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Il y a 2 ans et 123 jours

Hauts-de-Seine : Cibetec fabrique un lego à la “Pointe de Trivaux”

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Tous ces éléments ont été fabriqués sur mesure dans les ateliers de Cibetec à l’aide de coffrages métalliques et en bois. Un travail de collaboration étroit a été effectué avec l’entreprise de gros œuvre MTR. Pour cette dernière, cette conception en lego a nécessité l’emploi de tables d’étaiement, qui ont permis la mise en place des éléments sur le squelette central. Cibetec a participé à la construction d’un immeuble à Meudon-la-Forêt, préfabriquant des pièces en forme de lego. [© Cibetec] Lire aussi : Hauts-de-Seine : Des éléments préfabriqués en style Art Déco signés Cibetec Situé à Meudon-la-Forêt, l’éco-quartier “Pointe de Trivaux” est l’un des plus grands projets d’urbanisme de la ville. Entre écologie et construction, mêlant logements, services et commerces, ce nouvel ensemble s’étend sur 11 ha. S’inscrivant dans la deuxième phase d’aménagement, l’immeuble d’habitations en forme de losange offre une architecture contemporaine unique. Appelé “Bâtiment A”, il a été conçu par l’agence d’architecture Lambert Lénack. Et Cibetec a apporté sa pierre à l’édifice. Ce spécialiste du béton architectonique préfabriqué a réalisé les poteaux et les voiles structurels de ce bâtiment. Ainsi, 478 éléments en béton blanc, dont 126 prédalles de balcons, ont été construits. Quant aux 96 voiles en “L”, aux 168 linteaux et aux 16 poteaux, leur béton présente un aspect “cuir blanc sablé fort”. En forme de lego, les différentes pièces sont venues se greffer sur l’ossature centrale en béton, représentant les cages d’escaliers et dalles. Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 123 jours

Finistère : Quéguiner s’offre Smeg

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Smeg vient de rejoindre le groupe Quéguiner. [©Quéguiner] Le groupe breton Quéguiner a décidé de développer sa politique de croissance externe. Sous l’impulsion de Clément Quéguiner et des équipes dirigeantes, il vient de prendre possession de la Société morbihannaise d’entreprise générale, connue sous l’acronyme Smeg. Ce rachat doit permet d’asseoir les positions du groupe Quéguiner sur le marché breton du béton et en particulier, dans le Morbihan. « Ce nouveau maillage territorial nous permettra d’être au plus proches de nos clients morbihannais et de leurs chantiers », souligne Clément Quéguiner. Et de poursuivre : « L’intégration de Smeg au sein du groupe Quéguiner, nous en sommes certains, sera couronnée de succès grâce à la complémentarité industrie, négoce et transport ». Lire aussi : Finistère, Système constructif modulaire pour l’armée Société familiale créée en 1958, Smeg est aujourd’hui à la tête de deux centrales de BPE, d’une unité de préfabrication de blocs béton et d’un petit négoce spécialisé dans les matériaux pour le gros œuvre. A ceci s’ajoute une flotte de 19 véhicules de livraison. Avec un effectif de 33 personnes, basées sur les sites de Brech et d’Hennebont, l’industriel a réalisé un chiffre d’affaires de 10 M€ en 2022. De son côté, Quéguiner exploite 12 centrales des BPE, qui passent à 14 avec l’intégration de la Smeg. Surtout, ce groupe familial fondé en 1948 détient 8 sites industriels, 41 agences commerciales et plus de 200 camions de livraison. Présents sur 5 départements, il emploie 1 150 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de 310 M€ (consolidé en décembre 2022). Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 123 jours

Rhône : Gonin TP se lance dans le béton de chaux

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. A l’aide de sa toupie Schwing Stetter, Gonin TP Carrières & Béton a livré 11 m3 de béton de chaux Saint-Astier pour rénover la ferme de Chatonday, à Saint-Pierre-de-Chandieu. [©Olivier Mermoz-Gonin TP] « Chaux devant ! Gonin TP arrive dans la production et la livraison de béton de chaux ! Notre objectif ? Répondre aux demandes et exigences de rénovation du bâti ancien. » Voilà ce qu’a déclaré avec entrain Olivier Mermoz, commercial chez Gonin TP Carrières & Béton. Spécialisée depuis 70 ans dans les travaux publics, la société s’est développée en se lançant, il y a 5 ans, dans le béton prêt à l’emploi. « Notre centrale de Saint-Clair-de-la-Tour, en Isère, produit des bétons de chaux depuis août 2022. Et nous ne comptons pas nous arrêter là ! » Ainsi, début décembre 2022, les propriétaires de la ferme de Chatonday à Saint-Pierre-de-Chandieu ont bénéficié de ses services. Dans le cadre de la réhabilitation d’un ancien corps de ferme en pisé et une grange datant de 1820. Il s’agit d’une éco-rénovation en matériaux biosourcés. Pour les accompagner dans ce projet, Gonin TP a livré 11 m3 de béton de chaux de consistance S3. Formulé sur la base de la chaux Saint-Astier NHL5, il intégrait des granulats de type 0/10. Le matériau a permis de couler une dalle sur l’ensemble du rez-de-chaussée. Dans un second temps, au premier étage, une autre dalle va être réalisée pour pouvoir créer d’autres pièces. Toutefois, à ce jour, aucune entreprise n’a été mandatée pour effectuer ces travaux. La métamorphose complète du bâti devrait s’achever d’ici la fin de cette année. Lire aussi : Rhône : Paschal, l’Ile O en symbiose avec le fleuve Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 123 jours

Doka : Universalité coffrance

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Panelife de Doka est un panneau de coffrage universel. [©Doka] C’est le panneau de coffrage universel Panelife qui fait l’actualité Doka. Léger, souple et lisse, il est proposé en deux épaisseurs (15 ou 18 mm) Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 123 jours

Calvados : Drive Béton revient vers le futur

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. “Robi”, le patron de Drive Béton, a fait décorer par le graffeur Déco Real sa nouvelle toupie évoquant le thème du film “Retour vers le futur”. [©Drive Béton] A l’origine, Robert Gantzer, dit “Robi”, était chaudronnier, spécialisé dans la réparation de centrales à béton sans les arrêter… Mais en 2012, il franchit un nouveau cap en ouvrant sa propre unité de production de BPE, à deux pas de Caen. L’outil fonctionne super bien et le chiffre d’affaires suit, mais on n’en saura pas plus… Amateur de fast-foods, Robi intègre sur sa centrale un distributeur automatique de béton, en juillet dernier. Ce service est accessible entre 16 h 00 et 22 h 00 la semaine et le week-end. Ce distributeur est à destination des particuliers et des professionnels, à partir de seulement 100 l de béton. Lire aussi : Calvados : L’Esitc de Caen annonce la réalisation d’un chantier éco-responsable Dans un souci d’originalité, Robi demande au graffeur Déco Real de customiser son installation. En grand fan du film du “Retour vers le futur”, mais aussi parce que dans l’opus 2, les héros font un voyage temporel en 2015 et découvrent des technologies de pointe, “Robi” l’a fait décorer autour de ce thème. Mais le “voyage” ne s’est pas arrêté là… « J’ai aussi acheté un Arocs 3245 8×4 gréé en malaxeur-pompe par le carrossier Cifa au lieu de le louer. » Rien d’original dans cet équipage : moteur Mercedes 6 cylindres en ligne type OM 471 de 12,8 l de cylindrée et d’une puissance de 330 kW/449 ch. Nettement plus fun est la décoration choisie, puisqu’elle reprend le même thème. Un logo Drive Béton orangé sur la proue, mais aussi et surtout Doc sur la porte-conducteur et un… hoverboard sur celle du passager. Une chose est sûre : à Caen et ses alentours, tout le monde connaît désormais Drive Béton et son camion ! Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 123 jours

Cruard Charpente : Hybridal, concept “prêt à poser”

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine Mise en place d’une Hybridal de Cruard Charpente sur un chantier de construction d’un immeuble de logements. [©Cruard Charpente] L’Hybridal est avant tout le fruit d’un travail inter-filières. A son origine, un groupe de recherche créé en 2014, réunissant Cruard Charpente, Jousselin Préfabrication et le consultant Julien Lebourgeois. Le produit, lui, a connu ses premiers essais en 2019, année du dépôt de brevet aussi. Sa commercialisation est active depuis le début de l’année 2021. Le plancher préfabriqué Hybridal consiste en un caisson fermé en bois de 2,40 m de large pour une portée allant de 6 à 15 m. Il renferme un complexe isolant, tout en autorisant le passage des réseaux. La hauteur des solives dépend de la charge d’exploitation attendue et, bien entendu, de la portée maximale. Elle va de 20 à 68 cm. Une dalle de compression à 50 MPa La partie supérieure des solives est recouverte d’un média de liaison (breveté) assurant une liaison par collage entre le bois et le bois de la dalle de compression. Ceci, en lieu et place des traditionnels connecteurs en acier. Ce dispositif assure une liaison continue parfaite et sans glissement. La mise en œuvre du béton, de type C40/50, est opérée dans l’atelier de préfabrication et non sur chantier. Après la pose du treillis soudé anti-fissuration (qui a aussi une action structurelle) et d’un petit coffrage périphérique, le béton est coulé sur une épaisseur minimale de 7 cm. Des crochets de levage et de manutention y sont intégrés. Prête à poser, l’Hybridal ne nécessite aucun coffrage complémentaire sur chantier, aucun coulage de béton, aucun dispositif d’étaiement en plus. Le produit est sous Atex A depuis 2020. Enfin, selon le référentiel de l’Ademe, l’Hybridal peut justifier d’une réduction de 134 kg.éqCO2/m2, en comparaison à une classique dalle béton de 20 cm d’épaisseur. Retrouvez le dossier “Bétons et mixité : Le bon matériau, au bon endroit” en cliquant ici Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Cimbat
Il y a 2 ans et 123 jours

Weber : Une exclusivité dans le béton de chanvre

Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Le béton de chanvre offre de nombreuses possibilités constructives. [©Lhoist/Saint-Gobain] Ce n’est un secret pour personne : Saint-Gobain Weber est un fabricant et un fournisseur de produits minéraux. Cette définition ne lui interdit pas pour autant d’être présent dans le domaine de la mixité.« Nous travaillons autour Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 124 jours

Juridique : Responsabilité en cas de perte ou corruption des données immatérielles

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Les entreprises ont l’obligation de protéger leur patrimoine informationnel. [©ACPresse] Il a fallu attendre le Data Governance Act pour que l’Union européenne, qui poursuit l’objectif de développer un marché responsable de la donnée, en propose une définition juridique. Cette dernière permet d’appréhender un nombre important de typologies de données : “la donnée constitue toute représentation numérique d’actes, de faits ou d’informations et toute compilation de ces actes, faits ou informations, en particulier sous la forme d’enregistrements sonores, visuels ou audiovisuels”. Même si le RGPD1 est sur toutes les lèvres, une donnée n’est donc pas forcément personnelle. Celle-ci peut avoir plusieurs natures et obéir à plusieurs régimes juridiques. Personnelle ou non, une donnée peut constituer un actif économique majeur, dont la perte, la corruption ou la simple indisponibilité peut se révéler catastrophique pour la société, dont l’activité dépend du traitement de la donnée. L’incendie en mars 2021 d’un datacenter de la société OVH en est le parfait exemple. De très nombreux sites Internet avaient été touchés par cette catastrophe. Et plusieurs entreprises avaient déclaré avoir subi des pertes, parfois, irréversibles de données. Ce qui a impacté de façon durable leur activité… Les traitements de données impliquent obligatoirement l’existence de risques et de responsabilités, qui peuvent être limités par des mesures de préventions idoines. Entre risques et responsabilités Ainsi, les entreprises ont l’obligation de protéger leur patrimoine informationnel. La perte, l’altération ou la corruption d’une donnée constitue à la fois un risque opérationnel, réputationnel et juridique. Ce dernier est sans doute le plus difficile à appréhender, car protéiforme. Il est la conséquence directe des multiples obligations, dont les entreprises sont les débitrices et qui peuvent être d’origine légale, règlementaire et/ou contractuelle. Lire aussi : Juridique : La clause de non-concurrence des salariés En cas de perte ou d’altération d’une donnée, les responsabilités qui seront mises en œuvre dépendront de la nature de cette donnée et de la nature de l’atteinte à la donnée. La multiplication des obligations légales et règlementaires rend difficile leur énumération exhaustive. Ainsi, par exemple, le RGPD prévoit que le responsable d’un traitement qui n’aurait pas pris les mesures de sécurité nécessaires s’expose à une amende administrative pouvant aller jusqu’à 2 % du chiffre d’affaires, dans la limite de 1 M€… Le code de la propriété intellectuel sanctionne, lui, la divulgation d’un secret de fabrique par une amende de 30 000 € et 2 ans d’emprisonnement. Le risque juridique est aussi contractuel. Un professionnel pourra voir sa responsabilité mise en cause si, en ne respectant pas une obligation contractuelle, il a provoqué un préjudice. Et les dommages et intérêts résultant de l’altération et/ou destruction de données ne sont pas négligeables. Les mesures de prévention Afin de se prémunir contre les risques inhérents aux traitements des données (stockage, accès, maintenance …), l’entreprise devra mettre en œuvre deux types de mesures de prévention. • En interne, elle devra cartographier les données et les classer selon leur nature, leur degré de sensibilité. C’est donc sans surprise que l’Annsi2 conseille aux entreprises de réaliser une cartographie, un inventaire de leurs données et des traitements qu’elles réalisent. Cette classification doit s’accompagner de la mise en place d’outils techniques adéquats pour assurer la protection des données (chiffrement, duplication, externalisation…) et de l’instauration de process de gouvernance et de gestion adaptés. Telle la création d’un plan de gestion de crise (en particulier pour garantir une continuité d’activité). • En externe, l’entreprise devra veiller à la conclusion de clauses de confidentialité, ainsi qu’à la répartition des obligations dans les contrats et aux clauses limitatives de responsabilités. Les rédactions trop générales et imprécises seront à proscrire. Le meilleur remède reste la prévention. Cette dernière inclut le fait de vérifier que la police d’assurance couvre bien les risques liés à la perte ou à l’altération des données considérées comme sensibles par l’entreprise. Olivier Javel Avocat à la Cour Cabinet 1792 Avocats 1Règlement général sur la protection des données.2Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information. Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 124 jours

Société francilienne de béton : Savoir dépasser le contexte local

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Zakia Benrezkallah est le responsable QSE de la Société francilienne de béton. [©SFB] A l’origine PME familiale créée en 1991, la Société francilienne de béton (SFB) connaît une croissance régulière. Elle emploie 35 personnes au niveau de ses unités de production de BPE. Mais fait aussi appel à des prestataires extérieurs pour assurer la livraison du béton, ce qui représente en moyenne 80 chauffeurs. Au même titre que le personnel salarié, ces prestataires sont sensibilisés et formés aux problématiques de sécurité et de prévention, tant au niveau des sites que sur la route ou lors des phases de livraisons sur chantier. Sur ce dernier point, le client envoie un protocole de chargement/déchargement. Ce qui permet de filtrer, de poser des questions complémentaires, afin de s’assurer que les procédures de sécurité sont compatibles avec la zone de livraison. Chaque unité de production dispose d’un plan de circulation, évitant ainsi toute co-activité entre les toupies, les engins de manutention et les piétons. D’une manière plus globale, on retrouve chez SFB la plupart des actions mises en œuvre par la profession, basées pour la plupart sur des recommandations éditées depuis plusieurs années par l’Unicem. Lire aussi : Val-de-Marne : La SFB ambitieuse et engagée Avoir un œil critique Le turn-over est faible, l’ancienneté importante, mais l’entreprise accueille chaque année des intérimaires, indispensables pour faire face aux périodes de forte production. Ces collaborateurs ponctuels sont accueillis, sensibilisés aux risques et formés à leur poste de travail, en suivant les mêmes procédures que les salariés intégrés : « Je les reçois en premier, afin de les informer sur les risques les plus importants, précise Zakia Benrezkallah, responsable QSE de SFB. Nous visitons ensemble le site et je leur remets un livret d’accueil. Ensuite, ils sont pris en charge par un salarié qui va les assister au début dans leur fonction. En parallèle, j’assure un suivi régulier les premiers jours… » L’ensemble du personnel, salariés et intérimaires, reçoit un package d’EPI, avec des tenues différenciées été/hiver. Des quarts d’heure sécurité sont organisés à intervalles réguliers. SFB a mis en place une procédure d’audit externe, mais aussi interne, en faisant visiter les centrales aux salariés des bureaux, en leur demandant d’avoir un œil critique, dans un contexte qui n’est pas leur lieu habituel de travail. Les retours d’expérience sont positifs pour tous. Gérard Guérit Une politique environnementale assumée Chaque barge de livraison de granulats évite les rotations d’environ 40 semi-remorques. Pour la plupart, les granulats sont issus de carrières situées en Ile-de-France. [©SFB] La prise de conscience environnementale de SFB passe par plusieurs actions au niveau des différents sites de production. La plus importante reste le partenariat signé avec Hoffmann Green Cement, producteur de liants ultra décarbonés. Il s’agit là d’un moyen simple pour améliorer le bilan carbone de l’entreprise… Autre évolution notable, la livraison des granulats se fait par barges pour les sites implantés en bord d’eau. Un transport fluvial de 1 200 t représentant l’équivalent de 40 semi-remorques. De plus, les granulats sont pour la plupart issus de carrières proches situées en Ile-de-France. Les eaux de process et de nettoyage suivent un cycle de retraitement en circuit fermé. L’évolution du climat et le développement récent de phénomènes de précipitations violentes ont poussé les dirigeants de SFB à investir dans des cuves de rétention de grande capacité. Ceci, afin d’éviter tout risque de débordement des eaux. L’implantation d’unités de production dans des sites urbains implique aussi une gestion spécifique vis-à-vis du bruit et des émissions de poussières. Les convoyeurs à bande sont capotés, les pistes régulièrement arrosées, le personnel est équipé de bouchons d’oreille sur mesure et intégrant des filtres. Des mesures de bruit et d’émissions de poussières sont réalisées à intervalles réguliers, des registres d’observations, de remarques, voire de plaintes, sont mis à la disposition des riverains. Un lieu de travail durable et solidaire Dans le prolongement de l’engagement au label RSE, SFB a adhéré au Pacte mondial des Nations Unies, qui définit 17 objectifs à atteindre à l’horizon 2030. [©SFB] Face aux défis environnementaux et sociétaux actuels, SFB décide d’aller plus loin et s’engage dès 2018 dans deux démarches volontaires : le label RSE de l’Unicem et le Global Compact des Nations Unies. « L’engagement dans la démarche RSE de l’Unicem nous a d’abord aidés à établir un état des lieux. Mais aussi à valider ce qui relevait déjà d’une RSE, sans même parfois en avoir conscience. Il nous a permis d’aller plus en avant sur les thèmes que sont la gouvernance, les droits de l’homme, les relations et les conditions de travail. Tout comme l’environnement, la loyauté des pratiques, les questions relatives aux consommateurs, les communautés et le développement local », détaille Zakia Benrezkallah. Et de poursuivre : « Cette première démarche nous a fait prendre conscience des enjeux mondiaux d’une entreprise, même à l’échelle d’une PME comme la nôtre. Dans le prolongement de notre engagement au label RSE, nous avons ainsi adhéré au Pacte mondial des Nations Unies, qui définit 17 objectifs à atteindre à l’horizon 2030 ». Ces objectifs aident à contribuer à une économie plus viable et plus ouverte. Ils sont souvent interdépendants et dépassent les problématiques basiques et immédiates d’une entreprise. Par exemple, ils visent à promouvoir et à respecter la protection du droit international relatif aux droits de l’homme. A veiller à ne pas se rendre complices de violations des droits de l’homme. A préserver la liberté d’association. A contribuer à l’élimination de toutes formes de travail forcé, de toute discrimination en matière d’emploi et de profession. A appliquer une approche de précaution face aux problèmes liés à l’environnement. A favoriser l’usage de technologies respectueuses de l’environnement. Ou, enfin, à agir contre la corruption sous toutes ses formes. De la théorie aux faits concrets Sur plusieurs sites, SFB a mis en place des ruches. Une contribution à la lutte contre l’extinction des abeilles et pour la préservation de la biodiversité. [©SFB] S’engager dans de telles démarches implique de les traduire dans des actions concrètes… En 2021, SFB fait appel à une entreprise “adaptée” pour traiter la gestion de ses déchets. Une réelle participation à la réduction des inégalités. « Ce n’est pas une action de communication et elle n’a pas été relayée auprès du grand public, souligne Zakia Benrezkallah. Nous faisons cela par conviction. » Toujours dans le cadre d’une démarche sociale, l’industriel du BPE a noué un partenariat avec le concept “Nos Quartiers ont du Talent”, un dispositif qui accompagne et parraine des jeunes issus de milieux modestes en recherche d’emploi. Ce partenariat permet de reprendre confiance en son avenir, mais aussi d’acquérir les codes du monde du travail, de valoriser ses compétences… A l’heure où nombre d’entreprises peinent à recruter du personnel qualifié et que le taux de chômage reste élevé dans notre pays, de telles actions ne peuvent qu’aider à améliorer une situation de l’emploi qui reste complexe. De même, SFB s’est engagé dans la récupération et la revente des bouchons de bouteilles en plastique. Opération destinée à financer l’achat de fauteuils roulants. Un partenariat a été finalisé en période de Noël avec le Secours Populaire. Il proposait aux salariés de l’entreprise de constituer des coffrets-cadeaux comprenant un vêtement chaud, un produit d’hygiène, une gourmandise, un mot ou une carte d’accompagnement, et destinés aux sans-abris. Cette politique environnementale et sociale passe enfin par des journées Portes ouvertes qui visent à sensibiliser les non-professionnels à la fabrication, à l’usage et à l’intérêt des ouvrages en béton. L’occasion de montrer au grand public quelques initiatives originales, comme la mise en place de ruches, afin du lutter contre l’extinction des abeilles. Ou encore la création de prairies florales favorisant la biodiversité… Des démarches qui étonnent souvent ce public, dans un environnement qu’il perçoit a priori comme uniquement industriel ! Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 124 jours

Henry Lossier : Un ingénieur suisse sorti de l’ombre

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. En 1912, Henry Lossier quitte Armand Considère et s’établit comme ingénieur conseil à son nom. Il se spécialise dans les structures en béton. [©DR] Henry Lossier (1878-1962) suit les cours de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich, dont il sort major de promotion en 1901. Sept ans plus tard, il s’associe avec l’ingénieur français Armand Considère pour travailler dans son bureau d’études. Il y développe les applications du béton armé. Ensemble, en 1908-1909, ils conçoivent notamment trois ponts en arc pour la ligne de tramway des Alpes-Maritimes vers Saint-Martin-Vésubie, à partir de Levens-Vésubie. Puis, le pont du tramway à Saint-Jean-la-Rivière (50). En 1912, Henry Lossier quitte Armand Considère et s’établit comme ingénieur conseil à son nom. Il se spécialise dans les structures en béton. Lire aussi : Armand Considère : Pionnier du béton, en mal de reconnaissance Comme ingénieur conseil Pont du Martinet à Lantosque, conçu par le bureau d’études d’Armand Considère et Henry Lossier. [©DR]Pont du tramway à Saint-Jean-la-Rivière, conçu par le bureau d’études d’Armand Considère et Henry Lossier. [©DR] Et la Première Guerre mondiale éclate. Henri Lossier s’engage en 1914, il est blessé en 1916. En 1917, il réalise les plans du hangar à dirigeables d’Ecausseville (50), appliquant le procédé constructif développé par François Hennebique. Ce hangar s’inscrit dans un rectangle de 150 m x 24 m, soit une surface au sol de 3 600 m2. En forme de voûte en plein cintre de 12 m de rayon, le bâtiment culmine à 32,50 m. Il est le troisième plus important ouvrage en béton armé du début du XXe siècle. Par la suite, l’ingénieur français Paul Séjourné prévoit la construction d’un pont routier au-dessus des voies ferrées à 2 km au Sud de Randan (63). Il y associe Henry Lossier, qui fait l’étude de ce pont en forme de poutre Vierendeel, de hauteur constante et à deux travées de 23 m et 17,80 m. Par la suite, il conçoit les cinq hangars aéronautiques de l’aéroport de Paris-Le Bourget, réalisés en 1921-1922. Ils sont agrandis en 1932. Endommagés en 1944, ils sont reconstruits à l’identique. Lire aussi : Le dernier hangar à dirigeables En 1921, la Compagnie de chemin de fer du Midi lui confie l’étude du pont de Castelnaudary (11) pour franchir ses voies sans appui intermédiaire. Le pont en arc sous-tendu de type bow-string est réalisé par l’entreprise Mallet en 1921-1922. Il a une portée de 41,40 m. Puis, il fait les plans du silo à céréales de la gare d’Arenc (13), comprenant 96 cellules de 100 t, réalisé entre février 1926 et août 1927. Lire aussi : Villa Hennebique : Le manifeste du béton armé Mise au point de la “précontrainte réglable” En 1917, il réalise les plans du hangar à dirigeables d’Ecausseville (50), appliquant le procédé constructif développé par François Hennebique. [©AAHDE] En 1927, il dessine le pont Louis-Saint ou pont de Souk-el-Arba, sur l’oued Mellègue, à Jendouba, en Tunisie. C’est un pont bow-string de 92 m qui détient alors le record du monde de portée pour ce type d’ouvrages. En 1930, associé avec les Établissements Fourré et Rhodes, il présente un projet d’autostrade entre la porte Maillot et la porte de Vincennes, à Paris. En 1935-1937, il conçoit le pont de Pouilly-sous-Charlieu (42), qui comprend trois arches de 63 m de portée. Il remporte en 1935 le marché de reconstruction du pont de Villeneuve-Saint-Georges (94). En 1937, associé avec l’architecte Georges Wybo, il réalise les plans du pont Cornudet, pour franchir l’Oise entre Neuville-sur-Oise et Jouy-le-Moutier (95). Ce dernier est inauguré le 2 juillet 1939. Le 9 juin 1940, il est dynamité par le Génie français. Après les premiers brevets d’Eugène Freyssinet sur la précontrainte, Henri Lossier va mettre au point ce qu’il a appelé la “précontrainte réglable”, système proche de ce qui a été plus tard appelé la “précontrainte extérieure”. Le second pont de Villeneuve-le-Roi/Villeneuve-Saint-Georges en voit la première application, en 1948-1950. En 1950, il étudie le pont de Saint-Julien-sur-Garonne, permettant de franchir la Garonne en une seule arche de 101 m. Henri Lossier est aussi l’auteur de très nombreuses publications techniques de référence en France, dont certaines ont été traduites. M. C. Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 124 jours

Landes : Etchart reconstruit le barrage de la Nasse

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Les premiers coulages de béton ont été effectués en janvier dernier, afin de reconstruire le barrage de la Nasse, à Léon. [©Cemex] Près du village de Léon, le barrage et la passerelle pédestre de la Nasse font peau neuve. Situés au milieu de la réserve naturelle du courant d’Huchet, ces deux édifices jouent un rôle essentiel. L’un régule le niveau de l’eau de la rivière, l’autre permet son franchissement. Construits en 1983, ces ouvrages étaient plus que vétustes. Réalisé en 2017, un diagnostic a mis en évidence des problèmes concernant la structure et son mode de fonctionnement. Un chantier débuté en octobre 2022 Le chantier de reconstruction a débuté en octobre 2022. Il est réalisé par le groupement composé d’Etchart Génie civil et maritime, de Montieux TP, d’Eviaa Marine et d’ID Verde. « Les travaux en rivière et de génie civil ont consisté à la création d’un nouveau barrage et de trois contre-seuils en palplanches, déclare Antoine Philippo, conducteurs de projets chez Etchart. Le génie civil du barrage est ensuite effectué en 2 phases, via des caissons de palplanches réalisés par les équipes de FFT Fondations. Ceci, afin de permettre à nos équipes de travailler dans la rivière et au sec. Elle fait office de fondation profonde à l’ouvrage béton. » Les radiers et les voiles sont coulés avec un béton CXB Génie Civil C30/37 XF1, formulé par Cemex. De quoi répondre aux contraintes de résistances et de classes d’exposition du barrage. A eux seuls, les radiers ont englouti 100 m3 de béton, mis en œuvre à l’aide d’une grue autoportée et avec une pompe à béton munie d’une flèche de 36 m. Lire aussi : Duhalde, “Notre partenariat avec Materrup va dans le bon sens” En ce qui concerne le génie civil, un clapet hydraulique sera installé, afin de réguler le niveau d’eau de l’étang. L’ensemble des seuils sera habillé d’un bardage bois, afin de s’intégrer au mieux dans l’environnement naturel. Des travaux qui doivent s’achever avant la période estivale. Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 124 jours

Charente-Maritime : Un port agrandi par Vinci Construction

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Le 7e port de pêche français bénéficie désormais d’un 3e bassin portuaire accessible 24 h/24. [©Département de la Charente-Maritime] Situé sur l’île d’Oléron, le port de pêche de La Cotinière a été réhabilité et agrandi. Rénovée en 1987, l’infrastructure portuaire s’est révélée trop petite pour accompagner la croissance de la production locale. Le programme de réaménagement a été porté par le département de la Charente-Maritime. Il a nécessité le coulage de plus de 11 000 m3 de béton. Débutés en février 2019, les travaux se sont achevés en mars 2022. Des opérations menées par plusieurs filiales de Vinci Construction (GTM Bâtiment Aquitaine, Vinci Construction Terrassement et Vinci Construction Maritime et Fluvial). Le défi principal était de créer un nouveau bassin portuaire de 4,3 ha. Un chantier soumis au rythme des marées a commencé dans un espace protégé. « Face à l’interdiction de recourir au minage, nous avons procédé par fracturation et extraction mécanique », explique Antoine Blandin, chef de service travaux chez Vinci Construction Terrassement. Pendant cette phase, 250 000 m3 de matériaux ont ainsi été excavés sous 1 à 5 m d’eau. Lire aussi : Nouvelle-Aquitaine : Une région dynamique La pièce maîtresse du projet concerne le nouveau quai de déchargement optimisé pour les bateaux de pêche. Long de 250 m et haut de 11 m, il est constitué de près de 500 pièces en béton préfabriqué, conçues par des partenaires locaux puis, assemblées sur site. « Les plongeurs sont intervenus pour les mettre en place, précise Nicolas Marsaud, directeur travaux chez Vinci Construction Maritime et Fluvial. C’est une responsabilité énorme, car les éléments en béton doivent être empilés avec des joints de 10 mm d’épaisseur. Il est essentiel de respecter une tolérance de plus ou moins 3 mm sur les 11 m de hauteur du quai… » En plus de l’infrastructure, le projet de modernisation du port de La Cotinière comprend la réalisation d’une nouvelle criée, un bâtiment de 11 000 m2. Sur deux étages, il permet de transformer, conditionner, stocker, vendre et exporter le poisson. Un atout qui permet ainsi de faire de La Cotinière, un port industriel et touristique majeur. Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 124 jours

Val de Loire : Cerc, emploi et formation

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Dans la région Centre – Val de Loire, près de 123 entreprises génèrent un chiffre d’affaires de 282 M€. [©ACPresse] 2 812 C’est le nombre de salariés et d’intérimaires de l’industrie des matériaux en 2021. Un chiffre en hausse depuis 2013. Une tendance qui se confirme sur les deux dernières années (+ 5,6 %). Elle place ainsi le Centre – Val de Loire comme la région le plus dynamique de France… 46 % Indique le pourcentage de salariés dans l’industrie des matériaux qui sont des agents de production. Les fonctions techniques et encadrements représentent 21 % des effectifs. Les fonctions administratives et commerciales affichent le même résultat. Enfin, les conducteurs et les agents de maintenance reflètent, eux, 7 % et 5 % des salariés. Lire aussi : Ile-de-France, d’après le Cerc, le secteur du bâtiment reste debout 103 Désigne le nombre de jeunes qui se sont initiés en 2021/2022 aux métiers de l’industrie des matériaux dans des centres de formation. Un chiffre en nette augmentation et qui représente près du double de l’année scolaire précédente (61 individus). Le métier de mécanicien d’engins a attiré 78 étudiants, et celui de la pierre et du marbre, 25. Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 124 jours

Pathologie : Les réactions sulfatiques – Partie II

Article paru dans Béton[s] le Magazine numéro 104 Ettringite différée massive (1), vue au microscope électronique à balayage. [©Lerm Setec] Lire aussi : Pathologie : Les réactions sulfatiques – Partie I 3 – Comment prévenir les réactions sulfatiques ? Différents paramètres chimiques interviennent dans la formation d’ettringite : teneur en sulfates et en aluminates, et leurs proportions relatives. Mais aussi en chaux (Ca(OH)2) disponible, qui a une influence significative sur la solubilité de l’ettringite. Ces paramètres varient selon le type de ciments et en particulier, la présence d’additions minérales hydrauliques ou pouzzolaniques (laitier de hauts fourneaux, cendres volantes, pouzzolanes). Le choix d’un ciment résistant aux sulfates est une condition essentielle à la limitation du risque de formation d’ettringite expansive, qui doit être associée à la mise en œuvre d’un béton compact limitant la pénétration des ions agressifs. Les textes en vigueur (FD P18-011, NF EN 206/CN, Fascicule 65) permettent Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 124 jours

Leviat Plaka : ITE et Fdes

Article publié dans Béton[s] le Magazine n°104 La solution Isotec de Leviat Plaka. [©Plaka] Evoluant aujourd’hui sous la bannière Leviat, comme les autres membres du groupe CRH Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 124 jours

Vicat mise sur Biosys, le bloc de chanvre qui respecte les habitude

Pose d’un bloc de chanvre à emboîtement (BCE) Bisosys de Vicat. [©Vicat] Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Biosys est la marque des systèmes constructifs biosourcés du groupe Vicat. Et le bloc de chanvre à emboîtement (BCE) en constitue le premier représentant. L’élément est aujourd’hui préfabriqué par l’industriel Vieille Matériaux, dans son usine de Mérey-sous-Montrond, dans le Doubs. « D’une épaisseur de 30 cm, ce bloc plein est réalisé à partir d’un mélange de chènevotte ou granulats de chanvre et de ciment naturel Prompt », explique Damien Rogat, directeur innovations appliquées de Vicat. La formule de ce béton de chanvre est protégée par un brevet… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 124 jours

Fabemi : un système complet

Article publié dans Béton[s] le Magazine n°104 Fabemi a développé un système complet, dont fait partie la Rivtherm 25. [©Fabemi] Fabemi a développé Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 124 jours

Alkern : Le choix de la planelle

Article publié dans Béton[s] le Magazine n°104 Alkern s’appuie sur son Isoplanel pour assurer la rupture de ponts thermiques. [©Alkern] Sur le marché de la rupture thermique, Alken Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
GDA
Il y a 2 ans et 124 jours

Sur l’île de la Réunion, Casabona signé Hub architectes

A Saint-Pierre, au sud de l’île de La Réunion, les architectes parisiens de Hub et réunionnais de DPV ont livré en 2022 un complexe commercial et tertiaire assorti d’un hôtel de 93 chambres pour la SCCV Casabona. L’ambition de ce vaste projet de 41 310 m² SHOB (31,6M€ HT) ? Créer un vaste épicentre dans un quartier en […] L’article Sur l’île de la Réunion, Casabona signé Hub architectes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 124 jours

R – Technologie démarre son outil industriel

R-Technologie va passer en phase industrielle dans les semaines qui viennent… [©R-Technologie] Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Paul Cheminal a misé sur le procédé béton de béton de CCB Greentech depuis 2017. Année qui marque la naissance de la société R-Technologie, dont il assure la direction. Depuis, l’industriel a réalisé des éléments en petites séries Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 124 jours

Point P : Et la terre devient matériau de construction

Saint-Gobain Point.P développe son offre “Construire en terre”. [©ACPresse] Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine « Le gouvernement nous oblige à construire en bois. Sauf qu’en Paca, il n’y en a pas ! En revanche, nous avons de la terre… Que pouvez-vous nous proposer ? » Cette remarque a été faite par les promoteurs du projet Euroméditerranée à l’encontre du groupe Saint-Gobain. Celui-ci a ainsi Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 124 jours

Willy Ronis : se retrouver à Pont-Aven

Avec le concours de la médiathèque du Patrimoine, le musée de Pont-Aven (Finistère) offre une rétrospective du travail du photographe Willy Ronis. Une sélection de quelques 120 photographies et de documents d’archives mêle ainsi instantanés du quotidien et grands événements, comme autant de témoignages des secousses vécues par la société du XXe siècle. Jusqu’au 28 […] L’article Willy Ronis : se retrouver à Pont-Aven est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 124 jours

Diasen mise sur le liège

Le Diathonite Thermostep.047 de Diasen est un mortier intégrant des fibres et du liège. [©Diasen] Du côté de Diasen, on pourrait presque jouer au jeu des sept familles. En effet, l’industriel italien a su bien décliner son offre Diathonite. Nous ne sommes pas ici dans le domaine des bétons, mais plutôt dans celui des mortiers. La solution qui retient l’attention s’appelle Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 124 jours

Alpes-Maritimes : Sols Azur embellit le cœur de la ville de Cannes

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Les travaux d’embellissement des Allées de la Liberté se poursuivent jusqu’en mai 2023. [©Groupe Sols/ Nico Gomez] Après avoir transformé le cours Félix Faure en une promenade piétonne conviviale, Cannes a poursuivi son vaste projet d’embellissement. Situés au cœur de la ville, les espaces publics des Allées de la Liberté sont en cours de rénovation. Dès février 2022, trois entreprises sont intervenues pour effectuer les travaux. La première, Urban NT, indépendante, fabrique et pose le mobilier urbain. Le second, UrbaTP, filiale du groupe Sols, intervient dans la création et la restauration des revêtements en pierre naturelle. Sols Azur assure du béton décoratif Esthétiques, nobles et façonnables, ces dernières offrent la possibilité de donner un caractère unique à ce projet. Quant à la troisième, Sols Azur, elle aussi appartenant au groupe Sols, elle s’est chargée du béton décoratif : un béton bouchardé à la teinte claire, délivré par Lafarge. Quelque 670 m3 de béton ont été coulés jusqu’à présent. Et 890 m3 vont suivre, afin de requalifier l’esplanade des Allées. La fin du chantier est prévue pour mai 2023… Lire aussi : Alpes-Maritimes, Lizée devient partenaire Ecopact « La ville de Cannes est ravie des travaux qui ont été réalisés à ce jour, précise Olivier, Caron, chef d’agence Sols Azur. Ce projet a été pensé par la maîtrise d’œuvre, agence APS, comme un vaste “salon urbain”. Actuellement, nous poursuivons ce chantier avec nos différents savoir-faire. L’objectif est de rendre cette zone piétonne plus chaleureuse et sécurisée, tout en conservant l’identité de Cannes. » Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 124 jours

CBS-CBT, un pionner de la dalle mixte bois-béton

Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Système D-Dalle de CBS-CBT en attente de la mise en œuvre de la dalle de compression en béton. [©CBS-CBT] Dans la mythologie grecque, Dédale est associé au Labyrinthe qu’il a construit à la demande du roi Minos pour y enfermer le Minotaure. Dédale est aussi le père d’Icare qui perdit ses ailes en cire à vouloir voler trop près du soleil. En Suisse, chez CBS-CBT, la légende est tout autre… D-Dalle n’emprisonne personne, mais vise à construire des bâtiments. Utilisant pour cela le meilleur du bois et du béton. La solution imaginée par CBS-CBT n’est pas nouvelle, puisque présente sur le marché depuis une vingtaine d’années ! « D-Dalle est beaucoup utilisée pour la réalisation d’écoles ou de bâtiments de bureaux », indique Hugo Labarrière, ingénieur études de prix chez CBS-CBT. Ceci, du fait des grandes portées importantes et sans appuis intermédiaires offertes par le produit. Cette solution constructive couvre des trames comprises entre 8 m et 18 m. A l’origine, D-Dalle est une extension de la dalle O’portune (assemblage de planches en bois décalées sur la hauteur, connectées avec des vis). La différence avec son aînée est l’incorporation d’une couche de béton sur la partie supérieure, donnant ainsi naissance à une ossature mixte. Compatible avec les bétons bas carbone Plus en détail, les planches utilisées peuvent être de différentes essences (épicéa, sapin, douglas…) et présentent une hauteur de 12 à 26 cm en fonction de la portée attendue. Elles sont décalées verticalement les unes par rapport aux autres et assemblées par vissage, donnant ainsi sa rigidité à l’ensemble.  Dessus et entre les planches s’insèrent des plaques en acier, dont le rôle est d’assurer la connectivité avec le béton à venir. Leur nombre dépend de l’isotropie recherché de la dalle. C’est le bureau d’études intégré de CBS-CBT qui le définit. Si la partie bois de la D-Dalle est préfabriquée en usine, le béton, lui, est coulé sur chantier. De type C25/30, avec une granulométrie limitée à 16 mm, il doit être à faible rapport E/C pour ne pas ramener d’eau libre à l’interface avec le bois. « Dans les faits, les caractéristiques du béton sont décrites dans l’Avis technique dont bénéficie notre D-Dalle », précise Hugo Labarrière. Et qu’en est-il d’une formulation bas carbone ? La D-Dalle n’est, en principe, pas incompatible, mais cet usage impose des tests de mise en œuvre complémentaires et la demande d’une Atex, le cas échéant. Retrouvez le dossier “Bétons et mixité : Le bon matériau, au bon endroit” en cliquant ici Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 124 jours

Loiret : BLM remplace une de ses trois centrales

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Basée à la Ferté-Saint-Aubin, la nouvelle centrale de BLM sera en mesure de produire 400 000 m3/an de BPE.[©Béton Logistique Maréchal] Fondé en 2008 et aujourd’hui filiale du groupe Nivet, Béton Logistique Maréchal poursuit son essor. En effet, l’industriel du BPE va inaugurer au printemps 2023 sa nouvelle centrale à béton. Située à la Ferté-Saint-Aubin, elle remplace l’ancienne devenue obsolète. Plus sûr en termes de sécurité, plus performant, cet outil industriel offrira davantage de produits spéciaux. Ce sera l’aboutissement d’un travail commencé en 2019 avec la recherche d’un nouveau terrain… « Nous tenions à rester sur la commune de la Ferté-Saint-Aubin, déclare Laurent Viton, chef de la centrale. Nous avons pu compter sur le soutien de la mairie durant toute cette étape. Nous sommes fiers et satisfaits d’avoir mis les moyens dans la construction de notre troisième centrale à béton. Une évolution qui permet de répondre aux problématiques d’aujourd’hui. » Lire aussi : Maine-et-Loire : Partenariat Hoffmann Cement et les Carrières Nivet Un malaxeur Teka TPZ Débutés en 2021, les travaux ont été confiés à l’industriel Stimm. La nouvelle centrale s’articule autour d’un malaxeur planétaire Teka TPZ de 2 m3, qui permettra une production annuelle estimée à 400 000 m3. Côté granulats, BLM a mis les moyens, puisque l’installation intègre 10 cases primaires au sol et 9 trémies secondaires sur la centrale, pour un volume global de stockage de 450 t. Une flotte de 7 toupies aux couleurs de BLM complète le dispositif. « Avec cette centrale, nous souhaitons développer notre présence dans le domaine des matériaux de construction autour d’Orléans. Nous faisons de nos clients, notre préoccupation première. » Implantées à proximité des zones urbaines, les 3 centrales à béton BLM répondent aux besoins des artisans et des entreprises du bâtiment situés dans un rayon de 35 à 40 km. Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 124 jours

Loir-et-Cher : Viano BTP s’envol au ZooParc de Beauval

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Réalisé par Viano BTP, le belvédère d’une hauteur de 10,50 m permettra aux visiteurs d’admirer les oiseaux. [©Viano BTP] Après l’inauguration de son dôme équatorial en 2019, le ZooParc de Beauval situé à Saint-Aignan s’est lancé dans la construction de la plus grande volière d’Europe. D’une superficie de 1,6 ha et d’une hauteur de 35 m, elle abritera plus de 500 oiseaux sud-américains. Un lieu unique conçu par le cabinet d’architecture Boitte, installé à Romorantin. A l’intérieur, le public circulera sur une passerelle longue de 255 m et sur des ponts de singe culminant entre 4 m et 9 m de haut. Ces derniers vont surplomber des rivières et des plans d’eau entourés de végétation. Sur le parcours, les visiteurs pourront observer les oiseaux grâce à deux belvédères. De plus, un restaurant panoramique sera installé au centre de la volière à 5,70 m de hauteur, fondé sur 10 pieux en béton armé descendant à 9 m de profondeur. Viano TP, en charge du gros œuvre Pour réaliser ce chantier qui a débuté en avril 2022, le parc a pu compter sur Viano BTP, en charge du gros œuvre. « Cette volière sera couverte par un filet en inox, précise Dimitri Marhoefer, chef de chantier chez Viano BTP. De très grandes valeurs techniques ont été amenées par l’ensemble des équipes. Nous avons à chaque fois apporté de nouvelles idées pour que tout soit parfait. Obtenir le sourire du directeur et des soigneurs est pour nous le signe d’un travail bien effectué. » Lire aussi : Centre–Val de Loire : Impacts sur la hausse des prix des matériaux Pour construire cet édifice, le choix des fournisseurs a été primordial et s’est basé sur la proximité. C’est ainsi que l’agence tourangelle de la Snaam a préfabriqué les armatures pour les passerelles piétonnes courbes en béton. Quant à Rapid Préfa (Vivonne – 86), il était en charge de la préfabrication des poutres et des longrines. Pour sa part, l’industriel Gallaud, spécialisé dans la construction de structures en béton, s’est occupé des prédalles. D’autres, comme SAS Armatures de Criquebeuf-sur-Seine ont fourni les armatures des poteaux de grande hauteur. Et le Viennois Béton Solutions a réalisé les voiles drapeaux, ainsi que les prédalles avec becquets. D’un budget estimé à 14 M€, le chantier participe à l’extension du parc et devrait lui donner une nouvelle dimension. « L’idée est que les oiseaux puissent voler sur de très grandes distances, conclut Rodolphe Delord, président du ZooParc de Beauval. Ce qui leur permettra de se sentir en totale liberté à l’intérieur. Les visiteurs seront immergés au milieu des oiseaux, dans un environnement totalement reconstitué. Un autre monde sera ainsi à découvrir au sein de ce parc animalier. » Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 125 jours

gamme alucobond r premium anodised une premiere avec une veritable anodisation

La gamme ALUCOBOND® premium anodised offre aux architectes de véritables surfaces anodisées qui se distinguent par leurs propriétés de haute résistance au temps et un aspect visuel unique. Cette palette est réalisée avec une véritable anodisation naturelle : une oxydation électrolytique de l’aluminium qui affine le matériau grâce à un revêtement protecteur en oxyde qui sera coloré dans un deuxième temps.
Il y a 2 ans et 125 jours

Deux ouvriers sans-papiers morts sur un chantier : délibéré le 4 avril

Le 8 juin 2019, les deux victimes, Kamel Benstaali, 34 ans, et Omar Azzouz, 29 ans, travaillaient à la réhabilitation de la cité La Source à Epinay-sur-Seine, un chantier de 478 logements dont le bailleur est Plaine Commune Habitat.Recrutés peu de temps avant le drame, ils s'employaient à la rénovation thermique, depuis l'extérieur, du 18e étage d'un bâtiment lorsque la nacelle sur laquelle ils se trouvaient s'est détachée. Aucun des deux n'était formé pour effectuer des travaux en hauteur.Sept hommes âgés de 37 à 61 ans et trois entreprises du BTP sont jugés depuis lundi à Bobigny notamment pour homicide involontaire et travail dissimulé.Une grande majorité des avocats des prévenus ont plaidé jeudi la relaxe.Ils encourent jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende. La procureure de Bobigny Alix Bukulin avait réclamé mercredi une peine de deux ans avec sursis et 5.000 euros d'amende à l'encontre du gérant de la société SRI et son chef de chantier qui avaient embauché les deux victimes. Pour l'expert qui devait vérifier la conformité de l'installation de la nacelle, une peine de dix-huit mois de prison avec sursis dont huit mois ferme a été demandée."Il a reconnu ne pas avoir réalisé l'essai statique" de la nacelle, a déclaré son avocate Me Juliette Lévy-Bissonnet mais "il savait que ce contrôle n'avait pas de grande utilité", a ajouté son conseil."Un essai statique effectué à deux mètres n'aurait pas permis d'identifier des malfaçons au 18e étage", affirme son avocate.Un rapport d'expertise a pointé "un défaut d'ancrage" de la plateforme.L'entreprise Isore Bâtiment qui avait remporté le marché de réhabilitation d'une partie de la cité pour sept millions d'euros et les deux entreprises sous-traitantes ont rejeté la faute sur la société SRI "agrée pour travailler dans un chantier", a affirmé un avocat de la défense.Spécialisée dans l'isolation thermique, la société SRI a été liquidée et son gérant est en fuite en Egypte.Les victimes vivaient en France depuis trois ans. Kamel Benstaali, de nationalité algérienne devait se marier prochainement. Quelques jours avant le drame, "il travaillait sur les marchés", avait confié Me Jean-Philippe Feldman, l'avocat des deux familles des victimes. Omar Azzouz, de nationalité marocaine, était lui plaquiste.Les deux ouvriers "n'étaient pas déclarés le jour des faits mais deux jours après leur mort", avait précisé la procureure de Bobigny.
Il y a 2 ans et 125 jours

Le Mexique invite "tous les pays" à investir dans sa transition énergétique

Plusieurs dizaines d'ambassadeurs ont été invités sur le site de Puerto Peñasco, dans un paysage désertique au bord du golfe de Californie, pour voir le déploiement de milliers de panneaux solaires fabriqués en Chine."Nous voulons inviter tous les pays du monde, toutes les entreprises du monde" à "participer, investir, faire partie de l'avenir du Mexique" a déclaré Marcelo Ebrard devant, entre autres, les représentants des États-Unis, de l'Union européenne, de la France, de l'Italie et de la Suisse.La première partie de la centrale solaire doit être inaugurée en avril par président Andres Manuel Lopez Obrador, d'après les autorités mexicaines. "Dans son étape finale" le parc aura une capacité de 1.000 mégawatts", d'après la Comission fédérale d'électricité (CFE, publique). Une fois terminée, la centrale pourra alimenter 1,6 millions d'usagers, et la CFE chiffre cet investissement à un total de 1,6 milliard de dollars.M. Ebrard et l'envoyé spécial des États-Unis pour le climat John Kerry ont avaient fait des annonces communes lors de la dernière COP27 en Égypte. Le Mexique partage avec les Etats-Unis l'objectif de décarboner son économie d'ici 2035.Lors de la COP le gouvernement mexicain a présenté un "plan d'investissement préliminaire" en faveur des énergies renouvelables à hauteur de "48 milliards de dollars d'investissements".Mais les les Etats-Unis, principal partenaire du Mexique, s'opposent publiquement à la nouvelle politique énergétique du Mexique, qui prévoit de renforcer la part des entreprises publiques dans la production électrique. Cette réforme menace des milliards d'investissements privés étrangers selon les États-Unis, qui ont appelé à des mesures dans le cadre du traité de libre-échange d'Amérique du Nord.
Il y a 2 ans et 125 jours

Le Sénat vote à son tour des mesures contre les squatteurs et loyers impayés

Le vote a été acquis par 252 voix contre 91. Le texte va maintenant retourner à l'Assemblée nationale."Sans le dénaturer", les sénateurs l'ont remanié pour distinguer clairement la situation du squatteur de celle du locataire en difficulté. Le ministre chargé du Logement Olivier Klein a salué "un texte équilibré".Inscrit à l'ordre du jour du Sénat à la demande du groupe RDPI à majorité Renaissance, le texte du député macroniste Guillaume Kasbarian a été d'autant bien accueilli par la majorité sénatoriale qu'il reprend des mesures d'une proposition de loi contre le squat de Dominique Estrosi Sassone (LR), adoptée par le Sénat en janvier 2021.A la suite de plusieurs affaires fortement médiatisées, l'une des mesures emblématiques de la proposition de loi Kasbarian triple les sanctions encourues par les squatteurs, jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.Le Sénat a conservé la possibilité de pénaliser le locataire qui se maintient dans les lieux à la suite d'un jugement d'expulsion devenu définitif, mais a supprimé - avec un avis favorable du gouvernement - la peine de six mois d'emprisonnement encourue, ne gardant que la peine d'amende. A gauche, les groupes CRCE à majorité communiste et écologiste ont ferraillé contre un texte qui entrainera selon eux "une dégradation du droit des locataires et des droits humains".En toile de fond des débats, la problématique du mal-logement.Dans son rapport annuel présenté mercredi, la Fondation Abbé-Pierre estime à 330.000 le nombre de personnes sans domicile en France. Soit 30.000 de plus que l'année précédente.Pour les loyers impayés, le texte accélère les procédures judiciaires dans les litiges locatifs, en incluant notamment de manière systématique dans les contrats de bail une "clause de résiliation de plein droit".Activer cette clause permettrait à un propriétaire d'obtenir la résiliation du bail sans avoir à engager une action en justice et de pouvoir ainsi obtenir plus rapidement une expulsion.Les sénateurs ont rétabli la possibilité pour le juge d'accorder d'office un délai de paiement au locataire qui n'en ferait pas lui-même la demande."Nous avons voulu renforcer le volet contre le squat et lutter conte l'usage dilatoire des procédures par des locataires de mauvaise foi", a indiqué Mme Estrosi Sassone.La centriste Valérie Létard a salué un "rééquilibrage indispensable" et "un gros travail pour apporter des outils dans la prévention des impayés".A gauche, la présidente du groupe CRCE, Eliane Assassi, a regretté que "le mal ne soit pas traité à la racine" et que le gouvernement ne s'attaque pas "aux inégalités d'accès au logement".Selon l'écologiste Guy Benarroche, le texte devrait s'intituler "proposition de loi condamnant les plus précaires à la rue".
Il y a 2 ans et 125 jours

contrat de construction sans garanties banquier et client sont responsables

En cas de défaillance d’un constructeur, un banquier peut devoir payer des indemnités s’il a fait signer et accepté de financer un contrat de construction sans garantie d’achèvement et de prix pour un client. Mais ce dernier est également responsable, et tout le préjudice ne peut être imputé au seul banquier, a estimé la Cour de Cassation.
Il y a 2 ans et 125 jours

dissocier le bati du foncier rennes souhaite generaliser cette pratique des 2024

Face à la hausse des prix de l'immobilier et du foncier, et à une accession à la propriété toujours plus complexe pour les ménages français, la métropole de Rennes souhaite étendre la dissociation du bâti et du foncier, une pratique qui permet d’acheter les murs d’un logement mais pas le terrain.
Il y a 2 ans et 125 jours

le dpe nouveau critere de valorisation ou devalorisation d un bien

Ignoré par le grand public il y a encore quelques années, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) se présente désormais comme un critère primordial de choix dans la recherche immobilière, selon une étude SeLoger, qui l'a d'ailleurs ajouté comme critère de recherche sur son site.
Il y a 2 ans et 125 jours

pac solaire thermique chaudieres biomasse un rebond des ventes en 2022

Dans son dernier bilan annuel, le syndicat Uniclima fait état d’une chute de 30 % des ventes de chaudières gaz et fioul au profit des pompes à chaleur (PAC), du solaire thermique, et des chaudières biomasse – des équipements soutenus par les aides publiques et plébiscités dans le cadre de la crise énergétique.
Il y a 2 ans et 125 jours

Éolien en mer : l'UICN France réclame une meilleure prise en compte des impacts sur la biodiversité

"La transition énergétique doit aussi être écologique en conciliant le développement des énergies renouvelables avec la conservation de la biodiversité", déclare Maud Lelièvre, présidente du Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dans un communiqué. Pour cela, l'organisme fait sept recommandations aux pouvoirs publics mais aussi aux porteurs de projets privés d'énergies marines renouvelables, afin de "davantage tenir compte des zones à enjeux pour la biodiversité dans le choix d'implantation" de tels programmes.Elle réclame par ailleurs de "mieux traiter les impacts unitaires et cumulés des projets sur les espèces et les écosystèmes, à travers une application rigoureuse de la séquence ERC (éviter, réduire, compenser)".Mardi, l'Assemblée nationale a donné son ultime feu vert au projet de loi d'accélération des énergies renouvelables mardi, avant l'adoption définitive attendue au Sénat le 7 février.En février 2022, le président Emmanuel Macron avait fixé l'objectif de doter la France d'une cinquantaine de parcs éoliens en mer pour "viser 40 gigawatts en service en 2050".L'UICN plaide notamment pour une meilleure prise en compte des effets cumulés des activités humaines sur les écosystèmes marins lors de la planification des projets éoliens en mer."Les éoliennes en mer ont des impacts sur la biodiversité selon leur type de structure (posée ou flottante), leur raccordement et les pressions qu'elles exercent qui peuvent être de nature physique, chimique et biologique. Elles impactent les habitats marins ainsi que différentes espèces (oiseaux marins et terrestres, mammifères marins, tortues marines, poissons, crustacés et autres faune et flore sous-marines)", souligne-t-elle.Et ce d'autant plus que ces zones sont déjà soumises à d'autres pressions comme les pollutions liées à l'agriculture ou les effets de la pêche industrielle.Ces recommandations "essentielles pour atteindre le bon état écologique du milieu marin" rejoignent les objectifs 2030 du nouveau Cadre mondial de la Biodiversité approuvés par les Etats en décembre 2022, rappelle l'UICN.
Il y a 2 ans et 125 jours

Décès de deux ouvriers sans-papiers sur un chantier : que risquent les prévenus ?

JUSTICE. Le délibéré du jugement, dans l'affaire de la mort de deux ouvriers sans-papiers sur un chantier d'Île-de-France, sera connu le 4 avril 2023.
Il y a 2 ans et 125 jours

Vers un réseau de cars express francilien complémentaire au Grand Paris Express ?

MOBILITÉ. La présidente d'Ile-de-France Mobilités Valérie Pécresse a confié à l'un de ses administrateurs et président du département de l'Essonne, François Durovray, une mission concernant le potentiel déploiement d'un réseau de cars express dans la région, complémentaire au Grand Paris Express et au réseau ferré déjà existant. Un modèle qui pourrait aussi inspirer d'autres métropoles françaises.
Il y a 2 ans et 125 jours

Secatol : « Innover est dans notre ADN »

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. De gauche à droite, l’équipe dirigeante de Secatol : Pierre-André Gilles, directeur général, Guillaume Gilles, directeur commercial, et Bertrand Gilles, directeur général et technique. [©ACPresse] Trois quarts de siècle. Voici le cap que vient de franchir Secatol. Fondée en 1947 à Poitiers (86), l’entreprise est aujourd’hui dirigée par la 3e génération de Gilles : Bertrand, Guillaume et Pierre-André. L’anniversaire est pourtant resté discret. « La situation géopolitique, la crise des matières premières, celle de l’énergie ne constituaient pas un contexte favorable pour organiser une fête », explique Pierre-André Gilles, directeur général de Secatol. Qu’à cela ne tienne, l’industriel a misé sur des journées techniques. De quoi permettre aux utilisateurs invités de découvrir les nouveautés du moment, et même un show-room inédit. Rien de tel que de pouvoir toucher le matériel. Un anniversaire est aussi l’occasion de faire un bilan sur le chemin parcouru. « Dans le fond, nous sommes fiers de ce que nous ont transmis nos aînés. Et nous avons su conserver l’ADN d’origine, témoigne Bertrand Gilles, directeur général et technique de Secatol. En même temps, nous avons réussi à saisir les nouvelles opportunités pour continuer à faire évoluer l’entreprise. » Il est vrai que les frères Gilles investissent en permanence dans leur outil de production. 3 500 m2 de panneaux photovoltaïques Située à Saint-Benoît, juste à côté de Poitier, l’usine Secatol se développe sur une superficie couverte de l’ordre de 10 000 m2. [©ACPresse]Secatol a beaucoup renouvelé son outil industriel : ici, une plieuse à commande numérique. [©ACPresse]La découpe laser est aujourd’hui la norme dans l’usine Secatol. [©ACPresse] Ainsi, 2021 a vu l’arrivée de deux Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 125 jours

Bétons et mixité : Le bon matériau, au bon endroit

Sur le chantier de la tour Wood’Up, à Paris, quelque 7 000 m2 de Dalles BB d’A2C Matériaux sont mis en œuvre pour réaliser l’ensemble des planchers de la construction. [©ACPresse] Dans le domaine des bétons, la mixité est devenue tendance. L’entrée en application de la RE 2020 n’y est sans doute pas étrangère. A cette occasion, certains ont même découvert qu’il était possible de formuler son béton autrement… Surtout – et c’est une bonne chose -, la mixité commence à devenir une réalité sur les chantiers et plus uniquement un vœu pieux qui n’aboutissait jamais. Il est vrai que l’adage clamé par la filière béton “Le bon matériau, au bon endroit” n’a jamais été autant d’actualité. D’ailleurs, les autres matériaux de construction n’hésitent plus à le reprendre, montrant que tout le monde est sur la même longueur d’onde ! Le succès grandissant de la mixité est lié au fait que cette approche permet d’agir à plusieurs niveaux. En remplaçant tel matériau par un autre, il devient possible d’agir sur l’empreinte carbone d’une construction. En même temps, on en profite pour préserver certaines ressources naturelles, tout en valorisant des co-produits qui n’auraient sans doute pas trouvé d’usage. Et, bien entendu, la démarche s’opère dans un cadre de proximité, dans le respect de l’économie circulaire. Le béton armé est un matériau mixte Les pages qui suivent permettent de se faire une idée de la richesse des solutions déjà existantes sur le marché – donc accessibles au plus grand nombre – en termes de mixité. Celle-ci peut être inhérente au matériau béton. C’est le cas dès lors que l’on remplace tout ou partie de la charge minérale par des éléments d’origine biosourcée par exemple. La mixité peut aussi être la manière de concevoir l’élément constructif. Un plancher dit “bois-béton” en est un beau représentant. De la même façon, la mixité se retrouve sur la construction en tant que telle, l’architecte ayant fait le choix d’y marier différents types de matériaux. Ce n’est d’ailleurs pas une démarche nouvelle en soi. Les constructions qui mélangent la brique ou la pierre et le béton ou l’acier sont légion dans nos villes. Enfin, est-il utile de rappeler ici qu’en soi, le béton armé est déjà et depuis toujours un matériau mixte, puisqu’il associe les minéraux de sa matrice avec l’acier de l’armature qui y est incorporé. Toujours “le bon matériau, au bon endroit”. Dossier préparé par Frédéric Gluzicki ABD System : Du lin pour des fondationsAgresta : La parole d’un précurseur   Alkern : Le miscanthus, granulat alternatif pour bétonsDiasen mise sur le liègePoint.P : Et la terre devient matériau de constructionDu polystyrène dans le bétonR-Technologie démarre son outil industrielSpurgin Léonhart rajoute un béton vert à son offreVicat : Le bloc de chanvre qui respecte les habitudes       Weber : Une exclusivité dans le béton de chanvreInitiales BB par A2C matériauxCBS-CBT : Pionner de la dalle mixte bois-bétonCruard Charpente : Hybridal, concept “prêt-à-poser”      Eiffage Savare : Une mixité en kitIntégral Bois System : Façade bois à structure béton intégréeDes solutions collaborantes Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 125 jours

Travailler mieux pour faire accepter de travailler plus longtemps ?

"Nous discutons avec les partenaires sociaux et nous travaillons aussi en lien avec les Français pour adapter la vie professionnelle aux conditions de l'époque", a assuré vendredi le porte-parole du gouvernement Olivier Véran sur franceinfo.Le gouvernement doit "faire en sorte que les conditions de travail, que l'organisation du travail en France s'améliorent", a abondé le ministre des Relations avec le Parlement Franck Riester sur France2.Et son collègue au Budget, Gabriel Attal, d'indiquer quelques jours plus tôt entendre les revendications des manifestants sur "la qualité de vie au travail".Le débat gauche-droite sur la "valeur travail" est revenu sur le devant de la scène depuis que l'écologiste Sandrine Rousseau a évoqué un "droit à la paresse". Des propos vertement balayés par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin: ce dernier a dénoncé un "profond mépris de la valeur travail que défendent les ouvriers et les classes populaires"."Reconnaissance"Le patron de la CFDT Laurent Berger refuse de tomber dans le "piège" de M. Darmanin revenant à "dire qu'il y aurait d'un côté ceux qui pensent qu'il faut travailler (...) et puis les autres, les feignants".Il a regretté que la Première ministre Élisabeth Borne n'ait pas "parlé de travail" lors de son passage sur France2 jeudi.Or, avait-il expliqué lundi, "le travail a de la valeur ; aujourd'hui beaucoup dans le monde du travail souffrent d'un problème de reconnaissance" par "les salaires, les bonnes conditions de travail, la non altération physique et psychique du travail. Il aurait fallu commencer par ça".L'exécutif, qui peine à gagner "la bataille de l'opinion", surtout sur le report de l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans, allume donc un nouveau contre-feu: pression sur la SNCF et la RATP pour améliorer carrières et salaires, expérimentation de la semaine de 36 heures sur quatre jours à l'Ursaff de Picardie, mise en avant des négociations pour augmenter la rémunération des enseignants...Mais cela ne semble pas suffire. "Parmi ceux qui considèrent qu'ils effectuent un travail pénible - c'est quand même un tiers des salariés -, le taux d'adhésion à la réforme est à 12%" seulement, a relevé vendredi le politologue de l'Ifop Jérôme Fourquet sur BFMTV."Pack" travail"Quand vous avez plus d'une personne sur deux qui ne se sent pas bien dans son travail, forcément si vous lui dites +il va falloir travailler deux ans de plus+, c'est très brutal", a reconnu jeudi la députée Renaissance Stéphanie Rist, rapporteure du projet de loi retraites.Elle aurait d'ailleurs préféré que le gouvernement élabore "un pack entier sur le travail, avec des mesures qui permettent de rassurer". Il faut "s'attaquer" au nouveau rapport des Français au travail, a expliqué Mme Borne aux députés de la majorité, les enjoignant à faire "des propositions" dans le texte retraites ou celui, prévu au printemps, sur le plein-emploi.Le gouvernement a déjà déposé une série d'amendements adoucissant sa réforme pour certaines catégories, ou pour allonger dans le temps la possibilité de rachat de trimestres de cotisations au titre des années de stage ou d'études supérieures.Mais certains points pourraient ne pas s'intégrer dans le texte budgétaire choisi par l'exécutif pour faire passer sa réforme, comme la pénibilité et l'emploi des seniors.Dans l'immédiat, oppositions et majorité ont des propositions pour sanctionner davantage les entreprises récalcitrantes ou abaisser aux plus petites entreprises l'application rendue obligatoire de "l'index seniors", qui vise à décrire la politique de l'entreprise à l'égard des salariés plus âgés.Autant de dispositions qui pourraient être intégrées dans le projet de loi "plein emploi" du ministre du Travail Olivier Dussopt annoncé pour le printemps. Il prévoit notamment la transformation de Pôle emploi en France Travail ou un nouveau dispositif d'insertion des allocataires du RSA.
Il y a 2 ans et 125 jours

La conversion de bureaux en logements devrait rester rare, selon la Banque de France

Entre 2013 et 2019, environ 1% de la nouvelle surface de logements a été issue d'une reconversion, selon les calculs des auteurs de l'étude.D'après le modèle mathématique qu'ils ont élaboré, les éléments qui ont le plus d'effet sur la transformation de bureaux en logements dans un bassin d'emploi donné sont un stock d'immobilier de bureaux élevé et un stock d'immobilier résidentiel faible.Le nombre de mètres carrés par employé pourrait aussi avoir un impact sur celle-ci: plus il est important, plus les conversions sont courantes, notent-ils.En revanche, les écarts de prix entre l'immobilier de bureaux et résidentiel semblent n'avoir aucun effet.Selon ce modèle, le recours accru au télétravail provoqué par la pandémie de Covid et la baisse d'occupation des bureaux qui en découle pourraient avoir un effet sur les conversions... mais très limité."Sans changement de réglementation permettant d'encourager la reconversion de bureaux en logements, le télétravail ne devrait pas avoir d'effets massifs", écrivent-ils.Le changement de destination d'un immeuble nécessite en effet d'obtenir des autorisations auprès des élus, dont la modification du plan local d'urbanisme.Et du fait du coût des travaux, la démolition-reconstruction s'avère parfois plus rentable, malgré son fort impact écologique.Le modèle a été élaboré avec des données d'avant pandémie, "une limite de l'étude", reconnaissent les auteurs.