur les sites de centrales de BPE. Le plus important reste la chute de plain-pied. En effet, les zones de travail et de déplacement sont souvent glissantes, du fait de la présence permanente d’eau liée à la fabrication du béton, aux opérations de rinçage et de nettoyage. Ces chutes de plain-pied sont souvent liées à une certaine précipitation des opérateurs, qui ne prennent pas assez en compte les conseils de prudence, sur les zones horizontales comme dans les escaliers. Les marches et revêtements anti-dérapants ne suffisent pas toujours. Ce qui impose des actions régulières de sensibilisation, ainsi que des procédures d’information pour les nouveaux arrivants dans l’entreprise. Ces procédures sont déclinées dans le livret d’accueil. Elles sont aussi rappelées dans le contrat qui lie le salarié à BML. La transmission de ces informations est assurée par le responsable hiérarchique direct. A droite, Pauline Mollo, responsable sécurité et environnement, et à gauche Stéphane Mazenod, responsable des transports. [©BML] Si l’ensemble de ces actions a permis de maintenir dans la durée un niveau de sécurité élevé, les dirigeants de BML ont dû renforcer les contrôles à la sortie de la période Covid et rapprocher l’espacement des “piqûres de rappel”. La raison est liée à une surcharge de travail engendrée par une forte reprise et par une pression accrue de la part des entreprises clientes. Une telle situation pousse le personnel à être moins vigilant et à accorder moins d’importance à la sécurité. La prévention sur les sites de centrales concerne aussi les chauffeurs, que l’on sensibilise sur les déplacements à pied. Tout nouvel arrivant reçoit un package complet de vêtements de travail et d’EPI. Le port de vêtements réfléchissants et de chaussures hautes est obligatoire. Les montées et descentes des camions doivent respecter 3 points d’appui. Le port des EPI doit être adapté aux tâches à exécuter. Par exemple, le port de lunettes et de bouchons auditifs lors du nettoyage à l’intérieur et à extérieur des toupies. Affiché dans chaque site et matérialisé au sol, un plan de circulation permet d’éviter toute co-activité entre les camions et le personnel à pied. Gérer le risque routier Stéphane Mazenod, responsable des transports, explique l’enjeu de la gestion du risque routier : « BML dispose de 170 toupies qui effectuent chacune en moyenne 25 000 km/an, soit plus de 4 Mkm/an pour l’ensemble de la flotte ». La direction sensibilise les chauffeurs, mais aussi les commerciaux, tout aussi concernés par ce sujet. Dès 2014, BML a anticipé la réglementation concernant les risques liés aux angles morts, avec des séances régulières de formation, d’information dans le magazine du groupe et/ou dans la feuille de paie. L’expérience montrant que les documents joints aux feuilles de paie étaient généralement bien lus. Dans les centrales, les zones de travail et de déplacement sont souvent glissantes et sources de chutes de plain-pied. [©BML] Des sensibilisations régulières sont aussi dispensées vis-à-vis de l’alcool et des drogues. L’usage du téléphone portable est interdit en l’absence de connexion Bluetooth, et surtout interdit en phase de manœuvres. Devant évoluer dans des régions au climat hivernal potentiellement difficile, certains camions sont équipés de pneus contact. Par ailleurs, les formations concernent le respect du code de la route, particulièrement sous l’angle des “interdictions poids lourds”, qui peuvent poser problème lorsqu’il faut approvisionner des chantiers situés dans des sites plus ou moins contraints. Les chauffeurs, qui livrent dans un périmètre de 20 à 30 km autour d’une centrale, connaissent bien leur territoire et peuvent être amenés à outrepasser la réglementation, pour donner satisfaction à leur client. Là encore, les commerciaux ont un rôle à jouer en amont, afin de vérifier la cohérence du parcours, en fonction du lieu de destination, mais surtout vis-à-vis de l’accès du chantier. Enfin, tant au niveau des centrales que des chantiers, le personnel est sensibilisé en cas d’incident ou d’accident, à réagir avec calme, en respectant une procédure “anti-panique”, avec des numéros d’urgence à leur disposition dans le livret d’accueil. Gérer la prévention sur les chantiers Pour le conducteur d’une toupie, la livraison sur chantier représente la phase la plus “à risques”, en termes de prévention, car il arrive dans un environnement nouveau, qui n’est pas toujours adapté au gabarit et au poids du camion. Là aussi, le rôle du commercial est primordial, c’est à lui que revient de vérifier avec son client la validité de l’accès. Soit par une vérification sur place, soit en s’appuyant sur les déclarations du client… qui n’a pas toujours, tout en étant de bonne foi, conscience des contraintes de manœuvre et de poids d’une toupie en charge… Vis-à-vis du risque électrique, tous les chauffeurs de véhicules pompes à béton ou tapis sont titulaires d’une AIPR. [©BML] En cas de situation critique, chaque chauffeur peut faire valoir son droit de retrait. Une situation critique peut être liée à la fragilité de l’accès, au devers, à l’impossibilité de manœuvrer en sécurité… L’usage fréquent d’une pompe à béton implique aussi que tous les chauffeurs conduisant ces engins soient titulaires d’une AIPR (Autorisation d’intervention à proximité des réseaux), vis-à-vis du risque électrique. « Nous devons convaincre les chauffeurs que le droit de retrait n’est pas un échec, mais un choix de sécurité, explique Stéphane Mazenod. Et Pauline Mollo, de préciser : « Certains peuvent être tentés d’assurer une livraison dans des conditions inappropriées, afin de satisfaire le client. Et nous devons absolument éviter cette configuration, qui peut mener jusqu’au renversement de la toupie ». Les chauffeurs ne sont jamais en grand déplacement. Pour leur pause de mi-journée, ils disposent d’une indemnité qui leur permet d’assurer un repas normal. Ou peuvent bénéficier des installations des centrales, lorsqu’ils se trouvent sur le site d’une unité à l’heure du déjeuner. Chaque centrale est pourvue d’un réfectoire et de sanitaires. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 20 jours

Les modèles numériques au service de l’éco-construction

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Le Bfup permet d’utiliser une bien moindre quantité de matériaux, tout en offrant les mêmes performances qu’un béton classique. Passerelle en Bfup menant au Mucem, s’articulant autour d’une structure en Bfup et habillée d’une résille en Bfup. Rudy Ricciotti, architecte. [©ACPresse] I – Pourquoi faut-il se méfier des fausses bonnes idées ? Le premier réflexe quand on associe éco-conception et construction en béton est de mettre l’accent sur la réduction de la quantité de ciment  afin de diminuer son empreinte carbone. Ce réflexe, qui peut paraître logique au regard du “bonnet d’âne” écologique dont est paré ce matériau, n’est pas si pertinent quand on réalise une analyse plus poussée sur le sujet. En effet, ce qui doit être évalué dans cette quête de l’éco-conception, n’est pas seulement le matériau utilisé, mais la construction elle-même, sur l’ensemble de son cycle de vie. Il faut donc la concevoir pour qu’elle remplisse ses fonctions d’usage, en respectant au mieux les règles de l’éco-conception. Ainsi, suivant le type de construction et les fonctions qui y sont rattachées, l’importance et l’impact du matériau béton seront plus ou moins conséquents. Utiliser moins de ciment conduit, en général, à un béton plus poreux, donc moins résistant et moins durable. Si, alors, la construction visée doit subir des sollicitations mécaniques importantes, on devra augmenter de manière significative la quantité de matériaux à utiliser. Dans ce contexte, il n’est pas évident qu’on aboutisse à un ouvrage plus “écologique”. De plus, si la durabilité de cette construction est un facteur essentiel, on peut avoir tout faux. En d’autres termes, dans le domaine de l’éco-conception des constructions en béton, il faut se méfier des fausses bonnes idées. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 20 jours

Denis Charon : « Le béton a encore de très beaux jours devant lui »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine [©Conseil général de la Mayenne] Si vous étiez un ouvrage en béton ? Spontanément, je répondrais un barrage, un pont ou un tunnel. J’ai toujours aimé ce type d’ouvrages. Dans le détail, je pense au barrage de Roselend, en Savoie, réputé pour être le barrage le plus “esthétique” dans les années 1970. Il me rappelle ma jeunesse ! Et pour les ponts, j’aime ceux qui ont de l’envergure, comme celui que nous achevons actuellement : le viaduc sur la Mayenne avec ses 300 m de long. Et pour les tunnels, ceux en montagne ou plus urbains pour les métros, comme celui de Rennes, qui nécessitent l’usage de tunneliers. Si vous étiez une œuvre de l’histoire du béton ? Je pense au Mucem de Marseille. J’ai vraiment été surpris par l’esthétique et la légèreté du matériau utilisé, le Bfup. Comment voyez-vous le futur de l’architecture en béton ? Le béton évolue toujours. Je pense au bas carbone, à l’impression 3D. Le béton a encore de très beaux jours devant lui. Si vous étiez une rubrique de Béton[s] le Magazine ? Sans hésiter “En Région”. Cette rubrique permet de mettre en avant des opérations locales, proches de nous. Cela peut nous donner des références sur des techniques particulières, des retours d’expérience toujours bénéfiques et instructifs… Retrouvez l’ensemble du dossier événement
Il y a 3 ans et 20 jours

Building Partner Coffrages : Un mur de pierres transformé en matrice

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Pour le collège de Luçon, Building Partner Coffrages a fourni des matrices pour les voiles du rez-de-chaussée et du R+1. [©Building Partner Coffrages] En Vendée, la ville de Luçon comptait jusqu’à présent deux collèges. Chacun construit durant la seconde moitié du XXe siècle. Si l’un d’eux a été rénové il y a une dizaine d’années, les deux établissements souffraient d’une perte continue d’élèves… Le département a donc décidé de la construction d’un nouvel établissement, qui va regrouper les élèves des deux anciennes écoles en un même lieu. Ceci, afin d’assurer la pérennité de l’enseignement local et d’offrir des locaux modernes et adaptés aux nouveaux enjeux d’éducation. Le lieu choisi est un ancien site de la gendarmerie, en centre-ville. Il portera le nom d’Arnaud Beltrame, officier assassiné lors d’une attaque terroriste, à Trèbes, dans l’Aude, en 2018. Mandataire du projet, le cabinet d’architectes Ataub, accompagné du cabinet GDV, a trouvé à proximité du chantier son inspiration pour la réalisation des voiles de béton. Les architectes ont identifié un vieux mur en pierres locales, qui devait disparaître. Celui-ci a ainsi servi de modèle pour couler les voiles du rez-de-chaussée, du R+1 et de certaines faces sur toute la hauteur. C’est là qu’intervient Coffrage Gaillard, à travers son service de production de matrices. « Notre créneau est de proposer aux entreprises de gros œuvre des matrices sur mesure, et aux architectes, un motif unique et personnalisé, explique Corentin Boissinot, responsable développement commercial. Sur le chantier de Luçon, l’idée était de transformer le mur en pierres locales en une matrice pour les voiles du collège. Nous avons analysé, puis prélevé plusieurs pierres pour être inspirés dans la création du motif final. » Au total, Building Partner Coffrages a fabriqué, mais aussi posé 92 m2 de matrices, nécessaires au coulage de 1 790 m2 de voiles en béton. Chaque matrice peut être utilisée une cinquantaine de fois… Produites, puis installées par Coffrage Gaillard Autre particularité de l’opération, l’industriel a assuré la pose des matrices sur les banches « Pour cela, nous demandons que les coffrages soient couchés sur le sol, sur une zone dégagée et sécurisée. Et surtout qu’’ils soient propres, reprend Corentin Boissinot. Avant de poursuivre : « Pour assurer les opérations de pose, plusieurs équipes de techniciens se déplacent sur les chantiers, partout en France. En effet, par manque de main-d’œuvre, de temps ou de savoir-faire, de plus en plus d’entreprises préfèrent nous déléguer cette mission ». La matrice a été conçue à partir d’un mur en pierres locales, situé à proximité du chantier. [©Building Partner Coffrages]Building Partner Coffrages assure la mise en place de ses matrices sur chantier. [©Building Partner Coffrages]Pour l’entreprise, c’est un gain de temps, puisque les banches sont prêtes au coulage, sans avoir besoin d’y retoucher. [©Building Partner Coffrages]C’est la centrale Bétons du Littoral Vendéen de Champagné-les-Marais qui a livré tous les bétons de parement. [©Building Partner Coffrages] Le service est apprécié par David Praud, conducteur de travaux de MRC Constructions, en charge des travaux de construction du nouvel établissement scolaire : « Pour nous, c’est d’abord un gain de temps, puisque les banches sont prêtes au coulage, sans que l’on ait à y toucher. En plus, la mise en place est de qualité, l’assurance pour nous d’une bonne mise en œuvre. Cela change un peu notre méthodologie d’installation des banches, mais c’est une simple adaptation. Enfin, c’est la centrale Bétons du Littoral Vendéen de Champagné-les-Marais qui nous a livrés un béton de parement classique. Il suffisait d’assurer une bonne vibration, comme sur les coffrages complexes ou les autres matrices ». Repère Maître d'ouvrage : Département de Vendée Maîtrise d’œuvre : Ataub Architectes BET “structure” : Area Entreprise : MRC Constructions BPE : Bétons du Littoral Vendéen Matrices : Building Partner Coffrages Délai : Ouverture rentrée 2023 Coût : 12,50 M€ Yann Butillon Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 21 jours

Demathieu Bard : « Le tournant “carbone” est nécessaire »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Jonathan Chemouil, directeur de l’innovation technique chez Demathieu Bard. [©Demathieu Bard] Créé en 1861, le groupe Demathieu Bard est présent en France et à l’étranger dans les secteurs du génie civil, de la construction et de l’immobilier. Forte de ses longues années de terrain, l’entreprise a su, au fil du temps, adapter son activité aux bouleversements sociétaux et réglementaires. En cette nouvelle phase de transformation que vit le monde de la construction avec la transition environnementale, Demathieu Bard a ouvert, en 2020, une direction dédiée à l’innovation technique. Avec à sa tête Jonathan Chemouil. « Nous ne pouvons plus construire de la même manière qu’il y a 50 ans… Le tournant “carbone” est nécessaire. » Cette nouvelle direction, qui couvre l’ensemble du groupe, se concentre sur trois volets majeurs. « L’objectif premier est de sourcer, détecter et cartographier les solutions, systèmes, industriels, start-up ou même les filiales du groupe. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 21 jours

Saône-et-Loire : KP1 recycle son bois localement

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Grâce à l’association Tremplin, KP1 va pouvoir recycler 30 t de bois chaque année. [©KP1] KP1 travaille sur ses engagements RSE sur son site industriel de Ciel. Cette usine de 1 ha produit des dalles alvéolées, des prédalles et des pré-linteaux en béton précontraint. Pour faciliter le stockage, les produits sont disposés sur des palettes, des chevrons et des traverses, avant d’être empilés les uns sur les autres. Après plusieurs utilisations, ces éléments en bois s’abîment. Ils sont déclassés et doivent être recyclés. Afin de récupérer et revaloriser ces déchets, KP1 a conclu un partenariat avec Tremplin, une association d’insertion locale, située à Pierre-de-Bresse. Mis en place depuis fin 2021, cet accord permettra de recycler 30 t de bois chaque année. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Bourgogne – Franche-Comté Trois bennes sont mises en place directement à l’usine pour le tri des palettes, des chevrons et des traverses. Elles sont enlevées par Tremplin toutes les trois semaines, en fonction des besoins. « Les déchets bois sont collectés par camion et revalorisés dans notre atelier par 11 de nos salariés en insertion professionnelle, indique Jean-Baptiste Bois, directeur de l’association. Les traverses en chêne sont réutilisées pour le bardage de cabanes dans le cadre d’éco-pâturage. Les chevrons en sapin sont broyés pour le paillage des espaces verts. Les palettes peuvent être démantelées pour les fagots d’allume-feu ou être utilisées en l’état pour créer des meubles. » Une démarche durable et humaine soulignée par Emmanuel Vernay, responsable technique de l’usine de Ciel. « Jusqu’alors ces éléments usagés étaient mélangés aux autres déchets. Aujourd’hui, nous réalisons de réelles économies sur ce poste. Le partenariat avec Tremplin est aussi un vivier pour le recrutement. » Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 21 jours

Rhône : Demathieu Bard inaugure son nouveau siège social régional

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine C’est à Villeurbanne que Demathieu Bard vient d’installer son nouveau siège social régional. [©Jonathan Letoublon/Demathieu Bard] Le groupe Demathieu Bard vient d’inaugurer les locaux de son nouveau siège régional sur le Terrain des Sœurs, dans le quartier Buers/Croix-Luizet, à Villeurbanne. Le site avait été cédé à la Ville par une congrégation de religieuses en 1993. L’inauguration de ce nouveau bâtiment est importante pour le quartier, puisque l’entreprise qui s’y installe s’engage en faveur d’un développement économique durable. Demathieu Bard est ainsi signataire de la charte des 1000 en faveur de l’insertion économique sur le territoire de la métropole. L’entreprise possède dans son siège régional une salle qu’elle mettra à disposition d’associations du quartier. Quant à son rez-de-chaussée, il accueillera un laboratoire d’analyses biomédicales et peut-être un restaurant. Le bâtiment a été acquis par Foncière Inea en décembre 2019, auprès de Demathieu Bard Immobilier, dans le cadre d’une Vente en l’état futur d’achèvement. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes Conçu par le cabinet d’architectes Z dans une architecture de béton élégante, contemporaine et fonctionnelle, l’ouvrage offre une surface locative de 5 000 m² et peut recevoir plus de 500 collaborateurs. Il a reçu le prix de l’immobilier d’entreprise lors de la cérémonie des Pyramides d’Argent 2021 de la région lyonnaise. Construit par les équipes Demathieu Bard Bâtiment Sud-Est, l’édifice intègre une forte dimension environnementale. A savoir, murs et planchers en béton bas carbone, toiture végétalisée, panneaux photovoltaïques, isolant naturel biosourcé en laine de coton et mise en œuvre de revêtements intérieurs sains et peu polluants. L’immeuble sera certifié Breeam “New Construction Very Good” et atteindra le niveau thermique RT 2012 – 40 %. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 21 jours

A Rio au Brésil, des potagers géants pour produire du bio en pleine ville

À première vue, ce n'est pas le cadre idéal pour planter des salades. Pourtant, c'est bien cette rue qui mène à un potager bio grand comme quatre terrains de football, "le plus vaste d'Amérique Latine" en zone urbaine, selon ses responsables.Une aubaine pour les quelque 800 familles pauvres qui bénéficient de légumes bon marché dans un pays où l'inflation fait grimper le prix des aliments à des niveaux vertigineux.Et surtout, pas besoin d'engrais chimiques ou autres pesticides, dont l'approvisionnement pourrait être compromis par la guerre en Ukraine, la Russie étant le premier fournisseur du Brésil.La première graine a été plantée en 2013, sur un terrain vague auparavant baptisé "Crackolandia", où erraient de nombreux toxicomanes.Carottes, choux, manioc et oignons y poussent sereinement et le projet est apprécié de tous, dans ce quartier où les narcotrafiquants imposent souvent leur loi par la violence.Quelque 2,5 tonnes de légumes sont produites tous les mois : la moitié est revendue au prix modique de deux réais le kilo (environ 40 centimes d'euros) en moyenne, et l'autre moitié donnée à des orphelinats ou maisons de retraite municipales."Pourquoi les pauvres seraient-ils condamnés à manger des aliments empoisonnés ? Mon but, c'est de faire en sorte que le bio ne soit pas réservé aux élites", dit à l'AFP un des responsables du potager, Julio César Barros.À Rio, la plupart des produits bio sont achetés à prix d'or par les familles des quartiers chics comme Ipanema ou Copacabana."Ça change tout"Les légumes bio de Manguinhos viennent du plus grand des 56 potagers du programme "Hortas Cariocas" (potagers de Rio), mis en place par la mairie à l'initiative de M. Barros.Ce programme a été reconnu comme l'un des meilleurs au monde par les signataires du Pacte de Milan sur la politique alimentaire urbaine, ratifié en 2015 par des maires de villes du monde entier, avec le soutien de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)."Ce potager a tout changé pour moi : ma façon de vivre, de manger", confie Dione Enedina Da Silva, arrière grand-mère de 73 ans qui porte une casquette pour se protéger du soleil pendant qu'elle arrache les mauvaises herbes.Elle est l'une des 25 personnes employées par le potager de Manguinhos, qui se répartissent la moitié du produit des ventes.Auparavant, elle travaillait comme femme de ménage dans des hôpitaux. Mais la plupart des autres employés étaient impliqués "dans des affaires de drogues", explique M. Barros."Travailler ici, c'est comme une thérapie. Je viens tous les jours, même quand il pleut", dit l'un de ces employés, un homme de 40 ans qui préfère garder l'anonymat et rester discret au sujet de ses activités passées."Maintenant, ma fille de 11 ans mange de tout", lance-t-il avec fierté.Restaurants gastronomiquesAu Brésil, le taux d'obésité des plus de 20 ans, qui s'élevait à 12,2% en 2002, est passé à 26,8% en 2019.Pour M. Barros, cela est dû entre autres à "l'éducation alimentaire déplorable" dans le plus grand pays d'Amérique Latine.Le programme "Hortas cariocas" comprend également des potagers en milieu scolaire."Quand un enfant rentre à la maison avec un légume qu'il a planté à l'école, il arrive à convaincre ses parents de mieux manger", poursuit le responsable."C'est important de manger des aliments sains, mais ils ne sont pas toujours vendus à des prix accessibles" dans les circuits traditionnels, renchérit Alesandra Almeira, 39 ans, habitante de Manguinhos, qui se fournit chaque semaine au potager.Julio César Barros révèle que la qualité des produits est telle qu'il fait face à un "dilemme" quand des restaurants gastronomiques veulent se fournir dans les potagers urbains du programme."Hortas Cariocas" est en pleine expansion : la mairie a annoncé la création d'un nouveau potager urbain qui serait "le plus grand au monde", avec 11 hectares près du Parc de Madureira, quartier populaire du nord de la ville.
Il y a 3 ans et 21 jours

Tendances : Sous les chantiers, l’éco-conception

Article paru dans le n° 100 dans Béton[s] le Magazine En France, plusieurs villes se sont engagées dans des politiques durables. La commande publique, et même les projets immobiliers, peuvent être soumis à des ambitions environnementales. Par exemple, la ville de Marseille vient d’être lauréate du label européen “100 villes neutres en carbone d’ici 2030”. Via des subventions européennes, cette labellisation offrira à la ville l’opportunité de travailler sur des projets concrets dans les prochains mois. Notamment sur la question du retour de la nature, sur les transports, sur la réhabilitation thermique du parc immobilier et des équipements publics, sur la production d’énergies renouvelables et durables, en passant par l’inclusion citoyenne et l’innovation… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 21 jours

Au Sénégal, la gare de Diamniadio signée Fatiya Diene Mazza

L’architecte sénégalaise, Fatiya Diene Mazza, fondatrice en 2015 à Dakar du cabinet d’architecture ID+EA (Innovative Design Engineered Architecture) a livré en 2022 pour l’Etat du Sénégal la gare de la ville nouvelle de Diamniadio au Sénégal. Projet emblématique ? Communiqué. Contexte La Gare de Diamniadio est inscrite dans le projet TER ; le tout premier projet ferroviaire de […] L’article Au Sénégal, la gare de Diamniadio signée Fatiya Diene Mazza est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 21 jours

Mapei : « Nous allons poursuivre l’essor »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Christophe Jeauneau est le directeur général de Mapei France depuis 2015. [©ACPresse] L’année 2022 est celle du 85e anniversaire de la naissance de Mapei. Quel regard portez-vous sur le chemin parcouru par cette entreprise ? On pourrait dire que c’est vieux… Mais pour un groupe familial, c’est l’âge de la maturité, de l’engagement et de la pérennité. Rodolfo Squinzi a fondé Mapei, en 1937, à Milan et a développé le marché italien. Son fils Giorgio en a assuré l’internationalisation et la diversification. Au fil des ans sont apparues les gammes “Adjuvants”, “Chimie de la construction”, “Etanchéité” et “Sols industriels”. Aujourd’hui, la 3e génération à la tête de l’entreprise a pour objectif d’en poursuivre l’essor. Mapei reste une des rares entreprises familiales du secteur de la construction. Mais le véritable évènement ne sera-t-il pas le 40e anniversaire de la création de Mapei France, fêté en 2024 ? Depuis son arrivée sur le territoire français en 1984, puis en 1989, avec le siège et l’usine de Toulouse Saint-Alban, Mapei a connu un important développement. Pour moi, les 40 ans marqueront une étape où Mapei ne sera plus seulement vue comme un industriel de la colle et du carrelage. Mais comme un acteur légitime de l’ensemble des secteurs du gros œuvre et du second œuvre. Toutefois, il reste encore un peu de travail à accomplir… D’autant plus que nous devrions atteindre d’ici là les 150 M€ de chiffre d’affaires ! Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 22 jours

96% des Français veulent que les entreprises agissent pour avoir une consommation énergétique la plus basse possible

Quid des ampoules basse consommation ?Si elles sont de plus en plus prisées par les Français dans leur habitation, il semble que l’utilisation des ampoules basse consommation dans les entreprises et les usines ne soit pas encore une évidence. En effet, plus de 37% des Français déclarent que dans leur cadre professionnel ces ampoules ne sont pas utilisées ou alors ne savent pas si c’est le cas à 36%. Seulement 27% pensent que les éclairages ont effectivement été adaptés pour être moins énergivores. Inoccupés… mais quand même allumés ! Encore aujourd’hui, il semble que très peu d’entreprises ou d’usines soient sensibles aux gestes simples pour réduire leur consommation d’énergie. Ainsi, 38% des Français avouent que les espaces inoccupés dans leur société ou leur usine restent allumés continuellement et 41% seulement durant les heures de travail. Uniquement 21% déclarent que les espaces inoccupés sont éteints. « Grada…quoi ? » En fonction de la journée, les besoins en luminosité sont logiquement différents. Mais seulement 1% des personnes interrogées savent que leur entreprise a mis en place un système de gradation en fonction de la lumière naturelle et 3% seulement dans certains espaces. En revanche, 39% ignorent si c’est le cas et 57% savent que non. Éteindre : un geste compliqué ? Dans leur habitation, les Français semblent avoir de bons réflexes quant à la réduction de leur consommation d’énergie. En revanche, au travail, les gestes simples ne sont pas du tout automatiques. En effet, lorsqu’ils quittent un espace de travail, uniquement 11% des Français éteignent l’éclairage et 19% le font de temps en temps. De ce fait, plus de 54% des Français n’y pensent même pas. Heureusement, 16% disposent de détecteurs qui le font à leur place.71% des entreprises sont-elles énergivores ? A l’heure où les questions environnementales sont clairement vitales, il paraît aberrant que seulement 29% des entreprises et des usines aient une infrastructure globale non-énergivore. Ainsi, 26% des Français estiment que leur société est totalement énergivore et 45% modérément. 71% des Français estiment que leur entreprise est énergivore.On verra demain…Afin de résoudre cette problématique et réduire leur consommation d’énergie, 7% des entreprises ont déjà réalisé un audit ou une procédure et 26% sont en cours de le faire. Pour les autres, 38% des Français déclarent que rien n’a été fait mais que cette démarche est en prévision et 29% que ce n’est malheureusement pas du tout d’actualité… Halte au gaspillage ! Pourtant, l’avis des Français sur les entreprises ou les usines qui ont une politique laxiste ou inexistante sur leur consommation d’énergie et qui laissent leurs éclairages allumés est sans appel : 85% estiment que c’est un vrai gaspillage énergétique et 77% que c’est une pollution lumineuse. Seulement 36% pensent que cette pratique est nécessaire à leur activité et 22% que cela est un moyen complémentaire de communication. De plus, à la question « Pensez-vous que toutes les entreprises doivent agir pour avoir la consommation énergétique la plus basse possible ? », la très grande majorité des Français est sans appel : plus de 96 % des personnes interrogées répondent « oui » !* Méthodologie : enquête réalisée auprès 9 156 personnes réparties sur l'ensemble du territoire français âgées de 18 ans et plus. Sondage effectué en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France, selon la méthode des quotas, durant la période du 26 avril au 4 mai 2022. Répartitions des répondants par tailles des entreprises : 28% de TPE, 67% de PME, 4% de ETI et 1% de GE. Toutes les informations mises en avant par les personnes interrogées sont déclaratives.
Il y a 3 ans et 22 jours

Palmarès des premiers Trophées de l'Innovation du WinLab', l'incubateur du CCCA-BTP

Six trophées ont été officiellement remis et neuf lauréats (équipe ou individu) ont été récompensés lors de la soirée dédiée à l’innovation dans le secteur du BTP, organisée le 24 mai à Paris. Dédié à la formation professionnelle par l’apprentissage dans les métiers du bâtiment et des travaux publics, ce concours, ouvert à l’ensemble des apprentis et des formateurs au sein des organismes de formation aux métiers du BTP, ainsi qu’aux entreprises formatrices, vise à mettre en lumière et diffuser leurs expériences et leurs pratiques les plus innovantes, développées en 2020 et 2021.Les Trophées de l'Innovation du WinLab' répondent à un triple objectif : explorer les gisements d’innovation issus des organismes de formation aux métiers du BTP, qualifier des solutions locales duplicables à grande échelle, au niveau national et valoriser les expérimentations menées au sein des organismes de formation aux métiers du BTP, pour accroître l’efficience des solutions et des parcours de formation proposés.Les projets devaient s’inscrire dans le cadre d’une initiative innovante structurante, à même de transformer une organisation, un comportement ou un usage, par la mise en œuvre concrète d’une idée originale, utile et réplicable. Plus d’une centaine de projets ont été présentés, issus de toutes les régions françaises. 24 projets ont été présélectionnés, puis présentés au jury national qui a désigné les neuf lauréats finaux.Le palmarès des trophées par catégorie Catégorie « Le CFA de demain »Projet lauréat : « Artisans & Artistes, le CFA fait son bouillon de culture » Porteur du projet : Émilie Hébrard (BTP CFA Gard)Ce projet a réuni une équipe composée d’Émilie Hébrard, formatrice à BTP CFA Gard, Nathan Ranc, Enzo Soulier et Romain Martin, apprentis en seconde année de CAP Monteur en installations sanitaires et Attoumane Charfène, apprenti en seconde année de CAP Électricien(ne). À contre-courant du tout numérique, ce projet ambitionne de rapprocher le monde artistique et celui du secteur du BTP, de faire entrer l’art dans les CFA. Artistes et artisans produisent de la même manière des œuvres uniques. Leur rapprochement offre une vision novatrice et collaborative de l’apprentissage dans le BTP, porteuse d’enseignements, d’échanges culturels et d’ouverture d’esprit. Résidence d’artistes, bibliothèque, ateliers d’expression sont à leur disposition au CFA, pour échanger et laisser libre court à la création. Le projet, très facilement duplicable dans d’autres CFA, offre aussi à tous les jeunes l’envie de se projeter dans les métiers du BTP. Catégorie « Attractivité de mon CFA »Projet lauréat : « Les rencontres de Julien » Porteur du projet : Pascale Duhen (BTP CFA Auvergne-Rhône-Alpes)Pascale Duhen, coordinatrice du développement régional, Margaux, alternante en communication, et Dimitri, chargé de communication à BTP CFA Auvergne-Rhône-Alpes, ont imaginé, pour promouvoir les métiers du BTP et l’apprentissage pour s’y former, un projet s’appuyant sur les réseaux sociaux, mode d’expression favori des jeunes pour leur donner envie de rejoindre le secteur. Après avoir listé les principaux messages qu’ils souhaitaient porter auprès d’eux (des métiers concrets et porteurs d’avenir, ouverts aux femmes et aux hommes, qui évoluent et qui perpétuent de vrais savoir-faire…), ils ont choisi de missionner l’influenceur Julien Geloën pour les délivrer. Onze vidéos ont été réalisées dans les onze établissements de formation de la région et sur des chantiers et concernent onze métiers. Le projet a bénéficié d’un financement dans le cadre de l’appel à projets « Attractivité des métiers » du conseil régional. Son bilan est très positif, avec 6 000 vues générées par chaque vidéo et 18 000 vues pour la vidéo publiée par l’influenceur. Catégorie « Évolution des métiers »Projet lauréat : « Le QR code, une nouvelle pratique de chantier » Porteur du projet : Guillaume Mary (BTP CFA Ocquerre)Guillaume Mary, responsable du CRAF (centres de ressources et d’aide à la formation) à BTP CFA Ocquerre, Hervé Lambert, formateur en construction de canalisations et travaux publics, Abdulla Akbar, formateur en dessin technique et leurs apprentis en 2e année de CAP Constructeur de réseaux de canalisations de travaux publics, ont conçu un projet permettant de remédier aux difficultés d’identification des vannes pour les entreprises de travaux publics. Pour repérer le plus rapidement possible une vanne, dans le cadre du suivi et de la traçabilité d’un chantier ou d’une situation d’urgence, ils ont élaboré un QR code des canalisations, qui intègre deux concepts : l'interdisciplinarité (entre l’atelier de dessin et le CRAF du CFA) et l'interopérabilité entre deux systèmes informatiques (logiciel AutoCAD et QR code). En scannant le QR code, l’ensemble du plan de réseaux s’affiche avec sa fiche technique et sa traçabilité. Reliant les techniques traditionnelles à celles du numérique, le projet a permis aux apprentis de se projeter vers le CFA et le chantier de demain et sera reproductible sur tous les types de réseaux de canalisations. Catégorie « Décloisonner pour innover »Projet lauréat : « Les déchets bois : une source d'économie et d'attractivité »Porteur du projet : Jean-Louis Pouly (BTP CFA Aube)Jean-Louis Pouly, formateur en menuiserie, et Éric Lefranc, directeur de BTP CFA Aube, ont imaginé un projet permettant de valoriser les déchets, en récupérant les copeaux et les morceaux de bois de l’atelier pour les transformer en bouchons de bois à fort pouvoir calorifique pour alimenter la chaudière à bois du CFA. Le broyeur, avec un filtre équipé d’un compacteur installé au CFA, permettra aussi aux entreprises de menuiserie et du BTP de la métropole Troyes-Champagne de venir broyer leurs déchets de bois (planches ou palettes), mais aussi à une entreprise de revalorisation des déchets située à cinq kilomètres, partenaire du projet, de venir brûler ses déchets ménagers. Pascal Landréat, maire de la commune de Pont-Sainte-Marie, et Georges Bell, président de la Chambre de métiers et de l’artisanat, sont impliqués dans ce projet, qui offre à la collectivité l’opportunité de résoudre leurs problématiques de gestion des déchets. Les quatre lauréats du Prix Vision d’avenirProjet « Elles Go »Elvanie KAGWIZA, apprentie (en formation à l’ESITC Paris)Elvanie KAGWIZA, étudiante en 3e année à l’ESITC Paris et apprentie ingénieur travaux chez Colas France, a créé « Elles GO », pour répondre à la thématique de l’inclusion par la mixité dans les métiers du BTP. Son projet vise à inciter les femmes à s’orienter dans les métiers du BTP, grâce à des dessins animés non stéréotypées, leur permettant de se familiariser avec le monde de la construction dès leur plus jeune âge. « Elles GO » s’adapte à toutes les femmes et à toutes les tranches d'âge, au travers d’une plateforme d'échanges et d’ateliers, animée par des femmes, proposant un programme d’accompagnement pour la recherche d’emploi et la réinsertion professionnelle. Projet « Box Office »Camille CALLENS, apprentie (en formation au CFA Compagnons du Devoir et du Tour de France Hauts-de-France)Camille Callens, apprentie ébéniste au CFA des Compagnons du Devoir et du Tour de France à Villeneuve-d’Ascq, épaulée par deux membres de l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille (ENSAPL) et par deux compagnons, respectivement menuisier et plâtrier, a conçu un projet pour répondre aux nouveaux enjeux d’économie des matériaux et des ressources. Réalisé dans le cadre du Défi de la réhabilitation, projet collaboratif des Compagnons du Devoir et de l’ENSAPL, le projet « Box Office » a permis de fabriquer un bureau d’architecte modulaire, ergonomique, esthétique et confortable pour le futur usager. Dès sa phase de conception, des économies de matières premières ont été réalisées, en limitant les matériaux neufs, en intégrant le recyclage et en réutilisant des chutes de bois. Le projet a permis de partager les connaissances de chaque métier sans cloisonner les compétences.Projet « Reconversion 2.0 »Pierre THOREL, apprenti (en formation à BTP CFA Lille Métropole)Pierre Thorel, 22 ans, apprenti en formation à BTP CFA de Lille Métropole, est un ancien étudiant infirmier qui s’est reconverti dans le secteur du bâtiment. Les réseaux sociaux, son terrain d’expression de prédilection, l’ont fait connaître sur Instagram sous le nom de « L’Apprenti 2.0 ». Il a créé le projet « Reconversion 2.0 » pour partager à travers ses stories son quotidien en CFA et en entreprise, donner des conseils, valoriser les métiers du BTP auprès des 2 700 jeunes et leur famille qui le suivent sur les réseaux, pour leur donner envie de rejoindre un secteur attractif et novateur qui le passionne.Projet « Du Bâtiment au terrain »Matthias MEURANT, apprenti (en formation à BTP CFA Arles)Matthias Meurant, 25 ans, est apprenti à BTP CFA Arles depuis trois ans. Après un BEP Froid, il est en formation en CAP d’électricien et envisage un BP Monteur installations de génie climatique et sanitaire. Rugbyman au club RC Saint-Gillois, il a souhaité relier ces deux passions et partager les valeurs communes d’équipe, d’entraide et de cohésion du BTP et du rugby, en réalisant le projet « Du bâtiment au terrain ». BTP CFA Arles, devenu le sponsor maillot du club, bénéficie ainsi d’une belle visibilité, avec son logo apposé sur les panneaux du stade pendant les matchs, ainsi que sur les maillots des joueurs. Ce partenariat gagnant a permis d’attirer de nouveaux talents vers les métiers du BTP, qui se sont inscrits au CFA, mais aussi à des entreprises de recruter des apprentis. Le Grand Prix du Jury Projet lauréat : « L@bConnect » Porteur du projet : Mikael Tassin (BTP CFA Centre-Val de Loire)L’équipe des cinq formateurs Sophie Grand, Florence Mousseau, Sandra Bisson, Emmanuel Romanet et leur capitaine Mikaël Tassin des BTP CFA Indre, Indre-et-Loire, Eure-et-Loir, Loir-et-Cher et Loiret de BTP Centre-Val de Loire ont organisé le projet L@bConnect. Son objectif : transformer les CRAF (centres de ressources et d’aide à la formation) en L@b, des tiers lieux dédiés à l’innovation numérique, technologique, technique et pédagogique. Le L@bConnect est un projet systémique, dans lequel le CFA, son environnement et ses partenaires extérieurs peuvent interagir, apprendre et inventer. Facilement reproductible, ce projet collaboratif et régional vise à mutualiser les connaissances et les expériences. Des équipements (imprimante 3D, tablette tactile interactive, mobilier modulable…) ont été acquis pour favoriser l’interconnexion entre tous les apprenants, formateurs et partenaires. Vecteur de transmission, L@bConnect place l’innovation pédagogique au cœur de son dispositif, notamment par l'intégration de parcours de formation multimodaux au plus proche des besoins des usages. Les récompenses des lauréats Avec l’ambition de symboliser les enjeux de l’économie circulaire et de l’urgence climatique, WinLab’ a confié à l’association Sauvage Méditerranée la mission de créer des trophées originaux, pour récompenser les lauréats du concours. Entièrement fabriqués en France, ils ont été réalisés artisanalement à partir de centaines de fragments de plastiques ramassés en mer Méditerranée, mais aussi sur les plages et les côtes méditerranéennes.Plusieurs récompenses ont également été remises aux lauréats et aux finalistes des Trophées de l’innovation du WinLab’ des quatre catégories.Les lauréats du Grand prix du jury et des trophées Vision d’avenir bénéficieront d’une « Learning expedition » (voyage d’étude) du WinLab’, à Montréal, du 5 au 9 juillet 2022. Créé en 2017 par le CCCA-BTP pour relever le défi de la transformation du secteur de la construction et de ses nouveaux usages, l’incubateur WinLab’ aide les organismes de formation aux métiers du BTP à concevoir les formations aux métiers du BTP de demain. Il fédère une communauté de start-up et de partenaires pour anticiper et imaginer les métiers et services associés adaptées aux nouveaux enjeux de la filière.Véritable éclaireur de tendances, WinLab’ porte l’engagement du CCCA-BTP sur l’innovation et multiplie les passerelles entre formation et acteurs de la construction. En cinq ans, il a permis d’initier de nombreuses solutions portées par les organismes de formation aux métiers du BTP et entreprises formatrices d’apprentis.WinLab’ identifie les signaux faibles, les pratiques émergentes et les solutions innovantes. À travers les événements auxquels il participe et aux travaux de recherche qu’il mène chaque année, il contribue à créer des synergies et des applications opérationnelles au sein de l’écosystème du bâtiment et des travaux publics, mais aussi avec d’autres secteurs d’activité. Dans sa stratégie d’innovation, le CCCA-BTP, à travers les appels à projets qu’il organise, offre aux organismes de formation aux métiers du BTP, entreprises et start-up un terrain d’expérimentation privilégié sur quatre thématiques : le développement de l’apprentissage, la transition écologique et le développement durable, la transition numérique et le développement des compétences.
Il y a 3 ans et 22 jours

Il était une fois… le béton artistique

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Francesco Passaniti : La passion du béton Entrepreneur, architecte, peintre et sculpteur, Francesco Passaniti a eu envie d’utiliser le ciment et le sable comme matières premières de ses œuvres. Si le béton continue de sublimer l’espace de la cuisine et de la salle de bain, Francesco Passaniti l’invite aussi dans toutes les pièces de la maison. [©Concept Concrete] Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 1. Milène Guermont : Rêves de béton « Avec sa présence, sa force, ses différentes formes et ses aspects, le béton m’apparaît comme le matériau le plus apte à concrétiser la nature dans la matière. […] Au contact du béton, j’ai ressenti une certaine fluidité, confie Milène Guermont, ingénieure-artiste-designer. Une fluidité que l’on retrouve dans la mer, l’océan ou la marée, dans l’élément “eau” qui m’a inspiré. » [©Milène Guermont] Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 16. Patrice Fabre : Le joaillier du béton Patrice Fabre tient une place à part dans la joaillerie contemporaine. Sa ligne en or ou argent et béton se décline en bagues, boutons de manchettes et bracelets sertis de diamants. [©Patrice Fabre] Retrouvez l’intégralité de l’article Ora Ito : L’art en plein ciel C’est au sommet de La Cité radieuse de Le Corbusier, à Marseille que s’est installé le Mamo créé par le designer Ora Ito. Quand la passion pour l’architecte iconique devient tremplin de la création artistique contemporaine. [©Sébastien Véronèse] Retrouvez l’intégralité de l’article Caroline Leite : Madeleine de Proust Caroline Leite a passé son enfance à Saint-Quentin-en-Yvelines, ville nouvelle, ville champignon, ville bétonnée, mais berceau des origines d’une sensibilité d’enfant jouant dans un univers sans limites. Et le béton, peu à peu comme une racine, s’est imposé dans sa vie et dans son œuvre. [©Caroline Leite] Retrouvez la présentation vidéo de Caroline Leite Jace : Une histoire de Gouzou Le graffeur Jace a accepté de rendre plus doux le monde brut de Soreco-Sigemat. Résultat, une histoire de Gouzou, personnage fétiche de l’artiste, présent sur les murs et la centrale à béton du site de Saint-Pierre, à La Réunion. [©ACPresse] Retrouvez l’intégralité de l’article Jason deCaires Taylor : Pirate des Canaries Le Museo Atlántico, situé à Lanzarote (île des Canaries), est le premier musée d’art contemporain sous-marin, en Europe. Il est dédié aux sculptures de l’artiste écologiste Jason deCaires Taylor. Un hymne artistique… en béton à la protection de notre si fragile éco-système. [©Jason deCaires Taylor/Cact Lanzarote] Retrouvez l’intégralité de l’article Béton Solutions Mobiles : Jardin Minéral Afin de valoriser son offre de bétons esthétiques, Béton Solutions Mobiles a inauguré, en 2019, son Jardin Minéral. Le lieu s’étend sur 800 m2, au cœur de son unité de production de Lognes (77). [©ACPresse] Retrouvez l’intégralité de l’article Alphi – Lisa Ricciotti : Un autre regard sur l’étaiement Le monde du coffrage et de l’étaiement fait-il rêver ? Est-il judicieux de dévoiler les coulisses de la construction ? Par le truchement de son Pdg Alexandre Souvignet, Alphi en est convaincu. La photographe Lisa Ricciotti s’est prêtée au jeu du beau et a donné un sens à ces matériels. [©Lisa Ricciotti] Retrouvez l’intégralité de l’article Ben Young : L’homme qui sculptait les vagues L’océan, les vagues, les îles, le bleu azur, le sable blanc… La Nouvelle-Zélande dans tous ses états. Représentée par l’artiste Ben Young, qui réalise d’exceptionnelles sculptures de verre et de béton. [©Robert Gray Photography] Retrouvez l’intégralité de l’article Il faut sauver les sculptures de Joséphine Chevry Il y a le ciel, le soleil et la dune… Au début des années 1970, Joséphine Chevry a réalisé le Jardin Minéral de La Grande Motte, qui dépérit depuis sous les vents marins salés et corrosifs. Et qu’elle voudrait sauver. Le coffreur Alphi a répondu présent. Le groupe RGB France vient de le rejoindre. [©Magali Derrien] Retrouvez l’intégralité de l’article
Il y a 3 ans et 22 jours

Kone présente ses solutions pour réduire l'empreinte carbone du cycle de vie de l'ascenseur

Un mois seulement après sa mise en application, KONE, acteur majeur de la mobilité dans les villes, publie les performances de ses gammes d’ascenseurs KONE MonoSpace® 300 DX et 500 DX, dont les émissions carbone sont 43 % plus réduites par rapport au standard du marché*. Un défi rendu possible grâce à un approvisionnement méticuleux des matériaux dont le bilan carbone est présenté dans les fiches Profil Environnemental Produit (PEP). Cette nouvelle étape s’inscrit également dans l’avance de phase et l’engagement continu de l’entreprise en faveur de la réduction de l’impact environnemental de ses équipements et services. Ainsi, depuis 1990 la consommation énergétique du KONE MonoSpace® 500 DX a baissé de 90 % et KONE confirme un objectif de neutralité carbone à horizon 2030.Pour Cédric de la Chapelle, Directeur Modernisation de KONE France : « Aujourd’hui le bâtiment est « smart », en ceci qu’il peut s’adapter à nos usages, à un contexte unique comme celui de la crise sanitaire que nous traversons, dans une logique d’efficacité et de durabilité : il comprend les besoins, il évolue, déploie les services appropriés, avec une empreinte carbone réduite. Chez KONE, nous ne cessons d’innover pour réduire la consommation d’énergie de nos équipements en sélectionnant des matières premières dont l’impact environnemental est plus maîtrisé et en agissant en faveur de la réduction des déchets. Nous avons d’ailleurs été reconnus pour nos actions en faveur de la performance environnementale par le Carbon Disclosure Project (CDP) avec la note A. »* L’ascenseur KONE MonoSpace® 300 DX émet 43% de moins en empreinte carbone sur son cycle de vie que la solution PEP collective du marché (source base INIES)RE2020 : quelles implications pour les ascenseurs ?La RE2020 a pour objectif d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments neufs résidentiels et tertiaires en diminuant fortement leur impact carbone. Pour se faire, la nouvelle réglementation introduit un changement méthodologique qui oblige à calculer l’impact environnemental de tous les matériaux contribuant au fonctionnement du bâtiment, de sa construction jusqu’à sa démolition et ce sur tous ses équipements : ascenseurs, escalators et portes automatiques, éclairage et ventilation des parties communes…Leur impact environnemental est évalué au moyen d’une méthode européenne normalisée dont les informations sont fournies par les fabricants. Dans le cas des équipements techniques, il s’agit de fiches PEP qui répertorient les émissions carbone de l’ensemble du cycle de vie des matériaux utilisés : de l’extraction des matières premières à leur élimination.KONE publie la performance de ses ascenseurs : 43% de réduction de l’empreinte carboneAfin d’accompagner ses clients dans la transition du secteur, KONE s’est engagé dans un programme exigeant pour réduire l’impact environnemental de ses équipements. Précurseur en la matière, l’entreprise a d’ores et déjà fourni les Profils Environnementaux de Produits (PEP) de ses ascenseurs KONE MonoSpace® 300 DX et 500 DX, 43% plus économes en énergie par rapport au standard du marché.Ces fiches PEP disponibles en ligne sont certifiées par un organisme externe et publiées sur la base INIES. Elles permettent de rendre compte de l’impact environnemental d’un équipement en prenant en compte tous les matériaux et produits qui composent ces gammes d’ascenseurs et ce, tout au long de leur cycle de vie (fabrication, distribution, installation, consommation énergie, maintenance et démantèlement). Elles permettent aux professionnels du bâtiment et de l’immobilier d’accéder à toutes les informations nécessaires pour se conformer aux exigences de la RE2020.KONE, pionnier pour limiter l’impact environnemental des bâtimentsPlus globalement, la consommation d’énergie, la sélection de matières premières et la réduction des déchets sont au cœur des préoccupations de KONE. Dans une logique d’économie circulaire, les composants des produits sont conçus pour permettre un démontage, un tri et un recyclage facile. Ainsi, 55 % des composants des ascenseurs en fin de vie sont réutilisés et 90 % ont le potentiel d’être recyclés. KONE emploie par ailleurs 100 % d’électricité verte sur ses sites de production en Europe. Le développement de l’ascenseur connecté, sur lequel KONE a été pionnier dès 2020 avec sa gamme DX, est un autre axe de travail important dans cet objectif de durabilité des bâtiments. L’ascenseur devient une plateforme de services ouverte, qui s’interface avec toutes les autres applications du bâtiment pour un pilotage centralisé et optimisé de l’ensemble des consommations. L’ascenseur connecté est aussi plus évolutif et s’adapte aux besoins des occupants, ce qui permet de limiter les travaux dans le cadre d’un changement de propriétaire ou de destination (logique de réversibilité). Pour Cédric de la Chapelle, Directeur Modernisation de KONE France : « Avec ces engagements, KONE fait de la volonté d’un « smart and sustainable building » une réalité en contribuant à réduire l’impact carbone des bâtiments et en permettant aux professionnels de se conformer à la nouvelle réglementation environnementale. Associé à sa digitalisation, l’ascenseur se place comme véritable colonne vertébrale au service du smart building. »
Il y a 3 ans et 22 jours

Nouvelle implantation en Haute-Savoie pour l’architecte d’intérieur Caroline Tissier

Architecte d’intérieur plébiscitée par les hôteliers et les restaurateurs, Caroline Tissier s’associe à Charlotte Blanc-Paque pour développer ses activités sur ce territoire. Basée à Chamonix, la nouvelle implantation de Caroline Tissier Intérieurs va proposer aux propriétaires d'hôtels, de chalets de luxe et de restaurants une griffe design renommée et un accompagnement personnalisé. Depuis la création de sa société en 2013, Caroline Tissier multiplie les collaborations avec des hôtels prestigieux et des chefs réputés, de Jacky Ribault à Christophe Hay. L'univers Caroline Tissier Intérieurs poursuit son développement avec talent et générosité.Design au sommet Présent en Ile-de-France et en Nouvelle-Aquitaine, le bureau Caroline Tissier Intérieurs s'installe donc désormais dans la vallée de Chamonix. Pour ouvrir cette nouvelle représentation, Caroline Tissier a choisi de s'associer avec Charlotte Blanc-Paque, architecte d'intérieur originaire de la région. Diplômée de l'Université de Montréal, Charlotte Blanc-Paque a choisi de revenir dans sa vallée savoyarde. Après une première expérience dans un cabinet d'architecture et un cabinet de maître d'œuvre sur Chamonix, elle décide de se consacrer à un projet familial. En collaboration avec son père, elle imagine, dessine et créé les chalets Grands Montets, trois bijoux 5 étoiles situés au pied des pistes. Main dans la main avec les artisans locaux, elle se spécialise dans la rénovation et la construction d'appartements et de chalets de montagne grand luxe, dans le plus pur respect des traditions architecturales locales. Fille d'hôtelier, Charlotte Blanc-Paque a toujours eu à cœur de développer son activité dans ce secteur. Admiratrice de longue date des créations de Caroline Tissier, elle n'a pas hésité lorsque cette dernière lui a proposé de s'associer pour ouvrir le nouveau bureau savoyard. Ensemble, les deux architectes d'intérieur vont pouvoir faire rayonner leur créativité sur les sommets.Un style unique et des réalisations remarquéesDepuis sa première collaboration avec le très médiatique chef Akrame Benallal en 2011, Caroline Tissier n'a cessé d'enchaîner des projets passionnants et créations remarquées.A la tête de sa propre agence d'architecture d'intérieur, elle décide de mettre ses inspirations design, sa qualité d’écoute et sa sensibilité au service des professionnels de l'hôtellerie et de la restauration. Rapidement, elle multiplie les collaborations avec des chefs en pleine ascension. David Toutain, Christophe Hay, Jacky Ribault, Yohann Chapuis, Guillaume Sanchez, Thibault Sombardier… autant d’étoiles montantes de la cuisine qui ont compté parmi ses premiers clients et qu'elle continue d'accompagner, pour certains, sur de nouveaux projets.Métissage de styles, effets de matière, textures que l'on a envie de toucher, mises en scènes lumineuses ou plus tamisées, univers façonnés à l'image de ses clients et de leur personnalité… la "patte" Caroline Tissier est reconnaissable à ses ambiances uniques et à sa créativité. A ce jour, Caroline Tissier a imprimé sa griffe sur plus d’une trentaine de lieux réputés : hôtels stylés et restaurants de chefs renommés. Et son actualité 2022 s'annonce pour le moins chargée !2022 : nouvelles créations inspiréesEn février dernier, le restaurant doublement étoilé Anne de Bretagne a rouvert à la Plaine sur Mer, avec un relooking complet signé Caroline Tissier. Pour l'architecte d'intérieur, il s'agissait de sa toute première collaboration avec le jeune chef breton Mathieu Guibert. Un design minéral et subtilement épuré, parfait pour sublimer une cuisine aux saveurs iodées et une vue imprenable sur l’océan, à l’extrême-Ouest du pays de Retz. Les prochains mois devraient voir éclore plusieurs autres projets. A Paris, le jeune chef Clément Vergeat a choisi Caroline Tissier pour imaginer l'ambiance de son tout nouveau bébé : le restaurant Nellu. Dans le Jura, Aurélien Moutarlier, chef du restaurant Grain de Sel, a fait appel à elle pour la décoration intérieure de sa nouvelle implantation dans une superbe bâtisse rénovée qui va aussi accueillir un complexe hôtelier. Autre actualité et non des moindres : une collaboration renouvelée avec le chef doublement étoilé Christophe Hay pour la décoration intérieure de Fleur de Loire ; un projet hors normes qui va abriter deux restaurants dont un gastronomique, un hôtel 5 étoiles, un kiosque à pâtisserie et un spa en plein cœur de Blois dès le mois de juin.
Il y a 3 ans et 22 jours

En Chine, TIC Art Center, par Domani concept : bâtiment intelligent ?

Près de Foshan (Chine), le TIC Art Center, c’est-à-dire un bâtiment dédié aux Techniques de l’information et de la communication (TIC), conçu par l’agence chinoise Domani architectural concept (Ann Wu), est sorti de terre en 2021. D’une surface de plus de deux millions de m² (coût : 25,15 M€), l’ouvrage participe au développement urbain de la […] L’article En Chine, TIC Art Center, par Domani concept : bâtiment intelligent ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 22 jours

Chantier à l’international – Djibouti : L’immaculé et soigné centre de formation

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Le bâtiment Transform constitue le cœur du projet du Centre de ressources et de compétences dédié aux métiers portuaires de Djibouti. [©Richard + Schoeller Architectures] C’est à l’entrée de la mer Rouge, face au golfe d’Aden, qu’est implantée la ville de Djibouti, capitale de la république du même nom. Durant plus de 70 ans, cette zone a fait partie de la Somalie française, avant de devenir le Territoire français des Afars et des Issacs, en 1967. C’est seulement en 1977 que cette colonie accède à l’indépendance. Port maritime, Djibouti est la plus grande ville du pays et concentre un peu plus de 500 000 habitants. Soit environ 58 % de la population. Aujourd’hui, avec l’arabe, le français constitue une des langues officielles du pays. Bien qu’indépendante, la République de Djibouti reçoit une aide économique de la France, qui a participé à la construction de nombreuses infrastructures, dont le lycée français Joseph-Kessel, en 1991. Cet établissement fait actuellement l’objet d’une extension-reconstruction, sous la maîtrise d’œuvre de l’agence parisienne Richard + Schoeller Architectures. « Les travaux démarrent tout juste, explique l’architecte Frédéric Schoeller. Et de poursuivre : « Mais c’est une autre opération qui nous occupe aujourd’hui. Celle du Centre de ressources et de compétences dédié aux métiers portuaires de Djibouti. Le bâtiment Transform en est la composante principale. » Le projet est financé par l’Union européenne, dont la gestion des fonds a été déléguée à l’Agence française de développement. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 22 jours

Une plainte d'associations pour détournement de fonds publics sur une partie du projet de la Gare d'Austerlitz

Dans le document envoyé au parquet de Paris le 19 mai et que l'AFP a pu consulter, l'avocat des associations InCOPruptibles, SOS Paris et France Nature Environnement (FNE) Paris estime que "l'acquisition de l'ensemble immobilier A7A8 du projet Austerlitz par l'AFD constitue un détournement de fonds publics".L'AFD, établissement public qui met en oeuvre la politique de développement de la France à l'étranger, doit racheter ce vaste ensemble de 50.000 m2 de bureaux pour "un total de 924 millions d'euros", souligne Jérôme Karsenti en se basant sur l'avis très critique du Conseil immobilier de l'Etat rendu en juin 2021.Le coût estimé de l'opération, entre 17.000 et 18.000 euros le m2, "est particulièrement élevé" dans une zone où le prix moyen est évalué à 12.000 euros le m2, estiment les plaignants pour qui l'achat "ne présente aucun intérêt financier pour l'AFD" et la contraint "à poursuivre une activité de bailleur de fonds" qui se trouve "hors de son objet social".Selon le Conseil immobilier de l'Etat, l'AFD prévoit en effet la location ou la vente à un tiers de 8.000 m2 mais concède "que la superficie inutile" à ses besoins "pourrait être sensiblement supérieure" aux évaluations initiales, notamment en raison du développement du télétravail.Objectifs environnementauxPour les plaignants, la superficie excédentaire culmine ainsi à plus de 40% de la surface totale, ce qui démontre que "l'acquisition des 50.000 m2 n'est pas directement utile à l'AFD".Enfin, pour les trois associations, la construction de ce bâtiment est "contraire aux objectifs environnementaux et sociaux de l'AFD", le Conseil immobilier de l'Etat ayant souligné le "hiatus entre la posture environnementale de l'Agence et la solution immobilière retenue dont la frugalité n'est pas la principale qualité"."Si l'on considère que la construction d'un bâtiment représente 60% des dégagements de gaz à effet de serre, le choix d'un site à construire" aux dépens de biens existants "interroge", avait encore écrit le Conseil immobilier de l'Etat."Figure majeure de l'Accord de Paris", l'AFD "porte ainsi directement atteinte à la crédibilité de ses engagements" en finançant le projet immobilier porté par la Semapa, l'aménageur de la Ville de Paris pour ce secteur, et la filiale de la SNCF Gares et Connexions, estiment les plaignants.Les élus écologistes du Conseil de Paris, alliés de la maire PS Anne Hidalgo favorable au projet, se sont en 2021 alliés à l'opposition de droite pour réclamer une remise à plat du projet afin de le "dédensifier"."Aucun argent de l'aide au développement ne va servir à financer le siège de l'AFD", a réagi auprès de Mediapart Bertrand Walckenaer, directeur général adjoint de l'AFD. Selon lui, cette dernière "ne fait pas construire un bâtiment mais acquiert des bureaux au sein d'un projet beaucoup plus vaste"."Nous ne sommes que les utilisateurs d'un bâtiment", a ajouté M. Walckenaer.
Il y a 3 ans et 23 jours

En Libye, les troglodytes de Ghariane veulent sortir de l'ombre

Creusées dans la roche avec des outils rudimentaires, ces demeures centenaires se fondent dans les flancs rocailleux du Jabal Nefoussa, et au-delà des frontières - autrefois inexistantes - avec la Tunisie."Nous partageons ce patrimoine (...). De Nalout (en Libye) jusqu'à Gabes (en Tunisie), c'est le prolongement des mêmes tribus", explique à l'AFP Youssef Al-Khattali, chercheur en histoire.De tailles et formes différentes selon l'usage, ces cavités appelées "damous" en dialecte libyen s'enfoncent dans les entrailles de la montagne. Tempérées l'hiver et préservant la fraîcheur l'été, elles ont été "conçues pour avoir des usages polyvalents et ont perduré dans le temps, d'où leur importance dans l'histoire de l'architecture libyenne", souligne M. Khattali. Des siècles durant, les habitants de Ghariane, qui culmine à environ 700 mètres d'altitude, y ont vécu, prié et enterré leurs morts. "Il y a d'abord eu les maisons troglodytes destinées aux humains et à leurs bêtes, puis les constructions conçues comme lieux de culte" - des temples juifs et églises chrétiennes dont la plupart ont été transformées par la suite en mosquées - "mais aussi des lieux de sépulture", comme le montrent des stèles tombales "qui remontent à l'époque phénicienne", poursuit l'historien.Méthodes primitivesCette technique de construction a également servi aux habitants pour défendre et protéger leur ville des invasions. Certaines constructions avaient un usage "purement militaire. On peut encore distinguer les vestiges des fortifications à certains endroits de la montagne et ce qui reste des tours de guet", dit M. Khattali.Toutefois, quelle que soit la méthode de conception, la taille ou l'usage, le choix de l'emplacement ne peut pas être dû au hasard. Il faut connaître la nature de la roche pour éviter que le toit ne s'effondre pendant l'excavation, faite à la force des bras."Mon cinquième arrière-grand-père a construit cette cour souterraine il y a 355 ans" avec des outils simples comme la "gouffa", un panier tissé en feuille de dattier pour transporter les gravats, et un "tajouk", une sorte de hache, raconte al-Arbi Belhaj, descendant d'une longue lignée de Ghariani."Autour de la cour carrée à ciel ouvert au centre du damous, huit familles de neuf membres au moins se partageaient les lieux", dit-il.Aujourd'hui, ce propriétaire de la plus ancienne maison troglodyte de Ghariane, se vante d'être le "dernier petit-fils à y être né", en 1967.Attraction touristiquePeu fréquentées en raison de l'insécurité qui règne dans le pays depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, les villes berbères du Jabal Nefoussa avec leurs maisons troglodytes ont longtemps été une attraction touristique.Dès 1936, l'Italie, ex-puissance coloniale en Libye, lui accordait déjà de l'importance en publiant "le premier guide touristique mettant à l'honneur" ces constructions primitives aujourd'hui abandonnées par leurs propriétaires au profit de logements standards.Certaines habitations sont vieilles de plus de 2.300 ans mais peu d'entre elles ont laissé de traces. Une dizaine tiennent encore debout mais une seule habitation troglodyte a résisté et sert aujourd'hui de "maison témoin".Occupée jusqu'en 1990, le damous de la famille Belhaj est devenu, après restauration, une attraction touristique.Les visiteurs peuvent déambuler de pièce en pièce en contrepartie d'une petite somme symbolique."L'entrée coûte l'équivalent d'un dollar lorsqu'on est Libyen, deux dollars s'il s'agit d'un étranger", explique M. Belhaj.Les familles s'y rendent le weekend pour découvrir ces espaces insolites, prendre une tasse de thé ou et "se réunir autour d'un repas".
Il y a 3 ans et 23 jours

Loire : Rapid’Béton inaugure sa première centrale en libre-service

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine La première unité de distribution automatisée signée Rapid’Béton est en service à Saint-Etienne. [©Rapid’Béton] C’est à la sortie Nord de Saint-Etienne, dans le quartier Michon, que Rapid’Béton a installé la première concrétisation de son concept de site de distribution de béton automatisé. « Notre station de distribution permet de produire de 1 500 à 3 000 m3 de béton a l’année, en étant ouvert 24 h/7 j, explique Stéphane Thomas, fondateur de l’entreprise. Nous pouvons servir des clients ayant besoin de 87 l à 7 m3. » Les matériaux proposés sont de six types. Un béton C25/30 XF1 NF, un mortier, un béton à bordures et un mélange sec pour béton. Ainsi que des granulats et des sables. « Nous vendons des bétons avec une assurance décennale et nous proposons le Rapid’Bag, un big bag avec serrage, pour le transport. Au total, l’installation idéale s’étend sur au minimum 700 m2. Même si notre propre concept occupe 100 m2 au sol avec les stockages». Pour le stockage et l’approvisionnement, justement, deux solutions : soit une chargeuse pour les entreprises productrices de matériaux. Soit des bennes de type Ampliroll, qui viennent se plugger directement sur le système. « Pour la fourniture de ciment, nous avons mis en place un partenariat avec Vicat. En moyenne, il faut recharger en ciment une fois par mois, et trois à quatre fois par semaine pour les granulats. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes Rapid’Béton, qui vend l’installation complète à ses clients, accompagne les futurs distributeurs dans l’élaboration de leur projet. « Nous sommes à leurs côtés à toutes les étapes. Que ce soit dans la recherche du terrain, dans la prise de contact et les explications auprès des mairies, ou dans les démarches avec les banques. » Une vingtaine de centrales automatiques devraient être installées d’ici la fin d’année. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 23 jours

Wefound et Enogrid permettent à tous les citoyens de contribuer à la transition énergétique

Le marché de l’autoconsommation collective est prometteur. Ce modèle se différencie de l’autoconsommation individuelle par son inclusivité permettant à tous les citoyens, aussi bien particuliers que professionnels, entités publiques ou privées, propriétaires comme locataires, de participer à la transition énergétique, sur tout le territoire français, à travers des projets de production d'électricité verte et décentralisée.Forte de son expérience, Enogrid facilite la mise en place et l’exploitation des projets d’autoconsommation collective. La startup accompagne des porteurs de projet de l’idéation à la mise en œuvre de leur autoconsommation collective et propose une plateforme digitale pour gérer simplement l’exploitation.Wefound offre à Enogrid un accompagnement humain sur du long terme. Quotidiennement les équipes transverses du studio apportent leur expertise en stratégie d’entreprise, communication, marketing, business development, product management, etc. En outre, un investissement financier du studio offre à Enogrid la possibilité de croître et de renforcer sa position de leader sur le marché prometteur de l’autoconsommation collective. Enfin, Enogrid bénéficie de l’écosystème de startups et d’investisseurs du studio.Wefound complète, par ce partenariat, son portefeuille d’investissement et prend part au développement d’un métier qu’il considère comme essentiel dans la transition écologique de nos modes de consommation. Habitué à faire naître des startups, le studio se lance un challenge avec cette prise de position dans une startup plus mature. Il complète son offre et éprouve son modèle sous une nouvelle forme.Benjamin Berthou, co-fondateur d’Enogrid, se félicite de ce partenariat : “L’accompagnement de Wefound va nous aider à créer des synergies avec leur écosystème, avec la garantie d’une relation équilibrée qui préserve notre indépendance.”Gilles Debuchy, fondateur et CEO de Wefound, revient sur cette intégration : “En accueillant Enogrid, nous confirmons notre ambition d’élargir notre portefeuille aux startups dédiées à la production et à la consommation d'énergie en communauté.”
Il y a 3 ans et 23 jours

A Amiens, Institut Faire Faces signé Architecturestudio,

Architecturestudio a livré en 2022 à Amiens (Somme), pour le CHU maître d’ouvrage, le nouvel Institut Faire Faces, premier centre de recherche dévolu à la défiguration. L’ouvrage de 3 400 m² (Coût : 8,5 M€) s’intègre minutieusement dans la pente et s’ouvre sur le grand paysage. Communiqué. L’Institut Faire Faces occupe une place stratégique à […] L’article A Amiens, Institut Faire Faces signé Architecturestudio, est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 23 jours

Plusieurs immeubles à Bordeaux menaçant de s'effondrer évacués en urgence

Un expert du tribunal administratif mandaté mardi par la municipalité "a considéré que la situation était inquiétante", a résumé à l'AFP Stéphane Pfeiffer, adjoint au maire chargé du service public du logement et de l'habitat, de l'emploi.Lors de sa visite sur les lieux, place Gambetta, l'expert a en effet constaté des "fissures" sur un mur partagé entre deux immeubles et des "fragilités dans la cave", faisant craindre "un risque d'effondrement".D'après le rapport de l'expert cité par l'élu, "il a été constaté un défaut d'entretien sur ces immeubles", au cœur d'une zone commerçante très passante.La ville, prévenue par un signalement, a pris un arrêté de péril imminent, ce qui implique l'évacuation des habitants et le lancement de travaux de sécurisation en urgence d'ici 3 semaines. "Si les propriétaires ne les font pas, c'est la mairie qui se substitue à eux et qui se retourne ensuite contre eux", précise l'élu.Par crainte d'un effet domino, des "arrêtés d'interdiction d'habitation" ont été pris sur au moins quatre autres immeubles voisins.D'ici, mercredi 18H00, les sept 7 habitants concernés et les huit entreprises dont six magasins situés en rez-de-chaussée ou en étage, devront avoir quitté les lieux.Depuis l'année dernière, la ville a eu à gérer deux effondrements d'immeubles et des évacuations préventives de bâtiments fragilisés dans le vieux Bordeaux en pierre. En juin 2021, l'effondrement de deux immeubles anciens du centre-ville avait fait trois blessés.
Il y a 3 ans et 23 jours

En Normandie, à la découverte d’un projet précurseur – ROCKWOOL accompagne Bouygues Construction dans la transformation du Parc du Robec à Darnétal, avec ses solutions d’isolation thermique et son service de collecte et de recyclage de laine de roche Rock

Situé au coeur de Darnétal, dans la Métropole de Rouen, le Parc du Robec fait l’objet d’un ambitieux projet de réhabilitation dans le cadre du nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU). Pilotés par Bouygues Bâtiment Grand Ouest, les travaux de ce programme d’envergure, visent pour le bailleur social Logeo Seine à améliorer le confort […]
Il y a 3 ans et 23 jours

L’innovation Aliaxis au service des réseaux d’assainissement

Leader mondial des solutions pour la gestion des fluides dans la construction, les travaux publics et les applications industrielles, Aliaxis se distingue grâce à son expertise des produits en matériaux de synthèse. Le Groupe enrichit aujourd’hui son offre assainissement en ajoutant aux tubes et raccords en polyéthylène haute densité (PEHD) un nouveau regard de visite […]
Il y a 3 ans et 23 jours

Un ouvrier grièvement blessé sur un chantier du Grand Paris Express

"Il a été rapidement pris en charge par les services de secours et hospitalisé", a indiqué la Société du Grand Paris (SGP), maître d'ouvrage de ce vaste projet d'aménagement.Les faits se sont déroulés un peu avant 10H00 et les secours ont pu l'extraire environ une heure plus tard, selon le récit des pompiers.La victime, un homme âgé d'une quarantaine d'années, a été "secourue dans une emprise à 30 mètres sous terre", ont-ils détaillé."Des investigations permettront de déterminer les circonstances de l'accident", a précisé la SGP.Le chantier de la gare est "à l'arrêt" le temps de l'enquête, selon cette source.Située à l'est de la métropole, la future gare de Clichy-Montfermeil se trouve sur la future ligne 16 du métro, qui desservira dix gares principalement en Seine-Saint-Denis.Le chantier de cette ligne a déjà été endeuillé en décembre 2020 à La Courneuve. Un ouvrier de 41 ans avait péri en chutant dans une cuve à broyer située à 30 mètres de profondeur.En janvier, un deuxième ouvrier avait par ailleurs été tué par une chute accidentelle de matériel sur le chantier de la future gare majeure de Saint-Denis-Pleyel.Les 200 kilomètres du Grand Paris Express comprennent quatre lignes nouvelles de métro automatique, numérotées de 15 à 18, ainsi que des prolongements de la ligne 14. S'articulant autour d'une ligne circulaire, plusieurs branches doivent relier les aéroports d'Orly et Roissy-Charles-de-Gaulle, le pôle scientifique de Saclay et des quartiers populaires de Seine-Saint-Denis aujourd'hui mal desservis.Après des retards, les nouvelles lignes sont désormais prévues pour entrer en service de façon progressive entre 2025 et 2030.
Il y a 3 ans et 24 jours

Eurobois Awards : le concours qui valorise les innovations et l’ensemble des acteurs de la filière bois

28 innovations en lice pour devenir lauréate de l’édition 2022Cette année, le concours évolue ! Afin d’offrir une meilleure visibilité aux innovations et aux acteurs de la filière, les entreprises pourront présenter leur candidature à travers un pitch sur le plateau TV Eurobois. Autre nouveauté 2022 : la création d’un jury étudiant, qui décernera le prix « Coup de cœur des étudiants ». Autant d’éléments qui font de cet événement un rendez-vous incontournable du salon pour les professionnels de la filière.Qu’est-ce que les Eurobois Awards ?Plateforme de lancement de produits, les Eurobois Awards récompensent le caractère innovant d’un produit ou d’un service, mais aussi son design, sa performance, la démarche RSE de l’entreprise, la qualité environnementale du produit/service, sa certification, son usage pour les professionnels, et enfin sa maîtrise des coûts.Cette année, le processus d’inscription, ouvert à tous les exposants, a été simplifié pour faciliter la participation des entreprises. Participer au concours offrira aux candidats une visibilité accrue auprès des professionnels de la filière en amont et pendant le salon, avec la présentation de l’ensemble des innovations sur le site web, les réseaux sociaux du salon ainsi que sur l’application Eurobois Connect.Sur le salon, les visiteurs pourront facilement identifier les innovations grâce à une signalétique dédiée.Rendez-vous le 15 juin en fin de journée sur le plateau TV pour la remise des prix.Des pitch et visites des stands pour promouvoir les innovations et défendre les projetsPour valoriser leur candidature, les entreprises auront l’opportunité de présenter leur innovation à travers un pitch de 5 minutes, sur le plateau TV du salon, le mardi 14 juin matin, à partir de 10h. Cette présentation permettra à la fois aux entreprises de rencontrer leur public, mais également de séduire le jury en démontrant leur capacité à défendre leur innovation.Le lendemain, au 2ème jour du salon, le jury se rendra sur les stands des innovations présélectionnées. Ses membres pourront ainsi échanger avec les candidats et découvrir en détail les nouveautés.Les lauréats élus par un jury de professionnels et d’étudiantsComme chaque année, le jury est composé de professionnels de la filière bois (ébénistes, agenceurs, menuisiers, charpentiers…). Dans le but de représenter au mieux tous les publics, la grande nouveauté cette année réside dans la création d’un jury étudiant composé de jeunes en école d’architecture, menuiserie, agencement ou ingénieur.La création de ce jury étudiant permet une appréciation différente et nouvelle des innovations en compétition. C’est également l’occasion pour Eurobois d’intégrer les générations futures dans la filière, qui seront les professionnels de demain. Cette immersion dans le monde professionnel est tout aussi bénéfique aux étudiants, dont la présence sur le salon constitue une première mise en réseau avec les acteurs de la filière. Ce jury remettra un prix spécifique à une entreprise qui sera élue « Coup de cœur des étudiants ».Membres du jury professionnel : Président du jury professionnel : ARNAUD GODEVIN, Directeur de l’ESB – Ecole Supérieure du Bois Membres du jury professionnel : Jérôme CARRAZ Responsable de l'Institut de la Charpente et Construction bois - COMPAGNONS DU DEVOIR ET DU TOUR DE FranceVincent CHARROIN Président - SAS CHARROIN TOITURES, Président de la Chambre Professionnelle « Charpente Toiture » de BTP RHONE – FFBJean-Denis FORTERRE Responsable du service Technique à la CAPEB Auvergne-Rhône-AlpesRaphael HOUSSET Gérant - ATELIER RAPHAELMathieu HUGON Responsable de l'institut européen de la menuiserie, l'agencement et l'ébénisterie - COMPAGNONS DU DEVOIR ET DU TOUR DE FranceLaurent JACQUET Créateur de contenu vidéo, web/Domaine bâtiment, bricolage, maison - BICHON PRODUCTIONJean-François JAILLET Gérant, Jaillet Menuiserie – Membre de la Chambre Française de l‘AgencementXavier LUGINBUHL Directeur Général - Groupe HASAP • Herve MARECHAL Dirigeant agenceur - APPORT ANSELes membres du jury étudiant :Diana ALMERI, en formation « Décorateur » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurAnge CHARPENTIER, en 2ème année de cycle ingénieur de l’ENSTIB - École nationale supérieure des technologies et industries du boisMathilde DE COURCY, en formation « Architecte d’intérieur designer global » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurAmandine FONTAINE, en formation « Décorateur » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurFantine KOCH, en 2ème année à l’ENSTIB - École nationale supérieure des technologies et industries du boisCécile SOULIER, en formation « Architecte d’intérieur designer global » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurGéraldine VINCENT, en formation « Architecte d’intérieur designer global de niveau 7 » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurEUROBOIS, sensible à l’avenir de la filière bois Le salon est particulièrement engagé auprès des jeunes générations car elles représentent les professionnels de demain. Conscient que la problématique de l’emploi et la formation est centrale pour la filière bois, le salon accueille le Campus Eurobois. Il s’agit d’un espace ouvert à tous les professionnels, sur lequel les visiteurs pourront rencontrer de potentiels recruteurs et professionnels du secteur. Plus largement, le salon abordera la thématique de l’emploi et de la formation à travers des conférences sur le plateau TV.Zoom sur les innovations présentées cette année Les entreprises candidates ainsi que leurs innovations pour les EUROBOIS AWARDS 2022 sont :PAPERSTONEPremier matériau composite à être fabriqué à partir de papier et de carton 100% recyclés certifiés FSC et imprégnés d’une résine appelée PetroFree. Celle-ci est obtenue en pressant des coquilles de noix de cajou et ne contient donc aucun composé chimique dérivé du pétrole.HI-MACS ASKA BUGATOOL PAPERSTO – Stand : 6L62THERMOFORMING STATION DUO CROSSLOW La station de thermoformage Duo cross-flow de Global est une solution novatrice « Tout-en- un » pour le préchauffage, le thermoformage et les applications de travail du bois. La machine combine une presse sous vide à membrane et un four de préchauffage dans un seul appareil. GLOBAL VACUUM PRESSES – Stand : 6K88MAXIPRESS M Système de piston avec filetage protégé. Le seul serre-joint de marqueterie au monde utilisant ce système Manche ergonomique interchangeable et multiposition Surface de pression avec rainure en V pour tubes et profils Recommandé pour travaux de soudure, plâtre, etc.INDUSTRIAS PIQUERAS SA - Stand : 6G29CLOUEUR AUTONOME PKT Cloueur autonome sans fil pour des pointes jusqu'à 100mm. ALSAFIX - Stand : 6E41STATION D'ENERGIE MOBILE SYS-POWERSTATION La station d'énergie mobile SYS-PowerStation fournit du courant en permanence et en tout lieu. Elle permet d'alimenter tous les outils filaires, toutes marques confondues.FESTOOL France - Stand : 6E51LAMEO Le profilé hybride BRISEO combine l'aspect du bois composite LAMEO renforcé par un insert aluminium. Mixant toutes les caractéristiques de la formulation LAMEO, ses applications sont exponentielles : habillage décoratif de façade, claire-voie, brise-soleil, mobilier urbain, cache bloc technique... BRISEO - Stand : 6J54ELEVATEUR POUR ETAU D'ETABLI ELV ET ELVP Remplace la base tournante grâce à sa rotation possible sur 360 ° - Permet un ajustement de la hauteur de l’étau pour adapter la hauteur de celui-ci à la taille de l’utilisateur - Lutte contre les Troubles Musculo-Squelettiques et évite tout problème de dos dans le cadre d’une utilisation prolongée. VP DOLEX – Stand : 6E60EXEDRA 2 Très innovant et performant, Exedra2 est une évolution du système pour portes escamotables Exedra qui, grâce à une solution de mouvement novatrice, permet l’ouverture simultanée de deux portes jointes. Le système permet ainsi de fermer des espaces de largeur jusqu'à 3m sans rail bas. SALICE France - Stand : 6H44SAFEDETECT Système de capteurs sans contact pour la sécurité de l'opérateur - présenté pour la première fois au public lors de l'EUROBOIS 2022 WEINIG - Stand : 5A14 PLAN DE TRAVAIL VISE LED Solution LED unique pour le positionnement des ventouses - présentée au public pour la première fois à EUROBOIS 2022 WEINIG - Stand : 5A14 PROFIMAT 50 Le moment est venu pour la génération suivante. La nouvelle Profimat : Rabotage et profilage avec la qualité WEINIG. WEINIG – Stand : 5A14 MAXIPRESS E INDUSTRIAS PIQUERAS SA – Stand : 6G29 TEVA 3D Plateforme web de visualisation et validation 3D pour les agenceurs, les cuisinistes et les menuisiers. CABINET VISION France - Stand : 6G12 ASSISTANT PRODUCTION DE WEBCAB L'ASSISTANT PRODUCTION de WEB CAB est un MES consistant à garantir l'exécution effective des opérations de fabrication et à améliorer le rendement de la production.CABINET VISION France - Stand : 6G12 LE TIROIR AVANTECH YOU AVEC SIGNATURE LUMINEUSE Le tiroir AvanTech YOU donne au meuble sa propre signature lumineuse à LED. La mégatendance de personnalisation qui ne cesse de progresser renforce le souhait d’une liberté d’agencement individuelle des meubles de cuisine et des meubles de salon en général. HETTICH France - Stand : 6G60 SECHAGE SOUS ATMOSPHERE CO2 Cette technologie disruptive de séchage permet de sécher avec du CO2 tout type d’essence de bois en quelques jours, en respectant la structure du matériau tout en augmentant significativement sa durabilité. Le bois sera de meilleure qualité, stable et séquestrera naturellement des quantités de CO2. WAYS INDUSTRIE - Stand : 5F44 CRENO CLT-ONE : MACHINE D'USINAGE DE PANNEAUX CLT La CRENO CLT-ONE est dédiée à l'usinage des panneaux CLT, avec une productivité inégalée : en moyenne 30min pour un plancher et 45min pour un mur. Elle permet d'usiner les 6 faces grâce à une architecture innovante combinant tête 5axes, agrégats additionnels et posages flexibles automatisés. LE CRENEAU INDUSTRIEL - Stand : 6B96 BROYEUR DE FEUILLARDS Présentation du programme 3R inventé par La Croix Noble ! LA CROIX NOBLE - Stand : 6F83 DUAL MIXTE OC Le système DUAL MIXTE OC permet la réalisation de menuiseries mixtes bois - aluminium à ouvrant caché au design épuré et avec un vitrage déporté sur l’extérieur. La gamme de tapées compatibles facilite la pose et permet d’augmenter l’apport solaire.JOINT DUAL – Stand : 6E88 OPTICORE AI Un scanner prend une image de la planche à l'aide de caméras, analyse la planche informatiquement et une fois la planche analysée, la solution de découpe la plus profitable pour le client est décidée. C'est pendant la phase d'analyse de la planche que l'IA va rentrer en jeu. WEINIG - Stand : 5A14 ARTEMIS - FRAISES MONOLÈVRES Fraises de haute technicité à destination des enseignistes, menuiseries et des professionnels de la PLV. PRACARTIS GROUPE - Stand : 5F46 COLLECTION CRYSTAL Allier l’élégance du Crystal et le rangement d’intérieur avec notre collection Crystal. Elle mêle nos panneaux de surface RAUVISIO crystal, nos bandes de chants RAUKANTEX et nos systèmes de rideaux d'armoire RAUVOLET crystalline pour créer un design unique.REHAU - Stand : 6H72 LAMES DE SCIES ACCUCUT AccuCut désigne des lames de scie spéciales à largeur de coupe réduite et disposant des développements les plus récents en termes de matériaux de coupe. Ces innovations offrent une durée de vie accrue des batteries des machines électroportatives sans fil. LEITZ France – Stand : 5C20 VIKING ARM Le viking Arm est une troisième main idéale pour le levage, l'abaissement et le serrage d'objets lourds. SCAB - Stand : 6B113 MERIVOBOX Avec MERIVOBOX, il n’a jamais été aussi facile d’offrir de la diversité. Fabriquer des meubles plus facilement et offrir tout de même de la diversité, tel est l’objectif de la plateforme de tiroir métallique MERIVOBOX ! BLUM France – Stand : 6K72 HNC 47.82 Une créativité sans fin et une précision CNC professionnelle pour les amateurs, les bricoleurs, les petites entreprises, les modélistes et les écoles. FELDER GROUP – Stand : 6C114 SUPERFICI MINI P Superfici mini p est un système de pulvérisation à brancher et prêt à l'utilisation (machine plug&play) qui peut être positionné au sein d'une ligne ou utilisé en tant que machine seule. SCM GROUP France – Stand : 5F22 STEFANI X Industrial edgebander designed to offer the highest edgebanding quality on any type of panel and material and to fully meet the needs of a digital, connected and integrated factory. SCM GROUP France - Stand : 5F22
Il y a 3 ans et 24 jours

Au-delà de la RE2020 : L’État missionne l'Alliance HQE-GBC pour faire émerger un cadre commun de référence

Pour mener à l’élaboration du futur label accompagnant à la RE2020, le Plan Bâtiment Durable a conduit une ample concertation au printemps 2021. Ces travaux et l’émergence du Groupement d’Intérêt Ecologique (GIE) composé aujourd’hui de trois associations - l’Alliance HQE-GBC France, le Collectif des Démarches Quartiers et Bâtiments Durables et le Collectif Effinergie ont ainsi montré l’intérêt de prendre appui sur les expertises et les savoir-faire existants et de mettre les porteurs de labels et démarches existants au cœur du dispositif.Par lettre de mission datée du 19 avril 2022, Stéphanie Dupuy-Lyon, Directrice Générale de l’Aménagement, du Logement et de la Nature, soutient la poursuite de cette démarche portée par le Groupement d’Intérêt Ecologique avec l’appui du Plan Bâtiment Durable, afin de faire émerger un cadre commun de référence, appuyé par l’Etat.Un cadre commun de référence pour tracer la voie vers les bâtiments d’après-demainA travers une dynamique collective, l’Etat souhaite inciter les professionnels volontaires à se fixer un cap cohérent par rapport aux objectifs nationaux à moyen et long terme et définir un niveau d’ambition permettant d’élargir l’actuel champ réglementaire de la RE2020.Le cadre commun de référence qui sera proposé par le GIE et le Plan Bâtiment Durable éclairera une voie de progrès que tous, Etat, collectivités, et acteurs de la filière, souhaitent poursuivre pour les bâtiments de demain et d’après-demain. Ce cadre pourra évoluer au fur et à mesure de l’expérimentation et répondra au besoin de soutien à l’innovation et à l’exemplarité des acteurs les plus ambitieux.Les travaux exploreront notamment les différentes voies environnementales identifiées lors de la première phase de concertation afin d’aller au-delà des sujets énergie et carbone de la RE2020 : neutralité carbone, mesure des performances énergétiques effectives, bâtiment qui coopère avec les réseaux, confort et santé, gestion durable de l’eau, économie circulaire et biodiversité.L’ambition est également de positionner ce cadre de référence français sur la scène internationale, en cohérence avec les évolutions règlementaires et initiatives portées au niveau européen, comme Level(s) ou les critères de la taxinomie portés par la Commission européenne.Le GIE et le Plan Bâtiment Durable engagent un travail collectif avec la filièreLa première phase des travaux, qui s’étendra jusqu’à la rentrée 2022, permettra de proposer une gouvernance partagée, associant largement la filière et l’ensemble des acteurs volontaires, notamment ceux présents à l’échelle locale, afin de construire collectivement ce cadre commun.La seconde phase des travaux consistera à poursuivre les travaux techniques en explorant les différentes voies environnementales. Elle s’appuiera notamment sur les travaux déjà menés par les groupes thématiques, mais aussi sur l’expertise et les membres des associations, à l’appui de leur fort ancrage territorial.« L’objectif des travaux du GIE sera de proposer pour le bâtiment une grammaire commune, c’est-à-dire une grille de lecture environnementale du bâtiment, basée sur les travaux déjà menés par nos associations, enrichie de la RE2020, des initiatives territoriales et des réponses issues de la concertation autour du Label RE2020. » Marjolaine Meynier-Millefert Présidente de l’Alliance HQE-GBC France« Afin de répondre aux enjeux climatiques, la RE2020 est une étape structurante pour l'ensemble des acteurs du bâtiment. Pour être à la hauteur des enjeux, nous ne devons cependant pas nous arrêter en chemin : l'émergence du Groupement d'Intérêt Écologique traduit la volonté que nous avons de généraliser les bâtiments à faibles impacts environnementaux et ainsi tracer une voie de progrès collective pour les constructions de demain. C'est une vision ambitieuse mais nécessaire et à laquelle le Collectif Effinergie prendra pleinement part, comme il le fait depuis plus de 15 ans. » Hubert Dejean de la Bâtie, Président du Collectif Effinergie« Le GIE est pour notre Collectif des démarches l'occasion de faire valoir notre ancrage territorial, notre capacité à animer un réseau de professionnels locaux et notre méthodologie spécifique et, qui fait ses preuves : le système participatif de garantie autrement appelé "Certification participative". » Sylvie Détot, Présidente du Collectif des démarches Quartiers et Bâtiments Durables« La réglementation environnementale marque depuis le début de l’année la fin du cycle des réglementations thermiques et transforme nos modes constructifs. Pour accompagner les acteurs les plus ambitieux, nous traçons maintenant un chemin qui va plus loin, en élargissant la dimension environnementale du bâtiment : la large mobilisation des acteurs, lancée par la concertation opérée à l’été 2021 à l’initiative du Plan Bâtiment Durable, traduit une volonté partagée de construire ensemble un référentiel commun de progrès : nous sommes à l’oeuvre ! » Philippe Pelletier, Président du Plan Bâtiment Durable
Il y a 3 ans et 24 jours

La dynamique immobilière des villes ACV s’est poursuivie en 2021

L’objectif de cette politique interministérielle de l’État avec le concours de la Banque des Territoires (Groupe Caisse des dépôts), d’Action logement et de l’Anah est de faire (re)venir habitants, commerces, services et activités en ville, de lutter contre l’étalement urbain et d’œuvrer à un cadre de ville plus naturel et attractif. Il priorise notamment pour cela la rénovation de l’habitat ancien, la construction durable, la requalification de l’espace public, la nature en ville et les mobilités actives.Dans le cadre de sa mission de service public, le Conseil supérieur du notariat met depuis 2018 à disposition de la Direction nationale du programme ACV une série d’indicateurs immobiliers pertinents et fiables : nombre de transactions, prix de vente médian au m² et évolution du Diagnostic de performance énergétique (DPE) des biens vendus.Après les deux premiers baromètres, il est désormais possible d’analyser de façon plus fine les tendances immobilières à l’œuvre depuis le lancement du programme national Action Cœur de Ville dans les villes bénéficiaires et leurs agglomérations et d’évaluer la dynamique de leur marché immobilier, témoin de leur attractivité.Les résultats complets pour l’année 2021 seront détaillés dans le 3e Baromètre qui sera présenté le 21 juin lors d’une conférence de presse.A retenir :Une tendance entre 2018 et 2021 révélatrice de l’attractivité nouvelle des villes ACV, avec une augmentation de 17 % des ventes et de 20% dans l’ensemble des agglomérations ACV.Une reprise post-Covid qui se confirme, avec 12% d’augmentation du volume des ventes en 2021 par rapport à 2020, soit 14 560 mutations supplémentaires dans les villes ACV étudiées.L’ensemble des régions sont concernées par cette augmentation des volumes de ventes dans les villes bénéficiaires du programme entre 2020 et 2021Cette augmentation du volume des ventes est couplée à une progression du prix de l’immobilier dans 137 villes (sur 200 étudiées) sur la période 2018-2021. En 2021, le prix médian du m2 est de 1 557€ pour les appartements et de 183 883€ pour les maisons.Un prix médian au m² qui reste toujours beaucoup plus accessible que celui des grandes villes, pour des biens de plus grande surface.Un marché immobilier dynamique en 2021 dans les villes du programme national Action Cœur de VilleSi elle connaît une évolution positive et constante depuis 2018 en lien avec les aspirations de nos concitoyens, l’attractivité des villes moyennes ACV s’est confirmée en 2021 avec une progression des ventes de 20% dans les agglomérations Action Coeur de Ville, contre 14,5% au niveau national sur la même période. Dans les villes-centres bénéficiaires du programme, les ventes ont connu une hausse de 17% entre 2018 et 2021.Il s’agit avant tout d’un marché d’utilisateurs qui offre aux ménages la possibilité d’accéder à des biens de qualité, de superficie plus importante et à des prix plus accessibles que dans les grandes villes. Le dynamisme du marché de l’immobilier dans ces agglomérations confirme donc une volonté de plus en plus soutenue d’habiter, de travailler et de d’évoluer dans des villes à taille humaine offrant un cadre de vie agréable et une offre de logements accessibles.Des villes-centres qui portent le marché immobilier dans leurs agglomérationsLes volumes de ventes progressent depuis 2018 : + 52 540 ventes (volumes réels ancien et neuf confondus) entre 2018 et 2021 dans les agglomérations Action Cœur de Ville et + 36 130 entre 2020 et 2021. À titre de comparaison, avant la pandémie, entre 2018 et 2019, on comptait + 23 750 ventes dans ces agglomérations Action Cœur de Ville.Tableau des évolutions du volume des ventesLe marché de l’immobilier des villes moyennes reste dynamique, notamment grâce aux villes-centres ACV qui continuent d’attirer et représentent plus de 50 % des volumes de ventes en 2021 dans ces agglomérations. Dans ces villes-centres, l’augmentation était ainsi de + 14 560 ventes entre 2020 et 2021, en comparaison avec +11 140 ventes entre 2018 et 2019, avant la crise sanitaire.Plus précisément, hors Ile-de-France :84 villes Action Cœur de Ville sur les 200 analysées (soit 42 %) sont plus dynamiques que le reste de leur EPCI.Parmi ces 84 villes, pour 11 % des villes du programme,, ce sont même les villes-centres qui portent le marché local face à une périphérie qui décroît.À l’inverse, pour 24 des villes du programme (88 villes), la périphérie reste plus dynamique que la ville-centre qui maintient ou voit décroître son marché.Enfin, 28 villes (14%) ont un développement similaire avec le reste du territoire de leur EPCI.Une augmentation régulière des prix médians au m² continue, signe de la vitalité du marché et d’une réelle attractivité des villes moyennesDepuis 2018, le prix médian du m² pour les appartements augmente de façon régulière dans les villes ACV passant de 1 353 €/m² en 2018 à 1 557 €/m² en 2021, soit une augmentation de 15% et plus particulièrement de 7,5% entre 2020 et 2021, semblable à celle observée au niveau national.Entre 2020 et 2021, on observe à la fois une hausse des prix de l’immobilier et une hausse du volume des ventes dans 109 villes du programme. Sur la période 2018-2021, ce sont 137 villes sur les 200 étudiées qui connaissent ce mouvement, preuve d’un dynamisme retrouvé du marché immobilier local.Alors que le Président de la République a annoncé en septembre dernier la prolongation du programme Action Coeur de Ville sur la période 2023-2026, Rollon MOUCHEL-BLAISOT, directeur du programme national ACV, affirme : « Les résultats de ce troisième Baromètre traduisent les premiers impacts du programme national Action Coeur de Ville qui vise à soutenir le développement durable des villes moyennes exerçant un rôle irremplaçable de centralité, et cela en investissant prioritairement dans la redynamisation des centre-villes.». Il y a incontestablement une nouvelle attractivité résidentielle et économique des villes « moyennes » qui sont de plus en plus reconnues pour ce qu’elles offrent : des logements plus spacieux et accessibles, un cadre de vie agréable et les commodités essentielles à proximité. La requalification des coeurs de ville est donc plus que jamais une ardente obligation à poursuivre pour répondre aux aspirations croissantes de nos concitoyens à vivre dans une ville à taille humaine ».David AMBROSIANO, président du CSN déclare : « Le partenariat avec l’ANCT s’appuie sur la qualité des indicateurs des bases immobilières notariales et leur fiabilité et s’inscrit naturellement dans la mission de service public du notariat et dans les objectifs de la 1ère Convention d’objectifs que le CSN a signé avec l’Etat le 8 octobre 2020. Au niveau national, 2021 a été une année « anormale » pour l’immobilier avec un rattrapage post confinement dans les premiers mois et un effet d’anticipation pour 2022. Les Français ont, dans leur globalité, accéléré la concrétisation de leurs projets. Ce 3e Baromètre de l’Immobilier des Villes Moyennes du programme Action Coeur de Ville permet de suivre l’évolution du marché dans les 234 communes participantes et d’en mesurer leur attractivité. »
Il y a 3 ans et 24 jours

Campa présente de nouveaux radiateurs d’exception au design épuré

Depuis plus de 40 ans Campa a su imposer un véritable parti-pris dans la conception de ses radiateurs électriques haut de gamme. La sélection et la mise au point de matériaux les plus nobles adaptés à la fois aux exigences de la décoration d’intérieurs mais aussi à celle du confort thermique le plus précis sont au cœur de l’univers CAMPA. Conçus et fabriqués en France, ces radiateurs sont intelligents et 100% connectés (sans aucun accessoire supplémentaire) grâce à la technologie Muller’ Intuitiv pour une consommation adaptée au rythme de vie des utilisateurs. Une connectivité qui permet d’associer la performance technologique aux lignes remarquables de ces radiateurs. KERAMOS, le radiateur issu de la terre et du feu Cette nouvelle ligne de radiateur CAMPA valorise les qualités de la céramique, l’inertie, la conductivité thermique et la résistance élevée aux chocs. Le confort apporté par la seule façade et ses éléments chauffants intégrés est tel qu’il peut être suffisant pour couvrir l’essentiel des besoins durant la saison de chauffe. Il associe l’action d’éléments chauffants les mieux adaptés aux qualités thermo-physiques uniques de la céramique. Sa conception privilégie l’inertie et le rayonnement d’un matériau noble qui émet une chaleur d’ambiance douce, régulière et bien repartie dans la pièce, avec une finesse de réglage extrêmement précise. Comme tous les radiateurs d’exception CAMPA, les KERAMOS sont des modèles de référence du confort thermique bas carbone. Le style KERAMOS aux effets rouille, associe sa texture brute à une sensation de chaleur et confort unique. Née du mariage de la terre et du feu, la céramique s’affirme aujourd’hui comme une véritable tendance dans l’aménagement de l’habitat contemporain. Caractéristiques techniques :KERAMOS3 dimensions horizontales et 4 puissances : 84,4cm x 58,9cm à 1000W: 1460€ / 112,2 x 58,9cm à 1500: 1659€ / 112,2cm x 71,4 à 2000w : 1964€Épaisseur : 128mm1,546 x 45,1cm en 1100W : 1675€ et 1600W : 1911€Épaisseur : 125mm CAMPAVER Dépoli, un radiateur au caractère bien trempé Le radiateur Campaver Dépoli émet une chaleur d’ambiance douce, sans à-coup et bien répartie dans la pièce, avec une finesse de réglage extrêmement précise. L’élément rayonnant interne apporte un complément immédiat de chaleur en cas de besoin. La façade en verre trempé dépoli est déclinable en blanc et ficelle (beige) et permet une diffusion de la chaleur sur toute la surface avec une véritable inertie. CAMPAVER combine l’action de deux corps de chauffe associés aux qualités thermo-physiques de la glace de verre et au dessin de sa ligne. Avec sa façade transparente ou à effet miroir, le radiateur en verre ne sert pas seulement à chauffer une maison, mais il est également un élément de décoration à part. Ses lignes élégantes et épurées rehaussent tous les types d'aménagement. Il est très discret grâce à son faible encombrement et sa façade ultra-fine. Caractéristiques techniques :CAMPAVER DEPOLIDéclinable en deux couleurs : Dépoli blanc et Dépoli ficelle (beige)3 dimensions horizontales et 4 puissances :82cm x 56,5cm à 750W : 1225€ / 82 x 56,5cm à 1000W : 1264€ / 109,8cm x 56 ,5 à 1500w : 1450€ / 109,8CM X 69cm à 2000W : 1604€Épaisseur : 121mm 2 dimensions verticales et 2 puissances :1,522m x 42,7CM en 1100W : 1294€ et 1600W : 1450€Épaisseur : 121mm Une fabrication française qui garantit qualité, sécurité et traçabilitéCampa a défini comme une priorité d'intégrer l'ensemble des processus depuis la conception jusqu'à la fabrication sur le territoire national. La conception, le prototype, les opérations de préparation, de transformation et de conditionnement se déroulent en France, dans l’usine de Fismes en Champagne avec leurs réseaux de sous-traitants locaux. Toute la chaîne de production des créations est ainsi maitrisée. Cette volonté lui permet également de participer activement au développement du tissu économique régional et national. Une philosophie industrielle exigeante La notion de “design technologique” décrit la volonté dont Campa a toujours fait preuve pour imposer l’idée qu’un radiateur haut de gamme se définit par les qualités esthétiques de ses lignes mais également par des performances remarquables. Tous les modèles de la gamme CAMPAVER sont certifiés Origine France Garantie, qui contrairement aux mentions auto déclaratives «fabriqué en France» atteste, par un audit extérieur, que le produit prend ses caractéristiques essentielles en France et que 50 % à 100% du prix de revient unitaire du produit est acquis sur le territoire. La connectivité au service de l’efficacité énergétique Analyse des rythmes d’occupation, détection de fenêtre ouverte et d'absence, anticipation, auto-programmation, indicateur comportemental, consultation au jour le jour sur graphique, pilotage par la voix par assistants vocaux, verrouillage par code PIN, ... toutes ces fonctions à économies d'énergie sont accessibles via l’application et sont simples d’utilisation.
Il y a 3 ans et 24 jours

ITE-SHOP lance sa peinture façade PROMUREX, conçue et fabriquée exclusivement en France

Après avoir lancé le premier site de vente en ligne dédié à l’Isolation Thermique par l’Extérieur (www.ite-shop.com), ITE-SHOP lance sa gamme de peintures professionnelles pour les façades. Entièrement élaborées en France, les peintures PROMUREX permettent : d’offrir des produits dédiés aux professionnels avec un excellent rapport qualité/prix ; de couvrir 80 % des besoins en peinture extérieur de façade avec une gamme réduite ; d’assurer une livraison en 72 heures partout en France depuis le stock local.   Exclusivement commercialisée via le site www.ite-shop.com, la gamme PROMUREX propose en effet un rapport qualité/prix sans équivalent, la vente en ligne permettant de réduire les frais généraux. Sa fabrication française permet d’alimenter un stock en local et de livrer, directement à l’adresse souhaitée, en un minimum de temps ! Développée par les pros pour les pros, PROMUREX c’est avant tout de la qualité. ‘’PROMUREX est une gamme de peintures façades et extérieurs développée grâce à l’expertise et au savoir-faire technique d’entreprises applicatrices disposant de plus de 20 ans d’expérience sur le terrain. Les essais sur chantiers et en laboratoire ont permis de formuler des peintures de façades de qualités exceptionnelles’’ témoigne Franck Porcel, Dirigeant ITE-SHOP. Pour répondre à la majorité des chantiers, la gamme PROMUREX se décline en 7 formulations seulement : Impression fixatrice à base de résine acrylique : pour toutes les surfaces en neuf comme en rénovation. Peinture pour façade film mince de classe D2, proposée à base de copolymères acryliques en phase aqueuse ou à base de résine siloxane : idéale pour décorer les façades tout en conservant l’aspect du support. Peinture pour revêtement semi-épais D3, proposée à base acrylique ou à base acrylique et siloxane : adaptée aux enduits à fort relief pour un rendu homogène des façades grâce à un grand pouvoir couvrant et opacifiant. Peinture Bois: peinture solvantée microporeuse haute technicité pour permettre au bois de respirer, tout en le protégeant. Cette peinture permet la protection et la décoration des supports bois dans de multiples couleurs. La dureté du film permet de résister aux épreuves du temps tout en étant souple lors de l’application. Peinture Fer: peinture solvantée antirouille 2 en 1. Elle a une fonction de primaire, pour protéger, et de finition, pour décorer les métaux ferreux, avec une forte opacité et une résistance aux chocs et aux abrasions.  
Il y a 3 ans et 24 jours

Vendée : réaménagement du secteur du cours Louis-Guédon aux Sables-d’Olonne

Aux Sables-d’Olonne, le réaménagement du cours Dupont, renommé cours Louis-Guédon, portera sur une surface de 15 hectares s’étirant de la mairie au conservatoire.
Il y a 3 ans et 24 jours

Var : embellissement du cours Guilbaud pour clôturer l’aménagement du Vieux-Port de Saint-Raphaël

Dans le cadre de la finalisation de l’aménagement du Vieux-Port de Saint-Raphaël, une modernisation des commerces sera lancée par la Ville.
Il y a 3 ans et 24 jours

Bilan 2021 et perspectives du groupe immobilier Mercure

Le groupe immobilier Mercure a entamé l’année 2021 avec un calme relatif, dans la continuité du dernier trimestre de 2020, marqué par le second confinement. Les deuxième et troisième trimestres de l’année ont cependant connu une accélération des actes et des visites, avec une clientèle plus mature dans ses projets immobiliers. La fin de l’année a quant à elle été caractérisée par un ralentissement de son activité commerciale en région, contrastant avec une reprise à Paris ainsi que dans les grandes métropoles françaises sur le marché urbain.Si cette année 2021 fut globalement bonne pour le groupe immobilier Mercure (+9% de chiffre d’affaires), on observe les conséquences du contexte Covid, à savoir une accélération de nouvelles tendances de vies de ses clients avec un attrait grandissant pour les belles propriétés en zones périurbaines. On constate une baisse de sa clientèle étrangère hors Europe qui représente aujourd’hui 75% des acquéreurs étrangers.2021 : un marché urbain contrastéTout comme pour l’année 2021, le marché de l’urbain a été largement influencé par l’effet Covid caractérisé par le développement du télétravail et la quête d’authenticité. Les centre villes ont perdu, dans un premier temps, de leur attrait au profit des zones péri-urbaines et rurales, permettant de gagner de la surface ou un extérieur. Les ventes de maisons et appartement avec terrasse ont ainsi représenté 64% des ventes en 2021.Avec la pérennisation du télétravail, les zones rurales ont gagné en attractivité : les Parisiens ou habitants de grandes métropoles envisagent de plus en plus de faire de longs trajets deux ou trois fois par semaine au profit d’une meilleure qualité de vie et d’une plus grande surface.Face à ces nouvelles tendances, le groupe immobilier Mercure a décidé d’adapter ses stocks de biens en choisissant de rentrer en portefeuille les beaux biens situés en zone rurale (70% de son stock actuel).2022 : des perspectives d’évolution tournées vers la clientèle« Propriétés d’Excellence : une promesse de qualité totale. A la fois sur le caractère exceptionnel de nos biens, mais également sur L’Engagement de nos équipes, véritable marque de fabrique du groupe Mercure »Le groupe immobilier Mercure a décidé d’orienter sa stratégie vers sa clientèle. Dans un marché de l’immobilier de luxe à la concurrence accrue, Mercure se différencie par la qualité de ses services, une expertise reconnue, et en modélisant toujours plus ses services d’Excellence. Il entend pour cela améliorer ses formations et recrutements ainsi que la structuration de ses réseaux. À l’international, il souhaite pérenniser ses partenariats internationaux tout en développant les perspectives offertes par sa participation à la création de Forbes Global Properties.Au niveau national, le groupe souhaite également se développer en ouvrant 15 agences supplémentaires d’ici 2026.Les domaines viticoles : une expertise du groupe Mercure au service du patrimoineToujours dans un contexte Covid, Mercure a constaté l’apparition d’une clientèle nouvelle, attirée par l’union d’un bâti d’exception et de la vigne. Projet successoral ou fiscal, cet engouement des néo vignerons a donné l’ambition au groupe de pousser son expertise encore plus loin en engageant un expert du monde viticole et de l’œnotourisme.Celui-ci propose son expertise sur cette typologie de biens spécifiques en permettant à ses clients d’avoir une vue globale sur leurs projets : sur les éléments d’acquisition ainsi que l’entretien et la rentabilisation du domaine. Il peut ainsi proposer son expertise sur l’œnotourisme ou sur les modes de commercialisation du vin.Fidèle à son ADN, le groupe suit sa clientèle dans ses les envies de beau et d’espace avec une expertise fine et de proximité.
Il y a 3 ans et 24 jours

Batimat 2022 prévoit un espace “Low Carbon Construction”

Pour l’édition 2022, Batimat met l’accent sur la construction bas carbone. [©Batimat] A l’occasion de l’édition 2022 de Batimat prévu en octobre prochain, le salon mettra en vedette les solutions émergentes pour la décarbonation des bâtiments. Un espace “Low Carbon Construction” de 600 m2 sera installé en plein cœur du pavillon 1. Il a été conçu en partenariat avec Construction 211 et vise à faire découvrir les offres de ce marché en fort développement. Sur le thème de la décarbonation, cinq thématiques ont été retenues. A savoir, les matériaux de construction bio et géosourcés, en rénovation et dans le neuf et les matériaux de construction issus du recyclage. Le salon mettra aussi en valeur la biodiversité du bâtiment, le réemploi et la construction frugale. Ces solutions seront présentées à travers des conférences, un parcours thématique ainsi que des démonstrations de produits. Batimat : La mode de la construction bas carbone Les exposants de l’espace “Low Carbon Construction” s’engagent ainsi dans des démarches de développement durable. Ils sont notamment mobilisés dans la gestion des déchets, dans l’éco-conception ou encore dans des productions locales. Certains d’entre eux sont d’ailleurs déjà inscrits. Alegina, Parexgroup, Sika France ou encore Cycle Up seront de la partie. Lire aussi : Les isolants biosourcés en pleine croissance En attendant l’ouverture du salon, Batimat propose des articles sur Batiadvisor pour faire connaître l’ensemble des solutions disponibles pour la décarbonation des bâtiments. Une étude sur le bâtiment et le carbone et un guide sur les matériaux biosourcés sont aussi disponibles. Enfin, Batiradio diffuse des podcasts sur les mêmes thèmes. 1Média social du bâtiment et de la ville durable.
Il y a 3 ans et 24 jours

Puy-de-Dôme : les ponts du réseau routier départemental sont en cours d’aménagement

Le département du Puy-de-Dôme aménage les ponts de son réseau routier pour assurer la continuité écologique de plusieurs cours d’eau.
Il y a 3 ans et 24 jours

Aux fabriques , le groupe KARDHAM imagine pour RTE un siège régional à la pointe de la sobriété énergétique

Paris, 12 mai 2022 – Le pôle Architecture et le pôle Design d’Espaces du Groupe Kardham, acteur français indépendant et intégré de l’immobilier professionnel, réaliseront dès 2023 sur le site des Fabriques au Nord-Est d’Euro-méditerranéen (15e arrondissement de Marseille), le nouveau siège régional de RTE (Réseau de Transport d’Electricité). Le bâtiment répond à de forts objectifs de performances environnementales en cohérence avec l’architecture bioclimatique développée au sein de cet écoquartier où la qualité de […]
Il y a 3 ans et 24 jours

Haute-Garonne : un projet de zone d’aménagement concerté sur le parc d’activités du Rivel

La Communauté d’agglomération du Sud-Est toulousain projette de créer une zone d’aménagement concerté dans le sud du territoire.