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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Bati journal

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Il y a 4 ans et 179 jours

Nouveau snack à Pompéi : un thermopolium dévoilé

De récentes fouilles ont permis de mettre à jour un thermopolium complet avec des reliefs de repas à Pompéi. Cet établissement servait eau et aliments chauds aux passants à l’instar d’un snack moderne. Les décorations du comptoir partiellement dévoilées en 2019 montraient une Néréide chevauchant un cheval de mer dans un décor marin. Dans cette nouvelle phase de fouille, le comptoir a révélé des représentations de volailles probablement abattues et vendues sur place, des fragments d’os de ces animaux à l’intérieur de conteneurs en terre encastrés dans le comptoir. La représentation d’un chien en laisse servait probablement d’avertissement. Des ossements humains, dispersés à la suite des tunnels creusés au XVIIe siècle, ont été également retrouvés. Plusieurs appartiennent à une personne d’au moins cinquante ans, qui au moment où le courant pyroclastique est arrivé, était très probablement sur un lit, comme en témoignent une série de clous et de résidus de bois trouvés sous le corps. Divers garde-manger et récipients de transport ont été découverts : neuf amphores, un vase en bronze, deux flacons et une jarre de table en terre. Des 80 Thermopolia recensé à Pompéi celui-ci est le mieux conservé. Photo : parc archéologique de Pompéi  
Il y a 4 ans et 179 jours

Un fonds de 300M d’euros pour le recyclage des friches

La reconquête des friches constitue un enjeu majeur d’aménagement durable des territoires pour répondre aux objectifs croisés de maîtrise de l’étalement urbain, de revitalisation urbaine et, par conséquent, de limitation de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers. Dans le cadre du plan de relance, le Gouvernement déploie un fonds de 300M d’euros pour le financement des opérations de recyclage des friches. 40M d’euros seront consacrés à la reconversion des friches polluées issues d’anciens sites industriels ICPE ou sites miniers dans le cadre d’un appel à projets national lancé par l’ADEME le 6 novembre 2020. 1M d’euros seront consacré au développement d’outils de connaissance du foncier par le Cerema afin d’appuyer les collectivités et opérateurs dans l’inventaire des friches, mais également dans la mise en oeuvre opérationnelle des projets. 259M d’euros, entièrement territorialisés, seront consacrés au recyclage foncier pour des projets d’aménagement urbain, de revitalisation des coeurs de ville et de périphérie urbaine, et pour des projets de requalification à vocation productive.
Il y a 4 ans et 185 jours

Décarboner grâce à la rénovation des bâtiments et le… chauffage électrique

Actuellement, le débat sur les réglementations à mettre en place sur le secteur du bâtiment pour atteindre la neutralité carbone, et notamment la part du chauffage électrique, est particulièrement vif, et ce d’autant plus que de nombreuses politiques (dans le neuf et l’existant) doivent être coordonnées pour obtenir une action efficace sur les émissions de gaz à effet de serre de la France. Pour éclairer ce débat, l’étude RTE-ADEME, fruit de deux ans de travaux communs, a cherché à évaluer les différents impacts (sur les émissions de CO2, sur le système électrique et la sécurité d’approvisionnement, ainsi que sur le bilan économique) du scénario SNBC à mi-chemin (horizon 2035) de l’objectif de neutralité carbone, mais également d’un ensemble de « stress-test » en cas de non-atteinte de certains points de la politique publique. Sur le plan du climat : la mise en œuvre conjointe des trois piliers de la SNBC permet de diviser par deux les émissions du chauffage dans le secteur du bâtiment d’ici 2035, sans pour autant délocaliser les émissions de CO2 ailleurs en Europe. Sur le plan du système électrique : le développement du chauffage électrique par des solutions efficaces comme les pompes à chaleur n’entraîne pas d’impact significatif à l’horizon 2035 (consommation annuelle moyenne et pointe stables ou en légère baisse). Sur le plan économique : prioriser les efforts de rénovation vers les logements les plus énergivores (« passoires thermiques ») présente un fort intérêt… Arnaud Leroy, président directeur général de l’ADEME, a déclaré : « Cette étude met en évidence que les 3 leviers de la décarbonation du bâtiment – isolation, électrification et développement des énergies renouvelables (bois, biométhane, réseau de chaleur) – permettent chacun d’atteindre environ 30% de la trajectoire CO2. Elle renforce l’absolue nécessité d’empêcher le déploiement des radiateurs à effet joule et d’accélérer, dans la durée, le nombre et la performance des rénovations du bâtiment, qui permettent de conjuguer les objectifs climatiques, l’amélioration du confort des logements et la lutte contre la précarité énergétique. »
Il y a 4 ans et 185 jours

Plus de souplesse dans le crédit immobilier

Lors de sa dernière séance du 17 décembre 2020, le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) a constaté le dynamisme de la production de nouveaux crédits immobiliers hors rachats et renégociations. Après avoir baissé à 10,6 Md€ en avril 2020 dans le contexte contraint de pandémie et de confinement, la production (hors rachats et renégociations) a retrouvé cet été un niveau élevé et atteint des plus hauts historiques en septembre puis en octobre (19,0 Md€ puis 20,2 Md€). La dynamique actuelle va au-delà d’un seul effet de rattrapage : le niveau mensuel moyen de la production depuis mars (15,2 Md€) reste certes en deçà du niveau exceptionnel de 2019 (16,1 Md€) mais dépasse les niveaux moyens observés en 2017 (13,3 Md€) et 2018 (14,0 Md€). Ce dynamisme est nourri par le maintien des taux d’intérêt des crédits nouveaux immobiliers à un niveau proche de leurs plus bas historiques, atteints fin 2019. Après une courte période d’une hausse limitée, à partir de ce plus bas historique, de 24 points de base (pb) entre janvier et août, les taux sont, depuis l’été, à nouveau orientés à la baisse (-2 pb depuis août). Si la crise liée à la pandémie de covid, et en particulier les deux confinements, ont affecté le marché, il semble que le ralentissement de l’activité du premier semestre a été pratiquement rattrapé à la fin 2020, tandis que les dynamiques constatées ces dernières années se prolongent. Sur le marché de l’ancien, après les perturbations liées au confinement, le nombre de transactions s’est redressé et est actuellement équivalent à celui de l’an dernier. Parallèlement, la progression des prix se poursuit, à un rythme toutefois moindre que celui qui prévalait avant la crise sanitaire. Sur le marché du neuf, la construction est orientée à la baisse depuis fin 2017. La crise sanitaire a probablement exacerbé une tendance de fond tandis que les échéances institutionnelles (élections municipales) ont ouvert une nouvelle phase de concertation préalable au lancement de nouveaux projets. En matière de mises en chantier, la situation est moins négative : l’activité se redresse, sans toutefois effacer la perte d’activité du printemps. S’agissant de la promotion, on observe une baisse des réservations qui, compte tenu d’un faible niveau des stocks et du nombre limité de projets en fin de développement, ne donne toutefois pas lieu à une augmentation du nombre de logements proposés à la vente. Le Haut Conseil rappelle son objectif de préserver des pratiques saines, conciliant un accès large au crédit et des conditions d’octroi assurant la stabilité financière et la protection des ménages. Sur la base de ces éléments, il a décidé d’ajuster sa recommandation sur les points suivants : – la recommandation sera précisée pour confirmer qu’elle ne fait pas obstacle aux rachats et renégociations de crédits dès lors qu’ils permettent de réduire le taux d’effort ou la maturité des crédits ; le regroupement de crédits relève de la même logique dès lors que ces crédits ont été octroyés de manière indépendante ; – les différés d’amortissement dans une limite de 2 ans seront pris en compte pour intégrer les spécificités de certaines opérations, notamment les ventes en l’état futur d’achèvement et les contrats de construction de maisons individuelles ; – compte tenu des pratiques constatées sur le calcul du taux d’effort, son mode de calcul fera l’objet de précisions complémentaires et la référence passera de 33 % à 35 % ; – la marge de flexibilité, concernant les nouveaux prêts pouvant s’écarter des meilleures pratiques relatives à la maturité et au taux d’effort, sera portée de 15 % à 20 % et sera davantage ciblée sur la primo-accession. Pour Olivier Salleron, président de la FFB, « Cette bonne nouvelle arrive à point nommé, alors que les ménages ont besoin de soutien pour engager des opérations en ce temps de crise. Elle confirme par ailleurs que la sinistralité immobilière ne constitue toujours pas un problème majeur en France et que l’assouplissement peut aller plus loin. ». Sources graphique : Banque de France et Banque centrale européenne
Il y a 4 ans et 190 jours

L’architecture audacieuse du complexe sportif et culturel de Vélizy-Villacoublay

Après 27 mois de travaux, dont un an de gros œuvre, CBC, filiale de VINCI Construction France, vient de livrer à la Mairie de Vélizy-Villacoublay (78) le complexe sportif et culturel Jean-Lucien Vazeille. Conçu par Jean-Pierre Lott Architecte, le bâtiment à l’architecture toute en courbes et en transparence, intègre plusieurs ouvrages exceptionnels: la réalisation de 120 mètres de voiles courbes suspendus, la création d’un atrium baigné de lumière et d’une rampe hélicoïdale qui peut rappeler l’esprit de celle du musée Guggenheim de New-York et la mise en œuvre de quatre poutres post-contraintes de 30 mètres de long ainsi que d’une charpente métallique qui parachève l’ensemble. Jean-Pierre Lott indique : « Dans le paysage très tramé des immeubles environnants, le projet que nous avons dessiné par ses formes courbes viendra affirmer clairement son statut d’équipement public et participera ainsi à la recomposition du quartier. D’un point de vue urbain, le projet que nous présentons offre deux visages : un rez-de-chaussée très vitré invitant à entrer, qui supporte un grand voile sinueux en béton ajouré, et exprime le mouvement, la légèreté, métaphore de la pratique sportive. C’est un défi à la gravité. Le projet s’organise sur quatre niveaux autour d’une grande rampe elliptique qui met en scène chaque activité du bâtiment, et offre au visiteur une vision globale. La construction du bâtiment a été une performance technique, je dis toujours que les bâtiments sont plus faciles à construire qu’à dessiner, il faut ici remercier la Ville de nous avoir fait confiance pour concevoir le projet et l’entreprise pour la patience et l’intelligence qu’elle a eue pour réaliser notre projet ». Photo : © Graphix Images
Il y a 4 ans et 190 jours

Un cube de bois habillé de verre rouge

Le nouveau bâtiment abritant le poste de sécurité de l’hôpital de Montreuil en Seine-Saint-Denis a été construit en bois et ses façades habillées d’un bardage ventilé en verre émaillé StoVentec Glass rouge éclatant. L’option de construire en filière sèche a été privilégiée afin de réduire la durée d’intervention sur le site ainsi que les nuisances de chantier. Le choix s’est porté sur une ossature bois à faible empreinte carbone en panneaux de bois en CLT. Dès la conception, Elisa Bellec, architecte associée de l’agence Truelle qui a obtenu le chantier s’est adressé à Sto. Le bardage ventilé StoVentec Glass à fixations invisibles est constitué de panneaux de verre émaillé de 6 mm d’épaisseur collés sur une plaque en mortier de granulats composé de verre recyclé a été choisi. Pour animer la forme simple du bâtiment, l’architecte a choisi dans la gamme de couleurs proposée par Sto trois teintes de rouges (RAL 3016, 3020, 3013) et un orange (RAL 2000) pour le portique. Les panneaux de tailles et de couleurs différentes ont été répartis de façon aléatoire sur la façade. Au total, ce sont 227 panneaux tous différents qui seront livrés par Sto. Le titulaire du lot Bardage est Socateb, une entreprise expérimentée qui connaît bien les produits Sto. Une chance pour cette première mise en oeuvre de StoVentec Glass sur un support en bois car l’Avis Technique du système n’admettait alors que des supports en maçonnerie ou en béton banché. « Pour adapter la mise en oeuvre du StoVentec Glass sur une structure bois CLT, nous avons échangé avec le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), le bureau de contrôle et le service technique de Sto », explique Antoine Monnot, responsable du département bardage-vêture de Socateb. La technique mise au point sur ce chantier est désormais intégrée dans l’Avis Technique du système. A partir d’un échafaudage tubulaire autostable, qui ne présente aucune fixation sur la structure bois, est d’abord mis en place un pare-pluie qui enveloppe tout le bâtiment. Il évite la migration de l’humidité dans le bois. Des chevrons de 188 mm x 75 mm sont ensuite fixés verticalement avec un entraxe de 60 cm à l’aide de vis traversantes. « Ces dimensions imposantes sont nécessaires pour respecter une lame d’air de 2 cm », justifie Antoine Monnot. En effet, des panneaux de laine de verre de 16 cm d’épaisseur sont glissés entre ces montants et maintenus à l’aide de griffes Dentifix (Etanco), évitant ainsi de perforer le pare-pluie. La face avant des chevrons est protégée par une bande EPDM. Les rails en aluminium supports du parement peuvent alors être vissés sur la structure verticale en chevrons, selon l’entraxe défini par Sto en fonction des spécificités du chantier. Il reste enfin à agrafer les 227 panneaux de verre émaillé en respectant scrupuleusement le calepinage et en réservant des joints ouverts de 8 mm entre panneaux. Après le réglage de l’horizontalité du rail support, chaque panneau est ajusté par des vis de réglage et est bloqué à l’aide de goupilles. « Le plus compliqué a été le réglage des panneaux dans le plan, car les montants en bois fixés directement sur l’ossature en OSB ne laissent aucune marge, observe Antoine Monnot. Nous avons dû parfois raboter ou caler pour assurer un alignement parfait. » Les encadrements des fenêtres sont habillés de tôle d’aluminium laquée rouge ou orange, comme les couvertines des acrotères. Les 295 m2 de façade ont été réalisés en un mois par trois compagnons de l’entreprise Socateb. Maître d’ouvrage : Centre Hospitalier Intercommunal André Grégoire Maître d’oeuvre : SCP Truelle Architectes Entreprise générale : Paris Charpente Entreprise façade : Socateb Date du chantier : 2016
Il y a 4 ans et 191 jours

Archéologie du bâti sur l’une des plus anciennes églises alsaciennes

L’église abbatiale Saint-Trophime à Eschau, dans les environs de Strasbourg, compte parmi les plus anciens édifices religieux encore conservés en Alsace. Attestée dès 778, cette église est reconstruite à la fin du Xe siècle et bénéficie aujourd’hui d’un programme de rénovation porté par la Commune d’Eschau avec le soutien notamment de la Fondation du Patrimoine. Dans le cadre de ces travaux et sur prescription de l’Etat, une intervention archéologique sur les façades extérieures et les toitures de l’édifice, est réalisée par une équipe de l’Inrap. Cette opération qui vise à retracer l’histoire architecturale de l’édifice durera une trentaine de jours au total. Elle se déroulera en trois phases, en décembre 2020, au printemps et durant l’été 2021, suivant l’avancement des travaux. L’intervention archéologique en cours à Eschau suit la méthodologie propre aux études de bâti. Le décrépissage de l’édifice et la présence d’un échafaudage permettent d’accéder au plus près des maçonneries et d’en comprendre les agencements. Grâce à la photogrammétrie, une méthode d’enregistrement numérique, un relevé photographique redressé de l’ensemble des façades mises à nu peut être réalisé. Ces relevés servent ensuite de base graphique sur lesquelles sont replacées les observations et les descriptions minutieuses réalisées sur les maçonneries. Ces observations visent à détecter les différentes phases d’évolution du bâtiment et, au sein de chacune de ces phases, d’en décrire les caractéristiques constructives (types de matériaux employés, modes de mise en œuvre…) et stylistiques. La datation de ces différentes phases résulte du croisement entre ces caractéristiques, les données historiques et les éventuelles analyses complémentaires comme la dendrochronologie. Le décrépissage a révélé la présence d’éléments en bois ancrés dans les murs : des boulins, correspondants aux reliquats des échafaudages ayant servi à la construction de l’édifice, mais également les châssis de deux fenêtres. Les prélèvements dendrochronologiques réalisés sur ces éléments devraient permettre de dater avec précision les phases incluant ces bois. L’étude archéologique en cours a d’ores et déjà permis d’identifier au moins cinq phases principales dans l’évolution de l’édifice et notamment d’appréhender la phase de construction attribuable à l’an Mil. Celle-ci se caractérise par une maçonnerie réalisée en petit moellons de matériaux hétérogènes (calcaire, grès, basalte…) qui réemploie ponctuellement des terres cuites architecturales d’époque gallo-romaine. Les chaînages d’angle sont réalisés avec des blocs de grès rose taillés, finement décorés ; ils sont caractéristiques du début du XIe siècle. Plusieurs fenêtres régulièrement disposées et ultérieurement murées ont également été identifiées. Les relevés photogrammétriques permettront de proposer une restitution de l’état d’origine des façades et de la distribution des ouvertures. Deux importantes phases de remaniement du bâtiment sont attribuables au XIIe siècle et à l’époque gothique (reconstruction de la façade ouest de la nef aux XIIIe-XIVe siècles). Des modifications plus ponctuelles ont également eu lieu à l’époque moderne (XVIe- XVIIIe siècles). En 2021, la poursuite de l’étude concernera le chœur, les deux bras du transept et les bas-côtés de l’Abbatiale et permettra de finaliser cette étude d’archéologie du bâti. Aménagement : Commune d’Eschau Contrôle scientifique : Service régional de l’archéologie (Drac Grand-Est) Recherche archéologique : Inrap Responsable scientifique : Boris Dottori, Inrap Photo : Boris Dottori, Inrap
Il y a 4 ans et 191 jours

Restauration du décor sculpté de la rose occidentale de la cathédrale de Soissons

Suite à la tempête Egon de 2017, des éléments anthropomorphes authentiques ont été mis à jour à l’occasion de la restauration de la rose occidentale de la cathédrale de Soissons. La maîtrise d’œuvre a pu, dans le cadre de son étude de diagnostic, bénéficier de moyens d’accès exceptionnels pour réaliser les relevés d’état sanitaire au niveau des décors sculptés de l’arc brisé de la façade. Des petites têtes anthropomorphes du XIIIe ont été distinguées de la plupart des fleurons à motifs végétaux. Celles-ci sont discrètement dissimulées : les personnages se trouvent au centre de la composition, à la place des stigmates des fleurons. D’autres visages sculptés présents sur l’arc brisé datent clairement des travaux de la reconstruction après-guerre. En raison de leur exposition aux intempéries et de la nature de la pierre locale mise en œuvre, ces décors présentaient pour la plupart un épiderme fragilisé. Des petites fenêtres d’essais réalisées au début du chantier par la société TOLLIS, attributaire du marché de restauration du décor sculpté, ont permis de confirmer le choix de l’architecte d’utiliser le laser. Après avoir réalisé un micro-gommage fin et délicat, ces crochets anthropomorphes ont fait l’objet d’un nettoyage complémentaire à l’aide d’une machine, à exemplaire unique, fruit du développement de la société TOLLIS dans le but d’élaborer un laser de nouvelle génération. Une diode laser à haut rendement (et non plus une lampe flash) au rayonnement ultra-précis permet une désintégration photonique des encroûtements noirs qui sont littéralement pulvérisés. La pierre sous-jacente, de couleur claire, ne peut accumuler l’énergie lumineuse et se retrouve ainsi protégée, assurant ainsi la très grande sélectivité du nettoyage. L’énergie du faisceau est systématiquement calibrée.   Photo : Ville de Soissons – Frédéric Sartiaux
Il y a 4 ans et 191 jours

Le trésor de la cathédrale d’Orléans est visible dans un nouvel écrin

Exposé dans deux vitrines mises en place dans la sacristie en 1939, le trésor de la cathédrale d’Orléans n’était plus visible du public depuis plusieurs décennies. Il bénéficie depuis 2020 d’un nouvel aménagement dans l’une des chapelles du déambulatoire, dédiée à saint Michel, qui est désormais vouée à sa présentation permanente. Une grande vitrine habillée de bois de chêne a été créée, offrant une bonne vue d’ensemble des objets et reprenant le volume du confessionnal néo-gothique en vis-à-vis duquel elle est implantée. Conçue dans le strict respect des normes de sécurité et de conservation préventive avec contrôle et régulation de l’hygrométrie intérieure, la vitrine bénéficie d’un éclairage soigné, mettant en valeur les pièces d’orfèvrerie exposées. La sécurité de la chapelle, placée, comme la vitrine, sous alarme électronique, a été renforcée par la pose, à l’extérieur, d’une grille de défense sur chacune des baies et, à l’entrée, d’une grille haute monumentale ; celle-ci intègre, en la renforçant, la clôture du XIXe siècle, ce qui a pour effet de maintenir, en partie basse, la continuité de niveau et de décor avec les clôtures des autres chapelles. Maîtrise d’ouvrage : Drac Centre-Val de Loire Maîtrise d’œuvre : Régis Martin (ACMH) Réalisation de la vitrine : Ateliers de la Chapelle  
Il y a 4 ans et 191 jours

La statue de Saint-Paul coupée par une grue

Le 7 décembre 2020, la statue de Saint-Paul de la cathédrale de Liège a été coupée en deux par une grue qui manœuvrait avec des charges. Le buste de la statue est tombé sur le toit, a glissé sur des ardoises, rebondi sur une corniche, avant de percer la toiture et de faire écrouler une partie du plafond intérieur, au dessus de l’entrée de la cathédrale. La partie inférieure de la statue est restée en place. Des débris sont tombés à l’intérieur de l’édifice en cours de restauration. Le buste a pu être retiré et déposé le lendemain. Des études vont être menées pour restaurer la sculpture. Photo : Sonuwe – Wikimedia
Il y a 4 ans et 192 jours

L’Assemblée nationale préserve la TVA à taux réduit

L’Assemblée nationale a adopté définitivement un amendement supprimant la disposition redéfinissant le périmètre de la TVA à taux réduit dans le cadre du Projet de loi de Finances pour 2021. Les Sénateurs avaient adopté un amendement redéfinissant le périmètre de la TVA à taux réduit (celui de l’ECO-PTZ) du fait de la suppression du CITE au 1er janvier 2021. L’amendement inspiré par le gouvernement a été présenté sans aucune concertation avec les organisations professionnelles. La CAPEB avait réagi et proposé aux députés, un amendement supprimant la disposition adoptée au Sénat, car non seulement il restreignait le champ du taux réduit mais, en plus, il rendait incertain une éventuelle mise en éco-conditionnabilité de cette TVA à 5,5 %, ce qui aurait été évidemment inacceptable pour la CAPEB. Plus de 130 députés ont co-signé l’amendement proposé par la CAPEB rappelant la nécessité de supprimer cette disposition critique pour la filière. À l’Assemblée nationale, en séance publique, ce 15 décembre, le Rapporteur Général, conformément au vote de la Commission des Finances a donc fait adopter un amendement supprimant définitivement l’article contesté par la CAPEB. Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB déclare : “C’est une victoire pour notre réseau territorial qui s’est particulièrement mobilisé auprès des parlementaires pour faire entendre la voix des artisans du bâtiment. Je m’en félicite et je salue aussi la sagesse de la représentation nationale et du gouvernement, qui ont compris toute l’importance de ne pas toucher au périmètre de cette mesure. En cette période économique difficile où le maintien de l’activité est une préoccupation majeure des chefs d’entreprise, le rétablissement de la TVA réduite pour les travaux de rénovation énergétique est un signal encourageant adressé au secteur artisanal. Autre signal concluant le « feuilleton législatif » : on ne remet pas en cause la TVA sans concertation préalable avec les acteurs de la filière.”
Il y a 4 ans et 192 jours

Île-de-france : LAYHER participe à la restauration des trois grands édifices – Publi-information

 Communiqué de presse  Décembre 2020      LAYHER, marque leader dans le secteur de l’échafaudage, est un acteur incontournable dans la rénovation des bâtiments historiques en Ile-de-France. L’entreprise participe actuellement à la restauration de trois édifices emblématiques : le Tribunal de Commerce, l’Église Saint-Pierre de Montrouge et la Maison d’éducation de la Légion d’Honneur.  TRIBUNAL DE COMMERCE  Situé dans le 4ème arrondissement de Paris, sur l’île de la Cité, le Tribunal de Commerce a ouvert ses portes en 1866, dessiné par l’architecte Antoine-Nicolas Louis Bailly à l’initiative de Napoléon III. Le corps principal de l’édifice est couronné d’un dôme de 45 mètres de hauteur renfermant une coupole habillée de grandes fenêtres oeil de boeuf.  En 2020, LAYHER a été sélectionnée afin de participer à la restauration du dôme et de la coupole vieux de plus de 150 ans. Un total de 150 tonnes a été disposé avec 30 tonnes dédiées à l’intérieur du bâtiment et 120 tonnes sur l’extérieur.  Un échafaudage a été installé dans l’escalier pour réaliser la réfection des murs intérieurs et les travaux sur la coupole.  Sur l’extérieur du bâtiment, un escalier d’accès à la toiture et une sapine de levage pour l’approvisionnement du matériel ont été mis en place. Une plateforme d’accès à la naissance du dôme et un échafaudage sur sa périphérie permettent de réaliser les travaux de réfection des pierres.  Afin de cacher les travaux sur le dôme, l’échafaudage extérieur a été réhaussé de 8 mètres pour permettre la mise en place d’une bâche décorative.      ÉGLISE SAINT PIERRE DE MONTROUGE  L’église Saint-Pierre de Montrouge est située dans le 14ème arrondissement de Paris, dans le quartier du Petit-Montrouge. Dans un style néo-roman, elle a été construite entre 1863 et 1872 sur les plans de l’architecte Joseph Auguste Émile Vaudremer.  Au fil des années, les pierres constituant la flèche du clocher se sont détériorées, nécessitant une dépose complète de celles-ci pour une restauration à l’identique avec la pierre de Sainte-Maximim. L’enjeu du chantier de restauration est de reconstruire à l’identique la flèche du clocher qui culmine à 58 mètres de hauteur.  Un échafaudage de la gamme LAYHER Universel LightWeight bâché et un lift ont été placés le long de la tour de 0 à 38 mètres afin d’accéder à la partie supérieure. Autour de la flèche, de 38 à 58 mètres, est disposé un échafaudage non bâché pour réaliser les travaux de dépose/repose des pierres. Pour cela, LAYHER a mis en place un pont roulant inédit en échafaudage.    MAISON D’ÉDUCATION DE LA LÉGION D’HONNEUR  Construite au 18ème siècle, la Maison d’Éducation de la Légion d’Honneur de Saint-Denis, anciennement monastère, a été transformée en maison pour l’instruction des filles par Napoléon. Elle occupe les bâtiments de l’ancienne abbaye royale, à proximité de la Basilique de Saint-Denis en plein coeur de la ville.  Dans le cadre du chantier de restauration de la Maison d’Éducation de la Légion d’Honneur, LAYHER a été chargée par le Fond de Dotation Légion d’Honneur Éducation d’installer une structure en parapluie et les différentes installations du chantier tels que les lift, palissades, installations électriques, et base vie.  Le chantier concerne la restauration de la toiture de l’aile sud et du pavillon central de l’ancienne abbaye royale de Saint-Denis. Il a été réalisé par Échafaudage Service, filiale de Layher SAS spécialisée dans les montages complexes, et engage environ 180 tonnes de matériel.  L’étude réalisée par le Bureau d’étude LAYHER a permis la mise en oeuvre de structures limitant l’impact des travaux sur l’exploitation de l’édifice.  Le matériel Universel LightWeight a été utilisé pour réaliser les sapines d’appuis des planchers de travail et du parapluie. Ce matériel a été installé au droit des trumeaux en pierre afin de conserver l’éclairage naturel du bâtiment.  Le parapluie Couvralu permet de protéger les ouvriers et l’édifice des intempéries tout en conservant une bonne luminosité, facteur indispensable des chantiers de restauration. Avec une portée de 20 mètres et couvrant une surface de 1520 m², le parapluie a été conçu sur deux niveaux avec des versants asymétriques permettant de limiter les prises au vent sur les ouvrages.  Un monte-charge a également été installé par LAYHER pour faciliter l’approvisionnement des matériaux en hauteur.  À propos de Layher  Implantée en France depuis 1980, la société Layher a révolutionné le monde de l’échafaudage par des solutions novatrices et sécuritaires. Elle met à la disposition de ses clients un stock location de 40 000 tonnes de matériel reparti sur ses 10 dépôts, mais aussi un bureau d’étude composé d’experts, consulté pour les chantiers les plus techniques (Palais de Justice, Banque de France, Grand Palais…). Eric Limasset, Président de Layher SAS, filiale du leader européen de l’échafaudage, assure également la responsabilité des filiales Layher Formation, Layher Maroc et Layher Côte d’Ivoire.  www.layher.fr 
Il y a 4 ans et 192 jours

France Relance : 4214 projets de rénovation énergétique des bâtiments publics de l’État

Jean Castex, Premier ministre, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et Olivier Dussopt, ministre délégué́ chargé des Comptes publics ont annoncé la sélection de 4214 projets pour 2,7 milliards d’euros en faveur de la rénovation énergétique des bâtiments de l’État, de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la vie étudiante, dans le cadre de France Relance. Les dossiers concernent un champ large de bâti : bâtiments de bureaux des services de l’État (ministères, préfectures), des bâtiments accueillant du public (commissariats, gendarmeries, centres des finances publiques…), des bâtiments d’enseignement supérieur et de recherche (universités, grandes écoles, laboratoires, organismes de recherche…), des bâtiments des CROUS (logement et restauration) ou encore des casernes, des locaux techniques. Autant de projets devant permettre d’améliorer la qualité d’accueil et de réception des usagers, comme les conditions de travail des agents de la fonction publique. Le Gouvernement a en premier lieu privilégié l’efficacité écologique et économique de la relance. Les projets ont ainsi été retenus au regard de deux critères essentiels : leur performance énergétique et la capacité à être mis rapidement en œuvre. Tous les projets retenus, mais tout particulièrement 4 108 projets de moins de 5 millions d’euros, vont favoriser les artisans, les TPE et PME partout en France, dans tous les territoires. Par ailleurs, l’investissement devrait permettre la création de 20 000 emplois sur 2021-2023. Cet investissement va également permettre de renforcer les compétences de la filière de la rénovation énergétique. Les services de l’État et les établissements publics vont devoir très rapidement mettre en œuvre les chantiers de rénovation, pour une notification au plus tard des marchés fin 2021 et avec une date limite de livraison des chantiers en 2023. Pour accélérer la relance, l’État a pris des mesures de simplification : le relèvement temporaire du seuil de la commande publique à 100 000 euros de travaux dans la loi ASAP ou la facilitation de la réalisation de marchés de conception-réalisation dans le PLF pour 2021.
Il y a 4 ans et 192 jours

Le bâtiment Wave de Vinci labellisé Ready to Services 3 étoiles

Initié par la Smart Building Alliance (SBA), le label « Ready to Services » favorise une évolution des pratiques pour faire du SmartBuilding une plateforme de services apportant confort, performance énergétique et sécurité des données. Le bâtiment Wave de Vinci Energies à Euratechnologies, vient d’être labellisé R2S (Ready to Services) 3 étoiles, niveau le plus élevé de la certification délivré par Certivea. C’est le premier en France à atteindre ce niveau de certification. Le CD2E, accélérateur de l’éco transition basé à Loos-en-Gohelle, a accompagné, en partenariat avec AMEXIA cabinet conseil du groupe Projex en matière de développement durable, de SmartBuilding et de BIM, VINCI Energies pour préparer l’audit de labellisation. Le Cluster a pu, grâce à ses outils, simuler les performances du bâtiment en lien avec le référentiel et challenger VINCI Energies pour viser les 3 étoiles. Ce bâtiment était en exploitation, il a donc parfois fallu demander des principes d’équivalence et attirer l’attention de Vinci Energies sur les spécificités du label et de leur bâtiment. Grâce aux échanges réguliers et à l’accompagnement du CD2E, les outils nécessaires à l’obtention des 3 étoiles ont pu être mis en place. L’ensemble des entreprises locales de VINCI Energies mobilisées sur le projet (Delporte, Santerne Fluides, C2C, NAE, Lesot, Axians et Smart Building Energies) ont permis au bâtiment WAVE de bénéficier d’une connectivité performante avec une architecture réseau informatique intégrée au bâtiment, d’équipements techniques et d’interfaces favorisant l’interopérabilité, tout en garantissant la sécurité des systèmes. Le suivi des consommations énergétiques et l’optimisation des services sont pilotés via une plateforme Web, spécialement développée par les équipes de VINCI Energies. Facilement duplicable, cette plateforme est déjà déployée dans d’autres bâtiments tertiaires. Vainqueur du Grand Prix SIMI 2019 Immeubles de bureaux neufs de moins de 5 000 m2, WAVE accueille 100 collaborateurs depuis fin 2019 autour des promesses du SmartBuilding : évolutivité des espaces, confort des occupants, connectivité et performance énergétique.
Il y a 4 ans et 192 jours

Le programme Somfy air récompensé

Dans le cadre de la Convention Nationale du Pôle Habitat de la Fédération Française du Bâtiment, Somfy, leader mondial de l’automatisation des ouvertures et des fermetures de la maison et du bâtiment et Avenir Tradition, leader régional de la construction de Maisons individuelles en Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon, ont présenté la première maison équipée avec le programme Somfy air au Challenge Pôle Habitat FFB. Cette maison de 180 m² est pourvue de 2 grandes baies coulissantes CAIB, motorisées avec Sliding air io. La position « air » permet d’aérer en toute sérénité 2 fois par jour, comme le recommande l’OMS : la baie s’ouvre de quelques centimètres et se bloque par mesure de sécurité. Elle peut également se refermer automatiquement pour éviter tout oubli avant de partir. Compatible avec la box domotique TaHoma, cette baie coulissante automatisée s’intègre parfaitement dans l’écosystème des équipements connectés de la maison. Somfy air a obtenu en octobre 2020 le label « SOLAR IMPULSE EFFICIENT SOLUTION », qui récompense 1000 solutions efficaces et rentables qui améliorent la qualité de vie tout en respectant l’environnement. Il vient d’être récompensé lors du Challenge Pôle Habitat FFB dans la catégorie industrielle récompensant les approches les plus innovantes face aux grands enjeux du logement et de l’habitat. Sliding Air io est disponible auprès des fabricants qui l’ont intégrée à leurs baies coulissantes : CAIB, Kline, prochainement Meo et d’autres fabricants suivront en 2021. La baie coulissante automatisée et connectée, créée en partenariat avec le groupe Liébot, a été récompensée aux Awards Innovation du Mondial du Bâtiment 2019.
Il y a 4 ans et 193 jours

TVA réduite : rien n’est fait !

La FFB et la Capeb suivent de près l’amendement au projet de loi de finances 2021 qui apporte des modifications majeures au taux réduit de TVA appliqué aux travaux de rénovation énergétique voté au Sénat. Adopté avec l’accord du gouvernement, ce nouvel article pourrait conduire à exclure d’emblée toute une série d’équipements bénéficiant de cette TVA : suppression des fenêtres sauf changement du simple vitrage, suppression des volets isolants et portes d’entrée, notamment. Cette modification imposerait une obligation nouvelle de qualification à tous les artisans qui souhaitent faire bénéficier de ce taux réduit de TVA à leurs clients. Il existe aujourd’hui 65 000 entreprises qualifiées RGE sur les 320 000 entreprises de bâtiment que compte le pays. Cette modification pourrait donc interdire, dès le 1er juillet prochain, à plus de 250 000 artisans de pratiquer la TVA à taux réduit. Le 11 décembre, la CAPEB a proposé aux députés de la commission de finances, un amendement de suppression argumentant les raisons pour lesquelles la restriction du périmètre de la TVA réduite adoptée au Sénat était inopportune. Plus de 70 parlementaires, tous groupes confondus, ont cosigné ce projet d’amendement qui a amené le Rapporteur Général, a considéré : « qu’il n’était pas raisonnable, à ce stade, de faire cette modification (de la TVA), avec, de façon évidente, un manque de concertation avec le secteur ». Dans ces conditions, Laurent SAINT-MARTIN a proposé à la commission des finances de ne pas voter l’article, ce qui revient, a-t-il poursuivi, « à une satisfaction collective ». Ainsi l’article contesté, introduit par le sénat, a été supprimé par la commission des finances de l’Assemblée nationale. Les députés devront en séance publique, ce lundi après-midi, confirmer ce vote de la commission.
Il y a 4 ans et 193 jours

Appel national pour le patrimoine de la Vallée de la Roya et de la Vésubie

La tempête Alex a dévasté le patrimoine des communes de la Vallée de la Roya, de la Vésubie et du Haut-Pays. La Fondation du patrimoine lance un appel national à la générosité publique pour venir en aide à ces communes et entreprendre les travaux jugés les plus urgents. Les dons recueillis permettront d’alimenter un fonds de soutien qui sera reversé aux communes les plus touchées. Le démarrage rapide des travaux, au-delà du message d’espoir porté vers toute une population, représente un enjeu économique majeur. Il permettra de donner du travail aux artisans locaux, aux métiers d’art, et aux entreprises spécialisées dans la restauration du patrimoine. La capacité d’attractivité touristique de ce territoire représente d’autre part une de ses ressources essentielles. Il est urgent de rouvrir dès que possible les portes de ce patrimoine aux visiteurs. L’attribution des fonds recueillis se fera en étroite concertation avec la Drac, le Département des Alpes-Maritimes, la Métropole Nice-Côte d’Azur, et les intercommunalités des Alpes-Maritimes. Le patrimoine historique, dont le patrimoine religieux, a apparemment résisté, aucun monument n’a été emporté. Mais les 500 mm de pluie ont gravement endommagé les toitures d’édifices déjà vulnérables par le poids des siècles. L’eau est entrée à l’intérieur des édifices, et a entrainé des dommages annonciateurs d’une prochaine et rapide dégradation (fissures, décroutages, affaissements, etc.). Il s’agit pour une grande partie d’un patrimoine remarquable par ses caractéristiques et sa rareté : de style « baroque ligure », on ne le trouve que dans cette partie de la France. Les dons peuvent se faire soit en ligne sur www.fondation-patrimoine.org/73006, soit par chèque à l’ordre de « Fondation du Patrimoine – Tempête Alex & Vallées niçoises » à l’adresse suivante : Fondation du patrimoine, CCI Nice Côte d’Azur – 20 Boulevard Carabacel, CS 11259, 06005 Nice Cedex 01. Photo : Eglise Saint-Michel-de-Gast de Roquebilliere © UDAP 06  
Il y a 4 ans et 196 jours

Une nouvelle référence de construction bois pour Bouygues Bâtiment Grand Ouest

La construction bois et biosourcée s’impose désormais pour de nombreux acteurs comme une solution d’avenir contribuant à un cadre de vie plus durable. Bouygues Bâtiment France Europe en a fait une priorité avec l’objectif de faire de 30% de ses ouvrages des projets bois d’ici 2030. Cette ambition impulsée par son pôle d’excellence bois WeWood est portée au cœur des territoires par ses filiales régionales. C’est le cas de Bouygues Bâtiment Grand Ouest qui vient illustrer et concrétiser cette démarche sur un chantier emblématique en Pays de la Loire : le siège social de Podeliha (Groupe Action Logement) situé dans le nouveau quartier d’affaires Cours Saint-Laud à Angers. Démarré en mai 2019, le projet s’inscrit dans le cadre d’une vaste opération totalisant plus de 11 000 m2 de planchers et offrant une mixité d’usages avec logements, commerces et bureaux. La partie tertiaire est destinée à accueillir à l’été 2021 les 250 collaborateurs du siège social régional de Podeliha, bailleur social ligérien de référence et de deux filiales. Conçue par le cabinet Rolland & Associés, cette partie compte 3 bâtiments, un en R+5 et deux en R+3, pour une superficie totale de 6400 m2. L’opération a obtenu le label BBCA Neuf, niveau Excellence, pour la phase conception. Pour satisfaire à ces critères environnementaux très exigeants et offrir une performance énergétique niveau RT 2012 -50%, il propose un mode constructif innovant : une solution mixte bois-béton alliant une superstructure bois constituée de planchers en CLT (bois lamellé-croisé) supportés par des poteaux et poutres bois, autour de noyaux en béton armé (façades, cages d’escalier et gaines d’ascenseurs). La fabrication des panneaux de CLT a été confiée à Piveteau Bois tandis que la pose de ces panneaux, mais aussi la fabrication et la pose de la charpente, des poteaux et poutres bois, la fourniture et la pose de murs à ossatures bois ont été assurées par l’entreprise Caillaud Bois. Maître d’ouvrage : Podeliha (Groupe Action Logement) Architecte : Cabinet Rolland & Associés Constructeur, mandataire du macro-lot clos couvert : Bouygues Bâtiment Grand Ouest Partenaires bois : Piveteau Bois et Caillaud Bois, ASCIA (bureau d’étude bois) 844 m3 de bois (lamellés collés, poteaux et poutres bois) mis en œuvre soit une réduction des émissions de CO2 d’environ 338 tonnes.   Photo : © Willy Berré  
Il y a 4 ans et 196 jours

La récente certification CTB Composants & Systèmes bois est bien installée

CTB Composants & Systèmes Bois, lancé en mai 2019 par l’Institut technologique FCBA, dresse un 1er bilan positif : 31 professionnels, fabricants d’éléments de structure bois, sont aujourd’hui titulaires de son droit d’usage. La marque de certification a ainsi su trouver son marché et le fidéliser : tous les professionnels engagés ont souhaité renouveler leur confiance, à l’issue de leur période d’engagement d’un an. Couvrant tous les éléments de structure bois et accessoires associés, qu’ils soient traditionnels ou totalement innovants, CTB Composants & Systèmes Bois a su s’imposer sur le marché comme une référence qualité efficace. FCBA continue à travailler sur le déploiement de la certification CTB Composants & Systèmes Bois, autour de l’augmentation et de la fidélisation du nombre de titulaires avec un objectif de plus de 10 nouveaux titulaires dans les prochains mois et de l’évolution du référentiel, attendu courant du 1er trimestre 2021. Ce nouveau référentiel se voudra encore plus lisible. Il intégrera notamment de nouvelles applications sur l’évaluation des adhésifs par exemple, et se raccordera aux exigences du NF DTU 31.4 : 2020.
Il y a 4 ans et 197 jours

La baie levante coulissante passive la plus performante du marché

Pionnier de la menuiserie passive, le fabricant Bieber propose une ligne complète de menuiseries passives baptisée PASSIVA : fenêtres, portes-fenêtres et baies coulissantes. Cette ligne de produits se décline en deux gammes : la gamme bois Optiwin et la gamme mixte (bois aluminium) Futura®. La nouvelle baie coulissante Futura est issue des recherches collaboratives menées avec le groupement d’experts européens Optiwin. Ce collectif, composé notamment d’acteurs suisses, autrichiens et tchèques leaders dans le domaine de l’habitation passive, a démontré la plus grande performance du verre par rapport au cadre. Pour laisser plus de place au verre et réduire la dimension du cadre, il a donc fallu supprimer la pareclose et utiliser une toute nouvelle technique, celle du vitrage collé. Membre de ce groupement, Bieber a accédé à des connaissances techniques, technologiques et de production qui lui ont permis de développer la nouvelle baie coulissante passive. Certifiée PassivHaus Intitut, la nouvelle baie est destinée au marché du neuf, résidentiel et tertiaire. Elle affiche des performances exceptionnelles : – un Uw au plus haut niveau de la classification énergétique de niveau passive (jusqu’à 0,66 W.m2. k) – de hautes performances thermiques, acoustiques et phoniques – une étanchéité à l’air exceptionnelle – une garantie de stabilité et d’étanchéité aux intempéries – une grande résistance mécanique – des performances AEV remarquables Elle est réalisée sur mesure dans de grandes dimensions pour des hauteurs allant jusqu’à 2,50 m. Elle réunit toutes les qualités des menuiseries mixtes, alliant la chaleur et la noblesse du bois à l’intérieur, et le design et la facilité d’entretien de l’aluminium à l’extérieur. Elle est disponible dans 28 teintes bois et 4 finitions brossées ainsi que 28 teintes aluminium ou tout autre RAL sur demande.
Il y a 4 ans et 197 jours

La nouvelle tuile Erlus Level RS disponible en deux coloris

La nouvelle tuile plate en terre cuite Level RS® de Erlus arrive sur le marché en 2021 avec deux coloris : rouge profond et ardoise intense. Elle garantit une étanchéité à partir d’une pente de dix degrés. Cette solution permet de se passer de mesures supplémentaires complexes, c´est la tuile en terre cuite qui assure la protection et non pas un système d´étanchéité complémentaire sous la tuile. Son triple emboîtement latéral et de tête garantit une excellente évacuation de l’eau. Elle a été testée contre la grêle et a atteint la classe de résistance 4. Au cours du test de résistance, la tuile a résisté sans dégât à des grêlons de quatre centimètres de diamètre et d’un poids de trente grammes, projetés à une vitesse de 99 km/h. Dans la famille des grands moules XXL, elle fait partie de la gamme des tuiles avec un pureau moyen à 38,5 centimètres. Elle se caractérise ainsi par une mise en œuvre facile et rapide. Grâce à ses dimensions, cette tuile se révèle particulièrement pratique à la pose. Les deux groupes de pureau dans la gamme ERLUS : 34 cm et 38,5 cm offrent enfin une grande souplesse au niveau du choix des produits.
Il y a 4 ans et 198 jours

Découvrez le numéro 146 du magazine 5façades

Et la qualité architecturale ?  La crise sanitaire de la Covid-19 aura au moins eu le mérite de donner un coup d’accélérateur à la rénovation thermique des bâtiments. Ces travaux, indispensables pour obtenir notamment la neutralité carbone à l’horizon 2050, sont une des priorités du plan de relance par le gouvernement pour le secteur du bâtiment. Les aides seront donc massives pour atteindre l’objectif de rénovation du parc au niveau BBC en 2050, et l’éradication des passoires thermiques à l’horizon 2030. Toutes les typologies de bâtiments sont concernées : parc privé (logement, tertiaire, etc.) et parc public qui, à lui seul, représente 100 millions de mètres carrés. Sachant que la rénovation globale est privilégiée. Dans cet ensemble, l’isolation de l’enveloppe, façade et toiture, sera en première ligne. Le but étant, comme on peut le lire dans le plan de relance, « la diminution de la facture énergétique, un gain de confort pour les usagers et les agents (notamment une meilleure protection face aux vagues de chaleur) et une réduction de l’empreinte énergétique et environnementale de l’État ». Jamais la qualité architecturale des ouvrages après rénovation n’est citée ! Un oubli ?  Découvrez le numéro, en cliquant ici. Stéphane Miget Rédacteur en chef  www.5facades.com  
Il y a 4 ans et 198 jours

BRIGA, renaissance d’une ville oubliée

Depuis sa redécouverte à la fin du XVIIIe siècle, le site antique du Bois-l’abbé (Eu, Seine-Maritime) n’a cessé de passionner la population locale, les érudits et chercheurs, qui ont entrepris de nombreuses fouilles, principalement sur un grand sanctuaire. Depuis 2006, une fouille programmée, menée par Étienne Mantel (DRAC Normandie) et Stéphane Dubois (INRAP), a porté d’abord sur le centre monumental, puis sur un quartier proche où on découvre les maisons et l’équipement urbain. Ces recherches extensives démontrent la genèse d’une ville antique aux origines gauloises, aux confins nord-ouest de l’Empire romain. À partir du Ier siècle avant notre ère, la ville se monumentalise et s’agrandit progressivement, équipée d’un théâtre, de thermes (bains publics), d’une basilique et d’un grand temple. Les nombreux blocs architecturaux sculptés ainsi que les fastueux décors d’enduit peints, très rares en Gaule du Nord, en témoignent. La découverte en 2007 d’une exceptionnelle statuette de Mercure en argent souligne l’importance de cette divinité tutélaire au sein des cultes locaux de la petite ville gallo-romaine. Il y a un peu plus de 2000 ans, cette ville s’appelait BRIGA. Exposition du 26 Décembre 2020 au 16 Mai 2021 au musée des Antiquités de Rouen  
Il y a 4 ans et 198 jours

20 ans après sa découverte, un ouvrage consacré à la grotte de Cussac

Le spéléologue Marc Delluc a découvert la grotte de Cussac, en Dordogne, le 30 septembre 2000. Elle a bouleversé nos connaissances en raison de son immensité (1,6 km de galeries investies par l’homme), de son inviolabilité jusqu’à sa récente découverte, la monumentalité des gravures (les plus grandes de l’art paléolithique), un âge intermédiaire entre Chauvet et Lascaux ( -28 -30 000 ans) et, plus original encore, la présence d’ossements humains associés. Une politique conservatoire exemplaire y a été menée par les services du ministère de la Culture. À l’issue des expertises coordonnées par Norbert Aujoulat, un ambitieux programme scientifique, initié en 2008, se poursuit chaque année. Le livre, abondamment illustré, est le premier sur ce site sans équivalent. La richesse de la documentation, sa diversité thématique, permettent de partager la générosité de ses trésors archéologiques et artistiques. Auteurs Jacques Jaubert, professeur de Préhistoire à l’université de Bordeaux, en charge du projet scientifique de la grotte de Cussac Valérie Feruglio, préhistorienne en charge de la coordination des études de l’art pariétal de Cussac ; Nathalie Fourment, conservatrice régionale de l’archéologie de Nouvelle-Aquitaine, en charge du site et de l’équipe ichnologie de Cussac. Cairn éditions – éditions Confluences
Il y a 4 ans et 198 jours

Le gisant de la reine Berengère de retour dans l’Abbaye royale de l’Epau (72)

Après des années de recherche et des mois de travaux de restauration, le gisant de la reine Berengère a retrouvé sa place d’origine au sein de l’église abbatiale de l’Abbaye royale de l’Epau. Les travaux ont été́ pilotés par le Département, en délégation de maîtrise d’ouvrage de la DRAC des Pays de la Loire sous maitrise d’œuvre du Cabinet ARCHITRAV et de son responsable François Jeanneau (architecte en chef des Monuments Historiques). L’opération de restauration a démarré́ fin septembre et s’est achevée le 30 novembre. Ce chantier de restauration a été labellisé « Chantier de France » et a mobilisé les savoirs faire et l’expertise de véritables métiers d’arts ancestraux, tout en y intégrant les techniques d’investigation innovantes d’aujourd’hui. En 2018, le gisant a fait l’objet d’une étude historique et architecturale générale intégrant des relevés de polychromie et un diagnostic sanitaire complet. Grâce à cette étude, le gisant de la reine a pu être déplacé au chœur de l’église abbatiale. L’objectif de ce déplacement était d’améliorer les conditions de conservation et de présentation du gisant. Sculpté dans la seconde moitié du XIIIème siècle, le gisant de la reine est en pierre calcaire, type cliquart. La représentation de Bérengère, sans doute idéalisée, porte la couronne, signe distinctif d’une reine. Au Moyen Âge, le gisant était entièrement peint : bleu azurite pour la robe, rouge clair pour le manteau, bleu-vert pour le voile, ocre-jaune pour le lion. Le coût de ce déplacement s’élève à 218 000 €, soit 36% pris en charge par la DRAC des Pays de la Loire. Source et photo : Drac Pays de la Loire  
Il y a 4 ans et 198 jours

Une maquette monumentale de la charpente de Notre-Dame de Paris au Lycée des Métiers et du Bâtiment de Felletin

Issue de la dynamique lancée par le président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, au lendemain de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, la réalisation d’une maquette monumentale de la charpente a mobilisé en Nouvelle-Aquitaine les acteurs de la formation et les professionnels des métiers d’art, du patrimoine, du bâtiment, du bois et de la forêt, dont le campus Forêt-Bois. Cette reproduction de la charpente réalisée de plus de 14 mètres de haut (à l’échelle 1/10) ainsi qu’une travée de la cathédrale reconstituée en taille réelle, font l’objet d’une exposition qui restera en permanence au Lycée des Métiers et du Bâtiment de Felletin. Témoignant du savoir-faire régional et de l’architecture remarquable de l’édifice, ce lycée comme cette exposition incarnent l’école régionale du patrimoine que la Région Nouvelle- Aquitaine entend créer. Cette école assurera la promotion de l’ensemble des filières de la rénovation et de la restauration du patrimoine classé et du patrimoine bâti. C’est une mise en réseau des lycées, écoles, universités et instituts de formation initiale, des structures de formation et qualification professionnelle, et des entreprises et des filières. L’inauguration de la maquette de la cathédrale Notre-Dame a eu lieu le 7 décembre 2020 au Lycée des Métiers et du Bâtiment (LMB) de Felletin avec notamment Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, et Jean-Louis Nembrini, vice-président en charge de l’Education. A l’heure où la Région Nouvelle-Aquitaine développe son ambition environnementale avec sa feuille de route Néo Terra, où le patrimoine a un besoin considérable de conservation et d’amélioration, notamment énergétique, et dans un contexte de transformation des métiers du bâtiment, particulièrement avec le développement du numérique, l’ambition de l’institution régionale consiste à consolider et développer le lycée des métiers du bâtiment de Felletin. L’objectif est de faire de cet établissement, labellisé campus des métiers et des qualifications « construction durable et éco-réhabilitation », une référence en matière de formations pour la rénovation du patrimoine, intégrant l’usage du BIM. Ce campus a aussi pour vocation de maintenir en état le patrimoine remarquable de la région et d’être une école de la réussite pour les jeunes dans un domaine d’avenir. Dans cette perspective, la Région a engagé un plan d’investissement à hauteur de 46 millions d’euros pour transformer cet établissement en campus à la campagne. Photo : © Région Nouvelle-Aquitaine / Yannick Pirot
Il y a 4 ans et 199 jours

RE2020 : la Capeb défend la construction en pierre et les chaudières à gaz

Pour la Capeb, les annonces gouvernementales autour de la RE2020 écartent de nombreuses solutions décarbonées comme la construction en pierre. Pour la confédération, cet arbitrage gouvernemental retire la liberté au maître d’ouvrage de choisir des solutions qui lui conviennent, quand bien même elles seraient issues de production locale. Il bannit certains modes constructifs et des solutions énergétiques qui avaient toute leur place dans le label E+C-, empêchant ainsi ces filières de s’organiser et de continuer d’innover afin de s’adapter aux défis climatiques. La confédération défend notamment les pompes à chaleur couplées aux solutions gaz. Pour elle, les équipements hybrides présentent de réels atouts, tant sur le plan des consommations énergétiques que des émissions de CO2. Une pompe à chaleur et une chaudière à très haute performante énergétique, pilotées par une régulation intelligente permettent de solliciter la meilleure énergie au meilleur moment. La CAPEB demande que des études d’impact économique et technique soient réalisées pour justifier les annonces.
Il y a 4 ans et 199 jours

J-1 avant l’ouverture du Forum EnerGaïa version digitale

Pour sa 14ème édition, le rendez-vous de la filière des énergies renouvelables maintient les temps forts des conférences sous une forme digitale et accessibles gratuitement en ligne. Mercredi 9 décembre Conférence plénière : de 10h à 12h « Accélérer les transitions, pour une société plus résiliente » avec: Dominique MÉDA, Sociologue et philosophe, Mathilde IMER, Co-présidente de Démocratie Ouverte et Michel COLOMBIER, Co-fondateur et Directeur scientifique de l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI). 5èmes Assises Régionales de l’Énergie : : de 14h30 à 16h30 « Rendre accessible à tous le chantier de la rénovation énergétique pour une Région à Énergie Positive » Jeudi 10 décembre Conférence : de 10h à 12h45 « Éolien offshore flottant : vers les parcs commerciaux » Conférence : de 14h à 16h45 « Hydrogène vert : naissance d’une industrie nouvelle » Demande d’accès…    
Il y a 4 ans et 199 jours

Objectifs de décarbonisation ambitieux pour ROCKWOOL

Le Groupe ROCKWOOL reçoit l’approbation d’un projet indépendant, l’initiative Science Based Targets (SBTi), pour ses nouveaux objectifs de décarbonisation. Ces objectifs renforceront la position de l’industriel en tant qu’entreprise à émissions de carbone nettes négatives. Les principaux éléments des plans de décarbonisation comprennent la réduction des émissions absolues de gaz à effet de serre des usines de 38 % d’ici 2034 et la réduction des émissions absolues de gaz à effet de serre sur l’ensemble du cycle de vie hors usine de 20 % d’ici 2034 par rapport à l’année de référence 2019. Les nouveaux engagements s’appuient sur le statut existant d’entreprise à intensité de carbone (CO2e) nette négative du Groupe. Pendant toute la durée de vie de son utilisation, l’isolation des bâtiments ROCKWOOL vendue en 2019 économisera 100 fois le carbone émis pendant sa production. Recyclable à l’infini sans perte de performances, la laine de roche se distingue également des matériaux de construction non recyclables qui autrement pourraient être incinérés et générer des émissions en fin de vie. Le recyclage de la laine de roche contribue à réduire les émissions de carbone liées à la production.
Il y a 4 ans et 199 jours

Structure plancher-dalle préfabriquée en béton sans murs porteurs

Concevoir des bâtiments pérennes, pensés structurellement pour être évolutifs et se convertir facilement en immeubles de logements ou en espaces tertiaires : RECTOR propose Caméléo®, une structure en béton conçue sur-mesure et préfabriquée en usine pour s’affranchir des murs porteurs et intégrer tous les éléments résistants dans l’épaisseur du plancher. Grâce à sa grande adaptabilité (pas de retombées de poutres, ni de cloisonnements lourds), les plateaux libres se prêtent à toutes les configurations et le bâtiment construit aujourd’hui s’adapte aisément à de nouveaux usages demain. La transformation peut être ainsi prévue dès la conception de l’ouvrage en choisissant judicieusement l’emplacement des poteaux. En liaison avec le maître d’œuvre et/ou l’entreprise de gros œuvre, le service logistique de RECTOR assure une livraison cadencée sur le chantier de la structure Caméléo® : prédalles, SPD, poteaux, prémurs, etc. L’industriel exploite les performances mécaniques du béton armé pour alléger la structure au maximum et contribuer ainsi à la sobriété environnementale du bâtiment. Cette solution permet de mettre en œuvre des façades légères et des matériaux biosourcés dont l’empreinte carbone est faible.
Il y a 4 ans et 200 jours

Spie batignolles expérimente l’impression 3D

En collaboration avec XtreeE, start-up spécialisée dans l’impression 3D au service de la construction, Spie batignolles expérimente la technique de l’impression 3D béton à destination des chantiers pour produire des éléments préfabriqués à forte réplicabilité. Le groupe s’est fixé pour objectif d’utiliser cette technique lorsqu’elle présente une alternative intéressante aux méthodes traditionnelles. Deux exemples d’application directe : le coffrage de nœuds de poutres complexes et la réalisation de boîtes de réservation. Les nœuds de poutres sur poteaux concentrent des charges importantes sur des surfaces réduites. Dans la conception de certains planchers complexes, la géométrie définitive de ces nœuds est bien souvent unique : 3 ou 4 poutres, de largeur, de hauteur et d’angle différents doivent être clavetées ensemble sur le même poteau. En méthode traditionnelle, la réalisation du coffrage de ces ouvrages est consommatrice de matériaux à usage unique, de temps passé, elle se fait en plusieurs phases, et elle est potentiellement source de non-qualité. En partenariat avec XtreeE, Spie batignolles a conçu, imprimé, puis mis en œuvre le coffrage d’un nœud de poutre, incorporé à l’ouvrage, à la forme géométrique complexe, permettant le clavetage des poutres sur le poteau en une seule phase. Dans ce 1er cas, les équipes industrialisent « hors site » le coffrage du nœud de poutre. L’utilisation de la maquette numérique liée à l’impression 3D permet à la direction technique de réaliser de manière très rapide une pièce complexe unique qui simplifiera la réalisation de l’ouvrage sur site. Les boîtes de réservations font partie des coffrages les plus basiques généralisés sur un chantier. Traditionnellement réalisées en bois, elles servent à prévoir le passage des différents réseaux électriques, CVC et plomberie après coulage des voiles en béton. Bien qu’indispensables, leur mise en œuvre ne nécessite aucune expertise technique particulière mais occasionne un temps passé significatif. Spie batignolles et XtreeE sont parvenus à imprimer des boites de réservation prêtes en 24h seulement en employant le béton Ductal® qui présente l’avantage de sécher très rapidement et de se solidifier fortement. Les boîtes ainsi mises en œuvre sont incorporées à l’ouvrage fini et n’ont pas besoin d’être retirées. Dans ce 2ème cas, Spie batignolles industrialise « hors site » la réalisation de boîtes de réservations en série. Grâce au BIM, les réservations sont optimisées (nombre, standardisation des dimensions), et les boîtes imprimées en 3D permettent de supprimer de nombreuses tâches telles que la réalisation de la boîte en bois, le décoffrage en hauteur après coulage, ou encore l’évacuation du bois – rendu non réemployable – dans les bennes à déchets.
Il y a 4 ans et 200 jours

Le CCCA-BTP propose son propre plan de relance pour dynamiser et consolider l’apprentissage BTP

Dans le contexte sanitaire actuel qui risque de se prolonger encore plusieurs mois et qui pourrait avoir des conséquences sans précédent sur l’écosystème de l’apprentissage BTP, le CCCA-BTP porte, en complément du plan de relance de l’État en faveur de l’apprentissage, Relance apprentissage BTP, un dispositif exceptionnel, doté de 18 M€. Il vise à limiter l’impact de la crise sur l’apprentissage BTP, consolider son développement et assurer sa pérennité, accompagner et soutenir l’ensemble des organismes de formation aux métiers du BTP. C’est un dispositif complet de huit solutions concrètes, déployées dès aujourd’hui et tout au long de l’année 2021, au profit des organismes de formation du BTP, en les accompagnant et en les conseillant au plus près de leurs besoins et des réalités du terrain. Solution #1 : Communication sur les métiers et l’apprentissage BTP, avec la campagne « La construction. Demain s’invente avec nous ». Pilotée par le CCCA-BTP, la campagne se déploie de décembre 2020 à mars 2021 afin de promouvoir auprès des jeunes les métiers du BTP et l’apprentissage comme voie de formation d’excellence et de réussite pour s’y former. Pour susciter de nouvelles vocations auprès d’eux et attirer les talents vers le secteur, un casting de jeunes professionnels du BTP, fiers de leur métier, incarnent et portent les messages, au travers d’un dispositif pluri média à la hauteur des ambitions de développement de l’apprentissage BTP.  www.laconstruction.fr Solution #2 : Orientation des jeunes en recherche d’une formation dans le BTP, avec l’opération « Boost Apprentissage BTP » Afin de soutenir les organismes de formation dans leurs actions de recrutement de jeunes, le CCCA-BTP organise une nouvelle vague de l’opération « Boost Apprentissage BTP », une campagne de marketing digital destinée à attirer des candidats prospects souhaitant se former à un métier du BTP par l’apprentissage et à les orienter vers les organismes de formation du BTP.  www.boost-apprentissage-btp.fr Solution #3 : Participation au financement d’un équipement informatique des apprentis en
1ère année de formation, avec une participation au financement d’un ordinateur portable ou d’une tablette Afin qu’il n’existe pas de fracture numérique entre les apprentis, le CCCA-BTP s’engage en apportant un financement pour l’achat d’un ordinateur portable (PC ou tablette) pour les apprentis en première année de formation (niveaux 3 et 4) à un métier du BTP en apprentissage. Plus de 21 000 jeunes pourraient bénéficier de ce dispositif inédit mis en place par le CCCA-BTP. Solution #4 : Montée en compétences des collaborateurs des organismes de formation du BTP, avec des parcours sur le numérique éducatif et le développement commercial Cette solution vise à permettre à tous les collaborateurs d’un organisme de formation du BTP de mieux intégrer les nouveaux outils du numérique éducatif dans leurs pratiques pédagogiques, de concevoir et déployer des parcours de formation individualisés et multimodaux, d’agir pour une meilleure maîtrise des ruptures de contrat, de développer les prépa apprentissage, de mieux identifier les jeunes en quête d’orientation professionnelle, de prospecter de nouvelles entreprises formatrices et les fidéliser… Classes virtuelles, webinaires, ateliers d’échanges de pratiques, quiz formatifs, vidéos pédagogiques, modules de « rapid learning », conférences, composent le dispositif. Solution #5 : Solutions pour développer le numérique éducatif, avec des solutions digitales mises à disposition à titre gratuit Quatre solutions et outils numériques sont mis à disposition, à titre gratuit, des organismes de formation : Net Parcours Alternance BTP (NPA BTP) : application digitale et interactive dédiée à la programmation et au suivi de la montée en compétences des apprentis. Aptyce : plateforme LMS pour l’animation et la formation pédagogique multimodale. Accompagnement Vie Apprenant (AVA) : application d’accompagnement socio-éducatif permettant de suivre les événements quotidiens qui ponctuent la vie des apprentis. C KI L’BOSS : jeu sérieux dédié à la sensibilisation des apprentis à l’esprit d’entreprendre et la gestion d’entreprise. Solution #6 : Soutien aux expérimentations pour développer les entrées permanentes de jeunes en formation tout au long de l’année, avec l’organisation d’appels à candidatures Le CCCA-BTP organise des appels à candidatures ouverts aux organismes de formation sur le thème : « Les actions innovantes visant à garantir la réussite des entrées permanentes » : nouvelles organisations et modalités de fonctionnement innovantes, adaptation des durées de formation, types de diplômes et certifications professionnelle, sourcing des jeunes tout au long de l’année, adéquation optimale entre les besoins des entreprises et les attentes des jeunes.  www.appels-a-projets-cccabtp.fr Solution #7 : Diversification des actions de formation, avec des webinaires d’information sur de nouveaux dispositifs pédagogiques Le CCCA-BTP propose aux organismes de formation une série de webinaires d’information sur de nouveaux dispositifs pédagogiques, pour enrichir leurs pratiques, identifier les leviers à disposition pour les financer et s’ouvrir sur de nouveaux modes de fonctionnement. Au programme des webinaires : Prépa apprentissage, pour créer des opportunités de recrutement de jeunes et les articuler avec les politiques territoriales ; Modularisation des formations, pour concevoir un dispositif de formation à partir d’activités et de situations professionnelles, développé dans une logique d’acquisition de compétences ; Action de formation en situation de travail (AFEST), pour ces apports méthodologiques dans la formation par apprentissage ; Mixité des publics d’apprenants, pour optimiser les ressources des organismes de formation ; Programme FEEBAT, pour ses enjeux et son positionnement stratégique dans le plan de la rénovation énergétique des bâtiments de l’État. Solution #8 : Accompagnement des jeunes en entrée et en sortie de formation, avec des solutions sur mesure pour développer l’intégration des jeunes en entreprise Le CCCA-BTP propose aux organismes de formation trois axes d’accompagnement sur mesure pour : favoriser la montée en compétences des jeunes avant leur intégration en entreprise (recherche d’une entreprise formatrice en contrat d’apprentissage) ; accompagner les jeunes diplômés à l’issue de leur formation dans leur insertion professionnelle ; accompagner dans leurs démarches les jeunes sans affectation scolaire ou en désaccord avec la filière proposée pour trouver une solution via la voie de l’apprentissage BTP. Et des solutions avec notamment des conseils pour mettre en place un service dédié à l’accompagnement des apprentis pour favoriser leur intégration en entreprise et des jeunes en recherche d’un contrat d’apprentissage, des ateliers de maîtrise des techniques de recherche d’emploi (ATRE), collectifs et individualisés, en présentiel et en distanciel, pour aider les jeunes à définir leur projet, simuler un entretien d’embauche, etc., des outils pratiques et des ressources : mode opératoire, kit d’organisation d’ateliers et portefeuille de prestataires et partenaires pour les animer.
Il y a 4 ans et 200 jours

Coffre de volet purificateur d’air intérieur

Coferming a développé depuis 3 ans ADIONIS, un coffre bois purificateur d’air intérieur, qui sera livrable à l’automne 2021. Matériau durable, objet déco esthétique doté d’une technologie intelligente, ADIONIS est le fruit d’un travail collaboratif entre les ressources externes et internes de l’entreprise. Coferming a intégré un dispositif de purification de l’air entrant dans le coffre, en l’associant à la VMC qui renouvelle l’air en permanence. Il filtre les particules fines et ultrafines et agit contre les bactéries et les virus. Il a été conçu pour une simplicité d’usage optimale et ne nécessite aucun achat de filtre de rechange. Sans motorisation, il est totalement silencieux. Ce coffre de la technologie d’électrofiltration, proposée par TEQOYA, expert en Qualité de l’Air Intérieur.
Il y a 4 ans et 203 jours

Webinaire de présentation du Grand Palais Ephémère

Conçu par l’architecte Jean-Michel Wilmotte, le Grand Palais Ephémère est actuellement en montage sur le Champ-de-Mars. Il accueillera pendant la rénovation du Grand Palais les manifestations artistiques et culturelles et les événements liés à la mode, à la gastronomie et au sport habituellement organisés dans la Nef du Grand Palais par la Rmn – Grand Palais, ainsi que les épreuves de judo et de lutte pendant les Jeux Olympiques en 2024. A l’occasion de l’achèvement de sa charpente, le Forum International Bois Construction organise en partenariat avec la Rmn – Grand Palais, une présentation webinar du Grand Palais Ephémère le vendredi 11 décembre de 11 à 12 heures. Ce webinaire organisé par le Forum International Bois Construction et le CNDB a pour but de remplacer les visites initialement prévues les 4 et 5 Novembre derniers, annulées pour cause sanitaire. Inscription au webinaire  
Il y a 4 ans et 203 jours

Camille Hugel, charpentière bois, participe à la promotion des métiers du bâtiment

À l’initiative de l’ensemble des fédérations professionnelles d’employeurs et des organisations syndicales de salariés, le secteur de la construction mène campagne sur le thème « La construction. Demain s’invente avec vous ». Pilotée par le CCCA-BTP, cette campagne nationale s’adresse aux jeunes pour leur faire découvrir la diversité et la richesse des métiers de la construction et leur donner envie de rejoindre le secteur, en s’y formant par l’apprentissage. Elle se déploie jusqu’au mois de mars 2021, autour de 6 films publicitaires diffusés à la TV et sur Internet, un plan média sur les réseaux sociaux, des partenariats avec des youtubeurs, un site Internet conçu pour répondre aux interrogations des jeunes et les accompagner dans leur orientation, notamment avec un moteur de recherche des formations en apprentissage aux métiers du BTP sur l’ensemble du territoire, un formulaire d’inscription, des fiches métiers, ou encore des témoignages de professionnels… Les 6 films pour vivre la construction de l’intérieur mettent à l’honneur six jeunes professionnels passionnés sur un chantier au cœur de l’action de leur métier. Pour visionner le film avec Camille Hugel, charpentière bois : https://vimeo.com/484519351/37ee617bfd www.laconstruction.fr  
Il y a 4 ans et 203 jours

Nouvelle vis de réglage pour les applications bois-bois

SPAX présente sa nouvelle vis de réglage adaptée à toutes les applications bois-bois où un réglage de mise à niveau est requis. En effet, lorsqu’un support présente un défaut de planéité, la vis de réglage est conçue pour créer un espace ajustable entre le support et le tasseau afin d’obtenir un résultat d’aplomb ou de niveau. Cette vis possède deux filetages permettant d’assembler et de régler deux structures en bois pour une planéité des supports parfaite. Plus besoin de cale pour la mise d’aplomb ou de niveau, la vis seule permet d’ajuster l’écart entre la pièce à fixer et le support et ainsi gagner une étape de pose et donc un temps précieux sur le chantier. Polyvalente, cette vis s’adapte à toutes les essences de bois (durs comme tendres), aux agglomérés, contreplaqués et couvre un large champ d’applications : installation d’un faux plafond suspendu avec lame d’air, mise en œuvre d’un habillage mural avec lame d’air, rénovation de planchers bois. Constituée d’une pointe auto-foreuse 4 Cut, et d’une tête T star plus, la vis permet un vissage rapide sans utiliser un couple de serrage important.
Il y a 4 ans et 203 jours

Premier bâtiment de logements étudiants en bois du Campus de Paris-Saclay

L’EPA Paris-Saclay a signé un acte de vente avec le groupement mené par Demathieu Bard Immobilier, promoteur immobilier en charge de la maîtrise d’ouvrage de la première résidence étudiante en bois du Campus urbain de Paris-Saclay. Elle sera conçue sur le modèle des « hacker houses » conçues par Seed Up. Le programme comprend 122 logements privés, soit 233 lits, pour étudiant sur 5 509 m² Surface Plancher Construit (lot S1.2). Située au sud de la ZAC du quartier de l’Ecole polytechnique, à Palaiseau, à proximité notamment des écoles de Telecom Paris et Telecom Sud Paris, cette résidence sera livrée en septembre 2022. L’agence d’architecture Atelier WOA avait préalablement été sélectionnée pour la maîtrise d’œuvre. Cette résidence étudiante proposera un programme de gestion innovant mêlant logements étudiants « classiques » et des espaces dits « hackers » au sein desquels les étudiants auront accès à des équipements de pointe comme un studio de musique, un fablab, un espace reprographie ou encore un atelier mécanique. La résidence proposera à l’ensemble des étudiants y vivant une grande diversité de typologies de logements de sorte à répondre à la diversité des profils étudiants. Ainsi, 12 typologies seront proposées, allant du T1 au T7. Des espaces communs ouverts à tous les résidents seront proposés en rez-de-chaussée du bâtiment : espace de détente, cuisine commune, espace de travail, salle de sport. Un bâtiment bas-carbone et exemplaire en matière environnementale Le projet conçu par l’Atelier WOA, conformément au cahier des charges fixé par l’EPA Paris-Saclay, respectera des ambitions environnementales élevées. Le bâtiment sera conçu en structure majoritairement en bois (seuls les noyaux et l’infrastructure du bâtiment seront en béton) avec des façades en ossature bois. Ainsi, près de 80% de la structure du bâtiment sera en bois et matériaux biosourcés. Cela va dans le sens de l’implication de l’EPA Paris-Saclay dans le Pacte Bois Biosourcés signé le 5 novembre 2020, par lequel l’EPA s’engage à réaliser 40% de Surface de Plancher de ses constructions en bois et biosourcés avec un objectif d’utilisation de 30% de bois d’origine France et 100% du bois utilisé gérées durablement (certifié FSC ou PEFC ou équivalent). Le projet, à terme, sera certifié NF Habitat HQE niveau « Excellent », obtiendra le label BBCA et Biosourcé de niveau 2 et sera labellisé E+C- au niveau E3C2. Il sera à ce titre, le premier projet du Campus urbain à être certifié E3C2 et BBCA. Aménageur : EPA Paris-Saclay Maîtrise d’ouvrage : Demathieu Bard Immobilier Maîtrise d’œuvre : Atelier WOA Surface de plancher : 5 509m² Début des travaux : novembre 2020 Livraison : septembre 2022 Visuel : Atelier WOA
Il y a 4 ans et 203 jours

Woodway, programme de 62 appartements en BIM – Bois – BEPOS

Séméio architecture a livré Woodway, programme de 62 appartements en accession sociale à la propriété situé à Chanteloup-en-Brie. Ce projet, réalisé pour le promoteur Terralia, fait partie de l’opération B-Cube (BIM – Bois – BEPOS), portée par l’EPA Marne dans la ZAC du Chêne Saint-Fiacre. Réalisé en conception-construction, Woodway est le fruit d’une étroite collaboration entre l’agence et le constructeur Lifteam, pionnier de la construction en bois massif assemblé. Le projet a été développé dès le concours par Paul Jubert et Ivan Le Garrec (deux des cinq associés de l’agence) et s’est inscrit dans la poétique rurale héritées de l’histoire du site et des nouvelles constructions voisines. Cette poétique s’est appuyée sur la réinterprétation du grand corps de ferme qui tient fermement les limites du terrain et déploie un cœur d’ilôt de belle dimension. Les bâtiments prennent la forme de longères qui mettent en scène une dualité d’écriture et une dualité d’usage : – côté rue, des façades presque silencieuses où l’enduit blanc est ponctué de fenêtres étroites et verticales qui éclairent les chambres, associées à des volets pleins en bois comme des paupières entrouvertes. – côté cœur d’ilot des façades organiques et animées où les pièces de vie, inscrites dans les plissements des bâtiments, sont prolongées vers le jardin par de grands balcons formant des cadres sur cet espace végétal. En cœur d’ilôt le bois est plus présent sous la forme des nappes de claustras de mélèze qui enveloppent le surgissement des balcons. Cette dualité est reconduite dans le travail des toitures à faible pente qui sont dissociées en deux éléments mettant en valeur le versant « soleil » qui reçoit les panneaux photovoltaïques. Grâce à sa forme architecturale et aux choix des matériaux, Woodway a obtenu les labels BEPOS Effinergie 2017 (bâtiment à énergie positive), Bâtiment biosourcé (niveau 2) ainsi que le récent label E+C- avec un niveau E3C1. Photo : Sergio Grazia  
Il y a 4 ans et 203 jours

Les Constructeurs du Bois devient spécialiste des écoquartiers intergénérationnels

Crée en 2011 par François DUCHAINE son PDG, la société Les Constructeurs du Bois est spécialisée dans l’éco-construction bois avec une expertise reconnue dans la promotion de résidences seniors et de maisons médicales dans le Grand Est de la France. Dès 2021, la société va élargir son positionnement à la réalisation d’écoquartiers intergénérationnels avec un premier site pilote à Epinal soutenu par l’ADEME. Parallèlement, LCB va innover sur le marché des Résidences Services Seniors en lançant une offre de services clé en main. Le chantier qui vient de démarrer sera livre dès 2023. Sur une friche industrielle de 9 000 m2, le programme porte sur un ensemble de plus de 4 500 m2 de bâtiments durables. Réparti sur quatre bâtiments de bois réalisés par des charpentiers et des fabricants de panneaux vosgiens, le dispositif comprend au total 48 logements dont une dizaine va être acquise par Epinal habitat (bailleur social de l’agglomération). Suite au succès récent de son entrée en Bourse visant notamment à renforcer sa notoriété locale et son déploiement commercial, l’entreprise souhaite aujourd’hui démontrer son savoir-faire en écoquartier intergénérationnel à travers ce site pilote.
Il y a 4 ans et 203 jours

Damien Reveau élu président de Menuiseries 21

Lors de son assemblée générale du 17 novembre 2020, la charte qualité des fabricants de fenêtres en bois et mixtes (bois-alu) Menuiseries 21 a élu Damien Reveau comme président. Le directeur général délégué du Groupe Ridoret succède à Xavier Lecompte (Atulam). En tant que dirigeant de la Menuiserie Reveau (Combrand), Damien Reveau est engagé dans la charte Menuiseries 21 depuis 2005. Jusqu’alors membre du comité de suivi et acteur essentiel de la charte depuis son entrée, Damien Reveau compte défendre le savoir-faire et les intérêts des entreprises de menuiserie. Le nouveau président de Menuiseries 21, bien qu’étant à la tête d’une entreprise de taille industrielle (120 salariés), est très attaché à la conception et la fabrication de produits sur mesure. Pour Damien Reveau : « Mon objectif est de faire valoir les intérêts des entreprises du bâtiment auprès de nos confrères industriels, pour que nos entreprises ne deviennent pas de simples poseurs de produits approvisionnés. » Le vice-président désigné est Cédric Goepfert (Bader). Le nouveau président et son vice-président ont nommé leur comité de suivi, chargé de surveiller le respect des engagements techniques, environnementaux et sociétaux des signataires.
Il y a 4 ans et 204 jours

WICONA s’implique fortement dans le recyclage et le réemploi des matériaux

WICONA, à l’instar de sa maison mère le groupe norvégien de l’aluminium Hydro, a fait du recyclage une priorité. En 2019, la marque commence à commercialiser des solutions intégrant l’aluminium recyclé Hydro CIRCAL® 75R. Les principes de l’économie circulaire impliquent en amont, d’écoconcevoir le bâtiment selon le concept de banque de matériaux et en aval, lors de la phase d’exploitation, de gérer les ressources du bâtiment afin qu’elles soient remployées ou upcyclées en fin d’usage. Partageant la vision d’Upcylea selon laquelle un bâtiment est une « banque de matériaux », WICONA a décidé, d’une part, de rejoindre l’Alliance des Bâtiments Circulaires, fondée par ses soins et d’autre part, de passer ses solutions au crible des critères de son Passeport Circulaire. Ses premiers produits, caractérisés dans des Passeports Circulaires, sont disponibles désormais sur la plateforme de gestion circulaire des ressources myUpcyclea. WICONA est aussi le premier gammiste à rejoindre l’Association Circolab, une communauté d’acteurs du secteur de l’immobilier engagés en faveur du développement de l’économie circulaire et notamment du réemploi de produits et matériaux du bâtiment.
Il y a 4 ans et 204 jours

Enduits muraux : nouvelle gamme chez Sika

Sika étend son expertise dans le domaine des enduits muraux avec le lancement d’une nouvelle gamme SikaWall® pour la préparation des murs et plafonds en intérieur ou en extérieur. La gamme se compose de 9 produits en poudre ou en pâte aux formules polyvalentes en réponse à tous les usages, tous les supports et toutes les techniques d’application. Ils bénéficient d’un packaging optimisé pour un confort maximal avec des poignées pour les sacs de 20 kg ou un matériau composite pour les sacs de 4 kg garantissant une durée de vie du produit de 2 ans. Classé A ou A+ en matière de qualité de l’air, ces produits garantissent le respect de l’utilisateur et de l’environnement.
Il y a 4 ans et 204 jours

Jeux Olympiques et Paralympiques : attribution du marché de construction du Centre aquatique de Marville

L’entreprise GCC s’est vue attribuer le marché global de performances (comprenant la conception, la construction et la maintenance) du futur Centre aquatique de Marville en Seine-Saint-Denis, en groupement avec BVL Architecture, ASB Architectures OAW, INCET, TUAL, Ginger BURGEAP, Vivace Latitude, ABC Décibel, BIM BAM BOOM et Idex. GCC opérera sous maîtrise d’ouvrage du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis et sous la supervision de la SOLIDEO. Après une phase de conception, d’études et d’obtention du permis de construire, les travaux débuteront en janvier 2022 et s’achèveront en octobre 2023, avant une ouverture du nouveau Centre aquatique début 2024. Cet équipement sera financé à hauteur de 30,5 millions d’euros (valeur 2016) par la SOLIDEO, grâce notamment aux importantes contributions de la Ville de Paris et du Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis à son budget. Ce nouveau centre aquatique offrira un espace totalement neuf de 4 600m2 dont près de 1 600m2 de plan d’eau, avec des bassins intérieurs et extérieurs, un espace bien-être et balnéothérapie, deux solariums, une plage aqualudique ou encore une lagune de jeux. Pendant les Jeux Olympiques, le Centre aquatique accueillera les entraînements de water-polo. Après 2024, ce nouvel équipement public renforcera considérablement l’offre aquatique du parc des sports de Marville, que ce soit pour une pratique sportive ou de loisirs, des clubs, des groupes scolaires et des habitant.e.s de la Seine-Saint-Denis. Le futur Centre aquatique s’inscrit ainsi pleinement dans le « Plan piscines » de 40 millions d’euros voté par le Département fin 2015 et visant à la rénovation de la moitié des piscines et à la construction de 5 nouvelles piscines en Seine-Saint-Denis.
Il y a 4 ans et 204 jours

Balcons : points de vigilance

A la suite de l’effondrement d’un balcon à Angers en 2016 ayant entrainé la mort tragique de quatre personnes, le ministère de la Cohésion des territoires, en collaboration avec la Direction de l’Habitat de l’Urbanisme et des Paysages (DHUP), ont missionné l’Agence Qualité Construction (AQC) sur une étude traitant de la sinistralité des balcons. Encore peu connue et arrivant pourtant plusieurs par an en France, c’est une première étape franchie dans la connaissance de ce type d’événements : l’étude a été publiée il y a quelques jours. Elle a pour objectif de faire un état des lieux des désordres observés sur les balcons, de la fissuration à l’effondrement, puis de catégoriser les pathologies rencontrées et d’en faire une analyse, afin de permettre à la filière d’en tirer des conclusions et de prendre des dispositions. Fondée sur un échantillon de 348 rapports d’expertise, elle établit une classification des pathologies par nature de matériau. Elle propose des perspectives d’amélioration globale des bonnes pratiques.