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Il y a 4 ans et 40 jours

Husqvarna Constructions Products France enrichit sa gamme de ponceuses de sol et propose une offre globale pour toutes les surfaces

Disposant déjà de nombreuses ponceuses de sol, Husqvarna Construction Products France enrichit aujourd’hui son offre avec de nouveaux modèles. PG et intègre les produits phares HTC, marque reconnue des professionnels, dans une seule et même gamme en capitalisant sur la marque Husqvarna Construction Products.Grâce à cet ensemble de machines qui allie hautes performances, fiabilité et ergonomie intuitive, Husqvarna Construction Products apporte ainsi une solution de ponçage adaptée à chaque surface et répond aux défis quotidiens des professionnels.Nouvelle gamme de ponceuses de sol PGHautes performancesAfin de répondre à tous les besoins, la nouvelle gamme de ponceuses de sol PG est composée de 7 machines réparties en 3 tailles de ponçage différentes (PG 540 / PG 690 / PG 690 RC / PG 830 / PG 830 S / PG 830 RC).Plus puissante que jamais, elle offre des performances exceptionnelles, quelles que soient les conditions, pour un travail rapide et d’une très grande précision.Pour cela, elle s’appuie sur le système breveté Husqvarna Dual Drive TechnologyTM qui permet d’obtenir un meilleur rendement que le système classique. La technologie Dual Drive de Husqvarna repose sur deux moteurs séparés, l’un pour la tête de ponçage et l’autre pour les disques, qui fonctionnent indépendamment l’un de l’autre. Cette fonction unique autorise une combinaison quasi-illimitée de paramètres et un excellent contrôle du processus. Dual Drive TechnologyTM fait tourner la tête et les disques de ponçage en sens contraire ou dans le même sens de rotation. Cette dernière garantit des performances supérieures au niveau des arêtes (seulement 13 mm non poncés en raz de mur) alors que la rotation en sens inverse permet d’obtenir un effet de ponçage plus marqué au centre.La nouvelle gamme de ponceuses de sol PG radio-contrôlées est équipée :d’une fonction d’oscillation pour des sols plus plats et l’élimination des lignes et des crêtes,d’une propulsion stable et précise pour un ponçage au plus près des murs,d’un nouveau moteur haut de gamme de 15 kW/ 20 ch générant une augmentation de la puissance jusqu’à36%,de poids intégrés réglables (en option) pour une pression de ponçage supplémentaire,d’une télécommande radio légère et facile à utiliser, disponibles sur certains modèles (PG 690 RC et PG830 RC), offrant jusqu’à 40% de productivité supplémentaire par rapport à une ponceuse manuelle.FiabilitéLa nouvelle gamme de ponceuses de sol PG est conçue pour protéger ses composants essentiels de la boue, de la poussière et de la chaleur pour une plus grande fiabilité et durabilité. Le coffret électrique, doté d’une technologie de refroidissement externe, est étanche à la poussière tout comme la nouvelle conception de transmission Dual Drive TechnologyTM. Avec un intervalle d’entretien de 1000 heures, la tête de ponçage est étanche à l’eau et à la poussière.Une gamme complète pour tous les travaux de ponçageEn rationalisant ses gammes et en réunissant ses ponceuses sous une même marque, Husqvarna Construction Products France simplifie la lecture de celle-ci pour les professionnels. Pour afficher l’héritage de ses solutions techniques brevetées uniques dans le domaine de la préparation de surface, la marque HTC, à forte notoriété, demeure dans le nom du produit. De même, la technologie innovante Duratiq est mentionnée par une étiquette sur les modèles concernés.Adaptée à la préparation des sols, du ponçage des bords à celui des surfaces plus importantes, l’offre globale d’Husqvarna Construction Products France se compose :des grandes ponceuses, pour des ponçages industriels et commerciaux avec les modèles HTC (HTC T5 ; HTC T6/X6/RT6/RX6/XP6 ; HTC T8/X8/RX8 et HTC 950 RX) et les modèles PG (PG 540, PG 690/690P/690 RC et PG830S/830/830 RC) ;les petites ponceuses PG, pour des surfaces béton de petite et moyenne taille ( PG 280/400/450/510) ;la ponceuse HTC 270 EG, conçue pour les bordures.Des outils diamantés en complémentEn complément de ses ponceuses de sol, Husqvarna Construction Products dispose d’une offre complète d’outils diamantés de qualité professionnelle adaptée à toutes les étapes de ponçage et de polissage, à toutes les finitions et surfaces, du béton le plus dur au béton le plus tendre et poreux ainsi que pour la pierre naturelle et les terrazzo.Des services associésPartenaire de confiance, Husqvarna Construction Products France met à la disposition des professionnels des services dédiés :Husqvarna Fleet ServicesTM, nouveau système de connectivité embarquée qui collecte et affiche des analyses de données détaillées sur l’état de la machine : temps d’utilisation, suivi entretien, ... autant d’indicateurs permettant de gérer facilement et à distance la maintenance de l’appareil.Upcare, contrat d’entretien à prix fixe.TotalCare, combine les solutions Husqvarna FleetService et Upcare avec une solution de financement Husqvarna Financial Services pour être certain de travailler en toute tranquillité.
Il y a 4 ans et 40 jours

Rheinzink allie tradition et modernité dans un quartier historique d'Amsterdam

Le défis principal fut de retranscrire une époque traditionnelle dans une architecture du XXIe siècle. En tenant compte des proportions, des matériaux, des espaces et des personnes, les architectes ont créé un bâtiment dont la façade en briques rappelle l'architecture expressive du début du XXe siècle et qui combine cette méthode de construction historique régionale avec les exigences des concepts actuels en matière d'habitat, de mode de vie et d’écologie. Le choix de RHEINZINK pour la création d’un toit galbé en zinc-titane constitue la touche de modernité souhaitée.Le bâtiment en forme de H d'une superficie d'environ 7 000 m² s'étend sur cinq étages ; tandis qu'un grand atrium vitré accueille les invités côté terre, une terrasse surélevée et abritée s'ouvre sur le lac avec une vue sur la zone portuaire. Sur le modèle du style architectural néerlandais, le socle a été recouvert de pierre naturelle anthracite, tandis que les étages supérieurs ont été revêtus de brique rougeâtre dans un style traditionnel.Le toit galbé de 900 m² en zinc-titane constitue la touche finale de ce projet. Sa surface lisse et brillante donne à l’hôtel son aspect caractéristique et assure la cohésion du bâtiment. Les spécificités du zinctitane, telles que la résistance à la rouille, la durabilité, le faible entretien et le raffinement, s’intègrent à la perfection dans la zone portuaire.Pour la couverture du toit, le choix du cabinet d’architecture s’est porté sur le matériau RHEINZINK-CLASSIC naturel. Les surfaces effilées du système à joint angulaire s’avèrent être la solution idéale pour la forme complexe de la toiture, un agencement de toit mansardé avec des ogives. La couverture à joint angulaire permet d’épouser la forme de la toiture de manière nette et géométrique.En ce qui concerne la teinte, la surface d’origine laissée au naturel apparaît d’abord dans un aspect métallique brillant. Ce n’est qu’avec le temps que le zinc-titane obtiendra sa patine gris-bleu veloutée. Peu à peu, la couleur du toit en zinc-titane s’harmonisera donc avec le socle en pierre naturelle, qui deviendra lui aussi de plus en plus naturel au fil des années et soulignera l’unité avec le toit.Outre les aspects liés à la construction, ce sont les propriétés des matériaux ainsi que la réflexion sur des valeurs telles que la durabilité et la naturalité qui ont permis de répondre au souhait des diverses parties prenantes de donner un aspect grandiose à l’hôtel. Le nouveau bâtiment a été certifié selon le système d’évaluation BREEAM avec le niveau excellent. Le BOAT&CO a également été construit selon le principe Cradle to Cradle. Les installations techniques du bâtiment peuvent donc être exploitées de manière quasiment neutre sur le plan énergétique. L’ensemble de la construction crée un aspect unique en son genre dans ce nouveau quartier animé tout en redonnant une certaine identité au Houthaven historique.Fiche de chantier :Projet : Hôtel BOAT&CO Amsterdam, Pays-BasMaîtrise d’ouvrage : IQNN Development, La Haye, PaysBasArchitecte : Kollhoff & Pols Architecten, La Haye, PaysBasSurface zinc-titane : 900 m², 10 t., système à joint angulaire RHEINZINK-CLASSIC naturel
Il y a 4 ans et 40 jours

Le groupe GGL fait l'acquisition des sociétés de promotion Loger Habitat et Carré Constructeur

Le groupe GGL, originaire de Montpellier et implanté dans le grand Sud, renforce ainsi son activité en promotion résidentielle et tertiaire et s'implante sur les Hauts de France, le grand Est, la Normandie et le Nord parisien. Avec cette acquisition, le groupe fédèrera ainsi près de 200 collaborateurs pour 300 millions de chiffre d'affaires.Fondé en 1960 à Lille, Loger Habitat est devenu en 60 ans un acteur local de référence en immobilier résidentiel, partenaire des collectivités dans le cadre des démarches de renouvellement urbain.Carré Constructeur, intervient depuis plus de 40 ans en immobilier d'entreprise (bureaux, locaux d'activité, entrepôts) et dans l'aménagement de parcs d'activité, tertiaires ou commerciaux.Daniel Dorchies, fondateur et Président de groupe D Immobilier cède ainsi ces deux filiales dans un objectif de transmission reposant sur le partage de valeurs humaines et professionnelles communes. « Je ne doute pas » affirme Daniel Dorchies « que nos équipes et celles de GGL continueront dans le même esprit à réaliser des opérations de grande qualité avec le maintien du parfait respect de nos partenaires et clients. En cela je suis très heureux d'avoir favorisé ce rapprochement ».Pour Alain Guiraudon, Jacques Guipponi et Jean-Marc Leygue, fondateurs et Dirigeants Associés du groupe GGL, cette opération de croissance externe est un véritable accélérateur du développement au niveau national.Dans une logique de continuité, les noms de Loger Habitat et Carré Constructeur seront conservés et GGL s'appuiera sur leurs 45 collaborateurs pour la réalisation des opérations en cours et le développement à venir.Guillaume Pastour Directeur Général de Carré Constructeur et Jean-Michel Sede, Directeur Général de Loger Habitat seront associés au capital de ces sociétés. Ils continueront à développer les activités des deux filiales et contribueront à mettre en œuvre les synergies entre les équipes et les différentes activités du groupe : aménagement et réhabilitation urbaine, promotion immobilière, gestion des nouveaux usages relatifs à la mobilité, et à la santé.
Il y a 4 ans et 40 jours

Diffuver transforme les façades

Aujourd’hui dans le cercle très fermé des dix plus importants acteurs français de transformation du verre, l’entreprise lyonnaise part à l’assaut de tous les défis.Créée il y a 35 ans par Philippe Melon, Diffuver s’est spécialisée depuis une quinzaine d’années dans le vitrage isolant technique dédié à la façade prenant au fur et à mesure des parts de marché, pour devenir aujourd’hui leader dans sa région Rhône-Alpes. Avec deux sites, à Marclopt (42), Lyon (69) et deux filiales en Ardèche et dans la Drôme, Diffuver s’affiche comme poids lourd de la façade en même temps que s’étirent à l’extrême les dimensions du verre... et les références emblématiques de son savoir-faire. Auprès des professionnels – architectes, maîtres d’œuvre, entreprises générales du bâtiment, aluminiers, métalliers... – l’entrepreneur poursuit au quotidien son objectif : investir au service de sa spécialisation et de la performance. Autour d’un axe «simple» : « savoir construire et livrer en conséquence », résume Philippe Melon, président de Diffuver. Pour le transformateur, qui s’est illustré auprès d’impressionnants édifices, avec pas moins d’un kilomètre de murs-rideaux pour Framatome Lyon ou plus de 7 000 m² de vitrage pour le chantier de Steel, Active Shopping Resort à Saint-Etienne parmi les plus récents en 2020, « les prévisions de chantiers pour cette année invitent à l’optimisme. 1 500 m² de nos vitrages isolants seront notamment mis en place sur les façades du plus grand centre commercial d’Europe continentale pour lesquelles notre atelier de Vaulx-en-Velin aura collé des centaines de motifs en autant de carrés se détachant sur les verres ! ». Une stupéfiante réalisation à découvrir avant l’été 2021, qui vient s’adjoindre aux signatures architecturales uniques avec lesquelles Diffuver s’est construit une solide réputation ; à l’instar des 2.000 m² de verres isolants fabriqués sur son site en Loire pour Le Cube Vert, siège d’Euronews à Lyon, conçue par les architectes Jakob + MacFarlane, adeptes des géométries mouvementées et des ouvrages à contre-courant.Savoir-verre Avec une quarantaine de salariés sur l’ensemble de ses sites et une production annuelle de 100.000 m² de double vitrage, Diffuver transforme constamment son outil pour gagner en productivité, service et qualité…sa marque de fabrique. Preuve par l’exemple, depuis trois ans, sous l’impulsion de Rémi Maximin, nouvel associé et par ailleurs président de Glassalia et vice-président de CEKAL, la société a entamé un programme d’investissement de 3 M€ pour satisfaire le marché en fort développement des verres grande dimension.Dans son usine de Marclopt, Diffuver a ainsi repoussé les murs de 600 m² supplémentaires pour accueillir une table de coupe pour verre feuilleté avec pont de 6 m, deux centres d’usinage et une ligne de vitrage isolant Jumbo dernière génération, issus du fabricant autrichien Lisec.« Ce monstre de 56 m concentre une technologie qui a nécessité 1 mois d’assemblage et de déploiement dans notre atelier », renseigne Rémi Maximin, également directeur du site. Opérationnelle depuis fin février 2021, cette ligne unique en France embarque un scanner de détection des défauts, un retourneur, une presse tandem et un robot d’enduction dernière génération. Elle est capable de supporter jusqu’à 2 tonnes de verre et 350 kg par mètre linéaire et des verres isolants de 6000 x 3210 mm. « Cette installation hyper performante, sans équivalence en France, va nous permettre de répondre aux demandes les plus exigeantes en matière de vitrages isolants XXL et de rentrer dans le top 5 des fabricants capables d’industrialiser ce type de vitrage », se réjouit Philippe Melon. « Nous avons également investi dans deux camions porteurs avec remorque et grue de 42 tonnes pour accompagner au mieux nos clients dans la livraison de ces verres ».Le VEC, du haut des façadesLa haute technicité de Diffuver distingue également son atelier de collage dédié à tous chantiers VEC (Vitrage Extérieur Collé). Une expertise « de plus en plus sollicitée par nos confrères et piste d’avenir », pointe le dirigeant ; « la façade VEC, qui utilise des vitrages collés sur des cadres aluminium ouvrants ou fixes, peut intégrer de nombreux vitrages, tels que verres feuilletés de sécurité ou verres trempés, montés sur des double ou triple vitrage isolant. Outre son esthétisme épuré et homogène particulièrement apprécié par les architectes et prescripteurs, le mur-rideau VEC, de par sa fixation, absorbe parallèlement les vibrations et les contraintes extérieures (neige, vent, forte température, mouvements sismiques...).L’intérêt de ces façades, dont le type de montage relève d’une grande maîtrise technique, rejoint parfaitement les enjeux de la transition énergétiques et des bâtiments durables (HQE, BBC, etc.). Proactif déterminé à faire évoluer la fabrication du vitrage et ses applications, le transformateur se félicite de sa situation géographique, au centre de l’Hexagone, composant avec une proximité et des appels d’offres locaux jusqu’aux contreforts suisses et de l’Ile-de-France, remportant de plus en plus de marchés parisiens, tout en ménageant l’impact du transport sur l’environnement.« Nous participons ainsi au développement du modèle économique actuel, plus vertueux et soucieux de nos répercussions écologiques, à titre industriel et entité morale ».
Il y a 4 ans et 40 jours

"Lumière, lumières": le pavillon français à l'exposition universelle de Dubaï

Sous le nom, "Lumière, lumières", le patrimoine, l'art et l'innovation technologique articuleront leurs facettes dans un pavillon "éco-responsable" de 55 mètres de large, 20 mètres de haut et 63 mètres de profondeur.Elles ont été présentées lundi en visioconférence par Erik Linquier, son commissaire général, en présence du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.L'exposition, reportée l'an dernier en raison du Covid, est prévue du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022, avec la participation de 190 pays. Elle a pour thème la ville intelligente et durable avec pour slogan "Connecter les esprits, construire le futur".Symbolisant la conjonction des "lumières" du présent et du passé, les 2.500 m³ de tuiles photovoltaïques du pavillon français abriteront une édition originale des 35 tomes de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, prêtée par les Archives Nationales.Des expositions temporaires seront dédiées à cinq expertises artistiques: l'art digital (sur Notre-Dame), les arts de la table, l'art cinétique, l'architecture et la mode (les cinquante années de création de Jean Paul Gaultier)."Notre-Dame de Paris, l'Expérience" est une immersion historique virtuelle, présentée par L'Oréal et réalisée par la start-up Histovery en collaboration avec l'Etablissement public. Les visiteurs pourront découvrir le chantier au Moyen-Âge, assister au sacre de Napoléon, à l'édification de la flèche de Viollet-le-Duc ou encore plonger au coeur des opérations de sécurisation actuelles."Antarctique, un laboratoire du futur" sera une autre expérience immersive au coeur des recherches de pointe menées en Antarctique sur le réchauffement.Le Petit Prince de Saint-Exupéry proposera un voyage imaginaire, montrant les connexions multiples qui relient arts, sciences, techniques et cultures.Ce rendez-vous est comme toujours l'occasion pour les grandes entreprises, de Renault à EDF, et pour des start-up, d'y faire connaître leurs projets technologiques d'avenir.Ainsi, la maquette d'un bateau-musée sera exposée de même qu'un dirigeable pour le transport cargo aérien, solution "écolo-compatible" du futur imaginée par la start-up Flying Whales.Jean-Yves Le Drian a souligné la pertinence du thème retenu pour "Dubaï 202": "En 2050, il y aura 2,5 milliards d'urbains de plus. Et c'est en 2050 que nous sommes en train de décider d'être au niveau de la neutralité carbone. Comment régler cette contradiction sinon par la ville sobre et intelligente."
Il y a 4 ans et 40 jours

L'Insee dévoilera vendredi si l'économie française a résisté en début d'année

L'économie française est-elle repartie début 2021, ou faudra-t-il encore attendre une nette amélioration sur le front sanitaire pour tourner le dos à la récession?Début mars, l'Insee tablait sur une croissance de 1% pour le premier trimestre, après la récession record de 8,2% en 2020, et un recul du produit intérieur brut (PIB) de 1,3% sur le seul dernier trimestre.La France se situe sur "une ligne de crête" sanitaire et économique, estimait alors Julien Pouget, chef du département conjoncture de l'Insee.C'était avant le durcissement des restrictions imposé mi-mars dans 19 départements, dont ceux d'Ile-de-France, suivi par l'annonce d'un troisième confinement dans toute la France.Depuis, l'Insee n'a pas actualisé sa prévision, mais la Banque de France a dit s'attendre à une "légère croissance" du produit intérieur brut (PIB) au premier trimestre, inférieure à 1%. Le consensus d'analyste compilé par Factset table sur +0,1%.Fin 2020 et début 2021, "globalement ce sont des trimestres perdus, qui n'ont pas fait avancer l'activité par rapport au retard accumulé en 2020", juge Philippe Ledent, économiste chez ING, qui table sur une stabilité du PIB.Ainsi, selon la Banque de France, le PIB français serait ainsi en mars encore 4% en dessous de son niveau d'avant crise (en janvier et février 2020), contre -5% environ en décembre."On a toujours une image très hétérogène", de l'économie, avec des secteurs "qui restent très directement affectés par les mesures sanitaires" comme l'hôtellerie-restauration, l'évènementiel, les activités récréatives, les services de transports et la fabrication des matériels de transport (aéronautique, automobile), détaille Hélène Baudchon, économiste chez BNP Paribas.A l'inverse, certains sont plus proches de leur niveau d'avant-crise, comme l'immobilier et les services publics non marchands, ajoute-t-elle.L'industrie en particulier semble s'être bien repris, tirée par la demande internationale, à en croire différents indicateurs publiés ces dernières semaines.Rebond reporté mais pas perduLa consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance française, ne devrait en revanche pas beaucoup progresser par rapport à fin 2020."Au premier trimestre, il n'y avait pas encore l'effet psychologique de la vaccination. On était plutôt dans l'attente et la peur d'une troisième vague", estime Philippe Ledent.La France devrait toutefois afficher de meilleurs résultats trimestriels que ses principaux voisins européens. Une comparaison flatteuse seulement due au "timing de la gestion de la pandémie", selon Philippe Ledent, avec un durcissement des restrictions décalé en janvier en Allemagne par exemple.En revanche, le deuxième trimestre sera sans doute encore mitigé, avec le reconfinement censé durer jusqu'à la mi-mai. "On va en sortir sans doute encore plus progressivement que du précédent, donc cela va continuer de contraindre l'activité sur une bonne partie du deuxième trimestre", avance Hélène Baudchon.Ce début d'année difficile, recule donc la perspective du rebond de l'économie française, que le ministre de l'Economie Bruno Le Maire prédit "très fort" à partir de l'été, visant une croissance de 5% sur l'ensemble de 2021.La Banque de France table elle sur 5,5%, une progression supérieure à la moyenne attendue pour la zone euro."Le rebond est reporté", mais si la vaccination se passe bien, "le potentiel de rebond ne sera pas remis en cause", estime Hélène Baudchon.A condition qu'aucun nouveau variant ne vienne menacer la sortie de la crise sanitaire. La France n'aura alors pas totalement tourné le dos à la crise, mais commencera doucement à voir le bout du tunnel.
Il y a 4 ans et 40 jours

Le gouvernement rehausse les obligations des certificats d'économie d'énergie

Le dispositif des CEE repose sur une obligation de réalisation d'économies d'énergie imposée par les pouvoirs publics aux vendeurs d'énergie - comme EDF, Engie, Total, etc. - appelés les "obligés". Cela finance notamment des travaux d'isolation thermique ou d'installation de chauffage plus performant.Concrètement, les CEE se traduisent par un volume d'énergie épargnée à atteindre pour chaque vendeur d'énergie: celui-ci peut les obtenir en incitant directement ses clients à réduire leur facture, par exemple en offrant des primes pour certains travaux, ou en les achetant auprès d'intermédiaires.Pour la nouvelle période 2022-2025, le gouvernement prévoit désormais des obligations globales d'économies d'énergie de 2.500 térawattheures (TWh), a indiqué le ministère de la Transition écologique dans un communiqué.C'est un peu plus que les 2.400 TWh qui avaient été annoncés en février et mis en consultation.Cela représente une hausse de 17% par rapport à la période précédente (2018-2021).Sur le total, au moins 730 TWh "seront réalisés au bénéfice des ménages en situation de précarité énergétique (contre 600 TWhc dans la version soumise à la consultation)", souligne le ministère.Cette augmentation "traduit la volonté du gouvernement d'accroître encore l'ambition écologique et de s'assurer que le soutien à la transition énergétique bénéficie en priorité aux ménages les plus précaires", selon le gouvernement.Ce dernier avait récemment annoncé un recentrage des bonifications et "coups de pouce" qui augmentent les certificats accordés pour certaines opérations.Cela mettra par exemple fin aux offres d'isolation des combles "à un euro" à partir de juillet.Les associations de consommateurs ont critiqué les CEE, jugeant ce dispositif complexe. Il donne aussi lieu à des fraudes.Le gouvernement a indiqué qu'il menait une concertation portant notamment sur les "contrôles" et la "simplification".Les obligations diffèrent selon le type d'énergie (carburant, gaz, électricité...) commercialisée par les entreprises.Le mode de calcul des obligations liées à chaque énergie a été revu pour prendre en compte uniquement les volumes vendus, sans tenir compte désormais de l'effet prix.Concrètement, "la contribution relative des fournisseurs de gaz est plus élevée", indique-t-on au ministère."L'état d'esprit est de se rapprocher de ce qui a le plus de sens: plus de volumes vendus, plus d'obligations", fait-on valoir.
Il y a 4 ans et 40 jours

Coûts de construction : sur 100 métropoles mondiales, Lyon, Paris et Nice maintiennent leur compétitivité

Car au-delà des comparaisons relatives entre métropoles, on constate que les coûts de construction dans le monde n’ont que faiblement évolué en 2020, démontrant le caractère atypique de la crise et la grande résilience du secteur. « En France à fin 2020, l’activité s’était largement contractée mais les prix ne se sont pas effondrés pour autant, démontrant des effets complexes entre fluctuation de l’offre et de la demande et surcoûts liés aux mesures sanitaires. » précise Nicolas Boffi, City Executive Paris chez Arcadis. « Jusqu’ici la situation a donc été maîtrisée, mais les effets indirects commencent à se faire sentir depuis le début de l’année 2021, en particulier sur les matières premières. » poursuit-il.Depuis plusieurs mois, les professionnels du secteur alertent sur les difficultés d’approvisionnement et la hausse du prix des matières premières. En raison de la crise sanitaire, leur production a chuté ou a été stoppée, et la reprise a conduit à un rebond de la demande générant par exemple une pénurie de plastique ou d’acier dont les prix se sont envolés. Afin de soutenir les entreprises qui ne peuvent subir de plein fouet ces augmentations importantes, le gouvernement réfléchit à des mesures d’accompagnement, comme la possibilité systématique de revoir les termes initiaux du contrat concernant les prix et les délais, et cela même lorsque le contrat a été négocié à prix ferme.Face à un risque important de pénurie des matières premières et donc d’augmentation des coûts de construction, l'économie circulaire et le réemploi des matériaux semblent les solutions à privilégier. Outre les effets bénéfiques pour la planète, le recyclage et la réutilisation des matériaux le sont tout autant pour le portefeuille. « Alors que le gouvernement saisit l’opportunité de la crise pour faire la part belle à la transition bas carbone avec son plan de relance, c’est le moment d’accélérer le réemploi et de mettre sur le devant de la scène les filières de valorisation, qui sont parfaitement en ligne avec cette stratégie. » conclut Nicolas Boffi.Les 10 villes où le coût de construction est le plus élevé sont :GenèveLondresCopenhagueOsloZurichNew YorkSan FranciscoHong KongDublinMacaoLe rapport complet est téléchargeable à cette adresse.
Il y a 4 ans et 40 jours

Les États-Unis mènent la reprise économique mondiale, les pays émergents sont à la traîne

Dans ce contexte, les perspectives de retour à la normale sont à la fois inégales et incertaines en fonction des secteurs d'activité et des zones géographiques, selon le dernier baromètre de Coface, acteur leader de l'assurance-crédit.Comme dans son dernier baromètre, Coface prend pour hypothèse que la reprise économique gagnera en dynamisme à partir de l'été 2021, lorsque les États-Unis et l'Europe auront vacciné une part suffisamment importante de leur population. Cependant, il existe un risque de retard dans le déploiement des vaccins, notamment en raison de contraintes d'offres des producteurs, résultant de pénuries de certains composants et de restrictions d'exportation.La prévision de croissance mondiale par Coface est toutefois revue, en hausse d'un demi-point (+5,1% en 2021), grâce à une croissance plus forte qu'anticipée aux États-Unis. Dans ce contexte macroéconomique plus favorable, Coface reclasse 35 secteurs d'activité contre seulement 3 déclassements. En plus des États-Unis, plusieurs autres pans de l'économie mondiale ont déjà ou auront retrouvé leur niveau d'activité d'avant crise d'ici l'été: la Chine, l'industrie et les échanges internationaux. En revanche, d'autres restent à la traine : les activités de services nécessitant un contact physique avec le client et les économies européennes. Enfin, dans quelques grandes économies émergentes, la reprise est aussi freinée par la hausse de l'inflation qui contraint les banques centrales à durcir leur politique monétaire.L'économie américaine cherche à atteindre le régime de « haute pression »Depuis le début de l'année 2021, la balance des surprises penche du côté positif, malgré les incertitudes sanitaires toujours nombreuses.L'écart de croissance attendu entre la zone euro et les États-Unis est habituel, particulièrement en phase de reprise. Il résulte en partie des moindres stabilisateurs automatiques aux États-Unis qui accélèrent les ajustements en matière d'emploi et de revenu.Mais cette fois-ci, les raisons de cet écart en faveur des États-Unis sont différentes. Les restrictions de mobilité moins contraignantes qu'en zone euro, à la fois en 2020 et en début d'année 2021, ainsi que le déploiement plus rapide des vaccins dans la population, expliquent ce décalage. Des différences en matière de politique économique peuvent aussi expliquer cette performance américaine. Du côté des politiques monétaires, si la Réserve fédérale américaine (Fed) a davantage augmenté la taille de son bilan (son programme d'achats d'actifs a augmenté d'environ 13 points de PIB en 2020, contre 9 points pour la BCE), celle-ci atteint désormais le même niveau dans les deux zones (environ 30% du PIB). Enfin, et surtout, des soutiens budgétaires de plus grande ampleur, permettront à l'économie américaine de retrouver son niveau de PIB d'avant-crise.Adopté en mars 2021, le nouveau plan de soutien américain s'élève à 1 900 milliards de dollars (USD), et portera le total de la réponse budgétaire à la crise à un montant équivalent à 27 % du PIB américain, plus que toute autre économie mature. Coface estime que le déficit pourrait être jusqu'à 56 milliards plus élevé qu'il ne l'aurait été sans ce plan de relance.Cette stratégie a pour vocation de placer l'économie américaine en régime de « haute pression », c'est-à-dire de mettre en œuvre des politiques économiques monétaires et budgétaires très expansionnistes pour favoriser le retour à l'emploi des personnes les moins employables (chômeurs de longue durée ou en inactivité par découragement, personnes peu qualifiées et catégories de population subissant des discriminations à l'embauche).Zone euro : les défaillances d'entreprises restent « cachées »Dans ce contexte, la zone euro retrouverait son niveau de PIB d'avant crise seulement en 2022. Au cas où les principales mesures de restriction de mobilité et d'activité étaient levées d'ici la fin de l'été, cela devrait aller de pair avec un arrêt progressif des mesures d'aide aux entreprises susceptible de provoquer une montée du chômage. Par ailleurs, l'augmentation de l'endettement des entreprises, permis à des conditions favorables à travers les prêts garantis par les États, devrait durablement limiter leur capacité d'investissement.Aujourd'hui, les principales aides gouvernementales mises en place en 2020 n'ont pas été supprimées. Malgré l'effet stabilisateur des aides publiques, la santé financière des entreprises s'est sensiblement détériorée en 2020 - ce qui devrait normalement entraîner une hausse des défaillances. Selon Coface, les défaillances en 2020 auraient dû augmenter de 19% en Espagne, 6% en France, 6% en Allemagne et 7% en Italie. Coface estime ainsi le nombre des défaillances cachées à 44% des défaillances enregistrées en 2019 pour la France, 39% pour l'Italie, 34% pour l'Espagne et 21% pour l'Allemagne.Économies émergentes : la hausse de l'inflation contraint les banques centrales à durcir leurs politiques monétairesD'après les prévisions du FMI d'avril 2021, les économies émergentes seront plus durablement pénalisées par la crise actuelle que les économies matures.En 2024, le PIB des économies émergentes sera 4 points de pourcentage inférieur à celui qui aurait été observé sans la crise COVID. Pour les économies matures, l'écart serait de seulement un point (contre 10 lors de la crise financière mondiale). Plusieurs raisons expliquent ce décalage attendu entre le redémarrage des économies matures et émergentes.Sur le plan sanitaire, d'abord, le processus de vaccination est plus avancé dans les pays matures, même si quelques économies émergentes font figure d'exception : Émirats Arabes Unis, Chili et, dans une moindre mesure, Turquie et Maroc. Au moins 10% de la population y avait déjà été complètement vacciné le 8 avril dernier. Mais en dehors de ces quelques cas, la réservation de la majorité des vaccins disponibles par les États-Unis et l'Europe laisse en effet peu de doses disponibles pour les autres. Parmi les quatre principales zones productrices de vaccins (Chine, États-Unis, Europe occidentale et Inde), la tentation de la mise en place de mesures protectionnistes est de plus en plus forte. Par exemple, l'Inde a déjà annoncé un arrêt temporaire de l'exportation de vaccins afin de privilégier leur déploiement sur le territoire national, où le nombre de cas a beaucoup augmenté depuis le début du mois de mars.Outre ces incertitudes sanitaires toujours fortes, bon nombre d'économies émergentes restent pénalisées par leur exposition aux secteurs d'activité durablement touchés par la crise (tourisme, transport notamment).Du côté des bonnes nouvelles, cependant, la hausse des cours du pétrole ou encore des principales matières premières agricoles constituent une bouffée d'oxygène pour les économies ayant souffert de la tendance inverse l'année dernière. Sans compter que les perspectives positives pour la consommation américaine devraient alimenter de forts volumes d'exportations notamment chez les producteurs de biens de consommation.En revanche, dans le même temps, le creusement du déficit budgétaire américain favorise des sorties de capitaux des marchés émergents, dans la mesure où les révisions haussières des perspectives de croissance du PIB américain, favorisent une augmentation des taux d'intérêt à long terme aux États-Unis, une réduction de l'écart avec ses homologues des pays émergents, et, par-delà, un moindre attrait pour les marchés financiers de ces derniers. Cela a pour conséquence une dépréciation de devises émergentes, notamment en Turquie, ou encore au Brésil.
Il y a 4 ans et 41 jours

Siprotool DF-M300 : la première ponceuse de sol qui prend soin des opérateurs de désamiantage

En effet, outre son efficacité et sa robustesse, la nouvelle ponceuse de sol se montre à la fois compacte et relativement légère. Elle répond aux besoins des opérations de désamiantage, mais aussi à d'autres types de chantiers nécessitant le ponçage des sols. Voici un produit qui marque une rupture évidente au service des techniciens. Nombreuses sont les opérations et les manipulations très physiques sur les chantiers. Si les machines au service des techniciens facilitent grandement la tâche et réduisent les temps d'exécution, elles restent parfois un fardeau quant à leur déplacement et au transport. Ce sujet fait l'objet d'une attention de plus en plus grande de la part des entreprises. Soucieux de cette approche, Lapro Environnement met en valeur les avancées de Siprotool appliquées à la nouvelle ponceuse de sol DF-M300. Compacte et légèreCette ponceuse offre l'avantage d'une réelle compacité en comparaison des produits de puissance équivalente habituellement proposés sur le marché. Par exemple, son manche se replie pour une hauteur totale de moins de 50 cm, afin de faciliter le stockage dans un local, le transport dans un véhicule compact ou un déplacement sur les chantiers parmi les plus difficiles d'accès. Sa largeur ? À peine plus large qu'une feuille A4 (328 mm). De quoi passer partout ou presque. Cette compacité facilite l'opération de mise en double sac étanche en sortie de zone de travail confinée. Avec une masse de seulement 35 kg, la ponceuse Siprotool est par ailleurs bien plus légère que ses concurrents dotées d'un moteur conventionnel et pesant bien souvent plus de 60 kg ! Deux poignées facilitent le portage sans risquer que la machine ne glisse des mains. À l'heure de la chasse aux troubles musculo-squelettiques (TMS) en entreprises, voilà une bonne nouvelle pour les techniciens et les responsables de la prévention santé-sécurité sur les chantiers. Et ce n'est pas tout : l'intégration d'un moteur électrique de nouvelle génération contribue à réduire le niveau sonore et les vibrations de la machine.Moteur à haut rendementDotée d'un moteur électrique sans balais (technologie brushless) de 2 200 W, la ponceuse de sol Siprotool DF-M300 développe un meilleur rendement (absence de surchauffe) et consomme moins d'énergie pour un volume et un encombrement inférieur. Le moteur brushless contribue largement à alléger la machine et se contente d'une maintenance réduite. Le tout pour une puissance de travail sur chantier équivalente.Largeur de travail de 300 MMCarénée selon un design simple et avant tout efficace, la ponceuse adopte une bavette anti poussière intégrale, doublée en option, sous laquelle œuvre un disque de 300 mm de diamètre à 2 200 tr/mn. Ce dernier est surmonté du bloc moteur et de deux collecteurs d'aspiration latéraux. L'aspiration des poussières s'effectue selon un système ALS / DLS (A La Source / De La Source) afin de garantir la sécurité maximale des opérateurs. Au choix, deux disques peuvent équiper la ponceuse : Disque vert (universel) - Il convient à la majorité des traitements ;Disque Fuschia à segments PCD (Poly-Cristal Diamonds) - Il est parfaitement adapté au retrait des colles et autres couches minces. Le changement de disque s'effectue très simplement et sans perte de temps.
Il y a 4 ans et 41 jours

Livraison du pôle résidentiel de l’ensemble immobilier Treed It à Champs-sur-Marne

ADIM Paris Île-de-France, filiale de développement immobilier de VINCI Construction France, a livré le dernier bâtiment d’habitation de l’opération Treed It à Champs-sur-Marne (77), début mars. Au sein de la Cité Descartes, qui regroupe 25 % de la R&D française dédiée à la ville durable, cet îlot mixte de 23.000 m2 offre 624 logements étudiants, des commerces, un parking ainsi qu’une future maison de santé. Point culminant et saillant de l’opération, sa tour en ossature bois qui s’élève à 37 mètres, l’une des plus hautes de France. Les travaux, qui avaient débuté en mars 2019 ont été menés par Sicra Île-de-France et Arbonis, toutes deux filiales de VINCI Construction France également.Treed It, une réalisation qui mixe les usages au cœur de la Cité DescartesL’aménageur du territoire, EpaMarne, pionnier de la construction décarbonée, est engagé en faveur d’une ville résiliante et durable et mobilise sa capacité d’innovation pour de nouvelles pratiques urbaines. Développé par ADIM Paris Île-de-France, le programme Treed It s’inscrit dans cette dynamique portée par EpaMarne et contribue à renforcer l’attractivité du territoire en proposant des logements et des commerces dans un cadre de vie agréable. Il bénéficiera d’une connexion renforcée à Paris intramuros dès 2025 avec la ligne 15 du Grand Paris Express. Conçu par Saison Menu Architectes Urbanistes et Art’Ur architectes, l’ensemble immobilier mixte de 23.000 m2 est composé de trois bâtiments de logements, d’un parking silo, de commerces en pied d’immeubles et d’un bâtiment à réversibilité d’usages :Une résidence étudiante sociale de 284 logements réalisée pour le compte de 3F Résidences et gérée par ARPEJ.Une résidence foyer de 120 jeunes travailleurs, construite pour le compte d’Arcade dont la gestion a été confiée aux Apprentis d’Auteuil.La plus haute tour bois d’Île-de-France, tour en ossature bois de onze étages avec un noyau béton, érigée pour le compte de l’investisseur Kley et qui offre 220 logements étudiants avec des espaces communs de détente, de cuisine et de coworking.Un parking silo en bois-béton de trois étages, mutualisé pour le stationnement de tout l’ensemble immobilier.Un bâtiment à réversibilité d’usages, qui sera livré en 2022 et abritera une maison de santé d’environ 3.000 m2 ainsi que 1.250 m2 de bureaux.Une construction durable avec l’emploi du mix-matériau bois/béton La tour à ossature bois de onze étages et le parking silo à structure bois également ont été érigés par Arbonis, filiale de VINCI Construction France spécialisée dans la conception construction bois. Les équipes ont mis en œuvre une structure bois-béton, des planchers bois-béton grâce à leur procédé constructif innovant Arbodal® ainsi que des murs à ossature bois préfabriqués en atelier. La combinaison du bois et du béton, utilisé chacun dans leur domaine optimal de performance, a permis d’obtenir la meilleure empreinte environnementale sur la durée de vie des bâtis.Un projet innovant à haute performance énergétiqueLes résidences de logements de Treed It ont obtenu un très haut niveau de performance environnementale avec la certification NF Habitat HQE niveau « Très performant » et affichent un niveau RT2012 amélioré de 20 %. La tour bois est par ailleurs labellisée Bâtiment biosourcé niveau 2. La résidence étudiante sociale et le foyer de jeunes travailleurs sont ainsi équipés d’un système de récupération de chaleur sur les eaux grises (eaux usées domestiques), nommé Power Pipe. Grâce à ce système, 20 % de l’eau chaude sanitaire et du chauffage sont produits par de l’énergie renouvelable avec la chaleur contenue dans les eaux grises transférée vers l’eau froide d’alimentation. Un procédé vertueux qui permet de réduire la consommation d’énergie pour la production d’eau chaude.Un immeuble de bureaux évolutif, transformé en maison de santéL’immeuble de bureaux qui a été conçu selon un procédé innovant de réversibilité, propre à groupe VINCI Construction France, fait l’objet d’une transformation. L’emplacement des noyaux béton, l’épaisseur du bâtiment, la trame structurelle et la réalisation de gaines verticales ont permis de transformer sans modification lourde les bureaux en une maison de santé pluriprofessionnelle. Elle regroupera une pharmacie, un laboratoire, des box de consultations, un cabinet dentaire, un service de kinésithérapie, un centre de cardiologie et un centre ophtalmologique. Le mode constructif évolutif garantit ainsi une grande pérennité à l’ouvrage qui pourra à tout moment changer de destination et s’adapter aux usages de demain.
Il y a 4 ans et 41 jours

Apave accélère dans les services numériques et le digital

Apave confirme ainsi sa dynamique de croissance externe comme annoncée lors du lancement de son plan stratégique 2021-2025. Ces deux opérations, premières d’une dynamique pluriannuelle qui tend à s’accélérer, s’inscrivent dans l’ambition du Groupe Apave de se positionner comme un acteur de référence de la maîtrise des risques numériques.L’alliance des expertises historiques des 12400 collaborateurs d’Apave combinées à celles d’AxesSim et SixFoisSept permet à Apave de proposer des offres de maîtrise des risques plus complètes et plus performantes. Ces offres de pointe s’adresseront particulièrement aux clients des secteurs de l’industrie aéronautique et spatiale, des transports et de la Défense.« Le monde évolue rapidement et le numérique transforme la façon dont nos clients exercent leur métier, et dont Apave peut les accompagner. Nous sommes fiers d’annoncer ces deux opérations stratégiques, qui vont permettre à Apave de proposer à ses clients des solutions alliant la force de l’expertise et la puissance du digital. Cette annonce confirme la volonté du Groupe d’accélérer son développement et son ambition d’accompagner ses clients vers un monde plus sûr, plus durable et porteur de progrès partagé. » Philippe Maillard, Directeur Général du Groupe Apave.
Il y a 4 ans et 41 jours

Wilo atteint la neutralité climatique et reçoit les certifications LEED Or et DGNB Or

Objectif atteint pour le site de Dortmund« Nous sommes ravis de recevoir ces certifications, car pour le Groupe Wilo, la protection du climat ne fait pas seulement partie du modèle économique, mais a toujours fait partie intégrante de notre ADN. Nous sommes convaincus que les entreprises ont l'obligation d'assumer leur responsabilité sociale d'entreprise et de s'engager activement pour le développement durable et pour la protection du climat », a déclaré Oliver Hermes, Président et Directeur général du Groupe Wilo.En s'appuyant sur sa stratégie d'entreprise « Ambition 2025 », Wilo a développé une stratégie globale de développement durable qui prend en compte toutes les parties prenantes de l’entreprise et est mise en œuvre dans l'ensemble du Groupe Wilo.« Nous nous sommes fixés comme objectif d’atteindre la neutralité climatique sur tous nos principaux sites de production d'ici 2025. Quel grand succès d'avoir déjà atteint cet objectif sur le site de Dortmund », explique Georg Weber, membre du Conseil d'administration et Directeur technique du Groupe Wilo.Trois certifications remarquables pour le WiloparkLa certification TüV pour la neutralité climatique est basée sur l'équilibrage des émissions dites Scope 1 et 2. Entre autres, le Scope 1 comprend les émissions directes de CO2 provenant de l’usage de combustibles fossiles tels que le gaz naturel et le fioul. Le scope 2, quant à lui, inclut les émissions indirectes de CO2, comme par exemple de l’achat d’électricité.Wilo utilise de l'électricité verte depuis de nombreuses années déjà. De plus, le système photovoltaïque sur le toit de la nouvelle « Smart Factory » contribue à l'expansion des énergies renouvelables. Les émissions de CO2 restantes d'environ 2 900 t sont compensées par le financement d'un projet de puits certifié Gold standard au Malawi.Lors de l'attribution de la certification LEED Or, le US Green Building Council a qualifié de particulièrement positif le concept énergétique Wilo et a souligné la réduction drastique de sa consommation annuelle d'énergie de 53 %, en dessous de la consommation des bâtiments de référence LEED. En outre, l'utilisation de matériaux de construction respectueux de l'environnement et à faibles émissions a été saluée, ce qui assure la santé des occupants du bâtiment grâce à la garantie de la qualité de l'air intérieur.La DGNB** approuve également le concept énergétique efficace de l'immeuble administratif au sein du Wilopark en décernant sa certification DGNB Or.« L’une des préoccupations majeures de Wilo était de développer le Wilopark de manière particulièrement durable. Les normes élevées que nous nous fixons pour nos systèmes de pompage hautement efficaces sont également fixées pour nos bâtiments. Cela ne doit pas seulement être une déclaration d'intention, mais doit être visiblement mis en œuvre », souligne Georg Weber.« En recevant la certification DGNB Gold, Wilo montre clairement que l'entreprise répond à des exigences élevées en matière de qualité de durabilité holistique dans son nouveau bâtiment. Après tout, le système DGNB est considéré comme le plus avancé et le plus ambitieux des différents labels de construction écologique à travers le monde », déclare Johannes Kreißig, Directeur du Conseil d'Administration de la DGNB.*Certification LEEDLeadership in Energy and Environmental Design (LEED) est un système de classification de la construction écologique qui a été développé par le US Green Building Council en 1998. Il s'agit d'un certificat de durabilité utilisé dans le monde entier et qui définit un certain nombre de normes pour des ressources respectueuses de l'environnement et des constructions économes et durables. La marque de certification LEED® est la propriété du U.S. Green Building Council® et est utilisée avec autorisation.**Certification DGNBFondé en 2007, le DGNB est aujourd'hui le plus grand réseau européen de construction durable avec environ 1 300 organisations membres. Le but de l'association est de promouvoir la durabilité dans le secteur de la construction et de l'immobilier et de l'ancrer dans la conscience du grand public. Avec le système de certification DGNB, l'organisation indépendante à but non lucratif a développé un outil de conception et d'optimisation pour évaluer les bâtiments, les intérieurs et les quartiers durables, ce qui contribue à accroître la durabilité réelle des projets de construction. Le système DGNB est basé sur une compréhension holistique de la durabilité qui comprend également l'environnement, les personnes et l'efficacité économique.
Il y a 4 ans et 41 jours

Un éleveur de prés-salés de la baie du Mont-Saint-Michel refuse de détruire sa bergerie

"Je devais démonter le 19 avril, j'ai pris la décision de ne pas démonter", a indiqué à l'AFP François Cerbonney, 50 ans, qui tient depuis 20 ans la bergerie de Genêts à Vains-Sain-Léonard (Manche).Par une décision du tribunal administratif de Coutances, cet éleveur à la tête d'un cheptel de 350 moutons a été condamné en 2017 à démolir son exploitation.Le tribunal, saisi par l'association Manche Nature, avait pointé "la dimension industrielle" du site, en dépit d'un permis de construire validé par le ministère de l'Environnement en 2011.Alors qu'il risque une astreinte financière de 150 euros/jour, l'éleveur a choisi de faire appel (non suspensif) et de défendre sa bergerie.Avec un collectif, sur le modèle des ZAD, l'éleveur a créé une "BAD", une "bergerie à défendre" et demandé "un sursis d'exécution".Il affirme que sa bergerie construite en bois ne tombe pas sous le coup de la réglementation des constructions dans une bande côtière de 100 m."Je suis sur mon terrain à 200 m du rivage où il est permis d'avoir une exploitation sous forme de bâtiment léger. Sur la question d'intégration paysagère et de matériaux utilisés, le conseil architectural a pris (sa) bergerie en exemple", affirme-t-il.François Cerbonney argue aussi que ses moutons, qui localement font partie du paysage de carte postale, "participent à l'entretien des herbus" de la baie du Mont-Saint-Michel, classée au patrimoine mondial de l'Unesco."Beaucoup de gens nous soutiennent. Le métier de berger est déjà très difficile, cela fait 12 ans qu'il se bat. C'est de l'acharnement", estime Christiane Mayer, une porte-parole du collectif qui veut collecter 18.000 euros pour couvrir les pénalités jusqu'à l'examen de l'appel en octobre.De son côté, Manche Nature dit avoir été "contrainte de saisir le juge de l'exécution".Dans un billet posté sur son site le 9 avril, l'association dit avoir souhaité "toujours une exécution permettant un déménagement dans de bonnes conditions, prenant en compte la période d'agnelage".Elle assure avoir accepté de "laisser le temps nécessaire à la recherche d'un terrain par l'administration", mais "que les solutions sont toutes refusées par le berger".
Il y a 4 ans et 41 jours

Réforme RGE : quel impact sur l'offre de qualification de Qualifelec ?

Nouvelles catégories de travaux, nouveaux référentielsDès janvier 2021, les nouvelles catégories de travaux ont été mises à jour sur les certificats RGE des entreprises qualifiées. Une communication personnalisée leur a été adressée. Les nouvelles catégories de travaux couvertes par nos qualifications sont les suivantes :Radiateurs électriques, dont régulationVentilation mécaniquePompe à chaleur : chauffageChauffe-eau thermodynamiqueNotre nomenclature reprend les intitulés de travaux de l'Ademe, afin de garantir un positionnement pertinent des entreprises et une meilleure lisibilité des certificats de qualification par la maîtrise d'ouvrage.Dans la perspective du renforcement des contrôles (voir plus bas), les catégories de travaux « Radiateurs électriques, dont régulation » et « Ventilation mécanique » sont considérées comme « non-critiques » alors que « Pompe à chaleur : chauffage » et « Chauffe-eau thermodynamique » sont réputées « critiques ». Afin de faciliter les démarches de toute entreprise désireuse d'obtenir la mention RGE, Qualifelec a conçu deux référentiels distincts :un référentiel RGE pour les catégories de travaux non-critiques (« Radiateurs électriques, dont régulation » et « Ventilation mécanique »)un référentiel RGE pour les catégories de travaux critiques (« Pompe à chaleur : chauffage » et « Chauffe-eau thermodynamique »)Renforcement de contrôlesL'un des objectifs de la réforme RGE est de s'assurer de la qualité des travaux à travers le renforcement des contrôles qui s'appuie sur deux nouveaux principes : la sélection aléatoire des chantiers audités (pour toutes les entreprises) et l'organisation de deux audits au lieu d'un seul (seulement pour les catégories de travaux critiques).Concernant la sélection aléatoire des chantiers audités, en tant qu'organisme de qualification nous devons constituer un répertoire de cinq chantiers RGE par entreprise pour réaliser ces audits aléatoires. Dans cette perspective, nous pouvons demander la transmission des données des chantiers déclarés auprès des administrations de l'Etat, l'ANAH, et la SGFGAS. Les deux audits pour les catégories de travaux critiques sont réalisés au cours du cycle de qualification, le premier audit dans les 24 mois qui suivent l'attribution du label RGE. Les catégories de travaux non critiques restent soumises à un seul audit. En cas de non-conformité majeure, telle que définie dans les grilles d'audit, un nouvel audit pourra être déclenché par l'organisme de qualification. Un complément de formation de l'entreprise pourra également être exigé.Par ailleurs, la réforme RGE prévoit également que l'organisme de qualification puisse agir en cas de signalement d'une entreprise ou de réclamation d'un tiers. Les modalités d'actions de l'organisme de qualification sont graduelles et peuvent aller jusqu'au retrait de la qualification.Élargissement de l'offre de qualificationAfin d'être aligné avec les nouveautés induites par la réforme RGE, Qualifelec a élargi son offre de qualifications permettant d'obtenir le label :La mention RGE avec la catégorie de travaux « Radiateurs électriques, dont régulation » peut être obtenue avec les qualifications Chauffage Electrique, Installations Electriques Logement Commerce Petit Tertiaire et Moyen Gros Tertiaire Industrie, Maintenance des Installations Electriques, Courants Faibles Electriques Logement Commerce Petit Tertiaire et Moyen Gros Tertiaire Industrie (avec le domaine Gestion Technique)La mention RGE avec la catégorie de travaux « Ventilation mécanique » peut être obtenue avec les qualifications Ventilation, Installations Electriques Logement Commerce Petit Tertiaire et Moyen Gros Tertiaire Industrie, Maintenance des Installations Electriques, Courants Faibles Electriques Logement Commerce Petit Tertiaire et Moyen Gros Tertiaire Industrie (avec le domaine Gestion Technique)La mention RGE avec la catégorie de travaux « Pompe à chaleur : chauffage » peut être obtenue avec la qualification Pompe À ChaleurLa mention RGE avec la catégorie de travaux « Chauffe-eau thermodynamique » peut être obtenue avec les qualifications Pompe À Chaleur et Chauffe-Eau Thermodynamique
Il y a 4 ans et 41 jours

L'artisanat du bâtiment met en garde contre une hausse des prix

"Des difficultés d'approvisionnement en matériaux et matériels (...) se font déjà sentir depuis plusieurs semaines et (...) risquent de s'amplifier", a indiqué la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) dans un communiqué."Conséquences d'une combinaison de plusieurs facteurs: crise sanitaire, arrêt de certaines industries, le prix des matériaux augmente fortement et les délais d'approvisionnement s'allongent", ajoute l'organisation.La Capeb estime que cette "situation critique" pourrait "être dommageable pour certaines catégories de travaux aidés dans le cadre de 'MaPrimeRénov+', une aide financière proposée par l'Etat pour la rénovation thermique des logements, "dès lors que les financements sont basés sur des calculs de coût au m²". "Ce phénomène augmenterait donc mécaniquement le reste à charge des bénéficiaires" des aides, ajoute-t-elle.Au premier trimestre, l'activité globale des entreprises artisanales du bâtiment a enregistré une hausse de 9,5%, par rapport au même trimestre 2020 où l'activité avait été en recul de 12% en raison du premier confinement et l'arrêt quasi total des chantiers.Les professionnels notent une croissance de 10% dans le neuf et de 9% dans l'activité en entretien-rénovation qui "profite du dynamisme des travaux de performance énergétique des logements".Malgré une "conjoncture encourageante" au premier trimestre, la Capeb se dit "prudente pour les mois à venir concernant notamment l'activité en construction neuve qui affiche un recul de 17,4% et des mises en chantier de 9,5% à la fin février 2021 sur les 12 derniers mois par rapport à la même période un an plus tôt".Conjoncture pour l'Artisanat du Bâtiment – résumé en chiffres :En ce début d'année, le volume d'activité progresse pour l'ensemble des corps de métiers qui voient leur activité croître entre 7 et 12%. L'électricité, la menuiserie-serrurerie et l'aménagement-décoration-plâtrerie se montrent les plus dynamiques avec des hausses comprises entre +10,5% et +12% au 1er trimestre 2021 par rapport au même trimestre de l'année précédente. La maçonnerie et la couverture-plomberie-chauffage enregistrent une croissance plus modérée, respectivement à +9% et +7%.La trésorerie des entreprises artisanales du bâtiment s'améliore : le solde d'opinions s'établit à 23 points avec 31% des entreprises déclarant une amélioration de leur trésorerie contre 8% une détérioration.Le nombre de jours de carnets de commandes s'élève à 102 jours début avril, soit une progression de 35 jours par rapport à la même période de l'année précédente.Par ailleurs, le nombre d'entreprises déclarant vouloir investir au cours des 6 prochains mois, est en forte hausse (12% contre 1% un an auparavant).Un solde d'opinions en hausse concernant le travail en sous-traitance ; Ainsi, 1% des entreprises notent une baisse de leur activité réalisée en sous-traitance tandis que 28% constatent une progression. Au total, ce sont 18% des entreprises qui déclarent réaliser des travaux en sous-traitance
Il y a 4 ans et 41 jours

Une étude souligne la nécessité d'accélérer l'innovation des technologies énergétiques propres

Le rapport, intitulé Brevets et transition énergétique, Technologies énergétiques propres : tendances mondiales en matière d'innovation, indique que, à l'exception d'un fléchissement constaté entre 2014 et 2016, le nombre de brevets internationaux en technologies bas carbone est en augmentation depuis une vingtaine d'années. Ce qui tranche avec le recul observé dans le domaine des énergies fossiles depuis 2015. Cependant, le taux de croissance annuel moyen des innovations liées aux énergies sobres en carbone est environ quatre fois plus faible depuis 2017 que sur la période 2000-2013, où il s'élevait à 12,5%.Ce qui signifie qu'une intensification de l'innovation, soutenue par une action politique conjointe, dans tous les domaines de l'énergie bas carbone (de la production de l'énergie à la transmission, en passant par le stockage et les utilisations finales) est nécessaire pour accélérer la disponibilité et la diversité des technologies, et ainsi en abaisser les coûts.Certaines de ces technologies sont déjà utilisées au niveau industriel, tandis que d'autres ne sont qu'au début de leur développement et de leur déploiement. Selon l'IEA, les objectifs climatiques actuels ne peuvent être atteints que par une accélération majeure de l'innovation en matière d'énergie propre, car bon nombre des technologies nécessaires dans les décennies à venir pour réduire les émissions de CO2 ne sont aujourd'hui qu'au stade du prototype ou de la démonstration.« La transition énergétique nécessaire pour faire face au changement climatique représente un défi d'une ampleur et d'une complexité considérables », a déclaré António Campinos, le Président de l'OEB. « Ce rapport incite à agir pour intensifier les efforts de recherche et d'innovation en faveur des technologies énergétiques propres et améliorer les technologies existantes. D'un côté, ce rapport révèle des tendances encourageantes dans plusieurs pays et secteurs industriels, y compris dans celui, crucial, des technologiques transversales. Mais d'un autre côté, il souligne la nécessité d'accélérer encore l'innovation dans les énergies sobres en carbone, dont certaines sont tout juste en train d'émerger ».« Près de la moitié des réductions d'émissions, permettant d'atteindre un niveau zéro d'ici 2050, devraient provenir de technologies qui ne sont pas encore sur le marché »a déclaré Fatih Birol, directeur exécutif de l'IEA. « Cela demande de faire un pas de géant en matière d'innovation, mais jusqu'à présent les informations sur les progrès réalisés étaient plutôt limitées. En combinant les atouts complémentaires de l'IEA et de l'OEB, ce rapport fournit une base plus solide pour identifier et suivre l'évolution des forces et faiblesses du brevetage des technologies bas carbone. Ce qui nous donne une meilleure vision de l'état d'avancement de la transition énergétique ».Le milieu de l'innovation énergétique en constante évolutionLe rapport présente les tendances principales de l'innovation dans les technologies bas carbone entre 2000 et 2019, mesurées en termes de familles de brevets internationales (FBI). Chacune de ces familles représente une invention de grande valeur pour laquelle des demandes de brevet ont été déposées dans deux offices de brevets au moins dans le monde. Les demandes de brevet étant déposées des mois voire des années avant la commercialisation du produit, elles sont souvent considérées comme un premier indicateur des futures tendances technologiques.Depuis 2000, des entreprises du monde entier ont déposé plus de 420.000 FBI dans le domaine des technologies sobres en carbone. Celles-ci recouvrent des inventions de trois catégories : des technologies de production d'énergie sobre en carbone (comprenant les énergies renouvelables, comme l'énergie solaire, éolienne, géothermique ou hydroélectrique) ; les technologies favorisant un usage de l'énergie plus efficient ou le passage à des énergies plus durables (par ex. une électricité bas-carbone) dans des utilisations finales telles que les transports, les infrastructures ou la production industrielle ; et les technologies habilitantes, transversales sur l'offre et l'utilisation finale et qui renforcent des infrastructures pour obtenir un meilleur niveau d'énergies propres (incluant les batteries, l'hydrogène, les réseaux intelligents ainsi que le captage, l'utilisation et le stockage du carbone).L'étude conclut que le brevetage relatif aux technologies d'approvisionnement en énergies, dont les énergies renouvelables, est en baisse depuis 2012. Ce phénomène reflète la maturité commerciale toute récente de ces technologies, dont l'énergie solaire, qui n'a pas encore été suivie d'une nouvelle vague d'amélioration d'autres énergies renouvelables, comme les biocarburants ou l'énergie marine. En 2019, les technologies d'approvisionnement en énergies ne représentaient que 17% de l'ensemble des inventions en LCE.Les technologiques relatives aux secteurs d'utilisation finale sont restées plutôt stables au cours de ces dernières années, et représentent la majorité (60%) de l'ensemble des inventions en technologies bas carbone sur les cinq dernières années ; ce qui reflète le défi majeur que représente le ralentissement de la demande en énergie dans l'économie. Les principaux secteurs d'utilisation finale ayant déposé des brevets en énergies sobres en carbone à l'échelle mondiale entre 2000 et 2019 sont les transports (avec un total de 116.000 FBI sur cette période), suivis des technologies d'efficacité énergétique pour la production industrielle (86.000 FBI). Certains domaines, difficiles à décarboner, comme la métallurgie (par ex. la production d'acier) se sont montrés particulièrement dynamiques ces dernières années.Le rapport explique que ce sont les technologies habilitantes transversales (batteries, hydrogène, réseaux intelligents, captage du carbone) qui ont connu la plus forte croissance globale depuis 2017. Leur part est passée de 27% (sur l'ensemble des FBI de technologies d'énergies propres) en 2000 à 34% en 2019. Ces technologies transversales jouent un rôle de plus en plus important dans les transitions énergétiques, en mettant en relation diverses solutions d'énergies propres, rendant ainsi le secteur de l'énergie plus flexible.Le succès des véhicules électriques dynamise l'innovationUn des moteurs principaux de l'innovation a été l'essor des technologies relatives aux véhicules électriques, portées par des progrès considérables réalisés sur les batteries au lithium-ion rechargeables (voir l'étude commune OEB-IEA sur l'innovation dans le domaine des batteries et du stockage de l'électricité). Cette tendance se reflète également dans le classement des plus grandes entreprises de technologies d'énergies propres depuis 2000,qui comprend six groupes automobiles et six de leurs principaux fournisseurs de batteries.Pour les technologies d'utilisation finale aussi, le nombre de FBI dans les véhicules électriques distance depuis 2011 les technologies liées à d'autres énergies propres pour les véhicules routiers (y compris celles destinées à améliorer l'efficacité des moteurs à combustion, ou de l'aérodynamique, à réduire le poids ou encore à obtenir des composants et des sous-systèmes plus efficaces énergétiquement).L'Europe, le Japon et les États-Unis en tête, avec des spécialisations différentesEn s'intéressant aux principales tendances d'innovation par région, l'étude montre que, depuis 2000, les entreprises et instituts de recherche européens sont en tête du classement des brevets en inventions LCE, avec une part de 28% (dont 12% pour l'Allemagne) sur l'ensemble des FBI pour ce type de technologies, entre 2010 et 2019. L'Europe est suivie du Japon (25%), des États-Unis (20%), de la Corée du Sud (10%) et de la Chine (8%).Tandis que l'Europe occupe la première place du classement dans la plupart des domaines relatifs aux énergies renouvelables et est particulièrement présente dans certains secteurs d'utilisation finale, comme le transport ferroviaire ou l'aviation, le Japon se démarque par ses technologies de véhicules électriques, de batteries et d'hydrogène. Les États-Unis sont à la pointe en aviation, biocarburants et captage, séquestration et utilisation du carbone. Les atouts de la Corée du Sud se retrouvent dans les batteries, la technologie photovoltaïque, l'efficacité énergétique pour la production industrielle et le secteur des TIC ; la Chine est également spécialiste des TIC.Le rapport confirme également que les pays (en particulier les États-Unis et les pays européens) mettent en place une collaboration transfrontalière pour développer leurs technologies énergétiques propres, ce qui met en exergue le potentiel d'une coopération internationale et de partage des connaissances pour pouvoir intensifier les efforts en R&D. Au global, la part des FBI en énergies sobres en carbone générées par des instituts de recherche (universités et organismes de recherche publiques) a progressé, passant de 6,6% entre 2000 et 2009 à 8,5% entre 2010 et 2019. Les instituts de recherche sont particulièrement actifs dans les technologies bas carbone (carburants alternatifs, énergie nucléaire et quelques énergies renouvelables), ainsi que dans les technologies transversales comme le captage du CO2 et l'hydrogène.Tendances françaises en matière d'innovation dans les énergies propresAvec 17 487 FBI sur la période 2000-2019 (une croissance de plus de 7% par an moyenne), la France est le 2e pays européen en matière d'innovation dans les énergies bas carbone et 6e pays au niveau mondial. Elle se place derrière l'Allemagne (3e mondial), champion européen et devant le Royaume-Uni (7e).Les innovations françaises représentent plus de 4% des innovations mondiales dans le secteur.L'innovation française dans le secteur se distingue par la diversité de ses origines. Parmi les dix premiers déposants : trois organismes publics de recherche, plusieurs entreprises automobiles (PSA, Renault, Valeo) et une entreprise aérospatiale (Safran). On retrouve également Total qui, outre son activité pétrolière et gazière, innove dans l'énergie solaire.Safran comme champion français (1 997 FBI), suivi sur le podium par le CEA (1 772) et PSA (1 112).Le CEA est le premier organisme public de recherche mondial pour les technologies bas carbone. Avec l'IFP Energies Nouvelles et le CNRS, la France compte trois représentants dans le top 10 mondial des organismes publics de recherche dans ces technologies.Une spécialisation française dans l'aviation (15% des inventions bas carbone du secteur), les transports ferroviaires (12%) et le nucléaire (11%)Top 3 des secteurs où la France a le plus de FBI relatives aux énergies bas carbone : aviation (1 870), automobile (1 614) et véhicules électriques (1 459)Pour plus d'informations :Lire la synthèse de l’étude (FR)Lire la version intégrale de l’étude (EN)
Il y a 4 ans et 41 jours

Six candidats pré-sélectionnés pour un futur parc éolien en Normandie

"Au regard de leurs capacités techniques et financières, le gouvernement a pré-sélectionné six candidats, qui sont admis à participer au dialogue concurrentiel", indique le ministère de la Transition écologique dans un communiqué.Il s'agit de la société Eoliennes en Mer Manche Normandie (EDF avec les canadiens Enbridge et CPPIB), de l'espagnol Iberdrola, de la coentreprise Ocean Winds (Engie avec le portugais EDPR), du groupe anglo-néerlandais Shell, du consortium franco-allemand Total-RWE et enfin du consortium formé par le suédois Vattenfall, l'allemand Wpd et la Banque des Territoires.Le dialogue concurrentiel, qui débute lundi, vise désormais "à réduire les coûts des projets et à sécuriser leur réalisation, en donnant la possibilité aux candidats d'améliorer leurs offres au cours de la procédure".La désignation du lauréat est prévue pour 2022 en vue d'une mise en service du parc "envisagée" en 2028, indique le ministère.Ce parc d'une puissance d'environ 1.000 mégawatts (MW) ou 1 gigawatt (GW) sera le huitième en France et le quatrième en Normandie.Il a fait l'objet d'un débat public achevé l'an dernier, qui a notamment fait ressortir les craintes des pêcheurs."Les conditions de vents et les fonds marins au large de la Normandie sont très favorables à l'éolien en mer posé, ce qui permet d'installer des éoliennes qui produisent beaucoup d'énergie, dans des conditions économiques compétitives", a souligné lundi Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique.La France s'est fixé un objectif de capacité de production d'électricité renouvelable en mer à 2,4 gigawatts (GW) en 2023 et entre 5,2 GW et 6,2 GW en 2028.Mais le pays a pris beaucoup de retard et aucun parc en mer n'est encore en activité. Le premier à démarrer devrait être celui au large de Saint-Nazaire en 2022.
Il y a 4 ans et 42 jours

L'actionnaire majoritaire de Tarkett veut lancer une OPA pour le retirer de la cote

"La famille Deconinck a décidé de renforcer son contrôle par une opération d'offre publique d'achat simplifiée (OPAS) sur les actions de Tarkett, avec le soutien de Wendel", indique un communiqué du fabricant de revêtement de sols publié vendredi."Le renforcement du contrôle de la famille et la contribution de Wendel, un partenaire de premier plan, permettra à Tarkett de poursuivre sa transformation engagée et de saisir de nouvelles opportunités", a précisé Fabrice Barthélemy, président du directoire de Tarkett, cité dans le document.La famille Deconinck détient actuellement 50,8% du capital de Tarkett. Elle a transféré ses titres à Tarkett Participation, une société dans laquelle Wendel investira pour détenir jusqu'à 30% du capital.Tarkett Participation proposera un prix de 20 euros par action Tarkett, ce qui représente "une prime de 25,8% par rapport au dernier cours de clôture".L'offre devrait être "ouverte à la fin du mois de juin et finalisée d'ici la fin du mois de juillet".A son issue, si les conditions légales sont réunies, Tarkett Participation a l'intention de mettre en oeuvre une procédure de retrait obligatoire afin de retirer l'action Tarkett de la Bourse.Tarkett, qui publiait parallèlement ses résultats trimestriels vendredi soir, a reconnu un début d'année "difficile". Le groupe a réalisé un excédent brut d'exploitation ajusté de 34 millions d'euros, en recul de près de 20%, pour un chiffre d'affaires de 560 millions d'euros (-8,5%).Il fait face à un "lent redémarrage du commercial" ainsi qu'à une hausse des prix des matières premières et du transport.L'an dernier, Tarkett a accusé une perte nette de 19,1 millions d'euros en raison de dépréciations d'actifs en lien avec la crise sanitaire.
Il y a 4 ans et 42 jours

KS groupe lance le projet M PARC à Hoerdt dans le Bas-Rhin

Un ensemble de 3 bâtiments pour une superficie totale de 3.846 m², la surface restante sera dédiée à des espaces verts. Imaginé et construit par KS groupe, le projet sera commercialisé par la filiale immobilière du groupe, KS promotion.M PARC – Un bâtiment tertiaire de 13 lots (bâtiment A)Le troisième chantier de ce parc est un espace de 2.642m² comprenant 13 lots (de 148 à 294 m²) disponibles à la vente. Bureaux, showroom, services, espaces de stockage... chaque cellule est indépendante, bénéficiant d’un accès extérieur. Livrés bruts, ces espaces pourront bien évidement faire l’objet d’un aménagement sur mesure par KS groupe ou l’une de ses filiales.M PARC – CAR COLLECTION BOX (bâtiment B)Ce bâtiment ultra sécurisé de 1.594 m² baptisé Car Collection Box est une première française ! Un espace réservé au parking de véhicules de prestige et de compétition. Une solution innovante et exclusive puisque ce type de construction n’est disponible nulle part ailleurs en France. Des espaces livrés bruts et aménageables, 9 lots allant de 144 à 358 m² (avec mezzanine), permettant le rangement de 4 voitures pour les plus petits et jusqu'à 8 voitures pour les plus grands. Chaque box dispose également d’une place de parking extérieure.De plus, un atelier équipé, commun au 9 box est à disposition des propriétaires de lots. La sécurité de l’ensemble du bâtiment est assurée grâce à un mur périphérique anti-effraction en béton armé d’une hauteur de 1m ainsi qu’à un système de vidéosurveillance. Un service de conciergerie est également à l’étude...M PARC– Un bâtiment clé en main disponible à la vente (bâtiment C)Le premier lot est un projet clé en main qui sera co-conçu avec son acquéreur dans le respect de son cahier des charges. La surface possible de ce lieu étant de 900 à 1.500 m² de bâtiment, il permettra d’accueillir tous types d’activité et est d’ores et déjà disponible à la vente. Date de commercialisation : janvier2021
Il y a 4 ans et 42 jours

Mirova, filiale de Natixis, entre au capital de Corsica Sole

La société de gestion dédiée à l'investissement responsable deviendra actionnaire de référence, apportant quelque 80 millions d'euros. Les deux cofondateurs et dirigeants restent majoritaires dans le capital.Corsica Sole "a démontré son savoir-faire dans les projets innovants, et développé un savoir-faire unique dans la production, le stockage d'électricité et la construction de réseaux de bornes de recharge", explique Raphaël Lance, directeur des Fonds infrastructures de transition énergétique de Mirova.Créée en 2009, Corsica Sole (80 salariés), basée en Corse et à Paris, développe des projets sur l'île de Beauté et dans les outre-mer ainsi qu'en métropole.La société compte près de 100 MWc de puissance photovoltaïque en exploitation en France et 50 MWh de centrales avec stockage d'énergie. Son portefeuille de projets s'élève à 1GW pour les années à venir.Après avoir développé des centrales photovoltaïques avec stockage, l'entreprise mise aussi sur les unités de stockage seul. Parmi ses innovations, elle teste des panneaux photovoltaïques bi-faciaux, à l'efficacité potentiellement renforcée par la réverbération.
Il y a 4 ans et 42 jours

Alezio S Hybrid Gaz : La nouvelle solution flexible et innovante De Dietrich

Combinant les performances d’une pompe à chaleur Alezio S de 4 à 8 kW et d’une chaudière murale gaz à condensation Vivadens de 24 à 28 kW, Alezio S Hybrid Gaz est totalement adaptée aux projets en neuf ou en rénovation. Sa production d’eau chaude sanitaire est assurée par la chaudière murale gaz à condensation offrant un débit de 14 litres/minute. Simple et rapide à installer, cette solution intelligente peut être connectée au thermostat SMART TC° de De Dietrich compatible avec différents appareils tels que le Google Home ou Alexa d’Amazon.Alezio S Hybrid Gaz, un ensemble performant et économiqueAlezio S Hybrid Gaz combine les avantages d’une chaudière murale gaz à condensation à la performance d’une pompe à chaleur. Ainsi, l’utilisation de la pompe à chaleur permet de réaliser des économies significatives sur la facture d’énergie avec un COP élevé de 5,11 tout en profitant d’une eau chaude sanitaire à volonté assurée par la chaudière gaz à condensation. Le basculement de la régulation entre chaudière et pompe à chaleur s’effectue par paramétrage au choix quand, par exemple, la pompe à chaleur ne peut pas assurer à elle seule le chauffage de l'eau.Discrète et silencieuse, Alezio S Hybrid Gaz offre ainsi un haut niveau de confort en chauffage et de l’eau chaude sanitaire à volonté. Réversible, elle permet de rafraîchir l’habitat pendant les saisons chaudes. De plus, grâce à une consommation d’énergie propre et renouvelable à 100 %, Alezio S Hybrid Gaz est une solution respectant l’environnement et proposant des performances élevées conformes à l’eco-conception.Alezio S Hybrid Gaz intègre la chaudière murale gaz à condensation Vivadens De DietrichLa PAC Alezio S se couple idéalement avec une chaudière gaz à condensation Vivadens offrant un débit en eau chaude sanitaire de 14 litres/minute. La gamme Vivadens allie économies d'énergie, eau chaude à volonté, compacité et prix attractif. Pour cela, elle est équipée d’un corps de chauffe principal en inox pour une plus grande résistance à la corrosion et aux variations de température ainsi que d’un brûleur en inox, à prémélange total et à faibles rejets en NOx et CO. Vivadens bénéficie des 3 étoiles ECS Performance eau chaudeLa solution Alezio S Hybrid Gaz est équipée de l’interface connectée E-Pilot, innovation développée par De Dietrich. Tableau de commande intuitif offrant un accès simplifié à tous les modes de fonctionnement, E-Pilot s’adapte parfaitement au style de vie de chacun (sécurité enfants, fonction vacances, alertes anomalies…). L’information est présentée en texte clair, lisible et structurée. E-Pilot est également doté d’une fonction Bluetooth avec une application iOS/Android pour l’accompagnement à la mise en service, pour réaliser le bon paramétrage lors de l’installation par le professionnel. Enfin, les thermostats connectables Smart TC° (filaire) et Smart TC° RF (non filaire), peuvent être connectés avec Amazon Alexa, Google Assistant et IFTTT pour une gestion à distance de l’installation.
Il y a 4 ans et 42 jours

En Libye, la médina de Tripoli veut retrouver son lustre d'avant-Kadhafi

Poussant leurs brouettes, une poignée d'ouvriers charrie sable, ciment et gravats pendant que d'autres creusent et martèlent, dos courbé ou à genoux. Le bruit des marteaux-piqueurs cesse quand retentit l'appel à la prière de la myriade de mosquées de la médina.Ces travaux interviennent au moment où la Libye connaît une embellie politique avec la désignation d'un gouvernement chargé d'unifier les institutions et d'organiser des élections nationales en décembre, après une décennie de conflit.Les travaux, initiés fin 2020, visent à "préserver le patrimoine et l'histoire de la vieille ville", un "joyau architectural", souligne Mahmoud al-Naas, directeur du comité de gestion de la médina, qui s'étend sur une cinquantaine d'hectares.L'"énorme" chantier, dont on ne sait encore quand il finira, s'accompagne d'une "lourde responsabilité", assure le directeur du comité, financé par le gouvernement."Il n'y a plus un parpaing qui entre sans la supervision du comité" car, contrairement aux travaux passés, ceux en cours bannissent des matériaux comme le ciment ou le béton et privilégient les matériaux traditionnels comme le basalte pour paver les rues."Âme"Fondée par les Phéniciens au VIIe siècle avant J.-C., la médina de Tripoli a connu l'influence de plusieurs civilisations (romaine, grecque, ottomane), chacune laissant son empreinte architecturale.Mais, à partir des années 1970, sous Kadhafi, la médina perd de son âme lorsqu'elle est vidée de ses illustres familles par le dictateur, déterminé à détruire leur statut social. Ces habitants s'installent extramuros.Et quand Kadhafi décide de s'en prendre au secteur privé --confisquant habitations et boutiques, et imposant une gestion étatique de certaines institutions--, nombre de magasins et ateliers d'artisans baissent le rideau. La médina tombe alors en ruines."Il y a tant de métiers perdus", déplore le hajj Mokhtar, un vieux commerçant à la barbe blanche. Spécialisé dans les tenues traditionnelles masculines, il regrette que certaines pièces soient aujourd'hui importées de l'étranger.Pour Mohamad al-Ghariani, un artiste peintre de 76 ans propriétaire d'une galerie d'art dans la médina, les travaux "ressuscitent l'âme de la ville telle que nous l'avons connue enfants"."La restauration progresse de quartier en quartier, un monument à la fois comme pour Dar Crista", bâtiment du nom d'un artiste de la vieille ville, dont la restauration doit durer cinq mois.Témoin de la diversité culturelle de Tripoli, Dar Crista, dont une partie héberge toujours l'église gréco-orthodoxe Saint-Georges, a été construit en 1664 par Osmane Pacha, descendant de la dynastie ottomane des Qaramanli, pour servir de prison pour les captifs chrétiens.Au fil des années, seules les parties de l'est de la ville, où se situent la citadelle, convertie en musée, et les marchés de l'or et de la soie ont résisté aux outrages du temps. Là, sous les allées couvertes ou les arcades bordant les boutiques, des clients font leurs emplettes.Et puis il y a le plus célèbre des arrières-plan des photos-souvenir: l'Arc romain de Marc Aurèle, près de l'entrée nord-est de la médina, ses dattiers et le minaret de la mosquée Gurgi."Communauté"Des coins délaissés de la ville, décharges à ciel ouvert, sont devenus d'immenses chantiers supervisés par des architectes, historiens, artisans et artistes. "L'avis et l'expertise de tous comptent", estime al-Mahdi Abdallah, un habitant.Laissés à l'abandon, de nombreux bâtiments étaient squattés et se sont transformés en constructions anarchiques, voire en ruines.Par endroits, les murs de vieux bâtiments qui attendent d'être rafraichis sont supportés par des poutres en bois traversant les ruelles exiguës.Le front de mer, au nord de la médina, a lui désormais des trottoirs et une route goudronnée. Plus de stationnement anarchique ou de nids-de-poule qui transforment la rue en une allée boueuse les jours de pluie.Dans sa boutique de matériel de pêche et de plongée, Mohamad Nasser se réjouit: "La médina nous revient. Il était temps!"
Il y a 4 ans et 42 jours

Lettres de mission climat : Le ministère de la Transition écologique publie son plan d’actions

Cette démarche reprend une recommandation formulée par Haut Conseil pour le Climat et a vocation à couvrir le périmètre le plus large possible en termes de politiques publiques. Ainsi, de nouvelles lettres de missions seront adressées à six nouveaux ministères[1] dans les prochains jours.La France s’est dotée d’une stratégie nationale bas carbone (SNBC) et d’un plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) qui définissent une vision de long terme à la fois pour l’atténuation des changements climatiques comme pour le renforcement de la résilience des territoires et de l’économie.Le plan d’actions de chaque ministère est un outil opérationnel majeur qui complète cette vision stratégique et permet la planification et le suivi des actions à travers une batterie d’indicateurs.Le ministère de la Transition écologique est le premier à publier son plan d’actions. Il est construit autour des deux composantes clés des questions climatiques :l’atténuation, par la réduction des émissions de gaz à effet de serre : pour limiter l’impact des activités humaines sur le climat et l’environnement ;l’adaptation aux effets du changement climatique : pour limiter les impacts des évolutions du climat sur les sociétés humaines et l’environnement.Il s’agit d’un exercice inédit tant pour le niveau de détails exigé que pour la transversalité qu’il implique. Pour la première fois, des grands ministères couvrant des secteurs majeurs en termes d’émissions de gaz à effet de serre, comme l’agriculture ou l’économie, passent au tamis de la transition écologique l’ensemble de leurs politiques publiques, afin d’assurer un ancrage plus efficace de la lutte contre le changement climatique. Barbara PompiliCes plans d’actions seront analysés par le Haut Conseil pour le Climat et sont rendus publics de manière à ce que chacun puisse s’en saisir et suivre l’action de l’Etat. Il s’agit d’un exercice de transparence sans précédent qui s’inscrit dans la continuité de la création du haut Conseil pour le Climat par le Président de la République en 2018.En seulement deux ans, le Haut Conseil pour le climat est devenu un acteur majeur du débat public. Il apporte un éclairage utile sur les politiques du Gouvernement avec un rôle important dans l’évaluation des politiques publiques. Depuis sa création, le HCC a multiplié les rapports thématiques à la demande du Gouvernement ou en s’autosaisissant (rénovation des bâtiments, 5G, plan de relance, etc.).La France a été pionnière en créant le Haut Conseil pour le Climat. Pas moins de huit pays européens disposent aujourd’hui d’une instance équivalente.La loi climat européenne, à l’élaboration de laquelle Pascal Canfin, président de la Commission Environnement du Parlement Européen, a joué un rôle central, crée d’ailleurs un Haut Conseil pour le Climat Européen, inspiré par les modèles français et britannique. Le Conseil indépendant pour le climat européen comptera ainsi 15 membres de différentes nationalités.La Stratégie nationale bas-carbone (SNBC 2)Instituée par la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV), la SNBC constitue la feuille de route de la France pour mener sa politique d’atténuation du changement climatique et respecter ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de court, moyen et long termes.La SNBC en vigueur, adoptée le 21 avril 2020, s’articule autour de deux ambitions : atteindre la neutralité carbone dès 2050 et réduire l’empreinte carbone des Français. Pour tendre vers ces objectifs, la SNBC définit pour le territoire français des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour les quinze prochaines années, traduits dans les budgets carbone nationaux couvrant les périodes 2019-2023, 2024-2028 et 2029-2033.Pour respecter ces budgets et atteindre les objectifs français en matière d’émissions, la SNBC définit 45 orientations pour mettre en œuvre la transition vers une économie bas-carbone, circulaire et durable, regroupées en 3 catégories :des orientations de gouvernance pour la mise en œuvre nationale et territoriale de la SNBC ;des orientations transversales sur l’empreinte carbone des Français, la politique de la France en matière d’économie, de recherche et d’innovation, d’urbanisme et d’aménagement, d’éducation et d’appropriation par les citoyens, d’emploi et de formation professionnelle ;des orientations sectorielles sur les transports, les bâtiments, l’agriculture, la forêt et le bois, l’industrie, la production d’énergie et les déchets.La SNBC bénéficie d’un jeu complet d’indicateurs de suivi disponibles sur le site internet du ministère de la transition écologiqueLe Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC 2)Le PNACC définit quant à lui les actions nécessaires pour adapter, d’ici 2050, les territoires de la France métropolitaine et outre-mer aux changements climatiques régionaux attendus. En cohérence avec les objectifs de long terme de l’Accord de Paris, et avec les objectifs pertinents des autres conventions internationales, la France devra s’adapter à la part de changement climatique que les émissions de gaz à effet de serre accumulées dans l’atmosphère rendent désormais inéluctable.Les 58 mesures inscrites dans le PNACC 2 se répartissent en 6 grands domaines d’action qui prennent en compte l’ensemble des problèmes posés par les impacts en cours et attendus du changement climatique :gouvernance : territorialisation du PNACC 2 et évolution des normes et réglementations pour tenir compte du climat futur ;prévention et résilience : amélioration de la prévention et renforcement de la résilience face à la recrudescence attendue des évènements extrêmes ;nature et milieux : adaptation et préservation des milieux pour garantir l’évolution favorable de la biodiversité et de notre patrimoine environnemental ;filières économiques : adaptation des grandes filières économiques impactées par le changement climatique, dont le tourisme, l’agriculture, la pêche et l’aquaculture, la forêt et sa filière bois, ainsi que le secteur de la finance et de l’assurance ;connaissance et information : amélioration des connaissances et des moyens de formation et d’information des acteurs et du grand public pour accélérer l’adaptation de la France et consolider les bases sur lesquelles se prennent les décisions ;dimension internationale : développement et export du savoir-faire français en la matière et influence de la diplomatie française dans les négociatLa politique nationale d’adaptation constitue le complément essentiel de notre politique d’atténuation du changement climatique.[1] Ministère de l’Education Nationale de la Jeunesse et des Sports Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Ministère des Outre-Mer, ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, ministère de la Santé et des Solidarités, ministère de la Mer
Il y a 4 ans et 42 jours

MaPrimeRénov' connait une très forte dynamique au 1e trimestre 2021 avec plus de 185.000 dossiers déposés

A la fin du 1er trimestre 2021, plus de 185.000 dossiers déposés et plus de 317M€ de primes engagésGrâce à l’ouverte à tous les propriétaires occupants, MaPrimeRénov’ connait une très forte dynamique. Plus de 185.000 demandes ont déjà été déposées en trois mois, soit presque autant que sur l’année 2020 (191.690).Après un délai moyen d’instruction de 17 jours ouvrés, 116.899 dossiers ont été acceptés, pour un montant total de 317,4 millions d’euros de primes. MaPrimeRénov’ est ensuite versée à l’issue des travaux, 79.019 demandes de paiement ont ainsi été reçues et près de 58.000 ont été payées. 55% des travaux concernent le système de chauffageMaPrimeRénov’ permet de financer les travaux d’isolation (murs, planchers, combles, fenêtres), de chauffage, de ventilation ou d’audit énergétique. Parmi les travaux les plus sollicités le changement de système de chauffage (55%), suivi des travaux d’isolation (34%). Un forfait d’assistance à maitrise d’ouvrage (AMO) est également demandé (8%), celui-ci permet d’accompagner et conseiller les ménages pour la réalisation de ces rénovations plus ambitieuses. 59% des dossiers déposés concernent des ménages aux revenus modestes et très modestesInitialement réservée aux ménages les plus fragiles, MaPrimeRénov’ est désormais accessible à tous les propriétaires occupants, quels que soient leurs revenus. Pour autant, les ménages modestes et très modestes restent les principaux bénéficiaires, avec 59% des dossiers déposés depuis le début de l’année. MaPrimeRénov’ rencontre également un fort succès auprès des ménages aux revenus intermédiaires (36%). Par ailleurs, les régions Hauts de France, Auvergne Rhône Alpes et Ile-de-France sont les régions où le plus de dossiers ont été déposés.Téléchargez le bilan complet du 1e trimestre 2021 de MaPrimeRénov
Il y a 4 ans et 42 jours

Top 10 des villes les plus prisées des français en 2020

Paris, toujours en tête du classement national (appartements et maisons confondus)La ville lumière arrive en haut du classement avec 34523 transactions (appartements et maison) en 2020 dont 177 maisons et 34346 appartements achetés.Le 18e arrondissement parisien est celui où il y a eu le plus d’achats avec 3731 transactions. Paris 15 arrive en deuxième position avec 3265 transactions, ensuite Paris 17 avec 2954 achats d’appartements et de maisons confondus.Le 16e arrondissement parisien arrive en quatrième position avec 2875 transactions ( 37 maisons et 2838 appartements).Vient ensuite Marseille en seconde position du classement national. La cité phocéenne compte 10737 transactions (9427 appartements et 1310 maisons). L’arrondissement marseillais le plus prisé est le 13e avec 1122 appartements et maisons achetés.Pour la suite du classement, Nice est la troisième ville la plus appréciée avec 9276 transactions, Nantes (6176), Bordeaux (6047), Lille (5849), Lyon (5580), Saint-Étienne (4008), Rennes (3935) et à la dixième place, Le Havre (3867).Bordeaux, la ville la plus chérie pour l’achat d’une maisonSi l’on se concentre sur l’achat des maisons uniquement, le classement national évolue en mettant les villes moyennes à l’honneur.Bordeaux se retrouve à la première place avec 1376 maisons achetées en 2020. Marseille conserve sa deuxième place avec 1310 transactions (maisons uniquement). Le Mans clôture le podium avec 1285 maisons vendues.Nantes arrive ensuite en quatrième position avec 1259 transactions, Lille (1173), Tourcoing (1078), Amiens (953), Les Sables d’Olonnes (929), Le Havre (923) et en dernière position du Top 10 “maisons” est placée Nîmes avec 899 maisons achetées.Paris, Marseille et Nice, les villes appréciées pour l’achat d’un appartementSimilaire au classement réunissant l’achat de maisons et d’appartements, Paris (34346), Marseille (9427) et Nice (8819) sont sur le podium des villes où il y a eu le plus d’achats d’appartements en 2020.En quatrième position se trouve Lyon, avec 5410 appartements acquis, suivi de Nantes (4917), Lille (4676), Bordeaux (4671), Saint-Étienne (3686), Rennes (3688) et Toulouse (3182).« S'il est logique que la capitale soit en tête de ce classement, on remarque que ce sont les arrondissements les plus peuplés qui génèrent le plus de ventes et là encore nous sommes dans une logique. Mais ce qui est important de constater est que l'avenir devrait être encore positif en 2021. A ce jour et dans notre réseau Capifrance la prise de mandat sur Paris est au plus haut...voilà qui augure une année 2021 encore riche en vente immobilière dans la capitale française », déclare Franck Bernard, conseiller immobilier Capifrance à Paris.*données issues de DVF pour DRIMKI, avril 2021
Il y a 4 ans et 42 jours

Géoamiante, une application gratuite qui géolocalise le risque amiante

Pour savoir si le lieu où vous vous trouvez présente un risque amiante, il suffit d'entrer l'adresse précise dans l’application, ou vous géolocaliser. Le résultat apparaît en quelques secondes...Comment ça fonctionne ? Le système de Géoamiante public s’appuie sur la date de délivrance des permis de construire pour définir le risque potentiel. Vert, le risque est faible, orange, il est modéré. Rouge, le risque est élevé. Toutes constructions (immeubles, maisons individuelles) réalisées avant 1997 présentent unrisque amiante élevé. En cas de travaux, elles doivent faire l’objet d’un repérage amiante avant travaux (RAT).L’application recense près de 4 millions de biens : 81% sont concernés par le risque amiante élevé.Repérage amiante, que dit la loi ?L’obligation de réaliser un repérage amiante avant travaux (RAT) s’applique à tous, aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels. Cette obligation a été fixée par un arrêté du 16 juillet 2019.En cas d’absence de RAT, la loi prévoit la suspension immédiate du chantier, une amende administrative pouvant atteindre 9000 euros et la mise en cause de la responsabilité pénale du donneur d’ordre (propriétaire ou maître d’ouvrage).L’amiante, en chiffre c’est ?2 millions de travailleurs sont susceptibles d’être exposés à l’amiante lors d’interventions courantes de couverture, plomberie, électricité, chauffage.2.000 morts par an.100.000 victimes par an.20.000 opération de désamiantage réalisées chaque années en France.
Il y a 4 ans et 43 jours

Somfy a bénéficié de l'effet "maison-refuge" pendant le confinement au 1er trimestre

De janvier à mars, les ventes de Somfy ont augmenté à 375,7 millions d'euros contre 291,3 millions d'euros l'an passé, soit une hausse de 29%, liée aussi à l'intégration dans le périmètre de la société Repar'stores, indique un communiqué diffusé mardi."Toutes les zones géographiques du monde ont clos le trimestre sur une hausse supérieure à 10%, à données comparables, et la plupart ont franchi, voire largement dépassé, le seuil des 20%" précise le communiqué."Somfy profite clairement de la tendance à investir dans la maison durant les périodes de confinement", a souligné un porte-parole.Pour suivre cette croissance très forte, sur fonds de tensions sur les approvisionnements en composants électroniques, le groupe, qui possède 7 usines en Chine, Tunisie, Pologne, Italie, et France (deux sites en Haute-Savoie) a aussi annoncé un projet de modification de sa gouvernance, qui sera proposé lors de l'assemblée générale du 2 juin, et sera applicable le même jour s'il est voté.Il prévoit de dissocier les fonctions de président du conseil d'administration et de directeur général.Le projet prévoit que Jean Guillaume Despature, actuel président du directoire et directeur-général du groupe, devienne président non exécutif du conseil d'administration, et que Pierre Ribeiro, actuel directeur financier et membre du directoire, soit directeur général de Somfy.Michel Rollier, qui présidait le conseil de surveillance, deviendra, lui, vice-président non exécutif du conseil d'administration.Somfy a également nommé une directrice générale déléguée Valérie Dixmier, en charge "des Hommes, de la Culture, et de l'Organisation".La nouvelle organisation permettra de dissocier les fonctions de mise en place "de la stratégie du groupe" et celles de "suivi de la capacité à délivrer et à suivre cette croissance très forte", a indiqué le porte-parole.Le groupe Somfy, société familiale fondée en 1969 dans la vallée de l'Arve a été racheté en 1984 par la famille Despature, qui possède aussi notamment la société textile Damart. Somfy employait quelque 6.000 salariés à fin 2020.Les activités du groupe vont des moteurs de volets roulants aux dispositifs anti-intrusion, en passant par des thermostats connectés, alarmes, ou détecteurs de mouvements.
Il y a 4 ans et 43 jours

Le futur collège de Remoulins affiche de fortes ambitions environnementales

Agir face au changement climatiqueLe futur établissement remplacera l’ancien collège Voltaire construit dans les années 60, aujourd’hui dépassé en termes de normes et de capacité d’accueil. Partiellement situé en zone inondable, le nouveau bâtiment pensé par NM2A Architecture est bâti sur pilotis et met en scène les matériaux bois et béton.Projet issu d’une démarche environnementale ambitieuse, le futur collège de Remoulins vise à répondre à plusieurs exigences en ce sens : labels BEPOS et E3C1, Démarche Bâtiments Durables Occitanie (niveauOr), Bâtiment Nowatt. D’où la pertinence d’utiliser des bétons bas carbone pour sa construction.Un besoin ? Un bétonCEMEX, depuis son unité de production de Montfrin située à seulement 7 kms du chantier, a fourni à son client Eiffage Construction, entreprise générale, près de 5 000 m³ de bétons à faible teneur en carbone, dont près de 3 000 m³ de Vertua® classic et 2 000 m³ de Vertua® plus, affichant respectivement une diminution de l’empreinte carbone de 20 à 35 % et de 35 à 60 % ; un apport non négligeable dans l’atteinte des ambitions environnementales du maître d’ouvrage. De plus, CEMEX a livré des bétons architectoniques gris et blancs pour la réalisation des murs des couloirs du bâtiment conçus comme de grandes avenues. Pour ces bétons esthétiques, atteindre à la perfection la teinte exigée par l’architecte a nécessité plusieurs formulations et échantillons peaufinés par les équipes techniques. Enfin, c’est l’unité de production nîmoise qui produit les 200 m³ de chape anhydrite destinés aux 4.800 m² de planchers et dont les caractéristiques évitent la multiplication de joints de fractionnementPas de compromis sur la santé et la sécuritéAfin de préserver la sécurité des usagers du collège et de leurs accompagnants, CEMEX a adapté son planning de production et de livraison aux horaires scolaires, l’ancien établissement toujours en fonctionnement étant situé à proximité immédiate du chantier. Autre illustration de l’engagement de CEMEX dans la santé et la sécurité de ses parties prenantes : sa plateforme 100 % digitale spécialisée dans la gestion des commandes de matériaux et le suivi des livraisons en temps réel. CEMEX Go a effectivement contribué à améliorer les performances sécurité (distanciation physique), environnement (0 papier) et productivité (facilité et souplesse d’utilisation, gain de temps) d’Eiffage Construction ; un atout appréciable dans la gestion de ce chantier devant être livré d’ici au second semestre 2021 pour permettre, dès janvier 2022, de recevoir les collégiens de Remoulins et de ses environs, et ce dans le plus grand respect des hommes et de l’environnement.
Il y a 4 ans et 43 jours

Vinci annonce un chiffre d'affaires en hausse au premier trimestre tiré par la construction

Le chiffre d'affaires consolidé du premier trimestre s'élève à 10,2 milliards d'euros dont plus de la moitié réalisée par Vinci construction (5,2 milliards d'euros, +10%).Le pôle Construction "a confirmé" au premier trimestre "l'inflexion positive constatée au deuxième semestre", après un début d'année 2020 marqué par le quasi-arrêt complet des chantiers pendant près de deux mois à partir de la mi-mars, selon le groupe.En France, qui représente 54% du total, la progression est marquée dans les activités de travaux publics et de génie civil -portées par les projets du Grand Paris Express- ainsi que dans les travaux routiers, ferroviaires et de terrassement (+11%), précise le groupe.A l'international, le groupe "bénéficie de la montée en puissance de la division des grands projets", indique Vinci, citant la ligne à grande vitesse HS2 au Royaume-Uni.Le chiffre d'affaires de la branche "concessions" est en revanche en fort recul de 22,2% à 1,325 milliard d'euros.Le trafic sur les réseaux routiers gérés par le groupe a rebondi de 40% en mars après un recul de près de 17% lors des deux premiers mois de l'année, selon le communiqué.Son activité de gestionnaire aéroportuaire a chuté de 70% au premier trimestre, à l'image de l'ensemble du secteur aérien mondial pénalisé par les restrictions aux voyages liées au Covid-19.Sa section de promotion immobilière (320 millions d'euros) a progressé de 34,5%, après l'intégration le 1er janvier de la société de promotion immobilière Urbat Promotion.La branche Vinci Energies (3,4 milliards d'euros) est en hausse de 7%.Le groupe a annoncé le 1er avril qu'il allait acquérir les activités dans l'énergie du groupe de construction espagnol ACS pour environ 4,9 milliards d'euros, afin de devenir un grand du secteur des énergies renouvelables.Vinci enregistre par ailleurs un niveau "record" de son carnet de commandes à 45,8 milliards d'euros au 31 mars.Compte tenu des incertitudes liées à la pandémie, le groupe ne se prononce pas sur les résultats prévisionnels pour 2021. Il maintient ses perspectives de chiffre d'affaires "en hausse, très proche de celui de 2019" pour ses pôles Construction et Energies.
Il y a 4 ans et 43 jours

Les solutions d'isolation thermique par l'extérieur Sto au cœur de la démarche constructive

Face à l'urgence, la France a décidé d'être le fer de lance de la lutte contre le réchauffement climatique.Pour cela, le gouvernement défend une politique climatique ambitieuse avec :Un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55% en 2030 à l'échelle européenneUn objectif de neutralité carbone à l'horizon 2050 inscrit dans la loi énergie-climat de 2019Sto, le leader de l'isolation thermique par l'extérieur, soutient ces objectifs et souhaite que le secteur du bâtiment puisse jouer un rôle clé dans une stratégie nationale de décarbonation.Il est important de rappeler que celui-ci représente 44% de la consommation énergétique et 27% des émissions de gaz à effet de serre au niveau national.De plus, en 2018, les émissions du secteur ont dépassé de plus de 14% la trajectoire assignée par la Stratégie Nationale Bas Carbone.A ce titre, la Réglementation Environnementale 2020 (RE2020) est la dernière opportunité, pour le secteur de la construction, de contribuer aux objectifs 2030 et 2050.Autre constat : près de 90% de l'énergie utilisée provient de combustibles fossiles et 40% de cette énergie est utilisée pour chauffer les bâtiments.L'énergie n'est pas illimitée et elle l'est encore moins gratuite ! Une prise de conscience qui revient chaque hiver, lorsque les factures de chauffage s'envolent une fois de plus.Les occupants de bâtiments passifs ou à énergie positive n'ont plus ce genre de préoccupations, ce type de constructions exigent en effet une consommation de chauffage peu élevée. Parmi les principales raisons : une enveloppe extérieure parfaitement isolée qui joue un rôle central pour atteindre ces performances thermiques ambitieuses.Julien Velar, chef de produit ITE : « Grâce à son savoir-faire acquis depuis plus de 50 ans dans les systèmes d'isolation thermique par l'extérieur et depuis une dizaine d'années dans le passif, Sto est en mesure d'apporter une contribution importante afin d'accompagner le développement de ces modes constructifs d'avenir. La meilleur énergie, tant en termes économique qu'environnemental, est l'énergie que l'on ne consomme pas ! ».
Il y a 4 ans et 45 jours

La province Argentine de Mendoza, son terroir, son malbec et ses bodegas architecturales

Un cabinet d'architecture a particulièrement dessiné cette transformation paysagère et sociale: celui d'Eliana Bormida et Mario Yanzon qui accompagnent l'essor du vin argentin avec plus de 30 édifices construits en dialogue "profond" avec le paysage andin.A la fin des années 1990, Mendoza est devenue terre attractive pour des investisseurs désireux "de faire des vins capables de rivaliser sur les marchés internationaux" et qui ont fait appel au cabinet Bormida et Yanzon "pour planter leurs bodegas dans le décor", raconte Eliana Bormida lors d'un entretien avec l'AFP."Nous n'aurions jamais imaginé qu'une décennie plus tard, il y aurait eu un tel boom à créer des établissements vinicoles qui soient non seulement un lieu de production de grands vins, avec les outils d'une œnologie moderne et contemporaine, mais aussi un lieu d'accueil de visiteurs", explique-t-elle.Et depuis Mendoza, le cabinet Bormida et Yanzon a exporté son savoir-faire à travers les frontières et crée désormais des espaces viticoles en Bolivie, en Uruguay, au Mexique, au Portugal et en Russie.Ailleurs dans le monde, dans le vignoble bordelais, de nombreux crus prestigieux déjà pourvus en bâtiments avaient aussi souhaité à l'aube des années 2000 investir dans le bâti pour augmenter la valeur du domaine et surtout sa notoriété. L'adaptation technologique à une vinification encore plus précise avait déclenché une rivalité pour s'arracher de grandes signatures de l'architecture internationale et construire de nouveaux chais en harmonie ou disruption avec le classicisme bordelais."Architecture du paysage"En Argentine, les bodegas ont elles aussi évolué de "lieu de vinification à centre d'interprétation de la viticulture de Mendoza", estime Eliana Bormida. "En suivant le concept d'architecture paysagère, nous avons cherché non seulement à concevoir des bâtiments utiles, mais aussi à créer un dialogue profond avec le paysage des montagnes enneigées" qui les entourent."Architecture du paysage" est le nom du recueil dans lequel l'architecte décrit certaines de leurs réalisations les plus emblématiques comme les bodegas Salentein, O. Fournier ou Diamandes, certaines ayant été primées.Ce que leurs créations expriment "c'est une très grande appréhension du design, de l'architecture, de la culture, du climat et du paysage. Peu d'architectes dans le monde ont la profondeur et l'étendue de ces connaissances", estime auprès de l'AFP Paul Nakazawa, professeur d'architecture à l'université de Harvard.Dans la vallée de l'Uco et son immense plaine désertique de végétation xérophile, trône la gigantesque bodega Salentein, à la démesure de la nature qui l'entoure.Le long d'un axe de 1,5 km de long, dans un complexe de 2.000 hectares de vignoble irrigué par les eaux de fonte des sommets enneigés de la Cordillère, se mêlent les chais de vinification, la pharaonique cave de vieillissement, un centre d'accueil, un lieu de restauration, d'exposition, et même une chapelle.Les matériaux des façades sont un mélange de sable et de cailloux prélevés dans le sol de la région. Tout en couleurs terreuses.Dans l'étendue de la province de Mendoza, où est produit plus de 70% du vin argentin, les desseins des propriétaires sont divers et l'architecture est aussi influencée par le lieu où est érigé l'édifice.A la fin des années 1990, un jeune Espagnol s'est présenté au cabinet Bormida et Yanzon avec une vision claire: construire une bodega "qui exprimerait le XXIe siècle et le Nouveau Monde".Le résultat architectural se nomme Alfa Crux (anciennement O. Fournier), qui intègre différentes échelles d'espaces extérieurs et intérieurs dans la vaste plaine aride.L'œuvre, comme tous les projets conçus par le duo d'architectes, a été conçue à partir de l'émotion provoquée par le lieu.Pour Mario Yanzon, Mendoza est devenue "l'une des capitales du vin non seulement pour la qualité de ses vins mais aussi pour l'architecture de ces temples dédiés au vin".Et de s'empresser de préciser: "C'est aussi grâce au paysage andin, car nulle part ailleurs dans le monde on ne trouve cette chaîne de montagnes" en toile de fond.
Il y a 4 ans et 45 jours

Le mauvais rendement n'est pas un "vice caché"

Un vice caché est un défaut inhérent à cet objet, meuble ou immeuble, objectif, alors qu'un défaut susceptible d'être lié à l'usage fait par son acquéreur ne répond pas à cette définition, explique la Cour de cassation.Il s'agissait d'un achat immobilier réalisé par un acheteur qui entendait faire ainsi un placement locatif et avait rapidement découvert que l'affaire n'était pas aussi rentable que prévu. Le turn-over des locataires, notamment, affectait la rentabilité en alourdissant les dépenses.Mais pour les juges, le vendeur ne peut et ne doit que garantir le potentiel de ce qu'il vend, en l'espèce le potentiel technique de rendement, et non garantir ce qui était espéré par l'acquéreur. Il ne peut pas en garantir la rentabilité économique puisqu'il n'a plus la maîtrise sur l'utilisation, l'exploitation ou la gestion après la vente. Le seul fait de ne pas retirer le profit escompté n'est pas la preuve d'un défaut, a conclu la Cour.Une rentabilité avait cependant été annoncée, selon l'acquéreur, mais cet argument a été jugé insuffisant par la Cour.Selon la loi, le vice caché est un défaut qui doit être garanti par le vendeur parce qu'il existait avant la vente et diminue l'usage qui pouvait être attendu de l'objet.L'acquéreur doit de son côté prouver qu'il n'aurait pas acheté s'il avait su ou qu'il aurait offert un prix inférieur. Si le vice est reconnu, il peut obtenir l'annulation de la vente ou une indemnisation.(Cass. Civ 3, 21.3.2019, U 18-12.026).
Il y a 4 ans et 45 jours

Elisabeth Borne consultera syndicats et patronat lundi pour "faire évoluer les règles" sur le télétravail

"Lundi prochain, on parlera avec les organisations patronales et syndicales de la façon dont on pourra faire évoluer les règles à partir de la mi-mai", a déclaré Mme Borne sur LCI.A cette échéance, "on commencera à rouvrir les commerces, les terrasses, certains établissements culturels, on aura aussi à faire bouger les règles sur le télétravail", a-t-elle souligné, précisant qu'elle "souhaite qu'on puisse redonner la main aux entreprises et aux salariés sur l'organisation de ce télétravail".En plein pic de la troisième vague de Covid-19, la ministre a toutefois appelé "à continuer le télétravail" qui "a très bien fonctionné", selon elle."Ces dix derniers jours, il a vraiment bondi", a-t-elle affirmé, évoquant un taux passé de 65% à 78% chez "les actifs qui peuvent facilement télétravailler", soit "un niveau plus élevé que ce qu'on avait eu dans le deuxième confinement en novembre".Un chiffre tiré d'un sondage commandé par le ministère du Travail, dont les résultats publiés mercredi ont montré une forte progression du télétravail depuis la fermeture des écoles début avril.
Il y a 4 ans et 45 jours

Dix-sept projets retenus pour une surveillance intelligente des ponts

Les solutions retenues, qui font beaucoup appel aux capteurs autonomes sans câblage des ouvrages et à l'intelligence artificielle, ont été annoncées vendredi par le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari, lors d'une visite au viaduc de Millau (Aveyron), selon ses services.Le ministère avait reçu 39 candidatures et un jury d'experts a sélectionné les projets "les plus porteurs, les plus intéressants aussi en termes de potentiel d'innovations", a-t-on précisé dans son entourage.Les lauréats vont installer des démonstrateurs sur des ponts, "et si ces démonstrateurs fonctionnent bien, ce que l'on souhaite, ils pourront être déployés à plus grande échelle", a-t-on ajouté de même source.L'Agence nationale de la cohésion des territoires et le Cerema avaient appelé à "penser autrement" la surveillance de l'état des ponts en utilisant "les dernières innovations en matière d'instrumentation, télécommunication, traitement de données et intelligence artificielle (...) en complément des méthodes classiques d'inspections visuelles".Ces expérimentations devraient coûter 8 millions d'euros, dont 4 millions apportés par le gouvernement.Dans la foulée de l'effondrement du viaduc de Gênes (Italie) en août 2018 et avant celui d'un pont à Mirepoix-sur-Tarn (Haute-Garonne) en novembre 2019, un rapport sénatorial avait pointé en juin 2019 l'état préoccupant d'"au moins 25.000 ponts" routiers en France, mettant l'accent sur l'assistance aux petites collectivités territoriales.Parmi ces ouvrages problématiques, les sénateurs avaient compté 7% des ponts de l'Etat, 8,5% des ponts des départements, et "probablement 18 à 20%" des ponts des communes et des intercommunalités, s'étonnant de l'"absence d'un recensement exhaustif des ponts gérés par les collectivités territoriales".Les sénateurs avaient réclamé un "plan Marshall" pour les ponts, avec un fonds d'aide aux collectivités locales doté de 1,3 milliard d'euros sur dix ans.Le gouvernement a débloqué en décembre une enveloppe de 40 millions d'euros pour que les petites communes puissent recenser et évaluer leurs ponts, avec l'assistance du Cerema.Les communes ont jusqu'au 30 avril pour déposer leur demande, a rappelé le ministère vendredi. La réalisation des recensements et visites sur le terrain devrait démarrer cet automne, a-t-il précisé.
Il y a 4 ans et 45 jours

Le gouvernement met ses pistes sur la table pour l'arrêt progressif des aides

"Nous ne voulons pas qu'après une période de protection, il y ait tout d'un coup un dégel brutal qui se solde par des dizaines de milliers de faillites", a assuré le ministre de l'Economie Bruno Le Maire lors d'un point de presse à l'issue de cette rencontre.Le mot d'ordre du gouvernement pour faire atterrir le soutien massif mis en place depuis le début de la crise sera "progressivité" et "lisibilité", a-t-il insisté.La crise sanitaire et économique a déjà coûté 158 milliards d'euros à l'Etat l'an dernier (en dépenses de soutien et en pertes de recettes) et le gouvernement s'attend à devoir dépenser encore environ 56 milliards d'euros en mesures d'urgence cette année.Mais la montée en puissance de la vaccination et la reprise de l'activité, même partielle, dans les secteurs aujourd'hui fermés, doit permettre de réduire le soutien de l'Etat dans les prochains mois."Il n'y a rien d'anormal à enlever les perfusions mais il faudra être assez fin", souligne Jean-François Foucard (CFE-CGC) car, comme le résume Yves Veyrier (FO), "il est plus facile d'entrer dans les dispositifs d'aide que d'en sortir sans perdre les objectifs en termes d'emploi".Les entreprises ont besoin de cette "visibilité qui permette de construire la reprise d'activité avec un socle de confiance, en sachant qu'on ne va pas les lâcher et que les filets de sécurité vont être là" encore quelque temps, a insisté Dominique Métayer, le président de l'Union des entreprises de proximité (U2P).Les entreprises "pourront continuer à bénéficier du soutien des pouvoirs publics tant que des règles sanitaires leur seront imposées", a garanti Bruno le Maire.Ce sera notamment le cas pour les secteurs toujours fermés administrativement ou les plus touchés par la crise, comme le tourisme, l'hébergement-restauration, la culture, l'événementiel et le sport.Ils devraient ainsi pouvoir encore bénéficier durant plusieurs mois d'exonérations partielles de charges.Les secteurs qui resteront fermés auront toujours accès au fonds de solidarité, tandis que pour les entreprises qui vont redémarrer, le gouvernement envisage "une baisse dégressive", dont les modalités doivent encore être affinées avec les partenaires sociaux.La CPME serait ainsi favorable à du "sur mesure en fonction de la perte de chiffre d'affaires", explique Eric Chevée, chargé des Affaires sociales, même si cela complexifie l'attribution des aides par rapport à un procédé de dégressivité au fil des mois plus "automatique".Le gouvernement a aussi décidé de prolonger de six mois, jusqu'à la fin décembre 2021, l'accès au prêt garanti par l'Etat (PGE), notamment pour aider les entreprises à payer leurs fournisseurs.Aides différenciéesConcernant l'activité partielle, le retour a la normale se fera "avec une marche intermédiaire", a indiqué Elisabeth Borne.La ministre du Travail n'a pas détaillé les chiffres, mais selon M. Foucard, pour les secteurs non protégés le reste à charge, actuellement de 15%, devrait passer à 25% en juin, puis au taux normal de 40% en juillet avec une indemnisation du salarié passant alors de 84 à 72% du salaire net.Pour les secteur protégés, actuellement pris en charge à 100%, l'évolution dépendra du rythme de levée des restrictions sanitaires. Selon M. Foucard, le reste à charge passerait à 15% en juillet puis 40% en septembre."Un retour au droit commun au 1er septembre, c'est trop tôt" pour des secteurs qui ne vont pas retrouver leur niveau d'activité si vite, a jugé Eric Chevée (CPME).Le gouvernement doit trancher d'ici à la mi-mai, échéance fixée par le président de la République pour rouvrir les terrasses des cafés et restaurants, les commerces non-alimentaires et certains lieux de culture.Cette réouverture pourra différer selon les territoires, en fonction de la circulation du virus. Une flexibilité bienvenue pour l'U2P et la CPME, cette dernière défendant "une réouverture partout, mais avec des protocoles différenciés et des aides différenciées selon les territoires".
Il y a 4 ans et 45 jours

Fin du conflit à Grenoble entre les collectivités et des mal logés

"Les 54 occupants vont quitter les lieux vendredi après-midi, certains vers des logements transitoires de qualité, avant des solutions de relogement pérennes", a indiqué à l'AFP Raphaël Beth, militant du collectif Droit au logement 38 (DAL)."Ceux qui étaient en demande de mutation vont recevoir une proposition de logement social. Nous avons reçu de la part de la ville de Grenoble des garanties suffisantes. Nous sommes rassurés", s'est félicité le militant.De son côté, Nicolas Beron-Perez, conseiller municipal et communautaire PCF délégué au logement, s'est réjoui qu'une "issue positive" ait pu être trouvée avec l'association et les occupants."Nous allons mettre à l'abri ces personnes sans toit dans une résidence hôtelière et tenter ensuite de faire valoir leur droit au logement durable, qui relève de l'État, grâce à un accompagnement social", a précisé Yann Mongaburu, conseiller municipal Génération.s délégué à l'Urbanisme transitoire.Les occupants avaient investi le 9 décembre un bâtiment promis à la réhabilitation du quartier de l'Abbaye, situé à l'est de la capitale alpine, pour réclamer des relogements "dignes et stables".Après avoir obtenu qu'il n'y ait pas d'expulsion, ils avaient refusé d'être redirigés vers les places vacantes du dispositif d'hébergement hivernal, jugeant cette proposition "dégradante".Depuis, le conflit s'était enlisé, les militants accusant le bailleur social à qui appartenait le bâtiment d'avoir fait couper l'électricité, l'eau et le chauffage collectif du bâtiment après l'entrée des occupants et de leurs soutiens pour les déloger.Une nouvelle étape, judiciaire cette fois, attend toutefois le DAL38 et les futurs ex-occupants, qui sont poursuivis devant la justice par l'Établissement public foncier local (EPFL), à qui le bâtiment devait être cédé au 1er janvier. L'audience aura lieu le 5 mai.
Il y a 4 ans et 46 jours

Un architecte naval Breton au pôle Nord pour raconter "la banquise qui disparaît"

Le départ de "Rennes-pôle Nord" est prévu samedi à 10H00 depuis la place de la mairie à Rennes. Dans un premier temps, a-t-il expliqué jeudi, Vincent Grison rejoindra Saint-Malo en remorquant son bateau à vélo. Son canot, le "Breizh glace", sera ensuite transporté vers l'Islande, située à 300 km des côtes du Groenland, à bord d'un voilier de 16 mètres.Il souhaitait à l'origine rallier le Spitzberg (Norvège) mais en raison des restrictions internationales liées à l'épidémie de Covid-19, il a dû revoir son plan de route: il rejoindra le Groenland par l'est à la rame, aidé par le vent et des cerfs-volants fonctionnant à la manière du kite-surf.Ce grand trentenaire aux cheveux châtain a lui-même conçu et construit ce canot monoplace de couleur jaune fluorescent. Mesurant 5,50 m de long sur 1 m de large et 1 m de haut, le bateau qui est fait de matériaux composites pèse 100 kg, produit de l'électricité avec des panneaux solaires et peut embarquer 40 kg de nourriture déshydratée et aussi des recharges de gaz.Vincent Grison qui pratique déjà les courses en solitaire, pilotera son canot depuis sa cabine qui servira aussi de "lieu de vie" et de repos, assis sur un siège en toile tendu comme un hamac, comme a pu le constater un journaliste de l'AFP.Il espère être sur la banquise entre les 10 et 24 juin et prévoit de rentrer à Rennes entre la fin juillet et début août.Son projet initié "en mai 2020 après le premier confinement" fédère une trentaine de partenaires, parmi lesquels l'université de Rennes 2 qui apporte l'appui d'un "programme de détection des glaces par satellite". Ce qui doit permettre au bateau de se frayer un chemin entre les blocs de glace.Soutenu par Rennes Métropole, le projet revêt également une dimension éducative: 3.000 écoliers et collégiens rennais suivent depuis plusieurs mois la préparation de l'expédition."L'idée est de parler du pôle Nord et de sa banquise qui disparaît. C'est une zone qui se réchauffe trois à quatre fois plus vite que le reste de la planète, dans quelques années elle aura complètement disparu les étés", a expliqué jeudi avant son départ Vincent Grison.Le public pourra suivre sur Facebook (www.facebook/RennesPoleNord) le périple du trentenaire qui a prévu de donner des interviews, et de poster des photos, vidéos, qui alimenteront un podcast et un blog.Quand on lui demande s'il se voit comme le "Thomas Pesquet de Bretagne", Vincent Grison répond: "Ah, si seulement je pouvais aller dans l'espace...".