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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Acpresse Béton

(3884 résultats)
Il y a 5 ans et 132 jours

DokaXLight : Un nouveau coffrage-cadre plus léger

DokaXLight est le coffrage-cadre le plus léger de la gamme de Doka. [©Doka] Doka propose désormais DokaXLight, le coffrage-cadre le plus léger de sa gamme. La nouvelle solution de l’industriel autrichien ne dépasse pas les 22,6 kg pour l’élément principal (0,75 m x 1,50 m). Elle s’adapte à tous types d’ouvrages en béton avec ses différents formats, que ce soit en construction neuve ou en rénovation. Le DokaXLight est manipulable sans grue et par une seule personne. Il permet de travailler plus rapidement et de gagner en productivité, en optimisant les ressources disponibles sur le chantier. Doka précise que le coffrage supporte une pression de bétonnage, allant jusqu’à 50 kN/m2 pour les voiles et jusqu’à 75 kN/m2 pour les poteaux. Le Dokaxlight peut se réemployer plusieurs fois grâce au panneau Xlife et à la bague de protection pour ancrage, édités par Doka. Son cadre en aluminium assure aussi la durabilité du produit. Son nettoyage est facilité, puisqu’il a bénéficié d’un traitement spécifique. Le DokaXLight est disponible en vente et en location (sauf les panneaux de 3 m de haut sur 30 à 75 cm de largeur, réservés à la vente).
Il y a 5 ans et 132 jours

Bilan et perspectives pour le marché de la construction par l’AIMCC

Contrairement aux prédictions établies fin 2018 et après 3 années de croissance, l’année 2019 n’a pas été si catastrophique pour le marché de la construction. [©Anhydritec] L’AIMCC1 a présenté les résultats de la 4e édition de “Tendances Conjoncture”. Menée entre décembre 2019 et janvier 2020, l’enquête s’est appuyée sur le retour de 80 organisations professionnelles et membres de l’association. Elle a permis de dresser un bilan de l’année passée et de revenir sur des problématiques clefs en cours et à venir. Contrairement aux prédictions établies fin 2018 et après 3 années de croissance, l’année 2019 n’a pas été si catastrophique. L’association parle même d’un « atterrissage maîtrisé ». En effet, l’activité du bâtiment devrait connaître une progression de 1,2 %. C’est moins que 2018 (+ 2,3 %), mais plus que les prévisions des professionnels du secteur. Si le nombre de mises en chantier de logements a subi une légère baisse (410 000 contre 417 000), le non-résidentiel atteint + 6,9 %. L’entretien/rénovation enregistre un petit + 0,2 %. Un marché pénalisé par un mauvais 1er trimestre 2019. De leur côté, les travaux publics sont portés par les investissements des collectivités locales avec un + 10 % de croissance. Un dynamisme qui s’explique par l’approche des élections municipales et par des chantiers d’envergure, à l’image de ceux du Grand Paris. En revanche, ces projets, essentiellement métropolitains, creusent les disparités entre les territoires urbains et ruraux. Du côté des industriels, 47 % enregistrent une croissance significative (supérieure à 4 % en volume), 1 % et 3 % progressent de façon plus limitée et 8 % se sont stabilisés. Le camembert restant (entre 44 % et 42 %) est sur une phase de recul. + 1,2 % de croissance contre 2,3 % en 2018 Des différences sont observables au niveau des segments d’activités : 93 % des industriels du gros œuvre ont vu leur activité s’envoler, contre 72 % pour ceux du second œuvre. Pour l’équipement, ils sont 86 % à bénéficier d’une légère croissance. Pour 2020, les professionnels du secteur sont mitigés. Les indicateurs économiques laissent entrevoir un ralentissement et une relative stagnation de l’activité. Le FMI a d’ailleurs revu à la baisse, en octobre dernier, ses prévisions de croissance mondiale pour 2020. Les avancées réglementaires et autres mesures des Pouvoirs publics auront aussi leur rôle à jouer. A l’image de la future RE 2020, les concrétisations de la loi Essoc ou encore le projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage pour une économie circulaire. Selon les estimations de la FFB, le secteur ne devrait pas dépasser 1 % de croissance (+ 0,8 %). Du fait de la baisse des mises en chantier de logements neufs, des faibles progressions du non-résidentiel et du secteur de l’entretien/rénovation. De son côté, la FNTP prévoit une année plutôt stable, malgré la baisse de la commande publique prévue durant cette année électorale. L’année 2020 sera aussi marquée par plusieurs enjeux pour le secteur du bâtiment et les travaux publics. La lutte contre les passoires énergétiques reste toujours une perspective porteuse. 2020 : Entre enjeux environnementaux et sociétaux Le marché de la rénovation est vaste et le gouvernement semble vouloir s’investir dans la massification de la rénovation énergétique. Notamment avec la mise en place de mesures favorables : aides, lutte contre la fraude… L’AIMCC estime que « compte tenu de la masse de travaux à générer, les industriels ont un rôle essentiel à jouer, en termes de formation, de pénétration de l’innovation. Et d’intégration des offres les plus performantes et de gains de productivité. » D’autres perspectives vont occuper les professionnels du secteur. L’environnement et l’économie circulaire, le Plan Energie Climat, la décarbonatation, la transition numérique, la révolution 3D. Ou encore, la formation et le développement des compétences qui est un axe stratégique. L’AIMCC vient d’ailleurs de signer un accord EDEC1 avec le ministère de l’Emploi, la CFE CGC Sidérurgie et le soutien de la Capeb. Cependant, l’association précise que la filière construction ne pourra bénéficier d’une reprise durable et d’un retour à la compétitivité des entreprises que sous certaines conditions. Comme le retour des marges pour les sociétés, un soutien à l’investissement productif et à l’économie circulaire pour maintenir la modernisation du parc industriel. Mais aussi, une stabilité réglementaire, juridique et fiscale, en France et en Europe. Et enfin, la mise en place de partenariats dans le secteur de la formation professionnelle comme réponse à la pénurie de main-d’œuvre qualifiée. 1Association française des industries des matériaux et produits de construction2Engagement développement emploi compétences.
Il y a 5 ans et 134 jours

Sylvain Raynaud, responsable “Travaux souterrains” chez BASF CC France

Sylvain Raynaud est le nouveau responsable national “Travaux souterrains” de BASF France – Division Construction Chemicals. [©BASF CC France] Sylvain Raynaud est le nouveau responsable national “Travaux souterrains” de BASF France – Division Construction Chemicals. Ses missions ? Il animera et accompagnera l’équipe française “Travaux souterrains”. De plus, il participera à l’enrichissement d’une offre produits déjà étendue et développera de nouvelles solutions. Après un BTS technico-commercial, option “génie électrique et mécanique”, il rentre à l’Ecole supérieure de commerce et de l’industrie de l’Ain. Il s’y forme, en suivant l’option internationale “responsable de développement et de commercialisation en milieu industriel”. Dès son premier poste, Sylvain Raynaud intègre le monde de la construction et du béton, chez Polycomposite, où il travaille comme chargé d’affaires. Ceci, dans les domaines des ouvrages sur mesure, les réhabilitations d’ouvrages souterrains et les tunnels. Mais aussi la préfabrication béton, et les eaux et canalisations. Par la suite, il intègre le groupe Sika comme chef de marché export pour l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest. Cette expérience le conduit vers le groupe Condat où il occupe la fonction d’ingénieur d’affaires.
Il y a 5 ans et 134 jours

Krohne nomme un nouveau président du conseil d’administration

Rolf Theenhaus (à droite) cède la présidence du conseil d’administration de Krohne à Michael Rademacher-Dubbick. [©Khrone] Michael Rademacher-Dubbick prend la présidence du conseil d’administration de Krohne. Tandis qu’Attila Bilgic, Stephan Neuburger, Ingo Wald et Ansgar Hoffmann forment le nouveau comité de direction du groupe. Ces changements annoncent un passage générationnel au sein de l’entreprise familiale. Après presque 40 ans de présidence du conseil d’administration de Krohne, Rolf Theenhaus se retire. Michael Rademacher-Dubbick, qui a dirigé le groupe “avec succès pendant plus de 25 ans” en tant qu’actionnaire dirigeant,prend sa relève. Mettant ainsi en avant le lien étroit et permanent entre la famille propriétaire et ses activités. Le nouveau comité de direction Attila Bilgic est le nouveau directeur général et porte-parole du comité de direction du groupe Krohne. Il est responsable des secteurs de la recherche et du développement, de la propriété intellectuelle, de la production, de la gestion de la qualité, du marketing et de la gestion de produit. Quant à Stephan Neuburger, il « stimulera la croissance dans de nouveaux secteurs d’activité en tant que » directeur du développement. Ingo Wald et Ansgar Hoffmann sont nouvellement nommés au comité de direction. En sa qualité de directeur financier, Ingo Wald est chargé des services “finances et ressources humaines”. Le quatrième membre, Ansgar Hoffmann, est le nouveau directeur des ventes et est aussi responsable de l’informatique. 
Il y a 5 ans et 134 jours

Loxam, partenaire de WorldSkills France

Le groupe Loxam s’associe à la compétition WorldSkills, aussi appelée Olympiades des Métiers pour sa 46e édition. Loxam vient de signer une convention de partenariat avec WorldSkills France dans le cadre de la 46eédition de la compétition WorldSkills. L’occasion pour le groupe d’apporter son soutien à tous les jeunes professionnels et apprentis, qui concourent à ces Olympiades des Métiers. Signée par les présidents Gérard Deprez (groupe Loxam) et Michel Guisembert (WorldSkills France), cette convention reflète l’implication du loueur de matériels à promouvoir les métiers de la filière professionnelle du BTP. Par le biais de cette signature, le groupe français soutient cet évènement reconnu au niveau mondial et devenu incontournable pour les entreprises. Qui veulent valoriser leur savoir-faire et accompagner les talents de demain. Ceci, en mettant à leur disposition les matériels nécessaires lors des compétitions régionales et nationales. Au-delà du soutien en matériels, Loxam et WorldSkills France vont mettre en place des actions de communication dans les agences Loxam au 3e trimestre 2020 et à travers Loxam Event, qui est une filiale de Loxam spécialisée dans la logistique d’événements.  « En rejoignant cette manifestation “vitrine”, qui a pour vocation de mettre en lumière de jeunes talents, nous apportons notre soutien à ses compétiteurs apprentis et professionnels. Forts de notre engagement en matière de formation et d’alternance au service de la montée en compétences, il s’agit aussi de valoriser les métiers du BTP, pour susciter de nouvelles vocations », souligne Gérard Deprez. De plus, Loxam s’impliquera dans les temps forts de cette édition, depuis ses sélections régionales jusqu’aux finales nationales, qui se tiendront à Lyon, du 8 au 10 octobre 2020.
Il y a 5 ans et 135 jours

François Petry, nouveau président du Sfic

Le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) a élu François Petry à sa présidence. Il succède à Raoul de Parisot. [©Sfic] Le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) a élu François Petry à sa présidence. Il succède à Raoul de Parisot. « L’industrie cimentière s’inscrit dans les objectifs de réduction de l’empreinte carbone de la France. A l’heure du Green Deal européen et du Pacte productif, notre industrie actionnera tous les leviers à sa disposition. En particulier, l’économie circulaire et l’innovation. C’est dans un esprit de co-construction avec les pouvoirs publics. Mais aussi avec l’ensemble de la chaîne de valeur de la construction et des territoires que nous pourrons collectivement relever le double défi : celui de la transition écologique et celui du dynamisme industriel local », précise François Petry, définissant les orientations qu’il entend donner au Sfic durant sa présidence. Parcours de François Petry Diplômé des Arts et Métiers Paris Tech et d’HEC, François Petry a débuté sa carrière dans l’entreprise Jean Lefebvre. En 2000, il intègre Séché Environnement au poste de directeur de filiales. Puis, il rejoint Holcim France où il est nommé directeur général de l’activité granulats. En 2013, toujours pour Holcim, il prend la direction de la filiale roumaine du groupe. Il part ensuite au Royaume-Uni, en 2015, comme directeur général d’Aggregates Industries UK, devenue filiale du groupe LafargeHolcim, pour l’ensemble des activités ciments, granulats, bétons et asphalte. En novembre 2018, François Petry est nommé directeur général de LafargeHolcim France.
Il y a 5 ans et 140 jours

Altaroad : Rendre la route sensible

Altaroad propose un système de pesage des poids lourds sous la forme d’une bande sensible à la contrainte. [©Renault Trucks] Altaroad est une start-up en pleine phase croissance. « Nous sommes sur la phase déploiement commercial de notre système », explique Cécile Villette, présidente d’Altaroad. D’où la présente de la start-up au sein de l’incubateur LH Accelerator de LafargeHolcim. Ici, Altaroad recherche un accompagnement pour mieux faire connaître son système TopTruck. Il s’agit d’une technologie développée au départ au sein de l’Ifsttar. L’idée est de proposer un outil simple pour peser les poids lourds en sortie de sites industriels. « En plus d’être en infraction par rapport au code de la routes, un véhicule surchargé abîme les chaussées, freine moins bien et consomme plus », résume Cécile Villette. En revanche, sous-charger un véhicule engendre des pertes de rentabilités, ce qui n’est pas bon non plus. Mais installer un pont-bascule en sortie de chaque site n’est pas toujours pratique ou rentable, s’il s’agit d’un chantier de courte durée par exemple.  En test sur les chantiers du Grand Paris Le système TopTruck pallie ces contraintes car il consiste en une bande sensible à la contrainte, d’une épaisseur de moins de 1 cm. Une bande qu’il suffit juste de fixer au sol. Le passage des camions génère un signal digital capté par un boîtier relié à la bande sensible. Ce dernier transmet en temps réel, via une connexion 4G ou wifi, ce signal vers le cloud. L’information devient ainsi disponible partout et par toute personne ayant les autorisations d’accès. Cela peut être le chauffeur du poids lourds, ainsi averti immédiatement que son véhicule est sous-chargé ou surchargé. Le responsable du site peut aussi bénéficier de l’information ou encore un contrôleur extérieur. « A l’heure actuelle, le TopTruck ne permet pas encore une certification des charges, mais seulement d’améliorer la traçabilité. La certification fait partie de nos projets pour l’année 2020. »Pour l’heure, le système a été installé sur deux chantiers-test du Grands Paris. Altaroad propose un abonnement à son service. Les sites abritant des centrales à béton pourraient aussi constituer un champ d’expérimentation et de déploiement intéressants pour le système… Frédéric Gluzicki
Il y a 5 ans et 141 jours

Delair : L’analyse des bâtiments prend son envol

Les drones Delair analysant un site de production Cemex. [©Delair] Parmi les douze start-up retenues dans le cadre de l’incubateur LH Accelerator, de LafargeHolcim, figure Delair. Start-up par définition, l’entreprise n’en est pas moins une structure déjà importante. Elle emploie plus de 150 collaborateurs et possède des antennes à Toulouse, en France, à Los Angeles, aux Etats-Unis et à Singapour… Delair est aujourd’hui le n° 1 européen d’un marché en pleine explosion. « Au départ, nous concevions et fabriquions des drones pour l’industrie, explique Benjamin Hugonet, directeur commercial pour la zone d’Europe, du Moyen-Orient et de l’Afrique. En 2019,avec le lancement du logiciel de Delair.AI, nous sommes devenus les spécialistes de la capture et du traitement de données pour l’industrie. » Le jumeau numérique du chantier Dans le détail, Delair propose à ses clients des drones à la vente, mais aussi le service accompagnant leur utilisation. Ainsi, les drones captent des données, en survolant les sites de construction. Et le logiciel Delair.AI en fait l’analyse. « Le vol du drone permet la création d’une maquette numérique. L’évolution du chantier est ensuite analysée avec chaque vol. Cela permet de connaître en direct chaque étape franchie, facilitant la gestion des plannings. A terme, cela prendra en compte aussi les commandes et la logistique. » Présente sur des marchés aussi divers que les mines, l’énergie ou la défense, la solution Delair.AI permet aussi la maintenance des bâtiments. « Le jumeau numérique du chantier ou du bâtiment, qui évolue avec chaque vol de drone, permet de créer des alertes, en fonction des besoins des clients. Notamment pour signaler les maintenances à faire sur une construction. Chaque demande de clients est aussi, l’occasion pour, nous de développer une nouvelle solution, afin de répondre à leurs besoins », conclut Benjamin Hugonet.  Yann Butillon
Il y a 5 ans et 145 jours

Chryso : De plus en plus actif dans la chape

Axel Bermond, directeur commercial de Cemexa, et Marc Plançon, directeur adjoint de la BU Béton du groupe Chryso. [©Chryso] Ces derniers mois, Chryso a fait bouger les lignes du petit monde des chapes fluides. Déjà détenteur de la marque Belitex, l’industriel a Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 146 jours

Eqiom : Une plate-forme digitale dédiée à l’activité “granulats”

Eqiom met en ligne son site Internet dédié à son activité “granulats”, né d’un travail collaboratif. [©Eqiom] Eqiom met en ligne son site Internet dédié à l’activité “granulats”, né d’un travail collaboratif. Le secteur commercial, marketing et communication ont défini les contours du parcours client, en y intégrant le site web. Mais aussi l’ensemble des services supports et opérationnels en région pour alimenter les contenus du site : qualité, logistique, sécurité, environnement, valeurs, fonctionnement des carrières… Le site est responsive, son interface s’adapte à la taille et la résolution de l’écran utilisé. De plus, son design offre aux internautes une meilleure lisibilité du contenu. Grâce à une ergonomie fluide, www.eqiom-granulats.com permet une navigation optimisée, facilitant l’accès aux données clefs. Organisés autour de plusieurs thématiques, les contenus couvrent tous les sujets liés à l’actualité du granulat : gammes produits, santé et sécurité, qualité, logistique, environnement et actualités.
Il y a 5 ans et 146 jours

HeidelbergCement lance une étude de captation et de stockage du CO2

Pour faire baisser ses émissions, HeidelbergCement veut capter et stocker le CO2. Lehigh Cement est la filiale Nord-américaine du groupe HeidelbergCement. En collaboration avec des experts de l’International CCS Knowledge Centre, l’industriel a annoncé la réalisation d’une étude de faisabilité sur la capture, à grande échelle, du carbone et de son stockage (CCS). Une solution envisagée pour réduire les émissions de gaz à effet de serre au Canada. L’étude visera la faisabilité de capturer la majeure partie du CO2 issu des gaz de combustion. Elle se fera sur la cimenterie d’Edmonton dans la province d’Alberta, au Canada, réduisant ainsi les émissions liées à la production de ciment. L’étude va porter sur l’ingénierie, la conception technique, l’estimation des coûts et l’analyse complète de rentabilité. Le projet local ERA  (Réduction des émissions d’Alberta) a annoncé un soutien à l’initiative CCS, à hauteur de 1,4 M$C (environ 960 000 €). Un taux de captage de CO2 de 90 à 95% « C’est une première en Amérique du Nord dans l’industrie du ciment d’étudier la faisabilité de CCS, en tant que solution définitive pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, déclare le docteur Bernd Scheifele, président du directoire du groupe HeidelbergCement. Nous ciblons un taux de captage de CO2 de 90 à 95% dans notre cimenterie d’Edmonton. Ce projet est une autre étape importante dans notre objectif d’obtenir la neutralité carbone pour le matériau béton d’ici 2050. » Le 5 septembre dernier, HeidelbergCement et l’énergéticien norvégien Equinor avaient déjà signé un protocole d’accord sur le captage et le stockage du CO2 de la cimenterie Norcem, à Brevik, en Norvège. La feuille de route du groupe HeidelbergCement projette la réduction, d’ici 2030, de ses émissions nettes spécifiques de CO2 par tonne de ciment de 30 % par rapport à 1990. Cet objectif a été validé par leScience Based Target Initiative (SBTI) et est en ligne avec les objectifs de l’Accord de Paris. Il fait du groupe HeidelbergCement la première entreprise cimentière au niveau mondial à avoir ses objectifs de réduction de CO2 approuvés. Le groupe concrétisera son objectif de neutralité carbone du béton d’ici 2050.
Il y a 5 ans et 146 jours

Rector : Nouvel entrevous plastique coffrant Rectoplast VS 13

Rectoplast VS 13 de Rector affiche de nombreuses améliorations au niveau du design. [©Rector] Léger et performant, le nouvel entrevous plastique coffrant Rectoplast VS 13 de Rector est la solution pour la mise en œuvre, sur toutes zones sismiques, de planchers non isolants sur vide sanitaire. Ceci, en neuf comme en rénovation, des maisons individuelles isolées ou groupées, des petits ensembles collectifs. Ainsi que des bâtiments tertiaires sans exigence au feu. Cet entrevous est l’aboutissement de longues recherches développées par le département technique de l’entreprise. Il est doté des mêmes avantages que les entrevous de la gamme Plastivoute. A savoir légèreté, simplicité de mise en œuvre et encombrement réduit. Un nouveau design Rectoplast VS 13 affiche de nombreuses améliorations au niveau du design. Comme l’intégration d’un obturateur, qui évite des manipulations supplémentaires aux maçons, et qui apporte une parfaite étanchéité lors du coulage et une logistique maîtrisée pour les négoces matériaux. Ou comme l’association de l’entrevous avec les poutrelles RSE Rector pour franchir de longues portées (jusqu’à 5 m) et ainsi épargner l’étaiement. Ou encore comme une nouvelle longueur portée à 1,35 m pour couvrir plus de surface, tout en utilisant moins de pièces… De plus, Rectoplast VS 13 s’inscrit dans une démarche éco-responsable. Composé essentiellement de polypropylène 100 % recyclé, il est équipé d’un système d’emboîtement réparti sur toute sa longueur, qui permet de réutiliser les chutes lors des découpes. Par ailleurs, la forme du Rectoplast VS 13 a été étudiée pour optimiser au maximum le volume du béton des planchers, ce qui permet de réaliser une économie pour le chantier. Cet entrevous, dont la certification NF est en cours, a fait l’objet de deux brevets pour son système de clipsage innovant et son obturateur intégré.
Il y a 5 ans et 146 jours

PRB Mortier de Fondation : Bien au sec chez vous…

PRB a lancé PRB Mortier de Fondation, un nouveau micro-mortier d’imperméabilisation en couche mince pour le soubassement. [©PRB] Sur toute construction, l’isolation entre la terre de remblai et les parois est essentielle. C’est pourquoi la protection des soubassements est devenue une obligation stipulée dans le DTU. Ainsi, PRB a lancé PRB Mortier de Fondation. Il s’agit d’un nouveau micro-mortier d’imperméabilisation en couche mince pour le soubassement. Il permet de protéger avant remblaiement les parois enterrées extérieures et intérieures des bâtiments. PRB Mortier de Fondation empêche le passage de l’eau, et non de l’air ou de vapeur d’eau. Il laisse ainsi le matériau du soubassement respirer grâce aux échanges aérauliques. Son application se fait en direct sur blocs béton et briques. Son adhérence au support est excellente. Il possède une bonne résistance à la pression. PRB Mortier de Fondation est disponible en sac de 25 kg.
Il y a 5 ans et 147 jours

Lancement de la marque NF Assainissement non collectif

Le Cérib lance la marque NF Assainissement non collectif (ANC). [©Cérib] A l’occasion du Carrefour des gestions locales de l’eau, à Rennes, le Cérib va lancer la marque NF Assainissement non collectif (ANC). La nouvelle certification définit les exigences pour les produits concernés et le management de la qualité du fabricant. Ainsi que la documentation associée. Elle comporte un suivi in situ et des essais réguliers effectués par une tierce partie. Elle sera animée par Sylvain Poudevigne, responsable ingénierie et méthodes, en charge des applications liées à l’ANC au Cérib, organisme certificateur de produits mandaté par Afnor Certification. L’évènement sera l’occasion de présenter les atouts de cette nouvelle marque. Et ce, à destination du client final, des collectivités territoriales, des assureurs, des installateurs et des industriels fabricants. Conférence de lancement de la marque NF Assainissement non collectif, le jeudi 30 janvier à 12 h 30, au Carrefour des gestions locales de l’eau, à Rennes : Hall 4 –  stand 427 F
Il y a 5 ans et 147 jours

Trophée Béton Ecoles : Les résultats

Revalorisation du quartier des Chiffonniers au Caire. [©Alexandra Kienlen/Tom Hirtzlin] Pour cette nouvelle édition, le Trophée Béton Ecoles a récompensé quatre lauréats. Organisé par Bétocib et le Cimbéton, le concours permet de mettre en avant les jeunes talents des écoles d’architecture françaises. Cette année, une nouvelle catégorie “Studio” a invité les étudiants en 1er et 2e cycle à réinterpréter une œuvre architecturale majeure en béton. Le choix du moyen d’expression était libre pour les candidats. Près de 140 postulants se sont inscrits de manière individuelle ou en groupe (mixant architectes et ingénieurs). Sur ce grand nombre de dossiers, 11 ont été sélectionnés pour défendre leur projet devant un jury de professionnels. Ce dernier était présidé par Jean-François Briand, architecte et directeur de l’école d’architecture de Strasbourg. A la maison de l’architecture Ile-de-France, les membres du jury ont pu départager les candidats et ainsi désigner 3 lauréats dans la catégorie “Classique” et 1 dans la “Studio”. Les prix ont été remis le 9 janvier dernier. L’occasion aussi de lancer la 9e édition du Trophée Béton Ecoles. La version “Pro” sera, quant à elle, de retour en octobre 2020. Les gagnants sont : – 1er prix : Alexandra Kienlen & Tom HirtzlinRevalorisation du quartier des Chiffonniers – Le Caire (Egypte)Ensa Strasbourg – Sous la direction de Dominique Coulon [©Alexandra Kienlen/Tom Hirtzlin][©Alexandra Kienlen/Tom Hirtzlin][©Alexandra Kienlen/Tom Hirtzlin] Les deux lauréats ont imaginé au Caire, en Egypte, un dispositif de télécabines. Il répond à la question de la mobilité urbaine, tout en étant écologique, peu coûteux et rapide d’installation. Pour le concours, ils ont transposé leurs travaux dans le secteur de Mokattam, connu pour être habité par les chiffonniers et éboueurs de la ville. Installé dans une ancienne carrière de pierre, le projet peut utiliser les matières premières sur place. La structure peut se remplir de briques en béton de mâchefer. Un système de poteaux poutres en béton préfabriqué est utilisé, afin de laisser une grande flexibilité et d’appréhender les futures constructions. – 2e prix : Ophélie DozatLe Mur (de soutènement) comme paradigme du territoireEnsa Versailles – Sous la direction de Cédric Libert et Philippe Potié [©Ophélie Dozat] [©Ophélie Dozat] [©Ophélie Dozat] A travers son projet : “Le Mur comme paradigme du territoire”, Ophélie Dozat se questionne sur la construction du territoire à partir d’un mur de soutènement. Pour ses travaux, la jeune architecte s’est intéressée au massif des monts du Cantal, en Auvergne. Une zone modelée par des phénomènes d’érosion et des coulées de laves il y a 13 M d’années. Ici, les murs de soutènement et à contreforts protègent ou constituent une porte. Dans tous les cas, ils trouvent leur place dans l’équilibre du lieu. – 3e prix : Paul de CathelineauTemple urbain : se déconnecter de la frénésie de Tokyo (Japon)Ensa Normandie – Sous la direction de Laurent Salomon [©Paul de Cathelineau] [©Paul de Cathelineau] [©Paul de Cathelineau] [©Paul de Cathelineau] Paul de Cathelineau a imaginé un temple urbain au cœur du quartier de Shinjuku, à Tokyo. Ici, près de 1,3 Md de personnes transitent tous les ans. Dans ce lieu en perpétuel mouvement, le jeune architecte a donc voulu créer un espace de pause. Le programme de Paul s’organise autour d’espaces publics suspendus, proposant différentes expériences spatiales et nouveaux points de vue sur le paysage urbain de Tokyo. Le béton prend sa place dans la structure principale et accueille le bois en structure secondaire éphémère. – 1er prix catégorie Studio : Frédéric Livar Chapelle Saint-Pierre / Paulo Mendes Da RochaEnsa Lyon – Sous la direction de Laurent Mayoud [©Frédéric Livar] [©Frédéric Livar] [©Frédéric Livar] [©Frédéric Livar] Dans cette toute nouvelle catégorie, Frédéric Livar s’est inspiré de l’œuvre de l’architecte brésilien Paulo Mendes da Rocha. Et de son approche brutaliste de la construction, avec une utilisation du béton brut de décoffrage. Pour cela, l’étudiant a réalisé une maquette en béton au 1:200 de la chapelle Saint-Pierre. Construit en 1989 à Sao Paulo, cet ouvrage a entièrement été réalisé en béton. Il comporte quatre éléments structurels significatifs : le pilier cylindrique central, le toit, la dalle intermédiaire accueillant la nef et l’autel, et enfin, le balcon pour le chœur.
Il y a 5 ans et 147 jours

Vinci s’engage sur l’environnement

Le groupe Vinci a détaillé son engagement pour l’environnement, avec pour ambition d’atteindre 40 % de réduction des émissions de CO2 d’ici 2030. [©Vinci] Le groupe Vinci a détaillé son engagement pour l’environnement, avec plusieurs ambitions. Pour cela, il mobilise l’ensemble de ses métiers. L’année 2019 a été consacrée au recensement des actions susceptibles d’améliorer sa performance environnementale dans trois domaines. Tout d’abord, les émissions de gaz à effet de serre. Puis, la préservation des ressources par le développement de l’économie circulaire. Enfin, la conservation des milieux naturels. Cela se traduit dans un programme de plusieurs centaines de M€ d’investissements. Dans le cadre du déploiement de son ambition environnementale, Vinci s’engage à communiquer tous les six mois sur l’avancement de son plan d’action. Des objectifs ambitieux Les investissements de transformation recensés en 2019 permettent plusieurs progrès comme de : • définir une trajectoire carbone, visant la neutralité en 2050. Un premier jalon de diminution de 40 % des émissions de CO2sera mis en place d’ici 2030 par rapport à 2018 ;• systématiser la politique de recyclage et de réemploi, en travaillant dans une approche de filière à la fois sur l’offre et la demande de matériaux ; • adopter, dans le cadre de la démarche “Eviter, réduire, compenser”, un objectif de “zéro perte nette” de biodiversité ; • œuvrer pour améliorer l’empreinte carbone indirecte générée par les activités des fournisseurs, partenaires et clients. Dans le domaine de la construction, les entités du groupe ont aussi initié de nombreuses démarches : • expérimentations par anticipation de la future réglementation environnementale sur les bâtiments (RE 2020) ;• recours à des bétons très bas carbone et de matériaux recyclés décarbonés ;• développement de solutions environnementales innovantes.
Il y a 5 ans et 148 jours

Eqiom : Savoir façonner une culture d’entreprise

Roberto Huet, président d’Eqiom : « Dans son ensemble, Eqiom est naturellement engagé dans la démarche du “zéro accident” ». [©ACPresse] Eqiom. Le nom semble aujourd’hui bien ancré dans le paysage constructif français. Tout comme le double cercle cyan et indigo, qui symbolise l’entreprise, lui aussi, bien identifié.Que de chemin parcouru depuis la cession au groupe irlandais CRH de ce qui fut Holcim France. C’était il y a presque cinq ans… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 148 jours

LafargeHolcim : Douze start-up en accélération

Sandra Boivin, directrice de la R&D de LafargeHolcim, et Matthieu Horgnies, chercheur au LafargeHolcim Innovation Center. [©ACPresse] Au sein du centre de R&D LafargeHolcim de L’Isle-d’Abeau, en Isère, 12 start-up ont été réunies. Elles ont été sélectionnées parmi 300 candidates, issues du monde entier… Elles sont venues pour 3 j d’intégration, dans le cadre du programme “LH Accelerator”. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 149 jours

Un béton “vert” est-il possible ? #2

III – Le comportement à l’état frais* Notre société repose principalement sur l’utilisation du béton dans nos constructions. Il devient primordial de limiter ses impacts sur l’environnement. L’enjeu se situe au niveau de la fabrication du ciment, qui est une source non négligeable d’émissions de CO2. Le ciment est un liant qui, comme une colle, a pour fonction de solidariser Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 152 jours

LafargeHolcim Awards : Dernier appel

LafargeHolcim Awards 2019 : Lauréats de l’édition Amérique du Nord. [©Fondation LafargeHolcim] L’édition 2020 des LafargeHolcim Awards va bientôt clôturer ses inscriptions. En effet, à partir du 25 février prochain, les candidats ne pourront plus s’inscrire. Organisé en parallèle dans 5 régions du monde, le concours sera présidé par Jeanette Kuo1 pour la zone Europe. L’Amérique du Nord et latine connaîtront Reed Kroloff2 et Loreta Castro Reguera3 comme jury. Quant à l’Afrique et l’Asie, elles seront présidées par Mariam Kamara4 et Nirmal Kishnani5. Portant sur la construction durable, le concours hébergera, cette année, une section “Next Generation” dédiée aux jeunes professionnels de moins de 30 ans et aux étudiants. L’objectif de cette catégorie est d’ouvrir les portes du concours à un plus large public, grâce à des critères d’entrées moins restrictifs. Ainsi, les projets seront à présenter au stade de conception préliminaire. Quant à la section principale du concours, elle est ouverte aux architectes, urbanistes, ingénieurs, porteurs de projets, constructeurs et entreprises de construction. Elle s’intéresse aux projets, dont la construction a débuté après le 1er janvier 2019. La sélection… Afin de départager les candidats, 5 critères d’évaluation ont été établis. A savoir, “l’innovation et le potentiel de transfert”, “les standards éthiques et l’inclusion sociale”. Mais aussi “Les ressources et la performance environnementale”, “la viabilité et la compatibilité économique” et “l’impact contextuel et esthétique”.Les lauréats seront annoncés durant la seconde partie de 2020. Les vainqueurs dans chacune des 5 régions seront qualifiés pour l’édition 2021 des Global LafargeHolcim Awards. Ce dernier sera évalué par un jury international présidé par Hashim Sarkis6. La participation au concours est gratuite et l’inscription se fait en ligne. 1 Jeannette Kuo, Karmuk Kuo Architects, Suisse (Europe)2 Reed Kroloff, Illinois Institute of Technology, Etats-Unis (Amérique du Nord)3 Loreta Castro Reguera, Taller Capital, Mexique (Amérique latine)4 Mariam Kamara, Atelier Masōmī, Niger (Afrique Moyen-Orient)5 Nirmal Kishnani, National University of Singapore (Asie Pacifique) 6 Hashim Sarkis, Doyen du département d’architecture et urbanisme du Massachusetts Institute of Technology et commissaire de la Biennale internationale d’architecture de Venise de 2020.
Il y a 5 ans et 153 jours

Alphi – Lisa Ricciotti : Un autre regard sur l’étaiement

« Lisa sait rendre un instant d’un chantier ineffable, irremplaçable et indéfinissable. Nos étaies sont magnifiés, comme vivant dans l’espace », insiste Alexandre Souvignet, à gauche. [©Alphi] L’association d’Alphi, spécialiste du coffrage et de l’étaiement, et de la photographe Lisa Ricciotti a donné lieu à la publication d’un Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 154 jours

Roger Taillibert : Le prince des arènes

L’arène du Parc des Princes et le boulevard périphérique parisien. [©Atelier Roger Taillibert] Présentation par Roger Taillibert de la maquette du Parc des Princes au secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé de la Jeunesse et des Sports, Joseph Comiti. [©Atelier Roger Taillibert] Roger Taillibert (1926-2019) est surtout connu pour les stades sportifs qu’il a construits à Paris, à Montréal ou au Qatar. L’architecte a révolutionné l’art de concevoir les enceintes sportives, multipliant les prouesses techniques. Il s’est fait une réputation internationale en tant que spécialiste des voiles de béton. Créateur du mythique “chaudron”, Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 156 jours

SIB

Salon international du bâtiment
Il y a 5 ans et 156 jours

Bauma China

Le salon international du matériel et des équipements de construction
Il y a 5 ans et 156 jours

CONSTRUTEC

Salon biennal de la construction le plus important de l’Espagne
Il y a 5 ans et 156 jours

Innobat

Salon de la construction et de l'innovation
Il y a 5 ans et 156 jours

Expoprotection

Salon de la prévention et de la gestion des risques
Il y a 5 ans et 156 jours

Architect@work

Le salon d'architecture
Il y a 5 ans et 156 jours

100 % Design

Le salon des professionnels des produits et matériaux innovants dans le bâtiment
Il y a 5 ans et 156 jours

JDL

Salon des matériels pour le travail en hauteur, la manutention et le transport lourd
Il y a 5 ans et 156 jours

Concrete Asia

Le salon de la construction en béton
Il y a 5 ans et 156 jours

Concrete Show Brazil

Le salon du béton
Il y a 5 ans et 156 jours

Façades 2build Meeting

Le salon des professionnels du secteur de la façade
Il y a 5 ans et 156 jours

SIBAT

Salon international du bâtiment et de la construction
Il y a 5 ans et 156 jours

Chapsol : « Notre expertise d’ingénierie est l’ADN de l’entreprise »

Alberto Arena a pris les rênes de Chapsol il y a une année maintenant. [©ACPresse] Vous mettez aujourd’hui en place une nouvelle identité visuelle pour Chapsol. Pourquoi cette évolution ?  Alberto Arena : En prenant les rênes de Chapsol, je me suis rendu compte de la présence d’un bureau d’’études intégré. Il s’agit d’un véritable plus. Depuis toujours, l’entreprise assure l’accompagnement de ses clients. C’est qu’une PME intervenant dans les travaux publics fonctionne ainsi. Réaliser un produit standard, tout le monde sait le faire. C’est différent dès qu’il est question d’adaptation et de justification de calcul. Il était donc important de valoriser l’expertise d’ingénierie de Chapsol. A bien y réfléchir Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 159 jours

Evelyne de Larichaudy : Ingénieure chez Dumez et Miss Ile-de-France

Evelyne de Larichaudy, 24 ans, a participé au concours Miss France 2020 en décembre denier en tant que Miss Ile-de-France. [©Dumez] Qui a dit que le monde du BTP était réservé aux hommes ? La preuve, Evelyne de Larichaudy, 24 ans, est fraîchement arrivée chez Dumez (Vinci Construction France) comme ingénieure études de prix. Qui plus est, elle a été consacrée Miss Ile-de France en septembre dernier et a donc fait partie de finalistes du concours Miss France 2020. Elle a d’ailleurs pris un congé sans solde d’un mois, afin de se préparer au mieux à cette élection. « Depuis que je suis petite, je regardais l’émission sur les Miss. Cela me paraissait féérique, irréel. Depuis ma Réunion natale, des amis m’avaient inscrite à un concours régional de beauté en 2012. J’ai fait ainsi mes premiers défilés. J’ai adoré. Je me suis mise à penser au concours de Miss France, mais j’ai voulu terminer mes études avant », explique Evelyne. Elue Miss Ile-de-France En 2018, la jeune femme a été diplômée de l’école d’ingénieurs ESTP et d’une université californienne (Ucla) dans le domaine du bâtiment et des travaux publics (double diplôme en mécanique des structures). « Cette année-là, c’était la dernière pour me présenter. J’ai fêté mes 24 ans en décembre dernier et j’ai donc pu participer au concours in extremis, l’âge limite étant fixé à 24 ans. Je n’ai pas réfléchi, je me suis lancée. Je ne voulais pas avoir de regret. C’était ma première et ma dernière candidature. J’ai bien fait de tenter ma chance. » C’est le samedi 21 septembre dernier, à l’Espace Pierre-Bachelet de Dammarie-les-Lys (77), qu’elle est devenue Miss Ile-de-France. Beaucoup de monde était là pour la supporter. « J’ai tout donné pour Miss France » Evelyne de Larichaudy, 24 ans, fraîchement arrivée chez Dumez (Vinci Construction France) comme ingénieure études de prix. [©Dumez] « Ce sont mes amis, ma famille, mes collègues… Oui, j’ai été très encouragée, mais c’est ça, les écoles d’ingénieurs, ça fait du bruit !», pouvait-on lire chez nos confrères du Parisien. Cette victoire lui a permis de rêver quelques mois de la couronne de Miss France, pour laquelle elle a été en lice le 14 décembre dernier, à Marseille. « Je suis venue au bureau avec mon écharpe et ma couronne quand j’ai été élue Miss Ile-de-France, pour les prévenir, a-t-elle raconté à L’Etudiant.  Mes collègues étaient super contents et m’ont soutenue à fond. » Un soutien qu’on a pu retrouver dans un post de LinkedIn de Vinci Construction France : « Représentante de l’Ile-de-France, nous sommes fiers des valeurs qu’Evelyne souhaite porter : les études scientifiques et le monde du bâtiment ne sont pas réservés qu’aux hommes ! » Elle est arrivée dans le Top 15 des finalistes de Miss France 2020. « Tout s’est super bien passé. J’ai découvert un monde à part. Les filles étaient super sympas. Cela m’a vraiment permis de prendre confiance en moi. » Après tout ce tourbillon médiatique et ces mois de glamour et de paillettes, Evelyne de Larichaudy a repris son poste d’ingénieure chez Dumez, entreprise au sein de laquelle elle espère faire carrière. Comment voit-elle son avenir ? « J’ai été contactée pour faire des conférences sur le rôle de la femme dans le bâtiment. Notamment au sein de l’ESTP. Je serais ravie de représenter cette filière », conclut Evelyne de Larichaudy.
Il y a 5 ans et 160 jours

Le smartphone S32, nouveau venu chez Cat

Le smartphone S32, nouveau venu chez Cat. [©Cat] La division téléphonie de Cat a sorti le Cat S32, le dernier-né de ses téléphones dédié aux environnements les plus rudes. Ce nouveau venu dans la gamme bénéficie de l’héritage des téléphones Cat et de dix ans de Recherche et Développement en conception de téléphones robustes. Il bénéficie d’une batterie longue durée, d’une résistance améliorée, et d’un écran large et lumineux. Pour tenir dans les conditions les plus compliquées, il est résistant à la poussière. Et peut rester sous l’eau, jusqu’à 1,5 m de profondeur pendant 35 mn. Il peut aussi survivre à de multiples chocs, y compris sur ses angles ou à une chute de 1,80 m sur de l’acier. « Le Cat S32 est un téléphone incroyablement résistant et une addition fantastique à notre catalogue revisité de smartphones Cat, explique Peter Cunningham, responsable produit du groupe Bullitt. Nous avons amélioré les capacités de nos produits, sans jamais perdre de vue leur qualité intrinsèque, leur résistance à l’eau, à la poussière et aux chocs. »
Il y a 5 ans et 160 jours

Fischer : FVC 35 M, un aspirateur universel eau et poussière

L’aspirateur FVC 35 M de Fischer. [©Fischer] Fischer propose à ses clients une solution pour le nettoyage des différents sites de chantier. Avec une cuve de 35 l à double paroi très robuste, le nouvel aspirateur eau et poussière FVC 35 M est idéal pour une utilisation sur les chantiers de construction.  Il peut notamment être associé au foret creux aspirant FHD. Celui-ci permet de réaliser en même temps le perçage et l’aspiration des poussières qui en découle.  Conforme à la classe de filtration M, avec une capacité de rétention de poussière de 99,9 %,cet aspirateur de chantier collecte de manière efficace les poussières les plus nocives. Ceci, directement à la sortie du trou de forage et via le manchon d’évacuation du foret creux aspirant.  FVC 35 M Fischer dispose de 2 boutons Grâce à un système de nettoyage automatique du filtre, il garantit le maintien, sans interruption, d’une forte puissance d’aspiration. Ceci, pour un travail continu. Pour cela, des chocs électromagnétiques nettoient de façon alternative les cartouches de filtre pour obtenir une filtration toujours optimale. La grande surface des filtres assure aussi une plus longue durée de vie de l’appareil. Ces cartouches filtrantes sont facilement accessibles pour un remplacement rapide. Simple d’utilisation, l’aspirateur FVC 35 M Fischer dispose de 2 boutons. L’un permet de sélectionner le diamètre du tuyau d’aspiration, l’autre d’allumer ou d’éteindre l’aspirateur. Mais aussi de contrôler le fonctionnement de l’outil branché à l’aspirateur, via une prise de courant intégrée à la cuve.
Il y a 5 ans et 160 jours

Eurobéton Industrie dans le giron d’Alkern

Après les acquisitions de Marlux, puis de Vibromat, c’est au tour d’Eurobéton Industrie de rentrer dans le giron d’Alkern. [©Alkern] Poursuivant sa politique de développement par croissance externe pour densifier sa présence industrielle sur le territoire, Alkern vient d’acquérir Eurobéton Industrie. Cette dernière est spécialisée dans les matériaux de construction en béton destinés au bâtiment. L’entreprise revendique ainsi « une spécialisation poussée dans la production de blocs béton et hourdis, comme dans la commercialisation de poutrelles et d’appuis de fenêtres ». Eurobéton Industrie compte une soixantaine de salariés et a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 15 M€ en 2019. Le Grand Est de la France Elle dispose de 4 sites de production implantés en Moselle, en Meurthe-et-Moselle et dans le Bas-Rhin : Achenheim (67), Atton (54), Hagondange (57) et Uckange (57). Ce positionnement géographique permet d’approvisionner un important réseau de négociants en matériaux du grand Est de la France. « Le groupe Alkern apportera à Eurobéton Industrie son savoir-faire et son catalogue de produits innovants. Tout en bénéficiant d’une plate-forme d’expansion géographique pour l’ensemble de sa gamme. Après celles de Marlux, puis de Vibromat, cette acquisition marque, une nouvelle étape dans notre stratégie de développement », indique Pascal Casanova, président d’Alkern. 
Il y a 5 ans et 161 jours

Edma lance sa ligatureuse pour fers à béton

Nouvelle ligatureuse à fers à béton Edmatyer, signée Edma. [©ACPresse] Edmatyer est le nom de la toute nouvelle ligatureuse à fers à béton mise sur le marché par l’industriel français Edma. Sans fil, elle se décline en deux variantes, en fonction des diamètres des fers à lier entre eux. Ainsi, le premier modèle permet de travailler avec des aciers d’un diamètre compris entre 12 mm et 24 mm. Quant au second modèle, il autorise l’assemblage de fers, dont le diamètre s’inscrit dans la fourchette 26 mm à 40 mm.  Deux ou trois tours de fils autour des fers Dans les faits, le corps de ces deux équipements est identique. D’un poids de 1,2 kg, il est alimenté par une batterie lithium-ion de 14,4 V/2 A (deux batteries sont livrées en standard). La différence se situe au niveau de la tête servant à réaliser la ligature. Celle-ci est adaptée aux diamètres des fers. A ce niveau, la “petite” ligatureuse assure deux tours de fils autour des armatures. Et, la “grosse”, trois tours de fils. Plusieurs forces de serrage sont disponibles, à régler directement sur l’équipement. Chaque ligatureuse est livrée avec une bobine pré-installée de 100 m de fil métallique.
Il y a 5 ans et 161 jours

Giovanni Lelli : «L’architecture en béton est une démarche de sculpteur»

Giovanni Lelli : « Je ne suis pas un monomaniaque du béton, mais j’aime les matériaux vrais, homogènes dans la masse ». [©Lelli Architectes] Le matériau béton est omniprésent dans vos projets. Pourquoi ce choix ? Giovanni Lelli : C’est vrai, notre agence travaille beaucoup avec le béton. C’est culturel aussi. Dans ma famille en Italie, la plupart étaient maçons ou charpentiers… D’autre part, nos clients nous demandent des choses précises, ce qui ne joue pas toujours en faveur des autres matériaux. L’avantage du béton est de présenter une certaine plasticité. A contrario, le métal est toujours un assemblage. L’architecture en béton est une démarche de sculpteur, car on coule le matériau en place. La France construit beaucoup en béton. C’est culturellement latin, romain. Il s’agit d’une Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 163 jours

La division “chimie de la construction” de BASF rejoint Lone Star Funds

La division “chimie de la construction” de BASF entre dans le giron de Lone Star Funds [©ACPresse] Après de nombreux mois de flottement, la division “chimie de la construction” de BASF va finalement rejoindre le fonds capital-investissement Lone Star Funds. L’accord d’acquisition a été signé le 21 décembre dernier et représente un montant de 3,17 Md€. Un prix calculé selon la méthode de comptabilité de trésorerie sans facteur d’endettement… L’opération devrait être finalisée au troisième trimestre 2020, sous réserve de l’accord des autorités de la concurrence compétentes.  La division de BASF dédiée à la chimie de construction, dont celle de bétons, compte plus de 7 000 collaborateurs à travers le monde. Et dispose de sites de production et de vente dans plus de 60 pays. En 2018, elle a réalisé un chiffre d’affaires de l’ordre de 2,5 Md€. « Notre objectif était de trouver un nouveau foyer pour notre activité dédiée à la chimie de construction. Foyer dans lequel elle puisse exploiter tout son potentiel, explique Saori Dubourg, membre du directoire de BASF SE et responsable de cette division. Sous l’égide de Lone Star, l’équipe pourra axer ses efforts sur une trajectoire de croissance assortie d’une approche spécifique au secteur. » 76 Md€ d’engagements De son côté, Lone Star Funds est une société de capital-investissement. Elle opère à l’échelle internationale dans l’immobilier, les actions, le crédit et d’autres actifs financiers. Depuis la création de son premier fonds en 1995, Lone Star a organisé vingt fonds de capital-investissement, dont les engagements totalisent environ 85 Md$ (76 Md€). En tant qu’investisseur en capital-investissement dans le secteur des matériaux de construction et des industries connexes, Lone Star jouit, à ce niveau, d’une vaste expérience internationale. Ainsi, le fonds possède un solide porte-feuilles de placements à la fois Amérique du Nord et en Europe.  « La branche de BASF dédiée aux produits de chimie de construction s’intègre parfaitement à notre porte-feuilles. Et vient compléter nos investissements dans le secteur des matériaux de construction », précise Donald Quintin, président de Lone Star pour l’Europe. Et de conclure : « Nous apprécions au plus haut point les connaissances et compétences des experts de BASF dans le domaine des produits chimiques pour la construction. Celles-ci sont reconnues dans l’ensemble du secteur et reposent sur un solide palmarès en matière de création de produits innovants. Nous sommes impatients de poursuivre ensemble une approche commerciale axée sur la croissance. »
Il y a 5 ans et 163 jours

NGE fait évoluer sa gouvernance

NGE a fait évoluer sa gouvernance au 1er janvier 2020, avec un directeur général, deux directeurs généraux délégués et deux nouveaux membres au comité exécutif. [©NGE] Pour accompagner sa croissance (plus forte progression de chiffre d’affaires du BTP avec une hausse de 60 % sur 4 ans), NGE fait évoluer sa gouvernance au 1er janvier 2020. Ainsi, cette dernière reposera sur une direction générale compacte. Elle sera composée de Jean Bernadet, directeur général, d’Orso Vesperini et de Stéphane Pérez, deux directeurs généraux délégués, et de Sébastien Leon et de Laurent Amar, deux directeurs généraux adjoints, pour piloter NGE. Elle s’insère dans un comité exécutif, qui compte 12 personnes.
Il y a 5 ans et 163 jours

Charpente de Notre-Dame : Les matériaux restent à choisir

Le choix du matériau qui servira à la reconstruction de la charpente de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris n’a pas encore été arrêté. [©ACPresse] Le choix du matériau qui sera utilisé pour la reconstruction de la charpente de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris est loin d’être tranché. C’est ce qu’a précisé le général Jean-Louis Goergelin, président de l’Etablissement public en charge de la restauration et de la conservation de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris. Ceci dans le cadre de l’émission “Le Grand Rendez-Vous”, diffusée sur Europe 1 ce dimanche 5 janvier 2020, en partenariat avec CNews et Les Echos. Et présenté par le journaliste Michaël Darmon. Le sujet de la reconstruction de la charpente et de la flèche a été abordé à la 23eminute de l’émission :   Jean-Louis Goergelin : […] Il ne faut pas l’oublier, Notre-Dame, est avant tout l’église diocésaine de Paris. Une église de culte catholique. Et il y a une mission, qui a été confiée par l’archevêque de Paris, le Père Drouin. Elle consiste à réfléchir au réaménagement liturgique. C’est tout cela que nous prenons en compte. Mais on nous dit toujours : la flèche… Michaël Darmon : La flèche, la charpente. Il faut abattre 1 000 chênes pour pouvoir le faire. Qu’est-ce que vous pouvez nous dire de concret, car ça intéresse beaucoup les Français ? Ils en parlent en permanence.  Jean-Louis Goergelin : Pour la flèche, nous allons définir le processus précis qui va permettre d’organiser la consultation qui a été annoncée. Cela nous conduira, de manière assez avancée, à l’année 2020 et nous verrons quel sera le choix de la flèche. C’est à partir ce moment-là que nous pourrons la reconstruire.  Mais pour que la flèche puisse être reconstruite, il faut qu’auparavant la charpente ait été refaite, que le toit ait été refait. Aucune n’a été reconstruite en bois… Michaël Darmon : Est-ce qu’elle sera en chêne cette charpente, comme on l’entend ? Jean-Louis Goergelin : Pour la charpente, c’est exactement la même chose. Vous avez eu un lobbying extraordinaire de la filière bois – ce qui est normal -, qui joue sa carte. Et je crois qu’un de vos confrères de la presse écrite a expliqué que “ça y est, c’était bâché”, si je puis dire et qu’on allait faire… Michaël Darmon : Et alors, c’est le cas ?  Jean-Louis Goergelin : Ce n’est pas du tout le cas, bien évidemment ! C’est un processus comparable. Il y aura étude, examen de toutes les options possibles. Et l’Etablissement public n’est pas seul. Il a un conseil scientifique, qu’il consulte, que je préside, pour prendre les avis des gens extérieurs.  Michaël Darmon : On dit que ce sera moins cher et plus rapide de reconstruire une charpente en bois… Jean-Louis Goergelin : On dit que ce sera moins cher et plus rapide sans avoir, à ce stade, étudié les autres options. Il faut donc faire les choses bien. Il faut étudier toutes les options et, le moment venu, proposer à la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture l’option qui pourrait être retenue.  Michaël Darmon : Alors que la charpente a quand même tenu depuis le XIIIe siècle… Jean-Louis Goergelin : Je sais tout cela par cœur, mais laissez-nous travailler de manière méthodique. Je vous signale aussi que, si vous regardez les cathédrales endommagées – Chartres, Reims, Nantes, Saint-Denis – qui ont toutes perdu leur charpente en bois, elles ont toutes été reconstruites, soit en fer, soit en béton. Aucune n’a été reconstruite en bois… Refaire à l’identique ?  Michaël Darmon : En même temps, les choses ont changé… Et vous, qu’est-ce que vous en pensez ? Il faut aller dans le cycle, refaire cette flèche ? Jean-Louis Goergelin : Je suis, sur ces questions-là, en tant que président de l’Etablissement public, tenu à un devoir de réserve. Je n’ai pas à exprimer publiquement sur quelles sont les options, ni sur la flèche, ni sur… Michaël Darmon : Il y a quand même une charte, celle de Venise, datant de 1964, qui impose de reconstruire à l’identique les monuments historiques qui ont été endommagés. C’est un des arguments avancés par le… Jean-Louis Goergelin : Il y a beaucoup d’arguments en faveur…  Michaël Darmon : C’est un argument fort quand même ! Jean-Louis Goergelin : C’est un argument très fort. Mais comme vous savez, ce n’est pas parce qu’il y a une charte et des arguments que la porte n’est pas ouverte à d’autres cas. Il n’y a pas que la Charte de Venise*. Vous avez autre chose. Vous avez le classement à l’Unesco de Paris Rives de Seine. Vous avez le Document de Nara**, vous avez d’autres documents qui, effectivement, militent pour une reconstruction à l’identique […].  Retrouvez l’intervention du général Jean-Louis Georgelin en totalité, ici. *La Charte internationale sur la conservation et la restauration des monuments et des sites, dite “Charte de Venise”, est un traité qui fournit un cadre international pour la préservation et la restauration des objets et des bâtiments anciens. Elle a été approuvée par le IIeCongrès international des architectes et des techniciens des monuments historiques, réuni à Venise du 25 au 31 mai 1964. **Le Document de Nara sur l’authenticité est un texte de 1994, qui fournit une compréhension plus large pour la préservation et la restauration des objets et des bâtiments anciens. Il prend en compte la diversité culturelle et du patrimoine culturel, afin d’évaluer la valeur et l’authenticité des biens culturels de manière plus objective. Il a été rédigé par 45 représentants de 28 pays, après avoir délibéré sur la définition et l’évaluation de l’authenticité, lors de la conférence de Nara, au Japon, en novembre 1994.