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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Acpresse Béton

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Il y a 2 ans et 177 jours

Lafarge La Malle malmenée par des militants écologistes

La cimenterie Lafarge de La Malle (13) a été victime d’une attaque opérée par des militants écologistes. [©Holcim]. Samedi 10 décembre 2022, la cimenterie de La Malle, implantée à Bouc-Bel-Air (13), a été victime d’une attaque opérée par des militants écologistes. Ceux-ci reprochent l’impact sur le climat de cette usine. De son côté, Lafarge fait part de son incompréhension : « S’attaquer au leader de la décarbonation des matériaux de construction revient à attaquer tous les acteurs de l’industrie mobilisés dans notre pays en faveur de la transition écologique, déclare Loïc Leuliette, porte-parole de Lafarge. A l’heure de la réindustrialisation de la France, cette attaque est d’autant plus regrettable au regard de l’implication de notre entreprise dans les territoires. » Un site exemplaire en matière de transition écologique Lire aussi : L’usine Lafarge La Malle passe à la biomasse En effet, le site de La Malle Bouc-Bel-Air du groupe Lafarge est un modèle français et européen dans la production de matériaux de construction bas carbone. A l’heure actuelle, il mène deux projets lauréats du fonds décarbonation de France Relance. Tout d’abord, la “Formulation bas carbone”, qui vise à la production pérenne de l’argile calcinée pour des ciments innovants et bas carbone. Ensuite, “l’Energie décarbonée”, qui est un atelier de traitement pour le recyclage de biomasse issue de “fines de bois”. Cette ressource est ensuite utilisée comme combustibles alternatifs décarbonés pour les opérations de production. Le Sfic au soutien de Lafarge Pour sa part, le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) a apporté son soutien à Lafarge. Il a dénoncé l’attaque avant de rappeler l’importance de l’industrie cimentière pour l’économie circulaire. Chaque année, ce sont plus de 1,5 Mt de déchets qui sont valorisés dans les 25 cimenteries françaises. Et quelque 1,8 Mt de CO2 d’origine fossile sont ainsi économisés. L’industrie cimentière française représente 25 000 emplois, le plus souvent locaux. Le Sfic met en lumière les efforts fournis par la filière en matière de transition écologique. Il a assuré son soutien à tous ses adhérents, dont l’usine de La Malle fait partie. De son côté, Lafarge a déposé une plainte. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 178 jours

Tout sur la préfabrication au centre de design de l’Uqam

Production par lots. Procédé Camus de construction pour panneaux en béton armé, 1954. [©Courtesy of US National Archives] Le Centre de design l’université du Québec à Montréal (Uqam) présente “Architectures en production. Visées de la préfabrication, un regard historique et analytique”. Une exposition qui porte sur la préfabrication architecturale à travers le temps et ses différentes typologies de construction. Elle propose des maquettes, des photographies, des illustrations de systèmes constructifs. Et pour les non-initiés, un glossaire des termes de la préfabrication. A travers 200 ans d’histoire et plus de 700 réalisations conçues dans une cinquantaine de pays, des projets historiques et contemporains y sont mis en perspective. Afin de comprendre les liens entre l’évolution de nos sociétés et leurs modes de construction. Lire aussi : Raymond Camus : Pape de la préfabrication lourde La préfabrication tout au long du XXe siècle Mécanisation du chantier. Tournalayer : Méthode de transports et de coffrages mobiles pour structures en béton armé, 1952. [©LeTourneau University Archives] L’exposition montre la diversité et l’abondance de l’expérimentation depuis le début de l’industrialisation. Elle met en place une chronologie graphique de propositions, qui révèle comment les méthodologies de fabrication ont dicté la trajectoire de la préfabrication tout au long du XXe siècle. Et continuent de façonner les stratégies contemporaines. Une analyse comparative de projets clefs met aussi en lumière la relation conceptuelle entre “l’ancienne” et la “nouvelle” préfabrication. Enfin, quatre prototypes présentés sous forme de maquettes illustrent des approches récurrentes, couvrant les vastes possibilités de la préfabrication. Lire aussi : La préfabrication à la mode du bas carbone De la simple préfabrication d’éléments aux systèmes de construction industrialisés très complexes, en passant par la construction hors site, l’architecture d’aujourd’hui est stimulée par la numérisation avancée. Tous ces concepts pointent vers la même idée : la préparation de sous-ensembles reproductibles dans un environnement contrôlé, avant d’être utilisés dans la réalisation d’un bâtiment. L’attrait de la préfabrication réside dans sa capacité à accroître la productivité et la qualité, tout en condensant les échéanciers et en réduisant les coûts. La préfabrication idéalisée par les architectes a produit certaines des visions les plus passionnantes, puissantes et ambitieuses de la discipline. Aujourd’hui, l’application de la fabrication additive et numérique renouvelle la quête de fabrication de l’avenir. Avancées avec le Modernisme Maison des jours meilleurs : Maison prototype avec noyau central sur socle en béton, 1956. [©CNAC/MNAM, Dist. RMN-Grand Palais] Parfois critiquée pour ses modèles standardisés et répétitifs, la préfabrication a alimenté le désir de nouveauté architecturale du Modernisme. Fabricants, inventeurs, designers industriels, architectes, constructeurs et artisans spécialisés ont tous développé des attitudes spécifiques à l’égard de la construction hors site. Si certains y voyaient un potentiel pour résoudre des problèmes, tels que les crises du logement et la stagnation de la productivité du secteur de la construction. D’autres ont perçu une menace pour la créativité et le caractère distinctif de l’architecture. Jusqu’au 22 janvier 2023Centre de design de l’Uqam1440 rue SanguinetMontréalEntrée libre Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 179 jours

Gutech Oman imprime 3 bâtiments en seulement 8 j

Les nouveaux bâtiments imprimés en 3D béton ont été réalisés à Duqm, la zone économique d’Oman. [©Cobod] Après avoir réalisé en décembre 2021, un bâtiment de 190 m2 en 3D béton, Gutech fait de nouveau parler d’elle à Oman ! L’université technologique allemande récidive, en établissant un nouveau record dans le domaine de la fabrication additive. Celui d’imprimer 3 nouveaux bâtiments en seulement 8 j à Duqm, à 540 km de Mascate, capitale du pays. « Nous avons introduit l’impression 3D béton dans le Sultanat d’Oman, déclare Yousuf Al Bulushi, vice-recteur adjoint pour l’innovation et les services éducatifs de Gutech. Grâce à ce procédé, il est possible de construire très rapidement. Nous voulons aller au-delà des attentes. » Le premier des nouveaux bâtiments imprimés est un café commercial de 81 m2. Le temps total d’impression a été de 22 h. L’équipe de Gutech a achevé cette construction d’une hauteur de 3,70 m en 3 semaines. Pour ce faire, seulement 19,60 m3 de béton ont été utilisés et fabriqués en très grande majorité (99 %) à partir de matières disponibles localement. Lire aussi : Une première maison imprimée en 3D à Bornéo Une méthode approuvée Le second bâtiment abrite des toilettes publiques. D’une superficie de 20 m2, il se développe sur une hauteur de 3,50 m. Sa construction a duré 13 h réparties sur 2 j et a nécessité 10,60 m3 de béton. Quant à la dernière réalisation, il s’agit d’une maison de pêcheur de 72 m2.  Cette habitation de 3 m de haut a été érigée en 19 h sur 2 j, à l’aide de 17,3 m3 de béton. Tous les bâtiments ont été édifiés en coopération avec l’entrepreneur général Teejan et ont vu la mise en œuvre de l’imprimante de construction Cobod. Les autorités de Duqm ont approuvé cette méthode et ont fourni les permis pour les bâtiments.  « Avec l’utilisation des courbes de formes non conventionnelles, ces édifices correspondent à la nature futuriste et ambitieuse de Duqm », se réjouit Zaid Marmash, architecte en chef et responsable du Moyen-Orient chez Cobod. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 179 jours

Sur France 3 : “Oscar Niemeyer, un volcan brésilien au Havre”

Le film “Oscar Niemeyer, un volcan brésilien au Havre” sera diffusé sur France 3 Normandie, le jeudi 15 décembre 2022, puis en replay sur France TV. [©Julien Donada] Le film “Oscar Niemeyer, un volcan brésilien au Havre” sera diffusé sur France 3 Normandie, le jeudi 15 décembre 2022, puis en replay sur France TV. Réalisé par Julien Donada et Raphaëlle Saint-Pierre, ce documentaire retrace la construction du Volcan, la maison de la culture du Havre “made in André Malraux”, imaginé par le célébrissime architecte brésilien Oscar Niemeyer… « Nous avons travaillé plusieurs années sur ce sujet. Nous voulions comprendre comment Oscar Niemeyer avait été accueilli par ses comparses communistes en France ? Comment ce Volcan avait pris forme sous les yeux mi-curieux, mi-interloqués des Havrais », se souvient Raphaëlle Saint-Pierre. Lire aussi : Disparition d’Oscar Niemeyer : Adeus Oscar Architecte en exil après le coup d’état de l’armée brésilienne, Oscar Niemeyer se précipite en France et sera soutenu par ses confrères communistes. Si le film raconte comment le Parti communiste français façonne son image et travaille à sa modernité grâce à l’architecte brésilien, il fait aussi le portrait d’un homme singulier, qui aime à la folie les courbes des femmes. Loin des films où les historiens prennent toute la parole, celui-ci est raconté “de mémoire humaine” : celle des habitants de la cité océane, des architectes qui ont travaillé sur le projet (tels Paul Chemetov, Jean Deroche, Catherine Tricot…) et des figures communistes comme Roland Leroy. Oscar Niemeyer tout fringuant… Richement illustré d’archives d’époque, ce documentaire nous replonge dans les méandres de la réalisation de cet ensemble architectural. Qui respecte de bout en bout le parti pris des immeubles attenants signés Auguste Perret. Le courbes du premier venant s’étirer dans la verticalité et l’horizontalité des seconds. Adoré ou détesté, on se rend compte combien Le Volcan fait désormais partie intégrante du Havre. Une véritable signature. Lire aussi : Auguste Perret : Bâtisseur d’un nouvel ordre « La culture, c’est ce qui répond à l’homme quand il se demande ce qu’il fait sur la terre », rappellait André Malraux. Le 24 juin 1961, le ministre de la Culture du général de Gaulle inaugure la première maison de la culture de France. D’autres suivront, à Bourges, Caen, Amiens. Pot de yaourt ? Os à moelle ? Centrale atomique ? Ce sera plus sobrement Le Volcan. L’histoire commence dans un musée détruit lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle se poursuit au théâtre de l’Hôtel de Ville, puis désormais célèbre Volcan imaginé par Oscar Niemeyer. Dans les années 1980, c’est au tour de Jack Lang, alors ministre de la Culture de François Mitterrand, d’inaugurer le nouvel ensemble remis au goût du jour. On retrouve un Oscar Niemeyer, architecte communiste – et toujours fier de l’être. On découvre toute une aventure humaine. Un documentaire ludique à découvrir absolument. Lire aussi : Festival : Béton ? Ça se passe au Havre ! Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 179 jours

Sika Mix&Cast, l’adjuvantation des bétons préfabriqués

Sika Mix&Cast combine l’utilisation de 3 adjuvants, seuls ou en synergie. [©Sika] Sika a développé un nouveau concept d’adjuvantation sur mesure à destination des bétons préfabriqués. Son nom ? Sika Mix&Cast. Cette solution combine l’utilisation de 3 adjuvants, seuls ou en synergie. A savoir, le réducteur d’eau Sika Viscocrete 1000 Kronocast, le régulateur de l’ouvrabilité Sika Viscocrete 500 Flowcast et l’accélération de la prise. Cette adjuvantation sur mesure permet d’adapter le béton à toutes les formulations mises en œuvre en usines de préfabrication. Et de répondre aux défis actuels de la filière. A savoir, la conception de bétons bas carbone, l’emploi de matériaux locaux ou issus du recyclage, et l’adaptation à la saisonnalité. Ce concept garantit une flexibilité permanente face aux multiples besoins et usages, tout en assurant une facilité de mise en œuvre et une optimisation des process. Lire aussi : Avec Mix&Flow, Sika réinvente l’adjuvantation du béton Trois adjuvants adaptés à tous les domaines d’application Grâce à son agilité, Sika Mix&Cast permet la fabrication de bétons bas carbone, en travaillant avec les multiples ciments contenant moins de clinker. Tels que les CEM II, CEM III, CEM IV, CEM VI. Résultats ? Une réduction de près de 50 % de l’impact CO2/m3. La nouvelle nouvelle offre Sika est tout à fait adapté pour la fabrication des bétons fluides et auto-plaçants. Ou à la préfabrication d’éléments à façon, d’escaliers, de panneaux de façade, de poutres, de prémurs… Enfin, elle optimise les temps d’étuvage. Le principe d’adjuvantation sur mesure est aussi compatible avec l’économie circulaire, en compensant les problématiques liées à la variation des matériaux entrant dans la composition du béton. Sika Mix&Cast  facilite ainsi l’utilisation de granulats locaux ou recyclés et ceux à forte teneur en argile. Enfin, elle apporte une réponse aux besoins essentiels de la préfabrication en béton : la prise en compte de la saisonnalité, en assurant une plage forte de variations de température en été (régulation de l’ouvrabilité) et en hiver (accélération de la prise). Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 179 jours

Recommandations pour une livraison du béton à la pompe en sécurité

Les recommandations SNPB et du SNBPE pour une livraison du béton à la pompe en sécurité sont disponibles. [©SNPB] Le Syndicat national du pompage du béton (SNPB) et le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE) viennent de publier une toute nouvelle fiche métier. Celle-ci rappelle les recommandations essentielles à respecter pour une livraison du béton à la pompe en sécurité. Ainsi, ce document mentionne tout d’abord les vérifications nécessaires avant toute livraison. A savoir : • Présence éventuelle de lignes électriques aériennes ou de réseaux enterrés à proximité de la zone de coulage ;• Dérogation de voirie ou de tonnage sur le chantier si nécessaire ;• Accès viabilisé au chantier et une zone de déploiement de la pompe ;• Fourniture par les chantiers d’un accès et d’un cheminement en hauteur sécurisé aux techniciens de pompage ;• Présence de garde-corps ou de protections collectives sur les planchers ou tous les ouvrages à couler situés en hauteur. Lire aussi : Le portrait du pompage du béton en France Cette fiche précise aussi les points à réaliser lors de la prise de commande et les différents documents à prévoir. Ainsi, le formulaire “Allo Commande” permet de signaler au prestataire de pompage tous les points nécessaires à connaître pour réaliser une prestation en toute sécurité. Autant d’éléments à intégrer au bon de commande : • Adresse du chantier, dérogations éventuelles…• Mentions de présence de lignes électriques, à préciser par oui ou par non. L’option “Ne sait pas” n’est pas conforme.• Nécessité de visiter ou faire visiter par le prestataire le chantier en cas de doute ou d’imprécisions. Des documents obligatoires à posséder Enfin, les recommandations SNPB listent les documents obligatoires à posséder. Le récépissé de Dict est le premier. En effet, avant d’effectuer des travaux à proximité de réseaux, les entreprises comme les particuliers doivent adresser une déclaration préalable aux exploitants concernés. Ceci, après avoir consulté le téléservice de recensement des réseaux ou un prestataire conventionné par le guichet unique. Les récépissés de Dict doivent être demandés aux clients utilisateurs de pompe lors de la prise de commande de la pompe et être ensuite fournis aux prestataires de pompe avant coulages. Pour mémoire, en cas de livraison chez un particulier, la délivrance d’une Dict demande entre 7 à 9 j non compressibles. Enfin, depuis le 1er janvier 2018, tous les techniciens de pompage doivent être détenteurs de l’AIPR (autorisation d’intervention à proximité des réseaux). Cette dernière à une durée de validité de 5 ans. Un technicien détenteur de l’AIPR a été formé à la “Mise en œuvre en sécurité des pompes à béton” par un formateur certifié Afnor Compétence. Aussi, s’il constate le non-respect de règles ou de recommandations de sécurité, il peut exercer son droit de retrait et doit en informer son responsable. Téléchargeable uniquement par les adhérents. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 181 jours

Le CSF IPC veut accélérer la décarbonation du bâtiment

Benoit Bazin, président du CSF IPC, a défini les priorités à réaliser en faveur de la décarbonation dans le secteur du bâtiment. [©Eric Garault] Dans le cadre de la Cop27, l’ambition de limiter la hausse des températures à 1,5°C a été réaffirmée. Afin d’y parvenir, le bureau exécutif du  Comité stratégique de filière “industries pour la construction” (CSF IPC) s’est réuni, le 23 novembre, à Strasbourg (67), pour définir ses priorités pour les années à venir. Ainsi, 3 dossiers sont au cœur de ses préoccupations. Le premier concerne la décarbonation des filières industrielles de la construction. Pour donner une impulsion à ce projet, un “club des engagés” regroupant les entreprises les plus en pointe va apparaître. De plus, le bureau suit la bonne avancée des travaux de chacune des filières. Ceux du ciment et de la métallurgie sont validés. Le verre, les tuiles et briques le seront très prochainement. Lire aussi : Jean-Christophe Barbant : Double fonction à l’AIMCC Des rénovations à amplifier Le second dossier porte sur la massification de la rénovation globale et performante des bâtiments. Le bureau a rappelé l’importance des restaurations de niveau BBC (Bâtiment Basse Consommation). Qu’elles soient réalisées en une ou plusieurs fois, elles ont un impact sur la lutte contre le changement climatique. Mais la dynamique actuelle n’est pas à la hauteur des objectifs fixés par le CSF. Par conséquent, ce dernier appelle les pouvoirs publics à changer d’échelle pour passer de 50 000 rénovations performantes par an à 500 000. Il demande aussi à l’Etat à jouer son rôle d’exemplarité pour la rénovation de leur patrimoine. Développer l’économie circulaire Quant au dernier dossier, le projet consiste à accélérer l’économie circulaire, avec la création en 2023 de la Rep Bâtiment. L’industrialisation des processus de recyclage doit s’intensifier et les entreprises doivent trouver des nouveaux débouchés pour leurs déchets. Un outil financier dédié va être installé au sein du plan d’investissement France 2030, en coopération avec les autres filières industrielles. « La filière de la construction est en mouvement pour porter de nombreuses solutions en faveur de la décarbonation, déclare Benoit Bazin, président du CSF IPC. Il est essentiel de s’intégrer dans une dynamique de l’économie circulaire. Nous avons initié plusieurs projets et nous attendons maintenant qu’ils soient soutenus par France 2030. Notre feuille de route permettra de tenir les engagements de l’Accord de Paris. » Le bureau a aussi fait le point sur les chantiers pour mener à bien tous ces projets. Porteurs d’espoir, ils permettront de créer de nombreux emplois dans la filière. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 182 jours

Concours Prima 2023 : Constituer le parc architectural du Groupe CB

La superposition de blocs de bétons, démontables, freinent la chute d’une pierre brute. Le visiteur expérimente la phase antérieure de sa chute au sol. Sa suspension laisse un passage pour l’homme. Pesanteur, enrochement et béton, 3,40 x 0,60 x 3,60 m, lauréat 2022 : Colleen Doherty, Ensa Saint-Etienne, collection Prima 2022. [©Groupe CB/Prima par Nicolas Guiraud] La superposition de blocs de bétons, démontables, freinent la chute d’une pierre brute. Le visiteur expérimente la phase antérieure de sa chute au sol. Sa suspension laisse un passage pour l’homme. Pesanteur, enrochement et béton, 3,40 x 0,60 x 3,60 m, lauréat 2022 : Colleen Doherty, Ensa Saint-Etienne, collection Prima 2022. [©Groupe CB/Prima par Nicolas Guiraud] Prima est une fondation du Groupe CB, spécialiste dans l’extraction et la valorisation des granulats, dans les Hauts-de-France. Créée en 2019, elle a pour but de constituer, année après année, un parc architectural. Elle a ainsi lancé un concours annuel à l’attention des étudiants européens en architecture et design. Ces derniers doivent penser l’architecture comme un espace sculptural minimal, imaginer la sculpture comme un espace à occuper par l’homme, pour instaurer un dialogue entre l’œuvre architecturale et le spectateur. L’édition du concours 2023 est lancée Comme un bug dans la réalité, un dysfonctionnement, une roche se retrouve piégé dans un mur. Situé entre l’artefact et le mobilier, Fusion permet au cours de s’approprier les structures. Fusion, enrochements et béton, 3,50 x 1,10 x 1,60 m, lauréats 2022 : Coline Miossec et Timothé Orloff, Haute-école des arts du Rhin, Mulhouse, Collection Prima 2022. [©Groupe CB/Prima par Nicolas Guiraud] Le Groupe CB a décidé de lancer la création d’un parc d’art architectural sur le site de son siège social, à Leulinghen-Bernes, près des Carrières de Ferques, plus grande carrière de France, entre Boulogne-sur-Mer et Calais. L’objectif est donner l’occasion aux étudiants lauréats de produire au maximum de 3 œuvres/an pérennes en pierre, béton ou acier. L’idée est de renouveler l’opération chaque année, afin de constituer à moyen terme, un véritable parcours artistique unique, composé de 20 à 25 premières créations. Ceci est une fenêtre. Six blocs de béton qui ne cachent pas la vue, mais qui au contraire la révèlent. La forme concave met en exergue deux visions différentes. En concentrant sa vision, on ne voit plus, on regarde. Vision, béton, 1,60 x 0,60 x 2,40 m, lauréats 2022 : Marine Bouvard et Léon Felix, Ecal Suisse, Collection Prima 2022. [©Groupe CB/Prima par Nicolas Guiraud] Ceci est une fenêtre. Six blocs de béton qui ne cachent pas la vue, mais qui au contraire la révèlent. La forme concave met en exergue deux visions différentes. En concentrant sa vision, on ne voit plus, on regarde. Vision, béton, 1,60 x 0,60 x 2,40 m, lauréats 2022 : Marine Bouvard et Léon Felix, Ecal Suisse, Collection Prima 2022. [©Groupe CB/Prima par Nicolas Guiraud] Ce parc sera donc l’œuvre de toute une génération. Ces réalisations sont rendues possibles par l’encadrement artistique et technique de l’Atelier 37.2, un atelier de micro-architecture fondé par Francesca Bonesio et Nicolas Guiraud. Celui-ci a pour mission d’accompagner les lauréats dans la réalisation de leur projet. Et de gérer l’interface avec les entreprises locales sélectionnées en charge de la mise en œuvre. Pour l’édition 2022-2023, le jury tranchera entre avril et juin 2023. A suivre… Plus de renseignements sur le concours ici. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 182 jours

Comprendre, Agir, Partager : les fondamentaux de l’UNPG

L’Union nationale des producteurs de granulats a été reconnue “Partenaire engagé pour la nature”. [©Unicem] Comprendre, Agir, Partager. Ce sont les 3 fondements de la feuille de route établie par l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG). En juin dernier, elle a été reconnue “Partenaire engagé pour la nature” par l’Office français de la biodiversité. S’inscrivant dans un programme initié par le ministère de la Transition écologique, cette récompense vise à renforcer la mobilisation de l’ensemble de la société civile vis-à-vis de la biodiversité. Elle vient mettre en lumière un engagement d’une trentaine d’années des producteurs français de granulats dans des démarches environnementales. Un programme précis est établi sur chaque carrière, afin de préserver l’éco-système du site et de restaurer, voire de créer, des espaces favorables à la biodiversité. Comprendre, Agir, Partager : 3 axes fondamentaux Lire aussi : UNPG et SNBPE : Qu’est-ce qu’un “Passeport Sécurité” ? L’UNPG a établi une feuille de route sur 3 axes clefs. Tout d’abord, Comprendre. Il s’agit de savoir évaluer l’empreinte biodiversité de la filière construction, par exemple grâce à des outils de calcul adaptés. C’est aussi l’amélioration des connaissances sur les fonctionnalités des sols en carrière et la participation à des programmes de recherche ou d’amélioration de la connaissance de certaines espèces. Ensuite, Agir. Former les acteurs sur la biodiversité, afin d’optimiser les connaissances et les compétences des exploitants de carrière. Il s’agit aussi de valoriser les “chantiers nature” et inciter les professionnels à suivre ces exemples. L’UNPG prévoit de mener des enquêtes et d’informer régulièrement les acteurs du monde de la construction sur le sujet du respect de la biodiversité. Enfin, Partager. L’UNPG ambitionne de partager les bonnes pratiques en matière de biodiversité, génie écologique et géo-diversité. Il faut ouvrir ce sujet aux jeunes et maintenir les relations entre acteurs publics et privés de la biodiversité. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 184 jours

Be positive

Rendez-vous sur BePOSITIVE, l’événement de ceux qui construisent le monde décarboné de demain !
Il y a 2 ans et 184 jours

Agyre accélère la formation en CFA

Visite des apprentis du BTP CFA Marne au centre de tri Trivalfer de Reims. Une manière de lier la théorie à la pratique. [©Agyre] Un an après leur rapprochement, Agyre et le CCCA-BTP accélèrent leur initiative. Ils avaient conclu un partenariat, afin d’accélérer le développement de l’économie circulaire dans la construction. Ceci, en formant davantage les futurs acteurs. Face aux défis du secteur de la construction, il est primordial d’instaurer cette problématique au cœur des programmes de formation. Dans le cadre de ce partenariat, l’association BTP CFA Grand Est s’est associée à Agyre pour faire de l’économie circulaire un fondamental de la promotion BP Maçon.  « La plupart de nos référentiels métiers intègrent, depuis quelque temps déjà, des logiques de développement durable, explique Arnaud Gouilly Fortin, directeur de la formation et de l’innovation de BTP CFA Grand Est. Mais ils sont complètement éteints sur la notion d’économie circulaire. Ce qui nous paraît absolument indissociable de cette démarche. » Une formation entre théorie et terrain Lire aussi : Agyre : Engager un mouvement systémique dans l’économie circulaire Dans ces parcours de formation, les notions fondamentales de l’économie circulaire sont appliquées au métier de la maçonnerie. Cependant, pour Arnaud Gouilly Fortin, il était important d’allier théorie et terrain : « Nous ne souhaitions pas avoir un opérateur qui soit purement théorique et totalement hors sol. Nous voulions un parcours de formation qui soit “opérationnalisable” assez rapidement pour nos jeunes, au bénéfice des entreprises qui les forment. » Pour démontrer la réalité territoriale de l’économie circulaire, les apprentis ont pu visiter un éco-quartier Réma’Vert, ainsi qu’un centre de tri à Reims. L’initiative a connu un véritable succès. Elle sera donc reconduite pour l’année 2022-2023. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 185 jours

ESTP et FFB, unis par les valeurs

Grégory Monod, président Pôle Habitat FFB, et Joël Cuny, directeur général ESTP, ont signé ce partenariat lors des 24h du Bâtiment. [©ESTP FFB pôle habitat] Lors des 24 h du Bâtiment, L’Ecole spéciale des travaux publics (ESTP) et le pôle habitat de la FFB ont conclu un partenariat. Celui-ci a pour objectif de promouvoir la formation, le recrutement et les compétences nécessaires aux entreprises de la maîtrise d’ouvrage privée. « L’enjeu de ce partenariat est important car il s’agit de faire connaître à nos étudiants les métiers de la maîtrise d’ouvrage privée », explique Joël Cuny, directeur général de l’ESTP. Ce partenariat se base sur une valeur commune : celle d’accompagner les jeunes dans la réussite de leur formation. Et cela jusqu’à la réalisation de leur projet professionnel. L’ESTP et la FFB ambitionnent de favoriser la visibilité des entreprises adhérentes auprès des étudiants. Avec pour finalité le recrutement des jeunes diplômés. Un partenariat pour la recherche, l’innovation et l’entreprenariat Lire aussi : La FFB revoit à la baisse ses prévisions pour 2023 Ce rapprochement entre l’ESTP et la FFB permettra aussi la mise en place d’activités d’innovation et de R&D, au sein du laboratoire de l’école. Ces recherches se concrétiseront par la présentation de travaux, d’appels à projets, nationaux ou européens, et d’appels à manifestation d’intérêt. Cette fois-ci l’objectif est de proposer une formation aux adhérents du pôle habitat de la FFB. Cela sur des sujets nouveaux comme les transitions numérique et écologique ainsi que sur la performance énergétique. « Le Pôle Habitat FFB et ses adhérents vont pouvoir renforcer leur participation aux activités de formation et de recherche de l’ESTP. Ils pourront bénéficier de perspectives de recrutement de collaborateurs à même de répondre aux nombreux challenges que la construction de logement doit relever », conclut Grégory Monod, président du pôle habitat de la FFB. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 186 jours

Grand Est : 28 logements passifs en Jackodur Atlas

C’est sur la commune de Bréviandes, en région Grand Est que quelque 18 logements passifs profitent de la performance Jackodur Atlas. [©ADS Architecture] C’est sur la commune de Bréviandes, en région Grand Est, qu’un projet de construction passive de 28 logements est en cours. Il se développe sur un terrain de 3 050 m2 prévoyant la réalisation de 3 bâtiments distincts, avec une emprise au sol de 2 x 280 m2 et de 265 m2. Les deux premiers compteront 10 logements individuels. Ils seront constitués à l’identique de 5 logements type 3 en duplex accolés. Le troisième bâtiment comprendra 8 logements collectifs de type 2 superposés. Des exigences élevées L’ensemble s’envisage dans une démarche environnementale forte avec la certification de ces habitations en construction passive. Le maître d’ouvrage (Troyes Aube Habitat) a choisi une structure à ossature bois et des isolants extérieurs issus de la filière bois. Il a prescrit le procédé Jackodur Altlas, qui offre une solution performante permettant de réaliser une isolation très efficace, sans ponts thermiques. Le procédé accorde aussi une rapidité et une simplicité de mise en œuvre. Les exigences de la certification sont les suivantes : des besoins de chauffage ≤ 15 KW/h/an/m, une infiltrométrie 0,6 h-1 à N50, un maintien du confort d’été. Mais aussi un contrôle de l’air intérieur et enfin, l’interdiction des fibres minérales dans les filtres. Lire aussi : Jackon Insulation dans le giron du groupe Bewi Une solution idéale pour l’architecte Pour l’architecte Sébastien Da Rosa, le système Jackodur Atlas a permis d’obtenir une isolation parfaite du radier béton. C’était une première pour lui. « Il est sans conteste très efficace, mais aussi simple à mettre en œuvre, ce qui n’est pas forcément le cas des autres techniques proposées sur le marché. C’est exactement ce que je recherchais et l’expérience a été concluante. L’absence de pont thermique est un atout incontestable pour atteindre les critères imposés par les constructions passives. Il faut aussi souligner l’accompagnement actif des équipes Jackon Insulation. La mise en place d’un système assurant le hors-gel de la construction a pu être élaborée très rapidement et simplement par l’encastrement vertical d’un écran thermique en XPS sur le pourtour du fond de forme. Le bureau technique de Jackon Insulation nous a immédiatement orientés vers cette solution technique qui devait avoir lieu avant la pose du système Jackodur Atlas. La décision a été à la fois rapide, pertinente et en parfaite conformité avec les hautes exigences de ce chantier. » Réalisée par l’entreprise Geciba Les équipes de l’entreprise Geciba se sont chargées du terrassement et de la mise en place des dalles Jackodur Atlas. Pour Bernard Lebreton, gérant de Geciba, contrairement à l’architecte, ce n’était pas une première. Il connaît le procédé et apprécie en particulier sa facilité et rapidité de pose. Tout est préparé sur mesure en usine pour être livré prêt à poser selon un plan qui indique l’emplacement précis des éléments. L’ancrage supplémentaire pour le hors-gel n’a pas non plus posé de problème. « En plus de la facilité et de la rapidité de mise en œuvre, il faut insister sur l’absence de pénibilité du travail en raison de la légèreté des éléments, ainsi que sur la propreté du chantier permise avec le procédé Jackodur Atlas. » Une mise en œuvre sans aucun problème La pose du système s’effectue sur une chape en béton maigre de 3 à 4 cm. Les blocs de coffrage sont emboîtés au fur et à mesure dans les éléments latéraux spécifiques. Et les éléments de surface se posent aisément grâce aux feuillures alternées. Quant à la mise en œuvre et le repérage des éléments à l’avancement du chantier, ils sont définis par un plan de pose et de colisage précis. Les réservations à travers les panneaux sont, elles, réalisées avec une scie-sabre. La mousse de fixation Jackodur permet ainsi de verrouiller thermiquement et efficacement les sorties VRD. La pose a été effectuée en 1 journée et demie. Un film polyéthylène est mis en place par pose flottante et en recouvrement de 150 mm minimum. Les bâtiments passifs seront équipés par la suite de ballons de production d’eau chaude sanitaire avec panneaux solaires. Ceci, en corrélation avec la démarche environnementale souhaitée. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 186 jours

Buildwise, nouvelle ère en Belgique

Les nouveaux locaux de Buildwise, à Zaventem [©Buildwise] Du changement en Belgique dans le secteur de la construction. Après plus de 50 ans d’existence, le Centre scientifique et technique de la construction change d’identité. Il devient Buildwise. C’est une mutation tournée vers l’avenir, qui voit bien au-delà de ce nouveau nom. Buildwise réaffirme ses objectifs : devenir d’ici 2025 un guide pour stimuler et soutenir la modernisation du secteur de la construction belge. Il est désormais un centre d’innovation fidèle à ses valeurs originelles et ambitionne de travailler sur 3 thématiques : les métiers, le green deal ou pacte vert et la construction 4.0. Nouveau nom et nouveaux moyens Changement de nom, changement de locaux. Buildwise a emménagé dans un bâtiment durable, entièrement rénové et qui correspond aux normes énergétiques les plus strictes. Situé à Zaventem, dans la périphérie Est de Bruxelles, il est une sorte de laboratoire. C’est un véritable terrain d’essais pour les nouvelles technologies avec, pour objectif, d’inspirer les professionnels de la construction. Grâce à son espace “Experience Center”, les acteurs du secteur pourront venir directement découvrir les technologies de leurs futurs chantiers. De centre de recherche à fédérateur et forum d’interactions entre les professionnels de la construction, Buildwise a évolué sans changer de fond. Dans le secteur de la construction, c’est l’innovation qui prime. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 188 jours

Fabemi rachète Sobemo et renforce son maillage territorial

Le groupe Fabemi compte 14 sites de production en France et dispose maintenant de l’usine Sobemo. [©Fabemi] Implanté depuis 1961 à Donzère (26), Fabemi prend de l’ampleur avec le rachat de Sobemo, basée à Nogent-sur-Seine (10). Une acquisition qui permet au groupe de disposer d’une usine produisant 70 000 t de blocs béton creux traditionnels par an. « Nous avons pour ambition d’augmenter notre capacité de production, déclare Julien Viossat, directeur commercial de Fabemi. Avec le savoir-faire de cet industriel, nous pourrons proposer à nos partenaires, en régions Grand Est et Ile-de-France, une qualité de produits et de service reconnue. » Cet investissement vise aussi à faire évoluer les outils de production de Sobemo, afin de réaliser les blocs béton isolants du groupe. De plus, l’impact carbone de son activité est réduite grâce à une distribution au plus près des sites de production. « De nouveaux investissements sont, d’ores et déjà, à l’étude pour développer le parc machines ainsi que l’offre produits de Sobemo. » Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 189 jours

L’activité des matériaux continue de s’effriter

D’après l’Unicem, l’activité des matériaux se contracte encore au 3e trimestre 2022. [©AC Presse] Après un premier repli au deuxième trimestre, l’activité des matériaux a continué à se détériorer au 3e trimestre 2022. Les conditions de production sont désormais confrontées à l’envolée des prix de l’énergie et du coût des intrants1. Ainsi, côté granulats, la production affiche, en septembre, une baisse de 2,6 % par rapport à août. Et en regard de septembre 2021, elle fléchit de près de – 7 %. Cependant, une petite lueur d’espoir laisse présager des lendemains moins difficiles. En effet, en comparaison au trimestre précédent, l’activité des granulats sur le  3e trimestre 2022 se contracte de seulement – 1,3 %. Quant au BPE, l’activité n’est l’imitée qu’à – 0,9 %. Sur les neuf premiers mois de l’année, tous les matériaux sont concernés par ce repli. Seules, les tuiles et les briques parviennent à sortir leur épingle du jeu, d’après l’Unicem… Lire aussi : L’Unicem Entreprises Engagées souhaite renforcer ses démarches Des difficultés à recruter Malgré cette situation complexe, due à l’inflation généralisée, les carnets de commandes demeurent bien garnis selon les professionnels du bâtiment. Ces derniers, dans le segment du gros œuvre, ont une visibilité de 9,6 mois de chantier. Néanmoins, les entrepreneurs restent inquiets à cause des difficultés à recruter de la main-d’œuvre. « Les obstacles limitant la production restent nombreux. Plus d’une entreprise sur deux (58 %) est aujourd’hui dans l’impossibilité d’accroître son activité dans le gros œuvre, indique l’Unicem. Les difficultés de recrutement figurent en tête des tensions et concernent 78 % des entreprises de ce secteur, qui restent engagées dans des processus d’embauche. » Un constat qui demeure un souci majeur pour respecter les délais des travaux. Les chefs d’entreprises envisagent « de relever leurs prix ces prochains mois ». 1Produit nécessaire au fonctionnement d’un ensemble, entrant dans une production. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 189 jours

L’Ifpeb, un socle technique pour des bâtiments “compatibles neutralité carbone”

L’Institut français pour la performance du bâtiment a présenté un socle programmatique pour des bâtiments “compatibles neutralité carbone”. [©IFPEB] L’Institut français pour la performance du bâtiment (Ifpeb) a présenté un socle programmatique pour des bâtiments “compatibles neutralité carbone”. Pendant 8 mois, les membres de l’Ifpeb ont travaillé sur le sujet. Issu de ces recherches, le socle technique part du constat que les objectifs prévus ont du retard. Seulement la moitié du chemin a été parcouru, dans l’objectif neutralité carbone horizon 2030, en trois quarts du temps. Ces experts constatent aussi la différence de rythme entre les rénovations et les constructions neuves. La taille du parc tertiaire a augmenté de 50 % entre 1990 et 2019. Alors que seulement 41 000 rénovations de logements en BBC ont été réalisées, loin des 500 000 prévues à la Stratégie nationale bas carbone. Le rapport donne alors des axes programmatiques, afin de réduire de façon immédiate l’impact carbone du bâtiment. 5 axes fondamentaux pour un bâtiment compatible neutralité carbone Lire aussi : Ifpeb : Appel à innovations “béton bas carbone” Le socle technique de l’Ifpeb donne 5 axes fondamentaux pour atteindre les objectifs neutralité carbone du bâtiment. Tout d’abord, le texte insiste sur le progrès constant, ne pas viser le “zéro carbone” trop vite. Le rapport explique devoir s’appuyer sur 3 leviers programmatiques : intensifier l’usage du bâtiment, atteindre la sobriété énergétique. Le 3e levier est l’adaptation de la consommation pour consommer mieux. Le bâtiment compatible neutralité carbone doit aussi évaluer son potentiel de décarbonation maximum, ainsi que sa performance carbone énergie. Enfin, il faut calculer la performance carbone matériaux du bâtiment. La démarche proposée par l’Ifpeb n’est pas un label ou une certification. C’est une véritable démarche pour baliser une marche à suivre vers la neutralité carbone. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 190 jours

ToughBuilt renforce sa présence sur le marché français

Dès début 2023, ce sont de multiples nouveautés que ToughBuilt prévoit de lancer. [©ToughBuilt] Fort du succès rencontré lors du Mondial du Bâtiment, début octobre dernier à Paris, ToughBuilt annonce accélérer son développement en France. Le fabricant américain d’outils et d’équipements à destination des professionnels du BTP affiche ses ambitions. Avec le renforcement de son équipe commerciale comme point de départ. « L’affluence sur notre stand sur le salon Batimat et l’engouement des professionnels du secteur vis-à-vis de nos produits a confirmé le fort potentiel de ToughBuilt en France. Ce fut une excellente occasion pour notre équipe commerciale, qui s’est vu renforcée en 2022, de se confronter davantage aux exigences du marché français. Je suis persuadé qu’elle saura y répondre avec brio », souligne Vahe Der Kureghian, directeur de ToughBuilt Europe. Ainsi, ToughBuilt entend compléter son équipe dans les mois à venir. Ceci, avec le recrutement d’au moins deux autres commerciaux en vue de mailler davantage le territoire. L’innovation au cœur de la stratégie de développement ToughBuilt est une entreprise guidée par l’innovation. Elle s’appuie sur sa propre équipe de recherche et développement, basée en Californie, pour concevoir des produits novateurs. La richesse des pochettes et ceintures, sacs à outils, tréteaux et tables de chantier, genouillères ou encore supports de scie à onglet permet de couvrir un large panel de métiers. La grande majorité de ses produits bénéficient d’une garantie étendue de 25 ans ! Avec d’ores et déjà près de 150 références au sein de son catalogue, ToughBuilt n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Dès début 2023, ce sont de multiples nouveautés que la marque prévoit de lancer. Dont sa gamme de niveaux et lasers récemment dévoilée et de nouvelles catégories d’outillage à main. Ainsi que de toutes nouvelles catégories de produits qui n’étaient jusqu’alors pas proposées. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 190 jours

Une première maison imprimée en 3D à Bornéo

La maison a été réalisée à l’aide d’une imprimante 3D béton de construction Bod2 de Cobod, à Sarawak, en Malaisie. [©Scib] Connue pour ses animaux sauvages et sa biodiversité, Bornéo, en Malaisie, abrite désormais sa première maison imprimée en 3D béton. Situé à Sarawak, dans la partie côtière Nord de l’île, cet édifice vient d’être révélé par l’entreprise Sarawak Consolidated Industries Berhad (Scib). D’une surface de 90 m2, l’habitation a été achevée en seulement 46 h, grâce à l’imprimante 3D de construction Bod2 de Cobod. « Nous sommes fiers d’avoir Scib comme client et de le voir réaliser un premier bâtiment à l’aide de notre procédé, se réjouit Simon Klint bergh, responsable de l’Asie-Pacifique pour Cobod. Ainsi, cet industriel pourra exécuter des projets de construction plus rapidement et à moindre coût. C’est la première de nombreuses maisons imprimées en 3D béton à venir en Asie-Pacifique. » Lire aussi : Holcim investit dans la technologie d’impression 3D Cobod. Une solution éco-responsable L’imprimante peut atteindre une vitesse d’impression de 1 m/s et permet d’empiler les couches de béton les unes sur les autres. Au total, la longueur d’impression a atteint 9 km, soit 145 couches extrudées en passe de 2 cm d’épaisseur. En ce qui concerne les murs extérieurs, ils ont été recouverts d’une couche de plâtre par l’équipe du Scib. Une pratique courante dans la région en raison des conditions climatiques très humides. « L’utilisation de technologies, telles que l’impression 3D intervient à un moment où les entreprises sont scrutées pour l’impact de leurs activités sur l’environnement, déclare Rosland Othman, directeur général du groupe et chef de la direction de Scib. Nous pensons donc que la fabrication additive est une solution essentielle pour agir de manière responsable. » Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 190 jours

Grand Prix d’architecture 2022 pour Christian de Portzamparc

Christian de Portzamparc vient de remporter le Grand prix d’architecture de l’Académie des beaux-arts (Prix Charles Abella) 2022, célébrant l’ensemble de son œuvre. [©2Portzamparc] L’écriture architecturale de Christian de Portzamparc rayonne depuis longtemps autour du monde. Des Etats Unis à la Chine, en passant l’Europe ou encore le Brésil, il a construit de nombreux bâtiments iconiques. Il vient de remporter le Grand prix d’architecture de l’Académie des beaux-arts (Prix Charles Abella) 2022. Célébrant l’ensemble de son œuvre. « Ce prix de consécration international est décerné à un architecte pour l’ensemble de son parcours et salue l’exemplarité d’une trajectoire dans le domaine architectural », indique l’Académie des beaux-arts Pour cette occasion, une exposition retraçant son travail se tiendra à Caen, du 8 décembre 2022 au 22 janvier 2023, au Pavillon Comtesse de l’Académie des beaux-arts. Lire aussi : Christian de Portzamparc “illumine” la galerie Kamel Mennour Retour sur le parcours de Christian de Portzamparc L’architecte français s’est fait connaître avec la conception de l’ensemble de logements des Hautes Formes à Paris, en 1979. En 1995, il imagine la Cité de la Musique, dans la capitale. De New York à Rio de Janeiro, il impose sa signature partout dans le monde. On retrouve le complexe résidentiel Nexus II à Fukuoka (1991), la tour LVMH ainsi que deux gratte-ciels à New York (1999 et 2015) ou le stade couvert Paris La Défense Arena (2017). Habitué à mener des projets dédiés à la musique, à la danse et à la culture, il a aussi conçu la Philharmonie Luxembourg (2005). Et la Cité des Arts, un complexe culturel à Rio de Janeiro (2013). Mais aussi, le Grand théâtre de Casablanca (2019) et l’Opera house de Shanghai (2020). L’année 2022 a été marquée par la livraison du nouveau campus de l’université parisienne de Sorbonne-Nouvelle. De plus, il est le premier architecte français à recevoir le Prix Pritzker en 1994. En 2004, le Grand Prix d’urbanisme lui est décerné. Et en 2018, la Japan Art Association lui remet le “Praemium Imperiale” dans la catégorie architecture, pour ses réalisations artistiques et son rayonnement international. Christian de Portzamparc devient alors le troisième architecte français à décrocher cette récompense, après Jean Nouvel et Dominique Perrault. Des qualités architecturales reconnues Le travail de Christian de Portzamparc est reconnu pour ses qualités distinctives. A savoir, des formes audacieuses, une démarche artistique et sa créativité de peintre aquarelliste. Il accorde une grande importance à l’interaction entre l’espace urbain et l’être humain. Sans pour autant rejeter la forme, il souligne que son but n’est pas uniquement la réussite esthétique. Toute forme créée doit se confronter à de bonnes raisons d’exister. A savoir, un meilleur usage et un plus grand confort, la capacité de rendre heureux. Mais aussi d’ouvrir à des sentiments poétiques, une connexion avec le site de construction existant. Christian de Portzamparc n’a jamais séparé architecture et urbanisme. Construire un quartier est pour lui une mission fondamentale. Il a renouvelé la vision de la structure urbaine à travers une méthode de conception qu’il a nommée “îlot ouvert”. Et qu’il a mise en pratique dans le quartier Masséna, à Paris. Le concept est aujourd’hui utilisé dans de nombreux projets de développement urbain. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 190 jours

L’OPPBTP fait face à la silice

L’exposition à la silice cristalline alvéolaire, enjeu de santé majeur dans le secteur de la construction. [©OPPBPT] Lire aussi : L’OPPBTP en mode formation L’OPPBTP poursuit sa mobilisation face au risque “silice cristalline alvéolaire”. Ainsi, l’organisme de prévention lance Carto-Silice, une campagne ciblée de mesurage à son exposition. L’objectif est de donner aux entreprises les préconisations et solutions, afin de réduire l’exposition des salariés au minimum. Associé à la Capeb, à la FFB, à la fédération Scop BTP et à la FNTP, l’OPPBTP a défini un périmètre de situations de travail jugées émissives et courantes. Ensemble, ils envisagent de réaliser une vingtaine de mesurages par mois sur toute la France. Les entreprises peuvent candidater pour proposer des chantiers appartenant au périmètre défini. Ainsi, une cartographie sera réalisée et les résultats exploités tout au long de la campagne, permettant d’établir peu à peu les fiches de préconisations. L’exposition à la silice cristalline alvéolaire, enjeu de santé majeur Depuis 2017, l’exposition à la poussière de silice cristalline alvéolaire est classée cancérogène en Europe. C’est en ce sens que l’OPPBTP avait mené des travaux sur le sujet, à la demande des organisations professionnelles nationales du BTP. Un premier état des lieux avait été réalisé. Il aura permis à l’organisme de mesurer l’exposition à cette poussière dans 21 situations de travail courantes. En 2021, la FNTP avait lancé une deuxième campagne nationale, spécifique au secteur des travaux publics. Depuis, les organisations professionnelles du bâtiment travaillent sur des solutions pour développer de nouveaux procédés de travail. La réduction de l’exposition des salariés à la silice cristalline alvéolaire est un enjeu majeur du monde du BTP. La nouvelle campagne de l’OPPBTP montre que le secteur de la construction l’a bien compris. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 190 jours

Rendez-vous Ecominéro : Ouvrez vos agendas !

Où, comment, pourquoi valoriser ses déchets de chantier : Ecominéro répond à toutes ces interrogations… [©ACPresse] Ecominéro prépare ses rendez-vous de décembre 2022. Créé par les industriels et les syndicats de la filière minérale, l’éco-organisme poursuit ses actions pour accompagner le déploiement de la Rep PMCB1. Dans un mois – C’est-à-dire dès le 1er janvier 2023 -, la mise en œuvre de cette Responsabilité élargie des producteurs sera opérationnelle. En ce sens, Ecominéro offre de nouveaux rendez-vous en présentiel et en distanciel avec, pour objectif, d’échanger autour de cette obligation de collecte, de recyclage et de valorisation des déchets. Lire aussi : Recyclage : Ecominéro affiche son barème pour 2023 Ecominéro en distanciel Ainsi, la direction client et opération d’Ecominéro propose, pour commencer, une série de webinaires destinés aux opérateurs et aux producteurs. Accessibles en distanciel, ils se dérouleront tout au long du mois de décembre : • Mardi 6 décembre de 10 h 30 à 12 h 00, • Jeudi 8 décembre de 9 h 00 à 10 h 30, • Mardi 13 décembre de 17 h 00 à 18 h 30, • Mardi 20 décembre de 15 h 00 à 16 h 30. Des dates et des horaires très variés pour s’adapter aux agendas et contraintes de chacun. Ecominéro en présentiel Ecominéro organise aussi, avec son partenaire Ecomaison, des séances d’information sur la Rep PMCB. En présentiel cette fois-ci. Ses actions se dérouleront : • Lundi 5 décembre, à Rennes, • Mercredi 7 décembre, à Toulouse, • Jeudi 8 décembre, à Bordeaux • Lundi 12 décembre, à Nancy. Pour tous ces évènements, l’inscription est gratuite, mais obligatoire, sur le site d’Ecominéro, en suivant ce lien. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux ! 1Produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment.
Il y a 2 ans et 190 jours

WCA accueille l’Américain Chasm

Chasm, qui rejoint la WCA est un spécialiste des nanotubes carbone. [©Chasm] La World Cement Association (WCA) a annoncé accueillir en son sein, en tant que membre corporate associé, l’Américain Chasm Advanced Materials. Cet industriel est un spécialiste de l’innovation dans le domaine des matériaux intégrant des nanotubes de carbone. Propriété de NTeC-C, pionnier des matériaux hybrides, Chasm a le potentiel de produire des bétons plus verts, plus intelligents, plus durables et plus optimisés en matière de coûts. Pour cela, l’industriel travaille à réduire la part de ciment dans le béton, sans décroître ses qualités structurelles. « En tant que matière la plus utilisée dans le monde, le ciment contribue à environ 8 % des émissions globales, explique David J. Arthur, Pdg de Chasm Advanced Materials. Nous ambitionnons de partager nos innovations avec les membres de la WCA, pour que nous travaillions ensemble à supprimer les émissions de carbone de l’industrie. » De son côté, Ian Riley, à la tête de la WCA, précise qu’il est « heureux d’avoir Chasm en tant que membre corporate associé au sein de la WCA. La technologie pionnière de Chasm offre le potentiel de produire un béton bas carbone et à un coût adapté ».
Il y a 2 ans et 191 jours

Expo : ”Conserver Adapter Transmettre”

L'exposition ” Conserver Adapter Transmettre” analyse une quarantaine de projets de rénovation, réhabilitation et reconversion. De nouveaux modes de fabrication qui conjuguent enjeux climatiques...
Il y a 2 ans et 191 jours

L’OPPBTP “check” les chantiers

L’OPPBTP souhaite améliorer la sécurité des ouvriers avec son Check chantier. [©OPPBTP] La digitalisation permet à l’OPPBTP de viser un accompagnement massif des entreprises et des salariés du BTP, en mettant à leur disposition des outils simples, efficaces et accessibles. Dans cette optique, l’organisme a lancé l’application mobile “Check Chantier” à la rentrée 2022 où sont mises à disposition de nombreuses solutions permettant de répondre aux besoins des professionnels. Bien avant la crise sanitaire, l’OPPBTP a pris conscience de l’importance du digital. Et y a décelé un fort potentiel, en particulier pour permettre d’engager facilement les actions de prévention et offrir aux professionnels un accompagnement personnalisé. D’où le lancement de cette nouvelle application. Une large palette d’outils digitaux de l’OPPBTP Grâce à elle, l’OPPBTP entend accompagner l’utilisateur, qu’il soit chef de chantier, chef d’équipe, préventeur ou opérateur. En apportant des réponses instantanées, tout en lui rappelant les bonnes pratiques de prévention. “Check Chantier” a ainsi vocation à renforcer la large palette d’outils digitaux déjà à disposition des professionnels. Avec une dimension ludique, innovante et profitant des technologies embarquées du smartphone. En somme, une application ergonomique munie de solutions et d’outils consultables en tous lieux. Des outils pour les professionnels sur le terrain L’application rassemble différents outils pratiques pour accompagner le professionnel sur le terrain : · Des modules de vérification pour les échafaudages. Le contrôle des matériels joue un rôle primordial pour assurer la sécurité des opérateurs sur le chantier. Celui des échafaudages de pied et roulants est même obligatoire et doit être réalisé régulièrement. · Des modules de vérification pour les engins. Grâce à des check-lists personnalisables, l’utilisateur est guidé pas à pas dans cette procédure, et peut générer et imprimer les rapports correspondants. Cette vérification permet de déceler de potentielles détériorations et d’assurer la sécurité des collaborateurs. · Un accès vers l’OPPBTP en ligne avec la possibilité de rentrer à tout moment en contact avec l’équipe de conseillers en ligne par chat, appel audio. Et d’accéder à la base de questions/réponses pour obtenir des informations complémentaires. Ou avec la possibilité de joindre un conseiller par chat ou visio-conférence en cas de besoin. Lire aussi : l’OPPBTP en mode formation · Le module “accueil” accompagne le nouveau collaborateur dès son arrivée dans l’entreprise, avant de l’affecter à son poste de travail. Cet outil permet de formaliser l’accueil du nouvel arrivant, rappelant la conduite à tenir en cas d’urgence ou d’accident. · Un module “urgence” met à disposition toutes les informations pour réagir et avertir les secours le plus vite possible. Avec notamment, la possibilité de pré-enregistrer son adresse et sa localisation GPS. Des consignes pour agir dans l’attente des secours sont aussi disponibles. · Des outils pratiques pour mieux s’approprier le chantier et ses environs. L’application propose la météo du jour pour se préparer à d’éventuels aléas, la localisation de sanitaires à proximité, mais aussi des applications suggérées comme un capteur de bruit et un luxmètre pour mesurer la lumière sur le chantier. · La mise à disposition de documentations et de passerelles vers le site de préventionbtp.fr pour répondre à toutes les problématiques. Et renforcer la culture prévention des professionnels du BTP avec des fiches métiers, des packs animation et des pastilles vidéo.
Il y a 2 ans et 191 jours

Expo : ”Architectures en production, visées de la préfabrication”

L'exposition ”architectures et production” analyse la construction hors site comme un pont entre les domaines rivaux de l’architecture et du bâtiment industrialisé.
Il y a 2 ans et 191 jours

Les voussoirs suspendus du Grand Paris Express

Le lanceur associe les voussoirs pour former les travées et ainsi le pont. [©ACPresse] Arrêt sur image 1757. C’est le nombre de voussoirs en béton, dont va avoir besoin Vinci Construction pour le chantier du viaduc du Métro 18. Assemblés grâce à un lanceur, ils sont posés en travées indépendantes, sur des piles, elles-aussi, en béton. Le viaduc s’étend de Palaiseau (91) à Saint-Quentin (78) et dessert 3 gares aériennes. Un article à découvrir en intégralité dans Béton[s] le Magazine, numéro 103. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 191 jours

Ecocem signe l’Act 1 de la décarbonation des ciments

Ecocem annonce la mise sur le marché d’une solution cimentaire très bas carbone baptisée Act. [©Ecocem] A travers sa solution Act – Acuna1 Cement Technologie -, l’industriel irlandais Ecocem dévoile le résultat d’une décennie de recherche & développement. « Act constitue une réponse au besoin urgent de décarboner l’industrie cimentière », résume Conor O’Riain, directeur général d’Ecocem Europe et France. Et de poursuivre : « Il s’agit d’un ciment ternaire comparable à un CEM VI “turbo-boosté” ! » Dans le détail, cet Act, premier d’une famille en devenir, est basé sur une formule mélangeant, dans des proportions précises, du clinker (apporté par un ciment du marché), du laitier moulu de hauts fourneaux et un filler minéral. Celui-ci peut être de type calcaire, argile calcinée, pouzzolane… « Ce ciment va permettre de réduire de près de 70 % l’empreinte carbone du secteur cimentier. » De quoi s’inscrire dans l’Accord de Paris sur les émissions de CO2 pour limiter le réchauffement climatique… « Il y a deux manières de réduire l’empreinte. Soit en capturant à la source le CO2, mais les technologies sont balbutiantes et très coûteuses pour le moment. Soit en évitant ces émissions. En diminuant fortement le taux de clinker dans le ciment Act, nous nous inscrivons dans ce second cas de figure. » Des bétons avec un rapport E/C de 0,25 L’avantage n° 1 de la technologie proposée par Ecocem est de permettre une massification de la production à l’échelle globale. En effet, clinker, laitier moulu de hauts fourneaux et fillers minéraux sont disponibles en quantité, partout sur la planète ! L’avantage n° 2 concerne l’outil industriel. Y intégrer la production du ciment Act ne nécessite, pour ainsi dire, aucune modification ou adaptation lourde. Lire aussi : Ecocem travaille déjà sur les liants bas carbone de demain Côté béton, les choses s’annoncent tout aussi simple. « Avec ce ciment, il est possible de formuler tous les types de bétons, structurels ou non. La mise en œuvre sur chantier ne change pas non plus les habitudes. La différence fondamentale est un besoin en eau très réduit. » En effet, le E/C annoncé est de l’ordre de 0,25… L’autre spécificité vient de l’adjuvantation, mise au point en interne par Ecocem en France, avec ses partenaires habituels (ENS Paris et Insa Toulouse). « Aujourd’hui, nous travaillons activement à mettre en place un partenariat avec un adjuvantier pour assurer la fabrication et la commercialisation de cet adjuvant particulier », indique Conor O’Riain. De la même manière, Ecocem a entamé des discussions avec tous les cimentiers pour licencier la solution Act. Autant d’Act que de cimentiers « C’est la seule manière d’accélérer la massification de la production d’une manière globale et ainsi de réduire le plus vite possible l’empreinte carbone du ciment. » En effet, à lui seul, Ecocem n’a pas cette capacité, ayant un outil industriel limité en comparaison aux majors du ciment. Ce qui ne lui interdira pas d’assurer une production d’Act sous sa propre marque. Dans la réalité, il y aura, potentiellement, autant de ciments bas carbone basés sur la technologie Act que d’industriels signataires d’une licence. Comme il y a autant de CEM II sur le marché que de cimentiers ou de cimenteries… « La réduction rapide des émissions carbone du ciment est un défi majeur de toute stratégie de décarbonation. La Cop 27 a rappelé l’urgence à trouver des solutions évolutives, indique Carmichael Roberts, co-dirigeant du comité d’investissement du Breakthrough Energy Ventures2. La solution Act arrive à un moment crucial et permettra d’accélérer nos efforts pour mettre au point un ciment zéro carbone. » Lire aussi : Le documentaire “Solving Zero” met à l’honneur Ecocem Il y aura des Act 2 et des Act 3 Avec Act, Ecocem propose aux cimentiers de prendre plusieurs années d’avance dans la réduction de leur empreinte CO2. « Nous avons consacré dix années de recherche pour atteindre ce résultat. Chaque industriel peut y avoir accès aujourd’hui. En plus d’une licence de fabrication, nous proposons un accompagnement technologique complet. » En parallèle, Ecocem poursuit les recherches. « Il y aura des ciments Act 2, Act 3… qui viendront enrichir l’offre dans les années qui viennent », insiste Conor O’Riain. En attendant, c’est le déploiement de l’Act 1 qui est en cours. Le calendrier prévoit une disponibilité de la solution dès le marquage CE obtenu. Ecocem l’attend pour 2023 pour lancer les premières applications commerciales. Le ciment Act n’entrant pas dans le champ d’application des normes EN 197-1 et EN 197-5, des demandes d’Atex, puis d’Avis techniques suivront, tout comme la réalisation de chantiers-tests. Mais, c’est bien la mise à jour majeure des normes ciments européennes qui marqueront le véritable acte de naissance de la solution Act d’Ecocem ! Frédéric Gluzicki 1Berceau en espagnol.2Fonds d’investissement fondé par Bill Gates, dont l’objectif est de favoriser le développement de solutions permettant d’atteindre zéro émission nette de CO2. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 191 jours

La plateforme du Bâtiment et Point.P mutualisent un centre de collecte des déchets

La mutualisation de la collecte des déchets chantier par La Plateforme du Bâtiment et Point.P va permettre aux artisans du bâtiment de bénéficier d’une déchèterie de 13 flux. [©Saint-Gobain] La récupération et la gestion des déchets sont des sujets phares dans le secteur du bâtiment et de la construction. Près de 42 Mt de déchets sont produits chaque année. Une grande majorité provient des chantiers de réhabilitation et de démolition. Conscients de cet enjeu, La Plateforme du Bâtiment et Point.P se sont emparés très tôt de ce sujet. Offrant ainsi, depuis plusieurs années, des solutions de déchèteries en agence. Mais pour proposer un service plus complet à leurs clients, les deux enseignes ont choisi d’unir leurs forces à Nanterre (92). En effet, cohabitant sur un même espace et disposant d’une déchèterie commune, elles ont opté en faveur de la mutualisation. « Cette transformation anticipe une évolution majeure pour notre marché, déclare Nicolas Rome, responsable parcours et immobilier au sein de Point.P Ile-de-France. C’est aussi un moyen de tester un modèle que nous pourrons dupliquer en partie ou en totalité dans d’autres points de vente. Il nous paraît essentiel d’être au rendez-vous de ces changements capitaux et d’accompagner nos clients, tout en participant au développement d’une Rep1 maîtrisée. » Lire aussi : Point.P lance l’école des bâtisseurs Un lieu dédié pour les artisans du bâtiment Le tout nouveau centre de collecte mutualisé s’étend sur 1 200 m2 et propose 13 flux. Du carton à la ferraille, en passant par le bois, le plastique, le plâtre ou les fenêtres… Un lieu qui va permettre de recevoir une plus grande diversité de déchets et de les valoriser dans un espace entièrement repensé. Cinq compacteurs sont installés sur le site et limitent les poussières, tout en augmentant la capacité de stockage. Par ailleurs, une nouvelle signalétique a été mise en place, afin de faciliter la vie des artisans et des industriels. De plus, un agent d’accueil sera présent pour les guider, en cas de besoin. Gérée par Veolia, partenaire des deux enseignes, la déchèterie est ouverte du lundi au vendredi, de 6 h 00 à 20 h 00 et le samedi, de 6 h 30 à 18 h 00. « Le développement de mon activité nécessite de me rendre plus régulièrement en déchèterie, témoigne un client. Cette amplitude horaire me permet de venir en fin de journée, en rentrant du chantier. Et l’ensemble des flux est regroupé au même endroit. Pour moi, cela représente un gain de temps considérable. »  1Dispositif des Responsabilités élargies des producteurs a pour objectif d’agir sur l’ensemble du cycle de vie des produits. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 191 jours

Michel Virlogeux, docteur honoris causa de l’Ecole polytechnique de Wroclaw

« Je suis honoré, car je ne suis qu’un concepteur de ponts et un ingénieur qui enseigne la conception et la construction », a déclaré Michel Virlogeux, lors de la cérémonie de remise du titre de docteur honoris causa de l’Ecole polytechnique de Wroclaw, en Pologne. [©PWr] Le titre de docteur honoris causa a été décerné à Michel Virlogeux par l’Ecole polytechnique de Wroclaw (PWr). C’est une reconnaissance pour celui qui a conçu des ouvrages exceptionnels en France et à l’international. A l’image du viaduc de Millau ou du pont Yavuz Sultan Selim, sur le Bosphore, en Turquie. D’ailleurs en Pologne, il est intervenu sur de nombreux ponts, notamment le viaduc le long de l’A1, à Milówka ou le pont routier, actuellement en construction sur l’Oder, à Kostrzyn. Depuis des années, il coopère avec la Faculté de génie civil de l’Ecole polytechnique de Wroclaw. Il est déjà venu à l’université deux fois en 2010 et en 2013, publiant des articles clefs lors de séminaires scientifiques et techniques. Lire aussi : Michel Virlogeux, quid de l’entretien des ponts après Gênes ? « Je suis honoré, car je ne suis qu’un concepteur de ponts. Ainsi qu’un ingénieur qui enseigne la conception et la construction, a déclaré Michel Virlogeux lors de la cérémonie. Créer et ériger des ponts est une partie spécifique de l’architecture. Mais très importante pour la qualité de vie dans la région où ils sont construits, ainsi que pour la communication et le transport dans nos communautés. » Retour sur son parcours En 1967, Michel Virlogeux est diplômé de l’Ecole polytechnique de Palaiseau, près de Paris. Et en 1970, de l’Ecole nationale des ponts et chaussées. Il obtient son doctorat en ingénierie de l’université Pierre et Marie Curie, à Paris, en 1973. Et un doctorat honorifique de l’université de Loughborough (Royaume-Uni), en 2009. De 1970 à 1973, il se rend en Tunisie pour participer à la construction du réseau routier. En janvier 1974, il entre au département du Service technique d’études des routes et autoroutes (Setra). Ceci, dans la direction de la conception des ponts en béton. En 1980, il devient chef de division responsable des ponts et, en 1987, de la division des ponts en acier et béton. Pendant vingt ans, il concevra plus de 100 ponts, y compris le Pont de Normandie. En 1995, il quitte l’administration française et assure les fonctions d’ingénieur conseil indépendant. Dans ses réalisations principales, on doit noter sa participation à la construction de la seconde traversée du pont sur le Tage (pont Vasco de Gama), à Lisbonne. Avec Norman Foster, la conception du viaduc de Millau en France, et son travail sur le double viaduc TGV d’Avignon. De nombreux ouvrages auxquels il a collaboré ont reçu des récompenses françaises ou internationales. Les travaux de Michel Virlogeux ont contribué aux directives françaises de conception des ponts en béton précontraint et des ponts à haubans. Qui sont utilisées par les ingénieurs du monde entier. Actuellement, il travaille comme expert indépendant dans le domaine de l’ingénierie des ponts, à travers le monde.
Il y a 2 ans et 191 jours

Béton[s] le Magazine n° 103 fait voyager autour de l’innovation

Innover pour préserver son droit à construire. La formule peut sembler un peu rude, mais reflète bien les réalités auxquelles sont confrontés les industriels du béton et les entreprises de BTP dans le contexte réglementaire et environnemental actuel. Les innovations peuvent donc prendre bien des formes, telles celles proposées par les start-up, à découvrir dans le dossier “En Couverture” du numéro. Ou encore concerner une nouvelle manière de construire avec l’impression 3D en chef de file, à lire dans la continuité. Feuilletez en ligne le numéro 103 sur la liseuse acpresse.fr Royan a su se réinventer L’innovation se fait aussi sur le chantier, à l’image d’un des taxiways de l’aéroport parisien de Roissy – Charles de Gaulle, qui voit la mise en œuvre d’un béton sur enrobé. Une première en aéroportuaire. Quant au viaduc de la ligne 18 du Grand Paris Express, il innove à sa manière, en faisant appel à des lanceurs de poutres. Des équipements que l’on n’avait pas vus sur des chantiers en France depuis des années… L’autre innovation du lot est l’emploi massif de laitier de hauts fourneaux, qui s’inscrit dans la volonté de réduire l’empreinte carbone de cet ouvrage. Enfin, ce voyage autour de l’innovation s’achève en quelque sorte à Royan, ville ravagée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Et qui a su se réinventer autour d’un urbanisme moderne, d’inspiration brésilienne. Retrouvez la lecture des articles en ligne du numéro 103 dans la boutique par le sommaire interactif Frédéric Gluzicki Directeur de la publication
Il y a 2 ans et 191 jours

Béton[s] le Magazine 103

Daté novembre/décembre 2022 A LIRE DANS CETTE EDITION : EN COUVERTURE. Innover autrement dans le béton TECHNIQUES & ARCHITECTURE. Aéroport Roissy – Charles-de-Gaulle. Béton sur enrobé, du jamais vu en aéroportuaire ZOOM SUR. Le sol se prépare FONDAMENTAUX. Juridique. La clause de non-concurrence des salariés BETON D’ANTAN. Ville de Royan. Une nouvelle architecture en béton Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 191 jours

L’Ecosoil, un liant bas carbone au laitier d’aciérie

Le laitier d’aciérie constitue la matière première du liant Ecosoil, utilisé ici pour stabiliser les “éco-voiries du Mont-Saint-Michel. [©ANT] Le laitier de hauts fourneaux provient de la transformation du minerai en fer en fonte. De son côté, le laitier d’aciérie est, lui, issu de l’étape suivante, c’est-à-dire de la transformation de la fonte en acier. Co-produit de l’industrie métallurgique, il se caractérise aujourd’hui par une empreinte carbone limitée à 17 kg/t, liée à son traitement et son transport. L’autre particularité intéressante est son abondance, à travers un très important stock disponible. En effet, jusqu’à présent, l’industrie cimentière et bétonnière ne s’est pas vraiment concentrée sur ce matériau. La faute, sans doute, à la présence d’un taux de chaux libre assez important. Ce qui n’exclut pas de mener des recherches. « Je me suis toujours intéressé aux produits “orphelins”, pour finir par devenir, en quelque sorte, le plus petit fabricant de liants hydrauliques de France », explique Philippe Dhervilly, directeur de ARD Normandie Technologies (ANT). Un mélange de laitier d’aciérie et de hauts fourneaux Philippe Dhervilly, directeur de ARD Normandie Technologies, à l’origine du liant Ecosoil. [©ANT] Cet ingénieur mécanique de formation a ainsi réussi à trouver des utilisations pour ce laitier particulier. Ceci, en mettant sur le marché l’Ecosoil, un liant hydraulique routier élaboré sur la base d’un mélange d’au moins 60 % laitier d’aciérie (de type LD1), d’un complément de laitier de hauts fourneaux (dit HF) et d’activateurs… Résultat : un liant affichant une empreinte CO2 inférieure à 50 kg/t ! « Le laitier d’aciérie LD entrant dans la composition de l’Ecosoil est inscrit comme constituant principal des liants hydrauliques routiers dans la norme européenne NF EN 13282-2 consacrée à ces matériaux. » Grâce à son innovation, Philippe Dhervilly a réussi à concevoir des formules de sols stabilisés pour le traitement de surfaces horizontales, tels des allées piétonnes, des parkings ou des voiries à faible circulation. Bas carbone et résistant à l’abrasion « L’Ecosoil a permis de réaliser l’essentiel des “éco-voiries” du Mont-Saint-Michel. Entre 2005 et 2015, ce sont plus de 180 km de voies qui ont ainsi été traitées partout en France », confirme Philippe Dhervilly. Les allées à faible trafic du château de Versailles profitent aussi de cette solution. Lire aussi : Le laitier de hauts fourneaux, émetteur de 83 kg éq. CO2/t L’Ecosoil s’emploie avec des matériaux minéraux (sable et granulats) d’une taille allant de 0/4 mm à 0/60 mm. Ce qui représente un champ d’application assez large. « Ce liant permet de stabiliser durablement les sols et de garantir d’excellentes résistances à l’érosion hydraulique comme éolienne. La prise du béton est lente, mais évolutive assurant la tenue sur le long terme et une semi-porosité du revêtement final. » Aujourd’hui, l’Ecosoil est disponible auprès d’un réseau de distributeurs du Grand Ouest de la France. Plusieurs BPE indépendants du même secteur géographique proposent aussi des réponses sur la base de ce liant bas carbone. 1Le laitier d’aciérie LD est issue de convertisseurs à oxygène. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 191 jours

Les barèmes d’éco-contribution changent du simple au double…

Les plates-formes de recyclage produisant du granulat recyclé doivent s’acquitter d’une éco-contribution. [©Ecominéro] Les barèmes d’éco-contribution pour l’année prochaine sont enfin affichés et validés par les éco-organismes et répondent aux obligations stipulées par la Rep1. Les metteurs sur le marché de produits et matériaux de construction pour le bâtiment doivent ainsi verser une contrepartie financière à un éco-organisme de leur choix. Ceci permettra à ce dernier d’assurer la fin de vie des produits PMCB2, issus des chantiers. Et depuis le mois d’octobre 2022, une évolution des tarifs a été constatée. Elle varie du simple au double, mettant ainsi en évidence que les montants ne sont pas stabilisés. Des changements sont à noter pour 2 éco-organismes : Ecominéro et Valobat. Lire aussi : Recyclage – Ecominéro affiche son barème pour 2023 Pour le premier, l’augmentation touche le BPE, le ciment, les granulats, les mortiers… La réduction ne porte que sur les tuiles, les briques et les céramiques. Quant au deuxième, les prix ont été revus à la hausse en ce qui concerne les produits de béton préfabriqués. En revanche, une baisse a été constatée pour les granulats, produits bois et métalliques, BPE… Par conséquent, dès le 1er janvier 2023, les tarifs proposés pour les granulats, y compris de recyclage sont de 0,22 € HT/t pour Ecominéro et de 0,17 € HT/t pour Valobat. 1Responsabilité élargie des producteurs.2Produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 192 jours

Recyclage : Ecominéro affiche son barème pour 2023

Le montant de l’éco-contribution pour les granulats, y compris de recyclage est de 0,22€ HT/t pour Ecominéro. [©Ecominéro] Le barème d’éco-contribution 2023 établi par Ecominéro1 vient de tomber ! Les tarifs proposés permettent de financer les besoins de collecte et de traitement des déchets au démarrage de la Rep PMCB2. Ainsi pour l’année prochaine, l’éco-organisme voit sa participation s’élever à 0,22€ HT/t pour les granulats. Et compte, de ce fait, assurer la collecte d’environ 22 Mt de déchets inertes du bâtiment. Une seconde vie leur sera proposée, grâce au réemploi, au recyclage ou à la valorisation. « Pour nous, l’important est de respecter la trajectoire financière que nous avons tracée pour remplir les obligations environnementales qui pèsent sur la filière du BTP, déclare François Demeure Dit Latte, directeur général d’Ecominéro. Ceci, tout en accompagnant les entreprises dans la mise en place opérationnelle de la Rep. » Lire aussi : Les barèmes d’éco-contribution changent du simple au double… Assurer la transparence des financements de la filière L’un de ses objectifs est de valoriser, à l’horizon 2028, plus de 90 % des déchets inertes issus des chantiers de construction, rénovation et démolition. Via son site Internet, la campagne d’adhésion a été lancée auprès des fabricants, distributeurs et importateurs de produits de construction. Plus d’une centaine de contrats ont été signés en une semaine ! Ecominéro fait partie des 4 éco-organismes qui ont été choisis par le coordinateur agréé de la Rep pour permettre une meilleure transparence sur le financement et les stratégies de collecte des déchets. 1Eco-organisme de la filière minérale. 2Responsabilité élargie des producteurs (Rep) pour les produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 192 jours

Le Z’Tower, nouvel échafaudage roulant signé Tubesca-Comabi

Facile à manipuler grâce à sa légèreté (50 kg – hors plinthes), le Z’Tower peut être déplacé facilement par une seule personne. [©Tubesca-Comabi] Tubesca-Comabi lance le Z’Tower. Cet échafaudage roulant télescopique hyper polyvalent remplace le Nano’Tower. Et répond ainsi aux exigences des artisans du BTP. Il est adapté aux métiers de la finition. Le Z’Tower offre 7 niveaux de plancher (de 0,30 m à 1,80 m), soit 7 réglages de hauteur possibles tous les 25 cm, au lieu des 4 réglages précédemment. De plus, il permet de travailler à une hauteur maximale de 1,80 m contre 1 m. Comme le précise David Flour, chef de projetsBE de Tubesca-Comabi : « Il fallait faire un produit plus haut que le Nano’Tower, tout en apportant des améliorations conséquentes. Il fallait un produit compact, qui puisse s’utiliser à plusieurs hauteurs de travail ». Lire aussi : Tubesca-Comabi présente Nano’Tower Facile à manipuler grâce à sa légèreté (50 kg – hors plinthes), ce nouvel échafaudage peut être déplacé par une seule personne, permettant ainsi un gain de temps et de productivité considérable. Il a été ainsi pensé comme le compagnon de tous les chantiers. Le Z’Tower est équipé d’un plancher anti-dérapant intégré, de garde-corps et de stabilisateurs rétractables. Il propose un montage rapide et facile depuis le sol sans outil. Et garantit un travail conforme aux exigences du montage et démontage en sécurité (MDS). Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 192 jours

Bilan des 24 h du Bâtiment

« Notre secteur innovant a toutes les compétences requises pour affronter la crise environnementale. Nous sommes prêts », précise Olivier Salleron, président de la FFB. [©FFB] Fierté et solidarité ont été les maître-mots des 24 h du Bâtiment organisée, le 18 novembre dernier, par la FFB. Des artisans et chefs d’entreprise de toute la France se sont retrouvés en nombre (entre 6 000 et 7 000) pour échanger autour des problématiques du secteur. Et partager leurs passions de construire. Le président de la République et des ministres sont intervenus lors des plénières pour apporter des réponses aux adhérents et faire des annonces importantes. Lors de cette journée, étaient aussi organisés des conférences, des ateliers thématiques et un job dating pour des jeunes ingénieurs. De plus, les participants ont pu échanger avec des personnalités et rencontrer leurs pairs. Lire aussi : FFB, alerte générale sur le logement neuf « Notre secteur innovant a toutes les compétences requises pour affronter la crise environnementale. Nous sommes prêts, précise Olivier Salleron, président de la FFB. Nous avons formé, nous avons investi dans l’innovation, le numérique et l’apprentissage. Et ce, même dans les périodes les plus difficiles. La transition écologique, nous la prenons à bras le corps. Au même titre que la transformation numérique de nos chantiers et de nos entreprises. Le bâtiment n’a jamais renoncé à s’inventer un avenir et il va continuer ! » Des annonces gouvernementales saluées par la FFB La FFB a ainsi salué l’annonce faite par le président de la République d’une prochaine initiative pour aider les communes à rénover leurs écoles. Dont beaucoup s’avèrent des passoires thermiques. Emmanuel Macron a confirmé que, face à l’instabilité des dispositifs fiscaux dérogatoires, le statut du bailleur privé proposé par la FFB « faisait partie des solutions » pour soutenir l’investissement locatif. Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, a d’ailleurs annoncé la mise à l’étude de cette proposition. « La FFB se félicite d’une telle avancée », insiste Olivier Salleron. Il en va de même pour la mise en place de l’Observatoire du prix des matériaux de construction, prévue par le ministre pour janvier 2023. Ceci, afin d’apporter plus de visibilité dans la filière. Le ministre a aussi annoncé que les travaux induits liés à la rénovation énergétique continueront à bénéficier du taux de TVA réduit de 5,5 %. Alors que le projet de loi de finances les excluait. En contrepartie, pour répondre au marché considérable de la rénovation énergétique des bâtiments, le ministre souhaite voir le nombre d’entreprises labellisées RGE quadrupler d’ici à 2028. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux ! Retrouvez une playlist de vidéos résumant l’évènement :
Il y a 2 ans et 193 jours

Capeb : De nouveaux signataires contre le prix des matériaux

Vingt-quatre nouveaux signataires rejoignent l’initiative de la Capeb pour lutter contre la crise du prix des matériaux. [©Capeb] Les chiffres de l’activité des entreprises artisanales du bâtiment au 3e trimestre 2022 le confirment. La tension sur les prix et les difficultés d’approvisionnement perdurent et affectent tous les corps de métier. Cette tendance est amenée à se poursuivre en 2023. Ce contexte menace la croissance du secteur dans son ensemble. Et plonge les entreprises artisanales du bâtiment dans une situation d’imprévisibilité inédite, Pour préserver le niveau d’activité de la filière, la Capeb avait lancé, en avril dernier, un appel à la solidarité économique aux acteurs de la filière. A l’époque, 8 industriels et distributeurs1 avaient répondu présents. Désormais, 24 partenaires² les rejoignent pour s’engager aux côtés des entreprises artisanales du bâtiment et faire face à cette crise sans précédent. Pas d’amélioration en 2023 « Le marché ne pourra pas continuer à subir des hausses de coûts des matières premières, telles que nous le vivons aujourd’hui, déclare Jean-Christophe Repon, président de la Capeb. Et les prévisions indiquent que la situation ne va pas s’améliorer en 2023. Nous devons agir ensemble pour limiter au plus juste l’impact de la hausse du coût des matériaux. Nous nous félicitons aujourd’hui de la décision des acteurs de s’engager dans une démarche de solidarité économique au sein de la filière. Elle est, pour nous, essentielle, si nous voulons parvenir à maintenir l’activité. Et accélérer la contribution du secteur à la transition énergétique. » Lire aussi : Nominations en cascade pour le nouveau bureau de la Capeb Pour ce 3e trimestre 2022, les conséquences de ces hausses s’accentuent. La croissance de l’activité des PME du bâtiment ralentit, passant de 3 % à 2 % en volume. Ceci, alors que le contexte de prix des matériaux demeure très dégradé. Et que la crise énergétique pèse de plus en plus lourdement sur les entreprises artisanales. Ces dernières font d’ailleurs état de besoin en trésorerie important (15 % d’entre elles déclarent des besoins de trésorerie, pour un montant moyen de 22 000 €). Elles confirment aussi une détérioration de leurs marges (solde d’opinion à – 39 points, avec 42 % des entreprises rapportant une baisse de leurs marges). Vingt-quatre nouveaux signataires pour la Capeb Ainsi, les 24 nouveaux signataires s’engagent sur les propositions suivantes : informer au préalable leur client des hausses de prix. Mais aussi émettre des devis valables au moins un mois (hors produits à court), et augmenter leur prix seulement le 1er de chaque mois. « Autant d’engagements, pris dans le cadre d’une démarche inter-filière inédite. Qui sont très encourageants, afin que la filière dans son ensemble et les entreprises artisanales du bâtiment que je représente parviennent à sortir par le haut de la crise que nous traversons. Nous continuerons à porter cette voix dans d’autres hémicycles, tels que l’Assemblée nationale », conclut Jean-Christophe Repon. 1BDR Thermea France au travers de ses marques De Dietrich, Berner, Chappée et Oertli, Coroxyl, Dimos, Layher, Téréva, Urmet/Yokis France et Viessmann. 2Frans Bonhomme, le groupe Herige et ses trois sociétés (VM, Atlantem, Edycem), Pladur, Saint-Gobain Distribution Bâtiment France et ses sociétés associées (Point.P, Cedeo et Brossette, La Plateforme du Bâtiment, Pum Plastiques, Asturienne, SFIC, Dispano, Décocéram, CDL Elec), Isover, Knauf Insulation, Placo et l’Oracab Weber, Wurth, Wienerberger
Il y a 2 ans et 193 jours

Innover autrement dans le béton

Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine. Impression 3D béton est un mode constructif en plein essor. [©ACPresse] Même si la nécessité de réduire l’empreinte carbone du ciment et, par extension, celle du béton, occupe les laboratoires de recherche des acteurs du secteur, elle est loin d’être le seul domaine à innovations. Impulse Partners, spécialiste du sujet, le rappelle très bien, mettant en avant tant les apports et les possibilités offertes par l’impression 3D, que les opportunités amenées par les start-up, du digital en particulier. Autant d’innovateurs, à découvrir via les liens qui suivent… Dossier préparé par Frédéric Gluzicki, Arnaud Le Brun et Colin Rousselet Mini-sommaire : Impulse Partners : « Innover constitue un droit à continuer à construire » Charlie Solutions, pilote de la gestion de parcs E-Béton : Simplification et fiabilisation de la gestion du béton Fortera, le liant californien Inex Circular : Pour une valorisation totale Nooco : Mesurer et optimiser son impact environnemental Suite Dispatch : Faciliter le travail et le quotidien des professionnels du BTP Traace : Une plate-forme pour contrôler l’empreinte carbone Ubéton : Une plate-forme pour la réduction de l’impact carbone Zeloce, du parking Ikea à la digitalisation des transports des chantiers Impression 3D : Une volonté de révolutionner la construction Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 193 jours

Ubéton : Une plate-forme pour la réduction de l’impact carbone

Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine Ubéton permet d’utiliser les retours de frais plutôt que de les diriger vers le recyclage. [©ACPresse] Le gaspillage des matières premières, les livraisons de matériaux, et les eaux usées constituent des facteurs importants des émissions de C02 dans le secteur de la construction. En France, 260 000 toupies reviennent avec du béton en surplus dans les centrales BPE afin d’être réapprovisionné. Cela représente un rejet de 448 000 t de CO2 et 292 Mm3 d’eau gaspillée chaque année. Pour pallier ce problème, Ubéton offre une solution innovante pour limiter les déchets. La start-up propose ainsi Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez le dossier spécial innovations dans le béton ici Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 193 jours

Eqiom : Une démarche environnementale très globale

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. Christophe Bignolas, président d’Eqiom Bétons. [©ACPresse] Comme pour la plupart des acteurs du béton, les dirigeants d’Eqiom doivent faire face au défi de la décarbonation. Christophe Bignolas, directeur général d’Eqiom Bétons, en détaille les modalités : « Près de 90 % de l’empreinte carbone de 1 m3 de béton provient du ciment, d’où l’intérêt de développer trois grands axes. D’une part, utiliser un clinker bas carbone, voire zéro carbone. Puis, viser à réduire la part de clinker dans le ciment. Enfin, diminuer le pourcentage de ciment dans le béton, jusqu’à des limites réalistes, en termes de normes et de résistance des matériaux ». Lire aussi : La certification RSE “Exemplarité” pour Eqiom Bétons Cette politique environnementale se décline aussi au niveau des centrales, implantées pour certaines, dans ou à proximité, de centres urbains denses. Comme souvent, les dirigeants ont dû mettre au point des solutions qui satisfassent toutes les parties : la production de béton prêt à l’emploi, la circulation des toupies, mais aussi celle des riverains. En parallèle, Eqiom s’intéresse au développement des véhicules électriques, au remplacement du gazole par du bio-fioul, aux progrès de l’hydrogène… Toutes les pistes qui peuvent permettre de participer, à terme, à la réduction des pollutions en milieu urbain. Ces démarches sont complétées par des développements importants au niveau des économies d’énergie en production. En remplaçant le coke de pétrole et le charbon par des déchets combustibles, par ailleurs difficiles à valoriser. Toujours au niveau de la production, l’avenir s’écrit au travers du programme K6, qui devrait permettre d’atteindre la neutralité carbone par captage du CO2. Intégrer des centrales dans des sites urbains L’intégration de centrales à béton dans un site urbain nécessite des approches très fines, en termes travail visuel et de limitation des nuisances. [©Eqiom] Plusieurs centrales à béton Eqiom sont situées dans des sites urbains et le long de voies navigables, dans une logique de proximité des chantiers et d’acheminement des sables et graviers par voie d’eau. De telles implantations nécessitent des approches très fines, tant au niveau de l’intégration dans le site que de la limitation des nuisances. Des paramètres liés à la sécurité doivent aussi être pris en compte. En effet, certains de ces sites sont situés sur des quais en partie ou en totalité accessibles au public, dans un contexte de mutualisation des espaces. Lire aussi : Christophe Bignolas, à la tête d’Eqiom Bétons Par exemple, l’intégration dans le site de Pais-Tolbiac se traduit par des équipements de hauteur limitée, des volumes discrets et des teintes “pastel” qui permettent de se fondre dans le décor. L’organisation linéaire du process favorise l’intégration le long des quais de la Seine, les différentes zones inaccessibles au public sont délimitées pour éviter toute intrusion, incident ou accident. Récemment, un trottoir pavé a même été mis en place le long de la centrale, pour assurer une continuité totale aux joggeurs du quartier. Les contraintes de bruit et d’empoussièrement sont traitées de longue date. Tout ce qui est produit passe par un filtre dépoussiéreur. Les malaxeurs sont encapsulés. Les camions ne doivent pas utiliser leurs avertisseurs sonores… « Ces sujets sont acquis et ne sont dorénavant plus un problème », indique Christophe Bignolas. Réutiliser les bétons de déconstruction L’implantation d’une centrale au milieu d’un espace laissé public impose des mesures de prévention spécifiques. [©Gérard Guérit] En majorité, les bétons de déconstruction sont réutilisés en remblaiement de carrière et en application routière. La direction d’Eqiom a développé l’économie circulaire autour de plusieurs axes. Tout d’abord, la maîtrise des impacts industriels sur les sites de production. Puis la mise en place d’une logistique qui privilégie le transport par bateau. Enfin, le développement d’une offre de solutions constructives durables. L’ensemble des process de conception et de production est concerné. En particulier pour ce qui concerne la production de bétons bas carbone, mais aussi vis-à-vis de l’utilisation des granulats recyclés. Dans ce cadre, Eqiom a implanté en Ile-de-France une plate-forme de valorisation des bétons issus de chantiers de démolition de la région. « Le vrai défi est de voir comment nous pourrions atteindre 100 % de revalorisation des bétons de déconstruction et ceci, de façon réaliste, explique Christophe Bignolas. Lorsque qu’il y a incorporation dans des ouvrages plus techniques, tels ceux du bâtiment, il est nécessaire de prendre en compte que ces bétons de déconstruction peuvent être moins bons au plan qualitatif que des granulats neuves. De par leur composition, forme et teneur en fines, impliquant un dosage en ciment plus important. Une démarche qui va à l’encontre du but recherché en termes de décarbonation. Nous estimons qu’il est possible d’intégrer jusqu’à 10 % de bétons recyclés dans le BPE. Sachant que leur utilisation n’est pas possible pour tous les bétons. » Par ailleurs, le recyclage concerne les eaux de lavage (malaxeurs, toupies, équipements…) qui sont traitées, filtrées et réintroduites dans le circuit de fabrication. En général, chaque centrale possède deux circuits d’eau, dont un dédié à la récupération des eaux pluviales. Capter le CO2 très en amont Plate-forme de recyclage des bétons de déconstruction de Gennevilliers (92). [©Eqiom] La politique environnementale d’Eqiom se veut offensive à tous les niveaux. La recherche de la neutralité carbone passe par des projets très importants au niveau des unités de production. A ce jour, trois sites – Lumbres dans le Nord, Herning, en Alsace, et Rochefort-sur-Nenon, dans le Jura – sont en cours de modernisation. L’objectif est de diminuer de façon importante la consommation des fours qui utilisent, en temps normal, du coke de pétrole et du charbon. Des combustibles plus intéressants au niveau économique que le gaz ou le fioul. « Nous arrivons ainsi à réduire de 70 % notre consommation de ces combustibles fossiles, explique Christophe Bignolas. La méthode consiste à les remplacer par des déchets difficilement valorisables , comme les papiers, les résidus de l’industrie, les solvants… La seule contrainte est de devoir  adapter les brûleurs. » Les avantages sont nombreux : utilisation de combustibles locaux, de combustibles plus économiques, d’une empreinte carbone moindre du fait d’une part de biomasse. Cela permet aussi l’intégration des concepts d’économie circulaire… Sans oublier que l’on évite ainsi que ces déchets soient brûlés, par ailleurs, dans un incinérateur. Lire aussi : K6, le programme Eqiom de séquestration du CO2 Néanmoins, ces installations, même optimisées, restent émettrices de CO2. Le programme dénommé K6 va beaucoup plus loin, puisqu’il vise à liquéfier et à stocker le CO2dans des sites de séquestration en mer du Nord. Un dossier de candidatures a été déposé au niveau de l’Union européenne. Sept projets ont été retenus. Le seul pour la France est celui d’Eqiom. Gérard Guérit Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 193 jours

Weber MT : Le pro du sciage

La scie la plus puissante de Weber MT est la SM82-3 Hd. [©Weber MT] Weber MT compte 3 scies à sols dans sa gamme de solutions pour la mise en œuvre du béton. Parmi elles, c’est la SM 82-3 Hd qui fait preuve de la plus grande puissance. Une profondeur de coupe de 190 mm, un moteur essence de 13 ch et un réservoir d’eau de 35 l constituent les principales Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 193 jours

Tyrolit : Des classiques et une réorganisation à venir

La FBE350 de Tyrolit est destinée aux sols les plus durs. [©Tyrolit] Tyrolit déploie une large gamme de machines pour la construction : depuis les outils électroportatifs jusqu’aux scies à sol, en passant par les carotteuses ou la préparation de surface. Bien entendu, la marque justifie sa présence dans ce dossier avec une gamme dédiée au ponçage et à la préparation des sols. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 193 jours

So.Ma.S : Le spécialiste

La PM Eco de chez So.Ma.s. [©So.Ma.S] De par son nom Sols Machines Services, la société So.Ma.S a fait le choix de se placer comme un spécialiste de la préparation des sols. Elle s’appuie sur 3 gammes majeures : les surfaceuses, les fraiseuses, les raboteuses, et enfin les rectifieuses et les ponceuses. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Lire le dossier complet ici