Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Bati journal

(5302 résultats)
Il y a 3 ans et 255 jours

Gestion des menuiseries en fin de vie

Présentation d’une étude régionale sur la fin de vie des menuiseries dans les Pays-de-la-Loire, les industriels de la région produisant 1/3 des menuiseries françaises. Elle concerne les fabricants, les poseurs et les professionnels du recyclage et du traitement des déchets… Artibat 2021 / Intervenants : Denis Gouy, Président – Menuiserie Avenir / Cécile Henriat, Secrétaire Générale Adjointe / Développement Economique et Durable – CAPEB Vendée Interrogés par Stéphane Miget Voir les vidéos d’Artibat 2021
Il y a 3 ans et 255 jours

Les fondamentaux de la construction bas carbone

Il faut diviser par deux nos émissions de carbone pour 2030. Le bâtiment représente 1/4 des émissions de carbone. La meilleure des constructions bas carbone est une rénovation performante car il y a plusieurs dizaines de millions de logements à rénover… Il faut d’abord isoler pour limiter le chauffage. Il faut s’orienter ensuite vers des énergies moins carbonées… Artibat 2021 / Intervenant : Romain Marten, Chef de projet bas carbone – Novabuild Interrogé par Stéphane Miget Voir les vidéos d’Artibat 2021
Il y a 3 ans et 255 jours

Comment bien vendre son offre ?

La e-réputation est très importante. Elle demande aux artisans d’être actifs sur le web et les réseaux, pour répondre aux avis qui sont émis. Les ressources fournies par Google my business sont très utiles… Ecouter le client pour mieux se vendre… Orienter sa communication vers des activités porteuses… Optimiser son temps, être dans la course au bon devis… Artibat 2021 / Intervenant : Laurent Deschamps, Formateur – ARFAB Interrogé par Stéphane Miget Voir les vidéos d’Artibat 2021
Il y a 3 ans et 255 jours

Construire bas carbone : matériaux biosourcés ou traditionnels ?

Les matériaux biosourcés permettent d’améliorer l’empreinte carbone des bâtiments, cependant, les matériaux dits traditionnels ont toujours un rôle à jouer… avec l’analyse du cycle de vie introduite par la RE 2020, il est possible de les améliorer à différentes étapes de leur fabrication et de leur utilisation, par exemple : lors de l’extraction, en changeant l’énergie de fabrication, lors du transport, lors du stockage… Artibat 2021 / Intervenants : Alexandre Robino, Chargé de projet éco-conception – CODEM / Romain Marten, Chef de projet bas carbone – Novabuild / Louis Bourru, Chef de projet qualité environnementale bâtiment – CEREMA Interrogés par Stéphane Miget Voir les vidéos d’Artibat 2021
Il y a 3 ans et 255 jours

Rénovation énergétique, la part des équipements techniques

Dans un projet de rénovation énergétique, avoir une approche globale, en commençant par une enveloppe étanche et isolée, puis la ventilation et enfin les équipements. Actuellement avec la disparition progressive du fuel, beaucoup investissent dans les équipements à bois (bûches et granulés) et pompes à chaleur… Artibat 2021 / Intervenants : Guillaume Jambut, Manager des Ventes – Daikin / Ange-Marie Desbois, Chef de projet bâtiment durable – ALEC du Pays de Rennes Interrogés par Stéphane Miget Voir les vidéos d’Artibat 2021
Il y a 3 ans et 255 jours

Biosourcés et bois, le couple gagnant ?

Il ya des débats au seins des filières des matériaux biosourcés entre ceux qui veulent garder une dimension artisanale à leur production et ceux qui veulent industrialiser. Les règles professionnelles permettent de développer les filières : paille, chanvre… avec beaucoup d’innovations à la clé. Une maison bois avec des matériaux biosourcés, c’est d’abord du confort… Artibat 2021 / Intervenants : Julie Poisson, chargée de mission chez FB2 (Fédération Bretonne des Filières Biosourcées) François-Xavier Vendeville, Bois Paille et Président Collectif Paille Armoricain Interrogés par Stéphane Miget Voir les vidéos d’Artibat 2021  
Il y a 3 ans et 256 jours

Assises nationales des Ecoles nationales supérieures d’Architecture et de paysage et de l’Ecole de Chaillot

Les Assises des Ecoles nationales supérieures d’architecture et de l’Ecole de Chaillot, se tiennent les 14 et 15 octobre à l’Ecole nationale supérieure d’architecture – ENSA de Normandie, sur le thème de « l’intervention sur l’existant ». Organisées à l’occasion des Journées nationales de l’architecture, elles regroupent des professionnels du monde de l’architecture, de l’aménagement et de la filière de la construction, rassemblés pour débattre autour de cas concrets exposés par des acteurs de terrain et des solutions apportées par les ENSA. Trois tables rondes permettent de débattre de la place du patrimoine et de l’architecture aujourd’hui : – Patrimoines excentrés: la valeur culturelle comme levier de projet dans l’espace rural et les villes moyennes – Nouveaux usages, nouvelles pratiques de projet: l’architecture du XXe siècle, massification ou appropriation? – Les enjeux environnementaux de la réhabilitation. L’architecture existante, nouveaux modèles de transition décarbonée ? Dans le prolongement des Assises, le ministère de la Culture et la DRAC Normandie proposent une conférence, le 14 octobre à 18h30, sur le thème : « Rebâtir ensemble : restaurer les cathédrales de Paris et de Rouen. Contributions scientifiques et rôle de l’architecte ».
Il y a 3 ans et 256 jours

Recommandations sur le bâti ancien en Savoie et Haute-Savoie

Afin d’accompagner les porteurs de projets de travaux en Savoie et Haute-Savoie, l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP 73/74) a conçu une série de recommandations sur le bâti ancien, la qualité architecturale en espace protégé. Mises à disposition des particuliers et des professionnels, publics ou privés, ces fiches viennent répondre aux questions les plus couramment posées sur les thèmes : – couvertures sur le bâti ancien – baies et menuiseries – éléments de façade – maçonnerie : enduits, badigeons, usage du pisé – abords : clôture, mur, calades, terrasse et chemin – qualité architecturale et réhabilitation Accéder aux fiches
Il y a 3 ans et 256 jours

Une ambitieuse rénovation architecturale et muséographique à Orléans

La municipalité d’Orléans s’est engagée dans un vaste programme de modernisation pour son muséum créé en 1823, fermé en août 2015 et renommé MOBE (muséum d’Orléans pour la biodiversité et l’environnement) en 2017. Après 7 ans de travaux, il ouvre enfin ses portes. La réussite de ce triple chantier (architecture, muséographie, collections) consiste à immerger les visiteurs dans l’extraordinaire complexité de notre écosystème par un parcours de visite à la fois exigeant, accessible et élégant. En sus de leur restauration, l’informatisation en cours des 435 000 spécimens est un défi brillamment relevé afin de diffuser largement ces trésors nationaux. Source : Drac Centre-Val de Loire  
Il y a 3 ans et 256 jours

Numériser ses chantiers, comment ne pas passer à côté ?

Après un rappel de la définition du BIM, découverte du BIM niveau 2 avec du collaboratif. Une porte ouverte vers la numérisation, un format pour échanger : IFC. Le BIM et les marchés publics… Artibat 2021 / Pierre-Yves Legrand (Directeur de NOVABUILD) – Mathilde de Matteïs (Responsable Technique / Chargée de projets – CAPEB Morbihan) Interrogés par Stéphane Miget Voir les vidéos d’Artibat 2021
Il y a 3 ans et 256 jours

Mettre en adéquation besoins des entreprises et formations

Séquencer les formations, proposer les formations en période plus creuse en fonction des métiers, être réactif, prendre en compte le secteur géographique, le maître mot est adapter les formations aux besoins des entreprises. Les services de formation sont en lien permanent avec les entreprises pour identifier précisément leurs besoins… Artibat 2021 / Intervenants : Virginie Baudrit (Responsable des affaires sociales / CAPEB Pays de la Loire) – Anne-Sophie Piquemal (Responsable recherche et développement / CFA Bâtiment bretagne) – Jean-Pierre Jaffrain (Directeur ARFAB) Interrogés par Stéphane Miget Voir les vidéos d’Artibat 2021
Il y a 3 ans et 256 jours

Tension sur les prix, pénurie de matériaux, à quand un retour à la normale ?

La pénurie des matériaux a des répercutions sur les prix et sur les délais de livraison des chantiers. L’absence de dates précises de réception sur certains matériaux empêchent même de fixer la date de fin de certains chantiers, entrainant des décalages en cascade sur tous les corps de métier. Si le chiffre d’affaires des entreprises reste assez stable, leur marge est fortement impactée. Artibat2021 / Intervenants : Bertrand Mours (Président de OLOMA – Observatoire du logement neuf des Pays de la Loire), Michel Brochu, Président (CAPEB Pays de la Loire), Olivier Ferron, (Délégué Général – Fibois Bretagne) Interrogés par Stéphane Miget Voir les vidéos d’Artibat 2021        
Il y a 3 ans et 256 jours

Focus sur le plan ambition bois construction 2030

La RE 2020 donne un avantage au matériau bois, la filière bois est prête à répondre aux questions du BTP concernant le bois dans la construction. 10 engagements sont pris dans le cadre du plan ambition bois construction 2030. Cependant, la filière est dépendante à environ 50 % du bois d’importation… La Bretagne a anticipé la situation avec un programme de plantation… Artibat 2021 / intervenant : Olivier Ferron – Délégué Général de FIBOIS Bretagne Interrogé par Stéphane Miget   « 1 / 3 »Focus sur le plan ambition bois construction 2030Industrialiser la rénovation énergétique, pourquoi ? Comment ?Tension sur les prix, pénurie de matériaux, à quand un retour à la normale ?Mettre en adéquation besoins des entreprises et formations« 1 / 3 » Voir les vidéos d’Artibat 2021  
Il y a 3 ans et 257 jours

Nouveau Politerm® R

EDILTECO® France présente le nouveau Politerm® R sur Artibat, procédé d’agrégat isolant pour élaborer une multiplicité de formules de chapes, de mortiers et bétons légers thermo-acoustiques. Cette nouvelle version est conçue avec du polystyrène recyclé et s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire et responsable. Le fabricant récupère les chutes obtenues lors de la découpe des panneaux sur ses lignes de fabrication. Elles sont broyées pour collecter les billes de PSE qui sont ensuite introduites dans la chaîne de fabrication avec les autres billes de PSE neuves. Politerm® R permet d’isoler et de traiter thermiquement et acoustiquement différents types de supports existants, aussi bien dans les immeubles collectifs que les maisons individuelles : supports en maçonnerie, bois, bacs aciers, revêtements de sol et anciens revêtements, chapes, ravoirages, rattrapages de niveaux, formes de pentes, isolations thermiques et acoustiques aux bruits de chocs, remplissages divers, etc.
Il y a 3 ans et 258 jours

Constructech.Club et Planète Bâtiment : IA et BTP, un duo naissant

Référence du développement durable dans le secteur de la construction, Planète Bâtiment s’intéresse évidemment à l’innovation. Et quoi de mieux que d’aller voir du côté des start-up. C’est pourquoi nous avons noué un partenariat avec Constructech.Club. Espace de rencontres entre start-up et acteurs de la construction, ce club a pour objectif de créer des synergies entre ces deux écosystèmes afin d’accompagner la transformation du secteur et co-construire le chantier du BTP. Ainsi, dans chaque numéro de Planète Bâtiment et sur notre site internet, nous publierons des exemples d’innovations soutenue par Constructech.Club. Découvrez le quatrième article de Constructech.Club dans le dernier numéro de Planète Bâtiment : IA et BTP, un duo naissant Découvrez la version numérique de > Planète Bâtiment 66 < en intégralité
Il y a 3 ans et 258 jours

Patrimoine et Territoires au Salon International du Patrimoine Culturel 2021

La 26ème édition du Salon International du Patrimoine Culturel se tiendra du 28 au 31 octobre 2021, au Carrousel du Louvre à Paris. Près de 350 exposants, des professionnels de la restauration et de la conservation du patrimoine, associations de sauvegarde du patrimoine, fournisseurs du patrimoine bâti, collectivités locales, créateurs de nouvelles technologies et acteurs innovants, sont attendus. Le thème choisi : « Patrimoine et Territoires », résonne particulièrement dans la période actuelle, comme en témoignent le succès touristique rencontré par les territoires français habituellement peu fréquentés ou encore l’appétence accrue pour la consommation locale, durable et responsable dans laquelle s’inscrivent tout particulièrement les professionnels des métiers d’art et du patrimoine. Une riche programmation de conférences, démonstrations et remises de prix rythme les 4 jours de l’événement. Cette année, en plus du programme habituel, le Salon propose une série de nouveautés, comme l’exposition « Restaurons Notre-Dame ! » fruit d’un partenariat entre Ateliers d’Art de France d’une part, la Fédération des Compagnons du Tour de France et l’association Restaurons Notre-Dame, Le Forum du Patrimoine. Le Forum du Patrimoine, mis en place par le magazine Atrium patrimoine et restauration et Ateliers d’Art de France avec le soutien de la Fondation France Bois Forêt pour notre Patrimoine à l’occasion de l’Edition Digitale du Salon International du Patrimoine Culturel en 2020, a été reconduit pour l’édition 2021. Il prendra la forme d’un plateau télé TV au coeur du Salon. Il comprendra un programme exceptionnel de douze émissions – des tables-rondes d’une vingtaine de minutes chacune, animées par des experts reconnus. Elles seront l’occasion de décrypter l’actualité et les grands enjeux du secteur du patrimoine. Ce format mêlant le présentiel et le digital avec une retransmission en ligne en léger différé, viendra compléter l’offre de conférences physiques du salon.
Il y a 3 ans et 263 jours

Nouvelle Fenêtre à ouvrant caché

En fin d’année 2021, Sapa lancera la commercialisation d’une nouvelle Fenêtre à ouvrant caché PERFORMANCE 70 OC+ atteignant un Uw de 1,4 avec un double vitrage standard (Ug = 1,1). Elle sera disponible sur les versions traditionnelles en coupe d’onglet et sur le Monobloc fabriqué exclusivement par le réseau Solutions Pro Sapa. Son point fort pour les fabricants et les poseurs : renforcer le coefficient thermique de sa solution sans modifier l’usinage et la mise en oeuvre. Le bureau d’études Sapa, implanté à Courmelles (02), a travaillé ainsi sur l’amélioration des matériaux avec des barrettes d’isolation et des joints d’étanchéité plus performants. L&rsquo;Uw de 1,4 en double vitrage standard permet d’équiper les logements et bâtiments de fenêtres aluminium de qualité dans un budget maîtrisé. À ouvrant caché, la Fenêtre PERFORMANCE 70 OC+ maximise la surface vitrée, optimisant le clair de vitrage et l’apport de lumière naturelle. Elle est disponible en ouverture à la française et oscillo-battante, avec quincailleries cachées ou visibles, et accessoires anti-effraction (testée CR2). &nbsp; Photo : Sapa &#8211; Architecte Luc Mayelle 
Il y a 3 ans et 263 jours

Reynaers Aluminium, partenaire de l’événement « DECARBONEZ »

Reynaers Aluminium est engagée depuis plusieurs années dans une transformation profonde de ces processus visant à réduire fortement son impact environnemental. Lors du prochain événement 100% digital « DECARBONEZ » des 19 et 20 Octobre 2021, Kévin LATREILLE, Directeur Ventes Projets , développera tous les engagements pris par Reynaers Aluminium afin de proposer des solutions techniques, performantes et durables pour des constructions plus responsables. L&rsquo;entreprise s’est engagée avec ses clients, partenaires fournisseurs et collaborateurs, dans une démarche globale pour minimiser l’impact écologique des bâtiments. Pour atteindre la neutralité carbone de demain et limiter son impact écologique, ses objectifs sont orientés sur 3 axes majeurs : réduction de l’impact écologique de ses activités, favoriser le réemploi des matériaux et innover pour contribuer à la transition écologique. Rendez-vous le mardi 19 Octobre de 11h20 à 11h35 et le mercredi 20 Octobre de 10h45 à 11h00 : https://www.batirpourleclimat.com/ &nbsp;
Il y a 3 ans et 263 jours

Tout savoir sur la forêt, le bois et… le Patrimoine

Après le « choc Notre-Dame », l’Interprofession nationale France Bois Forêt a donné naissance à la fondation France Bois Forêt pour notre Patrimoine, placée sous l’égide de la Fondation de France. Cette structure vise à participer activement à la sauvegarde d’éléments architecturaux en bois, en plus de sa participation soutenue au chantier de restitution de la charpente de la cathédrale de Paris. Dans un immense élan, propriétaires forestiers privés, État, forêts domaniales, communes et collectivités, coopératives, experts, exploitants forestiers, scieurs, transporteurs ont répondu présents pour devenir mécènes, la mobilisation a été nationale. Il est alors apparu une soif de connaissance à l&rsquo;égard de la ressource forestière et des savoir-faire patrimoniaux. Pour répondre aux questions autour du patrimoine et du bois, un « Questions-Réponses Forêt, bois et Patrimoine » vient d&rsquo;être publié et est disponible gratuitement en ligne. Cet OPUS a été écrit et illustré grâce aux compétences des rédacteurs du magazine ATRIUM, patrimoine & restauration, avec le concours de la célèbre émission Silence, ça pousse ! Il intègre des portraits et des reportages sur la place de la forêt dans notre vie quotidienne, de la graine au plant, du bois devenu matière première, de sa transformation jusqu’à ses multiples usages. Lire le fascicule&#8230; &nbsp;
Il y a 3 ans et 263 jours

Journées nationales de l’architecture 2021

La 6e édition des Journées nationales de l’architecture, initiées par le ministère de la Culture en 2016, aura lieu les 15, 16 et 17 octobre 2021. Cette édition interroge la thématique cruciale du « vivre ensemble ». Durant trois jours, l’architecture se découvre dans toutes ses dimensions à travers des balades urbaines, des débats, des projections de films, des expositions, des visites de chantier, des portes ouvertes, des ateliers jeune public… À nouveau cette année, les éditions À Vivre proposent au public des visites d’habitations contemporaines d’exception. Autre temps fort, la Cité de l’Architecture et du Patrimoine inaugure le 14 octobre 2021, la veille du lancement des Journées nationales de l’architecture, l’exposition des lauréats des Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes. En parallèle, le groupe pluridisciplinaire AREP, partenaire de l’événement et spécialiste des espaces de la mobilité, offre l’occasion de visiter des projets emblématiques de la maîtrise de l’impact écologique : la gare-jardin de Nîmes, éco durable et privilégiant le réemploi, la gare intermodale de Juvisy, en région parisienne ou encore le pôle d’échange multimodal d’Auray et celui de Lyon-Perrache dont les accès, les parcours et l’accueil ont été réaménagés. &nbsp; © illustration : Lucas Harari ; conception graphique : Hadrien Herzog
Il y a 3 ans et 263 jours

Une mission pour promouvoir le patrimoine maritime

Nommé par Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, et Annick Girardin, ministre de la Mer, Henry Masson, jusque-là conservateur régional des monuments historiques en Bretagne, débute une mission pour promouvoir le patrimoine maritime français. Elle consistera, en lien avec les institutions et les services chargés de l’inventaire, de l’entretien, de la conservation ou de la mise en valeur de ce patrimoine à rendre lisible à l’échelle nationale l’empreinte du patrimoine maritime sur le territoire national, dans l’Hexagone et en outre-mer ; à proposer, à partir d’exemples précis, une catégorisation visant à mettre en réseau des sites, des opérateurs et des actions existantes liés au domaine maritime. Elle devra valoriser les propositions ou projets pour renforcer les conditions de leur conservation et de leur développement et analyser la manière dont les autres pays d’Europe répondent à cette question et les outils qu’ils se sont forgés pour le faire. Une attention particulière sera accordée au patrimoine exceptionnel que constituent les phares : Henry Masson proposera à ce sujet des axes de gestion à court, moyen et long terme, en lien avec la direction des affaires maritimes. Il indiquera aussi les moyens à mettre en œuvre pour susciter l’intérêt des citoyens à propos du projet « France vue sur mer ». Il est affecté jusqu’au 1er mai 2022 à l’Inspection générale des affaires maritimes.
Il y a 3 ans et 264 jours

Impression 3D béton : Spie batignolles passe à la vitesse supérieure

Fort de premiers tests concluants avec l&rsquo;impression de coffrage de nœuds de poutres et de boîtes de réservation aux côtés d&rsquo;XtreeE en 2020, Spie batignolles poursuit son partenariat avec la start-up et passe à la vitesse supérieure avec l&rsquo;acquisition en propre d&rsquo;une cellule d&rsquo;impression 3D béton. La stratégie du groupe repose sur deux axes principaux : le développement d&rsquo;une nouvelle activité d&rsquo;imprimeur au travers d&rsquo;un catalogue de composants imprimables standards ou sur-mesure pour le compte de tiers et les gains de productivité sur les chantiers du groupe avec l&rsquo;impression d&rsquo;éléments facilement réplicables (boîtes de réservation par exemple). Une partie du temps robot sera également dédié à la Recherche et au Développement de nouveaux produits en lien avec XtreeE et l&rsquo;écosystème de la construction. Le système d&rsquo;impression multi-matériaux peut imprimer du béton, mais pas seulement : mortiers, matériaux à base de terre, plâtre et géopolymères font également partie des possibilités. Le robot sera installé sur un piédestal de 2m de hauteur pour permettre une impression 3D à 360° sur un rayon de 5 m et offrir un large volume imprimable allant jusqu&rsquo;à 5 m de hauteur. Il sera installé en novembre sur la plateforme matériel de Spie batignolles située à Ollainville (91) et la production démarrera en janvier 2022 après une phase de formation et de montée en compétence des équipes.
Il y a 3 ans et 264 jours

Planète bâtiment partenaire du Congrès international du Bâtiment Durable « To build or not to build »

A découvrir en avant première le dernier numéro 66 de planète bâtiment dont le dossier principal est consacré à la 9ème édition du Congrès international du Bâtiment Durable « To build or not to build ». Organisé par le Réseau National du Bâtiment Durable, Envirobat Grand Est, Cluster Eco-construction, Architektenkammer des Saarlandes, il se tiendra du 6 au 8 octobre 2021 en ligne et en semi-présentiel dans le Grand Est, en Allemagne et en Belgique. https://www.calameo.com/read/0051960153ef78f8b44f9
Il y a 3 ans et 264 jours

Premier bâtiment certifié PEFC

La Safer Grand Est, la Chambre d’Agriculture des Vosges et l’ONF Grand-Est ont inauguré le premier bâtiment certifié PEFC en France. Il a été pensé pour valoriser les ressources naturelles disponibles localement et faire figure d’exemple pour le secteur dans son ensemble. Résultat du travail du maître d&rsquo;oeuvre vosgien Jean-Luc Gérard Architecte, cette construction de près de 3 000 m2, réalisée et meublée à 75% en bois issu de forêts domaniales vosgiennes et certifiées PEFC pour leur gestion durable, comprend également 5 murs végétalisés et bientôt des panneaux photovoltaïques. La certification PEFC a permis d&rsquo;assurer une traçabilité complète de la matière première, du propriétaire forestier jusqu&rsquo;au menuisier qui a posé le parquet. Premier à recevoir la certification de projet PEFC en France, ce bâtiment symbolise l&rsquo;ambition partagée de toute la chaîne de construction du bâtiment de valoriser la gestion durable qui prend en compte à la fois les dimensions environnementales, sociétales et économiques de la forêt. Pour permettre aux visiteurs et résidents de remonter les étapes de cette chaîne de traçabilité, des bûcherons en forêt aux menuisiers, en passant par les scieurs, des flashcodes sont disposés sur chacune des poutres du bâtiment. Un projet de territoire qui a mobilisé l’ensemble de la filière locale 90% des entreprises retenues dans le cadre du marché public sont originaires du pôle d’excellence rural Vosgien. Le mobilier en bois et l’aménagement du bâtiment ont par exemple été conçus et réalisés entre autres par des étudiants de l&rsquo;ENSTIB, l&rsquo;école des ingénieurs du bois d&rsquo;Epinal, des apprentis du CFA d&rsquo;Arches, de l&rsquo;AFPIA de Liffol-le-Grand et de l’école de Roville aux Chênes. Plus largement, les scieries, l’ONF, la Chambre d&rsquo;Agriculture des Vosges, la Safer et la communauté d’agglomération d’Epinal ont travaillé ensemble pour la réussite de ce projet profondément territorial, afin d’en faire un exemple pour toute la filière.
Il y a 3 ans et 264 jours

Un rapport pour préparer les collectivités à la résilience

Le think tank « Shift Project » donne aux collectivités des clés pour agir en faveur de la résilience. Lancé il y a un an, le projet “Stratégies de Résilience des territoires” entend interpeller non seulement les élus, mais aussi l’ensemble des acteurs territoriaux, sur les implications structurelles de la transition écologique et des bouleversements environnementaux en cours sur les territoires. A travers 3 tomes, le rapport a pour objectif de fournir des éléments pour l’action permettant de construire des stratégies locales de résilience. Richement illustrées, ces pages dressent un état des lieux climatique et économique précis. Le think tank propose des actions concrètes sur la gestion du patrimoine bâti, la mobilité des agents et la commande publique de l’administration locale. Pour réduire la consommation des bâtiments, il propose d&rsquo;améliorer l’inventaire de l’immobilier public et de ses consommations, de rationaliser la taille du patrimoine, agir sur les usages et optimiser l’exploitation et de réaliser une véritable programmation d’investissements cohérents en reprenant l’objectif ambitieux de réduction de 40% de la consommation énergétique des bâtiments tertiaires d’ici 2030. « Résilience des territoires » : le Shift publie un memento pour des politiques locales adaptées aux bouleversements à venir
Il y a 3 ans et 265 jours

L’ANRU et la FFB ensemble pour l’emploi et l’insertion

L’ANRU et la FFB ont signé une charte d’engagement pour conforter l’opération des « 15 000 Jeunes Talents Bâtisseurs ». La mise en place de parcours qualitatifs vers l’emploi constitue une opportunité pour les bénéficiaires et facilite le recrutement pour les entreprises du bâtiment. Cette charte nationale vise trois objectifs principaux : sensibiliser les maîtres d’ouvrage, en lien avec la structure chargée du suivi de l’insertion, à la possibilité de compter des « Jeunes Talents Bâtisseurs » issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville dans le cadre des objectifs d’insertion du NPNRU, de donner de la visibilité aux entreprises locales sur les projets de renouvellement urbain soutenus par l’ANRU et sensibiliser les acteurs de l’insertion et de l’emploi à la démarche de la FFB et les mettre en relation avec des entreprises accompagnant des publics pouvant intégrer l’opération « 15 000 Jeunes Talents Bâtisseurs ».
Il y a 3 ans et 268 jours

Remise des prix nationaux 2020 du concours des Rubans du Patrimoine

La cérémonie de remise des prix nationaux de la 26ème édition du concours « les rubans du Patrimoine », reportée suite à la situation sanitaire, se tiendra le mardi 5 octobre à 15 h 30 à la FFB. Les communes de Beaulieu-lès-Loches (Indre-et-Loire), Mortagne-sur-Sèvre (Vendée), La Ferrière-sur-Risle (Eure), Joinville (Haute-Marne), Vieille-Chapelle (Pas-de-Calais) et la communauté d&rsquo;agglomération du Val de Fensch (Moselle), se verront remettre leur prix par les représentants des cinq partenaires organisateurs : l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité, la Fondation du patrimoine, la Fédération nationale des Caisses d&rsquo;Épargne, le Groupement français des entreprises de restauration de Monuments Historiques et la Fédération Française du Bâtiment. L&rsquo;édition 2022 sera également lancée lors de cet événement. Les dossiers devront être déposés au plus tard le 31 janvier 2022. www.rubansdupatrimoine.ffbatiment.fr
Il y a 3 ans et 268 jours

Le pôle BTP s’illustre aux EuroSkills

Lors de la 7e édition des EuroSkills, organisée du 22 au 26 septembre, en Autriche, le pôle BTP a tiré son épingle du jeu, avec sept médailles sur les dix-huit remportées par les tricolores, qui placent notre pays au troisième rang des nations européennes. Sur les dix jeunes en compétition dans le pôle BTP, cinq sont montés sur les marches du podium européen (une fille et quatre garçons), avec deux médailles d’or en couverture métallique et miroiterie et trois médailles d’argent en menuiserie, solier et taille de pierre. Deux jeunes, en maçonnerie et peinture et décoration, décrochent également une médaille d’excellence, attribuée à des compétiteurs qui manquent de peu la troisième marche du podium. Photo : Élie BERARD, médaille d&rsquo;argent en menuiserie, en contrat d’apprentissage dans l’entreprise Berthillot. « Je suis heureux. J’éprouve beaucoup de fierté. Le dernier jour d’épreuve a été difficile. J’étais pris par le temps. Mais je n’ai pas cessé d’y croire, en me disant que mes concurrents avaient peut-être aussi commis quelques erreurs. Cette médaille représente trois années d’engagement et d’investissement. »
Il y a 3 ans et 269 jours

Solution d’ITE à base de matières premières renouvelables

À l’occasion du salon Architect@Work, Sto a présenté sa nouvelle gamme AimS fabriquée à base de matières premières renouvelables et/ou disponibles en abondance. En remplaçant 30 % du liant hydrocarboné de ses produits par de l’huile de pin, le spécialiste de la façade contribue à préserver les ressources tout en maintenant la qualité de ses produits d’ITE. L’huile de pin permettant cette substitution provient de restes de scieries et autres transformations du bois. Disponible à partir de février 2022, la nouvelle gamme AimS ® intègre un sous-enduit, un enduit de finition taloché et une peinture de façade, qui, ensemble, constituent le premier système ITE complet optimisé en termes de CO2. Visuel : Composition du nouveau système StoTherm AimS ® 1- Collage : StoLevell Uni 2- Isolant : Sto-Panneau en laine minérale 3- Fixation : Sto-Cheville Thermo STR U 2G 4- Sous-enduit : StoArmat Classic AimS ® 5- Armature/marouflage : Sto-Fibre de Verre 6- Revêtement de finition : Stolit AimS ® 7- Peinture (facultative) : StoColor Lotusan AimS ®
Il y a 3 ans et 269 jours

Bardage en peuplier THT à la finition noir intense

Dans la lignée de la tendance actuelle du bois brulé, Ducerf Groupe innove et lance son nouveau bardage « BARD 106 finition CARBON ». Durable et écologique grâce à son procédé de fabrication, il combine une technique de traitement THT avec l’application d’une finition Noir Intense. Ce processus permet de faire ressortir le veinage et l’aspect brut de sciage du bois, révélant des reflets entre le noir profond et l’ébène selon l’orientation du soleil. Il se positionne en véritable alternative aux bois d’importation sur le marché. Le peuplier utilisé dans leurs usines de Bourgogne-Franche Comté, provient essentiellement de cette même région. Il est éco certifié PEFC et Bois de France. Tout le processus d’approvisionnement et de fabrication reste régional. Pour faciliter son installation, DUCERF Groupe a imaginé un profil à emboitement jointif, spécialement développé pour ce produit, qui permet une plus grande rapidité de pose et un rendu homogène et moderne sur l’ensemble de la façade. &nbsp; Photo : « Lodges In Move » &#8211; SAS COME &nbsp;
Il y a 3 ans et 269 jours

Un nouvel hôpital ultra-modulable

Le nouvel hôpital de Maubeuge va accueillir ses premiers patients prochainement. Attendu depuis plus de dix ans par la communauté hospitalière, le bâtiment est très lumineux, et propose 80% de chambres individuelles. Les façades homogènes aux lignes horizontales alternent un bardage à casquette ondulée doré et un bardage grille percé de 321 menuiseries signées WICONA. Autre particularité, le bâtiment est livré en BIM 7D. Vaste rectangle de béton, le bâtiment possède une vertu, à première vue peu évidente : être ultra-modulable comme l’explique Vasiliki Noula de chez Brunet Saunier Architecture « Le bâtiment s’apparente en quelle que sorte à une gaufre. C’est un monospace rectangulaire compact percé de six patios, ce qui nous permet d’avoir des services en forme de T, les uns à côté des autres. « Ainsi, en cas de besoin, la capacité en lits de chaque service peut augmenter ou diminuer, en prenant sur les services adjacents. » Sa construction a été confiée à Bouygues Bâtiment Nord-Est, mandataire d’un groupement constitué de l’agence d’architecture Brunet Saunier, de l’entreprise Montaron (filiale de Colas Nord-Est), du bureau d’ingénierie WSP, du bureau d&rsquo;études environnement Etamine et de l’acousticien Sigma. &nbsp; Photo : Franck Deletand &nbsp;
Il y a 3 ans et 270 jours

Restauration de l’ancienne cathédrale de Cavaillon

Une partie du chantier de restauration de l&rsquo;ancienne cathédrale de Cavaillon est prise en charge dans le cadre du plan de relance pour l&rsquo;année 2021. L’ensemble paroissial Notre Dame et Saint Véran, ancienne cathédrale, apparaît comme un ensemble complexe, fruit d’une construction en plusieurs étapes. De nombreuses catastrophes (incendie au Moyen-Âge, sac du baron des Adrets et des troupes protestantes en 1562, pillages lors de la Révolution, manque d’entretien suite à celle-ci) et les chantiers qui s’en suivirent vont contribuer à faire évoluer la cathédrale. Inscrite sur la première liste des Monument Historiques de 1840, la cathédrale est alors en piteux état. Des travaux de grande ampleur sont entrepris peu après afin de prévenir le risque d’écroulement de certaines parties de l’ensemble. Malgré cela, elle présente aujourd’hui de nombreux désordres : affaiblissement général des structures, importantes fissurations, ruptures d’étanchéité et infiltrations d’eau, dépôts de particules fines qui désagrègent les pierres. Les nombreuses modifications architecturales (ajout d’un beffroi, suppression des piles recevant les arcs doubleaux etc…), les travaux de voirie menés à proximité, les vibrations sismiques ou encore la pollution expliquent en partie l’apparition de ces désordres. Pour remédier à cela, un grand chantier d’une durée prévisionnelle de 9 ans a débuté en 2018. L’ensemble de la cathédrale va être restauré : le cœur, la façade, la nef, les intérieurs, les chapelles, le mobilier religieux ainsi que le cloître. &nbsp; Source et photo : Drac PACA &nbsp;
Il y a 3 ans et 270 jours

Restauration du pigeonnier du château de Panloy à Port-d’Envaux

En Charente-Maritime, sur le domaine du château de Panloy, sont inscrits au titre des monuments historiques, la façade principale au nord avec les deux pavillons d’angle et les toitures correspondantes, le grand salon avec son décor au rez-de-chaussée, les balustrades, la terrasse avec son portail, ainsi que le pigeonnier qui se signale à l’ouest du château. Témoignage de l’importance d’un domaine, le pigeonnier fait souvent l’objet d’une attention architecturale, comme c’est le cas ici. Néanmoins son mauvais état de conservation (enduits lessivés, charpente vrillée et sous-dimensionnée pour résister aux vents) nécessitait une intervention de restauration. Confiée à l’Atelier d’architecture Nathalie Lambert, le projet de restauration a fait l’objet d’un permis de construire délivré en 2019. La restauration est accompagnée financièrement et au titre du contrôle scientifique et technique par la Conservation régionale des monuments historiques – site de Poitiers. Le montant total de la restauration s’élève à 169 097 €, subventionné à hauteur de 30 % par la Drac de Nouvelle-Aquitaine, soit 50 729 €. Ces travaux sont suivis dans le cadre du contrôle scientifique et technique par la Conservation régionale des monuments historiques – site de Poitiers et de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine de Charente-Maritime. Source et photo : Drac de Nouvelle-Aquitaine &nbsp;
Il y a 3 ans et 270 jours

Mécénat de compétence pour la rénovation du château de Fontainebleau

Dans le cadre de son mécénat de compétence, Oxand, leader européen de la PredTech, met à disposition du Château de Fontainebleau son expertise technique et son savoir-faire dans la gestion prédictive des patrimoines complexes afin d’accompagner la rénovation de ce monument national exceptionnel. Aujourd’hui l’enjeu de la gestion de ce type de patrimoine est double : permettre une meilleure gestion des campagnes de restauration des monuments nationaux tout en préservant l’équilibre des finances publiques. L’approche proposée par Oxand consiste à anticiper le « cycle de vie des bâtiments » grâce à des « algorithmes prédictifs » qui établissent des scénarios de vieillissement et de réfection. La solution d’Oxand permet de rationaliser le processus de décision des campagnes de travaux au regard des risques de dégradation et de leur anticipation. Grâce à une approche « smart data » basée sur la valorisation des données utiles récoltées, Oxand aide les détenteurs de bâtiments à augmenter l’efficience et la durabilité de leurs actifs immobiliers, en leur permettant d’optimiser l’équilibre entre coûts, performance et risques. Oxand accompagne pour la seconde fois le Château de Fontainebleau au travers d’un mécénat de compétence. Après avoir cartographié les principaux risques du patrimoine lors de l&rsquo;élaboration de la Phase 1 du Schéma Directeur en 2017-2018, Oxand appuie le Château de Fontainebleau dans le suivi de la Phase 2 de son Schéma Directeur de rénovation, ainsi que dans l’évaluation des budgets d’investissement et de fonctionnement nécessaire à la préservation de ce joyau du patrimoine français pour la Phase 3 du Schéma Directeur. Photo : Urban &#8211; Wikimedia &nbsp;
Il y a 3 ans et 272 jours

La FFB souligne la qualité du travail de la Commission Rebsamen

La Commission Rebsamen pour la relance durable de la construction de logements, a dévoilé son premier tome de préconisations le 22 septembre 2021. Le double constat d’un besoin pérenne en logements neufs, dont l’estimation reste à affiner vu les rattrapages nécessaires, et d’une crise aigüe de la construction neuve en zones tendues est partagé par la FFB. La fédération soutient nombre des préconisations faites pour sortir des approches binaires opposant neuf et réhabilitation. Comme le cas de la compensation par l’État des exonérations de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) subies par les collectivités locales pour la construction locative sociale ou intermédiaire. C’est aussi le cas de la transformation de l’aide à la relance de la construction durable, dès lors que ce nouveau dispositif reste simple d’usage et ouvert à l’ensemble des territoires. C’est encore le cas des pistes retenues pour favoriser la mobilisation du foncier si l’essai est transformé car, bien qu’identifié depuis de nombreuses années, ce problème perdure. Au-delà d’une accélération de la mobilisation du foncier public, la demande d’une réforme profonde de la fiscalité foncière, aujourd’hui trop favorable à la rétention, doit devenir un sujet de la présidentielle à venir. Pour Olivier Salleron, le président de la FFB, « ce rapport a l’insigne mérite de rappeler que construire pour répondre aux besoins constitue un acte utile et vertueux. La FFB soutient les pistes d’action proposées et demande au gouvernement de les intégrer au plus vite dans le projet de loi de finances pour 2022. De fait, sans action forte et rapide, nous n’éviterons pas une crise sociale dans deux à cinq ans. Par ailleurs, la FFB souhaite que le second tome des travaux de la Commission renouvelle l’effort pour simplifier, accélérer et lever les freins locaux en matière de procédures d’urbanismes. »
Il y a 3 ans et 272 jours

Du rififi avec le nouveau DPE

Lancé le 1er juillet 2021, le nouveau diagnostic de performance énergétique devait être l’outil par excellence de la rénovation énergétique. Sa vocation était d’une part, livrer un état des lieux fiable de la consommation énergétique et des émissions de gaz à effet de serre des biens immobiliers et d’autre part, porter des recommandations de travaux pour effectivement redresser la performance et améliorer le classement des logements. Les retours d’expérience laissent entrevoir une dégradation des classements énergétiques du parc de logements français. « Nous avions anticipé que 40 % des logements changeraient de classement avec le nouveau DPE. Mais les calculs théoriques prévoyaient qu’il n’y aurait pas plus de logements très énergivores. Ce n’est pas du tout ce que nous constatons sur le terrain. » s’alarme Jean-Marc TORROLLION, Président de la Fédération nationale de l’Immobilier. « Le nombre de logements F et G, impactés les premiers par les obligations issues de la loi Climat et résilience, est en train de doubler. ». L’UNPI, la FNAIM et l’association Plurience rappellent ensemble que leurs alertes n’aient pas été entendues lors de l’examen de la Loi Climat. Voter le calendrier sans connaitre la réalité du parc, c’était jouer avec le logement des Français. « La Loi a été votée : elle lance un compte à rebours inéluctable, qui impacte directement tous les Français locataires. Sans changement à très court terme, 1 ménage sur 4 verra son logement frappé d’une interdiction de location de son logement d’ici 2034 ! » observe Christophe DEMERSON, Président de l’Union nationale des propriétaires immobiliers. Du côté des diagnostiqueurs, la sonnette d&rsquo;alarme avait, aussi, été tirée. Forts des nombreuses remontées de leurs adhérents depuis le 1er juillet, l&rsquo;Union des Syndicats de l’Immobilier (UNIS), et la Fédération Interprofessionnelle du Diagnostic Immobilier (FIDI) ont dressé un constat identique d’insatisfaction. La FIDI a pu dénombrer et expliquer concrètement les éléments conduisant aux écarts très importants des résultats du nouveau DPE par rapport à la réalité terrain et à la version précédente. Ces éléments ont fait l’objet d’un échange récent avec la Direction de l’Habitat, de l’urbanisme et des Paysages, ministère de la Transition écologique et solidaire (DHUP). Deux causes sont probables. Le calcul du coût des consommations, par tranches, ne correspond pas à la réalité. En électricité, pour un nombre de kWh donné, l’erreur est de plus de 30 % par rapport au coût réel du kWh. Certains paramètres du moteur de calcul liés aux habitudes de vie des occupants ont été fortement modifiés par rapport à la version précédente. Ils ne correspondent peut-être pas à la réalité du terrain. Ces nouveaux paramètres dégradent substantiellement l’estimation des consommations mais aussi la note du DPE. En outre, des thermiciens ont relevé des problèmes concrets, qui dégradent significativement la note. En plus des changements sur la ventilation par ouverture de fenêtre, il semble qu’il y ait un problème sur le calcul des débits d’infiltration qui donne des déperditions quasi 10 fois plus importantes que la version précédente. Le calcul des consommations des auxiliaires de bouclage pour un appartement en immeuble collectif semble incohérent (les pompes consomment quasi autant que le total ECS). En faisant un comparatif entre la V2 et la V3 avec les mêmes déperditions (enveloppe identique), on obtient beaucoup plus de consommation. Pour l&rsquo;estimation du confort d’été, si la fenêtre des toilettes ne comporte pas de volet, l’estimation est dégradée quels que soient les autres paramètres. Après avoir entendu l&rsquo;ensemble des remarques, le ministère du Logement vint de demander aux diagnostiqueurs de suspendre la réalisation du DPE pour les biens construits avant 1975. Seuls les DPE règlementaires vont être produits pour ne pas stopper les ventes et mises en location urgentes de biens d’avant 1975. Cette consigne du ministère n’exonère pas le propriétaire / bailleur de son obligation de produire un DPE, qui doit être établi depuis le 1er juillet en V3. Mais il faudra vraisemblablement le rééditer après correction du logiciel. Les diagnostiqueurs peuvent continuer à aller collecter des données pour éviter un effet « bouchon » dans quelques semaines, mais ils doivent attendre une V3 corrigée pour effectuer les calculs et fournir le rapport. Il faut se préparer à rééditer les DPE V3 réalisés depuis le 1er juillet après correction des logiciels, dans l’esprit de service qui caractérise les diagnostiqueurs. Les modalités pratiques de cette réédition sont en cours de négociation avec le ministère.
Il y a 3 ans et 275 jours

1er système ITE certifié par PAREXLANKO et ISOVER

PAREXLANKO commercialise un système ITE certifié composé du sous enduit FACITÉ et d’un isolant en laine de verre. Le nouveau système PARISO LR-F est le premier système de ce type certifié sur le territoire. Il dispose d’une ETE (Evaluation Technique Européenne) et d’un DTA (Document Technique d’Application) délivrés par le CSTB. La solution s’adresse plus particulièrement au marché du collectif, en neuf comme en rénovation. En partenariat avec la société ISOVER, PAREXLANKO a intégré dans son système, les panneaux de laine de verre IPLV (ISOCOMPACT 34).
Il y a 3 ans et 275 jours

Fine tuile plate

Dernière innovation Wienerberger, la tuile en terre cuite Elfino de Koramic est une tuile plate (12 mm d’épaisseur) affichant le nez le plus fin du marché (4 mm) tout en garantissant une haute résistance mécanique. Son design épuré associé à des coloris modernes (ardoisé et gris clair), permet d’apporter une réponse inédite pour la réalisation de toits contemporains, en neuf comme en rénovation. Conçue pour assurer une pose aussi facile et rapide qu’une tuile plate, Elfino s’inscrit également dans une démarche durable grâce à une production à partir de matières premières locales, recyclables et naturelles. Présentant un tenon d&rsquo;accrochage continu en partie supérieure, elle assure aux couvreurs une pose facile et rapide, selon le DTU tuiles plates 40.23.
Il y a 3 ans et 275 jours

La pathologie des façades

CSTB Editions publie la 3e édition du guide « La pathologie des façades » dans sa collection « Pathologies des bâtiments », en partenariat avec l’AQC. Ouvrage de synthèse très illustré et basé sur des cas réels, il permet facilement d’identifier les désordres, de comprendre leurs origines, d’analyser la gravité du sinistre et de mettre en œuvre les remèdes adaptés. Cette dernière édition est enrichie de nouveaux commentaires, schémas et photographies. https://boutique.cstb.fr/pathologies-des-batiments/654-la-pathologie-des-facades-9782868917263.html &nbsp;
Il y a 3 ans et 275 jours

Paneau de façade inspiré de la lune

Comme chaque innovation EQUITONE, le nouveau matériau de façade EQUITONE [lunara] a été créé en collaboration avec une équipe internationale d&rsquo;architectes pour les architectes. Le processus de fabrication spécialement développé rend chaque panneau unique par sa couleur, sa texture et sa surface ; il n&rsquo;y a pas deux panneaux identiques &#8211; chaque façade est unique. Son aspect brut, au toucher doux, révèle la matière originelle du fibres-ciment et invite à le toucher. Disponibles en gris ou beige, EQUITONE [lunara] est teinté dans la masse et arbore une surface et des bords de couleurs identiques, formant ainsi une esthétique homogène inimitable.
Il y a 3 ans et 275 jours

Pose de briques joint mince certifiée NF

Reconnu comme technique traditionnelle, le dispositif brique de terre cuite et mortier de colle de joint mince est utilisé dans 120 000 logements par an. Il représente 32% de part d&rsquo;utilisation des solutions de construction. La certification NF « Maçonnerie de briques de terre cuite montées à joint mince » s&rsquo;inscrit dans l&rsquo;exigence de validation des performances mécaniques de l&rsquo;assemblage pour accéder au marché du logement collectif. Elle permet d&rsquo;apporter la preuve de fiabilité du dispositif et de répondre aux besoins assurantiels. Le système de construction, désormais certifié NF 554, est appelé à devenir un atout majeur pour les entreprises de maçonnerie et les artisans qui cherchent à se positionner sur ce secteur. Le référentiel de certification a été développé avec le concours des expertises de fabricants, de la Fédération Française des Tuiles et Briques, de l&rsquo;Union de la Maçonnerie et du Gros OEuvre, du Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction, et de bureaux d&rsquo;étude. Il porte, d&rsquo;une part, sur la compatibilité de la brique de terre cuite rectifiée et du mortier de joint mince désigné et appliqué avec l&rsquo;outillage défini et, d&rsquo;autre part, sur la performance mécanique de la maçonnerie (résistance à la compression fk et/ou module d&rsquo;élasticité E). Les systèmes certifiés sont ainsi conformes aux exigences du NF DTU 20.1 « Ouvrages en maçonnerie de petits éléments &#8211; Parois et murs » et de l&rsquo;Eurocode 6 (NF EN 1996). Enfin cette certification permet de proposer aux utilisateurs un ensemble cohérent complémentaire de la NF046 « Briques de terre cuite ». A ce jour deux fabricants sont certifiés : Bouyer Leroux (5 sites, 15 modèles de système de maçonnerie, marque Bio&rsquo;Bric) et Wienerberger (4 sites, 7 modèles, marque Porotherm).
Il y a 3 ans et 279 jours

L’UFME rejoint le projet VALOBAT

L’UFME est devenue l’une des premières organisations professionnelles spécialisées en menuiserie à s’engager dans le projet VALOBAT, un éco-organisme qui a pour but de faire progresser le recyclage des déchets du bâtiment. En tant que membre associé fondateur, l’UFME représente la majorité des acteurs du marché français des portes et fenêtres : les fabricants de portes et fenêtres tous matériaux, les professions associées à la fabrication et à la mise en œuvre de ces produits (concepteurs extrudeurs gammistes, fabricants de vitrages, quincailleries, seuils, fixations, calfeutrements&#8230;), les installateurs. Elle rejoint ainsi la section des producteurs dans la catégorie « Menuiseries, Parois Vitrées et Produits de Construction connexes » de VALOBAT.
Il y a 3 ans et 279 jours

Rencontre avec Philippe Bihouix, grand témoin du 9e Congrès International du Bâtiment Durable

Rencontre avec Philippe Bihouix, grand témoin du 9e Congrès International du Bâtiment Durable Le 9ème Congrès interNational du Bâtiment Durable, dont Planète Bâtiment est partenaire, se tiendra du 6 au 8 octobre 2021 en ligne et en semi-présentiel dans le Grand Est, en Allemagne et en Belgique. Il est organisé cette année par le Réseau National du Bâtiment Durable, Envirobat Grand Est, Cluster Eco-construction, Architektenkammer des Saarlandes.   « Toutes les idées sont intéressantes en soi, mais elles ne sont pas à l’échelle ».  Auteur de plusieurs ouvrages sur la question des ressources non renouvelables et des enjeux technologiques associés1, Philippe Bihouix, aujourd’hui directeur général d’Arep, a travaillé en tant qu’ingénieur-conseil ou dirigeant dans différents secteurs industriels, en particulier les transports et la construction.  Philippe Bihouix ©Maxime Huriez « Grand témoin,  il ouvrira le congrès le 6 octobre avec une conférence introductive : To build or not to build Changement climatique et pénurie des ressources : (Comment) construire demain ? Sa vision risque de bousculer bien des intervenants. Les ateliers reprendrons certains des aspects de son discours. En avant-première pour Planète Bâtiment, il dévoile les grandes lignes de son intervention.  » Par Stéphane Miget  Densité, technologie, économie circulaire, éco-construction, rénovation énergétique… Vous allez dresser un constat sévère de la situation et émettre des réserves sur les capacités du secteur à relever les défis ?  De mon point de vue, les dispositifs qui se mettent en place pour réinscrire le secteur du bâtiment dans les « limites planétaires » (climat, énergie, ressources) risquent d’être insuffisants. Prenons le fantasme de la « smart city », cette ville enrichie technologiquement, où capteurs et intelligence artificielle permettraient d’optimiser les flux de personnes, son métabolisme, les dépenses énergétiques, etc. D’abord, on pourrait questionner nos capacités réelles à déployer et généraliser de tels systèmes, suffisamment rapidement ; ensuite, cela engendrerait une consommation insoutenable de ressources rares, difficilement recyclables, par la multiplication des objets connectés dans les habitations et les espaces publics ; enfin, le rapport « coûts / bénéfices » est loin d’être évident, avec le développement, en arrière-plan, des équipements numériques pour le stockage et le traitement des données. Autre exemple avec l’économie circulaire, qui est un peu la tarte à la crème. Bien sûr, il est possible de progresser dans le recyclage, le réemploi… Malheureusement, la réalité montre que le réemploi est très compliqué à mettre en œuvre, pour des raisons économiques (coût de la récupération, du stockage), organisationnelles, voire réglementaires ou assurantielles. Quant au recyclage, celui-ci est souvent limité et inefficace pour « boucler les cycles » : les mélanges de matériaux engendrent presque inévitablement un downcycling, comme pour les aciers, les verres, etc. qui rejoignent des utilisations moins nobles. Il y a quand même quelques avancées : par exemple le béton avec le projet Recybéton ? Oui, naturellement, et il faut continuer à porter l’effort sur ces sujets, mais cela reste marginal pour l’instant et il y a quand même une « dégradation » de la fonctionnalité, les granulats ne sont techniquement pas utilisables comme ceux sortant de carrière. Et lorsque le béton est broyé, deux éléments ne peuvent être récupérés : le sable et le ciment. Certes, ces démarches peuvent réduire un peu les consommations de ressources et éviter l’ouverture d’une carrière supplémentaire. Toutes ces idées sont intéressantes en soi, mais elles ne sont pas à l’échelle.  Un problème d’échelle que vous soulevez également dans la l’écoconstruction et la rénovation ?  La réglementation s’enrichit (RE2020 ndlr), privilégiant les bâtiments écoconstruits. Pour autant, leur réplicabilité et le passage à grande échelle vont être difficiles. Il y a un problème de ressources. Construire en bois, de plus en plus haut, c’est très bien pour économiser le carbone. Mais si nous voulons continuer à (éco)construire autant de logements, d’immeubles de bureaux, d’entrepôts… j’ai peur que le bois des forêts européennes n’y suffise pas ! Concernant la rénovation thermique, tout le monde plébiscite les grands programmes, mais suivre le rythme est une autre affaire. Si l’on doit rénover 20 millions de logements et que seuls 200 ou 300 000 le sont chaque année, il va nous falloir de l’ordre d’un siècle… Et nous n’avons pas tout ce temps !  Quant à la densification, bien sûr une ville dense consomme moins d’espace ; les transports en commun, mieux remplis, coûtent donc moins cher et s’avèrent plus rentables pour les collectivités… Mais, il y a aussi des effets pervers : par exemple plus les métropoles se densifient, plus les habitants souhaitent une résidence secondaire.  C’est-ce que vous appelez l’effet rebond ?  Oui. A chaque fois que l’on crée de l’efficacité, nous provoquons aussi une augmentation des besoins, et continuons à augmenter globalement la facture environnementale. Par exemple, dans les bâtiments rénovés et mieux isolés, les habitants augmentent inconsciemment leur température de confort, d’où une perte de tout ou partie des gains théoriques. Un rapport en Allemagne de la fédération GdW, présenté à l’été dernier, a montré des résultats assez déprimants : malgré les sommes très importantes engagées dans la rénovation (plus de 340 Mds € entre 2010 et 2018), les économies générées n’ont été que de… 1 à 2 kWh par mètre carré et par an.  Même scénario pour le numérique : les progrès unitaires sont phénoménaux… mais l’augmentation des besoins (quantité de données générées, stockées, transmises…) encore plus, conduisant à une empreinte environnementale croissante. Ce phénomène n’est pas nouveau, la trajectoire technologique de l’humanité, depuis deux siècles, atteste que cette efficacité technologique, rapidement convertie en « efficacité économique » (baisse des prix), fait augmenter les volumes consommés, et donc la facture environnementale totale.  Maintenant que le constat est posé, que faut-il faire ?  Au lieu de rester fascinés devant les perspectives de l’innovation high-tech, l’idée pourrait être d’amorcer une démarche plus « low-tech », visant à l’économie de ressources, à la sobriété à la source, aux réflexions sur le juste besoin. Il ne s’agit pas de revenir à la bougie, mais de faire preuve de « techno-discernement », de faire le tri pour utiliser les technologies – et donc les précieuses ressources qu’elles mobilisent – là où elles sont indispensables, ou là où elles apportent un avantage indiscutable.  Et pour la construction ?  D’abord, rechercher une sobriété d’usage en termes de confort thermique. Il serait bien plus rapide, efficace, bon marché, d’adapter nos habitudes et notre habillement en hiver, d’enfiler un pull et de poser un plaid sur ses genoux en télétravail ou au bureau, bref d’accepter collectivement de décaler notre référentiel de confort, que de l’appréhender seulement à travers le prisme du chauffage ou de l’isolation. Il faut aussi réfléchir en amont pour atteindre une sobriété de construction, accepter de construire moins pour construire mieux. Pour cela, entre autres, remettre en cause nos besoins, dimensionner au plus juste, intensifier l’usage des lieux existants, réinvestir les surfaces vacantes… Et déployer tout l’arsenal nécessaire à la sobriété foncière (densification légère, surélévations, transformation des zones commerciales ou des bureaux en logements…) ; mais les métropoles et les villes – quelle que soit leur échelle – ne pourront pas atteindre, seules, le zéro artificialisation. La puissance publique devra accompagner le mouvement, en renonçant à l’attractivité des « villes-monde » – qui est en train de faire long feu, depuis la crise sanitaire – et en relançant une politique de la décentralisation. 1L’Âge des low tech (Seuil, 2014 ; Points, 2021), Le Bonheur était pour demain (Seuil, 2019). 9ème Congrès interNational du Bâtiment Durable « To build or not to build », il est encore temps de s’inscrire ! https://www.congresbatimentdurable.com/
Il y a 3 ans et 279 jours

La FFB ne lache rien

Après avoir fait le bilan de l&rsquo;activité du bâtiment qui abandonne 6,3 % sur le premier semestre 2021 par rapport au premier semestre 2019, la FFB liste toutes ses demandes pour épauler le secteur. Sur l’ensemble de l’année 2021, le recul d&rsquo;activité se limiterait à 5,0 % sur deux ans, non loin de la prévision FFB de décembre 2020 (-5,6 %), mais avec des ajustements par segment, un meilleur score que prévu sur le logement neuf compensant une activité un peu plus faible qu’anticipé en amélioration-entretien. Paradoxalement, l’emploi progresse de 68 800 unités entre les premiers semestres 2019 et 2021, malgré la destruction de 5 300 équivalent-emplois à temps plein dans l’intérim. Et les perspectives relatives aux effectifs salariés restent positives à l’horizon de l’automne 2021, malgré un léger tassement, peut-être du fait de l’intensification des difficultés de recrutement. Les trésoreries des entreprises, toutes tailles confondues, se dégradent clairement au deuxième trimestre 2021, probablement en lien avec l’envolée des coûts des matériaux, toujours d’actualité. Quant aux marges opérationnelles, elles se tassent un peu sur le deuxième trimestre et restent donc en dessous de leur niveau d’avant-crise, à la différence des grandes autres branches (industrie manufacturière et services marchands). Pour conserver et amplifier la dynamique du bâtiment au service de l’emploi et des territoires, la FFB appelle le gouvernement à quelques mesures énergiques. Face à la crise des matériaux qui se poursuit, la FFB réitère deux demandes déjà formulées : la prise en charge totale du l’activité partielle si elle est provoquée par une pénurie de matériaux ou matériels à installer et le droit à mobilisation immédiate du carry back sur les comptes arrêtés tant que la crise perdure, soit jusqu’à la fin du premier trimestre 2022 au moins. Portées au sein de la Commission Rebsamen, les autres demandes doivent contribuer à permettre le redémarrage du neuf dans les grandes agglomérations, alors que la demande y reste forte. En complément d’une compensation intégrale par l’État des exonérations de TFPB (la taxe foncière sur les propriétés bâties) que supportent les collectivités territoriales, que nous appuyons, la FFB milite fortement pour la mise en place, auprès des Préfets de Région, d’une instance de médiation sur les refus de permis. Elle souhaite aussi les mesures prises dans la loi Elan pour réduire le délai de traitement des recours de tiers soient étendues au contentieux des refus de permis. Elle demande encore que les chartes locales, lorsqu’elles existent, soient assorties d’une étude d’impact et, en cas de surcoûts ainsi constatés, de contreparties financières ou urbanistiques (droits à construire). Par ailleurs, dans la cadre du projet de loi de finances à venir, la FFB demande un accompagnement financier des surcoûts de la RE2020, sous forme de crédit d’impôt sur les annuités d’emprunt ou d’une subvention qui pourrait prendre le nom de MaPrimeRE2020, et surtout que ne soient pas remis en cause des dispositifs qui marchent, au risque de casser un secteur convalescent. Cela vaut notamment pour MaPrimeRénov’, pour les certificats d’économie d’énergie, pour le PTZ et pour le dispositif « Pinel ». Graphique : Perspectives de mises en chantier exprimées par les promoteurs &#8211; Source : Insee