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Il y a 2 ans et 79 jours

Trois personnes sur dix mal logées en outre-mer, selon la Fondation Abbé Pierre

"Les indicateurs disponibles, encore très incomplets, nous permettent d'estimer à près de 600.000 les personnes qui souffrent du mal-logement ou de l'absence de logement personnel, soit près de trois habitants ultramarins sur dix", sur les 2,2 millions d'habitants que comptent la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Mayotte et la Réunion, indique la Fondation Abbé-Pierre dans une étude diffusée jeudi.Dans ces territoires où 80% des ménages sont éligibles au logement social (contre 66% dans l'Hexagone) environ 160.000 personnes vivent dans des habitations de fortune, 41.250 sont forcées de vivre chez des tiers (hors Mayotte), 151.320 vivent dans des habitations privées de confort (pas d'accès à l'eau ou aux WC et/ou à une douche) et 220.000 vivent dans des logements surpeuplés, selon cette étude.Pour la fondation, "un changement de braquet est primordial si l'on veut permettre à chaque citoyen de vivre dans un logement digne et décent, adapté à ses besoins et à ses ressources"."L'éclatement des compétences de l'État au sein des ministères, des directions centrales et décentralisées, nécessite de redéfinir le pilotage et la gouvernance des politiques de l'hébergement et de l'habitat, tout en veillant à impliquer les collectivités locales et les acteurs de la solidarité", estime la fondation qui propose aux pouvoirs publics une stratégie reposant sur "huit axes et 29 actions concrètes à mettre en œuvre pour les cinq prochaines années".Pour la fondation il faut ainsi "produire massivement une offre de logements très sociaux (15.000 par an) en adéquation avec les ressources des ménages" et "promouvoir l'architecture bioclimatique basée sur des savoir-faire traditionnels" pour "articuler la lutte contre la précarité énergétique avec les enjeux relatifs au changement climatique et à la prévention des risques".La Fondation Abbé Pierre propose également d'"engager un travail parlementaire pour reconnaître la propriété d'un ménage vivant depuis plus de dix ans sur un terrain en indivision", pour "régulariser les situations foncières", ainsi que de "réguler les marchés immobiliers".Enfin, pour les 3.000 personnes en errance (hors Mayotte) que compte ces territoires, la fondation préconise de "renforcer la connaissance des besoins et de dynamiser le partenariat" entre les structures existantes.
Il y a 2 ans et 80 jours

Alep, Antakya, Sanliurfa : des sites historiques frappés par le séisme du 6 février

AlepAlep est habitée depuis au moins 4.000 ans avant Jésus Christ, grâce à sa position stratégique entre Méditerranée et Mésopotamie. Spécialisée dans l'industrie manufacturière, capitale du célèbre savon, c'était la deuxième ville de l'Empire ottoman au XIXe siècle.Pendant la guerre civile en Syrie (2012-2016), les combats entre l'armée syrienne, aidée par son allié russe, et les insurgés dans cette ville du nord-ouest du pays l'avaient déjà fortement endommagée.La citadelle du XIIIe siècle avait vu une section de ses remparts s'effondrer, tout comme le minaret seldjoukide de la mosquée des Omeyyades, tandis que le souk aux boutiques parfois centenaires avait été partiellement détruit par les flammes. "Plus de 10 % des monuments historiques d'Alep" avaient été détruits", selon l'Unesco.Après le séisme de lundi, "des parties du moulin ottoman à l'intérieur de la citadelle" sont tombées, et "des parties des murs défensifs du nord-est se sont fissurées", a signalé la Direction générale des antiquités et des musées à Damas. "De grandes parties du dôme du phare de la mosquée ayyoubide", à l'intérieur de la citadelle, se sont également effondrées, "dont l'entrée de la tour défensive mamelouke".L'Unesco avait inscrit en 1986 la vieille ville au patrimoine mondial, et l'a placée en 2013 sur la liste des sites en péril.AntakyaAntakya, l'antique Antioche, est aujourd'hui en ruines. La ville fut la rivale d'Alexandrie, romaine, grecque, ottomane, puis une villégiature prisée du mandat français au bord de la Méditerranée après la Première Guerre mondiale.Elle est située dans le sud de la Turquie, à quelques encablures de la frontière avec la Syrie dont elle accueille de très nombreux réfugiés chassés par la guerre.Fondée vers -300 avant JC par Séleucos, un général d'Alexandre le Grand, elle fut la capitale de l'immense empire séleucide, qui s'étendit pendant près de trois siècles le long de la Méditerranée et régna sur une partie de l'Asie mineure, de Babylone à la Mésopotamie et l'Anatolie jusqu'à l'Iran. Elle fut aussi une des villes clés de la route de la soie.Intégrée ensuite à l'empire romain, puis byzantin, Antioche est connue pour son multiculturalisme, Grecs et Juifs notamment s'y côtoient. Elle devint ensuite une ville clé du christianisme naissant et reste importante pour les églises chrétiennes d'Orient.SanliurfaSituée dans le sud-est de la Turquie, non loin de la frontière avec la Syrie, la province de Sanliurfa ("Urfa la Glorieuse") abrite notamment le plus vieux sanctuaire connu au monde, Göbekli Tepe.Ce site inscrit depuis 2018 au patrimoine mondial de l'Unesco figure parmi ceux qui pourraient avoir été endommagés, signalait lundi l'organisation.Plus de 7.000 ans avant Stonehenge en Angleterre et les pyramides égyptiennes, des milliers d'humains se réunissaient à Göbekli Tepe ("la colline ventrue" en turc), pour se recueillir entre ses mégalithes richement ornés.Göbekli Tepe est une manne pour cette province pauvre et longtemps négligée, où les réfugiés syriens représentent désormais un quart de la population.Située sur une route utilisée depuis l'antiquité pour voyager entre l'Anatolie et le nord de la Mésopotamie, l'ancienne Edesse fut un centre majeur de la culture syrienne et occupa une place importante dans les conflits entre les Parthes et Rome.Le comté d'Edesse fut en 1098 l'un des Etats créés au Moyen-Orient par les croisés, avant d'être annexé à l'Empire ottoman et d'être, sous le nom d'Urfa, le théâtre de massacres d'Arméniens en 1895 et 1915. Pendant la guerre d'indépendance, Urfa s'est illustrée en 1920 par sa résistance aux troupes françaises.
Il y a 2 ans et 80 jours

L'essor des plateformes logistiques géantes ne fait pas que des heureux

"Réseau sanguin" de l'économie, sans qui "rien n'est possible", selon l'association des acteurs de l'immobilier logistique Afilog, la logistique française représente 200 milliards d'euros de chiffre d'affaires, près de deux millions d'emplois et 87 millions de mètres carrés d'entrepôts.Longtemps à la traîne, la demande française s'est fortement développée depuis cinq ans dans ce secteur, malgré un ralentissement en 2022, "contribuant à la très forte augmentation de l'immobilier logistique", souligne un rapport de Terra Nova paru en octobre.De fait, l'e-commerce nécessite "trois fois plus de surface que la vente en magasin", explique Cécile Tricault, directrice générale Europe-Sud chez le promoteur Prologis.Aller chercher un tee-shirt dans une palette de 500, l'emballer et l'expédier nécessite des entrepôts plus gourmands en foncier. Le traumatisme des ruptures d'approvisionnement pendant le Covid a aussi joué en faveur des stocks de sécurité.Pour se rapprocher de leurs consommateurs, des entrepôts ont poussé un peu partout, même si la "dorsale" Lille-Paris-Lyon-Marseille, qui concentre historiquement l'essentiel des activités, continue de s'étendre."Comme le foncier devient rare et cher près des métropoles, des zones logistiques ont émergé au milieu de nulle part", observe François Le Levier, du cabinet CBRE, avec des entrepôts qui ont triplé de taille en dix ans, à plus de 150.000 m2 pour les plus gros."Schizophrénie"Mais comme l'entrepôt a mauvaise presse, "accusé de paupériser l'emploi et de générer du trafic de camions, les permis sont régulièrement attaqués", ajoute-t-il.En deux ans, le géant américain du secteur Amazon a ainsi dû renoncer à plusieurs projets, à Nantes, Rouen ou dans le Gard. Selon un porte-parole interrogé par l'AFP, le groupe, qui compte 37 sites en France, étudie "régulièrement de nouvelles opportunités pour (...) développer un réseau de proximité". Il assure privilégier la réhabilitation d'infrastructures existantes et les bâtiments en hauteur."Il y a une schizophrénie à réclamer toujours plus de mètres carrés comme consommateur et à ne pas en vouloir en tant que citoyen", remarque Patrick Remords, du cabinet JLL. "Plus vous réduisez le nombre d'entrepôts, plus vous mettez de camions sur les routes", argumente-t-il.L'objectif de zéro artificialisation nette (ZAN) en 2050, qui vise à limiter l'étalement urbain, a par ailleurs accentué la compétition sur le foncier. Et même si la logistique représente moins de 1% de l'artificialisation, les méga-entrepôts sont particulièrement visibles et souvent concentrés au même endroit. A Illiers-Combray (Eure-et-Loir), le Combray d'"A la recherche du temps perdu" de Proust, le projet "Mountpark" prévoit trois plateformes pour un total de 270.000 mètres carrés sur 60 hectares de terres autrefois agricoles. "C'est une mini-ville qui se construit, un projet d'arrière-garde qui conduit à transporter toujours plus de marchandises mondialement, détruit de l'emploi local et artificialise des terres céréalières de manière démente", fustige Quentin Guillemain, de Génération Ecologie.Michel Géray, agriculteur retraité, dénonce lui une "hausse de 30% à 50% du prix du foncier". "On nous demande de désintensifier l'agriculture, donc moins produire à l'hectare, alors il ne faut pas nous enlever des hectares", prévient-il.DésindustrialisationMais pour Philippe Schmit, président de la communauté de communes, Mountpark est une aubaine pour l'emploi avec 1.000 postes attendus, là où le taux de chômage caracole à 10,2%.Quant aux poids-lourds, quelque 1.150 chaque jour, ils ne sillonneront pas Illiers, mais uniquement l'autoroute A11, située à quelques centaines de mètres, rassure-t-il.Carrefour stratégique, le Centre-Val de Loire est une terre bénie pour la logistique. Depuis 2021, une quinzaine de collectifs d'opposants y ont également vu le jour contre des projets de plateformes à Romorantin, Beaugency ou Vierzon...A Mer (Loir-et-Cher), Noé Petit, fondateur d'"A bas le béton", recense des projets qui feraient "doubler les surfaces d'entrepôts" dans cette commune de 6.000 habitants. "Ces projets pharaoniques ne sont pas adaptés à nos communes.Les élus ont une vision court-termiste et sautent sur les gros chèques pour boucler leur budget", dénonce-t-il.Non loin, à Lamotte-Beuvron, le maire Pascal Bioulac crie au "gâchis" après le renoncement d'un investisseur face à l'hostilité de la population. "La désindustrialisation a été très violente dans les années 1990. Je me bats pour une économie vivante, seul moyen de ne pas fermer les écoles", regrette-t-il. Pour Laurent Livolsi, directeur du Centre de recherche sur la logistique (CRET-LOG), il faudrait "revenir à une planification de l'immobilier logistique" pour ne pas "le déconnecter du transport, notamment ferroviaire, faute de quoi on s'expose à un développement anarchique".
Il y a 2 ans et 80 jours

Evolution de la facture d’électricité des Français

Le prix de l’électricité en hausseLe prix de l’électricité sur les marchés a beaucoup augmenté, obligeant le Gouvernement à mettre en place un bouclier tarifaire. Les causes de ces augmentations sont multiples :Forte hausse de la demande en lien avec la reprise économique mondialeHausse du prix de l’électricité indexée sur une hausse du prix du gaz liée à la guerre en UkraineFaible production nucléaire liée à des problèmes de corrosion sur plusieurs centrales[1] INSEE, Les dépenses des Français en électricité depuis 1960 [2] Commission de Régulation de l’ÉnergieMalgré l’augmentation, les Français restent bien lotis en EuropeEvolution de la facture d’électricitéVoici l'impact sur la facture de 3 ménages types suite à la hausse du prix de l’électricité de 15% TTC en février 2023.La hausse de 15% résulte d'une hausse du prix de l'abonnement de 3 à 5% selon la puissance, et d'une hausse du prix du kWh de 18,5% en moyenne. Ainsi, un ménage consommant beaucoup d'électricité pourra constater une hausse supérieure à 15%. A contrario, les ménages consommant très peu pourront connaître des hausses inférieures à 15%.[1] Simulation pour une consommation annuelle de 2400 kWh, compteur 6 kVA, option Base [2] Simulation pour une consommation annuelle de 8500 kWh, compteur 9 kVA, option Base [3] Simulation pour une consommation annuelle de 14.000 kWh, compteur 9 kVA, option heures pleines / heures creuses Comment réduire sa facture d’électricité ?-277 €[3] (-9%) Choisir un fournisseur alternatif compétitif, avec une offre à prix fixe ou bloquée.-416 €[4] (-14%) Suivre sa consommation en ligne, par exemple depuis l application Hello Watt, fondé sur les données de Linky.-500 €[5] (-17%) Isoler son logement, en commençant par ses combles perdus et ses murs grâce aux aides de l’État.-833 €[6] (-28%) Passer à l’autoconsommation grâce à l installation de panneaux solaires photovoltaïques.-833 €[7] (-28%) Installer une pompe à chaleur air/air en remplacement du chauffage électrique.[1] Estimation Hello Watt pour une maison de 100 m² tout électrique occupée par une famille type de 4 personnes. Prix de l électricité au TRV d'EDF (tarifs de février 2023). [2] Appareils électriques, électroménagers et éclairage. [3] Estimation pour une offre de marché avec une remise de 10% par rapport au prix HT du tarif réglementé de vente. [4] Source : Étude Hello Watt sur 170.000 utilisateurs de l application [5] Estimation pour une réduction de 30% sur la consommation de chauffage. [6] Estimation pour une maison dans le Centre de la France et répondant au critère définis en (1), avec une installation solaire de 6 kWc, soit 16 panneaux, 30 m² . [7] Estimation pour une réduction de 50% sur la consommation de chauffage.
Il y a 2 ans et 80 jours

L'Assemblée vote un texte pour une nationalisation d'EDF sans "démantèlement", contre l'avis du gouvernement

Le texte du député Philippe Brun a été adopté avec 205 voix contre 1, avec le concours de toutes les oppositions contre le camp présidentiel, ce dernier ayant quitté l'hémicycle en accusant l'un des articles de contourner la Constitution.C'est une victoire marquante pour les socialistes, qui misaient beaucoup sur l'adoption de ce texte, qui devra désormais être étudiée par le Sénat. Il prévoit d'abord une "nationalisation" d'EDF, et ce bien que le gouvernement ait déjà lancé une offre publique d'achat pour monter à 100% du capital du géant de l'électricité."Cette proposition de loi est inutile", a tenté de faire valoir le ministre Roland Lescure, craignant que son adoption fasse peser "un risque contre l'opération en cours" et "au mieux un contretemps".Bercy a fait valoir mercredi que l'Etat détenait "95,82% du capital", le reste de l'opération étant suspendu à une décision de la Cour d'appel de Paris sur des recours d'actionnaires.Mais une partie de l'opposition soupçonne l'exécutif, malgré ses dénégations récurrentes, de ne pas avoir réellement renoncé à "Hercule", un projet controversé de restructuration d'EDF, impliquant la séparation des activités nucléaires, hydroélectriques et renouvelables."Nous ne voulons ni d'Hercule, ni d'Héraclès, quel que soit le nom" d'un projet de "démembrement" d'EDF, a soutenu le président de la commission des Finances Eric Coquerel (LFI).Le texte prévoit donc de graver dans le marbre les activités de l'opérateur. "Bercy n'aura plus les mains libres. L'avenir d'EDF sera désormais discuté devant l'Assemblée nationale", a résumé le député écologiste Charles Fournier.Les rappels au règlement et interruptions de séance ont rythmé le début de séance, les députés de l'opposition accusant la majorité de faire de "l'obstruction".Le camp présidentiel protestait contre le maintien dans le texte d'un article pour étendre le bouclier tarifaire énergétique à davantage de bénéficiaires, et notamment les artisans-boulangers.Ils le jugent contraire à la Constitution, car ajoutant une charge financière pour l'Etat, ce que les députés ne peuvent constitutionnellement pas faire."C'est un précédent extrêmement grave pour nos institutions", a affirmé Jean-René Cazeneuve (Renaissance).Eric Coquerel "a bafoué l'impartialité et notre Constitution de manière à accepter un amendement qui coûterait 18 milliards d'euros", a accusé la présidente du groupe Aurore Bergé.La mesure a été adoptée avec un amendement ajoutant que "par dérogation" au budget 2023, "les pertes de recettes collectées par les fournisseurs d'électricité ne sont pas compensées par l'État".
Il y a 2 ans et 80 jours

Face au vieillissement de la population, un rapport préconise de développer les résidences seniors

Co-rédigé avec le cercle de réflexion Matières grises, le rapport chiffre également à 60.000 le nombre de places en Ehpad (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) supplémentaires à créer dans la même période.Le développement des résidences seniors, plutôt destinées à des personnes "fragiles" mais pas encore dépendantes, va être rapidement nécessaire, notent les autrices. Leur nombre va en effet exploser dans la décennie 2020-2030, avec le passage de la génération des baby-boomers dans la tranche d'âge 75-84 ans."Cette nouvelle génération de personnes âgées est précisément celle qui a eu 20 ans en Mai 68. (...) Comment imaginer que cette génération puisse se résigner à vivre sa vieillesse à l'identique des générations qui l'ont précédée ?", demandent-elles.Le rapport identifie trois axes pour adapter l'habitat au vieillissement : le logement classique pour les personnes autonomes, l'habitat alternatif pour les fragiles, et les Ehpad quand la dépendance s'installe.Pour les personnes autonomes, il préconise l'adaptation des logements, avec la massification du dispositif MaPrimeAdapt' qui doit être lancé en 2024.Les villes devront en outre adapter leur urbanisme aux personnes âgées qui n'ont pas de voiture et peuvent moins se déplacer.Pour les personnes modérément dépendantes, les autrices préconisent un développement de "l'habitat alternatif", regroupant résidences services seniors, résidences autonomie ou habitat intergénérationnel.Ce peut être une solution pour les territoires où le niveau de vie est faible, ou pour les endroits peu peuplés, où actuellement, faute d'alternatives, des personnes qui n'en ont pas besoin sont placées en Ehpad, notent-elles.Elles préconisent également un "déploiement massif de l'offre d'aide à domicile", via des "décisions radicales (...) en matière de tarification des services d'aide et de soins à domicile ou en matière d'attractivité des métiers face à la pénurie constatée actuellement."Pour les personnes sévèrement dépendantes, la création de places en Ehpad deviendra urgente à partir de 2030, quand le nombre des plus de 85 ans va commencer à grimper en flèche pour quasiment doubler en 20 ans.Les Ehpad devraient, selon le rapport, s'ouvrir davantage sur leur territoire par exemple en ouvrant leur cantine ou en proposant des consultations gériatriques aux non résidents ; et en déployant leurs services (portage de repas, télésurveillance...) à domicile.
Il y a 2 ans et 80 jours

Le blanc de la robinetterie Haptic pour une intervention de restyle résidentiel par Alfred Studio

La famille de quatre personnes propriétaire de la maison faisant l’objet de l’intervention – située dans le cadre suggestif de Saint Bonnet les Oules, dans le département de la Loire, dans le sud de la France – s’est tournée vers Alfred Studio pour trouver une solution de conception pour repenser l’aménagement et le style de leur habitation. Leur désir était de rénover les espaces pour s’y détendre et percevoir les énergies positives.Alfred Studio a donc entrepris un “voyage immobile” qui – à travers une étude de conception approfondie des chemins et des cloisons – à conduit à la rénovation de l’intérieur de la maison, en créant des espaces communs plus intimes, avec une fonction précisément définie, et en garantissant l’intimité pour les parents.Pour créer une atmosphère en phase avec les aspirations du couple, un style aux influences orientales à été choisi, avec des matériaux naturels, des tons doux et un éclairage tamisé. Pour compléter le tout, des éléments botaniques et un papier peint au motif caractéristique de Sakura, avec des fleurs de cerisier. C’est particulièrement évident dans l’entrée - plus abritée et à l’abri des regards indiscrets – et dans l’espace de vie, accueillant et confortable, qui fait office de passage vers l’espace nuit avec les chambres et les salles de bain.Raffinées et sereines, les salles de bains sont des lieux dédiés au bien-être par excellence. Les robinets qui se sont intégrés le mieux dans l’ambiance du design sont les robinets Haptic de Ritmonio, choisi par Alfred Studio dans la finition total white. Effet minimal : les robinets deviennent ainsi le centre de l’environnement qui fait de la salle de bain un espace de pure légèreté.Le design contemporain associé à la sage tradition d’excellence “made in Italy” de Ritmonio, garantit, en effet, des produits uniques : la texture particulière, en plus d’assurer d’excellentes propriétés techniques d’adhérence et de résistance, rend les robinets élégants et exclusifs.Produits d’excellence, mais également de vraies suggestions de design – multiformes et glamour – signées Ritmonio, où la pureté chromatique rencontre les tendances du luxe élégant avec une identité visuelle forte. Des produits transversaux, capables de répondre aux besoins les plus divers des architectes, des concepteurs et des utilisateurs finaux, comme dans ce cas, offrant des scénarios uniques et des détails spéciaux.Nom du projet : Intervention de restyle et design d’intérieur résidentiel.Lieu : Saint Bonnet les Oules, Loire, France Projet architectural : Alfred Studio | https://alfred-studio.fr/ | Stéphanie GenevrierNom du produit : Haptic
Il y a 2 ans et 80 jours

Legrand frôle le milliard d'euros de bénéfice en 2022, confiant pour la suite

Le groupe basé à Limoges, dans le centre de la France, a dégagé 999,5 millions d'euros de résultat net, pour un chiffre d'affaires de 8,34 milliards (+19,2%) en hausse sur tous ses marchés, et affiche sa "confiance" pour la suite en dépit des incertitudes, selon un communiqué.Le 4e trimestre en particulier a été marqué par une forte hausse de l'activité, au-delà des prévisions des analystes.Après ces annonces, l'action du groupe à la Bourse de Paris a bondi de 7,51%, à 87,94 euros le titre.Dans un contexte de crise et de flambée des prix de l'énergie, les ventes de matériels d'efficacité énergétique sont particulièrement dynamiques, notamment en Europe: thermostats, équipements pour réduire la consommation, etc."L'efficacité énergétique représente clairement une part croissante du chiffre d'affaires de Legrand", a expliqué son directeur général Benoît Coquart à des journalistes. "La part de ces produits est passée de 11% du chiffre d'affaires en 2015 à 22% en 2022", a-t-il relevé.Legrand profite aussi de sa croissance externe, avec sept acquisitions en un an, dont deux annoncées jeudi: Encelium, acteur américain des éclairages pour bâtiments tertiaires, et Clamper, leader brésilien dans les solutions basse tension notamment pour les infrastructures photovoltaïques.Ses résultats 2022 reflètent cependant déjà une dépréciation de 148 millions d'euros d'actifs, liée à son désengagement de Russie qui a envahi l'Ukraine en février 2022.Ces activités en Russie, où Legrand comptait quatre usines employant 1.100 personnes, représentaient en 2022 environ 1,5% de ses ventes. Le groupe examine encore ses options pour assurer ce transfert d'activités annoncé en janvier.Pour la suite, tenant compte des perspectives macroéconomiques actuelles, et hors impacts liés au désengagement de Russie, Legrand vise en 2023 une croissance du chiffre d'affaires hors effets de change entre 2% et 6% (avec effet périmètre d'environ +3%).Il table sur une marge opérationnelle ajustée avant acquisitions (et hors Russie et impacts liés) d'environ 20% des ventes, selon des prévisions."En 2022, nous avons affronté une hausse des prix des matières premières et des composants de 12%, le manque de disponibilité des composants électroniques --il a fallu batailler toute l'année pour sourcer", a souligné M. Coquart. Et d'ajouter: "la guerre en Ukraine a pesé sur l'activité, probablement sur le moral des foyers européens. Et, dans certains pays, nous avons vu des situation économiques difficiles, comme en Chine avec la politique zéro Covid, qui n'a pas aidé les chaînes d'approvisionnement"."Cela fait beaucoup de facteurs adverses", a-t-il relevé, estimant que "certains vont perdurer et d'autres s'atténuer".Quant à l'énergie, Legrand a subi une hausse des prix de l'ordre de 50%. Ce poste représente cependant 0,6% du chiffre d'affaires, contre 0,5% auparavant, note le dirigeant, qui a aussi évoqué le plan de réduction des consommations énergétiques du groupe, dont il veut doubler le rythme entre 2021 et 2023.
Il y a 2 ans et 80 jours

URW atteint ses objectifs 2022 avec un bénéfice récurrent en hausse de 33% à 1,34 md d'euros

La foncière franco-néerlandaise s'était fixé comme objectif un résultat net récurrent de 9,10 euros par action. Il s'établit finalement à 9,31 euros. Pour 2023, URW table sur une fourchette entre 9,30 et 9,50 euros.Ses loyers nets, autre indicateur de référence des foncières, se sont établis à 2,21 milliards d'euros, en hausse de 29,1% par rapport à 2021.Ils ont été portés par les centres commerciaux, de loin sa première source de revenus, et par les congrès et expositions, sortis de plusieurs années de marasme avec la fin des mesures sanitaires.Dans les centres commerciaux, la vacance a reculé à 6,5%, provoquant une "tension commerciale sur nos sites qui a entraîné l'augmentation des loyers négociés", s'est félicité le président du directoire, Jean-Marie Tritant, lors d'une conférence téléphonique."Les effets du Covid (...) se sont totalement estompés sur les trois derniers trimestres", s'est-il félicité auprès de l'AFP.Le chiffre d'affaires de ses commerçants a en effet atteint les niveaux de 2019 en Europe et les a dépassés aux Etats-Unis.En revanche, la fréquentation des centres reste à 90% de son niveau de 2019, compensée par des dépenses plus importantes par client.Faire en sorte que les visiteurs dépensent davantage par visite, via la publicité ciblée, est un des axes stratégiques du groupe.URW, toujours occupée à alléger sa lourde dette (20,7 milliards), indique s'être séparée, en 2022, de 2,8 milliards d'euros d'actifs.Propriétaire d'environ 80 centres commerciaux en Europe et aux Etats-Unis, URW s'est engagée dans un plan de désendettement pour compenser les effets de l'absorption, en 2018, du groupe australien Westfield et de son copieux portefeuille américain.Dans le cadre de ce plan, elle ne versera pas de dividende à ses actionnaires au titre de cet exercice.Elle s'était engagée à céder 4 milliards d'euros d'actifs en Europe d'ici à la fin 2022. L'objectif n'a pas été atteint, avec 3,2 milliards, du fait de l'augmentation des taux d'intérêt, qui ont effrayé les investisseurs, selon le président du directoire."On sécurisera les 800 millions en 2023", a assuré M. Tritant à l'AFP.La "réduction radicale de son exposition" aux Etats-Unis devrait intervenir en 2023 ou 2024, "dès que les marchés s'améliorent".
Il y a 2 ans et 80 jours

Vimar propose un nouveau portier-vidéo tactile sur technologie SIP

Idéal pour tous les contextes architecturaux, qu’il s’agisse de grands immeubles résidentiels ou du tertiaire avancé, nécessitant un équipement technologique particulièrement performant, le nouveau portier-vidéo Vimar présente un grand écran de 7 pouces à fond personnalisable, une interface graphique moderne et intuitive, 5 touches soft touch permettant de commander rapidement les principales fonctions, avec la possibilité d’en personnaliser quelques-unes. Facile à installer - connexion filaire ou en Wi-Fi - et intuitif à programmer, avec la possibilité d’intervenir directement sur le dispositif ou sur une page Internet dédiée. Son design élégant et moderne met en valeur les espaces d’habitation exclusifs dans lesquels il est nécessaire d’installer des dispositifs SIP.Côté fonctions, le portier-vidéo permet de dialoguer avec d’autres postes intérieurs, des softphones, les platines extérieures et les standards, tous sur protocole SIP ; de recevoir les images en direct des caméras CCTV IP, d’enclencher des actuateurs pour la gestion des fonctions éclairage escalier, portails, gâches, arrosage, pour n’en citer que quelques-unes.L’étrier de fixation assure 4 types de montage : en saillie, avec 4 vis et goujon ; sur boîte de 3 modules entraxe 83,6 mm ; sur boîtes rondes entraxe 60 mm ; sur base de table dédiée.Le nouveau portier-vidéo Vimar complète la gamme actuelle de dispositifs vidéo dédiés et appropriés aux contextes disposant d’un serveur SIP, dans laquelle se distingue l’unité électronique pour platine audio/vidéo qui peut être associée aux platines de portier-vidéo modulaires Pixel et Pixel Heavy et qui est déjà intégrée à la platine monobloc Pixel Up.
Il y a 2 ans et 81 jours

Électriciens, éboueurs, égoutiers, cheminots rassemblés devant la Tour Eiffel contre la réforme des retraites

"Pour l'ensemble des travailleurs et pour un monde meilleur, même si Macron ne le veut pas, nous on est là", ont clamé les manifestants dans les panaches de fumigènes, derrière une banderole "Retraites, régime spécial pour toutes et tous", en référence au régime spécial des électriciens et gaziers et à celui des agents de la RATP, menacés de suppression par le projet du gouvernement. "L'idée, c'est de montrer que l'opposition (...), elle est massive, elle n'est pas juste lors des journées d'appel classiques en intersyndicale et en interpro", a affirmé Arnaud Baret, délégué syndical CGT Enedis Paris et un des organisateurs de la manifestation.Le projet de réforme "nous touche toutes et tous, donc c'est on ne peut plus logique de se mobiliser et de dépasser les logiques de nos secteurs", a déclaré pour sa part un jeune éboueur qui a souhaité garder l'anonymat. "Qu'on soit gazier, éboueur, électricien, postier, on est tous membres d'un même camp et on a tous besoin de riposter collectivement et de gagner de nouveaux droits", a-t-il ajouté.Pour la suite, "l'idée, c'est de partir en (grève) reconductible, a poursuivi Arnaud Baret, un mode d'action "compliqué à mettre en place": "on sort de pas mal de mois de luttes, aussi bien dans les industries électriques et gazières que dans d'autres secteurs d'activité, fin 2021 et en 2022, donc c'est difficile de repartir dans d'autres mouvements".L'action, qui s'est déroulée dans une ambiance bon enfant pendant une petite heure, s'est dispersée d'elle-même dans le calme, sans intervention des forces de l'ordre, a constaté l'AFP.
Il y a 2 ans et 81 jours

Retraites : nouvelle journée de grèves et de manifestations le 7 mars

"Il y aura une grosse journée le 7 et une initiative particulière le 8, en lien avec la journée internationale des droits des femmes", a indiqué à l'AFP Yvan Ricordeau, secrétaire national CFDT.L'intersyndicale a programmé une conférence de presse samedi à 11H45 à la Bourse du travail à Paris pour préciser son plan de bataille, en amont de la manifestation parisienne pour la 4e journée d'action.La troisième journée de mobilisation, mardi, avait réuni 757.000 personnes selon le ministère de l'Intérieur, "près de deux millions" selon les organisateurs, des chiffres en deçà des précédentes journées, les 19 et 31 janvier.Une quatrième journée est prévue samedi dans toute la France, afin de permettre à tous ceux qui ne peuvent manifester en semaine de le faire, expliquent les syndicats. La manifestation parisienne s'ébranlera samedi à 13H00 de la place de la République en direction de la place de la Nation, selon la CGT.Les autorités prévoient samedi un peu plus de 200 actions, rassemblant hors Paris 500 à 700.000 personnes.Interviewé mercredi matin sur BFMTV, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a dit espérer une "très forte mobilisation" samedi et appelé chacun à "aller manifester massivement avec toute la famille".Les syndicats avaient annoncé mercredi une cinquième journée de grèves et de manifestations, le 16 février.Le syndicat Solidaires envisage par ailleurs de proposer à l'intersyndicale de "porter la grève reconductible à partir du mercredi 8 mars", selon une note interne transmise à l'AFP.
Il y a 2 ans et 81 jours

La retraite minimum à 1.200 euros, toujours pas si net

C'est la "mesure d'accompagnement" la plus coûteuse de la réforme des retraites. Alors que le relèvement de deux ans de l'âge légal --de 62 à 64 ans-- doit réduire le déficit d'environ 18 milliards d'euros d'ici 2030, un dixième de cette somme sera consacrée à la hausse des petites pensions. Soit 1,1 milliard pour les retraités actuels et 700 millions pour ceux qui les rejoindront à partir du 1er septembre, avec donc la promesse d'un minimum de 1.200 euros par mois pour une carrière complète. Sauf que personne n'est assuré de retrouver ce montant sur son relevé bancaire.Le ministre du Travail lui-même ne sait pas dire combien de retraités atteindront ce seuil devenu symbolique. "Ca va changer chaque année en fonction des carrières des personnes concernées", a tenté d'expliquer Olivier Dussopt mercredi sur France Inter.Car pour toucher 1.200 euros, il faudra avoir validé tous les trimestres requis (168 soit 42 ans aujourd'hui, 172 soit 43 ans d'ici 2027) avec une rémunération au niveau du Smic. Un cas de figure théorique qui ne sert qu'à calculer ce "minimum contributif" auquel chaque retraité a droit.Ceux qui ont fait "beaucoup de temps partiel", par exemple, auront "une augmentation mais ça n'arrivera pas forcément à 1.200 euros, même avec une carrière complète", a précisé M. Dussopt.Idem pour ceux qui sont partis ou partiront sans avoir atteint le "taux plein": comme aujourd'hui, leur pension restera diminuée en proportion du nombre de trimestres manquants.85% du SmicCe ne sera donc pas 1.200 euros minimum pour tout le monde, mais toutes les petites pensions bénéficieront d'un coup de pouce, entre 25 et 100 euros par mois selon les cas.Au total, 1,8 million de retraités actuels (soit plus de 10%) sont concernés, ainsi qu'un quart des futurs retraités, soit 200.000 personnes chaque année.Le coût de la mesure est donc appelé à se creuser progressivement (1,4 milliard d'euros en 2024, 1,8 milliard en 2030), d'autant que les petites pensions suivront à l'avenir l'évolution du salaire minimum.En effet, les 1.200 euros affichés correspondent en réalité à 85% du Smic net --actuellement de 1.353 euros par mois, mais qui sera probablement revalorisé en cours d'année pour suivre l'inflation.Une référence inscrite dans la loi depuis la réforme Fillon de 2003 mais jamais appliquée, sauf pour les retraites agricoles depuis la loi Chassaigne de 2020. La réforme actuellement débattue au Parlement prévoit cette fois-ci un mécanisme "d'indexation" afin de rester à hauteur des 85% promis.Mais que la pension versée soit de 1.200 euros ou moins, elle pourra encore être réduite. Car il s'agit d'un montant brut, avant prélèvements sociaux. Or, tous les retraités ne sont pas dans la même situation: en fonction de ses autres revenus (loyers, dividendes, etc), voire de ceux de son conjoint s'il est en couple, les cotisations peuvent monter jusqu'à 9,1% ou à l'inverse être réduite à zéro en cas d'exonération.
Il y a 2 ans et 81 jours

La BnF lance le concours d'architecture pour son site d'Amiens

"Le concours a été publié aujourd'hui même et l'annonce du nom du lauréat aura lieu d'ici 12 mois", a indiqué la BnF dans un communiqué.L'ancienne capitale de la région Picardie avait été choisie en novembre 2021 pour accueillir ce nouveau Conservatoire national de la presse et son centre de conservation des immenses collections de presse de la Bibliothèque.Celle-ci sont riches de près de 300.000 titres depuis La Gazette, journal fondé en 1631 par Théophraste Renaudot.Ces journaux et périodiques sont aujourd'hui répartis sur les différents sites de la BnF, stockés dans des conditions beaucoup moins favorables que celles prévues à Amiens."Le futur pôle de conservation répondra aux problématiques de saturation des espaces au sein des bâtiments existants de la BnF, avec notamment la création de magasins de collections hautement technologiques, indispensables à la préservation des documents les plus fragiles", a souligné la BnF.L'institution souhaite "une très grande qualité architecturale, qui s'inscrit dans l'histoire et l'identité de la BnF".Le bâtiment est prévu sur l'ancien site de l'Hôpital Nord, laissé libre par le CHU d'Amiens, soit une parcelle de "6,3 hectares dont 30.000 m³ constructibles".La BnF, l'État et les collectivités locales (Ville, Communauté d'Agglomération, département et Région) signent jeudi une convention de partenariat en vue d'événements culturels dans les Hauts-de-France. Le premier sera une exposition à Amiens autour du manuscrit de "Vingt mille lieues sous les mers" de Jules Verne, du 27 mai au 1er octobre.
Il y a 2 ans et 81 jours

3e édition du Baromètre de l’autosolisme : en dépit de la crise énergétique, l’usage individuel de la voiture continue de progresser

Malgré un contexte de forte inflation et de tensions sur le prix des carburants, le taux d’autosolisme moyen constaté pendant cette période a atteint 84,7%, soit une hausse de 2,5% par rapport à l’automne précédent (82,6%). L’autosolisme est, et reste donc, un phénomène bien ancré au quotidien dans les pratiques de mobilité des Français.Tours Métropole Val-de-Loire, la Communauté d’Agglomération Pays Basque, Montpellier Méditerranée Métropole, Nouvelle Aquitaine Mobilités et la Région Nouvelle Aquitaine ainsi que la direction interdépartementale des routes Atlantique se sont associées à cette étude unique en son genre, réalisée grâce aux technologies d’intelligence artificielle de Cyclope.ai, sur 11 axes autoroutiers[2], entre mi-septembre et mi-novembre 2022 – hors période de vacances scolaires. Les analyses réalisées dans le cadre de cette nouvelle édition, sur plus de 700.000 véhicules, mettent également en évidence un taux d’occupation moyen de 1,24 passager par véhicule, bien inférieur à l’optimum de 1,75 visé par la Stratégie Nationale Bas-Carbone d’ici 2035[3]. Les résultats de ce 3e baromètre de l’autosolisme ne peuvent qu’alerter sur l’urgence de renforcer l’offre de services et d’infrastructures, ainsi que de services dédiés au covoiturage, notamment pour les trajets domicile-travail, pour lesquels l’impact de l’autosolisme est le plus délétère, tant en termes d’émissions de CO2 que de temps perdu dans les congestions.L’autosolisme : une pratique bien installée en France, et qui continue de progresser en 2022Alors que le taux d’autosolisme mesuré par VINCI Autoroutes et Cyclope.ai à l’automne 2021 était de 82,6%, il atteint un an plus tard 84,7% en moyenne, sur le même périmètre et dans les mêmes conditions d’observation, et ce malgré la forte augmentation des prix de l’énergie. Ainsi, sur les 14 sites concernés par les mesures effectuées dans le cadre du baromètre de l’autosolisme, seuls 15,3% des véhicules analysés transportaient au moins deux personnes (contre 17,4% à l’automne 2021 et 14,8% au printemps 2022). Comme lors des deux précédentes éditions, le pic d’autosolisme est constaté entre 7h et 8h du matin (à 89%) pour diminuer ensuite, et atteindre 78% en moyenne à 10h.En parallèle, le taux d’occupation moyen des véhicules observé dans le cadre de cette nouvelle édition est de 1,24 passager/véhicule, oscillant entre 1,02 à l’est de Nantes et 1,35 à Toulon – soit un taux moyen très en-deçà de l’optimum de 1,75 passager / véhicule fixé par la Stratégie Nationale Bas-Carbone d’ici à 2035.Pour Pierre Coppey, président de VINCI Autoroutes : « Cette nouvelle édition du baromètre de l’autosolisme confirme que les Français, malgré le contexte économique et l’augmentation des carburants, continuent à une écrasante majorité de circuler seuls dans leur voiture en semaine pour leurs trajets domicile-travail, alors même que le covoiturage offre une solution simple et efficace pour répondre non seulement aux enjeux économiques, mais également de congestion des agglomérations et de réduction des émissions de CO2 . Nous avons la capacité d’accompagner les territoires dans leur volonté de stimuler le covoiturage et, plus généralement, les mobilités partagées sur autoroute, en multipliant les infrastructures telles que les parkings de covoiturage aux abords du réseau autoroutier, les pôles d’échanges multimodaux ou encore les voies réservées. Autant de solutions qui, partout où elles sont déployées, sont plébiscitées par leurs usagers et contribuent efficacement à décarboner les usages de la route - qui accueille, il faut le rappeler, 87% des déplacements du pays. »Des disparités régionales qui s’accentuent au fil des éditions du baromètreA l’échelle régionale, la quasi-totalité des sites observés connaît une hausse de l’autosolisme par rapport à la 1ère édition du baromètre, réalisée à l’automne 2021. Ce sont l’Ile de France (+12%) et l’agglomération de Nantes, tant sur l’A11 (+6,1%) que sur l’A83 (+6,6%), qui affichent les progressions les plus fortes. A l’opposé, le phénomène connait une baisse notable à Toulon, qui passe d’un taux de 81,2% de véhicules ne transportant qu’un seul passager à 77,4% (soit -4,7%). La métropole de Bordeaux (A10) ne connaît quant à elle qu’une très légère hausse entre les deux périodes (+0,4%).Pour Amelia Rung, directrice du développement de VINCI Autoroutes : « Le baromètre que nous réalisons depuis plus d’un an représente un outil objectif pour suivre l’évolution de l’autosolisme en France mais également pour évaluer l’impact des solutions testées par certaines agglomérations pour encourager le covoiturage au quotidien. Nous avons pu ainsi, au cours des 3 vagues successives de notre baromètre, observer plus de 3 millions de véhicules et avoir une vision fiable de l’autosolisme. Forts de ces résultats, nous allons notamment pouvoir déterminer plus finement les sites stratégiques sur notre réseau où installer notamment de futurs parkings de covoiturage. Par ailleurs, en collaboration avec la direction interdépartementale des routes Méditerranée, nous allons observer 4 sites qui serviront de référence pour des projets de voies réservées, en vue de développer des mobilités partagées dans la région de Marseille. »Retrouvez la synthèse du 3e baromètre de l’autosolisme sur le site www.vinci-autoroutes.com. La prochaine édition sera publiée au printemps 2023 ; elle permettra notamment d’évaluer les premiers impacts du Plan national covoiturage du quotidien sur les 11 agglomérations suivies, ainsi que les initiatives de voies réservées déployées au niveau local.
Il y a 2 ans et 81 jours

Bilan du plan Avenir Montagne

Les territoires de montagne sont sujets à de grandes mutations telles que les difficultés d’enneigement, la fonte des glaciers ou l’érosion de la biodiversité. Les défis sont nombreux.Conscient du potentiel mais aussi de la fragilité des montagnes françaises, Avenir Montagnes pose les fondations d’un nouveau modèle. Un modèle touristique plus diversifié, plus durable. Un modèle qui améliore aussi bien la qualité de vie des habitants qu’il garantit l’expérience d’un séjour réussi pour les touristes, toute l’année.En ce sens, le Premier ministre Jean Castex a présenté le 27 mai 2021 et après de nombreuses concertations avec les acteurs de la montagne, Avenir Montagnes, un grand plan d’accompagnement des territoires de montagne vers un tourisme plus durable et plus diversifié. Ce plan se décline selon 3 priorités :favoriser la diversification de l’offre touristique et la conquête de nouvelles clientèles, accélérer la transition écologique des activités touristiques de montagne,dynamiser l’immobilier de loisir et enrayer la formation de « lits froids ».La loi «3DS» a d’ailleurs conforté le modèle des résidences de tourisme en permettant à des foncières locales portées par les collectivités d’être prioritaires pour l’achat de logements en vue de poursuivre leur location.Avenir Montagnes InvestissementMobilisation de 300 M€ d’aides à l’investissement financées à parité entre l’État et les Régions, dont 50 M€ en 2021 et 100 M€ en 2022 pour l’État.Les projets d’équipements et d’investissement éligibles doivent être situés dans le périmètre d’un massif et portés par les collectivités territoriales ou par d’autres acteurs de massifs (établissements publics, associations, syndicats mixtes, entreprises, etc.). Ils peuvent intervenir dans plusieurs domaines d’activité :le développement d’équipements touristiques durables liés à la diversification deux ou quatre saisons et la modernisation des équipements permettant la pratique d’une activité de neige ;le soutien à la transition écologique des activités et de la protection de la biodiversité. Une enveloppe de 10 M€ est ainsi consacrée à la réalisation et la restauration de 1.000 km de sentiers comme vecteurs d’éducation à la nature et à la préservation de la biodiversité ;le développement des mobilités du premier (ou du dernier) kilomètre, y compris des mobilités de transport par câble ;la rénovation de certains hébergements touristiques et la création ou la rénovation d’hébergements de saisonniers ;la rénovation ou de la modernisation des établissements thermaux et des centres de bien-être ou encore de la montée en gamme ou de la diversification de l’offre des stations thermales, ainsi que de la mise en valeur du patrimoine historique, naturel et bâti des stations thermales. Au final ce sont 18M € qui ont été mobilisé au thermalisme pour un objectif initial de 10 M€ en plancher.En 2021 et 2022, 150 M€ de crédits État ont été engagés au profit de 484 projets d’investissement, générant un investissement total de 560 M€.Les collectivités territoriales (communes, EPCI, départements) représentent 67% des porteurs de projet et 64% des subventions allouées en 2021 et 2022 ; les autres bénéficiaires sont des associations, entreprises, PNR, parcs nationaux et syndicats mixtes.Les projets soutenus par l’État dans le cadre d’Avenir Montagnes Investissement sont disponibles à l’adresse suivante : Avenir Montagnes investissement 2021 (arcgis.com).Trois dispositifs d’appui en ingénierieAvenir Montagnes IngénierieProgramme d’appui aux territoires piloté par l’ANCT, avec le soutien de la Banque des Territoires, doté de 16 M€ sur deux ans. Il apporte un appui opérationnel et sur-mesure à 62 territoires de montagne dans la conception et la mise en œuvre de leur projet de transition vers un tourisme plus durable et plus diversifié.Les 62 territoires lauréats ont été sélectionnés en deux vagues, en octobre 2021 et en février 2022 (liste en annexe). Ceux-ci bénéficient :du financement sur une base forfaitaire de 60.000 euros par an pendant 2 ans, par l’ANCT, d’un chef de projet dédié, pour accompagner la conception, la mise en œuvre et le suivi du nouveau projet de développement touristique en transition ;de l’accès à une offre de service en ingénierie d’une vingtaine de partenaires du programme, avec de nouvelles coopérations signées avec la FFCAM, Nordic France, la FFRandonnée, la Fédération des Grands sites de France, le Cerema et la Fabrique des transitions. L’offre de service est accessible à l’adresse : OffreDeService_AM_v6.pdf (agence-cohesion-territoires.gouv.fr). La Banque des Territoires finance des accompagnements méthodologiques pour les chefs de projet pour accélérer la mise au point et l’organisation du projet ;d’une animation et d’un partage d’expériences au niveau national et par massif avec le soutien du commissariat de massif.Un parcours d’accompagnement dédié aux élus des 62 territoires lauréats Avenir Montagnes Ingénierie est déployé en partenariat avec la Fabrique des Transitions.Avenir Montagnes MobilitésDoté de 10 M€, porté par l’ANCT et France Mobilités, ce dispositif soutient en ingénierie des projets durables, innovants et inclusifs de mobilités dans les territoires de montagne.Le dispositif a été ouvert aux collectivités et autorités organisatrices des mobilités ainsi qu’à leurs partenaires privés. Les lauréats bénéficient d’un soutien financier à hauteur de 50% de la part éligible de leur projet, limité à 200.000 € (avec une part de la subvention de maximum 25.000 € pour le volet investissement), et d’un accompagnement technique réalisé par le CEREMA. 100 projets ont été sélectionnés en deux vagues, mars et octobre 2022.Les projets soutenus dans le cadre d’Avenir Montagnes Mobilités sont disponibles à l’adresse suivante : https://www.francemobilites.fr/cartographie-laureats#montagnesFrance Tourisme IngénieriePiloté par Atout France et doté de 5 M€ financés par la Banque des Territoires, ce dispositif vise à accompagner en ingénierie 50 stations de montagne pour la rénovation de leur immobilier de loisir. Dans le cadre de la première vague de sélection, 25 sites ont été retenus en décembre 2021, portant sur 33 stations. Chacun des sites bénéficient d’un appui en ingénierie sur-mesure d’Atout France pendant 2 ans et demi correspondant à un engagement financier de 100.000 euros.Exemples de projets accompagnés par Avenir MontagnesLa rénovation des thermes de Bagnères de LuchonAccompagnée par Avenir Montagnes Investissement (Massif des Pyrénées)Situés au cœur de la station de Bagnères de Luchon, les thermes de la ville bénéficient, d’une rénovation complète et d’une extension. Dans le cadre d’une stratégie partenariale de territoire, l’activité thermale y est historiquement une activité clé. L’objectif est de conforter Luchon comme station de tourisme de santé et de pleine nature.COÛT GLOBAL : 30,8 M€ dont 2,87 M€ de crédits État au titre d’Avenir Montagnes Investissement et de la Région OccitanieLa station de ski Les OrresAccompagnée par France Tourisme Ingénierie sur la rénovation de l’immobilier de loisir (Massif des Alpes)La station des Orres, engagée dans la transition énergétique et touristique, compte un centre station classé patrimoine remarquable du XXe siècle et un secteur de résidences de tourisme, Bois Méan. Atout France accompagne l’élaboration d’une charte de rénovation énergétique et architecturale afin de garantir le respect du label Architecture Contemporaine Remarquable et faire valoir l’identité de la station. Un travail participatif avec les socioprofessionnels est également engagé sur les pieds d’immeuble et la publicité commerciale. Atout France assure par ailleurs une assistance à maîtrise d’ouvrage pour la rénovation globale d’une copropriété du centre station.La création d’un village vacances-répit Sport Nature HandicapAccompagnée par Avenir Montagnes Investissement (Massif central)Après l’ouverture d’un gîte d’étape cycliste au sein d’une belle longère creusoise typique à Champagnat sur le trajet de la véloroute Est Creuse, la SAS Roue d’escampette donne une portée nouvelle à son projet Sport-Nature-Handicap avec la création d’un véritable village vacances-répit sur le terrain de cette ancienne ferme. Doté de 20 places, ce projet qui a été accompagné par le CAUE départemental et qui valorise les matériaux locaux et le réemploi, permettra d’accueillir tous les publics en particulier les personnes en situation de handicap auditif, visuel, mental ou moteur. L’objectif est de permettre à tous de pratiquer des activités de pleine nature, de bénéficier sur place des équipements adaptés et de profiter d’un temps de répit pour de vraies vacances en famille, y compris pour les aidants.COÛT GLOBAL : 2,2 M€ dont 650.000€ de crédits État au titre d’Avenir Montagnes InvestissementUn nouveau souffle pour la station du MarksteinAccompagnée par Avenir Montagnes Investissement (Massif des Vosges)Le projet permet de détruire une friche touristique, anciennement hôtel de luxe de sept niveaux. Cette verrue paysagère, aujourd’hui un danger et un frein à l’attractivité, est située en plein cœur d’une station en voie de diversification. La contribution d’Avenir Montagnes permettra d’impulser une nouvelle image et un nouveau projet d’accueil en station.COÛT GLOBAL : 2,3 M€ dont 1,84 M€ au titre d’Avenir Montagnes Investissement (en deux phases, 2021 et 2022)
Il y a 2 ans et 81 jours

La Banque de France prévoit une croissance "modeste" du PIB au 1er trimestre

"Sauf nouveau choc imprévu dans les semaines ou mois qui viennent, le risque d'une récession au cours de cet hiver peut être aujourd'hui écarté", souligne Olivier Garnier, directeur général des statistiques, des études et de l'international, à la Banque de France.La prévision est conforme aux anticipations de l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) dévoilées mardi (progression de 0,2% du PIB au premier comme au deuxième trimestre 2023, après +0,1% au dernier trimestre 2022).Selon la Banque de France, qui a sondé quelque 8.500 entreprises entre le 27 janvier et le 3 février, l'activité a plus progressé que prévu en janvier par rapport à décembre, principalement grâce au "dynamisme de l'activité dans les services marchands".En février, le PIB devrait être en "croissance faible" par rapport à janvier, avec des tendances diverses dans les trois secteurs couverts par l'enquête: l'activité progresserait dans l'industrie et les services mais se replierait dans le bâtiment.Autant d'éléments qui poussent la banque centrale à envisager une croissance trimestrielle "légèrement positive".Sur l'ensemble de l'année 2023, le scénario central de la Banque de France prévoit une croissance de 0,3% du PIB, nettement inférieure à celle envisagée par le Fonds monétaire international (0,7%) ou le gouvernement (1%). En janvier, la part des entreprises qui ont déclaré à la Banque de France des difficultés d'approvisionnement ou de recrutement a continué à diminuer. Les inquiétudes liées à l'impact des prix de l'énergie sur l'activité ou les marges des trois mois à venir sont elles restées plutôt stables.A l'inverse, l'opinion des entrepreneurs industriels sur l'état de leur carnet de commande continue à dégringoler, là où les professionnels du bâtiment connaissent un petit regain d'optimisme. Dans les deux secteurs, le solde d'opinion est proche de sa moyenne sur quinze ans."Les problématiques, qui étaient plutôt du côté de l'offre, basculent progressivement du côté de la demande", résume Olivier Garnier.Enfin, l'opinion des entrepreneurs sur leur trésorerie se maintient à un niveau nettement inférieur à sa moyenne des quinze dernières années.Dans un contexte d'inflation inédite depuis les années 1980, un tiers des entreprises ont augmenté leurs prix de vente en janvier dans l'industrie (33%) et les services (32%), et 43% dans le bâtiment. Ces pourcentages devraient baisser dans les trois secteurs en février, selon la Banque de France.
Il y a 2 ans et 81 jours

Humidistop : le spécialiste français des problèmes d’humidité et d’ondes électromagnétiques

Une activité que le groupe développe également sous forme de MDD, auprès des plus grands distributeurs mondiaux. Inverseurs de polarité : l’évaporation naturelle de l’humiditéLa société Humidistop propose depuis plusieurs années maintenant des solutions innovantes permettant de résoudre les problèmes récurrents d’humidité, qu’il s’agisse de murs humides, de remontées capillaires, de moisissures, de salpêtre, et bien d’autres encore. L’entreprise française a ainsi développé deux innovations majeures, avec un inverseur de popularité électromagnétique STOP ONE prenant la forme d’un petit boitier à venir fixer directement sur une zone humide, et un inverseur de polarité géomagnétique du nom de GEOSTOP, sous forme de boitier cylindrique.Pouvant couvrir jusqu’à 200 mètres carrés, ces deux appareils peuvent être installés dans tous types de bâtiments, que ce soit des appartements, des maisons ou des bâtiments anciens, des bureaux, des bâtiments publics, ou encore des églises. Grâce à l’utilisation de ces inverseurs de polarité, les particuliers n’ont alors aucun travaux à réaliser ; soit un gain de temps considérable, et de vraies économies réalisées. ATELC 30 : le traitement des remontées capillaires électriquesFace au succès de son activité, la maison mère Humidistop a lancé une seconde filiale nommée Soft Ondes. Spécialisée dans l’amélioration de l’habitat et du bien-être, ainsi que dans les innovations à forte valeur ajoutée, cette société commercialise des appareils anti-tartre et anti-calcaire à destination des particuliers, mais aussi des appareils contre les ondes électromagnétiques présentes au sein des logements (wifi, téléphone portable), et notamment au niveau des tableaux électriques. La société commercialise depuis peu un tout nouvel appareil nommé ATELC 30 (Assistant Technique Électronique Low Cost) capable de traiter l’ensemble des remontées capillaires électriques et électroniques dans un rayon de 15 mètres, disponible à un prix défiant toute concurrence. Une marque spécialisée dans la revente d’inverseurs de polaritéHumidistop travaille également au quotidien avec des professionnels et des artisans souhaitant proposer ces technologies à leur propre clientèle. L’entreprise a ainsi créé Help Humidité : une branche entièrement dédiée aux professionnels et à la revente d’inverseur de popularité électromagnétique et d’inverseur de polarité géomagnétique.Pour William Coignard, le fondateur d’Humidistop : « Nous travaillons énormément en MDD (marque de distribution). Concrètement, les clients peuvent faire appel à nos services pour nous demander de concevoir des produits entièrement sur mesure, selon leurs demandes précises, et sous leur nom d’enseigne. Notre cabinet d’ingénierie situé à Toulouse sera alors en charge de développer ce produit de façon personnalisée, pour une production à grande échelle. »À travers cette activité, l’entreprise collabore à ce jour avec de nombreux acteurs de la grande distribution, que ce soit en France, mais aussi en Europe et dans le monde entier.Une fabrication « Made in France » et à prix d’usineL’ensemble des produits de l’entreprise Humidistop et de ses différentes filiales sont aujourd’hui conçus en France au sein de l’usine Syselec située à Castres. Cette fabrication exclusivement française offre aux clients de véritables garanties, que ce soit en termes de qualité des produits finaux, de traçabilité, ou encore de transparence.Avant même leur commercialisation, les appareils ont tous pu être testés par l’un des deux laboratoires de contrôle indépendants avec lesquels travaille la société : Nexio et Emitech.Pour William Coignard : « Cette fabrication française permet également de garantir à nos clients des produits de haute qualité disponibles à prix d’usine, à travers des tarifs très accessibles ! »Alors que près d’un logement sur deux serait concerné par des problèmes d’humidité en France, la société Humidistop fait aujourd’hui figure de référence dans ce secteur d’activité. Un haut niveau d’expertise que le groupe dirigé par William Coignard a su diversifier au fil du temps, en travaillant sur de nouvelles technologies, comme par exemple dans le domaine des ondes électromagnétiques.Grâce à la fiabilité de ses appareils « Made in France », l’entreprise touche désormais de plus en plus d’acteurs, qu’il s’agisse de particuliers ou bien de grands groupes internationaux spécialisés dans les travaux et l’aménagement d’intérieur.
Il y a 2 ans et 81 jours

A Rouen, les énergies renouvelables s'installent sur un HLM

Sur cet immeuble d'un quartier populaire, géré par l'office HLM Rouen Habitat, huit éoliennes de toit sont en phase de test, avec une promesse : produire 20 à 30% de la consommation électrique des parties communes des 84 logements grâce à une énergie verte et (ultra) locale, selon WMR, qui commercialise ces "windbox".On ne voit rien depuis la rue, de ces huit cubes en tôle d'une tonne et six mètres-cube surmontés de panneaux solaires, installés à trente mètres du sol, à la jointure entre la façade et le toit plat de l'immeuble de 10 étages, "parce que c'est là que l'accélération du flux d'air est la plus importante", assure M. Maacha.L'ingénieur explique que "le flux d'air arrive sur la façade du bâtiment, est contraint de remonter jusqu'au toit, le vent horizontal qui souffle au sommet le guide alors vers la windbox pour faire tourner l'éolienne".A savoir un rotor horizontal, avec des pales en aluminium, relié par courroie à un générateur qui produit 1.500 watts. Les deux panneaux solaires sur le toit du cube produisent eux 750 watts, pour une emprise au sol de 4 m2. Multiplié par huit, le dispositif permettrait de produire l'équivalent de 20% à 30% de la consommation annuelle des deux ascenseurs, de l'éclairage et des VMC.C'est en moyenne 14MWh par an, "trois fois plus que la même surface occupée uniquement par des panneaux photovoltaïques", selon Yanis Maacha. Mais ces énergies sont intermittentes. "En hiver, les panneaux cessent de produire à 17h", reconnaît l'ingénieur. Toit platLes éoliennes produisent en moyenne 15 à 25% de leur capacité maximale (facteur de charge) et "quand elles produisent, le compteur de l'immeuble tire moins sur le réseau extérieur", selon lui.Pour pouvoir implanter ses windbox, WMR a un cahier des charges précis: une zone venteuse, la hauteur (8 à 10 mètres en plaine, 20 à 30 en ville), un toit plat pour cumuler vents horizontaux et ascendants, et aucun bâtiment de la même hauteur à moins de 100 mètres.Et une bonne isolation : "la toiture vient d'être refaite, nous avons veillé à l'étanchéité et l'absorption acoustique" du toit, détaille Paul Bernstein, 34 ans, chef de projet exploitation chez Rouen Habitat, le seul risque de nuisance étant les potentielles vibrations qui pourraient se transmettre au bâtiment.La start-up se veut aussi locale: "Toute l'éolienne est sourcée en France et assemblée à Saint-Nazaire, sauf le générateur, la Chine ayant le monopole des aimants permanents, les panneaux solaires viennent de Lituanie", précise M. Maacha.Fondée avec un ami rencontré à l'école des Ponts et Chaussées, sa start-up parisienne est arrivée à Rouen après une rencontre fortuite entre son associé et le maire de la ville, Nicolas Mayer-Rossignol, également à la tête de la métropole, et de Rouen Habitat, qui a supporté le coût total de l'opération de 53.000 euros."C'est extrêmement important comme projet, très innovant et je crois, unique en France", a déclaré le maire à l'AFP."Nous cherchions des moyens de faire baisser les factures d'électricité avec des énergies renouvelables", se remémore l'élu, qui entend "répondre aux enjeux +fin du monde+ et +fin du mois+" avec ce projet "bon pour l'écologie et pour le pouvoir d'achat des locataires".Installées depuis novembre 2022, les windbox restent en test pendant un an, en cas de succès, quatre nouveaux bâtiments potentiels aux alentours sont sur la liste d'attente pour produire leur propre énergie renouvelable.
Il y a 2 ans et 81 jours

Tension, Attention ! Ligne Alerte

Il y a 2 ans et 81 jours

Éocène lance la construction du 1er programme de villas bois hors-site de la Métropole de Montpellier

De gauche à droite, Tristan SECHAUD et Morgan CHABALIER, fondateurs d'EOCENE, et Eric PENSO, maire de la commune et Vice-président de Montpellier Méditerranée Métropole délégué à la Culture et Patrimoine historique - Photo : Antoine CAUPERT.Organisé en présence des élus de la Ville et de la Métropole, cet événement marque l’avènement d’une nouvelle ère dans la construction d’habitations individuelles groupées plus durables et qualitatives pour un coût maîtrisé.“A l’heure où les défis liés au développement durable et à l’accès au logement sont les plus grands, nous sommes heureux d’initier aujourd’hui la construction du premier ensemble de maisons bois hors-site en partenariat avec la Ville de Clapiers et la Métropole de Montpellier.” expliquent Tristan SECHAUD et Morgan CHABALIER, associés et co-fondateurs de la société de promotion immobilière ÉOCÈNE. “Avec une première maison témoin déjà construite et 16 autres unités à venir, nous allons prouver que la démarche industrielle innovante d’ÉOCÈNE est capable de répondre efficacement à des cahiers des charges exigeants en termes de qualité, de maîtrise des prix et de respect de l’environnement”.Au cœur du futur écoquartier du Castelet à Clapiers, les 17 maisons individuelles ossature bois construites en usine répondront en effet aux contraintes particulièrement exigeantes de la nouvelle Réglementation Environnementale 2020. Elles seront assemblées en un temps record - 3 fois plus vite que la moyenne pour une livraison fin septembre 2023 - grâce au système constructif hors-site innovant PANOMUR® développé dans la région montpelliéraine depuis une dizaine d’années.La première villa de l'ensemble Mile Davis en cours de construction - Photo : Antoine CAUPERT.Un système constructif innovant, qualitatif et durableConçus à partir de matériaux biosourcés et locaux, comme l’ossature en bois français en circuit court, équipées de panneaux solaires et de bornes de recharges pour véhicules électriques, les villas Miles Davis sont construites à 80% dans l’usine ÉVOLUSUD située à Miramas (13). En plus de conditions de travail améliorées pour les professionnels du bâtiment à l’abri des caprices de la météo, cette approche industrielle offre de très nombreux avantages : optimisation des process, meilleure coordination du travail entre les corps de métiers, recyclage des chutes de matériaux, limitation des nuisances pour le voisinage. En complément du système constructif, un logiciel a été créé pour faciliter les échanges d’information entre professionnels du bâtiment (plan, bilan, études, notices descriptives, contrats d’assurance, fiches techniques…) et offrir une traçabilité totale sur les matériaux utilisés, l'empreinte carbone, les intervenants et leur historique d’interventions sur le chantier.Vue d'un lot de villas Miles Davis au coeur de l'écoquartier du Castelet (34). © EOCENEUn écoquartier vert et équipéUnique dans la région, l’ensemble de villas Miles Davis comprendra 17 maisons individuelles du T4 au T5 (de 90 à 140 m²) réparties en 3 îlots au cœur de l’écoquartier du Castelet (Clapiers) pour un prix de vente inférieur à celui du marché sur la commune (autour de 3.800 €/m²). “A ce jour 16 unités sur 17 ont déjà trouvé preneur !” soulignent les fondateurs d’ÉOCÈNE. En plus d’une grande aire de jeux pour enfants, de nombreux espaces verts ainsi que des jardins familiaux prévus sur ce nouvel espace de vie de 14 ha, les habitants des villas “Miles Davis” profiteront de la proximité de nombreux équipements collectifs préexistants (crèche, centre de loisirs municipal, école maternelle et élémentaire, collège...) et à partir de 2025 de la future ligne 5 de tramway.
Il y a 2 ans et 81 jours

Ondi+, la nouvelle gamme de peintures décoratives lessivables de Zolpan destinée aux professionnels

Grâce à leur haute résistance à l’abrasion humide (capacité d’une peinture à résister à l’eau et à des lavages répétés), les peintures Ondi+ sont totalement lessivables.Un coup d’éponge suffit pour nettoyer les taches du quotidien. Leur lessivabilité leur confère un aspect durable dans le temps. En effet, elles garderont leur éclat pour de longues années.Polyvalentes, elles s’adaptent à toutes les pièces et tous les supports : murs, plafonds, menuiseries bois et métal.Technique mais aussi décorative, la nouvelle gamme Ondi+, est disponible dans trois finitions (mate, velours et satin) et dans toutes les teintes du nuancier Cromology peintures intérieures.La gamme Ondi+ est composée de quatre produits, un primaire et trois finitions :Ondi+ Prim prépare le support à l’application de la peinture. Elle régule l’absorption des fonds et amène une première couche opacifiante pour offrir une très belle finition et un résultat final uniforme.Avec sa fonction antibactérienne, Ondi+ Velours limite la prolifération des moisissures et des bactéries.La gamme Ondi+ assure un grand confort d’application grâce à son adhérence sur tous les supports et son excellente glisse. Elle est classée A+ en ce qui concerne les émissions dans l’air intérieur.L’ensemble de la gamme est déjà disponible dans les 140 points de vente Zolpan partout en France, à partir de 21,75€ TTC le litre en blanc.
Il y a 2 ans et 81 jours

Vestas, numéro un mondial de l'éolien, dans le rouge en 2022

Vestas, affecté par la hausse des prix de l'énergie et des matières premières, et leur répercussion sur les coûts des turbines, a perdu 1,572 milliard d'euros, contre un bénéfice net de 134 millions en 2021. C'est la première fois depuis 2013 que le groupe enregistre des pertes nettes.Le chiffre d'affaires a reculé de 7%, à 14,49 milliards et la marge opérationnelle (EBIT) hors exceptionnels est de -8%."Vestas et l'industrie éolienne étaient prêtes à fournir des solutions pour répondre à la crise énergétique, mais elles ont été limitées par l'augmentation des coûts, les défis logistiques, les conceptions de marché et les processus d'autorisation obsolètes", ont noté les dirigeants du groupe dans le rapport annuel.Le groupe, qui avait lancé fin janvier un avertissement sur résultats à cause de retards et provisions sur un modèle d'éolienne au cours du quatrième trimestre, table sur des résultats timides en 2023 avec des ventes comprises entre 14 et 15,5 milliards et une marge opérationnelle hors exceptionnels de 3%.Peu après l'ouverture de la Bourse de Copenhague, l'action Vestas prenait près de 2% à 08h40 GMT dans un marché en légère hausse (+0,55%).
Il y a 2 ans et 81 jours

Durieu fête ses 100 ans

La volonté de transmettre des valeurs telles que l'innovation constante, l'éthique, la qualité, la performance, l'écoute et le suivi est un motto passé de génération en génération depuis les débuts de Durieu. À partir de ce constat et du fait que la société familiale crée des produits visant à rehausser l'esthétisme et la durabilité d'un support, la place de choix qu'ont l'art et la créativité dans l'esprit de Durieu est évidente. C'est pour cela que Durieu soutient le travail de réception d'un Aspirant charpentier.Le parcours d'un jeune chez les Compagnons est un engagement d'excellence et promet une transmission de savoir tout du long de sa carrière par la suite. Ces valeurs étant chères à Durieu, le mécénat du « chef-d’œuvre » par lequel Killian Choloux, charpentier démontrera ses capacités professionnelles et l’accomplissement de sa formation s'est imposé logiquement.Ce travail de réception représente la réalisation d’un tréteau composé de deux essences de bois (Chêne et Fresne). Prouesse technique et esthétique, cette réalisation marquera une étape clé de son parcours professionnel. Son atelier est basé dans une entreprise située à Monts (37).
Il y a 2 ans et 82 jours

Corse, Guadeloupe, Guyane, Réunion, Martinique, Mayotte : accélération des projets d'énergie solaire

Les modifications des cahiers des charges portant sur la réalisation et l'exploitation d'installations solaires de production d'électricité à partir de l'énergie solaire situées dans des zones non interconnectées (ZNI) visent à "permettre la mise en œuvre rapide" de 212 MW en Corse, Guadeloupe, Guyane, à La Réunion, en Martinique et à Mayotte, précise la CRE.L'objectif de cette mise à jour du cahier des charges est de "prendre en compte l'augmentation des coûts des matières premières et du transport" ainsi que "la hausse des taux d'intérêt auxquelles sont confrontés les porteurs de projets depuis plusieurs mois", précise la CRE.La décision intervient le même jour que l'adoption définitive au Parlement de la loi d'accélération des énergies renouvelables, portée par la crise énergétique et l'urgence climatique.La loi entend répondre à l'objectif fixé par le président Emmanuel Macron pour 2050 de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Les zones non interconnectées au réseau électrique métropolitain français sont régies par une législation spécifique.Outre la Corse, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, la Réunion et Mayotte, elles comprennent aussi Saint-Pierre et Miquelon, Saint Martin, Saint Barthélemy, la Polynésie française, Wallis-et-Futuna ainsi que la Nouvelle Calédonie et les îles du Ponant et Chausey.Fin 2021, les énergies renouvelables couvraient en moyenne 32% du mix électrique de ces zones non interconnectées (contre 29% en 2020).La hausse du rythme du développement de ces énergies observée ces dernières années demeure "insuffisante" pour atteindre les objectifs fixés par la loi, soulignait la CRE dans une délibération du 8 septembre 2022.
Il y a 2 ans et 82 jours

Réforme des retraites : les régimes spéciaux au menu de l'Assemblée entre deux mobilisations

L'intersyndicale se projette sur la prochaine journée d'action, appelant "à manifester encore plus massivement samedi" prochain. "Le gouvernement doit retirer son projet sans attendre la fin du processus parlementaire", a-t-elle intimé.Les députés vont continuer à se pencher, mercredi, sur la fin progressive des principaux régimes spéciaux (RATP, industries électriques et gazières, Banque de France...). Seuls ceux des marins-pêcheurs, de l'Opéra de Paris, et de la Comédie-Française sont épargnés dans le projet de loi du gouvernement.Mais comment vont se comporter majorité et opposition dans l'hémicycle alors que la troisième journée de mobilisation a été moins suivie que les deux précédentes ?"Il y a une mobilisation sociale qu'on regarde, qu'on écoute et qui est évidemment importante dans ce moment où au Parlement aussi s'exprime une autre légitimité", a relevé mercredi le ministre délégué aux Relations avec le Parlement Franck Riester sur franceinfo, reconnaissant "une réforme difficile" qui "demande des efforts aux Français".Mardi, 757.000 personnes ont manifesté en France selon le ministère de l'Intérieur, près de deux millions selon la CGT et l'intersyndicale. Moins que les deux premières journées d'action des 19 et 31 janvier.SNCF, RATP, EDF, enseignants: les grévistes ont aussi été moins nombreux à se mobiliser."Le bilan de la semaine, on le fera samedi soir", a temporisé Simon Duteil (Solidaires). "Le débat parlementaire, c'est jusqu'à fin mars (...) On ne va pas cramer toutes nos cartouches maintenant", a renchéri le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger."Grève reconductible" ?Alors que l'exécutif reste intransigeant sur le report de l'âge de départ de 62 à 64 ans, le mouvement social pourrait se durcir.Quelques tensions ont émaillé mardi la manifestation parisienne, avec plusieurs vitrines brisées ou endommagées et des projectiles lancés sur les forces de l'ordre. La préfecture de police a fait part de 17 interpellations à 18H00.Le leader de la CGT Philippe Martinez a appelé à des grèves "plus dures, plus massives, plus nombreuses", "si le gouvernement persiste à ne pas écouter". "Il faudra d'autres manifs mais pour nous, c'est clair, la suite ce sera la grève reconductible, autour du 8 mars", a abondé Simon Duteil.En attendant, de nouvelles perturbations sont à prévoir mercredi sur les réseaux TGV, TER, Transilien et Intercités, deux syndicats cheminots – la CGT-Cheminots et SUD-Rail - ayant encore appelé à cesser le travail. Les grévistes de TotalEnergies ont également reconduit la grève. Soucieuses de ne pas rendre leur action impopulaire, les fédérations de cheminots n'ont en revanche pas appelé à la grève samedi, premier jour de vacances pour la zone B et mi-temps de celles de la zone A.De son côté, l'exécutif tente toujours d'arracher un compromis avec la droite, dont les voix sont cruciales pour éviter de recourir à l'article 49.3 de la Constitution (adoption d'un texte sans vote).Après les concessions accordées sur les petites pensions, puis les carrières longues, le ministre du Travail Olivier Dussopt a évoqué un "bilan d'étape" au Parlement avant la présidentielle de 2027. Il s'est dit "toujours optimiste" sur le fait de "construire une majorité"."La réforme est nécessaire pour préserver le modèle social", a insisté le président du Sénat Gérard Larcher mercredi sur France Inter, soucieux d'encourager les députés LR encore récalcitrants à la voter.L'exécutif reste intransigeant sur les 64 ans. "C'est une "réforme indispensable", a réaffirmé M. Riester mercredi."Nous souhaitons le retrait de cette réforme", a réagi de son côté sur France 2 Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée mercredi. Les Français "sont confrontés à des difficultés majeures que le gouvernement semble nier puisqu'ils passent leur vie à aller sur les plateaux dire que tout va bien, que l'économie est florissante"."On ne peut pas gouverner très longtemps contre son propre pays", a averti mardi Olivier Faure (PS) alors que la popularité d'Emmanuel Macron et d'Elisabeth Borne accuse une nouvelle baisse dans les sondages.Quant au leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, il a appelé le président de la République à devenir "raisonnable".Le gouvernement a fixé une date butoir au 17 février pour l'examen du texte au Palais Bourbon, avant sa transmission au Sénat.
Il y a 2 ans et 82 jours

Loi Energies renouvelables : les supermarchés veulent être aidés pour pouvoir s'adapter

Rassemblant l'ensemble des acteurs de la distribution (comme Carrefour, Decathlon, E. Leclerc, Intermarché, Ikea, Metro ou Picard) pour agir sur les sujets énergétiques ou environnementaux, Perifem alerte sur les "conséquences économiques lourdes" de la loi ENR, qui a pour objectif de faire rattraper à la France son grand retard sur les énergies renouvelables. Mais la fédération n'en conteste pas le fond.Dans le détail, elle note que "l'installation d'ombrières photovoltaïques" pourrait concerner "l'intégralité des places de stationnement pour les parkings de plus de 1.500 mètres carrés", contre 2.500 prévus dans le texte avant le débat parlementaire. Ce qui a pour conséquence d'élargir le dispositif à 21.000 magasins concernés par l'obligation."Les obligations sur les sites neufs sont aussi devenues plus exigeantes avec une obligation de couvrir 50% de la toiture en panneaux photovoltaïques d'ici 2027 (contre 30% précédemment), et ce de façon rétroactive pour l'ensemble des toitures existantes", dit encore Perifem.Selon les professionnels, ces mesures coûteront au secteur 2 d'euros chaque année, un montant qui, pour les plus petits, pourrait être rédhibitoire. Perifem demande donc "des mesures d'incitation", comme l'aide à l'emprunt, "un dispositif de suramortissement" ou encore "le recours à des certificats d'économie d'énergie".En outre, l'énergie produite par les panneaux photovoltaïques sur certains parkings de supermarchés "excéderont les besoins propres des sites", la production dépassant parfois "le seuil d'obligation d'achat", au-delà duquel "les conditions de vente des surplus d'énergie produites ne sont pas claires et difficiles à mettre en œuvre".Dernier point, la "mise en œuvre difficile de certains aspects de la loi" selon Perifem, qui évoque "des contraintes techniques s'appliquant aux parkings ou aux toitures" qui ne sont pas prises en compte. La fédération rappelle aussi que l'obligation de couverture des parkings doit "cohabiter avec les obligations de diversité et de végétalisation des parkings, mais aussi d'infiltration de l'eau dans les sols".La loi ENR entend répondre à l'objectif fixé par le président Emmanuel Macron pour 2050 de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.
Il y a 2 ans et 82 jours

L'économie française attendue tout juste dans le vert au premier semestre 2023

L'année 2023 devrait commencer comme s'est finie 2022, anticipe mardi l'Institut national de la statistique (Insee), avec une croissance "modeste".Après avoir progressé d'un timide 0,1% au quatrième trimestre, le Produit intérieur brut (PIB) enregistrerait ainsi une hausse de 0,2% au premier trimestre puis de 0,2% à nouveau au second trimestre, contre respectivement 0,1% et 0,3% pronostiqués précédemment."On est dans une situation conjoncturelle plutôt hésitante, ni franchement favorable, ni franchement défavorable", a résumé Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l'Insee lors d'une conférence de presse. C'est "une conjoncture hésitante et, somme toute, relativement résistante", a-t-il estimé, faisant toutefois état d'une "forte dichotomie" entre les entreprises et les ménages."Plateau" d'inflationMoteur traditionnel de l'économie française, la consommation des ménages rebondirait "modestement" après un net repli fin 2022, portée par la consommation d'énergie si l'hiver s'avère normalement froid. Le relèvement de 15% des tarifs réglementés du gaz et de l'électricité pourrait toutefois inciter à la sobriété.Alors que les achats de véhicules continueraient à progresser, ceux de produits alimentaires pourraient rester pénalisés par des envolées des prix à deux chiffres, avec jusqu'à 13,7% sur un an dans ce secteur attendus en février, selon l'Insee.Dans son ensemble, la hausse des prix à la consommation demeurerait sur "un plateau", autour de 6% sur un an en février, des niveaux inédits en près de quatre décennies, avant de refluer progressivement à 5% en juin."Cela ne veut pas dire que le niveau des prix baisserait, cela veut dire que globalement, l'indice des prix évoluerait moins vite qu'il y a un an", a souligné Julien Pouget.Si les chocs passés, liés notamment à la guerre en Ukraine, continueraient à produire leurs effets et à alimenter la progression des prix, la normalisation progressive des approvisionnements mondiaux ainsi qu'un prix du pétrole en repli joueraient à la baisse.La contribution de l'alimentation pesant désormais davantage que l'énergie dans cet indicateur, l'inflation sous-jacente (hors énergie et produits alimentaires frais) se maintiendrait toutefois au-dessus de ce niveau, à 5,7% mi-2023.GrèvesLe soutien à l'économie proviendra surtout de la production industrielle qui pourrait "légèrement progresser" au premier trimestre, d'après l'institut.Elle bénéficiera du rebond dans la cokéfaction-raffinage qui avait pâti des grèves d'octobre, de difficultés d'approvisionnement moindres et d'une production électrique en hausse avec la remise en service de réacteurs nucléaires.Dans les services, l'activité devrait toujours afficher "un rythme modéré".Ces prévisions ne tiennent cependant pas compte de l'impact éventuel des grèves contre la réforme des retraites qui pourraient affecter plus fortement certains secteurs comme les transports.Les mobilisations massives contre de précédentes réformes des retraites avaient coûté environ 0,2 point de PIB trimestriel, a rappelé Julien Pouget. "Depuis, le télétravail s'est beaucoup développé pour des raisons sanitaires au départ, ce qui est éventuellement de nature à amoindrir l'impact macroéconomique de ces grèves."En résumé, ce sont "des facteurs de soutien qui sont assez modestes mais qui suffiraient quand même à garder la croissance en territoire légèrement positif", a-t-il souligné, tout en notant que le contexte international restait "incertain".L'Insee n'a pas fourni de prévision pour l'ensemble de l'année 2023 alors que le gouvernement table sur une croissance de 1%.
Il y a 2 ans et 82 jours

Le Parlement adopte définitivement le projet de loi d’accélération des énergies renouvelables

En pleine crise énergétique et sous la pression de l'urgence climatique, ce texte a pour objectif de faire rattraper à la France son grand retard en la matière.Le vote a été acquis par 300 voix "pour" et 13 voix "contre" (10 sénateurs LR - dont le président du groupe Bruno Retailleau - et trois centristes).Le projet de loi entend répondre à l'objectif fixé par le président Emmanuel Macron pour 2050 de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW."L'enjeu de ce texte est de lever tous les verrous qui retardent le déploiement des projets, ni plus ni moins", a déclaré la ministre de la Transition énergétique, qui a bataillé ferme pour se ménager des appuis dans les oppositions à droite comme à gauche.Avec des résultats parfois surprenants: le texte qui a fait l'objet d'un compromis entre députés et sénateurs a été voté par la grande majorité des sénateurs LR, alors que les députés du même parti avaient, eux, voté contre. Dans les deux chambres, comme en commission mixte paritaire, les négociations les plus âpres ont notamment porté sur la planification des zones d'accélération du déploiement des énergies renouvelables, avec l'aval des communes, et sur les possibles zones d'exclusion.Les élus locaux "proposent et ont le dernier mot sur le zonage", a souligné Agnès Pannier-Runacher. Et les zones d'exclusion ne seront possibles que pour des territoires qui valident des zones d'accélération, a-t-elle rappelé.Mais l'écologiste Ronan Dantec dit craindre un dispositif "bloquant et ralentissant". Son groupe, comme le groupe CRCE à majorité communiste, s'est abstenu."Usine à gaz"Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) a indiqué qu'il "attendait de l'État une très forte mobilisation des services". Engie s'est pour sa part félicité que le texte "prévoie notamment des délais d'instruction et de développement raccourcis dans les zones d'accélération dédiées".En revanche, des ONG et des acteurs du secteur des renouvelables critiquent une "usine à gaz"."Si le texte est plutôt satisfaisant sur l'éolien en mer, il reste trop tardif et limité sur le solaire, et surtout très insuffisant sur l'éolien terrestre", estime Greenpeace France, tandis que le WWF appelle les maires, "au cœur du dispositif", à se mobiliser "pour donner un véritable coup d'accélérateur".Autre sujet sensible, l'encadrement de l'agrivoltaïsme, combinant agriculture et production d'énergie."Avec cette loi, l'agrivoltaïsme devient une filière à part entière de l'énergie solaire", a salué France Agrivoltaïsme qui estime qu'il pourrait représenter "près de 60% des volumes de panneaux photovoltaïques déployés d'ici 2050".Fin 2022, la France affichait environ 66 GW de capacités électriques renouvelables totales réparties entre 40% pour l'hydraulique (barrages), 31% pour l'éolien terrestre et 24% pour le photovoltaïque.Et le pays ne devrait pas atteindre les objectifs qu'il s'était fixés pour le déploiement des énergies renouvelables électriques sur la période 2019-2023, selon une étude publiée fin janvier.Pour l'éolien terrestre, l'objectif officiel de 24,1 GW de capacités installées établi pour fin 2023 "ne sera pas atteint", le pays parvenant à peine à 20 GW à fin septembre 2022, note le baromètre annuel Observ'ER.Du côté du photovoltaïque, malgré un rythme de croissance accru depuis 2021 et un "relèvement partiellement confirmé en 2022 (...), le secteur n'est toujours pas dans la bonne trajectoire", ajoute l'observatoire qui se base, entre autres, sur les données d'Enedis et d'EDF.Ce texte n'est que le premier volet d'un triptyque sur l'énergie. Au printemps, l'exécutif compte défendre à l'Assemblée nationale le projet de loi favorisant la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, voté aisément en première lecture au Sénat le 24 janvier.Puis le Parlement se prononcera, au mieux cet été, sur le futur énergétique de la France, avec la loi de programmation pluriannuelle, fixant la part de chaque énergie, dont le nucléaire.
Il y a 2 ans et 82 jours

Report d'un décret permettant de majorer la taxe d'habitation sur les résidences secondaires

La loi de finances pour 2023 élargit le nombre de communes classées en "zone tendue" autorisées à pouvoir voter, jusqu'au 28 février 2023, une majoration pouvant aller jusqu'à 60% de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires.Auparavant, seules les communes appartenant à une zone d'urbanisation continue de plus "de 50.000 habitants" où un "déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements entraîne "des difficultés sérieuses d'accès au logement" étaient éligibles. La nouvelle loi élargit ce zonage en abandonnant le critère des 50.000 habitants.Dans un communiqué, l'Association nationale des élus du littoral (Anel) dénonce un "rétro-pédalage" du gouvernement qui "reporte sine die la taxe permettant de créer davantage de logements permanents"."Majorer la taxe d'habitation sur les résidences secondaires est le seul levier de fiscalité locale qui reste aux communes pour financer une politique volontariste en faveur des résidents permanents", ajoute l'Anel, qui appelle le gouvernement "à prendre le décret nécessaire, a minima sur une liste consensuelle de communes en attente de la liberté de voter une taxe d'habitation majorée".L'Anel dénonce notamment la façon dont la loi est rédigée, qui ne permet pas aux communes classées en zone tendue de cumuler les recettes de la taxe d'habitation sur les logements vacants et celles tirées d'une majoration de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires.Cette majoration "est une mesure importante que l'on a soutenue dans le cadre du projet de loi de finances, on reste fortement mobilisés pour la mettre en œuvre", a assuré auprès de l'AFP le cabinet du ministre chargé du Logement, Olivier Klein."Les échanges avec les associations d'élus courant janvier ont mis en évidence l'impossibilité de trouver une position équilibrée sur l'extension du zonage pour une publication du décret mi-février, notamment vis-à-vis des craintes suscitées par les effets de bord de la mesure sur les communes qui ne pourraient plus lever la taxe d'habitation sur les logements vacants", a précisé le ministère.Interrogé sur le sujet à l'Assemblée nationale, le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, a promis un décret "d'ici la fin du printemps" afin de permettre aux communes entrantes de "délibérer avant le 1er octobre (...) pour majorer la taxe d'habitation sur les résidences secondaires à compter des impositions de l'année prochaine".Parmi les causes de ce retard figure le zonage proposé par le gouvernement, "dont plusieurs élus considèrent qu'il ne traite pas de façon adéquate certaines parties du territoire", a précisé le ministre.De plus, "une partie des communes perdront la taxe d'habitation sur les locaux vacants (...) et nous voulons éviter qu'il y ait des communes perdantes", a ajouté Gabriel Attal.Enfin, l'objectif recherché étant d'avoir un "effet incitatif sur les propriétaires", il y a "une certaine logique à ce qu'il y ait une forme de délai de prévenance (...) avant que cette imposition s'applique", a-t-il encore estimé.
Il y a 2 ans et 82 jours

Geplast s'inscrit dans une démarche écoresponsable avec la création de sa marque GEKO

Entrée en vigueur au 1er janvier 2022, la RE2020 est apparue comme un levier d'action majeur en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Cette nouvelle réglementation a pour objectifs d'améliorer les performances des bâtiments, le confort des habitants, mais aussi de prendre en compte l'impact carbone du bâtiment sur l'ensemble de son cycle de vie.Depuis sa création en 2003, Geplast travaille pour répondre à ces problématiques en proposant des produits innovants s'inscrivant dans une démarche durable.Symbole de l’engagement de GeplastConscient de l'importance de réduire son empreinte environnementale pour le bien de la planète, Geplast a recours au maximum aux ressources dites “renouvelables”.Le projet GEKO est donc né d'une volonté de créer une identité visuelle pour regrouper tous les projets mis en place et à venir qui s'inscrivent dans une démarche d'“éco-conception”.À la manière d'un “gecko”, type de lézard présent dans plusieurs parties du monde, les produits de la gamme répondent à trois fondamentaux :l'éco-responsabilité → naturela qualité de produit → agilitéles solutions personnalisées → grande adaptabilité.La matière n'est jamais “première”Dès leur conception, les produits de la marque GEKO rentrent dans un cycle de vie décarboné et durable. Par principe, et autant que possible, la matière n'est jamais “première”. Toutes les chutes sont triées, broyées et réextrudées. Chez Geplast, en 2022, 35% de leurs matières transformées sont des matières recyclées.En plus de la matière recyclée, GEKO utilise également des composites alternatifs, issus de ressources agricoles quasi inépuisables ou encore des matières bio-sourcées composées à 60% de matière naturelle, la cosse de riz appelé aussi Loryza®.Depuis 2008, le recyclé est utilisé en sous couche pour la réalisation de profils d'habillages et menuiseries PVC. Aujourd'hui 95% des cornières, plats, bavettes sont réalisés en coextrusion. La part de matière recyclée dans ces produits est supérieure à 80%, celle-ci étant située sur la partie non visible du profilé.Certains autres de nos produits rentrent dans cette démarche : coffre IrYs conçu à partir de 98% de matières recyclées ou encore la nouvelle collection Oryzon de la gamme Eclipse composée en Loryza®.Réduire l'empreinte carboneL'éco-conception des produits Geplast passent également par la réduction de notre impact carbone. Depuis 2018, le service R&D de Geplast et le cabinet EVEA calculent les coûts carbones de leurs matières recyclées et mesurent la consommation d'énergie de certaines de leurs lignes d'extrusion afin d'établir des Analyses de Cycle de Vie (ACV) pour réaliser des Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) par produit et qui seront publiées dans la base Inies et vérifiées par les organismes de contrôle.Geplast s'est ensuite soumit à l'audit de prévention des pertes de GPI (Granulés Plastiques Industriels dans l'environnement). Depuis le 1er janvier 2022, tous les sites de production, de manipulation et de transport de granulés de plastiques industriels doivent mettre en œuvre des mesures de prévention pour éviter des pertes et rejets dans l'environnement.Après l'audit effectué auprès du cabinet LNE, Geplast a obtenu une attestation valable 3 ans. Elle démontre sa démarche de prévention des pertes des GPI (de l'arrivée de la matière à l'extrusion et le recyclage de celle-ci) et les risques environnementaux afin d'être en conformité avec la loi AGEC (Anti-Gaspillage et Économie Circulaire) décret n°2021_461.
Il y a 2 ans et 82 jours

1er chantier réalisé en France avec la nouvelle membrane d'étanchéité auto-adhésive Rubbergard EDPM SA d'Elevate

Cette solution innovante, conjuguant les performances de la membrane traditionnelle à la technologie Secure Bond brevetée, regorge d’atouts sur les chantiers : gain de temps multiplié par 2,5 en moyenne, qualité de mise en œuvre, confort de pose, durabilité...Autant d’avantages qui ont séduit la SARL HABIT-TOIT, spécialisée dans les travaux de couverture et de bardage. Son dirigeant Cyril Lebeury travaillait déjà depuis plusieurs années avec les membranes d’étanchéité ELEVATE (RUBBERCOVER EPDM et RUBBERGARD EPDM). Il a testé et approuvé cette nouvelle version auto-adhésive sur le toit de son propre bâtiment de 750 m2 devant accueillir ses bureaux, son atelier et une zone de stockage à Lessay (50), dans le Parc d’activité de Gaslonde.La mise en œuvre des 750 m2 de nappes RUBBERGARD EPDM SA a été réalisée le 12 octobre dernier par le dirigeant de la SARL HABIT-TOIT. S’agissant du premier chantier français avec cette membrane d’étanchéité EPDM auto-adhésive, trois experts techniques ELEVATE étaient présents ainsi que trois chez SVET, le distributeur agréé de la marque dans l’Ouest, pour les accompagner à chaque étape. En une seule journée, le bâtiment sur charpente bois était ainsi mis hors d’eau.Pour Jean-Luc ROUDAUT, Responsable Technique et Prescription des membranes ELEVATE chez Holcim Solutions and Products : « La formation a été effectuée directement sur le chantier. Les experts techniques d’ELEVATE ont montré une première fois la nouvelle technique de pose. L’entreprise, connaissant déjà bien les systèmes ELEVATE, a très vite pris ses marques. Cette solution auto-adhésive ouvre des possibilités pour les couvreurs, qui font face, comme beaucoup, à une pénurie de main d’œuvre qualifiée. Elle permet de traiter les chantiers plus efficacement tout en garantissant une qualité optimale. »* Depuis le 3 octobre 2022, le nom de la société FIRESTONE BUILDING PRODUCTS a changé pour Holcim Solutions and Products, et la marque de son offre de produits change et devient ELEVATE.Pose simplifiée, confort maximiséUne fois la membrane de 3m de large déroulée et placée au bon endroit sur le toit, en suivant le plan de calepinage, il suffisait aux deux couvreurs de décoller le film protecteur et de maroufler la nappe, repositionnable si besoin. Plus d’application de colle même en liaison, plus de temps d’attente entre la couche sur le produit et celle sur le support et plus d’émanations de solvants ! La colle étant directement intégrée à la membrane EPDM, nul besoin de déplacer des seaux d’adhésifs. Un confort supplémentaire pour le professionnel !Adhérence uniforme et pérenneL’adhésif Secure Bond est appliqué en usine sur toute la membrane RUBBERGARD EPDM SA. Le grammage est identique jusqu’aux extrémités pour une adhérence parfaite. Un gage de sécurité pour l’entreprise et les maîtres d’œuvre et d’ouvrage, qui ne craignent plus les vents violents. Sur ce chantier, il faisait environ 10°C mais RUBBERGARD EPDM SA peut être installée même si les températures sont négatives (jusqu’à -7°C). Un réel avantage pour les professionnels qui souhaitent pouvoir poser toute l’année. Cette membrane, d’1,5 mm d’épaisseur, conserve les mêmes performances que la version classique. Grâce à une haute résistance à l’ozone, au rayonnement UV et aux températures extrêmes, elle jouit d’une durée de vie de plus de 50 ans.Pour Cyril Lebeury, Dirigeant de la SARL HABIT-TOIT : « Cette solution nouvelle génération constitue un vrai gain de temps sur chantier. La plupart des projets que nous réalisons sont résidentiels mais nous avons parfois du tertiaire ou des toitures de maisons individuelles de plus de 100 m2. Si nous avons un impératif de temps par exemple, on sait qu’on pourra prescrire les yeux fermés ce produit auto-adhésif. Pour le reste, on poursuivra avec la version EPDM classique d’ELEVATE. Cela fait 4 ans qu’on installe cette membrane d’étanchéité et nous en sommes plus que satisfaits. Elle est 3 fois plus légère que le bitume, limitant ainsi le poids en charpente. Elle est également plus facile à travailler et plus pérenne. »Fiche chantierChantier : Construction de bureaux, d’un atelier et d’une zone de stockageMaître d'ouvrage et entreprise de pose :SARL HABIT-TOIT - Zone d’activités de Gaslonde - 50430 – LessayCyril Lebeury, Dirigeant - 06 85 28 26 57 - lebeurycyril@orange.frTaille de l’entreprise : 2 salariésDistributeur agréé des systèmes Elevat :SVET - ZI Le Petit Bourbon - 85170 BellevignyAlexis Raison, Technico-commercial - 02 51 24 52 49 - alexis.raison@svet.frDescriptif du chantier : Construction d’un bâtiment de 750 m2 sur structure bois. Faux plafond avec une isolation laine de verre en intérieur.Pourquoi ces travaux ? Création de ses propres bureaux alors qu’auparavant l’entreprise était dans un bâtiment en location.Produits Elevate : 750 m2 de membranes d’étanchéité auto-adhésives RUBBERGARD EPDM SA (sur support bois - possible également sur panneaux de recouvrement ISOGARD HD 12,7 mm). Gain de temps multiplié par 2,5 en comparaison d’une solution EPDM classiqueAdhérence uniforme pour une qualité de mise en œuvre et une pérennitéConfort de pose : pas de colle, pas d’odeurs...Durabilité de plus de 50 ans de la membrane : anti-ultraviolets et anti-racineépaisseur d’1,5 mm pour une résistance maximale au poinçonnementélasticité de plus de 300% absorbant les mouvements de l’ossature boisnappes d’une largeur de 3 mFormation sur chantierDébut et fin du chantier : Mise en œuvre de l’EPDM le 12 octobre 2022 Début du chantier : Août 2022Fin du chantier : Janvier 2023
Il y a 2 ans et 82 jours

Certivéa, organisme certificateur engagé, devient entreprise à mission

L’organisme revendique en effet plus fermement que jamais sa volonté d’embarquer tous les acteurs de l’immobilier, de la construction et de l’aménagement dans une dynamique d’amélioration des cadres de vie.CERTIVEA revendique sa mission de certificateur : aider les acteurs à améliorer leurs projets et attester de leur performance durableL’urgence climatique, la crise de l’énergie mais aussi la transformation digitale des entreprises ou le nouveau rapport au bureau, la refondation de l’entreprise avec la montée en puissance de la RSE et des reportings extra-financiers (ESG) … sont autant de défis auxquels les décideurs, privés comme publics, doivent répondre. A ces grands bouleversements s’ajoutent les nouvelles politiques publiques européennes et nationales (Green Deal, Taxinomie Européenne, décret Eco-Energie Tertiaire, RE 2020…) qui changent également la donne.A l’heure où les enjeux de développement durable prennent une dimension particulièrement critique dans l’agenda national et mondial, CERTIVEA propose des mesures objectives et opposables de la performance des opérations de construction/rénovation/exploitation de bâtiments tertiaires, d’infrastructures et d’aménagement des territoires.Ce besoin d’attester de la performance obtenue se fait en effet de plus en plus criant, d’une part pour assurer l’efficacité des investissements, qu’ils soient publics ou privés et, d’autre part, pour lutter contre le ‘greenwashing’.Entreprise à mission : la concrétisation d’une vaste stratégie de transformation pour mieux aider les acteurs face aux grands bouleversements actuels et à la nouvelle donnePour CERTIVEA, officiellement devenue entreprise à mission depuis décembre 2022, c’est l’aboutissement d’un vaste projet de transformations internes insufflé depuis plus d’un an par son Président Patrick Nossent, afin d’aider les acteurs des cadres de vie à s’inscrire au cœur des grandes transitions actuelles. CERTIVEA est heureuse, à cette occasion, de rejoindre la Communauté des Entreprises à Mission. Pour Patrick Nossent, Président de CERTIVEA : « Notre monde est traversé par de profonds bouleversements. Nous avons donc, nous aussi, requestionné notre façon d’aider les acteurs en réorganisant nos équipes, en revisitant nos solutions et en développant de nouveaux outils. Cela aide toutes nos parties prenantes, de l’usager final à l’investisseur, du maître d’ouvrage au maitre d’œuvre, prescripteur ou bureau d’étude, à s’engager concrètement et efficacement pour faire face aux grands enjeux du développement durable. En devenant entreprise à mission, notre engagement devient plus fort encore car inscrit dans nos statuts et concrétisé par des objectifs reportables. Parce que nous nous inscrivons dans un effort collectif, je tiens particulièrement à saluer les associations partenaires et à remercier les acteurs du secteur de l’immobilier qui ont ouvert la voie et montré l’exemple. »
Il y a 2 ans et 82 jours

Gamme R&D : PRB Mortier BTC M2.5 et M5 R&D

Consciente de ses responsabilités, PRB se mobilise pour poursuivre son engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique en proposant des produits éco-conçus et répondre aux enjeux de demain à travers sa gamme R&D et l’utilisation de la terre crue.La terre en tant que matériau de construction remplit des fonctions variées telles que porter, franchir, protéger, décorer ou réguler. Elle est notamment intéressante en sa complémentarité avec les autres matériaux de construction, entre autres pour son apport d’inertie recherchée pour le confort d’été.PRB Mortier BTC M2.5 R&D Mortier M2.5 éco-conçu pour blocs de terre / compresséeEmpreinte carbone réduite de 48 %*Mortier sans cimentAdapté aux maçonneries d’éléments en terre crue / compresséeGrande perméabilité à la vapeur d’eauDécouvrez la fiche technique à cette adresse.* Calcul réalisé en comparaison d’un produit de la même catégorie et sur une même unité fonctionnelle et une même durée de vie de référence (consulter la FDES sur le site INIES)PRB Mortier BTC M5 R&D Mortier M5 éco-conçu pour blocs de terre crue / compresséeEmpreinte carbone réduite*Garanti sans cimentAdapté aux maçonneries d’éléments en terre crue / compresséeGrande perméabilité à la vapeur d’eauDécouvrez la fiche technique à cette adresse.* Réduction de l’empreinte carbone par rapport à un produit de la même catégorie de la gamme PRB
Il y a 2 ans et 83 jours

Retraites : moins de grévistes mardi, pour le 3e jour de grèves

Unis contre le report de l'âge légal à 64 ans, les huit principaux syndicats français (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) entendent continuer à mettre la pression sur l'exécutif, après avoir réussi à mobiliser les 19 et 31 janvier plus d'un million de manifestants dans les rues selon les autorités, le double selon les syndicats, alors que les députés ont entamé lundi l'examen du texte à l'Assemblée nationale.Les syndicats ont appelé à une quatrième journée de grèves et de manifestations samedi 11 février. EducationLe taux d'enseignants grévistes était de 14,17%, dont 14,60% dans le primaire et 13,75% dans le secondaire (collèges et lycées), selon le ministère de l'Education nationale.Ces chiffres ne prennent pas en considération la zone A (Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon et Poitiers), déjà en vacances scolaires.Les syndicats enseignants n'ont pas donné à ce stade de chiffres de mobilisation.Le 31 janvier, le taux d'enseignants grévistes avait été de 25,92%, selon le ministère, bien en deçà des chiffres des syndicats, qui avaient comptabilisé au moins 50% de grévistes.Aux universités de Rennes-2 et Jean-Jaurès à Toulouse, des étudiants ont voté le blocage lundi.TransportsLe trafic était encore une fois très perturbé à la SNCF mardi, mais moins que lors des deux journées d'action précédentes, la mobilisation semblant reculer, avec 25% de grévistes contre 36% le 31 janvier et 46% le 19, de direction estimait le taux de grévistes à plutôt 56% des opérateurs des équipes du matin, contre 55% le 31 janvier et 65% le 19.Les expéditions de carburants sont bloquées, mais TotalEnergies dit disposer de stocks dans les dépôts pour éviter des pénuries dans les stations-service.Engie relevait mardi en milieu de journée 24,6% de grévistes sous statut spécifique d'électriciens et gaziers, contre 40% le 19 janvier et 34,3% le 31, sans conséquences prévisibles pour ses clients.Côté électricité, il y avait 30,3% de grévistes parmi l'effectif global à la mi-journée chez EDF selon la direction, en nette baisse (40,3% le 31 janvier).La production électrique était réduite de 4.120 MW en fin de matinée, l'équivalent de quatre réacteurs nucléaires débranchés, mais sans provoquer de coupures, selon le site internet du groupe.La CGT en Loire-Atlantique a revendiqué une mise "en sobriété énergétique" d'une vingtaine de radars routiers du département. Fonction publiqueUn peu plus de 11% des fonctionnaires étaient en grève en milieu de journée dans la fonction publique d'Etat, contre 19,4% lors de la deuxième journée de mobilisation contre la réforme gouvernementale des retraites, et 28% lors de la première, selon le ministère de la Fonction publique.Autres secteursA La Poste, la direction relevait 4,69% de grévistes à la mi-journée.A l'usine Bel de Sablé-sur-Sarthe, qui produit notamment Kiri, Boursin et Cousteron, les lignes de production "tournent au ralenti: "On est mobilisés", a indiqué Xavier Darondeau, élu CFDT au CSE.
Il y a 2 ans et 83 jours

Agrivoltaïsme : "le tout début" d'une filière mondiale, assure un chercheur

Ces installations, répandues au Japon ou en Corée du Sud, suscitent un engouement croissant dans le monde mais des réticences du monde agricole qui redoute ses conséquences sur les prix du foncier et pour la productivité des exploitations.Fervent partisan, Christian Dupraz, 64 ans, chercheur à Montpellier à l'Institut national de recherche pour l'agriculture et l'environnement (INRAE) et ex-élu régional EELV, assure au contraire que cela apporte de "vrais outils agricoles au même titre que les systèmes d'irrigation".QUESTION : Pourquoi des panneaux solaires dans les champs et pas ailleurs ?REPONSE : "L'idée nous est venue car on constate, comme agronomes, que les plantes n'utilisent qu'une faible fraction du rayonnement du soleil: elles ne capturent en gros que 30% du rayonnement solaire.Donc, à condition de laisser la lumière aux plantes au moment où elles en ont besoin, il y a là un gisement très important d'énergie solaire sans pénaliser l'agriculture.Les simulations montrent qu'avec moins de 2% de la surface agricole utilisée en France (30 millions d'hectares), on pourrait produire autant d'électricité que le parc nucléaire français actuel, ce n'est donc pas anecdotique et à mon avis, ce sera un des composants majeurs du mix énergétique du futur.J'insiste: aujourd'hui, il y a un million d'hectares consacrés aux agrocarburants et qui sont en compétition avec la production alimentaire. Si on remplace ça par de l'électricité agrivoltaïque, on prendra moins de surface et ce sera plus efficace."Q : Ces installations font-elles débat ? R : "Aujourd'hui, il y a des débats techniques sur où on l'autorise, comment on l'autorise et comment on évite que cela crée de la spéculation sur les terres agricoles.La loi est très intéressante en ce qu'elle interdit les panneaux photovoltaïques au sol sur les terrains agricoles, sauf pour des friches de très longue durée, à savoir des terrains agricoles qui seraient abandonnés depuis très longtemps. C'est très important.La loi n'autorise que l'agrivoltaïsme qui est défini comme un outil au service de la production agricole pour la protéger contre le changement climatique.C'est quasiment imperceptible dans le paysage. C'est pour cela qu'il n'y avait pas de raison de restreindre l'implantation des centrales agrivoltaïques à des +zones d'accélération+ définies par les maires comme le fait la loi. C'est la porte ouverte à toutes les embrouilles."Q : Quel est l'intérêt agricole de ces installations ? R : "Dans un vrai projet agrivoltaïque, la culture produit autant qu'avant voire mieux.C'est une activité à la fois commerciale (NDLR : portée par des industriels comme EDF Renouvelables, Engie Green, TSE, Valeco, Valorem, Solar Cloth, Urbasolar, Technique Solaire, etc.) et en faveur des cultures.Cela permet jusqu'à 30% de réduction d'évapotranspiration sous les panneaux selon leur densité, leur orientation, leur pilotage, et une protection contre le gel en mettant les panneaux horizontaux la nuit. L'été, la baisse de température au sol peut aller jusqu'à 20°C degrés.On peut faire pousser des arbres fruitiers sous les panneaux, avec du maraîchage, et entourer les projets de haie.Donc c'est vraiment agricole, au même titre que des filets contre la grêle, des systèmes d'irrigations ou des ombrières.Il y a plein d'innovations: des panneaux qui bougent, se plient, se déplacent, servent de haies, s'adaptent aux serres ou à la culture en plein champ, ou qui ne laissent passer que la longueur d'onde de la photosynthèse et transforment le reste en électricité.Il existe déjà une cinquantaine de centrales agrivoltaïques en France en service ou en construction, et qui font en général deux à trois hectares. Ca reste une installation coûteuse, la loi donne un coup de fouet, c'est le tout tout début."
Il y a 2 ans et 83 jours

Analyse du marché immobilier au 3ème trimestre 2022 par les Notaires de France

Le ralentissement observé depuis le 4e trimestre 2021 s’accélère particulièrement ces derniers mois pour atteindre - 6% sur un an depuis août 2022, preuve que la baisse est désormais tendancielle.Certes, les évolutions enregistrées d’avril 2021 à février 2022 avaient été très fortes mais le surcroît d’activité – avec un pic à +23% sur un an en août 2021 – est maintenant bel et bien terminé : les notaires avaient déjà décelé à cette époque, outre un effet de rattrapage post-confinements, un phénomène d’anticipation des mutations immobilières à venir sur un temps d’ordinaire plus long, la crise sanitaire ayant joué un rôle de catalyseur et d’accélérateur dans la prise de décision immobilière. Le récent ajustement des volumes, auquel nous assistons, traduit cette prévision.Si la baisse des volumes est enclenchée, ce n’est pas le cas, loin de là, des prix. La tendance à la hausse observée les trimestres précédents perdure, qu’il s’agisse des appartements anciens ou des maisons anciennes. Néanmoins, on peut noter qu’au 3e trimestre 2022, l’amplitude des évolutions de prix est davantage contenue. Les notaires notent le retour de la négociation sur les prix, signe d’un assagissement de la hausse et d’un cadre plus équilibré des discussions entre les vendeurs et les acquéreurs.Les performances énergétiques entrent de plus en plus dans les argumentaires aidant à la négociation sur les prix. Le ralentissement de la hausse des prix des logements anciens serait d’ailleurs significatif à fin février 2023, en particulier pour les maisons anciennes qui avaient augmenté de manière plus prononcée à la sortie du confinement. La « réaction psychologique » postconfinement semble doucement s’estomper. D’ailleurs, si fin 2021 la part des acquéreurs franciliens augmentait dans la majorité des départements français, le constat est différent fin 2022, où leur part s’est stabilisée ou réduite dans presque l’ensemble des départements. Les plus fortes baisses sont principalement observées dans les départements limitrophes ou proches de l’Île-de-France, là où la part des acquéreurs franciliens était la plus importante et où elle avait plus fortement augmenté il y a un an.Le marché immobilier, après avoir connu des sommets, se rééquilibre, tant par la fin de l’effet de souffle apparu par suite de la crise sanitaire que par la hausse continue des taux immobiliers qui, par leur extrême faiblesse, avait largement dopé le marché. À noter que l’inflation pourrait continuer à venir altérer la demande et donc faire baisser les volumes encore plus fortement, d’autant qu’elle est de nature à peser sur le « reste à vivre » des potentiels acquéreurs, surtout si le décalage entre hausse des salaires et hausse des prix est important. Par ailleurs, si le taux d’usure a pu susciter des crispations ces derniers mois, la prise de décision par la Banque de France, en accord avec le ministère de l’Économie et des Finances, de sa révision mensuelle à compter du 1er février et jusqu’au 1er juillet 2023 est à saluer, car elle permettra certainement de mieux garantir l’accès au crédit, si toutefois les banques sont enclines à prêter. Nonobstant cette mesure technique, la remontée continue des taux d’intérêt exclut un nombre grandissant de personnes du marché immobilier, face à une demande d’apport plus importante. Les notaires constatent d’ailleurs une augmentation du nombre de refus de prêt et notamment, comme le révèlent les chiffres de la Banque de France, une diminution de la part des primo-accédants dans la production de crédits à l’habitat pour l’acquisition d’une résidence principale depuis décembre 2021 [1].Il est de coutume de dire que l’année immobilière se fait au printemps et le mois de mars sera décisif dans la trajectoire que prendra le marché. L’amorce confirmée de la baisse actuelle des volumes et la décélération des prix ne pourraient être que le signe d’un ajustement semestriel et d’un retour à la normale, en miroir d’une année 2022 qui a connu un déroulement en deux temps avec un premier semestre très actif et un second marqué par des paramètres macroéconomiques assombris et une confiance des ménages en berne. En toute hypothèse, le marché immobilier pourrait tout aussi bien poursuivre sa décrue, au regard d’un nombre conséquent de nuages qui s’amoncellent au-dessus de lui, alors même que l’appétence des Français pour la pierre-refuge ne se dément pas.Au 3e trimestre 2022, les prix des logements anciens décélèrent légèrementAu 3e trimestre 2022, la hausse des prix des logements anciens en France métropolitaine se poursuit avec +1,5% par rapport au 2e trimestre 2022 (données provisoires corrigées des variations saisonnières). Sur un an, les prix décélèrent légèrement avec +6,4%. La hausse reste plus marquée pour les maisons (+8,2% sur un an) que pour les appartements (+4%) et ce depuis le 4e trimestre 2020.En province, la hausse des prix des logements anciens se poursuit à un rythme comparable aux deux derniers trimestres. Au 3e trimestre 2022, ils augmentent de +1,8%. Sur un an, les prix restent très dynamiques avec +8,1%. Depuis le début de l’année 2021, les prix des maisons en province (+8,6% sur un an au 3e trimestre 2022) augmentent plus fortement que ceux des appartements (+7,1%), alors que c’était l’inverse en 2019 et 2020.En Île-de-France, les prix des logements anciens augmentent sur un trimestre pour le 3e trimestre consécutif avec +0,6%. Sur un an, les prix augmentent également avec +2%. Cette hausse régulière est nettement plus marquée pour les maisons (+5,7% sur un an) que pour les appartements (+0,2%). Ce plus fort dynamisme des prix des maisons en Île-de-France s’observe depuis le 4e trimestre 2020. À Paris, les prix des appartements restent quasi stables sur un trimestre pour le 3e trimestre consécutif avec –0,1%. Sur un an, les prix des appartements parisiens sont néanmoins en baisse (–1,2%).Avant-contratsEn France métropolitaine, d’après les projections à fin février 2023 issues des avant-contrats, le ralentissement de la hausse des prix des logements anciens serait significatif à fin février 2023 : +4,6% sur un an. Les prix des maisons anciennes augmenteraient toujours davantage que ceux des appartements anciens, mais les écarts seraient moins importants, avec respectivement +5,5% et +3,3% à fin février 2023 (contre +8,2% et +4% au 3e trimestre 2022).D’après les prix issus des avant-contrats, on attend un prix au m² des appartements de 10.500 € en février 2023 à Paris. La très légère érosion des valeurs se prolongerait donc dans la Capitale mais sans s’intensifier.La hausse des coûts du bâtiment, liée à l’inflation et particulièrement à celle des matières premières, aux nouvelles normes environnementales, à la raréfaction du foncier poussée par la Zéro Artificialisation Nette (ZAN) fixée pour 2050, sans compter la perte progressive d’attractivité du dispositif Pinel, entraînent le marché du neuf dans une impasse économique.Le crédit - Données Banque de FranceEn novembre, le flux CVS des nouveaux crédits à l’habitat s’élève à 18,3 Mds€ (après 18,6 Mds€ en octobre), tandis que les taux d’intérêt continuent leur remontée, avec un taux effectif au sens étroit –TESE –, c’est-à-dire hors frais et assurances, de 1,91% en moyenne (après 1,77% en octobre). Le taux de croissance annuel de l’encours des crédits à l’habitat s’inscrit à +5,7% en novembre, après +5,9% en octobre. Le taux de croissance des crédits à la consommation s’établit à +4,0%, après +4,3% en octobre.L’estimation avancée sur décembre pour les nouveaux crédits à l’habitat indique une poursuite de la remontée du taux d’intérêt moyen, qui atteindrait 2,04%, et une production mensuelle CVS de ces crédits à 15 Mds€. Sur l’année, le taux de croissance de l’encours des crédits à l’habitat s’établirait à +5,5%. Hors renégociations, en rajoutant les toutes premières estimations pour décembre, la production de crédits nouveaux cumulée sur l’année ressortirait à 218,4 Mds€, soit un plus haut historique en dehors de l’exceptionnelle année 2021, à laquelle 2022 est inférieure de 3% seulement.Les locaux d'activité en France métropolitaine : un marché hétérogène concentré dans les aires d'attraction des villesLe marché des locaux d’activité en France métropolitaine est très hétérogène. Il se compose majoritairement de commerces, avec 45% des transactions intervenues en 2021. Viennent ensuite les bureaux (16%), les entrepôts ou garde-meubles (15%), les activités artisanales (12%) puis les activités médicales (5%). Le reste des transactions concernent aussi bien des stations-service et garages (3%) ou encore de l’hôtellerie (3%). Cette répartition selon l’usage est restée stable depuis 2017.Seulement 6% des transactions de locaux d’activité s’effectuent en dehors des aires d’attraction des villes (AAV)[1]. Comparée à 2017, la part des transactions de locaux d’activité réalisées dans les aires d’attraction des villes a légèrement diminué dans les communes centres (40% contre 43% en 2017) au profit de celles réalisées dans les couronnes (34% contre 32% en 2017). Les Sociétés civiles immobilières représentent 60% des acquéreurs de locaux d’activité.En 2021, dans les aires d’attraction des villes, 50% des bureaux sont acquis dans les communes centres (contre 43% pour l’ensemble des locaux d’activité). Comparée à 2017, la part des bureaux acquis dans les communes centres et dans le reste du pôle a légèrement diminué au profit des couronnes, à 23% en 2021 contre 20% en 2017.Par rapport à 2019, les prix des bureaux acquis en province en 2021 ont bien davantage augmenté dans les communes centres (+21%) que dans le reste des aires d’attraction des villes (+8%). Sur la même période, la surface médiane du local principal a également progressé dans les communes centres (de 106 à 113 m² en 2021), alors qu’elle est restée quasi stable dans le reste des aires d’attraction des villes.Les prix des bureaux sont davantage hétérogènes en 2021. Dans les communes centres, la moitié des bureaux étaient vendus entre 90.000 et 300.000 € environ en 2017 et 2019 contre 100.000 à 390.000 € en 2021. Ce phénomène est également constaté dans le reste des aires d’attraction des villes dès 2019.[1] Découpage défini par l’Insee (www.insee.fr/fr/information/4803954) Les communes ont été regroupées en 4 groupes à partir des catégories définies dans le zonage en Aires d’Attraction des Villes (AAV) 2020 de l’Insee:Centres: communes « Centres » (la plus peuplée au sein de chaque pôle des AAV)Reste pôle: autres communes du pôle principal et des pôles secondaires de l’AAVCouronne: communes de la couronne des pôles de l’AAVHors attraction: autres communes n’appartenant pas à une AAV
Il y a 2 ans et 83 jours

Énergies renouvelables : les principales mesures du texte qui devrait être définitivement adopté

En pleine crise énergétique et sous la pression du réchauffement climatique, ce texte a pour objectif de faire rattraper à la France son grand retard sur les énergies renouvelables. Après avoir fait l'objet d'un compromis entre députés et sénateurs, il doit être adopté dans l'après-midi, au cœur d'une journée de mobilisation contre la réforme des retraites.Il entend répondre à l'objectif fixé par le président Emmanuel Macron pour 2050 de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Il vise à "lever tous les verrous qui retardent le déploiement des projets", a souligné la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher qui a bataillé ferme pour se ménager des appuis dans les oppositions à droite comme à gauche."Nous sommes le seul pays européen à ne pas avoir atteint ses objectifs" en matière d'éolien et de solaire, a-t-elle affirmé devant les députés qui ont donné la semaine dernière leur dernier feu vert.Le texte s'articule en grands volets: allègement des procédures administratives pour réduire le temps de déploiement des projets; accélération du développement de l'énergie solaire et de l'éolien en mer; amélioration de l'acceptabilité locale des projets."Idéologie anti-éolienne"Dans les deux chambres, comme en commission mixte paritaire, les négociations les plus âpres ont notamment porté sur la planification des zones d'accélération du déploiement des énergies renouvelables, avec l'aval des communes, et sur les possibles zones d'exclusion.Les élus locaux "proposent et ont le dernier mot sur le zonage", a souligné Agnès Pannier-Runacher. Et les zones d'exclusion ne seront possibles que pour des territoires qui valident des zones d'accélération, a-t-elle rappelé.La gauche redoute le retour du veto des maires, que réclamait LR pour l'ensemble du territoire. Et des ONG et des acteurs du secteur des renouvelables critiquent une "usine à gaz".Pour Greenpeace France, "si le texte est plutôt satisfaisant sur l'éolien en mer, il reste trop tardif et limité sur le solaire, et surtout très insuffisant sur l'éolien terrestre"."L'idéologie anti-éolienne a trop influencé cette loi", a souligné un de ses représentants dans un communiqué.Autre sujet sensible, l'encadrement de l'agrivoltaïsme, combinant agriculture et production d'énergie.A fin 2022, la France affichait environ 66 GW de capacités électriques renouvelables totales réparties entre 40% pour l'hydraulique (barrages), 31% pour l'éolien terrestre et 24% pour le photovoltaïque.Une étude publiée fin janvier a estimé que la France ne devrait pas atteindre les objectifs qu'elle s'était fixés pour le déploiement des énergies renouvelables électriques sur la période 2019-2023.Pour l'éolien terrestre, l'objectif officiel de 24,1 gigawatts (GW) de capacités installées établi pour fin 2023 "ne sera pas atteint", le pays parvenant à peine à 20 GW à fin septembre 2022, note ce baromètre annuel Observ'ER.Du côté du photovoltaïque, malgré un rythme de croissance accru depuis 2021 et un "relèvement partiellement confirmé en 2022 (...) le secteur n'est toujours pas dans la bonne trajectoire", ajoute l'Observatoire qui se base, entre autres, sur les données d'Enedis et d'EDF.Ce texte n'est que le premier volet d'un triptyque sur l'énergie. Au printemps, l'exécutif compte défendre à l'Assemblée nationale le projet de loi favorisant la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, voté aisément en première lecture au Sénat le 24 janvier.Puis le Parlement se prononcera, au mieux cet été, sur le futur énergétique de la France, avec la loi de programmation pluriannuelle, fixant la part de chaque énergie.Un dernier texte qui prendra en compte le débat public sur le nucléaire, mais que les parlementaires auraient souhaité examiner avant les deux textes techniques d'accélération.Les principales mesures du texteAlléger les procédures administratives, installer des panneaux solaires en bord d'autoroute et sur les parkings, développer massivement l'éolien en mer: le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables doit permettre à la France de rattraper son retard.Des objectifs ambitieuxEn France, qui s'est longtemps reposée sur la puissance de son parc nucléaire, les énergies renouvelables ne représentent que 19,3% de la consommation finale brute d'énergie, une part plus faible qu'ailleurs en Europe et déjà en-deçà de l'objectif fixé en 2020 de 23%.Pour 2050, le président Emmanuel Macron s'est fixé comme objectifs de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW, et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Délais réduitsIl faut en moyenne en France 5 ans de procédures pour construire un parc solaire, 7 ans pour un parc éolien et 10 ans pour un parc éolien en mer.Le texte prévoit des adaptations temporaires des procédures administratives pour simplifier et accélérer la réalisation des projets, l'objectif étant de raccourcir significativement les délais.Le gouvernement veut notamment réduire certains recours, en reconnaissant une "raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM)" pour des projets d'énergies renouvelables.Planification et approbation des communesC'était un des sujets les plus sensibles du texte.Après un compromis trouvé au Sénat, les maires pourront faire remonter - dans un dispositif de planification "ascendante" - les zones d'accélération, prioritaires pour déployer des projets d'énergies renouvelables.Pour la validation de ces zones "propices", l'avis conforme des communes sera requis. Et seuls les territoires qui donnent leur feu vert pour ces zones d'accélération pourront également définir certains "secteurs d'exclusion", sans énergies renouvelables.La mesure a crispé la gauche, qui redoute le retour du "veto des maires" que réclamaient des élus LR pour l'ensemble du territoire. À l'exception de procédés de production en toitures, les zones d'accélération ne pourront être incluses dans les parcs nationaux et les réserves naturelles.AcceptabilitéL'Assemblée a adopté des amendements écologistes pour instaurer un observatoire et un médiateur des énergies renouvelables.Pour une meilleure "acceptabilité", les députés ont ajouté au texte un objectif paysager incitant les collectivités à "veiller à limiter les effets de saturation visuelle", notamment des éoliennes.Afin de mieux répartir les énergies renouvelables sur le territoire, le texte rend possible une modulation tarifaire qui inciterait des porteurs de projets à s'installer dans des zones aux conditions naturelles a priori moins favorables.Plus d'espace pour le solaireLe projet de loi facilite l'installation de panneaux photovoltaïques aux abords des autoroutes et grands axes. Il permet de déroger à la loi Littoral, dans un cadre très contraint, pour l'implantation de panneaux dans des "friches". Il facilite aussi l'implantation dans les communes de montagne. Il impose l'équipement progressif des parkings extérieurs de plus de 1.500 m2 avec des ombrières photovoltaïques.L'éolien prend la merLe projet de loi propose de mutualiser les débats publics sur la localisation des projets de parcs éoliens en mer pour améliorer la planification et accélérer leur développement.L'Assemblée a rejeté en séance des amendements LR réclamant que les zones d'implantation soient situées à une distance minimale de 40 km du rivage.Seront toutefois "ciblées en priorité des zones propices situées dans la zone économique exclusive", soit un peu plus de 22 km des côtes, et en dehors des parcs nationaux ayant une partie maritime.RedistributionLes parlementaires ont retoqué un principe de ristourne sur la facture des riverains d'énergies renouvelables. Ils ont privilégié des mesures territoriales plus larges, laissant aux communes et intercommunalités la possibilité de financer des projets en faveur de la transition énergétique ou pour aider les ménages dans la lutte contre la précarité énergétique.AgrivoltaïsmeLe texte entend définir "l'agrivoltaïsme", combinant exploitation agricole et production d'électricité, par exemple avec des panneaux solaires montés sur des pieds, permettant la culture voire le passage d'animaux. La production agricole devrait rester "l'activité principale" ou les installations être "réversibles".
Il y a 2 ans et 83 jours

Photovoltaïque : le best of des fake news les plus répandues

De nombreux décideurs n’avaient pas vu venir ces progrès et, dans les débats actuels, on constate qu’ils sont encore nombreux à ne pas avoir pris en compte les données réelles du photovoltaïque d’aujourd’hui : on entend encore de nombreux arguments qui n’ont plus lieu d’être au sujet de cette énergie. Il est temps de distinguer le vrai du faux !Au sujet de la fabricationLes modules PV utiliseraient des terres raresFauxLes modules PV utilisés aujourd’hui ne contiennent pas de terres rares. Le composant principal est le silicium : il sert à faire les cellules PV, qui sont prise en sandwich entre 2 plaques de verre. (Le verre est aussi fait avec du silicium !)Mais NB : aucune terre rare dans le photovoltaïque !Il y aurait bientôt pénurie de siliciumFauxLe silicium, le 2ème atome le plus présent sur terre (juste après l’oxygène), et facile d’accès (partout dans la croûte terrestre).Il n’y a pas de pénurie de silicium et il n’y en aura pas. Il n’y a pas de pénurie de matière première. Parfois, en raison de la forte croissance de la demande, il y a des demandes supérieures à la capacité des usines qui purifient le silicium. Cela est temporaire et résolu par l’augmentation de capacité de ces usines.La rareté des matériaux n’est donc pas un frein pour le déploiement du PV à grande échelle.En fait s’il y devait y avoir un point de vigilance ce serait sur l’argent, utilisé comme conducteur entre les cellules… on pourrait avoir à le remplacer par un autre conducteur, si le marché PV continue son ultra croissance.Au sujet de son intérêt économiqueC’est cher et non compétitif Ce n’est plus vrai du tout.C’était vrai il y a 10 ans et encore plus il y a 20 ans. Le prix des panneaux était si élevé que le prix de revient de l’électricité solaire n’était pas compétitif face au réseau électrique. Le photovoltaïque étaient donc utilisé là où il n’y avait pas d’accès possible au réseau (par exemple les réémetteurs en montage.)Mais en 20 ans cela a changé de manière extraordinaire ! En 20 ans le prix des panneaux a été divisé par 100 !Cela a été réussi grâce aux pays qui ont compris, il y a 20 ans, qu’il y avait un énorme potentiel de baisse de prix, à condition de faire grossir les volumes fabriqués.D’abord le Japon, puis l’Allemagne, la Chine, les Etat Unis ont bien identifié ce potentiel : Ils ont subventionné le photovoltaïque pour faire grossir le marché et ainsi faire baisser les prix.Et cela a porté ses fruits :De 2012 à 2022, les prix du PV ont été divisés par 10 (et ils avaient déjà été divisés par 10 dans la décennie précédente. Les prix des panneaux PV ont donc été divisés par 100 en 20 ans !D’autres évolutions ont rendu l’électricité solaire compétitive :Le rendement qui était de 10% dans les années 1970, est de 24% aujourd’hui et se rapprochera des 30% sous peu…La durée de vie est passée de 10 ans dans les années 80, à plus de 40 ans aujourd’hui. Les garanties des constructeurs sont de 30 ou 35 ans, avec moins de ½ % de perte de puissance par an ! Dans 35 ans, un panneau acheté aujourd’hui fonctionnera encore et aura plus de 82% de la Puissance initiale ! Quel autre produit industriel à une telle durée de vie et une telle garantie ?Les onduleurs (qui transforment le courant continue des panneaux en courant alternatif qui peut être injecté dans le réseau électrique ont gagné en rendement, et baissé en prix)Le métier d’exploitation de centrale PV c’est fortement professionnalisé en 20 ans.En conséquence de tous ces progrès, le prix de l’électricité PV a diminué de manière spectaculaire. Le solaire PV est maintenant compétitif par rapport aux autres sources d’énergie électriquel’électricité solaire coûte entre 5 centimes le kWh (50€/MWh) (pour une grande centrale au sol) et 16 centimes kWh (160€/MWh) pour une petite installation en toiture.Le nucléaire des centrales de dernière génération est de plus de 10 centimes/kWh (100€/MWh)L’électricité solaire est donc désormais compétitive, y compris par rapport au nucléaire.Et ce n’est pas fini, la baisse des coûts du solaire va continuer.On dit que cela coûte une fortune en subvention et demande beaucoup d’aides publiquesCe n’est plus vrai du toutDévelopper les énergies renouvelables a coûté de l’argent public, le temps d’aider le marché à décoller, jusqu’à ce que cette énergie soit compétitive.Aujourd’hui les solaire est compétitif ! D’ailleurs, Aujourd’hui, ce sont les énergies renouvelables qui apportent des recettes à l’Etat et non l’inverse.Les montants sont très importants : la CRE (Commission de Régulation de l’Energie) indique, que, dans les conditions actuelles toutes les filières d’énergies renouvelables en métropole continentale représenteront des recettes pour le budget de l’Etat, pour une contribution cumulée, de plus de 30 Md€ au titre de 2022 et 2023 Les filières contributives sont, par ordre d’importance : l’éolien terrestre, le photovoltaïque à hauteur, l’hydroélectricité et le biométhane.Fin 2024, les EnR auront rapporté plus à l’Etat qu’elles n’ont coûté depuis qu’elles sont soutenues !Le PV ne rapporterait rien aux communes ?FauxLa production d’électricité photovoltaïque est soumise à l’IFER, qui est un impôt prélevé au profit des collectivités territoriales. Une partie de cet IFER est reversée directement aux communes sur lesquelles sont installées les centrales photovoltaïques.Ordre de grandeur : une installation au sol de 20MW apporte plus de 60 000 € / an aux collectivité locales (Département et communauté de communes) dont au moins 20% directement à la Commune.Un parc PV sur une commune permet de baisser les impôts locaux ou de financer des projets locaux, sans solliciter les contribuables !Le photovoltaïque ne produit pas par temps couvert et en hiver. En France, ça ne produirait presque pasFauxUn panneau produit plus en été par beau temps qu’en hivers pas temps nuageux, c’est une évidence.Cependant, un panneau PV produit bien de l’électricité toute l’année. Pour preuve : les réémetteurs de télécom en haute montagne sont alimentés par des panneaux solaires, toute l’année. Ils fonctionnement été comme hivers.La quantité d’énergie produite sur l’année est importante.En France, en moyenne 1kWc (soit 5m²) environ 1300 kWh/an (1,3 MWh/an), soit un peu plus de la moitié de la consommation électrique moyenne d’un français (2200 kWh/an).En France, bien que l’on ne soit qu’au début, en 2021, le solaire PV a déjà fourni 3% de l’énergie électrique consommée en France (contre 2,8 % en 2020), (3% = 14,3TWh)Les panneaux solaires ne fonctionneraient que s’ils sont exactement orientés plein SudFauxUn panneau produit le maximum annuel s’il est orienté plein sud. Mais il ne perd que quelques % s’il est orienté sud-est ou sud-ouest. Aujourd’hui les panneaux sont bifaciaux, cela signifie de même la face arrière produit : si elle est orientée vers le sol, est fait de l’électricité grâce à la luminosité réfléchie sur le sol, que l’on appelle l’albédo. L’orientation et l’inclinaison des panneaux est une question d’optimisation de la production, mais on a une véritable souplesse d’installation.Au sujet de la pertinence environnementaleUne installation PV fournit-elle plus d’énergie que ce qui a été consommé pour sa fabrication ?Oui ! Beaucoup beaucoup plus !En France, un système PV utilisant des modules en silicium monocristallin fournit l’énergie qui a été nécessaire pour sa fabrication est de moins de 2 ans depuis des années. Il est même passé en dessous de 1 an avec les dernières générations de panneaux, qui utilisent de moins en moins de matière, pour une puissance de plus en plus forte). Or un panneau dure plus de 40 ans. Un panneau fournit donc 40x plus d’énergie qu’il n’en consomme lors de sa fabrication. Ce ratio est donc excellent et place le photovoltaïque parmi les meilleures énergies.Un panneau PV pollue et ne se recycle pas ?Faux et archi fauxEn masse, près de 95 % d’un module en fin de vie est valorisé. La filière est parfaitement organisée.Aujourd’hui on récupère le silicium (du verre et des cellules) pour en refaire du verre. Le cadre en aluminium (un autre matériau qui se recycle très bien). Le métal argent qui est utilisé pour les connexions électriques. Il ne reste que 5% de matière non recyclée, mais l’amélioration continue.Le recyclage est bien organisé : l’éco-organisme SOREN, se charge de collecter les panneaux usagés, et de les recycler. Faire recycler un panneau ne coûte rien à son propriétaire, quelle que soit la marque et l’origine du panneau, car une éco participation a été payée initialement pour financer la collecte, le tri et le recyclage.La France est l’un de premier opérateur européen de cette activité de recyclage.Bref un panneau solaire se recycle très bien et la filière est bien organisée.Un système PV émettrait beaucoup de CO2FauxLe solaire est l’une des sources d’électricité très faiblement émettrice de CO2 !Une installation PV (sur toiture à base de panneaux en silicium monocristallin) émet en moyenne30 gCO2eq/kWh. (Ce, en intégrant tout le cycle de vie, y compris si le panneau vient de Chine)C’est 16 à 33 x moins que les énergies fossiles. (Les centrales à énergie fossiles (à gaz, charbon ou fioul) émettent 500 à 1000 gCO2eq/kWh.)C’est 8 x moins que la moyenne des énergie électriques du réseau européen (les émissions moyennes du système électrique européen étaient de 231 gCO2eq/kWh en 2020 soit 8 x plus.Non seulement le PV émet peu de CO2, mais, avec la prolongation de la durée de vie d’un panneau, et la perspective de fabrication de panneaux en Europe, les progrès techniques de fabrication font que ce ratio pourra encore s’améliorer en descendant jusqu’à ce ratio pourra encore s’améliorer en tombant à 15g puis 10 CO2eq/kWh !Bref : le photovoltaïque est l’une des meilleures solutions pour produire de l’électricité décarbonéeUne installation PV au sol dégraderait les solsFaux !Les producteurs d’installation PV, à partir de panneaux installés au sol s’engagent à tout démonter à la fin du projet (dans 30 ou 40 ans) s’il n’est pas reconduit pour une nouvelle période (ce qui sera souvent fait en plaçant une nouvelle génération de panneaux). C’est assez simple car les supports sont généralement fixés sur des pieux battus ou vissés dans le sol (sans le moindre béton).NB : soulignons que toute grande installation PV au sol fait l’objet d’une étude d’impact environnemental préalablement à l’obtention de son permis de construire !Le photovoltaïque au sol c’est visuellement hideuxTout est relatif !Ce n’est certes pas invisible, mais c’est souvent très discret : de nombreuses personnes roulent chaque matin à côté d’un champs PV (au sol le long d’une autoroute, sans le savoir, car des haies installées à la périphérie cachent bien le site. En tous cas, ce n’est pas en hauteur, cela ne fait pas de bruit… l’impact visuel est souvent très limité.En tous cas c’est moins visible qu’une centrale au charbon, qu’une centrale nucléaire, etc, etc.NB l’étude d’impact prend en compte l’impact visuel lors de la conception du projet.Au sujet de l'exploitation des centralesLes panneaux solaires, demandent beaucoup l’entretienFauxParmi tous les moyens de production d’électricité, le photovoltaïque est celui qui demande le moins d’entretien : pas de mécanique, aucune pièce en mouvement, pas de carburant à apporter… etc. C’est bien pour cela que nos satellites sont tous électrifiés par panneaux solaires (il n’est pas nécessaire d’envoyer un “astronaute de maintenance” tous les mois !) Mais aussi les balises en mer, les réémetteurs télécom en haute montagne, les refuges alpins, etc. Partout où il est difficile d’envoyer un technicien de maintenance, le photovoltaïque a été choisi avant tout pour sa simplicité d’entretien.C’est aussi cette simplicité qui explique que les panneaux aient une garantie de 35 ans.Cependant, dans une installation PV il y a aussi des onduleurs électroniques. Ils ont en général une durée de vie de 10 à 15 ans. Ils sont généralement contrôlés à distance et remplacés lorsque nécessaire….En bref de l’entretien oui, mais beaucoup moins que les autres moyens de production d’électricité.Un panneau solaire, c’est fragile ?FauxC’est plus solide qu’une fenêtre de toit. C’est équivalent à un pare-brise d’automobile… et plus solide que des tuiles.Bref, ce n’est pas incassable, mais ce n’est pas fragile.Au sujet de la vision à l’échelle nationale, à moyen termeLa France est en retard sur ses objectifsC’est vrai, malheureusementLa programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit 20 GW installés en 2023 et entre 35 et 44 GW en 2028. En septembre 2021, 13,2GW étaient raccordés, soit 66% de l’objectif 2023. La Fr est le seul pays de l’UE en retard sur ses engagements. Le rattrapage du retard coûtera 500M€ au Gvt français (et donc au contribuable).La France annonce qu’elle veut accélérer et changer d’échelle et développer plus de « fermes solaires ».Une ferme solaire, c’est du photovoltaïque sur une ferme agricole ?NonCette expression vient d’une traduction littérale de l’anglais « photovoltaïc farm ». Un ferme photovoltaïque est tout simplement une installation de panneaux photovoltaïques, au sol, sur un grand terrain, pour produire de l’électricité. En bon français on devrait dire une « centrale photovoltaïque ».Développer plus de fermes solaires, c’est développer plus d’installations de grande surface…A ce sujet, on dit que les surfaces nécessaires seraient hallucinantesFauxAyons les ordres de grandeur en tête :La France à l’ambition de multiplier par 10 la puissance PV installée d’ici 2050 (annonce rappelée par le Pdt lors de son discours à Belfort en 2022. Multiplier le parc installé par 10 revient à atteindre 100 à 130 GW installés en 2050.=> la production sera alors de 160 TWh/an, soit 25% de la conso totale d’élec (qui sera de 640 Twh/an)Quelle surface faudra-t-il ?Si la moitié est installé sur des toitures, des parkings, l’autre moitié devra être installée au sol (c’est nécessaire pour atteindre l’objectif et pour produire une énergie très compétitive).Il faudrait donc installer 65 GW au sol ? Cela demanderait environ 60 000 ha = soit seulement 0,2% de la SAU, soit 2 millièmes des terres agricoles (* : La SAU totale de la France est de 29 millions d’ha). Et on ferait cela en 22 ans (d’aujourd’hui à 2055), il faudrait donc trouver 2 700 ha/an (60 000 / 22 = env 2727)Pour avoir un point de repère : C’est 10x fois moins que les terres que l’on affecte chaque année à la construction de maisons (27 000 ha par an en moyenne sur 2006-2016)Non la production d’une part importante de notre électricité par énergie solaire ne demande pas des surfaces hallucinantes. Nous n’aurons pas de choix cornélien à faire entre souveraineté énergétique et souveraineté alimentaire !Donc la France a raison de vouloir accélérer !Les énergies renouvelables seraient un risque pour la stabilité du réseau ?FauxPour l’instant on fait de l’ordre de 3% du mix électrique en PV. L’objectif est de monter à 25% d’ici à 2050. Cela ne fera ne fera pas courir de risque sur la stabilité du réseau.Et c’est RTE qui le dit : RTE est le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, changé notamment d’assurer la stabilité du réseau à moyen et long terme.Par ailleurs, RTE souligne aussi, qu’il est indispensable d’accélérer le développement des énergies renouvelables pour répondre à la croissance de la demande d’électricité en France (quelle que soit la part qui serait produite par le nucléaire.)Pour aller au-delà de 25%, après 2050, il faudra sans doute continuer d’améliorer nos solutions de flexibilité et de stockage. Des travaux sont déjà en cours, mais il n’y a aucune raison de ne pas accélérer jusqu’en 2050.Les panneaux solaires sont fabriqués en ChineC’est vrai… tout comme votre téléphone portable !C’est vrai et c’est regrettable : avant moratoire des projets industriels étaient en préparation. Les tergiversations françaises les ont fait renoncer… Lorsque nous nous sommes arrêté les Chinois ont accéléré. Ils ont eu raison.Heureusement, ce n’est pas inéluctable : des projets de Giga Usines de production de panneaux solaires en France sont de nouveau à l’étude.C’est économiquement tout à fait possible, car le surcoût d’une main d’œuvre européenne (par rapport à la main d’œuvre chinoise) est compensé par la réduction des coûts de transport.Et on a toutes les compétences pour réussir une industrie PV en FranceUne R&D de haut niveau à l’INESDes champions des semi-conducteur (STM),Des champions de la conversion d’énergie (Schneider)Des industriels du Verre Saint-GobainDe grande compétence en ingénierie industrielle.Plusieurs projets de construction d’usine en France et en Europe sont en cours.Mais alors le PV contribue-t-il à notre indépendance énergétique ?Oui !Il faut bien distinguer l’usine et le carburant !Lorsqu’un panneau est installé, (d’où qu’il vienne) il va produire de l’électricité, là où il est installé, pendant 40 ans, sans que l’on n’ait rien à importer (ni gaz, niche charbon, ni uranium...)Le « carburant » est le rayonnement solaire. Aucun pays ne peut ne couper ce robinet-là. Donc même avec des panneaux importés, le solaire contribue à notre indépendance.Et ce sera encore plus vrai, encore plus satisfaisant, lorsque nous produirons les panneaux en France…Donc oui le PV contribue à notre indépendance énergétique.Ajoutons queLe PV peut se mettre en œuvre très vite si on le souhaite, au cœur des territoiresLe PV contribue aussi la baisse des prix de l’électricité donc au pouvoir d’achat des consommateurs et à la compétitivité de notre économie,Le PV contribue à la décarbonation de notre énergieLe PV peut apporter des services utiles au monde agricoleLe PV contribuera certainement à la réindustrialisation de la FranceIl est urgent d’évacuer les arguments faux ou surannés et les polémiques stériles.Le photovoltaïque est l’une de plus belle raison d’être optimistes face aux défis actuels : Il faut que nous nous y engagions de manière unie, avec enthousiasme…Tribune de Stéphane Maureau, Directeur Général – CEO de UNITe (LinkedIn).