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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Bati journal

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Il y a 4 ans et 297 jours

Les équipes de Bati-Journal.TV reprennent la route !

Les 9 et 10 septembre 2020, à l’occasion du rendez-vous des professionnels de la construction sous l’égide de l’Untec au palais des Congrès d’Angers, les équipes de bati-journal.tv donneront la parole aux professionnels de la construction et de la filière forêt-bois en présentant une nouvelle édition de leur plateau TV. L’occasion de découvrir leurs solutions pour faire face à la crise. Dès le 9 septembre, retrouvez toutes les émissions sur bati-journal.tv et franceboisforet.fr Un événement organisé par   avec le soutien de en partenariat avec    [logo 5F] [logo PB] [logo WS]
Il y a 4 ans et 297 jours

26e édition du Salon International du Patrimoine Culturel du 28 au 31 octobre 2020

La 26e édition du Salon International du Patrimoine Culturel aura lieu du 28 au 31 octobre 2020, au Carrousel du Louvre – Paris, où près de 300 exposants et 20 000 visiteurs sont attendus. Pour cette édition 2020, le salon a choisi de traiter d’un enjeu fondamental pour l’ensemble secteur en développant le thème de « Patrimoine et Territoires ». Un choix qui résonne particulièrement dans la période actuelle, alors que la campagne « Cet été je visite la France » pour soutenir la reprise du tourisme et la consommation locale bat son plein. Cette année, le salon qui se tiendra dans des conditions sanitaires renforcées, change aussi exceptionnellement ses jours d’ouverture au public en passant du mercredi au samedi afin de faciliter l’accès au visitorat professionnel et qualifié. Plus de 200 exposants ont d’ores et déjà confirmé leur participation à cette 26e édition très attendue par l’ensemble des acteurs du patrimoine. L’événement devrait compter près de 300 exposants au total. Parmi les nouveaux exposants figurent l’Institut National du Patrimoine, l’Atelier Pierre Maigne, la start-up Timescope ou encore l’atelier de tissage artisanal La Tisserie . Porté par Ateliers d’Art de France depuis 2009, le Salon International du Patrimoine Culturel rassemble et fédère l’ensemble des acteurs des métiers du patrimoine. Moment unique d’échanges et de réflexion, le salon accueille chaque année plus de 300 exposants et 20 000 visiteurs, grand public comme professionnels, pendant 4 jours au Carrousel du Louvre à Paris. Plateforme unique de rendez-vous d’affaires pour le secteur, le salon est l’occasion de nouer des contacts avec un public de prescripteurs pourvoyeurs de commandes : professionnels du secteur et propriétaires de biens mais aussi des visiteurs connaisseurs et passionné
Il y a 4 ans et 297 jours

Plan de relance et rénovation énergétique : les 8 priorités de la Fondation Nicolas Hulot

Pour la Fondation Nicolas Hulot, la rénovation énergétique des bâtiments doit trouver toute sa place dans le « tournant » écologique que nous vivons. Le gouvernement ne peut pas se contenter de demi-mesures : la seule augmentation des incitations ne sera pas suffisante. Il faudra combiner accompagnement accru et nouvelles obligations de rénover, comme le propose la Convention Citoyenne pour le Climat. La FNH dresse 8 mesures à mettre en place à court et moyen terme dans le domaine de la rénovation énergétique pour soulager la crise que traverse l’économie française, accélérer notre réponse collective au changement climatique et aux inégalités sociales, et accroître notre résilience énergétique : – Instaurer dans la loi une obligation progressive de rénovation et donc reprendre sans réserve dans la loi la proposition d’obligation de rénovation de la Convention Citoyenne pour le Climat. – Publier rapidement un nouveau décret « décence » avec un seuil plus impactant et une trajectoire de réduction de ce seuil permettant d’exclure toutes les passoires énergétiques de la location en 2028 (étiquette F et G). – Financer le reste à charge pour les ménages modestes. – Améliorer l’éco-prêt à taux zéro, pour permettre le financement du reste à charge, en particulier pour les ménages modestes et classes moyennes. – Etablir un guichet unique et investir publiquement dans l’accompagnement des ménages au niveau territorial. – Contrôler les effets d’aubaine, éventuelle conséquence de l’accroissement du soutien public. – Mettre en place un plan de formation des professionnels du BTP. – Accélérer la rénovation énergétique des bâtiments publics des collectivités territoriales, sans oublier de financer l’ingénierie territoriale. La Fondation Nicolas Hulot préconise : – Le maintien de la hausse de la dotation à l’investissement des collectivités (DSIL) sur plusieurs années, au-delà de la hausse de 1 milliard d’euros prévue pour 2020 dans le 3e projet de loi de finances rectificatives, avec une trajectoire permettant de donner de la visibilité aux acteurs. L’utilisation des moyens prévus pour 2020 pourrait être concentrée sur les coûts pré-projets (audits, études) afin de massifier les travaux dès que possible. – L’accroissement de la capacité d’investissement en fonds propres de la CDC (Banque des territoires) – actuellement de 500 M€ sur 2018-2022 – afin d’être en capacité de procéder comme la banque publique allemande : cofinancer directement l’avance de fonds nécessaires pour la rénovation et se rembourser sur les économies d’énergie réalisées après les travaux. Ce dispositif est adapté pour les structures intercommunales. – Créer une dotation pérenne de l’État pour le fonctionnement des collectivités territoriales, dédiée à la transition écologique et sociale, afin de répondre notamment à l’enjeu du manque de moyens humains et d’ingénierie territoriale pour monter les projets. L’utilisation de cette dotation devra être conditionnée à une utilisation dans la transition, par exemple dans la rénovation énergétique des bâtiments.
Il y a 4 ans et 297 jours

Le Village des athlètes des Jeux de Paris 2024 alimenté en énergies locales et renouvelables

Le réseau de chaleur et de froid du SMIREC géré par Plaine Commune Energie, filiale à 100 % d’ENGIE Solutions, va s’étendre au futur Village des athlètes. Il sera alimenté par des énergies locales et renouvelables essentiellement issues de la géothermie superficielle (à une profondeur d’une centaine de mètres). Ce sont 11 puits qui vont être forés au sein du quartier pour utiliser l’énergie de la terre et la convertir en chaleur ou en froid. Les travaux de forage vont démarrer dès la fin de l’année 2020. ENGIE Solutions a conçu cette architecture énergétique sous l’impulsion du SMIREC (Syndicat Mixte des Réseaux d’Energie Calorifique) et de SOLIDEO, la SOciété de Livraison Des ouvrages Olympiques. L’énergie complémentaire à la géothermie proviendr du réseau de chaleur de Plaine Commune Energie est notamment issue de la chaleur du réseau de la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU), situé à proximité et lui-même majoritairement alimenté par des énergies locales et renouvelables. L’installation est conçue pour répondre aux besoins premiers et denses, de la période Paris 2024. Elle sera également dimensionnée pour la phase héritage, c’est-à-dire la période post-JOP avec une projection jusqu’en 2050.
Il y a 4 ans et 297 jours

Appel à innovation « béton bas carbone »

Le hub des prescripteurs bas carbone lance un appel à innovation « béton bas carbone », afin de dresser un panorama des solutions innovantes pour diminuer l’impact carbone du béton dans le bâtiment. Cet appel est ouvert jusqu’au 30 septembre. Start-ups, maître d’œuvres, entreprises générales et industriels sont appelés à y participer. « Ce lot est l’un des principaux contributeurs au bilan carbone d’un bâtiment. Diminuer la quantité de béton par des procédés constructifs innovants, diminuer la quantité de clinker (constituant du ciment), mettre en œuvre des solutions de substitution, mettre en œuvre une armature bas carbone…les leviers pour diminuer l’empreinte carbone du béton sont nombreux… à vos innovations ! Dès lors que vos solutions permettent de diminuer l’impact carbone du lot béton, que ce soit au niveau du produits, des services, des modèles de valeur, de l’usage des constructions, cet appel à innovation vous est ouvert ! », indique le hub. Le hub est une plateforme collaborative portée par l’Institut Français pour la Performance du Bâtiment (IFPEB) et Carbone 4, à destination des donneurs d’ordres du secteur de la construction (promoteurs, maîtres d’ouvrages, ingénieurs…). Elle a pour objectif de les former et de les guider dans la prescription de mesures bas carbone. https://fr.surveymonkey.com/r/MDXFD2W  
Il y a 4 ans et 297 jours

Forage géothermique novateur à Vélizy-Villacoublay

Les travaux de forage pour la construction de la future centrale géothermique de Vélizy-Villacoublay ont débuté. La gestion a été confiée aux équipes de VELIGEO, société de production d’énergie renouvelable détenue par ENGIE Solutions et la collectivité. Avec cette centrale, Vélidis, la ville sera alimenté à plus de 60 % en énergie géothermique. Ce projet, accompagné financièrement par la Région Ile-de-France et l’ADEME Ile-de-France à hauteur de près de 9 millions d’euros, est une première nationale permettant d’éviter la production de 22 801 tonnes de CO2 par an. Le forage géothermique est réalisé au moyen d’un appareil de 40 mètres de haut, en zone urbaine, il va forer jusqu’à 1 600 mètres de profondeur. Une opération de haute technicité qui s’étendra jusqu’en début d’année prochaine. L’exploration de la géothermie de Vélizy-Villacoublay sera une première nationale puisqu’elle va appliquer la technologie des forages multi-drains à la géothermie profonde. L’architecture du puits composée de deux drains permettra de traverser deux fois les niveaux producteurs pour maximiser le volume de réservoir drainé, ce qui favorisera la récupération d’une eau géothermale à 64°C et fournira une puissance calorifique de plus de 16 MW.
Il y a 4 ans et 297 jours

Une application territoriale pour que tout le monde participe aux projets communaux

Après trois ans de recherches scientifiques en architecture et urbanisme, Pierre Fauré, Sébastien Labouteley et Guillaume Danger ont créé le premier réseau social citoyen pour construire ensemble des villes et des villages durables, Agora. Avec cette application, les “citoyens experts” ont un pouvoir d’implication, de décision et de proposition au sein de la commune où ils résident. Ils deviennent acteurs de leur lieu de vie. Le concept est simple, l’ensemble des échanges entre les acteurs du territoire se font au travers de la carte participative de la commune, sur laquelle, ils retrouvent : – Les consultations citoyennes : l’ensemble des projets envisagés par la commune sont référencés et expliqués sur la carte. À partir de là, les citoyens peuvent juger de la pertinence des propositions et exprimer leurs besoins et envies en répondant aux questionnaires mis en place pour chacun. – Le vote citoyen : une fois la consultation citoyenne réalisée, plusieurs architectes sont invités à proposer une réponse sur le projet initié. Les habitants peuvent alors les classer selon leurs préférences. – La boîte à idée : les citoyens partagent leurs idées d’amélioration du territoire. Une fois référencées et expliquées sur la carte participative, elles seront source de débats, d’échanges et d’initiatives afin de les amener à se concrétiser. – Les signalements : les habitants notifient les anomalies du territoire qu’ils rencontrent. Ainsi, ils préviennent leurs concitoyens ainsi que les élus qui pourront intervenir plus rapidement pour une amélioration permanente du lieu de vie. – Les rassemblements : les citoyens sont avertis des actions menées par les associations locales et peuvent notifier de leur présence. – Les agoras citoyennes : les élus organisent des moments physiques d’échanges, d’ateliers et de débats autour d’un sujet pré-défini. – Les actualités : les citoyens sont informés des nouvelles de leur commune directement par les élus ainsi que par la presse locale. Agora est aussi un outil d’aide à la décision qui accompagne les élus dans leurs choix de réalisations. Une grille d’évaluation permet de mesurer l’impact territorial, environnemental et social des interventions.
Il y a 4 ans et 298 jours

L’Ecole supérieure de conduite de travaux s’étend en France

Créée en 2006 à Vincennes-Montreuil, puis implantée à Marseille il y a deux ans et à Bordeaux-Mérignac l’année dernière, c’est dans de nouveaux locaux que l’ESCT (Ecole supérieure de conduite de travaux) accueillera ce 1er septembre de jeunes apprentis. Les premières promotions de 36 élèves à Rennes et de 36 élèves à Strasbourg pourront ainsi suivre l’une des deux formations suivantes, en alternance : BAC+3 « Chargé-e d’Affaires BTP » et BAC+5 « Directeur-trice de Travaux », avec en dernière année l’option de suivre un Master of Science – MSc Construction & Management, en partenariat avec Abertay University (Dundee, Ecosse). Ces deux nouvelles antennes s’inscrivent dans la continuité du développement de l’école et de répondre aux besoins de recrutements des entreprises, tant au niveau local que régional, dans les secteurs de la construction BTP. L’ESCT permet à des apprentis et à des professionnels (formations continues et VAE) d’obtenir des titres professionnels BAC+2, BAC+3 et BAC+5, inscrits au RNCP – Répertoire National des Certifications Professionnelles, dans le management de travaux.
Il y a 4 ans et 309 jours

COVID-19 : la rentrée sera masquée dans les entreprises

Face à la recrudescence actuelle des cas de contamination par le COVID-19, Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et Laurent Pietraszewski, secrétaire d’Etat auprès de la ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, chargé des Retraites et de la Santé au Travail, se sont entretenus avec les partenaires sociaux au sujet de l’évolution des règles sanitaires en entreprises en période de COVID-19. Les services de l’Etat surveillent de très près l’évolution de l’épidémie. Le nombre de clusters sur l’ensemble du territoire augmente. et le milieu professionnel est concerné : le nombre de clusters en cours d’investigation à l’heure actuelle est de 268 tous secteurs dont 60 en milieu professionnel. Suite aux dernières connaissances scientifiques, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a publié un avis le 14 août 2020 formulant plusieurs recommandations sur de nouvelles mesures de prévention à mettre en œuvre dans les espaces clos, et notamment dans les milieux professionnels. A ce titre, les ministres ont présenté aux partenaires sociaux plusieurs propositions d’évolutions pour le protocole national qui répondent à trois objectifs : – Transformer le protocole de déconfinement en un protocole plus pérenne qui vise à assurer la santé et la sécurité des travailleurs ; – Prendre en compte l’évolution de la situation sanitaire ; – Intégrer les nouvelles recommandations formulées par le HCSP. Les ministres ont présenté les évolutions envisagées du protocole aux partenaires sociaux : – Systématiser le port du masque dans les espaces clos et partagés au sein des entreprises et des associations (salles de réunion, open-space, couloirs, vestiaires, bureaux partagés etc.). Il sera étudié, avec les partenaires sociaux, les modalités d’une saisine du Haut Conseil de la santé publique sur les conditions envisageables d’adaptation de cette nouvelle mesure. Dans le cas du bureau individuel, le port du masque ne s’impose pas dès lors qu’il n’y a qu’une personne présente. – Rappeler l’importance des autres mesures barrières complémentaires : la distanciation physique, le lavage régulier des mains (savon ou gel hydro alcoolique), le nettoyage et la désinfection des surfaces de travail, l’aération des locaux… – Indiquer que le télétravail reste une pratique recommandée en ce qu’il participe à la démarche de prévention du risque d’infection et permet de limiter l’affluence dans les transports en commun. Des concertations des partenaires sociaux se poursuivent sur le télétravail et pourraient examiner les adaptations requises dans le cadre du recours au télétravail en période de pic épidémique. – Rappeler et renforcer les recommandations en matière d’hébergement collectif des travailleurs, par exemple en privilégiant le logement individuel. Le protocole national de déconfinement, publié le 3 mai par le ministère du Travail et mis à jour le 24 juin et le 3 août, accompagne l’ensemble des entreprises et des associations dans la reprise de leur activité tout en leur permettant d’assurer la protection sanitaire des salariés. Il est à ce jour le document de référence en matière de prévention de la santé des travailleurs face au risque sanitaire du COVID-19.
Il y a 4 ans et 309 jours

Face aux îlots de chaleur urbains, la géothermie de proximité est une solution probante

Tout comme en 2019, l’année 2020 est marquée par les fortes chaleurs. Durant les épisodes caniculaires, le phénomène d’îlots de chaleur est accentué et entraîne des températures difficilement supportables et du stress thermique au sein des villes. De plus, l’usage grandissant de la climatisation par aérothermie empire le réchauffement de l’air extérieur. L’Association Française des Professionnels de la Géothermie communique pour réaffirmer les qualités intrinsèques de la géothermie de proximité en réponse aux enjeux climatiques, économiques et sociaux actuels. Moins coûteuse en fonctionnement et plus pérenne, cette énergie renouvelable et responsable contribue particulièrement à l’amélioration de la qualité de vie en milieu urbain et dense. La géothermie de surface est une technologie simple et maîtrisée. Elle consiste à capter la chaleur de la terre à l’aide de sondes de faible profondeur, pour la diffuser dans les habitations ou installations de toutes natures, sous forme d’énergie de chauffage ou de refroidissement. Elle s’inscrit parmi les atouts majeurs de la transition énergétique de la France, particulièrement dans les grandes villes Cette énergie renouvelable est la seule capable d’apporter des solutions thermiques en toute saison, en chaud et en froid, sans provoquer pour autant d’élévation de température dans l’atmosphère en été. Soit un avantage considérable pour faire face au défi de la production de froid en milieu urbain durant les mois les plus chauds. En cela, elle permet de diviser par 10 l’empreinte carbone des bâtiments et de répondre à 70% de leurs besoins énergétiques, tout en créant des emplois non délocalisables. Sur toute sa durée de vie, le fonctionnement d’une pompe à chaleur géothermique est 3 à 4 fois moins émetteur qu’une chaudière à gaz et 5 à 6 fois moins qu’une chaudière à fioul pour la production de chaleur. En production de froid passif (ou rafraîchissement), soit moins 3 à 4 degrés par rapport à la température ambiante, la géothermie ne consomme que très peu d’énergie. Dans ce cas, ses performances sont exceptionnelles : un kWh d’électricité produit 50 à 70 kWh de froid (frigories). Illustration : Système de pieux géothermiques -Zac Etoile – Strasbourg-Neudorf (67) Le besoin énergétique total de 136MWh est couvert à 77% par géothermie Maîtrise d’œuvre : Pierre & Territoires Alsace Autres acteurs du projet : Ecome La ZAC Etoile de Strasbourg est un îlot à énergie positive comportant un ensemble de 6 bâtiments. Le système de pieux géothermiques a pour objectif le chauffage et le rafraîchissement des bâtiments SIRIUS et GREEN ONE par leurs planchers.
Il y a 4 ans et 331 jours

En Ardèche, des traces de viticulture plus de 400 ans avant notre ère

Des découvertes récentes, effectuées lors de fouilles de l’Inrap à Alba-la-Romaine (Ardèche), soulèvent la question de la culture précoce de la vigne, dès le Ve siècle avant notre ère, dans les terres éloignées de la côte méditerranéenne. Le site a livré la présence d’une occupation importante au cours de la Protohistoire. Les archéologues ont mis au jour des fossés et des résidus d’installations de forge et d’ateliers. Le comblement d’un fossé daté de la première moitié du Ve siècle avant notre ère a livré des ceps de vigne domestiques carbonisés, des pépins de raisin, des pollens de vigne, et des traces organiques de vin rouge dans les céramiques indigènes. Le carbone 14 donne une datation entre 765 et 410 avant notre ère. L’étude éco-anatomique de ces charbons montre qu’à Alba-la-Romaine, des vignes cultivées (domestiquées) sont associées à d’autres de vigne sauvage, ce qui va dans le sens d’une culture précoce de la vigne. Le site peut être comparé à certains sites archéologiques rhodaniens (Le Pègue, Tournon-sur-Rhône et Lyon-Vaise) ce qui plaide en faveur d’une viticulture/viniculture précoce dans les terres. Cette viticulture aurait été pratiquée à Alba-la-Romaine alors même que, sur la côte méditerranéenne colonisée, les Grecs produisent et commercialisent leur vin. D’autres découvertes seront nécessaires pour confirmer ce nouveau modèle qui vieillit l’introduction de la vigne dans les terres d’Ardèche de cinq siècles. Recherche archéologique : Inrap Responsable scientifique : Fabien Isnard, Inrap Archéobotaniste : Manon Cabanis, Inrap, laboratoire Geolab Photo : Inrap
Il y a 4 ans et 331 jours

Etude sur les peintures murales de Haute-Saintonge

La Communauté de communes de Haute-Saintonge, située au sud de la Charente-Maritime, regroupe 129 communes, elle a décidé de lancer, au début du mois de juillet, une étude sur les peintures murales sur l’ensemble de son territoire en partenariat avec la DRAC Nouvelle-Aquitaine et l’Europe. Riche d’églises et de chapelles, quelques-uns de ces édifices possèdent des peintures murales et décors d’accompagnement, certaines subsistent au niveau de traces, d’autres sont parfaitement visibles. Elles se présentent sous forme de personnages, de décors, de scènes, de litres funéraires… L’étude se fera sous le contrôle scientifique de la Conservation régionale des monuments historique – site de Poitiers, de l’Unité départementale de l’Architecture et du Patrimoine de Charente-Maritime et d’universités : Bordeaux III – Montaigne et Poitiers – Centre d’études supérieures de civilisation médiévale. Cette opération a pour objectif d’approfondir la connaissance du patrimoine de la communauté de communes et d’établir un état des lieux. Elle est un préalable à des actions de valorisation et de sensibilisation au patrimoine. Les données seront utilisées pour des projets de sauvegarde, de diffusion et de connaissance. Les prestataires pour cette étude sont Clément Guinamard, Historien de l’art et archéologue, gérant du cabinet Studiolo et Marie Bégué, restauratrice CRBC.
Il y a 4 ans et 331 jours

12 monuments historiques de Nouvelle-Aquitaine en bande dessinée

Dans le cadre de la priorité gouvernementale donnée à l’éducation artistique et culturelle, la DRAC Nouvelle-Aquitaine a conçu, en partenariat avec la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, un programme de valorisation du patrimoine historique protégé dédié aux jeunes. La DRAC Nouvelle-Aquitaine avait choisi 12 monuments historiques, à raison d’un par département, représentatifs de la diversité du patrimoine protégé : une église monolithe, un bateau des années 1980, un canal aux moines, une tour médiévale, une grotte magdalénienne, une bourse du travail Art déco, un prieuré sur les chemins de Compostelle, un château Renaissance, une maison royale, des roches gravées, un château fort, un four à flammes. La Cité internationale de la bande dessinée et de l’image à Angoulême, à l’issue d’un appel à candidatures, a repéré 12 auteurs de bande dessinée pour un travail de création avec des jeunes d’école primaire, de collège, en centre social, en institut médico-éducatif, et en centre éducatif fermé. Les auteurs, Pierre Marty, Nicolas Gazeau, Pierre Maurel, Grégory Jarry, Troub’s, François Ayroles, Amélie Laval, Thomas Gosselin, Thierry Gioux, Otto T., Anne-Perrine Couët et Lenon ont animé des ateliers de pratique artistique d’une quinzaine d’heures, chacun avec un groupe de jeunes, à l’automne 2018. En 2019 l’exposition a été montrée dans plusieurs villes de la région, elle sera à nouveau présentée dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine les 19 et 20 septembre 2020. https://fr.calameo.com/books/0000232474b126e580b42  
Il y a 4 ans et 332 jours

26 maîtres d’ouvrage exemplaires

L’appel à projets « 50 maîtres d’ouvrage exemplaires » a été lancé le 12 mars 2020 sur la plateforme DÉMOCLÈS. Co-financé par l’ADEME et ecosystem, il va permettre à 50 maîtres d’ouvrage d’acquérir des pratiques d’exemplarité dans leurs futurs chantiers en matière de gestion et de valorisation des déchets lors des opérations de démolition et de réhabilitation de bâtiments. 26 premiers maîtres d’ouvrage ont été retenus et entament progressivement leur programme d’accompagnement. La seconde session de recrutements pour cet appel à projets est d’ores et déjà ouverte avec une date limite de dépôt des dossiers de candidature fixée au vendredi 18 septembre 2020. Deux types d’accompagnements au choix sont proposés : – Avec une « approche globale » Il s’agit d’accompagner le maître d’ouvrage dans l’évolution de ses pratiques pour l’ensemble de ses futurs chantiers, indépendamment de tout chantier en cours. – Autour d’un « chantier exemplaire » Il s’agit d’accompagner le maître d’ouvrage sur une opération spécifique de démolition ou de réhabilitation qui lui servira de démonstrateur en vue d’une généralisation de ses pratiques. 18 maîtres d’ouvrage retenus ont fait le choix d’un accompagnement global : – BREST METROPOLE HABITAT – FRANCE LOIRE – LOIRE HABITAT – MISTRAL HABITAT – REGIE IMMOBILIERE DE LA VILLE DE PARIS (RIVP) – VALOPHIS HABITAT OPH 94 – NEOTOA – REGION AUVERGNE-RHONE-ALPES – VILLE DE PARIS – ÉTABLISSEMENT PUBLIC FONCIER D’AUVERGNE – ÉTABLISSEMENT PUBLIC FONCIER DE L’ÎLE-DE-FRANCE – ÉTABLISSEMENT PUBLIC FONCIER DE NOUVELLE AQUITAINE – ASSISTANCE PUBLIQUE – HOPITAUX DE PARIS – SNCF GARES & CONNEXIONS – SNCF IMMOBILIER – NEXITY – LA FABRIQUE DES QUARTIERS LILLE – SPL ENSEMBLE 8 maîtres d’ouvrage retenus ont fait le choix d’un accompagnement sur un chantier test : – 1001 VIES HABITAT – ETABLISSEMENT PUBLIC FONCIER NORD PAS DE CALAIS – OPAC 36 – OPALY – SARTHE HABITAT – CONSEIL REGIONAL CENTRE VAL DE LOIRE – GRENOBLE-ALPES METROPOLE – SOLIHA PAYS BASQUE
Il y a 4 ans et 332 jours

Dassault Systèmes et Bouygues Construction renforcent leur engagement

Bouygues Construction vient de choisir la plateforme 3DEXPERIENCE sur le cloud de Dassault Systèmes pour mener sa transformation métier et accroître la productivité de ses projets de construction. Cette deuxième phase succède aux phases initiales de numérisation et d’automatisation des processus de Bouygues Construction. Cet environnement intégré, inclusif et collaboratif qui utilise une source unique de données exploitables permettra de rationaliser le processus décisionnel entre les différents intervenants — de la direction générale à l’opérateur de terrain — à chaque étape d’un projet. Cela permettra à Bouygues Construction d’augmenter encore la sécurité de ses collaborateurs et partenaires. Cela permettra aussi au groupe de réduire son volume de déchets et d’améliorer la qualité produit de la conception à la construction, en définissant des composants d’assemblage modulaires intégrés dans des lignes de produits telles que les maisons de retraite ou des résidences étudiantes. Cette modularité permettra de faire face à la complexité des projets futurs, tout en répondant à des besoins croissants de personnalisation et de durabilité, et en s’adaptant aux évolutions du marché.
Il y a 4 ans et 333 jours

120 000 passoires thermiques et les chaudières au fuel vont disparaître

Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique et Emmanuelle Wargon, en charge du logement ont annoncé une série de mesures à la suite du 5e conseil de défense écologique du 27 juillet 2020. Un projet de loi sera présenté fin septembre, fruit du travail de plusieurs groupes de réflexion cet été. Le conseil de défense écologique s’est concentré sur des mesures concernant le logement et le transport issues de la convention citoyenne. La rénovation énergétique des bâtiments et la lutte contre la précarité énergétiques sont prioritaires. « Nous avons tout à gagner à développer une filière du bâtiment tournée vers la rénovation pour développer des emplois d’avenir non délocalisables et ancrés dans les territoires » a indiqué Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique. Emmanuelle Wargon a annoncé les mesures : lutter contre les passoires thermiques en introduisant par décret la notion de performance énergétique de logements décents à compter du 1er janvier 2023, les locataires vivant dans des passoires thermiques pourront exiger devant le juge que les propriétaires entreprennent des travaux, le magistrat pourra geler le loyer ou interdire la location. Tous les logements dont la dépense énergétique dépasse 500 kWh/m2 de chauffage par an (soit 120 000 logements locatifs aujourd’hui) sont concernés. A compter du 1er janvier 2022, le remplacement des chaudières au fuel ou à charbon sera accéléré, en obligeant un renouvellement avec des chaudières moins polluantes. On ne pourra plus installer de nouvelles chaudières au fuel en France, la conversion les artisans chauffagistes sera appuyée par le gouvernement. Les aides aux ménages seront renforcées, 2 milliards seront ajouté au budget des aides contre 800 millions actuellement pour Maprimrénov. Par ailleurs, le chauffage extérieur des terrasses sera interdit, les portes des ERP climatisés ou chauffés obligatoirement fermées.
Il y a 4 ans et 333 jours

Cathédrale de Nantes : l’homme déjà suspecté arrêté

Une semaine après l’incendie qui a notament détruit le grand orgue de la cathédrale de Nantes, le bénévole du diocèse déjà soupçonné a été mis en examen et placé en détention dimanche 26 juillet 2020. Il avait déjà été placé en garde à vue quelques heures après l’ouverture de l’enquête, le 18 juillet, puis remis en liberté le lendemain soir. C’était la dernière personne a avoir fréquenté la cathédrale avant l’incendie. L’enquête avait révélé trois départs de feu distincts : « Entre le grand orgue, qui est sur la façade au premier étage et les autres feux, vous avez quasiment toute la distance de la cathédrale. Ils sont quand même à une distance conséquente les uns des autres », selon le procureur. Arrivé en France en 2012, l’homme était impliqué dans la vie paroissiale nantaise depuis quelques années, a indiqué le recteur de la cathédrale de Nantes, le père Hubert Champenois. « C’est un homme originaire du Rwanda qui est à Nantes depuis plusieurs années et qui habite dans une maison religieuse », avait-il précisé à franceinfo. Suite à une « obligation de quitter le territoire français », le bénévole avait essayé, sans résultats, de régulariser sa situation en demandant sa naturalisation.
Il y a 4 ans et 333 jours

L’ingénierie privée fragilisée à cause d’un décret

Alors que la maîtrise d’œuvre demeurait jusqu’ici l’apanage de l’ingénierie privée, selon les dispositions du décret n°2019-580 du 14 juin 2019 qui excluait ce type de mission de l’assistance technique fournie par les départements, un nouveau décret paru le 18 juin 2020 n°2020-751 vient supprimer cette disposition et ainsi fragiliser un secteur que l’on promet par ailleurs d’aider à travers le plan de relance à venir. La Fédération CINOV et Syntec-Ingénierie, les deux organisations professionnelles représentatives de l’ingénierie privée, ont sollicité un entretien auprès du gouvernement pour connaître les motivations d’une telle décision et demander sa suppression. Ce décret relatif à l’assistance technique fournie par les départements à certaines communes et à leurs groupements, est venu fragiliser encore davantage les entreprises d’ingénierie privée car il ouvre les missions de maîtrise d’œuvre, autrefois réservées aux entreprises d’ingénierie, au secteur public. Ce décret imposé sans aucune concertation avec les acteurs entraînera de façon certaine une baisse de la commande publique pour le secteur de l’ingénierie privée. Une telle politique met en danger l’activité d’entreprises locales et la préservation d’emplois hautement qualifiés dans les territoires, sans garantie aucune que l’ingénierie publique y supplée demain, faute de moyens et d’expertises. C’est l’avenir de l’ingénierie privée dans les territoires qui est en jeu donc des pans entiers de l’économie qui sont fragilisés en plein contexte de crise. La Fédération CINOV et Syntec-Ingénierie demandent à ce que soit rétablie dans les meilleurs délais la disposition suivante prévue dans le décret n°2019-580 du 14 juin 2019 – « l’assistance technique ne comprend pas les missions de maîtrise d’œuvre telles que définies à l’article R. 2431-1 du code de la commande publique ».
Il y a 4 ans et 333 jours

La filière européenne du solaire thermique s’engage pour la relance verte

Suite à l’adoption du plan de relance par le Conseil Européen, la filière européenne de la chaleur et du froid solaires s’est mobilisée au sein d’un plaidoyer commun pour affirmer son engagement à une relance verte. « Nous voulons montrer que la filière européenne de la chaleur solaire est prête à accomplir sa part pour aboutir à une relance économique en phase avec les objectifs énergétiques et climatiques fixés sur notre continent » explique Pedro Dias, Secrétaire Général de Solar Heat Europe, la fédération européenne de la filière solaire thermique. Les signataires de ce plaidoyer de la filière représentent plus de 150 entreprises et organismes de 20 pays européens, et s’engagent à : – Promouvoir une approche multi-technologique aux besoins de chaleur et de froid – Proposer de nouvelles solutions industrielles pour une fourniture de chaleur et un stockage de l’énergie thermique décentralisés, sécurisés et décarbonés – Augmenter le solde positif à l’export du secteur – Renforcer les activités de recherche et développement – Soutenir les objectifs d’une économie durable, optimisant les ressources et circulaire Elle lance un appel aux décideurs européens pour leur demander d’agir : « Pour tenir ces promesses, nous aurons besoin d’engagement et de soutien de la part des pouvoirs publics » affirme Costas Travasaros, Président de Solar Heat Europe. « C’est pourquoi nous formulons également une demande auprès de nos gouvernements afin qu’ils mettent en place des mesures essentielles, comme un moratoire sur les énergies fossiles et une offre de prêts bonifiés aux consommateurs pour leur permettre d’opter pour des solutions efficaces et renouvelables. »
Il y a 4 ans et 336 jours

L’Union sociale pour l’habitat annonce le report en septembre 2021 de son 81ème Congrès

 L’Union sociale pour l’habitat a décidé de reporter la tenue de son 81ème Congrès, initialement prévu du 22 au 24 septembre 2020 au parc des expositions de Bordeaux.  Le décret n°2020-860 pris en application de la loi du 9 juillet 2020 organisant la sortie de l’état d’urgence sanitaire pour la période du 11 juillet 2020 au 30 octobre 2020 inclus, alors qu’il autorise de nombreuses formes de manifestations, notamment sportives ou culturelles, dispose en effet que les Etablissements recevant du public (ERP) de type T (établissements à vocation commerciale destinés à des expositions, foires-expositions, salons ayant un caractère temporaire, salles d’exposition à caractère permanent n’ayant pas une vocation de foire ou de salon) ne peuvent accueillir de public. Le Congrès Hlm, qui accueille chaque année plusieurs milliers de congressistes et de visiteurs et plus de 300 structures exposantes, entre dans cette catégorie.  Cette situation est sans précédent pour l’USH, et la contraint par conséquent à reporter le 81ème Congrès Hlm qui se tiendra donc du 28 au 30 septembre 2021 à Bordeaux.  Ce report, historique et rendu nécessaire par les circonstances, ne privera pas le Mouvement Hlm de sa capacité à faire connaitre ses propositions et ses projets pour la relance économique, et à peser dans le débat public, alors même que la question du logement a retrouvé, dans le contexte de la crise que nous connaissons, toute son importance. L’Union sociale pour l’habitat organisera donc à l’automne, à Paris, une journée consacrée aux objectifs de la relance, et aux moyens nécessaires pour construire, collectivement, une relance juste et durable.  Pour Jean-Louis Dumont, président de l’Union sociale pour l’habitat, « Le Congrès Hlm est un événement politique et économique majeur pour un secteur – le logement social – qui comprend 80.000 salariés et administrateurs, loge 11 millions de personnes, construit chaque année plus de 100.000 logements et investit près de 18 milliards d’euros dans l’économie française. C’est avec tristesse, mais aussi avec responsabilité et gravité que nous avons pris la décision de ce report. Le 81ème Congrès Hlm se tiendra donc à Bordeaux, en septembre 2021, et le Mouvement Hlm y donne d’ores et déjà rendez-vous à ses partenaires politiques, associatifs, économiques ».  Plus d’infos sur : https://www.union-habitat.org
Il y a 4 ans et 336 jours

Nouveau nom chez Saint-Gobain

Glassolutions, l’enseigne de transformation et de distribution du groupe Saint-Gobain vient d’être renommée Saint-Gobain Vitrage Bâtiment dans toutes les régions de France, pour afficher de manière plus claire son expertise, son savoir-faire et son rôle d’acteur de référence pour l’Habitat. Les 46 sites concernés vont revêtir sous peu leurs nouvelles couleurs, sans rien changer à leurs activités. Ce nouveau nom incarne plus directement la force et la capacité d’innovation du groupe, pour être sûr de toujours bénéficier des dernières avancées en termes de sécurité, d’environnement et de confort (isolation, contrôle solaire…), grâce à l’offre la plus complète du marché. Un nouveau nom comme une invitation à devenir partenaire d’une aventure technologique fondée en 1665, qui continue d’inventer les verres de demain.
Il y a 4 ans et 336 jours

Deux solutions en laines minérales pour le sarking

Conçue aussi bien pour les bâtiments résidentiels que non résidentiels, en neuf ou en rénovation, le procédé d’isolation par l’extérieur ou sarking permet d’isoler la toiture en préservant la charpente apparente. La technique du sarking permet de garder la surface sous la toiture et donc de pouvoir aménager les combles. Pour mettre en place cette solution, Isover propose 2 choix d’isolant : le Luro en laine minérale de verre et le Luroche en laine minérale de roche. Le Luro offre une certaine facilité de découpe et d’utilisation grâce à sa légèreté. Dans les deux cas, la charpente en bois reste apparente, pour un esthétisme certain, et la surface habitable est préservée. Cette technique appliquée avec la laine minérale assure d’excellentes performances acoustiques (RA.tr = 39 dB.). Elle permet de répondre aux exigences de la RT 2012, en réduisant considérablement les ponts thermiques par une isolation en couches croisées. Les isolants de la gamme Luro et Luroche se présentent sous forme de panneaux rigides, applicables en simple ou double couche. Les performances thermo-acoustiques sont certifiées par le CSTB (ACERMI).
Il y a 4 ans et 336 jours

Une crèche à la façade recyclée dans le 20e arrondissement de Paris

C’est sous la direction artistique de l’architecte Jean Bocabeille du cabinet BFV Architectes que les équipes de Spie batignolles boyer sont arrivées au terme d’un chantier singulier, inscrit dans les exigences du Plan Climat de la Ville de Paris. Les enjeux relatifs à cette opération ont été nombreux pour l’ensemble des parties prenantes de cette opération, parmi lesquels le constructeur Spie batignolles boyer, et ont permis de véritables prouesses en matière d’économie circulaire, notamment au travers de la réutilisation de matériaux. Les équipes de Spie batignolles boyer ont réalisé un bâtiment béton à l’aide d’éléments préfabriqués de type prémurs isolés (isolant intégré dans les prémurs pour une conformité thermique garantie) en façade, en conservant son effet brut d’origine via une lasure gris béton sur la façade extérieure et un bouche pore incolore en intérieur. Les dalles ont été coulées sur place. Ce sont ces prémurs qui assurent la portance de l’ensemble du bâti et permettent de s’affranchir de la pose de nombreux éléments porteurs dans les différentes pièces pour gagner en espace de vie. La réflexion des différentes parties-prenantes engagées dans cette opération s’est appuyée sur la théorie de Pareto selon laquelle 80 % des conséquences sont le résultat de 20 % des causes, ou autrement dit « faire le plus avec le moins ». Les matériaux utilisés pour la construction du bâtiment témoignent de la pugnacité des différents acteurs à inscrire le projet dans un modèle d’économie circulaire locale notable et dans un cadre budgétaire réduit. Ainsi, la réutilisation de matériaux a été privilégiée, notamment pour la conception de la façade bois issue de la transformation de 600 portes palières en chêne massif, lesquelles étaient à l’origine installées dans les immeubles de logement de la RIVP en rénovation dans le même quartier et destinées à être détruites. Conçue telle une vêture en forme de V, celle-ci vient recouvrir la première enveloppe du bâtiment réalisée en béton donnant sur rue et sur la résidence Paris Habitat pour apporter une touche de chaleur et de nature à l’ensemble. Elle a également vocation à préserver l’intimité des enfants de l’extérieur et à apporter un confort l’été en servant de brise-soleil. Les panneaux bois viennent prendre appui sur une ossature en acier galvanisé constituée de montants verticaux et de traverses horizontales. Tous les étages disposent de balcons filants aménagés, les uns sous les autres, entre la structure même du bâtiment et la vêture en bois. Un filet en maille inox faisant office de garde-corps a été disposé derrière les balcons, pour garantir la sécurité des enfants. L’angle du bâtiment reçoit un grand escalier balancé desservant l’ensemble des étages, aménagé pour répondre aux normes de sécurité de l’immeuble. Maître d’ouvrage : Direction des Constructions Publiques et de l’Architecture de la Ville de Paris Photo : Bocabeille
Il y a 4 ans et 336 jours

Une seule peinture pour tous les supports de façade

Sto propose une nouvelle peinture StoColor Dryonic® à l’airless pour peindre un mur enduit, une façade métallique et une gouttière en PVC avec un seul et même produit. Cette peinture contribue à lutter efficacement contre la prolifération d’algues et de champignons. Grâce à sa technologie Dryonic®, elle draine l’eau rapidement hors de la façade, qui devient à nouveau sèche très vite. Après la préparation du support (si nécessaire), il suffit de recouvrir la façade du haut vers le bas. L’angle formé avec la façade doit toujours être à 90°. Sur les façades enduites, il est possible de retravailler immédiatement la surface encore humide avec un rouleau pour façade. Les façades en métal ou fibro-ciment ne nécessitent pas de retouche au rouleau. Pour les édifices de taille importante, Sto conseille de diviser la surface de la façade en plusieurs zones de mise en oeuvre.
Il y a 4 ans et 337 jours

Le grand rendez-vous des Français avec le patrimoine

Le grand rendez-vous annuel des Français avec leur patrimoine se déroulera bien les samedi 19 et dimanche 20 septembre 2020 autour du thème retenu dans toute l’Europe « Patrimoine et éducation : apprendre pour la vie ! ». Le temps d’un week-end et partout en France, propriétaires publics et privés de monuments historiques, membres d’associations de protection et de valorisation du patrimoine, conservateurs du patrimoine, restaurateurs de biens et d’objets patrimoniaux, guides-conférenciers, architectes en chef des monuments historiques… se mobiliseront pour accueillir les visiteurs dans le respect des recommandations sanitaires qui seront en vigueur au moment de l’événement. Il sera proposé aux scolaires, dès le vendredi 18 septembre, via l’opération « Levez les yeux ! » conduite en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse, de (re)découvrir sous la conduite de leur enseignant le patrimoine qui les entoure. Sortir de la classe, regarder autour de soi le cadre de vie et ses éléments patrimoniaux, ou se rendre dans un édifice, y apprendre son histoire, celle d’un objet ou d’un geste patrimonial et sa signification dans un contexte local, régional, national voire européen. C’est également l’occasion de découvrir des métiers, des savoir-faire, prendre conscience de l’importance de la protection de ce patrimoine pour leur génération et celles à venir, et aussi, s’émerveiller devant la beauté artistique et architecturale qui se présentent à leurs yeux.
Il y a 4 ans et 338 jours

La précarité énergétique plus sévère pour les locataires du parc privé que du social

A l’occasion de la fin de la trêve hivernale prolongée, l’Observatoire National de la Précarité Energétique a publié deux études sur la précarité énergétique des ménages dans les parcs locatifs privé et social. L’ONPE s’est intéressé aux locataires pauvres et à revenus modestes des parcs social et privé qui connaissent des difficultés à régler leurs factures d’énergie et qui souffrent d’inconfort dans leurs logements. Si le nombre de personnes concernées est identique dans chaque secteur, il touche un ménage sur trois dans le parc social et un sur quatre dans le parc privé. 37% des locataires du parc social sont concernés par le phénomène de précarité énergétique, soit 1,59 million de ménages en France. Si ces ménages ont de façon significative des dépenses énergétiques annuelles plus élevées que celles de l’ensemble du parc social (1480 € vs 1295 €), elles sont aussi plus importantes que les locataires en précarité énergétique du parc privé. Ils sont aussi plus nombreux à se plaindre du froid (43% des ménages concernés, contre 37% du parc privé), même s’ils dépendent majoritairement d’une chaudière collective (gaz à 59%). Dans le parc privé, 26% des locataires sont en précarité énergétique, soit 1,5 million de ménages. Ils se distinguent de ceux du parc social par la qualité des logements et leur fourniture d’énergie qui les pénalisent. 48% des logements occupés par ces ménages ont été construits avant la réglementation thermique de 1948 (contre 9% dans le parc social) et sont pour plus d’un tiers, équipés de convecteurs électriques (10% dans le parc social) dont une partie estime l’installation insuffisante. Au regard du budget consacré à leurs factures d’énergie (1403€ par an) sensiblement moins élevé que dans le parc social (1480€), on peut penser qu’une partie d’entre eux se prive de chauffage d’autant que leurs charges liées au logement (8354€ par logement par an vs 6984€ dans le parc social) pèsent très fortement sur leur reste à vivre. Graphique : Les raisons du froid dans le logement – Observatoire National de la Précarité Energétique
Il y a 4 ans et 338 jours

BePOSITIVE 2021 : concrétiser l’accélération de la transition énergétique

BePOSITIVE, le seul salon français dédié exclusivement aux enjeux et aux solutions de la transition énergétique, qui rassemble tous les acteurs des filières bâtiment et énergies, se déroulera à Eurexpo-Lyon du 2 au 4 mars 2021. Véritable rendez-vous fédérateur de ceux qui construisent le monde décarboné de demain, il offre un tremplin à l’innovation. Il s’organisera autour de 4 secteurs d’exposition : les nouveaux systèmes énergétiques ; l’énergie dans le bâtiment ; le bâtiment durable, et le bois énergie. A 8 mois de l’ouverture, sa directrice Florence Mompo voit l’occasion de partager sa vision des conséquences de la crise que nous vivons, et des perspectives pour les secteurs de la transition énergétique : « Cette crise sanitaire, qui se transforme en crise économique et sociale, a évidemment été un choc par sa soudaineté et la remise en question globale de nos façons de vivre, de consommer, de travailler… L’incertitude qu’elle engendre pèse sur la reprise économique, et si nous voyons déjà ses conséquences immédiates : tensions internationales, récession et hausse du chômage, grandes difficultés pour de nombreux secteurs, il y a aussi des effets positifs. Après une période de privation, on assiste à une reprise de l’activité et de la consommation stimulée par des plans d’investissement massifs. On voit des engagements de bons sens autour du local, des enjeux de l’économie circulaire et du réemploi, ou tout simplement de la place de l’individu dans notre développement. Le confinement a mis en lumière la nécessité de privilégier la santé, le confort, le bien-être des gens, par exemple, dans la conception des logements et des bâtiments tertiaires. »
Il y a 4 ans et 338 jours

Les escroc fragilisent le marché de la rénovation et les aides associées

La FFB alerte sur les dérives constatées depuis que les pouvoirs publics ont intégré les offres à 1€ comme politique de rénovation énergétique. Elles dévalorisent les travaux et permettent à des escrocs de capter à bon compte les Certificats d’Économie d’Énergie associés en bâclant les travaux. C’est ce qu’il vient de se passer avec l’Isolation Thermique par l’Extérieur à 1€ mise en place en 2020. Pour palier à ça, le gouvernement a modifié les critères de MaPrimeRénov’, nouveau dispositif qui n’a pas sept mois d’existence ! Depuis le 15 juillet, le montant de l’aide pour les travaux d’ITE a été abaissé à 60 €/m² pour les ménages modestes et 75 €/m² pour les ménages très modestes (contre respectivement 75 €/m² et 100 €/m² auparavant). De plus, la surface éligible de murs isolés se trouve dorénavant limitée à 100 m² par opération. Pour Olivier Salleron, le nouveau Président de la FFB, « ces dispositions pénalisent avant tout les ménages modestes et les entreprises qui travaillent bien. En revanche, elles ne règlent pas le problème de fond, puisque les intermédiaires peu scrupuleux bénéficieront toujours des CEE, qui suffisent à financer une intervention de piètre qualité. En outre, ce rabotage introduit à nouveau de l’instabilité dans le principal mécanisme public de soutien à la rénovation énergétique. Il tombe au plus mal, alors que MaPrimeRénov’ peine à monter en puissance, et brouille le message du gouvernement qui annonce depuis plus d’un mois un grand plan de rénovation énergétique. »
Il y a 4 ans et 339 jours

Cupa Pizarras devient une entreprise neutre en carbone

CUPA PIZARRAS  est désormais une entreprise neutre en émissions de carbone, selon le standard ‘Carbon Trust’ qui reconnaît les organisations qui suivent les meilleures pratiques pour mesurer, gérer et réduire leur impact environnemental. Cupa Pizarras  a compensé ses propres émissions de dioxyde de carbone (CO2) par le financement de projets en faveur de l’environnement. En effet, un accord avait été mis en place avec ‘Carbon Footprint’ pour planter des arbres au Royaume-Uni et pour protéger l’Amazonie de la déforestation. Belén Díaz López, responsable de la gestion de qualité et l’environnement, explique : « Nous sommes très fiers de cette certification, fruit d’un travail mené depuis plusieurs mois. L’objectif de la neutralité fait partie d’un ambitieux plan qui intègre plus d’actions en matière de durabilité, l’économie circulaire et la lutte contre le changement climatique. » L’entreprise  a choisi deux projets pour compenser ses émissions : Le premier programme, situé au Royaume-Uni, prévoit que pour chaque tonne émise en 2019, un arbre sera planté en milieu scolaire. Le deuxième projet contribue à réduire la déforestation et préserver la biodiversité en Amazonie, poumon de notre planète, qui abrite pas moins de 10% des espèces, dont certaines en voie de disparition. Les deux programmes compensent les émissions de Cupa Pizarras  en 2019. Afin de poursuivre sur cette voie, les émissions carbones de l’entreprise  seront réduites de 5% supplémentaires en 2020 et 2021. Belén Díaz López, responsable de la gestion de qualité et l’environnement, confie : « En tant que leader de l´ardoise, nous tenons à tenir notre position par la mise en œuvre de politiques audacieuses dans la lutte contre le phénomène global du changement climatique. » L’objectif de l’Union Européenne est d’atteindre la neutralité carbone dès 2050. Cela engage à parvenir à un équilibre entre les émissions anthropiques par les sources et les absorptions anthropiques par les puits de gaz à effet de serre. L’engament de Cupa Pizarras est atteindre cet objectif avec deux décennies d’avance. La protection de l’environnement est présente à chaque étape de la production de l’ardoise, matériau naturel et non polluant. Les analyses de cycle de vie confirment qu’est l’option la plus écologique pour l’enveloppe du bâti. www.cupapizarras.com
Il y a 4 ans et 339 jours

La beauté du patrimoine d’Outre-mer

Les 12 régions et collectivités plurielles qui forment l’Outre-mer sont dotées d’un patrimoine riche et diversifié. On y retrouve de magnifiques paysages et une architecture hors-du-commun. Découvre certains de ses édifices portés par les projets du Loto du patrimoine  sélectionnés lors de la Mission Stéphane Bern.   L’habitation Zévallos au roule  ©Fondation du patrimoine Construite en 1850, cette maison réunit des codes des bâtisses des Cajuns de Louisiane avec sa structure en brique et en fer. Aujourd’hui, elle est au cœur d’un vaste projet de développement et de valorisation : les savoir-faire ancestraux seront employés pour sa restauration mais l’objectif est également d’y édifier un musée et d’y organiser des spectacles. Projet emblématique de la Guadeloupe pour cette année, l’habitation Zévalos retrouvera son aspect d’origine une fois le chantier achevé. Découvrir le projet >             Le Pont suspendu de la rivière de l’Est ©Fondation du patrimoine Perdu au milieu de la végétation, ce pont suspendu date de 1893. L’objectif était alors de relier la région Est à celle du Nord et de développer l’industrie sucrière par le transport des cannes. Aujourd’hui, ce patrimoine aux airs de décor de cinéma est dans un état préoccupant. Projet emblématique de La Réunion, sa restauration permettra de le rendre de nouveau accessible au public mais également d’en faire un pôle d’attractivité touristique et économique favorisant le commerce d’artisanat et de produits locaux. Découvrir le projet >               L’église du Sacré-Cœur de Balata ©Fondation du patrimoine Le projet retenu pour la Martinique est l’église du Sacré-Cœur de Balata. L’architecture de l’édifice évoque le monument éponyme parisien tout en proposant une adaptation tropicale du style romano-byzantin. Il s’agit d’un lieu de culte mais également d’un site touristique ouvert au public au sein duquel sont organisés des concerts et des spectacles. La restauration de l’église permettra de la sauvegarder et de lui permettre de résister au climat local et aux infiltrations. Découvrir le projet >             L’église Saint-joseph d’Iracoubo  ©Fondation du patrimoine En Guyane, l’église Saint-Joseph d’Iracoubo est le témoin d’une mobilisation des habitants. En effet, les travaux débutent en 1887 grâce aux dons des villageois. Elle conserve entre ses murs un décor peint réalisé par le bagnard Pierre Huguet, entre 1892 et 1898, ce qui ajoute au caractère exceptionnel des lieux. Les affres du temps et notamment l’humidité fragilisent cette église qui a désormais besoin d’une restauration. Les abords seront également mis en valeur. Découvrir le projet >             Soutenez d’autres projets sur : le site internet
Il y a 4 ans et 340 jours

La fibre optique pourvoie aussi les emplois

Les infrastructures numériques très haut débit, et en particulier la fibre optique, ont pris bonne part dans la résilience de la France pendant la crise COVID. La transition numérique des entreprises et des collectivités, ainsi que l’accompagnement des citoyens, font partie des priorités du gouvernement à travers le plan France très haut débit et l’accélération des déploiements de fibre optique. Les métiers de la fibre optique représentent plus que jamais une opportunité pour l’emploi en France. Le volume d’emplois mobilisables d’ici 2022 est en hausse de près de 30% par rapport aux projections établies en 2017 pour déployer le très haut débit sur l’ensemble du territoire français. Le nombre d’emplois nécessaires au déploiement1 de la fibre optique en France devrait mobiliser 27 000 personnes pour atteindre un pic d’emplois en 2022, et une demande qui reste forte jusqu’en 2024. L’évaluation conduite en 2017 annonçait 22 000 emplois pour un pic en 2021. Source : dernière étude menée dans le cadre de l’Engagement pour le Développement de l’Emploi et des Compétences (EDEC) « Fibre Optique » signé entre le Ministère du Travail, l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires, les branches (FFB, FNTP, UIMM, HumApp), les fédérations professionnelles membres d’Objectif Fibre (FFIE, FFTélécoms, FIEEC, InfraNum, SERCE) et les OPCO (Constructys, OPCO2i et AKTO).
Il y a 4 ans et 340 jours

Le point sur l’incendie de la Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes

Un incendie s’est déclenché le 18 juillet 2020 vers 7 h 45 dans la Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes. Le feu a été circonscrit vers 10 h du matin. Trois départs de feu ont été repérés, un au niveau de l’orgue et un de chaque côté de la nef. La piste d’un incendie criminel a été évoquée par Pierre Sennès, procureur de la République. Cependant plusieurs éléments peuvent évoquer une origine accidentelle car les trois feux seraient partis sur, ou à proximité, d’installations électriques. La thèse d’une surtension suivie d’une réaction en chaîne est possible. Un bénévole du diocèse qui avait été placé en garde à vue pendant 30 heures est ressorti sans aucune charge contre lui. Le premier bilan de l’incendie fait état de la destruction totale du grand orgue de tribune, datant du XVIIe, d’un affaiblissement dangereux de la tribune qui le supporte et de la destruction probable des ultimes vitraux datant de la fin du XVe, contemporains d’Anne de Bretagne. Le tombeau du duc François II de Bretagne et de sa femme Marguerite de Foix a échappé de justesse à l’incendie. Le Premier ministre Jean Castex qui s’est rendu sur place accompagné de Gérald Darmanin et Roselyne Bachelot, ministres de l’Intérieur et de la Culture, a annoncé « une reconstruction la plus rapide possible ». La Fondation du patrimoine, en coordination avec le ministère de la Culture, a lancé une souscription dont les dons seront intégralement reversés aux travaux. https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/cathedrale-saint-pierre-et-saint-paul-de-nantes Photo : Père François Renaud –  source : Fondation du Patrimoine
Il y a 4 ans et 343 jours

Chute brutale de 24 % de l’activité dans l’artisanat du bâtiment

La Capeb vient de publier son dernier baromètre. La croissance de l’activité dans l’artisanat du bâtiment connaît au 2e trimestre une chute brutale de –24 % en comparaison avec la même période l’année dernière. L’ensemble des corps de métiers est affecté par le recul de l’activité. L’aménagement-décoration-plâtrerie constitue le corps de métier le plus impacté (-28 % par rapport au 2e trimestre 2019). A l’inverse, la maçonnerie affiche le recul le moins important (-19 %). Selon Jean-Christophe Repon, Président de la Capeb : « Pour le 2e semestre, les artisans se veulent optimistes et espèrent garder leurs salariés et maintenir toutes les compétences dans leurs entreprises. Cependant, la réalité que nous avons scénarisée fait état d’une baisse d’activité sur l’année 2020 comprise entre 15 et 17 %, soit une perte de 20 000 à 30 000 emplois. Mais deux inconnues majeures subsistent dans le cadre de la reprise de l’activité : le retour éventuel du virus et l’effet domino lié à la crise économique. » La construction neuve est gravement touchée, avec une contraction de 22 % après 14 % au 1er trimestre 2020. Sur les 12 derniers mois à fin mai 2020, 409 600 logements ont été autorisés à la construction, soit 39 600 de moins que dans les 12 mois précédents (-8,8 %). Dans le même temps, 368 800 logements ont été mis en chantier, soit 41 700 de moins (-10,2 %). Dans l’ancien, le recul est encore plus significatif en entretien rénovation, qui chute de 25 %, après une baisse de 10,5 % au 1er trimestre 2020. Dans le même temps, les travaux d’Amélioration de Performance Énergétique du Logement régressent de 27 % sur la même période (comme au même trimestre de l’année précédente). Une trésorerie encore plus détériorée : Le solde d’opinions concernant la trésorerie s’établit à -60% au cours de cette période (contre 11 % au 2T2019) alors que dans le même temps, 1 % déclare une amélioration (contre 15% au 2T2019). En juillet 2020, le montant moyen des besoins de trésorerie augmente puisqu’il atteint 23 000 € (contre 22 000 € un an auparavant). De nombreuses entreprises ont ainsi fait des demandes de Prêt garanti par l’État (PGE) durant cette période. Les carnets de commande représentent 65 jours de travail en moyenne (contre 74 jours un an plus tôt soit une baisse de 9 jours) et tendent à se stabiliser par rapport au 1er trimestre, notamment en entretien amélioration. Si l’activité de l’artisanat du bâtiment redémarre, elle reste toutefois freinée par des problèmes d’approvisionnement pour 31 % des entreprises artisanales, mais aussi par le refus d’une partie de la clientèle privée d’engager des travaux (pour 20 % des entreprises artisanales) et enfin par les difficultés à appliquer le guide de l’OPPBTP (pour 15 % des entreprises artisanales). Même si les entreprises déclarent au 2e semestre vouloir conserver leurs salariés, le choc infligé à l’artisanat du bâtiment par la crise du Covid-19 risque d’entrainer une contraction d’au moins 15 % de l’activité et des pertes d’emplois sur l’année 2020. Cette situation sera subordonnée à l’évolution de l’état sanitaire et de l’économie du pays. Graphique : source CAPEB – I+C/Xerfi, taux de croissance par rapport au même trimestre de l’année précédente.
Il y a 4 ans et 344 jours

Un groupe scolaire au dessin architectural complexe

Le groupe scolaire Panorama implanté dans la nouvelle ZAC du même nom, sur la commune de Clamart, accueillera ses premiers écoliers début 2021. Imaginé par AUBE Conception Architectes pour le compte de la SPLA Panorama, la construction de ce nouvel établissement scolaire est pilotée par les équipes Spie batignolles outarex, entité du groupe spécialisée dans la construction de logements et de bâtiments tertiaires en Ile-de-France, en co-traitance avec Spie batignolles énergie. Débutés en mars 2019, les travaux vont bon train pour cette opération aux multiples enjeux avec l’installation de la charpente au cours de ce mois ainsi que la fin du gros œuvre. Un projet qui rassemble une kyrielle de techniques et de matériaux Le groupe scolaire proposera 21 classes à raison de 8 classes de maternelle aménagées en rez-de-chaussée et 13 en élémentaire au 1er étage, dans le but d’accueillir les nouvelles familles s’installant dans la ZAC du Panorama. Deux centres de loisirs et deux bibliothèques y seront également logés. L’architecture très originale de ce bâtiment en R+2 se compose de plusieurs modules pédagogiques de conception moderne, dissimulés derrière une façade patrimoniale imposante faisant la part belle à la pierre, matériau noble privilégié faisant écho à la globalité des bâtiments aménagés sur la ZAC. Ce contraste architectural, couplé à la pluralité des fonctions allouées à ce nouveau groupe scolaire et à la diversité des matériaux employés confèrent des enjeux techniques réels que les équipes Spie batignolles outarex ont souhaité relever dans le respect d’un délai serré. Pour ce faire, le Lean Management a été adopté pour optimiser les différentes tâches menées sur cette opération. L’ensemble de l’édifice compte de nombreux détails de menuiseries extérieures, intérieures, de serrureries ainsi que d’importants contrastes architecturaux. En façade nord, le bâtiment est bâti à l’aide de pierres, d’ardoise et comprend des éléments de moulures et de corniches. L’aménagement intérieur de l’école prévoit des techniques constructives complexes tels que la réalisation d’un mur rideaux, de gardes corps en maille, l’utilisation de béton lasuré, la création d’un patio d’envergure d’une casquette métallique. Pour s’assurer du respect des délais de construction, Spie batignolles outarex a eu recours à la préfabrication pour la fourniture des escaliers, de dalles alvéolaires de 17,90 mètres, des gradins, des prémurs, etc.
Il y a 4 ans et 344 jours

9 résidences d’architectes portées par les Maisons de l’architecture

En 2018, puis 2019, dix résidences d’architectes portées par les Maisons de l’architecture ont été menées simultanément en France, sous l’impulsion du Réseau des maisons de l’architecture. L’opération est renouvelée cette année dans neuf résidences d’architectes qui se répartissent sur le territoire en France dans des communes rurales ou quartiers urbains pour redynamiser les centres-bourgs et les villes moyennes, activer les espaces périurbains, et réfléchir aux enjeux liés au tourisme, au paysage, à l’économie circulaire ou encore à la citoyenneté. Un architecte mandataire et son binôme sont accueillis pendant six semaines dans un territoire où ils sont en immersion. La résidence d’architectes a pour vocation de contribuer à ouvrir le regard des habitants et des acteurs locaux sur les problématiques contemporaines liées à l’identité des villes et des territoires. Elle doit également susciter le débat sur la production architecturale, les usages et les modes de vie ainsi que sur les liens entre l’habitat et l’environnement local, qu’il soit urbain, naturel ou agricole. Avec l’appui de la Maison de l’architecture qui mobilise son propre réseau autour du projet, les résidents associent à la démarche, les populations, les élus, les acteurs locaux et plus largement l’ensemble des habitants. Durant leur temps de résidence, l’architecte et son binôme sont invités à rendre visible ce qui est là, à révéler des potentiels, des opportunités. Il ne s’agit pas de concevoir un projet, mais plutôt de produire une pensée, un récit, et de les partager avec ceux qui vivent dans le territoire d’accueil. A l’issue de la résidence, une restitution de la démarche est organisée. Donnant lieu à un temps fort convivial, elle constitue un moment de valorisation et de rencontre ouvert à tous.
Il y a 4 ans et 344 jours

ITE pré-industrialisée dédiée à la rénovation de masse

Développé par Menuiseries d’Artois, BLOKK est une technologie modulaire d’isolation thermique extérieur bardage, pensée pour la rénovation thermique de grands ensembles de logements. Elle permet de garantir une isolation sans équivalent dans les grands ensembles via une technologie de préfabrication en série des manteau thermiques et de pose en masse. Si la technologie est unique, les modules préfabriqués possèdent des milliers de variations. Sections d’ossature, parements extérieurs, nature des isolants… Toutes les possibilités sont ainsi envisageables. Par rapport aux ITE classiques, les Menuiseries d’Artois annoncent un temps d’intervention divisé par 4, l’amélioration de l’étanchéité, la réduction des pollutions sonores et visuelles pour les habitants lors de la pose, une diminution des coûts…
Il y a 4 ans et 345 jours

Crise du Covid-19 : une baisse moyenne de 36 % sur le secteur du patrimoine

Selon une étude publiée par le Ministère de la culture, l’impact de la crise du Covid-19 se traduira par une baisse moyenne de chiffre d’affaires de 36 % en 2020 par rapport à 2019 sur le secteur du patrimoine, de -25 % sur le secteur de la restauration  et – 28 % sur l’architecture. Le Gouvernement a mobilisé plus de 5 Md€ depuis le mois de mars afin de faire face à l’impact de la crise sur les secteurs de la culture et des médias. Outre 331 M€ mobilisés en faveur du secteur de l’architecture au titre des dispositifs transversaux de soutien, et 131 M€ en faveur des patrimoines, ainsi que de l’extension du bénéfice de ces dispositifs aux guides conférenciers, le secteur des patrimoines bénéficiera de la mobilisation de 15 M€ de dégel en faveur de l’édition 2020 du Loto du Patrimoine, ainsi que de l’élargissement du champ du label de la Fondation du Patrimoine pour les communes jusqu’à 20 000 habitants pour un coût de 6 M€. Les grands opérateurs nationaux du patrimoine seront également soutenus à hauteur de 42 M€ afin de faire face à l’effondrement de leurs recettes tirées de la fréquentation touristique, notamment internationale, dont 33 M€ inscrits en PLFR3 et 9 M€ par dégel de la réserve du programme 175 « Patrimoines ». Graphique : Évolution mensuelle du chiffre d’affaires de la restauration du patrimoine attendue pour l’année 2020 par rapport à 2019, tenant compte des effets de la crise du covid-19. Sources : INSEE, MCC, DGP, Entretiens, Questionnaire
Il y a 4 ans et 347 jours

Notre-Dame de Paris sera reconstruite à l’identique

Quinze mois après l’incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris, le Président de la république Emmanuel Macron a acquis la conviction qu’il ne fallait pas effectuer de transformations majeures ou voyantes, la cathédrale sera donc reconstruite à l’identique. Le Président a suivi les recommandations du général Jean-Louis Georgelin, président de l’Etablissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale. Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques en charge de Notre-Dame, avait proposé, lors de la réunion de la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture (CNPA) du 9 juillet, une restauration au plus proche de l’historique, y compris dans les matériaux : charpente en chêne, flèche recouverte de plomb.
Il y a 4 ans et 347 jours

Loxam renouvelle son offre de formation en faveur de la sécurité

Le Groupe LOXAM est engagé de longue date dans la formation en faveur de la sécurité, il propose aujourd’hui aux entreprises une nouvelle offre de formation avec des infrastructures adaptées à la réforme du CACES® (Certificat d’Aptitude à la Conduite en Sécurité) et un catalogue élargi de formations. Cette offre renouvelée répond aux besoins de formation aux risques professionnels pour les travaux en hauteur, pour la conduite d’engins suivie d’une évaluation CACES®, et plus globalement pour la prévention des risques. 35 agences LOXAM dans toute la France sont habilitées à accueillir la nouvelle offre globale de formation couvrant ainsi l’ensemble du territoire national. Peuvent y être dispensées notamment ces nouvelles catégories suite à la réforme du CACES® : R482 – engins de chantier, R 484 – Ponts roulants et portiques, R 486 – PEMP2 (nacelles), R 489 – chariots de manutention, R 490 – Grues auxiliaires de chargement de véhicules, R 485 – Transpalettes gerbeurs à conducteur.
Il y a 4 ans et 347 jours

Comment les organisations professionnelles de la filière bois ont-elles géré la crise sanitaire ?

Batijournal TV vous invite à découvrir une série d’interviews de 3 minutes : « Les entretiens Batijournal » présentées par Stéphane Miget avec le soutien de France Bois Forêt. Série d’interviews dans laquelle les représentants des organisations professionnelles membres de FBF expliquent comment leurs secteurs ont géré la crise sanitaire de la COVID 19 et les enseignements qu’ils en ont tiré. Série 1 : Comment les organisations professionnelles de la filière ont-elles géré la crise sanitaire ? Interview de Michel Druilhe, Président de France Bois Forêt « Les organisations professionnelles sont toujours plus proches des adhérents, à leur écoute et prêtes à mettre en place de mesures indispensables, notamment le décalage du paiement de la CVO à fin juillet 2020 afin de tenir compte des difficultés de trésorerie des entreprises. » Interview de Mathieu Fleury, Président du Comité Interprofessionnel du Bois-Énergie « L’ensemble des acteurs se sont bien organisés pour assurer la continuité de la livraison d’énergie aux différents utilisateurs, ce qui a nécessité des ajustements. Il y a eu une grande écoute, nous avons eu une réunion avec le ministère pour faire le point. » Interview de Gilles Bauchery, Président du Syndicat National des Pépiniéristes Forestiers « Nous avons décidé de continuer notre activité le mieux possible. Nos principaux problèmes pendant la crise concernaient les livraisons et les reports de chantiers. » Interview de Jean-Louis Camici : Président Le Commerce du Bois « Après un coup d’arrêt de nos activités, elles ont repris à partir d’avril et en mai au rythme de la reprise de nos clients. On a réussi à avoir un mode de fonctionnement efficace, tout en respectant la santé de nos salariés. Réouverture progressive selon les adhérents. » Interview de Richard Hébras, Président GIE – Semences forestières améliorées « Il était très important de maintenir nos activités pour ne pas « louper » le printemps. Notre devoir est d’assurer l’approvisionnement de la filière. Pour les inductions florales, on a pu faire preuve de souplesse et d’adaptation. » Interview Anne-Laure Soleilhavoup (CNPF Auvergne-Rhône-Alpes) « Le CNPF s’est organisé très rapidement pour protéger ses partenaires de travail, tout en maintenant ses activités. » Interview de Frédéric Naudet (UNEP) « Le métier de reboiseur est extrêmement saisonnier, donc il y avait une urgence à trouver des solutions rapidement. La deuxième quinzaine de mars, nous avons mis en place les mesures sanitaires, diminué le nombre de personnes par véhicule et fourni masques et gel aux personnels de terrain. » Interview de Thierry Touzet (IGN) « L’activité a totalement été stoppée pendant 8 semaines. Le travail de terrain a repris doucement à partir du 11 mai en fournissant des kits sanitaires personnels et en organisant les déplacements avec un agent par véhicule. Il y a eu plusieurs phases d’assouplissement et l’activité est désormais quasi-normale, tout en appliquant les mesures barrières. Par exemple, tout le matériel a été doublé pour les équipes en binômes. » Interview Christophe MATHIEU (FCBA) « Il a fallu prendre toutes les mesures nécessaires dès le 18 mars au soir. Le télétravail a été favorisé et le chômage partiel a aussi été instauré. Nous étions scrupuleux par rapport à la sécurité sanitaire, ce qui a permis de rouvrir les laboratoires assez vite. À ce jour, aucun cas de COVID-19 n’a été recensé parmi les collaborateurs. » Série 2 : Quels enseignements les organisations professionnelles de la filière ont-elles tirés de la crise sanitaire ? Interview de Michel Druilhe, Président de France Bois Forêt « Nous devons continuer à travailler pour préparer l’avenir. Le bois reste un atout pour la France, surtout en cette période. » Interview de Gilles Bauchery, Président du Syndicat National des Pépiniéristes Forestiers « Pendant la crise, on a surtout travaillé sur le transport du personnel. Nous allons également travailler sur un socle de personnel saisonnier. » Interview de Mathieu Fleury, Président du Comité Interprofessionnel du Bois-Énergie « La filière est bien organisée pour s’adapter à la crise. Nous avons fait des ajustements pour pouvoir travailler dans des conditions sanitaires correctes. » Interview de Richard Hébras, Président GIE – Semences forestières améliorées « Le principal, c’est de préserver la santé de tous nos travailleurs. On va sûrement maintenir l’usage des hangars comme réfectoires. » Interview de Jean-Louis Camici : Président Le Commerce du Bois « Nous allons réfléchir sur comment rendre nos industries beaucoup moins dépendantes de phénomènes extérieurs. Par ailleurs, l’état providence a pleinement joué son rôle, notamment avec le chômage partiel et les prêts octroyés aux entreprises. Cette crise montre que le matériau bois aura toute sa place dans cette nouvelle société où la protection de notre milieu est de plus en plus importante. » Interview d’Anne-Laure SOLEILHAVOUP (CNPF Auvergne-Rhône-Alpes) «Cette crise sanitaire confirme la capacité d’adaptation de nos équipes et de nos outils informatiques. Nous devons maintenir nos investissements pour rendre les outils informatiques accessibles sur le terrain et pour développer les formations en webinaire.» Interview de Frédéric NAUDET (UNEP) «Il a fallu trouver des solutions à des problèmes aussi simples que les déplacements, le logement ou la restauration des équipes.» Interview de Thierry Touzet (IGN) «L’arrêt complet de nos activités nous oblige à revoir nos dispositifs organisationnels et statistiques pour qu’ils soient plus agiles. Nous allons aussi voir comment mieux gérer les renforts, en améliorant la formation et les moyens de recrutement.» Interview de Christophe Mathieu (FCBA) « Nos enseignements reposent sur l’agilité des collaborateurs et la solidarité entre eux. Nous espérons que la relance de l’économie passera par la relocalisation en France de l’activité industrielle, y compris pour la filière forestière. Il faut que le citoyen comprenne que le bois est un atout dans une société décarbonée. Nous avons bien vu ses avantages pour les emballages et palettes. »
Il y a 4 ans et 347 jours

La dynamique du CCCA-BTP en faveur de la mobilité européenne

Le CCCA-BTP a, cette année encore, été sélectionné dans le cadre du programme Erasmus+ de l’Union européenne, pour son projet BTP Mobilité+. Le consortium piloté par le CCCA-BTP, qui associe 42 centres de formation aux métiers du BTP, permet de financer les stages professionnels à l’étranger de 720 bénéficiaires sur deux ans, grâce à une subvention de 800 000 €. La plupart des apprentis (82 % en 2019) participant à une action de mobilité européenne préparent, jusqu’à présent, un brevet professionnel à composante européenne. Celui-ci, inédit en France, fait partie intégrante du parcours de formation des apprentis qui en bénéficient. Il intègre deux périodes de formation de deux semaines chacune au minimum dans un autre pays européen, sur une période de deux ans. L’entreprise formatrice est pleinement associée aux contenus de formation et au processus formel d’évaluation des acquis d’apprentissages, dont une partie est réalisée à l’étranger. Avec ce nouveau projet, le CCCA-BTP renforce ainsi la composante européenne dans les parcours de formation des apprentis en CAP (niveau 3), bac professionnel (niveau 4), BTS (niveau 5) et au-delà, ainsi que la mobilité longue, dans des segments où celle-ci doit encore se développer davantage. Un projet groupé de mobilité européenne pour les apprentis de l’enseignement supérieur, en formation en BTS, pourrait être organisé à l’horizon 2021.
Il y a 4 ans et 351 jours

Nouveau foret creux aspirant

fischer lance le foret creux aspirant FHD. Pratique, il assure le perçage et l’aspiration des poussières en une seule opération. Ce foret garantit un ancrage efficace et conforme aux agréments, améliore les performances de fixation et permet de réaliser des forages précis et plus rapides par rapport à un forage traditionnel. L’industriel lance également un nouvel aspirateur eau et poussière FVC 35 M. Ce combiné garantit un travail de forage sans poussière et permet de préserver la santé des utilisateurs et de leurs outils. Le perçage et l’évacuation de la poussière en une seule opération offre un véritable gain de temps sur les chantiers. Plus besoin de nettoyer le trou après le perçage et l’utilisation d’une pompe de soufflage, d’un compresseur ou encore d’une brosse de nettoyage (écouvillon) n’est plus nécessaire. L’absence de poussière élimine tout risque de blocage ou de ralentissement lors du perçage. La progression du foret dans le matériau est plus rapide et sans frottements. Ainsi, en utilisant le foret creux aspirant FHD fischer, le gain de temps est estimé à plus de 50% par rapport à un forage traditionnel.
Il y a 4 ans et 351 jours

La qualité des panneaux PSE de Sto enrichie de nouvelles possibilités pour des chantiers plus rapides et propres

Pour répondre aux attentes de ses clients en quête de productivité et de développement durable, Sto enrichit aujourd’hui son offre d’ITE à base de PSE de nouvelles possibilités et de nouveaux services. – Plus besoin de filets de protection UV sur les échafaudages pour protéger le Sto-Panneau Top31 avant enduisage. Conformément à la note du Groupe Spécialisé n°7 annonçant la prochaine modification du cahier de prescriptions techniques (CPT 3035-V3), les panneaux isolants en polystyrène expansé graphité Sto-Panneau Top31 ne nécessitent plus la mise en oeuvre d’un bâchage de protection d’échafaudage spécifique ne laissant pas passer plus de 30% de l’énergie solaire. – Un collage rapide des panneaux PSE grâce à la nouvelle colle Sto-Turbofix Mini. Dernière nouveauté signée Sto, Sto-Turbofix Mini est une mousse polyuréthane expansive pensée pour faciliter et accélerer le collage du système d’ITE StoTherm Vario avec isolant thermique en polystyrène issu de la technologie InnoPearls de Sto. Ses avantages sont multiples : aucun temps de préparation, une bonne adhérence 2 heures seulement après la pose sur pratiquement tous les supports, un format compact, une utilisation polyvalente (elle convient également pour les petites surfaces, les encadrements et les réparations), pas de nettoyage quotidien des outils et machines. – Un service de récupération et de valorisation des chutes de PSE pour des chantiers plus propres et respectueux de l’environnement. En tant que leader du marché français pour l’ITE, Sto ambitionne de s’inscrire dans une dimension éco circulaire. La signature en 2020 d’une convention de recyclage avec un partenaire en est la première étape. Sto procède désormais à la reprise des chutes de chantiers émanant de ses produits isolants en PSE. Dès la vente de ses produits, ce service de collecte est proposé aux clients. Les chutes propres et triées par le client sont enlevées pour être acheminées vers le site de retraitement agréé le plus proche. Les chutes d’ITE sont ensuite revalorisées pour devenir de nouvelles matières premières pour la fabrication d’autres produits comme par exemple des dalles acoustiques ou des bétons allégés.
Il y a 4 ans et 351 jours

Guide technique « Finition et entretien des bois en extérieur »

Concis et pratique, ce nouveau guide apporte des réponses aux questions que se posent souvent les professionnels (maîtres d’œuvre, constructeurs…), mais aussi les maîtres d’ouvrage, concernant l’emploi du bois dans les parties extérieures des ouvrages, comme terrasses ou façades.  Quelles finitions trouve-t-on sur le marché ? Comment les choisir ? Quelles préconisations d’entretien pour préserver leur pérennité d’aspect ?… Co-écrit par les équipes du CIAT (Consultance Innovation Appui Technique) et celles de la certification CTB A+, de l’institut technologique FCBA, le guide – disponible en téléchargement gratuit – s’appuie sur les données issues des Dossiers Techniques Finition FCBA. Photo : E. Saillet Télécharger le guide