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Il y a 3 ans et 24 jours

Retour sur le BIM World 2022 : rencontre avec Mathieu Walckenaer, dirigeant de PlanRadar France

Batinfo : pouvez-vous nous présenter PlanRadar ?Mathieu Walckenaer : PlanRadar a été créé en Autriche en 2013 suite à un constat simple : le manque d'outils permettant de communiquer et de partager l'information sur les chantiers. De cette observation est née l'application numérique PlanRadar permettant aux équipes du BTP de partager, modifier, et visualiser toutes les données d'un chantier en temps réel. Fin 2014, nous avons atteint le cap des 100 clients, prouvant ainsi l'efficacité de notre application. En 2015, PlanRadar a vendu sa première licence sur le continent asiatique.Deux ans plus tard, la société a raflé 9 trophées en 1 an pour son application, démontrant son énorme potentiel. En 2020, PlanRadar a levé 30 millions d'euros pour partir à la conquête de l'Europe puis en 2022, 69 millions d'euros pour s'implanter durablement sur les marchés asiatiques et sur le continent américain. Aujourd'hui, PlanRadar c'est : 10 bureaux en Europe, des employés parlant 18 langues différentes et plus de 15.000 clients répartis dans 60 pays.Batinfo : quelles sont les spécificités de votre application ?Mathieu Walckenaer : PlanRadar est une solution digitale disponible sur navigateur, iOS, Android et Windows, pour la gestion des tâches, la communication et les rapports. Concrètement l'application permet de saisir directement les tâches à effectuer à partir d'appareils mobiles et d'y ajouter des photos, du texte ou un mémo vocal. PlanRadar est accessible partout tant pour les équipes sur le terrain que celles travaillant depuis le bureau.L’application facilite l’attribution de tâches à la personne concernée. Celle-ci recevra automatiquement une notification. Via la plateforme, les équipes peuvent aussi envoyer des comptes-rendus aux gestionnaires et maîtres d’ouvrage, ce qui leur permet d’être à jour sur l’état d’avancement du projet.La génération de statistiques et de documents utiles à votre activité est très facile. Dans le cas de conflits juridiques nécessitant des documents particuliers, PlanRadar peut aussi être utile grâce aux rapports structurés et automatisés pour faciliter la transmission de preuves pour les procédures contentieuses. Grâce à une personnalisation et une configuration vantées par les utilisateurs, PlanRadar a su trouver son public. De plus, PlanRadar est un outil tout-en-un, qui ne requiert aucune autre plateforme. On peut y suivre toutes les étapes d'un projet, de la conception, à la phase de démolition en passant par la construction et la maintenance. Pouvoir utiliser un seul outil dans toutes ces tâches facilite ainsi la communication entre les équipes et permet un gain de temps et de productivité. En plus de ces fonctionnalités, vous pouvez consulter vos plans en version numérique, les délais et les contacts via l'application PlanRadar, même en étant hors-ligne, afin que chaque membre de l'équipe comprenne ses missions et participe au bon déroulement du projet.Enfin, l’équipe derrière PlanRadar est, constamment, au plus près du terrain pour prendre en compte les avis de ses utilisateurs. Dans l’optique d’une amélioration continue de la plateforme et en prenant en compte les retours d’expérience, nous avons lancé : PlanRadar Connect. C’est une API connectant PlanRadar à des outils tels que Microsoft Dynamics, Google Drive, Adobe Analytics… de manière intuitive et sans code requis. Avec cette API, toutes les données et documents sont centralisés dans un seul outil. Gain de temps assuré !Batinfo : Comment voyez-vous l'avenir de PlanRadar ?Mathieu Walckenaer : Grâce aux 69 millions d’euros que nous venons de lever, nous allons renforcer notre présence dans les pays que nous couvrons et nous allons nous implanter sur tous les continents.Nous concentrons aussi nos efforts sur nos investissements en R&D afin d’accélérer l’ajout de fonctionnalités telle qu’un accès au BIM directement sur les chantiers. Toujours dans cette optique de prendre en compte les retours clients et de faciliter leur quotidien, nous travaillons sur trois aspects stratégiques qui sont la gestion de document, de planning et de projet.Nous poursuivrons également le développement de PlanRadar Connect, qui vient d’être lancé. Cela simplifiera l’interopérabilité et l’intégration automatique des logiciels à PlanRadar, sans nécessité de codage.
Il y a 3 ans et 24 jours

Des logements sociaux en structure bois au nord-est de Paris conçus par archi5

EN IMAGES. Un nouvel immeuble de logements sociaux est sorti de terre dans le XIXe arrondissement de la capitale. Le projet est intégré dans un site urbain dense.
Il y a 3 ans et 24 jours

Lafarge lance Rolac, des liants routiers bas carbone

Lafarge lance Rolac, une gamme de liants hydrauliques routiers. [©Lafarge] Estampillée EcoLabel et disponible partout en France, l’offre Rolac caractérise les liants hydrauliques Lafarge (filiale d’Holcim) présentant une empreinte carbone réduite d’au moins 30 %. Ceci, par rapport à un liant de référence évalué à 765 kg CO2/t. Rolac est une gamme de liants hydrauliques routiers performants pour le traitement des sols, le retraitement des chaussées en place et le traitement des graves et des sables en centrale de malaxage. Nouvelle codification pour chaque liant En agissant sur la composition et les caractéristiques physico-chimiques de ses liants, cette gamme s’inscrit tout à fait dans la stratégie du groupe Holcim. Cette dernière visant la réduction des émissions de CO2, en accord avec ses engagements Net Zero. De plus, l’ensemble de la gamme Rolac gagne en lisibilité, en proposant une nouvelle codification pour chaque liant. Reflétant la composition (additions) et les spécificités propres à chaque chantier (délai de maniabilité et cinétique de durcissement). Cette codification identifie de manière rapide le produit le mieux adapté aux besoins spécifiques de chaque projet. Y compris en termes de performance environnementale. A noter que l’offre bas carbone Rolac s’enrichira progressivement de nouveaux produits.
Il y a 3 ans et 24 jours

Unicem entreprises engagées souhaite la reconnaissance officielle de son label RSE

Unicem entreprises engagées (UEE), un groupement interne à l'Unicem, a fêté 30 années d'action de la profession ce jeudi 21 avril et a demandé aux pouvoirs publics la reconnaissance de son Label RSE.
Il y a 3 ans et 24 jours

Zéro artificialisation nette : deux décrets décisifs sont parus

RÉGLEMENTATION. Nomenclature des sols artificialisés ou non et déclinaison des objectifs dans les documents d'urbanisme ont été précisés dans deux décrets parus le 30 avril.
Cimbat
Il y a 3 ans et 24 jours

Centre de réunions et de congrès de Bruges : un plafond en métal haut de gamme, pour le nouvel édifice moderne au coeur de la ville historique

Dans une ville historique comme Bruges, la conception d’un centre de conférence urbain avec un auditorium et des salles de réunion est une affaire délicate. L’équipe d’architectes Eduardo Souto de Moura et le cabinet d’architecture META ont livré l’impressionnant projet. Hunter Douglas Architectural y a participé en réalisant le plafond intérieur en acier et le […]
Il y a 3 ans et 24 jours

L’UNICEM adhère à France Industrie

La filière de l’industrie de l’extraction et de transformation des matériaux de la filière minérale a rejoint au 1er janvier 2022 les 76 adhérents de France Industrie dont l’objectif est de valoriser le rôle fondamental des entreprises industrielles en France, en engageant des actions sur les enjeux prioritaires communs à toute l’industrie : la compétitivité, l’emploi et la formation, la sécurité d’approvisionnement, le développement durable et la transition écologique, l’innovation et le numérique, le soutien aux savoir-faire français, l’attractivité des territoires et la politique industrielle européenne.Carrières et matériaux : une filière industrielle locale indispensableLa filière des carrières et matériaux de construction est une filière industrielle importante en France, qui regroupe de nombreux industriels en charge de l’extraction de produits bruts, de leurs transformations, du recyclage et de la valorisation des déchets issus de la déconstruction. La filière rassemble des entreprises de toutes tailles (TPE, ETI patrimoniales et groupes d’envergure internationale) qui font fonctionner 7.100 sites répartis sur l’ensemble du territoire. La filière représente 40.000 emplois et un chiffre d’affaires de 8,2 Mds€.Les matériaux minéraux de la construction sont à l’origine de produits dont la destination finale est majoritairement dédiée au secteur de la construction et des travaux publics (habitat, équipements publics, génie civil et infrastructures).Une filière ancrée dans les régionsL’UNICEM couvre l’ensemble du territoire pour assurer à ses adhérents un service de proximité et un accompagnement quotidien. Les UNICEM régionales se chargent de décliner la politique fédérale en fonction des spécificités locales et d’assurer les relations avec les élus, les associations et les organismes publics ou privés locaux. Elles organisent et animent des réunions d’information à destination des entreprises et initient des études spécifiques au contexte local : dossiers économiques, recherches scientifiques ou techniques. Elles mettent également en œuvre la promotion des métiers de l’industrie de carrières et de matériaux de construction : visites de sites, participation à des salons, intervention dans les écoles, présence dans des forums d’emplois ou encore participation à la semaine de l’industrie, en collaboration avec France Industrie, durant laquelle chaque année la filière promeut le secteur.Une filière pleinement engagée dans la préservation de l’environnement et le développement de l’économie circulaireL’UNICEM est l’une des premières organisations professionnelles à s’être dotée, dès 1992, d’une démarche sectorielle environnementale, avec la Charte environnement des industries de carrières. Depuis 2017, l’association UNICEM Entreprises Engagées propose également un référentiel de labellisation RSE sectoriel, évalué par des organismes tiers indépendants, facilitant l’engagement de nos entreprises dans la RSE. A ce jour, environ 1.600 sites sont engagés dans ces démarches. Les adhérents de l’UNICEM participent également à la recherche d’économies de matières premières par le développement du tri, de la valorisation et du recyclage. Les déchets inertes du bâtiment issus des matériaux minéraux bénéficient ainsi, depuis plus de 25 ans, d’une filière de reprise et traitement associant 1.500 sites et permettant une valorisation matière à hauteur de 76%. La création, début 2022, de l’éco-organisme ECOMINERO, permettra de porter ce taux à 90% à l’horizon 2028. L’UNICEM est enfin pleinement engagée dans la stratégie nationale de la biodiversité et participe activement aux objectifs du gouvernement visant à optimiser la gestion de la ressource en eau. Pour Alain Boisselon, Président de l’UNICEM : "L’adhésion de l’UNICEM à France Industrie vient appuyer la volonté de la fédération de valoriser le rôle fondamental du tissu industriel dans les territoires. Avec leurs nombreux sites de production, nos entreprises contribuent à maintenir une activité industrielle et l’emploi au cœur des territoires et elles participent pleinement au dynamisme et à l’attractivité des territoires."
Il y a 3 ans et 24 jours

Avis d’avocat : les destructions d’œuvres architecturales face au droit

L'architecture dans l'œil du juridique : à l'invitation de L'Architecture d'Aujourd'hui, le cabinet d'avocats Loyseau de ...More about Cet article Avis d’avocat : les destructions d’œuvres architecturales face au droit est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 3 ans et 24 jours

La relève de la construction biosourcée "s’enstibe" à Epinal

L’école d’ingénieurs, pari fou de Philippe Séguin, permet aujourd’hui à la filière bois du Grand Est de rebondir. L'ENSTIB inaugure cette semaine sa nouvelle Grande Halle et lance dans la foulée les Défis du Bois 3.0.
Il y a 3 ans et 24 jours

A Paris, le projet Bercy-Charenton devient plus vert et moins dense

Le projet de nouveau quartier de Bercy-Charenton, une des dernières friches à aménager de Paris, sera deux fois moins dense qu'initialement prévu, sans immeuble de grande hauteur contrairement au projet initial (photo).
Il y a 3 ans et 24 jours

"Il persiste des réflexes qui invisibilisent les professionnelles et contre lesquels il faut lutter", collectif Architoo

Rencontre avec plusieurs membres du collectif Architoo, composé d'enseignant·e·s-chercheur·e·s des écoles d'architecture et de paysage, un an après la publication de leur manifeste en faveur de l'égalité des genres et la parité au sein de ces établissements. Un chantier au long cours, à […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 24 jours

SGDB France structure son ambition sur la construction bois

La branche Distribution de Saint-Gobain se mobilise pour accompagner les acteurs du diffus dans le développement de l’ossature bois, avec des agences expertes et une augmentation du niveau de stock et de service.
Il y a 3 ans et 24 jours

Klépierre annonce un chiffre d'affaires en hausse et maintient ses objectifs

Le groupe, propriétaire des centres commerciaux Val d'Europe et Créteil Soleil à l'est de Paris, maintient ses objectifs financiers pour 2022, tout en estimant qu'"une inflation persistante pourrait potentiellement impacter la consommation des ménages pour certains produits et services commercialisés par les locataires". Klépierre, qui focalise son activité sur les métropoles européennes, a vu ses revenus locatifs nets grimper en flèche par rapport au premier trimestre 2021 (+71%), quand beaucoup de pays imposaient des restrictions ou des fermetures aux commerces.Présent dans 13 pays, le groupe a tout de même vu son activité perturbée par le Covid-19 notamment aux Pays-Bas, qui avaient imposé d'importantes restrictions en janvier, ainsi qu'en Allemagne, où un pass sanitaire était exigé dans les commerces."Le segment de la mode a été perturbé en janvier par le variant Omicron", explique Klépierre, tout comme celui de la restauration où subsistaient des règles sanitaires.
Il y a 3 ans et 24 jours

Solutions pour la pose et la fixation de terrasse en bois TERRADEC

 Une gamme d’accessoires et de vis pour réussir la pose des terrasses en bois   Le marché de la terrasse bois et ses dérivés est un marché dynamique, avec une progression de 34 % entre 2019 et 2021*. Il a bénéficié d’un contexte favorable ces 2 dernières années avec l’envie de s’approprier son extérieur ou de réaliser […]
Il y a 3 ans et 24 jours

SEIGNEURIE s’engage pour un monde plus durable

 Plébiscitée pour les performances techniques de ses produits, SEIGNEURIE® s’inscrit de longue date dans une démarche vertueuse en faveur de la préservation de l’environnement, de la lutte contre le réchauffement climatique et de la protection de la santé des hommes. Marque du Groupe PPG, SEIGNEURIE®, leader français des peintures professionnelles également accessibles aux particuliers, s’est […]
Il y a 3 ans et 24 jours

Réhabilitation d’un bâtiment de logement IMH : La Tour Pajot – Angoulême (16)

Réhabilitation d’un IMH et sécurité incendie :le Bardage Avec Ossature (BAO) CAREA. Depuis le drame de la tour Grenfell en Angleterre, les mesures pour lutter contre le feu ont évolué : désormais, la réglementation incendie pour les IMH et IGH d’habitation est aussi stricte que pour les ERP (Établissements Recevant du Public) : les façades ventilées doivent […]
Il y a 3 ans et 24 jours

Partenariat : SMA et Trace Software International connectent Sunny Design et le logiciel photovoltaïque archelios™ PRO

Lyon, le 26 avril – SMA, spécialiste de l’ingénierie des systèmes pour le photovoltaïque et le stockage, et Trace Software International annoncent un partenariat autour de leurs solutions logicielles de conception d’installations photovoltaïques. L’interconnexion, entre l’outil de planification en ligne Sunny Design de SMA Solar Technology AG (SMA) et le logiciel de conception photovoltaïque archelios™ […]
GDA
Il y a 3 ans et 24 jours

Finir la ligne 14 pour les JO, priorité de la Société du Grand Paris

Jean-François Monteils, arrivé en mars 2021 à la tête de l'organisme public chargé de construire l'ouvrage, avait entériné plusieurs retards en juillet, pour cause de pandémie et de difficultés techniques. Notamment le premier tronçon de la ligne 16 en Seine-Saint-Denis, qui était présentée comme une liaison majeure pour les JO et n'ouvrira pas avant la mi-2026.Il reste dans le programme des JO les prolongements de la ligne 14, construits avec la RATP au nord jusqu'à Saint-Denis Pleyel --où doit être construit le village olympique-- et au sud jusqu'à l'aéroport d'Orly. "Aujourd'hui, je dors quasiment sur une oreille et demie, ce qui est beaucoup", affirme le patron de la SGP dans un entretien à l'AFP.La "sécurisation" de l'ouverture de "la 14" en mars-avril 2024 est un "objectif stratégique" qui occupe "des équipes dédiées", explique-t-il.Les choses avancent bien sur les autres lignes en travaux, remarque-t-il. Y compris sur des sections contestées, comme du côté du Triangle de Gonesse (Seine-Saint-Denis) ou sur le plateau de Saclay (Yvelines) où des opposants craignent que l'arrivée du métro n'entraîne une urbanisation à outrance.La SGP est chargée de construire, d'ici 2030, 200 km de métro automatique, avec quatre lignes nouvelles --numérotées de 15 à 18-- et les prolongements de la ligne 14. S'articulant autour d'une ligne circulaire, plusieurs branches doivent relier les aéroports d'Orly et Roissy, le pôle scientifique de Saclay et des quartiers sensibles de Seine-Saint-Denis."Ça serait très étonnant qu'il y ait zéro conséquence" sur les chantiers, du fait des actuels problèmes d'approvisionnement en matériaux et composants et de la poussée inflationniste. "Mais aujourd'hui, je suis strictement incapable de les chiffrer", précise M. Monteils."On est supervigilants !"Projets immobiliersQuelles hausses des prix peut-on attendre ? Sont-elles déjà couvertes dans les contrats ? Et si oui, la SGP, société publique, a-t-elle intérêt à mettre en difficulté des entreprises dont les marges sont faibles ?"Ça vaut le coup qu'on en reparle dans six mois", lance-t-il. Pour l'instant, il s'en tient au budget, réactualisé en octobre de 35,6 à 36,1 milliards d'euros.Même réponse quand on l'interroge sur d'éventuels retards supplémentaires : M. Monteils n'a pour le moment "pas d'éléments objectifs" qui iraient en ce sens.Reste qu'il faut encore lancer une bonne partie de la ligne 15 (circulaire) à l'ouest, au nord et à l'est de Paris. La SGP a décidé de passer pour ces 45 km quatre gros marchés de "conception-réalisation" pour en sous-traiter la construction. Les appels d'offres sont en cours, et les contrats doivent être signés en 2023 et 2024, l'objectif étant d'achever les travaux à l'horizon 2030."Il va falloir se battre pour rester dans les délais", reconnaît M. Monteils.Quant au financement du Grand Paris Express, il est assuré "à 76%", se réjouit-il. La SGP a emprunté des milliards d'euros quand les taux d'intérêt étaient bas. "On sait payer (les chantiers) jusqu'en 2027/28, aujourd'hui."En attendant, la SGP s'intéresse de plus en plus à l'aménagement des quartiers des futures stations. Elle veut mettre "un peu de planification" dans ces nouveaux morceaux de ville, parler interconnexion des moyens de transport et s'investir dans la construction de logements."On a créé une filiale, SGP Immobilier, qui va prendre des participations dans des sociétés civiles de construction-vente que l'on créera avec des promoteurs immobiliers, après consultation", explique son président."Une centaine" de projets ont été identifiés, représentant "un million de mètres carrés de planchers constructibles" dans des quartiers de gares totalisant 32 millions de mètres carrés potentiels, précise-t-il. Il compte choisir ses premiers partenaires dès cette année.Maintenant que le chantier est bien engagé, la SGP s'interroge aussi sur son avenir, et sur la valorisation qu'elle pourrait faire de son expertise, ailleurs, une fois que le supermétro francilien sera achevé. "C'est évidemment une question qu'on doit se poser", lance M. Monteils.
Il y a 3 ans et 24 jours

Ciment : une piste bas carbone avec le biochar et le carbonate de calcium

Des scientifiques du département d’ingénierie des systèmes de l’Université de l’État du Colorado ont étudié une nouvelle voie vers la réalisation d’un bâtiment neutre en carbone. La recherche s’est concentrée sur les effets de l’interaction du biochar et du carbonate de calcium dans du béton dit durable, pour leurs capacités de capture du carbone. Stockage du carbone à l’aide […]
Il y a 3 ans et 24 jours

À Paris, Dominique Perrault fait de l'emblématique poste du Louvre un morceau de ville

Rencontre avec plusieurs membres du collectif Architoo, composé d'enseignant·e·s-chercheur·e·s des écoles d'architecture et de paysage, un an après la publication de leur manifeste en faveur de l'égalité des genres et la parité au sein de ces établissements. Un chantier au long cours, à […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 24 jours

Plan de transformation stratégique pour la Capeb

Durant sa récente AG, le réseau CAPEB a adopté un Plan de transformation stratégique. Objectifs : être plus performant dans l’accompagnement des entreprises artisanales du bâtiment, et définir clairement ses orientations en matière économique, sociale, technique et de compétences au travers de quatre résolutions. La CAPEB entend adapter et moderniser ses pratiques actuelles pour mieux répondre aux besoins et aux attentes des entreprises artisanales du bâtiment, et dynamiser l’ensemble de son réseau en s’appuyant notamment sur ses compétences. Les quatre résolutions résument les priorités dans les domaines de l’économie de l’artisanat du bâtiment, des techniques et des professions, des compétences et de la formation professionnelle et de la protection sociale et de l’emploi.
Il y a 3 ans et 24 jours

Géocomposites plus performants

DÖRKEN rénove sa gamme DELTA-TERRAXX, désormais composée des trois géocomposites de drainage DELTA-TERRAXX, DELTA-TERRAXX ULTRA et DELTA-TERRAXX LIGHT, solutions à toutes les problématiques liées aux venues d’eau sur, sous et autour des bâtiments : toitures- terrasses étanchées accessibles aux véhicules (lourds ou légers), aux piétons, toitures-terrasses végétalisées, drainage sous dallage (tapis drainants), parois verticales enterrées (soubassements), retrait- gonflement des sols argileux… La structure alvéolaire des géocomposites de la nouvelle gamme DELTA-TERRAXX, de même que leurs géotextiles filtrants, ont été repensés et améliorés pour offrir plus de résistance à la compression à court terme et à long terme lors de passages répétés de véhicules. La nouvelle gamme DELTA-TERRAXX accueille un nouveau type de géotextile filtrant anti-colmatage : des essais de colmatage faits au laboratoire ANTEA d’Orléans (rapport N° Lab20199 du 02/06/2021) démontrent que ceux-ci conservent une perméabilité à l’eau optimale dans le temps, dans tous les cas de figure, là où les géotextiles « classiques » présentent rapidement des signes de colmatage.
Il y a 3 ans et 24 jours

Nouveau ragréage correcteur d’irrégularités

Sol abîmé, défauts de mise en œuvre sur un mur, le PRB PLANILIS permet de retoucher les supports rapidement de manière à pouvoir poser un nouveau revêtement dans les meilleures conditions possibles. Ce nouveau ragréage corrige les irrégularités de surfaces, les flaches éventuels. Le PRB PLANILIS permet les remises à niveau et rebouchages localisés, avant pose d’un revêtement de sol. Il rebouche et planifie également les supports muraux à base de ciment ou de plâtre. Son séchage rapide lui permet une ouverture rapide à la marche dès 1 h. Conditionnement en sacs de 5 et 25 kg.
Il y a 3 ans et 26 jours

Ciel couvert pour une usine allemande de verre solaire dépendante du gaz russe

A l'intérieur du hangar coiffé d'une cheminée blanche, des bras mécaniques s'activent pour mettre en forme des plaques de verre destinées aux producteurs de panneaux solaires."Nous fournissons tous les grands fabricants en Europe", explique Torsten Schroeter, directeur général de la société GMB Glasmanufaktur Brandenburg. Chaque année, 10 millions de m2 de plaques sortent des fours de l'usine qui dégagent une vive lumière rouge et une chaleur intense.Or pour produire ce verre essentiel à l'énergie solaire , il faut ... du gaz, beaucoup de gaz.Grâce aux pipelines reliant la Russie à l'Allemagne, la ressource est disponible en abondance.Mais pour combien de temps ?Après la décision de Gazprom de suspendre, dès mercredi, les livraisons de gaz russe vers la Bulgarie et la Pologne, arguant de leur refus de payer en roubles comme exigé par Moscou, l'Allemagne craint d'être le prochain pays sur la liste."La sécurité de l'approvisionnement est actuellement garantie", a réagi le ministère de l'Economie et du Climat, tout en exprimant son "inquiétude" après l'annonce de Gazprom.D'autant que Berlin est par ailleurs sous pression croissante de ses alliés pour approuver un embargo sur le gaz russe.Or, le gouvernement du social-démocrate Olaf Scholz, allié aux écologistes et aux libéraux, soutient qu'un arrêt brutal des livraisons serait dévastateur pour l'économie du pays.Et pour cause: la Russie fournissait avant la guerre 55% des importations allemandes de gaz naturel, une part ramenée ces derniers mois à 40%."Pas d'alternative"Ce refus fait débat au sein de la classe politique allemande et parmi les experts dont certains jugent que la première puissance européenne serait en mesure d'encaisser le choc.Dans le camp de ceux pour qui la vie sans gaz russe est inimaginable à court terme, les industriels sont en première ligne."Un arrêt de l'approvisionnement en gaz russe signifierait pour nous un arrêt de la production", résume le patron de GMB, qui emploie 300 salariés.L'arrêt des flux de gaz impliquerait de stopper les fours, causant des dommages irréversibles.Cela obligera l'entreprise à "tout reconstruire", ce qui pourrait prendre plusieurs mois, voire des années, selon M. Schroeter.Car "il n'y a pas d'alternative" au gaz russe, déplore-t-il.L'utilisation de charbon ou pétrole, n'est pas adapté. Quant à l'électricité, l'entreprise a déjà investi dans un système hybride, permettant un chauffage électrique partiel dans ses fours, mais cela ne répond qu'à "10%" de ses besoins.L'hydrogène pourrait remplacer le gaz naturel, mais son développement n'est pas encore suffisamment avancé en Allemagne. Le gouvernement allemand frappe à toutes les portes pour diversifier ses sources d'approvisionnement mais estime ne pouvoir se passer du fournisseur russe avant mi-2024."Le moins cher""Les dernières décennies, marquées par la dérégulation du marché de l'énergie, nous ont conduits à choisir le gaz le moins cher, celui fourni par le gazoduc russe", a reconnu début février l'ancien vice-chancelier social-démocrate Sigmar Gabriel.Une fin des livraisons entraînerait des "interruptions de production", "des pertes d'emploi" et "des dommages massifs aux installations", a plaidé de son côté le BDI, puissant lobby industriel.Le géant de la chimie BASF a par exemple prévenu qu'une division par deux de l'approvisionnement en gaz russe suffirait pour "arrêter" son emblématique site de Ludwighsafen (Ouest), où travaillent près de 30.000 personnes.Parmi les secteurs les plus vulnérables à la consommation de gaz figurent l'industrie du papier, la sidérurgie et la chimie, selon un rapport de la banque LBBW.Même sans embargo, l'industrie allemande est déjà fragilisée par la flambée des prix de l'énergie, qui ont bondi sur un an de 39,5% en mars, après des augmentations de 22,5% en février et de 20,5% en janvier.Résultat: la verrerie de Tschernitz est à la peine pour rester compétitive face à la concurrence chinoise.Près de 170 gigawatt/heure de gaz sont consommés chaque année dans les fours de l'usine pour chauffer, à plus de 1.600 degrés, la matière première - du quartz ou du dolomite-, et la transformer en verre pour panneaux solaires.
Il y a 3 ans et 27 jours

Gel des avoirs russes : une villa de Biarritz appartenant à l'ex-gendre de Poutine sur la liste

Mi-mars trois hommes qui s'étaient introduits par effraction dans la villa Alta Mira appartenant à Kirill Chamalov, et y avaient déployé le drapeau ukrainien, avaient fait l'objet d'un rappel à l'ordre à l'issue de leur garde à vue, en raison de cette "violation de domicile".Cette villa figure désormais sur la liste, régulièrement actualisée par le ministère de l'Economie et des Finances, des biens immobiliers appartenant aux plus de 500 personnes et entités sous le coup des sanctions prises par l'Union européenne après l'invasion de l'Ukraine par la Russie et faisant l'objet d'un gel pour empêcher leur vente.Son propriétaire Kirill Chamalov est présenté par les médias internationaux comme l'ancien gendre du président russe après son mariage avec Katerina Tikhonova, cadette de M. Poutine.Selon une source proche du dossier, parmi les trois hommes qui avaient pénétré dans cette villa figurent l'activiste local russophile Pierre Haffner, aussi connu comme "gilet jaune", et un homme se présentant comme opposant au régime de Vladimir Poutine.Dans une vidéo que le militant local avait postée sur YouTube, on voyait l'un des deux hommes déambuler dans l'immense demeure construite à flanc de falaise sous Napoléon III et disposant d'une vue imprenable sur l'océan. "Cette maison a été achetée avec de l'argent volé par Poutine, par sa mafia, au peuple russe et aux peuples opprimés par la Russie de Poutine", disait-il en commentaire.Sur une autre vidéo, également postée sur YouTube, le deuxième homme mis en cause brandissait le drapeau ukrainien sur l'une des deux terrasses de la villa, le film portant des sous-titres tels que "victoire à Biarritz. Prise du palais de Poutine".Fin février, l'extérieur de la Villa Suzanna, une demeure de style Art Déco également bâtie face à l'océan à Anglet près de Biarritz, appartenant à une société civile immobilière aux noms de l'ex-épouse du président russe Lioudmila et de son mari l'homme d'affaires russe Arthur Ocheretny, avait été dégradé.
Il y a 3 ans et 27 jours

Deux recours déposés contre le plan de financement de la LGV Sud-Ouest

Ce projet ferroviaire prévoit la construction de deux tronçons à grande vitesse au sud de Bordeaux devant faire gagner une heure de trajet vers Toulouse et 20 minutes vers Dax, pour un coût estimé à 14,3 milliards d'euros - financé à 40% par l'État, 40% par des collectivités locales d'Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine et 20% par l'Union européenne.Ce projet est "une pure folie financière" pris en charge par "des collectivités irresponsables qui s'engagent sur un coût à la hausse inconnue", a dénoncé jeudi en conférence de presse à Bordeaux Denis Tesseire, membre de TransCub, une association locale à la tête d'un groupe de 100 associations opposées au projet.Ce collectif, qui comprend principalement des associations environnementales de Nouvelle-Aquitaine, a déposé un recours le 14 avril devant le tribunal administratif de Toulouse, siège administratif du projet, pour réclamer "l'annulation du plan de financement", selon M. Teisseire.Cette annulation a été également demandée devant la même juridiction dans un recours distinct par un groupe de 81 élus de Nouvelle-Aquitaine et d'Occitanie, ont annoncé les élus dans un communiqué jeudi."Le plan de financement est sévèrement faussé par des approximations qui confinent à l'insincérité et (...) son élaboration s'est accompagnée de procédures abusives qui ont empêché les élus de délibérer sereinement", dénoncent les élus signataires, parmi lesquels le maire EELV de Bordeaux Pierre Hurmic.Après plusieurs refus et critiques en Nouvelle-Aquitaine, le plan de financement avait été bouclé en février, permettant la création début mars d'un établissement public chargé de financer et concrétiser le projet.Plusieurs collectivités ont refusé d'y contribuer (départements du Lot-et-Garonne et de Gironde et communauté d'agglomération Pays basque), tandis que d'autres, comme le département des Pyrénées-Atlantiques et l'agglomération de Dax, ont engagé une participation plus faible qu'attendue.
Il y a 3 ans et 27 jours

Pour peser dans la transition énergétique, l'hydrogène va avoir besoin de bras

INDUSTRIE. À l'occasion d'un salon consacré à cette énergie qui aura lieu en mai à Paris, la filière hydrogène met en avant la dynamique dont elle bénéficie en France comme à l'étranger. Les enjeux sont encore nombreux, notamment sur le plan de la main-d'oeuvre, mais les investissements et la production sont déjà là.
Il y a 3 ans et 27 jours

Blanchon se renforce aux Pays-Bas

ACQUISITION. Le groupe Blanchon, spécialisé dans les produits de finition, et d'entretien du bois et des vinyles, a acquis Rigo, fabricant de produits de finition pour le bois et de peintures pour les bâtiments patrimoniaux, implanté aux Pays-Bas.
Il y a 3 ans et 27 jours

Création d’une prime au rétrofit électrique pour les véhicules lourds

Alors que les transports représentent aujourd’hui le premier poste d’émissions de gaz à effet de serre en France, 23% des émissions du secteur sont dues aux poids lourds, autobus et autocars. Une transformation en profondeur est indispensable pour atteindre l’objectif fixé de neutralité carbone à l’horizon 2050.Afin de soutenir cette transition, le Gouvernement crée une incitation à la transformation d’un poids lourd, d’un autobus ou d’un autocar à motorisation thermique en véhicule à motorisation électrique grâce à une prime au rétrofit électrique. Cette aide était jusqu’à présent réservée au rétrofit électrique d’une voiture particulière, d’un véhicule utilitaire léger, d’un deux-trois roues ou d’un quadricycle motorisé.Le montant de la prime s’élève à 40% du coût de la transformation du véhicule, dans la limite de 50.000 euros pour un poids lourd et de 30.000 euros pour un autobus ou un autocar.Retrouvez en ligne :Les modalités d’accès à la prime iciLe décret ici
Il y a 3 ans et 27 jours

Installer une chaudière à bois : bien la choisir et bien l'entretenir

FICHE PRATIQUE. Le bois, en bûches ou en granulés, s'affiche comme le combustible dont les prix sont les plus stables et les plus bas. Un argument de poids, mais ce choix énergétique réserve aussi quelques contraintes que les installateurs doivent anticiper.
Il y a 3 ans et 27 jours

100 millions d’euros débloqués face au risque de sécheresse

Face au risque de sécheresse, le gouvernement a nommé le préfet Frédéric Veau en qualité de délégué interministériel, le 28 avril. Avec une enveloppe de 100 millions d’euros, il accélérera la mise en œuvre des mesures inscrites au Varenne de l’eau conclu le 1er février dernier par le ministère de l’Agriculture.
Il y a 3 ans et 27 jours

En 2021, le marché des Pac aérothermiques a dépassé le million d'unités

ÉCONOMIE. Le marché de la pompe à chaleur aérothermique a confirmé sa bonne dynamique en 2021, avec une percée, notamment, des équipements air/eau.
Il y a 3 ans et 27 jours

Au premier trimestre 2022, Saint-Gobain toujours en hausse grâce à la rénovation

RÉSULTATS. Le géant des matériaux de construction, Saint-Gobain, est en hausse de plus de 16,4% au premier trimestre 2022. Une performance fruit notamment de la bonne dynamique du marché de la rénovation en Europe.
Il y a 3 ans et 27 jours

RE2020 : le Conseil d'État rejette le recours pour inconstitutionnalité déposé par les filières du béton et de la terre cuite

Fin décembre 2021, plusieurs fédérations industrielles de la construction ont déposé une Question Prioritaire de Constitutionnalité auprès du Conseil d'État pour demander l'annulation « pour excès de pouvoir » des premiers décrets et arrêtés publiés en 2021 concernant les exigences et les méthodes de calcul de la RE2020. Ces organisations estimaient qu'une forme de favoritisme du recours au bois pour la construction de bâtiment était contraire à « la liberté d'entreprendre » et au « principe d'égalité ».« S'il est soutenu que les dispositions contestées établissent une différence de traitement entre la filière bois, qui présenterait de bons résultats en matière de stockage de carbone pendant la durée de vie des bâtiments, et les autres filières et matériaux, il résulte des termes des articles L. 171-1 et L. 171-2 du code de la construction et de l'habitation que les dispositions contestées s'appliquent indifféremment à tous les constructeurs et se bornent à introduire une exigence de résultats minimaux, sans identifier aucun matériau donné. Par suite, et en tout état de cause, il ne peut être sérieusement soutenu que ces dispositions porteraient atteinte au principe constitutionnel d'égalité devant la loi. »Avec la RE2020, « le législateur a entendu favoriser la réduction des émissions de gaz à effet de serre, dans un but de protection de l'environnement » en imposant une attente de résultats en termes de limitation de l'impact sur le changement climatique et calculée sur l'ensemble de la vie du bâtiment et en prenant compte du stockage de carbone durant le cycle de vie du bâtiment. Mais le Conseil d'État précise que « cette obligation n'impose toutefois pas aux acteurs de la construction un choix particulier de matériau, et ne fixe aucune prescription quantitative imposant directement une proportion de matériaux identifiés dans le bâti. L'atteinte ainsi portée à la liberté d'entreprendre des acteurs de la construction par le législateur n'est donc pas manifestement disproportionnée au regard de l'objectif d'intérêt général de protection de l'environnement ».Le Conseil d'État a donc déclaré dans sa décision du 29 mars « que la question de la conformité aux droits et libertés garantis par la Constitution des dispositions contestées ne présente pas un caractère sérieux. Il n'y a, dès lors, pas lieu de la renvoyer au Conseil Constitutionnel ».
Il y a 3 ans et 27 jours

LGV Sud-Ouest : deux recours contre le plan de financement

Des élus, dont le maire écologiste de Bordeaux Pierre Hurmic, demandent "l'annulation du plan de financement" de ce projet ferroviaire à 14,3 Mds€.
Il y a 3 ans et 27 jours

L’UFC-Que Choisir défend devant le Conseil d’État le droit à un prix raisonnable de l'électricité

Alors que cette mesure salutaire est attaquée par plusieurs organisations syndicales d’EDF devant le Conseil d’État, l’UFC-Que Choisir intervient ce jour dans la procédure en soutien du gouvernement compte tenu des effets inflationnistes qui résulteraient de son annulation. L’association demande parallèlement au président de République de prendre toutes les mesures permettant d’écarter une potentielle explosion de 47% des factures d’électricité des consommateurs en 2023.Une mesure gouvernementale limitant la hausse des factures d’électricité contestée par les syndicats de salariés d’EDFAlors que la hausse du tarif réglementé de vente aux particuliers (TRV) aurait pu atteindre 35% TTC en 2022, le gouvernement – sous l’impulsion de la société civile et de la Commission européenne – a pris plusieurs mesures pour la limiter. Parmi elles, outre la baisse de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (passée de 22,5 €/MWh à 1 €/MWh), le gouvernement a décidé d’agir sur l’ARENH, un dispositif permettant aux concurrents d’EDF d’acheter à un prix régulé une partie de sa production nucléaire. En relevant le plafond de l’ARENH de 100 à 120 TWh, EDF doit ainsi davantage rendre accessible à ses concurrents – et par capillarité faire bénéficier à leurs clients – l’avantage compétitif du parc nucléaire par rapport aux prix sur les marchés de gros.Les syndicats de salariés d’EDF attaquent actuellement devant le Conseil d’État les textes réglementaires précisant les modalités de ce relèvement du plafond de l’ARENH, en arguant notamment qu’il affaiblirait la situation financière d’EDF. S’il est vrai qu’EDF tirerait davantage profit de la vente de 20 TWh de sa production nucléaire sur les marchés à des cours en pleine ébullition autour de 200 €/MWh plutôt que d’en faire bénéficier les consommateurs français au prix régulé de 46,2 €/MWh, le véritable scandale réside dans le fait que les consommateurs sont privés depuis 2019 de la pleine jouissance de la rente nucléaire (1) alors qu’ils ont financé la construction des centrales, et sont ainsi artificiellement surexposés aux prix de l’électricité sur les marchés internationaux.Une annulation de la hausse du plafond de l’ARENH pourrait entraîner un rattrapage tarifaire de 16%Si la faible sensibilité de ces syndicats au montant de la facture d’électricité peut s’expliquer (puisque les salariés d’EDF bénéficient de « l’avantage énergie » : gratuité de l’abonnement, fourniture d’électricité à un prix équivalent à 4% du prix de base et exonération des taxes) (2), pour l’immense majorité des consommateurs, le prix de l’électricité constitue une préoccupation aussi forte que légitime. Et les conséquences qu’aurait pour les consommateurs une annulation du plafond de l’ARENH seraient concrètes et désastreuses. En effet, en se focalisant sur les seuls intérêts pécuniaires d’EDF, le recours de ses syndicats de salariés passe sous silence le fait qu’une telle annulation contraindrait vraisemblablement les concurrents d’EDF à augmenter leurs prix, mais que surtout les 65% de ménages au TRV seraient également affectés, puisque le TRV est calculé de telle sorte que plus la quantité d’électricité vendue au tarif de l’ARENH est limitée, plus son prix est élevé (3).Concrètement, si la hausse du TRV en 2022 n’avait pas été plafonnée à 4% par le gouvernement, elle aurait atteint 20% avec un plafond d’ARENH à 100 TWh. D’après les calculs de l’UFC-Que Choisir cette hausse aurait été réduite à 10% avec un plafond à 120 TWh. Dès lors, annuler les textes administratifs permettant aux fournisseurs alternatifs d’avoir accès à 20 TWh supplémentaires pourrait aboutir à ce qu’un rattrapage tarifaire de 16% soit effectué sur les factures des consommateurs en 2023 au titre du plafonnement à 4% effectué en 2022. En effet, bien que le gouvernement se soit engagé à ne pas procéder à un tel rattrapage, le flou demeure sur l’effectivité de cette promesse (4).Attention au scénario catastrophe en 2023 : + 47 % de hausse des factures !Limiter le risque d’un rattrapage massif sur les factures en 2023 est d’autant plus indispensable qu’un tel rattrapage viendrait s’ajouter à une hausse des factures qui pourrait déjà être phénoménale hors rattrapage. En effet, compte tenu de la cherté actuelle de l’électricité sur les marchés de gros et de l’absence d’arguments plaidant pour une baisse tangible au cours des prochains mois, l’UFC-Que Choisir estime (5) que la hausse du tarif réglementé en 2023 pourrait faire flamber les factures des consommateurs de 32%. Ainsi, un ménage moyen chauffé à l’électricité verrait sa facture bondir de 1 615 euros à 2132 euros. Si en plus un rattrapage tarifaire intégral en 2023 lié au plafonnement en 2022 du TRV devait avoir lieu, c’est une facture annuelle d’électricité de 2 380 euros (+765 euros, soit +47,3%, par rapport à 2022) qui viendrait peser lourdement et indûment sur le pouvoir d’achat des consommateurs. Soucieuse de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs en assurant qu’ils puissent pleinement bénéficier de la compétitivité du parc nucléaire qu’ils ont financé, l’UFC-Que Choisir a donc décidé d’intervenir devant le Conseil d’État pour soutenir le bien-fondé de la décision du gouvernement d’augmenter le plafond de l’ARENH à 120 TWh en 2022. De plus, compte tenu de l’inquiétante perspective inflationniste des factures d’électricité en 2023, l’association presse le Président de la République : D’assurer que l’engagement pris par le ministre de l’Économie de ne pas faire supporter en 2023 aux consommateurs un rattrapage de factures au titre du plafonnement du TRV en 2022 soit traduit dans les faits ; De prendre au plus vite l’ensemble des dispositions permettant de limiter la hausse du TRV en 2023 (augmentation du plafond de l’ARENH à 150 TWh comme le permet la loi, fin de la TVA sur les taxes…). Notes (1) En raison du mécanisme d’écrêtement des demandes ARENH, précédemment décrit dans le détail par l’UFC-Que Choisir. Notons que l’UFC-Que Choisir déplore l’organisation actuelle du marché de l’électricité et formule des propositions de réformes (cf. Ibid.). (2) https://www.ccomptes.fr/system/files/2019-02/06-politique-salariale-EDF-SA-Tome-2.pdf (3) Cf. Ibid. (4) https://www.quechoisir.org/billet-du-president-plafonnement-du-prix-de-l-electricite-la-fausse-promesse-du-gouvernement-n98264/ (5) En se basant sur la formule officielle de calcul du TRV, et en prenant pour hypothèse un prix moyen du produit calendaire base 2023 de 200 €/MWh d’ici à la fin de l’année (un chiffre inférieur à celui actuellement constaté), un prix de 300 €/MWh pour le produit de pointe, et un maintien des autres paramètres ayant dicté l’élaboration du TRV en 2022 (frais de réseaux, prix sur le marché de capacité, coûts commerciaux et marge d’EDF).
Il y a 3 ans et 27 jours

Les Assises de la forêt et du bois s'achèvent sur "une vision ambitieuse"

INDUSTRIE. Conciliabule organisé à l'initiative du Gouvernement, les Assises de la forêt et du bois se sont achevées en proposant "quatre piliers" censés garantir le développement d'une filière en manque de structuration à l'aube d'une probable explosion de la demande en bois pour la construction et pour l'économie bas-carbone. Détails.
Il y a 3 ans et 27 jours

Le jalonnement cyclable franchit un cap de cohérence

La bible du jalonnement des réseaux et itinéraires cyclables se désigne déjà par son acronyme : le Jarlic, promis au destin de « best-seller de l’écosystème vélo du printemps 2022 » selon Camille Thomé, directrice de l’association de collectivités Vélo & Territoires. 500 internautes réunis par cette dernière ont assisté, le 15 avril, au webinaire de présentation de ce guide de référence pour la maîtrise d’ouvrage départementale et intercommunale.
Il y a 3 ans et 27 jours

Le Gouvernement veut accélérer le développement de la production de biométhane

Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, annonce ce jour le lancement d’un nouveau dispositif de soutien par appel d’offres pour la production de gaz renouvelable en France. Le premier appel d’offres vise à soutenir la réalisation et l’exploitation d’installations de production de biométhane injecté dans les réseaux de gaz naturel correspondant à une production de 1,6 TWh PCS/an. Ces projets bénéficieront d’un soutien public sous la forme d’un contrat d’achat du biométhane produit.Grâce au soutien significatif apporté par l’Etat, le développement de la filière de production de biométhane s’est accéléré au cours des derniers mois : au 31 décembre 2021, 365 installations injectent du biométhane dans les réseaux de gaz naturel. Leur capacité de production s’élève à 6,4 TWh/an, soit une progression de 56 % en un an. Afin d’atteindre les objectifs fixés par la Programmation pluriannuelle de l’énergie à l’horizon 2028, le développement de la production de biométhane doit s’accélérer pour attendre une production de 14 à 22 TWh par an.L’appel d’offres se divise en 3 périodes. Une première période, avec une date limite de remise des offres en décembre 2022, permettra la contractualisation d’une capacité de production cumulée de 500 GWh PCS/an. Deux autres périodes, avec des dates limites de remise des offres respectivement fixées en juin et décembre 2023, porteront chacune sur la contractualisation d’une capacité de production cumulée de 550 GWh PCS/an. L’appel d’offres porte au total sur une capacité de production de 1,6 TWh PCS/an.Les lauréats bénéficieront d’un contrat d’obligation d’achat du biométhane produit sur une durée de 15 ans. Le lancement de cet appel d’offres permet de mettre en œuvre l'objectif de développement des capacités de production de biogaz mentionné dans le Plan de résilience présenté par le Premier ministre le 16 mars dernier.Par ailleurs, afin d’accélérer le développement de la production de biométhane, le Gouvernement a publié le décret relatif au dispositif de certificat de production de biogaz. Ce nouveau dispositif permettra à l’avenir de compléter les dispositifs de soutien public, en faisant participer les fournisseurs de gaz naturel au développement de la production de biométhane.Ainsi, les fournisseurs de gaz naturel auront désormais l’obligation de contribuer à la production de biogaz, en restituant à l’Etat des certificats de production de biogaz. Les fournisseurs de gaz naturel pourront s’acquitter de cette obligation, soit en produisant directement du biogaz injecté dans un réseau de gaz naturel, soit en acquérant des certificats auprès de producteurs de biogaz.Ce dispositif permet ainsi aux producteurs de biogaz de disposer d’un revenu associé à la commercialisation des certificats de production de biogaz, venant s’ajouter au revenu de la vente physique du biogaz.Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, déclare : « La crise actuelle de l’énergie nous le rappelle : nous devons sortir au plus vite des énergies fossiles en développant rapidement des alternatives décarbonées. Développer nos capacités de production de biogaz est un des leviers pour accélérer et assurer notre indépendance énergétique. Ce nouveau dispositif de soutien par appels d’offre et demain les certificats de production de biogaz, attendus par la filière, nous mettent sur la bonne voie pour atteindre cet objectif. »l’AFG, le Club Biogaz de l’ATEE et le SER saluent les signaux positifs envoyés par le Gouvernement pour l’essor de la filière L’Association Française du Gaz (AFG), le Club Biogaz de l’Association Technique Energie Environnement (ATEE), et le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) saluent le lancement de l’appel d’offres « biométhane injecté » et la publication du décret sur les certificats de production de biogaz (CPB), des signaux encourageants qui témoignent d’une volonté d’accélérer le développement des gaz renouvelables en France. Le lancement, mercredi 27 avril, d’un appel d’offres « biométhane injecté » par le Ministère de la Transition écologique et la publication du décret sur les certificats de production de biogaz constituent un vrai signal positif adressé à la filière. Ils témoignent de la volonté du Gouvernement d’accélérer le développement des gaz renouvelables en France pour réussir la transition énergétique, dans un contexte de tensions internationales et de flambée des prix de l’énergie.Ces deux textes tiennent compte des principales observations formulées par nos associations. Ces dernières seront force de propositions pour finaliser ces deux dispositifs afin de maximiser le nombre de projets susceptibles de candidater aux périodes suivantes de l’appel d’offres et de déterminer la trajectoire d’incorporation de biométhane dans le portefeuille des fournisseurs de gaz. Enfin, les signataires réaffirment le haut potentiel des gaz renouvelables. Nos organisations resteront mobilisées aux côtés du Gouvernement pour compléter le cadre économique et réglementaire de l’ensemble des filières de production de gaz renouvelables, retrouver une dynamique de développement qui est aujourd'hui ralentie, et ainsi atteindre 20 % de la consommation de gaz dès 2030.
Il y a 3 ans et 27 jours

Les autorisations de construction de logements ont bondi au premier trimestre

CONSTRUCTION. Les dernières statistiques publiées par le ministère de la Transition écologique montrent un dynamisme des autorisations et mises en chantier de logements.