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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Bati journal

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Il y a 4 ans et 128 jours

Une résidence de 8 bâtiments modernes à Troyes

A Troyes, une nouvelle résidence, composée de 8 bâtiments modernes, se dévoile. Au premier coup d’œil, son esthétisme, confié au cabinet 5-cinq Architecture, interpelle par un jeu architectural dynamique, rendu possible grâce à des niveaux de hauteur (du R+2 au R+4) et de renforcements qui s’alternent. Livrés en ce mois de février 2021 au profit du bailleur Mon Logis, acteur majeur de l’immobilier dans l’Aube, ils offrent 91 logements collectifs sociaux, du T2 au T5, sur une surface SHON totale de 6 050 m². Une cellule commerciale de 250 m² est implantée en rez-de-chaussée d’un bâtiment (A). En parallèle, Spie batignolles grand-est, entreprise générale mandataire du groupement, en charge de la conception et de la réalisation de ces habitats collectifs, a eu la charge de la viabilisation de 14 parcelles, jouxtant les immeubles, pour la construction future de logements individuels. Cette construction est l’une des premières du groupe Spie batignolles ayant été menée en partenariat avec la société Resolving, plateforme collaborative mobile pour la gestion optimisée des projets du bâtiment. La différence de hauteur et de profondeur entre chaque bâtiment a constitué l’enjeu majeur de cette opération, présentant des contraintes techniques architecturales importantes. Les diverses profondeurs qui ont été adoptées par le parti-pris architectural permet d’abriter des renfoncements pour l’installation de balcons et de terrasses végétalisées entre les différents bâtiments, avec des éléments béton très esthétiques et des porte-à-faux. Les revêtements de façade ont été réalisés en bois et en crépis de couleur. Sur les 8 bâtiments, 7 sont reliés par un sous-sol commun de 152 m de longueur totale, pour mettre à disposition des habitants un parc de stationnement de 95 places. Dans la perspective de maîtriser les coûts et les délais de cette opération de logements sociaux, il a été décidé de recourir à la préfabrication pour certains éléments constructifs, notamment pour la pose de prédalles et de prémurs en lieu et place du coulage en place. Au total, les équipes ont employé 295 tonnes d’acier et 5 500 m3 de béton. Maître d’ouvrage : Mon Logis Architecte : 5-cinq Architecture Entreprise générale et mandataire du groupement de conception/construction : Spie batignolles grand-est Bureau d’études : BET2C Paysagiste : Christophe Gautrand Acousticien : Alhyange acoustique VRD : Roussey    
Il y a 4 ans et 128 jours

Le groupe MAUGIN : 55 ans d’expérience fenêtre en France

Le groupe familial MAUGIN et ses 50 ans de savoir-faire au service de «nouvelles expériences fenêtres » dresse le bilan de l’année 2020 et ambitionne plus que jamais cette année de se positionner comme fabricant origine France de référence du marché des fenêtres, portes d’entrée et volets roulants, pour le neuf et la rénovation. Dirigée depuis 1990 par Hervé et Bertrand Maugin, l’entreprise déployée aujourd’hui sur 32 000m² de surface de production, fabrique jusqu’à 3 000 produits sur-mesure par semaine, grâce au travail d’excellence de 300 collaborateurs. Se destinant à 3 circuits de distribution – 120 magasins Terres de Fenêtre en France, 650 menuisiers-installateurs partenaires et le Négoce – chaque innovation est le fruit d’un long processus de réflexion mené par le département Recherche & Développement du Groupe Maugin.  2020 a été l’aboutissement d’un an et demi de travail avec le lancement en juillet d’une nouvelle gamme en PVC fibré élaborée en partenariat avec le gammiste Deceuninck, dont l’innovation est de renfermer de la fibre de verre ainsi qu’un renfort thermique, en option.  Avec un budget de plus de 1 Million d’euros investis, cette innovation est déterminante dans le renouvellement du plan stratégique industriel 2020/25 du Groupe.  Reconnus comme véritable innovation marché, ces atouts distinctifs offrent des avantages non négligeables : plus d’esthétisme, de luminosité, de légèreté, de performance, de sécurité, de rigidité et avec un meilleur potentiel de recyclage, tout en intégrant le vitrage Eclaz et la quincaillerie sécurité renforcé. 
Il y a 4 ans et 128 jours

Nouvelle gamme de bardage bio-sourcé

Neolife lance une nouvelle gamme de bardage bio-sourcé : « COVER Architectural ». Enrichie de nouvelles combinaisons et modénatures, la nouvelle gamme propose des solutions créatives : des rythmes cadencés ou aléatoires, de multiples combinaisons pour des calepinages singuliers, offrant ainsi de nouvelles alternatives pour les architectes souhaitant allier design et éco-responsabilité. C’est grâce à sa technologie brevetée VESTA® que Neolife a acquis sa renommée.  C’est une solution de bardage bio-sourcée unique en son genre : 100% recyclable, elle est composée à plus de 85% de fibres naturelles de bois issues de rebuts de raboterie revalorisés.  Les lames de bardage VESTA ne proviennent donc pas d’arbres abattus, au contraire, elles sont issues de rebuts de bois provenant de forêts européennes gérées durablement (PEFC). Par ailleurs, le process VESTA® garantit un traitement sain du bois puisqu’il n’utilise aucun vernis ni solvant. Une technologie innovante offrant une haute qualité de matériau et un très faible impact environnemental. VESTA a obtenu, depuis 2012, 9 brevets.
Il y a 4 ans et 129 jours

Le BRGM recherche les meilleures pierres pour restaurer Notre-Dame de Paris

La restauration de Notre-Dame de Paris, suite à l’incendie, réclame des pierres neuves, compatibles avec le monument, dans des quantités importantes par rapport à ce qu’entraînent les travaux ordinaires d’entretien et de restauration des monuments historiques. Pour répondre à ce besoin, l’établissement public et le BRGM ont défini un programme de recherche et développement portant sur l’identification, la caractérisation et la sélection de nouvelles pierres esthétiquement et physiquement compatibles avec les pierres endommagées. Ce programme débouchera sur un guide méthodologique de référence applicable à la cathédrale mais aussi à d’autres édifices de la région parisienne. La méthodologie de recherche prévoit notamment des investigations géologiques en carrières et des essais en laboratoire sur échantillons de pierres. Lancé en juillet 2020, le programme fait intervenir des géologues, des sédimentologues, des géomaticiens et des techniciens de laboratoire du BRGM. Il associe le Laboratoire de recherches des monuments historiques (LRMH) du ministère de la Culture pour sa connaissance approfondie des pierres de la cathédrale. Les pierres d’origine ont été initialement extraites du sous-sol de Paris. Il s’agit de roches calcaires d’âge lutétien, une couche géologique qui s’est formée il y a 41 à 48 millions d’années. De tels terrains affleurent en de nombreux secteurs du « bassin parisien » – plus grand des trois bassins sédimentaires français, qui couvre la majorité de la moitié Nord de la France avec une superficie de 110 000 km2 environ – et se trouvent encore exploités aujourd’hui pour la fourniture de pierres de construction dans une dizaine de carrières au nord de Paris, dans les départements de l’Oise et de l’Aisne. Ces calcaires lutétiens sont le fruit d’un processus complexe de sédimentation, que le programme signé entre l’établissement public et le BRGM prévoit d’étudier afin d’identifier les caractéristiques de pierres adaptées à la restauration de la cathédrale. Prévu pour s’achever mi-2021, ce programme d’études s’intéressera en priorité aux carrières en activité, puis aux gisements non exploités susceptibles si nécessaire de fournir au chantier les pierres compatibles avec celles de l’édifice. Photo : Front de taille d’une carrière extrayant de la pierre calcaire. © BRGM – S.Andrieu  
Il y a 4 ans et 129 jours

#LESCOUVREURSALUNESCO ?

Les toits de Paris, mais plus particulièrement les toits en zinc. Ils recouvrent plus de 70 % des immeubles de la capitale et donnent à Paris ces mille nuances de gris qui inspirent les peintres, les photographes, les cinéastes, les publicitaires… des savoir-faire et des métiers qui confèrent à la capitale française son identité visuelle. Cette année 2020-2021, le GCCP a souhaité relancer pour la seconde fois, une candidature au Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Tous les couvreurs sont concernés, dans toute la France. Mais un éclairage particulier a été mis sur les couvreurs zingueurs parisiens et les ornemanistes car, pour prétendre concourir au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, il faut, au préalable, avoir été inscrit au Patrimoine national : « Les savoir-faire des couvreurs zingueurs » y sont entrés, le 27 Juin 2017. Cette inscription a ouvert la voie vers l’UNESCO. L’organisation internationale impose des critères spécifiques pour recevoir un dossier de candidature : défendre un « savoir-faire » lié à un lieu, à une histoire, à un matériau, à une technicité particulière et protégé par une communauté, à travers des mesures de sauvegarde. Les couvreurs-zingueurs parisiens et les ornemanistes représentent l’ensemble de la profession de couvreur. Le GCCP est l’initiateur et le coordinateur de cette candidature, mais c’est l’ensemble de la profession de couvreur qui la porte et la soutient. La ministre de la Culture Roselyne Bachelot tranchera mi-mars entre les toits de zinc de Paris, la baguette de pain et une fête vinicole en Arbois, pour savoir lequel sera présenté cette année au Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
Il y a 4 ans et 129 jours

Reconversion des anciens Laboratoires Éclair à Épinay-sur-Seine

Acteur historique de l’industrie technique du cinéma, le site des Laboratoires Éclair, à Épinay-sur-Seine fait l’objet depuis 2019 d’un projet de reconversion pour devenir un lieu ouvert, atypique et culturel. Fermée aux habitants depuis plus d’un siècle, cette friche, à l’identité patrimoniale forte, abrite une forêt urbaine remarquablement préservée, en plein cœur de la ville. Dès 2022, elle constituera une nouvelle polarité urbaine et culturelle à l’échelle du territoire de Plaine Commune : une reconversion inscrite dans la démarche Territoire de la culture et de la création, qui place l’art et la culture au cœur de la fabrique de la ville. En effet, après deux années de réflexion et d’études menées avec la Ville d’Épinay-sur-Seine, Plaine Commune, des artistes et des urbanistes, ce nouveau lieu amorce sa transition. Il s’agit de faire émerger un lieu artistique et culturel porteur d’ambitions urbaines, économiques et sociales. Le site fera l’objet d’une première révélation au public le samedi 10 avril 2021 lors d’une ouverture exceptionnelle, scénarisée par l’artiste Nicolas Frize. La Ville d’Épinay-sur-Seine lui donne carte blanche pour imaginer un parcours à la scénographie unique, qui fera découvrir, au cours d’une soirée, la magie des lieux.
Il y a 4 ans et 129 jours

Police de la publicité : les associations ont peur de dérives

11 associations protestent contre la décentralisation de la police de la publicité, qui serait exercée, non plus par le préfet, mais par les maires . La protestation des 5 associations spécialisées dans la lutte contre la pollution publicitaire est appuyée par 5 associations de défense du patrimoine. Elles demandent au président de la République d’enlever cette mesure inscrite dans le projet de loi censé répondre aux demandes de la Convention citoyenne pour le climat. L’article 6 de ce projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique propose en effet de dessaisir le préfet de son pouvoir de police de la publicité. Or, contrairement à ce que prétend le Gouvernement, la réglementation en matière d’affichage, déjà largement bafouée, le serait encore davantage, entraînant automatiquement une augmentation considérable du nombre de dispositifs publicitaires en infraction dans notre pays. Le pouvoir de police du préfet, acteur d’une politique nationale, permet d’assurer le respect du principe d’égalité sur l’ensemble du territoire. Photo : Like tears in rain – wikimedia  
Il y a 4 ans et 130 jours

La trajectoire bas-carbone du secteur résidentiel est insuffisante

A l’occasion de la présentation en Conseil des ministres du projet de loi « Climat et Résilience » issu de la Convention Citoyenne pour le Climat, le Ministère de la Transition écologique a demandé au Boston Consulting Group de mener une étude indépendante pour évaluer l’impact des mesures prises depuis 2017 ou actuellement en discussion sur la trajectoire bas-carbone au regard de l’atteinte de l’objectif de réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre à horizon 2030. Entre 2010 et 2018, les émissions de gaz à effet de serre du secteur résidentiel ont baissé de 4,6% /an grâce à la baisse d’émissions des usages de combustion, en particulier pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire. Cette diminution a été tirée par la baisse de la consommation par m2 et la modification du mix énergétique induisant une amélioration du taux d’émission (-2,3% /an), alors que la surface totale du parc a continué à croître (+0,8% sur la période). Les émissions liées à la climatisation ont quant à elles augmenté de 1,8% entre 2010 et 2018. A horizon 2030, trois leviers majeurs sont considérés : • L’interdiction d’installation de chaudières au fioul, couplée aux aides pour les remplacer par des chaudières moins énergivores et décarbonées (en particulier les pompes à chaleur), qui feraient gagner 6,3 MtCO2e (remplacement de 175k chaudières par an d’ici 2030) ; • La rénovation des passoires thermiques, devenue obligatoire pour les bailleurs et fortement incitée par des financements significatifs sur l’ensemble du parc (en faisant l’hypothèse a minima du maintien du niveau des aides prévues en 2021-2022 grâce à France Relance), qui permettrait un gain de 3,8 MtCO2e ; • La rénovation du reste du parc et son renouvellement vers des bâtiments neufs, dont on considère que le rythme soutenu historique sera poursuivi (environ -2% de baisse de consommation par m2 par an), en plus des efforts majeurs sur les passoires et le remplacement des chaudières et ce malgré la crise et la fragilisation du secteur. Un gain de 7,3 MtCO2e est ainsi comptabilisé, soit 90% du potentiel initial compte tenu du fait que les aides sur ce levier restent dans les mêmes ordres de grandeur qu’aujourd’hui. A cela s’ajoutent l’augmentation de la part du biométhane injecté dans le réseau (1,8 MtCO2e), et l’effet de la réglementation sur les gaz fluorés (0,7 MtCO2e). Dans le scénario volontariste, les émissions du secteur résidentiel sont 1,2 MtCO2e au-dessus de l’objectif de la Stratégie Nationale Bas Carbone.
Il y a 4 ans et 130 jours

Les professionnels de la rénovation énergétiques inquiets de la fin de certaines aides

Le ministère du Logement a pour projet de stopper plusieurs dispositifs coups de pouce financés par les certificats d’économie d’énergie dès juillet 2021. L’annonce de cette possible suppression, dès juillet 2021, inquiète aussi le syndicat de la rénovation énergétique Symbiote. Pour Symbiote, l’Etat ne peut pas retirer son soutien alors que la filière professionnelle a créé 15 000 emplois directs assurant la vitalité économique au plan local. Le dispositif des coups de pouce, mis à mal à son démarrage par des éco-délinquants et désormais assaini grâce aux visites obligatoires avant travaux et les contrôles a posteriori qui peuvent être encore amplifiés. Même si un changement dans le dispositif est nécessaire, il ne doit surtout pas créer de trou d’air et les décisions de l’Etat doivent faire en sorte que les professionnels aient le temps d’organiser leur mutation économique pour sauvegarder les emplois et permettre la mise en place d’une offre de rénovation globale aux ménages.  Depuis l’annonce de ce projet, les professionnels du secteur souhaitent  se faire entendre pour modérer l’impact des mesures envisagée sur les ménages, l’emploi, l’économie et l’environnement.
Il y a 4 ans et 130 jours

Knauf Circular se déploie sur toute la France

Knauf et Knauf Industries (dont les marques Isobox Isolation et Isobox Agromer) lançaient il y a un an, sur le quart Sud-Est de la France, le service Knauf Circular : une initiative de collecte et de recyclage des déchets de PSE (polystyrène expansé), issus des chantiers de construction et de l’emballage. Fort d’une phase pilote concluante, Knauf Circular se déploie sur la France entière à partir de mars 2021. Knauf Circular opère la collecte sur sites des déchets propres de PSE : chutes de chantier d’isolation (hors déconstruction), caisses marée, emballages industriels et commerciaux, calages de protection…, commercialisés par Knauf ou non, pour les introduire dans une filière de collecte et de recyclage responsable, fiable, et garante de leur revalorisation en de nouveaux produits en polystyrène pour le bâtiment, l’emballage ou la vie courante. Pour s’assurer d’une valorisation optimale, vertueuse et suivie des déchets de PSE, il suffit pour l’entreprise qui souhaite bénéficier de Knauf Circular de signer la convention prévue à cet effet. Cette prestation de service payante Knauf Circular se traduit par la mise à disposition de sacs de 1 m³ de contenance (ou le cas échéant, d’un moyen de reprise plus conséquent) et de leur reprise sous 10 jours sur sites (chantiers, entreprises, points de regroupement…) pour un minima de sacs de PSE établi en fonction de la quantité de déchets de PSE générée par l’activité et le profil de l’entreprise (industriels, négoces, mareyeurs, déchetteries…). Knauf Circular se veut d’une grande praticité d’utilisation au quotidien, avec des sacs faciles à porter, fermés et transparents qui seront enlevés sur site sur simple appel au numéro vert dédié. Lors de cette collecte, un bordereau de suivi des déchets sera délivré, pour preuve de traçabilité, justifiant du recyclage des déchets.
Il y a 4 ans et 131 jours

Grand Paris des entreprises : action coordonnée pour la relance du secteur de la construction

Depuis un an, l’activité du secteur de la construction en Ile-de-France s’est dégradée. Même si ce secteur semble mieux résister que d’autres à la crise actuelle, ce résultat est en trompe-l’œil. En effet, en excluant les grands projets et les glissements de chantiers, le manque de perspectives est criant, surtout pour les TPE et PME. Autour de la CCI Paris Ile-de-France, les professionnels du secteur expriment trois vœux pour rebondir et construire la ville de demain.  Relancer la commande publique  Aujourd’hui, les professionnels s’accordent à dire qu’il est temps de lancer les marchés, de libérer les projets et de garantir l’approvisionnement des chantiers en accélérant les autorisations d’exploitation de carrières et d’acceptation de déblais. Les programmes de construction et de rénovation sont nécessaires au développement du territoire et doivent être engagés dès à présent pour contribuer durablement à la croissance des entreprises locales.  Répondre à la forte demande de logement  La production de logements est au ralenti : ces derniers mois, les autorisations sont inférieures aux mises en chantier en Ile-de-France. Pourtant la crise a renforcé les aspirations des franciliens vers le mieux-habiter. Il faut donc rapidement répondre à ces attentes de construction neuve et durable. Plusieurs leviers existent : accélérer réellement l’instruction des autorisations d’urbanisme (-25% en 2020, un trimestre de délivrance en moins), mobiliser le foncier public (près de 150 ha fléchés en Île-de-France), développer le segment intermédiaire (près de 7 000 logements locatifs intermédiaires ont été agréés en 2019 et l’objectif est de 100 000 à l’horizon 2030) et transformer des bureaux vacants en logements (en relevant le bonus de constructibilité).  Choisir le bon tempo pour avancer  Malgré l’absence de visibilité à moyen-terme et la stagnation, voire la baisse, des prix des marchés de travaux, les entreprises maintiennent leurs effectifs et remplissent leurs objectifs élevés en matière d’apprentissage. A ce titre, la FFB reconduit son opération « 15 000 bâtisseurs » et la FRTP IDF œuvre en faveur de l’attractivité des métiers avec son opération #DirectionTravauxPublics qui promeut les métiers et formations de la filière.  Pour tenir le cap, le remboursement du PGE qui pourra être différé d’une année supplémentaire, voire plus, est une bonne nouvelle. Mais en cette période d’incertitudes, ce n’est pas le bon moment pour ajouter du flottement. La règlementation environnementale (RE 2020) va perturber la filière construction dans le choix des matériaux et équipements. Les professionnels du secteur demandent à jouer la carte de la complémentarité des différents modes constructifs. De plus, il faut miser sur le recyclage et la valorisation des déchets de chantier en circuits-courts et des ouvrages démonstrateurs.  Source : CCI Paris Ile-de-France
Il y a 4 ans et 131 jours

Habiter autrement dans les petites villes de demain

Le 1er octobre 2020, Jacqueline Gourault a annoncé le lancement du programme Petites Villes de demain, porté par l’Agence nationale de cohésion des territoires (ANCT). Ce programme est une véritable boîte à outils qui permet aux villes de moins de 20 000 habitants de bénéficier d’un soutien spécifique de l’État et de ses partenaires pour leurs projets de revitalisation. En février 2021, une consultation lancée pour deux mois auprès des communes en constitue la première étape et répond à un double objectif : identifier les besoins nécessitant un soutien public pour concevoir et déployer des projets d’habitat innovant, en particulier inclusif en cœur de ville et identifier des initiatives et des conditions de réussite pour favoriser le partage d’expérience et d’initiatives entre petites villes de demain. Un groupe de compagnonnage entre élus intéressés et mobilisés autour des enjeux de l’habitat et de la transition démographique sera mis en place dans le cadre du club Petites Villes de demain, en s’appuyant sur des territoires pionniers en la matière.
Il y a 4 ans et 133 jours

Un configurateur FDES des produits en bois de France

A la demande des scieurs et industriels de la transformation du bois et grâce aux soutiens du Ministère de l’Agriculture, de l’ADEME, de l’alliance HQE-GBC et de FBF, la Fédération Nationale du Bois a mis en place un configurateur de FDES dédiés aux produits en bois d’origine France. Les FDES configurables ou configurées par DE-boisdefrance.fr concernent tous les produits fabriqués en France issus de ressource française. DE-boisdefrance.fr permet également d’identifier l’origine nationale du bois et donc d’améliorer la traçabilité des produits dans un projet pour mieux répondre aux  nouveaux enjeux de la RE2020.  https://www.de-boisdefrance.fr  
Il y a 4 ans et 133 jours

Visio-conférence : définition des sections de la gamme Bois des Alpes

L’association «Bois des Alpes» a mandaté Olivier GAUJARD, consultant expert en construction bois et biosourcée, pour proposer une stratégie visant à atteindre l’objectif de construire massivement des immeubles multi-étages en bois certifié du Massif Alpin. À partir de ce travail et pour construire ensemble une offre exigeante et adaptée, l’association Bois des Alpes a lancé une série de dix rendez-vous «Les Nouvelles Matinales». La deuxième session qui aura lieu le vendredi 19 février 2021, en visio-conférence, de 9h à 12h sur la thématique : Définition des sections de la gamme Bois des Alpes Pour s’inscrire : https://forms.gle/GsjFKjGnC8A8ry4f7  
Il y a 4 ans et 133 jours

Guide : « La pathologie des fenêtres »

CSTB Editions vient d’éditer le guide « La pathologie des fenêtres » dans la collection « Pathologies des bâtiments », en partenariat avec l’AQC. L’analyse de la pathologie des fenêtres est un sujet rendu complexe par le développement spectaculaire des technologies, des modes de mise en œuvre, des modes de calfeutrement et de fixation, et des fenêtres durant les dernières années. L’objectif de ce guide est d’étudier les principaux désordres affectant les fenêtres en analysant leurs origines et leurs causes. Les auteurs proposent pour chaque risque de pathologie des solutions correctives et préventives en aidant à bien choisir les produits et à maîtriser leur mise en œuvre. Les désordres étudiés concernent tous types de produits, toutes natures de matériaux (aluminium, bois, PVC) et les différents modes de mise en œuvre, en chantier neuf ou en rénovation.
Il y a 4 ans et 133 jours

Economie circulaire : un éco-lieu inédit

Acteur associatif majeur de l’économie circulaire et de l’insertion, le réseau Envie s’apprête à ouvrir « Envie Le Labo », un éco-lieu solidaire et associatif, à Paris 20e. Sa vocation : apporter des solutions concrètes aux citoyens pour les accompagner vers des modes de vie et de production durables, au sein d’une construction exemplaire. Envie Le Labo, ce sont 560m2 de bâtiment écologique et frugal. Pour la construction, tout en respectant un budget limité, Envie a privilégié le recours à des matériaux durables. Pour la structure du bâtiment, des matériaux naturels, principalement le bois sur 70% de la surface du bâtiment. Pour l’aménagement intérieur du bâtiment, des matériaux de construction et équipements de réemploi (façade en bois de réemploi, équipements de plomberie et sanitaires, portes, mobilier, etc) ainsi que des matériaux récupérés (bois, verre, hublots de lave-linge) pour fabriquer des cloisons et du mobilier sur mesure. Les finitions du bâtiment sont en matériaux bruts. Envie Le Labo dispose aussi d’une toiture végétalisée permettant de retenir l’eau de pluie pour éviter de saturer le réseau d’égout, de baisser la température en période de canicule (ilot de fraicheur) et de favoriser la biodiversité. Envie Le Labo a pu éviter d’avoir recours à 20 tonnes d’éléments neufs, soit 45% en masse de la totalité des matériaux et objets destinés à son aménagement intérieur. Envie a souhaité confronter son approche empirique du réemploi, et plus largement de la circularité dans le bâtiment à des experts à travers la conduite d’un bilan de circularité, dans l’objectif d’évaluer ses résultats et de partager son retour d’expérience.  photo : Tarik YAÏCI Prochainement : Envie Le Labo
Il y a 4 ans et 133 jours

Les Compagnons du Tour de France ouvrent leurs portes du 17 au 27 Février

Le réseau des Compagnons du Tour de France propose des formations qualifiantes en format court (7-8 mois) ou long (4 à 8 ans pour le Tour de France). Des dates de rentrée sont proposées tout au long de l’année pour permettre à chacun de concrétiser son projet professionnel, pour les futurs apprentis, les lycéens, les salariés, les demandeurs d’emploi mais aussi les personnes en reconversion professionnelle. Les établissements de formation sont présents sur tout le territoire français. Pour découvrir leur offre de formation, pendant 10 jours, les Compagnons du Tour de France organisent des webinaires et des portes ouvertes régionales sur rendez-vous, inscriptions sur : www.compagnonsdutourdefrance.org
Il y a 4 ans et 135 jours

La métamorphose du Musée des tissus de Lyon a commencé

Le Musée des Tissus de Lyon va être complètement métamorphosé sous la direction de l’architecte Rudy Ricciotti, dont le projet a été retenu en janvier 2021. Un nouveau bâtiment censée rappeler un tissu flottant au vent permettra de créer un nouvel espace d’exposition de 2000 m², dont 1000 m² d’expositions temporaires.  Le patrimoine existant, axé autour des deux hôtels particuliers Villeroy et Lacroix-Laval sera préservé et embelli. Perle architecturale du XVIIIe siècle, l’hôtel de Lacroix-Laval va être entièrement restauré et mis en valeur : rénovation des façades et toiture, renforcement des planchers, mise aux normes du bâtiment dont l’accessibilité, pour ensuite travailler dans le cadre du projet global sur le parcours scénographique. L’hôtel de Villeroy, bâtiment non protégé au titre des monuments historiques, qui a déjà connu plusieurs modifications au cours des siècles, va également être restauré. Une construction reliera les deux hôtels XVIIIe et servira d’accueil et de distribution de l’ensemble du nouveau musée. Les travaux dits de de clos et couvert ont démarré pour assurer l’étanchéité à l’eau et à l’air de l’hôtel de Lacroix-Laval. Façade et la toiture seront concernées par ces interventions. Les derniers aménagements remontent aux années 1960. L’ensemble de ces actions vise à préparer l’édifice aux futurs aménagements du projet global. La deuxième phase du projet, avec la construction de nouveaux espaces reliant l’hôtel de Villeroy à celui de Lacroix-Laval, devrait débuter en 2023. Visuel : Agence Rudy Ricciotti  
Il y a 4 ans et 135 jours

Des dizaines de milliers d’altérations sur la Tapisserie de Bayeux

Classée Monument Historique depuis 1840 et inscrite depuis 2007 au registre « Mémoire du Monde » de l’UNESCO, la Tapisserie de Bayeux est considérée aujourd’hui comme le plus important monument des arts textiles de la période romane, mais aussi comme un témoignage capital sur la conquête de l’Angleterre par le duc Guillaume de Normandie en 1066 qu’elle relate. Un constat d’état a été réalisé par une équipe de huit restauratrices spécialisées dans les textiles anciens durant le mois de janvier 2020. L’examen direct de l’œuvre a nécessité sa manipulation afin que l’équipe des restauratrices puisse faire ses observations sans l’interface de la vitrine. L’objectif de l’étude préalable était de dresser un constat d’état précis des dégradations ou interventions survenues au cours des siècles pour améliorer la connaissance matérielle de l’œuvre et optimiser ses conditions de conservation. Chaque altération repérée a été reportée directement sur le Système d’Information Documentaire Spatialisé (SIDS), développé sur-mesure pour la l’ouvrage. Les 68,38 mètres de longueur de la Tapisserie ont fait l’objet d’un examen attentif. Chaque jour, chaque restauratrice étudiait environ 1 mètre de la broderie et de son support en toile de lin pour en analyser les dégradations. À l’issue de son étude, l’équipe des restauratrices a notamment relevé 24204 taches, 16445 plis, 9646 manques dans la toile ou les broderies, 30 déchirures non stabilisées, une fragilisation plus importantes des premiers mètres de l’œuvre. Certaines altérations sont les témoins de l’Histoire de l’œuvre, elles seront donc conservées à moins qu’elles ne constituent un risque d’aggravation de son état. À titre d’exemple, la présence de trous de clous inhérents à d’anciens accrochages, des réparations de la toile réalisées dans le passé, ou encore des tâches de cire provoquées par l’éclairage à la bougie dans la cathédrale, ont pu être répertoriées. Dans le cadre du projet de rénovation du musée, le comité scientifique en charge du suivi des opérations de conservation-restauration a estimé qu’une restauration de l’œuvre était nécessaire. Elle devrait être programmée à l’horizon 2024 quand l’établissement muséal actuel devra fermer ses portes au public pour entrer en phase de travaux. Le but de cette opération sera de stabiliser les altérations structurelles telles les déchirures, de procéder à un dépoussiérage précis de l’œuvre et surtout de limiter les tensions pesant aujourd’hui sur la toile de lin médiévale, causées notamment lors de restaurations anciennes. Dans le cadre de la rénovation du musée, la DRAC de Normandie est aujourd’hui engagée dans la commande d’une étude afin de déterminer les modalités d’extraction de l’œuvre de son lieu actuel et les conditions de sa restauration ; les caractéristiques d’une nouvelle vitrine de présentation pour l’œuvre. Cette nouvelle vitrine devra permettre d’optimiser les conditions de conservation et d’exposition de ce chef d’œuvre du Moyen Age.   Photo : ville de Bayeux
Il y a 4 ans et 135 jours

Vaste restauration de l’orgue de la cathédrale de Reims

La DRAC Grand Est va lancer la restauration de l’orgue de tribune de la cathédrale de Reims. Il s’agira de conserver l’esthétique musicale de l’instrument, tout en améliorant les performances sonores et en préservant l’intégrité de la tribune et des buffets anciens classés au titre des Monuments historiques. L’orgue étant destiné à être joué lors de manifestations importantes, cette restauration s’accompagne de la réalisation d’une console mobile. La partie instrumentale, de facture néoclassique, a été conçue par Victor Gonzalez en 1937, pour s’adapter aux buffets anciens, dont les dispositions sont héritées de remaniements successifs, les plus importants étant datés des XVe, XVIe et XVIIe siècles. Malgré un entretien régulier durant le XXe siècle, l’instrument devient difficilement jouable dès les années 1990, sa mécanique révélant ses faiblesses. Si une campagne mineure a été réalisée en 2010-2011 pour que l’orgue puisse être entendu lors des célébrations du 800e anniversaire de la cathédrale, l’instrument a beaucoup souffert de la sécheresse de 2018 et n’est aujourd’hui presque plus utilisé. 6 000 tuyaux sont à restaurer en 30 000 heures de travail et 42 mois de chantier. Les premiers mois du chantier seront consacrés aux études complémentaires destinées à préciser l’implantation de l’échafaudage et les descentes de charge. L’installation de ce dernier devrait débuter courant avril, s’en suivront des tests acoustiques, puis la dépose de la partie instrumentale, qui sera restaurée pendant plus d’un an et demi dans l’atelier du facteur d’orgues Pascal Quoirin, situé dans le Vaucluse. Sur place, le chantier ne sera pas pour autant inactif : les voûtes et les maçonneries environnantes feront l’objet d’un nettoyage, puis les buffets et la tribune d’un traitement sur place. Maîtrise d’ouvrage : Direction régionale des affaires culturelles Grand Est Maîtrise d’œuvre : Eric Brottier Restauration de la partie instrumentale : SARL Orgues Quoirin Restauration du buffet : Groupement EURL Atelier Gabriel Quoirin ; EI Alice Quoirin Photo : Michel Feck – Direction régionale des affaires culturelles Grand Est  
Il y a 4 ans et 135 jours

Le jardin de Monet à Giverny : Histoire d’une renaissance

La maison et les jardins de Claude Monet à Giverny rouvriront leurs portes au public le 1er avril 2021.  Une nouvelle saison fidèle à l’esprit du maître des lieux et marquée par la publication du livre du récit de la restauration des jardins par Gilbert Vahé, chef jardinier du domaine de 1976 jusqu’en 2018. Si les livres consacrés à Claude Monet foisonnent, celui de Gilbert Vahé fera référence. « Cet ouvrage était indispensable, confie Hugues R. Gall, directeur de la Fondation Monet. « Il conte, avec force détails, cette renaissance que nous devons au travail incroyable et complet de Gérald Van der Kemp et Gilbert Vahé. Ensemble, ils ont redonné à cet endroit l’esprit de Monet et en ont fait un lieu de mémoire incontournable».  Coédition Fondation Claude Monet – Gourcuff/Gradenigo  
Il y a 4 ans et 136 jours

CEE : des changements inadmissibles pour les professionnels

La Direction de l’Énergie et du Climat vient de faire parvenir les projets de texte pour l’avenir du dispositif CEE, moteur principal du secteur de la rénovation énergétique. Les coups de pouce pour les actions d’isolation concernant les planchers, les combles devraient disparaitre dès la fin juin 2021, le remplacement des chaudières gaz et des convecteurs électriques, en décembre 2021. Les bonifications destinées aux ménages très modestes et modestes devraient être limitées à hauteur de 25% du total du dispositif (soit 5 milliards d’euros sur les 20 milliards attribués aux actions de CEE). En 5 mois, les professionnels que sont les artisans, installateurs, distributeurs de la filière de la rénovation énergétique ne peuvent pas s’organiser pour mettre en place une massification des offres dédiées à la rénovation globale (formation, qualification…) et transformer leur modèle économique actuel. Ce sont près de 10 000 emplois directs et 40 000 emplois indirects qui sont menacés. Ce sont aussi 200 M€ d’investissements de la filière rendus infructueux et 1,3 Milliard €/an de perte de chiffre d’affaires sans tenir compte du changement de modèle économique qu’il a fallu mettre en place pour les coups de pouce. Ce coup d’arrêt impactera près de 32% des CEE délivrés sur la dernière période. Le Syndicat de la rénovation énergétique Symbiote qui représente plus de 100 entreprises d’isolation et de chauffage ainsi que des distributeurs et des industriels souhaite proposer (indépendamment du niveau d’objectif de la Période P5) un report au 31 Décembre 2022 de l’arrêt des coups de pouce pour structurer la filière professionnelle (modèle économique, formation, offres…)  à l’ approche de la rénovation énergétique globale. Il proposer et travaille à une solution alternative équivalente au coup de pouce dans un souci de maintien des objectifs d’économies d’énergie, de massification de la rénovation énergétique et de la conservation des emplois ruraux et régionaux. Il faudrait réintégrer les travaux combles et planchers dans MaPrimeRénov pour accélérer la massification des rénovations globales permettant ainsi de réaliser au plus vite les objectifs gouvernementaux de rénovation du parc immobilier français.
Il y a 4 ans et 136 jours

Le granulé de bois se prépare à chauffer le collectif

Pour identifier au mieux le marché du chauffage avec les granulés de bois dans le collectif et évaluer les zones de pertinence économique des installations, Propellet a mené une étude. Aujourd’hui, le marché du granulé domestique (poêles et chaudières) représente 95 %. En 2019, la consommation cumulée de granulé pour le secteur collectif et industriel s’élevait à 70 000 t/an, soit moins de 5 % de la consommation de granulé de bois en France. Hors CPCU (Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain), le granulé représente seulement 2% de l’énergie dans les chaufferies collectives et industrielles au bois alors que le nombre de chaufferies « bois » représente près de 20% de l’ensemble. La très large majorité d’entre elles est fournie par le bois déchiqueté (plaquettes forestières, connexes des industries du bois, broyats de bois en fin de vie…). Le paysage français dans le chauffage collectif et industriel au granulé est marqué par la prédominance des chaudières de petites et moyennes puissances. Dans le secteur collectif / industriel, le CIBE recense, pour 2018, un parc de 1 156 chaufferies au granulé de bois de plus de 50 kW pour une puissance cumulée de 178 MW. Plus de 90% des chaudières au granulé ont une puissance inférieure à 300 kW. Les récentes annonces du gouvernement concernant l’interdiction d’utiliser du gaz dans les logements collectifs neufs à partir de 2022 (RE2020) vont permettre d’accélérer le développement de ce marché. La filière bois énergie est prête. En 2019, la France a produit 1.6 million de tonnes de granulés bois. Grâce à de nouveaux projets d’usine, la capacité devrait atteindre les 2 millions de tonnes d’ici 2 à 3 ans. Au-delà du passage obligatoire à la sobriété énergétique qui diminuera les besoins, les perspectives sont rassurantes puisque la ressource issue de la forêt est abondante. L’accroissement naturel de la forêt est de 10 % par an en volume et il n’est prélevé pour tous les usages (bois d’œuvre, bois d’industrie, bois d’énergie) que la moitié de cette progression. Les grandes tendances d’un point de vue financier après analyse Face au fioul domestique (95 €TTC/MWhPCI), les chaufferies dédiées au bois sont systématiquement compétitives. Face au gaz naturel (55€TTC/MWhPCI), à contrario, les chaufferies dédiées au bois ne sont compétitives que dans de rares cas : établissements scolaires, sanitaires et sociaux ou résidentiels collectifs par exemple. Lorsque les deux solutions bois sont comparées entre elles, la solution « granulé » devient plus pertinente lorsque l’intermittence augmente ou pour satisfaire de faibles besoins thermiques. Plus le prix de l’énergie fossile utilisée en appoint est élevé, plus importante est la zone de pertinence de la solution granulé : avec le granulé, seuls 10 % des besoins sont couverts par l’énergie d’appoint contre 15 % pour la solution plaquette. Ce qui représente une réduction de 33% du recours à cette énergie d’appoint. Une réflexion globale à mener sur les réseaux de chaleur bois dans les territoires ruraux. Photo : Froling Source : Propellet  
Il y a 4 ans et 138 jours

Action Logement et le gouvernement ont décidé d’amplifier les interventions du Groupe

Au terme de discussions menées depuis début décembre avec le ministère du Logement, le ministère de l’Economie, des finances et de la relance, le ministère délégué aux Comptes publics, les Partenaires sociaux d’Action Logement s’engagent sur le fondement d’un constat partagé : la crise a fait émerger de nouvelles priorités en matière de logement. Prenant appui sur les résultats de la Convention quinquennale 2018-2022 et du Plan d’Investissement Volontaire, le Groupe, animé par sa vocation d’utilité sociale, a décidé d’adapter ses interventions au contexte d’urgence. Il renforce son soutien à la reprise économique et à la construction au service de l’attractivité des territoires et de l’emploi. Cet accord avec l’État, qui fera l’objet de la signature d’un avenant à la Convention quinquennale, comprend quatre axes majeurs d’intervention : 1.  Accompagnement de 20 000 salariés accédant à la propriété d’un logement neuf par le versement d’une aide de 10 000 € sous conditions de ressources et de nature de l’acquisition. 2. Soutien supplémentaire à la production de 250 000 logements sociaux et abordables en deux ans pour 1,17 Md€ dont 250 millions d’euros en prêts et 450 millions d’euros en subventions, pour la production de logements abordables. 145 millions d’euros de prêts et 65 millions d’euros de subventions pour financer 14 000 places en résidences et logements pour jeunes actifs et étudiants auxquels s’ajoutent 10 millions d’euros de subventions pour financer des logements en colocation. 250 millions d’euros en prêts ou subventions, pour financer 2 000 logements et favoriser par des interventions de l’Association Foncière Logement, la mixité sociale en zones détendues dans les quartiers prioritaires de la ville et dans les centres anciens marqués par l’habitat indigne. 3. Sécurisation des parcours et accompagnement des jeunes et des salariés en augmentant le montant de l’enveloppe destinée à l’accompagnement des salariés en difficulté, en plus de la poursuite du versement de l’aide à la prévention des loyers impayés. En étendant le bénéfice de l’aide mobilité de 1 000 €, à tous les jeunes de moins de 25 ans munis d’un bail locatif, entrant en emploi, rémunérés entre 0,3 et 1,1 SMIC. En élargissant la garantie Visale à l’ensemble des salariés du secteur privé et agricole de plus de trente ans, gagnant moins de 1 500 euros nets par mois pour favoriser leur accès à un logement locatif dans le secteur privé. 4. Rénovation Urbaine Mobilisation de 1,4 milliard d’euros supplémentaires pour intensifier les opérations de rénovation urbaine et de mixité sociale portées par l’ANRU dans les quartiers prioritaires de la ville, qui permettra avec la contribution de l’Etat et du mouvement Hlm de porter le montant du NPNRU de 10 à 12 milliards d’euros. Le Gouvernement et les Partenaires sociaux vont désormais entamer des discussions pour poursuivre la modernisation du modèle d’Action Logement et des relations entre l’État et le groupe.
Il y a 4 ans et 138 jours

Responsabilité Élargie du Producteur : le projet dénote d’une méconnaissance de la filière

Les déchets inertes du bâtiment issus des matériaux minéraux bénéficient ainsi, depuis plus de 25 ans, d’unefilièrederepriseettraitementpermettantunevalorisationdesdéchetsàhauteurde76%. Un taux très élevé atteint grâce, notamment, aux 1 500 sites qui maillent l’ensemble du territoire auxquels s’ajoutent 471 usines d’enrobés qui recyclent 76% du stock des agrégats récupérés sur les chantiers routiers, et à une expertise reconnue. Malgré les excellents résultats obtenus par la filière de recyclage du secteur, le Gouvernement vise à soumettre les déchets inertes du bâtiment à la REP. Il prévoit, en particulier, la gratuité de la reprise des déchets de la construction et de la déconstruction sur les chantiers dont le financement serait assuré par le paiement d’une écocontribution par les metteurs sur le marché. L’UNICEM s’inquiète de la complexité et du coût du dispositif administratif à créer pour synchroniser la multitude de flux physiques (33 millions de tonnes de déchets) et financiers (près de 700 millions d’euros) et surtout de la déconnexion, du non-sens, de cette approche avec les réalités du terrain et des chantiers. Les conclusions de l’étude de préfiguration réalisée très récemment par l’ADEME ignorent le réseau de 1 500 points de collecte de déchets inertes, ce qui pourrait, en outre, menacer la pérennité de nombreux sites avec de graves conséquences sur des emplois, majoritairement situés en zones rurale et péri-urbaine. L’industrie des carrières et matériaux regrette profondément de ne pas être écoutée et déplore le manque de considération pour une filière mature et responsable. L’UNICEM et ses partenaires s’interrogent également sur le fondement même de cette REP et sur la vision du Gouvernement qui présente la reprise gratuite des déchets de produits et matériaux de construction comme la solution afin de réduire le nombre de dépôts sauvages. Un diagnostic erroné pour l’industrie des carrières et matériaux qui considère que les dépôts sauvages sont principalement le fait de particuliers ou d’entrepreneurs peu scrupuleux ou exerçant leurs activités dans des conditions illégales (travail dissimulé) et non des professionnels du secteur. Par ailleurs, l’UNICEM met en place des actions concrètes pour lutter contre les décharges sauvages et elle se tient à la disposition des pouvoirs publics pour les rappeler au besoin. Au regard de ces différents points, l’UNICEM sollicite le Gouvernement pour la mise en place d’une concertation réelle et sérieuse avec tous les acteurs dont Routes de France et le SEDDRe et demande, en premier lieu, le retrait des déchets inertes du périmètre de la REP.
Il y a 4 ans et 141 jours

Une table ronde en ligne autour de la ressource bois dans l’architecture

Organisée dans le cadre de l’édition 2021 du concours Archi’bois, la table-ronde « DE QUEL BOIS JE CONÇOIS ? LES ENJEUX DE LA RESSOURCE BOIS DANS L’ARCHITECTURE » interrogera la place de la ressource bois dans l’architecture face aux défis écologiques actuels. Elle sera animée par Stéphanie Obadia, journaliste et conférencière spécialisée dans la construction et le bâtiment. Avec : Jean-François Dhôte, directeur de recherche INRA Jérôme Martinez, responsable de Bois de France ; Christophe Aubertin, architecte (Studiolada) ; Marie Schweitzer, architecte-charpentière (présidente du jury 2020) et Marie Jorio, coordinatrice générale de France Bois 2024. Le 9 février 2021 à 17h.
Il y a 4 ans et 141 jours

Commercialisation des bois : l’ONF vigilant

L’ONF vient de publier sa nouvelle note de conjoncture économique dans le contexte de crise sanitaire et de crise climatique. L’office continue de commercialiser les bois scolytés d’épicéa, dans la région Grand Est, par exemple, on estime à 3,3 millions de m3 les bois déclassés en 2020 dont 1,8 million de m3 d’épicéa. Les dépérissements n’épargnent paś les frênes touchés par la chalarose et les hêtres. « Nous portons une vigilance accrue sur le chêne, qui dans certains secteurs montre des signes d’inquiétude. Il faut éviter que cette essence ne rentre aussi en crise », explique Aymeric Albert, chef du département commercial bois à l’ONF. Concrètement, les forestiers surveillent ces peuplements et agiront aux premiers signes pour protéger et récolter ces bois de grande valeur. « Notre deuxième chantier de l’année est d’accompagner les acheteurs de bois dans la crise économique. Nous devons adapter nos ventes à leurs besoins pour éviter une sous-offre ou une sur-offre », continue-t-il. Autrement dit, l’établissement doit être réactif pour répondre à la demande et ne pas inonder certains marchés saturés (bois énergie). Ce qui passe aussi par un ajustement des contrats d’approvisionnement en bois des clients. Ces contrats pluriannuels sont rediscutés en quantité et en prix, au cas par cas, depuis le début de la crise Covid. L’amélioration du site web Ventesdebois.onf.fr est le 3e dossier majeur des équipes commerciales de l’Office. Objectif 2021 : rendre plus efficace ce site de ventes en ligne de bois issus des forêts publiques. Sont prévues des améliorations ergonomiques, la création d’un espace client pour s’abonner et recevoir des alertes SMS ou mail selon le type de bois recherché ou encore une meilleure visibilité sur le calendrier.
Il y a 4 ans et 141 jours

Le Groupe ISB investit sur ses sites industriels et logistiques

Pour servir sa marque SILVERWOOD, le Groupe ISB investit 1,45 million d’euros en 2020 dans l’augmentation de ses capacités de production. Il accompagne ses deux activités : la transformation de bois rabotés et le trading de bois bruts, produits de structure et panneaux, dans le but de mieux répondre à ses clients. Le programme d’investissement a représenté le montage d’une ligne de rabotage, opérationnelle sur le 1er semestre 2021 et le montage d’un tunnel autoclave pour augmenter la capacité de traitement des produits sortis d’usine sur le site d’Honfleur. Sur le site de Saint-Malo, le montage d’une ligne de rabotage pour raboter des profils complexes à destination de la finition (peintures, saturateurs). Le Groupe a fortement recruté dans cette période afin d’accompagner l’accroissement de ses capacités de production (environ 30 personnes en 2020). Par ailleurs, un accord d’entreprise a été conclu avec les partenaires sociaux pour travailler la nuit sur les sites de Moult, Honfleur et Nantes sur des périodes définies afin de répondre aux besoins de l’activité du Groupe. La capacité logistique a, en outre, été repensée en centralisant et spécialisant les plateformes nationales de distribution des bois rabotés. Pour sa marque SINBPLA, le Groupe ISB va s’appuyer sur 3 grandes plateformes logistiques portuaires à Honfleur, Nantes et Rochefort pour régionaliser son activité trading. Un plan de stock a été construit pour répondre aux besoins locaux de chaque marché. Ces 3 plateformes s’appuient sur des infrastructures portuaires solides. Le Groupe ISB va d’ailleurs renforcer ses infrastructures pour augmenter ses capacités logistiques avec un investissement de 600 000 euros en 2021. Concrètement, cette évolution logistique représente sur le site d’Honfleur, un nouvel AOT supplémentaire d’une superficie de 20 000 m2 et deux bâtiments légers de 2 500 m2 chacun pour accueillir du stockage. Sur le site de Nantes, le montage d’un bâtiment de 2 500 m2, le doublement de la capacité de traitement classe 2 et l’arrivée d’une nouvelle calibreuse pour les produits de structure. Sur le site de Rochefort, 1 bâtiment de 1 500 m2 pour augmenter la capacité de stockage et d’une piste résinée pour les traitements classe 2. Ce site va également faire l’objet d’un programme d’investissement conséquent sur trois ans ayant pour but de moderniser son outil de production (nouvelles machines), d’équiper ses machines de système de détection/extension d’incendie et de maîtriser plus fortement son empreinte environnementale. Lauréat du plan France Relance, le Groupe a reçu une subvention de l’Etat qui va venir soutenir les investissements déjà lancés dont certains vont permettre de réduire de manière conséquente sa consommation d’énergie. Cette aide, d’un montant de 800 000 euros, devrait également accélérer un projet d’investissement de nouvelles machines dans le but d’élargir son offre de produits de structure bois et des services associés.
Il y a 4 ans et 142 jours

Nouveau colori pour panneaux fibres-ciment

Lancée en 2006, la gamme fibres-ciment EQUITONE [tectiva] connaît un succès croissant et ne cesse de se développer pour répondre aux attentes des architectes. Ces panneaux se distinguent par un aspect brut qui met en valeur le caractère originel du fibres-ciment. Equitone a consulté les architectes du monde entier pour développer le nouveau coloris EQUITONE [tectiva] TE85 Graphite. Sélection des pigments, stabilité de la couleur… toutes les options ont été validées lors de groupes de travail, afin de créer le coloris le plus sombre de la gamme. Teinté dans la masse,les panneaux se prêtent facilement à la créativité et permettent aux architectes de réaliser des designs inédits. Ce petit dernier de la famille bénéficie des mêmes spécifications techniques que ses ainés : Classification au feu A2,s1,d0 : Ininflammable, pas de propagation du feu. Insonorisant Résiste aux températures extrêmes et au gel Résiste à l’eau (si conforme aux directives d’application) Résiste à de nombreux organismes vivants (champignons, bactéries, insectes, vermines, etc.) Résiste à de nombreux produits chimiques Respectueux de l’environnement, pas d’émissions de gaz nocifs Panneaux robustes et rigides
Il y a 4 ans et 142 jours

La brique au cœur d’un programme immobilier dans les Hauts-de-France

Marquette-lez-Lille (Nord), accueillera fin 2021 de nouveaux habitants grâce à un nouveau programme immobilier mixte au cœur de la métropole lilloise, en bordure de la Deûle. Cette opération baptisée « Reflets Rivéo » portée par Spie batignolles immobilier et Ville Renouvelée, en co-promotion, est en cours de construction par les équipes de Spie batignolles nord. La brique, matériau caractéristique du nord de la France, fait partie intégrante de l’architecture de la nouvelle résidence. Deux cabinets d’architecture, MG AU et PLATO, ont été associés pour ce projet. Afin d’offrir un haut confort de vie, les architectes ont conçu un projet avec des matériaux soignés, des intérieurs très lumineux, des extérieurs généreux vecteurs d’échanges, de partages, de bien être avec un programme privilégiant des logements avec une mixité d’offres et de foyers. L’apport de lumière naturelle est prépondérant avec de vastes baies vitrées, lesquelles permettront également aux futurs habitants de profiter d’une vue imprenable sur les rives de la Deûle. Chaque appartement est agrémenté d’un extérieur, de larges terrasses, de confortables balcons et même des jardins, pour profiter pleinement d’un cadre naturel exceptionnel. Le programme a été pensé avec la MEL et la ville de Marquette-lez-Lille, pour offrir aux futurs habitants un espace de ville agréable et connecté à la nature.
Il y a 4 ans et 142 jours

Concours mondial de construction en terre crue et fibres végétales

Les Grands Ateliers et amàco, en partenariat avec CRAterre et l’ETH de Zurich, mettent à l’honneur l’architecture frugale et organisent le TERRAFIBRA Award, sous le patronage de la chaire UNESCO « Architectures de terre, cultures constructives et développement durable ». Ce prix mondial souhaite mettre en valeur les propriétés esthétiques, les avantages constructifs et les bénéfices environnementaux de 40 bâtiments pensés et construits avec de la terre crue, des fibres végétales ou les deux. S’inscrivant dans la continuité des deux prix TERRA Award 2016 et FIBRA Award 2019, cette troisième édition met sur le devant de la scène la mixité des matériaux dans l’architecture contemporaine. Ce nouveau rendez-vous permettra de faire découvrir les matériaux bio et géo-sourcés à un vaste public mais également d’encourager le développement des filières locales. Dépôt de candidature en ligne avant le 3 mars 2021. https://terra_fibra_award.wiin-organizers.com/fr/competitions/5f521ea9c69a6a06d9d38e59  
Il y a 4 ans et 143 jours

Un sarcophage en plomb à Arras

Un sarcophage antique en plomb, mis au jour à l’occasion d’un diagnostic archéologique réalisé en juillet 2020 à Arras, a été ouvert mardi 19 janvier 2021 sous la surveillance d’un conservateur-restaurateur du métal du Centre de conservation et d’Étude (CCE) de Ribemont-sur-Ancre dans la Somme en présence de Luc Vallin et Laetitia Maggio, conservateurs du patrimoine au Service régional de l’archéologie (SRA) de la Drac Hauts-de-France. Le squelette est actuellement en cours de fouille et fera l’objet d’une étude anthropologique à la Direction de l’archéologie du Pas-de-Calais. Suite à la demande d’extension d’un supermarché rue Auphelle à Arras, le Service régional de l’archéologie de la Drac Hauts-de-France a prescrit un diagnostic archéologique afin de préciser le potentiel du terrain. A ce titre, seule une petite partie du terrain prévue pour l’aménagement a été ouverte, soit ici 6%. Une nécropole antique est partiellement connue dans ce secteur sud de la ville d’Arras par des attestations anciennes. Plusieurs sépultures ont déjà été mises au jour épisodiquement, depuis un siècle, au rythme de l’urbanisation du secteur. Par ailleurs, les nécropoles antiques sont traditionnellement installées en dehors des villes, or nous sommes en périphérie de Nemetacum, la ville d’Arras antique Le diagnostic a été réalisé par le service archéologique d’Arras, sous la responsabilité de Mathieu Béghin et sous le contrôle des services de l’État. Parmi les 43 sépultures à inhumation antiques repérées, seules quelques-unes ont été intégralement fouillées dont une contenait un sarcophage en plomb d’un poids de 400 kg. Une découverte rare dans le Pas-de-Calais, en effet 3 sarcophages en plomb ont été découverts antérieurement à Arras sans être conservés après leur découverte. A Amiens, une trentaine de sarcophages en plomb ont déjà été mis au jour et plusieurs autres dizaines dans le reste de la Gaule, en particulier dans les grandes villes antiques. Daté du IVe siècle après J.-C. (Bas-Empire romain), ce sarcophage en plomb témoigne du statut privilégié du défunt, car si le matériau est peu onéreux, la mise en forme et le décor sont plus coûteux. Les clous retrouvés autour du sarcophage prouvent que ce dernier était contenu dans un coffre en bois qui s’est décomposé avec le temps. Le poids des gravats en calcaire reposant sur le coffre après l’inhumation a donc porté à un moment uniquement sur le sarcophage en plomb, provoquant son affaissement et sa déformation. Ce type d’inhumation dans la région se rencontre uniquement entre la fin du IIe siècle et le IVe siècle ap. J.C. Le décor géométrique composé de 8 motifs de baguettes croisées par deux ou trois est assez courant sur les sarcophages en plomb de cette époque. Aucun matériel funéraire accompagnant le défunt n’a par ailleurs été retrouvé.   Photo : Laetitia Maggio – Drac Hauts-de-France  
Il y a 4 ans et 143 jours

Mécénat : acquisition du Trésor de la Vôge pour le musée national de la Renaissance-Château d’Écouen

Le Trésor de la Vôge, témoignage exceptionnel d’orfèvrerie française de la Renaissance découvert en 2017, a rejoint les collections du musée national de la Renaissance-Château d’Écouen. Reconnu « œuvre d’intérêt patrimonial majeur », le Trésor de la Vôge se compose de deux coupes, une salière et cinq cuillères de la seconde moitié du XVIe siècle auxquelles s’adjoignent deux ceintures en argent (fin du XVIe siècle – début XVIIe siècle). Ces éléments principaux d’un service de table de la Renaissance ont été retrouvés fortuitement en 2017 lors de travaux dans une habitation particulière. Ces pièces d’usage en argent, aux formes et au décor simple, appartiennent très probablement à une seule commande comme en attestent leur poinçon identique et leur grande proximité stylistique. Outre le Trésor de la Vôge, on compte seulement deux autres trésors d’orfèvrerie civile de cette importance : le trésor de Trois Epis découvert en 1864 (conservé au musée Unterlinden de Colmar) et le trésor de Pouilly-sur-Meuse découvert en 2006 (acquis par le musée Lorrain de Nancy). En effet, rares sont les objets en métal précieux de la Renaissance qui ont subsisté, fondus pour la plupart pour faire face à des besoins économiques urgents ou pour suivre les évolutions du goût. Le château d’Ecouen participe au rayonnement et à la connaissance des arts décoratifs du XVIe siècle à travers de riches collections embrassant l’ensemble des pays, des styles et des techniques de l’Europe de la Renaissance. Le musée national peut présenter, grâce à une politique d’acquisition active en matière d’orfèvrerie française, l’un des ensembles les plus importants conservés en France. Le Trésor de la Vôge est la deuxième œuvre qualifiée d’intérêt patrimonial majeur après avis de la Commission consultative des trésors nationaux à rejoindre les collections conservées par le musée, après le Portrait d’Ulysse en émail peint par Léonard Limosin, acquis en 2012, également grâce au mécénat de la société Vygon. Implantée à Ecouen, Vygon soutient depuis de nombreuses années les projets menés par le musée national de la Renaissance ; son mécénat exceptionnel pour le trésor de la Vôge constitue une nouvelle manifestation de cet investissement constant au service du développement de la culture sur le territoire. Cette acquisition a été rendue possible grâce aux dispositions fiscales de la loi du 1er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations qui complètent celles de la loi du 4 janvier 2002 relative aux musées de France pour créer des conditions particulièrement favorables de mécénat d’entreprise pour l’entrée dans les collections publiques d’œuvres reconnues d’intérêt patrimonial majeur ou de trésors nationaux.   Photo : Ministère de la culture – O.Tavoso, Restaurateur du Patrimoine  
Il y a 4 ans et 143 jours

Lancement des inscriptions aux Wienerberger Brick Awards

Concours biennal d’envergure mondiales, les Wienerberger Brick Awards récompensent l’exceptionnelle diversité et la qualité de l’architecture moderne incarnées par des réalisations en terre cuite. Après le succès des précédentes éditions, Wienerberger annonce l’ouverture des candidatures de l’édition 2022. Les candidats seront évalués en fonction du concept et de l’esthétisme de leur projet mais aussi sur l’utilisation habile et novatrice des briques, tant en mur, qu’en toiture ou bien en façade et pavage. Une attention particulière sera également accordée à l’adéquation du projet par rapport au rendu final, au type de bâtiment, au contexte culturel ainsi qu’aux aspects de durabilité et d’efficacité énergétique. Les réalisations candidates vont concourir, au choix, pour l’édition 2022, dans cinq catégories : – Feeling at home Maisons familiales, maisons jumelées et petits ensembles résidentiels de haute qualité architecturale, proposant des espaces de vie confortable, sains et durables. – Living together Maisons multifamiliales, solutions résidentielles innovantes, prenant en compte les tendances et les défis de l’urbanisation tels que la rareté de l’espace, les défis sociaux et les nouveaux concepts de « vie commune ». – Working together Bâtiments commerciaux, bureaux et bâtiments industriels confortables, esthétiques et fonctionnels. – Sharing public spaces Lieux à des fins éducatives, sociales, médicales ou publiques, confortables, esthétiques et fonctionnels. – Building outside the box Des concepts innovants, des nouvelles façons d’utiliser la brique. L’utilisation de nouvelles technologies de construction, de nouvelles façons de maçonner, de briques sur mesure et/ou de nouvelles décorations. La période d’inscription sur la plateforme dédiée se termine le 8 avril 2021. Les cinquante projets choisis par un panel de journalistes et de critiques en architectures seront révélés sur le site des Brick Awards 2022 ainsi que sur les réseaux sociaux (Facebook et Instagram) à partir de l’automne 2021. Les lauréats 2022, élus par jury international d’architectes, seront communiqués, lors de la cérémonie de remise des Brick Awards, à la fin du printemps 2022. https://brickaward22.submit.to/register/  
Il y a 4 ans et 143 jours

Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins : l’arbre et le bois à l’honneur

L’arbre et l’utilisation durable du bois seront à l’honneur cette année pour les Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins. Le patrimoine de pays, c’est le patrimoine vernaculaire, de proximité, celui de la vie quotidienne d’autrefois. Il souffre du désavantage d’être mal connu ou méconnu des publics. Un patrimoine que ces journées visent à mettre en lumière grâce à une large ouverture au public et un thème fédérateur : L’arbre, vie et usages. Les passionnés par les territoires et leurs savoir-faire, peuvent devenir organisateur d’animation et faire découvrir leur patrimoine local au public. Depuis 23 éditions, les Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins sont soutenues par de grandes associations de protection du patrimoine et par les initiatives en tant qu’organisateurs d’animations de particuliers, associatifs, professionnels, artisans, collectivités… Manifestation le samedi 26 et/ou dimanche 27 juin 2021, inscription avant le 15 avril 2021. S’inscrire
Il y a 4 ans et 144 jours

Etude Ademe : les clés pour atteindre une rénovation performante

L’ADEME a étudié les conditions techniques permettant la rénovation des maisons individuelles au niveau Bâtiment Basse Consommation en moyenne nationale. Ce niveau, fixé par la Stratégie nationale bas carbone, est celui que doit atteindre le parc des maisons individuelles, pour respecter les objectifs de neutralité carbone à l’horizon 2050. La tendance actuelle des ménages français, analysée dans l’enquête TREMI pour la période 2016-2017, montre que 75% des travaux de rénovation en maisons individuelles n’ont pas permis de changer de classe de DPE. Il y a donc un enjeu majeur à accélérer le rythme des rénovations plus performantes. L’étude s’attache à définir les conditions techniques pour qu’une rénovation puisse être performante. Elle précise le nombre d’étapes maximum ainsi que les risques d’impasses techniques en cas de rénovation partielle. Elle s’inscrit dans le cadre du Plan de relance et du renforcement des dispositifs d’aide « MaPrimeRenov’ » et « Coup de POUCE CEE » vers les rénovations performantes diminuant à minima de 55% les consommations énergétiques. Les principaux constats de l’étude Pour les maisons individuelles datant d’avant 1982, un parcours de rénovation performante comprend nécessairement 6 postes de travaux : isolation des murs, de la toiture, du plancher bas, remplacement des menuiseries extérieures, systèmes de ventilation et de chauffage/Eau Chaude Sanitaire. L’étude pointe que la réalisation de travaux de rénovation énergétique, non coordonnés, peut conduire à des impasses techniques incompatibles avec une rénovation performante. L’étude montre aussi que l’ordonnancement des travaux est crucial pour le bon fonctionnement des systèmes de production de chauffage. La première étape doit préférentiellement viser les travaux d’isolation et de ventilation, pour éviter des pathologies et un surdimensionnement des systèmes de chauffage, grevant la performance des systèmes de production de chauffage. La rénovation performante doit privilégier les énergies renouvelables (EnR) pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire (poêle à bois, chaudières bois, pompes à chaleur, chauffe-eau solaire). Le système de chauffage choisi doit posséder un bon rendement, y compris à basse puissance puisque les besoins sont fortement réduits dans une rénovation performante. Elle doit veiller à assurer le confort et la santé des habitants en se prémunissant des conséquences d’une mauvaise ventilation, de ponts thermiques et de condensations qui peuvent provoquer le développement de moisissures et de pathologies diverses. Elle gagne pour cela à être réalisée en une seule étape et au maximum en deux ou trois grandes étapes cohérentes afin de traiter des interfaces et interactions entre postes de travaux. Elle exige d’être coordonnée par un pilote (maître d’oeuvre ou architecte, groupement d’entreprise, contractant général). Les travaux de rénovation de qualité et pensés dans leur ensemble méritent donc d’être encouragés via des aides financières attractives pour les travaux et leur conception et pilotage. Les récentes évolutions de MaPrimeRénov’ et des « coup de pouce » des Certificats d’économie d’énergie décidées dans le cadre du Plan de relance vont dans ce sens. https://www.ademe.fr/renovation-performante-etapes   Visuel : Pertes de chaleur d’une maison d’avant 1974 non isolée. Source : Guide Isoler sa maison de l’ADEME.
Il y a 4 ans et 144 jours

Saint-Gobain diminue ses émissions de CO2

En 2020, Saint-Gobain a diminué de plus de 20 % à 30 % ses émissions de CO2 pour la fabrication en France du verre plat pour le bâtiment. Ces résultats sont le fruit de multiples actions mises en place pour réduire les émissions de CO2 sur toute la durée de vie du verre : l’amélioration des outils de fabrication pour réduire leur consommation énergétique, la réintroduction dans les fours des chutes de coupe de production ou des vitrages collectés sur les chantiers de rénovation ou de déconstruction, ou encore une implantation régionale très forte en France pour limiter le nombre de kilomètres parcourus par les matériaux. Autant d’actions concrètes qui permettent aujourd’hui à Saint-Gobain de proposer du verre de 4 mm d’épaisseur à moins de 10 kg de CO2 éq. /m2, une valeur qui pourrait devenir la nouvelle référence pour les bâtiments. Par ailleurs, le groupe vient de publier 44 nouvelles FDES sur la base INIES qui viennent démontrer l’impact positif de ses actions sur l’empreinte carbone de ses produits. Photo : Saint-Gobain – Iris LEBRUN
Il y a 4 ans et 144 jours

Vicat créé sa filiale dédiée à l’économie circulaire

Vicat a créé sa filiale dédiée à l’économie circulaire : CIRCULère. Elle permet d’apporter des solutions concrètes aux entreprises des territoires pour la valorisation de leurs déchets. Cette entité emploie une douzaine de collaborateurs (ingénieurs et scientifiques), elle compte deux plateformes de traitement des déchets en collaboration avec le groupe Serfim : Terenvie, dépollution des friches industrielles (69) et Bioval, production de combustibles solides de récupération (73). Cette filière est née d’une double ambition : accompagner l’élimination des énergies fossiles carbonées et importées dans les cimenteries du groupe Vicat et contribuer au développement économique des territoires, principalement dans les régions où l’entreprise est implantée (Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Grand Est et Grand Paris). Elle s’articule autour de 3 axes : la valorisation des terres excavées (dépollution des sols), le recyclage des matériaux issus de la déconstruction et la substitution des combustibles fossiles par des combustibles secondaires (pneux broyés, CSR…), avec pour ambition d’atteindre 0% d’énergie fossile dans le processus cimentier en France d’ici à 2025. En 2019, l’utilisation de combustibles et matières de substitution a permis de valoriser près de 450 kt de déchets dans les 5 cimenteries françaises du Groupe et d’éviter la consommation de plus de 625 kt de charbon. Cette démarche contribue également aux objectifs de réduction des émissions de CO2 du groupe Vicat.
Il y a 4 ans et 145 jours

La FFB dénonce les deux nouvelles conventions collectives élaborées par la Capeb

La CAPEB a élaboré, avec les partenaires sociaux majoritaires, CFDT, CGT et UNSA, deux nouvelles conventions collectives nationales inter-catégorielles (ouvriers, ETAM, cadres), l’une concernant les entreprises du bâtiment employant jusqu’à 10 salariés et l’autre concernant les entreprises du bâtiment employant plus de 10 salariés. Ces nouvelles conventions collectives viennent remplacer des dispositions, pour certaines d’entre elles, datant de 1990. Les principales évolutions concernent : – l’augmentation du contingent annuel d’heures supplémentaires (220 heures annuel en substitution des 180 heures ou 145 heures) ; – la mise en place du non-cumul, pour les ouvriers non sédentaires, de l’indemnité de trajet et du paiement du trajet en temps de travail ; – la fixation du montant des indemnités de licenciement sur les dispositions légales pour les ouvriers ETAM et cadres ; – la suppression dans le calcul de l’ancienneté des périodes de maladie non-professionnelle ; – le paiement du travail exceptionnel de nuit à 100% ; – la suppression des jours de carence pour les seuls salariés qui comptent un an d’ancienneté dans l’entreprise et uniquement pour le 1er arrêt maladie sur 12 mois glissants ; – l’allongement de la durée d’absence pour certains jours pour événements familiaux Pour les entreprises jusqu’à 10 salariés, certaines spécificités ont été introduites comme la possibilité de renouveler la période d’essai pour les ouvriers ; l’allongement de la période de préavis pour les ouvriers démissionnaires ; une durée minimale pour les ETAM administratifs à temps partiel (20 heures au lieu de 24 heures) ou l’intégration dans un an de l’augmentation des jours pour évènements familiaux. Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « La CAPEB est fière d’avoir pu mener une telle négociation avec les partenaires sociaux. Il était plus que nécessaire de réviser des dispositions qui, rappelons-le, dataient, pour certaines d’entre elles, d’il y a plus de 30 ans ! Ces 2 conventions collectives apportent plus de simplicité et d’efficacité pour les entreprises. » La FFB a réagi sans tarder en dénonçant la signature de ces deux conventions collectives par une organisation patronale minoritaire avec trois centrales syndicales. Pour la fédération, cette manœuvre tente de briser en deux la branche du bâtiment selon le nombre de salariés employés par les entreprises. Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « Cette initiative déstabilise les artisans et entrepreneurs en cette période critique. Dans ce contexte déjà très difficile dû à la crise sanitaire Covid, la FFB, majoritaire chez les artisans et les entreprises, dénonce ces accords qui déséquilibrent et sèment le trouble dans le bâtiment. Il est primordial, au contraire, d’enclencher une démarche innovante pour renforcer le dialogue social et mutualiser nos forces, au bénéfice de toutes les entreprises, et non pas de casser le secteur en deux. Nous prendrons nos responsabilités quant à la suite à donner. Pour le moment, toute notre énergie est concentrée sur la sauvegarde de l’activité et sur le soutien de nos adhérents. »
Il y a 4 ans et 145 jours

La métamorphose du Mondial du Bâtiment

Depuis 2013, toutes les demandes allaient dans ce sens, faire revenir le Mondial du Bâtiment au cœur de Paris. C’est chose faite pour l’édition 2022 qui réintègre le parc d’exposition rénové de la Porte de Versailles. Ce retour est largement plébiscité puisque 93,6 % des exposants et 97,9 % des visiteurs ont exprimé leur intention de venir à la prochaine édition des salons. Programmés du 3 au 6 octobre 2022, les salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA occuperont 6 pavillons, soit plus de 140 000 m2 d’exposition. le nouveau format d’exposition limite la taille des stands à 99 m2 par société, avec la possibilité d’inclure un étage. Il simplifie également l’implantation des pavillons avec des modules de stand multiples de 9. Les surfaces prévues pour chaque stand s’échelonnent ainsi de 9 à 99 m2 soit 9 m2, 18 m2, 36 m2, 54 m2 et 99 m2. Cette refonte de l’implantation apporte de multiples avantages aux exposants : choix de l’emplacement dès l’inscription, augmentation significative du retour sur investissement (ROI) par une réduction des coûts d’exposition et du passage à 4 jours pour tous les salons. Les salons se digitalisent pour devenir des salons AUGMENTÉS Depuis plusieurs années, le Mondial du Bâtiment et les salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA sont engagés dans une démarche qui vise à animer la communauté des professionnels entre deux éditions et pas uniquement sur 4 jours de présence physique. Cette anticipation a notamment permis d’acquérir une forte expertise en matière de référencement sur les moteurs de recherche comme Google que les professionnels du secteur utilisent de plus en plus. Fort de cet acquis, Reed Expositions France, l’Afisb et Uniclima proposeront à partir de mai 2021, des salons « AUGMENTÉS » grâce à un blog unique. Celui-ci complètera l’usage des sites internet dédiés aux salons physiques en regroupant les univers métiers des 3 salons du Mondial du Bâtiment. Les professionnels pourront y entrer en contact avec les marques, donner leur avis ou leurs appréciations et ils disposeront d’outils adaptés à leurs besoins : – Des fiches produits conçues avec les codes du e-commerce ; – Un annuaire de fournisseurs, avec les produits/services proposés ; – Des show-rooms virtuels ; – Des vidéos démos ; – Des contenus sur les métiers qu’ils retrouveront sur les salons physiques.
Il y a 4 ans et 148 jours

Poutres en lamellé-collé hors normes

SOFRILOG, spécialiste de la logistique et du transport frigorifique, a entrepris la modernisation de ses sites à travers |’hexagone. Cette stratégie a amené le groupe familial à agrandir l’un de ses entrepôts vendéens : de 3800 m2, le bâtiment atteindra 9 200 m2 grâce à deux larges extensions de 2 700 m2 chacune, implantées de part et d’autre. Faisant du lamellé-collé leur marque de fabrique depuis 1968, les CHARPENTES FOURNIER ont été mandatées pour entreprendre les travaux de la structure bois. Douze poutres jumelées XXL, soit vingt-quatre au total, ont été usinées dans leur atelier au Poiré-sur-Vie (85) : 43 m de longueur, 2,8 m de hauteur, 2 m de largeur et 13 tonnes. Des dimensions et un poids spectaculaires qui ont nécessité une logistique spécifique de la fabrication à la mise en œuvre, en passant par le chargement, le transport et le déchargement sur chantier. Leur expertise de plus de 50 ans sur des programmes ambitieux, leur outil industriel ã la pointe de la technologie et leur proximité avec le chantier ont constitué des critères déterminants pour les maîtrises d’œuvre et d’ouvrage. Il aura fallu 240 heures de collage et 400 heures de taillage et de colisage pour réaliser l’ensemble des poutres en Épicéa du Nord de l’Europe. Maître d’œuvre : Bexi Ingéniérie   Photo : CHARPENTES FOURNIER  
Il y a 4 ans et 148 jours

LCA Construction Bois continue son développement

Au cours d’une année 2020 riche en réalisations, LCA Construction Bois a amélioré son chiffre d’affaires de 11,6 %, atteignant les 9,6 millions d’euros. L’entreprise a recruté dix personnes pour répondre aux besoins des secteurs de l’habitat, des bâtiments professionnels et des bâtiments accueillant du public. Parmi les 10 personnes qui ont rejoint les équipes, 8 sont des jeunes en apprentissage : « c’est à ce jour notre recrutement le plus important en faveur de la jeunesse » souligne Karine Bouhier, directrice générale et financière chez LCA. Cette phase de recrutement transversal, allant du métier de charpentier à celui de chargé d’études de prix en passant par le métier de dessinateur en bureau d’études, a permis à l’entreprise d’étoffer ses trois pôles de compétences : avant-projet, exécution et supports. Pour accompagner la poursuite de sa croissance et répondre à une demande constante de construction durable, l’entreprise prévoit au minimum trois nouveaux recrutements en 2021 et le lancement d’un nouveau robot de taille de charpente, ainsi qu’un dépileur. Ces derniers prennent place dans le nouvel atelier d’usinage de 1750 m2 spécialement conçu pour l’accueillir.   Visuel : Futur lycée général et technologique à Aizenay (85) – CRR Architecture    
Il y a 4 ans et 149 jours

L’activité de l’Inrap a progressé en 2020 malgré la crise sanitaire

Grâce à un protocole sanitaire rigoureux, l’Inrap a pu reprendre, dès la fin du premier confinement, l’ensemble de ses opérations interrompues le 16 mars 2020, en étroite concertation avec les services de l’État (Drac) et les aménageurs. Ce sont finalement plus de 2 300 opérations de diagnostics et de fouilles archéologiques qui ont été conduites en 2020 en phase terrain par l’Inrap, en France métropolitaine et en outre-mer, en progression par rapport à 2019. Un nombre équivalent de rapports d’opérations a été remis aux services de l’État, la période de confinement du 16 mars au 11 mai 2020 ayant été consacrée à la finalisation de plus de 300 études. Dans la même période, plusieurs dizaines de spécialistes sont venus renforcer les équipes scientifiques de l’établissement. Près de 90 conventions ont été signées ou renouvelées entre l’Inrap et ses partenaires (universités, UMR, collectivités territoriales, fondations, associations culturelles et scientifiques…). Les activités de recherche à l’Inrap ont également été maintenues avec 21 000 jours consacrés à ces missions, soit l’équivalent de 104 agents à temps complet, confirmant l’Inrap comme principal établissement de recherche en archéologie préventive en Europe. Les actions de développement culturel ont été fortement impactées par la situation sanitaire. Pour autant, d’autres formes de diffusion et de partage de la connaissance, s’appuyant sur le numérique, ont été développées par l’Inrap. Les Journées européennes de l’archéologie, organisées par l’établissement public pour le compte de l’État, ont ainsi évolué vers un format numérique #Archeorama avec 150 000 visiteurs sur le site journees-archeologie.fr. L’Inrap a également participé à l’opération du ministère de la Culture #culturecheznous en partageant 500 reportages, multimédias, jeux, dessins animés… Grâce au soutien exceptionnel de l’État pour le financement de ses missions non concurrentielles (diagnostics, recherche et valorisation) et grâce à la dynamique de ses activités concurrentielles (fouilles), l’Inrap équilibrera ses comptes en 2020 pour la 3e année consécutive.   Photo : Fouille d’un puits romains à Saintes, descente de Sarah Laurent de la Cellule d’intervention sur les structures archéologiques profondes de l’Inrap (Cisap) © Ch. Tardy (Cisap), Inrap  
Il y a 4 ans et 149 jours

La Citadelle Miollis hébergera des animations durant sa transformation

Située en plein cœur d’Ajaccio, la Citadelle Miollis, dont la première pierre a été posée en 1492 et qui n’a cessé de se transformer jusqu’à nos jours, fait aujourd’hui l’objet d’un projet inédit d’aménagement et d’ouverture. Une démarche novatrice a été mise en place, consistant à « activer » le lieu dès 2021 : l’ouvrir avant et pendant sa transformation pour raconter le projet aux Ajacciens, tester des usages et lancer une dynamique artistique et créative autour du projet. Cette méthodologie, qui existe déjà sur la réhabilitation de friches à Paris, Rennes ou Marseille, est totalement adaptée au site de la Citadelle et au projet. Elle permet de restituer la Citadelle aux Ajacciens, de l’ouvrir au public et de l’animer tout au long de la durée du chantier et de sa transformation. Dès le premier été de son ouverture, la Citadelle sera animée régulièrement, de juin à septembre 2021. Dans ce cadre, la Citadelle accueillera des événements, de nature variée : concerts, performances, installations… Les différents événements et les acteurs partie prenante (artistes lauréats des appels à création, porteurs de projets événementiels, partenaires…) auront vocation à cohabiter les uns avec les autres et à fonctionner en synergie pendant toute la durée de l’été. Une maison du projet, baptisée « Maison de la Citadelle » et que la Ville d’Ajaccio souhaite permanente, sera par ailleurs implantée dans le site. Cette activation culturelle se poursuivra pendant toute la durée du chantier : chantiers de découvertes de la Citadelle au travers des fouilles archéologiques, de dépollution et d’accessibilité. Pour mener à bien ce projet, la Ville d’Ajaccio s’appuie sur son partenaire la SPL Ametarra, qui a en charge l’aménagement de ce site patrimonial. Elles sont également accompagnées par Manifesto dans la conception et la mise en œuvre de la stratégie culturelle et artistique de la transformation de la Citadelle et le cabinet d’architectes Mutatis qui accompagne le projet au niveau de la méthodologie et de sa mise en oeuvre. Elles proposent trois appels à création en janvier 2021 pour un lancement des premières actions dès le printemps 2021. www.ametarra.fr