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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Bati journal

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Il y a 5 ans et 347 jours

François de Rugy annonce qu’il quitte ses fonctions

François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire, vient d’annoncer sur son Facebook officiel qu’il quittait ses fonctions. Une démission acceptée par le Gouvernement. Aujourd’hui François de Rugy devait défendre devant le Sénat le projet de loi énergie-climat, un texte qui décrète « l’urgence climatique », mais qui manque encore d’ambition, selon les organisations environnementales. Or depuis une semaine, François de Rugy était au cœur d’une polémique concernant ses dépenses excessives et la location d’un appartement à vocation sociale. Dans son message de démission, il écrit également avoir déposé une plainte pénale en diffamation. « Je suis trop attaché à l’écologie à laquelle j’ai consacré tout mon engagement militant, pour accepter que notre action écologique soit affaiblie par des mises en cause personnelles incessantes. En ces moments douloureux, je conserve la fierté des actions entreprises avec le soutien de la majorité parlementaire pour mettre en œuvre des transformations importantes pour le climat, l’énergie, l’eau, la lutte contre le gaspillage et la biodiversité. »  
Il y a 5 ans et 347 jours

Entre Cours & Jardins : Fête des plantes et de l’art du jardin

Le 28 et 29 septembre 2019 aura lieu le nouvelle d' »Entre Cours et Jardins » à la Cité Plantagenêt à le Mans. La thématique de cette année est : Les suspensions. Il s’agira de mettre en valeur des potences, des enseignes et des lampadaires par du végétal suspendu. Il y aura près de 130 horticulteurs, de pépiniéristes, de fleuristes et d’artisans décorateurs de jardins venus de la France entière pour faire découvrir leurs produits et leurs créations. 20 « Jardins secrets » seront ouverts pour l’occasion et vous pourrez vous balader au milieu de ruelles pavées et d’escaliers fleuris. Les décorations florales à ne pas manquer : Escalier des Ponts-Neufs Escalier des Pans Escalier du Jet-d’Eau Escalier de la Grande Poterne Porche royal de la cathédrale De multiples activités seront présentées comme : Démonstrations d’art floral par les Fleuristes de la Sarthe, le samedi et dimanche Une visite guidée de l’exposition « Des fleurs pour Bérengère », le 29 septembre à 11h une visite guidée, du jardin des plantes aux jardins de la cité lors du pique-nique familial «Entre parcs et jardins», le samedi et dimanche à 10h Un concert acoustique de Louis Sclavis, le samedi de 15h à 16h30 « Les Automnales du Mans », concert du Paris Mozart Orchestra, le dimanche à 18h Et bien d’autres encore. Des activités spéciales pour les enfants seront aussi proposées et en accès libre au jardin des enfants. Site de l’évènement : Entre Cours et Jardins
Il y a 5 ans et 347 jours

Charte pour le recyclage des menuiseries en fin de vie

L’UFME vient de présenter sa charte d’engagement volontaire pour le recyclage des menuiseries en fin de vie, visant à promouvoir les bonnes pratiques nécessaires à la maîtrise de la qualité de collecte et de traitement des déchets de menuiseries, et à informer sur les moyens existants pour une valorisation la plus vertueuse possible. Portée par ses adhérents, cette charte est ouverte à toute société souhaitant s’impliquer dans une démarche vertueuse. La charte propose un socle commun d’engagements partagés par tous les signataires (fabricants de menuiseries, installateurs, professions associées et extrudeurs) et des engagements spécifiques par typologies de sociétés : – prendre connaissance de la qualité des déchets de menuiseries et de leurs exutoires, – prendre connaissance et diffuser la liste des points de collecte des déchets, – diffuser les bonnes pratiques nécessaires au recyclage en boucle fermée (conditionnement des déchets, précautions de manutention et transport, tri), – améliorer la traçabilité des déchets en fin de vie et le recyclage en boucle fermée (Verre et PVC), – prendre connaissance et diffuser les bonnes pratiques sur chantier de rénovation ou déconstruction (interdiction de pose sur dormant PVC ou aluminium existant, collecte et traitement des déchets de chantier). Engagements spécifiques par typologies d’entreprises  Pour les fabricants de menuiseries :  – communiquer à leurs clients (installateurs et entreprises générales) les bonnes pratiques et points de collecte de déchets, – privilégier des produits intégrant des matières recyclées dans leurs approvisionnements. Pour les installateurs et entreprises générales : – communiquer à leurs clients les conditions de collecte et traitement des déchets de chantier, – pour le marché diffus : ne pas déposer les déchets de menuiseries en décharge publique et les confier à un professionnel impliqué dans la valorisation de ces déchets, – et en chantier : trier les déchets sur chantier et respecter un conditionnement pour préserver l’intégrité des produits verriers. Pour les professions associées (fabricants de composants de menuiseries, de produits nécessaires à leur mise en œuvre, éditeurs de logiciels, professionnels du recyclage, …) : – privilégier des produits intégrant des matières recyclées dans leurs approvisionnements, – relayer les bonnes pratiques à leurs clients et partenaires. Pour les extrudeurs  – être impliqués dans la démarche VinylPlus® avec un objectif quantitatif de taux de matière recyclée entrante supérieur à 18 %, – et fournir une attestation aux fabricants de menuiseries sur le taux de matière recyclée intégrée aux profilés. La charte est complétée par 3 annexes : « Recommandations pour la collecte et le tri des déchets de menuiseries en fin de vie » : apportant des précisions sur le principe général de la valorisation, la collecte, le tri et le stockage, le démantèlement, typologies de produits concernés : bois, matières plastiques et métaux. « Points de regroupement de verre plat Bâtiment ». « Cartographie des points de collecte à jour en France, pour les produits verriers et pour la collecte du PVC ».
Il y a 5 ans et 347 jours

LafargeHolcim : une démarche pour réduire les émissions de CO2

LafargeHolcim veut accélérer sur le carbone et l’économie circulaire en lançant Lafarge 360. Cette démarche positionne les bétons Lafarge en réponse aux enjeux E+C- et à la future réglementation RE2020. Le groupe propose à ses clients un indicateur lisible et transparent pour connaître l’impact environnemental de ses produits. Noté de A à D, ce score renseigne sur le niveau de performance environnementale de chacune des formulations béton en croisant 2 critères : le taux de réduction des émissions de CO2 par rapport à la formule de référence de performance équivalente (NF EN 206/CN) et le taux de matériaux recyclés, calculé en masse, dans la formule de béton : eaux recyclées, granulats recyclés, composants recyclés dans le ciment. LafargeHolcim accompagne les maîtres d’œuvre et les maîtres d’ouvrage en phase de concours, de projet, d’appel d’offres et de travaux, pour l’éco-conception de leurs bâtiments. Un simulateur en ligne permet de calculer l’empreinte carbone du gros œuvre d’un bâtiment et de la comparer avec celle de constructions similaires. http://lafarge360design.fr
Il y a 5 ans et 347 jours

Le premier Village Alzheimer isolé avec des laines minérales à liant à base végétale

Le premier Village Alzheimer de France, inspiré du modèle néerlandais, est implanté sur la commune de Dax dans les Landes. L’équipe de maîtrise d’œuvre franco-danoise Champagnat & Grégoire et Nord Architects a imaginé un village alliant démarche environnementale et confort des usagers. Pour l’isolation des maisonnées de 300 m2, les laines minérales de verre issues du procédé ECOSE Technology de Knauf Insulation, avec liant à base végétale, ont été choisies. Pour les murs à ossature bois préfabriqués, l’entreprise LAMECOL a mis en œuvre un total de 2 500 m2 d’isolants en laine minérale de verre KI FIT 035 en 150 mm, complété sur site pour l’isolation intérieure des murs, par la laine de verre KI FIT 035 en 100 mm. Réalisées sur site par l’entreprise HOUEYE ET FILS, les charpentes traditionnelles des différents bâtiments ont, quant à elles, été isolées par 7 000 m2 de laine de verre KI FIT 035 en 160 mm. L’entreprise mandataire des lots plâtrerie Bubola en cotraitance avec Garcia et Fils et Jean Goyty a utilisé ULTRACOUSTIC en 45 et 70 mm pour l’isolation des 7 000 m2 de cloisons et faux-plafonds.
Il y a 5 ans et 348 jours

Une nouvelle page d’histoire de la chocolaterie Menier

La vision partagée de la Chocolaterie Menier, projet urbain, touristique et économique projeté pour 2024 sur les communes de Noisiel et de Torcy en Seine-et-Marne, est désormais en bonne voie. Ce site historique va se renouveler, s’ouvrir pour la première fois au grand public, tout en conservant et en valorisant son identité patrimoniale et paysagère en bord de Marne. La reconversion se traduit en un projet urbain ambitieux : une « Cité du Goût », une offre hôtelière qualitative, une « Cité productive », un parcours résidentiel. Reichen et Robert Associés, architectes-urbanistes du projet, orchestrent la cohérence et la fonctionnalité du site en portant une attention particulière aux 6 hectares d’espaces publics qui le jalonnent. Le projet contribue aussi fortement aux continuités écologiques et à la préservation de la biodiversité, de la trame verte et bleue. La gestion du risque inondation est également intégrée, de manière exemplaire, dans les réflexions urbaines. A l’horizon 2024, la Chocolaterie se positionne, en tant que nouveau fer de lance du « parc de la Marne », participant au rayonnement porté par les JOP Paris 2024 et la base nautique olympique de canoë, kayak, aviron, de Vaires-sur-Marne. Sa récente inscription au sein du « Parcours de la Gastronomie en Île-de-France », démarche portée par la Région Île-de-France constitue un véritable facteur d’accélération, pour propulser la notoriété de « La Cité du goût », comme le haut-lieu de l’histoire du chocolat et des savoir-faire qui y sont liés. Visuel : Agence Reichen et Robert & Associés  
Il y a 5 ans et 348 jours

Point sur les déchets du bâtiment

A l’occasion de l’examen en Conseil des ministres de la loi anti-gaspillage et économie circulaire, la FFB a souhaité rappeler la réalité des chiffres et son engagement pour développer le recyclage dans le secteur. Les déchets du bâtiment et des travaux publics représentent 70 % des déchets en France, soit 228 millions de tonnes, mais 93 % d’entre eux sont des déchets inertes (gravats, terre non polluée, béton, enrobé, brique, tuile, etc.). Ils sont déjà valorisés aux 2/3, principalement en sous-couches routières et en remblais de carrière. L’enjeu porte sur les déchets du second œuvre (bois, plâtre, verre, isolants…) qui ne représentent que 10 millions de tonnes, soit 3 % des déchets produits en France, bien loin des 70 % évoqués. Le métal est recyclé à 90 %, le bois est valorisé à 75% (recyclage et valorisation énergétique) et augmenter son recyclage est à ce jour difficile faute de débouchés. Pour le plâtre, le PVC rigide et le verre plat des fenêtres, les procédés techniques de recyclage sont opérationnels ou en passe de l’être, mais la collecte des déchets triés reste à massifier. Pour d’autres filières comme les isolants, les moquettes ou certains plastiques les filières de recyclage en sont aux prémices. 2 millions de tonnes sont des déchets dangereux, dont l’amiante issue des rénovations qui fait déjà l’objet d’une réglementation pléthorique. Derrière ces chiffres, deux enjeux majeurs se dessinent. Il faut tout d’abord améliorer le recyclage de ces 10 millions de tonnes de déchets du second œuvre, mais également réduire les dépôts sauvages, symptômes d’une concurrence déloyale dont souffrent en premier lieu les artisans du bâtiment. La FFB souhaite un renforcement effectif des contrôles sur ce point. La FFB estime que la mise en place d’une contribution prélevée sur une assiette large de produits et matériaux (y compris ceux qui sont importés ou vendus en GSB aux particuliers) constituerait une solution équitable. Cette contribution servirait, sous le pilotage d’une interprofession à construire avec l’ensemble des acteurs, à financer d’une part des actions ciblées pour développer le recyclage, d’autre part à renforcer le maillage territorial en points de collecte, publics ou privés. Ce second point reste la priorité pour lutter contre les dépôts sauvages. Pour cela, les déchèteries publiques se doivent d’accueillir les déchets des artisans. Mais, les horaires sont souvent inadaptés, 20 % n’accueillent pas les déchets du secteur et de plus en plus leur ferment la porte. Une tarification et des horaires adaptés aux professionnels doivent être mis en place, au risque voir se développer les dépôts sauvages.
Il y a 5 ans et 348 jours

Succès de la première Biennale d’Architecture et de Paysage de la Région Île-de-France

Après deux mois et demi de présence à Versailles, la première Biennale d’Architecture et de Paysage de la Région Île-de-France a accueilli 200 000 visiteurs du 3 mai au 13 juillet 2019. Un succès pour cet évènement initié par Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France, qui en a confié le commissariat général à François de Mazières, maire de Versailles et ancien Président de la Cité de l’Architecture et du Patrimoine. Cette première édition a proposé une programmation à la fois riche et variée en s’appuyant sur des lieux d’exception : le Potager du Roi et son École nationale supérieure de paysage, la petite écurie du Château et son école nationale supérieure d’architecture, l’espace culturel de l’ancien hôpital Royal Richaud et le Château de Versailles. La BAP a su créer un nouvel espace de réflexion et de dialogue pour les professionnels et tous les acteurs qui entendent remettre en lien l’homme, la nature et la ville, pour répondre aux grands enjeux de demain tels que le changement climatique, la révolution numérique ou le creusement des inégalités. Deux expositions se poursuivent au-delà de la Biennale : Versailles ville nature, permanence et création, jusqu’au 28 juillet, à l’espace culturel Richaud, et Architecture rêvée 1660-1815, jusqu’au 4 août, au Château de Versailles.
Il y a 5 ans et 351 jours

Extension en briques auto isolantes

Quand il fallut repenser le bâtiment du Service d’Education Spéciale à Domicile (SESSAD) de Mitry Mory (77), l’architecte Stéphane Le Renard de l’Agence crea7, a choisi une structure en briques auto isolantes Climamur pour assurer l’efficacité acoustique et thermique requise pour l’usage des lieux et une enveloppe distinctive en plaquettes TERCA Agora superblanc avec panachage rétro. Cet ensemble privilégie le confort des enfants tout en offrant un cadre vivant et coloré à l’ensemble des usagers. Il a optimisé la parcelle tout en longueur et ajouté un bâtiment formant un L avec l’existant. Il a également créé une galerie de liaison entre les deux bâtiments ainsi qu’un ascenseur. L’ensemble des choix intérieur privilégient le confort des enfants et leur sécurité, avec des couleurs apaisantes, l’absence de saillants dangereux et notamment un garde-corps d’escalier plein de 1,30 m de hauteur. L’ajout de l’extension s’étant déroulé lorsque le lieu fonctionnait, le choix d’une brique telle que Climamur a permis de mener le chantier sans aucun désagrément pour les occupants. Aucune grue n’a été nécessaire. Architecte : Agence crea7 – Stéphane Le Renard Entreprise de pose : Khephren, Sucy-en-Brie (94) Photo : Géraldine Bruneel  
Il y a 5 ans et 351 jours

Menuiseries respirantes pour le premier lycée de la région Occitanie labellisé BEPOS

Pour s’inscrire dans un objectif global d’économies d’énergie tout en garantissant le bien-être des élèves, de plus en plus d’établissements scolaires neufs intègrent des menuiseries respirantes. Réalisé par le cabinet Kardham Cardete Huet Architecture, le lycée Nelson Mandela à Pibrac (31) est un bâtiment Bepos à la silhouette ondulante et élégante, situé au cœur d’un territoire rural. D’une superficie de 10 500 m2 SHON, il se compose de deux volumes en forme de « S » qui se rencontrent en formant un grand hall d’entrée permettant d’accéder aux salles de classe, aux bureaux, à l’amphithéâtre et à la cour intérieure. Pour donner à l’édifice un aspect naturel, les architectes ont revêtu la façade d’un parement métallique de couleur rouille et de grandes baies vitrées qui laissent entrer la lumière naturelle. Le lycée Nelson Mandela bénéficie en plus d’équipements de pointe : panneaux solaires en toiture et sondes géothermiques. Pour répondre aux exigences de performances énergétiques du projet, maîtriser les apports solaires et faciliter le nettoyage des menuiseries tout en bénéficiant d’un maximum de lumière naturelle, les architectes ont imposé des châssis respirants. L’entreprise Castel Alu, en charge du lot Menuiserie, a donc préconisé la fenêtre KALORY’R de KAWNEER. Au total, 423 châssis fixes et ouvrants en teinte Noir satiné (RAL 9005 S), soit 932 m2, ont été posés dans toutes les salles de classes, pour un Uw moyen de 1,2 W/(m2.K). En plus des menuiseries respirantes, une trentaine de châssis fixes et ouvrants équipés de volets roulants ont été posés dans les logements attenants au lycée. Maître d’ouvrage : Région Midi-Pyrénées Maître d’œuvre : Kardham Cardete Huet Architecture (31) Entreprise de menuiserie : Castel Alu (32)
Il y a 5 ans et 351 jours

Enduit minéral armé pour redonner vie à une villa de bord de mer

La Villa Lucia a été construite en 1894 pour une famille parisienne face à l’océan Atlantique à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. C’est l’une des plus anciennes de la station balnéaire vendéenne. A ce titre, elle est répertoriée par le service du patrimoine de la région Pays de la Loire dans son inventaire du patrimoine culturel, avec une vingtaine d’autres demeures remarquables de la commune. Inoccupée pendant presque une décennie, la bâtisse est rachetée en janvier 2017. Alors commencent les travaux de rénovation intérieure et extérieure. Bruno Corgnet, le nouveau propriétéaire, décide d’assurer lui-même la coordination des entreprises. Il fait appel à l’architecte local Alexandre Langlais, de l’agence LT Archi, pour déposer le permis de construire. « L’architecte avait déjà travaillé sur cette maison quelques années auparavant sans que le projet aboutisse. Il connaissait donc les exigences des Architectes des Bâtiments de France, ce qui nous a fait gagner du temps », se réjouit le propriétaire. Une extension est construite à l’arrière de la maison pour abriter la cuisine, prolongée par une petite terrasse. Sur la façade principale côté mer, les fenêtres du rez-de-chaussée sont remplacées par des portes-fenêtres donnant accès à une autre terrasse nouvellement créée. Ce sont les seules concessions, avec le déplacement des piliers et du portail d’accès et la création d’un portillon, accordées par les Architectes des Bâtiments de France (ABF) en termes de modifications d’aspect. Les applicateurs de l’entreprise Roger SAS ont d’abord soigneusement préparé les fonds en sondant et éliminant des parties d’enduit décollées et en nettoyant la façade pour ôter toute trace de sel apportée par les embruns. Façade par façade, depuis un échafaudage, ils ont ensuite appliqué l’enduit à la machine à projeter en trois passes. La première passe permet le collage de la toile d’armature en fibre de verre, la deuxième couche la recouvre et la troisième assure une finition propre grâce à l’usage d’une taloche éponge. Deux couches de peinture minérale StoColor Solical de couleur pierre appliquées au rouleau apportent l’aspect mat minéral recherché. Cette peinture de façade à base de sol de silice et de silicate de potassium a été lancée par Sto en 2017. Destinée aux supports hydrauliques, dont elle garde la structure initiale, elle est très résistante aux intempéries et aux embruns marins, à l’encrassement végétal, perméable à la vapeur d’eau, ses pigments minéraux assurent à la teinte une très longue tenue. Ce qui répond aux attentes des ABF. L’entreprise Roger SAS a réalisé les travaux de ravalement en alternant ses interventions avec celles de l’entreprise chargée du remplacement de la zinguerie et de quelques ardoises en couverture. « La cohabitation s’est bien passée », constate Bruno Corgnet, le propriétaire, qui a lui-même remplacé les briques abîmées des encadrements de fenêtres et des chaînes d’angle, et traité et peint le bois en sous-pente de la toiture. Maître d’ouvrage : Bruno et Nathalie Corgnet Entreprise applicatrice : Roger SAS Photo : Philippe Ruault
Il y a 5 ans et 351 jours

Rénovation entre tradition et modernité dans le vignoble de Pomerol

Le domaine viticole Château La Pointe dans le vignoble de Pomerol a récemment été soumis à des travaux d’extension et de rénovation. Bâti au dix-neuvième siècle, ce château historique fait partie des grandes propriétés du territoire Libournais. L’aboutissement des travaux devait contribuer à asseoir la renommée du prestigieux domaine. Les architectes d’Archi Concept groupe FRANC de Mérignac ont recherché, pour le revêtement des façades, un matériau à la fois élégant et résistant. Corian Exteriors, une solution de revêtement basée sur Corian Solid Surface, a permis de réaliser une vêture décorative qui se distingue par une grande légèreté visuelle tout en étant résistante et facile d’entretien. Sur les deux façades du bâtiment principal, un motif décoratif dans le coloris blanc Glacier White a été appliqué sur les murs. Il s’agit d’une structure qui semble flotter à quelques centimètres de la façade, appliquée au moyen de fixations spécialement étudiées pour ce projet, grâce auxquelles la vision créative des architectes d’Archi Concept groupe FRANC a été respectée : un effet volatil et léger où les points de support n’encombrent pas la vue. Cette structure décorative unique, réalisée entièrement en Corian Exteriors découpé, s’étend sur toute la longueur et la hauteur des façades. Elle représente un motif végétal et racinaire évoquant la vigne qui entoure le domaine Château La Pointe sur 23 hectares. La façade côté vignes, visible depuis la route de Pomerol, est équipée d’un système de rétroéclairage. Photo : Eric Monneret  
Il y a 5 ans et 352 jours

Le réseau des Villes et Pays d’art et d’histoire s’étend

Franck Riester, ministre de la Culture, sur proposition du Conseil national des Villes et Pays d’art et d’histoire, réuni le 20 juin dernier, décide d’attribuer le label Ville et Pays d’art et d’histoire à un nouveau territoire et d’étendre le label à deux territoires déjà labellisés. La convention Pays d’art et d’histoire de la Vallée d’Abondance (6 communes) a été signée en 2003 et renouvelée en 2014. L’extension du Pays d’art et d’histoire à la Communauté de communes Pays d’Evian-vallée d’Abondance ouvre de nouveaux champs pour la médiation de l’architecture et du patrimoine, le territoire intégrant des paysages de montagne, des espaces lacustres (le lac Léman) et urbains (Evian les Bains). L’extension du Pays d’art et d’histoire du Haut-Allier qui concernait 26 communes pour en comprendre désormais 118 est un projet ambitieux qui devra bénéficier d’un accompagnement renforcé des services du ministère de la Culture pour parvenir, notamment, à développer la qualité du cadre de vie sur l’ensemble du territoire du Syndicat mixte d’aménagement du Haut-Allier. Le label Ville d’art et d’histoire est attribué à la ville de Nice, ville en mutation et candidate à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Le label permettra d’accompagner la mutation du territoire (extension du réseau du tram, végétalisation de la ville), de valoriser la richesse de son architecture et de son patrimoine, et d’apporter un soutien aux habitants dans la transformation du bâti quotidien. Le Conseil national a par ailleurs annoncé le renouvellement des conventions des Villes d’art et d’histoire de Montauban (Occitanie), Perpignan (Occitanie), Vannes (Bretagne) et du Pays d’art et d’histoire de Provence Verte Verdon (PACA). Le réseau des Villes et Pays d’art et d’histoire compte désormais 196 territoires : 124 Villes d’art et d’histoire et 72 Pays d’art et d’histoire.   Photo : Ville de Nice © JP Juigner    
Il y a 5 ans et 352 jours

Atlanbois fête ses 30 ans, visitez leur projet emblématique : bâtiment B

Atlanbois fête ses 30 ans en 2019. Du 7 juillet jusqu’au 1er septembre 2019, découvrez  le Bâtiment B à Nantes un projet d’Atlanbois, Atlanbois,  l’interprofession pour la promotion du bois en Pays de Loire, fête ses 30 ans cette année. Cette association a été créée par les professionnels en 1990 et s’est fédérée pour promouvoir le bois. Atlanbois en quelques chiffres : 443 professionnels adhérents 5 départements 7 100 établissements 48 établissements de formation 560 000 arbres plantés dans le cadre de l’AMI DYNAMIC BOIS   Le Bâtiment B est le premier immeuble entièrement conçu en bois dans la région des Pays de la Loire. Ce projet phare, construit à proximité du port et au bord de Loire, a été imaginé par l’association Atlanbois en 2000. Depuis la fin de ses travaux, en 2013, ce bâtiment a accueilli plus de 100 000 visiteurs. Durant cet été, de 10h à 19h, vous pourrez découvrir le nid de Tadashi Kawamata sur le toit, une exposition des maquettes des nids de Tadashi Kawamata et une exposition In Ze Bois et capsule Capable. Visitez l’Atrium tous les jours, de 14h à 18h. Pour plus d’informations sur Atlanbois, cliquez-ici.
Il y a 5 ans et 352 jours

Découvrez le n°83 d’Atrium patrimoine et restauration

Atrium n°83 vient de paraitre, découvrez ce numéro. Si l’arbre ne cachait plus la forêt Et si le dramatique mais médiatique incendie de Notre-Dame de Paris avait réveillé les consciences ? Certes, dans un premier temps, il a servi de théâtre à des surenchères souvent égotiques, mais l’émotion suscitée par le drame fut réelle et intense. Par ailleurs, l’afflux des promesses de dons a enclenché un regain d’intérêt de la part d’un large public pour un patrimoine de proximité partout présent et souvent en danger. Loin des grands monuments dont les gestionnaires sont tiraillés entre ravages du tourisme de masse et injonctions de rentabilité jusqu’à, parfois, menacer leur mission culturelle, à notre porte, un patrimoine modeste nous raconte doucement notre humble histoire. Il nous est essentiel comme repère dans l’espace et le temps, tissant, générations après générations, la cohésion sociale et culturelle. Face à l’uniformisation, il constitue une véritable « biodiversité » territoriale elle aussi en danger. Comme vous le verrez en découvrant ce nouveau numéro d’Atrium, les initiatives existent, et la passion des professionnels du secteur ne se dément pas ! Bonne lecture Bernard Lechevalier – Rédacteur en chef Au sommaire de ce numéro 83 :  Patrimoine et proximité Restaurer les décors peints Rajeunir les façades des bâtiments patrimoniaux   Si vous souhaitez lire ce numéro, rendez-vous sur kiosque21.
Il y a 5 ans et 353 jours

POP : la plate-forme ouverte du patrimoine

Le ministère de la Culture vient de mettre en ligne « POP », la plate-forme ouverte du patrimoine. Les internautes y trouvent, sous une forme attrayante et facile d’utilisation, plus de 3,3 millions de fiches, issues des bases historiques du ministère : bases Palissy et Mérimée (patrimoine mobilier ou monumental protégé au titre des Monuments historiques ou étudié par les Services régionaux de l’Inventaire), base Joconde (collections des Musées de France), base MNR-Rose Valland (catalogue des œuvres spoliées), base Mémoire (images photographiques). D’autres bases de données devraient les rejoindre dans les mois prochains. La plate-forme ouverte du patrimoine comporte deux volets : une plate-forme de production, qui permet le versement de métadonnées (images, photographies, informations descriptives ou réglementaires) et une plate-forme de diffusion de ces données, accessible au grand public. https://www.pop.culture.gouv.fr/  
Il y a 5 ans et 354 jours

La Citadelle Miollis : La remise symbolique des clés au Maire d’Ajaccio

Le 4 juillet 2019, à l’occasion de la visite officielle en Corse du premier Ministre Edouard Philippe, le maire d’Ajaccio, Laurent Marcangeli, a reçu symboliquement  les clés de la Citadelle Miollis, un patrimoine exceptionnel de a ville d’Ajaccio. La Citadelle Miollis a été construite au 15ème siècle au moment où la République de Gênes confie l’Office de Saint-Georges à l’administration de la Corse. Un peu plus tard, cet édifice militaire va être renforcé par le travail de Giovan Paleari Fratino, un ingénieur militaire de Philippe II. Transformée tour à tour en prison pendant la seconde guerre mondiale, elle fut utilisée en garnison militaire jusqu’en 2005. Ce bâtiment a été classé au monument historique par arrêté du 5 septembre 2012. Certaines personnes curieuses ont pu visiter ce monument lors des Journées Européennes du patrimoine. La cérémonie avec le premier Ministre et le Maire d’Ajaccio, est un acte symbolique de cession officiel de la Citadelle Miollis par le Ministère des Armées à la Ville d’Ajaccio. La citadelle fait l’objet d’un projet d’aménagement afin de devenir un quartier à part entière de la ville. L’objectif serait d’en faire un lieu de vie tout au long de l’année et de proposer un projet recherchant l’équilibre social, urbain mais aussi économique.
Il y a 5 ans et 354 jours

Le géocooling réponse durable aux besoins croissants en climatisation

En France, 6 % de la consommation totale d’électricité est utilisé pour la climatisation. La géothermie, énergie renouvelable locale, permanente et totalement décarbonée, peu produire de la chaleur, du froid et du frais, par géocooling sans augmenter la température extérieure. Le géocooling utilise la température du sous-sol avec un échangeur, sans utilisation de la pompe à chaleur, pour assurer le rafraîchissement. Les coefficients de performance atteignent près de 60 kWh de frigorie pour 1 kWh d’électricité consommé. En géothermie, les rejets sont des réinjections d’une eau réchauffée en surface dans les nappes phréatiques ou les sols. Ces calories pourront donc être réutilisées lors de saisons plus froides afin de produire de la chaleur, instaurant ainsi des échanges inter-saisonniers.
Il y a 5 ans et 354 jours

Optimiser le cycle de vie des bâtiments

Sitowie développe des technologies et des outils visant à optimiser le cycle de vie des bâtiments. L’objectif, favoriser la maintenance prédictive et accroitre la durabilité des bâtiments grâce à une optimisation de la consommation des matériaux (réemploi, déconstruction…). Le projet vise une approche en coût global et une vision à long terme avec des coûts de démolition aux bénéfices de la déconstruction et un concept ou le bâtiment devient une banque de matériaux. Sitowie intègre également une dimension de maintenance prédictive avec des maquettes numériques dynamiques. L’objectif, collecter, fiabiliser les données et simuler la dégradation à taille réelle de sorte à apporter une projection optimale. Nouvelles technologies et Big Data à l’appui, Sitowie rend ainsi possible la croissance durable dans le domaine de la construction. Ce projets d’étudiants a obtenu le troisième prix au Concours Génération Développement Durable 2019.
Il y a 5 ans et 354 jours

Le réseau de chauffage urbain de Grenoble atteint un record d’énergies vertes

C’est un nouveau record qui constitue une première au niveau national pour un réseau de cette envergure : pour la saison 2018-2019, la Compagnie de Chauffage, opérateur énergétique local, annonce que le cap des 70 % d’énergies renouvelables et de récupération du mix énergétique a été dépassé. Cette performance est la résultante d’une conjonction de plusieurs facteurs : des outils de production optimisés sur l’ensemble des sites ; un recours limité aux énergies fossiles ; l’intégration d’une nouvelle source d’énergie grâce au raccordement à la plateforme chimique de Pont-de-Claix pour valoriser une partie de leur production énergétique ; l’augmentation de la part du bois-énergie au détriment des énergies fossiles. Le bois est le second combustible le plus utilisé dans le bouquet énergétique avec un tonnage record pour cette saison. La biomasse permet non seulement de dépasser 50% d’ENR&R dans le bilan énergétique du réseau de chauffage urbain, ce qui autorise un taux de TVA réduit pour les usagers, mais présente aussi l’avantage d’être locale. Le bois utilisé en tant que combustible pour le réseau de chaleur est approvisionné dans un rayon de 100 km autour de Grenoble. La Compagnie de Chauffage limite donc les trajets en s’approvisionnant au niveau local. 100 000 tonnes de bois ont permis cette saison de chauffer l’équivalent de près de 30 000 foyers sur le territoire de la Métropole et d’économiser environ 117 000 tonnes de C02 par rapport au charbon. Une nouvelle centrale biomasse, « BIOMAX », implantée sur la Presqu’île Scientifique sera prochainement mise en service. Au total, près de 150 000 tonnes de bois seront alors valorisées en chaleur, soit plus de 30 % de l’énergie produite par la Compagnie de Chauffage, ce qui permettra de dépasser les 75% d’ENR&R. Le tonnage de bois a plus que quintuplé en 15 ans passant de 19 100 tonnes en 2004 à ce nouveau record de 100 000 tonnes sur la saison de chauffe 2018-2019.
Il y a 5 ans et 355 jours

Le bâtiment continue de créer des emplois

Le bilan du premier semestre 2019 ressort paradoxal dans le bâtiment, les marges continuent de s’éroder malgré une bonne tenue de l’activité pour le secteur, comme en témoignent des carnets de commandes toujours bien garnis. La résistance de l’activité se traduit en termes d’effectif par la création de 32 600 postes entre les premiers trimestres 2018 et 2019, y compris intérim en équivalent-emplois à temps plein, révélant des tensions sur l’appareil de production plus importantes qu’analysées fin 2018. Les perspectives d’emploi restent très bien orientées les prochains mois. Les marges souffrent d’un effet de ciseau, au 1er trimestre 2019 les prix ont augmenté de 2,2 % par rapport au premier trimestre 2018, alors que les coûts supportés par les entreprises progressaient de 2,4 %. Source : FFB    
Il y a 5 ans et 359 jours

Bardage en verre émaillé de grande hauteur

Le système de bardage en verre émaillé pour la façade ventilée de la gamme StoVentec évolue. Il offre désormais la possibilité de réaliser des panneaux jusqu’à 4,50 mètres de haut par 1,25 mètre de large. Des dimensions en parfaite adéquation avec les codes des bâtiments tertiaires et plus particulièrement ceux des bureaux et des hôtels pour lesquels les maîtres d’œuvre demandent souvent des parements de dalle à dalle. Les panneaux ont été utilisés sur un EHPAD rue de Lourmel dans le 15ème arrondissement de Paris. Sur ce bâtiment, des panneaux de 4,50 mètres ont été posés. La mise en œuvre a été effectuée à l’aide de palonniers à ventouses : ce moyen de manutention était incontournable pour une mise en œuvre réussie. Le résultat final présente une façade blanche, pure, grâce à la finition 9016 extra clair, selon le souhait de l’architecte du cabinet TVK.
Il y a 5 ans et 359 jours

L’OPPBTP lance l’application Prev’App Echafaudage

Pour aider à simplifier les démarches des chefs d’entreprise et salariés du BTP qui utilisent des échafaudages fixes, L’OPPBTP a lancé l’application Prev’App Echafaudage. Avec une utilisation intuitive et facile, elle permet de remplir les rapports de vérification de l’échafaudage directement depuis le smartphone. Cette vérification, obligatoire, relève de la responsabilité de l’entreprise utilisatrice. Elle est utilisée afin de valider le bon montage de l’échafaudage en fonction des consignes du fabricant, du lieu et des travaux à réaliser. Prev’app Echafaudage permet : – d’enregistrer son chantier, – de contrôler les 10 points incontournables avant la mise en service, – de conserver l’ensemble des rapports de vérification, – d’identifier le vérificateur. Grâce à la fonction « dictée vocale » intégrée à tous les smartphones, les professionnels du BTP peuvent compléter les champs sans avoir taper le texte sur le clavier du téléphone.
Il y a 5 ans et 359 jours

Ecran de sous-toiture adapté aux conditions montagneuses

Située à 1 125 m d’altitude, Rageade (15) est fréquemment soumise à des chutes de neige tout au long de l’hiver. Pour le chantier de rénovation des 400 m2 de la toiture de la salle des fêtes, l’entreprise SARL Planche et Fils a opté pour la pose du Multivap 900M+ d’Ubbink. Cet écran de sous-toiture permet d’éviter les infiltrations d’eau sous les tuiles, résultant de la fonte de la neige accumulée sur les bâtiments. Cet écran dispose de deux bandes adhésives acryliques en surface haute et en sous-face basse assurant une étanchéité à l’eau et une résistance au vent. Posée sous les tuiles, il résiste tout autant à la chaleur, au vent, aux U.V et au traitement du bois. Le Multivap 900M+ est totalement adapté aux toitures faibles pentes en climat de montagne conformément au DTU 40,29 ainsi qu’aux prescriptions techniques du CSTB.
Il y a 5 ans et 359 jours

Revêtement spécial balcons

Sika propose un nouveau revêtement acrylique imperméable de protection pour balcons, loggias, terrasses, escaliers : Sikafloor Spécial Balcons. En neuf comme en rénovation, cette résine colorée, acrylique, prête à l’emploi, permet de réaliser des revêtements extérieurs de protection et de décoration. Elle se caractérise par une bonne adhérence sur béton, mortier de ciment et carrelage, une remise en service rapide (après 24 heures à + 20 °C) et unne bonne tenue aux U.V.
Il y a 5 ans et 360 jours

Restauration d’une portion d’aqueduc gallo-romain

Situé à cheval sur les communes de Lyon et Tassin-la-Demi-Lune, ce fragment de l’aqueduc de la Brévenne est classé monument historique. Construit au Ier siècle après Jésus-Christ, l’aqueduc de la Brévenne était l’un des quatre aqueducs romains qui alimentaient Lyon antique en eau potable. Le « Rampant des Massues », un réservoir de fuite qui faisait partie du siphon inversé long de 3 500 mètres qui franchissait dans l’Antiquité la vallée d’Ecully. Situé entre deux propriétés privées, il est propriété de l’Etat-ministère de la Culture depuis 2012. La DRAC d’Auvergne-Rhône-Alpes a assuré la maîtrise d’ouvrage et le financement de ces travaux, confiés à la maîtrise d’œuvre du cabinet RL&A. Un film réalisé par AKATIMI, sur commande de la DRAC rend compréhensible l’utilité de ce monument et les partis-pris de la restauration. Il permet d’en comprendre l’utilité, les modalités de construction et de fonctionnement, mais aussi les parti-pris de restauration, et en propose une reconstitution en trois dimensions dans son état du Ier siècle. Source : DRAC d’Auvergne-Rhône-Alpes
Il y a 5 ans et 361 jours

Loi énergie-climat : en finir avec les passoires thermiques

La rénovation énergétique des bâtiments constitue un enjeu majeur de la lutte contre le réchauffement climatique. Le Gouvernement veut en finir avec les passoires thermiques en accompagnant les Français, notamment les plus modestes. Le Gouvernement et la majorité ont souhaité faire du projet de loi relatif à l’énergie et au climat une clé de voûte de cette ambition, et le débat parlementaire a permis de compléter le texte par un bloc complet et cohérent de mesures dédiées. Avec l’adoption des articles additionnels à l’article 3, le Gouvernement franchit une nouvelle étape dans la lutte contre les passoires thermiques, en mettant en place une action en trois phases. Une première, très incitative, ajoute aux aides existantes, qui seront remises à plat, un nouvel arsenal de mesures d’information et d’incitation adopté par l’Assemblée nationale : – L’obligation, à partir de 2022, de réalisation d’un audit énergétique en cas de mise en vente ou en location d’une passoire thermique, qui contiendra des propositions de travaux adaptés au logement, ainsi que leur coût estimé ; – L’obligation, à partir de 2022, d’informer un acquéreur ou locataire sur ses futures dépenses d’énergie, lors de la vente ou location d’un bien immobilier (dans l’annonce immobilière, et l’acte de vente ou le bail locatif par exemple) ; – L’interdiction, à partir de 2021, pour le propriétaire d’une passoire thermique d’augmenter librement le loyer entre deux locataires sans l’avoir rénovée ; – Dès 2023 les logements extrêmement consommateurs d’énergies, avec un seuil à déterminer, seront qualifiés de « logements indécents », contraignant ainsi les propriétaires à les rénover ou ne plus les louer, au même titre que les logements qui ne respectent pas des normes de sécurité ou de confort minimal ou ceux de trop petite surface. Une seconde phase, d’obligation de travaux, consiste à introduire une obligation pour tous les propriétaires d’une passoire thermique, d’avoir réalisé en 2028 des travaux d’amélioration de la performance énergétique de leur logement, permettant d’atteindre une classe au moins E (sauf exceptions liées aux contraintes techniques, architecturales, ou coût disproportionné par rapport à la valeur du bien). Dans une troisième phase, des mécanismes contraignants pourront être mis en place : – Le projet de loi énergie-climat introduit l’obligation, à partir de 2028, pour le propriétaire qui souhaite vendre ou louer son bien sans avoir réalisé les travaux nécessaires, de mentionner le non-respect de cette obligation de travaux dans les informations et publicités relatives à la vente ou la location de son logement (dans l’annonce immobilière, et l’acte de vente ou le bail locatif par exemple) ; – Les autres conséquences du non-respect de l’obligation de travaux seront définies par le Parlement en 2023, dans le cadre de la programmation quinquennale de l’énergie créée par la loi énergie-climat. Elles devront tenir compte de la diversité des situations (viser prioritairement les propriétaires bailleurs, tenir compte du cas particulier des copropriétés, etc.) ; – La convention citoyenne pour la transition écologique pourra également identifier les types de conséquences du non-respect de cette obligation qui pourraient être socialement acceptables.
Il y a 5 ans et 361 jours

Transformation d’un site industriel en un espace renaturé

Laboratoire grandeur nature de la ville intelligente et durable, le quartier de la Confluence est emblématique de la volonté de la Métropole de Lyon d’aménager un territoire au service du bien-être de ses usagers. Ainsi le témoigne la création du Champ, un espace boisé de 6 ha en cœur de ville en s’appuyant sur une technique inédite de fabrication d’un sol fertile à la place d’un ancien territoire dédié aux activités industrielles, commerciales et logistiques. Afin d’éviter de puiser dans les terres arables, un procédé intitulé « la fabrique à terre » est mis en œuvre sur site. Des limons (terre profonde) issus de chantiers de travaux publics de la Métropole, seront fertilisés notamment grâce à du compost, également d’origine locale. Cette terre recyclée et enrichie sera utilisée dans le Champ en différentes strates, et se transformera progressivement en un sol fertile et nourricier favorable à l’épanouissement de la faune et la flore sur le site. Les plantes et arbres qui vont être implantés favoriseront le développement d’un écosystème et de la biodiversité sur le site. La disposition des arbres, isolés ou en bosquet, donnera aux espaces boisés un aspect très naturel. Les essences sélectionnées seront adaptées à l’environnement et au climat actuel et futur de Lyon, l’objectif étant d’assurer leur pérennité et de répondre aux besoins de la faune locale. Peu à peu, les arbres, en se développant, formeront une « canopée » relativement dense. Avec la diminution de la lumière, les prairies céderont la place à une végétation de sous-bois. De nouvelles plantes se mêleront progressivement à celles existantes, grâce aux oiseaux et aux insectes qui transporteront de multiples graines. La faune évoluera également au fil de ces changements.
Il y a 5 ans et 361 jours

Plug-in : Un espace multifonctions pour des centres d’hébergement

Plug-in est un espace multifonctions pour des centres d’hébergement de réfugiés construit à l’occasion du concours  d’architecture organisé par l’université technique de Berlin. C’est cette construction, réalisée par quatre étudiantes Anna-Maria Tiedemann, Finia Köhler, Alexa Bartsch et Qingqing Hu, qui a remporté le prix « Social Design Award » en plus de remporter le concours dans le domaine Construction Design. L’objectif de ce concours était de concevoir une installation flexible qui agrandisse l’aire des centres d’hébergement pour réfugiés et ajoute à l’espace habitable étroit une surface d’utilisation commune. Ce concours, dirigé par Pr Ralf Pasel, associe l’apprentissage théorique et pratique à l’engagement social. Plug-in possède une terrasse et un pavillon qui sert de lieu d’évènements et de rencontres avec le voisinage. L’installation a été conçue comme une serre car l’association de voisinage de Berlin-Buch a eu l’idée de végétaliser l’installation avec les réfugiés. Avec le soutien d’autres étudiants et de réfugiés du centre, les étudiantes ont érigé à Berlin-Buch une serre en contreplaqué multiplis et une terrasse. HECO-Schrauben a fourni aux quatre étudiantes des plots réglables pour la construction d’une terrasse et des kits de fixation pour les panneaux de contreplaqué multiplis. Au final l’installation est composée d’une terrasse de 70m² et d’une serre de 20m² de superficie au sol. Il possède 14 modules muraux en forme de rayonnages, recouverts d’un film spécial pour serre qui rend la construction en bois étanche à l’eau et emmagasine la chaleur. Sur l’aire du centre d’hébergement des réfugiés à Berlin-Buch, le Plug-In est utilisé comme espace multifonctions.
Il y a 5 ans et 362 jours

Prix Pèlerin : Cités-jardins d’Île de France, une certaine idée du bonheur

Le livre « Cités-jardins d’Île de France, une certaine idée du bonheur », réalisé avec le service Patrimoines et Inventaire de la Région Ile de France et l’Association des cités-jardins d’Île de France a convaincu le jury. Ce prix a été remis le dimanche 30 juin à Saint-Émilion, dans le cadre des trois jours de festivités liées à l’anniversaire du classement du vignoble au patrimoine mondial de l’Unesco. Ce concept anglais de cité-jardin, émerge au XIXème siècle. C’est une nouvelle manière de penser la ville en opposition à la ville industrielle polluée. Durant l’entre-deux-guerres, une trentaine de cités-jardins sont construit à proximité de Paris. En 2009, la ville de Stains et la communauté d’agglomération de Plaine Commune ont invité les villes de la région Ile-de-France ayant une cité-jardin à participer à la construction d’un réseau de cités-jardins. Le livre « Cités-jardins d’Île de France, une certaine idée du bonheur » a été publié le 2 novembre 2018 sous la direction du service Patrimoines et Inventaire, Région Île-de-France et de l’Association régionale des cités-jardins d’Île-de-France. Il aborde la cité-jardin sous tous ses angles : logement, réhabilitation, espace vert, équipement, habitants. Cet ouvrage très illustré apporte des documents historiques inédits à propos des 70 cités-jardins recensées en région parisienne. Si le livre vous intéresse : Cités-jardins d’Île de France, une certaine idée du bonheur
Il y a 5 ans et 362 jours

La FFB défend un apprentissage au service des artisans et entrepreneurs

Le gouvernement a réformé le modèle économique des centres de formation par l’apprentissage (CFA). Il a revu de fond en comble son financement, instauré la concurrence entre les organismes de formation et simplifié certains dispositifs pour les entreprises. Dès 2018, la FFB s’était émue des risques que cette réforme allait faire peser sur le réseau des CFA du secteur. Elle propose de mettre en œuvre une politique de formation professionnelle basée sur des principes de bon sens : – faire confiance aux acteurs du terrain plutôt qu’aux structures nationales, nécessairement plus éloignées d’un service de proximité nécessaire; – maintenir l’effort financier de la profession, mais en affectant les fonds aux besoins réels des artisans, des entrepreneurs et des jeunes ; – fournir des moyens aux réseaux d’apprentissage pour faire plus de proximité, plus de qualité, plus de numérique ; – communiquer plus et mieux pour attirer les talents ; – clarifier les circuits financiers pour faire des économies. La volonté de la FFB est de renforcer l’apprentissage et d’en faire une véritable filière d’excellence. La politique qu’elle propose permettra d’assurer aux CFA du bâtiment le financement de leur développement et leur adaptation aux défis de la réforme, dans le respect de leur autonomie, tout en préservant une nécessaire mutualisation. Source : FFB  
Il y a 5 ans et 362 jours

Permis de construire : un léger mieux

De mars à mai 2019, les permis de construire ont rebondi de 3,8 % par rapport aux trois mois précédents, après avoir baissé de 5,3 %. Les logements individuels se redressent de 2,5 % après avoir baissé de 3,1 %, à l’instar des logements collectifs ou en résidence (+ 4,7 % après – 6,8 %). Les mises en chantier continuent de baisser (- 5,6 % après – 2,1 %). Le collectif et les logements en résidences reculent à nouveau (- 7,5 % après – 3,5 %) alors que l’individuel baisse (- 2,8 %) après une stabilité (0,0 %). En un an, de juin 2018 à mai 2019, en données brutes, 443 300 logements ont été autorisés à la construction, soit une diminution de 41 700 logements (- 8,6 %) par rapport aux douze mois précédents. En baisse de 19 500 logements (- 4,5 %) par rapport aux douze mois précédents, les mises en chantier s’élèvent à 411 400 unités. Source : Service de la donnée et des études statistiques (SDES)
Il y a 6 ans et 0 jours

Radiographie des entreprises de la filière construction bois

2 080 entreprises sont présentes sur le marché de la construction bois en France en 2018 et emploient au total 27 445 salariés toutes activités confondues. 60 % de ces entreprises ont moins de 10 salariés, 22 % entre 10 et 19 salariés et 18 %, plus de 20 salariés. Les entreprises avec une ancienneté de plus de 10 ans en construction bois restent majoritaires sur le marché et renforcent même leur positionnement : 73 % des entreprises ont plus de 10 ans d’ancienneté contre 63 % en 2016. Ces entreprises ont réalisé un chiffre d’affaires de 1,9 milliard d’€ HT sur le marché de la construction bois en 2018, en hausse de 13 % par rapport à 2016. Ce sont les entreprises de plus de 20 salariés qui ont la contribution la plus forte à ce chiffre d’affaires, à hauteur de 62 %. Les entreprises de 10 à 19 salariés réalisent 18 % de ce chiffre d’affaires et les moins de 10 salariés, 20 %. Le chiffre d’affaires a progressé, quelle que soit la taille de l’entreprise, contrairement aux années précédentes où les évolutions étaient différenciées par taille. Leur cœur d’activité Sur les 2 080 entreprises présentes sur le marché de la construction bois : – 974 sont des entreprises de charpente (code NAF : 4391A, soit 47 % du total) ; – 510 sont des entreprises de menuiserie (code NAF : 4332A, soit 24 %) ; – 262 ont d’autres codes d‘activités dont les plus représentés sont 4120B (construction d’autres bâtiments), 4391B (travaux de couverture), 4399C (travaux de maçonnerie générale) ; elles représentent 13 % du total ; – 191 sont des constructeurs de maisons individuelles (code NAF : 4120A, soit 9 %) ; – 143 sont des fabricants de charpente et menuiserie (code NAF : 1623Z, soit 7 %). La construction bois dans les régions La région Grand Est retrouve, en 2018, sa place de 1ère région de la construction bois, avec un chiffre d’affaires construction bois de 367 M€ HT réalisé par 220 entreprises, soit 19 % du chiffre d’affaires national construction bois. La construction bois représente une part prépondérante du chiffre d’affaires total des entreprises de cette région, soit 60 % ; cette part est la plus élevée au niveau national, avec celle de Bourgogne- Franche Comté. Les entreprises de ces régions, à forte tradition en construction bois, se caractérisent par une plus grande spécialisation en construction bois. Après la région Grand Est, les régions les plus importantes en construction bois sont Auvergne-Rhône Alpes (330 M€ HT réalisés par 371 entreprises), Nouvelle Aquitaine (208 M€ HT par 290 entreprises), Pays-de-la-Loire (196 M€ HT par 180 entreprises) et Bretagne (190 M€ HT par 182 entreprises). Le chiffre d’affaires de la région Ile-de-France (soit 49 M€ HT) correspond à l’activité des entreprises en construction bois dont le siège social est situé en Ile-de-France, soit 101 entreprises en 2018. Ce chiffre d’affaires ne reflète pas la totalité de l’activité construction bois en Ile-de-France car une part importante est réalisée par des entreprises ayant leur siège hors de la région. Ce niveau d’activité, évalué à 192 M€ HT en 2018, est réalisé principalement par des entreprises des régions Grand Est, Centre-Val de Loire, Normandie et Auvergne-Rhône Alpes. Au total, l’activité construction bois en Ile-de-France atteint 240 M€ HT, réalisée à hauteur de 21 % par les entreprises franciliennes et 79 % par des entreprises extérieures à la région. Rapporté au chiffre d’affaires national construction bois, l’Ile-de-France pèse 13 % de l’activité construction bois. Les trois quarts des entreprises interviennent sur leur département et le(s) département(s) limitrophe(s) (contre 73 % en 2016) et un tiers, uniquement sur leur département (contre 31 % en 2016). Le rayon moyen d’intervention continue de diminuer : de 170 km en 2014 à 158 km en 2016, il passe à 116 km en 2018.   Source : cinquième enquête sur le secteur de la construction bois CODIFAB et France Bois Forêt  
Il y a 6 ans et 1 jours

Enquête nationale de la Construction Bois – Activité 2018

CHIFFRES CLÉS :  Construction logements collectifs bois +19,4% Activité d’extensions surélévations en bois +9,1% Construction maisons individuelles bois (secteur diffus) +20% Construction maisons individuelles en bois (secteur groupé) +49% Construction bâtiments tertiaires privés et publics en bois +9,2% Construction bâtiments industriels et artisanaux en bois +31,5% Ce mercredi 25 juin 2019, la filière Forêt-Bois a présenté les chiffres de la construction bois. Depuis 2012, dans le cadre de l’Observatoire Nationale de la Construction Bois, le CODIFAB et France Bois Forêt ont lancé la cinquième enquête sur le secteur de la construction bois. C’est ainsi plus de 1000 entreprise qui ont répondu sur leur activité de l’année 2018. Ce travail, réalisé par la Cellule Economique de la Construction de Bretagne, a été engagé avec la participation active des interprofessions régionales de la filière réunies au sein de France Bois Régions, de l’Union des Métiers du Bois – Fédération Française du Bâtiment et du syndicat français de la construction bois, Afcobois. « La construction bois désigne toutes les techniques constructives à base de bois permettant de réaliser un bâtiment neuf (résidentiel et non résidentiel) : celles-ci sont l’ossature bois, le système poteau-poutre, les panneaux massifs contrecollés ou contrecloués, le colombage traditionnel et le bois massif empilé. Les travaux d’isolation thermique par l’extérieur ainsi que ceux de charpente ne sont pas pris en compte dans cette définition. » Découvrez la totalité de l’enquête nationale de la Construction Bois > 
Il y a 6 ans et 1 jours

Chambord accueille l’artiste Susumu Shingu, « une utopie d’aujourd’hui »

Susumu Shingu est aujourd’hui considéré comme l’un des artistes les plus importants de la scène japonaise. Au fil de multiples expositions en Asie (Japon, Taiwan, Corée) mais également aux Etats-Unis et en Europe (notamment en France, en Italie et au Luxembourg), il a conquis une notoriété grandissante qui lui a permis d’intégrer nombre de collections publiques et privées. Formé à la peinture pendant six années à Rome, il se tourne ensuite vers un travail qui compose sans cesse avec les éléments naturels : eau, vent, gravité…  Ingénieur mécanique, obsédé par la question des flux, des mouvements perpétuels, dessinant sans relâche dans ses carnets, Susumu Shingu partage de troublantes analogies avec Léonard de Vinci. A Chambord, l’exposition à partir du dimanche 6 octobre 2019 montrera ainsi la maquette « du village utopique »et de ses différents éléments, des dessins préparatoires ainsi que les photographies du  site ; des sculptures suspendues au plafond, accompagnées de dessins et de carnets de l’artiste, permettront au spectateur d’entrer plus avant dans son univers à la fois onirique et parfaitement agencé. Enfin, à l’extérieur du château, plusieurs œuvres, dont une magnifique sculpture flottante sur le canal, souligneront à la fois la parenté avec le Maître florentin et la fascinante énergie d’une l’œuvre en harmonie avec le monde. Exposition du dimanche 6 octobre au 15 mars 2019  au domaine national de Chambord  Susumu Shingu Une utopie d’aujourd’hui Domaine National de Chambord, France Commissaire d’exposition : Yannick Mercoyrol Exposition réalisée avec l’aimable soutien de la Galerie Jeanne Bucher Jaeger   Plus d’informations : jeannebucherjaeger
Il y a 6 ans et 2 jours

Notre-Dame de Paris : Démontage de l’échafaudage autour de la flèche

La fondation de Notre-Dame a déclaré que dans un mois, débutera le démontage de l’échafaudage qui se trouvait autour de la flèche de la cathédrale de  Notre-Dame de Paris avant que l’incendie du 15 avril ne se produise.  Cette organisation est l’une des quatre institutions récoltant des dons pour la restauration de la cathédrale. Un communiqué de l’association explique que l’un des aspects les plus complexes du chantier actuel de sécurisation est le démontage de l’échafaudage comptant 50.000 tubes chauffés à plus de 800 degrés. D’après Christophe-Charles Rousselot, délégué général de la Fondation, le démontage de cet échafaudage durera 4 mois.
Il y a 6 ans et 2 jours

La restauration du Château de la Mercerie en Charente se poursuit

Le château de la Mercerie se situe à Magnac-Lavalette-Villars, à une vingtaine de kilomètres au sud d’Angoulême, dans la campagne Charentaise. Inscrit au titre des Monuments historiques par arrêté du 19 octobre 2012, il appartient actuellement à une société qui a consenti un bail emphytéotique à la commune de Magnac-Lavalette-Villars, pays d’Horte et Tardoire L’édifice souffre de différents désordres notamment au niveau des toitures ce qui a entraîné l’altération des décors. Les structures de charpente et de plancher bois sont également sérieusement atteintes. Des blocs de pierre sont tombés du donjon sur les couvertures en tôles de la galerie des Vernet, provoquant d’importantes infiltrations et compromettant la stabilité de la charpente métallique. La charpente du donjon subit depuis plusieurs années d’importantes infiltrations. Le logis XIXe siècle est sujet à de nombreuses infiltrations entraînant le pourrissement des bois de charpente et de planchers. Il a été renforcé par des étaiements récents. La galerie d’acajou présente de nombreuses fuites et la charpente fléchit. Les travaux actuels concernent la restauration extérieure et intérieure de la galerie des Vernet, long couloir trapézoïdal qui fait la jonction entre le manoir et la galerie des azulejos. En 2015, avait eu lieu la mise hors d’eau, restauration des charpentes et couvertures du manoir, des poivrières du donjon, de la galerie d’acajou. Les menuiseries extérieures (manoir, galerie d’Acajou, galerie des Azulejos) ont été entièrement refaites par les bénévoles sous la direction et l’encadrement du maître d’œuvre, Denis Dodeman – ACMH. Les planchers des différents niveaux ont été renforcés et les parquets restaurés. La fin de la restauration du manoir : menuiseries intérieures ; restauration des décors intérieurs en staff et bois ; restauration des maçonneries extérieures, pose d’un habillage en pierre de taille sur le soubassement en moellon ; remplacement de la porte en rez-de-jardin ; reprise en sous-œuvre de la façade Ouest de la future résidence d’artiste ; dans le donjon un escalier est en cours de création permettant à l’accès à l’étage du manoir ; création d’un portail pour l’accès principal, s’est déroulée en 2016 et 2017. Source et photo : Drac Nouvelle-Aquitaine  
Il y a 6 ans et 2 jours

La chapelle d’axe de la cathédrale Saint-Étienne de Cahors récemment restaurée

La restauration de la chapelle d’axe vient de s’achever. Elle a été rendue possible par la révision préalable des couvertures, achevée en 2014. Après un long temps d’assèchement, le décor et les peintures murales ont pu être restaurés. Les toiles marouflées historiées, également restaurées, ont été réinstallées dans les niches prévues à cet effet. L’éclairage naturel a été amélioré par le nettoyage de la verrière, et l’éclairage artificiel revu. La chapelle est maintenant clôturée par une nouvelle grille, s’inspirant de la table de communion du XIXe siècle. Ce chantier prend tout son sens dans le cadre du 900e anniversaire de la cathédrale. L’opération, d’un montant de près de 390 000 euros, entièrement financée par l’État, a été réalisée sous la maîtrise d’ouvrage de la Drac d’Occitanie (CRMH) et dirigée par Jean-Louis Rebière, architecte en chef des Monuments historiques. Les travaux ont été exécutés par une majorité d’entreprises locales : charpente-couverture : groupement d’entreprises Duplouy – Dubois (Laval-de-Cère, Lot) ; vitraux : Queyrel (Montaigu-de-Quercy, Tarn-et-Garonne) ; ferronnerie : Malbrel (Capdenac, Lot) ; peinture-décor : Marie-Lys de Castelbajac (Lot et Paris) ; arts du feu : De Chant-Viron (Asnières-sur-Seine, Hauts-de-Seine) ; électricité-sûreté : Montelec (Montauban, Tarn-et-Garonne) Source : Drac d’Occitanie – Photo : La chapelle avant restauration – JF Peiré – Drac d’Occitanie
Il y a 6 ans et 2 jours

Restauration de la chapelle du Saint-Sépulcre de la cathédrale de Rodez

La restauration et la mise en valeur de la cathédrale de Rodez, classée monument historique et propriété de l’État, s’est poursuivie en 2019 par la restauration de la chapelle du Saint-Sépulcre. Il s’agit de la première étape de la campagne de travaux 2018-2021, qui comporte également la consolidation et la restauration du massif occidental, en cours de réalisation. Les travaux dans la chapelle viennent de s’achever. Le public peut redécouvrir ce lieu remarquable dont les murs, les voûtes et les décors ont été restaurés. Le chantier a notamment permis de traiter la clôture de pierre finement sculptée, de révéler les décors de candélabres peints sur les piliers monumentaux supportant la voûte, ainsi que les vestiges d’un décor historié sur le mur faisant face au retable polychrome. L’opération, d’un montant proche de 500 000 euros, a été conduite sous la maîtrise d’ouvrage de la Drac d’Occitanie (CRMH) et dirigée par Christophe Amiot, architecte en chef des Monuments historiques Les travaux ont été réalisés par les entreprises qualifiées : maçonnerie, pierre de taille : entreprise Vermorel (Salles-la-Source – Aveyron) ; décors peints : société Malbrel (Capdenac – Lot) ; restauration de sculptures : atelier Quelart (Paris) ; menuiserie, dépose et protection de tableau : société Malbrel (Capdenac – Lot) ; électricité : société AGV- Flottes (Onet-le-Château – Aveyron). Source : Drac d’Occitanie – Photo : JF Peiré – Drac d’Occitanie  
Il y a 6 ans et 2 jours

Des vestiges de la préhistoire et de la fin du moyen âge en Loire-Atlantique

Une équipe de l’Inrap explore un site de cinq hectares au lieu-dit La Répennelais, à Vritz (Loire-Atlantique), qui a connu plusieurs phases d’occupation humaine, entre le Néolithique et la fin du Moyen Âge. Prescrite par le service régional de l’archéologie (Drac Pays de la Loire), cette opération intervient dans le cadre de l’autorisation d’exploiter la sablière par le groupe LafargeHolcim. Les tessons de céramiques les plus anciens qui ont été découverts sur le site indiquent que ce dernier a été fréquenté dès la période néolithique, environ 4 500 ans avant notre ère. Une soixantaine de structures à pierres chauffées, évoquant des foyers à vocation culinaire, témoignent que le secteur a été à nouveau occupé cinq cents ans plus tard. Quelques creusements sembleraient suggérer la présence d’un habitat contemporain de ces structures. Environ 3000 ans avant notre ère, l’Homme s’implante de nouveau, laissant comme traces plusieurs excavations et des vestiges mobiliers abondants : silex taillés, meules en pierre et tessons de céramiques. Plus proches de nous, quelques fossés datant de la Protohistoire, et notamment de la période gauloise (de -400 à -52), ont aussi été retrouvés sur le site : ils laissent penser qu’un habitat a pu se développer non loin de là, en dehors de l’emprise de la fouille. Aux XIIe-XIIIe siècles, le site, de nouveau occupé, est structuré par un axe de cheminement est-ouest qui suit le fond de la vallée et qui s’est maintenu jusqu’à des périodes récentes. De part et d’autre de cet axe, un système complexe de parcelles délimitées par des fossés prend place. Au sud du chemin, trois pôles d’habitats, espacés d’environ 80 mètres les uns des autres et bordés au sud par le ruisseau du Mandit, sont créés. Des constructions bâties sur poteaux de bois, dont certaines se superposent, ont été mises au jour ; plusieurs d’entre elles sont dotées de parois périphériques en abside. Ces habitats perdurent jusqu’à la fin du XIIIe ou début du XIVe siècle. Photo : Puits médiéval © Eleonore Rubington, Inrap  
Il y a 6 ans et 3 jours

Calculateur KI PRO

Knauf Insulation a développé le Calculateur KI PRO. Outil digital en ligne qui permet aux entreprises de pose et aux prescripteurs de trouver et comparer rapidement les solutions Knauf Insulation les plus pertinentes répondant aux problématiques de leurs chantiers. Disponible en accès libre sur le site internet www.knaufinsulation.fr, le Calculateur KI PRO est simple d’utilisation. Intuitif, il permet aux professionnels d’évaluer rapidement, par application (combles aménagés ou perdus, plafond, isolation des murs intérieurs ou extérieurs), le coût global de leurs chantiers en renseignant quatre critères : surface à isoler en m2, type d’isolant, épaisseur du chevron en cm et résistance thermique. Sur la base de ces indications, le calculateur affiche un comparatif détaillé des solutions d’isolation préconisées.
Il y a 6 ans et 3 jours

Expérience réussie d’autoconsommation énergétique pour des bureaux

Depuis 3 ans, la foncière Valimmo a lancé un projet pilote de bâtiment d’activité à énergie positive et services ajoutés : Les Aqueducs à Sophia-Antipolis (Alpes Maritimes). De par sa conception, ses matériaux, mais aussi grâce à la production d’énergie générée par 2 300 m2 de panneaux photovoltaïques (256 000 kWh produits en 2018) et le dispositif de stockage associé, la consommation énergétique des Aqueducs pour les 5 postes que sont le chauffage, le refroidissement, l’eau chaude sanitaire, l’éclairage et la ventilation, n’a été que de 1,10 €/m2 en 2018. Cela représente une économie de 96% par rapport à un bâtiment des années 80, et des charges 5 fois moins élevées par rapport à un bâtiment RT 2012 «classique». Cette baisse de la consommation a permis d’économiser plus de 100 tonnes de CO2 eq. en 2018. Au-delà, des panneaux photovoltaïques, le bâtiment a été conçu pour consommer moins : • Choix des matériaux : menuiseries à Isolation Thermique Renforcée • Isolation par l’extérieur, isolation en sous face des planchers, isolation en toiture terrasse • 4 centrales de traitement d’air et ventilation double flux • Vitrage haute performance • 1100 m2 de brise-soleil en terre cuite laissant entrer la lumière naturelle sans générer trop de chaleur • Éclairage LED
Il y a 6 ans et 3 jours

Inauguration du réseau d’échange de chaleur et de froid de Paris-Saclay

Lundi 24 juin 2019, François de Rugy, ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire inaugure le réseau d’échange de chaleur et de froid de Paris-Saclay. Un réseau de 5e génération qui participe au développement d’un éco-territoire. Réseau chaleur et froid: installation de la centrale au Campus Moulon Le réseau d’échange de chaleur et de froid de Paris-Saclay permettra d’irriguer les 2,146 millions de m² du campus urbain. 6 100 tonnes de CO2 seront économisées par an grâce à l’utilisation majeure d’énergies renouvelables et la récupération. L’EPA Paris Saclay est la plus grande boucle de distribution tempérée de France, alimentée par la chaleur géothermique de la nappe de l’Albien, puisée à 700m de profondeur. L’Etablissement public d’aménagement Paris-Saclay s’est fixé pour objectif de produire une chaleur à plus de 60% renouvelable. En savoir plus : – Schéma du réseau d’échange de chaleur et de froid de Paris-Sacay
Il y a 6 ans et 4 jours

Un incendie à Dinan a ravagé une maison classée monument historique

Dans la nuit du samedi 22 juin au dimanche 23 juin, un incendie a ravagé la maison de la Mère Pourcel. Plus d’une cinquantaine de pompiers se sont mobilisés pour éteindre le feu. L’incendie a duré jusqu’à 7h du matin. La « Maison Pourcel » a été construite en 1458, place des Merciers et abritait un restaurant « Chez la Mère Pourcel ». Alfred et Virginie Pourcel sont les fondateurs du restaurant dans lequel ils ont évolué dans leur passion d’aubergiste et de Mère Cuisinière. La maison, quant à elle, venait tout juste d’être datée grâce à une méthode qui permet de déterminer l’âge du bois avec ses anneaux de croissance. C’est dans la nuit du 22 au 23 juin que la restauratrice a donné l’alerte après avoir entendu l’alarme incendie. Plus de cinquante pompiers sont intervenus, pour éteindre l’incendie. Les pompiers ont secouru 3 personnes et un pompier a été blessé. Le patrimoine de Dinan vient tout juste de perdre un monument emblématique de sa ville.