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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Acpresse Béton

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Il y a 5 ans et 77 jours

Contrôle des bétons : Prise en compte de l’environnement à tous les niveaux

Fabrice Lapié, Directeur général LD Contrôles. [©ACPresse] Basé à Aurillac, préfecture du Cantal, LD Contrôles a très vite profité de marchés liés à d’importants chantiers. Comme la fin de la construction du viaduc de Millau ou celle du nouveau tunnel du Lioran. Avec les années, le laboratoire a développé son activité dans la plupart des régions de France. Il s’appuie, aujourd’hui sur une dizaine d’agences réparties sur l’ensemble du territoire métropolitain. Au programme : Arras (62), Chalon-sur-Saône (71), Chanteloup-en-Brie (77) Clermont-Ferrand (63), L’Isle-d’Abeau (69), Lure (70), Saint-Emilion (33), Signes (83), Toulouse (31) et Tours (37). Ceci, en plus, de son siège d’Aurillac, « Des bétons courants aux bétons fibrés à ultra hautes performances, nous maîtrisons les propriétés de tous ces matériaux. Dès la préparation du chantier, nous apportons nos conseils sur le choix des bétons les plus appropriés, détaille Fabrice Lapié, directeur général de LD Contrôles. Nous réalisons des formulations répondant aux exigences réglementaires à un coût optimisé. Nous accompagnons aussi nos clients dans le choix et le contrôle de granulats. Nous épaulons les carrières. Depuis la rédaction des manuels de maîtrise de la production de granulats, jusqu’à l’assistance aux audits de certifications. » Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. 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Il y a 5 ans et 78 jours

Les centrales à béton

Centrale à béton Celtys de Landivisiau (29). [©ACPresse] Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’industriel qui souhaite faire construire, modifier ou rénover sa centrale à béton a le choix de son prestataire. L’offre est même pléthorique et, ces dernières années, la tendance était même à l’expansion. Ainsi, quelque 31 acteurs se partagent un marché pesant entre 40 et 50 centrales neuves chaque année ! A ceci s’ajoute, bien entendu, tout ce qui est rénovation ou transformation, activité pour laquelle il n’existe aucune statistique fiable… Les pages qui suivent présentent l’essentiel des acteurs ayant fait de la centrale à béton leur métier principal. Et le prochain numéro fera la part belle aux équipements pour centrales, malaxeurs en tête. Dossier préparé par Sivagami Casimir, Yann Butillon, Frédéric Gluzicki et Michel Roche Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 78 jours

Vers une industrialisation des liants alcali-activés

Les liants alcali-activés (L2A) sont des matériaux formés à partir d’un précurseur (argiles calcinées, laitiers de hauts fourneaux, cendres volantes). Ceci, par réaction avec une solution d’activation alcaline, dont l’activant contient des ions sodium (Na+) ou potassium (K+), par exemple. Ces liants ne sont pas considérés comme hydrauliques, car l’eau seule ne suffit pas pour que le précurseur fasse prise. Il existe plusieurs systèmes d’activation, dont ceux aux carbonates (eau + Na2CO3) ou aux silicates (eau + Na2SiO3). Ainsi, les L2A sont des matériaux, dont la chimie, les mécanismes de prise et les comportements mécaniques finaux diffèrent de ceux des ciments Portland. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. 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Il y a 5 ans et 78 jours

L’OCDE demande des mesures fortes face au Covid-19

Angel Gurria est le secrétaire général de l’OCDE. [©OCDE] Réunis par visio-conférence en fin de semaine dernière, les dirigeants du G20 ont été appelés à intensifier leurs efforts par Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE. L’Organisation de coopération et de développement économiques a expliqué à cette occasion que chaque mois, le confinement entraînait une perte de 2 % dans la croissance du PIB annuel. Le seul secteur du tourisme pourrait voir son activité plonger de 70 % cette année ! Pour Angel Gurria, les pays ne doivent pas se soustraire à leurs obligations sanitaires. « Les coûts élevés imposés par les mesures de santé publique prises aujourd’hui sont nécessaires, afin d’éviter des conséquences bien plus tragiques. Et un impact bien pire sur nos économies demain. Des millions de morts et l’effondrement des systèmes de santé nous décimeraient au niveau financier et en tant que société. La priorité des gouvernements est donc de ralentir cette épidémie et de sauver des vies humaines. » Vers un Plan Marshall mondial Pour l’OCDE et son secrétaire général, il est urgent de mettre en place un Plan Marshall mondial, qui s’appuierait sur six points dits “essentiels”. A commencer par la recapitalisation des systèmes de santé et épidémiologiques. Mais aussi la mobilisation de tous les leviers macro-économiques : politiques monétaires, fiscales et structurelles. Il faut aussi lever les restrictions commerciales actuelles, en particulier pour les fournitures médicales nécessaires. Ainsi qu’apporter un soutien aux pays en voie de développement et à faible revenu, qui sont vulnérables. Sans oublier de partager et de mettre en œuvre les meilleures pratiques, afin de soutenir les travailleurs et tous les individus, qu’ils aient un emploi ou pas. Et enfin, de maintenir les entreprises à flot, notamment les petites et moyennes entreprises, avec des programmes de soutien pour les secteurs les plus affectés, tels que le tourisme. Recul des PIB en conséquence du confinement. [©OCDE] Pas assez de recul Pour l’OCDE, il est encore difficile d’analyser les conséquences économiques du Covid-19 et des confinements qui en découlent. Les différentes économies nationales ne devraient pas réagir de la même manière. « Dans toutes les économies, cet impact vient en grande partie du coup porté à la production du commerce de détail et de gros, ainsi que sur les services professionnels et immobiliers. Il existe des différences notables entre pays dans certains secteurs. Ainsi, l’arrêt de la production dans le domaine des transports est par exemple assez important dans certains pays, tandis que le déclin des activités touristiques et de loisirs est très problématique dans d’autres. L’impact des fermetures d’entreprises pourrait entraîner une réduction de 15 %, ou plus, du niveau de production dans les économies avancées et les principales économies de marché émergentes. Dans l’économie médiane, la production déclinerait de 25 %. » Impact par pays selon la nature de l’économie. [©OCDE]
Il y a 5 ans et 78 jours

Layher vous forme à distance

Durant la période de confinement imposé, Layher France met en place des sessions de formation en vidéos-conférences et de e-learning gratuits. [©Layher] Via sa filiale Layher Formation, Layher France permet à ses clients et à ses collaborateurs d’enrichir et/ou de conforter leurs connaissances sur le métier de l’échafaudage. Et ce, grâce à des webinaires de formation 100 % gratuits. Une bonne idée pour profiter de manière différente de la période de confinement liée à la pandémie de Covid-19. De plus, à l’issue de ces vidéos-conférences, un accès à la plate-forme e-learning sera attribué à ceux qui souhaitent aller plus loin et se former davantage. Huit thèmes seront abordés lors de ces webinaires :– Législation et responsabilité des entreprises (durée : 1 h).– Conception des échafaudages (durée : 45 mn).– Résistance et charges admissibles (durée : 45 mn).– Stabilisation des échafaudages (durée : 45 mn).– Les échafaudages particuliers – Parties 1 et 2 (durée : 2 x 30 mn). – Responsabilités liées aux EPI – Harnais (durée : 45 mn).– Dessiner une façade avec Windec et Sketchup (durée : 45 mn). Pour plus d’informations et inscription, rendez-vous ici.   
Il y a 5 ans et 78 jours

Comment louer son matériel de coffrage ?

1 – Pourquoi est-il pertinent de louer son coffrage ? Vue du matériel sur le parc Peri de Meaux (77). [©Peri] Les coffrages sont une partie essentielle de la construction en béton des bâtiments et des ouvrages de génie civil. La location permet aux entreprises de traiter avec des experts. Ces entreprises ont alors l’assurance d’avoir le produit adapté à leurs besoins, en matière de sécurité, de productivité et d’un point de vue financier.  Cela leur permet surtout d’éviter les gros investissements. D’autant que selon le produit ou la gamme, la location peut être disponible sous 3 j. Elle est aussi un moyen de se dispenser des complications liées au stockage sur parc ou à la maintenance des outils. [Inscrits] 2 – Comment procède-t-on pour louer son matériel ?  Bureau d’études Peri, sur le site de Meaux. [©Peri] Tout commence par un rendez-vous, pour comprendre le besoin du client. Le but est de savoir ce qu’il veut faire, comment et quand. Ce qui permet de déterminer la meilleure solution.  C’est le bureau d’études, qui prend ensuite le relais, afin de concevoir une première offre de solutions. Si cette dernière est validée, le chiffrage est proposé. Celui-ci dépend de la technicité et du temps de location de l’équipement. Puis, vient le temps de la négociation, notamment autour de ce qui est compris dans le prix ou pas.  Ensuite, le bureau d’études réalise les plans détaillés de l’opération en 2D ou en 3D, fournit la liste du matériel, les notes de calculs et, pourquoi pas, les plans de conception pour l’atelier. Après la validation de cette étude par le client, la livraison est préparée. Le transporteur est sélectionné, le listing de l’ensemble des pièces est édité et des photos des chargements sont prises.  3 – Comment distingue-t-on son propre matériel (parc) de celui qui est loué ? Un camion chargé, prêt à rejoindre un chantier. [©Peri] C’est rarement un problème. En général, les produits sont peints ou marqués aux couleurs du propriétaire. Les loueurs (coffreurs ou sociétés indépendantes) ont aussi des couleurs, qui leur sont propres. Le matériel est donc identifiable. Et les produits sont de toute façon distingués via leurs étiquettes. La plupart des acteurs du marché travaillent aussi sur des systèmes de puces RFID mis en place sur les coffrages. Toutefois, cette technologie se limite, pour le moment, à quelques références. 4 – Une fois le chantier achevé, comment se passe la restitution ?  Matériel de coffrage en cours d’utilisation sur un chantier. [©Peri] Il y a deux types de retours : soit partiels, soit complets.  Pour les retours partiels, le client doit prévenir le loueur que la restitution est anticipée (quelques jours suffisent). C’est le temps nécessaire pour préparer ce retour. Le client peut prévoir le transporteur ou le loueur peut le gérer. A l’arrivée du camion, des photos du chargement sont prises, puis le matériel est compté avec précision : une fois pour le quantitatif et une fois pour le qualitatif, en règle générale. Un bon de retour est ensuite édité et envoyé au client, avec les manques et/ou les dégradations, s’il y a lieu. La procédure est identique dans le cas d’un retour complet du matériel. Mais inutile de prévenir, la date ayant été fixée à l’avance. Le matériel est ensuite lavé, réparé si besoin, puis rangé pour repartir sur le circuit.  5 – Que se passe-t-il en cas de perte ou d’éléments abîmés ?  Matériel de coffrage en retour du chantier. [©Peri] En cas de perte ou si le matériel a vraiment disparu, la liste de l’équipement manquant est tout de suite envoyée au client. Il faut confirmer avec lui la possibilité d’un autre retour. Si le produit est manquant, il est facturé selon les accords, qui ont été précédemment établis lors du contrat de location. En fonction des cas, cela peut être soumis à de la négociation.  En cas de matériel abîmé, il faut tout de suite des photos, qui sont envoyées au client. Ce dernier peut venir constater par lui-même, dans un délai maximal de 30 j. Dans le cas où le problème est réparable, une proposition de chiffrage des coûts lui est faite. En général, les réparations se font en interne, pour en garantir la qualité. Enfin, si le matériel est irréparable, une proposition de facturation est envoyée au client. Là encore, il peut y avoir négociation. Le client peut récupérer le matériel, mais il est signifié qu’il n’est pas réutilisable. Sinon, le coffrage est envoyé au recyclage, pour en valoriser les constituants. 6 – Peut-on prolonger une location ou restituer le matériel par anticipation ? Atelier de nettoyage et de reconditionnement du matériel, sur le site de Meaux. [©Peri] Il est plutôt rare que la demande soit de raccourcir la durée de la location. Dans les contrats figure une période incompressible, qui est de 30 j, en général. Si le chantier est arrêté pour des causes météorologique ou technique, le contrat peut, bien sûr, être raccourci.  Il est bien plus probable que le contrat soit allongé. Dans ce cas, le prix est d’abord calculé sur le premier mois. Puis, au jour le jour. Ceci étant prévu dans le contrat de départ.  Il arrive aussi – assez souvent – que le client demande du matériel en plus. A ce stade, la négociation se fait en fonction du prix unitaire du contrat de départ, du volume de matériel et de temps de mise à disposition.  7 – Location longue durée, avec option d’achat… Ces types de services sont-ils proposés par les loueurs de matériel de coffrage ?  Atelier de montage d’un matériel de coffrage réalisé à façon. [©Peri] Oui, la location longue durée peut être proposée à des prix adaptés à la durée de location. Pour la location avec option d’achat, elle doit être proposée en collaboration avec un organisme bancaire, en fonction de la quantité de matériel, du type de matériels et de la durée du contrat. 8 – Quels sont les types de matériels, qui peuvent faire l’objet d’une location ? De très nombreuses gammes de matériels sont disponibles à la location. En premier lieu, cela dépend de l’offre du coffreur ou du loueur indépendant. Cela va du classique coffrage de voile aux coffrages pour poteaux, dalles, aux systèmes sur mesure pour tunnels, en passant par les outils circulaires. S’y ajoutent les étaiements classiques ou de grandes charges, ainsi que les échafaudages. Et, enfin, toute une gamme d’accessoires. A vrai dire, tout est possible en fonction de la porte à laquelle on frappe ! Sujet réalisé en collaboration avec Consuelo Mendez Cristobal, directrice commerciale Ile-de-France chez PERI PERI, spécialiste du coffrage Fondée en Bavière, en Allemagne, en 1969, PERI, qui signifie “autour” en grec, est l’un des plus gros fournisseurs de coffrages au monde. Il est présent dans 70 pays, avec 160 dépôts et 9 500 collaborateurs. Et réalise un chiffre d’affaires estimé à 1,6 Md€. En France, PERI compte 130 employés, 2 dépôts et 5 agences et affiche un chiffre d’affaires de 35 M€ en 2019. Dont 65 % proviennent de la location des coffrages. A ce niveau, l’industriel dispose d’un parc locatif d’une valeur de 100 M€ en France, et 70 autres pays disposant aussi de réserves, pour répondre à tous les besoins. [/inscrits]
Il y a 5 ans et 79 jours

Vicat revoit ses perspectives 2020

Vicat annonce mettre à jour ses perspectives en fonction de l’évolution de la pandémie de Covid-19. [©Vicat] Quelques jours après la publication de ses résultats 2019 et perspectives 2020, le groupe Vicat revoit sa copie. A l’instar des autres cimentiers… Il est vrai que la situation actuelle transforme les analystes financiers les plus chevronnés en autant de Madame Soleil ! D’où un besoin de grande prudence. « Nos perspectives 2020 devront désormais être revues en fonction du potentiel impact du Covid-19 sur les activités du groupe », précise Vicat dans un communiqué. En effet, le manque de visibilité et la volatilité induite par cette situation constituent les deux constantes actuelles. La troisième est l’impact que pourraient avoir les plans de relance déjà annoncés dans un certain nombre de pays. Autant de facteurs qui placent le groupe Vicat dans l’incertitude la plus totale. « A ce stade, nous ne sommes pas en mesure de fournir des éléments d’appréciation précis sur l’évolution de nos marchés et de nos performances financières sur l’ensemble de l’exercice 2020. » Besoins de financement couverts Dans ce contexte inédit, le cimentier a mis en place des mesures d’adaptation. En particulier, un plan de réduction des coûts opérationnels et de report d’investissements industriels non stratégiques.  En ce qui concerne la situation du bilan, Vicat assure que ses besoins de financement à court terme sont aujourd’hui couverts. Ceci, par des lignes de crédit non tirées, sécurisées, disponibles et suffisantes pour faire face aux prochaines échéances de remboursements. Par ailleurs, les conditions et engagements (“convenants”) inscrits dans ses contrats de financement sont respectés. A ce stade, Vicat considère que le risque de non-respect de ses “convenants” comme faible.
Il y a 5 ans et 82 jours

LafargeHolcim réduit ses coûts à cause du Covid-19

LafargeHolcim réduit l’ensemble de ses coûts pour contrecarrer les effets de la pandémie de Covid-19. [©ACPresse] Depuis le début de la pandémie du Covid-19, LafargeHolcim a pris les mesures nécessaires pour protéger la santé de ses collaborateurs, clients, fournisseurs et autres parties prenantes. « Nous suivons de près tous les marchés en fonction de l’évolution de la situation et des orientations fournies par les autorités de chaque pays », précise le groupe cimentier suisse. Alors que le secteur de la construction est plus résistant que les autres secteurs, LafargeHolcim connaît des perturbations dans les opérations dans divers pays. « En Chine, la construction est repartie et toutes nos usines, en dehors de la province du Hubei fonctionnent. Nous prévoyons que la demande du marché se redressera davantage et fournira 70 % du volume de l’année dernière en avril 2020. » Sur la plupart des autres marchés clefs, la construction reste perturbée et LafargeHolcim prévoit une baisse importante des volumes en avril et mai. Ceci, alors même que la demande au premier trimestre était plutôt solide. Le groupe cimentier s’attend donc à un impact négatif significatif sur son activité durant le deuxième trimestre. Au moins 700 M de CHF d’économies annoncées Actuellement, le développement de la pandémie du Covid-19 et ses implications pour LafargeHolcim sont volatils et très différents d’un pays à l’autre. Afin d’atténuer l’impact financier de la situation, « nous avons lancé le plan d’action “Santé, coût et trésorerie” avec une exécution immédiate dans tous les pays ». Les objectifs visent à une réduction des dépensesd’investissements (Capex) d’au moins 400 M de CHF par rapport à 2019. Mais aussi une baisse des frais fixes de 300 M de CHF pour l’année entière. Cela s’accompagne de la réduction du besoin en fonds de roulement afin qu’il soit au moins en ligne avec le niveau d’activité.  Sur la base d’un bilan renforcé, LafargeHolcim dispose d’une importante trésorerie, de l’ordre de liquidité de 8 Md de CHF, au 26 mars 2020… En raison de l’impact de la pandémie, les orientations pour 2020 ne sont plus valables. Alors que la mise en œuvre du plan d’action “Santé, coût et trésorerie” (“Health, Cost & Cash”) est en pleine exécution, le développement dynamique et volatil de la pandémie ne permet plus d’évaluer son influence sur la performance de LafargeHolcim en 2020. « Nous fournirons une mise à jour plus complète de l’activité lors de la publication des résultats du premier trimestre 2020, le 30 avril 2020 », conclut LafargeHolcim. 
Il y a 5 ans et 82 jours

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Béton[s] le Magazine n° 87 Développement durable, gaz à effet de serre, consommation d’énergie… Les industriels se retrouvent en première ligne face aux enjeux environnementaux.Dans le domaine de la construction, ils ont un rôle majeur à jouer : l’usage généralisé du béton n’est pas sans conséquence sur des émissions mondiales de carbone. Alors quelles stratégies sont mises en place pour s’inscrire dans cette démarche environnementale ? Béton[s] le Magazine vous donne des éléments de réponse avec : Notre dossier consacré au recyclage des bétons de démolition, à travers des exemples concrets, des retours d’expérience et la mise en avant des projets nationaux Recybéton et Fastcarb ;Ultibat Green, la nouvelle gamme de bétons bas carbone de Point.P ;La construction d’un collège Ada Lovelace, durable et respectueux de l’environnement, avec le récit du cabinet A+ Architecture La réduction des déficiences énergétiques des bâtiments avec la pose des rupteurs de ponts thermiques Plaka Group ;L’association “Unicem Entreprises engagées” avec l’extension de la Charte Environnement à l’ensemble des champs de la RSE ;La démarche globale vis-à-vis de la préservation de l’environnement de la société LD Contrôles. A découvrir aussi : les interviews, les reportages, les pages En Région, les focus sur le pompage du béton et sur les mortiers de réparation structurale des bétons, les start-up et le Passé simple… Process industriels des matériaux de construction Cette édition de Béton[s] le Magazine est aussi accompagnée d’un nouveau supplément Process industriels entièrement consacré aux process de production des matériaux de construction issus de la filière minérale. Unités de préfabrication d’éléments en béton, centrales de production de bétons prêts à l’emploi, usines de production de mortiers, cimenteries, carrières, unités de production d’armatures pour bétons…, nous vous invitons à retrouver tout le savoir-faire de la chaîne industrielle, en découvrant en ligne et gratuitement ce premier numéro de Process industriels. Feuilletez l’intégralité des deux magazines en accès libre, enrichis de liens dynamiques pour toujours plus de compléments d’information. Cliquez pour lire Cliquez pour lire Vous êtes abonnés ? En vous connectant avec votre compte premium, téléchargez les PDF enrichis : de Béton[s] le Magazine 87 de Proces Industriels Bonne lecture ! Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 84 jours

La charpente en béton de la cathédrale de Reims

Etat des combles au-dessus de la nef après l’incendie. [©Collection LRMH] Etat du chœur et du maître-autel après l’incendie. [©DR] Le 19 septembre 1914, les obus allemands tombent sur la cathédrale Notre-Dame de Reims. A 15 h, un incendie se déclare au niveau d’un échafaudage en bois monté sur la tour Nord en cours de restauration. A 15h30, la toiture prend feu à son tour. A 16 h, la grande Rose éclate, des flammes tombent sur de la paille stockée à l’intérieur. L’édifice n’est plus qu’un brasier. A 20h, l’incendie cesse. La toiture, la charpente, les cloches, les vitraux, le mobilier, le statuaire, les boiseries… Tout est détruit ou presque. Seul le gros œuvre de pierre a résisté en partie. C’est le terme de “reconstruction” qui sera employé, plus tard, pour décrire l’ampleur des travaux. Tant certaines parties irrécupérables devront être rebâties à l’identique. Oublier le chêne Dès 1915, Henri Deneux est nommé architecte en chef de la cathédrale. A la fin des hostilités, son premier travail constitue à inventorier et à classer les débris. Dans la foulée, on reconstitue les statues et les chapiteaux. Les murs et les voûtes sont réparés. Les contreforts et les arcs-boutants, dont certains avaient été touchés par des obus, sont consolidés et restaurés.  Couverture provisoire mise en place en 1920. [©Collection LRMH] Au tout début des années 1920, dans cette première période de restauration, Henri Deneux teste sur l’église Saint-Jacques de Reims, elle aussi très dégradée par les bombardements, un système de charpente, constitué de petits éléments en ciment armé et clavetés entre eux. Son idée est extrapolée d’une technique imaginée au XVIe siècle par l’architecte de la Renaissance, Philibert Delorme. Ce dernier avait mis au point une technique de charpente par petits éléments de bois normalisés et assemblés par des clavettes, également en bois. Henri Deneux conserve l’idée de ces dernières, mais remplace les éléments de bois par des pièces en ciment armé. Son procédé est décrit comme « un montage de planches en ciment, d’une section de 20 cm x 4 cm. D’un poids assez faible pour être manipulées par un ou deux ouvriers, sans aucun engin de levage. Et reliées entre elles par un système de mortaises ou d’entailles, de clefs en ciment et de clavettes en bois ». La mise en œuvre de ce procédé donne satisfaction sur l’église Saint-Jacques. Ce test positif encourage Henri Deneux à faire le grand saut. Et à envisager le même principe pour la nouvelle charpente de Notre-Dame de Reims. L’idée d’abandonner le bois est dictée d’une part, par la pénurie de bois nobles, de sections et de longueurs suffisantes. Et d’autre part, par les risques d’incendie d’une charpente en bois et les conséquences qui y sont liées. Il n’était pas non plus possible de réaliser une charpente en béton armé traditionnel. Les structures en pierre étant incompatibles avec les surcharges générées par un tel ouvrage. Deux ans de travaux Réalisation de la charpente en 1925. [©Collection LRMH] Détails d’assemblages au niveau de la nef. [©DR] La réalisation et la mise en œuvre de cette charpente innovante, préfabriquée en atelier, vont durer deux ans, de 1924 à 1926. Les compagnons recouvriront ensuite de plomb la toiture. Ils en profiteront pour rétablir sur la crête, les fleurs de lys qui avaient été supprimées à la Révolution. Le clocher à l’ange et le carillon sont reconstitués. La galerie haute de la nef est reconstruite conformément à l’origine, tout comme les vitraux. Tous ces travaux très coûteux n’auraient pas pu aboutir aussi rapidement sans un mécénat important, américain pour la plupart et particulièrement sans l’aide précieuse des familles Ford, Carnegie et Rockfeller. Henri Deneux, perçu à juste titre comme le sauveur de la cathédrale, est alors promu, pour l’ensemble de ses travaux, chevalier de la Légion d’honneur. Vues de la charpente sur clocher et nef. [©DR] La cathédrale est partiellement rendue au culte en 1927 et reconsacrée… en 1937. Ce sera le plus important chantier de restauration de l’entre-deux-guerres. Aujourd’hui encore, des campagnes de réfection très importantes s’achèvent, comme celle de la tour Nord. Et ce, afin de lui redonner tout son lustre. Ses reliefs et ses sculptures ayant été très endommagés par le funeste incendie du 19 septembre 1914.  Gérard Guérit
Il y a 5 ans et 84 jours

Se former pendant le confinement

Plusieurs solutions existent pour se former pendant le confinement. [©Affaires photo créée par tirachardz – fr.freepik.com] Depuis près de 10 jours, le monde connaît une crise aussi bien sanitaire qu’économique… Le secteur du BTP est, lui aussi, paralysé entre l’arrêt de certains chantiers, des changements au sein des usines de production, mais aussi, la fermeture des CFA et centres de formation. Si certains peuvent poursuivre leurs activités par le télétravail, d’autres se retrouvent parfois au chômage technique, partiel ou ont posé des congés. Chacun compte, comme avec un calendrier de l’Avent, le jour où les repas de famille ou entre amis reprendront. En attendant, il faut trouver de quoi s’occuper. Plusieurs organismes mettent à disposition des outils pédagogiques ou des Mooc (Massive open online courses). L’Afpa diffusera durant 3 mois des modules gratuits sur www.mooc.afpa.fr. De nouveaux outils seront régulièrement mis en ligne pour aider à réfléchir sur son projet professionnel : recherche d’emploi, découverte des métiers du numérique, activer son compte personnel de formation ou encore préparation de l’entrée en formation. L’organisme met aussi à disposition des CFA des Mooc. Les titres professionnels du BTP concernés par ce programme sont : chef d’équipe gros œuvre, façadier-peintre, chef d’équipe aménagement-finitions et technicien d’études du bâtiment en dessin de projet. Pour la continuité de la formation des jeunes apprentis, le CCCA-BTP a créé et mis à disposition, via une rubrique dédiée sur son site Internet : ccca-btp.fr, des contenus pédagogiques. Assurer la continuité de la formation Les utilisateurs ont ainsi accès à des modules de formation, guides méthodologiques, sitographies, supports audiovisuels… Ces dispositifs sont immédiatement exploitables par les formateurs des organismes de formation aux métiers du BTP, dans les domaines de l’enseignement général (français, mathématiques et sciences…) et de l’enseignement professionnel (dans toutes les filières métiers). « Nous disposons de l’expertise et de l’expérience pour répondre à la situation exceptionnelle que nous connaissons, grâce aux modalités que nous avons déjà expérimentées et déployées aux 77 CFA du BTP à gouvernance paritaire, explique Jean-Christophe Repon, président du CCCA-BTP. C’est ce qui nous permet aujourd’hui d’être réactifs et d’être en mesure de proposer des solutions de cette ampleur. C’est aussi ce qui fait l’honneur de nos professions du bâtiment et des travaux publics pour assurer la continuité de la formation des jeunes à nos métiers. » De son côté, le Plan Bâtiment durable poursuit ses Mooc. Sur son site www.mooc-batiment-durable.fr, plusieurs sessions débuteront les prochains jours. A l’image des thématiques : Construire en terre crue aujourd’hui le 31 mars 2020 ou encore le biomooc – Découvrir le bâtiment biosourcé animé par Karibati et Ville & Aménagement durable. L’Ademe propose aussi sur sa plate-forme www.formations.ademe.fr des outils pédagogiques. Sur Infociments, les professionnels pourront participer le 31 mars à un Webinar nommé : “Guide environnemental du gros oeuvre : Faites les bons choix constructifs pour atteindre les objectifs de la RE 2020”. Sur inscription, cette conférence sera animée par Laurent Truchon, de Cimbeton et Yannick Ondo, de Cogeci. Enfin, parmi toute l’offre, Novabuild s’intéresse à la construction résiliente et bas carbone. Le collectif des acteurs engagés vers la construction durable en Pays de la Loire diffusera son Webinar le 1er avril. C’est aussi la date du top départ du Mooc Bâtiment Passif et bas carbone. En effet, la Maison Passive a décidé de rejouer son cours en ligne en ces temps perturbés. Il s’adresse aux professionnels comme aux particuliers ayant un projet de conception ou de construction.
Il y a 5 ans et 84 jours

Réalisation d’un radier thermique

Exiba France a édité le document “Aide au dimensionnement de la structure béton d’un radier thermique avec du polystyrène extrudé”. [©Exiba/Dow] En France, contrairement aux pays d’Europe du Nord, l’isolation thermique des radiers n’est pas très courante. Afin d’accompagner le développement de cette pratique, l’association Exiba France a édité le document “Aide au dimensionnement de la structure béton d’un radier thermique avec du polystyrène extrudé”. En effet, avec la future RE 2020, le radier thermique (radier en béton combiné à un isolant haute performance technique et mécanique) révèle son intérêt. Et ce, en constituant un bon complément et une continuité à une isolation thermique par l’extérieur, en supprimant les ponts thermiques. Mais aussi, en renforçant l’efficacité énergétique des bâtiments, et permet d’atteindre les objectifs de la RT 2012 et de la maison passive et à énergie positive. Pour Exiba France, seuls les isolants en mousse de polystyrène extrudé sont aujourd’hui indiqués dans la réalisation d’un radier thermique. Sa capacité de charge, son insensibilité à l’humidité et sa résistance à la compression à long terme en font une bonne solution. L’aide au dimensionnement conçu par Exiba met à plat le domaine d’application, les références normatives ou encore des définitions… Elle regroupe les procédés et référentiels existants dans différents pays européens. Car en effet, les radiers thermiques ne font l’objet d’aucune règle de conception et de mise en œuvre en France. Pour rappel, l’association Exiba promeut les isolants en mousse de polystyrène extrudé sur le marché français de la construction. Elle regroupe Jackon Insulation, Ravago Building Solutions, Soprema et Ursa.
Il y a 5 ans et 85 jours

Saint-Gobain adapte sa stratégie face à la pandémie

Saint-Gobain adapte sa stratégie face à la pandémie. [©Saint-Gobain] Présent à travers le monde, le groupe Saint-Gobain a dû s’adapter à la crise du Coronavirus. Du côté de son activité de distribution, l’industriel a fait évoluer ses modes de services (ventes enlevées, livraisons ou ventes à distance), et particulièrement en France où les enseignes se sont arrêtées quelques jours avant de reprendre progressivement. Une façon pour le groupe de suivre la reprise partielle des chantiers. Sur ses sites de production, Saint-Gobain a opéré des ajustements. « La marche des usines est adaptée en permanence à l’évolution de la situation », indique le groupe. L’industriel explique aussi que la totalité des sites chinois a désormais repris leurs activités pour suivre de façon rapide la demande. Afin de limiter les impacts économiques, Saint-Gobain prévoit des baisses d’investissements industriels en 2020 par rapport à 2019. Une réduction qui ira au-delà des 200 M€ initialement annoncés, en reportant tous les projets prévus dans les prochains mois. « Nous adapterons la structure des coûts et le report des dépenses, en utilisant les mesures locales appropriées, notamment en matière d’emploi et de chômage partiel. » Cependant, Saint-Gobain affirme bénéficier d’une situation financière stable pour faire face à cette crise. « Au 31 décembre 2019, le groupe disposait de 5 Md€ de disponibilités et équivalents de trésorerie. » Par ailleurs, les sources de financement ont tout de même été renforcées avec : une nouvelle ligne de crédit syndiquée de 2,5 Md€ qui s’ajoute à des lignes de crédit de “back-up” confirmées et non utilisées de 4 Md€, et un accès au nouveau programme d’achat d’urgence lancé par la Banque centrale européenne, le 18 mars dernier. En dehors des mesures pour le groupe et selon nos confrères du Figaro, Pierre-André de Chalendar, Pdg de Saint-Gobain et Benoît Bazin, directeur financier ont décidé de participer à l’effort collectif. Ils comptent ainsi verser à l’AP-HP « l’équivalent de ce que représenterait pour nous une mise au chômage partiel en France, durant tout le temps que durera cette crise. » Soit 16 % de leur salaire net, sous forme de don.
Il y a 5 ans et 85 jours

Stabila : Un niveau à bulle pour les petits espaces

Le nouveau niveau à bulle de taille réduite de Stabila. [©Stabila] Parfois la mesure avec un niveau à bulle peut s’avérer des plus compliquées. Dans un espace restreint, il est impossible de poser le niveau sur la surface à vérifier, tant celle-ci laisse peu de place. Stabila a donc complété sa gamme de niveaux à bulles type 80 AS, avec un modèle de seulement 20 cm de long. En effet, cet outil se prête à une utilisation dans des espaces très limités. Grâce à ses dimensions compactes, il se range de manière aisée dans toutes les boîtes à outils. Son profilé rectangulaire en aluminium est équipé de rainures de renforcement, garantissant une stabilité et une prise en main sûres lors des travaux. Les patins anti-dérapants intégrés dans les embouts en plastique résistants aux chocs assurent un bon maintien lors du marquage. Et empêchent le niveau à bulle de glisser. Pour protéger les surfaces délicates, les deux semelles disposent d’un revêtement. Les salissures typiques des chantiers se retirent très vite, car le revêtement en poudre électrostatique permet un nettoyage facile.
Il y a 5 ans et 85 jours

Bouygues fournit des masques et suspend ses perspectives

Le groupe Bouygues annonce suspendre ses objectifs, ainsi que ceux de ses activités, jusqu’à ce que la situation se clarifie… [©ACPresse] Bouygues a annoncé sa volonté de fournir un million de masques chirurgicaux aux autorités de santé publique françaises. Ceci, pour lutter contre l’épidémie de Covid-19. Aux normes européennes, ces masques sont en cours d’acheminement et/ou déjà livrés…  En parallèle, et toujours dans le même contexte, le groupe de BTP vient d’indiquer suspendre ses perspectives pour l’année 2020. Ces dernières avaient été annoncées dans le document d’enregistrement universel 2019, déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) le 23 mars dernier. « Nos perspectives seront affectées par l’impact que l’épidémie de Covid-19 aura sur les métiers du groupe, indique le communiqué de presse Bouygues. Cet impact, qu’il n’est pas possible de quantifier à ce jour, dépendra de multiples facteurs. Et notamment pour tous les métiers du groupe, de l’étendue et de la durée de l’épidémie. Mais aussi, des mesures de prévention et d’accompagnement décidées par les gouvernements des pays concernés. » Des incertitudes sur les activités de construction Les conditions d’éligibilité des collaborateurs au chômage partiel influeront aussi sur ces perspectives. S’agissant des activités de construction, « l’impact du Covid-19 dépendra de la durée d’interruption des chantiers. Ainsi que de la disponibilité des maîtrises d’ouvrage et d’œuvre, des fournisseurs, des prestataires ou des sous-traitants ».   Aussi, en raison de ces incertitudes pesant en particulier sur les activités de construction (et audiovisuelles), le groupe Bouygues suspend ses objectifs, ainsi que ceux de ses activités jusqu’à ce que la situation se clarifie… Outre l’annonce de ses perspectives, le document d’enregistrement universel 2019 intégrait le rapport financier annuel 2019. Mais aussi le rapport du conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise et le descriptif du programme de rachat d’actions.
Il y a 5 ans et 85 jours

Olivier Salleron a été élu président de la FFB

Olivier Salleron est le nouveau président de la FFB. Il prendra ses fonctions le 12 juin prochain. [©FFB] Olivier Salleron a été élu président de la Fédération française du bâtiment (FFB) au cours du conseil d’administration du 20 mars dernier. Sa prise de fonction n’interviendra que le 12 juin prochain. Il succèdera alors à Jacques Chanut, qui occupe pour l’heure ce poste depuis 2014. Agé de 52 ans, Olivier Salleron est président de l’entreprise éponyme Salleron, spécialisée dans le chauffage, la climatisation et la plomberie. Cette entreprise est basée à Périgueux, en Dordogne. Olivier Salleron est aujourd’hui vice-président et président de la Commission sociale de la FFB, ainsi que président de la Fédération régionale Nouvelle-Aquitaine.
Il y a 5 ans et 85 jours

Une année de croissance pour LafargeHolcim

Jan Jenisch, Pdg du groupe LafargeHolcim. [©LafargeHolcim] « L’année 2019 a été un véritable succès pour nous », annonce Jan Jenisch, directeur exécutif (CEO) de LafargeHolcim. En effet, le groupe cimentier a vu son chiffre d’affaires progresser de + 3,1 % alors que, dans le même temps, l’Ebitda augmentait de + 6,5 %. « Notre nette amélioration de la dette nous a beaucoup aidés. Nous avons rempli tous nos objectifs de l’année et avons encore fait avancer le groupe à un niveau supérieur. » Plus que les résultats financiers, Jan Jenisch rappelle que « l’entreprise a solidifié son leadership sur les questions de développement durable. Ceci, en nous fixant des objectifs encore plus ambitieux en matière de réduction carbone et en rejoignant l’initiative “Science-Based Target1” ». Cette année, LafargeHolcim a introduit sur le marché « notre premier béton neutre en carbone, un produit essentiel sur un marché de plus en plus à la recherche de solutions durables ». Au niveau des perspectives, Jan Jenisch a rappelé que LafargeHolcim a, d’ores et déjà, réussi de nombreux objectifs que le groupe s’était fixés à travers sa “Stratégie 2022”. Mais l’épidémie du Coronavirus viendra sans doute jouer les trouble-fête dans ce cadre. 1Fondation qui donne des objectifs basés sur la science à 841 compagnies internationales pour lutter contre le réchauffement climatique.
Il y a 5 ans et 85 jours

CRH annonce une amélioration de son Ebitda de + 7 %

Albert Manifold, directeur exécutif du groupe CRH. [©CRH] « CRH a obtenu une belle augmentation de ses profits en 2019, grâce à une période positive pour ses bases historiques, mais aussi l’apport de ses acquisitions récentes. » C’est ainsi qu’Albert Manifold, directeur exécutif de CRH, a introduit les résultats 2019 de son groupe. Dans les faits, l’Ebitda s’affiche à 4,2 Md€, pour une progression de + 7 % par rapport à 2018. Le chiffre d’affaires s’est, lui, bouclé à 28,3 Md€, soit une progression de + 3 %. Lors de la présentation des résultats, Albert Manifold a insisté sur le fait que le groupe disposait des bases idéales pour continuer sa croissance en 2020 et les années suivantes. Une analyse donnée avant le début de la crise du Coronavirus, qui risque de rebattre les cartes…
Il y a 5 ans et 85 jours

Des résultats en recul en 2019 par Cemex

Fernando A. Gonzalez, Pdg du groupe cimentier Cemex. [©Cemex] Au 4e trimestre 2019, Cemex a enregistré un chiffre d’affaires de 3,08 Md€. Ce qui conclut une année en recul de – 1 %, avec 12,21 Md€ de CA. Du côté de l’Ebitda, le recul est encore plus prononcé (- 10 %), puisqu’il a plafonné à 2,24 Md€. « Cette année a été très difficile, avec des conditions macro-économiques et de marchés plus faibles dans plusieurs de nos opérations, a déclaré Fernando A. Gonzalez, Pdg du groupe cimentier Cemex. Toutefois, nous avons pu limiter la diminution de notre Ebitda et la génération de trésorerie grâce aux initiatives décisives et proactives de notre programme “A Stronger Cemex – Faire de Cemex une entreprise plus forte”. » Avant le début de la crise du Coronavirus, Fernando A. Gonzalez s’attendait à une année 2020 permettant d’améliorer la situation de l’entreprise. « Nous restons impliqués dans nos initiatives “A Stronger Cemex”, qui nous aideront à renforcer notre structure de capital. Et à repositionner notre portefeuille pour une croissance plus élevée. » Les perspectives ont sans doute changé depuis…
Il y a 5 ans et 85 jours

Vicat, des résultats en progrès en 2019

Guy Sidos, Pdg du groupe Vicat. [©Jean-Luc Mège/Vicat] Après son conseil d’administration de mi-février dernier, Vicat a publié ses résultats de 2019. Le cimentier termine l’exercice avec un Ebitda en progression de + 6,9 %. Et s’appuie sur un chiffre d’affaires de 2,7 Md€. « La solide performance du groupe Vicat en 2019 témoigne de la pertinence et de la solidité de son modèle économique, précise Guy Sidos, Pdg du groupe. Les bonnes progressions enregistrées en Afrique, aux Etats-Unis. Mais aussi en France, en Inde et au Kazakhstan ont permis de compenser des situations difficiles en Turquie et en Egypte. » Des résultats qui s’appuient sur une politique d’investissement à l’international. « Réalisé en janvier 2019, le rachat de Ciplan, au Brésil, a permis au groupe de poursuivre son développement à l’international. Dans une région à fort potentiel, en s’appuyant sur des équipes et des actifs de grande qualité. » Des prévisions favorables Dans le détail, le chiffre d’affaires opérationnel de l’activité “ciment” est en hausse de + 5,7 % en base publiée. Et recule de – 2,2 % à périmètre et taux de change constants. L’activité “béton et granulats” affiche un chiffre d’affaires opérationnel en progression de + 8,6 % en base publiée. Et de + 2 % à périmètre et taux de change constants. Enfin, le chiffre d’affaires opérationnel de l’activité “Autres produits et services” est stable à – 0,1 % en base publiée et à – 0,9 % à périmètre et taux de change constants. Les prévisions du groupe pour l’année 2020 étaient plutôt favorables. Mais elles se sont confrontées à la crise du Coronavirus, rendant incertaines les décisions quant à l’avenir. Vicat avait en particulier prévu des investissements dans un nouveau four pour sa cimenterie de Ragland (Etats-Unis) et un effort accru dans des projets stratégiques de réduction des coûts énergétiques et de l’empreinte CO2 du groupe. L’enveloppe attribuée était de 300 M€. La suite des événements nous dira si ces choix stratégiques seront maintenus ou reporté à plus tard…
Il y a 5 ans et 85 jours

Covid-19 : L’activité du BTP se poursuit, en principe

La continuité d’activité du secteur de la construction devrait être assurée. [©ACPresse] A la suite des demandes répétées d’arrêter les chantiers pour s’organiser, dans le cadre du confinement lié à l’épidémie du Covid-19, les organisations professionnelles du BTP ont été entendues… « Le gouvernement mesure les difficultés que peuvent rencontrer ces professions dans la mise en place des gestes barrières. Mais aussi dans leur capacité à s’approvisionner en matériaux et matériels et à mobiliser le personnel nécessaire. Cela a conduit au ralentissement, voire à l’arrêt, de nombreux chantiers dans le pays depuis le début de cette semaine », indique un communiqué émanant du ministère de la Transition écologique et solidaire. Ainsi, à l’issue d’échanges soutenus au cours des derniers jours, les représentants des entreprises du BTP et le gouvernement se sont accordés sur plusieurs principes, permettant la continuité de l’activité du secteur. « La protection des salariés est une priorité absolue […]. La sécurité du travail sur les chantiers doit donc être assurée à travers des procédures adaptées […]. A cet égard, selon le droit du travail, la responsabilité de l’employeur n’est engagée que s’il ne prend pas les mesures de prévention utiles. » Un guide des bonnes pratiques Dans ce cadre, les organisations professionnelles diffusent un guide de bonnes pratiques, validé par les ministères du Travail et des Solidarités et de la Santé. Celui-ci a été réalisé en lien avec les professionnels intervenant sur les chantiers et avec l’appui des experts de l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP). Il donne une série de recommandations pour assurer des conditions sanitaires satisfaisantes sur les chantiers. Dans le cas des chantiers de travaux publics, les grands maîtres d’ouvrage au niveau national et les préfets au niveau local coordonneront et prioriseront les chantiers à poursuivre ou à relancer.   Dans le cas de chantiers très complexes, un délai pourra être nécessaire, afin de définir des procédures adaptées.  Des mesures d’urgence pour les entreprises « L’Etat salue, d’ores et déjà, la responsabilité des entreprises qui ont décidé de mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour répondre aux urgences, sécuriser les chantiers suspendus et poursuivre les travaux. » Cela concerne aussi l’amont et l’aval de la chaîne : de la distribution de matériaux à la maîtrise d’ouvrage, en passant par les activités de contrôles ou encore la maîtrise d’œuvre.  Par ailleurs, le gouvernement invite les donneurs d’ordre et entreprises à ne pas rechercher la responsabilité contractuelle des entreprises, de leurs sous-traitants ou fournisseurs qui ont dû suspendre leur activité. Ceci, lorsque les conditions d’exécution ne permettaient plus de garantir la santé et la sécurité de leurs salariés.  Enfin, le gouvernement confirme que les mesures d’urgence prévues s’appliqueront de manière rapide sur tout le territoire national. En particulier en termes de délais de réponse et de versements aux entreprises, sur la base de justificatifs simples. Ces mesures seront appliquées à toutes les entreprises du secteur du BTP impactées par la baisse d’activité. 
Il y a 5 ans et 89 jours

Covid-19 : L’industrie cimentière reste mobilisée

L’objectif de la filière cimentière reste la pérennité de l’approvisionnement en matériaux. [©ACPresse] Le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) a publié un communiqué rappelant que les cimenteries avaient préparé la crise lié au Coronavirus. « Sur les sites de production, les postes de travail le nécessitant et les espaces collectifs ont été adaptés. ici, pour que les mesures barrières soient respectées de manière stricte, afin de préserver la santé des salariés, des clients, fournisseurs et sous-traitants. Des actions de sensibilisation du personnel, sur le mode de transmission du virus et les bons gestes à adopter, ont également eu lieu. »  Cependant, l’objectif du syndicat reste la pérennité de l’approvisionnement en matériaux des entreprises et surtout des chantiers. « Nous sommes consciente des graves conséquences économiques que représente un arrêt brutal et prolongé des chantiers. Aussi, l’industrie cimentière met tout en œuvre pour assurer une garantie de service et d’approvisionnement auprès de l’ensemble des acteurs de la construction. » Ayant remarqué un arrêt progressif des chantiers et une baisse des livraisons, « Le Sfic appelle donc les pouvoirs publics à prendre les mesures adéquates pour réunir les conditions nécessaires à une reprise de l’activité, tout en ayant pleinement conscience que la protection des salariés et le respect des mesures prises demeurent prioritaires. »
Il y a 5 ans et 90 jours

Le “Bâtiment”, outré par les propos de Muriel Pénicaud

Jacques Chanut adresse un courrier à Muriel Pénicaud, ministre du Travail, suite à ses propos sur le secteur du Bâtiment. [©FFB] « Les propos que vous avez tenus ce matin, sur LCI, au sujet du supposé manque de “civisme” des entreprises de bâtiment sont scandaleux. Je vous l’écris avec gravité. » C’est ainsi que Jacques Chanut, président de la FFB débute la lettre qu’il adresse à Muriel Pénicaud, ministre du Travail. En effet, dans la matinée, la ministre s’est dite « scandalisée » de voir que les différents syndicats du bâtiment appellent à l’arrêt des chantiers. Elle accuse les entreprises « de ne pas jouer le jeu », d’être « défaitistes » et de vouloir profiter des aides mises en place par le gouvernement à l’annonce du confinement lundi dernier. « Envisager que certains d’entre eux aient pu le faire [ndlr : arrêter des chantiers] pour profiter des éventuelles largesses de l’Etat en matière de chômage partiel est insultant, lui répond Jacques Chanut. Le “Bâtiment” est une profession, qui a toujours su répondre présente pour soutenir l’emploi, l’apprentissage et l’insertion professionnelle. Et qui, encore récemment, a intégré parmi ses effectifs de nombreux migrants, naufragés du conflit syrien. Nous n’avons pas de leçon à recevoir : nous mesurons parfaitement le sens de l’épreuve. Le mépris affiché à notre égard depuis hier par les pouvoirs publics, dans le contexte que nous traversons, est d’une déloyauté sans nom. Il est aussi sans précédent. » Le président de la FFB confirme les nombreuses difficultés rencontrées par les professionnels du secteur pour assurer leur travail sur le terrain et surtout en sécurité. « Les entreprises de bâtiment ne désertent pas le front : elles n’ont pas d’autres choix que de fermer ! Personne ne pourrait comprendre que les milliers de salariés du bâtiment n’aient pas le droit au chômage partiel par principe. Le chantage exercé par les Dirrecte auprès de nos fédérations locales depuis plusieurs jours est inqualifiable. De qui se moque-t-on ?! Ce n’est pas en laissant entendre aujourd’hui que nos compagnons seraient des salariés de second ordre, que nous résoudrons la crise du recrutement une fois cet épisode passé. » Une demande de clarification Plusieurs autres organismes montent aussi aux créneaux. « Non Madame Pénicaud, nous ne sommes ni des défaitistes ni des profiteurs, mais tout simplement des gens réalistes, qui connaissent leurs métiers, qui ont l’habitude de prendre leurs responsabilités et qui savent bien qu’un chantier est potentiellement un foyer de contagion important, défend Charles-Henri Montaut, président de la fédération des Scop BTP. Car, il réunit des professionnels souvent par dizaines, venant de lieux, de métiers et d’entreprises différentes qui coproduisent ensemble, en utilisant des moyens en commun. Et, dans ces conditions, il est illusoire d’imaginer quelque barrière sanitaire que ce soit qui puisse être réellement efficace. » Pour Patrick Liébus, président de la Capeb, « cela témoigne d’un mépris profond, et je pèse mes mots, pour ces artisans et ces salariés qui travaillent dans le bâtiment et n’ont jamais rien demandé », a-t-il confié à nos confrères de Batiactu. Même son de cloche pour le syndicat de la rénovation énergétique Symbiote. « Je ne comprends vraiment pas comment vous pouvez penser que nos clients vont accepter de recevoir nos salariés chez eux, afin de réaliser des travaux, s’exclame Edouard Barthès, président de Symbiote. Comment pouvez-vous aussi concevoir de faire supporter aux chefs d’entreprise la responsabilité de convaincre leurs salariés de travailler dans un contexte de terreur. Ceci, alors que leur travail n’est pas une urgence indispensable à la survie de notre population. Et de leur faire supporter le coût nécessaire pour garantir leur sécurité ? Le syndicat Symbiote regroupe des professionnels de la rénovation énergétique, qui ont pris leurs responsabilités, en respectant les règles de confinement mises en place par le gouvernement. Nos sociétés vont perdre des clients et du chiffre d’affaires. Mais la santé de nos collaborateurs reste la priorité ! Que devons-nous faire à ce jour ? Les messages brouillés ne nous facilitent pas la tâche, la situation étant déjà bien compliquée pour nos secteurs d’activités ! » C’est donc avec beaucoup d’incompréhensions et de colère que la FFB appelle à une réunion d’urgence avec le ministère du Travail, la Médecine du travail et les syndicats pour clarifier la situation. « Plutôt que de jeter l’opprobre sur tout un secteur, en l’accusant dans les médias de désertion, efforçons-nous de trouver ensemble une ligne claire et cohérente. Et vite », conclut Jacques Chanut.
Il y a 5 ans et 90 jours

Edilteco : Un nouvel agrément pour le Protherm Light

Protherm Light a été conçu pour la protection au feu des éléments de construction porteurs ignifuges. [©Edilteco] Edilteco reçoit une Evaluation technique européenne (ETE-18/1111) pour sa solution Protherm Light. Cet enduit thermo-isolant s’utilise aussi bien pour un usage interne qu’externe. Sa protection au feu répondait déjà aux exigences de la EN 13381. Désormais, Edilteco peut apposer le marquage CE sur le Protherm Light et, ainsi, toucher les différents marchés en Europe. De plus, l’ETE a permis à l’industriel d’effectuer une Déclaration des performances (DoP), mais le soumet aussi à des dispositions de contrôle de production. Une façon d’assurer une constance de performances sur le long terme. Protherm Light a été conçu pour la protection au feu des éléments de construction porteurs ignifuges, à l’image des membranes de protection horizontale, le béton, l’acier ou encore les bétons plats de type “sandwich”. La solution ne contenant pas de fibres et de consistance solide une fois sèche ne se désagrège pas, lorsqu’elle est touchée. Protherm Light présente donc un caractère de forte stabilité et durabilité. L’enduit dispose d’une résistance mécanique et à l’impact de 0,97 N/mm2 à la compression. Ses capacités à résister aux agents atmosphériques l’autorisent à être mis en œuvre à l’extérieur sur des supports très humides. Avec son temps de séchage rapide, il peut être lissé et/ou peint sans aucune contrainte de finitions. Le Protherm Light s’adapte aux réalisations comme les aéroports, les hôpitaux, les écoles ou les bâtiments touchant le grand public.
Il y a 5 ans et 90 jours

ACPresse continue de vous informer

Toute l’équipe d’ACPresse reste mobilisée pour vous informer. [©ACPresse] La France, l’Europe et une partie du monde sont entrées dans une ère inédite de confinement. Le responsable s’appelle Covid-19. Respecter à la lettre les directives du gouvernement est donc essentiel pour endiguer la propagation de ce virus.  L’activité tourne au ralenti, mais elle continue. Dans ce contexte, plus que jamais, chacun a besoin de garder un lien, avec ses proches, avec ses collègues de travail, avec son secteur professionnel. En cette période particulière, être informé devient primordial. Conscient de son rôle fédérateur, l’ensemble de l’équipe d’ACPresse –  Béton[s] le Magazine, Bâti & Isolation, Process industriels et Chapes-Info.fr – est mobilisé et poursuit sa mission d’information, indispensable pour permettre à chacun de garder le lien.  Le site www.acpresse.fr en est le point d’entrée. N’hésitez pas à vous y connecter pour suivre en temps réel l’actualité du secteur ou consulter les rubriques “Réalisations”, ”Savoirs”, “Nouveautés produits”, mis à jour en permanence.  A tous, nous souhaitons grand courage et détermination en ces moments inédits. Continuez à rester chez vous, nous nous chargeons de faire venir l’information à vous ! Frédéric GluzickiDirecteur de la publication
Il y a 5 ans et 91 jours

Leman fait évoluer sa gamme de disques diamantés

Le disque diamant Dia.00635 de Leman facilite la réalisation de coupes en courbe. [©Leman] Leman est spécialisé dans la conception et la distribution d’outillage pour la construction et l’industrie. Près de 34 ans après sa première commercialisation, la gamme de disques diamantés fait peau neuve. Depuis janvier 2020, Leman dispose de 4 nouveautés dans cette catégorie. Une façon pour l’industriel de couvrir 2 univers de coupe supplémentaires : le multi-matériaux et le métal. « Avec ces lames dernière génération, nous nous positionnons comme le spécialiste de l’outil coupant, capable de proposer des solutions alternatives et très spécifiques », indique l’industriel. Les grains de diamant du Dia.00745 sont répartis de façon homogène, permettant une coupe régulière à grande vitesse. Garantissant aussi une longue durée d’utilisation. Si le disque s’utilise surtout pour l’acier, il s’adapte tout à fait à des matériaux résistants, à l’image du béton, du béton armé, des blocs béton, de la brique ou encore de la pierre naturelle. De son côté, la tôle sandwich silencieuse du Dia.00815 permet d’absorber les bruits et vibrations. Disque diamant Premium, Expert et Classic Pour les travaux de démolition ou de bucheronnage, Leman a développé le DA 00900. Son disque réversible peut s’utiliser dans les 2 sens de rotation. L’industriel présente aussi le Dia.00635. Ce disque concave est composé d’une jante continue cannelée. Pour le béton, la pierre naturelle ou le granite, le produit facilite la réalisation de coupes en courbe. Toute la gamme s’est dotée d’un nouveau packaging, avec une meilleure lisibilité des différentes informations nécessaires au choix du produit. Ainsi l’industriel a créé les niveaux : Premium, Expert et Classic. Le premier designe la gamme de produits dédiée aux travaux exigeants et nécessitant des performances extrêmes. “L’Expert” signifie aux artisans que la solution est faite pour les travaux techniques et spécialisés. Et enfin, le “Classic” indique que le disque s’adapte aux travaux courants et polyvalents. Afin de faire rayonner sa nouvelle gamme, Leman mobilise 10 commerciaux au service des conseillers de ventes en distribution et auprès des utilisateurs. Ceux-ci organisent de manière régulière des ateliers de présentation et démonstration au sein de points de vente partenaire.
Il y a 5 ans et 91 jours

La FNTP, la FFB et la Capeb et la demandent l’arrêt provisoire des chantiers

La profession demande l’arrêt provisoire des chantiers. [©ACPresse] C’est par un communiqué commun que la FNTP, la FBB et la Capeb ont alerté le gouvernement sur leurs difficultés actuelles. Avec le confinement du pays et la nécessaire lutte contre la propagation du Covid-19, les entreprises du BTP sont dans le flou. Les organisations professionnelles rappellent qu’elles font face à « des mesures de protection, qui ne sont pas toujours assurées pour les salariés, en l’absence notamment de masques de protection ». Ainsi qu’à « des donneurs d’ordre qui, de manière éparpillée, arrêtent certains chantiers ». Mais aussi « à des difficultés majeures d’approvisionnement » et à des « interventions des forces de l’ordre pour interrompre des chantiers ». Ce qui, en résumé, provoque une désorganisation du secteur, « des risques sanitaires et une incompréhension mêlée d’inquiétude légitime à la fois des chefs d’entreprise et des salariés ». C’est pourquoi, en rappelant que le BTP emploie 2 millions de personnes, les 3 organisations syndicales demandent l’arrêt provisoire des chantiers. Une pause d’une dizaine de jours, qui exclurait les chantiers considérés comme urgents, pour permettre à la filière de se réorganiser. Afin notamment d’agir, d’une manière commune. Pour le moment, le gouvernement n’a pas répondu à cette demande. Mais la situation devrait évoluer rapidement.
Il y a 5 ans et 92 jours

Covid-19 : La filière du béton à l’heure des choix

Bétons Solutions Mobiles a choisi de suspendre toute activité du fait de l’épidémie de Covid-19. [©BSM] C’est sous la forme d’un bref communiqué que Philippe Tibère-Inglese a annoncé la mise à l’arrêt complet de l’ensemble de la production de BPE de Béton Solutions Mobiles. « Covid-19 est une pandémie mondiale aux effets bien réels. Cela se passe chez nous. Nous avons, chacun de nous, un devoir individuel et collectif envers nos familles, nos collègues, notre nation. C’est pourquoi BSM a pris la décision de vous protéger, en organisant l’arrêt de la production et des livraisons, à compter de ce jour », écrit Philippe Tibère-Inglese.  Pour l’industriel, à la tête de 17 centrales à béton, dont 7 mobiles installées sur des chantiers, notamment du Grand Paris, cette décision commerciale et industrielle est lourde de conséquences. « Elle dépasse le simple objet mercantile et n’est que le reflet de l’esprit BSM. Parce que l’Humain est le cœur de nos entreprises, je vous demande de prendre soin de vos proches et de vous-même… », poursuit Philippe Tibère-Inglese. Bien entendu, il ne s’agit là que d’une mesure provisoire, le temps de la situation sanitaire retrouve son caractère normal.  Point.P, Edycem, Celtys ferment leurs portes En région Méditerranée, le groupe Bonifay a informé de la mise en place d’un plan de continuité de service. [©Bonifay] Cette annonce fait suite à celle de Point.P, mise en ligne sur son site Internet, de fermer toutes ses agences, service drive et livraison y compris « pour une durée indéterminée ».  Sur le secteur atlantique, Edycem (groupe Herige) a aussi informé de l’arrêt de l’ensemble de ces sites de production : centrales à béton, unités de préfabrication et siège social. Ceci, « jusqu’à nouvel ordre ».  En Bretagne, c’est le groupe Quéguiner (maison-mère de Celtys), qui a pris la décision de fermer l’ensemble de ses sites. Une annonce faite « le cœur lourd, mais avec la conviction qu’elle était inéluctable pour préserver la santé et la sécurité de tous ». Garandeau, Chausson et Bonifay poursuivent l’activité Les chantiers peuvent théoriquement poursuivre leur activité… [©ACPresse] Pour sa part, le groupe Garandeau a préféré limiter l’accès physique à ses agences Garandeau Matériaux aux seuls clients professionnels du bâtiment et aux fournisseurs… Idem pour Chausson Matériaux, qui « maintient l’activité pour les professionnels en compte uniquement ». Et à condition de passer ses commandes via le site internet, l’application mobile ou par téléphone, sachant que les libre-service et les salles d’expositions sont fermés jusqu’à nouvel ordre. Les livraisons, elles, restent assurées « dans le respect des mesures sanitaires ».  Enfin, en région Méditerranée, le groupe Bonifay a informé de la mise en place d’un « plan de continuité de service, afin de pouvoir accompagner les clients au mieux sur leurs chantiers compte tenu de la situation ». Toutefois, l’industriel préconise fortement« les commandes et paiements à distance, l’enlèvement des commandes type “drive”, et la livraison des matériaux et du BPE sur chantier ». Quant aux grands groupes de BPE, aucune annonce particulière n’a été faite pour l’heure, mais la situation peut évoluer à tout moment.  Du côté des syndicats Côté organisations professionnelles, la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) souligne que : « A cette heure, il est en théorie possible de poursuivre l’activité autant que possible, en prenant évidemment les précautions nécessaires et en respectant les gestes barrières ». Et de confirmer que « les activités relevant des travaux publics ne font pas l’objet d’interdiction ».  La Fédération française du bâtiment (FFB) relaie une information comparable : « Les entreprises du BTP bénéficient pour l’instant d’une souplesse, car leur activité ne leur permet pas, pour la grande majorité, de placer leurs salariés en télétravail… » Mais la FFB conclut en même temps que : « A cette heure, le ministère du Travail réfléchit toujours à l’arrêt général des chantiers, sauf dépannage et urgence ».  Pour sa part, la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) recommande aux chefs d’entreprises de cesser toutes activités, sauf exception : dépannage d’urgence et interventions sur site pouvant mettre en danger la sécurité des personnes et des équipements… Ce rapide tour d’horizon du secteur de la construction, quelques heures seulement après l’entrée en vigueur des décisions gouvernementales, montre une grande disparité dans les choix. Même si la fermeture progressive des plates-formes assurant la fourniture des matériaux entraînera, de facto, la mise à l’arrêt des chantiers. A suivre donc dans les heures et jours qui viennent.  Frédéric Gluzicki Bien d'autres entreprises ont annoncé la suspension de leur activité Ces dernières heures, c’est une véritable déferlante de suspensions d’activités qui a été annoncée au niveau de la filière béton. Et les choses continuent sans doute en ce moment même. Voici donc une petite liste non exhaustive :  Alkern - Arrêt de tous les sites de production, avec un redémarrage des activités début avril, si la situation sanitaire le permet. Brand - Fermeture des sites SGB Hünnebeck, en France comme au Luxembourg. Compobaie - Activité des usines et de la majorité des services, arrêtés de manière progressive. Copac-  Fermeture de tous les sites de production Cube - Suspension des activités sur l’ensemble des 18 unités de production de BPE, pendant 15 j au moins. DS Chapes- Fermeture et arrêt de l’activité, pour une durée encore indéterminée. Les contacts téléphoniques restent possibles au 04 92 55 96 92. ECMat Loc - Suspension de toutes les activités de production et de prestation, jusqu’à nouvel ordre. Fehr - Mise en place massive des actions de chômage partiel, y compris pour la direction et repli des activités BPE et préfabrication. Groupe Saint-Léonart - Fermeture de toutes les usines de préfabrication, pour une durée restant à déterminer. Direction commerciale et direction générale restent toutefois joignables pour répondre aux interrogations. Jean Four-Eurobress - Fermeture de l’usine pour une durée indéterminée. Le service commercial reste. Contact possible via contact@jfed.fr ou à adresser à son interlocuteur habituel. JPS Granulats - Arrêt toutes les activités Granulats, BPE, Ciment, pour une durée indéterminée. Seule est maintenue en service la fabrication de carbonate de calcium destinée à la nutrition animale. Hussor - Fermeture des services et mise en veille progressive de toute son activité, le temps de réaliser les dernières opérations logistiques déjà engagées. Loxam- Agences fermées jusqu’à nouvel ordre. Mais continuité de service... via LoxCall au 0800 20 40 80. Migma - Le Béton Autrement : Fermeture temporairement, jusqu’au 31 mars. Préfa-Ouest - Arrêt de l’activité. Mais contact possible, soit par téléphone 06 13 69 32 12, soit par mail. Servitech - Fermeture de toutes les agences. Le centre d’appels national reste ouvert et les réponses sont assurées aux messages en provenance du site servitech.fr.Par ailleurs, le centre logistique national de Limonest assurera la réception des pièces détachées et des machines en réparation. Teralta (île de la Réunion) - Fermeture de l’ensemble des sites, jusqu’à nouvel ordre. Tubesca-Comabi- Fermeture de l’ensemble des sites industriels pour une durée d’au moins 15 j. Mais le service commercial reste disponible pour répondre aux questions via adv@tubesca-comabi.com. Vinci Construction Grands Projets: Fermeture et mise en sécurité du chantier P03 de la ligne 15 du Grand Paris Express.
Il y a 5 ans et 92 jours

Ronan Blanchard, nouveau directeur général de Rector Lesage

Ronan Blanchard est nommé directeur général de Rector Lesage. [©Rector Lesage] Agé de 45 ans, Ronan Blanchard est nommé directeur général de Rector Lesage. Il succède à Pierre Laplante. Ce dernier dirigeait le groupe depuis 2010 et a fait valoir ses droits à la retraite. « C’est avec fierté , mais avec aussi un sentiment mêlé de devoir et d’obligation que j’ai pris la direction du groupe Rector en janvier dernier. Je la prends dans des circonstances particulières, alors que l’activité du BTP au niveau national et international (car nous sommes également implantés en Belgique et en Pologne ) est, d’ores et déjà, considérablement impactée par le Covid-19. Le groupe Rector a surmonté, au cours de son histoire plus que centenaire, les crises majeures du siècle dernier, et a toujours su faire preuve de résilience, pour s’adapter, puis se réinventer.Je suis très confiant en la capacité de notre groupe à supporter, une nouvelle fois, l’épreuve actuelle, et à préparer dès aujourd’hui notre rebond. Enfin, je suis heureux de revenir aujourd’hui à mes “premiers amours”, les métiers de la préfabrication béton et du bâtiment, pour accompagner l’un des grands leaders de la profession dans son plan de développement ambitieux. C’est avec agilité et grâce à notre fort pouvoir d’innovation que nous relèverons collectivement les grands défis de demain ! », indique Ronan Blanchard. Rémi Lesage, président du groupe se dit « confiant dans la capacité du groupe, sous le pilotage de Ronan Blanchard, à se réinventer au quotidien pour accompagner ses clients. Ainsi qu’ à répondre aux nouveaux enjeux du bâtiment d’aujourd’hui et de demain ».  Ingénieur en génie des procédés de formation et diplômé de l’Ecole nationale supérieure des industries chimiques, Ronan Blanchard débute sa carrière chez Bayer Elastomères. Il y occupe les postes de responsable études et contrôle projets, de responsable Supply Chain. Puis, de chef d’unité de production. En 2007, il rejoint le groupe Quéguiner, en qualité de directeur industriel de Celtys, sa branche préfabrication béton. Il prend la direction générale de Celtys en 2008, avant d’accéder à la direction générale du groupe. En 2017, il devient directeur général France de Kinedo et Watermatic (groupe SFA).
Il y a 5 ans et 92 jours

Coronavirus : Mesures gouvernementales et liens utiles

Emmanuel Macron lors de sa prise de parole télévisée. [©WikiCommons] Face à la pandémie de Covid-19 (Coronavirus), le président de la République Emmanuel Macron, lors de ses allocutions télévisées des 12 et 17 mars dernier, a annoncé des mesures pour le soutien aux entreprises. Après avoir déclaré que le pays est en « guerre », il a précisé les aides que l’Etat apportera aux entreprises dans le besoin. Il a parlé « d’un dispositif exceptionnel de report de charges fiscales et sociales, de soutien ou de report d’échéances bancaires et de garanties de l’Etat à hauteur de 300 Md€ pour tous les prêts bancaires contractés auprès des banques ». Tout en ajoutant que « pour les plus petites d’entre elles, et tant que la situation durera, celles qui font face à des difficultés n’auront rien à débourser, ni pour les impôts, ni pour les cotisations sociales ». Avant de préciser que « le dispositif de chômage partiel sera massivement élargi ». Puis, il a annoncé la « suspension des factures d’eau, de gaz ou d’électricité ainsi que les loyers » pour les entreprises en situation difficile. Le gouvernement a ensuite publié sept mesures immédiates : Des délais de paiement d’échéances sociales et/ou fiscales (Urssaf, impôts) ; – Dans les situations les plus difficiles, des remises d’impôts directs pouvant être décidées dans le cadre d’un examen individualisé des demandes ; Un soutien de l’Etat et de la Banque de France (médiation du crédit) pour négocier avec sa banque un rééchelonnement des crédits bancaires ; La mobilisation de Bpifrance pour garantir des lignes de trésorerie bancaires, dont les entreprises pourraient avoir besoin à cause de l’épidémie Le maintien de l’emploi dans les entreprises par le dispositif de chômage partiel simplifié et renforcé ; L’appui au traitement d’un conflit avec des clients ou fournisseurs par le Médiateur des entreprises ; La reconnaissance par l’Etat et les collectivités locales du Coronavirus comme un cas de force majeure pour leurs marchés publics. En conséquence, pour tous les marchés publics d’Etat et des collectivités locales, les pénalités de retards ne seront pas appliquées. Pour plus de renseignements, voici la liste des référents de la Direccte, dans chaque région. Auvergne-Rhône-Alpes – 04 72 68 29 69Bourgogne-Franche-Comté – 03 80 76 29 38Bretagne – 02 99 12 21 44Centre Val-de-Loire – 02 38 77 69 74Corse – 04 95 23 90 14Grand Est – 03 69 20 99 29Hauts-de-France – 03 28 16 46 88Normandie – 02 32 76 16 60Nouvelle-Aquitaine – 05 56 99 96 50Occitanie – 05 62 89 83 72Pays de la Loire – 02 53 46 79 69Provence – Alpes-Cote d’Azur – 04 86 67 32 86Mayotte – 02 69 61 93 40Guadeloupe – 05 90 80 50 50Réunion – 02 62 940 707 Martinique – 05 96 44 20 00Guyane – 05 94 29 53 53Saint-Pierre et Miquelon – 05 08 41 05 33CCI France – 01 44 45 38 62CMA France – 01 44 43 43 85
Il y a 5 ans et 93 jours

Herige finalise l’acquisition de six centrales BHR

Six centrales à béton BHR passent sous le giron d’Edycem. [©Edycem] La filiale béton du groupe Herige, Edycem a annoncé avoir finalisé l’acquisition auprès de BHR de six centrales à béton basées en Sarthe (72) et en Mayenne (53). Dont le projet avait été annoncé le 2 décembre 2019. L’ensemble du périmètre repris comprend 35 salariés. Et réalise un chiffre d’affaires en année pleine d’environ 10 M€. L’activité béton bénéficiera en 2020 de ces nouvelles centrales, intégrées dans les comptes consolidés du groupe Herige au 1er mars. Avec cette acquisition, Herige poursuit sa dynamique d’investissements industriels créatrice de valeur. Et élargit son offre commerciale dans le Grand Ouest. Ainsi, l’activité béton assure sa couverture géographique au travers de 33 centrales à béton prêt à l’emploi. Du Finistère au Bassin d’Arcachon.
Il y a 5 ans et 93 jours

Unibéton se réinstalle à côté de Meaux

Sur son site de Poincy, Unibéton a choisi de sédentariser une centrale à béton MasterMix de Skako Concrete. [©ACPresse] A Poincy, juste à côté de Meaux, en Seine-et-Marne, Unibéton dispose d’un site de production dédié au BPE. Toutefois, celui-ci a été mis en sommeil en 2008. « L’activité était en baisse, l’outil industriel, vieillissant et le personnel, difficile à trouver », résume Renaud Boucherat, directeur d’exploitation Ile-de-France – Nord-Ouest d’Unibéton. L’activité de Poincy avait ainsi été reportée sur les sites Unibéton de Mitry-Mory (77) et de Lagny-sur-Marne (77), tous deux distants de l’ordre de 30 km.   Au fil du temps, la situation a bien évolué, poussant l’industriel à revoir sa position.« Le développement urbain de l’agglomération de Meaux s’est accéléré. Il faut dire qu’elle est une excellente alternative à Marne-la-Vallée où les prix au m2 s’envolent. »Dans ce contexte nouveau, la décision de réhabiliter le site en vue d’une réouverture fut actée dès 2015. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr Cette iframe contient la logique nécessaire pour manipuler Gravity Forms avec Ajax. jQuery(document).ready(function($){gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;var mt = parseInt(jQuery('html').css('margin-top'), 10) + parseInt(jQuery('body').css('margin-top'), 10) + 100;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top - mt); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top - mt);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} ); jQuery(document).bind('gform_post_render', function(event, formId, currentPage){if(formId == 3) {gf_global["number_formats"][3] = {"1":{"price":false,"value":false},"2":{"price":false,"value":false},"3":{"price":false,"value":false},"4":{"price":false,"value":false},"9":{"price":false,"value":false},"5":{"price":false,"value":false},"6":{"price":false,"value":false},"7":{"price":false,"value":false},"11":{"price":false,"value":false},"10":{"price":false,"value":false},"8":{"price":false,"value":false}};if(window['jQuery']){if(!window['gf_form_conditional_logic'])window['gf_form_conditional_logic'] = new Array();window['gf_form_conditional_logic'][3] = { logic: { 9: {"field":{"actionType":"show","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Soci\u00e9t\u00e9"}]},"nextButton":null,"section":null},5: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null},6: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null} }, dependents: { 9: [9],5: [5],6: [6] }, animation: 0, defaults: {"4":["choice_3_4_0"]}, fields: {"1":[],"2":[],"3":[],"4":[9,5,6],"9":[],"5":[],"6":[],"7":[],"11":[],"10":[],"8":[]} }; if(!window['gf_number_format'])window['gf_number_format'] = 'decimal_comma';jQuery(document).ready(function(){gf_apply_rules(3, [9,5,6], true);jQuery('#gform_wrapper_3').show();jQuery(document).trigger('gform_post_conditional_logic', [3, null, true]);} );} if(typeof Placeholders != 'undefined'){ Placeholders.enable(); }} } );jQuery(document).bind('gform_post_conditional_logic', function(event, formId, fields, isInit){} ); jQuery(document).ready(function(){jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, 1]) } ); Des centrales à béton en rénovation Très vite, le choix s’est porté sur la sédentarisation d’une centrale à béton MasterMix dite “déplaçable”, de marque Skako Concrete. « Il s’agit d’une des deux centrales de ce type présentes dans notre parc réservé à la prestation locative sur site , indique Renaud Boucherat. La seconde est actuellement installée sur le chantier de construction de la gare Institut Gustave Roussy, sur la future ligne 15 du métro, à Villejuif. » Il n’est pas exclu qu’à l’issue de cette opération, cette unité de production soit, elle aussi, sédentarisée…  Aujourd’hui, Unibéton est entrée dans un cycle de rénovation de ses sites de production franciliens. L’industriel en compte 21 sur ce territoire. « Nous avançons à un rythme de 2 rénovations complètes par an. » La sédentarisation des unités Skako Concrete s’accompagnera sans doute de l’acquisition de nouveaux équipements mobiles pour assurer la continuité du service, en termes de prestation de production de BPE sur site.  Etanchéification indispensable du sol Toutes les eaux chargées sont déversées à même la plate-forme étanchéisée en béton, appelée “plateau de lagunage”. [©ACPresse]Par gravité, les eaux s’écoulent en direction du bassin agité, se débarrassant des éléments les plus lourds, qui restent sur la plate-forme. [©ACPresse]Le bassin agité des eaux de process bénéficie d’un volume de 146 m3. [©ACPresse]Une chargeuse sur pneumatiques Komatsu WA 200 assure l’alimentation en granulats de la centrale. [©ACPresse]Deux emplacements pour bennes de recyclage ont été prévus sur le site. [©ACPresse] A Poincy, rien n’a été conservé de l’ancienne centrale à béton. Après 8 années d’inactivité, il n’y avait pas grand-chose à sauver. D’autant que le site a servi, en plus, de décharge sauvage. « Nous avons dû opérer un important travail de préparation du site, comprenant le démantèlement de l’ancienne unité et le nettoyage de la zone, dépollution des sols y compris », détaille Karina Chaoui, directrice de production Unibéton Ile-de-France. Le terrain se développe sur une superficie de 5 500 m2, dont un peu moins de la moitié (2 700 m2) a été bétonné. L’étanchéification du sol est importante pour ce type d’installations, car il est primordial d’empêcher les eaux de la plate-forme de s’infiltrer directement. Qu’il s’agisse des eaux de pluie ruisselant sur la surface ou des eaux chargées liées aux process de production et/ou de nettoyage des outils (toupies, malaxeurs à béton…).  Dans le cadre de l’aménagement, les écoulements des eaux de pluie et des eaux de process ont été séparés. Les formes de pente ont bien été étudiées pour garantir un bon ruissellement des eaux. Et des margelles, mises en place pour limiter les pollutions. Ainsi, la zone “eaux de process” est parfaitement délimitée et identifiée visuellement.  Sur un plateau de lagunage Trémie de réception des granulats sur la centrale à béton. [©ACPresse]Au-dessous des 4 trémies de stockage prend place une goulotte tournante, qui assure la distribution des granulats dans les cases dédiées. [©ACPresse]Circuit de remplissage gravitaire des cuves à adjuvants. [©ACPresse]Pour assurer le transfert des adjuvants vers le malaxeur, l’option “pompes pneumatiques” a été privilégiée. [©ACPresseLes ciments et autres pulvérulents sont stockés dans 4 silos de 80 t de capacité chacun. [©ACPresse]Paul Cordelle est en charge du pilotage de la dernière-née des unités de production Unibéton. [©ACPresse] « Le génie civil a constitué un poste important au niveau du coût global de l’aménagement », confirme Renaud Boucherat. L’entreprise AEM s’est vue confier cette partie du chantier. Outre la construction de la plate-forme bétonnée, elle a assuré la réalisation du bassin d’orage, d’une capacité de stockage de 240 m3. Mais aussi et surtout, du bassin agité des eaux de process, d’un volume de 146 m3. La méthodologie choisie par Unibéton pour traiter, aussi bien les eaux de lavage du circuit de production que des toupies, est très simple. Toutes les eaux chargées sont déversées à même la plate-forme étanchéisée en béton, appelée “plateau de lagunage”. Par gravité, les eaux s’écoulent en direction du bassin agité, se débarrassant des éléments les plus lourds (sable, graviers), qui restent sur la plate-forme. A intervalles réguliers, la chargeuse de remplissage des trémies à granulats vient racler ces éléments au sol pour les déverser dans une benne de recyclage. Afin de limiter l’abrasion du béton, dû au raclement du godet de la chargeuse, des rails métalliques ont été intégrés dans le sol en béton du plateau de lagunage.  En toute logique, la benne de recyclage constitue le point de vidange des retours de béton frais dans les toupies. Deux emplacements pour bennes ont été prévus sur le site. Dès que pleines, les bennes sont évacuées vers un centre de traitement. Celui-ci valorise leur contenu en granulats recyclés, réutilisables pour la production de nouveaux bétons.  Sédentariser une centrale Skako Concrete D’une capacité de 2,66 m3 par gâchée, un malaxeur Skako Concrete constitue le cœur de la centrale à béton. [©ACPresse] L’option “bassin agité” permet d’éviter la sédimentation, en gardant les éléments fins (ciment et fillers) en suspension. L’eau chargée peut directement être réinjectée dans le process de production. Idem pour les eaux de pluie et de ruissellement, elles aussi, employées dans la fabrication de béton, après passage dans un bac déshuileur.  La centrale à béton n’a pas été construite sur mesure. Il s’agit d’un équipement issu de la gamme standard de Skako Concrete. Un malaxeur de la marque, d’une capacité de 2,66 m3par gâchée, en constitue le cœur. Il est associé à un bloc trémie, divisé en 4 cases de 50 t unitaires, et à 4 silos à pulvérulents de 80 t chacun.  Une chargeuse Komatsu WA 200 assure l’alimentation en granulats de la centrale. Elle s’approvisionne au niveau d’un stock primaire de 4 x 75 m3, aménagé au fond du terrain. Des mégablocs en béton en dessinent le pourtour. « Ce dispositif est pratique, car il permet de changer de configuration très rapidement, en cas de besoin. » La chargeuse déverse les matières premières dans une trémie de réception reliée à un tapis de transfert. Au-dessus des trémies de stockage prend place une goulotte tournante qui assure la distribution des granulats dans les cases dédiées. Ce dispositif est un des seuls aménagements réalisé sur mesure sur la centrale. « Nous avons confié à l’industriel EMCI l’installation et les adaptations nécessaires de cet outil de production », souligne Renaud Boucherat.  Basculement chez Command Alkon La centrale Unibéton de Poincy est implantée sur un terrain de 5 500 m2. [©ACPresse] Il n’y a pas de skip, mais un tapis de pesage et de reprise, qui part du dessous des trémies à granulats pour rejoindre le malaxeur. Juste à côté des trémies est installé le local à adjuvants. Celui-ci est fermé et chauffé : une installation à 100 % Unibéton. Le remplissage des cuves, au nombre de 8, d’une capacité unitaire de 2 400 l, est gravitaire, d’où la présence des bouches de remplissage en hauteur, accessible par un escalier sécurisé. Pour assurer le transfert des adjuvants vers le malaxeur, c’est l’option de pompes pneumatiques qui a été choisie, simple d’utilisation et d’entretien.  La centrale de Poincy est dimensionnée pour une production annuelle de l’ordre de 20 000 m3 de bétons. Entre 4 et 5 toupies doivent y être rattachées, à terme. Les bétons sont formulés sur la base des 3 ciments disponibles sur l’unité : CEM I 52,5 R et CEM II 42,5 originaires de la cimenterie Ciments Calcia de Couvrot (51) et CEM III 42,5 R LH PMES de la cimenterie Rombas (57). Côté granulats, les coupures disponibles sont 0/4, 4/10 et 4/20. Ils sont fournis par GSM, la filiale “granulats” d’HeidelbergCement. Une 4e case reste disponible pour toute coupure complémentaire. Idem au niveau des silos à pulvérulents. Pour les adjuvants, Unibéton travaille ici avec Sika.  Comme nombre d’unités du groupe, l’unité de Poincy a basculé sur le nouveau logiciel de pilotage Conactive Process (ou CP) de Command Alkon [Lire Béton[s] le Magazine n° 87, p. 22]. Celui-ci cohabite pour le moment avec le système de gestion et de suivi clients Boréal, interne à Unibéton.  Frédéric Gluzicki Equipements et intervenants Centrale à béton : MasterMix de Skako ConcreteChargeuse : Komatsu Génie civil : AEM Béton esthétique de sol : Elégance Minéral Concept Installation centrale : EMCI et Arteal Sondes de niveau : Véga Filtres : Wam Pompes pour adjuvants : WildenLogiciel de pilotage : Command Alkon Ciments : Ciments Calcia Granulats : GSM Adjuvants : Sika  [\inscrits]
Il y a 5 ans et 96 jours

Partenariat privilégié entre KP1 et Trimble

Trimble Solutions France, nouveau partenaire de l’industriel du béton KP1. [©KP1] Trimble Solutions France, fournisseur des logiciels Tekla et de solutions pour la construction, a signé un partenariat avec l’industriel du béton KP1. Cet accord se concentre sur les logiciels de la marque Trimble. A savoir Tekla Structures, logiciel de modélisation des bâtiments (BIM) et Trimble Connect, pour l’accès et le partage des informations. L’enjeu est de développer l’utilisation du logiciel au sein de KP1, afin de lui permettre d’accompagner au mieux ses clients vers la transition digitale. « La maquette numérique est désormais le support d’échanges entre les différents logiciels spécialisés des bureaux d’études, architectes et économistes, explique Charles-Emmanuel Lamy, directeur technique, développement et stratégie BIM de KP1. La signature de cet accord de partenariat privilégié avec le groupe Trimble constitue un évènement primordial dans la stratégie de développement de notre expertise technique. » Déploiement du BIM Ces logiciels seront déployés de manière flexible dans la stratégie de KP1 pour faciliter la conception de ses bâtiments autour d’ossatures de type poteaux/poutres et de structures avec murs à coffrage intégré. Ils impacteront la conception des systèmes constructifs, la fabrication ou encore la facturation. Les outils de Trimble apporteront des solutions et une assistance précieuse aux collaborateurs…Rappelons que Tekla Structures est un logiciel de modélisation de l’information des bâtiments (BIM). Il permet de créer, combiner, gérer et partager des modèles 3D multi-matériaux précis et riches en informations de construction.
Il y a 5 ans et 99 jours

Teralta récompensée lors de l’Inbound Marketing France

L’équipe marketing et digital de Teralta. [©Teralta] Chaque année, Inbound Marketing France est le rendez-vous des professionnels du marketing digital et de l’inbound marketing1. Plus de 1 400 professionnels assistent à cette journée unique. L’entreprise réunionnaise Teralta a remporté le prix de la meilleure stratégie digitale France. Ce prix vient distinguer les stratégies inbound marketing les plus performantes, déployées par les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activités. Une stratégie d’inbound allie les techniques de marketing digital, de réseaux sociaux, de logiciel de relation client et de marketing automatisé. Pour construire une présence digitale optimale et orientée vers les clients d’une marque ou d’une entreprise. Ce prix récompense le blog de Teralta, qui contient plus de 250 articles pour accompagner les pros et les particuliers de La Réunion. Comme ceux de métropole. 1L’inbound marketing est une stratégie marketing, visant à faire venir le client à soi plutôt que d’aller le chercher avec les techniques de marketing traditionnelles de type outbound marketing.
Il y a 5 ans et 99 jours

Premier immeuble en béton armé

Construit par François Hennebique, pour lui-même, ce bâtiment est en totalité réalisé en béton armé. [©ACPresse] On dirait de la pierre, mais c’est en fait du béton. [©ACPresse] [Retrouvez l’article dans Béton[s] le Magazine n° 87] Difficile de deviner derrière l’enduit imitant la pierre naturelle que l’immeuble du 1 rue Danton, à Paris VIe est construit en béton armé. Certes, l’édifice est conçu selon une technique nouvelle de construction entre 1899 et 1900. Mais son architecte, Edouard Arnaud (1864-1943), aidé de l’ingénieur François Hennebique (1841-1921) en personne, en fait un usage encore “très sage”, dicté par les canons esthétiques du début de XXe siècle. En effet, la façade dévoile tout ce qu’il se fait de mieux, à l’époque, en termes de décoration architecturale. Ceci, à l’apparence typiquement Art Nouveau : trumeaux en panneaux en céramique, moulures, encorbellements, bow-windows, bandeaux en relief, larges baies en demi-cercle au-dessus des portes, colonnettes et tourelles d’angle se dessinent aux quatre coins du grand édifice. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 99 jours

Point.P reprend la route pour Génération Artisans

Point.P relance une nouvelle saison de son événement itinérant “Génération Artisans”. [©Point P] Après une tournée de présentation de “Génération Artisans” en 2017. Et une édition réussie de la G.Académie l’année dernière. Point.P renouvelle l’expérience en compagnie des acteurs du bâtiment. La G.Académie sera de retour dans toute la France pour 92 dates, du 3 mars au 4 novembre. Elle mettra en avant 42 partenaires industriels à travers leurs produits et leurs innovations. Cette saison, l’organisation mise sur l’innovation. Avec un programme inédit de présentations et de formations. Les artisans auront l‘occasion de rencontrer les partenaires industriels de Point.P et de poser leurs questions sur les différents produits proposés. Ils pourront surtout tester eux-mêmes ces produits. Pour en comprendre toutes les fonctionnalités et les avantages. Des sessions de 7 à 8 séances de 30 mn sont prévues pour permettre un échange complet. « L’édition précédente de la tournée G.Académie, axée sur la mise en avant des services et outils dédiés aux adhérents Génération Artisans, a remporté́ un franc succès, avec un bilan très positif. A savoir, 250 dates, 200 agences participantes, 500 sessions de formation, 3 200 membres formés et 2 000 nouvelles adhésions. Pour cette seconde édition, nous espérons que la réussite sera aussi au rendez-vous. Il nous tenait à cœur de mettre en avant l’innovation de nos partenaires pour leur offrir une véritable vitrine auprès des artisans », souligne Gilles Pedoussaut, directeur du Programme génération Artisans.
Il y a 5 ans et 99 jours

Yvonne Farrell et Shelley McNamara remportent le Prix Pritzker 2020

Portrait de d’Yvonne Farrell et Shelley McNamara. Le 3 mars dernier, s’est tenue la remise du Prix Pritzker,  la plus célèbre et la plus honorifique des récompenses d’architecture. Cette édition a vu le premier duo féminin de l’histoire l’emporter. Yvonne Farrell et Shelley McNamara succèdent au Japonais Arata Isozaki. Elles deviennent les secondes femmes à obtenir cette distinction sans duo masculin. L’unique et dernière en date était Zaha Hadid en 2004. Yvonne Farrell et Shelley McNamara se sont rencontrées sur les bancs de l’école, à l’Université d’architecture de Dublin (UCD). Après l’obtention de leur diplôme en 1976, elles ont chacune eu l’occasion d’enseigner dans cette même école. Pour Yvonne Farrell c’était alors « une manière pour nous de faire cadeau de notre expérience aux générations futures, qui joueront un rôle dans les années à venir ». Un échange intergénérationnel Les deux femmes créent leur propre cabinet – Grafton Architect – en 1978. Ce nom provient de la rue d’implantation du cabinet. Un choix porté par la volonté de donner la priorité à l’existence du lieu plutôt qu’aux individus. Des valeurs qui porteront les deux architectes durant toute leur carrière. Parmi les projets importants d’Yvonne Farrell et Shelley McNamara : l’Urban Institute of Ireland (Dublin, Ireland), réalisé en 2002, l’université Luigi Bocconi (Milan, Italie) en 2008… Elles sont aussi à l’origine du campus universitaire Utec Lima (Pérou) en 2015 ou encore de l’université de Toulouse en 2019. Et Yvonne Farrell de poursuivre : « L’enseignement pour nous a toujours été une réalité parallèle… C’est donc un échange. Nous apprenons des étudiants et nous espérons que les étudiants apprennent de nous ». Yvonne Farrell et Shelley McNamara deviennent ainsi les 47e et 48e lauréates de l’histoire du Prix Pritzker. 
Il y a 5 ans et 99 jours

Tout Eqiom Bétons certifié Charte RSE

Le comité d’évaluation a validé le niveau « Exemplarité » pour l’agence Lorraine et celle de Franche-Comté.[©Eqiom] Eqiom Bétons se voit décerner 3 nouvelles certifications pour ses agences situées en Franche-Comté, en Lorraine et en région Ouest. La totalité de ses sites est désormais certifiée Charte RSE. Le Comité d’évaluation a validé le niveau « maturité » pour l’agence Ouest. [©Eqiom] En adhérant, dès 2017, à la Charte RSE de l’Unicem, Eqiom Bétons confirmait sa volonté de favoriser son action éthique et transparente pour contribuer au développement durable de la société. Ainsi, le Comité d’évaluation a validé le niveau “Exemplarité”, en décernant les notes de 81 sur 100 pour l’agence Lorraine. Et de 84 sur 100 pour l’agence Franche-Comté. De plus, il a validé le niveau “Maturité”, en décernant la note de 77 sur 100 pour l’agence Ouest. L’objectif pour Eqiom Bétons est de parvenir à atteindre le niveau “Exemplarité” dans plus de 80 % de ses agences avant 2025. Et de les y maintenir en suivant l’évolution des exigences.
Il y a 5 ans et 100 jours

DOKAXLIGHT, nouveau coffrage-cadre aluminium ultra léger

DokaxlightT, lLe nouveau coffrage-cadre aluminium ultra léger  DOKAXLIGHT est le coffrage-cadre le plus léger de la gamme Doka. Il séduit par l’alliance proposée entre légèreté et robustesse. Son utilisation sans grue, par une seule personne et son maniement facile, grâce à des poignées intégrées, permettent des travaux de coffrage plus rapide.  Avec 22,6 kg par élément principal (0,75 x 1,50m), il garantit simplicité et économie pour les constructions en béton de tout type et toute taille. Il supporte une pression de bétonnage allant jusqu’à 50 kN/m. pour les voiles et 75 kN/m. pour les coffrages-poteaux.  « Libérez-vous d’un poids », tel est le « Light’Motiv » de DOKAXLIGHT ! Durable grâce à son cadre en aluminium, ce dernier assure une protection autour du panneau, et son nettoyage est facilité par un traitement pulvérulent.  Également utilisé par les champions du monde de la construction en béton (WorldSkills 2017), 27m. de DokaXlight ont été coffrés en un temps record : 6:07 minutes ! 
Il y a 5 ans et 100 jours

Xavier Janin, nouveau président d’Alkern

Xavier Janin est le nouveau président du groupe Alkern. Il succède à Pascal Casanova. [©Alkern] Xavier Janin vient de prendre les rênes du groupe Alkern. Ceci, à compter du 17 février dernier. Il succède ainsi à Pascal Casanova, qui vient de prendre la présidence d’Edilians.Agé de 50 ans, Xavier Janin est ingénieur de formation, expertise acquise au sein de l’Ecole Centrale de Paris. Il a réalisé l’essentiel de sa carrière dans les matériaux de construction, y occupant différents postes de direction. Il profite aussi d’une forte expérience commerciale et d’une solide expertise à l’international.« Je suis très heureux de poursuivre le chemin tracé par Pascal Casanova et de continuer ainsi à développer tout le potentiel du groupe Alkern », déclare Xavier Janin.  Solution de parois verticales bas carbone Réalisant un chiffre d’affaires de 240 M€, le groupe Alkern possède 54 usines réparties entre la France et la Belgique. Et emploie quelque 1 000 collaborateurs. Son activité est centrée sur l’univers des produits préfabriqués en béton pour le bâtiment, les travaux publics et l’aménagement extérieur. Alkern est aujourd’hui le premier industriel du béton indépendant en France. En 2019, le groupe avait impulsé une nouvelle stratégie alliée à un plan de développement ambitieux. Ce programme intégrait en particulier de la croissance organique. Essai transformé par les acquisitions des sociétés Vibromat et Eurobéton.Très récemment, Alken a aussi mis sur le marché son offre R+MuR. Il s’agit d’une solution complète de paroi verticale économique et bas carbone, dédiée au marché du collectif jusqu’au R+4. Une réponse en phase avec les attentes du marché
Il y a 5 ans et 100 jours

Point.P : Ultibat Green, le deal bas carbone

Marc Caradec, directeur national de Point.P Solutions Béton, et Samir Guerouali, directeur technique national. [©Saint-Gobain] [Retrouvez l’article dans Béton[s]le Magazine n° 87, à paraître très prochainement] Ultibat Green est le nom générique de l’offre de bétons “bas carbone” mise sur le marché par Point.P il y a quelques mois. Un choix stratégique pour s’inscrire dès à présent dans les exigences réglementaires de demain. « La future réglementation environnementale RE 2020 va réclamer des performances énergétiques. La grande nouveauté par rapport à la RT 2012 est l’introduction des performances sur les émissions en CO2 des produits de la construction dont le béton fait partie », résume Samir Guerouali, directeur technique national Point.P Solutions Béton. Filiale de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France, Point.P se considère comme pionner dans cette démarche, travaillant sur ces solutions depuis quelques années déjà. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. 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Il y a 5 ans et 103 jours

Le Musée subaquatique en “cale sèche”

Avant l’ouverture officielle – probablement avant cet été – seront à découvrir en « cale sèche » à l’anse Pharo, le samedi 14 mars. [©Wallis/MSM] Labellisé “Diamant” dans le cadre de Marseille Provence capitale européenne du sport 2017, le projet du Musée subaquatique de Marseille (MSM) commence à prendre forme. Ceci, après moult péripéties et retards. Le 14 mars prochain, les œuvres qui seront immergées en Méditerranée, à l’anse des Catalans – probablement avant l’été – sont à découvrir bien au sec. Et ce, pour être vues par le plus grand nombre. Car tout le monde n’ira pas forcément plonger avec palmes, masques de tuba ou bouteilles contempler ces réalisations. De 9 h 30 à 19 h 30 à l’anse de Pharo, à l’embouchure du port de Marseille, les artistes, pour la plupart locaux, seront présents. Ainsi que Les Amis du Musée subaquatique et d’autres associations impliquées. Le public est attendu nombreux. Quelque 10 sculptures figuratives seront visibles, toutes en rapport avec l’environnement, l’écologie et la mer. Le choix de statues figuratives s’est imposé pour être plus parlantes au plus grand nombre. Au-delà d’un musée – son essence première -, le MSM sera tout autant un haut lieu de plongée qu’un laboratoire agissant pour la préservation du littoral. Plan de localisation du Musée Subaquatique de Marseille Un récif artificiel artistique et sportif Fish of Marseille de Mathias Souverbie [©Wallis/MSM]La graine et la mer de Davide Galbiati [©MSM]Oursin de Daniel Zanca [©Wallis/MSM]Poseidon de Christophe Charbonnel. [©Wallis/MSM] Les Néréides d’Evelyne Galinski [©MSM] “La graine de mer” de Davide Galbiati, “ Les Néréides” d’Evelyne Galinski. Ou encore “Le Poséidon” de Christophe Charbonnel, “L’oursin” de Daniel Zanca, le “Fish of Marseille” de Mathias Souverbie… C’est un aperçu des œuvres qui seront à l’anse Pharo. « Sans rien dévoiler, je peux dire qu’il y aura des surprises… » A leur manière, chaque artiste a voulu alerter sur l’environnement. Les sculpteurs ont tous offert leurs réalisations à l’association des Amis du Musée subaquatique. Un beau geste. Les statues sont constituées d’un béton marin poreux, formulé sur la base d’un ciment Portland PMES additionné de pouzzolanes, d’un sable lavé et de granulats de basalte. Elles formeront ainsi, selon son fondateur Antony Lacanaud, « un récif artificiel artistique et sportif hors du commun». Les statues seront longées à 5 m de profondeur, à 100 m du rivage et sur 400 m² de surface, à l’intérieur d’une Ziem1. Avec le temps, elles verront s’accrocher une faune et une flore coralliennes. Une nouvelle vie sous-marine autour des œuvres sera initiée. Situé au cœur du Domaine public maritime de la ville de Marseille, ce sera donc un musée sans cimaises, qui prendra la forme d’une parcelle ouverte. Et ce, pour un délai de 15 ans. « Le Musée subaquatique n’aura pas seulement une fonction esthétique et culturelle, il a aussi une dimension écologique.Chaque œuvre – prise seule ou collectivement – permet d’approfondir les différentes thématiques liées au projet. A savoir, l’écologie, la faune et la flore méditerranéennes, la temporalité, la place de l’homme dans la nature, les mythes et légendes du monde marin… », conclut Antony Lacanaud. Rendez-vous le 14 mars. 1Zone interdites aux embarcations motorisées. Muriel Carbonnet
Il y a 5 ans et 103 jours

L’Uned devient l’Unev, ou comment le déchet devient valorisation…

L’Uned devient l’Unev. [©Unev] Branche de l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem), l’Union nationale des exploitants de déchets (Uned) devient l’Union nationale des entreprises de valorisation (Unev). Cette nouvelle dénomination s’inscrit dans la volonté de réaffirmer le cœur de métier des entreprises adhérentes. A savoir, la valorisation des matériaux issus des opérations d’excavation et de déconstruction. Mais aussi la transformation de terres en nouvelles ressources. Ce changement permet à l’Unev de conforter ses actions en faveur de l’économie circulaire. La nouvelle Union et ses entreprises adhérentes s’inscrivent en effet dans une volonté de poursuivre leurs efforts. Ceci, pour apporter des solutions pérennes de valorisation et de recyclage des matériaux et des déchets au sein de centres de collecte, de tri et de traitement. Et de ne recourir à l’enfouissement que pour les déchets ultimes. Ainsi, les adhérents anticipent et s’engagent tout à fait dans les nouveaux modèles de pensée de la loi Economie circulaire. Tout en veillant à maintenir un niveau d’excellence environnementale.
Il y a 5 ans et 104 jours

Saint-Gobain : Résultats 2019 en hausse

Le chiffre d’affaires annuel atteint 42,6 Md€, en hausse de 1,9 % et de 2,4 % en données comparables, a annoncé Saint-Gobain dans un communiqué. [©Saint-Gobain] Le groupe français de matériaux de construction Saint-Gobain a publié des résultats 2019 en hausse. Ceci, dans un contexte économique moins porteur. Le chiffre d’affaires annuel atteint 42,6 Md€, en hausse de 1,9 % et de 2,4 % en données comparables. Le résultat d’exploitation est en hausse de 4,7 %, à 3,4 Md€, avec une marge en croissance de 30 points de base, à 8 % sur l’année et à 8,4 % au second semestre. Et ce, en ligne avec les objectifs du groupe. Le résultat net courant a augmenté de 10 % et de 11 % par action. Le bénéfice net de 1,4 Md€ est plus de 3,5 fois supérieur à celui de 2018, mais ce dernier avait été pénalisé par d’importantes dépréciations d’actifs à hauteur de 2 Md€. Le cash flow libre est en fort progression de + 50 %, soit un taux de conversion en forte amélioration à 44 %.  Une baisse de l’endettement Les ventes et l’excédent brut d’exploitation (Ebitda) sont un peu inférieurs aux consensus établis par l’agence financière Bloomberg et par le fournisseur de données FactSet, alors que le résultat d’exploitation est un peu supérieur. Le bénéfice net est en-dessous du consensus de FactSet, qui tablait sur 1,7 Md€. Le Pdg de Saint-Gobain, Pierre-André de Chalendar, a salué des résultats annuels : « En nette progression, malgré un environnement de marché moins favorable au second semestre ». Il a notamment souligné l’apport du plan de transformation lancé au début 2019, qui a contribué à des économies avec une nouvelle organisation. La revue du portefeuille d’activités a également permis d’améliorer le profil de croissance et de rentabilité du groupe. On remarque aussi une baisse de l’endettement net à 10,5 Md€ fin 2019, contre 11,2 Md€ fin 2018. Pour 2020, Saint-Gobain vise une nouvelle hausse de son résultat d’exploitation à périmètre et changes constants, « avec une incertitude sur l’impact du coronavirus », a indiqué Pierre-André de Chalendar.