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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Acpresse Béton

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Il y a 2 ans et 215 jours

Le Jardin Minéral de Joséphine Chevry enfin sauvé

Les sculptures de Joséphine Chevry ont retrouvé leur splendeur d’antan. [©Lisa Ricciotti] Novembre 2020 – Novembre 2022, la boucle est enfin bouclée. A La Grande Motte, le Jardin Minéral a retrouvé sa superbe, dans l’esprit tout balladurien, de celui qui a voulu cette ville balnéaire hors du commun. Il aura fallu deux ans entre le premier interview de Joséphine Chevry et l’inauguration du Jardin Minéral en grande pompe avec les élus. Il aura donc fallu faire jouer tout le réseau de Béton[s] le Magazine pour trouver les mécènes en les personnes d’Alexandre Souvignet, Pdg d’Alphi, de Rogerio Ribeiro, Pdg de RGB, et d’Olivier Crombé, Dga chez RGB. Lire aussi : Il faut sauver les sculptures de Josephine Chevry « Je suis si heureuse d’avoir été soutenue par votre magazine et, par voie de conséquence, par mes mécènes qui ont assuré l’intégralité de la rénovation du Jardin. Mes sculptures en forme de peignes ont été rénovées, reconstituées. Je me retrouve dans les dunes comme dans les années 1968 avec des personnalités aussi folles que pouvait l’être Jean Balladur. Je peux voir de mon vivant mon Jardin retrouvé sa stature d’avant. Je suis comblée », explique, émue, Joséphine Chevry. Le Jardin Minéral dans toute sa splendeur A 86 ans, la sculptrice voit enfin son rêve se réaliser. Béton[s] le Magazine est fier d’avoir apporté sa pierre à l’édifice. En cette matinée du 12 novembre, sous un soleil radieux et une température clémente pour un samedi du mois de novembre, quelque 300 personnes ont assisté à l’inauguration du Jardin Minéral avec Stephan Rossignol, maire de La Grande Motte. « Nous avons toujours épaulé Joséphine. C’est dans notre ADN de soutenir des projets de défense du patrimoine architectural grand-mottois. Nous sommes surtout intervenus dans le débroussaillage de la dune avec les services des espaces verts de la Ville. Le Point Zéro de La Grande Motte retrouve son aspect originel comme l’avait voulu Jean Balladur à l’époque, une cité-jardin avant l’heure », intervient Stephan Roussignol. Lire aussi : Le groupe RGB rejoint Alphi dans la sauvegarde du Jardin Minéral La sculptrice Joséphine Chevry lors de l’inauguration de son Jardin Minéral, le 12 novembre 2022. [©Frédérique Mondain] Tous les intervenants ravis « C’est une belle aventure que nous avons suivie avec enthousiasme et passion. Nous sommes tombés sous le charme de Joséphine et de son Jardin. L’aider semblait tout naturel. Il aura fallu un article et un reportage dans votre magazine pour que l’on dise “banco, on y va” ! », se souvient Alexandre Souvignet, qui a entraîné dans son sillage le groupe RGB. Ce dernier a pris en charge le nettoyage et la réfection de toutes les sculptures, de la même manière qu’Alexandre. Alexandre Souvignet, Pdg d’Alphi, premier industriel à avoir répondu présent pour le mécénat. [©Frédérique Mondain]Joséphine Chevry avec en arrière-plan, le Jardin Minéral restauré. [©ACPresse]Joséphine Chevry et Stephan Roussignol, maire de La Grande Motte. [©ACPresse] « Nous avons participé avec passion à la réfection des sculptures de Joséphine. Nous sommes tombés sous le charme de cette sculptrice au grand cœur. Nous avons mis à sa disposition nos équipes avec André Cruz, comme chef d’équipe, qui s’est investi à fond », interviennent Rogerio Ribeiro et Olivier Crombé. Les projets continuent Et Elisabeth Grimon, présidente de l’association de l’artiste “Sous le vent, le béton”, de conclure : « Nous n’avons rien lâché. Nous avons beaucoup travaillé. Nous nous sommes rapprochés de la Ville et des autres instances pour faire valider notre Déclaration préalable de travaux avec tout leur soutien, aboutie fin juin 2022. Notre association est très soudée et active autour de Joséphine. Nous avons fait front en période Covid. Nos mécènes nous ont permis de retrouver le Jardin initial comme l’avait voulu Joséphine Chevry en 1968. C’était un très grand moment d’émotion pour nous. Nous avons pu monter une exposition de photos et un film au centre culturel de la ville pour montrer tout le travail réalisé, les différentes étapes de chantier. Et le soir, nous avons proposé une pièce de théâtre “Un air de famille”, jouée par Le théâtre du Triangle de Castelnau-le-Lez. Un beau livre est en préparation pour retracer l’aventure, ainsi qu’un film réalisé par Ichu Lin ». Le Jardin Minéral a retrouvé sa splendeur d’antan. Pour l’heure, les Grand-Mottois et les promeneurs se sont déjà réappropriés cet espace où se mêlent minéral et végétal sur une vue de mer dégagée. Une très belle réussite. Muriel Carbonnet
Il y a 2 ans et 215 jours

Holcim investit au Royaume-Uni et quitte l’Inde

Holcim a racheté Wiltshire Heavy Building Materials au Royaume-Uni, et s’est désengagé d’Ambuja Cement en Inde. [©Holcim] Avec le rachat de Wiltshire Heavy Building Materials au Royaume-Uni, Holcim s’installe sur le marché de la valorisation des déchets issus de la construction et de la démolition. Holcim a fait l’acquisition de Wiltshire Heavy Building Materials au Royaume-Uni, au cours du mois d’octobre. Wiltshire est l’un des leaders locaux de l’économie circulaire des matériaux de construction. Réalisée pour un peu plus de 20 M€, l’acquisition permet au groupe suisse de s’installer sur ce marché, avec une compagnie qui recycle 150 000 t/an de déchets de construction et de démolition. Une nouvelle acquisition « Je suis excité par l’acquisition de Wiltshire, qui va nous permettre d’améliorer notre objectif de recycler 10 Mt de déchets de construction et de démolition d’ici 2025, explique Miljan Gutovic, responsable de la région EMEA pour le groupe. Holcim est, d’ores et déjà, à la tête du mouvement de la construction circulaire sur le marché du Royaume-Uni. En particulier avec nos solutions EcoPact+. J’accueille chaleureusement tous les employés de Wiltshire dans la famille Holcim. » Holcim quitte l’Inde Dans le même temps, Holcim s’est désengagé d’Ambuja Cement et Associated Cement Companies (ACC). En les cédant aux locaux d’Adani Group. Cette transaction concerne l’ensemble des participations du Suisse dans les deux entreprises. L’industriel n’a, désormais, plus de lien avec le marché indien. Lire aussi : Holcim France s’offre Carbocia « Je voudrais remercier nos 10 700 collègues indiens, qui ont joué un rôle essentiel dans le développement de notre activité sur place, intervient Jan Jenisch, CEO du groupe. Je suis convaincu qu’Adani Group est la bonne maison pour eux et pour nos clients. Pour continuer à penser leur futur. »
Il y a 2 ans et 216 jours

Cemex s’empare de la réalité virtuelle

Lors du salon Batimat, Cemex a offert aux visiteurs une expérience sensorielle unique. Celle de découvrir leur plate-forme multi-activités. [©Cemex/ACPresse] Avez-vous déjà visité une centrale à béton ou une plate-forme de granulats recyclés ? Avec le casque VR de Cemex, c’est maintenant possible. Lors du salon Batimat qui s’est déroulé en octobre 2022, le spécialiste des matériaux de construction a offert aux visiteurs une expérience sensorielle unique. Une immersion en 360° qui a permis aux plus curieux de tout savoir sur ce sujet sans bouger. Manettes en main, ils sont guidés par un pointeur laser, afin de sélectionner les différents lieux qui s’offrent à eux. « Des icônes sont présentes pour obtenir des informations ou voir des vidéos. L’utilisateur peut aussi tomber sur un avatar qui va lui indiquer nos différentes activités, précise Dominique Sestillange, directeur promotion prescription et produits spéciaux chez CemexFrance. Tout lui sera dévoilé sur la plate-forme de Gennevilliers comme le recyclage des matériaux ou encore sur notre logistique fluviale. »
Il y a 2 ans et 216 jours

“Moovy” de Molinel : Le confort en couleur

Pantalon stretch ‘’Moovy’’[©Molinel] Un vêtement de travail, oui, mais en couleur ! Le nouveau pantalon stretch allie le confort au style décontracté à destination de tous les professionnels. Faisant partie de la gamme “Moovy” de Molinel, il est composé à 98 % de coton et à 2 % d’élasthanne. Un mélange qui assure aux professionnels des mouvements amples, quelle que soit leur posture au quotidien. Par exemple : s’agenouiller, monter sur une échelle ou encore dans un camion. Disponible en 4 coloris Ce nouveau pantalon dispose d’une ceinture et d’un bas élastique s’adaptant à la morphologie de chacun et optimisant le bien-être lors des travaux accroupis. De plus, un renfort anti-abrasion est présent au niveau des genoux. Il est réalisé en tissu ripstop avec des éléments pré-formés garantissant un usage sur le long terme. Ce pantalon allie un côté pratique et fonctionnel au quotidien, grâce aux 8 poches pour ranger les petits outils comme un cutter, un crayon, un mètre-ruban, unsécateur…  Ceci, avec la possibilité d’y glisser aussi un téléphone. Déclinable en 4 coloris, le “Moovy” répond aux envies et métiers de chacun : Rouille : pour une touche de couleur qui apporte un effet casual ;Kaki : pour une approche nature ;Marine et noir : pour un look plus classique. Enfin, pour un toucher agréable, ce pantalon offre une finition peau de pêche, confortable et moderne.
Il y a 2 ans et 216 jours

HeildelbergCement devient Heidelberg Materials

De gauche à droite, Jon Morrish, membre du directoire et responsable du développement de la marque, et Dominik von Achten, président du directoire de Heidelberg Materials. Derrière eux, la nouvelle identité de marque. [©Heidelberg Materials] HeidelbergCement n’est plus. Vive Heidelberg Materials ! Telle est la nouvelle identité de marque de la vénérable maison allemande fondée en 1873. Et aujourd’hui 2e producteur mondial de ciment, avec une capacité de 200 Mt/an, derrière le Suisse Holcim et ses 340 Mt/an… « Nous sommes fiers de notre activité ciment, mais la gamme de services de l’entreprise va bien au-delà du ciment. Aujourd’hui et encore plus à l’avenir, souligne Dominik von Achten, président du conseil d’administration d’Heidelberg Materials. Dans la nouvelle identité, “Heidelberg” constitue le synonyme de continuité et de position forte sur le marché. “Materials”, lui, remplace l’historique “Cement”, pour mieux représenter le portefeuille innovant de matériaux de construction durables et intelligents, mais aussi de solutions digitales. La marque ne renie donc pas son passé, mais s’adapte aux tendances actuelles… Un ciment décarboné à grande échelle dès 2024 « Notre futur est durable. Notre futur est numérique, poursuit Dominik von Achten. Les demandes des clients, les marchés et la concurrence évoluent très vite. Les opportunités et les défis dépassent les frontières nationales. La communication devient mondialisée. Des opportunités de différenciation se présentent. Dans ce contexte, nous serons la première entreprise au monde à proposer du ciment décarboné à grande échelle dès 2024. Nous poursuivons la montée en puissance de nos activités CCUS1. D’ici 2030, nous réduirons nos émissions de CO2 de 10 Mt avec les projets que nous avons déjà lancés. » Avec sa nouvelle marque mondiale, Heidelberg Materials donne un visage et un ancrage à sa transformation. Elle continue à conduire le changement dans son industrie vers la durabilité et la digitalisation. Ceci, pour le bénéfice de ses clients, de ses collaborateurs, de ses actionnaires et de la société dans laquelle chacun vit. 50 % du chiffre d’affaires liés à la neutralité carbone En premier lieu, le changement d’identité a commencé au niveau du groupe, où Heidelberg Materials a été immédiatement adopté en tant que marque unique. A partir de 2023, ce sera au tour des filiales nationales et internationales, qui prendront peu à peu le nom de Heidelberg Materials. « Nous voulons offrir à nos clients une valeur durable. C’est notre rôle de pionnier sur la voie de la neutralité carbone et de l’économie circulaire dans l’industrie des matériaux de construction, souligneJon Morrish, membre du directoire et responsable du développement de la marque Heidelberg Materials. D’ici 2030, nous visons à générer la moitié de notre chiffre d’affaires avec des produits à faible émission de carbone. Heidelberg Materials est une marque puissante qui représente nos standards mondiaux de qualité et de durabilité. Cette marque combine les forces des pays dans lesquels nous sommes présents avec celles de l’ensemble du groupe. » En France, Heidelberg Materials est la maison-mère de Ciments Calcia, de GSM, de Socli, de Tratel et d’Unibéton. Un logo plein de symboles… Le nouveau logo qui accompagne la marque “Heidelberg Materials” allie rationalité et émotion. Il fédère les valeurs traditionnelles et les métiers d’avenir du groupe. Deux éléments, réunis sous une forme organique, représentent le “h” initial de la marque. Le plus grand symbolise un élément de construction et donc les atouts techniques de Heidelberg Materials. Le plus petit suggère les développements futurs du groupe. Ainsi, la nouvelle marque reflète l’ambition d’ouverture au changement, tout en restant accessible et authentique. Dans le même temps, elle rappelle que Heidelberg Materials est un pilier fondamental de l’industrie mondiale des matériaux de construction. Et ce, avec un objectif concret : devenir la première entreprise Net Zéro du secteur ! 1Carbon Capture, Utilization and Storage, soit Capture et séquestration du CO2 et son utilisation.
Il y a 2 ans et 217 jours

Le cimentier 2170 fait évoluer la norme prEN 197-6

Olivier Stocker est le président du groupe JPS Granulats, mais aussi de la start-up cimentière 2170. [©ACPresse] Il y a, comme ça, de belles histoires, qui méritent d’être contées… Surtout si l’initiative vient d’un acteur local du ciment, indépendant qui plus est ! En octobre 2021, la norme européenne prEN 197-6 – Ciments à base de matériaux de construction recyclés – est en préparation. Elle prévoit, en particulier, un taux maximum cumulé de 20 % de calcaire et de béton recyclés. Bien trop peu pour Olivier Stocker, le dirigeant de la start-up cimentière 2170. De toutes les batailles, l’homme s’était déjà distingué dans le passé, en demandant, rien de moins, que de faire modifier le référentiel NF Liants hydrauliques (NF 002). En effet, ce dernier n’autorise pas les mêmes choses que le référentiel CE Ciments (CE 002). Pour faire simple, le référentiel français interdisait la production de ciments par mélange des poudres venant de l’extérieur. Le Sfic et le Lem-VP mobilisés « La manière la plus simple de réduire rapidement l’empreinte environnementale des ciments est de diminuer le plus possible leur teneur en clinker, rappelle Olivier Stocker. Ceci, en y intégrant divers constituants “bas carbone” dont le calcaire cru et les bétons recyclés micronisés. » Donc à un taux supérieur à 20 % ! Aussi, pour faire bouger les choses, Olivier s’est rapproché de Laurent Izoret, directeur délégué produits, applications et recherches, au Sfic1 (en charge de la normalisation ciments). Ainsi que de Damien Balland, directeur du Lem-VP2. Très vite, les trois hommes ont acté une collaboration pour démontrer qu’il est possible de réaliser des ciments avec beaucoup plus de substitution. En particulier par l’utilisation du calcaire et du béton recyclés, seuls matériaux disponibles en grande quantité, tant en France que sur le territoire européen. Pas moins de 23 compositions cimentaires Sans plus attendre, Laurent Izoret a obtenu la validation de cette collaboration par le Sfic. Nous sommes fin décembre 2021. Mais il faut aller très vite pour pouvoir encore intégrer l’enquête publique européenne de cette norme, prévue, au printemps 2022 Boostée par Olivier Stocker, l’équipe recherche et développement de 2170 a réalisé un travail titanesque. Pas moins de 23 compositions cimentaires seront nécessaires pour élaborer le dossier technique, prêt en tout juste 3 mois. Et visant à démontrer qu’il est possible d’incorporer jusqu’à 50 % de calcaire et bétons recyclés dans le ciment pour produire dès aujourd’hui les ciments du futur. Des solutions très bas carbone… Toutes testées et validées, conjointement, par les membres du Sfic, le Lem-VP et la start-up 2170. « Nous n’avons sollicité aucun soutien, aucune subvention, car les demandes étaient bien trop longues à mettre en place », reprend Olivier Stocker. Et d’insister : « Une seule chose compte : réduire l’empreinte carbone du ciment grâce à cette petite, mais brève ouverture normative ! » Un taux de substitution de 35 % Unité de production de la start-up cimentière 2170. [©ACPresse] Après bien des rebondissements – 5 commissions françaises du ciment et 2 européennes -, un nouveau rapport du Cérib3 a permis d’entériner cette démarche. In fine, grâce aussi à un appui très fort de Réseau Action Climat, d’Ecocem et de Fortera, ce dossier technique a rendu possible la validation à 35 % de taux de substitution au lieu de 20 % initiaux. Bien entendu, tous ceux qui ont poussé cette démarche auraient préféré obtenir directement les 50 % pour les nouveaux ciments de la norme prEN197-6. Mais, il fait le souligner, c’est la première fois qu’un cimentier par mélange, non fabricant de clinker, indépendant, intervient dans l’univers normatif européen… Le signe que le paradigme doit changer. La recomposition cimentaire est en marche. « Il appartient maintenant à nos pouvoirs publics de s’en rendre compte et de donner les moyens à ce nouveau modèle de se développer pour répondre vite avec efficacité à l’urgence climatique », insiste Olivier Stocker. Et de conclure : « A propos, que représente 15 % de moins de clinker dans le ciment ? Rien qu’en France, ce sont 1,5 Mt d’émissions de CO2 en moins, soit équivalent à 0,5 Mm3 de gasoil ! » 1Syndicat français de l’industrie cimentière.2Laboratoire d’études des matériaux de la Ville de Paris.3Centre d’études et de recherches de l’industrie du béton.
Il y a 2 ans et 217 jours

Chryso, distributeur des produits Sib en France

Le Portugais Sib a construit son succès autour de la conception de solutions de sols coulés décoratifs minéraux, de faible épaisseur et sans joint. [©Chryso] Chryso (filiale de Saint-Gobain) devient distributeur en France du Portuguais Sib et de ses gammes de produits de revêtements de sols décoratifs à base minérale. Cet accord permet à Chryso de compléter son activité “Solutions bétons décoratifs” avec des procédés tendances et haut de gamme. Sib a développé l’offre de revêtements SibExtrême de Sib, sous Avis technique. Cette offre-phare est une solution minérale bi-composants de faible épaisseur de la famille Terrazzo. Ses 3 procédés se distinguent selon la nature et la taille des granulats mis en œuvre (marbre, granit, quartz…). SibExtrême se singularise par une grande facilité de préparation, d’emploi et d’application. Ainsi que par des résistances mécaniques élevées (flexion, compression, abrasion). Destiné au neuf comme à la rénovation, pour des applications en intérieur, la solution s’adresse aux réalisations de grandes surfaces (jusqu’à 600 m² sans joints). Telles que les zones commerciales, industrielles ou grand résidentiel. Une dynamique forte De plus, Béton Academy, le centre de formation de Chryso, intégrera, dès cet hiver, des sessions de formation des procédés Sib. Acronyme de Sociedade Industrial de Britagem, est basée à Leiria, au Portugal, et a été fondée en 1974. Cette entreprise familiale a construit son succès autour de la conception de solutions de sols décoratives minérales coulées en place, de faible épaisseur et sans joints. Les procédés Sib étaient jusqu’à présent distribués en France par l’entreprise Batisco. Dont l’activité commerciale de distribution a été reprise par Chryso. « Cette collaboration avec Chryso est une nouvelle page qui s’ouvre pour notre société et une dynamique forte pour le déploiement de nos solutions en France », déclare Bruno Ferreira, Pdg Sib. Et Franck Gimer, directeur général France-Export et Dga groupe de Chryso, de se féliciter : « C’est une nouvelle offre pour nous, qui vient compléter nos solutions de sols bétons décoratifs. Elle répond en tous points aux attentes techniques de nos applicateurs et aux tendances décoratives du marché ».
Il y a 2 ans et 222 jours

MasterSure 1400, nouvel adjuvant à long maintien de maniabilité

Master Builders Solutions présente MasterSure 1400, un nouvel adjuvant à long maintien de maniabilité. [©Master Buildres Solutions] Afin d’anticiper sur les évolutions des ciments et des bétons, Master Builders Solutions lance MasterSure 1400. Ce nouvel adjuvant à long maintien de maniabilité et à effet fluidifiant progressif sans ajout d’eau est destiné au BPE et aux bétons de génie civil. « « Face à l’accélération de l’utilisation de nouveaux ciments, complexes, bas carbone et suite aussi à l’entrée de l’application de la RE 2020, Master Builders Solutions a souhaité répondre avec réactivité à ces évolutions qui impactent parfois de manière brutale nos clients », explique Thibault Guédon, chef de marché BPE chez Master Builders Solutions. Des polymères excusifs La formulation du MasterSure 1400 lui permet de réagir de manière progressive. Ainsi, l’entreprise qui l’utilise peut ajuster de manière précise la maniabilité de son béton en fonction de ses besoins. Ce nouveau produit est conforme à la norme NF EN 934-2+A11. Les polymères exclusifs Master Builders Solutions sélectionnés et combinés dans le MasterSure 1400 n’agissent pas tous tout de suite, leur action fluidifiante s’échelonnant. Ils s’adsorbent au fur et à mesure sur les particules du liant. Cet adjuvant s’incorpore simplement dans l’eau de gâchage et évite les ajouts d’eau (interdits par ailleurs). Son étendue de dosage est de 0,3/0,4 % en synergie avec un autre plastifiant ou superplastifiant, à 1,5 % en mono-produit. Grâce à ces propriétés, il évite le recours à des retardateurs de prise et confère donc de bonnes résistances mécaniques à jeune âge. Il contribue aussi à l’amélioration de l’aspect esthétique du béton. 1La présente norme européenne fixe les définitions et les exigences pour les adjuvants utilisés dans les bétons. Elle s’applique aux adjuvants pour bétons non armés, armés et précontraints utilisés dans les bétons fabriqués sur chantier, prêts à l’emploi et préfabriqués.
Il y a 2 ans et 223 jours

Eva Kmentová et Olbram Zoubek : Icônes du béton à la mode tchèque 

Les deux sculpteurs tchèques Eva Kmentová et Olbram Zoubek ont conçu leur art autour du béton. Ici, des sculptures d’Olbram Zoubek. [©Museum Kampa/Ondřej Polák] La sculpture transcende les frontières. Icônes tchèques et européennes de la seconde moitié du XXe siècle, Eva Kmentová (1928-1980) et Olbram Zoubek (1926-2017) ont conçu leur art autour du béton. Auteurs de sculptures expressives et réalistes, où l’être humain et sa position dans le monde et dans le temps sont représentés avec le matériau béton. L’expérience intime de l’existence humaine a joué un rôle important dans leurs créations. Pas l’un sans l’autre L’expérience intime de l’existence humaine a joué un rôle important dans leurs créations. Ici, une sculpture d’Olbram Zoubek. [©Museum Kampa/Ondřej Polák]Eva Kmentová et Olbram Zoubek sont les auteurs de sculptures expressives et réalistes, où l’être humain et sa position dans le monde et dans le temps sont représentés avec le matériau béton. Ici, une sculpture d’Olbram Zoubek. [©Museum Kampa/Ondřej Polák]Ce n’est qu’une fois leurs études terminées qu’Eva Kmentová et Olbram Zoubek absorbent peu à peu les influences des sculpteurs modernes européens. Ici, une sculpture d’Eva Kmentová. [©Museum Kampa/Ondřej Polák]Ils étaient aussi “partenaires dans la vie”, se mariant juste après avoir obtenu leur diplôme. Ici, une sculpture d’Eva Kmentová.[©Museum Kampa/Matěj Bárta] Eva Kmentová et Olbram Zoubek étaient camarades de classe dans l’atelier du professeur Josef Wagner à l’Académie des arts, de l’architecture et du design de Prague. C’est là que la sculpture tchèque de l’après-guerre a connu une véritable renaissance. Ils étaient aussi “partenaires dans la vie”, se mariant juste après avoir obtenu leur diplôme. Ces artistes considéraient que les liens de famille et d’amitié étaient des stimuli importants dans la recherche de leurs propres voies artistiques et comme défense contre la démagogie de l’ère totalitaire. Ce n’est qu’une fois leurs études terminées qu’Eva Kmentová et Olbram Zoubek absorbent peu à peu les influences des sculpteurs modernes européens comme Lynn Chadwick, Kenneth Armitage, Giacomo Manzú, Henry Moore, Henri Laurens ou Pablo Picasso. La construction de leurs figures se simplifient, avec une plus grande importance accordée au geste et à la composition des formes. La plus grande œuvre d’Eva Kmentová, Femme au soleil (1958), porte aussi l’influence manifeste de Fernand Léger. M. C.
Il y a 2 ans et 224 jours

Christian Clergue passe chez Ecocem

Christian Clergue vient d’être nommé responsable Normalisation Europe du groupe Ecocem. [©Ecocem] Une recrue de choix ! Ecocem annonce l’arrivée de Christian Clergue en son sein, en qualité de responsable Normalisation Europe. Ce recrutement s’inscrit dans la démarche d’Ecocem d’amplifier la décarbonatation à grande échelle de la construction. Ceci, par la mise au point de solutions bas carbone, mais surtout à travers un encadrement normatif adéquat. Qui reste encore à impulser. « Nous devons accélérer l’accès à la norme de nos innovations, voire l’anticiper, si l’on veut répondre à l’échéance de décarbonation de 2030 », explique Conor O’Riain, directeur général du groupe Ecocem. Tout au long de sa carrière, Christian Clergue a allié esprit d’innovation et connaissance des matériaux ciment et béton. Y compris bas carbone. Sans négliger la maîtrise des procédures règlementaires dans différentes grandes entreprises. Pour ce faire, il s’appuiera de manière transverse sur les différentes équipes d’Ecocem – recherche, commerciale, communication, production. Afin de coordonner au mieux leurs initiatives et compétences. Accélérer l’évolution normative des ciments et bétons « Ecocem initie un changement de cap évident face à une réalité et une actualité climatique urgente. Il faut donc une approche souple et intelligente, afin de répondre de manière efficiente aux demandes des grands maîtres d’ouvrage. Ces derniers demandent des solutions de décarbonatation concrètes. Cela implique d’élaborer une méthode de travail efficace et structurée, tout en s’appuyant sur les savoirs et les visions de chacun », résume Christian Clergue. Et Conor O’Riain, de poursuivre : « Notre rôle d’incitateur et d’accompagnateur de l’industrie cimentière dans sa démarche de décarbonatation sera fortement appuyé par l’arrivée de Christian Clergue. Celui-ci sera aussi chargé de piloter l’industrialisation des produits innovants, en plus de contribuer à accélérer l’évolution normative des ciments et bétons ». Docteur en science physique des matériaux (à l’université des sciences physiques Paul Sabatier – Toulouse III), Christian Clergue débute sa carrière au sein du groupe cimentier Vicat. Ceci, en qualité que directeur adjoint de Sigma Béton. Société qu’il dirigera quelques années plus tard, après avoir occupé le poste de directeur des préfabrications Satma Cepeca du groupe. 20 ans de décarbonation Toujours chez Vicat, il sera chargé de mission Développement marché Bfup. Ceci, avant de prendre la direction Recherche & Développement de Serge Ferrari (créateur de matériaux composites), diversifiant ainsi sa connaissance des matériaux. Toutefois, Christian Clergue revient aux matériaux minéraux, en rejoignant l’entreprise Eiffage Génie Civil. Là, il est nommé directeur du département Innovation Représentation Matériaux. Où il aura l’occasion d’aborder l’approche bas carbone des ciments et des bétons sur les chantiers du groupe de BTP. Depuis plus de 20 ans, Ecocem développe, fabrique et fournit des ciments et des solutions pour la construction à faible teneur en carbone sur la base de laitier moulu de hauts fourneaux. Du Grand Paris à l’Aviva Stadium de Dublin. En passant par la ligne à grande vitesse HS2 au Royaume-Uni, Ecocem a permis de réduire les émissions de CO2 de près de 14 Mt. Ce qui équivaudrait à retirer plus de 3 millions de voitures de la circulation. Société indépendante, elle est dotée d’un centre d’innovation et de 4 sites de production en Europe. Dont 2 en France : à Dunkerque (59) et à Fos-sur-Mer (13).
Il y a 2 ans et 225 jours

Dernière ligne droite pour la Nouvelle Route du Littoral de La Réunion

Grâce à un viaduc de 5,4 km, le premier tronçon de la Nouvelle Route du Littoral surplombe à une trentaine de m de haut, l’océan Indien, en offrant une vue incroyable sur la mer et les falaises de la côte. [©Région La Réunion] « La volonté de la Région est de répondre sans attendre davantage, sans prendre encore plus de retard, à l’impérative nécessité d’en finir avec ce chantier inachevé et de sécuriser définitivement l’axe Saint-Denis – La Possession », insiste Huguette Bello, présidente de la Région La Réunion. Les 12,5 km de la Nouvelle Route du Littoral (NRL) ne seront pas terminés avant 2028. Donc avec plus ou moins dix ans de retard, pour un budget final dépassant les 2,2 Md€. Une première inauguration Nombre d’automobilistes et de motards étaient venus emprunter pour la première fois, dimanche 28 août dernier, à midi (heure locale), la NRL, reliant le Nord et l’Ouest de l’île. Grâce à un viaduc de 5,4 km, un premier tronçon surplombe à 30 m de haut, l’océan Indien, en offrant une vue incroyable sur la mer et les falaises de la côte. Cette ouverture en août dernier ne s’est réalisée toutefois que sur deux voies, uniquement dans le sens Saint-Denis – La Possession et sur 8,7 km, alors que la NRL doit être longue dans sa totalité de 12,5 km, avec deux fois trois voies, dont deux couloirs de bus. La dernière portion du chantier entre la Grande Chaloupe et La Possession est à l’arrêt depuis 2019. Un second viaduc est désormais prévu pour terminer la route. Un second viaduc Initialement, la NRL se composait d’un grand viaduc et d’une longue digue en mer. Ce choix de la digue en mer, retenu en 2011 par l’ancien président du conseil régional, Didier Robert, devait être moins onéreux et avait l’avantage de faire travailler des entreprises locales. Mais, faute de ressources suffisantes dans l’île en roches massives et face à l’impossibilité d’ouvrir de nouvelles carrières pour des raisons environnementales, le groupement Vinci-Bouygues et ses filiales réunionnaises ont négocié la résiliation du marché de 298 M€. Le résultat est qu’à la place de cette digue en mer, il existe un trou de 2,5 km pour relier La Grande Chaloupe à La Possession, la partie Ouest de l’ouvrage. Devant l’impossibilité de finir la NRL avant des années, la solution a été de construire une bretelle de raccordement avec l’actuelle route du littoral pour mettre en circulation les 8 premiers km terminés. « Ce chantier comporte un nombre incalculable de problèmes. Les élus qui composent la nouvelle majorité régionale ont à cœur de le faire avancer. C’est un projet hors norme, dont la complexité est sans précédent. Les choix qui ont été faits dès le départ avec la portion en digue, montrent aujourd’hui leurs limites puisque cette partie du chantier est remise en question depuis 2019. Malgré les difficultés de chantier, la réalité est qu’aujourd’hui la partie viaduc est, elle livrée, alors que la partie en digue n’a jamais pu démarrer. Les difficultés d’approvisionnement en enrochements ne sont pas des faits nouveaux, ils sont connus depuis des années […] Alors qu’il manque encore 2,5 km de linéaire pour livrer la totalité de la route, près de 1,6 Md€ ont déjà été dépensés. Il nous faut mobiliser encore entre 560 et 760 M€ pour finir le chantier. Une facture finale qui dépasse les 2,2 Md€ ! C’est titanesque », conclut Huguette Bello. M. C. La NRL en quelques chiffres : 12,5 km : C’est la distance de la Nouvelle Route du Littoral entre Saint-Denis et La Possession.5 409 m : C’est la distance du viaduc entre Saint-Denis et La Grande Chaloupe. C’est le plus long viaduc en mer de France.90 km/h : C’est la vitesse à respecter sur la Nouvelle Route du Littoral.133 M€ : C’est le prix de la Nouvelle Route du Littoral au kilomètre.Entre 5 et 11 m : C’est la profondeur de la mer au niveau de la Nouvelle Route du Littoral.4 500 : C’est le nombre d’emplois créés par la Nouvelle Route du Littoral.6 : C’est le nombre de voies de la Nouvelle Route du Littoral dont 2 seront réservées aux bus.
Il y a 2 ans et 228 jours

Holcim France s’offre Carbocia

La marque Carbocia est désormais intégrée à Holcim France. [©Holcim] Holcim France a annoncé avoir pris le contrôle de Carbocia, l’un des principaux producteurs de carbonates de calcium micronisé en France. L’opération est réalisée par la filiale Granulats, dans le cadre de la stratégie “Accélérer la croissance verte pour 2025”. Le rachat inclut un plan de développement. Pour porter les capacités de production de carbonate de calcium de 400 000 t actuelles à 600 000 t en 2024. Dans le même temps, Holcim France accroît sa participation au sein de Carrière de la Vallée heureuse (CVH). Précédent actionnaire majoritaire de Carbocia. Des capacités de production à augmenter En parallèle du développement des capacités de production, Holcim France ambitionne d’élargir la couverture géographique de la marque en France. Ceci, tout en diversifiant son catalogue de produits. L’ensemble des solutions seront commercialisées sous la même marque, à l’exception des produits destinés au BTP. Ces derniers rejoindront les gammes d’Holcim France déjà en place. Créée en 1996 dans les Hauts-de-France, Carbocia s’est distinguée par la qualité de ses produits et de ses prestations dans tout le Nord de la France. Mais aussi à l’international, au Benelux principalement. Carbocia est présente sur de nombreux secteurs Les produits commercialisés par Carbocia bénéficient de la pureté du carbonate de calcium (CaCO3 > 98,5%) produit par CVH. Carbocia alimente une grande variété d’activités. Celle de la construction pour laquelle le calcaire micronisé constitue un ajout bas carbone pour la fabrication de matériaux. D’autres secteurs bénéficient aussi de son expertise. Comme l’alimentation animale, l’agriculture, l’industrie verrière ou encore la production de tapis et moquettes. Lire aussi : Holcim investit dans la technologie d’impression 3D Cobod « Avec Carbocia et le renforcement de sa présence dans CVH, Holcim France devient un acteur majeur du marché national des carbonates de calcium, explique François Petry, président d’Holcim France. Un produit précieux pour la décarbonation des matériaux de construction. Et un produit indispensable pour des industries aussi variées que l’agriculture, le textile ou encore le secteur cosmétique. Les synergies créées vont permettre un fort développement des produits de Carbocia en France tout en renforçant leur pertinence à l’international. »
Il y a 2 ans et 228 jours

Plattard poursuit sa démarche d’économie circulaire

Le groupe Plattard est en charge du recyclage et du transport des matériaux issus des travaux de déconstruction de l’ancien parking Saint-Antoine, à Lyon (69). [©Plattard] Depuis 2021, le groupe Plattard est en charge du recyclage et du transport des matériaux issus des travaux de déconstruction de l’ancien parking Saint-Antoine, à Lyon (69). Alors que la seconde tranche du chantier vient de commencer, le groupe mise, une nouvelle fois, sur l’économie circulaire.  Les matériaux sont transportés par voie fluviale plutôt que terrestre. Près de 15 000 t de déchets ont déjà été évacuées par bateau lors de la première phase des travaux. La seconde tranche permettra d’évacuer 8 000 t sur le Rhône. Au total, ces actions auront permis la suppression de 920 camions sur les routes lyonnaises. Ainsi, Plattard divise par 4 les émissions de gaz à effet de serre liées à ces opérations. Les déchets réutilisés par le groupe Plattard Les déchets sont acheminés jusqu’au site de valorisation du groupe Plattard, Ancycla, à Anse (69). La zone est en cours de réaménagement grâce à ces bétons : « Nous allons jusqu’au bout de la démarche ! Les déchets sont non seulement recyclés, mais sont aussi réutilisés sur le chantier »explique Edouard Plattard, directeur général du groupe. L’opération permet l’économie de 8 000 t de granulats de carrière. L’usage des ressources naturelles locales est par conséquent réduit. Le site Ancycla reçoit tous les ans 320 000 t de déchets inertes du bâtiment. La plate-forme permet d’en réutiliser 200 000 pour l’aménagement de la zone alentour. Les 120 000 restantes sont recyclées pour être réutilisées sur de nouveaux chantiers.
Il y a 2 ans et 229 jours

Everdigm sous la bannière Hyundai

Terry Kang, directeur général de l’activité “pompage du béton” de Hyundai Everdigm, et Jean-Marc Wattebled, directeur commercial de Flypump. [©ACPresse] La marque sud-coréenne de pompes à béton Everdigm est passée sous les couleurs de Hyundai, mastodonte des matériels pour le BTP. Mais pas que… Ce rachat a été opéré il y a déjà un moment, comme le confirme Terry Kang, directeur général de l’activité “pompage du béton” de Hyundai Everdigm : « Nous avons repris Everdigm en 2015… Mais jusqu’à maintenant, le nom de Hyundai n’y avait pas été rattaché. C’est à présent chose faite ». Pourquoi ce choix ? « Pour ne pas effrayer les réseaux en place et pour laisser le temps de se réorganiser… » Avec l’officialisation de ce rachat, à travers l’affichage des nouvelles couleurs de Hyundai Everdigm, la stratégie imaginée semble en place. « En effet, le changement commence à se voir sur les véhicules », confirme Jean-Marc Wattebled, directeur commercial de Flypump, distributeur officiel de la marque pour la France. Profiter de la notoriété de Hyundai Mais quelles sont les raisons qui ont poussé Hyundai à acquérir son compatriote Everdigm ? Terry Kang apporte les éléments de réponse. « Hyundai est une très grande entreprise intervenant dans nombre de secteurs industriels. Everdigm est rattaché à Hyundai Department Store. » Et cette entité n’avait pas ce type de process dans son activité ! Pour Everdigm, l’intégration offre en échange une grande stabilité financière, suffisante pour rassurer tant les marchés que les clients finaux. De quoi aussi permettre une accélération du développement de la marque et de ses produits à l’échelle internationale. Tout en profitant de la notoriété apportée par Hyundai. Enfin, Everdigm bénéficie des process et de l’expertise industrielle de sa nouvelle maison-mère. Une manière d’aller encore plus loin dans la qualité prônée par la marque.
Il y a 2 ans et 229 jours

Holcim investit dans la technologie d’impression 3D Cobod

Holcim investit dans la technologie d’impression 3D de Cobod. [©Cobod] Après Peri, GE Renewable Energy et Cemex, c’est au tour d’Holcim d’emboîter le pas de l’impression 3D ! Le 7 octobre 2022, le cimentier suisse a annoncé son investissement dans Cobod International, spécialiste dans cette technologie. Ce rapprochement fait suite à plus de trois ans de collaboration avec la société danoise.  Une série de projets innovants imprimée en 3D a vu le jour : des bases de tours d’éoliennes, la première école au monde au Malawi et le plus grand projet de logements abordables au Kenya. Grâce à ce rapprochement, le spécialiste des matériaux de construction entend accélérer la mise en œuvre de sa gamme d’encres d’impression 3D “TectorPrint”. « Chez Holcim, nous élargissons en permanence nos solutions de construction pour édifier plus avec moins, précise Edelio Bermejo, chef de groupe recherche et développement chez Holcim. En travaillant en étroite collaboration avec Cobod, nous sommes impatients d’étendre notre encre d’impression 3D. » Grâce à ce rapprochement, Holcim compte accélérer la mise en œuvre de sa gamme d’encre d’impression 3D “TectorPrint”. [©Cobod] Une solution innovante et durable Adaptée à des applications complexes allant des bâtiments résidentiels aux infrastructures, “TectorPrint” est une alternative pour construire rapidement. Elle est suffisamment fluide pour s’écouler à travers la buse, avec une capacité à durcir et ainsi supporter les couches supérieures. Cette gamme d’encres comprend à la fois des solutions de ciment et de chaux hydraulique naturelle. Elle offre une résistance à la compression allant entre 2 et 90 MPa. « Je suis fier d’avoir Holcim, un leader mondial des solutions de construction innovantes et durables, en tant qu’investisseur, déclare Henrik-Lund Nielsen, fondateur et directeur général de Cobod International. C’est un partenaire essentiel pour nous. Leur objectif, qui est de rendre les villes plus vertes, de construire des infrastructures plus intelligentes et d’améliorer le niveau de vie, s’inscrit dans notre conception de l’avenir. Grâce à l’impression 3D, nous serons en mesure de façonner le futur dans le secteur de la construction. »
Il y a 2 ans et 229 jours

Point.P lance l’école des bâtisseurs

Point.P lance l’école des bâtisseurs afin de pallier le manque d’effectif dans le secteur de la maçonnerie.[©Point.P] Aujourd’hui, le secteur de la maçonnerie souffre d’une pénurie de main-d’œuvre. Un constat qui freine le rythme des rénovations et pénalise les entreprises. Ces dernières sont à la recherche de 26 000 maçons. Un chiffre en constante augmentation depuis 2015. Afin de pallier ce problème, Point.P lance l’école des bâtisseurs. En partenariat avec les BTP-CFA, l’enseigne de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France (SGDB) compte, à travers ce programme, relancer l’attractivité de la filière auprès des jeunes générations. Une profession en constante évolution La nouvelle école des bâtisseurs souhaite préparer, en un an, les jeunes de 18 à 29 ans au métier de maçon. Une profession en constante évolution qui met de plus en plus l’accent sur la transition écologique, les nouveaux systèmes constructifs et le digital. « Avec Point.P, nous partageons la même envie, le même enthousiasme de former des jeunes, de les professionnaliser et de construire une aventure humaine, déclare Eric Leymaire, secrétaire général du BTP-CFA Ile-de-France. L’apprentissage permet d’agir sur tous les enjeux environnementaux, d’insertion et de reconnaissance. Il est essentiel pour nous de former des compagnons qui bâtiront notre futur. » Le 4 octobre 2022, la première classe des bâtisseurs a été inaugurée au BTP-CFA de Brétigny-sur-Orge (91). Quinze jeunes ont intégré cette toute première promotion. Issus d’un bac ou en reconversion professionnelle, les apprentis suivront le rythme d’une semaine de cours pour trois semaines en entreprise. Un classique pour ce type d’apprentissages.
Il y a 2 ans et 229 jours

ISP acquiert 2 pompes de 65 m

Antonio Agostinho, président d’Inter Service Pompe, Véronique Bento, directrice générale, et Pierre Bach, directeur général de Schwing Stetter France, lors de la remise des clefs de la pompe S 65 SXF, sur Bauma. [©ACPresse] Etre toujours à la pointe. C’est un peu la devise d’Inter Service Pompe (ISP), n° 1 français du pompage du béton, qui cherche depuis son origine à répondre à la demande et aux besoins du secteur de la construction. « Nous nous devons de montrer la voie, de créer le marché », rappelle Antonio Agostinho, président d’ISP. C’est cette stratégie qui a conduit à l’acquisition non pas d’une, mais de deux pompes à béton Schwing Stetter S 65 SXF. Une remise de clefs opérée pendant le salon Bauma, à Munich. « La première des deux pompes devrait être opérationnelle au tout début de l’année 2023 », certifie Pierre Bach, directeur général de Schwing Stetter France. Quant à la seconde machine, elle est en cours de montage et promise pour une livraison d’ici la fin du mois de mars 2023… Ainsi, dès le début de l’année prochaine, les deux S 65 SXF seront les deux plus grandes pompes à béton présentes en France et autorisées à circuler sur les routes, en convoi exceptionnel de catégorie I. C’est-à-dire sans aucun accompagnement autre que des gyrophares jaunes et des plaques indiquant “Convoi exceptionnel”. Des pompes hors normes A partir de début 2023, la Schwing Stetter S 65 SXF sera la plus grande pompe à béton présente en France. [©ACPresse] Il est vrai que ces pompes constituent de belles machines. Montées sur des porteurs 6 essieux Mercedes Benz Arocs, elles affichent un PTAC de 63,35 t pour une longueur hors tout de presque 16 m. Côté capacité, elles offrent une flèche à cinq bras à pliage en “R” d’une portée verticale de 64,25 m. Mais aussi de 60 m à l’horizontale ou encore de 47,85 m en profondeur. De quoi répondre à bien des attentes, notamment sur les chantiers actuels du Grand Paris. Cette machine s’articule autour du groupe de pompage P2525, d’un débit maximum de 162 m3/h ou d’une pression de refoulement de 85 bar au maximum. « Les S 61 SX déjà présentes au sein du parc de machines de ISP tournent bien. Elles ont su répondre aux besoins du secteur, confirme Antonio Agostinho. Avec les nouvelles S 65 SXF, nous proposons une nouvelle offre de marché pour être présents partout où l’on nous attend et où l’on compte sur nous. » Etre n° 1 de son secteur impose d’être exemplaire. Avec ces deux nouvelles pompes hors normes, ISP prouve qu’il est toujours à la hauteur !
Il y a 2 ans et 229 jours

SoPump vise l’international

Morad Houmir, fondateur et président de SoPump, sur son stand à Bauma [©ACPresse] Ils étaient aux anges, les petits jeunes de SoPump. Sélectionnés par les organisateurs de Bauma et invités à y exposer, parmi une cinquantaine de start-up venues du monde entier. « C’est l’occasion pour nous de nous faire connaître en dehors des frontières françaises et de nous ouvrir à l’international, explique Morad Houmir, fondateur et président de SoPump. Nous avons la volonté de nous développer sur certains marchés européens, pour commencer. » Au programme, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie. Ceci, en plus de la Belgique où la start-up est déjà présente. « Nous avons aussi été sollicités par les Canadiens… » En France, le logiciel de SoPump gère plus de 800 opérations de pompage de béton chaque jour et quelque 400 machines y sont connectées. « Cela représente environ 50 entreprises réparties entre la France et la Belgique. » Ainsi, SoPump facilite le travail des pompistes au quotidien, en particulier pour ce qui touche la facturation. Et plus largement, les tâches administratives, souvent très chronophages. En finir avec d’administratif La société de pompage-type cliente de SoPump est soit un créateur qui ne veut plus de papier et qui mise sur la dématérialisation. Ou alors l’entreprise à la tête de 6 à 8 machines, qui arrive à saturation, côté administratif. Le 3e profil est la société possédant plus de 40 pompes et qui passe plus de 10 j/mois à faire de l’administratif… SoPump espère beaucoup d’un développement à l’international. D’autant que le potentiel est immense et l’approche assez différente de la France. « Dans notre pays, on facture une mise à disposition et un volume pompé, mais sans contrainte de temps, explique Morad Houmir. Ailleurs, on facture un volume et une durée d’utilisation de la pompe. Résultat, dans certains pays, on arrive à 5 ou 6 pompages par jour, contre 2 en France… » Un exemple à suivre, peut-être pour accélérer le développement du pompage en France. Et optimiser l’utilisation du matériel mis à disposition des chantiers ?
Il y a 2 ans et 229 jours

Et les prix de la 6e édition des Trophées Excellence sont…

Créée en 1994, la fondation d’entreprise Excellence SMA est engagée dans la prévention des risques et des pathologies. Elle agit aussi, auprès de l’ensemble des acteurs de la construction, pour la promotion et le développement de la qualité et de la sécurité. C’est dans ce cadre qu’elle a lancé la 6e édition de ses Trophées Excellence. Pour son édition 2022, les prix ont été remis, en octobre dernier, à l’occasion du salon Batimat. Des entreprises et des artisans du BTP utilisant des solutions facilitant la prévention des désordres, la préservation de l’environnement, la qualité d’exécution, ou encore la sécurité sur les routes et les chantiers ont été mis à l’honneur devant un parterre de professionnels. La fondation Excellence SMA soutenant l’innovation dans les travaux de recherche a aussi remis ses trophées à des étudiants. Elle a ainsi récompensé des thèses et des mémoires de fin d’études supérieures. Mettant en avant des solutions concrètes et pérennes pour améliorer la qualité des constructions neuves ou en réparation. Ces trophées démontrent, une nouvelle fois, la mobilisation de SMABTP en faveur de la qualité de la construction en France Les lauréats des Trophées “Thèses” Les lauréats des Trophées “Thèses”, en présence des membres du jury, de Didier Ridoret, président de la Fondation Excellence SMA, et de Pierre Esparbes, directeur général du groupe SMA. [©D. Eskenazi] Les Trophées “Thèses”récompensent des étudiants de l’enseignement supérieur ayant réalisé un mémoire de fin d’études ou une thèse sur la prévention des pathologies ou l’utilisation de techniques innovantes pour la préservation de l’environnement. Ces thèses constituent pour les assureurs de la construction une source documentaire technique précieuse portant sur la compréhension de l’origine des dommages ou encore l’utilisation de techniques innovantes Premier prix : Sara Al Haj Sleiman, de Centrale Nantes, pour sa thèse sur les protocoles de qualification des bétons exposés au gel/dégel. 2e prix : Øyvind Mortveit Ellingsen, de Polytechnique Paris, pour ses travaux sur les effets d’excitation des structures cylindriques par les tourbillons alternés. 3e prix : Ismail Alj, de Paris Est Sup, pour sa thèse sur la durabilité des capteurs à fibre optique. Les lauréats des 6e Trophées Excellence Les lauréats des Trophées Excellence, lors de la cérémonie de remise des récompenses sur le salon Batimat. [©D. Eskenazi] Les 6e Trophées Excellence récompensent les entreprises et les artisans du BTP innovant en matière de prévention et de qualité. Catégorie “Prévention et Sécurité” Entreprise Jacques Zamora à Bayonne (64) pour les actions exemplaires de prévention des accidents mises en place par ce spécialiste de la maçonnerie et de la taille de pierre.Socovatp (85) pour une innovation réalisée en partenariat avec l’entreprise Paviot Equipement permettant de gagner du temps sur les chantiers d’assainissement. La Financière – Le Bâtiment associé (51) pour ses actions en faveur de la prévention routière.Entreprise Roger Martin (21) pour l’élaboration d’une base GPS alimentée par énergie solaire pour le secteur des travaux publics. Catégorie “RSE”  La Fenêtrière (94), entreprise de menuiserie engagée dans une démarche RSE impliquant circuits courts, économie circulaire et recyclage. Batinor (62) pour un chantier exemplaire utilisant les matériaux biosourcés en rénovation pour les bailleurs sociaux. Prix spécial Eiffage Infrastructures Gestion et Développement (78) pour son robot collaboratif transporteur de charges.
Il y a 2 ans et 229 jours

Enthousiasmante Bauma

Bauma a réuni quelque 3 200 exposants. Comme à son habitude, le stand Liebherr était le plus grand de la foire munichoise. [©ACPresse] Comme à chaque édition, les chiffres restent vertigineux, même s’ils restent en retrait pour cette année. Ainsi, Bauma 2022 a réuni un total de 3 200 exposants originaires de 60 pays… Ceux-ci étaient 3 684 en 2019 ! La part des exposants internationaux a presque dépassé les 65 %. Par ordre d’importance, les dix premiers pays exposants étaient : l’Allemagne, l’Italie, la Turquie, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la France, les Etats-Unis, l’Autriche, l’Espagne et la Chine. Côté visitorat, plus de 495 000 personnes de plus de 200 pays ont fait le déplacement pour ce rendez-vous décalé de six mois par rapport aux dates initiales. Toutefois, elles étaient 627 603 en 2019. La proportion de visiteurs internationaux était d’environ 50 %. « Cette Bauma a de nouveau attisé l’enthousiasme et la fascination ! Nous sommes ravis que ce salon reste un moteur de l’industrie des équipements de construction. Ceci, grâce à la grande variété d’innovations, aux bonnes affaires et aux nombreux visiteurs de tous horizons », se réjouit Stefan Rummel, président de Messe München. Déjà impatient de se revoir Les grands exposants partagent cet enthousiasme. A l’image de Domenic Ruccolo, directeur de la stratégie de Wirtgen Group et vice-président commercial et marketing de la division Global Construction Equipment de John Deere : « Notre participation au salon Bauma a été la plus réussie de l’histoire de Wirtgen Group. Tout en étant l’occasion d’une première apparition commune avec notre maison-mère John Deere. » Quant à Steffen Günther, membre du conseil d’administration de Liebherr, il estime que : « Bauma s’est avérée être un salon très réussi pour nous. Nous avons généré beaucoup d’enthousiasme parmi un large public. Les échanges ont été exceptionnels. Nous attendons déjà avec impatience la prochaine édition. » En termes de transactions commerciales, Bauma a démontré une fois de plus qu’il était une plate-forme incontournable pour l’industrie de la construction. Comme le souligne Alexander Greschner, directeur des ventes de Wacker Neuson : « Les visiteurs ont afflué sur notre stand. Dès le premier jour, nous avons atteint un succès commercial d’un niveau similaire à celui de 2019… » Affaires conclues chez Peri Et Alexander Schwörer, propriétaire de Peri, de renchérir : « Toute l’équipe était très impatiente de voir comment le salon allait se développer en ces temps difficiles. Mais très vite, il était clair que cette Bauma serait un succès complet. Point important : la qualité des échanges que nous avons eus ont été exceptionnels à tous égards. Nous avons même signé un certain nombre de contrats directement sur le salon. En bref, Bauma 2022 a plus que dépassé nos attentes ». Des affirmations que Stefan Rummel et Reinhard Pfeiffer, co-présidents de Messe München, confirment largement : « En ces temps difficiles, Bauma a envoyé un signal fort au secteur des salons. Les industries ont besoin de tels événements où tout le monde peut découvrir directement les produits et avoir des échanges personnels ». Rendez-vous en avril 2025 Enfin, Bauma ne s’est pas contentée de montrer sa force en tant que plate-forme commerciale. Le salon a aussi ouvert la voie aux solutions de demain. « Les exposants proposaient des solutions pour relever les défis actuels liés à la neutralité en CO2, à l’automatisation et à la numérisation. C’est l’avenir, détaille Joachim Schmid, Dg de VDMA, l’association des machines et des matériaux de construction de la Fédération allemande des ingénieurs. On l’a vu avec les entreprises traditionnelles. Mais surtout avec la présence de près de 50 start-up, pour la première fois exposantes sur Bauma ». Tels les Montpelliérains de SoPump, ravis d’avoir été retenus par les organisateurs… Et Andreas Klauser, Pdg de Palfinger, de conclure : « En tant que premier salon mondial dans son domaine, Bauma donne aux exposants et aux visiteurs l’occasion de découvrir l’avenir dès aujourd’hui ! » Rendez-vous dans trois ans, du 7 au 13 avril 2025, pour la prochaine édition de Bauma.
Il y a 2 ans et 230 jours

Cermibitum, nouveaux revêtements bitumeux pour l’étanchéité des fondations

La gamme Cermibitum signée Cermix comprend trois revêtements bitumineux techniques : IMP, Fiber et Tix. [©Cermix] Cermix présente Cermibitum, une gamme de revêtements bitumineux, développée pour la protection et l’imperméabilisation des fondations en béton. Cermibitum comprend trois produits : IMP, Fiber et Tix. Ces derniers sont tous à haut pouvoir couvrant, à grand confort d’usage (sans solvant et sans odeur) et d’application (prêts à l’emploi et faciles à appliquer). Cette gamme est destinée aux ouvrages et constructions enterrés dans les domaines de l’industrie et du bâtiment. Avec Cermibitum, Cermix offre des solutions qui permettent d’intervenir dès les premières étapes du chantier. C’est aussi pour la marque, un élargissement de gamme des mortiers spéciaux qui traduit sa détermination à être présente dans toutes les familles des métiers de la construction. Enfin, la gamme Cermibitum est conditionnée de manière à faciliter le transport. En effet, les pots sont dotés d’une large poignée pour une meilleure prise en main. Cermibitum IMP Destiné à empêcher l’humidité de pénétrer dans un ouvrage en béton, en plâtre ou en maçonnerie, Cermibitum IMP est un revêtement bitumineux prêt à l’emploi, sans solvant, fluide et facilement applicable au rouleau. Son haut pouvoir couvrant permet une application de faible épaisseur (1  mm). Il peut être utilisé pur comme peinture de protection contre l’humidité du sol. Ou dilué avec de l’eau en tant que primaire d’accrochage. Cermibitum Fiber Dans le cadre d’une imperméabilisation de fondations, de caves et de murs de soutènement, Cermix propose Cermibitum Fiber. C’est une couche bitumineuse épaisse et mono-composante, mise au point à base d’une émulsion de bitume, fibrée et améliorée par des résines. Ce produit est prêt à l’emploi et particulièrement facile à spatuler. Cette souplesse de mise en œuvre permet aux professionnels de travailler plus vite. Cermibitum Tix Cermibitum Tix est une innovation Cermix élaborée pour intervenir dans l’imperméabilisation des soubassements enterrés. Il s’agit de l’un des premiers revêtements étanches bitumineux de sa catégorie, conçu en version allégée. Sa formulation, à base de billes de polystyrène et d’une émulsion de bitume, offre une légèreté, qui contribue à améliorer le confort de travail de l’applicateur. Ce produit d’étanchéité constitue une barrière efficace contre toute infiltration.
Il y a 2 ans et 230 jours

Kronimus lance City Linea Verde

Kronimus propose un pavé avec 51 % d’ouverture, pour des voies carrossables plus vertes. [©Kronimus] Le fabricant de produits en béton manufacturés Kronimus ajoute un nouveau produit à sa gamme de pavés écologiques : City Linea Verde. Ces derniers permettent de réaliser des surfaces engazonnées. Avec 51 % d’ouverture et de perméabilité, ces dernières intègrent non seulement un aspect environnemental, parce qu’elles permettent à l’eau de s’infiltrer. Mais en plus, elles peuvent être recouvertes à plus de 51 % par des végétaux. Cette performance est possible grâce à la conception du produit, avec ses évidements et joints longitudinaux, respectivement de 5,5 cm et 3,3 cm de large. City Linea Verde : Un pavé ultra drainant « City Linea Verde est né de notre envie de continuer à développer notre gamme vers des produits plus aptes à répondre aux défis environnementaux. Nous avons investi du temps dans le développement de ce pavé, pour concevoir un produit résistant qui permet de rendre les voies plus vertes », explique Martin Kronimus, directeur du groupe éponyme. Tout comme les autres produits de la gamme, City Linea Verde est muni de saillies d’emboîtement qui garantissent la caractéristique auto-bloquante du pavage et ainsi sa stabilité. Par ailleurs, son épaisseur atteint 12 cm. Le nouveau pavé s’adresse donc en priorité aux projets d’aménagement qui concernent l’espace public. City Linea Verde convient bien aux zones de stationnement automobile et aux voies d’accès pompiers. Parmi les autres avantages du pavé : une pose facilitée. En effet, le format 30 cm x 18 cm pour un poids inférieur à 9 kg est à la fois manuportable et adapté à la pose mécanique.
Il y a 2 ans et 236 jours

Trophée Béton Pro 2022 : L’architecture en béton à l’honneur

Le Trophée Béton Pro récompense les réalisations architecturales en béton, construites en France lors des cinq dernières années. [©ACPresse] C’est dans une ambiance conviviale que s’est déroulée, à la Cité de l’architecture et du patrimoine, à Paris, la remise des prix de la 3e édition du Trophée Béton Pro. Organisé par les associations Bétocib et Cimbéton, ce concours biennal récompense les réalisations architecturales en béton, construites en France lors des cinq dernières années. Il rassemble de nombreux architectes et tous les acteurs qui représentent la filière béton. Sur plus de 200 projets, 25 nominés ont été sélectionnés par un jury composé de spécialistes. Parmi eux, 10 prix ont été décernés aux œuvres les plus innovantes. Qui mettent en évidence les performances environnementales et sociétales de ce matériau d’avenir. « Les vocations sociales de l’architecture se croisent avec les préoccupations liées à l’écologie, ainsi qu’à l’économie, précise Etienne Tricaud, architecte-ingénieur et président de Bétocib. Nous avons été très attentifs à la manière, dont les projets utilisaient en grande partie du béton bas carbone. C’était un critère indispensable pour décerner ces prix. Le béton est aujourd’hui un matériau qui se réinvente en permanence. » Des réalisations remarquables en béton Du logement individuel au logement collectif, de l’équipement privé à l’équipement public, culturel ou sportif…, les projets lauréats ont été choisis dans toutes les catégories de réalisations en béton. Parmi eux, l’extension d’un hôtel dans la ville d’Olmeto (2A), en Corse, en est la parfaite illustration.  « Notre projet s’appelle Vigna Maggiore. Nous avons utilisé la terre locale et l’avons incorporée dans le béton. Il y a donc une économie de matière. C’est sans doute ce qui a pu faire la différence, déclare Jean-Mathieu De Lipowski, architecte et associé de l’agence Orma Arcchitettura. De nombreux échantillons ont permis d’arriver à un résultat satisfaisant. Nous sommes donc très fiers de recevoir ce prix parmi tous nos confrères et tous ces projets. C’est un clin d’œil à notre travail et ça nous encourage à continuer dans cette voie. »
Il y a 2 ans et 237 jours

Le groupe Legendre s’implante en Suisse

Clement Jacob va diriger l’agence du groupe Legendre en Suisse. [@Legendre] Le groupe Legendre continue son internationalisation. Après la Grande-Bretagne, l’île de Jersey et le Portugal, c’est en Suisse que le groupe s’implante. Cette extension de ses activités s’inscrit dans l’objectif principal de l’entreprise. A savoir réaliser d’ici 2030 un quart de son chiffre d’affaires à l’étranger. « La Suisse est un pays qui dispose de vrais atouts tels que sa compétitivité, son esprit d’entrepreneuriat ou son multiculturalisme. Ajoutés au fait que ce pays est géographiquement proche de nos terres, c’est tout cela qui nous a convaincu de nous y implanter », explique Olivier Roualec, directeur général du groupe Legendre. Clément Jacob prend la direction de cette nouvelle agence. Une internationalisation pour une croissance plus rapide  C’est à Londres que Legendre a commencé son internationalisation. En 2015, le groupe a réhabilité la Parker Tower pour BNP Parias Real Estate. EN 2022, l’agence londonienne, qui compte 32 collaborateurs, a effectué la réhabilitation de la Shelley House, un bâtiment de 11 étages.  En 2017, Legendre a étendu ses activités à l’île de Jersey. L’entreprise y construit actuellement un complexe immobilier de 280 appartements. En 2023, le groupe devrait également livrer des espaces de bureaux et d’autres commerciaux. En 2019, Legendre s’est installé au Portugal. Le groupe a mis en place des missions avec ses trois secteurs d’activités. Un programme de logements et services a déjà été livré et une résidence de 43 appartements est en cours de construction à Lisbonne. Legendre Energie a aussi mis en service une centrale solaire près de Porto. 
Il y a 2 ans et 238 jours

Bauma : Command Alkon pour vous servir !

Grâce à son logiciel Conactive Process, Command Alkon produit des cocktails au salon Bauma. [©ACPresse] Des glaçons, quelques bulles et voilà un soda bien frais servi sur un plateau ! Le temps de Bauma, Command Alkon se transforme en barmaid. Pour s’en convaincre, il suffit de passer sur son stand dans le hall C1 et de commander un cocktail. Sur la tablette, toutes les recettes sont enregistrées. On appuie sur l’onglet et la préparation débute instantanément… un peu comme dans une centrale à béton. Normal ! Le programme utilisé n’est autre que le logiciel de pilotage Conactive Process (ou CP) de la marque. Une solution qui marche très bien, en temps normal, pour produire des bétons !
Il y a 2 ans et 242 jours

Ideal Work : un show en sol majeur

La devanture du show-room d’Ideal Work [©ACPresse] 38bis boulevard Beaumarchais, Paris XIe. C’est ici, à quelques pas du métro Chemin Vert, qu’Ideal Work a inauguré son nouveau show-room. Neuf mois de travaux ont été nécessaires pour transformer cet espace à deux étages. Avec pour objectif : créer un véritable salon d’exposition des bétons décoratifs d’Ideal Work. Très lumineux, le rez-de-chaussée s’expose à la rue grâce à de grandes vitrines. Des tables en béton élégantes habillent l’espace. Au fond du show-room, une reproduction d’une salle de bain en béton montre l’esthétisme d’un matériau souvent jugé pour son manque de classe. « En haut, c’est plutôt l’endroit pour le choix des échantillons. Le show-room accueillera les prescripteurs, les architectes ou encore les décorateurs », explique Rémi Ballet, responsable du lieu. Autour de l’escalier descendant, les échantillons sont disposés à la vue des professionnels attendus dans le show-room.  Une “matériauthèque“ avec tous les produits Ideal Work Ideal Work est une marque italienne proposant des bétons décoratifs, aussi bien pour l’intérieur que pour l’extérieur. Filiale de Bostik-Arkema, l’entreprise a misé sur une “matériauthèque“. Une sorte de laboratoire, situé au sous-sol, qui permet de découvrir toute la gamme de produits. « Les architectes pourront retrouver nos bétons cirés. Ce sont des enduits décoratifs minéraux de 2 mm d’épaisseur, qui offrent de belles possibilités à la décoration d’intérieur. » Parmi les produits exposés, le Microtopping, mais aussi le Terrazzo, un sol à la Vénitienne. La “matériauthèque“ du show-room d’Ideal Work [©ACPresse] Une sorte de laboratoire où sont exposés tous les produits de la gamme Ideal Work [©ACPresse] La surface de cet étage inférieur est séparée en deux espaces. Tout de suite en bas des escaliers, les architectes pourront s’installer et travailler leurs plans sur une table en chêne. Dans une ambiance lumineuse chaleureuse, la proximité de cet espace avec la “matériauthèque“ leur permettra de choisir au mieux le bon matériau pour leurs chantiers. Inauguré le 20 octobre dernier, les professionnels pourront en profiter dès le 24 octobre.
Il y a 2 ans et 242 jours

FFB : Alerte générale sur le logement neuf

Par la voix d’Olivier Salleron, la FFB tire la sonnette d’alarme pour sauver le soldat Logement neuf. [©ACPresse] Parfois l’actualité percute l’actualité. Le rendez-vous était pris de longue date avec le Pôle Habitat de la FFB pour la présentation des chiffres du logement à la fin du troisième trimestre. Mais dans la nuit, le couperet du 49.3 est tombé, pas de discussion ou si peu sur le premier volet de la loi Budget 2023, et les amendements espérés par le FFB non débattus. Le lien est sans doute direct, mais c’est Olivier Salleron, président de la FFB qui a ouvert la conférence pour exprimer toute son inquiétude quant à l’avenir du bâtiment. « Le logement neuf est en danger. Si rien n’est fait, nous subirons une crise sévère dans les six mois. Et 30 % de nos entreprises seront en grand danger. Il faut sauver le soldat “Logement neuf”. » Une intervention brève, concise et précise. Des chiffres tous plus alarmants les uns que les autres Place ensuite à Grégory Monod, président du Pôle Habitat de la FFB, pour dérouler les chiffres. Et ces chiffres, ils ne sont pas bons. La maison neuve connaît une chute brutale, avec des ventes qui s’écroulent de 26,8 % sur les huit premiers mois de 2022. Sur l’ensemble de l’année 2022, les ventes pourraient descendre autour de 102 000 unités, un niveau très proche du pire exercice de ces quinze dernières années. L’habitat individuel groupé ne se porte pas mieux, avec des ventes aux particuliers en recul de 17,3 % sur le premier semestre. Quant au logement collectif, sur la même période, les réservations par les particuliers s’y replient de 9 % et les ventes aux institutionnels de 33,4 %. Tandis que les mises en vente reculent de 9,8 %. Lire aussi : La FFB revoit à la baisse ses prévisions pour 2023 Pour la FFB, les causes, ou coupables, sont nombreux. Et sont conjoncturels et structurels. L’accès au crédit immobilier est de plus en plus compliqué, auquel se conjugue l’inflation qui réduit le pouvoir d’achat et augmente l’incertitude dans les têtes des acheteurs. Le tout alors que le prix des matériaux a explosé. Pour le structurel, les premiers effets du principe de Zéro Artificialisation Nette se feraient ressentir, en augmentant de façon continue les prix du foncier. Enfin, l’arrivée de la RE 2020 a fait croître les coûts de construction, déjà à la hausse à cause des tarifs des matériaux. La construction neuve paraît ainsi de moins en moins accessible aux primo-accédants, mais devient un rêve illusoire aussi pour une partie de la classe moyenne. Des leviers d’action pour sauver le soldat logement neuf Le Pôle Habitat appelle donc le gouvernement à apporter plusieurs réponses rapides. Face à la crise des matériaux, il faudrait « soutenir les opérateurs en neutralisant les pénalités de retard dans les contrats privés et en réformant les modalités de révision de prix en Contrat de construction de maison individuelle ou CCMI ». Pour l’accession à la propriété, il s’agirait de « desserrer les contraintes en matière de financement, en rétablissant le prêt à taux zéro à 40 % sans discrimination territoriale. Mais aussi, en relevant les plafonds d’opération pris en compte pour son calcul et en instaurant un crédit d’impôt sur les annuités d’emprunt pour compenser l’impact des hausses de prix ». Enfin, en rétablissant « l’attractivité du dispositif Pinel et en engageant la mise œuvre d’un régime universel d’investissement locatif privé », l’investissement privé reprendrait de la confiance. « La situation exige des réponses dès la loi de finances pour 2023, sous peine d’un effondrement du logement neuf, malgré la persistance des besoins, explique Grégory Monod. Au-delà, il faut donner au secteur plus de stabilité et de visibilité, et lui permettre de construire plus, mieux et moins cher. C’est donc aussi un enjeu de transition écologique, au cœur des territoires, pour ceux qui y travaillent et y vivent ».
Il y a 2 ans et 243 jours

Samir Guerouali, nouveau président de la Commission développement du SNBPE

Samir Guerouali est le nouveau président de la Commission développement du SNBPE. [©SNBPE] Samir Guerouali a été nommé nouveau président de la Commission développement du SNPE. Fondée en 1964, le SNBPE constitue 85 % de l’activité globale de la production de béton en France. En tant que président, il aspirera à une politique en préférence à la transition écologique portée par la décarbonation du béton. Et à la protection des ressources naturelles par une incorporation des granulats recyclés dans les bétons. Son parcours Depuis 2013, Samir Guerouali est directeur technique des activités béton prêt à l’emploi (BPE) et préfabrication de Saint-Gobain avec la double culture technique et commerciale.« Cette nouvelle responsabilité au sein du SNBPE est le fruit d’un engagement constant au sein du syndicat. Je suis honoré de la confiance que me témoignent ses instances en me portant à cette fonction, déclare Samir Guerouali. Je souhaite aussi saluer le travail réalisé par mon prédécesseur Sébastien Yafil. » Et de poursuivre : « Les missions qui me sont confiées en tant que président de la Commission développement sont pour moi un moyen d’accompagner au mieux nos adhérents à réussir leur transition écologique. Mon objectif sera de mettre en avant les atouts uniques un béton Il répond à la réglementation feu, à la réglementation acoustique tout en étant disponible sur l’ensemble du territoire. Cette approche multi-critères du matériau béton fera partie des axes de travail de la Commission développement ». Ingénieur des Mines d’Alès, Samir Guerouali a débuté sa carrière en tant qu’ingénieur dans le domaine des adjuvants chez Axim. Il a aussi fait du commerce de produits béton. Et a occupé le poste de responsable des activités BPE préfabrication en région Paca. Ceci, au sein du groupe Saint-Gobain.
Il y a 2 ans et 243 jours

Schöck Stacon, sous DTA

Les goujons Schöck Stacon type LD obtiennent un DTA validé par le CSTB. [©Schöck] L’industriel Schöck est le seul à proposer des goujons bénéficiant d’un document technique d’application (DTA). Ce dernier, référencé 3.1/15-817_V2, est délivré par le CTSB. Il qualifie ces goujons d’éléments de liaison structurelle dans les ouvrages en béton armé. Afin de canaliser la fissuration du béton et d’éviter ainsi la détérioration des armatures, il est essentiel de créer des joints de dilation. Toutefois, assurer la continuité structurelle entre deux éléments d’ouvrage séparés par un joint s’avère toujours onéreux et complexe à mettre en œuvre. A haute résistance mécanique et prêts à être mis en œuvre, les goujons Stacon type LD permettent de réaliser cette liaison, assurant la reprise des importants efforts de cisaillement. Adaptatifs, ils autorisent un ou plusieurs degrés de liberté (axial et radial). Un logiciel de dimensionnement dans les starting-blocks Produits sur mesure, les goujons Schöck Stacon type LD se déclinent en différents diamètres. Ces barres cylindriques, en acier inoxydable ou en acier galvanisé à chaud, garantissent un traitement de qualité et sans entretien des joints de dilatation. Ce large choix permet une adaptation optimale suivant les configurations rencontrées sur les chantiers. Ces solutions s’appliquent aussi bien en extérieur qu’en l’intérieur. Et restent simples d’utilisation. Avec l’arrivée du DTA, Schöck va lancer une exclusivité pour accompagner ses goujons. A savoir, un logiciel inédit, baptisé Scalix, destiné à dimensionner ces éléments de liaison dans les ouvrages en béton armé. Le logiciel fonctionnera sur tous les navigateurs Internet courants. Et pourra définir instantanément et avec pertinence les références de goujons Stacon les plus appropriés en fonction de chaque cas de figure.
Il y a 2 ans et 245 jours

K6, le programme Eqiom de séquestration du CO2

La cimenterie de Lumbres, dans la Pas-de-Calais, est l’un des sites phares de la recherche de la neutralité carbone. [©Eqiom] Le programme K6 d’Eqiom bénéficie d’une subvention de 150 M€ en provenance de l’Union européenne. Il a pour objectif de faire de la cimenterie de Lumbres, dans le Pas-de-Calais, la première cimenterie européenne neutre en carbone. Elle sera ainsi un exemple à l’échelle européenne, voire mondiale. La mise en service est prévue en 2028. « Le captage-séquestration du CO2 est indispensable pour atteindre, à terme, la neutralité carbone de nos cimenteries. Le CO2 est piégé avant, pendant ou après l’étape de combustion, afin d’éviter sa libération dans l’atmosphère, détaille Christophe Bignolas, président d’Eqiom Bétons. Le CO2 issu du site de Lumbres sera ensuite liquéfié, puis transporté par bateau sous cette forme vers des sites de stockage permanent, aujourd’hui en cours de développement en mer du Nord. »  Air Liquide comme partenaire Dans les grands principes, la technique n’est pas nouvelle. Le captage, le transport et la séquestration du CO2 sont déjà mis en œuvre dans l’industrie depuis plus de 30 ans. Ils reposent sur des technologies issues de l’industrie pétrolière, utilisées depuis les années 1970 pour le forage et l’extraction du pétrole. A son niveau, le projet K6 constitue l’un des 7 projets de dimension industrielle à avoir été sélectionné pour un financement par la Commission européenne. Ceci, dans le cadre de l’édition 2021 de son Fonds consacré à l’innovation. Ceci, parmi plus de 300 candidatures à subventions. Partenaire de ce programme, Air Liquide, contribue à ce nouveau processus de production, par le biais de sa technologie dite “Cryocap Oxy”. Qui capte, puis liquéfie les émissions de CO2. Cette technologie est reconnue comme étant très adaptée à la décarbonation d’activités, telles que la production de ciment. Car elle permet de capter un niveau élevé de CO2 sur des installations industrielles. Arriver à 8 Mt de CO2 captés Principe du captage et de la séquestration du CO2. [©Eqiom] A Lumbres, l’objectif du programme K6 est d’arriver à capter près de 8 Mt de CO2 sur les dix premières années d’exploitation. la mise en service devrait intervenir en 2028. Grâce à la mise en œuvre de ces technologies innovantes. D’une manière plus large, la réalisation de ce projet à proximité immédiate du port de Dunkerque pourra aussi contribuer au développement d’un nouvel éco-système de captage et de stockage du CO2 en Europe. En effet, le projet K6 constitue une étape clef dans le développement d’un Projet d’intérêt commun (PCI). Qui vise à créer une plate-forme multimodale d’exportation de CO2, à partir du bassin industriel de Dunkerque et de sa zone élargie. Gérard Guérit
Il y a 2 ans et 246 jours

Partenariat entre le CCCA-BTP et la fédération Scop BTP

De gauche à droite : Charles-Henri Montaut, président de la fédération Scop BTP, et Christophe Possémé, président du CCCA-BTP, lors de la signature de la convention sur le salon Batimat, début octobre dernier. [©CCCA-BTP Vincent Bourdon] Le CCCA-BTP et la fédération Scop BTP, premier réseau de PME indépendantes et participatives du bâtiment et des travaux publics, s’unissent pour une politique innovante de formation professionnelle. Un rapprochement réalisé au profit des entreprises du BTP constituées sous forme de coopérative et des jeunes générations. Scop BTP s’appuiera sur les différentes expertises et champs d’intervention du CCCA-BTP. Afin de maintenir, de développer et de promouvoir une politique ambitieuse de formation professionnelle. Cinq champs d’action ont été mis en place : a) – La réalisation des études prospectives sur les enjeux de l’apprentissage et l’évolution des attentes des jeunes générations Le CCCA-BTP réalisera des études prospectives, pour mieux analyser les enjeux de l’apprentissage, les évolutions des usages et des compétences. En particulier, sur l’impact des transitions écologique et numérique, ainsi que sur les aspirations des jeunes générations. b)- L’information et la sensibilisation des entreprises coopératives du BTP aux attentes des jeunes générations et aux nouvelles modalités d’accompagnement Le CCCA-BTP accompagnera le réseau de la fédération Scop BTP pour informer les entreprises coopératives et les sensibiliser aux attentes des jeunes générations. c)- La promotion des métiers et des formations du BTP Des actions conjointes seront organisées pour aider les jeunes qui souhaitent s’orienter vers l’entrepreneuriat coopératif. d)- L’aide des entreprises coopératives du BTP pour le recrutement et la formation des apprentis Dans un contexte de recrutement tendu, la fédération Scop BTP s’appuiera sur l’expertise du CCCA-BTP pour aider les entreprises à attirer et à former de nouveaux apprentis dans les meilleures conditions. e)- L’accompagnement de la fédération SCOP BTP dans la production et le déploiement de certifications professionnelles. Ainsi que dans la création de parcours de formation En sa qualité d’opérateur de certification pour les Commissions paritaires nationales emploi (CPNE) conjointes du bâtiment et des travaux publics, le CCCA-BTP déploiera des certifications professionnelles. Il accompagnera aussi les organismes de formation aux métiers du BTP dans la mise en œuvre des formations et des certifications nécessaires. Ceci, pour répondre aux attentes des entreprises coopératives.
Il y a 2 ans et 246 jours

Cérib : Les promotions 2022-2023 de formation sont ouvertes

Dispensées par le Centre de formation du Cérib, les sessions des premiers CQP à destination de l’industrie du béton démarrent le 14 novembre prochain. Et ce, jusqu’à mai 2023. [©Cérib] Dispensées par le Centre de formation du Cérib, les sessions de formation des deux premiers CQP (chef d’équipe et pilote d’installations automatisées) démarrent le 14 novembre prochain. Et se poursuivront jusqu’à mai 2023. L’ensemble des CQP couvrent les métiers d’agent de préfabrication en démoulage différé, d’agent de précontrainte, de technicien de laboratoire, de pilote d’installations automatisées et de chef d’équipe. Le Cérib, comme centre de formation Le Centre de formation du Cérib accompagne ainsi les collaborateurs de l’industrie du béton dans l’acquisition d’une certification de qualification professionnelle. Cette dernière est aussi un levier de motivation et de fidélisation des équipes opérationnelles. De plus, elle permet de faciliter et de pérenniser l’intégration de nouveaux entrants, grâce à un cursus alternant entreprise et organisme de formation. Pour répondre aux attentes des chefs d’entreprises et aux contraintes de production, tout en offrant aux stagiaires un parcours de formation optimisé et un suivi régulier, les sessions se dérouleront à : •       70 % en présentiel, sur le site du Cérib, à Epernon, soit 147 h, •       30 % en distanciel : 63 h réparties en 2 à 3 h par semaine (classes virtuelles, travaux à réaliser, évaluations). Les CQP seront ensuite délivrés aux apprenants par un jury paritaire à l’issue de leur parcours de formation ou par le biais d’une Validation des acquis de l’expérience (VAE). Enregistrés au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), ces CQP ouvrent les droits à tous les dispositifs de financement.
Il y a 2 ans et 246 jours

Sika cherche un acheteur pour les adjuvants de MBCC

Sika annonce vouloir revendre une partie de l’activité “adjuvants” de MBCC. [©MBCC] Thomas Hasler, Pdg du groupe Sika, l’a confirmé. L’acquisition de MBCC constitue un véritable attrait stratégique. Ceci, au point de revoir à la hausse les prévisions de croissance pour 2022. Ainsi, Sika s’attend à ce que les ventes en devises locales augmentent de plus de 15 %, avec une hausse surproportionnelle de l’Ebit. Toutefois, le chimiste suisse vient de lancer un processus de recherche d’un acheteur potentiel pour une partie de l’activité “adjuvants” de MBCC. Disons, pour les zones géographiques pour lesquelles Sika n’a pas reçu une approbation inconditionnelle des autorités. Des pays comme le Canada, les Etats-Unis, l’Espagne ou la France en feraient partie… MBCC s’inscrit bien dans la stratégie de Sika A contrario, les choses semblent actés dans la plupart des autres juridictions. A l’image de la Chine, du Japon, de la Thaïlande, du Brésil, de l’Afrique du Sud, de l’Arabie saoudite ou de la Turquie. Sika confirme donc bien l’adéquation stratégique de l’acquisition de MBCC, qui augmente considérablement la valeur du groupe. Tout en permettant des synergies annuelles de l’ordre de 160 à 180 M de CHF (165 à 185 M€).
Il y a 2 ans et 246 jours

Cemex, Eiffage et Sarpi, partenaires pour déblayer les matériaux d’excavation de la ligne 15 Est

Cemex, Eiffage et Sarpi remportent le marché de la gestion des déblais de la future ligne 15 Est du Grand Paris Express. [©Cemex] Cemex, Eiffage et Sarpi (filiale de Veolia) annoncent avoir remporté en groupement le marché de gestion de déblais de la future ligne15 Est du Grand Paris Express. Son montant global s’élève à plus de 200 M€, répartis au tiers pour chaque partenaire. A travers sa filiale Eiffage Génie Civil, Eiffage est mandataire de ce groupement. Ce dernier sera en charge de réceptionner, caractériser, traiter, entreposer, transporter et valoriser ou éliminer en exutoire les 7,5 Mt de déblais excavés lors des travaux. 7,5 Mt de déblais excavés D’une durée de 84 mois reconductible, ce contrat est le premier accordé par la Société du Grand Paris pour la ligne 15 Est. Les enjeux de ce marché sont majeurs, tant en termes de caractérisation et valorisation des déblais que de logistique. Cette dernière sera organisée de façon à optimiser les trajets. En réceptionnant les déblais sur des plates-formes de transit proches des zones d’excavation. Une fois les déblais caractérisés, le groupement les transportera vers les filières de gestion les plus adéquates. Permettant ainsi la valorisation de 99 % des terres excavées. Enfin, Eiffage, Sarpi et Cemex se sont engagés sur le plan environnemental, en privilégiant le transport fluvial des déblais à hauteur de 60 %. Ceci, dans le but de diminuer l’empreinte carbone du projet. Sur le volet social, 5 % des heures travaillées seront consacrées à l’insertion pour des travailleurs éloignés de l’emploi. Et plus de 20 % des prestations seront sous-traitées à des PME locales.
Il y a 2 ans et 249 jours

PRB Dem Pure Végétale : Huile de démoulage 100 % végétale

L’huile de démoulage PRB Dem Pure Végétale est un produit éco-conçu 100 % d’origine végétale. [©PRB] Pour faciliter les opérations de démoulage des bétons, les professionnels de la construction utilisent des agents de démoulage. Dans leur composition pouvaient intervenir des agents irritants, voire cancérogènes, qui ont un impact sur la sécurité des utilisateurs et sur l’environnement. D’où la misse sur le marché de PRB Dem Pure Végétale, qui est une huile éco-conçue 100 % d’origine végétale. Elle contribue ainsi à un meilleur respect de l’environnement et de la santé des utilisateurs. Cette huile de démoulage peut être utilisée sur les chantiers où les contraintes environnementales sont fortes. Elle supprime l’adhésion du béton/mortier fraîchement coulé. Et facilite un décoffrage de tout béton/mortier démoulé après durcissement. Prêt à l’emploi, pour un emploi 4 saisons, le PRB Dem Pure Végétale ne tâche pas le béton et n’altère pas l’adhérence des produits de recouvrement.
Il y a 2 ans et 249 jours

Lafarge lance le premier CEM VI certifié en France

Sur l’opération Grand Angle à Villefranche-sur-Saône (69), Lafarge a testé grandeur nature le premier CEM VI 52,5 certifié en France, un ciment EcoPlanet à empreinte carbone réduite. [©Lafarge] Lafarge lance le premier CEM VI 52,5 certifié en France, un ciment EcoPlanet à empreinte carbone réduite. Ce dernier a été testé avec succès dans le cadre d’un partenariat d’innovation, unissant Plattard (BPE), Tournier (entrepreneur) et Utiade (promoteur). Dans le but de réaliser un immeuble collectif “Le Grand Angle”, à Villefranche-sur-Saône (69). Côté technique, Lafarge Ciments a réalisé, au préalable, dans son centre de recherche de L’Isle-d’Abeau (38), les études bétons permettant de répondre au cahier des charges. Celui-ci prescrivait plusieurs bétons allant du C25/30 au C50/60, avec les granulats Plattard. Le cimentier a ainsi développé 3 formules béton avec l’EcoPlanet CEM VI produit à l’usine du Teil (07). Sur place enfin, deux experts Lafarge Ciments ont apporté leur soutien technique lors des premiers coulages. Ses caractéristiques Ce ciment présente une réduction de 40 % des émissions carbone par rapport à un Portland standard (CEM I). Il offre une résistance élevée et comporte moins de 50 % de clinker. Cet EcoPlanet CEM VI est le premier ciment de ce type normalisé dans le cadre de la NF EN 197-5. Cette dernière valide la composition de nouveaux mélanges ternaires associés à un taux de clinker réduit. Ce ciment illustre l’engagement de Lafarge à accélérer la mise sur le marché de nouvelles solutions bas carbone, sans compromis sur la performance. Le laitier de hauts fourneaux et le calcaire sont les deux autres constituants principaux de ce CEM VI qui viennent se substituer au clinker. Le rendant ainsi bas carbone.
Il y a 2 ans et 249 jours

Big Bag’n Go devient EndLess

Le changement de marque et d’identité était une évidence à l’heure où tout évolue. [©EndLess] Septembre 2022 marque un nouveau tournant pour le groupe Big Bag’n Go qui devient EndLess1. Cette appellation « incarne bien sa mission : rendre accessible l’économie circulaire, en alliant pragmatisme et technologie. Ceci, pour faciliter la valorisation des déchets. Représentant un processus continu sans point final, telle la boucle vertueuse de l’économie circulaire. C’est aussi le reflet de la persévérance de ce groupe », peut-on lire dans le communiqué de presse de la marque. Un changement d’identité évident  Ce changement d’identité était une évidence à l’heure où tout évolue. Tant au niveau de l’entreprise, qui a fait l’acquisition, en 2021, de SOS Bennes et propose désormais une nouvelle offre globale. Qu’au point de vue du secteur, en pleine transformation, porté par de nouvelles règlementations et de nouvelles pratiques. Le groupe EndLess est une société française spécialisée dans la collecte, le tri et la valorisation de déchets de chantier. Son siège est situé à Montreuil-sous-Bois (93). Le groupe est co-dirigé par Arnaud Rongier et Thibaut D’Hau Décuypère. EndLess gère la collecte de plus de 155 000 m3/an de déchets (données 2021), en bennes ou en big bags. Et aussi les flux de déchets non dangereux et dangereux produits par les chantiers. Afin d’optimiser les flux logistiques et la chaîne de traitement, EndLess s’est doté d’un système propriétaire d’optimisation et de traçabilité des déchets. Qui permet des gains de productivité. Une démarche vertueuse qui contribue à la décarbonation des circuits de collecte. 1Qui signifie “sans fin”.
Il y a 2 ans et 249 jours

Reims : Des logements collectifs en R+2 imprimés en 3D béton

Le bailleur social Plurial Novilia va édifier un immeuble collectif R+2 de 12 logements et 1 700m de surface habitable, à Bezannes. [©Hobo architecture] Après Viliaprint, le bailleur social Plurial Novilia, filiale du groupe Action Logement, entend repousser une fois encore les limites de la construction. Installé au cœur de la Zac de Bezannes, à Reims (51), ce maître d’ouvrage va édifier un bâtiment d’habitation collectif en R+2 à haute performance énergétique. Douze logements sociaux seront proposés à la location. La particularité de ce nouveau projet, baptisé ViliaSprint2, est de s’appuyer sur l’impression 3D béton de ses voiles porteurs. Une impression sur site  Grâce à l’apport technique du coffreur allemand Peri, les façades de l’immeuble seront imprimées sur site. De marque Cobod, l’imprimante 3D est composée d’un portique mobile et équipée d’une tête d’impression multi-directionnelle Bod2. Elle permet d’empiler les couches de béton les unes sur les autres pour former les murs. Et peut atteindre 1 m/s en vitesse d’impression. « Nous voulons aller encore plus loin, en expérimentant l’impression sur site, déclare Johnny Huat, directeur général de Plurial Novilia. Nous pensons que l’automatisation de la phase de gros œuvre nous permettra de générer une vraie plus-value. Autant en amont sur la conception architecturale qu’en phase opérationnelle sur la productivité, la sécurité et l’ergonomie au travail. »  Avec le célèbre Bod2, imprimante 3D de construction Cobod, le groupe Peri imprime en 3D les murs en béton. [©Peri] Une période charnière  Face à la hausse des matières premières, du coût de l’énergie, ainsi qu’aux enjeux environnementaux, les professionnels de la construction sont à la recherche de nouveautés. « Aujourd’hui, il nous faut prendre le virage de la transition écologique. C’est pourquoi Holcim fournit un béton spécial peu carboné, souligne Bruno Arcadipane, président d’Action Logement. Mais nous devons garder des coûts raisonnables et augmenter la production pour faire face à la demande. Cela doit nous pousser à trouver d’autres manières de construire. Un projet audacieux comme celui de ViliaSprint2 intègre notre vision stratégique, qui est de ne pas subir les crises. Il est essentiel d’imaginer des solutions nouvelles, adaptées à un contexte complexe et fluctuant. » Une architecture qui tire profit du numérique L’apport de l’impression 3D sur ViliaSprint2 se ressent dès la visualisation du concept architectural imaginé par le cabinet bordelais Hobo. « Nous voulons faire de l’impression 3D une solution pour l’architecture bas-carboniste de demain, explique Frédérik Dain, directeur du cabinet Hobo. Pour ViliaSprint2, nous avons cherché l’efficience, l’économie de matière, l’adaptation et la justesse dans une forme de simplicité frugale. Le but est de maximiser le rendement des formes pour offrir la plus grande surface avec le moins de matière. » Avec ses formes arrondies, son recours aux matériaux biosourcés et son orientation pensée pour un ensoleillement optimal, ce projet offre la possibilité d’une bien plus grande créativité architecturale.  Comparer et mesurer 2 méthodes de constructions  En parallèle, un second bâtiment sera édifié sur la même parcelle, mais, cette fois-ci, de manière traditionnelle. Les deux procédés constructifs pourront être comparés. Ils seront mesurés aussi bien en phase de chantier (délais, nuisances, ergonomie/pénibilité pour les équipes…) qu’en phase d’occupation (performances du bâti, coûts…). Les résultats seront partagés avec l’ensemble des bailleurs sociaux réunis au sein d’Action Logement.
Il y a 2 ans et 250 jours

Paca : Le SNBPE s’engage dans la lutte contre le manque de main-d’œuvre

Le SNBPE et l’Unicem, en partenariat avec le centre de formation Ecir ont mis en place un programme de valorisation et de promotion des métiers. [©SNBPE] Il est notable que sur le pourtour méditerranéen il existe une forte demande en main-d’œuvre de la filière béton. C’est ainsi que le SNBPE et l’Unicem, en partenariat avec le centre de formation Ecir ont mis en place un programme de valorisation et de promotion des métiers. Ceci, pour y remédier. Cette initiative mettra en lumière les professions de la filière auprès des demandeurs d’emploi sans distinction de parcours. Et leur offrira la possibilité de retrouver une activité professionnelle dans une entreprise du secteur. Démarré dans les Bouches-du-Rhône, le SNBPE prévoit d’étendre ce projet à toute la région (Toulon, Istres, Salon-de-Provence, Avignon). Celui-ci a pour objectif d’apporter une solution aux difficultés de recrutement que rencontrent les producteurs de BPE en région Paca. Recruter en valorisant la formation professionnelle La particularité des emplois proposés par la filière du béton prêt à l’emploi est que ces derniers émanent d’entreprises aux typologies différentes et sur un secteur géographique large. Les candidats auront la possibilité de trouver celle qui leur correspondra le mieux. La filière est surtout à la recherche de chefs d’unité de production de BPE et de techniciens de maintenance. Le programme est ouvert à tous les demandeurs d’emploi sans conditions d’âge ou de formations. Le SNBPE veut recruter et former des candidats motivés, avec la volonté d’entamer une carrière dans un secteur dynamique. Et qui offre de nombreuses perspectives de carrière.
Il y a 2 ans et 251 jours

Bas-Rhin : Achatmat décroche le label “Alsace Excellence”

Achatmat a décroché de label “Alsace Excellence”. [©Achatmat] Le label “Alsace Excellence” a été créé par l’agence de développement d’Alsace Adira pour consolider l’attractivité, la compétitivité et le rayonnement de la région. Les entreprises labellisées doivent toutes être capables d’exceller dans trois domaines. A savoir, la performance économique, l’éthique sociale et sociétale, et la responsabilité environnementale. Sur les 85 907 sociétés d’Alsace, seulement 109 sont reconnues “Alsace Excellence”. Et la dernière en date n’est autre qu’Achatmat, qui devient ainsi le premier site e-commerce de matériels de construction à décrocher cette distinction. Un partenariat avec Heppner « Nous avons été décrits par le label comme une entreprise dynamique, avec une équipe chaleureuse vouée à la satisfaction de ses clients, soulignent Frédéric Guillotin et Yannick Adam, co-fondateurs d’Achatmat. Nous nous reconnaissons dans “Alsace Excellence”, car il englobe les trois piliers fondamentaux. En tant qu’êtres humains, gérants et aussi parents, ces trois sujets nous touchent directement. » Achatmat se distingue par ses actes et à travers certaines collaborations. En particulier avec Heppner, qui forme les conducteurs de poids lourds à rouler en consommant moins et de manière moins polluante. On peut aussi citer les partenariats avec Colibri Forest pour la plantation de forêts. Ou encore Elise Strasbourg, pour le recyclage des déchets. Des actions qui montrent l’engagement d’Achatmat à respecter les trois piliers du label.
Il y a 2 ans et 251 jours

Partenariat entre Hoffmann Green et O.T.E

Dès cette année et jusqu’à fin 2024, le ciment Hoffmann Green H-Eva Sol remplacera le ciment Portland dans le cadre des travaux d’enfouissement des fibres optiques. [©Hoffmann Green] Hoffmann Green annonce la signature d’un partenariat commercial d’une durée de trois ans avec O.T.E. Cette dernière entreprise est un acteur des secteurs du numérique, du génie civil et des ouvrages d’art en milieu industriel. Le contrat porte sur la fourniture de l’H-Eva Sol, le ciment 0 % clinker et à base d’argile activée de Hoffmann Green. Concrètement, dès cette année et jusqu’à fin 2024, H-Eva Sol remplacera le ciment Portland dans le cadre des travaux d’enfouissement des fibres optiques. Un marché en pleine croissance sur l’ensemble du territoire national. Ce partenariat permettra ainsi de réduire de 95 % l’empreinte carbone du procédé Greenpose, co-développé avec la société Tesmec. Ceci, en comparaison à la méthode traditionnelle d’enfouissement micro-rive avec remblaiement béton utilisant du ciment Portland.
Il y a 2 ans et 251 jours

Recyclage des déchets : quatre éco-organismes agréés

Valobat, Ecominero, Ecomaison et Valdelia ont été agréés par le ministère de la Transition écologique pour recycler les déchets dans le secteur du bâtiment. [©ACPresse] Le compte à rebours est lancé. La filière de collecte des déchets du BTP va enfin devenir réalité ! Elle va être opérationnelle dès le début de l’année 2023. C’est dans cette perspective que quatre éco-organismes viennent d’être agréés par le ministère de la Transition écologique. En effet, la responsabilité élargie des producteurs (Rep) oblige les entreprises du bâtiment (fabricants, distributeurs ou importateurs de produits de construction) d’adhérer à un éco-organisme. Elles devront  verser à ce dernier une contribution financière pour la prévention et la gestion des déchets. Cette éco-contribution sera prélevée sur chaque produit mis sur le marché. Les éco-organismes sont dans les starting-blocks. Ils préparent, d’ici la fin de l’année, la prise en charge gratuite des déchets de déconstruction et de rénovation des bâtiments. Ainsi, ils pourront développer leur réemploi, leur recyclage. Et par conséquent, supprimer les dépôts sauvages. Quelles sont les structures désignées ? Dans un premier temps, les pouvoirs publics ont agréé trois interlocuteurs. Le premier n’est autre que Valobat. Il est agréé sur tous les produits et matériaux du bâtiment. Qu’ils soient inertes (béton, granulat, céramique…) ou non inertes (bois, métal, plastique, plâtre, isolants…). Une spécificité qui en fait le seul à proposer une offre complète sur tous les produits et les canaux de collecte des déchets. Le second, Ecominero, a obtenu l’agrément pour les déchets inertes de catégorie 1. Afin de disposer d’une couverture globale, un accord de coopération avec Ecomaison a été signé. Il propose à ses adhérents une solution complète. Mais aussi un guichet unique pour la gestion et la collecte de tous produits ou matériaux de construction en fin de vie. Le troisième élu est Eco-mobilier. Rebaptisé pour l’occasion Ecomaison, il est agréé dans les déchets non inertes de catégorie 2. Sa prise en charge est totale grâce à son partenariat avec Ecominero. Par la suite, un quatrième organisme s’est rajouté dans la liste le 6 octobre 2022. Il s’agit de Valdelia. Spécialisé dans les déchets d’éléments d’ameublement non ménagers, il vient de recevoir son habilitation pour la catégorie 2, celle relative aux déchets non inertes.
Il y a 2 ans et 252 jours

Premier site de recyclage de laine de verre Isover signé Hoffmann Green

Isover voit son premier site de recyclage de laine de verre signé Hoffmann Green. [©Hoffmann Green] En collaboration avec Eiffage Génie Civil, Hoffmann Green participe à la construction d’un prototype industriel. Cleui-ci est dédié au recyclage de la laine de verre de déconstruction. Ceci, pour le compte d’Isover. C’est à Chemillé-en-Anjou (49) que l’ensemble des fondations de l’atelier prototype de la société Isover ont été coulées avec du ciment H-UKR d’Hoffmann Green. Dans la continuité de son offre Isover Recycling, la filiale de Saint-Gobain intensifie son développement en faveur d’une économie circulaire du bâtiment Neutralité carbone en 2050 Avec une mise en service prévue en 2023, cette installation pilote répondra aux ambitions fortes du groupe Saint-Gobain d’atteindre la neutralité carbone en 2050. « La réalisation de ce prototype industriel révolutionnaire à fusion par brûleurs immergés permettra de recycler la laine de verre en quantité industrielle pour la transformer en calcin. Cette installation réduira notre consommation de matières premières. Ce calcin sera utilisé dans le process de fabrication de nos produits isolants. Et permettra aussi de diminuer notre consommation énergétique, nos émissions de carbone et améliorera le cycle de vie de nos produits. L’utilisation de ce béton à faible impact carbone pour la réalisation du bâtiment contribue à notre démarche de développement durable », conclut Jérôme Saulnier, directeur technique Isover France et Suisse. Retrouvez l’interview de David Guglielmetti, directeur du développement chez Hoffmann Green, sur Batimat 2022.
Il y a 2 ans et 253 jours

Batimat : Une édition des plus réussie

Batimat 2022 était aussi placé sous le signe de la formation, accueillant pour cela beaucoup de jeunes. [©ACPresse] Jeudi 6 octobre, 19 h 00. Après 4 j intenses de salon, l’heure est au bilan. « C’est une édition plus que réussie », affirme Guillaume Loizeaud, directeur du Mondial du Bâtiment. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. L’édition 2022 a connu une forte croissance de son affluence : + 15 % de visiteurs par rapport à 2019 et + 25 % pour les visiteurs nationaux. Le retour à la porte de Versailles a été salué par tous. Si certains visiteurs étrangers n’ont pas pu se déplacer, en raison du contexte sanitaire local notamment, des délégations marocaines, sénégalaises ou encore québécoises étaient bien présentes sur le salon. Un salon grandiose et étudiant La nouvelle version du Mondial du bâtiment sur 4 j était « un pari fou », commente Guillaume Loizeaud. Cela a donné lieu à un salon grandiose. Les visiteurs ont pu assister à plus de 400 conférences, avec un total de plus de 1 000 intervenants. Dans les halls 1 à 6 du Parc des expositions, le Mondial du Bâtiment a rassemblé plus de 1 700 exposants. L’homogénéité dans la taille des stands, respectée par le plus grand nombre et assumée par le salon, est une réussite. Les organisateurs ne prévoient donc pas de retour en arrière sur la question.   Le Mondial du Bâtiment a donné de l’importance à la formation. Ainsi, 400 apprenants des CFA d’Ile-de-France ont participé à l’évènement. Quelque 600 élèves de lycées professionnels ont aussi été invités. Certains d’entre eux ont eu l’occasion d’échanger avec Olivia Grégoire, la ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme… Un Batimat, avec l’accent bas carbone L’organisation en a fait une priorité : Batimat 2022 se devait d’être un modèle en matière de respect de l’environnement. Ainsi, tous les stands de 9 m2, 18 m2 et 36 m2 ont été éco-conçus. Ils sont durables et totalement réutilisables. Le salon s’est aussi engagé à communiquer son bilan carbone. Les jours qui suivent vont permettre de calculer l’impact CO2 des activités liées au salon. Le calcul prend en compte la logistique, côté exposants, mais aussi les déplacements des visiteurs. A l’issue du salon, Guillaume Loizeaud a affirmé sa volonté de faire du Mondial du Bâtiment un évènement neutre en carbone d’ici les prochaines éditions. Enfin, il a annoncé la tenue d’un nouvel événement dès l’année prochaine. Son nom : Renodays. Sa vocation : un rendez-vous professionnel dédié à la rénovation thermique des bâtiments. Biennal, celui-ci se tiendra, en alternance avec le Mondial du Bâtiment. Lire le dossier nouveautés Batimat 2022 – Béton ou Isolation