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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 2 ans et 164 jours

Le Sénat vote une réforme de l'imposition sur les plus-values immobilières

Cet amendement a été adopté lors de l'examen en première lecture par les sénateurs du projet de loi de finances pour 2023. Le gouvernement pourra le faire disparaître en utilisant l'article 49.3 de la Constitution à l'Assemblée nationale."Cet amendement, c'est un véritable big bang du marché immobilier", s'est exclamé le ministre chargé des Comptes publics Gabriel Attal."Ca change complètement la logique, avec la fin des abattements pour durée de détention, avec la baisse très importante du taux d'imposition au bout de deux ans de détention seulement, avec la suppression de la taxe sur les plus-values élevées", a-t-il développé."Il faut le dire, c'est une petite révolution là où nous considérons que le marché immobilier a plutôt besoin de stabilité", a insisté le ministre.Il souligné en outre que ce serait "une perte de recettes très importante pour les finances publiques".Le régime actuel entend lutter contre la spéculation en favorisant les détentions longues. Mais selon l'auteur de l'amendement, Vincent Delahaye, "ce régime ne semble plus en mesure de répondre à la fois à la crise du logement et à la crise de la construction dont souffre une large partie de la population".
Il y a 2 ans et 164 jours

Le réseau des Chambres de métiers et de l’artisanat alerte sur un trou de 50 millions dans leur budget 2023

En l’état des discussions au Parlement, le projet de loi de finances pour 2023 prévoit une baisse de 15 millions d’euros de la part de la TFCMA qui revient au réseau des CMA ; cette baisse s’inscrivant dans une trajectoire plus large de 60 millions d’euros d’ici à 2027. Dans le même temps, les Chambres de métiers et de l’artisanat n’échappent pas à la flambée des prix de l’énergie, entrainant à l’échelle du réseau CMA, une hausse de la facture énergétique évaluée pour la seule année prochaine à quelques 17 millions d’euros. Enfin, c’est dans ce contexte budgétaire particulièrement préoccupant que vient s’ajouter la revalorisation du point d’indice des agents du réseau CMA à hauteur de 3,64%, pour un montant global estimé à 18 millions d’euros pour 2023.Dans ces conditions, le manque à gagner (moindre ressource et dépenses nouvelles) pour le réseau des CMA pourrait donc s’élever à 50 millions d’euros, ce qui ne sera pas sans conséquences lourdes et néfastes sur la qualité de l’accompagnement des entreprises artisanales d’une part, et la présence du réseau des CMA sur tous les territoires, d’autre part. En effet, plusieurs CMA régionales n’ont d’autres options que de préparer des non-renouvellements de CDD et/ou d’envisager des fermetures d’antennes locales, notamment dans les territoires ruraux. C’est également des formations (coûteuses) à certains métiers qui pourraient être amenées à disparaître.Alors que les entreprises artisanales souffrent de la crise économique et ont plus que jamais besoin d’un accompagnement de qualité sur tous les territoires, le risque d’un désengagement territorial du réseau consulaire des CMA est bien réel. Faut-il rappeler que les CMA, acteurs du « dernier km », assurent des missions de service public de proximité pour le compte de l’Etat ?Le président de CMA France, Joël Fourny, tient à souligner qu’« aujourd’hui les Chambres de métiers et de l’artisanat constituent un réseau performant dont le travail est salué par les élus locaux comme par les parlementaires, un réseau qui a su se réformer suite à la loi PACTE, un réseau présent sur tous les territoires de la République, y compris les plus fragiles (ruralité, QPV, outre-mer). Si le réseau est parfaitement conscient de la nécessité de participer à l’effort national, celui-ci doit être proportionné et soutenable. C’est pourquoi plutôt que l’affaiblir, notre réseau doit être soutenu et consolidé. Il en va du dynamisme de l’économie de proximité comme de l’attractivité des territoires. C’est un investissement d’avenir en faveur du secteur de l’artisanat comme des territoires. »Au moment même où se tiendra le Congrès des Maires de France (du 22 au 24 novembre à Paris) et où il sera alors question d’attractivité et d’aménagement des territoires, le Sénat aura à examiner des amendements au PLF 2023 proposant de maintenir à 203 millions d’euros la ressource fiscale du réseau des CMA. Ce sera aussi l’occasion pour le Gouvernement de revoir sa position et de renouveler sa confiance au réseau des Chambres de métiers et de l’artisanat, et plus largement d’adresser un message de soutien au secteur de l’artisanat.
Il y a 2 ans et 164 jours

COP27 : La France salue des avancées mais regrette un manque d'ambition face à l'urgence climatique

Si l’accord de la COP27 n’est pas à la hauteur des ambitions que portaient la France et l’Union européenne, il préserve toutefois l’essentiel : il rappelle l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C et appelle les pays à des efforts supplémentaires dès 2023. Réaffirmer cet objectif était essentiel, dans un contexte mondial de crise climatique et énergétique.Grâce à la France et à l’Union européenne qui ont porté une position exigeante et volontariste durant des négociations difficiles, la COP27 enregistre plusieurs avancées majeures :Pertes et préjudicesA la demande de la France et de l’Union européenne, l’accord répond aux attentes des pays les plus vulnérables, avec une décision forte : la création de nouveaux outils de financement sur les pertes et préjudices, qui ne se réduisent pas à un fonds, mais comprend une mosaïque de solutions concrètes qui ont vocation à répondre aux besoins des pays les plus vulnérables impactés par des événements climatiques. L’accord prévoit ainsi la mobilisation de la Banque mondiale et du FMI, ainsi que des banques de développement. Il recommande la mise en oeuvre de financements innovants auxquels tous les pays peuvent contribuer. Plus largement, la France promeut la refonte en profondeur du système financier international sur cet enjeu des pertes et dommages.Les discussions ont été conclusives sur le réseau de Santiago, l’une des priorités de la France et de l’Union européenne pour cette COP27. Le texte agréé a permis d’opérationnaliser ce réseau, créé lors de la COP25 à Madrid afin de catalyser l’assistance technique pour éviter, réduire et faire face aux pertes et préjudices.Le G7 et le V20 ont lancé un bouclier global contre les risques climatiques pour améliorer la protection financière des pays les plus touchés. La France prévoit de soutenir le bouclier global par une contribution de 20 millions d’euros en 2023, aux côtés de l’Allemagne et d’autres contributeurs membres du G7 et de l’Union européenne.AdaptationLes financements français sur l’adaptation représentent 2,2 milliards d’euros en 2021, soit 10% des financements mondiaux.Plusieurs pays, dont la France, ont annoncé une contribution financière supplémentaire au fonds d’adaptation. La France versera 10 millions d’euros supplémentaires pour 2022-2023. Lancé en 2007 pour aider les pays en développement les plus vulnérables aux changements climatiques, le fonds d'adaptation présente l’avantage d’une gouvernance plus favorable aux pays en développement et leur permet un accès simplifié aux ressources financières.Atténuation des émissionsUn groupe varié de pays ambitieux développés - dont la France et l’UE - et en développement ont marqué leur volonté d’inscrire dans la décision de couverture de la COP l’appel à réduire la consommation de combustibles fossiles. Cette proposition n’a pu faire l’objet d’un consensus. De la même manière, l’UE avec de nombreux pays ont appelé à atteindre le pic des émissions globales avant 2025 conformément aux recommandations du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), mais n’ont pu obtenir le consensus.Les Parties ont établi un Programme de travail sur l’atténuation pour maintenir atteignable l'objectif de 1,5°C de réchauffement climatique. Mandatée par la COP26, cette série de dialogues ouverts aux Parties et aux acteurs non-étatiques visera à rehausser l’ambition et la mise en œuvre. Ce format permettra aux experts d’échanger sur des questions transversales fondées sur les travaux du GIEC.La France s’est également engagée dans plusieurs coalitions pour accélérer la lutte contre le changement climatique :Réserves vitales de carbone et de biodiversitéÀ l’initiative du président de la République, et en coopération avec les États-Unis et la Chine, un événement One Planet consacré aux réserves vitales de carbone et de biodiversité s’est tenu le 7 novembre à la COP27. Ces espaces, comme les forêts anciennes, les tourbières ou les mangroves, sont à la fois des stocks naturels de carbone et des espaces riches en biodiversité. Pour les préserver, les dirigeants internationaux ont annoncé leur volonté de travailler ensemble à la constitution de Partenariats pour la conservation positive (Positive Conservation Partnerships – PCP). La tenue d’un sommet One Planet sur les enjeux forestiers à Libreville (Gabon) en mars 2023 a également été annoncée.Fonds marinsLe 7 novembre, le président de la République a annoncé que la France soutenait l’interdiction de toute exploitation des grands fonds marins et qu’elle entendait porter cette position dans les enceintes internationales. La France rejoint ainsi les pays (Allemagne, Espagne, Nouvelle-Zélande, Panama, Costa Rica, Chili, États insulaires du Pacifique…) souhaitant un moratoire de précaution sur l’exploitation des fonds océaniques.Energies fossilesLa France, qui accompagne, déjà les pays émergents dans une «transition climatique juste», a rappelé le 7 novembre qu’elle mobilisera 1 milliard d’euros pour aider l’Afrique du Sud à sortir du charbon. Un partenariat avec l’Indonésie et les membres du G7 a été finalisé à Sharm el-Sheikh et signé au G20 à Bali. D’autres partenairaits ont en préparation, avec le Vietnam, le Sénégal et l’Inde.BâtimentsLors de la COP26 à Glasgow, le Royaume-Uni avait lancé le « Breakthrough Agenda », initiative soutenue par la France et visant à décarboner les principaux secteurs émetteurs (acier, électricité, hydrogène, transport routier et agriculture). Le secteur du bâtiment, qui représente 37% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ne figurait pas dans cet agenda. Afin de créer un nouvel élan entre gouvernements, la France et le Maroc ont lancé le jeudi 17 novembre un appel à la création d’un « Buildings Breakthrough ». Plus de 30 pays ont exprimé leur intérêt pour cette coopération intergouvernementale renforcée, qui fixe l’objectif de zéro émission d’ici 2030 pour le secteur du bâtiment.Par ailleurs, la France a rejoint quatre des initiatives lancées par la présidence égyptienne de la COP27 : l'initiative FAST (Food and Agriculture for Sustainable Transformation Initiative), destinée à renforcer la place et le rôle de l'agriculture dans la lutte contre le changement climatique, SURGe (Sustainable Urban Resilience for the next Generation), qui a vocation à réduire l'impact climatique des villes et améliorer leur résilience, CRSP (Climate Responses for Sustaining Peace), visant à garantir des réponses climatiques intégrées pour un développement durable et ENACT (Enhancing Nature-based Solutions for Climate Transformation), sur les Solutions fondées sur la Nature.Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « L’accord de la COP27 n’est pas aussi ambitieux que nous, Français et Européens, l’aurions souhaité. En particulier, aucune avancée n’a été obtenue sur la nécessité de faire des efforts supplémentaires de réduction des gaz à effet de serre et sur la sortie des énergies fossiles. C’est une vraie déception. Sur ces deux points durs, nos appels à aller plus loin n’ont pas été entendus. Cependant, cet accord préserve l’essentiel : l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Par ailleurs, à la demande de la France et de l’Union européenne, il répond aux attentes des pays les plus vulnérables avec une avancée forte : la création de nouveaux outils de financement pour les pertes et dommages liées aux catastrophes climatiques. »
Il y a 2 ans et 164 jours

La numérisation est-elle efficace pour rendre les bâtiments moins énergivores ?

Si le financement reste le nerf de la guerre, un autre enjeu est au cœur de la transition : la disponibilité des données pour évaluer et améliorer la performance énergétique des bâtiments.Représentant près de 45% de la consommation d’énergie et près de 25% des émissions carbone, le secteur français du bâtiment est un enjeu central dans la lutte contre le changement climatique et la réduction des émissions carbone. La dernière réglementation en date, la RE2020 (dont la mise en œuvre a commencé le 1er janvier 2021), a défini des objectifs ambitieux en termes de de conception, de confort et performance énergétique, avec pour cap la neutralité carbone des bâtiments d’ici 2050.Pour atteindre ses objectifs, la RE2020 comporte plusieurs échéances – la prochaine arrive en 2025 – qui imposent aux bâtiments de respecter des niveaux progressifs d’efficacité énergétique, calculés en fonction des « indices Bbio » (besoin bioclimatique du bâtiment).Constructions neuves et rénovation de l’ancien : une transition coûteuseSi la RE2020 concerne en premier lieu les bâtiments neufs, elle vise aussi à inciter à la rénovation thermique de l’immobilier l’ancien. Il y a un travail immense de mise en conformité de l’ancien, mais ces travaux de rénovation ont un coût qui peut être prohibitif pour les bailleurs.De plus, certaines complexités de l’ancien obligent à recourir à des matériaux ou des technologies certes très efficaces, mais aussi très coûteuses. A Paris, par exemple, il n’est pas possible d’isoler par l’extérieur les nombreux bâtiments haussmanniens dont les façades sont protégées. Des solutions alternatives existent, comme les verres intelligents, mais elles coûtent très cher.Qu’il s’agisse des travaux d’isolation, des équipements de chauffage et de climatisation, ou encore des matériaux biosourcés, la capacité à investir reste et restera l’enjeu central de l’objectif de neutralité carbone des bâtiments.Il ne s’agit toutefois pas du seul enjeu. Car on aura beau définir les objectifs d’empreinte carbone, de performance énergétique et d’économie circulaire les plus ambitieux, ils resteront des vœux pieux si l’on ne dispose pas des données nécessaires pour les mesurer et les atteindre.Le processus BIM est-il une réponse efficace ?La transition numérique de la filière du bâtiment est-elle également synonyme de transition environnementale ? Dans la mesure où le concept de « bâtiment intelligent » est intimement lié à l’amélioration des performances énergétiques, la réponse est oui. Mais pour rendre les bâtiments et les ouvrages intelligents, il faut de l’information disponible et partagée tout au long de leur cycle de vie.Le BIM, qui fait l’objet d’un plan gouvernemental (Plan BIM 2022), est justement censé couvrir toutes ces phases : conception, réalisation et maintenance. Dans les faits, il est surtout utilisé pour la conception. La réalisation reste traditionnelle et le restera sans doute encore longtemps, en raison du très grand nombre d’acteurs de toutes tailles (98% étant des sociétés de moins de 50 salariés). La maintenance – qui englobe la rénovation et la réutilisation et/ou le recyclage des matériaux des bâtiments en fin de vie – est une partie déterminante (qui plus est pour les bâtiments anciens) qui exige encore beaucoup de progrès en termes de numérisation.Ce qui compte dans le processus BIM, c’est le « I » (l’information) et non le « M » (la modélisation). Cette information est d’autant plus importante qu’elle concerne non seulement les données génériques des matériaux et produits de construction (caractéristiques, critères de qualité auxquels ils répondent), mais également les données réelles (empreinte carbone, performances réelles, etc.). Car ce sont ces dernières qui vont permettre, à terme, de mesurer – et non simuler – la performance globale des ouvrages.Pour permettre aux acteurs de la filière de mieux travailler ensemble et de relever les défis environnementaux, il est donc essentiel de pouvoir collecter l’ensemble de ces données, et de le faire de manière structurée et normalisée avec un modèle commun, comme par exemple le dictionnaire de données Define. Le BIM fournit les données génériques, tandis que les données réelles seront plutôt fournies par le jumeau numérique. Ce dernier s’appuie notamment sur l’IoT pour remonter les données réelles et compléter les informations de base du processus BIM.Le processus BIM est-il une réponse efficace pour atteindre les objectifs ambitieux définis par la RE2020 et au-delà ? Oui, à condition de disposer du plus important : la data.Tribune de Roland Dominici, Directeur général CoBuilder France (Linkedin)
Il y a 2 ans et 164 jours

Les maires tentés par une augmentation des taux de la taxe foncière en 2023

L'annonce d'une augmentation de 52% de la taxe foncière à Paris il y a quelques jours en a surpris plus d'un, la maire Anne Hidalgo se disant obligée, "en raison de crises systémiques", de revenir sur sa promesse de campagne.Avec un taux de 13,5% de foncier bâti en 2022, la capitale est pourtant la grande ville de France où le taux est le plus bas.Prises en tenaille entre l'envolée des prix de l'énergie et des recettes qui augmentent beaucoup moins vite, les mairies pourraient se servir de la taxe foncière pour atteindre l'objectif d'équilibre budgétaire auquel elles sont astreintes.Interrogé par l'AFP, le ministère des Comptes publics n'avait pas de données chiffrées disponibles pour 2022, tandis que les taux pour 2023 ne sont pas encore connus, les collectivités ayant jusqu'au 15 avril pour adopter leur budget.Dans un entretien jeudi à L'Est républicain, le ministre des Comptes publics Gabriel Attal estime toutefois qu'il "ne faudrait pas que le bouclier anti-inflation (...) mis en œuvre pour les Français soit fissuré par une explosion de la fiscalité locale".De fait, une étude publiée en mai par le cabinet FSL, qui a interrogé les collectivités, montre que la taxe foncière a augmenté en moyenne de 1,4% au 1er janvier 2022 dans les 190 villes françaises de plus de 40.000 habitants. Cette hausse se concentre sur les villes de plus de 100.000 habitants, où le taux a progressé de 1,9%. Elle est particulièrement marquée à Marseille (+14%) et Tours (+11,6%)."Il s'agit de la plus forte augmentation observée depuis 2010 même si cette reprise du recours à la fiscalité intervient après cinq années de très forte modération fiscale", précise l'étude.Hausse mécaniqueSelon l'Union nationale des propriétaires immobiliers (Unpi), la taxe foncière dans son ensemble (base et taux) a augmenté en moyenne de 4,7% entre 2021 et 2022 dans les 200 plus grandes villes du pays.En cause notamment, le calcul de la taxe elle-même, dont la base est indexée sur l'inflation, entraînant une hausse mécanique des valeurs locatives cadastrales de 3,4% en 2022."Il s'agit de la plus forte revalorisation depuis 1989", souligne l'Unpi, qui alerte sur un possible basculement de certains propriétaires sous le seuil de pauvreté."Pour 2023, avant même toute décision des collectivités sur leur taux, les propriétaires doivent s'attendre à ce que leur assiette d'imposition augmente comme l'inflation de l'année d'avant, pas très loin donc de 7%", prévient Thomas Rougier, secrétaire général de l'Observatoire des finances locales. Une hausse mécanique qui pourrait freiner les velléités des maires, assure Claire Delpech, membre d'Intercommunalités de France, qui n'a pas constaté d'évolution massive à la hausse des recettes de taxe foncière en 2022.Selon Pierre Breteau, coprésident de la commission des finances de l'Association des maires de France (AMF), il est encore "trop tôt" pour dégager une tendance pour 2023."Compte-tenu des incertitudes qui pèsent sur l'évolution des charges des communes, on assiste surtout à un report des votes du budget 2023", indique-t-il en rappelant que les maires peuvent aussi choisir "d'économiser sur leurs dépenses de fonctionnement ou réduire leur investissement"."On sent bien que les maires voudraient éviter d'utiliser le levier fiscal, mais ceux qui sont dans des situations financières tendues pourraient le faire car les communes sont soumises à une règle d'équilibre budgétaire", reconnaît-t-il malgré tout.Depuis la disparition de la taxe d'habitation sur les résidences principales, certains élus hésitent à faire peser uniquement sur les propriétaires la dynamique de leurs dépenses."Une hausse importante de la taxe foncière en 2023 montrerait aux Français que la suppression de la taxe d'habitation est une illusion, parce que le gouvernement a enlevé aux collectivités une ressource de recettes très importante et que les dotations de l'Etat ne suivent pas l'inflation", relève le sénateur PS Rémi Féraud.
Il y a 2 ans et 164 jours

Scie sur table idéale pour les maçons et paysagistes

Grâce à une gamme de disques variés la MS362 est capable de découper tous types de matériaux telle que le grès cérame, dalle en pierre naturelle, béton, ardoise, brique etc.. jusqu’à 14cm d’épaisseur.Découpez proprement, rapidement et avec précision vos dalles et bordures. Posez directement après coupe sans nettoyage en fin de chantier. Capacité : Coupe jusqu’à 140mm d’épaisseur 610mm de longueurDimensions (cm) : 81x101x109Puissance : 2300WPoids : 68kgCapacité bac à poussière : 18kgAspiration : 47dm3/sDisque : Jante discontinue
Il y a 2 ans et 164 jours

Avec sa maison autonome, il ne connaît pas la crise énergétique

Ossature bois sur pilotis, isolation naturelle en chanvre compressé, 110 m2 de panneaux photovoltaïques sur le toit, chauffe-eau solaire, la demeure de ce Géo Trouvetou originaire des Pyrénées dénote dans le paysage de Saint-Priest-la-Plaine, petit village de la Creuse davantage habitué aux vieilles façades de pierre.Le style importe peu pour son propriétaire, au regard des économies réalisées. "Si je compte le chauffage, l'eau chaude et l'électricité, je dois économiser près de 4.000 euros par an", évalue Jean Chappert, 66 ans. Une réduction des dépenses - et du courrier - à l'heure où beaucoup, au contraire, voient leurs factures s'alourdir. Seule l'eau le ramène encore à cette réalité. Mais à l'aide d'un forage, il pourrait bientôt se passer d'un abonnement.Pour l'heure, il produit 4,5 kilowatts (kW) d'électricité, soit bien assez pour une maison de cette taille. Et bientôt plus: "Je passerai à 9 kW quand j'aurai fait ma véranda, avec de nouveaux panneaux. Ce qui me permettra de charger ma future voiture électrique".Son pari lancé pour sa retraite dans la Creuse après une carrière professionnelle à Paris, est presque réussi. Mais tout n'a pas été simple dans l'aventure, à commencer par obtenir un permis de construire sans demander d'être raccordé au réseau public d'électricité.Conseils aux voisins"Ils me demandaient pourquoi je faisais ce choix. Ça nécessite plusieurs démarches administratives dont on se passerait bien", souligne-t-il avec le sentiment de tenir sa petite revanche, chaque fois qu'un orage provoque une coupure de courant et que des voisins lui demandent de tirer un câble...Le contexte a changé ces dernières années, de plus en plus de Français faisant le choix de l'autonomie énergétique face à la hausse des prix et aux enjeux climatiques. En 2015, Enedis dénombrait seulement 3.000 installations d'autoconsommation individuelle - raccordées au réseau - mais le gestionnaire en a recensé près de 208.000 fin septembre, un chiffre qui a doublé en 18 mois.Le néo-Creusois, dont la démarche ne passe pas inaperçu alentour, ne veut pas être "catalogué comme un écologiste à l'extrême" et revendique une démarche "surtout économique", soulignant qu'il n'a pas installé de toilettes sèches, qu'il utilise un lave-vaisselle et dispose d'une piscine...Sa situation attise la curiosité, voire les envies. Plusieurs personnes sont déjà venues le voir. "Dans le Limousin, de plus en plus d'habitants veulent faire pareil, ils cherchent des conseils, alors je leur en donne."Quitte à tempérer les ardeurs. "Tout le monde ne peut pas se permettre d'investir plusieurs dizaines de milliers d'euros dans une maison. Et il ne faut pas non plus penser que les panneaux solaires peuvent produire électricité et chauffage", affirme celui qui se chauffe au bois de coupe ou en granulés.L'ex-ingénieur thermicien préfère insister sur des principes de base, comme la qualité de l'isolation ou l'orientation de la maison, qu'il voudrait voir imposés dans la construction. "Cela permettrait d'être moins touché par les crises", estime-t-il, ajoutant toutefois que "pour cet hiver, c'est trop tard".
Il y a 2 ans et 164 jours

Christophe Castaner nommé président du conseil d'administration d'ATMB, concessionnaire du tunnel du Mont-Blanc

Agé de 56 ans, ce macroniste de la première heure remplace le maire de Chambéry et ancien ministre socialiste délégué à la formation professionnelle puis aux Affaires européennes de François Hollande, Thierry Repentin, 59 ans, qui était en poste depuis 2017.Autoroutes et Tunnel du Mont-Blanc (ATMB) est une entreprise détenue à 91,3% par l'Etat et les collectivités territoriales, titulaire d'un contrat de concession avec l'Etat français qui lui a confié jusqu'en 2050 l'entretien et la gestion de l'Autoroute blanche (A40) et de la Route blanche (RN205). Depuis 2002, ATMB et son homologue italien, SITMB (Société Italienne du Tunnel du Mont Blanc) assurent au sein d'un groupement franco-italien, le GEIE-TMB, l'exploitation et l'entretien du Tunnel du Mont-Blanc.Cette nomination par décret présidentiel en date du 17 novembre 2022, survient au lendemain de la nomination de Christophe Castener au Grand port maritime de Marseille (GPMM) dans le collège des personnalités qualifiées du Conseil de surveillance du port de la ville, au même titre que l'ex-PDG d'Orange Stéphane Richard ou Laurence Borie Bancel, qui est à la tête de la Compagnie nationale du Rhône (CNR).Construit en 1965 et long de 11,6 kilomètres, le tunnel du Mont-Blanc est une liaison routière reliant Chamonix à Courmayeur en Italie. Mi-octobre, il a été fermé pendant trois semaines consécutives pour des travaux de rénovation. Depuis le mois de juin, des pannes informatiques chroniques interrompent régulièrement la circulation dans les deux sens.L'ouvrage est emprunté par plus de 100.000 véhicules chaque mois.Christophe Castaner, proche du président Macron, avait été ministre de l'Intérieur (2018-2020) dans le gouvernement Castex et chef de file du groupe parlementaire de la majorité présidentielle en septembre 2020, avant d'être sèchement battu aux législatives de 2022 dans son bastion des Alpes-de-Haute-Provence.
Il y a 2 ans et 164 jours

Elcia recycle son stand Batimat : l’équivalent en CO2 de 10 allers-retours Paris/Madrid en avion économisé

Un stand réemployé pour 4 tonnes d’émissions de CO2 économiséesLa seconde vie du stand 100% éco-conçu ELCIA s’est ouverte dès la fermeture des portes du salon BATIMAT. Présentes lors du démontage, les équipes de MUTO EVENT ont récupéré 98% de ses matériaux (les 2% de pertes correspondant aux chutes et éléments souillés et donc inutilisables après dépose), soit plus de 1.941 kilos !En étant réemployés et non jetés, c’est l’équivalent de 3.955 kilos d’émissions de CO2 qui ont été évités (voir méthode de calcul ci-après).4 tonnes d’émissions de CO2, cela représente :10 allers-retours Paris/Madrid en avion1 tour du monde en voiture diesel559 mois passés en visioconférence212 jours de chauffage au gaz d’un foyer françaisPour Vincent RAIMBAULT, Fondateur et Directeur Général de MUTO EVENT : « Notre objectif est de transformer tous les déchets de l’événementiel en ressources pour l’ESS (Economie Sociale et Solidaire). »Que sont devenus les matériaux du stand d'Elcia ?Quelques exemples (entre autres) :#1 Des cloisons et du mobilier avec notre DropPaperLes DropPaper (papier léger) qui ornaient le stand ont été en grande partie récupérés par PROCÉDÉS CHÉNEL, une entreprise spécialisée dans la création de cloisons, plafonds, luminaires et mobiliers pour les concepteurs d’expositions, de l’événementiel ou encore de l’architecture intérieure.#2 Le mélaminé des armoires au cœur de lieux collectifs, de foyers ou encore de cours de récréationLes armoires qui ont servi de rangement lors du salon ont été données à LA FACTO, qui accompagne associations, coopératives et habitants dans leur projet de construction, de fabrication de mobilier, d’aménagement de parcelles ou de locaux. Quelques exemples de réalisation : lieux collectifs, cours de récréation d’écoles, chapiteaux mobiles pour des théâtres ou encore foyers sociaux.#3 Le bois contreplaqué du bar va s’installer dans le quotidien de particuliersAu centre du stand, le bar en bois était un lieu de rencontres et de sourires. Une convivialité qui perdurera puisque le bois contreplaqué a été donné aux ATELIERS CHUTES LIBRES. Cet atelier parisien collecte le bois afin de permettre à des particuliers de construire lampes, jardinières, bancs ou encore tables basses.Comment est calculée l’équivalence en émissions de CO2 ?MUTO EVENT s’appuie sur la méthodologie de référence QuantiGES de l’ADEME. Cette méthode précise les règles de calcul des émissions évitées, permises par l’activité d’une entreprise ou par une action spécifique (en l’occurrence pour MUTO EVENT : le réemploi d’un matériau).Pour calculer le nombre total d’émissions de CO2 évitées, l’étude retient la différence entre les émissions qui auraient été émises si les matériaux n’avaient pas été réemployés, et celles réellement émises lorsque MUTO EVENT réemploie ces matériaux.Les gains sont doubles grâce à l’action de réemploi : on économise à la fois sur le coût écologique du déchet évité, mais également sur celui du matériau neuf qui n’est pas acheté en remplacement !Qui est MUTO EVENT ?Chaque année, des milliers de tonnes de bois, plastiques, moquettes et textiles événementiels sont consommées et jetées en vrac après seulement quelques heures d’utilisation... Ce constat, dramatique pour l’environnement, Vincent RAIMBAULT y a assisté en première ligne, étant lui-même issu du secteur événementiel. C’est convaincu de l’énorme potentiel du réemploi qu’il a créé MUTO EVENT, Société à Mission engagée contre l’événementiel à usage unique. Leur devise : « Faire pour re-faire, pas pour défaire ». Pour cela, MUTO EVENT accompagne les entreprises engagées écologiquement avec des solutions 100% clés-en-main dédiées au réemploi des aménagement événementiels.
Il y a 2 ans et 164 jours

Profitez de la Black Week Würth du 21 au 25 novembre

Outillage, machines, systèmes de rangement, c’est l’occasion de se faire plaisir avant les fêtes de fin d’année. Retrouvez par exemple :La servante d’atelier Collector « Black Edition » 8.4. Art. N° 5581 613 700 399 € H.T.Très pratique pour une utilisation mobile, cette servante d’atelier en tôle d’acier possède 7 tiroirs à extraction totale montés sur roulements à billes pour un fonctionnement précis, silencieux et stable. Cette servante est adaptée aux systèmes de dimensions Sysko Würth.Ensemble de 4 alvéoles noires Art. N° 5988 905 111 369 € H.T.Retrouvez les 106 outils les plus courants dans 4 alvéoles compatibles avec tous les produits SYSKO.Caisse 88 outils pour électriciensArt. N° 0965 93 087259 € H.T.Une valise avec tous les outils isolés nécessaires aux électriciens : tournevis, pinces… Très pratique, elle se transporte facilement sur les chantiers.Lampe portative LED à batterie Ergopower Pen+Art. N° 0827 940 11745 € H.T.Elle combine la fonction lampe torche et projecteur. Son puissant aimant situé en dessous de la lampe permet de l’accrocher à une surface magnétique.Ces offres exceptionnelles seront disponibles dans la limite des stocks auprès des conseillers commerciaux Würth, dans ses 195 PROXI Shops ou sur l'e-shop wurth.fr du 21/11/2022 au 25/11/2022.
Il y a 2 ans et 165 jours

En Irak, la réalité virtuelle pour plonger dans le Mossoul d'avant la guerre

L'emblématique mosquée al-Nouri, avant qu'elle ne soit détruite à coup d'explosifs par le groupe Etat islamique (EI), mais aussi l'église al-Tahira, au détour des ruelles tortueuses de la vieille ville: à l'aide de milliers d'images, des ingénieurs de Mossoul ont donné une seconde vie -- virtuelle – à cinq sites historiques de Mossoul et sa province de Ninive.L'expérience est proposée par la Maison du Patrimoine de Mossoul, musée privé inauguré à la mi-juin dans une bâtisse à l'élégante façade de marbre gris, au bord du Tigre."Le musée m'a ramenée quarante ans en arrière", soupire Mahiya Youssef, retirant le casque noir vissé sur son hijab rose."On est transporté dans un autre monde. J'aimerais tellement que ce soit ça le vrai Mossoul, pas un Mossoul virtuel", poursuit la quinquagénaire, un collier en or tombant sur sa tunique noire."Le retour à la réalité est douloureux", lâche-t-elle.Cinq ans après la mise en déroute de l'EI et la reconquête de Mossoul par les forces irakiennes et une coalition internationale, la métropole du Nord reste un patchwork de bâtiments en ruines et d'immeubles en construction, comme autant de témoignages de la violence des combats.Les habitants sont revenus mais les sites historiques, mosquées et églises centenaires, sont encore en cours de restauration. Des pans entiers du vieux Mossoul ne sont que des océans de décombres."Sauver la mémoire"Au premier mois de son inauguration, le musée a accueilli plus de 4.000 visiteurs, affirme son fondateur, Ayoub Younès."Il est ouvert à tous les visiteurs qui n'ont pas vu le patrimoine de Mossoul détruit par la guerre", explique le jeune homme de 29 ans.Pour essayer l'unique casque de réalité virtuelle dont dispose l'institution, les curieux sont placés dans une pièce aux murs sombres.Ils peuvent parcourir virtuellement cinq sites, dont la mosquée al-Nouri, ou encore le site archéologique de Hatra. Cette cité vieille de plus de 2.000 ans, dans un désert à une centaine de kilomètres de Mossoul, a été saccagée à la pioche par les jihadistes qui ont occupé jusqu'à un tiers du territoire irakien en 2014."De nombreux enfants n'ont jamais vu par exemple la mosquée al-Nouri et son minaret al-Hadba", dont seule la base subsiste aujourd'hui, reconnaît M. Younes.Les paysages virtuels ont été réalisés par les ingénieurs spécialisés de Qaf Lab, qui se présente comme un "hub d'innovation" et un incubateur soutenant les jeunes entrepreneurs.Sur son écran d'ordinateur, un membre de l'équipe, Abdallah Bachir, exhibe une réplique en 3D de la mosquée abritant la tombe du prophète Jonas (Nabi Younès), détruite par les jihadistes."Nous avons utilisé des photos personnelles ou des clichés pris par des habitants. On a ainsi pu reconstituer la mosquée", dit-il. La principale difficulté : "le manque de photos des sites antiques. Il y avait très peu de photos avant 2014".Pour l'ingénieur, le projet est "une manière de sauver la mémoire de Mossoul"."Reconstruction lente"Dans les salles voûtées soutenues par des piliers en marbre, une centaine de pièces sont également exposées dans les vitrines du musée : des amphores en terre cuite, des récipients en métal, une vieille radio.Il y a aussi un samovar en argent, des lampes à huile, des tentures traditionnelles aux murs. Des objets du quotidien, datant le plus souvent du siècle passé, des donations effectuées par des familles mossouliotes.En fauteuil roulant, Mohamed Abdallah fait le tour des vitrines, après avoir tenté l'expérience de la réalité virtuelle. Pour lui aussi le contraste avec la réalité est douloureux."La reconstruction est extrêmement lente, elle n'est pas à la hauteur des ravages", déplore le jeune homme.Il appelle à accélérer la restauration des sites du patrimoine, pour attirer les touristes mais aussi pour "insuffler la vie" aux quartiers environnants.Malgré le goût amer que lui laisse sa promenade en 3D, il n'a pas perdu espoir. "Un jour viendra où quand on fera cette balade dans la réalité, elle sera encore plus belle que le virtuel."
Il y a 2 ans et 166 jours

En Inde, les défis de l'explosion de la population urbaine à venir

La population de Bombay, l'une des plus grandes villes de l'Inde, a augmenté de 8 millions d'habitants ces trente dernières années, soit l'équivalent de New York. La mégapole abrite aujourd'hui 20 millions d'habitants et devrait en compter sept millions de plus d'ici 2035.À l'instar d'autres mégapoles indiennes, le parc de logements, les réseaux routiers et les transports, la gestion de l'approvisionnement en eau et celle des déchets ne se sont pas suffisamment développés pour répondre aux véritables besoins.Ainsi, 40% environ de la population vit dans des bidonvilles. Surpeuplées, constituées de baraquements de fortune, ces zones de misère sont pour la plupart dépourvues d'eau courante, d'électricité et de sanitaires, dont jouissent les quartiers les plus riches de l'Inde qui, par endroit, les jouxtent.Les banlieusards passent plusieurs heures dans les transports pour se rendre au travail à Bombay. Accrochés aux portes des trains bondés, à bord de bus pleins à craquer, de voitures ou à moto pour les plus aisés, la circulation est une épreuve de tous les instants sur de mauvaises routes embouteillées."Une fourmilière"Mohammed Sartaj Khan, originaire d'un village de l'Etat de l'Uttar Pradesh (nord), est arrivé à l'âge de 16 ou 17 ans à Bombay et s'est installé dans le plus grand bidonville, Dharavi, filmé dans "Slumdog Millionaire", où s'entassent un million d'habitants."En arrivant ici, les gens m'ont fait l'effet de fourmis (...) comme dans une fourmilière, personne ne se soucie des autres", fait-il remarquer.Il se souvient d'une "enfance merveilleuse passée au village" où "règne une atmosphère paisible, tout le contraire du chaos d'ici". Et d'ajouter : "la population n'a pas d'argent".Agé de 35 ans aujourd'hui, il vit toujours à Dharavi et travaille dans une tannerie.A ses débuts, il gagnait 6.000 roupies (70 euros) par mois, mais aujourd'hui, devenu technicien, son salaire est quatre fois plus élevé. Il en destine l'essentiel à sa femme et à ses enfants qui vivent au village, regrettant d'y retourner si rarement, faute de moyens.Eaux usées non traitéesLa population mondiale atteindra huit milliards d'habitants ce mois-ci. L'ONU prévoit que celle de l'Inde s'élèvera à 1,7 milliard à partir des années 2060, avant de diminuer à 1,5 milliard en 2100.Le nombre de citadins augmentera de 270 millions d'ici 2040, mais plus de la moitié des Indiens vivront encore en zone rurale, selon l'Agence internationale de l'énergie.Le développement urbain entraînera une augmentation de la production d'électricité, des matériaux de sidérurgie et de construction, provoquant en conséquence davantage d'émissions de carbone.Selon un rapport du gouvernement indien datant de 2021, environ 70% des milliards de litres d'eaux usées produites chaque jour dans les villes ne sont pas traités.Bangalore, qui connaît certains des pires embouteillages de l'Inde, a subi en septembre de graves inondations, imputées au développement d'immeubles du pôle technologique, sans plan d'urbanisme.De nombreuses villes sont victimes d'inondations, y compris Madras qui a également été frappée de sécheresse à l'été 2019. Ce genre de crise est imputé à l'insuffisance des pluies et à l'expansion urbaine sur des zones humides de l'écosystème."Lorsque la croissance n'est pas planifiée, de nombreuses villes connaissent des inondations", déclare à l'AFP le professeur Sayeed Unisa de l'Institut international des sciences de la population à Bombay.Planification urgenteDes millions de citadins indiens ne bénéficient pas de l'eau courante et dépendent de livraisons par camion ou par train.Partout, y compris à Delhi, la population fore des puits, de plus en plus profonds, à mesure que le niveau des nappes phréatiques baisse.Selon les scientifiques, il est probable que le réchauffement climatique rende les cyclones plus intenses et plus fréquents, les moussons plus irrégulières et puissantes, et provoque davantage d'épisodes de sécheresse. Bombay et Calcutta sont particulièrement exposées, et menacées aussi par la montée du niveau de la mer.Les étés indiens sont de plus en plus torrides, notamment dans les zones urbaines bétonnées qui retiennent la chaleur. Cette année, l'Inde a connu le mois de mars le plus chaud.La surpopulation urbaine fait davantage courir le risque de voir se propager à grande échelle les virus comme le Covid.Selon Poonam Muttreja, de la Fondation indienne pour la population, il faudrait que l'Inde investisse dans l'économie rurale pour endiguer l'exode vers les villes et encourage la population à opter pour des centres urbains plus petits."Les pauvres, en particulier les migrants, dans les grandes villes, sont les plus vulnérables" aux catastrophes naturelles, rappelle M. Muttreja."L'Inde doit opérer un changement de paradigme. Et au lieu de se plaindre, nous devons commencer à agir. Il n'est pas encore trop tard pour lancer la planification".
Il y a 2 ans et 167 jours

La durée d'indemnisation du chômage variera en fonction du taux de chômage, selon les syndicats

Lors d'une séance multilatérale conclusive lundi, Olivier Dussopt présentera les "arbitrages retenus" au terme de la concertation lancée en octobre sur la nouvelle réforme de l'assurance chômage qui vise à faire évoluer les règles d'indemnisation en fonction de l'état du marché du travail. Le ministre du Travail a déjà dit qu'il ne toucherait pas au niveau d'indemnisation, ni aux conditions d'accès à l'assurance chômage, soit le fait d'avoir travaillé six mois sur une période de référence de 24 mois.Selon plusieurs syndicalistes ayant eu cette semaine des discussions bilatérales avec le cabinet d'Olivier Dussopt, le ministre va annoncer qu'au-delà d'un plancher minimal de 6 mois, la durée d'indemnisation sera modulée en fonction du taux de chômage pour toutes les personnes qui auront eu des fins de contrat après le 1er février 2023.Aujourd'hui, la durée d'indemnisation est appliquée selon le principe un jour travaillé, un jour indemnisé, avec un maximum de 24 mois pour les moins de 53 ans ; 30 mois pour les 53-54 ans et 36 mois pour les 55 ans ou plus. Lorsque la situation du marché du travail sera considérée comme bonne, la durée d'indemnisation sera minorée d'un coefficient qui sera annoncé lundi, probablement entre 0,75 et 0,9, selon ces sources.Si le coefficient retenu est de 0,8 par exemple, cela voudrait dire qu'un demandeur d'emploi qui aurait droit à dix mois d'allocation dans le système actuel n'aura plus droit qu'à 8 mois.Le critère d'appréciation de la situation du marché du travail sera le taux de chômage au sens du BIT. Le niveau retenu sera annoncé lundi et sera supérieur au taux actuel de 7,3%. Cela signifie qu'il faudra que le taux de chômage remonte au dessus du seuil retenu – 8% ? 9% ? - pour que les règles actuelles s'appliquent de nouveau.Contrairement à ce qu'avait évoqué M. Dussopt ces derniers jours, le rapport entre le nombre d'emplois vacants et le nombre d'inscrits à Pôle emploi ne devrait pas être retenu comme deuxième critère car trop compliqué à mettre en œuvre, selon ces sources syndicales.Cette modulation sera mise en oeuvre par décret - dans un premier temps jusque fin 2023 - comme le permet le projet de loi "marché du travail" adopté définitivement jeudi par le Parlement.
Il y a 2 ans et 167 jours

Le Parlement va ouvrir la voie à une nouvelle réforme de l'assurance chômage

Les sénateurs ont entériné par 242 voix contre 91 un compromis trouvé avec les députés sur ce texte. Le gouvernement n'a pas eu à recourir devant l'Assemblée nationale à l'arme constitutionnelle du 49.3, grâce à un accord trouvé avec la droite.Le projet de loi du ministre du Travail Olivier Dussopt prévoit dans un premier temps de prolonger les règles actuelles de l'assurance chômage, issues d'une réforme contestée du premier quinquennat Macron. Un décret a été pris en ce sens par anticipation fin octobre.Il enclenche aussi la possibilité, par décret, de moduler certaines règles de l'assurance chômage afin qu'elle soit "plus stricte quand trop d'emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé", selon la promesse de campagne d'Emmanuel Macron.Une concertation est en cours avec les partenaires sociaux, et le gouvernement fera connaître "les arbitrages retenus" le 21 novembre, pour une application de la modulation début 2023."Nous travaillons sur une modulation de la durée maximum d'indemnisation", actuellement de 24 à 36 mois selon l'âge, a indiqué mardi M. Dussopt aux députés.Ainsi "nous ne prévoyons pas de modifier les conditions d'affiliation au système d'assurance chômage". Il faut six mois de travail sur une période de référence de 24 mois pour être éligible.L'exécutif martèle qu'il y a urgence face aux difficultés de recrutement des entreprises, et fait de cette réforme une première pierre de sa stratégie pour atteindre le plein emploi en 2027, soit un taux de chômage d'environ 5% contre 7,4% actuellement."La balle" au gouvernementDéputés et sénateurs sont parvenus à un compromis sur ce texte de loi en commission mixte la semaine dernière, mais au prix d'un durcissement imposé par les sénateurs LR, auquel le ministre était initialement opposé.Il a été ajouté que le refus à deux reprises en un an d'un CDI après un CDD ou un contrat d'intérim sur le même poste, le même lieu et avec la même rémunération, entraînera la perte de l'indemnisation chômage. Ce sera à l'employeur (ou aux deux employeurs) d'en informer Pôle emploi, ce qui pose une "difficulté technique" pour que ce ne soit pas une "usine à gaz", selon M. Dussopt."La balle est dans votre camp" afin que cela soit opérationnel, a rétorqué jeudi la rapporteure du texte au Sénat Frédérique Puissat (LR).Son homologue à l'Assemblée Marc Ferracci (Renaissance) trouve la mesure "un peu idéologique, même s'il y a un vrai sujet sur le refus de CDI".Une autre disposition, ajoutée par des amendements de la majorité présidentielle et des députés LR, fait encore débat: "l'abandon de poste" sera désormais assimilé à une démission, pour limiter l'accès à l'assurance chômage.Les élus de droite "ont été force de proposition, tant à l'Assemblée qu'au Sénat", se félicite le député LR Stéphane Viry, qui estime cependant que le projet de loi "n'épuise pas" les réformes à mener.A l'unisson des syndicats, la gauche critique, elle, "une réforme de droite" dont l'objectif serait de "baisser les indemnités des chômeurs". Ils sont vus comme "des suspects en puissance, des profiteurs", a encore critiqué jeudi la sénatrice socialiste Monique Lubin.Avant le vote définitif mardi à l'Assemblée, acquis par 210 voix contre 140, les Insoumis avaient défendu en vain une dernière motion de rejet de ce texte portant, selon eux, "une vision jetable des salariés". Les socialistes ont annoncé une saisine du Conseil constitutionnel.Les députés RN ont également voté contre le projet de loi, par lequel "punition et culpabilisation sont à l'ordre du jour", d'après eux. Le projet de loi acte en outre l'ouverture d'une concertation sur la gouvernance de l'assurance chômage. Un autre volet programme une "simplification drastique" de la validation des acquis de l'expérience (VAE), selon la ministre déléguée Carole Grandjean.
Il y a 2 ans et 167 jours

A Paris, le logement social à la conquête de l'Ouest

C'est un immeuble faubourien, idéalement situé rue du Val-de-Grâce (Ve), qui cache une petite école dans sa jolie cour pavée.Pas exactement l'image qu'on se fait du logement social, et pourtant: préemptés par la Ville de Paris et rénovés, ses 15 logements sont désormais gérés par le bailleur social Paris Habitat.Ces dernières semaines, l'adjoint au logement Ian Brossat, dont l'équipe dépense "chaque année 140 millions d'euros pour racheter les immeubles, notamment dans un objectif de rééquilibrage territorial", a multiplié les inaugurations du genre."Quand les projets se passent bien dans les beaux quartiers, je m'en félicite", a commenté lors de cette inauguration la maire (DVD) d'arrondissement Florence Berthout, saluant une "très belle réhabilitation" et une "mixité jouée à fond".Plus à l'ouest sur la rive gauche, le chantier de l'îlot Saint-Germain (VIIe) se poursuit. Cet ancien bâtiment du ministère de la Défense doit accueillir 254 logements sociaux fin 2023.La Ville dirigée par Anne Hidalgo (PS) l'a racheté à un prix dérisoire – 29 millions d'euros pour 11.000 m2 habitables, soit 2.600 le m2 - grâce à la décote dite "Duflot", instaurée en 2013 et permettant à l'État de céder des terrains ou immeubles à bas prix pour y construire des logements.Début 2020, le VIIe arrondissement tenu par Rachida Dati (LR) ne comptait que 2% de logements sociaux, pire score de la capitale. Les autres arrondissements de l'ouest, aux mains de la droite, restent sous la barre des 25%, des VIe et VIIIe (moins de 4%) aux XVIIe et XVe (près de 20%).Mais "ce qui est très frappant, c'est la multiplication par trois, quatre, six des logements sociaux dans ces arrondissements" depuis 2001 et l'arrivée de la gauche à Paris, se félicite Ian Brossat.Ils restent loin des arrondissements tenus par la gauche et situés à l'est: 42% de logements sociaux dans le XIIIe et le XIXe, 36% dans le XXe, 29% dans le XIVe...Un effet Covid ?"Nos maires ne s'opposent pas, comme on essaye de nous le faire croire, au logement social", affirme l'élue LR Valérie Montandon.Dans le XVe, le maire LR Philippe Goujon veut ainsi des logements sociaux "réservés aux familles du XVe, qu'une part soit dédiée aux classes moyennes, qu'ils soient répartis dans différents secteurs et qu'un accompagnement social soit mis en place pour les familles en difficulté".Le sujet est "moins clivant qu'il ne l'a été", estime Ian Brossat, pour qui un "discours d'opposition frontale au logement social est devenu inassumable".L'adjoint se souvient des recours de riverains contre les 176 logements sociaux de la gare d'Auteuil (XVIe) qui ont fait prendre "dix ans de retard" au projet, finalement inauguré en 2016.Mais depuis, "le covid est passé par là. Les gens qu'on loge, ce sont des première et des deuxième lignes: policiers, infirmières, assistantes maternelles, caissières", souligne l'élu communiste."C'est moins clivant parce que la Ville et M. Brossat ont évolué" avec une meilleure intégration des promoteurs privés, estime de son côté Florence Berthout.Depuis le milieu des années 2000, chaque opération privée dans la capitale a dû comporter 25%, puis 30% de logements sociaux, explique Ian Brossat.Outre la construction, l'autre bras armé de la mairie reste la préemption. Mais pour Florence Berthout, ces opérations "coûtent très cher à la ville" et "privent les bailleurs sociaux d'une manne indispensable à la rénovation des logements".L'opposition LR reste elle opposée à ce que la Ville "s'attaque à la propriété privée", rappelle Geoffroy Boulard, maire du XVIIe arrondissement. Avec bientôt 25% de logements sociaux dans la capitale, un seuil en vue pour 2025, "un Parisien sur quatre est protégé de la spéculation immobilière", a retenu Ian Brossat mercredi lors du conseil municipal.Malgré ces efforts, Paris perd près de 10.000 habitants par an depuis une décennie. "Le prix du marché" empêche les classes moyennes d'accéder à un logement, déplore Ian Brossat qui vise désormais 30% de logements sociaux et 10% de logements "abordables" en 2035.
Il y a 2 ans et 167 jours

Bruno Le Maire assure que "les entreprises françaises seront aussi bien protégées" que les allemandes

"La priorité du gouvernement français, celle qui se lit dans le projet de loi de finances, c'est de protéger les ménages et de protéger les entreprises contre les conséquences de l'inflation", a déclaré le ministre de l'Économie à l'ouverture de la discussion en première lecture du projet de budget pour l'année prochaine."En 2023, nous passerons à des aides plus ciblées, en 2023 le ciblage des aides pour les ménages comme pour les entreprises devra être la règle", a-t-il exposé, invoquant d'abord "une question de justice"."Nous devons tous prendre conscience que le choc énergétique n'est pas transitoire, qu'il est structurel et que par conséquent nous devons nous adapter à ce nouvel environnement énergétique", a-t-il poursuivi. "Il faudra donc à un moment donné que les prix du gaz et les prix de l'électricité en France retrouvent les prix de marché", a déclaré M. Le Maire, précisant que le gouvernement préfère "le faire de manière progressive (…) plutôt que de le faire de manière brutale"."Ça n'exclut pas d'aider ceux qui en ont le plus besoin, de soutenir ceux qui ont impérativement besoin de leur véhicule pour aller travailler", a-t-il souligné.Concernant les entreprises, le ministre a affirmé que le gouvernement ne laisserait "tomber aucun site industriel français car il en va de la reconquête industrielle que nous avons engagée"."Je comprends la question soulevée par les représentants des chefs d'entreprise", a dit le ministre, alors que le Medef et la filière agroalimentaire ont alerté sur un problème de concurrence au sein de l'UE."Une chose est claire: nous sommes dans un marché unique, les entreprises sont donc soumises aux mêmes règles et aux mêmes obligations. Je veux donc le dire avec beaucoup de force, face à la crise énergétique, [que] les entreprises françaises seront aussi bien défendues, aussi bien protégées que les entreprises allemandes", a-t-il affirmé."S'il y avait un seul chiffre à retenir de cette guerre en Ukraine, c'est que le choc énergétique représente désormais plus de 3% de la richesse européenne, (...) soit mille euros par citoyen européen, dont l'Europe a été privée au profit des pays producteurs de pétrole et de gaz", a encore dit Bruno Le Maire.S'agissant de la dépense publique, le ministre a par ailleurs indiqué accueillir "favorablement" la proposition du Sénat d'aligner l'objectif de réduction de la dépense en volume de l'État sur celui des collectivités (0,5%).
Il y a 2 ans et 167 jours

La CAPEB sollicite les Sénateurs pour qu’ils soutiennent concrètement la massification de la rénovation énergétique des bâtiments

Pour Jean-Christophe Repon, président de la CAPEB : « Le projet de loi de finances constitue une opportunité de nous donner les moyens d’agir durablement et efficacement contre le changement climatique. Nous l’avions déjà exprimé haut et fort lors de l’examen du PLF 2023 par l’Assemblée nationale. Les trois amendements que nous proposons visent à booster la rénovation énergétique de nos bâtiments en simplifiant l’activité des entreprises artisanales du bâtiment et en maintenant le pouvoir d’achat de leurs clients. Leur adoption par vos soins, mesdames et messieurs les sénateurs, est une nécessité face au défi collectif auquel nous sommes confrontés. »Du fait de l’utilisation du 49-3 par le Gouvernement, ces amendements n’ont pu être examinés par les députés en première lecture. Au regard de l’enjeu crucial que représente la rénovation, la CAPEB ne peut se résoudre à cette issue.Pour réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre et lutter contre la précarité énergétique du fait de bâtiments inadaptés, il est impératif de tout mettre en œuvre pour faciliter la réalisation des travaux de rénovation nécessaires par les particuliers.Les dispositions que la CAPEB porte répondent pleinement à cet objectif.Ainsi, la CAPEB appelle les sénateurs à :Maintenir l’éligibilité à la TVA à 5,5% des travaux induits à la réalisation de travaux concourant à l’amélioration de la performance énergétique des logements. Il est, en effet, indispensable que ces travaux induits soient pris en compte par le taux de TVA réduit à 5,5% car ils sont indissociablement liés aux travaux d’économies d’énergie. Leur exclusion aurait une conséquence directe sur le volume des travaux réalisés et empêcherait l’atteinte des objectifs de rénovation énergétique fixés par le gouvernement.Du fait de l’exclusion de certains types de travaux du taux réduit de TVA à 5,5%, maintenir, à titre dérogatoire, ce niveau de TVA à 5,5% pour les opérations acceptées par un client ayant fait l’objet d’un acompte versé avant l’entrée en vigueur de l’arrêté d’application qui sera pris en 2024. Cette mesure permettrait, en effet, de ne pas faire reporter sur les seules entreprises artisanales du bâtiment, déjà fragilisées par la hausse des coûts des matériaux et les difficultés d’approvisionnement, la variation du taux de TVA, décidé après acceptation du devis.Appliquer une TVA réduite à 5,5% pour tous les travaux réalisés en Groupement Momentanée d’Entreprises (GME) constitué de plus de 3 corps de métiers pour inciter les entreprises artisanales de proximité à se constituer en GME, afin de réaliser des travaux complets et faciliter ainsi la vie des particuliers par la mise en place d’un interlocuteur unique de chantier. Cette mesure contribuera également à la réalisation de travaux d’accessibilité et favorisera ainsi le maintien à domicile des personnes âgées ou à mobilité réduite.
Il y a 2 ans et 167 jours

Les commissaires de justice alertent les pros du BTP sur les constats sans valeur en cas de litige

La Chambre nationale des commissaires de justice tire la sonnette d'alarme et tient à alerter le secteur de la construction, du bâtiment et des travaux publics sur la multiplication des illusions de constats travaux, n’ayant aucune valeur probante et susceptibles de causer d’importantes difficultés financières à l'ensemble du secteur du BTP, de l’artisan aux grandes entreprises des TP.Une matérialisation de la preuve par officier public et ministériel. Le seul acte ayant une valeur probante solideDe par son statut d'Officier public et ministériel, le commissaire de justice dresse des constats qui attestent de la réalité d'un fait, de façon neutre et impartiale, dans un acte authentique qu’il est très difficile de remettre en cause au cours d’un procès.Pour établir un constat, le commissaire de justice se déplace et procède à des constatations matérielles objectives. Grâce à leur maillage territorial, les commissaires de justice (3.700 sur tout le territoire) peuvent intervenir très rapidement, dans l'heure, sur les lieux, avant que la preuve ne disparaisse. Une fois sur place, le commissaire de justice prend des photographies, filme la scène, éventuellement par drone, réalise des prélèvements et mesures... avant de consigner le tout de façon localisée, dimensionnée, précise et quantifiée de manière certaine et indiscutable dans son procès verbal.Pour Benoit Santoire, Président de la CNCJ : « Le constat par commissaire de justice est l’acte le plus abouti pour matérialiser une preuve. Pour que ce constat soit valide, le commissaire de justice doit être présent sur les lieux. ce qui n'est donc possible avec l’utilisation d'applications mobiles ou de simples prises de photos par un ouvrier présent sur place par exemple. »La solidité de la preuve par constat du commissaire de justice permet de se prémunir d'un litige à naître, établissant la réalité d'une situation à un moment et en un lieu précis, coupant court à toute interprétation, supposition ou accusation non fondée. Elle permet souvent d’éviter une procédure judiciaire car la simple présence de cette preuve permet de déboucher vers une médiation. Enfin, si la procédure se poursuit jusqu'au procès, le constat constitue l'un des modes de preuves les plus déterminants devant la justice : la loi confère au constat par commissaire de justice une valeur probante forte et il comprend des mentions constituant un acte authentique.Un large panel de constats pour protéger les acteurs du BTPIl est vivement recommandé à tous les professionnels du BTP, quelle que soit la taille de leur entreprise, de faire appel aux constats par commissaire de justice afin de protéger leur activité, et ce, durant toutes les phases du chantier :Le constat avant travauxAvant que l'entreprise ne débute son chantier, le commissaire de justice intervient pour constater l'état de la voirie, des murs des immeubles ou maisons voisines, l'état des trottoirs, barrières, etc. Ce constat à but préventif permet à l'entrepreneur de se dégager de toute responsabilité si, une fois le chantier terminé, il se retrouve accusé d'avoir créé des dommages collatéraux (fissures sur les immeubles voisins, voie endommagée, etc.).Pour Maître Jean-Luc Bourdiec, commissaire de justice à Gien : « Ce constat devrait presque être systématique car bon nombre d'entreprises une fois leurs chantiers terminés se voient accusées de tous les dommages alentours. Or, n'ayant aucun moyen de prouver qu'elles n'en sont pas responsables et que les dommages étaient présents avant leur intervention, elles se retrouvent contraintes de réparer, mobilisant des moyens humains et financiers pour lesquels elles ne seront pas payées. »Le constat durant le chantierPour prouver un retard : Dans le BTP, les différents corps d'état interviennent successivement. Aussi, dès que l'un d'entre eux prend du retard, ce retard se répercute sur le chantier suivant et ainsi de suite. Afin de ne pas être tenu pour responsable du retard à la livraison (et par conséquent tenu de payer les pénalités), l'entreprise peut faire constater par commissaire de justice son impossibilité de travailler dans les temps, le chantier n'étant pas prêt.Pour Jean-Luc Bourdiec : « Par exemple, un peintre fera constater que le chantier n'étant ni hors d'eau ni hors d'air, il ne peut commencer son travail, et encore moins l'achever dans les temps. Du côté des grands acteurs du secteur ce constat est essentiel compte tenu des sommes engendrées. Un fournisseur d'énergie, par exemple, qui ne pourra pas exploiter des panneaux solaires (car l'entreprise en charge de la pose n'a pas tenu les délais) se prémunira de pénalités de l'ordre de 100.000 euros par semaine de retard. »Pour prouver une malfaçon, un vice-caché : Une fois le chantier lancé, le professionnel n'est pas à l'abri de découvrir des « imprévus ». Il est possible de découvrir des matières dangereuses ou des enfouissements clandestins. Le ponçage peut révéler la présence d’insectes xylophages ou de salpêtre. Ces situations courantes vont engendrer des délais et des coûts supplémentaires de remise en état. Ici le constat par commissaire de justice permettra de prouver la présence de ces « vice-cachés » et de dégager la responsabilité de l’entrepreneur.« Cela prend également tout son sens lorsque l'on sait que la justice met des années à statuer. Par exemple, une entreprise chargée de creuser des tranchées pour faire passer la fibre tombe sur des lignes haute tension. En intervenant dans l'heure pour prouver que ces lignes auraient dû être enterrées à 80 cm et qu'elles ne le sont qu'à 40cm, le commissaire de justice dégage la responsabilité de l'entreprise ayant creusé, lui évitant non seulement les sommes colossales pour réparer mais aussi lui permettant de se protéger lors du futur procès grâce à un constat qui a établi la preuve à un moment précis, authentifiée par officier public et ministériel et qui sera indiscutable même 4 ans après devant le juge. »Le constat lors de la remise des clés / fin chantierPermettant de figer une situation à un moment donnée, le constat par commissaire de justice protégera l'entreprise ayant réalisé et livré le chantier en évitant que puissent lui être reprochés de futurs dommages liés à l'usage et l'usure et non à son travail. L'ensemble des constats étant conservés durant 25 ans, cette précaution s'avère précieuse...Bientôt un constat immersif à 360°...Pour aller plus loin dans la précision de ces constats, avant, pendant et après travaux, la CNCJ annoncera, à l’ensemble de la profession lors de son Congrès national (les 8 et 9 décembre prochains à Paris), le lancement d’un nouvel outil : le constat immersif à 360°.A partir d’une caméra, le commissaire de justice pourra réaliser une vidéo à 360° de l’objet de son constat (rue, façade, pièce...) dans sa globalité. Ce constat immersif verra le jour courant 2023 et la profession sera formée à son utilisation.Pour trouver le commissaire de justice le plus proche : commissaire-justice.fr
Il y a 2 ans et 167 jours

Les solutions Unilin Insulation tout confort pour la toiture en pente

Usystem Roof OS Comfort et Utherm Sarking L Comfort sont deux solutions qui s’utilisent en isolation extérieure des toitures inclinées, en neuf ou en rénovation, dans tous les bâtiments y compris les ERP (Etablissements Recevant du Public).Usystem Roof OS Comfort, la solution d’isolation par l’extérieur des toitures dédiée au confort intérieur !Avec ce panneau de toiture exclusif associant polyuréthane et laine minérale, l’isolation thermique est sans pareil, pour un intérieur silencieux au climat doux grâce à des matériaux durables et performants.Sa valeur ajoutée ? L’addition d’un matelas de laine de roche pour réduire jusqu’à trois fois les bruits d’impact comme ceux causés par la pluie ou la grêle. Avec une performance LiA* de 38 dB, Usystem Roof OS Comfort se situe bien en-dessous du seuil de réveil d’un enfant (50 dB**).Ce panneau de toiture 3 en 1 permet de réaliser en une seule opération l'isolation, le support pour la couverture et la finition intérieure, avec un large choix parmi une vingtaine de sous-faces de plafond pour tous les goûts en matière de décoration. Longueur : jusqu’à 8 m selon sous-face / Largeur : 800 mm ou 1200 mm (OSB) / R 6 (épaisseur d’isolation 153 mm) à 9 (épaisseur d’isolation 216 mm)En savoir plus sur Usystem Roof OS Comfort | Caissons chevronnés (unilininsulation.com)Utherm Sarking L Comfort, la solution Unilin thermo-acoustique pour l’isolation des toitures en penteCe complexe bi-matière, composé d'une plaque isolante en mousse de polyuréthane et d’un panneau de fibre de bois, garantit une isolation phonique et thermique optimale. L’association de la fibre de bois et du polyuréthane permet d’augmenter le déphasage thermique de la toiture au-delà de 7 heures, limitant ainsi la montée en température de la paroi intérieure, pour un confort optimal, été comme hiver.C’est la solution idéale pour un bien-être durable, isolé du froid, du chaud et des nuisances sonores avec jusqu’à 3 fois moins de bruit en fonction de l’installation !Longueur brute : 2511 mm Largeur brute : 611 mm / R 6 ,25 (épaisseur d’isolation 155 mm) à 8,10 (épaisseur d’isolation 195 mm) En savoir plus sur Utherm Sarking L Comfort | Plaques isolantes (unilininsulation.com)*Pour le bruit de pluie, on parle du LiA. Plus le LiA est faible, plus le système est performant. **Norme NF EN ISO 140-18.
Il y a 2 ans et 167 jours

Une architecte de l'accord de Paris sur le climat plaide pour ne pas "lâcher" l'objectif de +1,5°C

Question : Certains experts estiment qu'il n'y aucun chemin crédible actuellement pour limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Est-ce que cet objectif est mort ?Réponse : Oui c'est mort au sens où on va très probablement dépasser ce niveau de température malheureusement, ce qu'on appelle l'overshoot (dépasser le seuil puis y revenir plus tard en absorbant du carbone dans l'atmosphère, ndlr).Mais qu'on dise "+2°C c'est acceptable", d'abord scientifiquement ce n'est pas vrai, on le voit aujourd'hui avec seulement une température qui a augmenté de 1,1°C ou 1,2°C. Il y a une manière de nier le problème, de le repousser à plus tard, et ça c'est très dangereux. On sait que chaque dixième de degré compte donc moi je suis pour qu'on garde cet objectif même si on a beaucoup moins de chances de le respecter, et que si on le dépasse, il faudra revenir d'une manière ou d'une autre en dessous, faire des efforts accrus de capture du carbone.Si on lâche là, on va faire moins. C'est un signal politique. Q. Les signataires de l'accord de Paris s'étaient engagés il y a un an à renforcer leurs objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre pour "maintenir en vie" l'objectif de 1,5°C. Seuls une trentaine l'ont fait. Les Etats sont-ils à la hauteur ?R. Les pays se sont engagés à le faire, ils auraient déjà dû le faire en 2020. Il faut protester contre ça, dire que ce n'est pas acceptable. C'est vrai qu'avec la crise du Covid et les crises sous toutes leurs formes, alimentaire, énergétique, on peut comprendre que l'attention ait été détournée. C'est vrai qu'il y a eu beaucoup de vents contraires mais il faut quand même maintenir la pression et montrer l'impact réel que le changement climatique a déjà. Ce n'est plus un problème lointain ou dans le futur, c'est malheureusement là. Il faut continuer à faire pression. On a besoin de pression, vu qu'il n'y a pas sanctions.Q. L'UE a dit cette semaine à la COP27 être prête à rehausser son objectif de baisse des émissions nettes à au moins 57% d'ici 2030 par rapport à 1990, contre au moins 55%, s'attirant des critiques des ONG jugeant cela insuffisant. R. Le procès est un peu excessif, parce que l'UE est particulièrement touchée par cette guerre (en Ukraine).Même avec le Covid, il n'y a pas eu de dérapage, en se disant "on laisse tomber le climat". Pour l'instant, parce qu'il y a eu beaucoup de mobilisation des citoyens, de perception de l'urgence de l'action, on n'a pas déraillé, mais la diplomatie climatique pendant ce temps-là, elle s'est arrêtée. On parle de missiles, de qui livre des armes à qui ou de céréales, mais pas de climat. Il y a un manque de leadership international assez flagrant.
Il y a 2 ans et 167 jours

Gamme d'outils à main MILWAUKEE® dédiés aux travaux d'électricité

Faciliter le quotidien des professionnels avec des outils ergonomiques et fiables pour faire face aux postures contraignantes et assurer la sécurité des utilisateurs, tout en éliminant le risque d’accident électrique, tel est l’objectif de MILWAUKEE®, le spécialiste de l’outillage professionnel pour les électriciens. Le métier d’électricien est en constante évolution, c’est en prenant en compte tous les schémas d’intervention que MILWAUKEE® adapte ses gammes dédiées. Visser, couper, dénuder, dégainer… Autant de manipulations qui font partie de son quotidien et nécessitent un équipement irréprochable en termes de sécurité et de fonctionnalité.Ciseaux d’électricien : compacité, praticité, multifonctionnalité et rapidité de travailDotés de lames courtes et épaisses en acier, ils donnent la possibilité aux professionnels de réaliser des travaux précis et rapides. Ils sont pourvus d’une rainure de coupe du câble avec effet levier pour couper les câbles électriques, les conduits semi-rigides ou les gaines, sans difficulté et sans les endommager. Une seconde rainure arrondie permet de dénuder facilement les câbles. Alternative la plus fiable pour assembler des composants, les ciseaux d’électriciens MILWAUKEE® offrent la possibilité d’un sertissage jusqu’à 6 mm.Grâce à la vis de réglage des ciseaux, l’électricien peut ajuster la résistance et resserrer les ciseaux si besoin pour une durabilité maximale.Pour plus de praticité, ils sont livrés dans un étui avec sangle de ceinture pour un rangement facile et une utilisation optimale sur le chantier.Tournevis VDE Tri-Lobe nouvelle génération : des travaux électriques sécurisés et plus rapides à réaliserDédiés à la réalisation de connexions électriques dans un tableau ou au niveau d’appareillages électriques, les nouveaux tournevis isolés Tri-Lobe MILWAUKEE® disposent de la mention VDE qualifiant les outils spécialement développés pour les électriciens. Ils sont totalement isolés et sont testés sous 10.000 V, pour des travaux sous tension garantis à 1.000 V. Leur revêtement mince et isolé convient pour les applications électriques dans les espaces restreints.Doté d’une poignée Tri-Lobe anti-roulis, ce manche à trois faces offre aux électriciens un confort de travail et un meilleur contrôle pour une puissance de serrage maximale ; et ce, sans effort même durant de longues sessions.Leur tige plus étroite sur les 10 premiers centimètres permet d’accéder facilement dans les boîtiers électriques. Profondément enfoncée dans le manche (5 cm), elle garantit une extrême résistance et durabilité.Un marquage d’identification sur la poignée et l’embout permet une identification rapide de l’empreinte de l’outil dans son espace de stockage. Pratiques, ces tournevis VDE Tri-Lobe sont équipés d’un trou à lanière de sécurité pour une fixation facile et sécurisée à la gamme d’équipement de protection individuelle de MILWAUKEE®. Ils s’adaptent également aux sacs à outils afin de garantir une mobilité optimale.La gamme de tournevis VDE Tri-Lobe MILWAUKEE® est composée des empreintes les plus courantes pour couvrir toutes les applications : PH, PZ, SL, Torx, PH/SL, PZ/SL.Elle se décline en 24 références individuelles dont un tournevis testeur ainsi que 4 coffrets.
Il y a 2 ans et 167 jours

Siemens Gamesa annonce des pertes annuelles record avant son retrait de la Bourse

Le groupe énergétique, filiale à 67% de l'allemand Siemens Energy et que ce dernier souhaite retirer de la Bourse en rachetant les 33% qu'il ne détient pas encore, a perdu 940 millions d'euros sur son exercice décalé, clos le 30 septembre.Ce résultat, enregistré malgré d'importantes ventes d'actifs dans le sud de l'Europe et un portefeuille de projets évalué à 35 milliards d'euros, traduit une nette dégradation par rapport à l'exercice précédent, déjà marqué par de fortes pertes (621 millions d'euros).L'exercice écoulé "a été sans aucun doute une année compliquée", en raison de "l'inflation élevée", des "ruptures dans la chaîne d'approvisionnement" et des "risques géopolitiques" liés à la guerre en Ukraine, a souligné dans un communiqué le PDG de Siemens Gamesa, Jochen Eickholt."Ces problèmes touchent toute la filière et pourraient mettre en péril la transition énergétique en l'absence d'engagement clair des autorités pour faire de l'éolien une filière stratégique", a ajouté M. Eickholt, qui estime néanmoins que Siemens Gamesa a "posé les bases" pour redevenir "rentable".Siemens Energy a lancé au printemps un vaste plan stratégique baptisé Mistral, qui doit se traduire par le rachat au cours des prochaines semaines du solde du capital de Siemens Gamesa qu'il ne détient pas encore, afin de simplifier la structure d'actionnariat de cette société.Ce rachat a été autorisé lundi par l'autorité boursière espagnole (CNMV).Cette réorganisation doit entrer en vigueur au 1er janvier. Elle entraînera la suppression de 2.900 postes dans le monde, soit près de 11% des effectifs de Siemens Gamesa, avec notamment 800 emplois supprimés au Danemark, 475 en Espagne et 300 en Allemagne.Ce plan de restructuration a été dénoncé par l'un des principaux syndicats espagnols, Commissions ouvrières (CCOO), qui a accusé fin octobre Siemens Energy de "détruire le tissu productif" du groupe.Siemens Gamesa, issu de la fusion en 2017 de l'espagnol Gamesa et de la division énergie éolienne de Siemens, est confronté depuis des années à de fortes difficultés liées à l'envolée des cours des matières premières et à une concurrence accrue d'acteurs à bas prix, notamment chinois.
Il y a 2 ans et 167 jours

L’Unafo organise la « Semaine du logement accompagné » du 22 au 25 novembre

Événement majeur réunissant tous les acteurs du logement accompagné, la Semaine du logement accompagné est un espace d’échanges sous format d’ateliers, visites de résidences sociales et débats ouverts sur une diversité de thématiques (le modèle économique des résidences sociales, le développement durable, la transition énergétique, les SIAO et le logement accompagné, la production des résidences sociales, le logement pour les jeunes, les enjeux du quinquennat en matière de logement, l’évolution des pratiques professionnelles...).Mardi 22 et mercredi 23 novembre au Palais des Congrès du Parc de Chanot à MarseilleLes temps forts des deux premières journées seront articulés autour de plénières, d’ateliers, de temps « hors les murs » (visites de résidences), de conférences et d’un salon professionnel avec la présence de diverses entreprises et prestataires.Deux grandes tables rondes sont également prévues sur les thèmes suivants :Le 22 novembre : « Le quinquennat sera écologique ou ne sera pas » - en présence notamment de Camille Dorival, Autrice et Consultante spécialisée dans la transition écologique, et Simon Huffeteau, Coordinateur interministériel du plan de rénovation énergétique des bâtimentsLe 23 novembre : « Convaincre les élus de l’impact socio-économique des résidences sociales pour produire davantage » - en présence d’élus régionaux et locauxProgramme complet : www.semaine-unafo.org/programme-22-23-novembreJournées ouvertes à tous sur inscription, au tarif de 200 € par personne (le tarif inclut le cocktail déjeunatoire).Les « Tables-rondes de l’Unafo », les jeudi 24 et vendredi 25 novembre en digital6 temps ateliers et d’échanges répartis sur deux jours sont proposés sur divers thématiques.Programme complet : www.semaine-unafo.org/programme-24-25-novembreLa participation aux « Tables-rondes de l’Unafo » en digital est gratuite, ouverte à tous, sur inscription.
Il y a 2 ans et 167 jours

Une maison plus respectueuse de l’environnement bardée de bois Kebony Character

En 2020, les propriétaires de cette maison rurale construite en 1975 se sont lancés dans un projet de rénovation global plus respectueux de l’environnement, selon la norme énergétique KFW 55. Ils ont choisi le bois Kebony Character pour habiller la façade et recouvrir l’isolation, en raison des qualités esthétiques mais aussi durables de ce bois.Développée en Norvège, la technologie Kebony est un procédé breveté et respectueux de l’environnement, qui modifie les bois résineux issus de sources durables en chauffant le bois avec de l’alcool furfurylique ; un produit d’origine organique. En polymérisant la paroi cellulaire du bois, les résineux adoptent en permanence les attributs du bois dur tropical. Ce procédé unique donne au bois Kebony son apparence caractéristique, qui n’a de cesse de s’embellir avec le temps.Fabriqué à partir de bois de pin nordique d’origine durable et certifié PEFC, Kebony Character présente d’authentiques nœuds et une allure naturelle. Très résistant, il demande un entretien minime. La façade en bois entre dans un élégant contraste avec la façade en plâtre qui habille l’autre moitié du bâtiment. Une terrasse spacieuse est recouverte de planches de bois Kebony Clear, pour une harmonie d’ensemble idéale.Désormais, la maison se fond avec élégance dans la campagne avoisinante et les feuillages des arbres, tout en étant plus respectueuse de l’environnement. En vieillissant, le bois Kebony Character adoptera une élégante patine gris argenté, qui s’harmonisera d’autant plus avec le reste de la maison.
Il y a 2 ans et 168 jours

Effondrement partiel d'un immeuble à Chaponost, mais sans faire de victime ni de blessé

"Nous sommes intervenus peu après 7H00 du matin pour un effondrement partiel d'un immeuble d'habitation en structure pisé [murs en terre crue compactée] qui comprend quatre appartements au premier étage avec combles et un commerce au rez-de-chaussée", a précisé à l'AFP le lieutenant-colonel Laurent Meunier, sapeur-pompier du Rhône, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès."Nous avons évacué quatre personnes à notre arrivée et une personne manquait à l'appel mais il se trouve qu'elle est en déplacement, donc pas sur place", a-t-il rapporté.Le bâtiment, situé dans une rue du centre-ville de l'agglomération, "s'est probablement effondré vers 3H30 du matin", a indiqué le pompier, expliquant que les locataires ont entendu "un grand bruit", qu'ils ont regardé "côté rue" mais, n'ayant rien vu d'anormal, "ils se sont recouchés".Un périmètre de sécurité a été mis en place et des mesures de sécurisation de l'immeuble étaient en train d'être réalisées mercredi matin par la cinquantaine de sapeurs-pompiers dépêchés sur l'événement. "L'autre partie du bâtiment menace de s'effondrer donc les locataires, actuellement pris en charge par la mairie, ne pourront pas réintégrer" l'immeuble, a conclu cette même source.Samedi matin, à Lille, deux immeubles de trois étages, dont l'un était en travaux, se sont écroulés dans une artère commerçante du centre-ville, faisant une victime malgré l'évacuation de la plupart des habitants.
Il y a 2 ans et 168 jours

Fin de régimes spéciaux : "provocation", décision "irresponsable" pour les syndicats d'électriciens et de la RATP

Alors que s'est ouvert mardi le 2e cycle de concertation sur la réforme des retraites, le ministre du Travail Olivier Dussopt a indiqué que les régimes spéciaux de la RATP ainsi que des industries électriques et gazières seraient concernés par la réforme. Leur régime spécial sera ainsi fermé aux nouveaux agents, selon le principe de la "clause du grand-père", comme à la SNCF."C'est irresponsable de la part du gouvernement d'envisager de s'attaquer aux régimes spéciaux après la mobilisation sans précédent qu'on a connue ces dernières semaines !", a réagi Amélie Henri, secrétaire nationale CFE-Unsa énergies pour EDF, deuxième syndicat du secteur des industries électriques et gazières."La priorité est que les salariés puissent se concentrer sur l'outil de production et le redémarrage des tranches (des centrales nucléaires, NDLR) pour assurer le passage de l'hiver", a-t-elle ajouté, regrettant que le gouvernement se focalise sur des régimes qui, "soit dit en passant, ne sont pas déficitaires"."Aujourd'hui, c'est inadmissible de toucher à ce dossier des régimes de retraites, surtout dans une période où on doit plutôt se focaliser sur les choix de la souveraineté énergétique, sur la question du pouvoir d'achat", a réagi pour sa part Julien Lambert, secrétaire fédéral de la FNME-CGT."Si on s'attaque à nos régimes, comme à l'ensemble des régimes spéciaux, c'est très clair que les électriciens et gaziers ne laisseront pas passer sans mobilisation, et la CGT les accompagnera largement", a renchéri son collègue de la CGT, Fabrice Coudour.Côté RATP, où les conducteurs partent en retraite en moyenne à 57 ans et 9 mois, Bertrand Hammache, secrétaire général de la CGT-RATP, y voit "surtout une nouvelle provocation" de la part de l'exécutif."Avec toutes les contraintes du service public qu'on connait et qui ne sont pas compensées par un abaissement d'âge de départ à la retraite, on n'est pas prêt de résoudre le problème de l'emploi à la RATP", a-t-il estimé, alors que les transports en commun parisiens font face à une pénurie de conducteurs. "Ce gouvernement est un gouvernement de pirates sociaux", a insisté Arole Lamasse, secrétaire général de l'Unsa-RATP, qui prévoit en cas de remise à plat complète de leur régime spécial une "mobilisation inédite".L'attractivité des métiers est mise à mal par ces décisions, estiment aussi les syndicats de salariés de l'énergie, alors que des recrutements massifs sont nécessaires pour relancer la filière du nucléaire et bâtir de nouveaux réacteurs.
Il y a 2 ans et 168 jours

L'impossible décompte des morts sur les chantiers du Mondial-2022

Un chiffre a fait couler beaucoup d'encre: celui de 6.500 étrangers morts au Qatar depuis l'attribution du Mondial en 2010, avancé en février 2021 par The Guardian.Le quotidien britannique, qui a travaillé sur des données fournies par les autorités de cinq pays d'Asie du sud-est, a expliqué que "les actes de décès" sur lesquels il s'est appuyé "ne sont pas classés par profession ou lieu de travail".Mais de nombreux médias occidentaux ont fait un raccourci et repris ce chiffre en imputant ces décès uniquement aux chantiers des stades du Mondial, accidents, crises cardiaques dues à la chaleur ou l'épuisement, etc.L'Organisation internationale du travail (OIT), présente à Doha depuis 2018, a d'ailleurs regretté en novembre 2021 que ce bilan ait été "largement reproduit (...) sans toujours inclure le contexte (...) et en attribuant souvent ces décès à la construction des sites de la Coupe du monde".Déficience statistiqueLes autorités qataries démentent avec force, évoquent "calomnies", "racisme", et brandissent désormais la menace de poursuites judiciaires. "Nous avons pris un vaste éventail de mesures (...) pour améliorer les vies de tous les travailleurs au Qatar", argumente auprès de l'AFP un responsable gouvernemental. Selon lui, "il reste du travail", mais "personne ne peut légitimement contester que le Mondial a accéléré les progrès dans notre pays".La Confédération syndicale internationale, qui négocie les réformes sociales avec les autorités, évoque aussi des "progrès significatifs" tout en ajoutant qu'il reste à faire.Le Comité suprême d'organisation du Mondial avance le chiffre de trois morts sur les seuls chantiers d'infrastructures directement liés au tournoi, en particulier les stades. Ce bilan a également été évoqué par le patron de la Fifa Gianni Infantino en mai.Aucune ONG internationale de renom n'a repris le chiffre de 6.500. Amnesty International et Human Rights Watch (HRW) ont demandé à la Fifa de mettre en place un fonds d'indemnisation pour les travailleurs migrants, sans donner de bilan."Ce chiffre est devenu iconique parce qu'il répond à une question à laquelle personne ne peut répondre", estime le Français Jean-Baptiste Guégan, enseignant et auteur de la Géopolitique du sport.Tout en relevant les insuffisances des données disponibles, l'OIT a documenté 50 accidents du travail mortels d'employés sur une année, en 2020, et 500 blessures graves. "La plupart (des victimes) étaient des travailleurs migrants du Bangladesh, d'Inde et du Népal, principalement dans le BTP. Des chutes et des accidents de la route sont les principales causes de blessures graves, suivis par la chute d'objets sur des chantiers", selon l'OIT.L'une des principales raisons du flou est, selon les sources interrogées par l'AFP, la déficience de l'outil statistique au Qatar.Pour l'OIT, ces lacunes "ne rendent pas possible d'établir un chiffre catégorique". Elle appelle à "accroître les efforts pour enquêter sur des blessures ou des décès qui pourraient être liés au travail mais ne sont pas classés comme tels".Chaleurs extrêmes"Sans thermomètre, impossible de prendre la température", résume un syndicaliste français ayant visité à de nombreuses reprises les chantiers. A titre de comparaison, en 2019, le secteur du BTP en France a enregistré 215 décès. "Mais dans un pays avec 20 fois plus d'habitants" que le Qatar, précise une source proche des ONG internationales.Faute d'enquête sur les "décès d'employés, il est difficile de savoir combien sont morts à cause des chaleurs extrêmes, mais il n'y a aucun doute sur le fait que la question est extrêmement grave", dit Steve Cockburn, directeur du programme Justice économique et sociale d'Amnesty International. "Que ce soit sur des chantiers liés au Mondial ou non, des milliers de morts restent inexpliquées sur les dix dernières années, et au moins des centaines sont probablement liées aux dangereuses conditions de travail", poursuit-il."C'est assez simple de s'abriter derrière ce flou. Si les autorités qataries n'ont pas prémédité ces lacunes, elles sont aujourd'hui un bouclier", analyse une source proche d'ONG internationales.En octobre, sur France 5, le journaliste français Quentin Müller, auteur du livre "Les esclaves de l'homme-pétrole", pointait du doigt un gros trou: "On n'a pas les statistiques pour les pays africains", seconde région d'origine des travailleurs migrants au Qatar, où les étrangers pèsent pour 90% des près de trois millions d'habitants.Autre donnée manquante selon lui, les décès des travailleurs rentrés chez eux malades, notamment en raison de "problèmes rénaux" dus à la mauvaise désalinisation de l'eau fournie aux travailleurs.
Il y a 2 ans et 168 jours

Dans la Nièvre, des paysans refusent de vivre à l'ombre de l'agrivoltaïsme

"On ne veut pas être les supplétifs de l'énergie solaire": pour Sylvain Ratheau, éleveur, l'agrivoltaïsme est un leurre. Vivement encouragée dans le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables, qui sera examiné par l'Assemblée nationale dès le 5 décembre après être passé par le Sénat, l'installation de panneaux sur les champs fait partie du plan gouvernemental visant à multiplier par dix la production d'énergie solaire d'ici à 2050.Cet objectif très ambitieux conduit à un "développement anarchique qui transforme les campagnes", accuse M. Ratheau. "On veut faire vite alors on met des panneaux et on voit ce qu'on met dessous", affirme l'éleveur en balayant de la main un champ de céréales de 76 hectares au milieu duquel 22 ha de panneaux doivent être installés.Ce projet, situé à Germenay (Nièvre), vient de passer le stade de l'enquête publique. Le préfet a jusqu'au 20 janvier pour l'approuver ou non."Ici, on va arrêter la culture de céréales pour faire du fourrage", plus compatible avec l'installation de panneaux. "Où est l'intérêt? C'est de l'entretien, pas de la réelle production agricole. On est des paysans, pas des paysagistes sous les panneaux", interpelle M. Ratheau, ancien porte-parole départemental du syndicat Confédération paysanne (20% des agriculteurs de la Nièvre).Pour lui, le renouvelable est "juste un prétexte pour faire de l'argent". Selon le développeur du projet de Germenay, le danois European Energy, le propriétaire des terres les loue à cette entreprise "sous les 1.000 euros" par an par hectare, contre 100 à 150 euros l'hectare par an s'il les confiait en fermage.De plus, il touchera encore 1.000 euros par an par hectare pour l'entretien des sols situés sous les panneaux, moins rentables. Ces quelque 2.000 euros s'ajoutent aux revenus qu'il tirera du fourrage produit.Jackpot photovoltaïque"L'agrivoltaïsme, c'est tout bénéfice", confirme Cécile Benoit d'Azy, qui loue ses 70 ha de terres à la société Photosol, à Verneuil, où le premier champ agrivoltaïque de la Nièvre a été installé en 2017. "Mon mari, exploitant agricole, partait en retraite avec seulement 1.000 euros par mois. Il fallait trouver une solution: avec l'agrivoltaïsme, on touche 70.000 euros par an, et sur trente ans".Ce jackpot photovoltaïque a provoqué une multiplication des projets en Nièvre: dans ce département très rural et pauvre, près de soixante dossiers sont à l'étude, pour une surface proche des 2.000 ha visés par la Chambre de l'agriculture.Pour ce faire, elle a instauré en 2021 un "développement encadré", unique en France, qui impose "un suivi annuel pour vérifier qu'il y ait bien une production agricole", explique Didier Ramet, le président de la Chambre.De plus, afin que "tous les agriculteurs en profitent", selon M. Ramet, le développeur doit verser chaque année 1.500 euros par mégawatt produit au Groupement d'utilisation de financements agricoles de la Nièvre (Gufa), sorte de "fonds d'investissement", composé de la Chambre et des syndicats agricoles.Selon M. Ramet, cette manne financière, qui devrait atteindre 3 millions d'euros par an, doit financer des "projets collectifs" utiles aux agriculteurs. Ceux-ci restent cependant à définir.De plus, le producteur d'électricité doit verser une "compensation agricole", destinée à indemniser la baisse de rendement. Pour le projet de Germenay par exemple, European Energy donnera 170.000 euros, répartis entre la Coopérative d'utilisation de matériel agricole (Cuma) de la Nièvre et le Gufa."C'est juste pour se faire du pognon", en conclut Aline Bauman, productrice de fruits à Saint-Pierre-Le-Moûtier qui lutte contre un projet agrivoltaïque de 50 ha en face de chez elle."Intérêt indéniable"Dénonçant un "détournement" des terres agricoles, la Confédération paysanne exige que les panneaux soient en priorité installés sur les bâtiments existants."Dans la Nièvre, il existe 3.000 ha de bâtiments et parkings. C'est plus qu'il n'en faut", pointe Sylvain Ratheau.Une opinion soutenue par le syndicat Jeunes agriculteurs (JA, 30% dans la Nièvre). "L'agrivoltaïsme ferait encore augmenter les prix du foncier agricole au détriment de l'installation des jeunes", juge son coprésident Simon Gauche."Le coût de production est deux fois plus élevé sur du bâti", répond Antoine Dubosc, directeur du développement chez Photosol, qui a installé le premier projet agrivoltaïque en Nièvre, à Verneuil (70 ha).Pour lui, l'opposition de "certains" paysans se nourrit d'un "fantasme": "la France ne va pas se couvrir de panneaux". Selon le ministère de la Transition écologique, il faudrait 30.000 ha en France pour atteindre les objectifs, soit à peine plus de 0,10% de la surface agricole utile."Non, nos moutons ne sont pas des alibis", assure M. Dubosc en montrant les ovins qui broutent l'herbe grasse sous les 398.000 panneaux solaires de Verneuil."L'intérêt est indéniable", confirme Emmanuel Mortelmans, l'éleveur qui fait brouter ses 1.000 moutons sous les "tablettes"."De 2015 à 2017, avec le réchauffement, on n'avait plus d'herbe. On était au bout du bout": le berger contacte alors Photosol qui accepte de lui ouvrir gratuitement les 70 ha sous les panneaux. "Sans ça, on aurait dû vendre une partie du troupeau"."On n'a pas envie de voir la Nièvre se couvrir de panneaux", assure Emmanuel Bernard, président du syndicat FDSEA (30% des agriculteurs en Nièvre). "Mais on n'a pas vocation à rester pauvre".
Il y a 2 ans et 168 jours

Dix collectivités créent l'association "Agir contre le logement vacant"

"Aujourd'hui les aides proposées aux propriétaires pour mettre en location des logements vides ne sont pas assez attractives, et ne permettent donc pas de capter ces logements", a exposé la première présidente de l'association, Suzanne Brolly, par ailleurs vice-présidente de l'Eurométropole de Strasbourg."Aujourd'hui, on atteint la limite du système", a-t-elle ajouté, en référence au dispositif Loc'Avantage, entré en vigueur le 1er mars, et qui propose aux propriétaires une réduction d'impôts s'ils proposent à leurs locataires un loyer inférieur aux prix du marché immobilier."Beaucoup d'expérimentations ont été réalisées, nous voulons accélérer et améliorer le processus", a complété Suzanne Brolly. "Nous voulons que les collectivités soient associées quand des aides sont créées, pour vérifier qu'elles correspondent bien aux besoins des territoires.""La mobilisation du parc privé, c'est un moyen de répondre de manière immédiate aux besoins du territoire", a souligné Suzanne Brolly, rappelant que 24.000 personnes sont en attente d'un logement social sur la seule métropole de Strasbourg.L'association prévoit également de militer pour rendre plus attractifs les dispositifs de rénovation énergétique de logement, alors que la loi interdit la mise en location de certains logements, les plus énergivores, à partir du mois de janvier."Aujourd'hui, ça coute moins cher d'aller consommer des terres agricoles et de bâtir du neuf que d'aller rénover du patrimoine bâti, on souhaite inverser cela", a poursuivi la présidente de l'association, pointant le risque de dégradation de l'habitat existant et évoquant l'effondrement de deux immeubles à Lille samedi."Les dispositifs existants ne sont pas toujours adapté, je pense au dispositif Denormandie par exemple, qui n'a pas eu beaucoup de succès alors qu'il pourrait permettre de remettre des biens sur le marché. On aurait besoin de le rendre plus sexy pour le généraliser, sinon il va rester anecdotique", a abondé Philippe Stephan, maire adjoint de Roubaix, collectivité également fondatrice de l'association.Les villes de Rouen et Ajaccio, la métropole de Grenoble, le département de la Meuse et la communauté de commune Ardennes-Thiérache figurent également parmi les membres fondateurs de l'association, qui se présente comme "ouverte" à d'autres membres et apolitique. "On sera plus forts en étant plus nombreux", a pointé Philippe Stephan.
Il y a 2 ans et 168 jours

Stocks de gaz : le principal gestionnaire "optimiste" pour l'hiver 2023/24

"Pour cet hiver, on est optimiste parce que nos capacités sont pleines à 100% et on n'a pas encore démarré vraiment un soutirage (ndlr : utilisation du gaz) soutenu, donc on pense qu'on va pouvoir terminer l'année à des niveaux de stockage tout à fait corrects, autour de 30, 35%", a expliqué Pierre Chambon, directeur général de Storengy France, lors d'une conférence de presse."Ca a aussi un impact pour l'hiver prochain, parce que si vous terminez avec des réserves assez confortables en fin d'hiver, vous aurez moins besoin de gaz pour les remplir", a-t-il expliqué.L'enjeu est de taille, compte tenu des difficultés d'approvisionnement posées par la guerre en Ukraine. Les stockages de gaz de Storengy et de son concurrent Teréga représentent 25% de la consommation en France, les 75% restants étant acheminés en flux continus, soit par pipeline, soit par bateau. Storengy constate, outre une baisse de consommation des ménages, "depuis l'été, une très forte baisse de la consommation gazière industrielle, autour de 30% en France et en Allemagne", notamment en raison du prix du gaz.Pour autant, l'approvisionnement pour l'hiver prochain rencontre une difficulté, avec une campagne de commercialisation des capacités de stockage qui "démarre un peu difficilement", selon Estibaliz Gonzalez-Ferrer, directrice commerciale et stratégie de Storengy France.Cela s'explique par des prix du gaz très élevés et volatils, et surtout des "spreads" ou écarts de prix du gaz négatifs entre l'été et l'hiver, ne permettant pas de valoriser le stockage du gaz, traditionnellement acheté à bas prix l'été pour être revendu plus cher l'hiver, au plus fort de la demande."Mais on ne fait que démarrer, et on a tout un lot de cartes à notre disposition pour pouvoir s'adapter et vendre ces capacités juste au moment du besoin des clients", a assuré Mme Gonzalez-Ferrer.Elle compte notamment sur des "assouplissements" récemment consentis par le régulateur dans les modalités de commercialisation, pour "permettre d'être dans une réactivité beaucoup plus forte".Pour conforter ses capacités de stockage pour l'hiver prochain et les suivants, Storengy se prépare en parallèle à remettre en service son site de Trois-Fontaines-l'Abbaye (Marne), "afin de soutirer le gaz encore présent dans cet ancien stockage, soit 8 TWh" sur une quinzaine d'années.La filiale d'Engie attend également le feu vert des autorités de régulation pour mettre en service des capacités de stockage supplémentaires dans des cavités salines existantes, à Etrez (Ain), au nord de Bourg-en-Bresse. Elles pourraient représenter 3 à 6% de capacités supplémentaires, soit 3 à 6 TwH, dont une partie dès l'hiver 2023/24. Storengy souhaite en outre les rendre "compatibles à l'hydrogène" et servir ainsi son objectif de 1 TWh de stockage d'hydrogène en Europe d'ici 2030, dont la moitié en France.
Il y a 2 ans et 168 jours

Analyse du marché immobilier au 2e trimestre 2022 par les Notaires de France

AtterissageAprès 15 mois d’évolution positive sur un an, pour un pic à plus de 1,2 million de ventes en septembre 2021, les volumes ont entamé leur lente décrue (-3,7% en juin et -5,6% en août sur un an), même s’ils restent exceptionnellement hauts, signe de deux années hors du commun laissant présager une fin d’année autour de 1,1 million de ventes. Particulièrement, les notaires ont pu ressentir une décélération sur les mois de septembre et octobre accompagnée de délais de vente plus longs. Parallèlement, le ralentissement de la hausse des prix s’est enclenché quand bien même la baisse n’est pas pour tout de suite. La diminution des volumes intervient avant la baisse des prix, mais les notaires constatent déjà des négociations sur les prix qui n’existaient pas il y a encore quelques mois.Le fléchissement atteste d’une année 2023 qui sera objectivement moins remarquable en termes de volumes, mais l’atterrissage devrait s’effectuer en douceur, comme annoncé par les notaires.À contre-courant d’ailleurs, spécifiquement dans la Capitale, on y note une reprise forte des volumes et un assèchement des stocks, susceptibles d’engendrer une forte tension sur les prix.Néanmoins, le contexte économique et géopolitique reste dominé par les incertitudes dans des temps d’instabilité. Le marché immobilier n’y est pas imperméable. À ce titre, la nette augmentation des taux sur les crédits à l’habitat à 1,72% en septembre pour 1,1% en janvier implique une baisse de la capacité moyenne d’endettement qui devrait se poursuivre et s’amplifier. Sur les durées longues, les taux sont à présent de plus de 3%. Si le taux d’usure a pu être un problème au cours des derniers mois, son relèvement au 1er octobre redonne une bouffée d’oxygène. Mais il est à noter une crainte de certains acquéreurs recherchant une signature rapide afin d’échapper à une hausse des taux programmée. Depuis plusieurs mois, les marges de manœuvre des banques commerciales diminuent par cette réduction de l’écart entre le taux d’usure en vigueur et le taux des OAT à 10 ans. L’offre de crédit se trouve, dès lors, automatiquement limitée et fait d’un outil de protection nécessaire du consommateur un outil de raréfaction du crédit, voire d’exclusion du crédit, y compris pour de bons profils qui n’atteignent pas le taux d’endettement maximal de 35%. Une hausse insuffisante ou trop espacée dans le temps des taux d’usure, à un rythme différent de la hausse des taux bancaires, crée ainsi un goulet d’étranglement qui complique paradoxalement l’accès au crédit immobilier et exclut donc, de fait, certains ménages.Interrogés lors de la première quinzaine d’octobre [1] , les notaires de France constatent que dans 18,1% des rendez-vous concernant des projets immobiliers, le taux d’usure est un enjeu de concrétisation susceptible de différer la signature. Ils remarquent aussi que dans 19% des cas, cette question du taux d’usure peut conduire à compromettre la réalisation d’une vente. Ces résultats sont encore plus marqués dans les grands offices des métropoles. Les notaires considèrent pour 93,4% d’entre eux que le taux d’usure est un enjeu davantage présent dans leurs échanges avec leurs clients depuis la hausse des taux, et pour 95,8% d’entre eux que son impact sur la viabilité des projets immobiliers est plus sévère.Nonobstant cette remontée des taux, il convient de rappeler que les taux d’intérêt réels n’ont jamais été aussi bas depuis les années 1970, ce qui reste incitatif pour une partie des acquéreurs, notamment au regard de l’inflation (à 6,2% en octobre, niveau inédit depuis 1985), de sorte que le prêt constitue un placement. Par ailleurs, la garantie du taux fixe évite d’être dépendant des fluctuations de marché, par la décorrélation du prêt à la valeur du bien, garde-fou nécessaire.Le marché immobilier n’est pas et ne sera pas étranger aux soubresauts et fluctuations des paramètres macro-économiques. Mais il est inutile d’être alarmiste à cette heure, même si l’inflation et les coûts de l’énergie impacteront grandement le pouvoir d’achat des Français dans les mois à venir. À ce titre, les Français sont de plus en plus regardants sur la valeur verte des biens et la qualité du DPE proposé; ils influent de plus en plus les négociations, particulièrement sur le marché des maisons ou dans le locatif.Mais les fondamentaux du marché immobilier de l’ancien sont là, qui reste alimenté par les utilisateurs, loin de toute bulle immobilière. Dans des temps incertains, la pierre demeure plus que jamais une valeur refuge dans un environnement indécis et imprévisible.Au 2e trimestre 2022, les prix des logements anciens décélèrent légèrement En France métropolitaine, au 2e trimestre 2022, la hausse des prix des logements anciens se poursuit malgré une légère inflexion avec +1,3% par rapport au 1er trimestre 2022 (données provisoires corrigées des variations saisonnières).Sur un an, la hausse des prix se poursuit avec +6,8%, après +7,3%. La hausse reste plus marquée pour les maisons (+8,5% sur un an au 2e trimestre 2022) que pour les appartements (+4,5%), comme depuis le 4e trimestre 2020.En province, au 2e trimestre 2022, les prix des logements anciens augmentent de +1,7% sur un trimestre. Sur un an, les prix restent très dynamiques: +8,6% au 2e trimestre 2022, après +9,2%. Depuis le début de l’année 2021, les prix des maisons en province (+9% sur un an au 2e trimestre 2022) augmentent plus fortement que ceux des appartements (+7,6%), ce qui ne s’était pas produit en 2019 et 2020.En Île-de-France, au 2e trimestre 2022, les prix des logements anciens augmentent pour le deuxième trimestre consécutif avec +0,3% sur un trimestre, après +1,1% et -0,2% aux deux trimestres précédents. Sur un an, les prix augmentent également avec +2,2% au 2e trimestre 2022. Cette hausse est nettement plus marquée pour les maisons (+5,4% sur un an, après +5,9% au 1er trimestre 2022 et +6,6% au 4e trimestre 2021) que pour les appartements (+0,7%, après +0,9% et +0,3%). Ce plus fort dynamisme des prix des maisons en Île-de-France s’observe depuis le 4e trimestre 2020. À Paris, les prix des appartements évoluent très peu sur un trimestre avec +0,1% au 2e trimestre 2022, après une stabilité au 1er trimestre 2022 et -1% au 4e trimestre 2021. Sur un an, les prix des appartements parisiens sont en baisse (-0,8%).Avant-contratsEn France métropolitaine, d’après les projections issues des avant-contrats à fin décembre 2022, le ralentissement de la hausse des prix des logements anciens perdure: +5,7% sur un an à fin décembre 2022 (contre +6,8% au 2e trimestre 2022).Ce ralentissement serait très marqué sur les prix des maisons anciennes (+6,4% contre +8,5% au 2e trimestre) alors que ceux des appartements anciens augmenteraient au même rythme (+4,8% contre +4,5% au 2e trimestre).D’après les prix issus des avant-contrats, le prix au m² des appartements dans la Capitale devrait être de 10620 € en décembre 2022, au même niveau qu’un an auparavant. Comme c’est le cas depuis de nombreux mois, les évolutions de prix restent donc très modérées, très loin des fortes variations parfois annoncées. De décembre 2020 à décembre 2022, les prix évoluent entre 10.500 et 10.800 € le m², avec de légers mouvements de hausses puis de baisses.La hausse des coûts du bâtiment, liée à l’inflation et à celle des matières premières, aux nouvelles normes environnementales et à la raréfaction du foncier poussée par la Zéro Artificialisation Nette (ZAN) fixée pour 2050, sans compter la perte progressive d’attractivité du dispositif Pinel, entraîne le marché du neuf dans une impasse économique. Le développement du marché du logement ancien suit logiquement celui du marché du neuf, avec un certain décalage. Il est en effet alimenté majoritairement par les reventes des accédants à la propriété.[1] - Enquête en ligne menée par le CSN du 12 au 14 octobre 2022 auprès de l’ensemble des notaires de France; 2295 questionnaires complétés retournés représentant 14% des notaires dans 30,8% des offices notariaux.Les caractéristiques des logements vendus en étiquettes énergie F et G en France métropolitaine (hors Corse)Les récentes modifications des règles de calcul du DPE (méthode 3CL, prise en compte des émissions de gaz à effet de serre dans le calcul de l’étiquette énergie), entraînant une redistribution des logements au sein de l’échelle des performances énergétiques, rendent difficile l’interprétation des évolutions intervenues en 2021 sur la répartition et les caractéristiques des logements vendus selon l’étiquette énergie [1]. La suite de cette analyse portera donc uniquement sur les constats relevés sur l’année 2021, sans comparaison avec une période antérieure.En France métropolitaine (hors Corse), la répartition des transactions de logements anciens selon l’étiquette énergie est quasiment stable sur un an. Les logements les plus économes (classes A et B) représentent toujours 7% des transactions effectuées en 2021. Il en est de même pour les logements les plus énergivores (classes F et G) qui rassemblent 11% des transactions, quand bien même l’analyse de cette répartition par trimestre montre une légère hausse de la part des transactions de logements de classe G sur le 4e trimestre 2021 (5%) par rapport au 4e trimestre 2019 (3%). Par ailleurs, il convient de noter que la part des logements de classe G construits avant 1947 et vendus au 4e trimestre 2021 augmentent: 33% contre 18% d’entre eux au 4e trimestre 2019. Si ce phénomène se constate sur l’ensemble des transactions, cela reste dans une moindre proportion (17% au 4e trimestre 2021 contre 14% au 4e trimestre 2019). À ce titre, l’interdiction à la location annoncée en 2021 d’une partie des logements de classe G dès 2023 (ceux dont la consommation d’énergie primaire est supérieure à 450 kWh/m²/ an, qualifiés comme indécents dans la législation), a pu accélérer la décision de vendre chez les détenteurs de ce type de logement.41% des transactions sont réalisées dans les zones « rurales » [2] . Elles y sont tout particulièrement sur-représentées car cette proportion est de 30% toutes étiquettes confondues. Les logements d’étiquettes A-B se distinguent également, dans une moindre mesure, avec une part plus importante de transactions réalisées en « banlieue » (40% contre 36% sur l’ensemble des transactions), au détriment des « villes-centre ». On peut noter que la part des transactions de logements les plus récents (construits après 2000) est de 19% dans les « villes-centre », 25% en « banlieue » et monte jusqu’à 28% dans les zones « rurales ».66% des transactions concernent des maisons (contre 59% sur l’ensemble des transactions).83% des logements ont été construits avant 1980 (contre 56% sur l’ensemble des transactions), bien avant la mise en place des premières réglementations thermiques avec objectifs imposés (début 2000). En particulier, 37% ont été construits lors de la période d’après-guerre de 1948 à 1969 (contre 22% sur l’ensemble des transactions). La forte et urgente demande de logements durant cette période n’a pas été sans conséquence sur le choix et la qualité des matériaux utilisés.43% des transactions ont une surface comprise entre 60 et 100 m². Cette part est équivalente à celle enregistrée sur l’ensemble des transactions. Néanmoins, les plus petites surfaces (moins de 30 m²) sont sur-représentées parmi les transactions de logements d’étiquettes F-G: 12% contre 5% toutes étiquettes confondues. Les consommations d’eau chaude et de chauffage, ramenées au m² y sont plus importantes, faisant des petites surfaces les logements les plus gourmands en termes de charge énergétique.51% des logements F et G sont vendus par des « retraités » (contre 37% sur l’ensemble des transactions). Ce résultat s’explique, en partie, par la typologie des biens vendus par les « retraités ». Il s’agit notamment de biens plus anciens (63% des biens vendus par des « retraités » ont été construits avant 1980 contre 56% toutes CSP confondues). Ces vendeurs détiennent également leur bien plus longtemps (ils sont 55% à les revendre plus de 15 ans après l’achat contre seulement 29% toutes CSP confondues). Ces caractéristiques peuvent avoir une incidence sur « l’état général » du bien ainsi que sur l’étiquette énergie attribuée au moment de la vente: 79% des ventes réalisées par des « retraités » concernent des biens nécessitant des « travaux à prévoir » ou « à rénover » contre 67% toutes CSP confondues.[1] - Les informations disponibles dans la base immobilière des Notaires de France ne permettent pas d’identifier les transactions aux DPE « nouvelle définition ». Si le nouveau calcul est applicable depuis le 1er juillet 2021, on peut penser qu’il reste une part non négligeable de DPE « ancienne définition » sur les ventes du 2e semestre 2021.[2] - Le découpage utilisé repose sur la notion d’unités urbaines de l’Insee (www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1441).
Il y a 2 ans et 168 jours

Rénovation des logements : lancement d'un prêt à taux zéro couplé à MaPrimeRénov'

"Aujourd'hui il y a des aides importantes, une famille qui a par exemple 20.000 euros de chantier pour passer d'une chaudière au fuel à une chaudière à granulés aura une aide d'environ 15.000 euros, ça dépendra de ses ressources, et il y aura un reste à charge", a déclaré le ministre sur RTL."Ce reste à charge est important, 10.000 euros pour certains est impossible à tenir, notamment quand on est les plus modestes et c'est ceux qu'on veut le mieux aider. On va mettre en place un prêt à taux zéro, l'éco-prêt, et des banques (...) à partir d'aujourd'hui sont en capacité de proposer ce prêt, Banque Populaire, Caisse d'Epargne", a-t-il ajouté.Interrogé par l'AFP, le ministère a précisé que ce PTZ est bien un nouveau dispositif, qu'il sera plafonné à hauteur de 30.000 euros et qu'il s'adressera "à tous", quelles que soient les ressources, à condition d'avoir obtenu auparavant une aide de MaPrimeRénov'.Pour obtenir ce PTZ, les ménages pourront se tourner vers l'une des banques partenaires afin de financer le reste à charge, une fois l'accord de l'Agence nationale de l'habitat (Anah) obtenu.Mise en place en 2020 et pilotée par l'Anah, MaPrimeRénov' vise à aider les Français, quels que soient leur revenus, à rénover leur logement pour réduire leur consommation d'énergie et leurs émissions de gaz à effet de serre.Le ministre a par ailleurs annoncé le dégel, à destination des familles à la rue, des places réservées chaque hiver pour le plan "grand froid". Il s'agit d'un dispositif de 107 millions d'euros, a précisé le ministère à l'AFP."Un enfant avec sa famille qui dort dans la rue, c'est insupportable. (…) Chaque soir (depuis fin octobre, ndlr), il y a 198.000 places ouvertes, on a décidé de ne rien supprimer. Et c'est 5,5 millions d'euros chaque soir qui est dépensé pour héberger ces 198.000 personnes. J'ai demandé hier aux préfets d'utiliser les fonds de réserve +grand froid+ pour pouvoir permettre d'accueillir encore plus d'enfants", a-t-il déclaré sur RTL."On travaille à de nouvelles solutions, s'il faut aller vers des réquisitions, il faudra aller vers des réquisitions. On travaille aussi sur le long terme", a-t-il ajouté.
Il y a 2 ans et 168 jours

Bouygues confirme ses objectifs de croissance et accueille Equans

Le géant français des BTP, des médias et des télécoms a vu ses revenus croître de 8% pour ces neuf premiers mois, à 29,677 milliards d'euros, selon ses résultats publiés mercredi.Son bénéfice net s'établit à 537 millions d'euros, soit -33% comparé à une base favorable en 2021 qui intégrait des plus-values de cessions de data centers et des cessions d'actions d'Alstom. En revanche son résultat opérationnel courant est en amélioration de 66 millions d'euros, à 1,207 milliard.La quasi totalité des métiers du groupe montrent une hausse de l'activité (toujours réalisée pour les trois quarts par la construction et les services, à 22,4 milliards d'euros sur neuf mois).En particulier Colas, la branche infrastructures de transport, est à +18%. Principaux facteurs, l'apport de Destia (leader du marché finlandais), le dynamisme des contrats routiers notamment en Amérique du nord et en Europe, un contrat ferroviaire important (le tramway de Birmingham, pour 192 millions d'euros), mais aussi l'impact des prix (énergie, bitume).Ce renchérissement des coûts pénalise aussi la rentabilité de Colas, mais le groupe se veut rassurant, et évoque des "mécanismes de protection" pour préserver sa marge.Pour Bouygues Immobilier, pas d'inquiétude outre mesure quant à l'inflation, "compensée" par la hausse des prix à la vente, a indiqué à des journalistes Pascal Grangé, le directeur financier. En revanche, le carnet de commandes est en repli de 16% par rapport à fin septembre 2021, le contexte inflationniste allongeant les délais de négociation des appels d'offres dans le résidentiel et le marché du tertiaire restant "attentiste".TF1 voit quant à lui son chiffre d'affaires croître de 5%, à 1,74 milliard d'euros, avec au troisième trimestre un repli du bénéfice net en raison d'une baisse des recettes publicitaires.Quant à Bouygues Telecom, le chiffre d'affaires facturé aux clients ressort à 4,2 milliards d'euros, en hausse de 6%, avec l'essor de la clientèle mobile et fixe. Le directeur financier du groupe d'électricité jusqu'en 2024.Plus gros rachat de son histoirePour la suite, le groupe Bouygues, présent dans plus de 80 pays et riche de 200.000 collaborateurs, observe une "dynamique commerciale solide dans les télécoms et un carnet de commande dans la construction et les services offrant une bonne visibilité sur l'activité". Il confirme ainsi ses objectifs pour 2022, en l'occurrence "une nouvelle augmentation de son chiffre d'affaires et de son résultat opérationnel courant".Pour autant, il "reste très vigilant quant aux évolutions macroéconomiques et à leurs répercussions sur les activités et les résultats". Qu'il s'agisse de crise sanitaire, d'inflation, de mouvements des taux d'intérêt... "tous ces sujets sont facteurs d'incertitude", souligne Pascal Grangé. Géographiquement, les régions les plus incertaines sont "peut-être les pays jouxtant l'Ukraine", où les taux d'inflation dépassent 20%, dit-il, ajoutant que Colas n'y réalise "que" 600 millions d'euros de revenus annuels.Mercredi à la Bourse de Paris, le titre reculait de 4,63% à 29,06 euros l'action peu après 11H00, dans un marché en baisse de 0,46%. Une note d'analystes d'Oddo évoque notamment "les perspectives dégradées des marges (chez Colas)".Pour le dernier trimestre 2022, Bouygues aura intégré dans ses comptes Equans, dont il a finalisé début octobre l'acquisition auprès d'Engie, plus grosse opération de rachat jamais réalisée par le groupe créé en 1952. Ce rachat à 6,5 milliards d'euros doit lui permettre d'accélérer sur les services de la transition énergétique et numérique.Equans "va participer à la résilience du groupe", souligne Pascal Grangé, grâce à "une tendance naturelle à la croissance de ces activités, à une très forte dispersion des contrats en nombre et en géographies, et avec des clients assez fidèles. C'est aussi un métier ne nécessitant pas de grands cycles d'investissement".Le nouvel ensemble, qui intègrera en janvier le pôle Energies & Services de Bouygues, représentera environ 17 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
Il y a 2 ans et 168 jours

A la COP27, un appel pour le succès des négociations sur la biodiversité

"Le changement climatique devient l'un des principaux moteurs de la perte de biodiversité, tandis que notre destruction accélérée de la nature compromet ses capacités à fournir des services cruciaux, notamment l'atténuation et l'adaptation au changement climatique", écrivent ces cinq "champions de l'accord de Paris".Or, "il n'y a pas de chemin pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C (objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris) sans agir pour protéger et restaurer la nature," écrivent-ils, en rappelant "l'interconnexion des crises du climat et de la biodiversité".Ils "exhort(ent) donc les dirigeants à intensifier leurs actions pour faire face à l'accélération de la perte de la nature en proposant un accord mondial ambitieux et qui change la donne sur la biodiversité lors de la COP15".Le texte est signé par Laurent Fabius, qui avait en tant que ministre français des Affaires étrangères présidé la COP21 à Paris en 2015, Christiana Figueres, qui présidait l'agence ONU-Climat à l'époque de la conclusion de l'accord, Manuel Pulgar-Vidal, "champion de l'agenda pour l'action pour la nature et les peuples" de la Convention sur la diversité biologique (CDB) et Laurence Tubiana, représentante spéciale de la France lors de la COP21.A quelques semaines de l'ouverture le 7 décembre de la COP15 sur la biodiversité, nombre d'observateurs s'inquiètent d'un possible échec de cette "conférence des parties".Depuis trois ans, les signataires de la CDB - 195 pays et l'Union européenne mais pas les Etats-Unis - tentent de définir un cadre mondial jusqu'en 2030 pour la protection de la nature et de ses ressources indispensables aux humains, alors que les objectifs précédents en matière de préservation de la biodiversité n'ont pas été tenus.
Il y a 2 ans et 168 jours

Comment détecter et traiter les problèmes d'humidité dans les murs, les sols dans sa maison ?

L'humidité dans votre maison devient un réel problème quotidien ? Caroline Munoz vous explique tout ! Comment détecter l'origine du problème et comment limiter les dégâts sur la santé avant l'intervention d'un expert... ? Reconnaître les indices d’un problème d’humidité dans sa maison. De nombreux conseils pour supprimer l'humidité chez vous. Découvrez l'inverseur de polarité IPE STOP ONE contre l'humidité dans les murs. Plusieurs signes facilement repérables indiquent la présence d'humidité : sensation de froid constant ; papiers peints qui se décollent ; odeur de moisi provenant des placards ou des murs ; peinture fissurée ou écaillée ; apparition de moisissures, d’auréoles marrons ou rouille ; condensation ; noircissement et décollement d’enduit ; murs perpétuellement humides.
Il y a 2 ans et 168 jours

Panofrance dévoile un catalogue inspirant et un nouveau site web pour faciliter le quotidien des pros

Et pour proposer une expérience globale, mais surtout apporter du confort à ses clients, Panofrance sort également en simultané une nouvelle version de son site avec un triple objectif pour ses clients pros : simplifier leur quotidien, gagner du temps et disposer de conseils techniques.Un catalogue de référence pour les professionnelsAvec ce catalogue, Panofrance propose un guide complet aux professionnels du bois. Tout au long des 344 pages, un large choix de panneaux bruts et décoratifs, de portes, de bois de construction et de menuiserie, de parquets, de bardages mais aussi de produits de mise en œuvre sont proposés.Un soin tout particulier a été apporté sur la mise en avant des produits, notamment en les mettant en scène à travers des photos d’ambiance très inspirantes. Chaque visuel a été rigoureusement sélectionné pour que le professionnel puisse se projeter plus facilement et ainsi, mieux imaginer les solutions adaptées aux chantiers de ses clients.Le conseil technique n’a pas été oublié car le catalogue comporte de nombreux encarts, descriptifs produits, fiches techniques, complétés par la mise en avant des atouts des produits choisis.Enfin, la généralisation de QR CODE dans les pages permet de faire le lien avec le nouveau site web, permettant ainsi l’accès à des contenus supplémentaires et la commande directe de produits.Disponible en téléchargement iciUn site internet plus fonctionnel, plus pratique et plus completFaciliter le quotidien de ses clients, tel est le maître mot du nouveau site panofrance.frNon seulement, les professionnels peuvent consulter en ligne la disponibilité des articles présents dans leur agence, mais ils peuvent également commander avec leurs prix personnalisés, et de manière sécurisée, que ce soit avec leur encours ou par carte bancaire.Côté service, le site propose un espace personnel très complet dans lequel il est possible de consulter son historique commercial (devis, facture, commande, encours, etc.) à tout moment.Le site panofrance.fr offre, par ailleurs, la possibilité de consulter ou télécharger les fiches techniques des produits, de confirmer les devis en ligne en toute autonomie, de parcourir la version digitale et interactive des catalogues.Le site panofrance.fr permet aux professionnels du bois de gagner du temps, de se simplifier la vie et de rester informés sur les dernières innovations produits.
Il y a 2 ans et 168 jours

Abandon d'un projet pilote d'éoliennes flottantes au large de Belle-Ile

Ce projet de 300 millions d'euros, attribué sur appel d'offres en 2016, était porté par un consortium réunissant Shell, la Banque des territoires (Caisse des dépôts) et le chinois CGN.Il "a été confronté à plusieurs défis techniques, commerciaux et financiers, le tout dans un contexte de coûts en constante augmentation et de contraintes très fortes, en termes d'inflation et de chaîne d'approvisionnement", a expliqué le consortium dans un communiqué mardi, confirmant une information des Echos."Les conditions économiques liées au projet ont été significativement modifiées, remettant en cause, pour l'ensemble des partenaires du consortium la viabilité économique du projet", a-t-il ajouté.Le projet breton devait permettre de tester trois éoliennes flottantes, technologie vue comme l'avenir de l'éolien en mer car permettant d'installer des parcs plus en profondeur, donc notamment plus loin des côtes, que les éoliennes rivées dans le plancher marin.Trois autres fermes pilotes flottantes sont annoncées en France, toutes en Méditerranée. Ainsi par exemple, les flotteurs du projet prévu au large de Port-St-Louis-du-Rhône (Bouches-du-Rhône) ont-ils été dévoilés lundi. Parcs commerciaux 10 fois plus grosLe projet s'est en particulier heurté au retrait des turbiniers General Electric (GE), puis Vestas, qui devaient fournir les éoliennes de 6 mégawatts (MW), puis du fabricant de flotteurs Naval Group, qui a cédé son activité dans l'éolien flottant.Shell avait repris le projet en 2019 en rachetant la société Eolfi, ex-filiale de Veolia et pionnier de l'éolien flottant."L'Etat regrette l'abandon du projet, qui est la conséquence notamment de l'arrêt de production par Vestas des turbines devant alimenter le parc", a réagi le ministère de la Transition énergétique. Ce projet, "qui devait initialement être en service en 2018, a été retardé plusieurs fois, notamment avec le départ de Naval Group qui constituait le référent industriel du projet"."Pour autant, les trois autres fermes pilotes seront bien mises en services dans les deux ans qui viennent, alors que la France s'est mis en ordre de marche très tôt (depuis bientôt 8 ans) pour structurer une filière forte de l'éolien flottant", ajoute le ministère, qui rappelle aussi le lancement cette année d'appels d'offres commerciaux pour des parcs flottants 10 fois plus gros que les pilotes, un au sud de la Bretagne et deux en Méditerranée. L'Etat a aussi alloué via le plan France 2030 près de 300 millions d'euros en soutien au développement des technologies et installations industrielles et portuaires nécessaires à la montée en puissance d'une filière hexagonale. La France, qui doit inaugurer dans quelques jours son tout premier parc éolien (80 éoliennes posées sur le fond) face à Saint-Nazaire, compte sur la technologie flottante pour pouvoir répondre à ses ambitions: quelque 40 gigawatts (environ 50 parcs) d'ici 2050.
Il y a 2 ans et 168 jours

Le Fonds de dotation Qualitel lance une campagne de crowdfunding en faveur d’un logement digne et de qualité pour tous

Pour cette première campagne de financement participatif, le Fonds de dotation a choisi de mettre en avant 2 associations, ayant postulées à son appel à projets 2022 : « Léa Solidarité Femmes » agissant auprès des femmes victimes de violence conjugale et « Solinum », un réseau d’hébergement citoyen.Toutes les personnes souhaitant participer peuvent dès à présent le faire via la plateforme Hello Asso [1], jusqu’au 14 décembre inclus.Depuis 11 ans, le Fonds de dotation QUALITEL finance et soutient des projets solidaires, novateurs et engagés en faveur d’un logement digne et de qualité pour tous, en particulier pour les publics les plus défavorisés : jeunes désocialisés, personnes sans domicile fixe, en perte d’autonomie ou en situation de handicap, femmes isolées, réfugiés…En avril dernier, le Fonds de dotation, soutenu par 10 partenaires mécènes, lançait l’appel à projets de sa 11ème édition. 177 candidatures ont ainsi été déposées. Les lauréats, dévoilés lors d’une cérémonie dédiée, le 9 décembre prochain, se verront partager une dotation globale de 211.500€.Au regard de la qualité des projets présentés, le Fonds de dotation souhaitait pouvoir aller encore plus loin : il a choisi de lancer une campagne de crowdfunding, en appelant à la générosité du public, pour soutenir 2 associations supplémentaires :L’association Léa Solidarité Femmes, avec son projet « Maison Solidarité Femmes »L’association Léa Solidarité Femmes accueille 24/24h et 7/7j des femmes victimes de violences conjugales et intra-familiales, avec leurs enfants, dans une maison spécialement conçue pour elles, en Essonne. Un refuge où elles se sentent en sécurité, où elles sont prises en charge socialement, psychologiquement et juridiquement.Pour accueillir ces familles, de plus en plus nombreuses, l’association souhaite se développer en aménageant un studio de mise en sécurité et les parties communes, pour les 2.500 femmes et enfants qui en seront bénéficiaires.L’Association Solinum, avec son projet « Merci pour l’invit’ »L’Association Solinum propose des outils numériques permettant de venir en aide à des femmes et des hommes en situation de précarité. Son projet « Merci pour l’invit’ » est une plateforme numérique d’hébergement citoyen, permettant de mettre en relation des associations venant en aide à des personnes en situation de précarité et des familles souhaitant les héberger. Différents outils numériques, formations... sont développés pour assurer une « cohabitation » en toute quiétude.Dans les prochains mois, l’association Solinum souhaite qu’au moins 100 personnes, venant d’Ukraine notamment, soient hébergées.Comment soutenir les deux projets ? Quand ? du 3 novembre au 14 décembreOù ? En cliquant sur ce lien[1] https://www.helloasso.com/associations/fonds-de-dotation-qualitel/collectes/soutenons-2-associationsselectionnees-par-le-fonds-de-dotation
Il y a 2 ans et 168 jours

Nouvelle scie de carreleur 228Cyclone

Cette nouvelle scie de carreleur, compacte et légère, possède un système d’aspiration cyclonique intégré, permettant de travailler sans eau ni poussière sur les chantiers. Ne jetez plus l’eau contaminée dans la nature et les canalisations.Grâce à la nouvelle 228CYCLONE, coupez dès maintenant, des carreaux allant jusqu’à 25mm d’épaisseur, directement sur votre lieu de pose que ce soit en intérieur comme en extérieur. Vous ne vous passerez plus de cette carrelette qui réunit à elle seule la productivité, la sécurité, le confort d’utilisation et l’écologie.Caractéristiques :Capacité de coupe standard : 25mm d’épaisseurDimensions (en mm) : 640 X 540 X 340mmTension : 230VPuissance : 1800WPoids : 16kgDiamètre du disque : 175mmAspirateur : 47dm3/s - Classe HCapacité : bac à poussière 2kg
Il y a 2 ans et 168 jours

Dernier feu vert de l'Assemblée nationale à la réforme de l'assurance chômage

Le Sénat, dominé par la droite, doit encore approuver le texte une dernière fois jeudi matin, ce qui vaudra adoption définitive par le Parlement.Le projet de loi permet au gouvernement de décider jusqu'à la fin 2023 des règles d'indemnisation de l'assurance chômage par décret, en lieu et place des partenaires sociaux.Dans un premier temps, il prolonge les règles actuelles de l'assurance chômage, issues d'une réforme contestée du premier quinquennat Macron et qui étaient arrivées à échéance le 1er novembre.Le texte du ministre du Travail Olivier Dussopt enclenche aussi la possibilité, par décret, de moduler certaines règles d'assurance chômage (comme la durée d'indemnisation) en fonction de la situation du marché du travail, promesse de campagne d'Emmanuel Macron.Bien que les syndicats y soient unanimement opposés, une concertation est en cours avec les partenaires sociaux et le gouvernement fera connaître "les arbitrages retenus" le 21 novembre, pour une application de la modulation début 2023.Députés et sénateurs sont parvenus à un compromis sur ce texte de loi en commission mixte la semaine dernière, au prix d'un durcissement imposé par les sénateurs LR, auquel le ministre était initialement opposé.Il a été ajouté que deux refus en un an d'un CDI après un CDD ou un contrat d'intérim sur le même poste, le même lieu et avec la même rémunération, entraîneront la perte de l'indemnisation chômage. Ce sera à l'employeur d'en informer Pôle emploi.Le rapporteur macroniste Marc Ferracci a dit ses "doutes sur l'efficacité de la mesure".De plus, la disposition assimilant "l'abandon de poste" à une démission, introduite à l'Assemblée par des amendements de la majorité présidentielle et des LR, a été entérinée.Les élus de droite "ont été force de proposition, tant à l'Assemblée qu'au Sénat", s'est félicité le député LR Stéphane Viry.La gauche a critiqué avec ce texte "une réforme de droite" qui "va aggraver la situation pour les chômeurs de notre pays", selon le communiste Pierre Dharréville.Les Insoumis ont défendu en vain une motion de rejet de ce texte portant, selon eux, "une vision jetable des salariés", tandis que les socialistes ont annoncé une saisine du Conseil constitutionnel.Les députés RN ont également voté contre le projet de loi, par lequel "punition et culpabilisation sont à l'ordre du jour", selon eux.
Il y a 2 ans et 168 jours

Le groupe LIP organise son premier salon digital du recrutement

Au total ce sont plus de 215 recruteurs qui seront connectés pour plus de 1.000 offres d’emploi à pourvoir dans les 3 grands secteurs des métiers de LIP : LIP industrie & Bâtiment, LIP Mantrans et LIP Solutions RH. Sans oublier les recrutements internes LIP pour trouver leurs futurs collaborateurs.La souplesse d'une plateforme alliée à l'expérience d'un groupe spécialiséEn un peu moins de 20 ans, LIP a su s’imposer dans le paysage sectoriel de l’intérim et du recrutement. Le groupe est spécialisé dans le recrutement en intérim, CDD et CDI dans les métiers de l’industrie, du bâtiment, du transport, de la logistique, du tertiaire et des services. Courant novembre, LIP choisit de mettre directement et très simplement en relation les recruteurs et les candidats via la plateforme Seekube pour son premier salon digital du recrutement. Spécialiste des salons digitaux, Seekube est un outil de HelloWork qui permet les rencontres en ligne entre candidats et entreprises. En 2021, c’était plus de 170.000 rencontres organisées par la plateforme !Des chiffres prometteurs et des perspectives de recrutementsDès le 24 octobre, les candidats pourront s’inscrire sur la plateforme Seekube et postuler aux offres des recruteurs en envoyant leur CV. Puis ils pourront sélectionner directement un créneau dans l’agenda du ou des recruteurs pour échanger lors d’une visio de 15 minutes qui se tiendra entre les 15 et 18 novembre prochains. Afin d’accompagner au mieux les candidats dans leur démarche, LIP leur propose également de suivre les liens suivants pour mettre toutes les chances de leur côté :5 conseils pour bien rédiger son CVComment préparer un entretien d’embauche3 conseils pour réussir son entretienCôté recruteurs : souplesse et agilité pour rencontrer les candidatsDurant 4 jours les recruteurs (qui auront diffusé leurs offres en amont sur la plateforme), pourront s’inscrire selon leurs disponibilités (à partir d’une heure de temps, par exemple) mais aussi sans limite, car plusieurs personnes d’une même agence pourront participer pour échanger avec les candidats. Ils auront à leur disposition la CVthèque et pourront ajouter des créneaux de disponibilité, accepter ou refuser un rendez-vous…Une nouvelle façon de recruter en ligne pour toucher des candidats dans la France entièreConcrètement : à partir du 24 octobre, les candidats pourront s’inscrire sur la plateforme, prendre connaissance des offres d’emploi, déposer leurs CV et avoir accès aux agendas des recruteurs pour s’inscrire sur les créneaux proposés.Dans le même temps, les recruteurs recevront les CV et les propositions de rendez-vous en fonction de leurs disponibilités et choisiront d’accepter ou de décliner les rendez-vous selon l’adéquation entre le poste proposé et la candidature reçue.Du 15 au 18 novembre : les recruteurs et les candidats se retrouveront autour d’un entretien en visio de 15 minutes. Ce premier échange permettra à chaque recruteur de pré-qualifier la candidature et si cette dernière est jugée intéressante, elle donnera lieu à un second rendez-vous en agence pour l’inscription du candidat.À vous de jouer !