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Il y a 2 ans et 175 jours

Dans le Lot-et-Garonne, un four solaire industriel "visionnaire"

"À l'époque, je me disais: 'Soit je suis un visionnaire, soit je suis idiot', à l'heure qu'il est, je penche pour le côté visionnaire", plaisante, quatre ans après, Emeric Cadalen, PDG de Fruit Gourmet, entreprise de 43 salariés à Allemans-sur-Dropt, dans le nord de ce département du Sud-Ouest.Alors que les cours flambent, M. Cadalen estime avoir réduit d'environ 20% sa facture annuelle de gaz (50.000 euros auparavant) depuis qu'il a acheté un four à énergie solaire thermique, dont il se dit "démonstrateur". Son économie s'élèverait même à 30.000 euros avec des contrats "aux cours actuels", assure le dirigeant qui n'a pas pu mesurer, en revanche, les effets sur ses émissions de gaz à effet de serre.Sur le parking de son hangar de transformation, niché sur des coteaux, l'entrepreneur a installé 200 mètres carrés de miroirs solaires, disposés en longues lamelles d'un mètre de large.Reprenant le concept de la lentille de Fresnel, "vieux comme le monde", ces dernières réfléchissent la lumière du soleil sur un conduit captant l'air extérieur. Chauffé jusqu'à 250 degrés, celui-ci alimente deux fours séchant ou pasteurisant bananes, pommes, pruneaux, fraises et figues, qui fonctionnent habituellement au gaz.Le week-end ou la nuit, quand la PME ferme ses portes, un autre tuyau achemine l'air chauffé dans un conteneur hermétique, rempli de graviers de la Garonne qui permettent de stocker la chaleur, jusqu'à quatre jours, avant de la renvoyer vers les fours."Mid-tech"Acier pour la structure, aluminium pour les miroirs et les tuyaux, graviers pour le stockage: son inventeur, Didier Martin, vante "un système mid-tech".Cet ingénieur des Mines, fondateur de l'entreprise IdHelio à Albi (Tarn), s'est inspiré en partie du four solaire d'Odeillo dans les Pyrénées-Orientales, l'un des plus grands du monde, créé en 1969 pour des recherches scientifiques.En visant des entreprises spécialisées dans le séchage - aliments, bois, matériaux de construction, déchets - "sur le bassin méditerranéen" ensoleillé, l'inventeur espère vendre "une dizaine" de ces systèmes par an dans le pays, pour un marché de 100-150 millions d'euros.Selon Richard Loyen, délégué général du syndicat des énergies renouvelables (Enerplan), cette innovation "inédite en France" survient alors que la filière solaire thermique "retrouve des couleurs".Lancée après le choc pétrolier de 1973, principalement pour chauffer des habitations, elle a été délaissée à l'époque de "l'électricité abondante" puis est restée dans l'ombre de son cousin, le solaire photovoltaïque, depuis les années 2000, relate Alain Mestdagh, référent solaire thermique pour l'Ademe en Nouvelle-Aquitaine.Fin 2020, le secteur ne représentait que 0,2% de la consommation de chaleur en France, outre-mer compris, selon l'organisme Socol qui rassemble les acteurs de la filière.CompétitifMais avec un coût de production de 40 à 60 euros le mégawatt-heure (Mwh), le solaire thermique est devenu très compétitif face au gaz qui oscille entre 100 et 125 euros actuellement, explique M. Loyen. Pour se développer, la filière peut compter sur un fonds de subventions proposé par l'Ademe, doté de 500 millions d'euros. Mais il faudra convaincre le monde de l'entreprise, qui achète son énergie "au jour le jour", d'adopter une vision à plus long terme, selon l'inventeur du procédé.Les solutions actuelles des industriels pour économiser l'énergie, comme les ampoules LED, "ont un retour sur investissement en moins de trois ans", mais "investir dans le renouvelable, c'est acheter 20 années de stock d'énergie d'un coup", souligne Didier Martin."On ne pourra pas se passer à 100% des énergies fossiles", considère de son côté le patron de Fruit Gourmet, tandis que devant ses fours où sèchent des palettes de pruneaux, la veilleuse des brûleurs à gaz s'active dès qu'un nuage passe au-dessus du récepteur solaire.Son entreprise a mis six mois pour mettre au point cette alternance millimétrée solaire-gaz et "sécuriser" son processus de production.
Il y a 2 ans et 175 jours

La Caisse d’Épargne Ile-de-France finance la transition et la rénovation énergétique des travaux de copropriété

A l'occasion du Salon de la Copropriété, qui s'est tenu les 8 & 9 novembre 2022 à la Porte de Versailles, la banque Francilienne a présenté ses solutions de financement à destination des syndics de copropriétés.Une équipe nationale dédiée pour répondre aux besoins d'un marché complexe (toutes régions confondues)Avec une direction des Copropriétés, composée d'une trentaine de collaborateurs répartis sur l'ensemble du territoire national avec 10 chargés d'affaires dont 6 agences en régions (Lille, Nantes, Lyon, Bordeaux, Marseille et Montpellier) et 2 agences en charge du traitement des dossiers basées au siège de la Caisse d'Epargne Ile-de-France, la banque francilienne a constitué une Direction commerciale exclusivement dédiée aux besoins du marché. Les Chargés d'Affaires ont pour mission de faire connaître l'offre de prêt collectif, de former, d'accompagner et de sensibiliser les syndics.La banque s'est ainsi donnée pour but d'accompagner tous ses clients vers la transition énergétique et l'inclusion sociale en Ile-de-France afin de de participer au verdissement et à la réhabilitation d'un parc vieillissant. Elle est d'ailleurs investie dans le financement, avec les collectivités locales, de copropriétés dites « fragiles ». Son ambition est d'obtenir l'adhésion d'un plus grand nombre de syndics à travers la digitalisation de l'ensemble des process de traitement des dossiers de financement des prêts collectifs de copropriété.« Le marché de la copropriété est complexe avec de réels besoins et attentes. Dans un contexte de crise énergétique, de forte demande avec des possibilités de financement restreintes, la Caisse d'Epargne Ile-de-France propose une offre qui répond en tout point aux besoins des copropriétés face aux enjeux de rénovation énergétique. Par le préfinancement des aides publiques versées à la réception des chantiers, nous jouons pleinement notre rôle de facilitateur de projets en donnant de la souplesse en amont aux copropriétés y compris celles dites fragiles. » explique Christophe BERFINI, Directeur des activités Syndics et Administrateurs de biens à la Caisse d'Epargne Ile-de-France.Une offre complète de financementL'offre à destination des copropriétés de la Caisse d'Epargne Ile-de-France s'articule autour de 3 produits phares et répond à des attentes bien spécifiques :Copro 100 : ce prêt est contracté au nom du syndicat des copropriétaires avec des prélèvements réalisés individuellement sur le compte de chaque copropriétaire. Il est consenti sans limite d'âge, sans questionnaire de santé, une garantie spécifique permettant de désolidariser les copropriétaires entre eux et de choisir la durée du prêt (comprise entre 3 à 20 ans). En cas de défaillance, c'est la banque francilienne qui met en place les actions de recouvrement.Aujourd'hui, seule la Caisse d'Epargne Ile-de-France propose un tel dispositif qui satisfait non seulement les syndics de copropriétés mais également l'ensemble des copropriétaires.Eco Prêt à taux zéro copropriété : l'obligation de travaux de rénovation pour les bâtiments particulièrement énergivores est désormais inscrite dans la Loi. Ce prêt à taux zéro bonifié par l'Etat sert à financer les travaux de rénovation énergétique des copropriétés. Il répond aux enjeux pour accompagner et accélérer la réduction de l'empreinte carbone des immeubles d'habitation et l'atteinte de la performance globale du bâti.Octroyé sous conditions, Il est prélevé directement sur le compte du syndicat de copropriétaires.Il présente toutefois un avantage certain pour les souscripteurs (propriétaires de lots à usage de résidence principale) : un prêt à taux 0% qui peut financer jusqu'à 50 000€/lot (sur une performance globale du bâti) pour une durée maximale de 20 ans.Il s'agit d'un véritable levier de financement de la rénovation énergétique.Préfinancements des subventions publiques : cette solution concerne les aides de type « Ma Prim' Renov », les dispositifs de l'ANAH ou des collectivités locales. Un préfinancement jusqu'à 100% des subventions collectives (et des subventions individuelles sous conditions) garantissant le bouclage financier spécifique d'un chantier de copropriété.[1] Selon l'Agence Nationale de l'Habitat (ANAH)[2] Evolution du logement, de l'aménagement et du numérique (Elan)[3] Diagnostic de performance énergétique (DPE)
Il y a 2 ans et 175 jours

24 nouveaux industriels et distributeurs s’engagent aux côtés des entreprises artisanales du bâtiment à préserver le niveau d’activité du BTP

Ce contexte, qui plonge les entreprises artisanales du bâtiment dans une situation d’imprévisibilité inédite, menace la croissance du secteur dans son ensemble. Pour préserver le niveau d’activité de la filière, la CAPEB avait lancé, en avril dernier, un appel à la solidarité économique aux acteurs de la filière. A l’époque, 8 industriels et distributeurs [1] avaient répondu présents. Aujourd’hui, 24 partenaires [2] les rejoignent pour s’engager aux côtés des entreprises artisanales du bâtiment et faire face ensemble à cette crise sans précédent.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Le marché ne pourra pas continuer à subir des hausses de coûts des matières premières telles que nous le vivons aujourd’hui et les prévisions indiquent que la situation ne va pas s’améliorer en 2023. Nous devons impérativement agir collectivement pour limiter au plus juste l’impact de la hausse du coût des matériaux. Nous nous félicitons aujourd’hui de la décision des acteurs de s’engager dans une démarche de solidarité économique au sein de la filière. Elle est pour nous essentielle si nous voulons parvenir à maintenir l’activité et accélérer la contribution du secteur à la transition énergétique. »Depuis plusieurs mois, la CAPEB ne cesse de faire part de son inquiétude quant à la hausse continue du prix des matériaux et son impact significatif sur l’activité des petites entreprises du bâtiment. Pour ce 3e trimestre 2022, les conséquences de ces hausses s’accentuent. La croissance de leur activité ralentit, passant de 3% à 2% en volume alors que le contexte de prix des matériaux demeure très dégradé, et que la crise énergétique pèse de plus en plus lourdement sur les entreprises artisanales qui font état de besoin en trésorerie important (15% des entreprises déclarent des besoins de trésorerie, pour un montant moyen de 22.000€) et d’une détérioration de leurs marges (solde d’opinion à -39 points, avec 42% des entreprises rapportant une baisse de leurs marges). Les difficultés que rencontrent les entreprises artisanales du bâtiment ont nécessairement des répercussions dommageables pour l’ensemble de la filière du bâtiment, car, rappelons-le, elles représentent 95% des entreprises de la branche.Ainsi, Frans Bonhomme, Knauf Insulation, Wurth, Wienerberger, rejoignent le rang des signataires de la déclaration commune, initiée en avril dernier.La CAPEB note, également, avec satisfaction, l’engagement renouvelé de Saint Gobain Distribution Bâtiment France et de ses sociétés associées (POINT.P, Cedeo et Brossette, La Plateforme du Bâtiment, PUM Plastiques, Asturienne, SFIC, Dispano, Décocéram, CDL Elec), ainsi que la confirmation de l’engagement du Groupe Herige et de ses trois sociétés (VM, Atlantem, Edycem), de Weber, d’Isover, de Placo, de Pladur, de l’ORCAB, sur les engagements ci-dessous :informer au préalable leur client des hausses de prixémettre des devis valables au moins un mois (hors produits à court)augmenter leur prix seulement le 1er de chaque moisPour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Autant d’engagements, pris dans le cadre d’une démarche inter-filière inédite, qui sont très encourageants afin que la filière dans son ensemble et les entreprises artisanales du bâtiment que je représente parviennent à sortir par le haut de la crise que nous traversons. Nous continuerons à porter cette voix dans d’autres hémicycles, tels que l’Assemblée nationale. »
Il y a 2 ans et 175 jours

Solaire, pompes à chaleur : l'UE veut simplifier et accélérer les autorisations

Dans le cadre de l'ambitieux plan climat européen, un projet législatif visant à renforcer le déploiement des énergies renouvelables avait déjà été présenté par la Commission en juillet 2021, et fait actuellement l'objet de négociations serrées entre les eurodéputés et les Etats membres.En attendant l'accord final sur ce texte et sa transposition dans les droits nationaux, Bruxelles propose donc des mesures provisoires applicables dès leur approbation par les Etats et sans consultation du Parlement européen, en vue de "remédier au +goulet d'étranglement+ des procédures d'autorisation qui entravent le déploiement accéléré des projets".L'objectif est de cibler "les technologies spécifiques et projets qui ont le plus grand potentiel de déploiement rapide et le moins d'impact sur l'environnement, pour contribuer à notre sécurité énergétique" à l'heure où l'UE cherche tous azimuts à réduire sa dépendance aux hydrocarbures russes.L'exécutif européen propose que les infrastructures d'énergies renouvelables soient "présumées d'intérêt public supérieur", permettant aux nouvelles procédures d'autorisation de bénéficier d'une "évaluation simplifiée" et des dérogations prévues dans les réglementations environnementales.Par ailleurs, afin d'accélérer le déploiement des pompes à chaleur, Bruxelles veut accélérer les procédures d'octroi de permis, qui ne pourront plus excéder trois mois. Les connexions au réseau seront automatiquement autorisées pour les pompes jusqu'à 12 kW.La Commission propose également de restreindre à un délai maximum d'un mois le processus d'autorisation pour l'installation de panneaux photovoltaïques sur des bâtiments ou structures existantes, et pour leur connexion au réseau. Ces installations solaires seraient exemptées d'évaluation d'impact environnemental. Et pour les petites installations, Bruxelles suggère même que l'approbation soit tacite, via la notion de "silence administratif positif".Enfin, pour toute augmentation de la puissance des infrastructures d'énergies renouvelables existantes (solaire, parcs éoliens, géothermie...), l'octroi du permis devra prendre au maximum six mois, en incluant les évaluations environnementales, lesquelles seraient restreintes.Dans ce cadre, la procédure d'autorisation pour des raccordements aux réseaux d'électricité de toutes les infrastructures d'énergies renouvelables sera limitée à un mois et drastiquement simplifiée, dans les cas où l'augmentation de la capacité totale ne dépasse pas 15%.Gonfler la puissance des sites existants "offre un potentiel important pour augmenter rapidement la production d'électricité à partir de toutes les sources renouvelables", selon la Commission.D'ici juillet 2023, Bruxelles pourra proposer de prolonger l'application de ces mesures d'urgence si elle le juge nécessaire, notamment "en fonction de l'évolution de la sécurité d'approvisionnement et des prix de l'énergie".Avec cette proposition, "d'une durée et d'une portée limitées", "nous pourrons débloquer une myriade de projets d'énergies renouvelables dès les douze prochains mois", a fait valoir la présidente de la Commission Ursula von der Leyen devant le Parlement européen."D'après l'Agence internationale de l'énergie (AIE), nous pourrions déjà remplacer 14 milliards de m3 de gaz l'an prochain (...) rien qu'en accélérant les procédures d'autorisation de ces projets", a-t-elle indiqué.Les capacités des énergies renouvelables dans l'UE devraient gonfler de plus de 50 GW en 2022, une année record, dont un accroissement de 40 GW pour les seules installations solaires photovoltaïques, principalement des panneaux sur toiture, selon la Commission. Mais le déploiement du solaire doit s'accélérer à 60 nouveaux GW/an pour atteindre les objectifs de renouvelables pour 2030, avertit-elle.
Il y a 2 ans et 175 jours

L'automne pourrait être plus doux que prévu pour l'économie française

L'économie française pourrait ainsi observer une "très légère hausse" de son PIB au quatrième trimestre et non une stagnation comme initialement prévu, a indiqué mercredi la Banque de France dans son enquête mensuelle de conjoncture.Cette prévision, non chiffrée, est "entourée d'une très forte incertitude notamment à cause du contexte international", a déclaré Olivier Garnier, directeur général des Statistiques, études et international, lors d'une présentation."A ce stade (...) on penche plutôt du côté d'un petit aléa positif par rapport à notre prévision initiale de zéro croissance au quatrième trimestre", a-t-il ajouté.Fin octobre, l'Insee avait annoncé de son côté tabler sur une croissance nulle au quatrième trimestre, après une faible progression du PIB (+0,2%) pendant l'été, que plusieurs économistes présentaient comme l'ultime sursaut de l'économie française.La prévision de l'Institut national de la statistique pour l'ensemble de 2022 (+2,6%) rejoint toutefois celle de la Banque de France.Le gouvernement compte lui sur une croissance annuelle de 2,7% et met en exergue le faible écart entre ces différentes prévisions, compte tenu des incertitudes.Les trois "R"Si la Banque de France ne mentionne pas explicitement la guerre en Ukraine, elle note cependant que le contexte international et notamment la situation géopolitique font peser de nombreuses incertitudes sur la croissance, tout comme l'impact de la météo sur les approvisionnements en énergie. Sur le long terme, elle anticipe un cycle économique qui se résume en trois "R" : résilience, ralentissement et reprise en 2024.L'enquête mensuelle de conjoncture menée auprès des entreprises montre que ces dernières restent relativement confiantes et que la phase de résilience se prolonge.Dans le détail, l'activité dans les services marchands et l'industrie a progressé en octobre et stagné dans le bâtiment. Les entreprises s'attendent à une tendance similaire en novembre.En utilisant des données d'autres secteurs, la Banque de France estime que le PIB d'octobre sera en léger repli par rapport à septembre, notamment en raison d'une baisse dans l'énergie, le commerce et les transports, mais elle anticipe une reprise en novembre.L'enquête de l'institution, qui a interrogé environ 8.500 entreprises entre fin octobre et début novembre, signale deux points d'amélioration, les difficultés d'approvisionnement et le rythme de la hausse des prix, qui restent tous deux à des niveaux élevés mais n'augmentent pas.Les carnets de commande des entreprises restent "bien garnis", mais les difficultés de recrutement, si elles "n'augmentent plus", restent elles aussi importantes.L'angoisse de l'énergieLa Banque de France alerte sur les difficultés de trésorerie, notamment des entreprises industrielles, "avec une dégradation qui se confirme".Olivier Garnier a toutefois nuancé en disant ne pas constater de difficultés particulières sur les remboursements des prêts garantis par l'Etat accordés aux entreprises pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire.L'institution a également commencé à interroger les entreprises à propos de l'impact de la flambée des prix de l'énergie sur leur activité et leurs marges.S'il a été limité en octobre, avec un quart des entreprises qui ont observé un impact sur leur activité (et seulement 7% un fort impact), l'inquiétude est plus importante pour les trois prochains mois.Plus d'un tiers des entreprises des trois secteurs confondus (industrie, services et bâtiment) se disent inquiètes pour leur activité au cours du prochain trimestre et cette proportion monte à plus de 60% dans l'industrie et le bâtiment quand il s'agit de leurs marges.L'inquiétude varie selon la quantité d'énergie nécessaire au processus de production, précise la Banque de France, et la période "reste difficile" pour les entreprises.
Il y a 2 ans et 175 jours

Une filiale de Vinci mise en examen par la justice française dans le cadre de ses chantiers au Qatar

Vinci Constructions Grands Projets (VCGP) a été mise en examen par un juge d'instruction de Nanterre (Hauts-de-Seine) des chefs de "soumission à des conditions de travail ou d'hébergement incompatibles avec la dignité", "obtention de la fourniture d'une personne en situation de vulnérabilité ou de dépendance de services, avec une rétribution sans rapport" et "réduction en servitude", a indiqué le parquet de Nanterre, sollicité par l'AFP.C'est "un signal fort de l'institution judiciaire" car "ce n'est pas rien, en France, de s'attaquer à une entreprise du CAC40", a réagi Sandra Cossart, la directrice de l'ONG Sherpa qui avait déposé plainte avec constitution de partie civile. Mais "ce n'est pas une victoire, car ce n'est qu'une mise en examen, l'enquête continue", a-t-elle ajouté.Le dossier remonte à 2015, et une première plainte avait été classée sans suite en 2018. Mais des plaintes avec constitution de partie civile émanant des associations Sherpa et Comité contre l'esclavage moderne (CCEM), ainsi que d'ex-employés indiens et népalais de ces chantiers, ont entraîné l'ouverture d'une enquête par un juge d'instruction en novembre 2019.Une perquisition au siège du groupe Vinci à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) avait eu lieu en décembre 2020.Trois chantiers sont décriés par les plaignants: celui du "métro léger" ralliant Doha à Lusail, ville nouvelle qui accueillera la finale de la Coupe du monde de football ; celui des parkings souterrains de Lusail ; ainsi que ceux du chantier de l'hôtel de luxe Sheraton, au coeur de Doha."Historique"Le représentant du groupe, lors de sa convocation devant le juge d'instruction, s'est "borné à exprimer une protestation portant sur l'insuffisance du délai consenti aux avocats pour élaborer les réponses utiles et le choix intempestif de la date à quelques jours de l'ouverture de la Coupe du monde de football", a déclaré Me Versini-Campinchi à l'AFP.VCGP "va immédiatement former un appel tendant à voir prononcer par la Chambre de l'instruction de Versailles la nullité de cette mise en examen", a averti l'avocat, en raison notamment d'une infraction visée qui n'existait pas dans le Code pénal au moment des faits reprochés. Le magistrat a cependant "réduit la période de prévention" de cette infraction pour cette raison, a expliqué l'avocat.Selon les témoignages recueillis à l'époque par l'ONG Sherpa, les employés immigrés de Vinci sur certains chantiers ont dit avoir travaillé, passeport confisqué, entre 66 et 77 heures par semaine. Et ils auraient été entassés dans des chambres exiguës aux sanitaires insuffisants, percevant des rémunérations sans rapport avec le travail fourni, menacés de licenciement ou de renvoi dans leur pays en cas de revendications."J'ai commencé à vomir (...) à cause du gaz, de la fumée, du pétrole", a témoigné un plombier, affirmant avoir travaillé jusqu'à 30 mètres de profondeur sans masque à oxygène.Un audit réalisé en janvier 2019 par plusieurs organisations syndicales (CGT, CFDT et CFE-CGC) au sein des activités qataries de Vinci a néanmoins conclu à l'existence de bonnes pratiques sur place en matière d'emploi. La directrice de l'ONG Sherpa estime cependant que s'il y a eu des "améliorations volontaires (...) ça ne dédouane pas l'entreprise des actions répréhensibles qui auraient été commises entre 2011 et 2014"."Cette mise en examen est historique et un pas de plus vers la lutte contre l'impunité et la responsabilisation des multinationales", s'est réjouie de son côté l'avocate de Sherpa, Ingrid Metton."Aucun des projets" attribués à Qatari Diar Vinci Construction (QDVC) "n'est lié" à la Coupe du Monde au Qatar et ils ont été "attribués (...) avant que l'organisation de cette compétition ait été attribuée" (en 2010) à ce riche émirat du Golfe, affirme de son côté Vinci. Il rappelle que les projets ont porté "à l'essentiel sur des infrastructures de transport".
Il y a 2 ans et 176 jours

Cheminées Poujoulat surfe aux côtés d’Hina Conradi

Fidèle à son engagement d'accompagner la performance des jeunes sportifs, pour les aider à atteindre leurs objectifs, Cheminées Poujoulat est heureux de démarrer une nouvelle histoire aux côtés de Hina Conradi, l'une des figures montantes de la nouvelle génération de surfeuses, dans son ambitieux projet sportif. L'ascension fulgurante d'Hina !Hina voit le jour en 2004 sur l'Ile de La Réunion et démarre le surf à 4 ans. À l'âge de 9 ans, en raison de la crise requin, elle rejoint la métropole, d'abord du côté des plages landaises à Capbreton, puis à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, en Vendée, où elle intègre le club emblématique « Le Surfing ». En 2017, elle est sélectionnée en équipe de France junior et en 2018 elle est admise au Pôle France à Biarritz.Depuis, la jeune championne a participé à de nombreuses compétitions et enchaîne les succès. En 2019, elle remporte les Championnats de France Cadette. Plus récemment, en avril 2022, elle signe un doublé lors de la Maider Arostéguy à Biarritz et décroche une 3e place aux Championnats du Monde Junior à El Salvador en juin 2022 !Et après ? Hina a choisi de mettre ses études entre parenthèses, le temps d'une année, pour se consacrer au surf à 100 %, avec un objectif rêvé : celui d'une sélection pour les JO 2024 de Paris et ceux de 2028 à Los Angeles.« Ce qui me plaît dans le surf, c'est que c'est un sport extrême qui se pratique en milieu naturel, sans aucune maîtrise des éléments. Le surf me fait me sentir libre ! », partage Hina Conradi.Avec Poujoulat, des valeurs partagéesLa connexion entre Cheminées Poujoulat et Hina Conradi s'est faite immédiatement et tout naturellement. « Lorsque nous avons rencontré Hina Conradi, nous avons été séduits par sa bonne énergie et ses valeurs. C'est une jeune sportive en pleine ascension, ambitieuse, avec des objectifs que nous avions envie de soutenir. L'accompagnement de jeunes sportifs est une marque de fabrique chez nous », précise Gwendal Danguy Des Déserts, Responsable Communication et Marque chez Cheminées Poujoulat.« Quand une marque comme Cheminées Poujoulat s'intéresse à vous, c'est forcément positif ! J'ai tout de suite été mise en confiance, avec le sentiment qu'ils avaient vraiment envie de m'aider à atteindre mes objectifs », raconte Hina Conradi.« L'intégration d'Hina Conradi symbolise chez Cheminées Poujoulat l'arrivée d'une nouvelle vague de sportifs. Dans le Groupe Poujoulat, nous défendons depuis 2020 un projet d'entreprise baptisé Relations Positives. Cela va se traduire en actes dans notre programme de sponsoring avec une attention particulière portée sur la diversité, l'inclusion, et bien sûr le respect de notre environnement. La pratique du surf requiert cette sensibilité à la nature », rappelle Gwendal Danguy Des Déserts.Cheminées Poujoulat et le sport, une longue histoireC'est une histoire qui a démarré au début des années 2000, et dans laquelle ont embarqué de nombreuses et nombreux sportifs dont Bernard Stamm et Robin Folin en voile, Baptiste Masotti en squash, Laura Phily en ski nautique, et bien-sûr de nombreux clubs comme le Niort Rugby Club, les Chamois Niortais FC, ou encore le Volley-Ball Pexinois Niort.« Aider les jeunes athlètes, c'est une constante chez Cheminées Poujoulat. Et une politique que l'on retrouve aussi en interne, puisque l'on accueille chez nous beaucoup d'alternants, de stagiaires et de jeunes que nous formons. L'envie de transmettre nos savoir-faire aux jeunes générations, c'est aussi dans notre ADN », explique Gwendal Danguy Des Déserts
Il y a 2 ans et 176 jours

La mairie de Paris rachète une friche pour en faire une "forêt urbaine"

Cette parcelle située dans le XXe arrondissement, entre les portes de Vincennes et de Montreuil, s'étale le long de la Petite Ceinture, un axe ferroviaire du XIXe siècle encerclant Paris et désaffecté depuis 1934.La mairie veut en faire une "réserve de biodiversité" et un "exemple de l'urbanisme climatique" via la "création d'une +forêt urbaine+", a souligné Emmanuel Grégoire, adjoint (PS) à l'urbanisme de la maire Anne Hidalgo, lors d'une visite sur place.Concrètement, la mairie dit vouloir y planter 2.000 arbres, tout en préservant ceux déjà présents, et relier ce nouvel axe vert à un parc déjà existant afin de créer un "parc arboré de 3,5 hectares", a précisé l'adjoint aux espaces verts Christophe Najdovski.Le budget s'élève à 11,5 millions d'euros pour l'acquisition du site et 4,5 millions d'euros pour l'aménagement, a-t-il précisé. La Métropole du Grand Paris contribuera à hauteur de 500.000 euros.La mairie prévoit d'ouvrir ce tronçon au public au printemps 2024, quelques mois avant les Jeux olympiques.Selon M. Najdovski, ce projet ne nuit en rien à la réversibilité de la Petite Ceinture, dont la mairie a ouvert 12 km de tronçons à la promenade, soit 25 hectares, conformément à un accord avec la SNCF, toujours propriétaire de l'infrastructure."On n'enlève pas les rails. Si un jour, dans 70 ans, il faut refaire repasser des trains, ça reste possible", a affirmé l'adjoint aux espaces verts. En juin, les élus communistes, alliés d'Anne Hidalgo, avaient proposé la relance de l'exploitation de la Petite Ceinture sous une nouvelle forme, avec des projets de loisirs (vélorail, draisines, wagons restaurants...) et du matériel "non bruyant".La création de "forêts urbaines" dans la capitale est une promesse d'Anne Hidalgo avant sa réélection en 2020. Mais depuis, aucun des sites prestigieux (Hôtel de Ville, Opéra Garnier, gare de Lyon, berges de Seine) alors évoqués n'a vu de projet aboutir, et le seul chantier lancé est celui de la place de la Catalogne (XIVe).Depuis le printemps 2022, Anne Hidalgo a dû de surcroît reculer sur son projet de réaménagement des abords de la Tour Eiffel, face à la mobilisation d'associations de défense de l'environnement qui y dénonçaient l'abattage prévu d'arbres.
Il y a 2 ans et 176 jours

Valdelia propose un modèle de filière REP répondant à l’urgence environnementale

L'éco-organisme considère la mise en place de cette filière comme une réponse concrète à l'urgence environnementale et propose un modèle à ses adhérents allant au-delà d'une simple obligation règlementaire à remplir. Dans une perspective résolument tournée vers l'économie circulaire, l'écoorganisme appelle les acteurs du bâtiment à le rejoindre pour donner à la filière les ambitions nécessaires qu'elle mérite. Arnaud Humbert-Droz, président exécutif de Valdelia développe pour nous la proposition de valeur de la structure qu'il dirige.Voir au-delà d'une simple obligation règlementaireLa loi AGEC (anti-gaspillage pour une économie circulaire) a tracé un chemin. L'urgence économique, sociale et écologique impose de proposer un modèle au plus près des problématiques et attentes des acteurs du bâtiment, avec l'engagement constant des pouvoirs publics et des metteurs sur le marché qui se rallieront à Valdelia. L'éco-organisme réaffirme sa volonté de rassembler ses adhérents autour d'un projet commun orienté vers l'économie circulaire et permettant de développer leurs activités au-delà de leurs simples obligations réglementaires. Arnaud Humbert-Droz précise qu' « il est nécessaire de donner et garantir à la filière REP PMCB les moyens qu'elle mérite. Celle-ci est un levier de transformation, une solution réelle pour répondre à l'urgence environnementale. Les metteurs sur le marché qui nous rejoindront ne doivent pas uniquement voir l'argument du prix le plus bas (via le montant du barème d'éco-contribution). Ils doivent comprendre qu'un barème juste est créateur de valeur pour eux et qu'il est pensé pour maîtriser les coûts de collecte, de réemploi, de recyclage et de valorisation des PMCB. Nous déroulons depuis plusieurs mois une stratégie cohérente avec les ambitions portées par la filière. Le modèle de Valdelia permet ainsi de rassembler les metteurs sur le marché autour d'une solution agile, économiquement optimisée, et techniquement robuste ; et finalement de leur proposer un modèle de filière à haute qualité environnementale. J'irais même plus loin en ajoutant que le succès de cette nouvelle filière repose en grande partie sur la motivation des metteurs sur le marché à réellement s'investir dans l'économie circulaire pour servir la cause du développement durable. Enfin, il est important de le rappeler, adhérer à une filière collective reste un choix et un engagement individuel qui doit se faire en pleine conscience, car l'éco-organisme que les metteurs sur le marché choisiront les accompagnera dans les années à venir pour inscrire durablement leurs activités dans une démarche d'économie circulaire. C'est ce que nous appelons de nos voeux ».Un démarrage opérationnel dès 2023Le barème d'éco-contribution qualifié avec soin par les équipes Valdelia, est le résultat de dix années d'expérience dans la gestion des déchets issus des produits en fin de vie, grâce à un service éprouvé avec les différentes parties prenantes de la filière. Il rend également possible le déploiement opérationnel la filière dès le 1er janvier 2023, sans attendre 2024, avec un maillage de près de 300 points de reprise qui compléteront les dispositifs proposés par les collectivités (SPGD) dans un premier temps ; puis avec la prise en charge à 100% des coûts liés à la collecte des déchets du bâtiment directement sur chantier dès 2023, sous condition que ces déchets soient triés en 7 flux. Arnaud Humbert-Droz ajoute : « Permettre aux metteurs sur le marché de se mettre en conformité avec leurs obligations réglementaires de façon simple et rapide constitue bien entendu un premier niveau de service attendu. Faire en sorte de pouvoir faire démarrer la filière en 2023 aussi. Et dernier élément, mais non des moindres, l'accompagnement personnalisé (en économie circulaire, éco-conception, R&D, …) de Valdelia dans la mise en place des projets environnementaux de ses adhérents représente un troisième niveau de service que nous souhaitons développer dès maintenant ».Un modèle différenciantPour accompagner le démarrage de la filière, le Gouvernement a annoncé une période de tolérance jusqu'au 30 avril 2023 pour la mise en conformité des petites entreprises concernées par la REP et une démarche de sensibilisation pédagogique à cette nouvelle obligation. Dans la continuité de cette mesure et dans un souci d'équité auprès de tous les metteurs sur le marché, Valdelia propose un modèle différenciant s'appuyant sur :Une facturation de l'éco-contribution à leurs clients à partir au 1er mai 2023.Un impact financier minimum sur leurs trésoreries : pas d'avance à verser à l'éco-organisme, les éco-contributions seront calculées et facturées par Valdelia uniquement sur la base de leurs déclarations mensuelles de mises en marché une fois que celles-ci auront été facturées à leurs clients.Une éco-modulation en fonction de leurs avancements en Recherche & Développement sur la recyclabilité de leurs produits, notamment lorsqu'ils consomment déjà des matières issues du recyclage.Afin de répondre aux interrogations des fabricants, distributeurs Valdelia lance sur le mois de novembre une troisième tournée nationale. Celle-ci aura pour objectif de répondre concrètement à leurs questions et détailler l'offre de services de l'éco-organisme, dans les villes de Nantes, Toulouse, Paris, Nancy et Lyon.
Il y a 2 ans et 176 jours

Abloy Beat, une clé 100% digitale pour la sécurité des infrastructures critiques

Cette clé s’applique sur tous types d’accès et s’adapte à tous les environnements, même les plus atypiques. Ainsi, BEAT contrôle à distance et en temps réel des zones inaccessibles jusqu’à présent telles que des portes, des trappes, des armoires ou encore des grilles, etc.Les organisations ont un besoin croissant de sécuriser leurs accès avec une solution digitale, sans clé physique, mais toujours hautement sécurisée. Que ce soit pour compléter leur installation existante ou pour avoir une solution autonome, ce besoin se fait particulièrement sentir dans les zones reculées ou dans les cas où l’utilisation d’une clé physique comporte un risque de corruption ou un danger pour l’utilisateur.ABLOY BEAT, une nouvelle dimension de haute sécurité digitaleDédiée au secteur de l’eau, de l’énergie, des télécommunications, du transport ou encore de la logistique, cette offre, unique sur le marché, répond aux besoins directs des différentes infrastructures critiques. BEAT apporte une solution pour renforcer la sécurité des sites sensibles en multipliant le nombre de points de contrôle des accès atypiques (portes, trappes, armoires, grilles, etc).La clé digitale utilisée pour toute la gamme de produits BEAT permet de piloter l’ensemble des éléments de verrouillage à distance et en temps réel via un smartphone et les identifiants Seos®. Ainsi, un administrateur peut déverrouiller de chez lui et à n’importe quel moment une installation pour permettre à un utilisateur d’accéder sur un site.La technologie Seos® garantit une sécurité optimale sur l’ensemble des infrastructures critiques et permet à la clé digitale d’être protégée par une technologie d’identification de premier rang. Fournie par HID Global, une société du groupe ASSA ABLOY, l’application Seos® assure une sécurité par deux clés de cryptage (privée et publique - PKI), offre une communication sécurisée de bout en bout et une approche IoT moderne permettant des fonctionnalités poussées d’analyse et de surveillance à distance.Grâce à l’interface CIPE Manager, les clés, serrures et droits d’accès peuvent être gérer de n’importe où et à tout moment. Ce superviseur assure une gestion décentralisée des différents points d’accès sur les sites distants. ABLOY BEAT peut être géré avec CIPE Manager ou par un système tiers, à l’aide d’intégration via API ou SDK.ABLOY BEAT, une solution unique de contrôle d’accès basée sur la technologie Bluetooth Low EnergyLa communication basée sur la technologie Bluetooth Low Energy (BLE) offre aux infrastructures critiques la possibilité de piloter à distance l’ensemble de leurs dispositifs de verrouillage. De par le développement de l’offre de produit ABLOY BEAT et l’intégration d’un gateway dans la solution, BEAT permet de piloter depuis n’importe où et n’importe quand l’ensemble des produits d’une infrastructure critique.“Notre innovation apporte également une maîtrise complète des sites pour suivre en temps réel l’état des produits de verrouillage. De ce fait, l’administrateur peut savoir si les portes sont bien verrouillées et être alerté de la moindre activité suspecte. Le gateway, disponible dans notre offre de produits, est autonome en énergie et en communication, ce qui en fait un allié de taille pour les infrastructures critiques.” indique Dominique JARDIN, Directeur d’activité Critical Infrastructure France chez ASSA ABLOY Global Solutions.ABLOY BEAT, une offre de produits digitales en constante progressionL’offre de produits digitale d’ASSA ABLOY a été imaginée pour répondre aux besoins futurs en offrant des solutions de sécurité et de contrôle d’accès de haut niveau pour répondre aux exigences les plus strictes en matière de protection des infrastructures critiques. Ainsi, pour que les utilisateurs puissent bénéficier d’une expérience 100% digitale, ASSA ABLOY a récemment fait évoluer son offre BEAT et propose, désormais, une gamme de solutions intégrant un cadenas, un contrôleur, un cylindre, une poignée rotative, un tube de dépôt de clé et un gateway.
Il y a 2 ans et 176 jours

Feu vert pour la nomination de Castex à la RATP, retour aux fondamentaux

Entendu mardi soir par la commission de l'aménagement du territoire du Sénat puis mercredi matin par celle du développement durable de l'Assemblée, M. Castex a recueilli 52 voix des parlementaires contre 27. Sa nomination au poste de PDG de la Régie doit maintenant être confirmée en Conseil des ministres."Ma priorité des priorités, c'est le coeur de métier, et le cœur de métier, c'est répondre aux attentes des usagers" en Ile-de-France où la RATP a actuellement du mal à faire circuler correctement ses bus et ses métros, a-t-il déclaré.La première difficulté, "l'ugence absolue", "c'est celle de la continuité et de la qualité du service", a-t-il reconnu. La faute à une pénurie de conducteurs due à des difficultés de recrutement et à un fort absentéisme. Il se donne trois semaines pour établir un "diagnostic partagé" et "trouver des outils supplémentaires" pour rétablir la situation, avec un "enjeu de qualité de vie au travail".M. Castex entend en particulier accroître la présence humaine au contact des voyageurs, et "humaniser au maximum (le) service".Concernant les salaires, il entend anticiper l'ouverture des négociations annuelles obligatoires (NAO) avec les syndicats dès sa prise de fonction. Les agents ont déjà bénéficié d'une hausse moyenne de 5,2% des rémunérations cette année, a-t-il remarqué à la veille d'une grève qui s'annonce très suivie.Plus généralement, les priorités du prochain patron de la RATP seront la ponctualité, la régularité, la propreté, la sécurité, la lutte contre la fraude, la qualité de l'information donnée aux voyageurs et la modernisation de la billettique.Le credo de l'ancien Premier ministre sera "écoute, concertation, proximité", a-t-il ajouté.Parler à Christophe BéchuJean Castex compte en particulier faire "un état des lieux très précis de ce qui marche, de ce qui ne marche pas" avec Ile-de-France Mobilités (IDFM), l'autorité régionale des transports présidée par Valérie Pécresse.Parmi les "difficultés" qui attendent le futur PDG de la RATP, proposé par Emmanuel Macron, M. Castex a aussi cité l'envolée de la facture d'électricité, qui devrait passer de 210 millions d'euros l'an dernier à environ 265 millions cette année et atteindre entre 480 et 550 millions l'an prochain."Il va falloir voir (...) quelles solutions peuvent être trouvées avec IDFM et avec l'Etat", a-t-il noté.A ce propos, M. Castex a précisé qu'il parlerait de concurrence au gouvernement avec le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, puisque la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique lui a interdit d'aborder cette question particulière avec des ministres qui étaient dans son gouvernement -- ce qui n'était pas le cas de M. Béchu.Quant à l'important développement des filiales de la RATP, hors d'Ile-de-France et dans de nouveaux secteurs, ces dernières années, M. Castex est moins enthousiaste."La diversification des activités est importante, elle fait sens, mais en aucune manière elle ne doit nous détourner de notre mission première et fondamentale", a-t-il remarqué.En clair: la priorité est désormais de faire fonctionner la RATP en Ile-de-France, et la Régie devrait "recentrer" son action hors de son domaine historique, par exemple en se concentrant sur les métros automatiques, selon lui.Jean Castex, qui est depuis le 18 août président de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afit), souhaite "se rendre utile pour la Nation"."Je ne cherche pas à être recasé. (...) Quand on veut recaser des amis c'est plutôt dans des sinécures. Je ne suis pas certain que ce soit le cas", a-t-il lancé, rappelant qu'il est passionné de transports et qu'il avait été en 2019 candidat pour diriger la SNCF. "Les défis ne manquent pas et ça me motive beaucoup."Et s'il ne veut plus faire de politique, M. Castex a insisté sur la nécessité d'investir dans les transports publics.
Il y a 2 ans et 176 jours

Députés et sénateurs trouvent un compromis sur le projet de loi assurance-chômage

Le compromis trouvé mercredi en commission mixte paritaire devra être encore voté dans les deux chambres, le 15 novembre à l'Assemblée et le 17 au Sénat, pour être définitivement adopté.Ce texte permet au gouvernement de décider jusqu'à la fin 2023 des règles d'indemnisation de l'assurance chômage par décret en lieu et place des partenaires sociaux.Dans un premier temps, il prolonge les règles actuelles de l'assurance chômage, issues d'une réforme contestée du premier quinquennat Macron et qui sont arrivées à échéance le 1er novembre. Un décret a été pris en ce sens par anticipation fin octobre.Le projet de loi enclenche aussi la possibilité, par décret, de moduler certaines règles d'assurance chômage (comme la durée d'indemnisation ou les conditions d'ouverture de droit) en fonction de la situation du marché du travail, promesse de campagne d'Emmanuel Macron.Bien que les syndicats y soient unanimement opposés, une concertation est en cours avec les partenaires sociaux jusque fin novembre, le gouvernement souhaitant faire appliquer cette modulation début 2023."L'accord trouvé par les députés et les sénateurs est une bonne nouvelle pour notre objectif de plein emploi. Nous poursuivons les concertations avec les partenaires sociaux pour de nouvelles règles d'assurance chômage plus adaptées à la conjoncture", s'est félicité sur Twitter le ministre du Travail Olivier Dussopt.Pour arriver à cet accord, la majorité a dû accepter un durcissement du texte des sénateurs LR auquel le ministre était initialement opposé.Désormais, deux refus en un an d'un CDI après un CDD ou un contrat d'intérim sur le même poste, le même lieu avec la même rémunération entraîneront la perte de l'indemnisation chômage. Ce sera à l'employeur d'en informer Pôle emploi."Risque d'usine à gaz""Le gouvernement n'en voulait pas, mais nous n'avons pas plié", a déclaré à l'AFP la rapporteure du texte au Sénat Frédérique Puissat (LR).Dans une récente interview à Ouest France, Olivier Dussopt y voyait pourtant des "risques"."Le premier est d'inciter des demandeurs d'emploi à ne pas accepter des contrats courts ou des missions d'intérim de peur finalement d'être enfermés dans un emploi qu'ils auraient pris pour des raisons alimentaires (...) La deuxième raison est qu'un salarié qui est allé au bout de l'engagement contractuel qu'il a signé, n'a pas à être sanctionné", avait-il jugé.Le rapporteur à l'Assemblée Marc Ferracci (Renaissance) a souligné avoir "accepté la mesure dans un souci de compromis", mais pense qu'il y a un risque "d'usine à gaz"."Est-ce que les employeurs vont s'engager dans la démarche (pour pointer les refus de CDI, ndlr)?", s'est interrogé le député, qui a "un gros doute sur la faisabilité".En outre, les agents du contrôle à Pôle emploi devront vérifier si le CDI refusé rentre dans les "offres raisonnables d'emploi" définies par le demandeur d'emploi avec son conseiller (zone géographique de recherche, salaire et temps de travail attendu, etc...). En cas de deux refus d'offres raisonnables, l'allocation peut déjà être supprimée."Mais cette règle n'est pas appliquée", souligne Eric Chevée de la CPME (petites et moyennes entreprises), sceptique "sur l'appropriation de ce nouveau dispositif par Pôle emploi".Côté syndical, la CGT est "totalement opposée à cette sanction". "Même Dussopt avait dit que cela remet en cause la liberté d'accepter un contrat ou non", a réagi auprès de l'AFP le négociateur du syndicat Denis Gravouil. "On n'arrive pas à juguler le fait que des entreprises enchaînent les CDD, il ne peut pas y avoir deux poids deux mesures", a renchéri son homologue de la CFE-CGC Jean-François Foucard pour qui cette mesure "est de la communication".
Il y a 2 ans et 176 jours

Retraites : une ouverture se dessine sur la pénibilité

Après quatre semaines de discussions sur "l'usure professionnelle" et l'emploi des seniors, les partenaires sociaux "convergent sur certaines évolutions proposées par le gouvernement", indique ainsi le ministère du Travail dans un "relevé de discussions" envoyés mardi soir aux 11 organisations reçues dans le cadre de cette concertation.C'est notamment le cas du "déplafonnement" du C2P. Actuellement, les salariés exposés à certains risques (travail de nuit, bruit, températures extrêmes...) accumulent des points - 100 au maximum - qui sont le plus souvent utilisés pour partir en retraite plus tôt - deux ans maximum.Un consensus se dégage donc pour relever ce quota de points, mais aussi pour une "meilleure valorisation de la poly-exposition" (plusieurs risques simultanés), ou encore pour financer via le C2P "une reconversion après une certaine période d'exposition".La porte s'est même entrouverte à un retour de trois facteurs de risques supprimés il y a cinq ans (port de charges lourdes, postures pénibles, vibrations mécaniques).Mais ce revirement revendiqué par les organisations de salariés, CFDT en tête, ne se ferait pas sur la base de critères communs à tous les travailleurs, en raison de "la difficulté de réaliser un suivi individuel", explique le ministère.L'idée serait plutôt "d'identifier des métiers, tâches ou situations de travail susceptibles d'être exposées" et de renvoyer ce travail aux différentes branches professionnelles, qui "semblent avoir un rôle déterminant et pourraient constituer le bon niveau pour la réflexion".D'autres points d'accord ont émergé de ce premier round de concertation, en particulier sur le maintien du dispositif "carrières longues", qui permet un départ à 60, voire 58 ans pour ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans. "Le principe d'accorder un avantage" à ceux qui ont débuté jeunes et cotisé assez longtemps "est partagé", assure le ministère.Même assentiment général en faveur du cumul emploi-retraite, de la retraite progressive ou encore de "l'accès des seniors à la formation professionnelle". La piste d'un "index seniors" pour lutter contre les discriminations liées à l'âge, avancée par le gouvernement, a en revanche "suscité des questions et des réserves".Ce bilan d'étape a également été présenté aux représentants des groupes parlementaires, reçus mercredi par le ministre Olivier Dussopt - à l'exception des députés et sénateurs LR, qui n'ont pas répondu à l'invitation.Les discussions avec les partenaires sociaux se poursuivront sur le thème "équité et justice sociale" à partir de la semaine prochaine. Un intitulé qui recouvre notamment les sujets des petites pensions, de l'égalité femmes-hommes et des régimes spéciaux. La CGT, qui avait boycotté le premier cycle – en raison des réquisitions dans les raffineries - y fera son retour à la table des négociations.
Il y a 2 ans et 176 jours

La laine à souffler Jet Rock 2 de chez Rockwool - L'avis d'un artisan Point.P

La laine de roche à souffler Jetrock 2 de Rockwool est destinée à l'isolation thermo-acoustique de combles perdus par soufflage mécanisé. Sa conductivité thermique est de 0,044 W/m.K. Elle présente l'un des meilleurs lambda du marché !
Il y a 2 ans et 176 jours

Les énergies renouvelables vont apporter 31 milliards d'euros à l'Etat en 2022 et 2023

Le gendarme de l'énergie, qui en juillet estimait ce montant à 8,6 milliards d'euros, a revu ses prévisions à la hausse, à la faveur de la montée des prix de marchés de l'électricité. "La CRE prévoit, dans les conditions actuelles de prix de gros, que toutes les filières d'énergies renouvelables en métropole continentale représenteront des recettes pour le budget de l'Etat", note-t-elle.Dans cet ensemble, l'éolien apporte l'essentiel des recettes, à hauteur de 21,7 milliards d'euros, la filière photovoltaïque pour 3,5 milliards,la filière hydraulique pour 1,7 milliard, et le biométhane injecté dans les réseaux de gaz pour 0,9 milliard.La France doit cette situation favorable à l'existence depuis 2003 d'un mécanisme de soutien aux renouvelables particulier: l'Etat garantit un certain niveau de prix d'achat de l'électricité aux opérateurs d'énergies renouvelables, qui en revanche reversent la différence quand les prix du marché dépassent ce prix garanti - ce qui est le cas aujourd'hui.A ce rythme, le secteur des énergies renouvelables devrait ainsi avoir remboursé prochainement tout ce qu'il a reçu depuis vingt ans. Ces recettes pour le budget de l'Etat contribueront à financer les boucliers tarifaires et amortisseurs destinés à protéger consommateurs et entreprises de la flambée des prix de l'énergie, rappelle la CRE.Mais alors que le contexte des prix de marchés est plus favorable aux producteurs, la CRE alerte aussi mardi sur les résiliations anticipées de ces contrats de soutien par certains producteurs d'EnR: en juillet, ces demandes de résiliation concernaient une puissance installée cumulée de 1,3 gigawatt (GW) ; à fin septembre, ce volume dépassait 3,7 GW.Ces annulations entraîneront une perte cumulée de 6 à 7 milliards d'euros pour l'Etat sur 2022 et 2023, estime à ce stade la CRE."Ces installations n'ont pu être développées que grâce au soutien financier de l'Etat dont elles ont bénéficié sur des durées généralement supérieures à 10 ans. Il est tout à fait anormal que les producteurs concernés sortent des contrats garantis par l'Etat à quelques années de leur échéance pour profiter des prix de gros élevés", ajoute la commission, qui recommande de renforcer la taxation des rentes infra-marginales prévues par l'UE pour ces installations.
Il y a 2 ans et 176 jours

Tout savoir sur la RE2020 dans le mini-magazine dédié, réalisé par REHAU

En tant qu'industriel, Rehau a voulu donner aux architectes et bureaux d'études des réponses concrètes pour relever les défis de la RE2020. Objectifs, vision d'architecte, menuiseries... Téléchargez cet outil pratique dès maintenant !Découvrez en plus sur l'article de blog de RehauTélécharger le mini-magRetrouvez dans ce mini-mag un condensé d’informations clés : Le rappel des défis et enjeux de la RE2020 ; Les solutions et l’engagement de REHAU pour des menuiseries toujours plus éco-efficientes ; L’avis de T. Boutin, architecte, sur les premiers mois d’application de la règlementation.
Il y a 2 ans et 176 jours

Les artisans du bâtiment portés par la rénovation dans un contexte de plus en plus tendu

Au troisième trimestre, l'activité a progressé de 2% par rapport à la même période de 2021, selon les estimations de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb).Un ralentissement par rapport aux 3% du deuxième trimestre et aux 3,5% du premier, qui alimente des incertitudes de la Capeb pour la seconde moitié de l'année 2023."Il y a un effet de cycle de toutes façons, qui après la Covid se traduit par un ralentissement, puisque post-Covid, en 2021, on a eu un rattrapage très important, donc cet effet-là s'est un peu aplani et on est revenu à une situation normale", a développé en conférence de presse Alain Chouguiat, directeur des affaires économiques de la Capeb.Comme depuis la mi-2021, c'est l'entretien-rénovation qui croît plus rapidement que l'activité dans la construction neuve (2% contre 1,5%), à l'inverse de la tendance qui prévalait avant la pandémie.Les travaux de rénovation énergétique, encouragés par l'Etat à travers des aides comme MaPrimeRénov' et un calendrier contraignant pour les propriétaires-bailleurs, ont particulièrement progressé, de 4% sur un an.En vertu de la loi Climat et résilience, les logements les plus énergivores vont être progressivement interdits à la location à partir de 2023. L'objectif est d'accélérer la rénovation énergétique des bâtiments, qui avec leur usage représentent plus d'un quart des émissions de gaz à effet de serre de la France.L'inflation, portée par les prix de l'énergie, continue de peser sur le secteur qui y est sensible. Ainsi, 89% des artisans ont déclaré l'avoir répercutée, au moins en partie, sur leurs tarifs depuis le début de l'année, en particulier les menuisiers-serruriers, les maçons et les électriciens.Les défaillances d'entreprises ont bondi de plus de 50%, du fait de l'arrêt des prêts garantis par l'Etat (PGE) octroyés pour faire face à la pandémie. Mais il continue d'y avoir plus de créations que de défaillances."Il y a des entreprises qui sont plus fragilisées, indépendamment du PGE, et qui ne sont pas armées pour faire face à des problèmes de trésorerie, d'organisation nouvelle...", a ajouté Alain Chouguiat.Pour la CAPEB, la croissance ralentit dans un contexte de plus en plus tenduLa croissance de l’activité de l’artisanat du bâtiment se poursuit, toujours tirée par les travaux en entretien-rénovation dont l’activité croît plus vite que celle de la construction neuve pour le sixième trimestre consécutif.L’activité d’entretien-rénovation progresse ainsi de 2%, grâce essentiellement aux travaux d’amélioration de performance énergétique des logements, dont le dynamisme ne faiblit pas et présente toujours une croissance en volume de 4% par rapport au troisième trimestre 2021.Quant à la construction neuve, son activité évolue plus lentement avec une croissance de 1,5% en volume. Si les logements autorisés à la construction continuent leur progression (+14% sur les 12 derniers mois à fin août 2022), les mises en chantier ne suivent pas avec une progression de 0,5% sur la même période.L’artisanat du bâtiment confirme ce trimestre un bon niveau des carnets de commandes qui devrait ainsi se traduire par une poursuite de la croissance en volume sur la fin de l’année (99 jours de travail à venir à début octobre 2022). Ce trimestre, les disparités régionales sont moins marquantes. Les différentes régions enregistrent une variation du niveau d’activité de l’artisanat du bâtiment en volume comprise entre +1,5% et +2,5% par rapport au troisième trimestre de l’année dernière. De plus, à l’exception de l’Île-de-France qui conserve le même rythme de croissance, toutes les régions voient ce rythme ralentir par rapport au deuxième trimestre 2022. Le ralentissement le plus marquant concerne la région Nouvelle Aquitaine avec une croissance de +1,5% ce trimestre soit une perte de vitesse de 2,5 points par rapport au deuxième trimestre 2022.Parmi les différents corps demétiers également, le ralentissement de la croissance est quasi général, à l’exception des travaux de maçonnerie pour lesquels la croissance reste stable. Certains ralentissements sont cependant plus importants que d’autres, notamment pour les travaux d’électricité qui voient leur croissance s’établir à +2% ce trimestre par rapport au troisième trimestre 2021, contre +4% au deuxième trimestre 2022.La tension sur les prix demeure présente et affecte toute la filière, se traduisant par une augmentation des coûts de la construction qui enregistrent au deuxième trimestre 2022 une augmentation de 8,0% sur un an (INSEE). Les indices de prix ont fortement grimpé pour plusieurs matériaux de construction, tout comme le cours de certains métaux. Le cours du zinc, notamment, a augmenté de 21,2% entre août 2021 et août 2022. L’indice de prix des « Autres produits minéraux non métalliques », qui inclut les tuiles et briques, souffre de l’accroissement du coût de l’énergie (+15,8% entre août 2021 et août 2022), tout comme les produits de la sidérurgie (+28,5%).Ces hausses se répercutent sur le prix des travaux en entretien amélioration (INSEE), particulièrement en plomberie (+12,4% entre le deuxième trimestre 2022 et le deuxième trimestre 2021), et en menuiserie (+13,2%). Par ailleurs, une proportion toujours importante d’entreprises fait état de besoins en trésorerie (15% à fin octobre 2022) pour un montant moyen de 22.000 € (en hausse de 2.000 € par rapport au précédent trimestre). Dans le même temps, les marges continuent à se dégrader avec un solde d’opinion largement négatif (-39 points) malgré la répercussion plus fréquente de la hausse des prix sur les prestations.L’artisanat du bâtiment a su se montrer résilient face à un contexte défavorable ce trimestre encore, et enregistre donc une croissance de son activité en volume malgré un ralentissement régulier qui se poursuivra sur les prochains mois. En effet, les ventes de logements anciens, indicatrices de l’activité future en entretien amélioration, ont stagné sur un an à juin 2022 bien qu’à un niveau élevé (1.157.000 logements). De plus, les crédits destinés à l’achat de logements anciens reculent au deuxième trimestre 2022 par rapport au deuxième trimestre 2021 (-3,3%). Enfin, les tensions persistantes sur le prix de l’énergie, et les hausses annoncées du prix de certains matériaux en début d’année prochaine constituent un risque réel pour 2023.
Il y a 2 ans et 176 jours

Macron propose un pacte de décarbonation aux industriels les plus émetteurs de CO2 en France

"Si des projets et des sites sont identifiés d'ici à 18 mois, si vous doublez vos efforts, si on arrive à passer des 10 millions de tonnes de CO2 évités à 20 millions instruits, nous doublerons les moyens consacrés à cet enjeu et passerons l'enveloppe de 5 à 10 milliards d'euros d'accompagnement", a lancé le chef de l'Etat aux industriels réunis à l'Elysée.Pour arriver à cet effort, le chef de l'Etat, tout juste de retour de la conférence mondiale sur le climat (COP27) à Charm el-Cheikh en Egypte, a aussi annoncé que le gouvernement allait dérouler une planification précise à six mois et dans les années à venir, "filière par filière".Ciment, aluminium, acier, engrais, sucre ou carburants: les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus émetteurs de CO2, dont le Pdg de TotalEnergies Patrick Pouyanné, ont été reçus dans la salle des fêtes de l'Elysée.A eux seuls, ces 50 sites représentent 30.000 emplois et la moitié des émissions de l'industrie, soit 10% des émissions du pays. "Le but c'est de diminuer par deux les émissions de gaz à effet de serre de ces sites en dix ans, donc d'enlever 5% des émissions françaises", explique-t-on à l'Elysée. Ce sont les sites sidérurgiques d'Arcelor Mittal à Dunkerque ou Fos-sur-Mer, les cimenteries de Vicat, Lafarge ou Calcia, des usines chimiques du Grand Est, de l'étang de Berre ou de Normandie, les fabricants d'engrais Yara ou Borealis, la verrerie d'Arcques, les raffineries d'ExxonMobil et TotalEnergies en Normandie, Air Liquide en région PACA, ou les sites de production de sucre de Tereos et Cristal Union dans le nord de la France.Emmanuel Macron a insisté sur sa volonté d'accélérer la lutte contre le changement climatique, après un premier quinquennat jugé trop timoré en la matière par les spécialistes de l'environnement. Mais aussi de réindustrialiser."La décarbonation c'est un des éléments qui doivent nous permettre à continuer de créer de l'emploi industriel", a-t-il souligné."Pas amical"Le chef de l'Etat a surtout pointé la concurrence exacerbée de puissances économiques comme les Etats-Unis qui promettent des subventions publiques massives pour la décarbonation, avec un risque de désindustrialisation si les Européens ne suivent pas."Les Etats-Unis sont producteurs d'un gaz peu cher qu'ils vendent cher, et en plus ont pris des dispositifs d'aides massives sur certains secteurs", a-t-il dit."Ce n'est pas conforme aux règles de l'OMC et ce n'est pas amical", a-t-il insisté en promettant de mettre le sujet sur la table lors de sa visite d'Etat début décembre à Washington.S'adressant aux industriels, il a demandé que des "contrats de transition écologique" soient signés pour graver dans le marbre les efforts promis, site par site, et filière par filière aussi, sous l'égide du ministre de l'Industrie."Nous mettrons en ligne la carte de France des 50 sites" les plus émetteurs de CO2 pour suivre les progrès, a-t-il promis devant une carte de France géante montrant les émissions, où se distinguent le nord de la France avec 12 millions de tonnes de CO2 émises, suivie par le bassin de Marseille-Fos avec un peu plus de 10 millions de tonnes de CO2, et l'embouchure de la Seine en Normandie.Les cinq milliards d'euros supplémentaires annoncés mardi s'ajoutent aux 5 milliards déjà prévus dans le plan France Relance pour la décarbonation de l'industrie. Par ailleurs, la France a aussi prévu neuf milliards d'euros d'investissement pour le développement de l'hydrogène, qui est un des vecteurs puissants de la décarbonation de l'industrie.Il faut "sous six mois que le gouvernement puisse présenter un plan pour intégrer" ces montants "dans les travaux de programmation pluriannuelle de l'énergie", a précisé le président.La planification devra se faire "par technologie", a-t-il dit en évoquant aussi bien l'hydrogène - qui sera utilisé notamment par la sidérurgie en remplacement du charbon -, le développement de la biomasse pour remplacer le gaz, l'électrification des ports maritimes et fluviaux pour l'acheminement des marchandises, ou la capture et la réutilisation du co2.Lors de différentes présentations, les industriels présents ont de leur côté beaucoup insisté pour avoir accès à une source d'électricité "stable" et "massive", alors que les déboires techniques d'EDF dans ses centrales nucléaires sont encore loin d'être résolus.
Il y a 2 ans et 177 jours

Batimat 2022 : Interview de Nicolas Mellin Directeur Commercial chez Sage et Bertrand Micas, Soserbat

Nicolas Mellin nous invite à découvrir Batigest et Batigest Connect, logiciels phares de Sage, ainsi que plusieurs nouveautés et la collaboration de Sage avec Soserbat, sur son stand à BATIMAT 2022.
Il y a 2 ans et 177 jours

Oknoplast France fête ses 10 ans avec une croissance de plus de 30% entre 2020 et 2021

Le chiffre d’affaires France a lui aussi connu une progression remarquable avec plus de 30% de croissance, passant de 38 millions en 2020 à 50 millions d’euros en 2021 (estimation de 60 millions pour 2022).Aujourd’hui présidé par Mikołaj Placek, fils du fondateur du Groupe, OKNOPLAST a réussi à devenir une marque solide et reconnue, comptant parmi les leaders dans le domaine de la menuiserie en Europe. « Nous répondons aux besoins du marché et investissons beaucoup dans des outils de production à la pointe de l’inno-vation. Nous sommes actuellement dans le top 3 des fabricants de fenêtres PVC et nous souhaitons aller plus loin. Nous disposons du deuxième plus grand réseau de vente et nos clients français apprécient la qualité des produits OKNOPLAST et notamment le design moderne et la technologie supérieure de notre marque. » explique Mikołaj Placek.Acteur mondial, OKNOPLAST est présent dans 19 pays en Europe (Autriche, République Tchèque, France, Allemagne, Pologne, Slovaquie, Slovénie, Suisse, Italie, Scandinavie…) et poursuit sa politique d’internationalisation avec de nouvelles implantations en Suède, Belgique, États-Unis, Portugual, Espagne et au Maroc. Depuis ses 4 usines qui produisent plus de 1,5 million de fenêtres chaque année, le fabricant a équipé, sur les six dernières années, l’équivalent de la population d’une ville comme Barcelone.
Il y a 2 ans et 177 jours

LVMH va pouvoir installer son centre de recherche à côté de Polytechnique à Saclay

Le conseil d'administration de Polytechnique a validé par 19 voix pour, 4 contre et une abstention la vente d'un terrain voisin de son école à LVMH."Le partenariat stratégique doit être finalisé avant la fin de l'année", a précisé Eric Labaye, président de l'École Polytechnique et de l'Institut Polytechnique de Paris lors d'une visioconférence à l'issue du conseil d'administration.Le projet, baptisé LVMH Gaia, regroupera à terme 300 chercheurs sur une surface de 22.500 m³, selon LVMH qui entend investir plus de 100 millions d'euros dans le futur bâtiment.Le centre de recherche dédié au "luxe durable et digital" du groupe de Bernard Arnault, lui-même polytechnicien, prévoit d'investir 2 millions d'euros par an pendant 5 ans sur des partenariats de recherche avec Polytechnique, surnommée l'X.Le terrain, situé au sein du parc d'innovation de l'Institut Polytechnique de Paris (qui regroupe cinq écoles dont l'Ecole Polytechnique) appartient à l'établissement public d'aménagement de Paris-Saclay (EPAPS). La parcelle choisie par LVMH étant voisine de l'école d'ingénieurs, cette dernière avait un veto jusque 2025.Depuis son annonce officielle cet été, plusieurs élèves et anciens élèves de Polytechnique ont exprimé leur opposition au projet, notamment au travers d'un collectif appelé "Polytechnique n'est pas à vendre!". Ce dernier demande que le bâtiment de LVMH soit construit à l'extérieur du campus et que les terrains de la zone nord-est du campus, dont la parcelle convoitée par LVMH, soit réaffectés à l'usage de l'Institut Polytechnique de Paris. Une tribune publiée dans Le Monde début septembre signée par 73 anciens élèves évoquait un "projet délétère", qui "travaille sur des problèmes techniques éloignés des thématiques de recherche de l'école: remplacement des plastiques par des alternatives plus écologiques dans des emballages de parfum, développement d'algorithmes de recommandation plus performants pour accroître la quantité de produits vendus, etc"."On sait que les élèves sont partagés"Les signataires accusaient le groupe de Bernard Arnault de vouloir "cimenter une respectabilité factice sur la question environnementale et sécuriser un accès privilégié aux élèves du campus, tandis que les retombées du côté de l'école seraient extrêmement maigres, tant sur le plan financier que scientifique".Matthieu Lequesne, porte-parole de "Polytechnique n'est pas à vendre!", estime auprès de l'AFP que quatre votes contre et une abstention dans un conseil d'administration "qui vote toujours de manière unanime" est un signe fort d'opposition. "La dernière fois qu'il y a eu autant d'opposition, c'était en 2016", selon lui. Et "ce n'est pas la fin de la mobilisation", assure-t-il, "les usagers du campus sont en majorité contre ce projet"."On sait que les élèves sont partagés sur cette question", a reconnu Eric Labaye. Lors du vote, un des représentants des élèves "a voté pour et un contre"."Ces coopérations public/privé existent dans le monde entier dans les grandes universités", ajoute le président de Polytechnique qui souligne que "les enseignants-chercheurs soutiennent" le projet.Rien ne certifie cependant que LVMH acquerra le terrain, selon Matthieu Lequesne. Le directeur de la stratégie du groupe de luxe, Jean-Baptiste Voisin, a laissé planer le doute lundi dans Les Echos.Si le conseil d'administration de Polytechnique ne s'oppose pas à l'achat du terrain par LVMH, "nous aurons l'opportunité de l'acheter, mais ce n'est pas dit qu'on le fasse. Ce n'est qu'une option d'implantation parmi beaucoup d'autres en région parisienne, et nous les étudions toutes", a ainsi déclaré M. Voisin, également secrétaire général de l'association des anciens de Polytechnique.Le projet est "complètement transposable", selon lui, "vous le prenez par hélicoptère, vous le déposez où vous voulez".En janvier, le groupe TotalEnergies avait renoncé à implanter son nouveau pôle de Recherche et Développement sur un terrain situé également à proximité de l'école Polytechnique après la mobilisation de professeurs et d'élèves opposés au projet.
Il y a 2 ans et 177 jours

L’OPPBTP lance « Check Chantier », une application mobile pour accompagner les professionnels du BTP en prévention sur les chantiers

La digitalisation en particulier, permet à l’Organisme de viser un accompagnement massif des entreprises et des salariés du BTP en mettant à leur disposition des outils simples, efficaces et accessibles à tous. Dans cette optique, l’OPPBTP lance l’application mobile « Check Chantier » pour cette rentrée 2022 où seront mises à disposition de nombreuses solutions permettant de répondre aux besoins des professionnels.La digitalisation, priorité renouvelée avec le plan @Horizon2025 de l’OPPBTPBien avant la crise sanitaire, l’OPPBTP a pris conscience de l’importance du digital et y a décelé un fort potentiel, notamment pour permettre d’engager facilement les actions de prévention et offrir aux professionnels un accompagnement personnalisé. Dès 2015, en faisant du digital l’un des cinq programmes prioritaires de son plan stratégique quinquennal, l’OPPBTP a pris le sujet à bras le corps. Depuis, l’Organisme développe un écosystème digital complet au service de la prévention. Il propose à l’ensemble des professionnels du BTP des solutions personnalisées. Après avoir lancé de nouveaux services digitaux à destination des TPE et développé les formations en e-learning, l’OPPBTP a entièrement réinventé son site internet en 2021 pour permettre aux professionnels d’améliorer leur culture prévention et les inciter à passer à l’action.Afin de poursuivre sur cette lancée, l’OPPBTP lance une toute nouvelle application ambitieuse et intuitive pour les professionnels du BTP : « Check Chantier ».« Check Chantier » : l’application pour agir au quotidien en sécurité sur les chantiers Cette nouvelle application répond à un enjeu majeur pour l’OPPBTP : assurer la continuité de sa mission en diffusant, via ce nouvel outil, les bonnes pratiques de prévention dans le quotidien des TPE et PME du BTP. Grâce à elle, l’OPPBTP entend accompagner l’utilisateur, qu’il soit chef de chantier, chef d’équipe, préventeur ou opérateur, en apportant des réponses instantanées, tout en lui rappelant les bonnes pratiques de prévention.« Check Chantier » a ainsi vocation de renforcer la large palette d’outils digitaux déjà à disposition des professionnels, avec une dimension ludique, innovante et profitant des technologies embarquées du smartphone. En somme, une application ergonomique munie de solutions et d’outils consultables en tous lieux.Des fonctionnalités concrètes pour répondre aux besoins quotidiens sur le chantierL’application rassemble différents outils pratiques pour accompagner le professionnel sur le terrain :Des modules de vérification pour les échafaudages. La vérification des matériels joue un rôle primordial pour assurer la sécurité des opérateurs sur le chantier. Le contrôle des échafaudages de pied et roulant est même obligatoire et doit être réalisé régulièrement.Des modules de vérification pour les engins. Grâce à des check-lists personnalisables, l’utilisateur est guidé pas à pas dans cette procédure et peut générer et imprimer les rapports correspondants. Cette vérification permet de déceler de potentielles détériorations et d’assurer la sécurité des collaborateurs.Un accès vers l’agence en ligne avec la possibilité de rentrer à tout moment en contact avec l’équipe de conseillers en ligne par chat, appel audio et d’accéder à la base de Q/R pour obtenir des informations complémentaires par le biais de questions/réponses ou avec la possibilité de joindre un conseiller par chat ou visioconférence en cas de besoin.Le module accueil accompagne le nouveau collaborateur dès son arrivée avant de l’affecter à son poste de travail. Cet outil permet de formaliser l’accueil du nouvel arrivant rappelant la conduite à tenir en cas d’urgence ou d’accident.Un module d’urgence qui met à disposition toutes les informations pour réagir et avertir les secours le plus vite possible, avec notamment la possibilité de préenregistrer son adresse et sa localisation GPS. Des consignes pour agir dans l’attente des secours sont également disponibles.Des outils pratiques pour mieux s’approprier le chantier et ses environs. L’application propose notamment la météo du jour pour se préparer à d’éventuels aléas, la localisation de sanitaires à proximité mais aussi de applications suggérées comme un capteur de bruit et luxmètre pour mesurer la lumière sur le chantier.La mise à disposition de documentations et de passerelles vers le site de préventionbtp.fr pour répondre à toutes les problématiques et renforcer la culture prévention des professionnels du BTP avec notamment des fiches métiers, des packs animation et des pastilles vidéo.Pour Paul DUPHIL, Secrétaire Général de l’OPPBTP : « Check Chantier est la concrétisation de tout ce que les outils digitaux peuvent apporter au secteur du BTP en matière de prévention : plus de proximité, de réactivité et d’accompagnement personnalisé. Une application qui a pour objectif d’accompagner les professionnels au quotidien, en direct du chantier, avec des outils immédiatement disponibles dans la poche. L’utilisateur dispose d’une palette de fonctionnalités variées où toutes ses demandes peuvent trouver une réponse, de la plus élémentaire, comme la météo du jour, à la plus exigeante avec la vérification d’échafaudage ou d’engin. »
Il y a 2 ans et 177 jours

Cermibitum, les nouveaux revêtements bitumineux pour l’étanchéité des fondations signés Cermix

Cermibitum, la protection des fondations prête‐à‐l’emploiCermix conçoit, développe et fabrique des mortiers industriels depuis 1963. Aujourd’hui, Cermix propose une toute nouvelle gamme de revêtements bitumineux Cermibitum développée pour répondre de façon pérenne à toutes les problématiques de protection et d’imperméabilisation des fondations. Avec Cermibitum, Cermix offre des solutions qui permettent d’intervenir dès les premières étapes du chantier. C’est aussi pour la marque, une expansion de gamme des mortiers spéciaux qui traduit sa détermination à être présent dans toutes les familles des métiers de la construction au travers de solutions toujours plus expertes, ciblées et efficaces.Cermibitum est une gamme composée de trois produits (IMP, FIBER et TIX) qui répondent aux critères les plus exigeants des donneurs d’ordre en termes de performances et de durée de vie.Destiné aux ouvrages et constructions enterrés dans les domaines de l’industrie et du bâtiment, Cermibitum se distingue par ses performances techniques (haut pouvoir couvrant, haute étanchéité et élasticité), son confort d’usage (produits sans solvant et sans odeur) et son confort d’application (produits prêts à l’emploi et faciles à appliquer). Cermibitum couvre de nombreux domaines d’emploi et permet de réaliser des imperméabilisations durables et flexibles.A noter également, Cermibitum est conditionné de manière à faciliter le transport (pots dotés d’une large poignée pour une meilleure prise en main).Cermibitum IMPDestiné à empêcher l’humidité de pénétrer dans un ouvrage en béton, en plâtre et en maçonnerie, Cermibitum IMP est un revêtement bitumineux prêt à l’emploi, sans solvant, fluide et facilement applicable au rouleau. Son haut pouvoir couvrant permet une application de faible épaisseur (1 mm). Il peut être utilisé pur comme peinture de protection contre l’humidité du sol ou dilué avec de l’eau en tant que primaire d’accrochage. Disponible en seaux de 10 L et 25 L.Cermibitum FiberDans le cadre d’une imperméabilisation de fondations, de caves et de murs de soutènement, Cermix propose sa nouvelle solution Cermibitum Fiber.Couche bitumineuse épaisse et monocomposante, mise au point à base d’une émulsion de bitume, fibrée et améliorée par des résines, Cermibitum Fiber est immédiatement prête à l’emploi et particulièrement facile à spatuler. Cette souplesse de mise en œuvrepermet aux professionnels de travailler plus rapidement. Cermibitum Fiber protège efficacement les fondations ou les parties extérieures d’un bâtiment en terre-plein par exemple, contre toute infiltration d’eau.Disponible en seau de 25 L.Cermibitum TIXCermibitum TIX est une innovation Cermix élaborée pour intervenir dans l’imperméabilisation des soubassements enterrés. Il s’agit d’un des premiers revêtements étanches bitumineux de sa catégorie, conçu en version allégée. Sa formulation innovante, à base de billes de polystyrène et d’une émulsion de bitume, lui offre une légèreté qui contribue à améliorer sensiblement le confort de travail de l’applicateur. Bénéficiant de l’expertise Cermix, ce produit d’étanchéité est une barrière efficace contre toute infiltration.Parmi ses autres atouts, notons :Prêt à l’emploiSans gâchageHaute élasticitéDisponible en seau de 30 L.
Il y a 2 ans et 177 jours

Les matériaux les plus polluants de l'ancienne décharge du Havre seront traités à partir de 2024

Abandonné depuis les années 1990, le site qui contient au total 450.000 m3 de gravats, microplastiques, amiante, bois pollués, pneus, remblais urbains, terres non inertes, hydrocarbure et PCB, déverserait chaque année dans la mer entre 30 à 80 m3 de déchets plastiques, à cause à l'érosion.La priorité sera de traiter 300.000 m3 de déchets les plus polluants situés en zone érodable et donc susceptibles d'être emportés par la marée, déversés par des entreprises du bâtiment puis des particuliers depuis les années 1960 du haut de la falaise à une dizaine de kilomètres au nord du Havre, sur le site de l'ancienne décharge à ciel ouvert de Dollemard.Suite aux différentes études, inventaires et sondages lancés depuis 2018 et au chantier test réalisé en 2021 sur 3.000 m3 de déchets, le plan de gestion des décharges de Dollemard prévoit une procédure de dialogue compétitif avec les entreprises de travaux pour concevoir une solution technique en 2023, pour un début des travaux en 2024, échelonnés sur une durée de deux à cinq ans, selon l'option retenue.Les objectifs prioritaires du projet sont de "stopper la pollution du milieu marin et limiter l'impact environnemental du projet sur cet espace naturel sensible" en pleine zone Natura 2000, mais aucune hypothèse technique n'est encore choisie.Régler la question de cette décharge dont la tempête Eleanor avait révélé l'ampleur en 2018 avait été l'un des engagements qu'Edouard Philippe, candidat aux municipales de 2020, avait inscrits dans son programme.Dollemard était aussi l'un des trois sites prioritaires inscrits en février 2022 dans le Plan national des décharges littorales présentant des risques de relargage de déchets en mer, établi par le ministère de la Transition écologique. En cause, " la hausse du niveau de la mer et l'érosion rapide du trait de côte dus au réchauffement climatique ". En visite au Havre en février, Bérangère Abba alors secrétaire d'Etat chargée de la biodiversité au ministère, avait annoncé que l'Etat financerait le chantier à hauteur de 50%.
Il y a 2 ans et 177 jours

La Ville de Paris vise 40% de "logement public" pour 2035

L'objectif de 25% de logements sociaux dans la capitale, fixé par l'ancien maire socialiste Bertrand Delanoë au début des années 2000, est "dès aujourd'hui quasi atteint", s'est félicité l'adjoint PCF au logement Ian Brossat dans un entretien accordé à l'AFP.Début 2021, la capitale comptait déjà en effet 24,8% de logements sociaux financés et "on atteindra les 25% livrés en 2025", précise-t-il."Il reste des besoins non satisfaits", reconnaît cependant l'élu communiste, malgré cet effort sur le parc social, et malgré l'arrêté en attente de publication qui doit donner à la Ville la compétence pour sanctionner les propriétaires qui ne respectent pas l'encadrement des loyers, soit 31% des cas du parc privé selon la Fondation Abbé-Pierre.La capitale - où le prix moyen du m2 à l'achat avoisine les 10.000 euros, et où un 50 m2 coûte à la location 1.200 euros par mois en moyenne, selon l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne (Olap) - perd près de 10.000 habitants par an depuis une décennie, selon l'Insee.Afin d'enrayer cette tendance, Ian Brossat compte donc, outre porter à 30% le total de logements sociaux à l'horizon 2030, développer à hauteur de 10% le logement "abordable, c'est-à-dire 20% en-deçà du prix du marché, pour les classes moyennes".Il compte ainsi sur la révision en cours du plan local d'urbanisme (PLU) pour y insérer une obligation à intégrer une part de logement dans toute nouvelle construction, y compris les bureaux."Le seuil n'est pas encore fixé, ce ne sera pas forcément 30% sur les bureaux" comme sur les logements neufs, une obligation en vigueur depuis 2015, souligne Ian Brossat. Mais "tout mètre carré construit à Paris doit nous permettre de faire du logement supplémentaire", insiste-t-il.L'adjoint d'Anne Hidalgo entend aussi lancer une "foncière du logement social et abordable, spécifiquement dédiée à la transformation d'immeubles", dont le rôle sera de "racheter des immeubles de bureaux, garages aériens, hôtels pour les convertir en immeubles de logement locatif, soit sociaux soit abordables".L'élu communiste entend que cette foncière, pour lequel il n'a pas de budget à ce stade, soit "sur pied dès 2023".Pour l'opposant LR Jean-Baptiste Olivier, ces propositions ne contiennent "rien de nouveau: c'est ce qu'il passe depuis des années et ce qu'on qualifie, nous, de bétonnisation" de la capitale."On ne fait plus que du logement au détriment de tout autre activité", déplore cet élu du groupe de Rachida Dati pour qui la création d'une "foncière de plus" va permettre à la majorité de gauche de "maquiller un peu les futures préemptions".Créée en 2019, la Foncière de la Ville de Paris vise à faciliter l'accession à la propriété des classes moyennes via le bail réel solidaire (BRS), où le foncier reste propriété de la foncière.
Il y a 2 ans et 177 jours

Coupe du monde du Qatar : une étude réévalue son impact carbone à la hausse

D’après son rapport, la FIFA estime que le bilan carbone total de la Coupe du monde au Qatar s'élèvera à 3,6 M de tonnes équivalent CO2. C’est peu ou prou ce que produit un pays comme l’Islande sur une année complète. C’est aussi le bilan carbone des JO de Rio en 2016. Pour Greenly, spécialiste du bilan carbone, ce chiffre est cependant largement sous-estimé.Le bilan carbone sous-estimé des infrastructuresAu total, huit enceintes ont été prévues pour la Coupe du monde, dont une seule existait auparavant : le Khalifa International Stadium, construit en 1976 - seul stade non climatisé de la compétition. Une autre infrastructure, elle, sera entièrement démontée à l'issue de la compétition. La construction des 6 nouveaux stades permanents aurait ainsi généré une empreinte carbone 8 fois supérieure aux annonces de la FIFA, selon Carbon Market Watch. Au total, 1,6 millions de tonnes de CO2e contre les 200.000 établis en partant du principe que les stades seraient exploités sur 60 ans de compétitions sportives. Même si le système de climatisation mis en place s’avère 40% moins énergivore - car alimenté via l’énergie solaire - ces stades à ciel ouvert ne pourront par ailleurs être refroidis qu'au prix d'une dépense énergétique considérable (difficilement chiffrable, elle aussi). En tout état de cause, le système de climatisation a sauté dès le jour du match test, le 9 septembre dernier.En outre, pour accompagner cet essor, de multiples chantiers périphériques, tels que des axes routiers, de nouveaux hôtels (dont plusieurs de luxe), des complexes commerciaux et des parcs d’attraction ont vu le jour. S’il est difficile de quantifier l’empreinte carbone de ces chantiers et de la dépense énergétique liée à leur exploitation en l'absence de données précises, on sait en revanche que le secteur de la construction est l'un des plus polluants. En 2014, il pesait à lui seul 6% de l'empreinte carbone mondiale.Le poids carboné du transport et de l’hébergementD'après les calculs réalisés par Greenly, le transport aérien des 1,2 millions de supporters jusqu'aux pays du Golfe Arabo-persique pourrait peser aux alentours de 2,4 millions de tonnes équivalent CO2. Ce à quoi s'ajouteraient les 160 navettes quotidiennes par avion entre Doha et ses voisins - soit 1 avion toutes les 10 minutes.En admettant que ces vols soient effectués avec des Airbus A320 dotés d’une capacité de 150 passagers et remplis à 75% de leur capacité (la moyenne d’un vol traditionnel), 160 allers-retours entre Doha et Dubaï équivaudraient à 2160 tonnes de CO2e. Remplis à 100%, ils pèseraient 2880 tonnes, soit 83.520 tonnes équivalent CO2 sur les 29 jours que compte la compétition.Par ailleurs, qu’en est-il précisément du transport aller-retour des 32 délégations attendues pour cette Coupe du monde, notamment si ces dernières privilégient l'usage des jets privés plutôt que des avions de ligne "classiques" ? Pour rappel, un jet privé émet en moyenne 5 à 14 fois plus de CO2 qu’un avion de ligne “classique”.L’invisible pollution numériqueLa Coupe au Qatar réunira environ 3,2 milliards de téléspectateurs, un chiffre du même ordre de grandeur que celui de la précédente Coupe du monde en Russie en 2018.Selon le rapport de la FIFA, cette dernière avait alors comptabilisé plus de 34,66 milliards d’heures de visionnage. Or, il est important de souligner que la production électrique nécessaire au fonctionnement des téléviseurs est elle aussi source d'émissions de CO2, lorsqu'elle implique le recours aux énergies fossiles.Selon Total Energies, la consommation électrique moyenne d’une télévision LCD est de 0,1 kWh par heure de visionnage, quand la moyenne mondiale de l’intensité carbone de l’électricité, elle, est de 475 gCO2e/kWh. Greenly estime ainsi que l’empreinte carbone de la retransmission des matchs se situera aux alentours de 1 à 2 millions de tonnes équivalent CO2 à elle seule.Pour Alexis Normand, CEO et co-fondateur de Greenly : « L’ensemble de ces estimations n’est pas à prendre au pied de la lettre. Leur ordre de grandeur nous permet cependant de constater à quel point les chiffres annoncés par le Qatar sont en-deçà de la réalité. »Une Coupe du monde loin d’être neutre en carboneCette Coupe du monde est présentée comme la première neutre en carbone. Quand bien même le montant des émissions de CO2 annoncées est supérieur à ceux des éditions russes et brésiliennes - respectivement de 2 millions de tonnes de CO2 chacune. Le Qatar compte ainsi compenser ses émissions en achetant des crédits carbone. Or, à un mois de la compétition, seuls trois projets de compensation carbone ont été validés. Autrement dit, 5% de l’objectif affiché. Pour faire valider la crédibilité des projets, le Qatar a eu recours au Global Carbon Council, une instance non indépendante et non reconnue à l’international, ayant des critères différents de ceux des autres systèmes existants. Quoiqu’il en soit, même si le Qatar achète 3,6 millions de crédits carbone, cela sera a priori insuffisant puisque le bilan carbone de cet événement demeure largement sous-estimé.Pour Alexis Normand : « Il est impossible d'estimer précisément l'empreinte carbone de la Coupe du monde au Qatar. Pourtant, avec nos seules estimations "au bas mot", nous avoisinons d'ores et déjà les 6 millions de tonnes de CO2e, soit presque le double des émissions annoncées par le Qatar. Sur le volet écologique, le principal reproche que l’on peut formuler réside dans l’irrationalité de la tenue d’un tel événement dans un pays dont le climat est inadapté, qui ne disposait pas des infrastructures requises - car inutiles en temps normal - ni de la capacité d’accueil nécessaire à un tel afflux de spectateurs. »
Il y a 2 ans et 177 jours

Rénovation énergétique : des ONG appellent l'Etat et les banques à investir 28 milliards d'euros par an

"Un accroissement de l'investissement public et des prêts à taux zéro garantis par la BCE (Banque centrale européenne, NDLR) pour un montant total de 28 milliards d'euros par an" permettrait à la France de "tenir ses objectifs" en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, estime dans un communiqué publié lundi la coalition Unlock. Celle-ci réunit en France des organisations telles que Agir pour le climat, Reclaim Finance, ou la Fondation Abbé Pierre.Les objectifs de neutralité carbone dans le bâtiment "requièrent la rénovation performante de 700.000 logements par an jusqu'en 2050", selon Unlock qui souligne que la France est "très en retard"."L'Etat français consacre environ 5 milliards d'euros par an à la rénovation énergétique des logements", poursuit la coalition d'ONG, mais "cette dépense publique ne parvient pas à stimuler la demande et à avoir un impact réel sur le taux de rénovation performante des logements".Pour atteindre ses objectifs, la France devrait réaffecter, selon Unlock, ces 5 milliards d'euros d'aide "aux seules rénovations énergétiques performantes" et l'investissement devrait être porté à 28 milliards d'euros par an grâce à des "subventions publiques" et à "des prêts à taux zéro garantis par la BCE".Le 1er novembre, les députés avaient adopté, contre l'avis du gouvernement, un amendement ajoutant au projet de budget 2023 quelque 12 milliards de crédits pour la rénovation énergétique des bâtiments. Cet amendement avait cependant été écarté dans la version finale du texte.Selon les estimations de l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE), l'ensemble des investissements, public et privé confondus, pour la rénovation des bâtiments en 2021 a atteint 19,9 milliards d'euros.Ces investissements sont cruciaux pour respecter les engagements climatiques de la France, les bâtiments et leur usage représentant plus d'un quart de ses émissions.La coalition Unlock appelle à une refonte du financement de la rénovation énergétique des logements à travers l’action conjointe de l’État, de la BCE et des banques commercialesLes systèmes de financement actuels n'incitent pas les ménages à engager des rénovations performantes : seuls 45.000 logements font l’objet d’une rénovation BBC chaque année.Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, la France devrait rénover 700.000 logements de manière performante tous les ans. Le rythme des rénovations globales doit donc être multiplié par plus de quinze.La campagne Unlock demande des subventions publiques et des prêts à taux zéro garantis par la BCE à hauteur de 28 milliards d’euros par an pour que la France atteigne ses objectifs. La campagne plaide pour une prise en charge intégrale des travaux pour les familles les plus précaires.Selon les estimations de la campagne Unlock, une rénovation performante permettrait à un ménage d’économiser en moyenne 760 euros par an sur ses factures d'énergie s’il habite dans un appartement, 1.250 euros s’il habite dans une maison.La France pourrait économiser l’équivalent des émissions de carbone de tout le pays pendant un an et demi si les objectifs de rénovations BBC des logements étaient tenus jusqu’en 2050.Avec la crise mondiale de l’énergie et des températures de plus en plus extrêmes, des millions de ménages français craignent de ne plus être en capacité de payer leurs factures et s’inquiètent pour leur avenir. Or la France est très en retard sur ses objectifs de neutralité carbone dans le bâtiment, qui requièrent la rénovation performante de 700.000 logements par an jusqu’en 2050.L’État français consacre environ 5 milliards d’euros par an à la rénovation énergétique des logements. Cette dépense publique ne parvient pas à stimuler la demande et à avoir un impact réel sur le taux de rénovation performante des logements. Si 13,3% des habitations font l’objet de “travaux” de rénovation énergétique tous les ans, seules 0,14% (45.000 habitations) font l’objet d’une rénovation BBC. Près des deux tiers (56%) des rénovations se traduisent par une économie d’énergie insignifiante, inférieure à 3%.Pourtant, grâce à une réaffectation des 5 milliards d’euros d’aides aux seules rénovations énergétiques performantes, à un accroissement de l'investissement public et à des prêts à taux zéro garantis par la BCE pour un montant total de 28 milliards d’euros par an, la France pourrait tenir ses objectifs.Unlock estime que la France économiserait ainsi au cours des trente prochaines années l’équivalent de l’ensemble de ses émissions de gaz à effet de serre sur 1 an et demi. Au niveau de chaque foyer, c’est l’équivalent d’un vol aller-retour entre Paris et San Francisco tous les ans.La campagne Unlock, qui regroupe en France Agir pour le climat, Reclaim Finance, l’Institut Rousseau, l’Association et l’Institut négaWatt, le Shift Project, Dorémi, la Fondation Abbé Pierre, le CLER-Réseau pour la transition, l’Institut Veblen, demande un accroissement des subventions publiques, une prise en charge intégrale pour les ménages les plus précaires et l’octroi de prêts à taux zéro garantis par la BCE pour que la France soit en capacité de rénover 700.000 logements par an et d’atteindre son objectif de neutralité carbone.La campagne appelle le gouvernement, la Banque centrale européenne et les banques commerciales françaises à travailler ensemble pour délivrer les 28 milliards d’euros de financement nécessaires chaque année aux rénovations énergétiques performantes de nos logements.Pour Lucas Chabalier, responsable plaidoyer au sein d’Agir pour le climat et chargé de partenariat et stratégie sur la campagne Unlock France : « Parce que nos dirigeants ne se sont pas donné les moyens de tenir leurs objectifs en matière de rénovation énergétique au cours des 15 dernières années, ils sont contraints aujourd'hui de dépenser des milliards pour nous protéger contre la hausse des prix de l'énergie. Pour ne plus être acculé demain à ces dépenses en pure perte, le gouvernement doit enfin engager un plan de transformation de notre parc de logements. Ce serait un chantier fondateur. »Pour Paul Schreiber, chargé régulation et banques centrales au sein de Reclaim Finance : « La colère monte face au coût de la vie qui explose. Si l'Etat est en première ligne pour y répondre, c'est le rôle de la BCE de contrôler l'inflation au sein de la zone Euro. Pour contribuer à la réduction de la demande en énergie et des factures des Européens, la Banque centrale peut lancer une facilité de financement permettant aux citoyens d'accéder à des prêts à taux zéro pour financer la rénovation des logements. Face à la crise, il est temps que ses dirigeants - dont le gouverneur de la Banque de France - prennent leurs responsabilités. »Comment cela va-t-il fonctionner ?Le coût moyen d’une rénovation performante est de 53.800 euros pour un logement individuel et 19.700 euros pour un logement collectif. Les propriétaires les plus modestes se verraient offrir une prise en charge intégrale. Les ménages moins vulnérables auraient accès à une combinaison de subventions et de prêts à taux zéro, selon un barème dégressif en fonction de leurs revenus.Ceci exige des subventions à hauteur de 13 milliards d’euros par an environ. Après avoir réaffecté les primes existantes, le taux de TVA réduit et les crédits d’impôt liés à l’écoPTZ (prêt à taux zéro pour les travaux de rénovations énergétiques), soit environ 5 milliards d’euros de dépenses annuelles, les pouvoirs publics français devraient investir 8 milliards d’euros supplémentaires par an. Cette somme représente environ 10% du budget annuel de l’Education nationale. L’État doit également veiller à ce que les 2 milliards d’euros dépensés chaque année au titre du dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE) pour les logements soient consacrés à des rénovations performantes.La campagne demande à la BCE d’offrir aux banques commerciales des taux d’escompte verts pour les prêts à la rénovation afin d’encourager ces prêts et de réduire le coût des emprunts pour les ménages. Les banques seraient tenues de répercuter les avantages du taux d’escompte vert auprès des consommateurs sous la forme de prêts à taux zéro, à rembourser sur une période pouvant aller jusqu’à 30 ans.Une augmentation annuelle de 13 milliards de l’encours des banques pour financer la rénovation performante des logements correspondrait à une expansion du bilan de la BCE très modeste au regard des 450 milliards d’euros de TLTRO (opérations de refinancement ciblé à long terme) engagés en 3 mois lors de la crise Covid.Ces mesures permettraient aux ménages qui vivent dans des logements individuels d’économiser en moyenne 1.250 euros par an, 760 euros pour ceux qui vivent dans des logements collectifs, sur la base des prix moyens de l’énergie entre 2013 et 2021.Plus de 12 millions de personnes, soit 20% des ménages français, sont actuellement en situation de précarité énergétique. La hausse des prix de l’énergie, appelée à durer, risque d’aggraver ces chiffres.
Il y a 2 ans et 177 jours

TotalEnergies vs Greenpeace : La comptabilité carbone sous le feu des projecteurs

L’épisode TotalEnergies s’ajoute à d’autres épisodes récents - Coupe du monde 2022 au Qatar, Apple, Amazon - lors desquels les calculs carbone publiés par les organisations sont remis en cause. Cela vient nous rappeler que la pratique de la comptabilité carbone a encore du chemin à parcourir en termes d’harmonisation et de transparence.Rappel des faitsAprès étude du bilan carbone de TotalEnergies et en le comparant à celui de son concurrent Shell (beaucoup plus élevé que celui de TotalEnergies) Greenpeace a décidé de recalculer le bilan carbone 2019 du pétrolier français.Résultat : 1637 millions de tonnes de CO2. 4 fois plus que les 469 millions de tonnes CO2 calculés par TotalEnergies.TotalEnergies déclare se conformer à la méthodologie du GHG Protocol. L’entreprise admet elle-même faire des exclusions, mais semble se défendre en disant qu’elles sont légitimes.Ce que ni Greenpeace ni TotalEnergies ne disent clairement, c’est que la différence de calcul est expliquée en grande partie par l’exclusion d’une activité de TotalEnergies du périmètre de calcul.En l’espèce, TotalEnergies déclare dans un article des Echos ne pas inclure l’activité de trading qui consiste à acheter et revendre sur le marché, des barils produits par d’autres. Total s’en était d’ailleurs bien sorti en 2020 en plein Covid grâce aux bénéfices de l’activité de trading : acheter des barils à prix bas, les stocker, puis les revendre sur des contrats futures au-dessus du prix d'achat.Ces émissions exclues par Total comptent théoriquement dans les catégories 1 et 11 du Scope 3 :Catégorie 1 : “Purchased goods and services”. On compte les émissions liées à la production de ces barils achetés.Catégorie 11 : “Use of sold products”. On compte les émissions liées à la combustion des barils vendus.La méthodologie est donc claire sur le fait que ces émissions rentrent dans le Scope 3 de TotalEnergies.En effet, l’entreprise achète des millions de barils produits par d’autres et les revend pour faire des bénéfices. TotalEnergies pourrait décider de faire du trading sur d’autres actifs. Mais en choisissant de développer une activité de trading massive sur le pétrole, TotalEnergies facilite les émissions liées à la production et consommation de ces barils. Ne pas l’inclure dans son bilan carbone reviendrait à occulter ce pan de son activité pourtant important dans son plan d’action pour le climat.Renforcer la crédibilité de la comptabilité carboneUn enjeu majeur se pose derrière cette guerre des chiffres : Comment renforcer la crédibilité de la comptabilité carbone ?Harmoniser les pratiquesIl existe aujourd’hui deux grandes méthodes de calcul des émissions carbone avec en l'occurrence la méthode française Bilan Carbone et la méthode internationale GHG Protocol. Ces méthodes, toutes deux qualitatives et se reposant sur des travaux de recherches importants, peuvent avoir des approches différentes selon les émissions analysées.Mais au-delà du choix de la méthode, l’exemple TotalEnergies le montre très bien ici, c’est la compréhension et l’usage de la méthode en elle-même (ici GHG Protocol) qui pose problème. Le même cas de figure a eu lieu récemment après la publication d’un rapport de Carbon Market Watch remettant en cause le bilan carbone calculé par les organisateurs de la coupe du monde de football 2022 au Qatar. Ou encore au sujet d’Apple qui oublie de comptabiliser une partie de son Scope 3.Face à ces polémiques, les professionnels de la comptabilité carbone se doivent d’agir collectivement et rapidement afin d’harmoniser les différentes pratiques. Le diable se cachant dans les détails, les méthodologies doivent évoluer vers un cadre pratico-pratique plus poussé pour éviter ce genre de situations.Ces professionnels, qu’ils travaillent dans les grands cabinets de conseil - EY, KPMG, Deloitte, dans les cabinets spécialisés - Carbone 4, South Pole, Ecoact - ou au sein d’éditeurs de logiciels de comptabilité carbone doivent venir en aide aux organismes en charge de mettre à jour et compléter ces méthodologies : l’ABC (L’Association pour la transition Bas Carbone) et le GHG Protocol.C’est précisément le sens de l’initiative d’Open Carbon Practice, communauté créée le mois dernier à l’initiative de Sami. Elle regroupe plus de 200 praticiens de la comptabilité carbone et focalise son travail autour d’un wikipedia de la comptabilité carbone - le Plan Carbone Général - pour détailler et harmoniser chaque méthode et sous-méthode de calcul par catégorie d’émissions.Apporter plus de transparence dans les calculsAutre problème soulevé par cet épisode : le manque de transparence dans les méthodes utilisées lors de la réalisation d’un bilan carbone. Il est en effet impossible de comparer des différences entre des résultats sans connaître les méthodes utilisées au préalable. Greenpeace et son cabinet partenaire (Facter X) ont par exemple dû se contenter d’hypothèses afin de calculer les émissions du groupe français.Il est essentiel que les acteurs de la comptabilité carbone se mettent en marche afin de rendre publiques les méthodes qu’ils utilisent ce qui permettrait une meilleure transparence des résultats des entreprises.Du côté des acteurs de la comptabilité carbone, certains l’ont bien compris. C’est par exemple le cas de la société française Sami qui a décidé de rendre sa méthodologie interne totalement open-source.Certaines entreprises font aussi le choix de la transparence dans le résultat de leur empreinte carbone et des méthodes utilisées. C’est par exemple le cas de la société Amazon qui détaille les émissions de ses différents scopes ainsi que la méthodologie utilisée.Le point de départ vers la réduction des émissionsIl est important de rappeler que l’objectif derrière la réalisation d’un bilan carbone est la réduction de ses émissions. Or sans une bonne mesure, il devient très difficile de se fixer les bons objectifs de réduction mais aussi de pouvoir s’étalonner par rapport aux autres entreprises de son secteur d’activité.Il est donc urgent que les acteurs de la comptabilité carbone travaillent de concert afin de rendre la pratique plus harmonieuse et surtout plus transparente, sans quoi les données carbone publiées par les entreprises seront accueillies avec de plus en plus de méfiance par les citoyens.Tribune de Tanguy Robert, CEO chez Sami (Linkedin).
Il y a 2 ans et 177 jours

Les industriels émetteurs de gaz à effet de serre reçus à l'Elysée

Ce sont les sites sidérurgiques d'Arcelor Mittal à Dunkerque ou Fos sur Mer, les cimenteries de Vicat, Lafarge ou Calcia, des usines chimiques du Grand Est, de l'étang de Berre ou de Normandie, les fabricants d'engrais Yara ou Borealis, la verrerie d'Arcques, les raffineries d'ExxonMobil et TotalEnergies en Normandie, Air Liquide en région PACA, ou les sites de production de sucre de Tereos et Cristal Union dans le Nord de la France. Ils représentent 30.000 emplois.Tout juste de retour de la COP27 à Charm el-Cheikh, Emmanuel Macron réunit leurs dirigeants à 15H00 avec l'intention d'accélérer la lutte contre le changement climatique, après un premier quinquennat jugé trop timoré en la matière par ses détracteurs.Leur point commun est d'émettre des quantités considérables de C02 dans l'atmosphère, soit parce qu'ils brûlent du gaz pour chauffer leurs installations, soit parce qu'ils extraient certains éléments chimiques (l'hydrogène par exemple) du méthane et rejettent le CO2.En France, l'industrie (hors transports et hors production d'énergie) représente "à peu près 20% de nos émissions de gaz à effet de serre", indique-t-on à l'Elysée, qui a inscrit la décarbonation de l'industrie dans les objectifs de la planification écologique du second quinquennat d'Emmanuel Macron.A eux seuls, les 50 sites dont les représentants sont attendus à l'Elysée représentent la moitié des émissions de l'industrie, soit 10% des émissions du pays."Le but c'est de baisser les émissions sans baisser la production", précise-t-on au palais présidentiel. Et même "d'accélérer" la baisse des émissions (...) pour être neutre en carbone en 2050, a ajouté le ministre de l'Industrie Roland Lescure mardi sur France Inter.Ce qui signifie dans nombre de cas : changer de source d'énergie en abandonnant les énergies fossiles (pétrole ou gaz) pour se tourner vers l'électricité non émettrice de CO2, soit verte (éolienne ou solaire), soit nucléaire, soit encore de l'hydrogène décarboné, produit à partir d'électricité elle-même décarbonée. Et dans d'autres cas, de capturer et séquestrer le CO2 émis ou de le réutiliser dans le processus industriel.Investissements massifsCela suppose des investissements massifs susceptibles de renchérir les coûts de production et de fragiliser la compétitivité des entreprises concernées face à des concurrents internationaux moins pressés de se décarboner.Après des décennies de délocalisations d'usines et une amorce timide de réindustrialisation de la France depuis 2020, l'Elysée s'inquiète ainsi de voir les investisseurs se tourner vers d'autres continents et notamment vers les Etats-Unis où un plan d'investissement vert alléchant (Inflation reduction Act) a été lancé par l'administration Biden."Toute la clé, c'est de faire en sorte que la décarbonation ne se transforme pas en une délocalisation massive", admet-on à l'Elysée. "Ca va coûter beaucoup d'argent" a reconnu Roland Lescure. "Mais si on ne la fait pas en France", la décarbonation des cinq haut fourneaux dont ArcelorMittal dispose en France, "se fera ailleurs" a-t-il prévenu.ArcelorMittal à lui seul représente 25% des émissions des industriels présents à l'Elysée, et 4% des émissions françaises, selon M. Lescure. "Je veux que les haut fourneaux soient décarbonés en France plutôt qu'on aille chercher notre acier ailleurs" a-t-il ajouté."La clé sera le montant de l'aide publique qui sera consentie" pour aider les industriels, résume Vincent Charlet, économiste à la Fabrique de l'Industrie."Sans aide publique, des filières entières risquent de disparaître" en France et en Europe, ajoute-t-il en citant le secteur des métaux de base, le plus exposé, qui "ne dispose pas d'assez de marge bénéficiaire pour supporter le coût de sa décarbonation" mais aussi ceux de "la chimie, du papier-carton, du ciment ou du verre, ainsi que le transport aérien"."Le fait que l'Elysée organise une telle réunion alors que le sujet est travaillé depuis longtemps entre les filières et les administrations centrales est une très bonne nouvelle", ajoute-t-il auprès de l'AFP, "et si un cofinancement public pouvait être annoncé à cette occasion, ce serait un très beau signal".
Il y a 2 ans et 178 jours

Recticel accélère son action pour le climat en rejoignant l'initiative Science Based Targets (SBTi)

Recticel intensifie ses efforts pour avoir un impact positif et durable sur l’environnement en déposant une lettre d'engagement à la SBTi (initiative Science-Based Targets – Objectifs fondés sur la Science).À l’occasion de la #NetZeroActionDay internationale, Recticel s’engage sur deux objectifs :devenir une entreprise « Net Zéro » sur les champs d’application 1 et 2 d’ici 2030 ;atteindre l’objectif « Net Zéro » dans le champ d’application 3 d’ici 2050 au plus tard.Les champs d’application 1, 2 et 3 sont un moyen de répartir les différents types d’émissions de gaz à effet de serre qu’une entreprise produit dans le cadre de ses propres activités et de sa chaîne de valeur au sens large.Devenir « Net Zéro » signifie que les émissions de gaz à effet de serre de Recticel n’auront aucun impact sur le climat dans ces périmètres. Les nouveaux objectifs soulignent l’ambition environnementale de Recticel et sa détermination à contribuer à la dynamique mondiale nécessaire et urgente pour atteindre des émissions « Net Zéro » d’ici 2050.L’importance de l’isolation dans la lutte contre le changement climatiqueRecticel poursuit sa transformation pour se recentrer sur son activité isolation. Ses solutions d’isolation contribuent à améliorer la vie des générations actuelles et futures grâce à une gamme de produits qui permet de réduire les émissions de CO2 et de réaliser des économies d’énergie. Dans le même temps, les activités de production et de R&D de l’entreprise sont fortement axées sur la lutte contre le changement climatique en préservant les ressources naturelles et en favorisant une économie circulaire.Ambition et collaboration des partenaires de la SBTiRecticel est fier de se joindre à plus de 3 800 entreprises et institutions financières du monde entier dans cet effort commun pour limiter le réchauffement de la terre à 1,5°C au-dessus du niveau préindustriel. L’entreprise sera répertoriée comme « Committed » sur le site web de la SBTi ainsi que sur les sites web des partenaires de la SBTi, à savoir le CDP, le Pacte mondial des Nations Unies, le World Resources Institute (WRI) et la coalition We Mean Business. En 2023, SBTi validera la feuille de route de Recticel pour devenir une entreprise « net-zéro ».Recticel se réjouit de travailler avec tous les partenaires de la chaîne de valeur pour unir leurs forces et stimuler le progrès. Nos résultats par rapport aux objectifs fixés seront communiqués dans le rapport annuel.Plus d’informations sur SBTi.
Il y a 2 ans et 178 jours

Kermarrec Promotion déploie sa présence à Vitré et lance son 1er programme immobilier : le parc d’activités Daskemm

Conçu dans une logique de durabilité et de respect de l’environnement, le projet intègre la possibilité d’installer des panneaux photovoltaïques sur le toit d’un des 3 bâtiments. Une vision contemporaine de laquelle le parc tire son nom car DASKEMM signifie « évolution, transformation » en breton.Une structure prête à accueillir tout type d’activités Premier parc d’activités de Kermarrec Promotion sur le pays Vitréen, ce projet est situé à l’Est de Vitré, P.A. de la Grande Haie, en direction de Laval. Les 2.507 m2 répartis en 3 bâtiments accueilleront 12 cellules d’activités, de 179 m2 minimum. Équipé d’une porte sectionnelle, chaque local d’activités est pensé pour accueillir une surface de bureau et un espace d’atelier ou de stockage. A l’extérieur, une aire de retournement pour les poids-lourds est prévue afin de permettre l’approvisionnement des différents artisans du parc. Côté stationnement, 51 places sont prévues dont certaines en intérieur. DASKEMM s’insère dans un cadre verdoyant et arboré. Une construction durable La conception de la structure des 3 bâtiments intègre la possibilité d’installer des panneaux photovoltaïques sur la toiture pour permettre aux futurs occupants de réaliser des économies d’énergie et faire baisser leurs charges, tout en réduisant leur impact environnemental. Sur ce projet, Kermarrec Promotion met l’accent sur la qualité du bâti et sur l’esthétique des façades : bardage bois sur les façades, apportant un aspect plus contemporain et qualitatif. A ce titre, le nom du parc « DASKEMM » prend tout son sens, car il signifie « évolution, transformation » en breton. Le choix stratégique de Vitré Le territoire vitréen est proche des axes Paris-Rennes et Caen-Rennes et permet de rayonner sur le Grand-Ouest, tout en étant à 30 minutes de Rennes. Son positionnement est un véritable atout stratégique en étant à équidistance de Rennes, Fougères et Laval (environ 35 km de chaque ville). Sur le plan économique, Vitré est une ville dynamique avec un secteur des services en plein développement grâce au commerce (13% des emplois) et à la logistique avec de belles implantations ces 5 dernières années sur le territoire aux portes de la Bretagne. Après ce premier programme immobilier vitréen, Kermarrec Promotion va renforcer sa présence à Vitré, notamment en réalisant la résidence POEM (18 logements sur la ZAC des Ormeaux) dont la commercialisation débutera en prévision courant février 2023.Fiche technique du programme :Maître d’ouvrage : KERMARREC PromotionCommercialisateur : KERMARREC EntrepriseCommercialisation : Novembre 2022Surface totale : 2.507 m2 SPAdresse : ZAC de la Grande Haie 35500 Vitré
Il y a 2 ans et 178 jours

Gap Référencement créé son « Gap Dating »

Deux journées consacrées à l‘échange, la proximité et la transparence à la fois entre les adhérents mais également avec tous les fournisseurs à l’occasion du premier «Gap Dating» de son histoire. Retour sur un format qui en appelle d’autres…Avec un nombre d’adhérents doublé en 2022, le réseau Gap Référencement a décidé de doubler ses RDV annuels avec ses adhérents. Encore faut-il imaginer un programme attractif et profitable au développement de chacun.Si le séminaire de janvier reste sur un format plutôt classique d’analyse de l’année précédente et de la présentation des objectifs à venir, le second rendez-vous est placé sous le signe de l’échange avec un but précis … apprendre à se découvrir.C’est pourquoi Gap Référencement a décidé de créer le « GAP DATING », un évènement qui permet de faciliter la rencontre entre adhérents et fournisseurs sur des problématiques spécifiques. Stop aux présentations fournisseurs, place à l’échange personnalisé !Pour Eric Beyne Directeur commercial du réseau : « À la suite de notre forte croissance, nous avons identifié un besoin récurrent au niveau du dialogue entre les adhérents et les fournisseurs. Il faut parfois 3 à 4 mois avant que les 2 entités se rencontrent et encore plus pour gagner la confiance de chacun. C’est pourquoi il était indispensable de créer un point de rencontre. Maintenant, nous souhaitions aller plus loin dans la démarche en personnalisant chaque échange en fonction de la problématique de l’adhérent. Si certains ne connaissent pas le fournisseur d’autres travaillent où ont déjà travaillé ensemble. L’échange et l’attente ne peuvent donc pas être identiques. C’est pourquoi ce « GAP DATING » est un succès ! 30 minutes … et pas une de plus (merci la cloche !) pour parler produit, logistique, SAV, communication, accompagnement, … à chacun son programme sachant que chaque rencontre était préparée en amont. Imaginez plus de 300 rendez-vous en 1 journée pour des adhérents et fournisseurs fatigués mais grand sourire aux lèvres. Nous sommes fiers de cette première édition même si cela demande un travail préparatoire colossal. Notre équipe a répondu présent et nos adhérents et fournisseurs sont repartis ravis et confiants pour de futures commandes, alors vivement l’édition 2023 ! »Plus de 300 rendez-vous fournisseurs au service des adhérentsMaintenant, créer un évènement de cette taille est aussi un Challenge. En premier lieu, il fallait trouver un endroit assez spacieux pour réunir plus de 150 personnes. C’est donc au Palais des congrès de la Grande Motte à Montpellier le 14 septembre dernier que s’est déroulé ce premier « Gap Dating ». Ensuite, la problématique fut d’optimiser le temps à la fois des fournisseurs et des adhérents. De ce fait, l’organisation en amont était primordiale. Plus de 2 mois de travail pour mettre sur pied un format original à optimiser sur une journée. Après une réponse notifiant de la présence des deux parties, chaque adhérent devait préparer en amont 10 vœux de rendez-vous autour d’un objectif. Un travail de collecte important pour ensuite programmer et préparer des entretiens de 30 minutes afin que chacun puisse s’exprimer sur leur sujet spécifique du moment. Au total, ce sont plus de 300 rendez-vous qui ont été réalisé sur une seule journée. Des échanges qui ont sans aucun doute permis de créer de la relation en instaurant un climat de confiance et résoudre des points techniques entre adhérents et fournisseurs.Le meilleur rapport qualité/prix pour un rendez-vous B2BAu-delà de la satisfaction humaine, le « Gap Dating » a également séduit le portefeuille des fournisseurs. Cette journée avait pour but d’optimiser les rencontres sans aucun temps mort soit une efficacité proche des 100% d’occupation.Une aubaine pour les fournisseurs qui ont ainsi pu réaliser entre 10 et 20 rendez-vous puisque certains d’entre eux avaient réservé 2 espaces pour multiplier les échanges. De ce fait, on peut estimer le coût pour un rendez-vous à environ 30€ … tarif imbattable pour un échange B2B !Lorsque vous connaissez le prix d’un rdv professionnel pour un fournisseur (salaire, voiture, essence, temps de trajet, …), vous comprenez rapidement l’enthousiasme de tous les fournisseurs du réseau Gap Référencement.Un évènement simple, efficace, personnalisé et RENTABLE … à l’image du réseau «identitaire et communautaire» des professionnels de la menuiserie.Un résultat confirmé par les 110 convives du repas du soir ou l’échange professionnel à laisser place à la convivialité et aux premiers retours : Que ce soit du côté FOURNISSEUR… « C’est la première fois que j’assiste à ce format, top / que des rendez-vous qualitatifs / on va à l’essentiel / pas de perte de temps ... » … Où du côté ADHÉRENT « Je suis fatigué mais c’était génial / je ne verrais plus mon fournisseur pareil / j’ai résolu en 30 minutes ce qui traîne depuis 3 mois / Dès lundi, je bascule chez lui … ». Gap Référencement a réussi le pari de faire communiquer de manière efficace et rapide les adhérents avec les fournisseurs. Que l’on parle de découvertes, de solutions, de confiance, de réassurance,… chacun a trouvé son bonheur en fonction de son besoin.
Il y a 2 ans et 178 jours

EAS Solutions présente Panama, un linéaire LED intelligent et peu énergivore

A cela s’ajoute une pénurie de composants qui entraîne des difficultés d’approvisionnement en LED prévues pour durer au minimum jusqu’à la fin de l’année prochaine. En s’équipant dès à présent avec des solutions LED intelligentes performantes, les professionnels évitent de se retrouver en rupture de tubes, sans éclairage, et remplacent avantageusement leur installation obsolète et énergivore par un éclairage qualitatif, sobre, qui, instantanément, diminue très fortement leur facture énergétique. Avec un flux lumineux allant jusqu’à 6686 lumens, la gamme de linéaires LED PANAMA est disponible en plusieurs dimensions (650 mm, 1220 mm, 1560 mm) et puissances (20W, 34W, 45W, 65W). Elle possède une température de couleur de 4000 K, une température de fonctionnement allant de -20° à +35° et un driver intégré. Étanche avec un indice de protection IP66, elle est conçue en polycarbonate et adaptée à l’éclairage intérieur et extérieur des bâtiments industriels, logistiques et tertiaires comme les espaces de circulation et d’infrastructures des gares, les plateformes, les passerelles, les parkings... Equipés de la technologie Smart Facility d’EAS SOLUTIONS, les linéaires LED PANAMA sont pourvus d’un contrôleur avec détecteur de présence à trois niveaux de puissance, variables selon les détections, qui optimise la gestion des luminaires et leur consommation d’énergie. Positionnés en hauteur, les linéaires LED connectés apportent un éclairage efficace qui se module automatiquement. En communiquant par le maillage radio des luminaires, le système Smart Facility constitue un réseau indépendant et parallèle qui ne perturbe pas les réseaux en place. Les données qu’il collecte sont analysées en temps réel afin d’économiser jusqu’à 90% d’énergie tout en améliorant la sécurité, l’efficacité et la productivité du site équipé.Thermolaquage 21, spécialiste de la finition de pièces métalliques pour le secteur médical, l’industrie, l’automobile et le bâtiment, a équipé cette année son site de production d’un nouvel éclairage LED intelligent composé de 27 linéaires LED PANAMA, 8 luminaires LED RELIANT et 2 luminaires LED LUMAZ à haut rendement, tous connectés avec la technologie Smart Facility d’EAS SOLUTIONS. Ce relamping du site permet d’éclairer uniquement les zones d’activité et de régler l’intensité lumineuse en fonction de la luminosité naturelle. Il diminue très fortement les consommations en énergie et apporte un confort visuel accru qui contribue à améliorer et à sécuriser les conditions de travail des collaborateurs.
Il y a 2 ans et 178 jours

Chantiers au Qatar : une filiale de Vinci convoquée par la justice française "en vue d'une éventuelle mise en examen"

Le journal Le Parisien avait rapporté dimanche qu'une telle convocation aurait lieu mercredi par un juge d'instruction de Nanterre. Le groupe écrit regretter que "sa filiale fasse l'objet d'une mise en examen", en anticipant une décision qui appartient au juge mercredi. L'entreprise française dit réfuter les accusations, notamment de "travail forcé" et de "traite d'êtres humains", à deux semaines de l'ouverture du Mondial-2022.Le dossier remonte à 2015, et une première plainte a été classée sans suite en 2018. Mais des plaintes émanant des associations Sherpa et Comité contre l'esclavage moderne (CCEM), ainsi que de sept ex-employés indiens et népalais de ces chantiers, ont entraîné l'ouverture d'une enquête par un juge d'instruction en novembre 2019.Trois chantiers sont décriés par ces plaignants: celui du "métro léger" ralliant Doha à Lusail, ville nouvelle qui accueillera la finale de la Coupe du monde de football ; celui des parkings souterrains de Lusail; ainsi que ceux du chantier de l'hôtel de luxe Sheraton, au coeur de Doha.Les plaignants accusent Vinci, Vinci Construction Grands Projets (VCGP), sa filiale Qatari Diar Vinci Construction (QDVC) et leurs représentants, de "réduction en servitude, traite des êtres humains, travail incompatible avec la dignité humaine, mise en danger délibérée, blessures involontaires et recel" notamment, selon la plainte consultée par l'AFP en 2020.Vinci "n'a cessé de réfuter vigoureusement les allégations portées à son encontre concernant des chantiers au Qatar menés par l'entreprise QDVC" et "continuera de collaborer avec la justice", explique le groupe lundi dans son communiqué.Travailleurs migrantsPour organiser la compétition de football, le Qatar a confié la concrétisation de gigantesques travaux de construction (stades, routes, hôtels...) à une armée de travailleurs migrants. Dès les premiers coups de pioches, des ONG ont dénoncé les conditions de travail imposées à ces ouvriers.Selon les témoignages recueillis à l'époque par l'ONG Sherpa, les employés immigrés de Vinci sur certains chantiers ont dit avoir travaillé, passeport confisqué, entre 66 et 77 heures par semaine. Et ils auraient été entassés dans des chambres exiguës aux sanitaires insuffisants, percevant des rémunérations sans rapport avec le travail fourni, menacés de licenciement ou de renvoi dans leur pays en cas de revendications."Aucun des projets attribués à QDVC n'est lié à la Coupe du Monde de football 2022 au Qatar" et ils ont été "attribués (...) avant que l'organisation de cette compétition ait été attribuée" (en 2010) à ce riche émirat du Golfe, affirme de son côté Vinci. Il rappelle que les projets ont porté "à l'essentiel sur des infrastructures de transport".Un audit réalisé en janvier 2019 par plusieurs organisations syndicales (CGT, CFDT et CFE-CGC) au sein des activités qataries de Vinci a néanmoins conclu à l'existence de bonnes pratiques sur place en matière d'emploi."Nous avons vainement tenté de convaincre le magistrat qu'il n'était pas spécialement opportun après sept ans et demi d'enquête d'envisager une mise en examen dans la quinzaine d'ouverture de la Coupe du Monde de football", a réagi lundi auprès de l'AFP l'avocat de Vinci Jean-Pierre Versini-Campinchi, qui craint "un tumulte médiatique"."Si une mise en examen était prononcée contre Vinci, cela confirmerait que les multinationales ont de plus en plus de mal à se cacher derrière les chaînes de valeur, le fait qu'il serait +trop compliqué+ d'agir, et rappellerait que juridiquement, des mesures volontaires d'amélioration ne permettent pas d'échapper au risque de sanction pénale en cas de suspicion d'infraction", retient pour sa part l'ONG Sherpa.
Il y a 2 ans et 178 jours

Indisponibilités nucléaires : EDF prié de débrider barrages et éoliennes

Dans un courrier au PDG d'EDF daté de vendredi, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher lui demande "de tout mettre en œuvre pour dégager de nouvelles marges de manœuvre pour le passage de l'hiver", ce qui "passe, notamment, par la maximisation de la production renouvelable de l'entreprise". Cela signifie augmenter "de manière anticipée la puissance des concessions hydroélectriques", écrit-elle.Le recours accru aux barrages était jusqu'ici limité notamment par l'existence d'une redevance s'appliquant aux exploitants en cas d'augmentation de puissance. Mais cette taxe doit disparaître à la faveur de la nouvelle loi de finances.C'est aussi "la maximisation de la production renouvelable d'origine éolienne, qui nécessite pour EDF une expertise site par site des possibilités de débridage, en lien avec les services déconcentrés de l'Etat, qui ont la consigne d'instruire les éventuelles demandes de manière prioritaire", ajoute la lettre adressée à Jean-Bernard Lévy.Cette demande concerne, outre EDF, tous les exploitants, a-t-on précisé au ministère.Le bridage des éoliennes est paramétré à l'avance, selon leur exposition, les seuils de vent... afin aussi de limiter certains impacts, sonores notamment. Le débridage et ses modalités seront décidés site par site, chaque parc ayant ses caractéristiques.L'effort "passe enfin par l'accélération des projets renouvelables en cours de construction portés par EDF", ajoute la ministre, en invitant à lui "signaler toutes les difficultés éventuelles dans ces projets".Pour EDF, cette lettre "s'inscrit dans une continuité d'échanges" avec le gouvernement en vue de l'hiver, et la question de l'augmentation de la production renouvelable "était déjà en cours d'instruction", sans que l'on puisse encore à ce stade évaluer le volume d'électricité supplémentaire espéré là."On va apporter une réponse dans les meilleurs délais", ajoute le groupe.A ce jour, 26 réacteurs nucléaires sont à l'arrêt, pour maintenance mais aussi problèmes de corrosion, sur un parc de 56.L'électricien national a annoncé jeudi un nouveau report de la date de reconnexion de quatre d'entre eux, et revu à la baisse son estimation de production nucléaire pour 2022, dans un contexte d'approvisionnement électrique et gazier déjà tendu.Sur le front des renouvelables, le gouvernement compte aussi sur l'entrée en service complet du tout premier parc éolien offshore de France, face à Saint-Nazaire.En outre, "les travaux portant sur la fiabilisation de notre capacité d'importation d'électricité, notamment d'Allemagne, devraient trouver une issue favorable très prochainement", ajoute Mme Pannier-Runacher dans sa lettre.Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz s'étaient accordés début septembre pour que la France livre davantage de gaz à l'Allemagne, celle-ci pouvant en retour fournir, si besoin, de l'électricité à son voisin.
Il y a 2 ans et 178 jours

600.000 installations photovoltaïques en France, +20% en un an

A fin septembre, le pays comptait près de 600.000 installations, dont un tiers en autoconsommation individuelle, l'ensemble représentant une production solaire totale de plus de 13 gigawatts (GW), selon l'Open Data d'Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution électrique en France.Ce boom, sur fond de crise de l'énergie, intervient alors que la France accuse de grands retards dans le déploiement des énergies renouvelables, son objectif officiel dans le solaire restant très éloigné, soit 20 GW en 2023.Le pays compte presque 90.000 installations de plus que l'an dernier à la même période, soit une hausse de +20%.Rien qu'au 3e trimestre de 2022, Enedis indique avoir enregistré des demandes de raccordement au réseau pour une puissance totale de près de 1,1GW : un chiffre en hausse ces deux dernières années (0,8 GW sur le troisième trimestre de 2021, 0,6 GW sur celui de 2020).En particulier, le nombre d'installations en autoconsommation individuelle a quasiment doublé en 18 mois sur le territoire métropolitain, avec près de 208.000 clients autoconsommateurs individuels raccordés au réseau public à fin septembre. Ils étaient 108.664 à fin mars 2021 et... 3.000 en 2015.Ces clients sont pour l'essentiel équipés d'installations de moins de 36 kilovoltampères (kVa)."Enedis constate une nette accélération du nombre d'autoconsommateurs", souligne l'entreprise, relevant que cette autoconsommation concerne quasi uniquement du photovoltaïque, "et pas uniquement dans les régions les plus ensoleillées".
Il y a 2 ans et 178 jours

Chèque fioul : le guichet ouvre pour les ménages modestes se chauffant au fioul

Ce dispositif fait partie de l'enveloppe de 230 millions d'euros votée par le Parlement cet été et pourra être utilisé pour le paiement de tout type de facture d'énergie, si jamais les ménages concernés ont fait le plein de leur cuve récemment.Ce chèque fioul, valable un an, s'élève à 200 euros pour les ménages gagnant moins de 10.800 euros par an par unité de consommation (c'est-à-dire quand le revenu d'un adulte du ménage, une fois déduite notamment la charge que représentent les mineurs, ne dépasse pas 10.800 euros par an, selon le calcul de l'Insee).Il sera de 100 euros pour ceux gagnant entre 10.800 et 20.000 euros par an par unité de consommation, selon le décret paru au JO.Début octobre, le ministère de l'Economie avait rappelé que "cette aide fioul viendra en complément du chèque énergie habituel, envoyé au printemps à environ 6 millions de ménages, et du chèque énergie exceptionnel de fin d'année qui sera envoyé à 40% des ménages (12 millions de ménages)", pour faire face à la hausse de 15% des prix du gaz et de l'électricité prévue en 2023.Selon le gouvernement, 1,6 million de foyers vont pouvoir bénéficier de ce chèque fioul.Comment les ménages éligibles vont-ils le recevoir ? Ceux qui ont déjà utilisé un chèque énergie pour payer une facture de fioul par le passé le recevront automatiquement, l'envoi sera fait d'ici fin novembre. Les autres ménages éligibles devront faire leur demande sur le guichet en ligne dédié (chequeenergie.fr) : il suffira de transmettre une facture de fioul pour percevoir l'aide le mois suivant, a rappelé à l'AFP le ministère de la Transition énergétique.Sur ce site chequeenergie.fr, un simulateur permettra de savoir qui est éligible.
Il y a 2 ans et 178 jours

CEE : pluie de textes réglementaires pour accélérer la transition énergétique en France

Décret d'obligation : augmentation à 3.100 TWhcLe décret n°2022-1368 du 27 octobre 2022 portant augmentation des obligations d'économies d'énergie dans le cadre du dispositif des CEE augmente l'obligation pour la 5e période des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) : elle passe de 2.500 à 3.100 TWhc, soit une augmentation de 600 TWh cumac, comprenant une obligation CEE précarité augmentée de 400 TWh cumac, représentant 38 % de l'obligation totale au lieu de 29 % précédemment. Le volume de CEE pouvant être délivré au titre des programmes au cours de la 5e période des CEE est porté de 288 TWh cumac à 357 TWh cumac.“Cette hausse de l'obligation est un signal positif qui va permettre de redynamiser le marché et encourager à accélérer les travaux permettant des réductions de consommation. Toutefois, nous sommes encore très loin des moyens à mettre en place pour accélérer significativement la transition écologique. Les efforts devront être à nouveau renforcés à moyen terme afin de respecter les ambitions européennes mais aussi notre indépendance énergétique nationale”, souligne Pierre Maillard, PDG Hellio.Assouplissement du Coup de pouce Chauffage avec l'intégration du remplacement des chaudières gaz à condensationL'arrêté du 22 octobre 2022 modifiant l'arrêté du 24 décembre 2014 relatif aux modalités d'application du dispositif CEE vient apporter des changements majeurs pour le changement de système de chauffage.Concrètement, il assouplit de manière assez attendue l'application des bonifications Coup de Pouce qui sont désormais éligibles y compris lorsque l'installation d'une PAC, d'une chaudière biomasse ou le raccordement à un réseau de chaleur vient en remplacement d'une chaudière gaz à condensation, ce qui n'était pas le cas jusqu'alors.Cet assouplissement, qui entre en vigueur pour les opérations engagées à partir du 29 octobre 2022, fait écho au renforcement du Coup de pouce Chauffage des bâtiments à usage résidentiel collectif et tertiaire mis en place cet été et dont Hellio est signataire. Il rend d'autant plus intéressant et facile d'accès le recours à ce Coup de pouce.Résidentiel : réhausse de la prime Coup de pouce Chauffage jusqu'à 1.500 € supplémentaires pour le remplacement d'une chaudière fioul par certains équipementsLe nouvel arrêté évoqué précédemment vient également apporter des aides renforcées pour le remplacement dans le secteur résidentiel d'une chaudière au fioul par une pompe à chaleur, un système solaire combiné, une chaudière biomasse ou un raccordement à un réseau de chaleur alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou de récupération.Ainsi, en ce qui concerne les PAC air/eau, eau/eau et hybrides, les chaudières biomasses et systèmes solaires combinés : l'incitation CEE serait de 5.000 euros pour les ménages modestes (au lieu de 4.000 actuellement), 4.000 euros pour les ménages dits "classiques" (au lieu de 2.500). Enfin, concernant le raccordement à un réseau de chaleur, l'aide atteindrait 1.000 euros pour les ménages modestes, 900 euros pour les autres.« En apparence très motivant ! Mais attention aux aides encourageant les mono-gestes. En effet, pour rénover correctement son logement pour des économies durables, et changer significativement de classe énergétique, il faut avant tout réaliser un audit énergétique et opter pour les meilleures préconisations de travaux.Ce coup de boost est une bonne nouvelle pour les ménages afin d'accélérer la rénovation énergétique en France, espérons que les consommateurs de fioul en profiteront pour se lancer dans un projet de rénovation globale. Selon notre étude réalisée en juillet 2022 conjointement avec FioulReduc, 40 % souhaitent conserver ce mode d'énergie pour se chauffer. », Pierre Maillard PDG Hellio.Tertiaire : bonification majeure pour la Gestion Technique du Bâtiment (GTB)Rendue obligatoire pour un grand nombre de bâtiments tertiaires dans le cadre du Décret BACS à partir du 1er janvier 2025, l'acquisition ou l'amélioration d'un système de GTB pour le chauffage, l'eau chaude sanitaire, le refroidissement/climatisation, l'éclairage et les auxiliaires des bâtiments tertiaire va pouvoir bénéficier d'une augmentation conséquente de l'incitation financière CEE.Pour toutes les opérations engagées entre le 29 octobre 2022 et le 31 décembre 2023, le volume CEE associée à cette fiche CEE va ainsi pouvoir :être multiplié par un coefficient 2 pour l'acquisition d'un système de gestion technique du bâtimentêtre multiplié par un coefficient 1,5 pour l'amélioration d'un système existant de gestion technique du bâtiment“Dans un contexte de tension sur les marchés de l'énergie et d'accélération de la politique de réduction des consommations énergétiques, associée à une volonté de gagner en indépendance énergétique pour assurer sans privation le bon fonctionnement de nos sites tertiaires et résidentiels, le ministère en charge de l'Energie a décidé la mise en place de nouvelles mesures ambitieuses adossées au dispositif CEE”, soutient Pierre Maillard, PDG de Hellio.Création d'une nouvelle fiche transport bonifiéeL'arrêté du 21 octobre 2022 modifiant l'arrêté du 22 décembre 2014 définissant les opérations standardisées et créant une bonification pour une fiche d'opération standardisée avec une entrée en vigueur au 29 octobre 2022 et une fin au programmée au 1er janvier 2028.Cet arrêté porte sur la création de la fiche d'opération standardisée "Fret ferroviaire" (TRA-SE-116) et la création d'un article 3-7-3 définissant une bonification quadruplée pour les opérations de cette fiche.
Il y a 2 ans et 179 jours

Gabriel Attal défend au Sénat une "rallonge" dans le budget rectificatif 2022 pour faire face à l'inflation

Une enveloppe de 2,4 milliards d'euros, qui s'ajoutent aux 20 milliards débloqués cet été pour le pouvoir d'achat, est dédiée dans le projet de deuxième loi de finances rectificative à soutenir les Français face à l'inflation (chèque énergie, remise carburant, aides aux universités, etc.).Quelque 5 milliards supplémentaires seront alloués à "un certain nombre d'ajustements de fin de gestion" (2 milliards pour renflouer France Compétences, 450 millions pour aider les agriculteurs, 1,1 milliard pour la défense dans le contexte de la guerre en Ukraine...) mais ces ouvertures de crédits sont "compensées par des annulations de crédits d'un montant identique", a précisé Gabriel Attal devant la Commission des finances du Sénat."C'est donc un texte d'équilibre budgétaire hors dépenses exceptionnelles liées à la crise de l'énergie", a-t-il ajouté, rappelant que des "recettes plus élevées" que prévu permettaient même de réduire la prévision de déficit à 4,9% du PIB contre 5% auparavant.Après avoir déjà resserré la vis sur le projet de loi de programmation budgétaire 2023-2027 en votant dans la nuit des réductions de dépenses publiques plus ambitieuses que celles du gouvernement, plusieurs sénateurs ont interrogé M. Attal sur les pistes d'économies possibles.Le rapporteur général de la Commission des finances, Jean-François Husson (LR), s'est notamment insurgé contre le renflouement de France Compétences (le régulateur de l'alternance et de la formation professionnelle) qu'il considère comme "un puits sans fond" puisque des sommes similaires avaient déjà été débloquées pour l'organisme dans le cadre de la première loi de finances rectificative.Gabriel Attal a fait valoir que ce renflouement montrait "le succès dans la politique" du gouvernement pour favoriser l'apprentissage mais a reconnu que la situation de France Compétences n'était "pas satisfaisante".Pour faire des "économies structurelles", le ministre a notamment insisté sur la nécessité de "mieux réguler le compte personnel de formation" en "nettoyant le répertoire" des formations éligibles.
Il y a 2 ans et 179 jours

Prestonett M : Comment rénover une pièce avec un seul enduit ?

Il s'utilise notamment pour :Le Rebouchage des trous, fissures et saignéesL'égalisation des fondsLe lissage des fondsLe traitement des bandes à jointLe collage de moulures, corniches et rosaces en staff