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Il y a 4 ans et 33 jours

Le Sénat défend le régime de garantie des salaires lors de faillites d'entreprises

Le texte, qui n'a pas de valeur contraignante, a été voté très largement de la droite à la gauche de l'hémicycle, seul le groupe RDPI à majorité En Marche votant contre."Nous souhaitons envoyer un signal fort de soutien aux salariés de notre pays touchés durement par la crise sanitaire et ses conséquences économiques (...), nous souhaitons également adresser un signal d'alerte au gouvernement pour qu'il ne dénature pas le régime actuel", a déclaré Pascale Gruny (LR).Ce texte "traduit une réelle inquiétude, réaffirme un véritable attachement à un pilier de notre tradition sociale et renouvelle un objectif commun, maintenir cet amortisseur social", a affirmé le centriste Jean-Pierre Moga.L'Association pour la gestion du régime de garantie des créances de salariés (AGS) assure le paiement des salaires d'une entreprise insolvable avant d'être en partie remboursée à l'issue de la procédure collective (redressement ou liquidation judiciaire, etc.).Selon l'AGS et les auteurs de la proposition de résolution, l'avenir de ce régime "unique en Europe", est menacé par un projet de réforme visant à transposer une directive européenne sur la restructuration des entreprises.Ils craignent une rétrogradation de l'AGS dans la liste des créanciers de l'entreprise, qui ferait passer les salariés "après d'autres créanciers et notamment les mandataires de justice et les banques".Matignon a indiqué fin avril qu'il finaliserait d'ici à l'été son projet de réforme "sur la base des recommandations du rapport" remis par l'ancien Commissaire général à l'investissement René Ricol."Le gouvernement suivra largement les recommandations de René Ricol", a confirmé la ministre du Travail Elisabeth Borne devant les sénateurs, soulignant que "tout d'abord, il convient clairement de réaffirmer le super privilège de l'AGS et de maintenir son rang de créance".La proposition de résolution invite également le gouvernement "à envisager l'ouverture d'une protection spécifique de garantie des salaires des indépendants durement éprouvés par la crise".
Il y a 4 ans et 33 jours

Certivéa interroge 14 personnalités sur le bâtiment et les territoires face à l’urgence climatique

Certivéa, qui accompagne depuis 15 ans les professionnels du bâtiment, de l’aménagement et les décideurs territoriaux sur les enjeux du développement durable, a interrogé 14 personnalités pour dresser avec eux un état des lieux et proposer des préconisations pour engager le bâtiment et les territoires dans la lutte contre l’urgence climatique.Députés, dirigeants et responsables RSE du secteur du bâtiment et de l’aménagement livrent leur vision et leurs solutions En ce début d’année 2021, plusieurs acteurs reconnus pour leur expertise et leur engagement au nom de la ville durable ont répondu à l’appel de Certivéa. Parmi eux, des responsables politiques comme la députée et présidente de l’Alliance HQE-GBC Marjolaine Meynier-Millefert, des présidents d’institutions comme Corinne Le Quéré, Présidente du Haut Conseil pour le Climat et climatologue ou Arnaud Leroy, président de l’ADEME ; des dirigeants et responsables RSE d’entreprises du bâtiment et de l'aménagement comme Fabrice Bonnifet, Directeur Développement Durable de Bouygues et Président de C3D ; ou encore des architectes comme Denis Valode. (la liste exhaustive des 14 personnalités est précisée dans la synthèse complète).Un état des lieux à 360° à l’échelle du bâtiment neuf, du parc existant et des territoiresBâtiment neuf : les pratiques vertueuses doivent se démocratiser et la gestion des déchets reste problématiqueLa mesure des émissions de gaz à effet de serre, le pilotage des consommations énergétiques se développent et l’implication des entreprises est bien réelle. Pour Pierre Ducret, Président de l’Institut de l’Économie pour le Climat : « les grandes entreprises multiplient les engagements [liés à l’urgence climatique] et innovent pour saisir les opportunités de marché et limiter leurs risques ». Les grandes sociétés de gestion immobilières, qui utilisent désormais des critères de performance ESG (Environnement Sociétal Gouvernance) pour valoriser leurs actifs immobiliers font aussi bouger les marges.Pour autant, les cahiers des charges des donneurs d’ordre manquent encore d’ambition. Pour Fabrice Bonnifet, « il est inadmissible que le secteur de la construction continue encore des années à produire plus de 220 millions de tonnes par an de déchets ».Parc existant : la priorité face à l’urgence climatique, pourtant des freins systémiques empêchent encore la massification de la rénovationLe parc existant constitue l’essentiel de l’empreinte carbone et énergétique du secteur. On estime qu’en 2050, 70% des bâtiments existants dateront d’avant la règlementation RT 2012. La massification de la rénovation bénéficie d’un soutien politique inédit avec le plan France Relance et d’un appui règlementaire ambitieux avec le décret tertiaire. Pourtant, la révolution n’a pas encore lieu. Si l’on tarde trop, en plus de l’enjeu climatique, les investissements nécessaires pour rénover un parc de plus en plus dégradé pourraient devenir vertigineux.Afin de massifier la rénovation, il faut lever des freins systémiques évoqués par Julien Hans, Directeur Energie-Environnement au CSTB Grenoble : « Nous constatons aujourd’hui : une forte non-qualité des travaux, qui s’ajoute à de longs retours sur investissement, peu de recherche et développement dans le secteur (< à 1 % du chiffre d'affaires de la construction), et enfin une offre de service faible et une main d’œuvre encore mal formée au regard des besoins de massification. »Les territoires : acteurs essentiels pour déployer des stratégies durables mais une gouvernance pas assez transversaleSelon Marjolaine Meynier-Millefert, « les collectivités locales sont naturellement les mieux placées pour ajuster aux réalités du terrain les ambitions en matière de lutte contre le changement climatique, qui, sans elles, restent souvent théoriques ». Cependant, la transformation des territoires se heurte aujourd’hui à des schémas en silo : chaque action dépasse difficilement les limites d’une collectivité ou d’un domaine d’intervention. La gouvernance devrait plus impliquer les différents acteurs des territoires, des secteurs public et privé, sans oublier les habitants, les scientifiques et les acteurs économiques.Des préconisations à toutes les étapes de vie du bâtiment et au niveau des territoiresNeuf : dépasser l’approche énergétique pour appréhender l’impact carbone et le confort des occupantsLa nouvelle règlementation RE2020 est, selon les personnalités interrogées, l’occasion d’impulser un changement de paradigme dans la construction : dépasser l’enjeu de performance énergétique pour appréhender l’impact carbone et le confort d’été des occupants.Cela implique notamment une réflexion sur les matériaux, comme le rappelle Denis Valode, architecte : « le sujet principal est désormais l’énergie grise[1] qui concerne le choix des matériaux et des conditions d’élaboration du bâti. (…). Une seule règle : le bon matériau au bon endroit. »Parc existant : outre la massification de la rénovation, il faut une révolution des usagesLes acteurs interrogés appuient unanimement l’idée d’adosser de manière plus systématique les éco conditionnalités à l’allocation de subventions publiques avec comme condition primordiale le recours à des énergies bas carbone.De nombreux acteurs rappellent la nécessité d’innover en matière d’usage, de réversibilité, de recyclage, de densification, de végétalisation, etc. Christian Brodhag, Président de Construction 21, estime enfin que : « La crise de la Covid et les pratiques de travail à distance vont conduire les entreprises tertiaires à reconsidérer leur organisation, leur patrimoine et leur usage du numérique. Une écoconception de ces solutions est nécessaire, avec notamment la rénovation profonde. »Territoires : le développement durable doit infuser les stratégies territorialesLe développement durable et l’urgence climatique doivent devenir des composantes essentielles de tous projets d’aménagement des territoires. On pense à l’évaluation de l’impact carbone des budgets publics ou à la formalisation d’objectifs de rénovation énergétique. Outre les aides et des dispositifs d’accompagnement des outils pertinents existent comme les boussoles stratégiques, les méthodes de planification, etc. La sobriété des politiques publiques, la préservation de la biodiversité, la lutte contre l’artificialisation des sols sont également évoqués. Pour Dominique Riquier-Sauvage, architecte et membre du Conseil Économique, Social et Environnemental : « Nous devons, en matière d’aménagement, prendre des mesures visant notamment à limiter l’artificialisation des sols pour préserver notre biodiversité, qui joue un rôle de régulateur au niveau du climat et du stockage du carbone. »Un accompagnement indispensable des acteurs pour l’atteinte des objectifsToutes les personnes interviewées ont par ailleurs souligné l’importance de l’innovation collective mais aussi d’un accompagnement, aussi bien financier que méthodologique, pour la montée en compétence des acteurs. Sont attendus notamment : outils, guides, conseils, bonnes pratiques et avis d’experts permettant de définir une bonne stratégie.La certification au service des acteurs pour accélérer la transition environnementaleFace à l’urgence climatique, les certifications et labels en développement durable de Certivéa font partie des outils permettant de faire progresser les acteurs publics et privés. Ils permettent de structurer leur feuille de route, de valoriser leurs engagements et de se différencier en anticipant au mieux les évolutions réglementaires. Les certifications qui prennent spécifiquement en compte les enjeux du changement climatique sont NF HQE bâtiments tertiaires, HQE Bâtiment Durable (thème adaptation au changement climatique, Calcul E+C- préfigurant la RE 2020, LEVELS), le Label E+C- préfigurant la RE 2020, les Labels Effinergie et enfin le Label BBCA, sans parler du Label R2S-4GRIDS et le Label Biodiversity.
Il y a 4 ans et 34 jours

Lixol, spécialiste français des résines alkydes, accélère sa croissance

Spécialiste des résines dites alkydes (réalisées à partir d'huiles végétales) destinées aux marchés de l'industrie, du bâtiment, du bois et des encres d'imprimerie, l'entreprise entend ainsi accélérer sa croissance (objectif CA 2021 : 6,8 M€ contre 6 M€ en 2020), et recruter 10 collaborateurs cette année.Laboratoire, production et logistique en Gironde Lixol dispose depuis son intégration dans le Groupe Berkem, spécialiste de la chimie du végétal, d'un laboratoire R&D à Blanquefort (siège du Groupe) près de Bordeaux, d'un espace de stockage et logistique, et d'un site de production à La Teste-de-Buch (6 200 m² dont 1 800 m² de bâtiments couverts sur le Bassin d'Arcachon). Une organisation rendue nécessaire par l'accélération des volumes produits (4 000 tonnes en 2020 contre 3 000 tonnes en 2017) et le développement de nouvelles références : 89 références de résines contre 60 au moment de l'acquisition. Les résines alkydes présentées sous diverses formes - résines sans solvant (gamme haut extrait sec), résines en solutions dans divers solvants (white spirit), résines en émulsions (diluées dans de l'eau) - sont commercialisées en France, en Europe et en Afrique du Nord (15% de la production à l'export). 1 M€ investi dans l'outil industriel C'est pour servir un marché en croissance que le Groupe Berkem a investi sur ce site et lui permet de démultiplier ses capacités de production. Lixol a entrepris une rénovation de son outil industriel (mise à neuf des bâtiments, automatisation des process), et une modernisation de ses équipements : automatisation de la ligne de conditionnement, acquisition de matériels complémentaires. Parmi eux, une chambre chaude pour mise à température (+/- 40°C) des résines afin d'en faciliter la manipulation. Le site dispose désormais de 2 réacteurs de fabrication (10 m3 et 2 m3 ; avec mise en service d'une boucle d'eau froide pour améliorer les performances de l'outil et réduire l'impact sur l'environnement) : un 3ème réacteur de 10 m3 est prévu en 2021. Mais aussi de : 5 dilueurs dont 3 de 5 m3 et 1 de 20 m3, une cuve de dilution/fabrication de 23 m3, 6 citernes de 36 m3 pour le stockage des matières premières liquides et 1 citerne compartimentée de 30 m3 pour les livraisons en vrac. 10 profils techniques devraient rejoindre l'équipe de 12 personnes du site de La-Teste-de-Buch d'ici fin 2021 pour accompagner cette croissance. Toutes les résines sont réalisées à partir d'huiles d'origines végétales, avec un large choix de matières premières : tournesol, soja, lin, ricin, bois de Chine.
Il y a 4 ans et 34 jours

Le Grand Palais éphémère en bois de l'architecte Wilmotte sur le Champ de mars sera inauguré en juin

Tout près de l'Ecole militaire qui la surplombe de 16 mètres et dans la perspective de la Tour Eiffel au loin, cette structure claire de 10.000 m2, création de l'architecte Jean-Michel Wilmotte, sera inaugurée le 12 juin.En bois d'épicéa, le bâtiment tout en rondeur reproduit en plus petit la forme du Grand Palais désormais fermé de l'autre côté de la Seine. Il le remplace le temps de sa rénovation, soit trois ans.Il fallait inventer une nouvelle nef pour accueillir la Foire internationale d'art contemporain (FIAC), les défilés Chanel, le Saut Hermès (sauts d'obstacles) et autres évènements de prestige.Couvert d'une toile transparente en polymère, le Grand Palais éphémère, "est comme un ovni qui aurait atterri sur le Champ de Mars. C'est de l'architecture aérienne", résume le président de la Réunion des musées nationaux (RMN)-Grand Palais, Chris Dercon."En août dernier on pouvait encore jouer aux boules ici", rappelle Jean-Michel Wilmotte. Après plusieurs mois de travaux préparatoires, 44 arches monumentales ont pu être assemblées sur place en trois mois.L'entrée se fait par un hall en vitres où se reflète la façade de l'Ecole militaire et qui englobe la statue rénovée du maréchal Joffre. Puis s'ouvre une nef au sol en bitume, à la voûte bleu nuit. Aucun poteau ne rompt l'espace de 51 m de largeur et 33 m de profondeur.Au dessus, six couches d'isolation phonique forment un coussin acoustique.La surface d'exposition est de 9.900 m2. Chaque année une structure additionnelle légère s'ajoutera pour offrir à la FIAC et à Paris Photo jusqu'à 18.000 m2. La jauge sera de 9.000 visiteurs maximum.Le comité d'organisation des JO "Paris 2024" a prévu d'y installer des tribunes à partir de juillet 2023 pour accueillir l'année suivante 8.000 spectateurs pour les épreuves de lutte et de judo.Mais un temps de cohabitation entre l'organisation des JO et les évènements organisés par le Grand Palais est envisagé.Ecoresponsable"On est en train de voir dans quelles conditions nous pourrions rester jusqu'au printemps 2024, échéance à laquelle on s'est engagé à rouvrir le Grand Palais", explique Emmanuel Marcovitch, directeur général délégué de la RMN."Ici, la nuit, les arbres, les bâtiments, la Tour Eiffel illuminée rentrent par les baies vitrées. C'est presque comme un palais de vampires!", Chris Dercon se félicite de ce "dialogue avec tout ce qui se passe autour" et aussi "avec tout le passé" de deux siècles de foires industrielles dans ce lieu.Pour sa grande baie vitrée au nord, Wilmotte a choisi la même courbure que l'arrondi sous la Tour Eiffel. Et "la lumière fait la jonction entre Trocadéro, Tour Eiffel, Ecole Militaire. On n'a pas cassé la perspective", souligne-t-il.Le jeu des reflets superpose même de manière nouvelle et étonnante la Tour Eiffel et l'Ecole Militaire.Jean-Michel Wilmotte défend un projet "écoresponsable": "L'épicéa est un bois d'élevage. Dans l'ensemble de la forêt européenne, ce chantier correspond à une heure et demie de pousse, c'est très symbolique!".Le polymère est de source minérale, générant 90% d'énergie en moins dans la fabrication par rapport au verre, et entièrement recyclacle. L'électricité fournie est garantie d'origine 100% renouvelable.En septembre 2024, le démontage commencera. "Le bâtiment a été fait pour être vendu par morceaux", explique l'architecte. Cinq morceaux principaux qui pourront être réutilisées, reconstruits ailleurs. Des SMS de propositions arrivent déjà à l'architecte. Le chantier a été confié à la société GL Events. Son coût est de 40 millions d'euros. Un montant qui sera couvert, assure-t-on, par les revenus de location perçus par la Rmn-Grand Palais et les apports du Comité d'Organisation "Paris 2024".
Il y a 4 ans et 34 jours

Le redressement fiscal ne doit pas venir de n'importe où

La Cour de cassation a posé ce principe au sujet de l'impôt sur la fortune, en déclarant seuls compétents les agents de la domiciliation fiscale du contribuable.Ce contribuable détenant plusieurs biens immobiliers dans divers départements, avait reçu d'une direction départementale des finances publiques une proposition de rectification portant sur la valeur déclarée d'un immeuble situé dans son ressort.Ce service soutenait que, selon la loi, les fonctionnaires de catégories A et B sont compétents pour les immeubles situés dans leur zone territoriale. Il en déduisait qu'il était compétent au même titre que le service du lieu de déclaration et d'imposition.Mais les juges ont écarté ce raisonnement. En l'occurrence, l'impôt sur la fortune étant un impôt sur le patrimoine global, son contrôle et sa rectification ne peuvent être exercés que par le service auprès duquel la déclaration a été déposée ou aurait dû l'être. Le contribuable ne peut pas recevoir des avis de rectification de divers services fiscaux pour des biens situés dans leur ressort.En l'espèce, ce contribuable demeurant dans le Val-de-Marne, il ne pouvait, selon les juges, recevoir de proposition de rectification que du service de contrôle de la fiscalité immobilière de Créteil.(Cass. Com, 27.3.2019, Y 17-18.696).
Il y a 4 ans et 34 jours

Système de pesée embarqué avec affichage en temps réel du poids du véhicule

Le système obtient les données des capteurs installés sur la suspension du véhicule et permet au conducteur de surveiller l’essieu avant, l’essieu arrière et le poids total du véhicule. Le système est extrêmement précis avec une précision de +/- 2,5% lorsqu’il est proche de la charge utile maximale. L’unité de commande principale transmet les informations via Bluetooth® à un commutateur d’affichage, un téléphone portable ou une tablette.Le panneau de commutation d’affichage, avec un écran OLED de haute qualité, est conçu pour s’adapter à la cabine du véhicule. Les commutateurs rétroéclairés permettent au conducteur de voir facilement quels accessoires sont allumés. Un téléphone mobile (iOS / Android) ou une tablette (iOS / Android) peut être utilisé en combinaison avec ou à la place du commutateur d’affichage. L’application Modul-Connect, avec des pictogrammes conviviaux, avertit le conducteur lorsque le véhicule est proche de la charge maximale.Le système de pesée embarqué du véhicule fait partie de Modul-Connect, qui est une plate-forme pour gérer tous les appareils numériques et électriques du véhicule. Il utilisera également des produits tels que des projecteurs de travail, des feux-flashs, le Tri-Flash, des barres lumineuses, des panneaux de signalisation et des onduleurs. La communication fonctionne via un signal Bluetooth® et le CAN longue portée du véhicule. La plate-forme est autonome et n’interfère pas avec le propre système électrique du véhicule. Le produit est marqué CE et E, avec une garantie limitée de 3 ans.
Il y a 4 ans et 34 jours

L'AMF inflige 600.000 euros de sanction à Corum Asset Management pour pratiques trompeuses

La commission a prononcé une sanction à hauteur de 600.000 euros à l'encontre de la société pour "quatre séries de manquements à ses obligations professionnelles".Elle a notamment estimé que "la société de gestion avait manqué aux obligations professionnelles qui pèsent sur les personnes fournissant un service de conseil en investissements financiers" et que "certains documents promotionnels diffusés par la société comportaient des informations peu claires, inexactes ou trompeuses".En outre, la commission des sanctions de l'AMF a retenu plusieurs manquements quant à "la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme."L'encours total de Corum Asset Management, qui gérait notamment deux sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) au moment des faits qui lui sont reprochés, atteignait près de 1,5 milliard d'euros, ses parts étant commercialisées auprès "de plus de 24.000 souscripteurs", précise le communiqué.
Il y a 4 ans et 34 jours

La Fédération des Ascenseurs dévoile les chiffres 2020 de la profession et le nom de son nouveau Président

L’année 2020 a été marquée par une forte mobilisation des professionnels de la mobilité verticale, afin de garantir l’accès de tous les Français à leur logement, en habitat collectif ou individuel, quel que soit le contexte.2020 : une année historique pour la Fédération, vieille Dame qui a célébré ses 100 ans, dans un contexte de mobilisation quotidienne de l'ensemble de la Profession. Un siècle d'histoire(s), d'innovation et d'engagement, porté par un dynamisme qui s'est confirmé ces dernières années.Après un début d'année positif, les chiffres sur l'année 2020 ont connu une stagnation, poussant le secteur à la vigilance : d'abord sur la baisse de 6% sur les équipement neufs du fait de la baisse sensible d'activité dans le secteur de la construction ; ensuite sur l'activité de modernisation qui ne progresse malheureusement pas alors que celle-ci contribue à l'amélioration de la sécurité des installations et donc des utilisateurs au quotidien.Que révèlent les chiffres de l'année 2020 pour les Professionnels de la mobilité verticale en France ?Philippe Boué élu nouveau Président de la Fédération des AscenseursÂgé de 53 ans, Philippe Boué est diplômé de l'ESTP, est entré chez Schindler en France en 1998, où il a occupé diverses fonctions opérationnelles et financières, avant de prendre successivement les postes de Directeur Financier de la Zone Asie Pacifique, basé à Shanghai de 2007 à 2009, puis de Directeur Général de Schindler Japon, basé à Tokyo, de 2010 à 2015. Il a ensuite été, pendant 3 ans, Directeur Général du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, basé à Dubaï avant d'être nommé Président Directeur Général de Schindler France en 2018.A l'issue de l'Assemblée Générale de la Fédération le 21 avril dernier, Philippe Boué a été élu au poste de Président, où il succède à Guillaume Fournier Favre.« Si l'engagement de notre profession au service de l'accessibilité n'est plus à démontrer, celui que nous éprouvons autour nos préoccupations sociétale et environnementale est en plein devenir. Il se manifeste à la fois dans notre réflexion et nos propositions en co-construction pour faciliter le maintien à domicile de nos aînés, et dans notre réflexion sur l'optimisation de l'aménagement du territoire urbain avec les problématiques de la densification et de l'élévation. », souligne Philippe Boué.« Pour cela, l'expertise des ascensoristes et élévatoristes est pleinement reconnue. Nous continuons de recruter de nombreux techniciens et techniciennes, pour la pratique d'un métier de proximité, d'autonomie et empreint de modernité avec l'évolution permanente de la technologie au cœur des équipements. »
Il y a 4 ans et 34 jours

Marché 2020 des pompes à chaleur dans le résidentiel

En 2020, avec 900.070 PAC air/air et air/eau vendues, auxquelles s'ajoutent 109.500 chauffe-eau thermodynamiques (CET), les équipements aérothermiques ont progressé de 8%.Les PAC air/air sont l'équipement phare du secteur avec un marché évalué à plus de 729.680 pièces et restent les équipements les plus vendus dans le champ des systèmes de chauffage central individuels en 2020. Malgré la crise sanitaire la tendance de fond reste positive pour l'aérothermie, notamment sous l'effet de la mesure « Coup de Pouce Chauffage » mis en place en janvier 2019. Quant aux CET, le marché baisse légèrement (-8%) mais reste au-dessus de la barre des 100.000 unités.De son côté, avec 3 005 unités vendues, le marché des pompes à chaleur géothermiques baisse de 14% pour retrouver son niveau de 2018. Les aides n'ont pas suffi à compenser la baisse d'activité et de demande induites par la crise sanitaire. Cette technologie, qui pourtant affiche un bilan énergétique et économique performant sur sa durée de vie, reste très mal connue du grand public. C'est le marché du collectif qui semble porter le dynamisme de la filière.Tels sont les principaux constats de l'étude annuelle d'Observ'ER (Observatoire des énergies renouvelables) sur le marché 2019 des pompes à chaleurs dans le secteur du résidentiel.L'intégralité de l'étude est disponible en téléchargement ici
Il y a 4 ans et 34 jours

Saint-Gobain inaugure la première maison individuelle au monde entièrement réalisée en béton imprimé 3D

Saint-Gobain, à travers sa filiale néerlandaise Saint-Gobain Weber Beamix, a développé des mortiers spéciaux de haute technicité utilisables en impression 3D, et a élaboré la technique d'impression en collaboration avec Witteveen + Bos, entreprise de conseil et d'ingénierie. Les autres partenaires du projet sont l'entreprise de construction Van Wijnen, l'investisseur institutionnel Vesteda, l'université de technologie d'Eindhoven et la municipalité d'Eindhoven.« L'impression 3D permet des constructions plus efficaces et plus durables. Ces maisons imprimées utilisent moins de matière, et peuvent être construites beaucoup plus rapidement, avec plus de flexibilité et des designs personnalisés et renouvelés. L'accélération de cette technologie ouvre ainsi de nouvelles possibilités pour la construction. »Bas Huysmans, Directeur Général de Weber BeneluxLa méthode de constructionLa forme de rocher de la maison illustre parfaitement la liberté de forme qu'offre l'impression 3D dans la construction. D'une surface de 94 mètres carrés elle se compose de 24 éléments en béton, imprimés couche par couche en usine qui ont été transportés par camion sur site pour y être assemblés. Grâce à une isolation très performante, la maison est particulièrement économe en énergie et apporte plus de confort à ses occupants.Les prochaines maisonsCette maison fait partie d'un programme de cinq maisons qui seront construites l'une après l'autre, de sorte que chaque nouvelle réalisation puisse être optimisée grâce aux enseignements tirés des précédentes.Pour plus d'informations sur le « projet Milestone » : https://www.3dprintedhouse.nl/en/
Il y a 4 ans et 34 jours

ZE Energy et la Banque des Territoires développent des centrales solaires hybrides photovoltaïque et stockage

Producteur indépendant d'énergie renouvelable, ZE Energy développe et opère des centrales photovoltaïques hybrides. Équipées d'une batterie permettant de stocker l'énergie solaire produite dans la journée, ces centrales solaires nouvelle génération combinent tous les avantages en matière de coûts de production, d'intégration dans l'environnement et dans le réseau, et de production d'une énergie Zéro Émissions de CO². Un modèle innovant qui séduit déjà les collectivités territoriales et entreprises.Les deux premiers projets hybrides « solaire + stockage » développés par ZE ENERGY, par le biais de sa holding HybridSol, dans le Loir-et-Cher, sur les communes de Mennetou-sur-Cher et Gièvres, représentent une puissance installée cumulée de 26,5 MWc pour les équipements photovoltaïques et 11,3 MW pour les batteries. Ils permettront de produire de l'électricité pour les besoins annuels d'environ 12 000 personnes.En investissant 3,8 M€ dans la holding HybridSol, la Banque des Territoires souhaite accompagner la croissance de ZE ENERGY pour lui permettre de renforcer sa contribution à l'intégration des énergies renouvelables dans le mix énergétique français, tout en garantissant la stabilité du réseau électrique.Ce nouveau partenariat de la Banque des Territoires s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre opérationnelle du plan Climat de la Banque des Territoires, au bénéfice de territoires plus durables.« Le soutien de la Banque des Territoires est un signal fort et témoigne d'une volonté d'accompagner les défis environnementaux d'aujourd'hui et de demain. Ces premiers projets hybrides, dont la construction a débuté, vont faire la démonstration que l'énergie renouvelable peut répondre aux besoins des consommateurs de jour comme de nuit, et en même temps être compétitive. Nos centrales intelligentes vont permettre de donner un coup d'accélérateur au développement du photovoltaïque, qui est la source d'électricité la plus porteuse des EnR », se réjouit Mathieu Lassagne, président de ZE ENERGY.Pour Charlotte Virally, responsable du pôle Énergies Renouvelables à la direction de l'investissement de la Banque des Territoires « cette intervention s'inscrit pleinement dans la mission de soutien à la transition énergétique de la Banque des Territoires, en contribuant à l'émergence de solutions de stockage nécessaires pour l'intégration à grande échelle des productions intermittentes d'électricité renouvelable. Cette mobilisation permet également de participer au développement d'une PME, ZE ENERGY, récemment créée, se donnant l'ambition d'être un acteur indépendant et compétitif sur le marché des énergies renouvelables. »
Il y a 4 ans et 34 jours

La maison connectée par Legrand

Il y a 4 ans et 35 jours

Le Look Book Kebony 2021 présente une collection de projets uniques, innovants et durables

Tandis que le monde opère une transition vers les énergies propres, les projets les plus ambitieux adoptent des matériaux durables et respectueux de l’environnement. C’est le cas du bois Kebony, qui permet de contribuer à l’effort mondial vers le « net zéro » et de créer des bâtiments innovants, qui seront à la fois beaux et porteurs d’un héritage vert durable.Le Look Book Kebony 2021 comprend des projets réalisés aux quatre coins du monde… allant de fascinantes cabanes dans l’Arctique à des maisons privées remarquablement conçues au Royaume-Uni, en passant par des hôtels de luxe écologiques dans le sud de l’Europe et au premier restaurant rapide « zéro émission nette » aux États-Unis.James Dodson, fondateur et associé de SPINN Arkitekter, décrit le bois Kebony en ces termes :« Chaque projet est l’occasion de nous rapprocher, nous et nos clients, d’un avenir plus propre, sans émission de carbone. Nous avons constaté que le bois Kebony constitue une alternative brillante et durable aux bois durs traditionnels, détournant ainsi la demande des forêts tropicales menacées et réduisant fortement l’empreinte carbone impliquée dans les constructions. »« Le bois Kebony est un matériau d’avenir qu’il est vital d’adopter dès maintenant, car nous aspirons à un environnement bâti de façon plus verte et plus durable. »Technologie KebonyLa technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide biologique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa durabilité et sa stabilité dimensionnelle, sans pour autant sacrifier son esthétique.Site internet Kebony : https://kebony.com/fr?redirect=0
Il y a 4 ans et 35 jours

Trace Software pousse encore plus loin la conception photovoltaïque avec l'application PV archelios PRO

Une gamme complète pour les professionnels du PV Comme les professionnels du PV n’ont pas tous les mêmes besoins en matière de conception, Trace Software a choisi de lancer en juin 2020 une nouvelle offre archeliosTM PRO élargie et adaptée à la taille de leurs projets et à leur activité (bureaux d’études, installateurs, développeurs ...) :archeliosTM PRO Free : conception de projets jusqu’à 36 kWc sans 3DarcheliosTM PRO Silver : conception d’installations jusqu’à 100 kWcarcheliosTM PRO Gold : dimensionnement de projets d’une puissance maximale d’1 MWcarcheliosTM PRO Platinum : dimensionnement de projets complexes illimitésSelon la version choisie, conception rapide, puissance de calcul, précision dans la simulation de production, environnement 3D, optimisation des installations ou encore outils 3D pour la conception sont autant de fonctionnalités qui dotent les utilisateurs d’un outil puissant et unique sur le marché des logiciels PV.Plus de possibilités de calcul et de modélisation sur la version 2021Parmi toutes les évolutions apportées sur la version 2021, les utilisateurs pourront bénéficier de plus de possibilités pour la prise en compte de paramètres règlementaires, tels que la limitation de la puissance injectée ou encore les seuils de production, mais aussi pour l’optimisation de projets de centrales solaires de grande envergure.Optimisations pour les grandes centrales Pour les concepteurs de centrales solaires, la capacité et les performances de calcul ont été largement optimisées afin de permettre la gestion de projets plus importants (jusqu’à 100 MWc soit un gain d’un facteur 10 par rapport à la version précédente). De plus l’export et la synchronisation entre SketchUp et archeliosTM PRO sont plus rapides et la sauvegarde des projets est désormais non bloquante (possibilité de travailler pendant la sauvegarde).Limitation de la puissance injectée Les utilisateurs pourront dorénavant répondre simplement aux exigences imposées sur certains projets. La prise en compte de la limitation de la puissance injectée est intégrée et affichée sur les rapports. Les pertes de production qui en découlent pourront être aussi visualisées.Seuils de production - Adaptation à l’arrêté tarifaire 202Le logiciel intègre la prise en compte de l’évolution des tarifs par seuil de production (nouvel arrêté tarifaire français 2021 en attente de publication).Evolutions sur la fonctionnalité 3D MaLes utilisateurs de la version archeliosTM PRO Platinum bénéficient d’une utilisation illimitée* du module 3D Map. Ils disposent ainsi d’une plus grande flexibilité de modélisation 3D de l’environnement sur les projets, avec l’assurance d’un crédit 3D Map toujours disponible. Dans la version 2021 d’archeliosTM PRO, les terrains issus de 3D Map sont modélisés avec une texture pour un rendu au plus proche de la réalité, et pour une visualisation réaliste de l’environnement. Le concepteur peut prendre en compte les paramètres de terrain sans contraintes de déplacement pour les sites les plus éloignés. Cette fonctionnalité permet aussi aux donneurs d’ordre de se projeter avec un projet personnalisé qui peut faire la différence lors la prise de décision finale.* en illimité sur la version Platinum uniquement, sur la base d’une utilisation standard jusqu’à 100KM2Mise à jour des bases de données météoLes bases de données météo par défaut (MétéoNorm) ont été actualisées afin d’intégrer des données plus récentes et fiables. Lors de la création du projet, le logiciel propose automatiquement la station météo la plus récente.Export de donnéesDes modèles de rapport d'étude archeliosTM PRO au format XLSX (générés à partir du rapport CSV) sont disponibles afin de guider le concepteur dans la représentation des données de son installation.Grâce aux développements permanents réalisés sur le logiciel archeliosTM PRO, Trace Software et Cythelia Energy dotent les professionnels du photovoltaïque d’un outil qui va au delà de la conception PV standard. Le logiciel se positionne non seulement comme un réel outil de management de projet mais aussi comme un support marketing.
Il y a 4 ans et 35 jours

Karinne Bidaud, première femme franchisée de FHV, traverse la crise sanitaire

Portrait de Karinne Bidaud, première femme franchisée de FHVDe formation commerciale, Karinne a travaillé pendant de longues années dans le commerce, en grande distribution puis dans le secteur de l’animalerie. Elle a toujours été attirée par les métiers du bâtiment, un secteur qui ne compte que 12,4% de femmes selon les chiffres de 2019 de la Fédération Française du Bâtiment.Élue à la CCI et membre d’une association de chefs d’entreprise, Karinne décide de se lancer. Pour elle, le choix de la ventilation, un métier peu connu, s’est imposé comme une évidence : « Au cours de ma carrière, j'ai été amenée à réfléchir sur la démarche RSE des entreprises, sur leur impact écologique, sur le bien-être au travail et sur les problématiques liées aux économies d’énergie ».Séduite par le professionnalisme de l’enseigne et les valeurs de son fondateur, Karine se forme au siège de FHV et ouvre l’agence de Niort en 2020.Une agence de proximité dynamiqueTenace, organisée et enthousiaste, Karinne a mis les bouchées doubles pour démarrer son activité en pleine crise sanitaire. Elle s’est entourée d’opérateurs pouvant intervenir seuls ou en binôme dans les Deux-Sèvres et la Vienne.L’agence compte déjà de nombreux clients : des restaurateurs, industriels, collectivités, syndics de copropriété, petites et grandes entreprises de tous secteurs d’activité. Ainsi que des particuliers, qui font de plus en plus appel à FHV pour purifier leur air intérieur. L’agence FHV de Niort est située au 451, avenue de Paris.La surveillance de la qualité d’air intérieur : focus sur les nouveaux services de FHVEn 2013, les ministères de l’Environnement et de la Santé ont lancé le Plan d’actions sur la qualité de l’air intérieur. FHV accompagne les ERP dans l’application de ce plan qui vise à améliorer la qualité de l’air dans les espaces clos avec ses nouveaux services de surveillance de la qualité de l’air intérieur.Les agences de France Hygiène Ventilation ont ainsi mis en place un service d’accompagnement en trois étapes :Évaluation des moyens d’aération. Le technicien FHV vérifie les installations de ventilation naturelle et mécanique en prenant en compte la date de construction du bâtiment, les travaux de rénovation effectués et les caractéristiques des ouvrants.Remise d’un rapport détaillé. Après la visite, l’intervenant remet un rapport détaillé au chef d’établissement, en lui expliquant les diverses données recueillies et ses observations. Il présente ensuite une série d’actions à mettre en place pour mettre l’établissement en conformité avec la loi Grenelle II. Ces actions peuvent être, par exemple, l’application de gestes quotidiens, le remplacement des produits d’entretien ou le nettoyage complet des systèmes de VMC.Formation au guide pratique et aux fiches d’autodiagnostic. FHV met à la disposition de ses clients un guide et des fiches qui facilitent l’application du Plan d’actions sur la qualité de l’air intérieur. Pour orienter ses clients, FHV propose un accompagnement sur mesure à l’utilisation de ces documents essentiels.Les équipes de FHV peuvent en outre effectuer un suivi personnalisé grâce à des capteurs connectés, développés par FHV, qui mesurent le taux de pollution dans l’air intérieur de l’établissement. Une fois le mois d’audit écoulé, elles remettent un rapport détaillé et proposent des conseils et des solutions pour améliorer la qualité de l’air.La purification de l’air intérieur, une priorité sanitaireLes équipes de FHV assurent également un service d’assainissement de l’air intérieur qui participe activement à l’élimination des composés organiques volatils, bactéries, germes, moisissures, odeurs et particules.FHV propose des purificateurs d’air nouvelle génération ultra-performants qui purifient naturellement l’air ambiant et évitent la propagation de micro-organisme. Les agences offrent un service clé en main qui comprend la mise en service de l’appareil et sa maintenance tout au long de l’année.
Il y a 4 ans et 35 jours

Premier Webinar Tramico « Compriband – Réussir la pose des menuiseries extérieures »

Ce webinar sera co-animé par Thomas PINSSON (Responsable Commercial RAA) et Antoine FREVILLE (Responsable Projet Développement). Ils échangeront avec vous sur les préconisations sur nos produits et la meilleure façon de les mettre en œuvre. Rappel des infos du Webinar :Thème : « COMPRIBAND – Réussir la pose des menuiseries extérieures » Fonctionnalités, réglementation, mise en œuvre : les experts de TRAMICO vous disent tout !Dates & horaires du webinar :Mardi 01 Juin 2021 – 17h00Vendredi 04 Juin 2021 – 13h00Pour participer, inscrivez-vous à la date et l’heure qui vous conviennent le mieux : cliquez iciTramico, fabricant français, propose un vaste choix de solutions techniques pour le bâtiment dans les domaines de l’étanchéité (à l’ai et à l’eau), et de l’isolation acoustique.Au fil des années, celles-ci ont su s’imposer sur les chantiers, auprès des professionnels qui apprécient notamment leur haut niveau de technicité et de qualité.Tramico et le Compriband c’est une très longue histoire qui remonte à 1954.Compriband est devenu une véritable référence dans le domaine des mousses imprégnées et a atteint le statut enviable dans le jargon quotidien « d’appellation générique » (on pose du Compriband !)
Il y a 4 ans et 35 jours

Une "remise en état" se fait à l'identique

La Cour de cassation n'a pas admis en l'espèce qu'un mur ancien en pierres, détruit à tort par un voisin, ait pu être reconstruit par ce dernier avec des matériaux modernes.Il s'agit du principe de la réparation intégrale du préjudice prévu par le code civil, précise-t-elle.Les magistrats n'ont pas jugé suffisant que le mur détruit soit seulement remplacé par un autre, contrairement à ce que soutenait l'auteur de la destruction et de la réparation.Il ne faut pas seulement prendre en considération la fonction pratique du mur pour dire qu'un mur en vaut un autre, ont-ils estimé, il faut aussi prendre en compte l'aspect ancien, l'intérêt esthétique, qu'avait la construction.Si un mur en parpaings ou en "agglomérés" peut rendre le même service que l'ancien mur en pierres qui séparait les propriétés ou soutenait le terrain, s'il ne présente pas non plus de risque d'effondrement, sa vision cause un préjudice à ses propriétaires, dans la mesure où ils avaient auparavant sous les yeux une construction ancienne en pierres.Celui qui l'avait illégalement détruit doit donc le reconstruire à l'identique car le principe de la réparation intégrale "impose la remise des parties dans l'état où elles se trouvaient avant la réalisation du dommage", conclut la Cour.(Cass. Civ 3, 28.3.2019, D 17-29.005).
Il y a 4 ans et 35 jours

300 manifestants à Saint-Brieuc contre un parc éolien en mer

"Non à la mort de la pêche artisanale", "Iberdrola, parrain de la mafia éolienne", "Non, les éoliennes ne doivent pas remplacer les pêcheurs", "Non aux éoliennes qui détruisent la mer": sous les banderoles accrochées aux grilles de la préfecture, des coquilles vides de Saint-Jacques, qui font la richesse de la baie de Saint-Brieuc et que les pêcheurs craignent de voir menacées par la construction du parc, ont été déversées.Les pêcheurs réclament l'annulation de ce projet de parc éolien en mer dont la mise en service est prévue pour fin 2023. Il est construit par la société Ailes Marines, filiale du groupe espagnol Iberdrola."Il faut qu'on réussisse à empêcher ces parcs d'envahir nos côtes", a notamment déclaré le président du comité départemental des pêches Alain Coudray, qui a accusé la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili: "Elle veut faire disparaître la pêche".Fixé sur les fonds marins, ce parc est l'un des sept attribués par l'État depuis 2012, en Manche et dans l'Atlantique, dans le cadre du développement des Énergies marines renouvelables (EMR). Il doit être érigé à 16,3 km des côtes les plus proches, le Cap Fréhel et le port de pêche d'Erquy, une petite station balnéaire, deux secteurs classés.Selon Katherine Poujol, présidente de l'association "Gardez les Caps", ces éoliennes vont déverser de l'aluminium en mer chaque jour et "toute la chaîne alimentaire va être contaminée". "Les 62 éoliennes du parc contiennent chacune 1,3 tonne de terres rares", des métaux rares utilisés dans la fabrication de produits de haute technologie, a-t-elle dit."On n'a eu que des mensonges depuis le début de ce projet de parc", a assuré M. Coudray qui suit le dossier depuis le tout début, en 2007. "Ne lâchez rien, chers pêcheurs", a exhorté le député Marc Le Fur (LR).Dans un entretien au quotidien Le Télégramme, Jonathan Cole, directeur général d'Iberdrola énergies renouvelables offshore, a au contraire estimé que "les pêcheurs de la baie de Saint-Brieuc ont eu davantage d'impact ici que n'importe où ailleurs". "Et je ne dis pas ça de façon négative (...) Nous comprenons que nos travaux puissent affecter l'activité. C'est aussi pour cela que nous dédommageons l'activité locale à hauteur de 10 millions d'euros. Mais je suis certain que le bon voisinage sera possible dans le futur", a ajouté M. Cole.Les pêcheurs avaient prévu lundi matin d'aller au devant des navires du chantier Ailes Marines qui doivent commencer des forages mais ces navires ont retardé leur entrée en action, esquivant ainsi la confrontation.Le préfet maritime de l'Atlantique a indiqué lundi matin qu'il prévoyait de déployer plusieurs navires de l'État (gendarmerie maritime, Marine nationale et douanes) "pour accompagner le début des travaux du parc éolien en baie de Saint-Brieuc". "L'objectif est avant tout de garantir la sécurité de la navigation, des personnes, des biens et de l'environnement", précise le préfet maritime, dans un communiqué, alors qu'une zone réglementée en mer a été instaurée "pour toute la durée des travaux".D'une capacité de 496 MW, avec 62 éoliennes de plus de 200 m de haut et 30 à 42 m sous l'eau, ce parc est censé produire 1.820 GWh, soit la consommation électrique annuelle de 835.000 habitants, selon son promoteur.
Il y a 4 ans et 35 jours

La France relance la construction de lignes à grande vitesse après plusieurs années de pause

On a beaucoup entendu depuis l'élection d'Emmanuel Macron que la priorité était désormais à la remise en état du réseau ferroviaire et aux transports du quotidien, après des décennies de "tout TGV".Le président avait annoncé en 2017 "une pause" tant que ne serait pas votée une loi sur les mobilités. Celle-ci a finalement validé un scénario proposé début 2018 par le Conseil d'orientation des infrastructures (COI), qui évoque bien quelques projets importants mais remis à beaucoup plus tard.La liaison Marseille-Nice est emblématique de ce changement de doctrine: on est passé d'un projet de ligne à grande vitesse à l'aménagement des traversées de Marseille --avec tout de même un tunnel sous la ville--, Nice et Toulon, remettant la construction des sections intermédiaires à la décennie 2030.Quant au Bordeaux-Toulouse, pourtant déclaré d'utilité publique, le COI n'envisageait que l'aménagement des sorties des deux villes pour commencer, puis un phasage de la ligne nouvelle avec la construction de Bordeaux-Agen "au plus tôt à partir de la période 2033-2037".Le site internet du projet est d'ailleurs en jachère, la dernière note publiée, de juin 2018, s'intéressant aux alternatives en modernisant la ligne existante...L'arrivée de Jean Castex à Matignon a changé la donne. Cet élu de la région a d'abord déclaré en juillet 2020 qu'il mettrait "toute (son) énergie" pour faire avancer plus rapidement la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan.Le 19 avril, le gouvernement a annoncé un accord avec les collectivités locales sur le financement des premiers aménagements prévus de la Ligne nouvelle Provence-Côte d'Azur (LNPCA), entre Marseille et Nice, estimés à 3,5 milliards d'euros.Et une semaine plus tard, le Premier ministre a annoncé dans un courrier à la présidente (PS) de la région Occitanie, Carole Delga, et au maire de Toulouse (LR), Jean-Luc Moudenc, que l'Etat apporterait 4,1 milliards d'euros à Bordeaux-Toulouse, et qu'il avancerait d'un an l'enquête publique de Montpellier-Perpignan.Stratégie européenneDans les trois cas, l'Etat apporterait la même somme que les collectivités locales (40% chacun a priori), l'Europe étant priée de compléter avec 20% du total.En Occitanie, les collectivités pourront monter une "société de projet" dotée de ressources fiscales propres.Il va falloir trouver de l'argent, d'autant que le devis de Bordeaux-Toulouse a été réévalué de 7 à plus de 10 milliards d'euros. L'objectif est de mettre Toulouse à 1 heure 05 de Bordeaux et 3 heures 10 de Paris, soit plus d'une heure de gagnée par rapport aux liaisons actuelles les plus rapides.Carole Delga évoque le "premier coup de pelle en 2024", un objectif confirmé au gouvernement. En revanche on est plus dubitatif dans l'exécutif sur une mise en service en 2030 comme l'a assuré l'élue."Ce qu'a annoncé le Premier ministre s'inscrit dans la stratégie européenne en matière de ferroviaire, qui promeut l'achèvement d'un certain nombre d'itinéraires à grande vitesse", explique le nouveau président du COI, David Valence (radical).Ce retour des grands projets réjouit évidemment les élus locaux, et aussi les usagers."C'est une bonne nouvelle", réagit Bruno Gazeau, président de la Fédération nationale des associations d'usagers de transports (Fnaut), notant que la grande vitesse ferroviaire permet de prendre des parts de marché à la voiture et à l'avion."Mais la relance des lignes à grande vitesse ne doit pas se faire au détriment des Intercités (qui) doivent être financés et protégés", pointe-t-il. Le gouvernement a en effet promis de relancer les lignes classiques. Du côté du gouvernement, on indique que ces grands projets étaient prévus dans la trajectoire financière approuvée par la loi sur les mobilités, indépendamment de la modernisation du réseau. Il faudra compter "une dizaine d'années" pour construire le Bordeaux-Toulouse, estime-t-on.Le projet suivant devrait être la modernisation de la liaison entre Paris et la Normandie, indique-t-on de même source. Quant à la ligne nouvelle entre Bordeaux et l'Espagne, elle attendra "la prochaine loi de programmation", selon M. Castex.
Il y a 4 ans et 35 jours

Le gouvernement n'écarte plus un deuxième plan de relance

Le président de la République a relancé le débat vendredi en évoquant une "grande concertation" dans les prochains mois pour "inventer un deuxième temps de la relance".Il n'a pas précisé si l'État allait débloquer des moyens supplémentaires, mais évoqué "une simplification drastique, un réinvestissement dans les secteurs dont nous avons le plus besoin et une accélération".Emmanuel Macron entend ainsi consulter les élus locaux et les acteurs économiques durant l'été."On fera le bilan à l'été de tous les dispositifs" et de la situation économique, a confirmé lundi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire sur RTL, avant de donner rendez-vous en septembre pour voir "à ce moment-là s'il est utile pour le pays (...) de rajouter ou non de l'argent dans le plan de relance".La plupart des économistes ont jugé le plan de relance de 100 milliards d'euros adapté à la sortie de crise depuis son adoption fin 2020. Mais de nombreuses voix se sont aussi élevées dans le monde économique pour critiquer un projet insuffisant ou mal calibré.L'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) estimait fin janvier que la France pourrait doubler le plan de relance actuel en profitant des conditions d'endettement favorables actuelles.François Bayrou, Haut commissaire au Plan a aussi plaidé pour une "reconquête de l'appareil productif" français grâce à la mobilisation de 200 à 250 milliards d'euros.Il y a quelques jours, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux estimait que le plan de relance devrait être complété de manière "significative" pour les secteurs mis en difficulté par la crise.Après l'annonce du calendrier du déconfinement, le patron de la Fédération du commerce, Jacques Creyssel, demandait lui sur BFM Business un deuxième plan de relance qui concerne "en priorité les secteurs qui ont été les variables d'ajustement, notamment le commerce".Pas qu'un sujet d'argentA Bercy, où on a mis des mois à mettre sur pied le plan de relance, cela fait des semaines qu'on temporise sur ces demandes.Si Bruno Le Maire n'a jamais totalement fermé la porte, il a toujours mis en avant l'enjeu de le déployer rapidement, vantant encore lundi que près d'un tiers, soit "30 milliards", aient déjà été engagés."Pour le moment, la priorité absolue c'est le décaissement de ces 100 milliards d'euros", a-t-il encore dit lundi matin.Le gouvernement a aussi déjà réalloué des fonds, mais sans augmentation de l'enveloppe globale, sur des dispositifs pour lesquels la demande des entreprises a largement dépassé les attentes (industrialisation, numérisation des PME)."L'enjeu n'est pas qu'un sujet d'argent, mais d'avoir des projets en face", défend-on à Bercy, où on voudrait surtout éviter toute dépense durable, qui grèverait encore un peu plus les comptes de l'État, alors que la dette publique et le déficit se sont envolés depuis le début de la crise.L'État pourrait ainsi débloquer de nouveaux moyens pour des dépenses d'investissement, au moment aussi où la France pousse pour que l'Union européenne muscle sa réponse à la crise, afin de ne pas être déclassée par les États-Unis et la Chine."L'Europe devra ajouter un nouveau volet d'investissement de long terme au-delà du plan de relance déjà lancé pour être à la hauteur", affirmait récemment aux Echos Clément Beaune, le secrétaire d'État chargé des Affaires européennes.Les gouvernements européens "prévoient un retour de l'économie à son niveau pré-crise beaucoup plus tardif que tout le monde, en 2022, alors que la Chine est déjà au-dessus (...) et que les États-Unis le seront dès le trimestre prochain", souligne l'économiste Shahin Vallee.
Il y a 4 ans et 35 jours

Les départements très inégaux face à l'impact économique de l'épidémie

Si les mesures de lutte contre l'épidémie ont touché tout le territoire, notamment lors du confinement strict du printemps 2020, "l'intensité" de la baisse d'activité est "variable selon les départements", note l'Insee dans cette étude issue d'un ouvrage sur La France et ses territoires."Les départements qui sont les plus affectés, sont les départements touristiques, du sud, de montagne, les Dom, selon le moment du confinement (...), ainsi que les départements urbanisés, et là aussi c'est une nouveauté", car ils sont traditionnellement moteurs de l'emploi avec leurs activités de service, souligne Christine Charton, co-autrice de l'étude."A l'inverse, les départements ruraux du centre, finalement peu touristiques, ou ceux de l'ouest, orientés vers des industries agro-alimentaires ont été davantage préservés", ajoute-t-elle.L'institut a analysé l'évolution du volume d'heures rémunérées, du recours au chômage partiel, des transactions par cartes bancaires ou des mouvements de population depuis le début de la crise.D'abord, le confinement du printemps a touché les départements de montagne, en mettant fin "brutalement" à la saison touristique hivernale, et "les départements industriels où est implantée la fabrication de matériels de transports", comme le Haut-Rhin, le Doubs (automobile) ou la Haute-Garonne (aéronautique), souligne l'Insee.L'activité plonge aussi dans les départements touristiques du littoral sud-est. Même chose en Ile-de-France, par exemple en Seine-et-Marne où se situe Disneyland Paris, et dans la capitale, où se ressent l'absence de touristes internationaux et l'arrêt des voyages d'affaires.L'été sera un interlude plus dynamique pour les territoires touristiques, avec des exceptions, comme la Corse, certains Dom ou Paris "où de nombreux étudiants ne sont pas revenus et où les touristes d'affaires ou de loisirs restent rares", détaille l'Insee.Le Doubs et la Haute-Garonne restent affectés par le ralentissement de la fabrication de matériels de transports.Le deuxième confinement décidé fin octobre continue de toucher particulièrement Paris et replonge les départements de montagne dans la difficulté. Le Haut-Rhin et le Bas-Rhin sont eux victimes de l'annulation des marchés de Noël.Dans les départements les moins affectés par la crise, "les handicaps d'hier, comme le vieillissement de la population ou la faible densité de peuplement, ont paradoxalement amorti les effets de la crise", estime l'Insee.
Il y a 4 ans et 36 jours

Nouvelle gamme de produits « Rockpanel Metals » pour façade

Découvrez la nouvelle référence en matière de bardage métalliqueLa nouvelle gamme offre une liberté de conception ultime aux architectes qui recherchent une façade d’aspect métallique, avec tous les avantages de la roche pour combiner parfaitement l’esthétique avec toutes les exigences fonctionnelles telles que la résistance au feu, la durabilité, la facilité d’entretien et le développement durable. Rockpanel Metals répond à toutes les attentes — et plus encore.Le bardage Rockpanel Metals est fabriqué à partir de basalte naturel, une roche volcanique durable et disponible en abondance dans la nature à l’origine des propriétés uniques de tous les produits Rockpanel. Il allie ainsi les avantages de la pierre et la façonnabilité du bois,Deux sous-gammes : Elemental et AdvancedLa nouvelle gamme Rockpanel Metals se compose de deux sous-gammes. La série Elemental Metals comprend les principaux métaux précieux tels que l’or, l’argent et le platine et d’autres métaux bien connus comme l’aluminium, l’acier et le cuivre. La série Advanced Metals est constituée de nouveaux designs expressifs qui confèrent à votre façade un aspect singulier. Grâce à une technologie avancée, ils disposent d’une patine de finition exceptionnelle qui durera des décennies. Ces designs patinés sont remplis de caractère. Tous les designs Metals sont non directionnels, ce qui réduit les chutes et évite les erreurs de montage.Principaux avantages de Rockpanel MetalsLes panneaux Rockpanel Metals sont robustes, mais flexibles : il est possible de perforer ou de graver les panneaux de façade. Comme ils sont insensibles à l’humidité, aucun traitement ultérieur n’est nécessaire. En outre, le panneau est stable sur le plan dimensionnel et très durable. Les panneaux ont une durée de vie officiellement confirmée de 50 ans. À la fin du cycle de vie du bâtiment, les panneaux peuvent être démontés et entièrement recyclés pour créer de nouveaux produits en laine de roche de qualité supérieure.Les panneaux A2 répondent aux réglementations les plus strictes en matière d’incendie (Euroclasse A2-s1,d0 - non combustible). Tout comme la pierre, ils ont un point de fusion extrêmement élevé (1000 °C). Plusieurs options de fixation sont disponibles. Découvrez les designsDécouvrez la nouvelle gamme Rockpanel Metals Rockpanel Metals. Les architectes et les entrepreneurs peuvent commander une boîte d’échantillons gratuite, comprenant une brochure et 2 échantillons.
Il y a 4 ans et 36 jours

Une isolation extérieure au triple bénéfice pour une résidence à Montrouge

Les 48 familles locataires de la résidence de la Vanne, à Montrouge (Hauts-de-Seine), apprécient la nouvelle image de leur immeuble ainsi que le confort apporté par les travaux réalisés en 2019. Cet immeuble de neuf étages situé au 46 ter rue de la Vanne a été construit au tournant de la décennie 1970. Après une consultation des habitants en 2017, CDC Habitat Social lance un projet global de rénovation énergétique du bâtiment : l'isolation complète des façades, l'isolation de la toiture terrasse, l'installation d'un système performant de ventilation mécanique contrôlée (VMC), le remplacement de la ventilation des parties communes en tirage naturel par un dispositif sous asservissement et le remplacement des fenêtres et portes-fenêtres, ainsi que la rénovation des parties communes et l'aménagement des espaces extérieurs.Objectif label BBC Effinergie rénovationAvant travaux, la consommation énergétique du bâtiment calculée par le bureau d'études thermiques ATPS est de 212 kWh/m².an. « Notre objectif est d'atteindre après travaux le niveau de performance du label BBC Effinergie rénovation, soit une consommation d'énergie primaire de 104 kWh/m².an », avance Raphaël Athané, responsable de programmes au sein de Grand Paris Habitat, GIE maîtrise d'ouvrage de CDC Habitat.Pour les façades, c'est l'isolation thermique par l'extérieur (ITE) qui s'impose comme la solution la plus efficace pour atteindre cet objectif ambitieux puisqu'elle constitue une véritable enveloppe du bâtiment. En outre, elle présente l'avantage de ne pas réduire la surface habitable et d'être mise en œuvre sans entrer dans les logements. « Ce bâtiment du début des années 1970 se prêtait bien à une telle réhabilitation thermique, observe Raphaël Athané. Sa forme parallélépipédique sans décrochements, compacte, était particulièrement adaptée à une isolation par l'extérieur ».Isolant incombustibleMais l'incendie de la tour Grenfell reste dans toutes les mémoires. Survenu en juin 2017 dans un immeuble de logements sociaux de 24 étages à Londres, il a fait près de 80 morts. Le feu serait parti d'un studio du quatrième étage et se serait propagé par une fenêtre ouverte vers les étages supérieurs par le bardage et un isolant inflammable posés lors d'une récente rénovation.Depuis ce drame, la réglementation est plus exigeante, demandant dans certains cas de vérifier la masse combustible mobilisable en cas d'incendie. Aussi les professionnels se montrent-ils prudents dans le choix des isolants.Pour la résidence de la Vanne, le maître d'œuvre Eric Roumilhac choisit la sécurité en prescrivant sur l'ensemble de la façade la mise en œuvre d'un système d'isolation extérieure avec isolant incombustible constitué de panneaux de laine de roche. « Avec une épaisseur de 160 mm de laine de roche, nous améliorons même grandement le niveau de sécurité de l'existant vis-à-vis du risque de propagation d'un incendie par la façade car les portes-fenêtres superposées sont ici très proches et ne sont pas séparées par des dalles de balcons », argumente Eric Roumilhac.Préparation du supportSuite à l'appel d'offres, c'est la société Isovéo qui est sélectionnée pour réaliser les travaux d'isolation de façade. Créée en 2014 par Adam Saadana, cette jeune entreprise en pleine croissance compte aujourd'hui une quinzaine de salariés et réalise des chantiers de ravalement et d'ITE dans toute l'Île de France.Six compagnons œuvreront en 2019 sur le chantier pendant huit mois, en se coordonnant avec l'entreprise chargée du remplacement des menuiseries, pour venir à bout des quelque 1 400 m² d'ITE. « Les façades d'origine en béton ne présentent aucune pathologie particulière, constate le dirigeant de l'entreprise, si ce n'est un encrassement naturel dû à la pollution et aux intempéries. »Une fois les trois nacelles installées sur la façade, les compagnons réalisent un sondage général et le piochage des quelques parties de béton non adhérentes (cloquage/ parties soufflées). Après un lavage de toute la surface avec ajout d'un décontaminant anticryptogamique, les fers apparents sont dérouillés et passivés par l'application d'un anti rouille puis les éclats de béton réparés. La pose de l'ITE peut alors commencer.Une façade lissée« Sur ce premier gros chantier que nous réalisions avec des produits Sto, un conseiller technique s'est rendu sur le site pour réaliser la préconisation technique, se souvient Adam Saadana. Il nous a guidés dans le choix des produits et nous a apporté des conseils de mise en œuvre ». Les panneaux de laine de roche de 160 mm d'épaisseur sont calés et chevillés sur le support. Les nez de dalles saillants du bâtiment d'origine, sources de ponts thermiques, sont enveloppés dans l'isolant. Les compagnons doivent ainsi jouer avec les différences d'épaisseurs pour lisser la façade dont l'aspect se trouve modernisé. Quant aux encadrements de fenêtres, ils sont isolés avec 40 mm de laine de roche.Une couche de base armée d'un treillis d'armature en fibre de verre est ensuite posée sur l'isolant. Il s'agit du même mortier-colle (StoLevell Uni) qui a servi à coller celui-ci sur la façade.Enfin, l'enduit de parement Stolit K taloché d'aspect mat vient assurer la finition du système d'ITE. Il a été choisi dans une teinte lumineuse : un blanc légèrement teinté de gris (RAL 9001).Les appuis de fenêtre sont habillés de tôle d'aluminium 20/10e prélaqué formant goutte d'eau, comme les couvertines des acrotères.L'objectif de performance thermique est atteint et même dépassé puisque la consommation énergétique est désormais de 101 kWhep/m².an. Et la résidence a gagné une image modernisée.Fiche technique Type de bâtiment : isolation par l'extérieur d'un immeuble de logementsLocalisation : 46 ter rue de la Vanne, 92120 MontrougeSurface de façade traitée : 1 400 m² Maître d'ouvrage : CDC Habitat Social – GIE Grand Paris HabitatArchitecte : David GoiMaître d'œuvre d'exécution : Eric Roumilhac, économiste de la constructionEntreprise applicatrice : IsoveoDate de livraison : 2020Solutions utilisées : ITE StoTherm Minéral avec isolant laine de roche et enduit de finition Stolit K 1,5
Il y a 4 ans et 36 jours

Foncière Logement promet 30% de logements supplémentaires d'ici 2023 pour plus de mixité sociale

Action Logement, géré de concert par le patronat et les syndicats, est l'un des principaux propriétaires de HLM avec un patrimoine d'un million de logements. Sa filiale Foncière Logement a pour mission de "diversifier l'habitat dans les secteurs en réhabilitation ainsi que dans les quartiers où l'offre est la plus tendue"."A l'horizon 2023, ce sont 9.150 logements qui seront financés, pour 1,8 milliard d'euros", a indiqué Foncière Logement lors d'un point presse.Quelque 4.000 de ces logements bénéficieront du programme "Digneo", qui vise particulièrement l'habitat indigne et insalubre en centre-ville.En février, un avenant a été signé avec l’État pour attribuer 250 millions d'euros supplémentaires à Foncière Logement, qui lui permettront d'avoir "une production de logements relevée de 30% à l'horizon 2023"."Un peu plus de 3.000 logements sont en cours de chantier, donc on a une activité de réception et d'augmentation de notre offre locative dans les années à venir qui est très clairement en place et structurée", a résumé Yanick Le Meur, directeur général de Foncière Logement."Nous sommes allés quasiment partout, nous avons +servi+ 325 quartiers dans 288 villes, la taille moyenne d'un programme en locatif libre c'est 32 logements, donc de taille humaine. Nos investissements sont un levier fort dans le renouveau des quartiers, et c'est aussi un moyen clair d'assumer une partie du retour des classes moyennes dans les quartiers, malgré le contexte d'aggravation de la ségrégation sociale et urbaine dans les zones tendues notamment", a-t-il mis en avant.Selon les données de Foncière Logement, "les classes moyennes libres du choix de la localisation de leur habitat reviennent dans les quartiers prioritaires, au rythme de la livraison des immeubles de l'association, convaincues par une offre locative de grande qualité".Pour Cécile Mazaud, présidente de Foncière Logement, "la mixité sociale est un mot qu'on entend souvent, mais cela ne se décrète pas. Il faut qu'il y ait des ingrédients qui fonctionnent, une qualité du bâti, de l'accompagnement des salariés. Malgré la crise sanitaire, 1.000 logements locatifs neufs ont été réceptionnés" et mis en location en 2020 dans des quartiers prioritaires "alors que l'objectif était de 500", a-t-elle souligné.
Il y a 4 ans et 36 jours

Après le confinement 2020, Saint-Gobain bénéficie à plein de la reprise des chantiers dans le monde

De janvier à mars, le groupe a vu son chiffre d'affaires progresser de 10,9% à 10,38 milliards d'euros contre 9,36 milliards au premier trimestre 2020, lourdement impacté par l'arrêt des chantiers dans le monde entier lors du premier confinement lié à l'épidémie de Covid-19.En Europe du Sud, le rebond des ventes est de 19,7% par rapport au 1er trimestre 2020, et de 9,5% par rapport au premier trimestre 2019, alimenté notamment par le marché de la rénovation en France, où le dispositif gouvernemental MaPrimeRenov' de soutien aux ménages "commence à faire son effet", indique un communiqué."Clairement, la maison est l'endroit où les gens peuvent dépenser leur argent en ce moment, ce qui est très positif" pour le groupe, a commenté le PDG Pierre-André de Chalendar, lors d'une présentation téléphonique des résultats.La tendance devrait durer au moins jusqu'à la fin de l'année selon lui, en raison notamment des incitations contenues dans les divers plans de relance pour isoler les bâtiments, qu'ils soient privés ou publics.En France, le processus de cession de la chaîne de magasins de bricolage, menuiserie et construction individuelle Lapeyre au fonds allemand Mutares arrive à son "point final" et devrait être terminée "d'ici l'été", a indiqué M. de Chalendar. Une audience du tribunal de commerce de Paris sur le sujet est prévue le 10 mai pour examiner une procédure d'homologation de la vente.En Europe du Nord, les ventes du groupe ont progressé de 5,1%, Saint-Gobain bénéficiant notamment de l'acquisition de Brüggemann en Allemagne "qui offre des solutions innovantes de construction modulaire en bois clés en main", indique un communiqué.Sur le continent américain, la croissance du chiffre d'affaires s'est élevée à 22,3% sur le trimestre et à 23,9% par rapport au premier trimestre 2019, l'Amérique du nord étant tirée par "une demande particulièrement forte" et "par l'accélération des prix dans un contexte plus inflationniste".Les ventes au Brésil affichent une hausse "spectaculaire" de 34,8% sur le trimestre et de 33% par rapport au 1er trimestre 2019.En Asie Pacifique, la Chine, premier pays affecté par le coronavirus, et également premier pays à sortir de la crise sanitaire, "double ses ventes" alors que l'Inde affiche "une croissance à deux chiffres par rapport au niveau pré-Covid".Le groupe confirme ses perspectives pour l'ensemble de 2021 et vise "une forte progression du résultat d'exploitation à structure et taux de change comparables", avec une progression de la marge d'exploitation de "plus de 100 points de base par rapport aux 7,7% de 2018".
Il y a 4 ans et 38 jours

Lyon autorise les terrasses permanentes sur les espaces de stationnement

Traditionnellement, des terrasses peuvent être installées sous certaines conditions à Lyon sur la partie de la chaussée réservée au stationnement, mais uniquement du 1er mai au 30 septembre.Pour aider ces professionnels, la surface de leurs terrasses pourra aussi être augmentée de jusqu'à 50% pour permettre une meilleure distanciation, en contrepartie de l'adoption d'une charte de bonnes pratiques, a indiqué à la presse Valentin Lungenstrass, adjoint au maire chargé de l'Espace public.L'élu vert n'a pas voulu s'aventurer à chiffrer le nombre de places de stationnement susceptibles de disparaître ainsi de manière permanente.La mairie de Lyon a exempté l'an dernier terrasses de bars et de restaurants de la redevance due au titre de l'occupation de l'espace public, ce qui l'a privée de 3,7 millions d'euros de recettes, a précisé l'adjointe à Emploi Camille Augey. En 2021, le coût de cette mesure sera d'au moins 1,5 million."C'est avec soulagement, joie et sérénité que nous accueillons ces bonnes nouvelles", a commenté le président départemental du syndicat UMIH Thierry Fontaine.L'instauration de terrasses permanentes "est un combat de plusieurs années que nous n'avions pas obtenu des mandatures précédentes". C'est le résultat "d'une vraie co-construction" avec la ville, a relevé le responsable patronal. "On aimerait bien en faire autant avec l'Etat".
Il y a 4 ans et 38 jours

L'économie française est repartie début 2021, à l'inverse des voisins européens

Au premier trimestre, le produit intérieur brut (PIB) a légèrement rebondi, avec une croissance de 0,4% par rapport au trimestre précédent, selon une première estimation publiée vendredi par l'Insee.La France s'inscrit clairement à contre-courant des autres grandes économies européennes, l'Allemagne (-1,7%), l'Espagne (-0,5%) et l'Italie (-0,4%) ayant vu leur PIB se contracter au premier trimestre. Dans son ensemble la zone euro se contracte de 0,6%.Cela s'explique surtout par une évolution différente de la pandémie, ces pays ayant moins souffert que la France en fin d'année 2020, avant d'être contraints d'adopter des mesures plus restrictives début 2021.Mais loin de la reprise dynamique à l'oeuvre aux Etats-Unis (+6,4%) grâce à la relance massive engagée par Joe Biden, le rebond français reste "limité", souligne l'Institut national de la statistique, le PIB se situant encore 4,4% sous son niveau de fin 2019."C'est un trimestre qui reste très marqué par les restrictions sanitaires, qui se sont durcies au fil des mois", a souligné à l'AFP Julien Pouget, chef du département conjoncture de l'Insee.Le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt a lui salué sur Twitter des chiffres "encourageants", signe de la "résistance" de l'économie et de "l'efficacité" des mesures de soutien et de relance prises par le gouvernement.Après le recul de 1,4% du PIB enregistré au dernier trimestre 2020, la reprise de l'économie vient notamment du léger redressement de la consommation des ménages (+0,3%), même si elle est toujours contrainte par les restrictions sanitaires (couvre-feu, fermeture des grands centres commerciaux, des restaurants, des lieux culturels...).Sur le trimestre, elle se situe d'ailleurs encore très en dessous (-6,4%) de son niveau d'avant-crise, souligne l'Insee. Mais cette reprise "timide, sans phénomène de désépargne à ce stade, donne une idée du potentiel de rebond" une fois les contraintes levées, selon Emmanuel Jessua, économiste à l'institut Rexecode.La "très bonne surprise" vient de l'investissement des entreprises qui a accéléré en début d'année, selon Selin Ozyurt, économiste chez Euler Hermes. "Grâce notamment aux aides de l'Etat, les entreprises ont pu renforcer leur trésorerie et cela permettra de soutenir le rebond de l'économie dans les prochains mois", explique-t-elle à l'AFP.Du côté de la production, l'activité est surtout tirée par la construction (+4,2%), tandis que la production de biens est repartie à la baisse. "Le début d'année a été très perturbé, avec des problèmes de fret maritime, les pénuries de matières premières et de semi-conducteurs dans l'automobile", explique Selin Ozyurt.Déconfinement en ligne de mireGlobalement, la production totale (services, industrie, construction) se rapproche légèrement de son niveau d'avant crise, avec un écart de -4,3%. Mais les disparités sectorielles demeurent, avec des services marchands très pénalisés par les restrictions et qui restent davantage éloignés de leur niveau d'avant crise.Enfin, "point noir" du trimestre, selon Emmanuel Jessua, le net repli des exportations au premier trimestre, pénalisées par les perturbations dans l'industrie et par le Brexit en tout début d'année.Même si le deuxième trimestre s'annonce encore en demi-teinte, avec un mois d'avril et une partie du mois de mai marqués par le reconfinement, le calendrier du déconfinement annoncé jeudi par Emmanuel Macron laisse entrevoir une accélération de la reprise.D'autant que l'exécutif a assuré qu'il maintiendrait encore plusieurs mois les aides aux secteurs en difficulté, gonflant aussi le coût de la crise pour l'Etat."La confiance des ménages est là, il y a une épargne élevée, les entreprises sont assises sur d'importantes liquidités, donc si le gouvernement arrive à vacciner rapidement, nous pourrons voir un très fort rebond", estime Selin Ozyurt, qui juge atteignable la prévision du gouvernement d'une croissance de 5% cette année."On peut s'attendre à une sortie progressive de la crise au second semestre avec le succès du plan de vaccination", prévoit aussi Emmanuel Jessua.A ce stade, l'acquis de croissance, qui correspond à la croissance que l'on aurait fin 2021 si l'activité restait au niveau actuel jusqu'à la fin de l'année, s'établit à 4,1%. La Banque de France table sur une croissance de 5,5% cette année, et l'OCDE de 5,9%.
Il y a 4 ans et 38 jours

Légère hausse des permis de construire début 2021

Entre janvier et mars, les logements autorisés "ont légèrement progressé de 1% par rapport au dernier trimestre 2020", a indiqué dans un communiqué le ministère de la Transition écologique.Mais ce chiffre reste "inférieur de 3,1% à la moyenne des douze mois (mars 2019 à février 2020) précédant le premier confinement", précise-t-il.En revanche, au premier trimestre les mises en chantier sont en hausse de 3,2% par rapport aux trois derniers mois de 2020, selon la même source.Sur un an, d'avril 2020 à mars 2021, 384.300 logements ont été autorisés à la construction, soit 15,6% de moins qu'au cours des douze mois précédents, précise le ministère.La catégorie des logements collectifs a enregistré la plus forte baisse de délivrance de permis de construire pendant cette période avec un recul de 24,5%.Dans le même temps, 366.000 logements ont été mis en chantier, soit 3,7% de moins que pendant les douze mois précédents. "Les logements individuels groupés (-7,2%) auraient davantage diminué que les logements collectifs ordinaires (-4,6%) et les logements individuels purs (-2%)", selon le ministère.
Il y a 4 ans et 38 jours

Gaz, pneus, formation professionnelle: ce qui change au 1er mai

Tarifs du gazLes tarifs réglementés de vente du gaz appliqués par Engie vont augmenter de 1,1% au 1er mai, conséquence de la hausse des cours mondiaux, à la suite notamment du blocage du Canal de Suez, où un cargo est resté coincé pendant six jours fin mars.Cette hausse hors taxe est de "0,3% pour les clients qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 0,7% pour ceux qui ont un double usage, cuisson et eau chaude, et de 1,2% pour les foyers qui se chauffent au gaz", a détaillé la Commission de régulation de l'énergie.PneumatiquesÀ l'image de l'électroménager, les pneus pour voitures et camions vont désormais afficher des informations plus claires sur leur efficacité en consommation de carburant, leur adhérence sur sol mouillé, neige et verglas, ainsi que sur le bruit provoqué par le roulement.L'automobiliste aura accès à une fiche technique via un QR code.À plus long terme, la réglementation européenne obligera également les fabricants à présenter des informations sur la durabilité ou la résistance à l'abrasion, qui libère des particules polluantes.Formation professionnelleLa rémunération des stagiaires de la formation professionnelle va augmenter, avec des différences selon les tranches d'âge.Pour les 16-18 ans, elle va passer de 130 euros à 200 euros par mois. Pour les stagiaires âgés de 18 à 25 ans, elle passera à 500 euros (contre 310 ou 400 euros auparavant). Au-delà de 25 ans, la rémunération va atteindre 685 euros.Le barème n'avait pas été modifié depuis 2002.
Il y a 4 ans et 38 jours

La deuxième plus grande centrale photovoltaïque de France sera mise en service samedi dans la Meuse

En bordure des pistes qui accueillaient jadis les avions de chasse, sur cette ancienne base utilisée par les forces armées canadiennes, les panneaux solaires s'étendent à présent à perte de vue: environ 364.000 modules solaires sont installés sur une surface de 155 hectares.Deux sociétés se partagent les lieux, TSE et Enerparc. La première va "commencer à intégrer progressivement de l'énergie dans le réseau à partir de samedi, et fonctionnera dans son intégralité à partir du 1er juin", a expliqué une porte-parole.L'autre moitié de la centrale, gérée par Enerparc, a pris un peu de retard et entrera en service à son tour vraisemblablement en septembre."Avec une puissance installée de 152 MWc (Mégawatt-crête), la centrale dégagera une production totale d'environ 156 Gigawattheures par an, soit l'équivalent de la consommation annuelle de 23.000 habitants", précise TSE dans un communiqué.Les deux entreprises ont investi au total 80 millions d'euros dans ce projet, à parts égales.Particularité de l'installation, "TSE a délégué la gestion des espaces enherbés à un jeune éleveur ovin local en agriculture biologique qui a pu s'installer grâce à ce projet", indique encore l'entreprise.Concrètement, ce sont donc ses moutons qui désherberont les pelouses au pied des panneaux solaires."Plusieurs éléments font qu'on ne peut que se ravir de ce projet", souligne Eric Dumont, président de la communauté de communes du Pays de Montmédy, propriétaire du terrain."Au niveau transition énergétique c'est une excellente contribution: la deuxième centrale photovoltaïque de France, ce n'est pas rien. Et cela nous permet de maîtriser une friche militaire, ce qui n'est pas simple à gérer", ajoute l'élu qui chapeaute 25 communes pour un bassin de population de 7.300 habitants.M. Dumont insiste en outre sur "le double aspect écologique", avec l'installation du jeune berger, et une partie de l'ancienne base également convertie en petite réserve ornithologique pour la protection du passereau.Eric Dumont évoque également "l'attractivité que ça peut amener sur le territoire" et explique que ses habitants sont favorables au projet: "Les installations n'ont pas d'impact visuel, ce n'est pas comme des éoliennes, c'est discret".La communauté de communes touchera 375.000 euros de loyer annuel pour la mise à disposition du terrain.Par ailleurs, comme les panneaux solaires sont installés sur les abords, la piste et les taxiways de l'ancienne base vont rester opérationnelles. La piste "est longue de plus de 3 kilomètres, elle pourrait accueillir des appareils gros porteurs, même si ce n'est plus sa vocation", note M. Dumont.Ce seront donc les petits avions de l'aéroclub local, et des ULM qui en profiteront.La plus grande centrale solaire photovoltaïque de France reste à ce jour celle de Cestas, en Gironde, gérée par la société Neoen, avec une puissance installée de 300 MWc.
Il y a 4 ans et 39 jours

Tendance Primal Craft : entre retour aux sources et avenir

Le bureau de tendances danois SPOTT Trends présente la tendance Primal Craft, association de rouges subtils, extension chaude du gris et des neutres, additionnés à des idées d’artisanat textile et communautaire, de rusticité, de modernité, le tout relevé par des inspirations provenant de la planète Mars. Argile, corde, briques, pierre, fil, papier, gravier, terre ou encore cuir différencient cette tendance, ainsi qu’une gamme de teintes provenant d’un autre monde. « Primal Craft constitue un retour aux sources, à un stade précoce de développement, mais pour l’avenir », explique Anja Bisgaard Gade, Trend Spotter et CEO de SPOTT Trends.C’est à cette tendance que répond la collection Crafted Series par la marque de revêtements de sol Milliken. Celle-ci se trouve actualisée avec un nouveau design et douze nouveaux coloris – d’élégants neutres, des tons moyens inspirés de la nature, et des traits de luminosité – et combine la nostalgie du fait-main à la puissance de la technologie moderne : ce que SPOTT Trends appelle les « techniques artisanales du futur ». « Il s’agit d’utiliser les anciennes connaissances artisanales et de les moderniser. Nous voyons par exemple des occurrences dans la construction de maisons plus grandes qui utilisent l’impression 3D avec des matériaux semblables à l’argile », poursuit Anja Bisgaard Gade. Ce point de rencontre entre rusticité et technologie constitue véritablement le cœur de cette tendance. La place de la planète Mars s’explique quant à elle par le regain d’intérêt pour l’exploration de la planète, mais également la recherche de solutions pour habiter un environnement où la seule ressource est l’argile rouge. « Cette inspiration a conduit aux couleurs tonales de la terre cuite rouge », explique SPOTT Trends. La collection Crafted Series puise son inspiration dans la renaissance du mouvement artisanal, ce qui la place en alignement parfait avec la tendance identifiée par SPOTT Trends. En parallèle, les dessins, couleurs et motifs primaires des dalles offrent au designer d’infinies possibilités d’associations, grâce à des formes basiques, simples, qui ouvrent largement le champ des possibles.
Il y a 4 ans et 39 jours

Le chantier du "remontage" de la flèche de la basilique de Saint-Denis débutera en septembre

Achevées au début du XIIIe siècle, la tour nord et la flèche médiévales - qui culminaient à 86 mètres - avaient été démontées pierre par pierre en 1845 après une tornade qui avait fragilisé l'édifice.La ville de Saint-Denis avait lancé en 1987 l'idée de la reconstruction de la flèche de la basilique qui abrite les tombeaux des rois de France, projet auquel l'État avait finalement donné son feu vert en février 2017.Mercredi, la présidente (Libres!, ex-LR) de la région, Valérie Pécresse, a annoncé un "soutien" au projet à hauteur de 5 millions d'euros, qui viennent s'ajouter aux "20 millions déjà annoncés par le Fonds de solidarité interdépartementale par l'investissement". Un financement qui "permet au projet de rentrer dans une nouvelle phase opérationnelle".Afin de développer l'attractivité de cette ville populaire située au nord de Paris, le chantier sera ouvert à la visite. La première étape, celle des fouilles archéologiques et des travaux de consolidation de la basilique, commencera en septembre 2021.La première pierre "pourrait" elle être posée à l'automne 2022, a précisé à l'AFP la mairie de Saint-Denis, en ajoutant que le chantier devrait être achevé en 2028.Selon des chiffres des 2019, la basilique de Saint-Denis recevait 140.000 visiteurs chaque année, 100 fois moins que Notre-Dame de Paris."Le chantier de reconstruction de la flèche présente l'opportunité d'un développement touristique national et international, notamment au moment des JO de 2024", espère Valérie Pécresse, citée dans le communiqué.Ce projet "s'inscrit par ailleurs dans la dynamique de la candidature de la ville de Saint-Denis pour obtenir le label Capitale européenne de la culture 2028 et fera partie intégrante du projet qui sera présenté pour la sélection", ajoute Mathieu Hanotin, maire PS de Saint-Denis et président de l'Établissement public territorial Plaine commune.
Il y a 4 ans et 39 jours

Chute du chiffre d'affaires d'Unibail-Rodamco-Westfield de 40% au 1er trimestre sous l'effet Covid

Malgré la levée progressive des restrictions pesant sur les commerces non essentiels en Grande-Bretagne, en République tchèque, au Danemark et aux Pays-Bas en avril, 51% des centres commerciaux d'URW sont actuellement toujours fermés, a indiqué le groupe dans un communiqué.Le chiffre d'affaires a atteint 566,7 M EUR contre 956,6 M EUR (-40,8%) au premier trimestre 2020 où les résultats "avaient été affectés de façon marginale par le Covid-19, les principales restrictions dans les marchés clés d'URW n'étant intervenues qu'à fin mars", indique le groupe.2021 "restera une année difficile avec des restrictions plus lourdes et plus longues qui affecteront le groupe au delà du premier trimestre", a commenté Jean-Marie Tritant, PDG du groupe, dont la branche congrès et expositions est également à l'arrêt en raison du coronavirus.Si le taux de vacance des commerces "a légèrement augmenté", M. Tritant voit cependant "des signaux positifs" pour un retour à la normale une fois les restrictions levées."En mars, les ventes en Espagne, Autriche et en Suède où les commerces non essentiels ont pu rouvrir, ont atteint respectivement 81%, 79% et 76% des niveaux de 2019", a-t-il noté.Aux Etats-Unis, les marchés où la plupart des restrictions ont été levées se sont bien remis en mars et "certains centres ont même dépassé les niveaux pré-Covid", selon lui.En 2020, les loyers nets collectés par URW dans ses centres commerciaux ont été en baisse de 26,4% à 1,79 milliard d'euros.Son bénéfice récurrent par action, l'indice de référence du secteur, est tombé à 7,28 EUR soit une chute de 41% en raison des restrictions gouvernementales liées au coronavirus.Le patrimoine d'URW est composé à hauteur de 85% de commerces, 8% de bureaux, 5% de sites de congrès et expositions et 2% de services.Le groupe possède 87 centres commerciaux en Europe et aux Etats-UnisIl doit vendre une partie de ses actifs en Europe et réduire significativement sa présence aux Etats-Unis pour renflouer sa dette.Mercredi, il a annoncé la vente de 45% de sa participation dans un centre commercial de Vienne et son désengagement progressif d'un autre centre à Bratislava.
Il y a 4 ans et 39 jours

Le chiffre d'affaires de SergeFerrari bondit au premier trimestre sous l'effet des acquisitions

Le groupe basé à Saint-Jean-de-Soudain (Isère) a facturé sur ces trois mois pour 64,0 millions d'euros de prestations, soit 50,7% de plus qu'un an auparavant, selon un communiqué.A données constantes, l'activité progresse encore d'un robuste 15,7%.Pour le reste de l'exercice, SergeFerrari continue de privilégier l'intégration de ses nouvelles filiales allemande et taïwanaise, avec notamment le transfert d'activités de l'usine suisse d'Eglisau vers le site de Krefeld, en Allemagne, qui devrait être effectif d'ici la fin de l'année.
Il y a 4 ans et 39 jours

Le "salon-salle à manger" peut compter pour deux pièces

La Cour de cassation l'admet dès lors que chacun des espaces présente une surface minimale et des équipements distincts.Dans le procès opposant un locataire au propriétaire, alors que le nombre de pièces était discuté, la Cour a déclaré que même s'il s'agissait d'un espace unique, le salon-salle à manger devait être considéré comme deux pièces habitables distinctes.Chacune excède neuf mètres carrés, a une hauteur sous plafond supérieure à deux mètres cinquante, a des ouvertures sur l'extérieur et un radiateur, observent les juges pour arriver à cette conclusion.Le locataire observait que la séparation centrale était très partielle, que ces deux espaces ne pouvaient donc pas être isolés l'un de l'autre et que la surface n'était pas un critère pour déterminer s'il s'agissait d'une pièce ou de deux. Mais ses arguments ont été rejetés.Le nombre de pièces d'un logement a une importance pour déterminer, notamment lorsqu'il s'agit de logements sociaux, si le logement est sous-occupé, compte tenu du nombre de personnes qui y demeurent. Il a également une importance pour les baux anciens, soumis à la loi de 1948, car le nombre important de pièces peut permettre une réévaluation du loyer.(Cass. Civ 3, 14.3.2019, Y 18-11.409).
Il y a 4 ans et 39 jours

La prime Macron versée jusqu'à un salaire de 3 Smic selon le gouvernement

La décision avait été annoncée mi-mars par Jean Castex, mais le niveau de salaire, qui restait à préciser, a été annoncé mercredi aux partenaires sociaux par le ministère, à l'occasion d'une réunion consacrée au "partage de la valeur".Pour que les travailleurs dits "de la deuxième ligne" bénéficient en priorité de cette prime, le plafond pourra être porté à 2.000 euros "si l'entreprise ou la branche s'engagent formellement à des actions de valorisation de ces travailleurs (accord de méthode au niveau de la branche ou de l'entreprise s'engageant à entreprendre des actions en ce sens)", selon le ministère.Le plafond de 2.000 euros pourra également bénéficier aux salariés dont l'entreprise est couverte par un accord d'intéressement en vigueur.Pour donner un délai de négociation suffisant au sein des entreprises, la prime pourra être versée jusqu'à début 2022. Le dispositif sera applicable rétroactivement pour les primes versées à partir du dépôt du projet de loi de finances rectificative, qui intégrera ces mesures à l'été."La reconduction de cette prime exceptionnelle de pouvoir d'achat, qui avait bénéficié à près de 5 millions de salariés en 2019 et à plus de 6 millions en 2020, est une nouvelle mesure importante pour renforcer le pouvoir d'achat des Français face à la crise", s'est félicitée la ministre du Travail, Elisabeth Borne.Par ailleurs, le groupe de travail s'est penché sur les possibilités de faciliter le recours à la participation et à l'intéressement dans les entreprises de moins de 50 salariés pour développer l'épargne salariale.Une des propositions retenues consiste à faire passer de 11 à 50 salariés le seuil à partir duquel l'employeur peut établir l'intéressement de manière unilatérale, à défaut d'accord.Une autre permettrait à ces entreprises de moins de 50 salariés de conclure des accords sur la participation aux bénéfices allant au-delà de ce que prévoit le minimum légal, comme cela est possible pour les plus grandes entreprises.
Il y a 4 ans et 39 jours

Les métiers du BTP et de la construction en tête des recrutements au 1er trimestre 2021

Les métiers du BTP et de la construction en tête des fonctions les plus porteusesLe classement des fonctions les plus dynamiques est composé des métiers du BTP et de la construction (+ 4 pts de CDI/CDD et + 5 pts d'offres en intérim), et de la production et maintenance industrielle (+ 2 pts et + 4 pts). Elles restent également dynamiques en termes de volume d'offres à pourvoir sur ce 1er trimestre 2021 ; ces métiers représentent à eux seuls plus de 50% des offres d'intérim à pourvoir. Les postes de techniciens ou d'ingénieurs industriels sont également très demandés (15% CDI/CDD et 12% intérim). Les métiers de la Comptabilité et ceux de la Logistique et du Transport affichent eux-aussi une légère croissance par rapport au 1er trimestre 2020.En revanche, les fonctions commerciales ou liées à la gestion et à la relation clients sont moins demandées que l'an passé (respectivement - 5 pts et - 1 pt).Et enfin l'évolution des recrutements en intérim dans le secteur santé social est très liée à la forte demande de la fin du premier trimestre 2020 qui visait à pourvoir à l'urgence de la crise sanitaire.« Les métiers du BTP, de la logistique/transport et de la production industrielle recrutent fortement en ce début d'année. A l'inverse les métiers du commerce sont pour le moment en deçà des dynamiques précédemment observées. La reprise de ces recrutements est très liée aux perspectives de sortie de la crise sanitaire » observe David Beaurepaire.L'Île-de-France et l'Auvergne-Rhône Alpes, en tête des régions qui recrutent en FranceLe baromètre connaît quelques évolutions concernant le poids et la dynamique de chaque région. L'Auvergne-Rhône-Alpes s'offre une 1ère place au premier trimestre dans le classement des régions qui recrutent le plus en CDI et CDD avec une part de 17% des 265 000 offres publiées et gagne 2 pts de parts de marché. Si l'Île-de-France est la région à la plus forte décroissance (- 3 pts), elle n'en demeure pas moins l'une de celles proposant le plus d'offres d'emploi CDI/CDD, en prenant la 2e place, avec 16% du volume national.Les Pays de la Loire et la Nouvelle Aquitaine occupent respectivement la 3ème et 4ème place avec 10 et 9%.A noter, les régions Occitanie et Provence-Alpes-Côte d'Azur accusent le plus fort ralentissement après l'Île-de-France pour les recrutements en CDI/CDD. La Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire et la Normandie, quant à elles, représentent chacune seulement 4% du volume d'offres d'emploi proposées au 1er trimestre 2021. Sur les 647 000 offres en intérim analysées, l'Auvergne-Rhône-Alpes occupe également la 1ère place du classement des régions qui recrutent le plus en intérim (15%). Les Pays de la Loire et la Nouvelle Aquitaine prennent respectivement la 2ème et 3ème place avec 12 et 11% du volume national. La Bourgogne-Franche-Comté et le Centre-Val de Loire sont celles qui proposent le moins d'offres de travail temporaire (5%). La 4ème place de l'Île-de-France est anormale et démontre l'impact très fort des contraintes sanitaires et des fermetures d'établissements qui pèsent plus fortement sur la région francilienne.Le poids des grandes métropoles diminue et notamment celui de la Métropole du Grand ParisLes 10 plus grandes métropoles concentrent 33% des offres en CDI/CDD au 1er trimestre 2021, contre 36% en 2020. C'est la première fois que nous observons une baisse de cet indicateur de la métropolisation des emplois. De la même façon le top 10 des métropoles concentraient 24 % des offres en intérim en 2020 et ne concentrent plus que 20 % en 2021.La Métropole du Grand Paris et la Métropole de Lyon pèsent à elles deux près de la moitié des offres en CDI /CDD à pourvoir dans ce Top 10 des métropoles (46%). En revanche, la métropole lyonnaise présente une croissance de 2 pts des offres proposées par rapport à l'année dernière à la même période, quand le Grand Paris accuse une chute de ses offres d'emploi de 4 pts.Nantes Métropole et la Métropole Européenne de Lille, qui occupent respectivement la 3e et 5e place, affichent, elles aussi, une croissance de 2 pts de parts de marché quand Toulouse Métropole recule de 1 pt. La métropole d'Aix-Marseille occupe la seconde place du classement concernant les offres en intérim. La Roche-sur-Yon, la plus dynamique des villes moyennesCette année, les villes moyennes tirent leur épingle du jeu. Les 10 plus dynamiques représentent 7% de l'ensemble des offres en CDI et CDD (versus 5% l'année dernière) et 8% des offres en intérim (versus 7% en 2020). C'est le cas de la communauté d'agglomération de La Roche-sur-Yon, qui prend la tête de ce palmarès des villes moyennes, aussi bien sur des offres en CDI/CDD que des contrats d'intérim. La communauté urbaine d'Angers Loire Métropole occupe également le Top 10 de ce classement, tout comme sa voisine Cholet (communauté d'agglomération du Choletais).« Nous constatons une baisse de la concentration des emplois dans les métropoles pour la première fois, -3 points par rapport à l'an dernier : s'agit-il un phénomène temporaire ? Il n'est pas uniquement parisien puisque hors Paris, la part des 9 plus grandes métropoles baisse également de 2 points. Nous dirigeons-nous vers une ‘démétropolisation' des emplois, avec une tendance plus durable au profit des villes moyennes ? Nos prochains baromètres nous le diront. Quoi qu'il en soit, certaines villes moyennes tirent leur épingle du jeu tant au niveau de l'attractivité pour les candidats mais également sur le plan du dynamisme économique et des recrutements » commente David Beaurepaire, directeur délégué de HelloWork.Trois quarts des offres d'emploi sont proposées en CDIMalgré la crise, la part des CDI ne baisse pas. Ces contrats pérennes pèsent toujours 88 % en 2021. « Certains recruteurs n'hésitent plus à recruter en CDI car, pour certains postes qualifiés, ils n'ont pas le choix. D'autres prennent également en compte les nouvelles souplesses de ce contrat en cas de désaccord, la rupture conventionnelle notamment » conclut David Beaurepaire.Méthodologie : Analyse basée sur 912.000 offres d'emploi diffusées du 01/01/2021 au 31/03/2021 (dont 265.000 en CDI/CDD et 647.000 en intérim). * Sur un échantillon de 490 000 répondants, data récoltées sur une période de 6 mois en 2020.
Il y a 4 ans et 39 jours

93% des artisans souhaitent pérenniser les aides à l'apprentissage et à la professionnalisation

Une première phase a permis aux artisans de voter et de faire entendre leur voix. Dans un second temps, Laurent Munerot, Vice-Président de l'U2P, a commenté les résultats de cette consultation et rappelé le rôle essentiel joué par l'U2P dans la prorogation de ces aides en 2021. Tous ces éléments sont consultables sur le site lavoixdesartisans.fr.Un levier essentiel à la formation des jeunesLe débat a permis de recueillir les avis d'artisans issus de tous les secteurs et de toute la France. Il en ressort que 93% des artisans souhaitent la pérennisation de ces aides car elles constituent un levier essentiel à la formation des jeunes, qu'elles permettent aux jeunes d'être formés dans de bonnes conditions et que l'apprentissage reste la voie royale pour les métiers de l'artisanat. L'apprentissage fait en effet partie des valeurs les plus anciennes de l'artisanat dont la pérennité repose sur la transmission d'un savoir-faire unique et du geste précis de l'artisan.La pérennisation des aides à l'apprentissage et à la professionnalisation est justifiée pour la grande majorité des chefs d'entreprise. Au-delà de l'utilité d'un soutien financier, ces aides permettent aux encadrants de prendre le temps nécessaire à la formation des jeunes sans être soumis à un souci de rentabilité immédiate. Ce temps laissé à la formation ne peut qu'être bénéfique pour les jeunes. Toutefois, certains participants jugent que les aides pourraient être davantage conditionnées à la taille des entreprises.Quelques avis divergents se sont également fait entendre pour souligner que les aides devraient être davantage contrôlées afin de vérifier que leur octroi est pertinent. En effet, certains participants avancent que les aides à l'apprentissage peuvent parfois être mal utilisées et détournées de leurs objectifs.Les aides à l'apprentissage : un combat remporté par l'U2P !Cette première phase de consultation a servi d'introduction à l'interview de Laurent Munerot. Celui-ci a notamment rappelé l'importance de l'apprentissage pour les entreprises artisanales ainsi que le rôle essentiel joué par l'U2P dans la décision du Gouvernement de prolonger ces aides tout au long de l'année 2021 : « il était indispensable dans ces mois d'incertitude que les entreprises sachent où elles vont, on peut donc se satisfaire de cela. Nous avons toutefois encore quelques années d'incertitude devant nous et il faudra continuer à aider les entreprises ».Ce débat est désormais en ligne sur la chaine de Youtube de l'U2P ainsi que sur le site lavoixdesartisans.fr.« LA VOIX DES ARTISANS », une démarche participative de l'U2P en vue des prochaines échéances électoralesDès janvier 2021, l'U2P et l'ensemble de ses organisations membres se sont engagées dans la préparation des listes en vue des élections aux Chambres de Métiers et de l'Artisanat prévues en octobre 2021. Au service exclusif des entreprises artisanales, ces listes intitulées « La Voix des Artisans » ont pour objectif de faire valoir toutes les attentes des artisans de France.Ainsi, pour être au plus près des demandes des artisans, l'U2P a lancé une plateforme participative. Accessible à partir du site lavoixdesartisans.fr, celle-ci permet de collecter leurs avis et propositions afin d'enrichir le programme des listes et de faire entendre « La Voix des Artisans » lors de tous les grands rendez-vous électoraux à venir.Un second débat déjà en ligne : « Faut-il encourager fiscalement la transmission d'entreprise ? »Pour poursuivre cette démarche participative, « LA VOIX DES ARTISANS » a d'ores et déjà prévu un deuxième débat sur un thème au cœur de la vie de l'artisanat : la transmission. En effet, bien que les entreprises artisanales représentent une part non négligeable du tissu économique français avec 1,3 millions d'entreprises et 3 millions d'actifs, de nombreux artisans mettent chaque année la clef sous la porte sans même chercher à transmettre leur activité. Aujourd'hui seuls 10 % des nouveaux chefs d'entreprise artisanale sont des repreneurs d'entreprise. Il est déjà possible pour les artisans de voter pour ou contre cette proposition et d'argumenter sur la plateforme.
Il y a 4 ans et 39 jours

Que contient le plan de relance et de réforme français envoyé à Bruxelles ?

Ce que va financer l'EuropeSur les 100 milliards d'euros du plan de relance français, Paris peut prétendre en faire financer 40 milliards par Bruxelles.Sur ce montant, plus de la moitié correspond à des dépenses en faveur de la transition écologique, dont le plan de 5,8 milliards pour la rénovation énergétique, 6,5 milliards dédiés aux infrastructures de transports et de mobilités vertes, ou encore 5,1 milliards devant servir au développement des énergies et technologies vertes.Un quart des dépenses doit aller à la numérisation de l'économie, avec par exemple 2,4 milliards d'investissement pour développer la souveraineté technologique de la France ou 2,9 milliards pour la numérisation de la formation et les investissements dans les compétences numériques.La France se situe ainsi dans les clous des critères fixés par Bruxelles, qui fixait au moins 37% de dépenses en faveur de la transition écologique et 20% pour la transition numérique.Le plan européen avait aussi fixé comme priorité les efforts en matière de cohésion sociale, d'éducation et d'efficacité institutionnelle.Paris soumet ainsi 7,7 milliards d'euros de dépenses en faveur de la recherche, du système de santé et de la cohésion territoriale.Les réformes mises en avant par la FranceAu-delà des investissements, les États membres devaient assortir leur plan national d'un volet de réformes. La France devait notamment montrer son intention de mener des réformes structurelles, déjà réclamées de longue date par Bruxelles.Dans son plan, le gouvernement a repris une bonne partie des réformes adoptées depuis 2017: la politique du logement, la loi climat ou encore la loi de simplification de l'action publique et de la vie des entreprises."Un peu une liste à la Prévert", a pointé le président de la commission des Finances à l'Assemblée nationale Eric Woerth, lors d'une audition du ministre de l'Économie Bruno Le Maire et de son ministre délégué aux Comptes publics, Olivier Dussopt.Deux grandes futures réformes sont aussi largement développées dans le document français.D'abord la critiquée réforme de l'assurance-chômage, dont l'entrée en vigueur a été suspendue pendant la crise et est désormais prévue en juillet.L'exécutif veut aussi revoir la gestion de ses finances publiques, comme préconisé dans un récent rapport commandé par Matignon, avec l'objectif de "revenir à une politique budgétaire prudente"."Nous avons besoin de mettre en place un cadre pluriannuel, avec une règle de dépense", a défendu le ministre des Finances Bruno Le Maire, lors d'une conférence de presse avec son homologue allemand Olaf Scholz.Des mesures législatives sont prévues en ce sens dès cette année.Et les retraites?Le sujet est sensible: ce projet de réforme, entamé avant la crise, avait mis certaines professions dans la rue pendant de longues semaines fin 2019.Le document transmis à Bruxelles rappelle la détermination du gouvernement "à mener une réforme ambitieuse du système de retraites", comme demandé de longue date par les institutions européennes."Nous n'avons pas besoin d'une quelconque recommandation, ni de la part d'un État européen, ni de la Commission, pour être conscients de la nécessité de faire une réforme des retraites en France", a défendu M. Le Maire.Mais "la réforme des retraites ne figure pas au sens technique du terme dans ces rendez-vous de réformes que nous avons indiqués à nos partenaires européens", a ensuite précisé Bruno Le Maire lors de son audition devant les commissions des Finances et des Affaires européennes de l'Assemblée nationale.Le gouvernement ne donne d'ailleurs pas de calendrier précis, se bornant à souligner que le dialogue social sur ce projet devra être relancé "dès que l'amélioration de la situation sanitaire et économique le permettra".