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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 2 ans et 179 jours

Wilo inaugure un nouveau site en Italie

Un site plus grand, plus moderne Le traitement et la distribution de l’eau potable deviennent de plus en plus importants en raison du changement climatique. Nos systèmes et pompes permettent à de nombreuses personnes dans le monde d’avoir accès à de l’eau potable.La perturbation des chaînes d’approvisionnement causée par la pandémie a montré qu’il est important de produire plus localement et de réduire les flux transcontinentaux de marchandises. Au plus fort de la pandémie, nous, en tant que fabricant de pompes, étions l’une des rares entreprises industrielles et de services capables de maintenir la production.Cette tendance a conduit à la décision de poursuivre l’intégration des productions de pièces en acier inoxydable avec toutes ses étapes importantes : emboutissage, soudure, etc. Pour cela, le 07 octobre dernier, Georg Weber (membre de l’Executive Board & CTO), Dr. Mahmud Mustafa (SPV Group Operations), Olivier Minaud (Président de Stemma et VP Operations), Philippe Marjollet (Président Wilo France) et Simone Stopazzola (Plant Manager) ont inauguré le nouveau bâtiment de notre filiale Stemma, une société qui a rejoint le Groupe Wilo en 2005.Stemma est l’un des sites de production du Groupe Wilo dans le monde. Stemma, située à Cornedo Vicentino dans le nord-est de l’Italie et employant 25 collègues, produit des composants en acier inoxydable pour nos pompes Helix et Medana. « La région de Vénétie est réputée pour sa productivité élevée et ses grandes connaissances et compétences en formage d’acier inoxydable », a déclaré Georg Weber. Dr Mahmud Mustafa ajoute : « L’Italie est tout à fait unique en ce sens, elle possède le savoir-faire nécessaire pour dessiner et souder des géométries 3D complexes ».La décision de déménager vers un site plus grand et plus moderne contribue au développement de notre stratégie de sécurisation des approvisionnements et nous aide à mieux répondre aux crises de ces dernières années. Georg Weber a souligné : « Notre stratégie est une réponse aux tendances de régionalisation de nombreux pays dans le monde à ce stade. C’est aussi une réponse au stress dans les chaînes d’approvisionnement mondiales qui ne disparaîtra évidemment plus. Stemma est un exemple important de cette stratégie d’internalisation avec une croissance significative des investissements et de l’activité ». L’approche stratégique se concentre également sur l’intégration verticale, c’est-à-dire l’investissement dans la technologie qui nous donne un avantage concurrentiel. En outre, c’est une excellente occasion d’améliorer la production en suivant la stratégie de produits d’entreprise de Wilo dans le cadre du développement continu de l'activité Eau froide. Le nouveau bâtiment moderne s'inscrit également dans la stratégie de développement durable de notre groupe - puisqu'il est recouvert de panneaux solaires - et d'autres initiatives sont à venir dans ce domaine.Touche finale de l’inauguration : Direction, employés, parties prenantes, fournisseurs et partenaires se sont réunis autour d’un cocktail afin d’échanger et de renforcer les liens avec les partenaires locaux.
Il y a 2 ans et 179 jours

Hiboo désormais disponible sur l’App Marketplace de Procore

Ce partenariat offre aux utilisateurs la possibilité de suivre et de réduire les émissions de carbone liées à l’utilisation des équipements. Hiboo collecte plus de 60 sources de données provenant de tous types d’équipements et les transforme en informations exploitables. Grâce à cette intégration, les utilisateurs de Procore peuvent désormais accéder aux données de leur parc matériel et les visualiser directement dans Procore. Cette intégration favorise le développement durable en permettant aux utilisateurs de Procore de mesurer, d’analyser et de reporter les émissions de CO2 des matériels de chantier. Elle aide également les utilisateurs de Procore à maximiser la productivité et l’efficacité de leurs matériels en suivant leur utilisation et leurs activités. Pour Clément BÉNARD, CEO et cofondateur de Hiboo : « Notre vision chez Hiboo est d’aider les acteurs de la construction à utiliser les données émises par les matériels dans les outils et logiciels qui font sens pour eux. C’est pourquoi nous sommes heureux de rejoindre la Marketplace de Procore. » Pour Kris LENGIEZA, VP, Global Partnerships & Alliances de Procore : « Notre partenariat avec Hiboo élargit et améliore considérablement la gestion des équipements de construction pour nos utilisateurs. L’intégration maximise la productivité, l’efficacité et la durabilité de chaque équipement impliqué dans un projet de construction. »
Il y a 2 ans et 179 jours

Activité en hausse pour Eiffage, dans la construction comme dans les concessions

Son chiffre d'affaires s'élève à 14,6 milliards d'euros sur cette période.L'activité Travaux (construction, infrastructures, énergie) a crû de 7,1%. Et le carnet de commandes, à 18,8 milliards d'euros, est en hausse de 15 % sur un an.Dans les infrastructures par exemple, l'activité en Europe bénéficie de la montée en puissance des travaux de la ligne à grande vitesse HS2 au Royaume-Uni et de l'autoroute E18 en Norvège.L'activité Concessions (autoroutes APRR, viaduc de Millau, aéroports de Lille et Toulouse...) est à 2,5 milliards d'euros, soit +13,3%, indique Eiffage, qui confirme ses perspectives pour 2022.Ce troisième trimestre, Eiffage est aussi devenu le premier actionnaire de Getlink, société concessionnaire du tunnel sous la Manche jusqu'en 2086, avec près de 19% du capital, pour "un investissement significatif" de 1,194 milliard d'euros.
Il y a 2 ans et 179 jours

Haribo réalise 80% d’économie d’énergie pour produire l’eau chaude de son usine de Marseille grâce à Axima

L’audit énergétique réalisé en 2019 sur le site de production de Haribo à Marseille a mis en évidence de nouvelles sources d’optimisation énergétique non encore exploitées. En effet, le process industriel de fabrication des confiseries repose sur la production simultanée de froid et de chaud. La première consiste à évacuer la chaleur, notamment issue des tapis et des ateliers. Celle-ci était dissipée dans l’air extérieur alors que dans le même temps, une chaufferie gaz produisait la vapeur utilisée pour une autre partie du procédé, notamment les étuves nécessaires à la fabrication des célèbres bonbons Dragibus, Tagada, Schtroumpfs, Chamallows et tant d’autres... La Direction de Haribo a alors souhaité trouver des solutions pour optimiser sa consommation et éviter le gaspillage énergétique.Les experts d’Equans ont proposé une action de performance énergétique (APE) basée sur la récupération de chaleur fatale. Concrètement, la chaleur évacuée au cours la production de froid est captée et réinjectée dans le process de fabrication. Depuis sa mise en service le 5 janvier 2021, une nouvelle chaudière alimentée par cette chaleur fatale remplace celle qui fonctionnait au gaz et qui n’est actionnée qu’en cas d’arrêts techniques de l’installation vertueuse, ce qui ne s’est pas produit au cours de l’année passée.Les bénéfices multiples du contrat de performance énergétiqueÉligible aux subventions des CEE (certificats d’économie d’énergie), l’installation du groupe froid avec récupération de chaleur a été prise en charge par Axima. La signature d’un contrat de performance énergétique a même permis des bonifications supplémentaires entraînant un retour sur investissement très rapide et inférieur à deux ans. Equans s’était engagé à générer 60% d’économie d’énergie. Les résultats vont au-delà de cette ambition en affichant aujourd’hui une réduction de 80% des consommations d’énergie par rapport à la chaudière à gaz. La consommation a été réduite de 1550 MWh avec, à la clé, une réduction en un an des émissions de -600t de CO2.Pour Pascal Bernard, Directeur Industriel de Haribo France : « Haribo contribue à répondre au défi climatique en faisant le choix de procédés industriels vertueux et en mettant en œuvre de manière pragmatique les meilleures solutions technologiques disponibles. L’amélioration de la performance énergétique permet de réduire la dépendance aux seules énergies fossiles et de participer à la démarche de sobriété énergétique. La trajectoire de décarbonation de notre modèle industriel s’appuie sur les solutions proposées par notre prestataire Equans. »Pour Gilles Cotte, Directeur du Développement d’Equans France : « Les innovations se multiplient pour permettre de répondre aux défis de nos clients en les accompagnant à consommer moins, vert et flexible. La chaleur fatale reste l’énergie la plus verte. C’est aussi une source d’économie importante alors que la question du coût de l’énergie s’impose comme un enjeu majeur pour l’industrie de demain. Pour obtenir de tels résultats, nos équipes sont pleinement mobilisées pour concevoir, installer et suivre en continu les installations. »
Il y a 2 ans et 181 jours

En banlieue parisienne, habitants et collectivités bataillent contre les ascenseurs en panne

Dans cet immeuble à 62% HLM de Dugny (Seine-Saint-Denis) comme dans de nombreuses villes de banlieue parisienne, locataires et propriétaires s'exaspèrent de pannes d'ascenseurs à répétition et de longs délais d'intervention."Mes filles viennent faire mes courses et je vais parfois habiter quelques jours chez elles. Dans les escaliers, j'ai tout le temps peur de tomber", raconte Fatima Sebbane, que sa petite-fille aide ce soir-là à remonter.L'ascenseur de l'immeuble est à l'arrêt depuis une inondation au mois de mai et ni le bailleur ni l'ascensoriste "ne nous disent quand il sera enfin remis en marche", explique dans le hall sa voisine Florence Dubontel, 66 ans, qui a fait circuler à leur attention plusieurs pétitions.Fin septembre, la région Ile-de-France a lancé un "plan ascenseurs" visant à accélérer via des financements la rénovation d'un vaste parc vieillissant - les ascenseurs franciliens représentent la moitié du parc national, un quart d'entre eux a plus de 40 ans - et à proposer une alternative provisoire aux personnes les plus impactées."Ces pannes pourrissent la vie des habitants, surtout des plus fragiles, et peuvent engendrer un véritable enfermement", souligne auprès de l'AFP Jean-Philippe Dugoin-Clément, vice-président de l'Ile-de-France en charge du Logement.Pour "parer au plus urgent", la région promet dans son plan de subventionner l'achat de 40 fauteuils "monte-escaliers", qui seront mis à disposition des Franciliens par le collectif "Plus sans ascenseur".Créée en 2019 et désormais conventionnée par des municipalités, l'organisation entend grâce à ces fauteuils tractés "rendre un peu d'autonomie" aux personnes à mobilité réduite. Et propose à tous les concernés d'interpeller à leurs côtés ascensoristes et bailleurs, régulièrement mis en demeure."Les bailleurs sont dépassés par le fait que les locataires sont devenus plus exigeants et font valoir leur droit à jouir d'un logement paisible. Que les ascenseurs marchent dans les beaux quartiers et pas dans les banlieues populaires, ce n'est plus possible", pose Micaël Vaz, porte-parole de "Plus sans ascenseur"."Déficit d'ascensoristes"A la cité des 4.000, à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), "ça fait longtemps que les pannes n'étonnent plus personne", soupire Hamid Abderamane, 54 ans. Dans son bâtiment, haut de quinze étages, l'ascenseur qui dessert les chiffres pairs est à l'arrêt depuis "plusieurs semaines". "Avant c'était celui des étages impairs, alors pas de jaloux", ironise-t-il.Les locataires de l'immeuble aident régulièrement Bernadette, 73 ans, à descendre de chez elle, au deuxième. Souffrant d'une polyarthrite rhumatoïde qui lui "grignote" les articulations, la vieille dame claudique de marche en marche, agrippée à sa canne.Fin octobre, le département a voté un "voeu pour le droit à la mobilité verticale", qui soutient notamment "l'introduction dans la loi d'une clause sanitaire obligeant les bailleurs, propriétaires et ascensoristes à proposer une alternative en cas d'immobilisation d'un ascenseur".A Aulnay-sous-Bois, le propriétaire de Meriem Bensaïd poste "parfois" dans le hall des agents chargés de porter les sacs mais "avec trois enfants en bas âge, c'est compliqué de s'adapter à leurs horaires, ils ne sont pas souvent là".Depuis décembre 2021, l'ascenseur de son immeuble pourtant neuf n'a fonctionné que "quelques semaines". "Avec les enfants, je dois parfois attendre que mon mari rentre pour pouvoir monter (les quatre étages). Ma voisine, elle, a été obligée de passer les dernières semaines de sa grossesse enfermée", raconte la jeune femme de 26 ans.D'après Jean-Philippe Dugoin-Clément, les longs délais d'intervention sont notamment dus à un "déficit d'ascensoristes", que le "plan ascenseurs" voudrait pallier progressivement en participant au financement d'un BTS en Ile-de-France.La Fédération des ascenseurs réclame de son côté une extension aux ascenseurs du dispositif MaPrimeRénov', d'aide à la rénovation énergétique. Selon elle, la rénovation d'un appareil de 40 ans permettrait de "réaliser 65% d'économies" sur une facture d'énergie.
Il y a 2 ans et 181 jours

Crise énergétique : dans la Nièvre, un charbonnier traditionnel croule sous les demandes

"On le fait toujours comme on le faisait il y a 3.500 ans": Gabriel Taviot, 55 ans, barbe, bonnet et cils recouverts d'un voile de poussière grise, effeuille de son râteau la couche superficielle de "la meule".Il écume la motte de sa croute de paille et de terre et, précautionneusement, pour ne pas abimer le charbon de bois cassant comme du verre, dévoile les bouts de bois noirs qui s'affaissent au sol dans des fumeroles virevoltant à travers les grands arbres.A même le sol de la forêt d'Arthonnay, dans les profondeurs de l'Yonne, Gabriel installe depuis des décennies ses meules de charbonnier."On installe des bouts de bois droits de 1,20m en dessinant un rond, sur un diamètre de 5-6 mètres, puis on recouvre de paille et de terre en laissant une cheminée au milieu. On fait comme un volcan. Puis on allume en laissant tomber des braises dans cette cheminée. La flamme monte et on bouche l'entonnoir pour étouffer le feu", explique-t-il.Il fera 900 degrés au coeur du "volcan": le bois cuit à l'étuvée. Après 72h, on ramasse au râteau le charbon.Le rituel n'a "pas changé" depuis des millénaires, assure Gabriel. Les historiens ont en effet découvert des traces de meules à charbon dès l'Antiquité.Le métier a pourtant bien failli disparaître. "Ici, à Arthonnay, il y avait jusqu'à 50 salariés qui travaillaient dans le charbon de bois", se souvient Gabriel.Mais, en 1988, quand il reprend l'entreprise familiale qui existait depuis 1870, le pétrole puis l'électricité avaient bien failli enterrer le charbon."C'était très dur: on n'a commencé à gagner notre vie qu'en 93-94, et encore grâce à la scierie spécialisée en bois de luxe qu'on a ouvert à côté", explique Gabriel."Les derniers des Mohicans"Du haut de ses 65 ans et d'une "trentaine d'années" de pratique, Gérard Grigis, assistant de Gabriel, confirme. Sourcils gris de poussière, yeux bleus difficiles à distinguer derrière les lunettes moirées de noir, Gégé évoque, lui aussi, un passé tourmenté. "Le pétrole a failli nous faire disparaître. Et les +gazos+ (chauffage au gaz, ndlr) ont bien failli nous remplacer"."Mais la hausse du prix du gaz et du fuel a tout changé", claironne-t-il, fier de ce retour de balancier."Je n'arrive pas à fournir. On a trop de demande", explique Gabriel Taviot. "Avec l'augmentation des prix du gaz, de plus en plus de gens remettent en route les petits poêles à charbon qu'on voyait dans les chambres de bonne".Une résurrection d'autant plus savourée que les charbonniers sont une espèce en voie d'extinction. "On est les derniers des Mohicans", résume Gérard Grigis. "Y'a plus que des retraités qui en font pour le folklore ou leur consommation personnelle, dans les fêtes de villages".Heureusement, l'entreprise Gabriel Taviot se réjouit d'avoir assuré "la relève". Ou plutôt d'avoir "passé le feu", comme on dit entre charbonniers."C'est un métier que j'aime": Thibault Remisio, 30 ans, perpétue ainsi la tradition, après être tombé amoureux de la fille de Gabriel. Et du métier."On est à l'air libre. On est libre", dit-il en soulevant des pelletées de charbon dans la forêt transpercée du soleil automnal."Sa" meule, il la raconte des étoiles dans ses yeux embués. "Quand on l'allume et qu'on la bouche, les fumées courent du bas. On a l'impression de marcher sur de la brume. C'est beau".
Il y a 2 ans et 181 jours

Le plus grand gisement de gaz français se met à l'heure verte

Si le gaz n'est plus exploité commercialement, il est toujours extrait pour un usage industriel: la société Arkéma, plus gros pourvoyeur d'emplois du bassin industriel avec quelque 750 salariés, exploite du sulfure d'hydrogène (H2S), hautement toxique et corrosif. Le reste, du gaz "épuré", sert à alimenter en énergie des sites locaux.Le pic de production du gisement, exploité de 1951 à 2013, a été atteint en 1982. Depuis 2010, la source s'épuise doucement."On visait les années 2060 pour la fin, mais aujourd'hui on sait qu'on pourra aller un peu plus loin parce que l'on tire un filet gazier moins important que prévu", explique Patrice Bernos, directeur général du groupement d'intérêt public ChemParc, voué au développement du complexe.Lacq a bénéficié d'une dérogation à la loi qui a mis fin, en 2017, à la recherche et l'exploitation des hydrocarbures en France.Au plus fort de l'exploitation, 8.500 salariés dépendaient directement du gisement. Ils sont encore 7.500 aujourd'hui, soit 24% de l'emploi local.Patrice Laurent, maire (DVG) de Mourenx et président de la communauté de communes de Lacq-Orthez, milite pour l'exploitation de cette poche de gaz dans un contexte de crise énergétique mondiale. "On ne pourra pas se passer des énergies carbonées du jour au lendemain. Là, elle est sous nos pieds, il y a juste à la prendre et à s'en servir."Lacq, "territoire pionnier", doit séduire de nouveaux arrivants, abonde David Habib, député socialiste de la circonscription.En septembre, les élus ont ainsi annoncé que la société lyonnaise Elyse Energy allait investir 350 millions d'euros dans un site de fabrication de méthanol "vert", qui récupérera le CO2 émis par les industries locales, avec 110 emplois créés sur le papier."On apporte une solution aux émetteurs et on se concentre sur (...) le carbone inévitable, sans alternative", explique Benoît Decourt, directeur des opérations de cette PME."Acceptabilité"Fin 2021, une centrale photovoltaïque, financée par TotalEnergies, est entrée en service à Lacq. Le géant français a également racheté un méthaniseur pour la production de biogaz, lancée en août."Nous avons tous collectivement réussi la reconversion", affirmait Thierry Renard, représentant du groupe à Pau, mercredi dans le quotidien La République des Pyrénées.Les associations environnementales qui surveillent depuis des années les rejets et émanations des usines de Lacq restent, elles, sceptiques."Plutôt que de régler le problème des pollutions déjà existantes et des seuils d'émission qui ne sont pas respectés, on nous dit qu'on va faire venir des entreprises plus vertes les unes que les autres, tout en continuant l'exploitation du gaz et de ses dérivés", dénonce Cathy Soublès pour la Sepanso64, affiliée à France nature environnement.En 2018, la préfecture avait mis à l'arrêt un site de production de Sanofi à Mourenx, après un signalement de cette association. Des émissions de bromopropane, qui entre dans la composition du valproate de sodium, le principe actif de l'antiépileptique Dépakine, dépassaient très largement les seuils autorisés."Le cas Sanofi, une fois révélé, a été résolu en quatre mois", pointe Cathy Soublès, persuadée que "les industriels savent résoudre les problèmes une fois au pied du mur". Une information judiciaire a été ouverte pour mise en danger d'autrui et délit d'obstacle à agent habilité.Les salariés de ces grands sites sont aussi inquiets. "On est les premiers exposés aux agents cancérigènes mutagènes et reprotoxiques", souligne Timothée Esprit, représentant CGT."Les entreprises sont hyper fliquées par la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement), par les plaintes et la pression mise par la Sepanso", répond Patrice Bernos, pour qui le degré d'"acceptabilité" de la population a changé."Le risque industriel était bien plus élevé avant, mais les inconvénients de l'industrie sont moins supportés aujourd'hui", considère le directeur général de ChemParc.
Il y a 2 ans et 181 jours

Où les Français veulent-ils vivre ? Les résultats de la 2e édition du baromètre Kantar Public­­

Alors que la crise climatique devient plus que jamais concrète aux yeux des Français, cette deuxième édition s’intéresse plus particulièrement à leurs perceptions et attentes en matière de lutte contre l’artificialisation des sols dans les territoires, mais aussi de réindustrialisation du pays.Des grandes agglomérations en crise : la revanche des petites villes et villes moyennesLa deuxième vague du baromètre confirme l’aspiration des Français à un idéal de vie au calme, dans un environnement naturel et préservé, loin de la grande ville et de ses désagréments : promiscuité, coût de la vie et insécurité… Comme nous l’observions fin 2020, l’attractivité d’un territoire est inversement proportionnelle à sa densité : l’agglomération parisienne fait figure de repoussoir (seuls 11% des Français aimeraient y vivre), tandis que 58% des Français aspirent à vivre dans un village ou un hameau.En deux ans, l’attrait des petites villes et agglomérations (moins de 20.000 habitants) se renforce encore : elles constituent un lieu de vie aspirationnel pour un Français sur deux (en progression de plus de 10 points), quel que soit leur âge. 30% de leurs habitants disent d’ailleurs davantage envisager qu’avant le Covid-19 de quitter leur lieu de vie, contre 23% des habitants des villes moyennes et seulement 13% des petites villes et zones rurales.En tête des attentes : sécurité, proximité avec la nature et accès aux services de santéLa petite ville répond aux facteurs jugés les plus importants par les Français dans le choix de leur lieu de vie : le sentiment de sécurité (cité comme déterminant par 61 %), suivi de l’accès à la santé et aux soins (57%) puis de trois dimensions proches évoquées par plus d’un Français sur deux : la proximité avec la nature (55%), la qualité de l’air (55%) et la présence d’espaces verts (54%). Sur chacune de ces dimensions (à l’exception de l’accès aux soins de santé), les habitants des zones rurales ou des petites villes se montrent davantage satisfaits que ceux des villes moyennes, eux-mêmes plus satisfaits que les habitants des grandes villes.Les petites villes sont perçues comme le territoire le plus adapté pour élever ses enfants… mais aussi pour y passer sa retraite. Selon les Français, c’est également l’échelle qui favorise le plus la qualité des relations sociales, offre des logements de meilleure qualité et où le coût de la vie est plus accessible. Ainsi, avec le village, les petites agglomérations sont pour les Français le territoire qui offre la meilleure qualité de vie. En revanche, l’emploi apparaît comme la faiblesse des petites villes et des zones rurales pour les Français, qui estiment majoritairement que les grandes et moyennes agglomérations sont les territoires qui offrent le plus d’opportunités d’emploi.Services publics, commerces et mobilité : les arguments des villes moyennesLes agglomérations moyennes (de 20 à 200.000 habitants) semblent offrir à leurs habitants un équilibre apprécié entre la qualité de vie et le calme propres aux villes à taille humaine et les services qu’elles proposent. Ainsi, six dimensions sont à la fois jugées très importantes pour les habitants des villes moyennes et suscitent une large satisfaction : la présence d’espaces verts, la proximité avec la nature et la qualité de l’air, mais aussi l’accessibilité et la variété des commerces et enfin la possibilité de se déplacer facilement à pied ou en voiture.La nécessité écologique face aux imaginaires88% des Français estiment que préserver les sols naturels et lutter contre l’artificialisation des sols est quelque chose d’important, 59% l’estiment même prioritaire. Toutefois, derrière ce consensus, les moyens pour y parvenir font l’objet d’appréciations diverses de la part des Français. En cohérence avec leurs aspirations de proximité à la nature, les Français sont avant tout favorables à la renaturation des sols artificialisés (84%). Ils soutiennent également largement l’idée de renoncer aux nouveaux projets d’infrastructures (60%) ou encore d’être incités à la rénovation de logements anciens (78%).En revanche, ils se montrent plus partagés quand il s’agit de limiter très fortement la construction de maisons isolées et de lotissements (53% y sont favorables et 31% opposés) voire de renoncer à la maison individuelle : 46% des répondants sont opposés à des incitations à vivre en appartement ou en maison mitoyenne (contre 33% qui y sont favorables). Une opposition qui grimpe à 51% chez ceux qui habitent en maison individuelle. Les Français se montrent en effet profondément attachés à l’habitat individuel : pour 79% d’entre eux, la maison est le logement idéal. Cette aspiration existe dans toutes les catégories de population, mais davantage encore chez les ménages employés et ouvriers (81%) que chez les cadres (73%).Parmi les autres actions pour lutter contre l’artificialisation des sols, la très forte limitation de la construction de nouvelles zones commerciales est majoritairement soutenue par les Français (72%). Une majorité relative de Français (46%) estime d’ailleurs que dans les années à venir il faut en priorité encourager le développement de commerces de centres-villes. Toutefois, à l’heure actuelle, 57% d’entre eux disent privilégier les zones commerciales pour leurs achats contre 27% qui préfèrent les commerces de centres-villes. Si les commerces de centres-villes sont perçus comme plus conviviaux et agréables, les zones commerciales cumulent les avantages suivants : facilement accessibles, bon marché, adaptés à des courses en famille et répondant à tous les besoins.Une réindustrialisation sous conditions : le syndrome Nimby n’est jamais loinL’idée de réindustrialiser la France est perçue positivement par les Français, et d’abord comme un moyen de créer des emplois et de garantir l’indépendance économique du pays. Ils ne sont toutefois que 4% à envisager l’installation d’une nouvelle usine près de chez eux sans condition. Les préoccupations sont nombreuses : nuisances diverses (bruits, odeurs, poussières et mauvaise qualité de l’air), sont redoutées par 1 Français sur 2. L’intégration paysagère de l’usine, la création d’emplois qu’elle génère et l’encadrement des risques industriels sont aussi des conditions souhaitées par environ 4 Français sur 10 dans la perspective d’une installation d’usine près de chez eux.Sur la question de la réindustrialisation, comme sur celle de la lutte contre l’artificialisation des sols, on observe une forte tension non-résolue entre l’aspiration des Français à vivre dans un environnement préservé et la perception d’une réindustrialisation bénéfique pour l’emploi et l’économie.Les résultats en infographie.
Il y a 2 ans et 181 jours

La performance énergétique des logements s'invite dans le monde du crédit

Un projet d'investissement locatif (acheter un bien pour le louer) des pires logements de la catégorie G, peut en effet jeter un froid en comité de crédit puisqu'il sera en l'état purement et simplement interdit à la location dès janvier prochain. Suivront, en 2025, le reste des logements classés G, les F en 2028 et les E en 2034.La banque LCL évoque "une vigilance accrue" à propos des financements des logements les moins bien notés. Dans le cadre d'un investissement locatif, "on va regarder si des travaux pour requalifier le bien sont prévus et financés", selon la banque."Les banques exigent maintenant systématiquement les devis et demandent à ce que le coût des travaux pour remettre (le logement) aux normes fasse partie du plan de financement", abonde le président du réseau de courtiers Cafpi, Olivier Lendrevie. "Sinon elles n'ouvrent même pas le dossier".La Banque postale a de son côté fait évoluer ses règles d'octroi de crédit immobilier en mai. Elles tiennent compte du DPE "dans le cadre du financement de la résidence principale ou secondaire, ainsi que dans le cadre de l'investissement locatif", assure une porte-parole.Crédits dédiés à la rénovationLes critères déterminants pour le banquier restent la situation financière de l'emprunteur, ses revenus ou encore la durée du prêt immobilier.Le marché des crédits dédiés à la rénovation énergétique est toutefois en plein essor, à l'image du "Prêt Travaux Verts" lancé ce mois-ci par le Crédit Agricole d'Ile-de-France.Il intègre en plus du financement un audit énergétique du logement et un accompagnement avant les travaux (calcul des aides gouvernementales, validation des devis des artisans...).La Banque postale et le Crédit Mutuel proposent quant à eux un crédit "Avance Rénovation" à un taux fixe de 2%, qui vient en complément de MaPrimeRénov', une aide à la rénovation dont 660.000 ménages ont bénéficié en 2021.Il existe également l'éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) dont les intérêts sont pris en charge par l'État, peu mis en avant par les établissements bancaires.Le bailleur social Action Logement propose de son côté aux salariés du privé des crédits dédiés à l'isolation thermique (toitures, murs, parois vitrées...) à 1% pour un montant maximal de 10.000 euros."Apporter sa pierre"Axe de développement commercial, le fait de financer la rénovation énergétique des logements est également partie intégrante de la politique en matière de lutte contre le réchauffement climatique mise en place par les banques, sujet sur lequel elles sont souvent attaquées.L'impact est majeur puisque l'usage des bâtiments représente un cinquième des émissions de gaz à effet de serre de la France.C'est une manière "d'apporter sa pierre à l'édifice", explique à l'AFP le directeur marketing du Crédit Agricole d'Ile-de-France Guy Poyen, qui ne perd pas de vue non plus le bénéfice d'image en termes de recrutement, notamment des plus jeunes sensibles à ces thématiques.Pour atteindre les objectifs climatiques que s'est fixés la France, la totalité du parc immobilier français doit être transformée en "bâtiments basse consommation" d'ici à 2050, à peu près l'équivalent des catégories A et B, lesquelles représentent aujourd'hui 2 et 3% du parc respectivement.Le rôle des banques sur le sujet est mal connu du grand public. Seuls 4% des franciliens se tourneraient en premier lieu vers leur banquier pour recevoir des conseils afin de préparer des travaux de rénovation, selon un sondage commandé par le Crédit Agricole Ile-de-France.
Il y a 2 ans et 182 jours

Saint-Astier décroche le label EPV

Cette distinction atteste de la reconnaissance de l’excellence du savoir-faire traditionnel reconnu de Saint-Astier, qui fête également ses 110 ans d’existence en 2022. Une société attachée à son indépendance Au milieu du XIXème siècle, de nombreuses carrières de calcaires ont été identifiées sur le territoire. L’une d’entre elles, située à Saint-Astier (24), au sein du Périgord Blanc, s’est notamment distinguée par les propriétés exceptionnelles de son calcaire siliceux marneux, permettant d’obtenir la chaux hydraulique naturelle pure proposée encore aujourd’hui par Saint-Astier. L’histoire de l’entreprise familiale de chaufourniers commence alors en 1912 à l’endroit même de la commune du nom éponyme. Plusieurs familles se partagent alors l’exploitation et de nos jours, l’entreprise est l’héritage de chacune de ces lignées. Très attachée à son indépendance, elle est toujours dirigée par la quatrième génération (Auguste, René, Guy et Antoine). La cinquième génération est même rentrée cette année dans l’entreprise... Une certification exigeante Aujourd’hui, les sociétés souhaitant bénéficier de la distinction Entreprise du Patrimoine Vivant, sont rigoureusement analysées et soumises à des conditions strictes. Pour obtenir ledit label, elles doivent se distinguer en répondant a minima à deux critères de chacune des classifications suivantes : Posséder un patrimoine économique distinctif (détenir des équipements techniques rares ainsi que des droits de propriétés industrielles et mettre en place de procédures pour innover). Appliquer une expertise technique singulière s’appuyant sur des méthodes à haute technicité (excellence opérationnelle, détention de compétences exclusives, formations fortement qualifiées). Être profondément attachée à une zone géographique historique et détenir une renommée nationale ou internationale (garantir la production au sein de son cœur historique, se démarquer par sa notoriété, mettre en avant des actions RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises)). Label EPV : Saint-Astier entre dans le patrimoine vivant Avec ses 110 ans d’expertise et la commercialisation de sa chaux hydraulique de qualité connue au-delà des frontières hexagonales, Saint-Astier affiche une nouvelle satisfaction en entrant dans le palais des entreprises reconnues par le label EPV. Cette reconnaissance a été clairement exprimée par l’association INMA, opérateur d’état et reconnu association d’utilité publique ; elle mène une mission d’intérêt général au service des métiers d’art et du patrimoine vivant. A cet effet, l’association est le seul organisme habilité à remettre cette unique distinction d’État associant la reconnaissance des savoir-faire d’exception. Ce dernier visant à valoriser les entreprises d’excellence française et leurs engagements sur des sujets phares comme la transmission, l’engagement RSE, l’expertise technique... Saint-Astier : plus qu'un héritage Saint-Astier aborde l’avenir avec confiance et compte bien continuer à se développer tout en s’appuyant sur ses valeurs profondément ancrées dans son ADN. Depuis l’origine, le fabricant français a toujours misé sur la production de chaux hydraulique naturelle haut de gamme en proposant des solutions de qualité, et adaptées aux différentes contraintes de chantiers. Valeurs gagnantes grâce à la reconnaissance des produits de Saint-Astier par les professionnels de la restauration des édifices du patrimoine, mais également par l’emploi de ses chaux dans l’éco-construction, dans les constructions neuves ou encore en décoration intérieure en France et à l’international.
Il y a 2 ans et 182 jours

Dény Security étoffe sa gamme de solutions de verrouillage pour issues de secours avec le verrou déLis

Disposant déjà d’une large gamme de produits mécaniques, électriques ou motorisés pour issues de secours, Dény Security permet aux gestionnaires et exploitants de ces bâtiments de répondre à ce défi. Attentifs aux attentes du marché, le fabricant français enrichit aujourd’hui son offre avec déLis, un verrou électromécanique 2 états pour issue de secours.Dispositif Actionné de Sécurité (DAS), DéLis est un verrou électromagnétique avec pêne à fourche qui permet de tirer les ouvrants des issues de secours simple vantail, double vantaux et va-et-vient.Autonome ou centralisable sous UGCIS (Unité de Gestion Centralisée des Issues de Secours) et spécialement conçu pour équiper les portes à faible utilisation, il assure une double fonction :le verrouillage des issues de secours pour éviter leur utilisation hors évacuation d’urgence. La décondamnation immédiate s’effectue alors sur action d’un bris de glace ou sur le dispositif de demande d’ouverture si le verrou est géré par un UGCIS,le contrôle des accès en autorisant seulement les personnes habilitées à rentrer/sortir, avec reverrouillage automatique.A l’encombrement réduit, le verrou déLis s’adapte à tous les types de porte (bois, alu, métal) et de bâti. Facile à raccorder en bi-tension (24, 48 V), il est également d’une grande simplicité d’installation grâce à sa gâche réglable deux positions et ses deux trous oblongs qui lui permettent de s’adapter à toutes les configurations. Autre atout non négligeable notamment dans le cas de portes en va et vient, son pêne à fourche autorise un rattrapage de jeu de plus ou moins 3 mm par rapport à l’alignement de la porte. A cela s’ajoute une maintenance réduite, un critère apprécié par les gestionnaires de bâtiments.Avec son capot indémontable porte fermée, déLis bénéficie, en plus, d’une grande résistance à l’arrachement (>1.000 daN).Au design moderne, il est disponible en blanc ou dans tout autre coloris sur demande pour s’intégrer harmonieusement à tous les E.R.P. (hôpitaux, établissements scolaires, immeubles de bureaux, salles de spectacles...).Commercialisé en 2023, le nouveau verrou déLis sera présenté, en avant-première, sur le stand de Dény Security à Expoprotection (Hall 1 – Stand D66). A cette occasion, le spécialiste de la sécurisation des accès exposera également son verrou électrique motorisé pour issues de secours SLB4, ainsi que sa gamme de serrures LSS dont une nouvelle version motorisée avec barre antipanique.
Il y a 2 ans et 182 jours

Veolia signe un accord à Abu Dhabi pour traiter les déchets de l'industrie pétroliere

Aucun chiffre officiel n'a été dévoilé mais selon une estimation d'expert, le contrat représente un milliard d'euros de chiffre d'affaires sur 30 ans pour la société qui va exploiter deux centres de déchets dans ce complexe d'Al Ruways, d'une capacité annuelle cumulée d'environ 70.000 tonnes.Le groupe français, en consortium (à 50,1%) avec la holding saoudienne Vision Invest et la société d'investissement basée à Abu Dhabi ADQ (24,95% respectivement), a signé un contrat d'acquisition de ces deux usines de traitement des déchets auprès d'ADNOC Refining.A partir de 2023, il pilotera ainsi la gestion des déchets de la plus grande raffinerie du Moyen-Orient, et quatrième plus grande au monde, qui traite plus de 900.000 barils de brut et condensat chaque jour."Accompagnant ADNOC dans sa transformation écologique", le numéro un mondial des services à l'environnement doit notamment maximiser la récupération des ressources (eau et pétrole) à partir des déchets de l'industrie pétrolière et gazière, pour les réutiliser sur des sites industriels à proximité. Un programme d'énergies renouvelables (récupération de chaleur et photovoltaïque) est aussi prévu.Traiter ces déchets est "un facteur clé pour protéger la ressource en eau, et la qualité de l'air", souligne la directrice générale de Veolia, Estelle Brachlianoff. Outre les déchets de la raffinerie, le site devrait aussi traiter les boues de forage issues des puits de pétrole, et Veolia espère peu à peu ouvrir son activité par exemple au port voisin.Pour le groupe, il s'agit d'un accord "historique", qui fera plus que doubler son activité de déchets dangereux au Moyen-Orient.Veolia affiche dans cette zone "des ambitions sur tous ses segments", qu'il s'agisse de dessalement de l'eau de mer, de traitement de déchets dangereux ou d'efficacité énergétique des bâtiments, explique à l'AFP Mme Brachlianoff. "Car cette région se donne des objectifs de transition écologique, elle a besoin de nos services, et d'ailleurs beaucoup de clients viennent nous voir", explique-t-elle.L'activité du traitement des déchets dangereux, à forte valeur ajoutée, est aussi un axe de développement de Veolia partout dans le monde. Le groupe devrait ainsi tenir son objectif de doubler en quatre ans son chiffre d'affaires sur ce segment, à 4 milliards d'euros à fin 2023.
Il y a 2 ans et 182 jours

Les autoroutes à péage sans barrières arrivent en France

Existant depuis longtemps à l'étranger, ce type d'autoroutes en "flux libre" est appelé à se généraliser dans les prochaines années, l'autoroute de Normandie étant la suivante sur la liste.Les usagers pourront circuler à la vitesse autorisée, sans ralentir ni s'arrêter en passant sous des portiques dotés de caméras et de capteurs qui identifieront leur véhicule.Ils auront ensuite plusieurs façon de payer, explique Pierre Méau, directeur clientèle adjoint des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR), le groupe qui a transformé 88 km de nationale N79 -dangereuse, mais gratuite- en autoroute A79 -payante- entre Montmarault (Allier) et Digoin (Saône-et-Loire).La solution la plus simple est de se procurer un badge de télépéage classique, quel qu'en soit le fournisseur.On pourra aussi payer sur le site de la nouvelle autoroute, soit en enregistrant une fois pour toutes son numéro d'immatriculation et ses coordonnées bancaires, soit en réglant chaque passage.Dernière possibilité: 16 bornes au bord de l'autoroute, qui permettront de payer en carte ou en espèces."Le client a 72 heures pour régler son trajet", souligne M. Méau. Faute de quoi une amende de 90 euros viendra s'ajouter au montant du péage, et même 375 euros sans règlement dans les 60 jours. L'exploitant aura accès au fichier des plaques d'immatriculations européennes.Allant de pair avec le développement du numérique et des paiements en ligne, l'adoption du flux libre était demandée par l'Etat quand il a sélectionné APRR (une filiale d'Eiffage) pour construire l'A79.Toutes les nouvelles autoroutes suivront ce modèle comme la future A69 entre Toulouse et Castres, relève le responsable.Davantage d'employésLe système est assez répandu dans de nombreux pays, entre Johannesburg et Pretoria en Afrique du Sud, autour de Toronto au Canada, sur les autoroutes urbaines de Santiago-du Chili, dans de nombreux Etats américains, sur l'Autostrada pedemontana lombarda près de Milan en Italie, sur de nombreux axes routiers en Norvège, sur la moitié des autoroutes portugaises ou encore pour entrer dans Göteborg ou Stockholm en Suède.En France, la Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France (Sanef) a transformé en laboratoire l'échangeur de Boulay-Moselle, sur l'autoroute A4, en y supprimant les barrières physiques en 2019.Malgré quelques incidents au départ, "le système a démontré sa fiabilité et les clients se sont familiarisés avec ce nouveau système de paiement", assure son directeur général Arnaud Quemard.La Sanef a donc entrepris de convertir au flux libre l'autoroute de Normandie, qui voit passer 32.000 voitures par jour."Sur l'A13 et l'A14 entre Paris et Caen, il y a cinq barrières, avec un trafic domicile-travail assez fort et des pics de week-end importants. A chaque barrière de péage, c'est un arrêt avec potentiellement des bouchons", expose M. Quemard.Ces barrières seront progressivement remplacées par des portiques entre la mi-2024 et la mi-2025. "L'objectif est de redresser l'autoroute", en rendant à la nature 28 hectares - l'équivalent de 40 terrains de football - actuellement occupés par les gares de péage, précise-t-il.Arnaud Quemard promet des gains de temps, des économies de carburant et des réductions des émissions de CO2 dans l'atmosphère.L'investissement est évalué à environ 120 millions d'euros, en partie couvert par une modeste hausse annuelle des péages. Mais contrairement à ce qu'on pourrait penser, passer au flux libre ne fait pas faire des économies."Aujourd'hui, sur le péage en Normandie on a environ 150 collaborateurs. Pour exploiter la même autoroute en flux libre, on en aura besoin d'à peu près 300", qui s'occuperont surtout des relations avec les clients, indique M. Quemard."Nous avons un énorme enjeu de reconversion de notre personnel, et nous avons garanti à tous nos employés du péage que nous leur trouverions un emploi adapté", souligne-t-il.Parmi les prochaines autoroutes à basculer vers le flux libre, l'Autoroute blanche (A40) en Haute-Savoie que la société Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc (ATMB) entend convertir "à moyen terme", citant comme raison la qualité de l'air dans la vallée de l'Arve.
Il y a 2 ans et 182 jours

"12 milliards pour la rénovation thermique" : des militants écolos mettent la pression devant l'Assemblée

Mais Elisabeth Borne a mis fin à leurs espoirs en engageant en fin de journée le 49.3 pour faire adopter sans vote l'ensemble du projet de budget 2023 de l'Etat en première lecture. Elle a expliqué qu'elle ne reprendrait pas les amendements EELV et PS sur le sujet: "On ne peut pas multiplier par sept du jour au lendemain les travaux de rénovation thermique", a-t-elle déclaré.Vêtus de gilets orange et entourés d'un important dispositif policier, les militants du collectif "Dernière rénovation" s'étaient assis boulevard Saint-Germain devant le Palais Bourbon à la mi-journée en réclamant le maintien de ces amendements.Certains se sont même collé les mains sur le bitume avec de la glu sur le quai de la Seine, a constaté un journaliste de l'AFP.Neuf personnes, selon la préfecture, ont été interpellées vers 15h00 après plus de deux heures et demie de blocage.Elles ont été placées en garde à vue pour "entrave à la circulation ou organisation d'une manifestation non déclarée", a indiqué le parquet de Paris."Dans les médias, vous avez entendu parler +d'écoterrorisme+ (mais) les jeunes sont anxieux, en colère pour les générations à venir. Nous avons le pouvoir de changer les choses", a exhorté l'un des orateurs.Plusieurs députés se sont joints au cortège, notamment les EELV Sandrine Rousseau, Julien Bayou et la présidente du groupe écolo à l'Assemblée Cyrielle Chatelain, ainsi que des LFI comme Alma Dufour, Charlotte Leduc et Maxime Laisney.Ancien N.1 d'EELV, Julien Bayou se "réjouit quand il y a comme ça un continuum entre la mobilisation sur le terrain, la désobéissance civile non-violente et l'action dans les institutions. C'est ça l'écologie".Sa collègue Eva Sas, à l'origine de l'un des amendements, estime que ces crédits représentent "un besoin de tous les Français pour être accompagnés pour des rénovations globales de leurs logements avec un reste à charge zéro"."Aller en garde à vue ou risquer un procès, pour moi, ce n'est rien par rapport à ce qui nous attend" à cause du réchauffement climatique, a souligné auprès de l'AFP Rachel, militante de 20 ans déjà interpellée lors d'une précédente action.Le collectif "Dernière rénovation", qui s'est illustré cet été en interrompant des étapes du Tour de France et un match à Roland Garros, a multiplié les actions "coup de poing" ces derniers jours: blocage de l'autoroute A6a et perturbation d'une représentation à l'Opéra de Paris vendredi, mise en berne du drapeau français au Panthéon lundi, tentative échouée mardi de s'accrocher devant Matignon...
Il y a 2 ans et 182 jours

Projet de loi énergies renouvelables : le Collectif pour l’énergie citoyenne publie un Livre blanc à l’occasion du Conseil des ministres

Le Collectif pour l’énergie citoyenne, qui regroupe 13 structures engagées pour la transition énergétique et écologique1, présente en amont son Livre blanc pour le développement des énergies renouvelables locales et citoyennes à horizon 2030. Il porte cinq mesures axées sur la participation des acteurs locaux dans les projets d’énergies renouvelables, qui permettraient de réhausser l’ambition du projet de loi ; certaines lacunes l’empêchant, selon le Collectif, d’être à la hauteur des enjeux immenses du secteur.Formidable levier d’accélération de la transition énergétique, l’énergie citoyenne doit être soutenue dans les politiques publiques. Il s’agit de redonner aux citoyens et aux collectivités un réel pouvoir d’agir, faciliter l’appropriation et la planification territoriale des énergies renouvelables, et permettre de meilleures retombées économiques dans les territoires.Pour atteindre l'objectif gouvernemental de 1 000 nouveaux projets d'énergie citoyen d'ici 2028, les mesures proposées dans le projet de loi demeurent insuffisantes. D'autres mesures complémentaires, proposées dans le Livre blanc, doivent être intégrées afin de parvenir à cet objectif, et le dépasser.A travers son Livre blanc, le Collectif pour l’énergie citoyenne formule des propositions et identifie des leviers concrets pour soutenir l’essor de l’énergie citoyenne et favoriser la démocratie énergétique au cours des prochaines années en France :Consolider l’objectif national de 1 000 nouveaux projets d'énergie citoyen d'ici 2028 et le rendre opérationnel par une feuille de route interministérielle, associant des moyens territorialisés à la hauteur et un pilotage national.Adapter les dispositifs de soutien aux projets locaux et citoyens, par l’extension du guichet ouvert, la territorialisation des dispositifs de soutien et des incitations croissantes à la gouvernance locale.Accompagner et faciliter les modèles innovants et émergents, qu’il s’agisse des contrats de gré à gré (PPA) ou de l’autoconsommation collective.Accroître le pouvoir d’agir des acteurs locaux, en renforçant les moyens humains et budgétaires alloués à l’ingénierie territoriale et aux réseaux d’accompagnement, et en levant les freins réglementaires à l’investissement des collectivités.Inciter à l’engagement citoyen et encourager la pédagogie autour de la transition énergétique, à travers des campagnes d’information et la simplification réglementaire des levées de l’épargne citoyenne.[1] Le CLER, Energie Partagée, Enercoop, le Réseau Action Climat, France Nature Environnement, Fondation pour la Nature et l’Homme, Energy Cities, Greenpeace, WWF, ESS France, Le Labo de l’ESS, FNCCR, Amorce
Il y a 2 ans et 182 jours

Le taux moyen des crédits immobiliers franchit les 2% en octobre, une première depuis 2016

Il faut remonter à février 2016 pour constater un taux comparable, de 2,07%.Dans le détail, les taux des prêts ont tous augmenté, quelle que soit leur durée à l'octroi. Ils étaient en moyenne le mois dernier de 1,92% sur 15 ans, 2,06% sur 20 ans et 2,17% sur 25 ans.Ces taux ne comprennent pas le coût des assurances et des frais annexes, comme l'éventuelle commission d'un courtier.Cette hausse, liée à la hausse des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE), est de surcroît rapide. En décembre dernier, le taux moyen était presque deux fois inférieur, à 1,06%.Le taux d'intérêt moyen des nouveaux crédits immobiliers est aussi suivi de près par la Banque de France. Sa dernière "estimation avancée" pour septembre faisait état d'un taux moyen de 1,72%, contre 1,10% en décembre 2021. Les données pour le mois d'octobre seront publiées vendredi.La Banque de France est en première ligne car c'est à elle que revient le calcul du taux plafond pratiqué par les banques: le taux d'usure. Il est depuis le 1er octobre à 3,05% pour un emprunt de 20 ans et plus, tous frais compris.Ces taux plafonds sont sous le feu des critiques, notamment des courtiers qui y voient un frein à l'accès au crédit immobilier. Un de leurs syndicats était même allé jusqu'à manifester le 20 septembre devant le siège de la Banque de France à Paris pour lui demander de faire un geste.La durée moyenne des prêts est aussi en augmentation, selon l'Observatoire qui associe les principaux établissements bancaires français à un institut d'études de marché. Elle franchit la barre symbolique des 20 ans (244 mois), un niveau "jamais observé par le passé".La production de crédits aurait quant à elle atteint un point haut."Malgré une revalorisation du taux d'usure, la production de crédits n'arrive pas à rebondir", constate l'Observatoire.La production de crédits "mesurée en niveau annuel glissant était en baisse de 10,7% à fin octobre, (...) et le nombre de prêts accordés reculait de 12,9%", précise-t-il.
Il y a 2 ans et 182 jours

Les solutions Unilin Insulation éco-responsables pour la toiture en pente

Pour transformer un intérieur en faisant un geste pour la planète, découvrez les panneaux de toiture Usystem Roof OS Comfort Natural et Usystem Roof DS Natural Wool !Usystem Roof OS Comfort Natural, en polyuréthane et fibre de bois, et Usystem Roof DS Natural Wool, 100% fibre de bois, sont deux solutions durables qui s'utilisent en isolation extérieure des toitures inclinées, en neuf ou en rénovation, dans tous les bâtiments.Usystem Roof OS Comfort Natural, la solution Unilin éco-responsable pour l'isolation des toitures en penteCe panneau de toiture bi-matière associant polyuréthane et fibre de bois garantit une isolation thermique optimale, tout en utilisant un matériau renouvelable. Le confort acoustique est lui aussi amélioré avec un affaiblissement des bruits d’impact.Sa valeur ajoutée ? Son écran de sous-toiture qui lui permet un jointement parfait sans bande ni manipulation complémentaire grâce aux recouvrements adhésifs intégrés, pour un temps de pose réduit et une sécurité optimale !Ce panneau de toiture 3 en 1 permet de réaliser en une seule opération l'isolation, le support pour la couverture et la finition intérieure, avec un large choix parmi dix-huit sous-faces de plafond.Longueur : jusqu'à 8 m selon sous-face / Largeur : 800 mm ou 1200 mm (OSB) / R 6 (épaisseur d'isolation 154 mm, 94 PU + 60 fibre de bois) à 9 (épaisseur d'isolation 219 mm, 159 PU + 60 fibre de bois).Usystem Roof DS Natural Wool, la solution Unilin bio-sourcée d'isolation des toitures par l’extérieur !Ce panneau de toiture exclusif à base de fibre de bois est une solution constructive bio-sourcée qui répond aux exigences de la bio-construction en limitant les émissions de gaz à effet de serre des bâtiments. Son isolant plus épais lui confère d’excellentes qualités acoustiques. Le confort d’été est optimisé grâce à l’inertie du produit, dont le cycle de déphasage est allongé.Sa valeur ajoutée ? Plus épais que Usystem Roof OS, il autorise de grands entraxes entre pannes pour toutes les formes de toiture.Ce panneau-ci possède pour sa part un choix de quinze sous-faces de plafond.Longueur : jusqu'à 8 m selon sous-face / Largeur : 800 mm ou 1200 mm (OSB) / R 6,10 (épaisseur d'isolation 220 mm).
Il y a 2 ans et 182 jours

Rénover l'ensemble des bâtiments, combien ça coûte ?

Lundi, les députés ont adopté, contre l'avis du gouvernement, un amendement écologiste ajoutant au projet de budget 2023 quelque 12 milliards de crédits pour la rénovation énergétique des bâtiments.Soutenu mordicus par le collectif adepte des actions coup-de-poing Dernière Rénovation, qui a manifesté mercredi avec d'autres associations devant l'Assemblée nationale, l'amendement a cependant été écarté dans la version finale du texte.Combien dépense-t-on actuellement ?Selon les estimations de l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE), l'ensemble des investissements, public et privé confondus, pour la rénovation des bâtiments en 2021 a grimpé à 19,9 milliards d'euros.Du côté de l'Etat, la principale aide, MaPrimeRénov', va voir son budget augmenter à 2,6 milliards d'euros. D'autres aides, moins importantes (certificats d'économies d'énergie, aides aux entreprises...), viennent le compléter.Ces investissements sont cruciaux pour respecter les engagements climatiques de la France, les bâtiments et leur usage représentant plus d'un quart de ses émissions.Combien cela va-t-il coûter ?Selon l'I4CE, il faudrait 33,4 milliards par an jusqu'en 2050, pour être dans les clous de la Stratégie nationale bas-carbone.Cette stratégie, dont une nouvelle mouture actualisée doit être publiée dans les prochains mois, prévoit qu'en 2050, l'ensemble du bâti devra atteindre la norme BBC (bâtiment basse consommation), soit une consommation de 50 kilowattheures par mètre carré par an. A peu près l'équivalent d'une étiquette énergétique B sur une échelle allant de A à G.Or, pour l'heure, la seule incitation présente dans la loi consiste à interdire progressivement à la location les biens les plus mal classés : les G en 2025, les F en 2028 et les E en 2034.Selon les calculs de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim), extirper l'ensemble du parc des classes E, F et G coûterait déjà 258 milliards d'euros.L'essentiel du coût (70%), pointe son président Jean-Marc Torrollion, vient des maisons individuelles... mais elles sont peu concernées par l'interdiction de louer puisque la majorité de leurs occupants sont propriétaires.Pourquoi est-ce difficile de compter ?Derrière ces estimations, la facture reste cependant très difficile à établir.D'abord parce qu'il est compliqué d'établir un coût "standard" pour une rénovation, le terme englobant mille réalités différentes.Certains travaux simples coûtent 200 euros le mètre carré, mais une rénovation lourde peut vite chiffrer au-delà des 1.000 euros le mètre carré, note Laurent Arnaud, directeur du département Bâtiment durable au Cerema (Centre d'étude et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement)."En fonction de la nature des matériaux, de l'ampleur de la tâche... ça peut monter très rapidement, les petits espaces demandant plus de moyens que les grands espaces. Le caractère patrimonial d'un immeuble peut aussi entraîner une augmentation des coûts", dit-il.Et les prix des matériaux de construction ont explosé depuis 2020, sous l'effet des confinements puis de la guerre en Ukraine.Dernière difficulté : les travaux sont plus efficaces, et moins coûteux, s'ils sont tous faits en une seule fois. Mais cette solution est trop rarement utilisée, pointe Maxime Ledez de l'I4CE, car "souvent, le ménage doit quitter son logement ; alors que quand on fait une rénovation par gestes (étape par étape, NDLR), le ménage peut continuer à vivre dans son logement. C'est aussi la praticité, le coût social", qui entre en jeu.Est-ce que ce n'est qu'un problème d'argent ?Non, comme l'a souligné la Première ministre Elisabeth Borne, pour justifier son rejet des 12 milliards supplémentaires."La rénovation énergétique, ce sont aussi des salariés du BTP, que des milliards d'euros dans le PLF (projet de loi de finances, NDLR) ne permettront pas de former ou de rendre disponibles d'un coup de baguette magique", a-t-elle affirmé mercredi devant l'hémicycle.
Il y a 2 ans et 183 jours

Le prestigieux Spa Thermes Sextius équipe ses baignoires balnéothérapie de mitigeurs Ultramix de Watts

Au cœur de ce lieu empreint d’histoire, le Spa Thermes Sextius, appartenant au Groupe Partouche, invite sa clientèle à vivre des expériences uniques au service de leur bien-être et de leur remise en forme. Soucieux de rester fidèle au standard de qualité des soins dispensés, l’établissement a choisi d’équiper son espace balnéothéraphie de mitigeurs thermostatiques ULTRAMIX de Watts.Pour prodiguer ses soins d’hydro-balnéothérapie, le Spa Thermes Sextius compte 5 baignoires balnéo de plus de 200 litres devant chacune être entièrement remplie en moins de 2 minutes entre chaque client avec une eau à parfaite température. Afin de relever ce défi tout en conservant le diamètre initial de l’installation, l’équipe technique du Spa a choisi d’installer en mai 2022 des mitigeurs thermostatiques collectifs eurotherm ULTRAMIX de Watts.Seule solution à remplir le cahier des charges du Spa Thermes Sextius grâce à son débit allant jusqu’à 260 l/min, le mitigeur thermostatique ULTRAMIX de Watts est spécialement conçu pour les installations collectives. Placé entre les vannes d’eau chaude, d’eau froide et d’eau mitigée, ce modèle à double régulation dispose d’un système de pilotage par bilame. Au-delà de garantir une excellente résistance au tartre et donc une longévité optimale, cette technologie reconnue développée par Watts assure une distribution d’eau mitigée à une température précise et constante, quels que soient le débit ou les variations de pression.Parmi ses autres avantages au service d’une sécurité maximum figure une prévention anti-légionnellose permanente, une limitation de la température maximale réglable et verrouillable, ainsi qu’une sécurité anti-brûlure immédiate en cas de coupure d’eau froide.De quoi offrir un confort optimal et un réel moment de détente aux clients du Spa Thermes Sextius !
Il y a 2 ans et 183 jours

Assa Abloy annonce l’acquisition d’Alcea et renforce sa position sur le marché des infrastructures critiques

ASSA ABLOY développe son activité Critical Infrastructure avec l’acquisition d’ALCEAASSA ABLOY a récemment annoncé avoir reçu l’ensemble des approbations réglementaires nécessaires permettant clôturer l’acquisition de la société française ALCEA. La fusion des opérations d’ALCEA dans l’activité Critical Infrastructure d’ASSA ABLOY Global Solutions peut désormais se poursuivre.Pour Jorma ISSAKAINEN, vice-président Senior de l’activité Critical Infrastructure d’ASSA ABLOY Global Solutions : « Grâce à l’acquisition d’ALCEA, nous complétons notre offre logicielle et concrétisons ainsi notre stratégie autour des solutions centrées sur le contrôle d’accès. Notre objectif est de renforcer notre expertise et de devenir le leader mondial dans les environnements de protection des infrastructures critiques. »Pour Pascal LENGLART, Fondateur d’ALCEA : « ALCEA a été fondée en 1995 et emploie aujourd’hui 120 personnes. Il était important pour ALCEA, et donc pour ses clients, que la motivation première de cette acquisition soit la dimension industrielle du projet. »Pour Bruno ALSINA, Directeur des opérations d’ALCEA : « Nous sommes ravis que les solutions, relations et services d’accompagnement que nous avons développés avec nos clients s’inscrivent dans la continuité et bénéficient de la dynamique d’un des principaux groupes de sécurité au monde. »ALCEA, le concepteur français de solutions de sûretéALCEA, qui réalise un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros, est un fabricant de logiciel de supervision de sûreté et de matériel de commande électronique associé. ALCEA propose une offre complète et évolutive pour répondre aux besoins de sécurisation des sites publics comme privés.Pour Dominique JARDIN, Directeur d’activité Critical Infrastructure France chez ASSA ABLOY Global Solutions : « ALCEA dispose d’une forte expertise en matière de contrôle d’accès, notamment dans les secteurs des télécommunications et des transports. Cette expertise s’inscrit parfaitement dans l’offre que nous proposons à nos clients. Grâce à cette acquisition, nous proposons désormais une offre complète et sur-mesure pour répondre aux besoins des infrastructures critiques. »La solution de surveillance ALWIN, le produit phare d’ALCEAALWIN est une solution de supervision sûreté et le produit phare d’ALCEA. Cette solution est certifiée par l’Agence Nationale de la Cybersécurité en France (ANSSI). Le système ALWIN est un logiciel modulaire et ouvert qui pilote différents dispositifs : des accès, des caméras de surveillance, des capteurs de détection d’intrusion. La solution ALWIN intègre déjà les solutions Aperio et CLIQ d’ASSA ABLOY et prochainement ABLOY BEAT.ExpoprotectionALCEA et Critical Infrastructure participeront à la prochaine édition du salon Expoprotection, du 15 au 17 novembre à Paris, porte de Versailles.
Il y a 2 ans et 183 jours

La canalisation d'un voisin peut parfois être supprimée

A l'origine de l'affaire, un habitant avait demandé à son voisin du dessus de supprimer des canalisations d'égout qui traversaient son lot selon un accord ancien. Mais devant les travaux à réaliser, le bénéficiaire de cette servitude refusait. De plus, plaidait-il, l'installation ayant déjà quarante ans, étant connue et visible, elle est définitivement acquise par la prescription trentenaire.C'est une erreur, a observé la Cour de cassation. Le bénéfice d'une servitude chez le voisin ne peut être définitivement acquis au bout de trente ans que s'il s'agit d'une servitude apparente et continue, c'est-à-dire visible et utilisée en permanence. Alors que des tuyaux d'égout, s'ils sont apparents, ne sont utilisés que lors d'une action humaine, donc par intermittence. Ce qui ne serait pas le cas d'une évacuation d'eaux pluviales utilisée sans intervention humaine, donc en permanence, selon la jurisprudence de la Cour.Celle-ci précise qu'une servitude "discontinue" s'éteint si elle n'est pas utilisée, contrairement à la servitude continue...(Cass. Civ 3, 17.6.2021, T 20-19.968).
Il y a 2 ans et 183 jours

Changer le regard sur le PVC : quand le PVC prend la parole... "Je suis archi responsable !"

Parlons peu, parlons bien : JE NE SUIS PAS UN VULGAIRE PLASTOC ! Primo, je suis le seul polymère dont la composition est en grande partie d’origine minérale. Deusio, je suis recyclable sans perdre une miette de ma performance. Tertio, je suis pris en charge par des filières organisées, pour être recyclé par centaines de milliers de tonnes chaque année. Vous êtes sceptique ? Vous voulez des chiffres ?57 : Oui, c’est un fait, je suis le seul polymère constitué de 57% de matière première d’origine minérale…100… : et recyclable à 100% : déchiquetage, tri, broyage, séparation automatique des couleurs par tri optique. Et puis viennent les séances d’homogénéisation, filtration et re-granulation. Voilà… C’est ainsi que je me retrouve à nouveau en petits granulés prêts pour un nouveau cycle de production et une nouvelle vie à votre service !Le processus de recyclage décrit précédemment ne m’atteint absolument pas et ne me fait perdre aucune de mes qualités intrinsèques. Absolument Zéro ! Cela fait de moi un des rares matériaux du bâtiment à pouvoir être employé en boucle fermée, sans perte de qualité de la matière lors du recyclage. Les menuiseries, par exemple, peuvent être réintégrées au cœur des nouveaux profilés, dans une boucle infinie, pour des composants toujours plus vertueux et toujours aussi performants. Exceptionnel non ?200 ? C’est le nombre de points de collecte mis en place par le SNEP pour permettre aux professionnels de déposer leurs produits PVC rigide en fin de vie. Car c’est ça aussi être responsable : abandonner le recours à l’enfouissement et permettre un tri à la source en collectant les chutes directement auprès des professionnels. Les architectes sont de plus en plus nombreux à s’assurer du suivi des déchets dans leurs projets de réhabilitation.95 : Aujourd’hui, les chutes de fabrication des producteurs et des transformateurs de PVC sont recyclées et réintégrées à plus de 95% dans le produit d’origine. Portails, clôtures, goulottes, bardages, gouttières, volets, profilés de fenêtre : tous réincorporent de la matière première recyclée, permettant une empreinte carbone moindre ainsi qu’une réduction d’énergie non négligeable. 22 : L’engagement volontaire de développement durable lancé par les industriels européens du PVC date de l’an 2000, il y a donc déjà 22 ans ! Ce qui fait de moi un des premiers plastiques à avoir été recyclé et un leader en termes de volumes valorisés. 100.000 : Et oui ! Un leader je vous dis ! Plus de 100.000 tonnes de PVC sont recyclées en France chaque année et la proportion du PVC recyclé atteindra 20% dans les profilés PVC en 2025, selon l’engagement volontaire signé par le SNEP en juin 2018. 900 000 : tonnes de PVC recyclés d’ici 2025 en Europe : c’est un des objectifs du plan Vinyl Plus pour le développement durable de l’industrie européenne du PVC dans lequel le SNEP est fortement impliqué. Pour conclure, je suis clairement un très bon élève en matière de responsabilité environnementale. Bénéficiant de surcroit d’une durée de vie exceptionnelle, je peux (sans me vanter), m’affirmer comme un matériau unique et un candidat responsable à fort potentiel pour relever le défi de l’économie circulaire. Qui dit mieux ?
Il y a 2 ans et 183 jours

Marseille projette 27.000 logements supplémentaires d'ici 2028, dont la moitié "abordables"

Ces logements dits "abordables" comprennent à la fois les logements sociaux locatifs, les logements gérés à destination des publics précaires ou encore les logements bénéficiant d'un dispositif d'accession sociale à la propriété."Dans ces 2.300 logements abordables, 1.500 seront construits en neuf et 800 créés dans le parc privé existant par la réhabilitation ou la restructuration", a détaillé Mathilde Chaboche, adjointe au maire de Marseille en charge de l'urbanisme.Cette dernière a également insisté sur la nécessité de "ventiler et répartir" cette offre de logements abordables sur l'ensemble des secteurs de la ville, ce qui n'est pas le cas actuellement.La deuxième ville de France conditionne également ces objectifs à une "justice territoriale" à l'échelle des 92 communes de la métropole Aix-Marseille-Provence, et ce en matière de logements sociaux "mais pas que", a insisté l'élue du "Printemps marseillais", une large union de la gauche.Or, on assiste, selon elle, à une "inégale répartition de l'effort constructif à l'échelle du territoire", avec des "petites communes autour, très attachées à la préservation du cadre de vie de leurs habitants", qui ont contracté une "forme de dette symbolique et éthique vis-à-vis de Marseille", dont la proximité leur garantit un dynamisme économique et culturel qu'elles n'auraient pas autrement."La métropole est dépourvue de PLH, elle devrait en avoir un depuis sa création (NDLR: en 2016), et malheureusement, depuis des années, nous naviguons à vue sur cette question du logement, pourtant éminemment politique et stratégique", a ajouté Mme Chaboche, soulignant que ce futur PLH, qui devrait être adopté en conseil de métropole fin 2022, engagera le territoire pour six ans.Nous sommes face à une "véritable urgence de la question du logement dans ce territoire" marseillais, caractérisé à la fois "par sa pauvreté et par l'héritage d'un mal-développement au plan urbain, au plan de la fabrication du logement et au plan de sa répartition", a encore déploré l'élue à l'urbanisme.Aux côtés de la maire-adjointe Samia Ghali et de l'adjointe aux affaires sociales Audrey Garino, elle a rappelé le triste palmarès de Marseille : 40.000 logements indignes, 40.000 demandeurs de logements sociaux en attente d'attribution, sept foyers sur dix qui y sont éligibles, ou encore 100.000 passoires énergétiques."On a beaucoup de logements de mauvaise qualité", a abondé Mme Ghali, précisant que dans certaines grosses copropriétés dégradées, avec des logements "squattés, indignes, voire insalubres", les gens vont préférer "aller vers le logement social alors qu'ils pourraient être dans le logement privé".Avant même cette conférence de presse de la ville de Marseille, la métropole avait regretté vendredi matin le retard de la deuxième ville de France à donner ses propositions pour ce futur PLH, affirmant que les 91 autres communes de la métropole avaient "transmis leurs copies il y a plus de six mois déjà".
Il y a 2 ans et 183 jours

Les effectifs de l'ONF ne baisseront pas en 2023, promet Christophe Béchu

"Pour la première fois depuis vingt ans, les effectifs ne baisseront pas en 2023", a répondu le ministre au quotidien bordelais Sud Ouest, interrogé sur l'évolution des effectifs de l'ONF."Ils seront stabilisés sur la totalité du pôle écologie (Ademe, Météo France, Office français de la biodiversité, etc.) et sur l'ONF", a-t-il ajouté.Les effectifs de l'Office, déficitaire, ont fondu ces vingt dernières années, passant de 12.800 personnes en 2000 à près de 8.000 actuellement, chargées de gérer les 11 millions d'hectares des forêts publiques françaises.Un nouveau contrat d'objectifs et de performances (2021-2025) prévoit la suppression de 475 postes supplémentaires, et cinq organisations syndicales ont déposé en juin un recours en justice pour demander son annulation.En août, un rapport sénatorial recommandait au gouvernement de "revenir sur les 500 suppressions de postes de l'ONF prévues": il faut pour les sénateurs "prévenir l'embrasement" des massifs et pour cela, de "rétablir les postes d'agents de protection de la forêt méditerranéenne supprimés ces dernières années" et "déployer plus de postes" hors région méditerranéenne.En juillet, la Fédération nationale des communes forestières (FNCOFOR), qui représente plus de 12.000 propriétaires de forêts, et une association de maires ruraux ont réclamé des "services publics forestiers forts" face aux feux monstres et à l'ampleur du défi climatique."L'Etat va s'appuyer sur son expertise, mais ce n'est pas seulement l'Etat, c'est toute la Nation qui est appelée à s'engager avec ses associations et ses professionnels dans les forêts publiques comme dans les forêts privées", a souligné Christophe Béchu à Sud Ouest."Nous devrons nous assurer qu'il n'y a pas d'espaces forestiers délaissés et, dans le cas contraire, réfléchir aux moyens de nous substituer aux propriétaires", a-t-il ajouté. "Le réchauffement climatique ne se préoccupe pas de savoir si un arbre est public ou privé."Il compte en particulier "définir la marche à suivre" d'ici l'été prochain pour obliger les propriétaires privés à débroussailler leurs parcelles.M. Béchu doit se rendre jeudi en Gironde, département dévasté par des incendies de forêts cet été. Le ministre doit notamment en dire plus sur le plan de plantation d'un milliard d'arbres d'ici dix ans -sur 11 milliards actuellement- annoncé vendredi par le président Emmanuel Macron.
Il y a 2 ans et 183 jours

Découvrez l’interview de la Directrice Générale de Quarta au Congrès des Géomètres Experts

L’entreprise Quarta réalise de nombreux projets fonciers, de copropriété, d’aménagement… et utilise le logiciel de CAO ZWCAD depuis plus de 2 ans. Performance, développement, engagements RSE et utilisation du logiciel ZWCAD au sein de QUARTA : vous en saurez plus dans cette interview.
Il y a 2 ans et 183 jours

Rénovation énergétique des bâtiments : la Cour des comptes étrille le gouvernement

"La Cour constate une cohérence insuffisante dans l'articulation" des politiques publiques de rénovation énergétique des bâtiments, souligne-t-elle dans ce texte dont l'AFP a reçu copie.La notion même de rénovation reste "imprécise" et les "réformes fréquentes" du secteur ont nui "à la lisibilité" des dispositifs mis en place, ajoute la Cour des comptes.Elle pointe notamment des "incohérences" entre administrations, comme par exemple "les règles d'urbanisme" qui conduisent les services déconcentrés du ministère de la Culture ou certaines collectivités territoriales à "interdire les travaux de rénovation énergétique dans les centres-villes ou aux abords des monuments historiques"."Il manque à la politique de rénovation énergétique des bâtiments un pilotage fort et efficace et un service public de l'accompagnement efficient sur l'ensemble du territoire national", déplore la Cour.Dans sa réponse écrite, mise en ligne par la Cour, la Première ministre Elisabeth Borne fait valoir le resserrement du pilotage effectué depuis janvier avec le lancement d'un service public de la rénovation de l'habitat France Renov', qui offre selon elle "une information, un conseil et un accompagnement neutres et indépendants"."1.800 conseillers France Renov', répartis dans plus de 500 Espaces conseil, accueillent nos concitoyens partout sur le territoire national pour répondre à leurs questions et les aider dans leurs projets", affirme Mme Borne.La Cour des comptes estime pour sa part que cette nouvelle entité "n'a pas encore permis de clarifier les rôles et les missions des différentes structures"."Des efforts doivent encore être réalisés afin de poursuivre la simplification du cumul des aides entre elles, et consolider la cohérence du système dans son ensemble autour des aides à l'investissement axées vers les travaux les plus efficaces et privilégiant les ménages les plus modestes", admet d'ailleurs la Première ministre dans sa réponse.Elle promet le déploiement d'un "parcours simplifié" pour fin 2022, permettant de "coupler le bénéfice de MaPrimeRénov' et l'éco-prêt à taux zéro" et assure que son gouvernement compte "aboutir en 2024 sur un système encore plus simple, plus lisible, et qui incite davantage à la réalisation de rénovations énergétiques performantes et globales".Cet échange intervient après la dénonciation par la Défenseure des Droits le 17 octobre de "graves dysfonctionnements sur le mécanisme public d'aide" à la rénovation énergétique MaPrimeRénov', mis en place en 2020 et piloté par l'Agence nationale de l'habitat (Anah).Ce dispositif vise à aider les Français modestes à rénover leur logement pour réduire leur consommation d'énergie et leurs émissions de CO2, mais les démarches en ligne sont émaillées de nombreux dysfonctionnements dénoncés par la Défenseure des Droits.
Il y a 2 ans et 183 jours

Budget rectificatif 2022 : le déficit public un peu moins fort que prévu, à 4,9%

Des recettes fiscales meilleures qu'attendu, notamment de l'impôt sur les sociétés et de l'impôt sur le revenu, ainsi que certaines dépenses en baisse permettent de réduire le déficit de 4,6 milliards d'euros."2022 n'est pas seulement l'année du combat contre la vie chère, c'est aussi l'année du combat pour des comptes bien tenus", a assuré le ministre des Comptes publics Gabriel Attal dans une déclaration transmise à la presse.Selon ses dernières prévisions macroéconomiques, le gouvernement table en 2022 sur une croissance de 2,7% du PIB et un taux d'inflation à 5,4%.Ce deuxième budget rectificatif pour 2022, trois mois après l'adoption du premier, baptisé alors "paquet pouvoir d'achat", "est vraiment dans le même esprit" et a comme "objectif principal de financer des mesures de pouvoir d'achat pour les Français", selon le ministère de l'Economie et des Finances."Ce texte, c'est la nouvelle étape du combat contre la vie chère que nous menons sans relâche depuis un an", a renchéri M. Attal.Il comprendra notamment les récentes annonces sur le versement d'un nouveau chèque énergie pour les plus modestes, d'un montant de 1,5 milliard d'euros, et le prolongement de la ristourne à la pompe jusqu'au 15 novembre, pour 440 millions d'euros.Le texte contiendra également l'enveloppe de 275 millions d'euros annoncée pour aider les universités et les organismes de recherche à faire face à la flambée des coûts de l'énergie, et celle de 200 millions d'euros pour les dépenses de carburant du ministère des Armées.France compétences (le régulateur de l'alternance et de la formation professionnelle) se voit également attribuer une rallonge de deux milliards d'euros pour la fin de l'année.Face à ces nouvelles dépenses, Bercy se réjouit de "quelques bonnes surprises sur certaines recettes", avec un impôt sur les sociétés et un impôt sur le revenu qui devraient chacun rapporter deux milliards d'euros de plus que ce qui avait été anticipé cet été.Le prélèvement sur recettes à destination de l'Union européenne sera en outre plus faible que prévu, de l'ordre de deux milliards d'euros également.Les comptes publics profiteront également de dépenses en baisse. Par exemple, du fait d'un nombre de défaut moins élevé qu'estimé des prêts garantis par l'Etat, octroyés au plus fort de la pandémie de Covid-19, le gouvernement pourra reprendre environ deux milliards d'euros qui étaient prévus pour faire face aux impayés.Le budget rectificatif doit être présenté mercredi en Conseil des ministres, puis le ministres de l'Economie Bruno Le Maire et Gabriel Attal seront auditionnés jeudi au Sénat sur le texte, le second étant en outre convié à s'exprimer mercredi en milieu de journée devant la commission des Finances de l'Assemblée nationale.L'examen débutera ensuite à l'Assemblée nationale le 7 novembre, puis le 14 au Sénat.
Il y a 2 ans et 183 jours

Il faut assurer une transition énergétique responsable pour en maximiser les avantages

Alors que l'Europe étudie la meilleure façon de répondre à ses besoins énergétiques dans les mois et années à venir, les énergies renouvelables sont au cœur des débats. Déjà largement considérés comme des piliers essentiels aux projets de décarbonation, des actifs tels que les panneaux solaires continuent de prendre de l’importance. De nombreuses collectivités ont déjà commencé à élaborer des stratégies de décarbonation afin d’atténuer le changement climatique et réfléchissent ainsi naturellement à des moyens de générer une partie de leur propre énergie. Néanmoins, les organisations n’ont pas forcément conscience qu’il est également facile de gaspiller l’énergie renouvelable si l’on n’adopte pas une approche de maximisation des avantages.Travailler l’énergie disponible autant que possibleLa taille des structures est un des facteurs pouvant avoir un impact immédiat sur la transition énergétique. Les panneaux solaires sont de plus en plus courants sur les bâtiments tertiaires et ces équipements font déjà la différence en réduisant les coûts énergétiques quotidiens et en offrant une certaine indépendance énergétique vis-à-vis du réseau électrique. Par exemple, le projet SDE04, en charge du déploiement du réseau de bornes publiques de recharge de véhicules électriques dans le département des Alpes de Haute Provence a mis en place un dispositif pilote dans lequel une installation solaire alimente des bornes de recharge électrique et également un bâtiment public en autoconsommation. L’impact est positif sur les bâtiments produisant déjà de l’énergie renouvelable sur leurs sites et les incitent à tirer le meilleur profit de cette énergie au regard des actions des grands fournisseurs d'énergie pour intensifier la production renouvelable à plus grande échelle.Les systèmes de stockage d’énergie sont donc importants, mais l’utilisation stratégique de cette énergie l’est tout autant. Recharger les véhicules électriques grâce à un mix d’énergie renouvelable stockée et d’énergie du réseau électrique lors des heures creuses en est un bon exemple. Les collectivités pourraient ainsi tirer le meilleur parti des tarifs basés sur le temps et la durée d’utilisation qui pourraient émerger à mesure que les compagnies énergétiques cherchent à améliorer la gestion des réseaux électriques nationaux.Les investissements dans les véhicules électriques ont de la valeurLes véhicules électriques ne font pas que se déplacer d’un point A à un point B. Leurs batteries stockent d’importantes quantités d’énergie, ce qui signifie qu’elles peuvent faire partie intégrante d’un système de gestion d’énergie sur site, même si le site génère ou non une partie de sa propre énergie.Les VE peuvent contribuer à une meilleure utilisation de l'énergie renouvelable, et ce rien qu’en la stockant au moment où elle est la plus disponible. Au lieu de faire le plein en cas de besoin, les conducteurs de VE et les gestionnaires de parcs automobiles électriques peuvent choisir des régimes tels que la recharge de nuit, lorsque la demande sur le réseau est moindre et que la disponibilité de l'énergie renouvelable tend à être plus importante et moins coûteuse.La production d’énergie sur site multiplie les avantages. Les bâtiments qui génèrent leur propre énergie à partir d’équipements tels que des panneaux solaires ou des éoliennes, mais ne disposant pas d’une capacité de stockage suffisante lors d’un pic de vent ou d’ensoleillement, peuvent voir dans les VE utilisés par les habitants un bon moyen d’éviter le gaspillage d’énergie. Il s’agit ultimement de stratégie et de systèmes assurant une gestion intelligente de l’énergie.Des interactions aux marges du réseau électriqueLa recharge des VE représente la voie vers la transition énergétique pour de nombreux propriétaires de bâtiments, mais l’électrification se poursuivra bien au-delà. Les bâtiments sont voués à devenir des hubs énergétiques assurant la gestion de l’électricité d’une manière très différente. L'interaction aux marges du réseau électrique : le point où les entreprises et collectivités et les foyers se connectent au réseau - a peu changé depuis de nombreuses années, mais les énergies renouvelables faisant évoluer les choses, le rythme de ce changement pourrait s'accélérer.Préparer les bâtiments à la transition énergétique implique d'analyser les besoins en matière de gestion de l'énergie et de distribution électrique afin de définir une approche les transformant en hubs énergétiques. Néanmoins, il est important pour les entreprises de ne pas se précipiter dans la production d'énergie renouvelable sur site, dans le but d'atténuer les hausses de prix et de renforcer rapidement l'indépendance énergétique. Le système de gestion d'énergie du bâtiment ou du site doit être étalonné pour intégrer efficacement les nouvelles charges et sources d'énergie. L’interaction aux marges du réseau électrique largement gérée par les compagnies d'électricité avec l'aide des régulateurs, évolue rapidement et de manière simultanée.Ne pas négliger cybersécuritéL’accélération des investissements liés à la production d’énergie renouvelable est notamment causée par le changement climatique. Les énergies renouvelables constituent donc sans aucun doute un bon complément au mix énergétique européen. Mais l’intégration d’équipements tels que les panneaux solaires, les systèmes de stockage d’énergie ou les chargeurs VE peut s'avérer plus complexe que leur simple assemblage sur l'installation électrique existante des bâtiments, et l'aspect numérique peut exposer les entreprises à des risques de sécurité inhabituels.La sécurité physique est un point important dans la gestion de l’électricité, tout comme la cybersécurité, qui est un aspect moins connu mais tout aussi essentiel.L'électrification progresse rapidement, et les organisations peuvent contribuer à en accélérer le rythme. Suivre l'évolution de la réglementation et déterminer l'aide nécessaire, leur permettra de répondre aux circonstances actuelles et de se préparer en même temps à un avenir climatiquement neutre.Tribune de Jérôme Chaffard, Directeur général Eaton France & Péninsule Ibérique (Linkedin).
Il y a 2 ans et 183 jours

L'Assemblée vote 12 milliards d'euros en plus pour la rénovation thermique des logements, contre le gouvernement

Le RN a apporté son soutien à ces amendements écologiste et PS. Même si le gouvernement ne les retiendra probablement pas dans la version finale du budget, c'est un nouveau revers pour le camp présidentiel privé de majorité absolue à l'Assemblée.Les oppositions ont étrillé le bilan de "MaPrimeRénov'", le mécanisme d'aide à la rénovation mis en place en 2020.Les députés ont adopté coup sur coup un amendement écologiste de 6,85 milliards de crédits, puis un autre socialiste de 5 milliards d'euros supplémentaires, malgré les appels des macronistes à la "responsabilité".La députée EELV Eva Sas a réclamé d'"aller beaucoup plus loin" en matière de "rénovation globale" des logements. "Vous n'êtes pas à la hauteur", a-t-elle lancé au gouvernement.Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a pointé un manque de "cohérence" des oppositions qui rajoutent des "milliards d'euros à un dispositif dont vous nous dites qu'il ne marche pas"."Vous jonglez avec des milliards", a critiqué à son tour sa collègue de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. "Aidez-nous plutôt à construire des filières de formation professionnelle" dans la rénovation thermique, car les "carnets de commandes" des entreprises spécialisées sont "remplis", a-t-elle insisté."Les montants sont justifiés", a répondu le RN Jean-Philippe Tanguy avant de traiter de "mauvais" les ministres Agnès Pannier-Runacher et Clément Beaune (Transports), et de provoquer un rappel au règlement.MaPrimeRenov' est "très loin des objectifs", avec seulement "2.500 passoires thermiques" rénovées, a pointé la LR Véronique Louwagie.Le rapporteur général du budget, Jean-René Cazeneuve (Renaissance), a reproché à la coalition de gauche Nupes et au RN de "voter ensemble": "vous vous applaudissez, je ne m'y ferai jamais".La Cour des comptes a récemment rendu un rapport très sévère sur la politique de rénovation énergétique des bâtiments: "il manque un pilotage fort et efficace et un service public de l'accompagnement efficient", a-t-elle déploré.Le gouvernement va très probablement de nouveau recourir à l'arme constitutionnelle du 49.3 sur cette partie du budget et aura la possibilité d'écarter ces amendements.
Il y a 2 ans et 184 jours

Projet Pavillon Le Vau, Paris

Il y a 2 ans et 184 jours

Une 1ère réussie pour le Club Utilisateurs Diapason organisé par ISIA, filiale du Groupe ELCIA

« La sécurisation de vos données au cœur de nos priorités », avec ProginovC’est chez leur nouveau partenaire Proginov, qu’ISIA a organisé son 1er Club Utilisateurs Diapason sur le thème de « La sécurisation de vos données au cœur de nos priorités ». Les participants ont été reçu par Philippe PLANTIVE, Président de Proginov, Roland PEYRAN, Directeur commercial ISIA et Laurent HARISTOY, Directeur des opérations ISIA.Au programme : durant la matinée, les utilisateurs présents ont pu participer à des ateliers avec des experts de la cybersécurité de Proginov et échanger avec Fabrice JENOUVRIER, Commercial Hébergement Proginov. La journée s’est ensuite poursuivie avec la visite d’un Datacenter Proginov l’après-midi. Malgré les profils différents et variés de chaque participant, les échangent étaient riches et constructifs afin de répondre aux questionnements notamment sur la partie communication entre les sites de production et les datacenters ou encore des échanges sur un projet type de migration.Un format de rencontre supplémentaire pour toujours plus de proximité et d’échangesA l’écoute de ses clients et pour donner suite aux remontées dans le cadre de l’enquête ScoreFact, ISIA a déployé de nombreux moments d’échange.C’est dans une optique de toujours satisfaire ses clients qu’ISIA a décidé de mettre en place le Club Utilisateurs, ce nouveau temps d’échange avec ses clients, en plus des webinars réguliers et des Forums Diapason annuels déjà mis en place par l’entreprise.Alors que ces derniers sont davantage destinés au partage de témoignages et retours d’expérience utilisateurs, le nouveau format du Club Utilisateurs permet à ISIA de créer une rencontre en petit comité avec ses clients pour discuter et échanger sur un sujet d’actualité au cœur de leur activité (cybersécurité, BI, hébergement...). C’est également l’opportunité pour les utilisateurs d’échanger entre eux sur leurs bonnes pratiques et de se partager leurs conseils sur le sujet abordé.Pour Laurent HARISTOY, Directeur des Opérations chez ISIA : « C’est indispensable pour nous de créer ce lien étroit avec nos clients. Ils doivent savoir qu’ISIA est là pour leur proposer des axes d’amélioration et qu’avec eux, nous construisons le Diapason de demain. »Avec cette première édition réussie, ISIA travaille déjà sur les prochains Club Utilisateurs et souhaite proposer de nouveau ces rencontres aux utilisateurs Diapason.
Il y a 2 ans et 184 jours

A Lagord, Bouygues Immobilier livre Alma Terra, la première résidence du quartier bas carbone Atlantech

Un environnement unique en FranceAvec Alma Terra, Bouygues Immobilier livre la toute première résidence située au cœur du pôle ATLANTECH, le premier quartier bas carbone français, créé à l’initiative de la Communauté d’Agglomération de la Rochelle.Unique en Europe, ATLANTECH se veut précurseur dans les domaines du développement durable, de la mobilité douce et de l’écoconstruction. A la fois quartier d’habitation et espace d’activité dédié à la transition énergétique, ATLANTECH est conçu comme un territoire d’innovation en matière d’écologie, au service de l’habitat de demain.Insérée au cœur de cette environnement, Alma Terra comprend 1000 m2 de jardins potagers partagers, des composteurs collectifs, des récupérateurs d’eaux pluviales, et dispose également de panneaux photovoltaïques en toiture sur 135 m2, facilitant et incitant ainsi la mise en place de comportements vertueux au sein de la résidence.Une sobriété énergétique labelliséeNichés dans un îlot de végétation les appartements de la résidence viennent de se voir décerner la plus haute performance du label E+C-. Initié par le Ministère chargé de l’Environnement, ce label évalue la performance énergétique et environnementale des bâtiments sur l’ensemble de leur cycle de vie.La résidence Alma Terra a obtenu le niveau E3C2, soit la plus haute performance du label. Une labellisation qui garantit une limitation de l’empreinte carbone pour la construction et le fonctionnement, un confort thermique optimum été comme hiver et une diminution des coûts énergétiques du logement. Murs en ossature bois aux derniers étages, façades végétalisées au rez-de-chaussée, isolation thermique, chaufferie bois collective et panneaux photovoltaïques sont autant d’éléments garantissant de réelles performances énergétiques sans négliger pour autant la qualité de vie. Lors de la construction d’Alma Terra, Bouygues Immobilier a également collaboré avec le réseau Biotop en matière de gestion et de valorisation des déchets. Biotop a accompagné Bouygues Immobilier pendant toute la durée du chantier. L’objectif ? Identifier et mettre en œuvre des solutions de gestion des déchets en lien avec la stratégie de développement durable et d’économie circulaire de Bouygues Immobilier. Pendant ses 15 mois d’intervention, Biotop a collecté près de 6,5 tonnes de déchets recyclables. Ainsi, près de 5.000 tonnes d’équivalent CO2 ont pu être évitées.Présenté dans le cadre des prix décernés par la fédération des promoteurs immobiliers de France (FPI), le projet Alma Terra avait reçu en 2020 la Pyramide d’Argent du bâtiment bas carbone.
Il y a 2 ans et 184 jours

Les "réserves" sur des travaux n'allongent pas les recours

En général, avec ou sans réserves devant des défauts visibles, le nouveau propriétaire dispose d'un an pour saisir le juge en vue d'obtenir les rectifications, a indiqué la Cour de cassation.Le procès soumis à la Cour concernait la livraison d'une maison achetée sur plans. L'acquéreur, au moment de la réception des travaux, avait constaté que les plafonds n'étaient pas à la hauteur prévue et il avait demandé, en émettant des réserves, la "reprise" de ce défaut. L'entreprise ne s'étant pas engagée à rectifier, il ne restait plus à son client qu'à saisir le juge pour obtenir une exécution forcée, mais en pareil cas, le délai n'est que d'un an.Il ne sert à rien de faire un constat d'huissier ou d'envoyer des lettres recommandées, précise un avocat. Le délai d'un an doit être respecté et l'existence de réserves faites à la réception n'est pas de nature à le prolonger, ont rappelé les juges.La saisine du juge, plus d'un an après la réception, était donc tardive et la demande présentée était alors définitivement irrecevable, a jugé la Cour de cassation.(Cass. Civ 3, 19.1.2022, C 21-10.022).
Il y a 2 ans et 184 jours

Rairies Montrieux dévoile son nouveau catalogue

Retour sur la présence de la société Rairies Montrieux à l’édition 2022 du salon Batimat.L’histoire de la terre cuite naît d’une symbiose entre l’argile et la main de l’homme. Elle se transforme, se magnifie et se bâtie grâce aux projets d’architectes, designers et artistes qui lui offrent leur inspiration. Nous appelons ces inspirations des Rencontres Architecturales.Batimat est l’occasion de faire le point sur les nouvelles perspectives de l’entreprise et de mettre en avant le mythique showroom Parisien du Viaduc des Arts, un lieu emblématique et stratégique pour l’entreprise à Paris.Le Spécialiste des produits en Terre cuite depuis 1919 annoncera plusieurs actualités importantes sur le salon : Rairies Montrieux sera au service d’un événement sportif pour 2024, un grand honneur et un défi de plus à relever pour la société. Des cas concrets de réalisations finalisées seront présentés, ainsi que des projets en cours ou à venir, en France et à l’étranger.Rairies Montrieux présente également son projet : Eco-Démarche, un projet porté par une démarche environnementale.Éco-démarcheAujourd’hui l’économie de ressources est au cœur des préoccupations. Le réemploi de matériaux est une action efficace et simple à mettre en œuvre. Dans le cas de la terre cuite, c’est l’utilisation de pièces mises au rebut, invendues, ou les surstocks qui sont une ressource de premier choix. En effet, pourquoi lancer la production de nouveaux produits alors que des stocks encombrants existent ? Le réemploi permet un gain de temps de fabrication et une économie d’énergie plus que significative.Cette démarche est à la fois environnementale et économique et chaque partenaire y trouve son compte. Déstockage pour l’entreprise, terrain de jeu artistique pour l’architecte, économie de moyens pour la maîtrise d’ouvrage et tout cela, au bénéfice de l’environnement.Un catalogue au service des professionnelsCette année Rairies Montrieux innove une fois de plus en présentant sur le Salon professionnel de la construction un nouveau catalogue toujours à la pointe de l’innovation et des dernières tendances, repoussant ainsi les limites de la créativité.Ce dernier sera présenté avec de nombreuses actualités produits.Une mise en lumière sur la brique Brut de four, un produit ancestral ultra contemporain, des nouvelles couleurs pour les plaquettes émaillées...Les briques Moucharabieh seront déclinées sous différentes formes. Autant de sources d’inspirations pour les professionnels...Enrichi d’interviews éclairantes d’architectes référents sur leur approche technique et esthétique, ce nouveau catalogue ouvre le champ des possibles et répond pleinement aux attentes et exigences du marché.Cette année plusieurs grandes nouveautés chez Rairies MontrieuxLes nouveautés épidermesLa terre cuite est une céramique réalisée par la cuisson de terre d’argile. La couleur de celle-ci peut varier en fonction de la terre d’argile utilisée. Façonnée à l’aide d ’une filière puis séchée, elle est finalement cuite au four à haute température. Deux nouveaux épidermes voient le jour : l’écorce et le grenaillé !ÉcorceInspirée de la peau de protection de l’arbre, la terre cuite se rapproche de la nature grâce à l’épiderme Écorce. Cet aspect est le résultat d ’hachures aléatoires sur la surface lisse du produit en terre cuite afin de lui offrir un aspect unique. Elle est disponible en 9 teintes : Lumière, Silver, Titane, Havane, Réglisse, Antarès, Montlouis, Montvaloir et Médoc.GrenailléL’épiderme Grenaillé est un aspect qui procure de très beaux effets minéraux sablés. L’aspect est certes rugueux, mais le rendu final est très chaleureux.Grâce à cet aspect mat, une façade sort clairement de l’ordinaire.Granuleux au toucher, l’avantage de l’épiderme Grenaillé est qu’il peut magnifiquement dissimuler les défauts de la surface d’un mur. Il se décline en 4 teintes naturelles : Lumière, Silver, Réglisse et Médoc.Les Originelles ÉcorceGrâce à leur épiderme à la fois naturel et structuré, les plaquettes Originelle s’inscrivent avec élégance dans un esprit vintage. Elles se déclinent maintenant en 4 textures.... La toute dernière nouveauté : Écorce.Les nouveautés formesNouveautés brique et plaquettes de formes, cette année c’est la grande nouveauté chez Rairies Montrieux !En pointe, graphiques, linéaires, arrondies... Elles donnent du relief à toutes les façades et sont là pour apporter un aspect unique à chaque réalisation.Les nouveautés couleursL’engobé, terre cuite colorée pastelLa société complète sa collection de plaquettes de parement engobé grâce au développement de couleurs pastels. La terre cuite colorée pastel affirme en extérieur une approche jusqu’alors cantonnée en intérieur.Nouvelles couleurs chez les émaillés monocuissonL’émail monocuisson consiste à cuire simultanément la terre cuite crue et le verre coloré finement broyé sur la terre cuite durant la même et unique cuisson. De par son exclusivité, c’est une cuisson technique et économique en énergie qui offre des produits émaillés davantage nuancés à l’image de la terre cuite naturelle.Les nouveautés produitsDans la Famille des Émaillés la toute dernière nouveauté : Grés est une céramique caractérisée par une très grande dureté et une excellente résistance aux agressions chimiques ou climatiques. Cette résistance est obtenue par la cuisson à une température supérieure à 1.200 °C. Rairies Montrieux a développé cette gamme pour répondre aux exigences des pays où les agressions climatiques sont fréquentes.Rairies Montrieux fait le plein de nouveautés pour l’édition 2022 de Batimat. Formes, épidermes, teintes... les innovations ne manquent pas ! Rairies Montrieux vous invite à découvrir toutes leurs gammes dans leurs showrooms à Paris ou aux Rairies !
Il y a 2 ans et 184 jours

En Afrique du Sud, une ville échappe à la crise énergétique

Les 2.500 habitants d'Orania, en plein désert du Karoo (centre) à plus de 600 km au sud-ouest de Johannesburg, visent l'autosuffisance à tous les niveaux pour s'isoler d'un pays devenu décadent à leurs yeux.Ces descendants de Néerlandais et Français huguenots principalement, arrivés à la pointe de l'Afrique dès le 17e siècle, ont lancé un ambitieux projet solaire qui devrait leur permettre de produire au-delà de leurs besoins.La route goudronnée laisse place à une piste, qui mène à un portail cadenassé. Derrière, un hectare de panneaux photovoltaïques. Le soleil brille ici toute l'année, parfois plus de douze heures par jour.Les travaux de ce projet estimé à plus de 600.000 euros ont commencé en juin 2021. Aujourd'hui, l'installation produit 841 KW par heure. Presque assez pour approvisionner la ville et les exploitations agricoles autour. Le bourg afrikaner vise l'autonomie complète d'ici trois ans alors que le pays est plongé depuis près de quinze dans une grave crise énergétique, entre centrales au charbon vieillissantes, grèves et corruption au sein d'Eskom, l'entreprise publique qui produit 90% de l'électricité en Afrique du Sud."C'est l'idée simple de l'autosuffisance qui nous à poussés à faire ça", confie à l'AFP François Joubert, qui a conçu le projet. Car Eskom a "échoué lamentablement"."Ici, on ne peut compter sur personne pour la fourniture de services de base", explique l'ingénieur de 69 ans. "On est très loin de Johannesburg, très loin du Cap, donc on doit prendre les choses en main. Et ça nous va plutôt bien".Autonomie "vitale"Le terrain de 8.000 hectares au bord du fleuve Orange où fut fondée Orania en 1991, après l'abolition des lois raciales, avait été acheté par le gendre d'Hendrik Verwoerd, ancien Premier ministre considéré comme l'architecte de l'apartheid, et quelques familles afrikaners.La localité, tolérée par le gouvernement sud-africain, s'appuie sur un article de la Constitution qui défend le droit à l'autodétermination du peuple."L'exploitation solaire change sérieusement la donne pour nous. Elle apporte une stabilité énergétique à la ville", explique son maire Gawie Snyman. "Notre rêve serait même d'exporter de l'électricité".En juillet, les coupures de courant programmées, aggravées par les insuffisances du réseau national, ont plongé les Sud-Africains dans le noir plus de six heures par jour, affectant les entreprises et la croissance.Le président Cyril Ramaphosa a annoncé un train de mesures urgentes, appelant le secteur privé, particulier et entreprises, à investir dans l'énergie solaire "sur tous les toits" pour alimenter le réseau national.A Orania, à quelques kilomètres de l'installation solaire, Annatjie Joubert, l'épouse de l'ingénieur, récolte des noix de pécan sur sa ferme au petit matin. Une machine secoue les troncs pour les faire tomber dans une bâche rouge.Pour irriguer ses plantations, elle a régulièrement besoin d'énergie pour pomper de l'eau du fleuve. Quand Eskom programme des délestages, ses arbres ont soif. La nouvelle énergie solaire assure une continuité. "C'est vital, surtout pour les noix de pécan qui boivent beaucoup", explique cette ex-informaticienne de 66 ans.Alors que la guerre en Ukraine fait flamber le prix des cérales, "nous devons aussi produire autant que possible notre alimentation", souligne M. Joubert, casquette plate et doudoune sans manches, dans son champs de panneaux solaires.La prochaine étape de la production solaire à Orania sera l'installation de batteries de stockage d'ici quelques années. Pour permettre enfin à la ville de se libérer complètement du réseau national.
Il y a 2 ans et 184 jours

Sitowie se dote de solides moyens pour révolutionner la maintenance prédictive des bâtiments

Sitowie annonce lever 1,7 million d’euros auprès du PRVF géré par Karista, de Paris Business Angels, de Femmes Business Angels ainsi que des sociétés d’investissement WinEquity et Unico pour accélérer son développement en France. La start-up francilienne a pour ambition de mettre à disposition des acteurs de l’immobilier et des gestionnaires de parc une solution innovante permettant de prédire la dégradation de leurs actifs et de prolonger la durée de vie des bâtiments tout en luttant contre les émissions carbone. Elle compte d’ores et déjà plusieurs clients : bailleurs sociaux, collectivités, foncières, directions immobilières sont en effet demandeurs de plus de rationalisation dans leur programmation.Créée en 2018 par Pauline Koch – architecte de profession et diplômée de l’École des Ponts ParisTech – Sitowie regroupe aujourd’hui une équipe d’une quinzaine de collaborateurs aux profils techniques et scientifiques de haut vol (docteurs en simulation numérique, matériaux, génie civil, développeur…). La direction scientifique est assurée par Yann Lefeuvre, disposant lui-même d’une expérience de 20 années dans le secteur de la construction.Vieillissement intelligent des bâtiments : un enjeu pour lequel se mobiliserBien vieillir est un enjeu essentiel qui ne touche pas seulement les humains : les bâtiments sont eux aussi concernés. Ainsi, de nombreux professionnels de l’immobilier en France prennent enfin la mesure du défi du vieillissement de leurs actifs immobiliers.Pour autant, de nombreux gestionnaires de parc se trouvent démunis lorsqu’il s’agit de lutter contre ce problème. Quel est le budget optimal pour bien entretenir mon parc ? Dans un budget contraint, comment s’y prendre ? Comment fiabiliser mes plans de travaux et réduire considérablement les dépassements budgétaires ? Est-ce que les travaux programmés vont apporter des économies substantielles et le ROI attendu ? Comment concilier augmentation des rendements et obtention du label ISR, très important pour la réputation de l’entreprise et les financements ?Autant de questions qui, jusque-là, ne trouvaient pas de réponses simples et directes notamment parce que les données disponibles sont souvent insuffisantes, les entreprises ne sont pas encore assez « data-driven » et ne savent pas où se procurer les données manquantes nécessaires, les maquettes BIM compliquées et trop onéreuses…La solution innovante apportée par SitowieFace à ce diagnostic, Sitowie apporte une solution concrète aux entreprises gérant un parc immobilier, quelle que soit leur maturité dans le domaine de l’utilisation des données, pour mettre en place une maintenance prédictive efficace, porteuse de sens et génératrice d’économies et de gains financiers.La start-up commercialise une plateforme SaaS nommée Predibat qui permet, à partir des données existantes chez le client, de générer automatiquement un référentiel technique structuré autour d’une maquette BIM simple mais suffisante en exploitation. Les jeux de données sont complétés par de l’open-data. Selon l’état des données, il est possible de générer en 1 minute la maquette BIM d’un bâtiment. A partir de ce référentiel fiable et structuré, l’utilisateur a accès à des scores de risques et de dégradation actuels et futurs pour chaque composant. Grâce à l’outil, il dispose d’une première stratégie de travaux optimisé en fonction d’un budget cible, stratégie qu’il peut amender au besoin. Il va pouvoir suivre l’avancée des travaux et comparer le prévisionnel avec la réalité.Les défis relevés par Sitowie sont cruciaux pour l’ensemble du secteur puisque prolonger la durée de vie des bâtiments permet de :Contribuer positivement à la lutte contre le réchauffement climatique : Sitowie permet de réduire jusqu’à 34% l’empreinte carbone des bâtiments et s’attèle maintenant à réduire la consommation énergétique. Allonger la durée de vie des composants d’un bâtiment permet de réduire son empreinte carbone, de consommer moins de ressources premières et de mieux contrôler la consommation énergétique. Alors que la réglementation se durcit sur ces points (décret tertiaire, label ISR…), la pénurie actuelle de matériaux et d’énergie renforce la pertinence de ces réflexions.Améliorer la rentabilité financière des actifs immobiliers : grâce à Sitowie, il est possible de passer d’une maintenance curative, purement réactive, à une stratégie prédictive et d’économiser jusqu’à 35% sur les budgets de maintenance et d’investissement.Sitowie offre également une solution pour digitaliser facilement et à moindre frais les données immobilières. D’après les premiers retours clients, la solution permet de gagner à minimum 25% sur les process internes en facilitant considérablement la génération d’un référentiel technique, la construction et le chiffrage des programmations de travaux ainsi que leur suivi.« Les professionnels de l’immobilier doivent impérativement se mobiliser pour la planète et pour eux-mêmes. Le secteur du bâtiment est le plus gros consommateur d’énergie : il représente 43 % des consommations énergétiques françaises. Il produit chaque année plus de 120 millions de tonnes de dioxyde de carbone, gaz à effet de serre, soit près du quart des émissions nationales, d’après le ministère de l’environnement. Il existe désormais des solutions fiables, économiques et performantes pour assurer une plus grande durabilité et rentabilité des bâtiments. C’est d’autant plus important dans le contexte actuel de pénurie. Allons-y ! », explique Pauline Koch, CEO de Sitowie.« Le secteur de la construction est le plus gros émetteur de gaz à effet de serre mais peu de solutions s’attaquent au parc existant et au cycle de vie du bâtiment post construction. La solution Sitowie est au coeur des préoccupations des acteurs de l’immobilier : rendre le bâtiment plus durable tout en maitrisant les coûts de maintenance pouvant représenter jusqu’à 80% des coûts d’un projet le long du cycle de vie. Nous sommes fiers d’accompagner Pauline et Sitowie dans ce projet ambitieux », conclut Benjamin Zerbib directeur d’investissement chez Karista.L’entreprise est par ailleurs entourée par des mentors comme :Christian Cleret, Président d’honneur de l’ADI, Co-président du Groupe RBR 2020-2050 Plan Bâtiment Durable ;Philippe Jouan, Président Jouan & Associés, Ancien Président RICS France ;Pierre Schoeffler, Global Asset Allocation & Sustainable Investing Advisor, Conseiller du Président La Française ;Thierry Thibaux, Ancien Directeur Technique d’EIFFAGE Travaux Publics ;Jean-Michel Torrenti, Chercheur à l'université Gustave Eiffel, Professeur à l'École des Ponts ParisTech.
Il y a 2 ans et 185 jours

Cap Renov Aides : plus de 3.000 aides financières recensées pour les travaux de rénovation énergétique

Avec 72.000 rapports générés par an, cet outil est un véritable atout pour aider les artisans au quotidien et leur permettre de saisir toutes les opportunités de chantier en lien avec la rénovation énergétique. CAP RENOV+ évolue avec CAP RENOV AIDES qui permet de calculer en quelques clics les aides financières d'un chantier.Plus de 3.000 aides financières disponibles en quelques minutesCAP RENOV AIDES complète aujourd'hui les fonctionnalités déjà disponibles dans CAP RENOV+. Facile d'utilisation, il apporte au professionnel toutes les informations concernant les aides financières d'un projet. Il peut ainsi répondre rapidement à ses clients sur le coût global des travaux et le montant des aides dont ils peuvent bénéficier. Un atout de poids quand il faut s'engager dans des travaux de rénovation !CAP RENOV AIDES regroupe 3.200 aides financières pour les travaux de rénovation du niveau national au niveau local. Pour y accéder, rien de plus simple :Description du contexte : moins d'une minute est nécessaire pour décrire le logement avant travaux. Cette description peut être complétée d'une notion de revenus car les aides y sont souvent liées.Proposition de travaux éligibles : ils concernent le bâtiment (isolation, menuiseries), la ventilation et les équipements de chauffage et eau chaude.Estimation des aides et du montant final des travaux : cette étape permet d'accéder à la liste de toutes les aides au niveau national, régional et local auxquelles le projet peut prétendre.Édition d'un rapport : un rapport en format PDF et personnalisable est généré pour pouvoir être adressé au client final.CAP RENOV AIDES gère la compatibilité des aides entre elles ainsi que les écrêtements lors du cumul d'aides. Pour chaque aide, le calcul prend en compte le niveau de revenu des bénéficiaires et les éventuels plafonds. Les coordonnées des collectivités qui délivrent les aides, ainsi que le détail des conditions exigées sont facilement accessibles. L'application gère les projets des propriétaires occupants ou bailleurs de logements individuels.Une mise à jour des aides nationales est faite au plus tard 15 jours après leur date de mise en application (sauf complexité particulière). De leur côté, les aides locales sont mises à jour tous les mois.
Il y a 2 ans et 185 jours

On ne fait pas de procès à son voisin après une tempête

Lorsque l'événement climatique à l'origine de dégâts est reconnu comme cas de force majeure, notamment par un arrêté de catastrophe naturelle, il n'est pas possible d'engager un procès pour obtenir de son voisin des indemnités ou une remise en état, a tranché la Cour de cassation.A la suite de fortes pluies tempétueuses, reconnues par la suite comme catastrophe naturelle, un glissement de terrain s'était produit entre deux propriétés, le terrain le plus élevé s'étant éboulé sur le terrain voisin. Afin de pouvoir procéder à des réparations chez lui, le propriétaire du terrain bas avait alors engagé un procès pour que son voisin soit condamné à engager des travaux de déblaiement et de confortement de son talus.Il s'agit d'un événement ponctuel, extérieur, imprévisible et irrésistible, répondait le propriétaire du talus éboulé, et il ne s'agit donc pas d'un trouble anormal de voisinage. Quant à la responsabilité civile, liée aux dégâts causés par les "choses que l'on a sous sa garde", elle ne peut pas non plus être invoquée, disait-il, puisque ces dégâts sont liés à la force majeure. Sans elle, ce talus n'avait jamais causé de préjudice à quiconque, concluait son propriétaire.La Cour de cassation l'a approuvé. Elle a écarté la possibilité d'engager un procès et donc les demandes qui étaient présentées, même si la victime de l'éboulement prétendait que les travaux de confortation qu'elle demandait étaient des précautions car un éventuel nouveau dommage ne serait pas directement lié à la tempête.La situation est la conséquence de la tempête, a-t-elle conclu.(Cass. Civ 2, 17.6.2021, F 17-18.082).
Il y a 2 ans et 185 jours

Franciaflex présente Qwidi, un nouveau service connecté dédié aux installateurs

Une utilisation simple et sécuriséeLa mise en service de Qwidi est simple et rapide, elle s'effectue sans branchement grâce à une application mobile et un boîtier de connexion. L'installateur peut télécharger gratuitement l'application Qwidi sur l'App Store ou Google Play.Une fois le boîtier sous tension, Qwidi se connecte automatiquement à l'application via Bluetooth. Les échanges avec le produit Well'com se font alors de manière entièrement sécurisée.Un outil très précis et opérationnelIntuitif, ce service connecté est conçu pour faciliter le travail des installateurs et leur faire gagner du temps sur leurs chantiers.Qwidi est équipé de nombreuses fonctionnalités permettant de réaliser toutes les opérations de réglage et de dépannage des volets et stores motorisés Well'Com. Parmi les fonctionnalités proposées, un « pas à pas » indiquant au professionnel les actions à effectuer ainsi qu'une fonction exclusive de diagnostics qui alerte en cas de problème. Celle-ci permet de déterminer l'origine du dysfonctionnement et gagner du temps pour effectuer les réparations nécessaires. Pratique, le boîtier Qwidi n'est pas encombrant, une fois la connexion établie, l'installateur peut fixer l'appareil à sa ceinture à l'aide de la pince située à l'arrière du boitier.
Il y a 2 ans et 185 jours

Woodrise, le congrès international du bâtiment bois moyenne et grande hauteur de retour en France

Pour cette 4 e édition, WOODRISE mobilisera tous les professionnels de la construction et de la filière forêtbois autour du bâtiment bois bas carbone, enjeu majeur pour répondre collectivement aux défis climatiques, énergétiques et environnementaux de demain. Les inscriptions exposants sont ouvertes.WOODRISE : un rendez-vous de dimension internationaleDepuis son lancement en 2017, WOODRISE a fédéré les acteurs de la filière forêt-bois construction à travers le monde : décideurs et donneurs d’ordre de la commande publique et privée ; acteurs sociaux et économiques de la construction et de la filière amont ; scientifiques et chercheurs ; etc.Générateur d’échanges économiques et techniques, de partages d’informations et de retours d’expériences sur l’usage du bois dans la construction et la valorisation de la ressource forestière, WOODRISE a contribué à la mutation des villes et à la transition écologique du bâtiment, fondamentaux de la neutralité carbone.WOODRISE 2023 : vers une bioéconomie de la construction décarbonéeDu 17 au 20 octobre 2023, le bas carbone, à l’échelle du bâtiment bois moyenne et grande hauteur, sera au programme du congrès WOODRISE. Enjeux et réponses techniques, économiques et scientifiques seront ainsi au cœur des échanges, conférences et animations, autour de thématiques-clés, telles que :Les solutions techniques bas carbone, de la production à l’ouvrageLe stockage et la substitution du carbone, de la forêt à l’ouvrageL’économie circulaire et le réemploiL’économie verte et le carbone dans la finance durableLa gestion de la ressource bois dans la construction et les modes de vieAvec, toujours, un fil rouge continu, ADN du congrès WOODRISE : mettre en lumière les nouveautés et innovations françaises et internationales, la technologie, la pédagogie et l’information, l’humain et le sociétal, au service du bâtiment bois moyenne et grande hauteur.
Il y a 2 ans et 185 jours

PAP.fr propose le seul outil de calcul d’une révision de loyer qui intègre les dernières contraintes réglementaires

Les particuliers désireux de calculer leurs révisions de loyers pourront se tourner en toute confiance vers PAP.fr pour disposer d’un calcul conforme aux nouveautés règlementaires. Loi « Pouvoir d’achat » : de nouvelles règles qui complexifient les révisions de loyer !Afin de limiter les effets de l'inflation sur les loyers d'habitation, la loi « Pouvoir d’achat », entrée en application le 16 août 2022, prévoit que :Les réindexations annuelles de loyers sont plafonnées pendant un an, de mi-octobre 2022 à mi-octobre 2023.Les réindexations diffèrent désormais selon l’emplacement géographique du bien et 3 zones sont créées, chacune avec leurs propres indices : (1) France métropolitaine, (2) Corse et (3) Outre-mer.Parallèlement, les logements situés en métropole, classés F ou G d'après leur DPE. (Diagnostic de performance énergétique), dont le bail a été conclu ou tacitement reconduit depuis le 24/08/2022, ne peuvent plus faire l’objet d’une réindexation de loyer, ce dernier étant gelé.Dans ce contexte, il est très important pour les propriétaires bailleurs d’intégrer ces nouvelles règles ! Et c’est justement ce que leur permet de faire le nouvel outil de calcul de réindexation de loyer mis en ligne sur PAP.frPAP.fr est le premier site à proposer un outil à jour, tenant compte des nouvelles modalités de calculTous ces calculs s’effectuent simplement, en tenant compte des nouveaux indices par zone géographique, en quelques secondes depuis cette page.Aucun autre site ne propose, pour l’heure, un simulateur à jour, puisque l’ensemble des outils disponibles restent programmés avec les paramètres antérieurs au 14 octobre 2022 : INC. (accessible depuis Service-Public.fr et Ministère de la Transition Energétique), ANIL (Agence nationale d’information pour le logement), etc. Ce n’est pas la première fois que PAP (Particulier à Particulier) se distingue par sa réactivité et son exhaustivité sur un sujet équivalent puisque PAP.fr est également le seul site qui calcule et affiche automatiquement dans les annonces les plafonds de loyers dans toutes les communes soumises à encadrement des loyers (incluant Bordeaux et Montpellier depuis juillet dernier).Pour Corinne Jolly, Présidente de PAP (Particulier à Particulier) : « dans un contexte réglementaire qui évolue sans cesse, mettre à disposition des particuliers des outils fiables et mis à jour en permanence, contribue à sécuriser les locations de particulier à particulier qui, rappelons-le, représentent 66% du marché ». Les nouvelles modalités de révision des loyers, dans le détailL'augmentation du loyer selon ces IRL est plafonnée à des taux plus ou moins importants selon la situation géographique du logement. Il est fixé à :3,50% en France métropolitaine ;2,50% dans les régions et départements d'outre-mer ;2% en Corse. Depuis le 14 octobre 2022, l'Insee publie temporairement non plus un seul, mais 3 indices qui intègrent ces 3 plafonnements. Il convient donc d'utiliser l'indice qui correspond : selon que le logement est situé en France métropolitaine, dans les régions et départements d'outre-mer ou en Corse. La clause d'indexation des contrats de location signés entre le 14 octobre 2022 et le 13 janvier 2023 est complétée en indiquant celui des indices du troisième trimestre 2022 qui correspond au lieu où se situe l'immeuble : « le dernier indice publié étant celui du troisième trimestre 2022 qui s'élève à 136,27 (pour un logement situé en France métropolitaine) ». Si le logement est situé en outre-mer, la valeur de l'IRL du troisième trimestre 2022 à indiquer est 134,96. Si le logement est situé en Corse, la valeur de l'IRL du troisième trimestre 2022 à indiquer est 134,30. Exemples de calcul de révision des loyers depuis le 14/10/2022, pour un bail signé le 1er novembre 2021 (indice de référence : 3ème trimestre 2021 dont la valeur est 131,67).Le logement est situé en France métropolitaineNouveau loyer = 1.000 € x 136,27 (nouvel indice pour un logement situé en France métropolitaine) / 131,67 (ancien indice) = 1.035 € (soit une augmentation de 3,49%).Le logement est situé en outre-merNouveau loyer = 1.000 € x 134,96 (nouvel indice pour un logement situé en outre-mer) / 131,67 (ancien indice) = 1.025 € (soit une augmentation de 2,50%).Le logement est situé en CorseNouveau loyer = 1.000 € x 134,30 (nouvel indice pour un logement situé en Corse) / 131,67 (ancien indice) = 1.020 € (soit une augmentation de 2%). L’interdiction de réindexer les logements classés F et GLes logements, situés en métropole, classés F ou G d'après leur DPE, dont le bail a été conclu ou tacitement reconduit depuis le 24/08/2022 ne peuvent plus faire l’objet d’une réindexation de loyer. Et ce sera le cas Outre-mer pour les logements classés F ou G dont le bail sera conclu ou tacitement reconduit après le 01/07/2024.