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Il y a 4 ans et 355 jours

Covid-19 : Comment la filière du crédit immobilier s'organise-t-elle face à la crise ?

Bien que l'épidémie de COVID-19 et les mesures de confinement aient fortement freiné la demande de crédit immobilier, plus d'un français sur 6 a encore l'intention de s'engager dans un projet immobilier dans les 12 prochains mois[1], mais dans des conditions différentes et adaptées à la situation. La crise actuelle a en effet profondément changé le comportement des ménages ainsi que celui des banques et des courtiers. Comment la filière du crédit immobilier s'organise-t-elle pour répondre efficacement à ces mutations ? Quelles perspectives pour le marché du crédit immobilier, dans ce contexte de crise ?Accélérer les procédures d'emprunt grâce à la digitalisation des démarchesLa crise actuelle a engendré une réorganisation de tous les acteurs de la filière, aussi bien en interne que dans son rapport à l'emprunteur. Afin de répondre efficacement aux demandes en cours et à venir, la filière a en effet favorisé le recours à la digitalisation des démarches et au traitement à distance des dossiers de demande de prêt, pour simplifier et accélérer les procédures d'emprunt. Proposant, depuis plusieurs années, une approche full digital sur l'ensemble de ses agences en France, La Centrale de Financement est également le premier courtier français à avoir mis en place une plateforme dédiée à l'obtention d'un accord de principe [2]pour son emprunt immobilier, en seulement quelques minutes : https://www.lacentraledefinancement.fr/.Lorsqu'il y a plusieurs acquéreurs pour un même bien, obtenir un avis de faisabilité est probablement un facteur clé pour la réussite de son projet. Ce service en ligne en réduit significativement les délais d'obtention et permet aux futurs acquéreurs de faire la différence aussi bien auprès de l'agence immobilière que du vendeur.« Bien que les visites physiques des biens demeurent toujours le préalable indispensable à toute acquisition immobilière, la digitalisation des démarches d'emprunt répond à de nombreuses attentes des emprunteurs. Elle simplifie leur parcours et réduit les délais d'obtention d'un prêt. Ayant démontré toute son efficacité en cette période de crise, elle sera probablement, à l'avenir, non plus l'exception mais bien la norme ! » déclare Sylvain Lefevre, Président de la Centrale de Financement.Faciliter et sécuriser le parcours digital des futurs emprunteurs !Pour la Centrale de Financement, trois étapes essentielles restent néanmoins à franchir pour faciliter et sécuriser le parcours digital des futurs acquéreurs.Il faudrait, tout d'abord, encourager le recours aux visioconférences pour renforcer le lien et rester au plus près des attentes et besoins de l'emprunteur.Afin d'accélérer et de faciliter l'ensemble des démarches d'obtention d'un prêt, il conviendrait par ailleurs d'autoriser la signature à distance de l'ensemble des documents juridiques et contractuels nécessaires.Enfin, pour garantir la sécurité des données emprunteurs, lors de l'envoi des différents documents officiels auprès des différents organismes sollicités, il apparaît indispensable de créer des clouds sécurisés, dans le respect le plus strict des normes RGPD.Un marché du crédit immobilier réguléA la veille du 16 mars, le marché immobilier s'emballait encore, sans avoir véritablement de solutions pour le freiner et éviter la surchauffe. Malgré la crise, le marché reste dynamique mais n'est plus dans l'excès : il s'est régulé...« En 2019, le million de transactions avait été dépassé et pour un marché français c'était peut-être trop : le système, les prix des biens immobiliers, la production du crédit immobilier pour les banques s'envolaient, générant un risque important d'inflation. Avec la crise, si le marché redescendait à 800 000 voire 700 000 transactions sur l'année 2020, cela permettrait à l'ensemble de la filière de travailler dans de meilleures conditions et de réduire les délais d'attente pour les futurs emprunteurs. Nous retrouvons une sérénité nouvelle sur un marché jusqu'alors exacerbé, sans intervention du Haut Conseil de stabilité financière. Je reste donc très confiant pour l'avenir du secteur qui, grâce à la digitalisation et au rééquilibrage du marché, permet déjà de mieux accompagner les futurs acquéreurs ! » conclut Sylvain Lefevre.Mai 2020, un mois toujours favorable à l'empruntMalgré une hausse des taux généralement constatés, les conditions d'emprunt demeurent encore favorables sur le mois de Mai 2020.Ainsi, avec les taux annoncés ce mois-ci, pour un emprunteur contractant un prêt d'un montant de 200 000 € sur 20 ans à 1,31 %, la mensualité s'élèvera à 947,8 euros avec un coût total de crédit de 27 472 euros.Évolution des tauxLes taux immobiliers moyens de mai 2020 par durée d'empruntLes conditions de taux généralement constatées augmentent pour l'ensemble des durées habituelles de prêts avec 0.1% d'augmentation sur 7 ans et 0,11% sur 15 et 20 ans. Cette tendance haussière s'accentue pour les emprunts sur 10, 12 et 25 ans, avec 0.12% d'augmentation constatée.Durée de prêtTaux fixesd'avril 2020 Taux fixesde mai 2020EvolutionRemboursement mensuel pour 10 000€ empruntés7 ans / 84 mois0.67 %0.77 %+ 0,1 %122.32 €10 ans / 120 mois0.76 %0.88 %+ 0,12 %87.08 €12 ans /144 mois0.87 %0.99 %+ 0,12 %73.68 €15 ans / 180 mois1.00 %1.11 %+ 0,11 %60.33 €20 ans / 240 mois1.20 %1.31 %+ 0,11 %47.39 €25 ans / 300 mois1.47%1.59 %+ 0,12 %40.42 €Les meilleurs taux immobiliers de mai 2020 par durée d'empruntLes meilleurs taux du mois de Mai sont légèrement à la hausse par rapport à ceux du mois d'avril pour l'ensemble des durées d'emprunt, excepté sur 20 ans où un emprunteur bénéficiant d'un très bon dossier pourra solliciter un financement, avec un taux hors assurance, aussi avantageux que le mois précédent. Pour les autres durées de prêt, La Centrale de Financement constate une légère augmentation des taux les plus avantageux de 0,18% sur 7 ans, 0,1% sur 10 ans, 0,05% sur 12 ans, 0,08% sur 15 ans et 0,11% sur 25 ans. Durée de prêtTaux fixesd'avril 2020Taux fixes de mai 2020EvolutionRemboursement mensuel pour 10 000€ empruntés7 ans / 84 mois0,14 %0.32 %+ 0,18 %120.40 €10 ans / 120 mois0,36 %0.46 %+ 0,1 %85.28 €12 ans /144 mois0,49 %0.54 %+ 0,05 %71.73 €15 ans / 180 mois0,56 %0.64 %+ 0.08 %58.28 €20 ans / 240 mois0,77 %0.77 %=44.97 €25 ans / 300 mois0,97 %1.08 %+ 0,11 %38.05 €Profil des emprunteurs ayant réalisé leur projet en avril 2020L'emprunteur type du mois d'avril 2020 Statistiques diversesTous dossiersprimo-accédantshors primo-accédantsÂge moyen38 ans32 ans39 ansRépartition H/F51.8% d'hommes50% d'hommes52.4% d'hommesRépartition H/F mono-empr.56.8% d'hommes54.2% d'hommes57.9% d'hommesRevenu annuel du ménage58 855 €39 742 €65 682 €Montant d'apport moyen31 509 €24 604 €33 953 €% d'apport moyen9,3 %7,8 %9,8 %Prêt principal moyen177 767 €170 705 €180 181 €Durée moyenne du prêt p.19 ans et 9 mois23 ans et 1 mois18 ans et 7 mois
Il y a 4 ans et 355 jours

Covid-19 : les clients publics pourraient payer une partie des mesures sanitaires sur les chantiers

"Nous pouvons envisager que les maîtres d'ouvrage publics participent à la prise en charge des surcoûts liés à l'acquisition de matériel de protection sanitaire, à la nouvelle organisation des chantiers, aux problèmes de déplacement et d'hébergement", a déclaré M. Le Maire.Les entreprises du bâtiment ont arrêté en masse leurs chantiers au début du confinement à la mi-mars. Ils rouvrent peu à peu sur la base, notamment, d'un guide sanitaire publié voici quelques semaines.Mais seulement un peu moins d'un tiers des chantiers ont repris pour l'heure, selon une estimation donnée la veille sur Europe 1 par Julien Denormandie, le ministre du Logement.Les fédérations du secteur mettent en avant le coût des mesures sanitaires et demandent soit une aide publique, soit un partage des frais avec leurs clients.Pour les contrats déjà signés, M. Le Maire se prononce pour "une négociation de bonne foi sur l'équilibre contractuel en tenant compte des surcoûts qui ne pouvaient être chiffrés dans l'offre initiale", souhaitant que l'État "donne l'exemple".Le ministre de l'Économie a, en revanche, rejeté une autre revendication du secteur: le maintien de plusieurs avantages fiscaux que le gouvernement était en train de supprimer ou de réduire.Le bâtiment souhaite notamment garder un taux préférentiel sur une taxe frappant l'usage du gazole non routier (GNR), carburant très utilisé par le secteur."La crise ne doit pas nous amener à faire machine arrière sur la réduction des aides fiscales nocives pour la planète", a estimé M. Le Maire. "Au contraire, nous devons maintenir et accélérer cette politique d'autant que le prix du pétrole est historiquement bas."
Il y a 4 ans et 355 jours

Paris confiné 2020

Il y a 4 ans et 355 jours

Covid-19 : 400 agences Loxam se mobilisent pour accompagner la reprise progressive des chantiers

Un réseau de 300 agences assure la couverture globale du territoire pour les livraisons de chantier. Pour cela, les procédures d'hygiène et de sécurité mises en place dès les premiers jours du confinement sont rigoureusement poursuivies, en parallèle des recommandations du guide de l'OPPBTP.80% du réseau ouvertAujourd'hui, ce sont plus de 80% du réseau des agences Loxam qui sont en activité, avec 400 agences en mode drive et/ou livraison, en toute sécurité.L'ouverture de ces agences permet de mailler le territoire national et d'assurer une proximité avec de nombreux chantiers. Ainsi, les distances parcourues pour les livraisons sont limitées et - de facto - les risques de propagation du virus du Covid-19 d'un endroit à un autre.Les agences fonctionnent en appliquant les protocoles sanitaires les plus exigeants éprouvés depuis 5 semaines déjà dans le cadre d'un Plan de Continuation d'Activité (PCA) conforme aux principes de santé et sécurité au travail du Groupe certifiés ISO 45001. Parmi les mesures appliquées : le strict respect d'une distance de sécurité de 2 mètres entre personnes, l'instauration de zones de ‘quarantaine' avec des sas Départ et Retour pour les enlèvements/restitutions de matériels (y compris sur les chantiers), le nettoyage et la désinfection des machines entre chaque location, la priorité donnée aux échanges électroniques…" Notre Groupe est là, motivé et organisé pour accompagner - dans les meilleures conditions de sécurité et de santé - les professionnels qui reprennent leur activité en leur proposant un service de qualité et des process éprouvés depuis plus d'un mois déjà (début de la mise en place d'un plan de continuité dans notre réseau). Grâce à la mobilisation et à la détermination de nos équipes, c'est bientôt l'ensemble de nos 500 agences qui va être rouvert sur tout le territoire, nous permettant de répondre aux demandes des professionnels, ainsi que des particuliers. ", déclare Olivier Grisez, Directeur général de Loxam.Comment louer en toute sécurité dans le réseau LOXAM Pour retrouver les recommandations des agences Loxam face au Covid-19, rendez-vous à cette adresse. Priorité n°1 à la sécurité et à la santé" La sécurité pour tous et partout - tant pour nos collaborateurs que pour nos clients - est plus que jamais une priorité absolue pour notre Groupe. C'est d'ailleurs dans cette optique nous sommes en train d'équiper notre réseau des équipements nécessaires à un accueil prochain dans nos agences, avec la mise à disposition de gel hydroalcoolique, l'installation de parois plexiglass pour les comptoirs d'accueil ….", ajoute Loubna Bonneroy, Directrice Organisation & Méthodes chez Loxam.
Il y a 4 ans et 355 jours

Smart City : Adeunis équipe le Port de Tourisme de Rome en capteurs IoT

Face à la croissance démographique et à une urbanisation de plus en plus forte, la gestion des villes devient de plus en plus complexe. Pour répondre aux enjeux de la ville de demain, les TIC1 et l'IoT sont des éléments constitutifs essentiels pour la création d'une infrastructure intelligente capable d'administrer et d'accompagner la population urbaine en constante augmentation ainsi que pour répondre aux problématiques environnementales.Améliorer l'organisation du portEn Italie, le Port de Tourisme de Rome est composé de nombreux locaux commerciaux, bureaux, logements et postes d'amarrage à quai, chacun disposant de leur propre compteur électrique. Afin de remplacer l'activité de relève manuelle des compteurs, qui était consommatrice de temps, de ressources et source d'erreurs, le Port de Tourisme de Rome a choisi de développer une solution pour sa zone portuaire basée sur l'IoT : 110 locaux commerciaux et 40 postes d'amarrage ont ainsi été équipés de capteurs PULSE d'adeunis et de logiciels de comptage et de contrôle.Optimiser le suivi des consommations d'électricitéGrâce à l'implémentation des capteurs PULSE d'adeunis, les consommations d'électricité sont suivies en quasi-temps réel : un dépassement de seuil peut ainsi être détecté et traité rapidement. Cette lecture rapide des consommations permet de réduire significativement les délais d'attente pour l'édition des factures en fin de période d'amarrage et d'éviter le gaspillage.La solution utilisée se compose :de capteurs PULSE d'adeunis ;du réseau LoRaWAN® d'Unidata ;de la plateforme de connectivité UniOrchestra d'Unidata.Les gestionnaires du port ainsi que les clients ont pu profiter immédiatement des bénéfices générés par ces solutions intelligentes, qui ont permis une organisation plus efficace du travail administratif et une réduction des coûts d'exploitation, mais aussi des économies financières considérables et un accès plus rapide aux factures pour les clients.Le port de Rome n'est pas le seul port européen à s'être équipé de capteurs adeunis. La société croate MARINACLOUD utilise également les capteurs adeunis afin de surveiller la tension des batteries et détecter la présence d'eau à l'intérieur de bateaux en hivernage.
Il y a 4 ans et 355 jours

Eiffage remporte un contrat à 141 Millions d'euros pour construire un hôpital

L'hôpital, construit pour le compte du groupe hospitalier Nord-Essonne, comprendra une surface totale de 45.000 m³ et une capacité de 416 lits et regroupera "les activités de médecine, de chirurgie et d'obstétrique des hôpitaux de Juvisy, Orsay et Longjumeau"."Le lancement des travaux est programmé à l'été 2021 pour une livraison prévue fin 2023. L'entretien et la maintenance de l'hôpital seront assurés pendant 5 ans par les équipes du groupement", a précisé le groupe.Cette signature représente la "quatrième opération majeure signée par le groupe dans le secteur de la santé en 2020", rappelle Eiffage, après des contrats remportés pour 69 millions d'euros à Compiègne-Noyon (Oise), Sens (Yonne), et Reims (Marne) concernant la restructuration ou l'agrandissement d'établissements hospitaliers.Le groupe Eiffage, présent à la fois dans le BTP et la gestion de concessions, avait revu fin mars à la baisse ses prévisions pour l'exercice en cours à cause de la crise du coronavirus.
Il y a 4 ans et 355 jours

Brochure Inspirations 2020 de Trilux pour imaginer de nouveaux projets d'éclairage

Ce document a vocation à être une source d'inspiration pour les projets d'éclairage de différents secteurs d'activité, en intérieur et en extérieur. On y retrouve également la gestion d'éclairage, les nouveautés 2020 et des focus thématiques.La brochure Inspirations 2020 TRILUX offre une vue d'ensemble des solutions Intérieur et Extérieur TRILUX, en les classant par application. Le document s'articule ainsi autour des inspirations tertiaire, industrie, retail, extérieur. La gestion d'éclairage y est aussi présentée. On retrouve pour chaque produit : des visuels produits, une mise en situation – source d'inspiration – et les principales informations techniques.Si le catalogue Produit 2020-2021 présente en détail l'ensemble des solutions et accessoires TRILUX, la brochure Inspirations 2020 suit, quant à elle, une organisation différente pour proposer des idées inspirantes par application.Côté innovation, la brochure intègre les nouveautés 2020, dont 3 nouveaux produits d'éclairage tertiaire qui seront disponibles prochainement : Arimo Fit LED, Creavo LED, Finea LED (plus d'informations à venir)Enfin, des focus thématiques sont présentés en annexe du document : gamme complète des services TRILUX, éclairage Architectural, solutions sur mesure, développement durable et éclairage biodynamique (HCL) avec la solution Wellumic.Téléchargez la brochure Inspirations 2020 en cliquant ici.
Il y a 4 ans et 356 jours

Hidalgo envisage la circulation alternée à Paris en cas de trafic automobile intense

"Si nous devions nous retrouver avec un trafic automobile trop intense, je demanderai des mesures de circulation alternée. Il en va de la santé des Parisiens et des habitants de la métropole", déclare-t-elle."Un afflux massif de véhicules motorisés augmenterait le niveau de pollution atmosphérique, laquelle est déjà responsable de 48.000 morts par an en France et 6.500 dans le Grand Paris", justifie Anne Hidalgo. "En plus, des études ont montré que la pollution aux particules entraînait une accélération de la propagation du coronavirus", insiste l'édile, convaincue qu'"on aggraverait la crise sanitaire si on laissait les voitures revenir".Pour favoriser l'usage du vélo, la maire de Paris avait annoncé il y a plusieurs jours la création de 50 km de pistes cyclables provisoires.En outre, plusieurs rues seront totalement piétonnisées, comme "Petits-Champs, Monsigny, Mouffetard, Faubourg-Saint-Denis, Aligre, ou au Carrousel du Louvre", détaille-t-elle auprès du JDD.D'autres auront "une ou deux files de stationnement" supprimées pour "élargir les trottoirs"."Les rues autour des écoles pourront aussi être fermées aux voitures, aux heures d'entrée et de sortie des enfants, ou de façon permanente", annonce la maire de Paris, mettant ainsi en application un de ses projets abordé lors de la campagne des municipales.Elle juge également "indispensable" pour les entreprises qui le peuvent de poursuivre le télétravail et, si ce n'est pas possible, d'instaurer des "horaires de travail décalés".En dépit de la demande de la maire de Paris pour leur réouverture, les parcs et jardins resteront fermés lundi en Ile-de-France, particulièrement touchée par le Covid-19."Je poursuis les discussions afin d'obtenir une dérogation adaptée pour Paris", indique Anne Hidalgo au JDD."Nous pouvons prendre des mesures pour éviter les pique-niques, les regroupements sur les pelouses ou l'accès aux aires de jeu. Nous pouvons aussi mettre en place un système avec des jauges maximales pour limiter le nombre des promeneurs. Le port du masque y serait obligatoire", esquisse l'édile, qui redoute "des attroupements dans les rues ou sur les trottoirs" si on ne rouvre pas "rapidement les parcs et les jardins".
Il y a 4 ans et 356 jours

Les CFA pourront rouvrir le 11 mai

"Ils seront capables d'accueillir leurs équipes dès lundi, puis les apprentis et les stagiaires en formation continue, à condition de respecter pleinement le protocole de déconfinement", a précisé la ministre lors de la conférence de presse de présentation des mesures de déconfinement.La reprise progressive de l'accueil "permettra de combiner la formation à distance et les formations sur site", a souligné le ministère du Travail dans un communiqué.Un guide pour les salariés et employeurs des CFA et organismes de formation, élaboré avec les organisations professionnelles du secteur, sera rendu public cette semaine par le ministère du Travail.Par ailleurs, les 440 missions locales, qui accompagnent plus d'un million de jeunes de 16-25 ans à la recherche d'un emploi ou d'une formation, rouvriront également progressivement à partir du 11 mai.
Il y a 4 ans et 356 jours

Coup de pouce du gouvernement pour favoriser le vélo après le déconfinement

A travers toute la France, des villes font face au casse-tête des déplacements à partir du 11 mai : comment éviter que les habitants, qui risquent de se détourner des transports en commun par crainte du virus, se déportent massivement sur la voiture, ajoutant à l'épidémie des problèmes de congestion des routes et de pollution de l'air ?Depuis mi-avril, plusieurs municipalités, voire des départements entiers, planchent sur le sujet. Grenoble, Montpellier, Lyon, Rouen, Lille, Rennes, Nice, Paris, Montreuil, les départements du Val-de-Marne et de Seine-Saint-Denis... La liste ne cesse de s'allonger.Les pistes retenues: privilégier la marche à pied et le vélo, quand 60% des trajets effectués aujourd'hui en France en voiture font moins de 5 kilomètres.Pour accompagner l'essor du vélo comme mode de transport en France, à la traîne par rapport à d'autres pays européens, le gouvernement offre un coup de pouce aux personnes prêtent à adopter le vélo pour se déplacer au quotidien: un forfait de 50 euros pour faire réparer sa bicyclette d'occasion. Les réparateurs seront référencés sur une plateforme de la fédération française des usagers de la bicyclette (www.fub.fr), disponible à partir du 11 mai.Cette aide s'inscrit dans un plan plus global de 20 millions d'euros, qui servira aussi à financer des places de stationnement temporaires et des formations pour apprendre ou réapprendre à rouler à vélo.Le gouvernement va aussi accélérer l'instauration dans le secteur privé du forfait mobilités durables, jusqu'à 400 euros."Nous voulons que cette période fasse franchir une étape dans la culture vélo et que la bicyclette soit la petite reine du déconfinement en quelque sorte", a expliqué la ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, dans un entretien au Parisien."Le gouvernement a pris conscience que le vélo est un outil permettant de répondre au défi du déconfinement", a dit à l'AFP Olivier Schneider de la FUB.Zones piétonnes temporairesDes villes et des départements préparent des aménagements spécifiques pour les piétons et les cyclistes, afin de leur offrir plus de place et leur permettre de circuler en toute sécurité."Je m'opposerai à ce que Paris soit envahie de voitures, synonymes de pollution" et source d'aggravation de la crise sanitaire, a fait valoir la maire de Paris dans un entretien à l'AFP. Anne Hidalgo prévoit de doubler les lignes de métro 1, 4 et 13, très fréquentées, par des pistes cyclables provisoires, ainsi que la création de nouveaux parkings relais aux portes de la capitale. La rue de Rivoli pourrait être fermée aux voitures particulières.La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a promis jusqu'à 300 millions d'euros pour le "RER vélo", un projet de 650 kilomètres de pistes cyclables sur neuf parcours, en priorité sur le RER A, B, C et D Sud. La Seine-Saint-Denis prévoit 60 km de pistes cyclables, le Val-de-Marne 40 km.Nice veut réserver certaines artères aux bicyclettes, Montpellier a déjà ouvert une piste cyclable temporaire.Pour les trajets à pied, le centre d'études Cerema recommande d'élargir des trottoirs en mordant sur les routes, surtout là où des files risquent de se former devant des commerces, ou d'utiliser des places de stationnement vides.Il rappelle que les maires peuvent restreindre la circulation selon les périodes, pour créer des zones piétonnes, par exemple autour les écoles, dans des rues commerçantes...Pour le vélo, il est possible de transformer des rues à deux voies en rue à une voie, avec une piste cyclable à côté, de réduire des quatre-voies en deux voies, avec des matériaux provisoires, en modérant la vitesse des voitures si besoin pour la sécurité des cyclistes.La mise en place d'installations temporaires, pour vélos et piétons, seront dispensées d'autorisations préalables, a précisé le ministère de la Transition écologique.Qui rappelle que la vente et la réparation de vélos font partie des activités autorisées pendant le confinement.Le Conseil d’État, lui, a rappelé que la bicyclette est autorisée pour se déplacer pendant le confinement.
Il y a 4 ans et 356 jours

Les permis de construire ne seront pas affectés par la prolongation de l'état d'urgence

"J'ai présenté en Conseil des ministres l'ordonnance qui confirme que les délais d'urbanisme, d'aménagement et de construction reprendront au 24 mai", a annoncé sur Twitter le ministre du Logement Julien Denormandie.A cause du confinement imposé depuis fin mars en France contre la propagation du coronavirus, l'examen des permis de construire est gelé.Leur reprise est suspendue à la fin de l'état d'urgence sanitaire, décrété par le gouvernement pour gérer les circonstances exceptionnelles.A l'origine, il était prévu que l'instruction des permis reprenne son cours un mois après la fin de l'état d'urgence mais, après une vive opposition du secteur du logement face au risque d'une paralysie durable, le retour à la normale avait été ramené au jour même de la levée.Or, cette levée, d'abord prévue le 24 mai, a été repoussée de deux mois, à fin juillet afin de gérer le processus de déconfinement prévu à partir de lundi. Cela suppose donc théoriquement de reporter d'autant la reprise de l'examen des permis.Finalement, il n'en sera rien. L'ordonnance présentée jeudi par M. Denormandie maintient la date du 24 mai, "indépendamment de la prolongation de la période d'urgence sanitaire"."Les acteurs du BTP et les Français ont ainsi de la visibilité pour la continuité de leurs activités et projets", s'est félicité le ministre sur Twitter.
Il y a 4 ans et 356 jours

Covid-19 : la vie économique reprend en France sous contraintes

"Nous rentrons dans un monde qui est nouveau, dans lequel il faut que nous apprenions à conjuguer activité économique, travail et circulation du virus, et le succès de ce défi que nous avons à relever, il dépendra de chacun d'entre nous", a affirmé lundi matin le ministre de l'Économie Bruno Le Maire sur BFM Business.Loin du rebond en fanfare de l'activité envisagé au début de la crise, la reprise sera lente et "progressive" a déjà rappelé l'Insee, même si elle a noté un redémarrage dans l'industrie et le bâtiment dès fin avril.Certes, une partie des commerces fermés vont pouvoir rouvrir, mais avec des contraintes de sécurité sanitaire importantes, tandis que certains salariés vont devoir poursuivre le télétravail, parfois en gardant encore leurs enfants.Le dispositif de chômage partiel va d'ailleurs se poursuivre, par exemple pour les parents qui ne souhaitent pas envoyer leurs enfants à l'école.Sans parler des transports, qui ne vont reprendre que partiellement."Il y a beaucoup de contraintes, ça vient percuter la manière de travailler", comme l'achat d'équipements de protection, la distanciation ou la désinfection des espaces de travail, a détaillé le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises François Asselin, invité lundi matin sur RTL.Il a notamment évoqué un "coût direct" pour protéger les salariés d'"à peu près 10 euros par jour hors taxes par salarié". "Prenez une petite entreprises de 10 salariés, c'est 2.000 euros par mois ou 20.000 euros à l'année, c'est quand même pas rien", a-t-il insisté.Les dirigeants d'entreprises s'attendent d'ailleurs encore à des mois difficiles. Selon une enquête du cabinet Xerfi réalisée fin avril, ils sont "plutôt inquiets sur l'allure de la reprise".La plupart (42%) retiennent le scénario le plus pessimiste d'une reprise très lente, en particulier dans le commerce, les transports, l'hébergement et la restauration, alors que les cafés et restaurants vont encore rester fermés pendant plusieurs semaines.Au final, seuls 40% des dirigeants d'entreprises pensent qu'ils auront retrouvé la totalité de leurs capacités de production d'ici à la fin de l'année.Plans de soutienOutre la reprise de la production, l'inconnue sera le rythme de rebond de la consommation, qui a diminué d'un tiers durant le confinement.Les ménages, qui ont beaucoup épargné en deux mois - environ 60 milliards à fin mai selon le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau - pourraient notamment tarder à retourner dans les magasins et à reprendre leur niveau de dépenses habituel.Côté industriels, certains secteurs, "risquent de continuer à souffrir de rupture dans leurs chaînes de production durant le déconfinement, étant donné leur dépendance vis-à-vis de composants venus de l'étranger et du (faible) niveau de leurs stocks", selon l'assureur crédit Euler Hermes, qui estime que le commerce international restera très affecté d'ici à la fin de l'année.La France pourrait aussi redémarrer plus lentement que d'autres pays, en particulier l'Allemagne, dont l'activité a moins ralenti durant son confinement.Ainsi dans le commerce, les ventes y ont chuté de moins de 6% en mars, contre plus de 14% en France, selon des données compilées par ING.Et plusieurs pays européens avaient déjà rouvert en avril certains point de vente, contrairement à la France."Tous (les pays européens) sont durement freinés, mais la France l'est davantage que l'Allemagne. Même l'Espagne et l'Italie auraient vu leur secteur du bâtiment moins touché qu'en France", a affirmé le gouverneur de la Banque de France, auditionné la semaine dernière par les députés."L'État continuera d'être présent" pour les entreprises, a d'ailleurs promis Bruno Le Maire, qui doit dévoiler prochainement des plans de soutien pour les filières les plus touchées, comme l'aéronautique et l'automobile. Avant un plan de relance de l'économie à la rentrée.
Il y a 4 ans et 356 jours

Chômage partiel : "pas de raison que l'État continue à payer l'intégralité des salaires"

"Aujourd'hui, il y a 12,2 millions de salariés qui sont couverts par le chômage partiel", soit "six emplois sur dix du secteur privé", a déclaré Mme Pénicaud sur LCI, en assurant que ce dispositif avait permis d'éviter une vague de licenciements massifs.Mais "aujourd'hui, les conditions de la reprise sont là. Donc il n'y a pas tellement de raison que ce soit l'État qui continue à payer l'intégralité des salaires de 12 millions de salariés en France", a poursuivi la ministre sur LCI."C'est pour ça qu'on va définir je pense dans la semaine quelle est la part de salaire que paiera l'entreprise", a-t-elle précisé, en indiquant que ce montant n'était "pas encore décidé". "Ce sera modeste dans un premier temps mais progressif", a-t-elle néanmoins promis.Les salariés du privé mis au chômage partiel par leur entreprise bénéficient actuellement d'une garantie de 84% du salaire net (100% au niveau du Smic), que l'État et l'assurance chômage remboursent intégralement aux employeurs dans la limite de 4,5 Smic.En raison du déconfinement, le gouvernement a toutefois prévu que les entreprises contribuent dans des "proportions raisonnables" aux salaires des employés maintenus au chômage partiel, après le 1er juin -- l'objectif étant d'inciter à la reprise d'activité.Le chômage partiel restera néanmoins pris en charge "à taux plein" dans certains secteurs comme l'hôtellerie et la restauration, qui ne sont pas autorisés à reprendre leur activité.
Il y a 4 ans et 356 jours

Le gouvernement reporte la nouvelle réglementation environnementale

Ces nouvelles règles, dites RE 2020 pour "réglementation environnementale 2020", devaient succéder cette année à l'actuelle "réglementation thermique 2012" (RT 2012), avec une publication prévue à l'automne.La nouvelle réglementation doit durcir les règles en vigueur, qui imposent déjà des plafonds aux bâtiments neufs en matière de consommation d'énergie.Elle imposera notamment de prendre non seulement en compte la consommation d'énergie du bâtiment pendant son utilisation, mais aussi ses émissions de carbone lors de sa construction et sa destruction éventuelle. Elle vise aussi à généraliser les bâtiments à "énergie positive", qui produisent plus qu'ils ne consomment."La crise sanitaire a rendu l'organisation des concertations et consultations plus complexe", a admis le gouvernement dans un communiqué. "En conséquence, le calendrier d'élaboration et de mise en oeuvre de la RE 2020 est ajusté.""La publication des textes réglementaires - décrets et arrêté - interviendra fin 2020 ou au plus tard au tout début de l'année 2021; enfin, la nouvelle réglementation entrera en vigueur à l'été 2021", a-t-il détaillé.En début d'année, des arbitrages ont été rendus par le gouvernement mais ils ont suscité la colère du secteur gazier, qui les juge trop favorables au chauffage électrique.
Il y a 4 ans et 356 jours

Covid-19 : le FNPCA lance une campagne pour soutenir les artisans face à la crise

De l'alimentation au bâtiment en passant par la fabrication jusqu'aux services...Pour plus de 8 Français sur 10 l'artisanat a un rôle important en matière de création d'entreprises et la croissance économique[1]. Au cœur des territoires, en milieu urbain et rural, l'artisanat occupe en effet une place essentielle dans l'économie française avec 1,3 million d'entreprises recensées. Boulanger, coiffeur, fleuriste, plombier, mais aussi ambulancier, orfèvre et même prothésiste dentaire ou électrotechnicien, la diversité des métiers de l'artisanat répond à tous les besoins des Français dans leur quotidien. Les artisans jouent un rôle clé dans le service de proximité : les Français déclarent se sentir proches d'eux à 70%[1] et 71% préfèrent acheter à un artisan.Ainsi, 94% des Français ont une bonne opinion des artisans estimant notamment qu'ils sont dépositaires d'un véritable savoir-faire. Convaincus du rôle économique et de l'utilité des artisans, cette préférence affirmée trouve son explication dans les fondements mêmes de l'artisanat : savoir-faire, qualité, proximité, apprentissage et transmission.Aujourd'hui, la crise sanitaire liée au Covid-19 impacte lourdement le secteur de l'artisanat. Alors que les chantiers, commerces et services ont vu leurs portes se fermer pour une majorité depuis mi-mars, une enquête en ligne menée par CMA France révèle que seulement 28% des entreprises artisanales sont actuellement en activité en France et que 25% ont dû fermer en dépit de l'autorisation de maintien de l'activité[2]. Si certains artisans se limitent aux travaux d'urgence, ne présentant pas de risques sanitaires, 41% des entreprises artisanales ont mis en place l'activité partielle pour leurs salariés ou apprentis.Les artisans plus utiles que jamais : la nouvelle campagne du FNPCAFace à la crise sanitaire mais aussi économique, les initiatives fleurissent : systèmes de livraison à domicile, services de commande en ligne et drives, adaptation des horaires... Les artisans se sont organisés, se mobilisent pour mettre en place des solutions et ainsi continuer à maintenir autant que possible le lien avec les consommateurs et clients.Pour soutenir l'ensemble du secteur en cette période inédite et rappeler aux Français l'importance de « consommer artisanal », le FNPCA diffuse ainsi une campagne d'affichage à travers les supports de la presse quotidienne régionale du 7 au 18 mai 2020. Déclinée en 4 annonces presse, elle engage à la « préférence » et souligne la mobilisation sans faille des artisans tout en rappelant leur proximité avec les Français. En 2019, le FNPCA se lançait notamment « Sur la route de l'artisanat » à la rencontre des artisans de notre territoire avec une web série dressant le portrait de l'artisanat Français et valorisant la richesse des savoir-faire de nos artisans.[1]Sondage FNPCA - BVA 2017 - Les Français et les artisans[2]Enquête nationale CMA France Covid-19 au lundi 20 avril 2020
Il y a 4 ans et 356 jours

La membrane d'étanchéité RubberGard™ EPDM célèbre ses 40 ans

Ces atouts, conjugués à l'expertise de plus d'un siècle dans la technologie du caoutchouc du Groupe Bridgestone/Firestone, ont permis à Firestone Building Products de fournir plus de 1,5 milliard de m² de membranes d'étanchéité RubberGard™ EPDM aux quatre coins de la planète. En France, l'industriel s'appuie sur ses distributeurs agréés, pour commercialiser RubberGard™ EPDM. Il offre également des services de proximité, aux maîtres d'œuvre et d'ouvrage ainsi qu'aux étancheurs, du lancement du projet à sa livraison : formation, calculs techniques, assistance sur site lors de l'installation et inspection une fois les travaux achevés.« Lorsque l'expert en pneus, Firestone, a décidé d'entrer dans l'industrie de la toiture plate en 1980, le marché, dominé à l'époque par les produits en asphalte, avait commencé à évoluer. Les membranes monocouches synthétiques ont émergé avec le désir de construire des bâtiments à haute performance et à des coûts d'installation plus compétitifs. Aujourd'hui, on considère que le rôle de la toiture d'un bâtiment va bien au-delà de la protection du contenu et de ses occupants. Elle doit être facile à installer, respectueuse de l'environnement et efficace du point de vue énergétique. Autant de critères auxquels répond la membrane RubberGard™ EPDM. Les 30 millions de m² installés chaque année dans le monde en témoignent. », explique Steven Forger, Directeur Firestone Building Products France et Europe du Sud.Zoom sur l'un des premiers chantiers françaisFirestone Building Products a installé l'une de ses premières membranes d'étanchéité RubberGard™ EPDM en France en 1998, sur une charpente en lamellé collé. Situé à Montauban, ce bâtiment industriel a été racheté en 2011 par Doumerc Pneus International. « Les 11 000 m² de membranes ont été mis en œuvre il y a 22 ans et à ce jour il n'y a aucun changement d'aspect en partie courante. L'étanchéité est quasi comme neuve malgré une tempête de grêle violente survenue en 2015. Alors que nous avons dû remplacer les 99 lanterneaux endommagés durant cet orage, les membranes, elles, sont restées intactes. Pas de poinçonnement ni de fuite ! Malgré les fortes chaleurs que nous connaissons dans le Sud-Ouest, notamment ces dernières années, les membranes restent souples sans s'abîmer ou se fissurer. Aujourd'hui, un étancheur agréé Firestone Building Products doit simplement reprendre quelques patches au niveau des angles des lanterneaux. De petits travaux de maintenance normaux après plus de deux décennies de mise en service. », explique son dirigeant Patrick Doumerc.Les atouts de RubberGard™ EPDMLa membrane d'étanchéité RubberGard™ EPDM a réussi le test EMMA (Equatorial Mounted Mirrors Ageing) qui l'a soumise à une exposition de 2 000 000 Langleys, soit en moyenne 20 ans sous les rayons du soleil équatorial. Les essais réalisés par le Süddeutsche Kunststoff Zentrum (SKZ), institut de recherche allemand, démontrent également que les membranes en EPDM conservent une élasticité jusqu'à 150% même après 50 ans d'utilisation grâce à leur composition exempte de plastifiant. Cette souplesse permet de faire face aux fluctuations importantes de température et aux éventuels mouvements des bâtiments. RubberGard™ EPDM fait preuve d'une haute résistance à l'ozone, aux UV, aux micro-organismes et aux conditions météorologiques extrêmes telles que la grêle. Chimiquement inerte, elle ne libère aucune substance toxique, ce qui en fait la solution idéale pour la récupération des eaux pluviales.Universelle, cette solution se pose à froid sans aucune flamme sur tous les types de bâtiments (commerciaux, industriels, tertiaires et résidentiels collectifs), et ce, quel que soit le climat, des températures inférieures à zéro de la Russie au soleil du désert d'Arabie Saoudite. Elle est compatible avec l'installation de toitures végétalisées extensives et photovoltaïques. Légère (1,35 kg/m²), elle peut être mise en œuvre sur une étanchéité existante. Ses grandes nappes (de 30,5 m de long, et entre 3,05m et 9,15m de largeur) permettent de réduire le nombre de joints, assurant une installation rapide, aisée et fiable par une entreprise agréée Firestone Building Products. Les modifications futures du toit, telles que l'ajout de puits de lumière ou l'intégration d'extensions du bâtiment, peuvent être effectuées facilement tout en conservant les performances globales du système de toiture.
Il y a 4 ans et 356 jours

SPIE innove et déploie l'intelligence artificielle pour répondre aux besoins de Thésée DataCenter

SPIE ICS est spécialisée dans les services liés aux infrastructures ICT1, depuis l'environnement utilisateurs jusqu'au data center. La filiale a été sélectionnée pour assurer la mise en œuvre technique de ce data center de colocation2 particulièrement novateur. SPIE ICS se voit ainsi confier les prestations de conseil et ingénierie avant intégration ainsi que l'installation des différents équipements techniques et de sûreté. Ce contrat ambitieux vient couronner une relation privilégiée initiée en 2016.« Nous sommes fiers de voir ce projet se concrétiser et d'en être l'un des principaux opérateurs. Nous avons très tôt fait confiance aux fondateurs de Thésée DataCenter dont l'audace et la compréhension des enjeux techniques ont été déterminantes », a déclaré Fabrice Raison, Directeur de Département chez SPIE ICS. « Nous en sommes d'autant plus heureux que nous partageons un ADN commun : la volonté d'allier innovations technologiques et efficacité énergétique ». Dès septembre 2020, plus de 40 collaborateurs de SPIE ICS seront mobilisés sur ce chantier préalablement modélisé en BIM3. La livraison du projet est prévue pour le 28 février 2021.Les équipes de SPIE ICS déploieront dans le cadre de cette mission l'ensemble de leurs compétences techniques en matière de data center. Elles s'attacheront tout particulièrement à mettre en œuvre des technologies de pointe permettant de garantir les objectifs de performance énergétique du projet. Il s'agira notamment d'atteindre une consommation électrique inférieure de 25% à celle des data centers de colocation les plus récents avec une empreinte carbone également réduite de 25%. « Au-delà de la solution de free-cooling4, nous avons eu recours à des techniques d'intelligence artificielle. La gestion et la régulation de la température en salle seront assurées par des capteurs dont les données seront analysées en temps réel par des algorithmes. 90% du temps, les salles informatiques seront ainsi refroidies sans aucune consommation d'énergie », indique Fabrice Raison.Autre expertise majeure apportée par SPIE ICS : la sécurisation du site avec une infrastructure de sûreté à 7 niveaux d'accès entre l'entrée sur le site et l'accès aux baies informatiques privatives et des points de passage obligés disposant des dernières technologies en termes de biométrie et de vidéosurveillance. Celles-ci seront couplées au dispositif de gestion technique du bâtiment ainsi qu'à un portail de services ouvert aux clients de Thésée DataCenter.1 Information and Communication Technology2 Un centre de colocation ou « hôtel porteur » est un type de centre de données où l'équipement, l'espace et la bande passante sont disponibles à la location pour les clients de détail.3 Le BIM ou Building Information Modeling est un processus intelligent basé sur un modèle 3D qui offre aux professionnels de l'architecture, de l'ingénierie et de la construction (AEC) les informations et les outils nécessaires pour planifier, concevoir, construire et gérer plus efficacement des bâtiments et des infrastructures.4 Technique qui consiste à limiter l'usage de la climatisation en refroidissant un bâtiment grâce à l'air extérieur
Il y a 4 ans et 356 jours

Les revenus de Nexity et Hexaom baissent au 1er trimestre face au coronavirus

"C'est (...) une crise économique hors normes, qui impacte fortement l'offre et la demande et qui laissera des traces profondes", a résumé dans un communiqué Alain Dinin, PDG de Nexity.Le groupe, dont le directeur général Jean-Philippe Ruggieri est décédé fin avril du Covid-19, a enregistré au premier trimestre un chiffre d'affaires de 786,8 millions d'euros, soit une baisse de 10,7% par rapport à un an plus tôt.Sur les deux dernières semaines de mars, période où le confinement a commencé en France, Nexity estime que la crise lui a coûté 130 millions d'euros, sans quoi ses revenus trimestriels auraient progressé.Le groupe a surtout pâti de l'impossibilité de livrer des logements dans les temps prévus, de nombreux chantiers étant arrêtés, même s'il a aussi souffert dans d'autres domaines: la fermeture des commerces non essentiels a ainsi largement contraint à l'inactivité Century 21, sa filiale d'agences immobilières.Pour autant, "il convient de garder la tête froide", a relativisé M. Dinin. "La demande de logements, tirée par la démographie et le déficit d'offre structurel, ne disparaît pas: elle se reporte."Le groupe, qui ne donne pas encore de prévision pour 2020, signale pour l'heure que la moitié de ses chantiers étaient repartis fin avril et que l'ensemble devrait avoir repris début juin.Un autre grand acteur de l'immobilier, le constructeur de maisons Hexaom, premier de son secteur, a aussi fait état d'un recul de ses revenus trimestriels, de 2,6% à 195,8 millions d'euros."Pendant le confinement, une majorité de clients a été dans l'impossibilité de signer l'acquisition de leur terrain (...) et l'instruction des permis de construire par les administrations a été fortement ralentie voire arrêtée", regrette Hexaom, qui a toutefois limité les dégâts grâce à une bonne performance dans son activité minoritaire de rénovation."Les enjeux pour le groupe seront d'une part de combler une partie de cet allongement du délai administratif qui pourrait impacter les futures ouvertures de chantiers et, d'autre part, de rattraper une partie du retard de la production subi en avril et mai, pendant la période estivale", a conclu Hexaom, qui ne donne pas non plus encore de prévisions.
Il y a 4 ans et 356 jours

Reprise d'activité commerciale, Edilteco France reste inflexible sur l'accompagnement de ses clients

Deux raisons majeures ont incité EDILTECO® France à maintenir son activité. La première, aboutie suite à une réflexion menée sur l'anticipation de la reprise, a poussé EDILTECO® France à maintenir une activité partielle mais suffisante pour se préparer à la levée du confinement, la deuxième, étant les commandes des clients.« Depuis quelques semaines, les commandes commencent à se débloquer et les clients réouvrent doucement. Pour le moment, ce sont encore beaucoup de commandes de réapprovisionnement. La quasi-totalité de nos clients sont réouverts en mode drive. » explique Laurent Mainy.EDILTECO® France ne déroge pas à son éthique : « la gestion se fait en bon père de famille », pour ainsi dire l'entreprise se veut active mais prudente, attentive et soucieuse de ses salariés et de ses clients.L'activité de l'entreprise se maintient et les projets en cours n'ont pas été stoppés. Un nouvel expanseur automatique discontinu, de dernière génération, va notamment être implanté en complément des 2 autres. Il sera opérationnel dès la mi-mai pour une expansion optimisée des billes de PSE.De leur côté, les commerciaux ont repris il y a 3 semaines en télétravail. EDILTECO® France qui entretient ses étroites relations avec les acteurs de la distribution du BTP, a maintenu une permanence commerciale depuis le début du confinement.« Nous sommes dans une démarche d'accompagnement et nous sommes prêts à faire les efforts nécessaires pour aider au mieux nos clients. Pour ce faire, l'équipe commerciale a la latitude d'ajuster tarifs et franco, sans quantité d'approvisionnement minimale, afin de répondre aux besoins des clients et leur éviter du stock. C'est la force de notre PME : maintenir un niveau de service élevé » indique Laurent Mainy.
Il y a 4 ans et 359 jours

Moscou va relancer l'industrie et le BTP mais ne lève pas le confinement

Selon Sergueï Sobianine, la situation dans la capitale russe permet d'autoriser le redémarrage de l'activité sur les chantiers et dans les industries, mais pas dans les magasins, restaurants, bureaux et autres entreprises de services.Ce sont 500.000 personnes qui pourront ainsi retourner au travail.Pour les autres, le confinement "ne sera pas assoupli. Au contraire, il faut le respecter précisément", a-t-il déclaré mercredi.Il s'agit de "stabiliser la situation épidémiologique et, progressivement et en fonction des possibilités, d'ouvrir un secteur d'activité après l'autre", a ajouté le maire.Sur le plan médical, il a relevé qu'au cours des deux dernières semaines, il n'y avait pas eu d'"augmentation du nombre des hospitalisations et des malades en état grave" ce qui témoignerait d'une "certaine stabilisation de la situation" à Moscou.La capitale russe compte plus de la moitié des 165.929 cas répertoriés en Russie. Ce chiffre fait de ce pays le 5e le plus touché en Europe et le 6e dans le monde, selon un comptage de l'AFP. Son taux de mortalité reste cependant faible, selon le bilan officiel, avec 1.537 morts.
Il y a 4 ans et 359 jours

Dunes et plages de Méditerranée en France abîmées par l'artificialisation et le tourisme

"Le bassin méditerranéen constitue l'un des 36 points chauds de la biodiversité dans le monde, où la biodiversité est particulièrement riche, mais aussi particulièrement menacée", rappelle le comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dans un communiqué.La situation est identique en France, où "sept des neuf écosystèmes constituant les cordons dunaires et rivages sableux méditerranéens, représentant environ 26% du linéaire méditerranéen en France, dont la Corse, sont évalués +en danger+ ou +vulnérable+", poursuit l'UICN, qui a mené cette évaluation avec l'Office français de la biodiversité (OFB) et le Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN)."Cette première évaluation de l'état de dégradation des littoraux sableux méditerranéens en France révèle combien ces écosystèmes ont été profondément affectés et fragmentés par l'artificialisation du littoral depuis les années 1960", souligne l'UICN, qui pointe aussi du doigt "les impacts actuels de la surfréquentation touristique et de la modification de la dynamique sédimentaire littorale à l'échelle de la façade méditerranéenne, qui aggravent les phénomènes d'érosion des côtes".Ces dunes et plages sableuses "limitent l'érosion et le recul du trait de côte" en France, tout en accueillant de nombreuses espèces, notamment des oiseaux migrateurs: la Camargue et les étangs palavasiens, à côté de Sète "rassemblent près de 190.000 oiseaux". Cette région accueille aussi "l'unique zone de nidification en France du flamand rose et plus de 80 % de la population française de la sterne naine".Les écosystèmes les plus menacés sont les dunes blanches, "en danger" selon la classification de l'UICN. Elles ont souvent disparu "au profit d'une urbanisation implantée directement en haut de plage, en particulier sur le littoral du golfe du Lion".Celles qui n'ont pas été artificialisées sont adossées à des routes, des parkings ou des zones urbaines "qui bloquent totalement leur mobilité". Le piétinement par les touristes l'été déstabilise les plantes et animaux et "accélère l'évacuation du sable par le vent".Six écosystèmes sont "vulnérables" sur le pourtour méditerranéen français: les plages sableuses, les laisses de mer végétalisées, les dunes grises , les junipéraies dunaires, les dunes embryonnaires et les dunes boisées. Deux autres milieux, les fruticées dunaires et les dépressions dunaires, doivent être étudiées de manière plus approfondie.
Il y a 4 ans et 359 jours

Aperio fête ses 10 ans !

Il y a 4 ans et 359 jours

PPE : Équilibre des Énergies invite à maintenir le cap sur la réduction des énergies fossiles

Pour Brice Lalonde, ancien ministre de l'Environnement, Président de l'association Équilibre des Énergies : « Il faut lancer un programme de renaissance de l'activité économique de la France, fondé sur l'électricité et sur les autres énergies décarbonées, pour lutter contre le dérèglement climatique, conforter l'indépendance nationale, assurer la santé publique et promouvoir la justice sociale ».Baisser la consommation des énergies fossiles et développer les énergies décarbonées Le décret de la PPE impose une réduction significative de la consommation des énergies fossiles les plus présentes en France : d'ici à 2028, la consommation du pétrole devra avoir chuté de 34% par rapport à 2012 et celle de gaz naturel de 22%. Les pouvoirs publics confirment ainsi leur volonté de construire une politique énergétique fondée sur l'efficacité énergétique et sur des formes d'énergies décarbonées, électricité et énergies thermiques renouvelables essentiellement.Équilibre des Énergies salue ces dispositions et invite les pouvoirs publics à résister aux appels à la procrastination de ceux qui ne s'y retrouvent pas. L'urgence sanitaire ne doit faire oublier l'urgence climatique.Intégrer la transition énergétique dans un programme de renaissance économiqueLe défi du Gouvernement est à présent de parvenir à intégrer ces mesures, conçues avant la crise du Covid-19, dans une stratégie globale de renaissance économique visant à reconstruire l'économie française sur des bases décarbonées. Le problème est celui de l'urgence : la crise du COVID-19 fait obligation de définir rapidement des priorités et de sélectionner les actions les plus efficaces sur le plan énergétique, économique, environnemental et sociétal. Sans négliger les autres formes d'énergies décarbonées, réseaux de chaleur décarbonés et solaire thermique notamment, Équilibre des Énergies constate que l'électricité « coche toutes les cases » exigées par une relance économique vertueuse.C'est aujourd'hui qu'il faut engager la deuxième révolution électrique, celle qui permettra de faire passer, dans les meilleurs délais possibles, de 25 à 50% la part de l'électricité dans la couverture des besoins finaux. C'est la meilleure façon pour la France de se recentrer sur ses propres ressources énergétiques, de reconstruire son activité industrielle, de faire face aux défis climatiques, économiques et sociétaux et d'apporter de l'emploi et du confort à nos concitoyens.Relancer la constructionL'adoption de la PPE doit être l'occasion de jeter les bases d'une relance massive de la construction. L'administration doit finaliser sans attendre les grands chantiers réglementaires engagés avant la crise : RE 2020, nouveau DPE, traitement des logements à consommation excessive, remplacement des chaudières à fioul, etc.Les solutions sont là : construction bas carbone, solutions électriques (pompes à chaleur notamment), énergies thermiques renouvelables… L'industrie française et les installateurs sont prêts à se mobiliser pour répondre aux besoins.Une ambition forte pour le véhicule électriqueLe rôle de la mobilité électrique se trouve renforcée par le décret du 23 avril qui prévoit, d'ici à 2028, 5,2 millions de véhicules électriques ou hybrides rechargeables en circulation en France et 100 000 points de recharge ouverts au public seront disponibles.Équilibre des Énergies s'en réjouit mais alerte les pouvoirs publics sur les difficultés pratiques qui subsistent, notamment quant au développement des infrastructures de recharge accessibles au public ou en copropriété. Le marché est encore très fragile et la demande a besoin d'être davantage soutenue pour permettre le déploiement de la mobilité électrique à grande échelle.Retrouver une vision industrielleComme après toutes les grandes crises, l'énergie et l'électricité en particulier joueront un rôle essentiel. Développer les usages de l'électricité, c'est donner du confort et du mieux-être aux citoyens mais c'est aussi permettre à l'industrie française de se moderniser et à tout un ensemble d'industriels français de retrouver le chemin de la croissance et de participer au redressement national.C'est avec cette vision qu'il faut maintenant aborder l'Acte II de la PPE.
Il y a 4 ans et 359 jours

Covid-19 : Londres élargit ses trottoirs et multiplie les pistes cyclables

Ces mesures visent à éviter que les transports en communs se retrouvent bondés une fois que les Britanniques reprendront le chemin du travail et à favoriser des alternatives aux trajets en voiture, plus polluants.Ces changements peuvent permettre de multiplier par 10 les kilomètres parcourus en vélo et par cinq la marche après la sortie du confinement, estiment la mairie et l'autorité chargée des transports londoniens, TFL, dans un communiqué.Pour cela, Londres va créer un nouveau réseau cyclable temporaire, imitant d'autres villes comme Berlin ou New York qui ont aménagé la voirie pour favoriser les déplacements en petite reine.Les trottoirs seront aussi agrandis dans les rues commerçantes pour permettre aux gens de garder leurs distances lorsqu'ils se croisent ou quand ils font la queue à l'entrée des magasins.Le stationnement et les voies réservées aux voitures seront déplacées pour permettre ces transformations."La capacité de nos transports publics sera considérablement réduite après le coronavirus en raison des énormes défis auxquels nous sommes confrontés en matière de distanciation sociale", a déclaré le maire travailliste de Londres, Sadiq Khan, dans ce communiqué.Tout en appelant ceux qui le peuvent à continuer de travailler à domicile, l'édile a expliqué vouloir aider "ceux qui doivent se rendre au travail" et permettre aux "nombreux Londoniens qui ont redécouvert la joie de la marche ou du cyclisme pendant le confinement" de les pratiquer en toute sécurité.Le confinement a été décrété le 23 mars et doit être réévalué jeudi, des annonces du gouvernement sur un assouplissement progressif étant attendues sous peu.Actuellement, les autorités recommandent d'éviter tout déplacement "non essentiel" mais autorisent les Britanniques à sortir de chez eux et faire de l'exercice une fois par jour.
Il y a 4 ans et 360 jours

Covid-19 : la trêve hivernale des expulsions prolongée jusqu'en juillet

"On va décaler la trêve hivernale jusqu'en juillet", a déclaré Julien Denormandie sur Franceinfo, ajoutant que la date précise serait annoncée dans la journée après consultation des parlementaires. La trêve avait jusqu'à présent été prolongée jusqu'au 31 mai pour aider les ménages, dont les revenus ont été amputés à cause du confinement.Mi-mars, le président de la République Emmanuel Macron avait annoncé, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, un premier report inédit de deux mois de la fin de la trêve hivernale."Dès le début de l'épidémie, on a tout de suite décalé cette trêve hivernale et comme cette épidémie continue, on décale à nouveau cette trêve hivernale (...). Il est important de ne pas ajouter à cette période sanitaire des drames familiaux, des drames humains", a expliqué M. Denormandie jeudi.Interrogé sur une possible prolongation de la trêve jusqu'au début de l'hiver, le ministre n'a pas tranché mais a répondu vouloir, sur le principe, que les expulsions soient interdites tant que la crise continue.Les associations s'attendent, avec la baisse des revenus causée par le confinement et la crise économique engendrée, à une explosion des impayés de loyers et à une hausse des procédures d'expulsion intentées par les propriétaires.Ouvertes au début de la crise, les 20.000 places supplémentaires d'hébergement d'urgence devraient par ailleurs être maintenues au-delà du 11 mai, date du début du déconfinement, laisse entendre Julien Denormandie."Quand vous êtes dans un décalage de la trêve hivernale, ça veut bien dire que l'intention est de ne jamais avoir de mise à la rue pendant cette période que nous traversons", selon lui.Près de 180.000 personnes ont pu être mises à l'abri par les associations et les services de l'État depuis le début de la crise, notamment dans des chambres d'hôtel réquisitionnées.
Il y a 4 ans et 360 jours

Sécurité et santé au travail : "pas question de déresponsabiliser les entreprises", selon Pénicaud

"Les organisations patronales ont demandé qu'on regarde ça", a-t-elle indiqué à l'occasion d'un déplacement sur ce thème dans une entreprise du Val-de-Marne."Avec le Premier ministre nous avons déjà répondu qu'il n'était pas question de déresponsabiliser les entreprises, qui ont la responsabilité de la santé et de la sécurité de leurs salariés, et c'est logique et c'est normal", a-t-elle ajouté."Dans le contexte d'une pandémie, évidemment c'est bien une obligation de moyens: comment on organise le travail, l'espace de travail, et c'est cela qui compte, c'est ce qu'on a montré dans le protocole de déconfinement" publié dimanche à destination des entreprises privées, a-t-elle dit.Le ministère du Travail a affirmé ces dernières semaines que les fiches "conseil métiers" qu'il confectionne, avec les recommandations sanitaires, pouvaient être opposables en cas de contentieux.Plusieurs sources syndicales ont rapporté à l'AFP que nombre d'entreprises craignaient des contentieux sur cette obligation "d'assurer la sécurité et de protéger la santé physique et mentale de ses salariés".D'où une lettre commune des organisations patronales (Medef, CPME, U2P, FNSEA, Unapl, Udes) à la ministre du Travail pour lui demander "d'adapter le cadre juridique à la situation actuelle" et "de limiter et de clarifier le périmètre de cette obligation" en s'appuyant sur une directive européenne de 1989 sur la sécurité et la santé au travail."Atténuer les responsabilités de qui que ce soit ne serait pas responsable au moment où tout le monde doit être très responsable pour aider à repartir, je pense que ce ne serait pas un bon signal, en revanche on peut aider à clarifier", a indiqué la ministre sur Europe 1 avant son déplacement.Cette question fait l'objet d'un débat au Parlement.Le Sénat a donné son feu vert lundi, contre l'avis du gouvernement, à un dispositif visant à aménager le régime de responsabilité pénale des employeurs, élus locaux et fonctionnaires amenés à prendre des mesures pour permettre la sortie du confinement.Dans un communiqué publié mercredi, CPME, U2P, et FNSEA "soutiennent sans réserve l'initiative sénatoriale" qui circonscrit la responsabilité pénale des chefs d'entreprise notamment "aux fautes intentionnelles ou commises par négligence ou par imprudence"."Elles en appellent aux députés pour maintenir le texte en l'état sur ce point" lorsque le texte reviendra à l'Assemblée.Ces organisations estiment en effet que "le protocole de déconfinement" présenté par le ministère du Travail "sera extrêmement difficile à mettre en œuvre"."Bon nombre des obligations prévues ne prennent en compte ni la réalité des entreprises, ni la diversité du tissu entrepreneurial français", ajoutent-elles.Dans une interview au Monde mardi, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, avait estimé pour sa part qu'une modification de la loi "serait un très mauvais signal". "Il faut une obligation de moyens renforcée. C'est sur ce sujet que doit être évaluée la responsabilité pénale ou civile des entreprises", a-t-il ajouté.
Il y a 4 ans et 360 jours

Covid-19 : les fabricants de produits de construction proposent un plan tourné vers l'investissement durable et responsable

Nous savons d'ores et déjà que l'impact négatif de la situation actuelle entraînera une crise économique française et européenne importante, et qu'un grand nombre d'entreprises françaises se retrouveront dans des situations extrêmement périlleuses. Une reprise rapide de l'activité économique est donc aussi urgente qu'indispensable.Alors que les premières positions du Haut conseil au climat et la Convention Citoyenne appellent les pouvoirs publics à une relance tournée vers la transition énergétique et environnementale, le plan de reprise et de relance élaboré par l'AIMCC, en tant qu'animatrice du CSF IPC, se base sur une conviction forte : l'écologie et l'économie doivent converger, pour sortir au plus vite de la crise.La contribution de la Filière Industries pour la Construction animée par l'AIMCC insiste premièrement sur l'accélération de la reprise car elle sera une condition sine qua non de succès de la relance : plus la reprise sera lente, plus les capacités d'action seront obérées dans un contexte concurrentiel toujours aussi vif malgré la crise.Hervé de Maistre, Président du Comité Stratégique de Filière des Industries Pour la Construction, appelle de ses vœux un plan de relance rapide, massif, environnemental et social : « Nos propositions conjuguent trois priorités : soutenir les plus fragiles, redonner rapidement de l'activité aux entreprises françaises, accélérer la transformation environnementale. Pour réussir le Plan de Relance, il nous faut des décisions audacieuses, un état d'esprit collectif, une gouvernance efficace. Les industriels sont conscients de la gravité de la situation, prêts à assumer leurs responsabilités aux côtés des pouvoirs publics et de tous les acteurs de la construction ».Les propositions du CSF Industries pour la ConstructionLe CSF Industries pour la Construction a émis une série de propositions dans le cadre du plan de relance auprès du Conseil National de l'Industrie et parmi celles-ci des thèmes essentiels ont rapidement émergé :Une relance de la construction durable et résiliente par la mobilisation de l'épargne privéePour José Mickael Chenu, Directeur Marketing du groupe Vinci et Vice-Président d'EGF BTP : « La mobilisation de l'épargne privée est une voie possible de la relance rapide, notamment dans le logement neuf mais aussi par exemple pour le plan Campus Universités et autres ».La massification de la rénovation énergétique performante des maisons individuelles et quartiers pavillonnairesPour Eric Mestrallet, qui anime le pilote industriel en Ile de France en lien avec la Métropole du Grand Paris du projet Parcours Rénovation Énergétique Performante » (PREP) : « il est indispensable de créer une nouvelle dynamique en matière de rénovation énergétique des maisons individuelles, bien souvent assimilé à un angle mort des politiques publiques depuis une dizaine d'années. C'est un enjeu pour générer de la valeur ajoutée locale, valoriser le patrimoine des propriétaires occupants et apporter dans certains cas une réponse à la dégradation des quartiers pour éviter le sentiment de « relégation » de nos concitoyens. Le soutien de l'Association des Maires de France met en évidence l'attente maintenant déterminante des Maires, pour initier une dynamique qui a fait ses preuves sur l'habitat vertical et les centres-villes ».La promotion du « Made in France »Pour Nicolas Vuillier, Président de l'UNICEM et Didier Petetin, Directeur Général de Vicat, il est indispensable de « faire de la commande publique un levier pour encourager la production locale et la mieux-disance et ainsi promouvoir la création de la valeur ajoutée locale par nos industries et l'ensemble de nos partenaires au sein de la filière, synonyme de résilience et d'indépendance ».La prise en compte prioritaire des ménages démunis pour une rénovation BBC aidée et financée à 100%Pour Jacques Pestre, administrateur de la FNBM, pilote des actions relatives à la rénovation de l'habitat, « il faut penser aussi et surtout aux ménages les plus démunis qui sortiront de la crise encore plus fragilisés, et le projet -100% aidé et financé- sera réservé aux ménages des 3 premiers déciles ».Chèque « rénovation travaux » à destination de tous les ménages Pour Hugues Vérité, délégué permanent du CSF IPC et délégué général de l'AIMCC : « il faut relancer la machine rapidement et tenir compte des leçons de la dernière relance post crise 2008 en redémarrant encore plus vite. La création éventuelle d'une « monnaie verte » constituerait une des pistes les plus efficaces ».L'industrialisation des solutions de rénovation performante pour les Universités et les pools de bâtiments publicsPour Patrice Barbel, enseignant chercheur, conseiller patrimoine au sein de la Conférence des Présidents d'Universités, « il est possible en moins de 6 mois de lancer un programme ambitieux de rénovation globale à l'échelle de 10 universités inscrites dans leur territoire (représentant 500 000 m2) qui seront les étalons d'un déploiement généralisé (15 000 000 m2) sur 3 ans dans le cadre d'une industrialisation des solutions d'efficacité énergétique performantes et volontaristes, et de financements innovants de type « fonds d'amorçage » associé à des fonds de garantie. L'objectif cible sera de stabiliser un modèle économique soutenable et vertueux pour l'ensemble des acteurs des territoires (bilan carbone, mobilité, emplois, innovations formation recherche...) ».Le respect dans les relations commerciales, un gage de confiance réciproque essentiel pour une reprise accéléréePour Philippe Gruat, administrateur de l'AIMCC, référent PME-TPE-ETI au sein du Conseil National de l'Industrie pour la filière, « il faut que la loyauté dans les relations commerciales, notamment sur le respect des délais de paiement et des créances entre acteurs de la chaîne, soit la pierre angulaire d'une reprise et d'une relance fondées sur la confiance de toute la filière ».
Il y a 4 ans et 360 jours

Le chômage partiel sera pris en compte pour la retraite de base

"Je présenterai demain au Conseil des ministres une disposition législative qui permettra l'acquisition des droits à la retraite de base pendant les périodes d'activité partielle", a déclaré Mme Pénicaud au Sénat.Actuellement, cette indemnité (84% du salaire net, 100% au niveau du Smic) n'est pas prise en compte par l'Assurance vieillesse, ni pour la durée d'activité (trimestres cotisés), ni pour le montant de la pension (salaires des 25 meilleures années)."Jusqu'ici, cela avait peu d'importance puisque l'activité partielle était peu utilisée, pour des périodes courtes, donc ça ne pénalisait pas les personnes concernées", a expliqué la ministre.Mais le coronavirus et le confinement ont créé "une situation tout à fait exceptionnelle, avec un chômage partiel massif", qui touche plus de 12 millions de salariés et "qui va durer de façon assez prolongée dans un certain nombre de secteurs qui ne peuvent pas rouvrir tout de suite", a-t-elle ajouté.Le problème avait été soulevé la semaine dernière par une note du cabinet de conseil Groupe Alpha, qui affirmait que "de nombreux salariés pourraient perdre des trimestres", en particulier dans l'hôtellerie, la restauration et le tourisme.Des syndicats s'en étaient émus, Dominique Corona (Unsa) craignant que cela "joue sur la décote en fin de carrière" tandis que Frédéric Sève (CFDT) s'inquiétait pour "ceux qui font des petits volumes horaires, comme les aides à domicile".
Il y a 4 ans et 360 jours

Covid-19 : Le patronat satisfait par les exonérations de charges mais demande encore un effort

Le Premier ministre Édouard Philippe a indiqué lundi au Sénat que le gouvernement était prêt à convertir les reports déjà accordés "en exonérations définitives de charges, non seulement pour les entreprises du secteur de la restauration et du tourisme, mais aussi pour toutes les TPE ayant fait l'objet de mesures de fermeture"."Le Medef portait une demande de dégrèvement, d'annulation de charges", car "une entreprise, un commerce qui a totalement fermé ne sera pas dans la capacité de rembourser, parce que le chiffre d'affaires perdu s'est envolé à jamais", a réagi sur LCI son vice-président et porte-parole Fabrice Le Saché.L'Union des entreprises de proximité (U2P), qui représente des commerçants, artisans et professions libérales, s'est elle félicitée dans un communiqué "que le gouvernement donne ainsi une suite favorable à sa demande".L'exonération annoncée par le Premier ministre Edouard Philippe permettra selon l'U2P "d'aborder la relance de l'activité dans de meilleures conditions".La mesure gouvernementale "répond à la logique +zéro recette, zéro dépense+ défendue par l'U2P depuis le début de la crise", explique cette organisation."C'est une bonne mesure, mais nous considérons que c'est une première étape" et "il nous semble que de toute façon il faudra l'élargir", a estimé de son côté le président de la CPME François Asselin, dans un entretien à l'AFP."Au-delà des secteurs qui ont subi une fermeture administrative, il y en a d'autres qui s'en trouvent directement victimes", a-t-il expliqué en citant en exemple les distributeurs de boissons, car "leurs clients étant fermés, ils ne vendent plus".Pour le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises, "il faut y aller avec une épuisette un peu plus large en n'oubliant personne, parce qu'il y en a qui, s'ils n'ont pas cette mesure d'exonération de charges, ne pourront jamais redémarrer".Du côté du réseau des Chambres de métiers et de l'artisanat (CMA France), on salue cette décision tout en demandant aussi une "équité de traitement en direction de l'ensemble des entreprises artisanales" avec la "nécessité d'annuler ces charges y compris pour les entreprises qui ont pu ouvrir pendant cette période et dont la perte de chiffre d'affaires est conséquente".Dans la même ligne, la Fédération du commerce coopératif et associé (FCA), qui couvre une trentaine de secteurs d'activité (alimentation, bricolage, sport, pharmacie, optique...), estime qu'"un très grand nombre de commerces ne sont pas concernés par la fermeture administrative mais ont subi une fermeture de fait, en raison du confinement".Elle réclame donc aussi pour eux un "effort", par "exigence d'égalité et de justice".
Il y a 4 ans et 360 jours

Espace de vie urbain en bois Kebony dans le centre ville de Cagnes sur Mer

C'est dans un environnement résidentiel agrémenté de petits commerces que se tient la toute nouvelle place de Gaulle, une place réaménagée pour la population à l'aide de bancs et d'une scène en bois Kebony. Des arbres apportent un ombrage naturel pendant l'été. C'est l'agence d'architectes paysagistes Guillermin qui a conçu et mené ce projet de requalification dans son ensemble, réalisé par le groupement Spada – Tama, qui a sous-traité la partie aménagement bois à la société Xyleo.« Nous devions créer une scène en platelage bois et des bancs solides, durables et démontables. La scène devant être utilisée pour des spectacles, il fallait aménager une trappe pour qu'une personne puisse entrer sous la scène et gérer les branchements électriques nécessaires », explique Yannick Daeffler, gérant de la société Xyleo. « Le projet devait initialement être réalisé en Ipé, pour une question de durabilité. Nous avons proposé de remplacer cette essence par du Kebony, qui présente les mêmes caractéristiques de durabilité et d'aspect – grâce à sa couleur marron chocolat et à l'absence de nœuds – mais dont l'impact écologique est bien moindre », poursuit-il.Le bois ainsi que le système Grad de fixation de lames utilisé ont été fournis par Woodstone Project. Développée en Norvège, la technologie brevetée Kebony est un procédé respectueux de l'environnement, qui modifie les résineux issus de sources durables en chauffant le bois avec de l'alcool furfurylique ; un sous-produit agricole. En polymérisant la paroi cellulaire du bois, les résineux adoptent en permanence les attributs du bois dur tropical, notamment une durabilité, une dureté et une stabilité dimensionnelle élevées, sans recourir à la déforestation tropicale, ce qui donne un beau produit en bois très performant, idéal pour ce projet à la fois esthétique et soumis à un passage intense. Avec le temps, le bois Kebony développe une patine gris argenté, qui permettra à cet espace de se fondre harmonieusement avec ses environs urbains.Technologie KebonyLa technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d'améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l'environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide biologique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa durabilité et sa stabilité dimensionnelle, sans pour autant sacrifier son esthétique.
Il y a 4 ans et 360 jours

Avec la gamme Granum, Rheinzink met à l'honneur les zinc mats

Le résultat d’une technologie sophistiquéeLes propriétés des zincs Skygrey et Basalte ont évolué et ont été optimisés pour une plus grande stabilité de l’aspect et de meilleures aptitudes au profilage. La surface mate, obtenue par un traitement de haute technicité, laisse transparaitre, de façon pérenne, la veinure typique du zinc. Un atout esthétique et technique adapté aussi bien en rénovation qu’en constructions neuves. La gamme ne nécessite aucun entretien et constitue une solution durable pour tous les domaines d’application. RHEINZINK, premier fabricant mondial de zinc-titane pour le bâtiment, complète son offre d’aspects de surface de zinc, avec GRANUM, une gamme dédiée aux zincs mats.Des domaines d’application largesLes applications des zincs de GRANUM sont multiples : en couverture, en bardage, en détails architecturaux ou en évacuation des eaux pluviales. Les petites surfaces sont renforcées par ces nouvelles teintes et se démarquent clairement. Combinées avec d’autres matériaux comme la pierre naturelle, le bois ou le verre, elles produisent ainsi un net contraste artistique et architectural harmonisant design et tradition.Deux nuances subtilesNouvelle gamme d’aspect de surface proposée par RHEINZINK, GRANUM réunit les deux teintes subtiles répondant aux tendances architecturales actuelles :La teinte Skygrey présente un aspect gris mat traditionnel semblable à la patine formée par le temps dans la nature par le zinc naturel.La teinte Basalte, gris-foncé à la limite du noir, quant à elle, suit la tendance actuelle de l’architecture de surfaces.GRANUM complète l’offre d’aspects de surface proposée par RHEINZINK :CLASSIC : la forme la plus originelle des variantes du matériau. Sous l'influence des conditions climatiques, une patine typique gris-bleu se forme au fil du temps sur sa surface métallique brillante.prePATINA : les seules surfaces réellement prépatinées au monde. Seul RHEINZINK dispose du procédé de « prépatinage » qui permet d'obtenir, dès la sortie d'usine, la teinte gris-bleu ou gris-ardoise d'une patine naturelle sans recourir à une phosphatation, à un revêtement ou à un laquage.
Il y a 4 ans et 360 jours

Altarea a résisté au 1er trimestre et anticipe des perspectives post-coronavirus "élevées"

"Il est trop tôt pour évaluer les conséquences de cette crise sur nos résultats 2020, lesquels seront significativement impactés par le confinement d'une part et la reprise probablement lente d'autre part", indique dans un communiqué le président fondateur Alain Taravella. "Une reprise forte est néanmoins possible"."Les perspectives de nos marchés restent élevées, notamment en logement avec des attentes renforcées en matière de mixité urbaine, proximité, confort d'usage, modularité, sobriété énergétique", précise-t-il.Au premier trimestre, Altarea Cogedim a réalisé un chiffre d'affaires de 566,2 millions d'euros. Le recul est mesuré "malgré 15 jours de confinement", précise le promoteur.La branche Commerce, qui centralise notamment les revenus locatifs, a ainsi progressé (+10,6% à 61,6 millions d'euros), tout comme l'Immobilier d'entreprises (+15,4% à 117,8 millions d'euros), qui a pu s'appuyer sur la contribution en début d'années de grosses opérations réalisées au préalable.En revanche, le Logement (-11% à 368,9 millions d'euros) a connu un sérieux contrecoup et pâti de l'arrêt des chantiers imposés par le confinement.Altarea indique toutefois que sa situation avant la crise sanitaire était "saine" et assure que "la sortie de crise se précise" avec la réouverture de la majorité des centres commerciaux après le 11 mai et la reprise de 95% de ses chantiers à la mi-mai.Au 5 mai, le groupe bénéficie également de 2,67 milliards d'euros de liquidités.
Il y a 4 ans et 360 jours

Covid-19 : VM fait le point sur son dispositif de reprise

Un groupe de travail* dédié s'est penché sur la mise en place d'un nouveau parcours client. Expérimenté en interne sur le point de vente de VM La Roche-sur-Yon (85), il sera généralisé sur l'ensemble des 82 points de vente et salles d'exposition dès la phase de déconfinement. En complément de ce dispositif, l'enseigne a aussi misé sur ses outils digitaux tels que « Facil'VM » et le « Rendez-vous en ligne » pour simplifier le quotidien de ses clients.Une implantation réadaptée et approuvéeLe site de VM La Roche-sur-Yon a servi de support d'expérimentation pour déterminer un parcours client adapté et sécurisé. Les nouvelles règles de circulation ont été testées grandeur nature en point de vente et sur le parc, pour fluidifier les transactions. Ces règles sont en cours de déploiement sur tous les sites VM et LNTP.Les actions mises en œuvre s'organisent autour du circuit client, de la PLV et des accès au site :une bâche générique, positionnée sur le portail d'entrée, rappelle les gestes barrières et informe du nouveau plan de circulation,des barrières gèrent les flux d'entrée et de sortie des clients professionnels,des distributeurs de gel en accès libre et un panneau des gestes barrières sont installés à l'accueil,des vitres en plexiglas sont disposées sur l'ensemble des comptoirs qui sont entièrement rangés pour simplifier l'entretien régulier. Les bons sont signés par le client avec son propre stylo pour garantir la distanciation et l'absence de contact,un marquage au sol, respectant 1 m de distance de sécurité, dirige le client sur deux pôles différents, vers le drive ou pour passer une commande. Les comptoirs sont ainsi déplacés,les espaces Libre-Service peuvent, soit être fermés au client (les produits seront mis dans un carton en vente afin que le client ne les touche pas), soit être en accès ouvert avec un circuit type déterminé par des bandes de distanciation pour éviter les allers-retours dans les allées,le retrait des marchandises se réalise dans la cour avec une zone d'attente où le client doit patienter dans son véhicule. Processus identique pour les fournisseurs.Quand les outils en ligne prennent tout leur sensVM s'est appuyé sur ses outils digitaux développés ces dernières années pour faciliter le quotidien du client professionnel. En témoigne l'efficacité de Facil'VM. Durant le confinement, l'artisan pouvait se fournir pour ses chantiers en passant commande en amont via son espace privé. Disponible 7j/7 et 24h/24, cet outil permet de demander un devis, chiffrer ses travaux à partir de son tarif personnalisé, géolocaliser plus de 10 000 produits et commander. Pratique en cette période de crise sanitaire pour gérer son temps. Une fois la commande validée, le point de vente lui communiquait un horaire de retrait de la marchandise, sans accès à l'intérieur du point de vente. La livraison était également opérationnelle, pour les professionnels ainsi que les particuliers possédant un compte VM, qui avaient passé commande en amont (par téléphone ou par mail).Le drive restera privilégié à partir du 11 mai. Le système de « Rendez-vous en ligne » sera généralisé. Accessible sur le site www.vm-materiaux.fr, il optimisera le flux de clients en point de vente pour les choix de carrelage, menuiserie… Pour les commandes par téléphone, un message d'attente téléphonique rappelant les gestes barrières a été réalisé.Engagement et solidarité« Les valeurs qui animent VM ont, plus que jamais, été au cœur de notre démarche. Nos collaborateurs ont fait preuve d'une immense implication sur le terrain. Leur esprit d'équipe s'est doublé d'un dévouement remarquable. Alors que la distanciation sociale est une obligation, le sens de la proximité et de l'entraide de chacun(e) s'est révélé. Pour ne citer que quelques exemples, des magasiniers n'ont pas hésité à se déplacer sur d'autres sites pour prêter mains fortes à leurs collègues ou encore des directeurs de points de vente ont assuré le rôle de magasinier. Je tiens à nouveau à les remercier et à les féliciter pour leur implication. Je suis fier de mes équipes. », explique Éric ROUET, Directeur Général de VM.* Composé du Directeur Général, de deux Directeurs Commerciaux Réseaux VM et LNTP, de la Directrice Projets, du Directeur de point de vente de VM La Roche-sur-Yon, du service marketing clients, du service prévention sécurité et d'un membre du CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail).
Il y a 4 ans et 361 jours

Pénicaud espère "un palier" du chômage partiel, à 12,1 millions de salariés

"Ce matin on a des demandes de près d'un million d'entreprises, 998.000 concernant 12,1 millions salariés, donc effectivement (...) j'espère bien qu'on est proche du palier et qu'on va assister à une décrue du chômage partiel en même temps qu'on aura une croissance de ceux qui vont retourner au travail", a indiqué Mme Pénicaud.La ministre a confirmé que les parents qui ne souhaitent pas envoyer leurs enfants à l'école pourront continuer de bénéficier du chômage partiel au mois de mai."Les écoles vont rouvrir progressivement, et pour que les parents soient sereins, au mois de mai, si un parent déclare qu'il ne peut pas reprendre son travail parce que l'école n'est pas rouverte, ou pas rouverte tous les jours, ou qu'il ne souhaite pas mettre son enfant à l'école, il pourra continuer à bénéficier du chômage partiel", a indiqué la ministre.Un point sera fait avec le Premier ministre pour le mois de juin, a-t-elle précisé. "Pour la rentrée, il n'y a pas d'inquiétude à avoir, pas de stress pour les parents, ils ont le choix de repartir au travail ou pas dans cette période où on va un peu jongler sur l'organisation familiale, on en est bien conscient."Mme Pénicaud a également salué le travail des Centres de formation des apprentis (CFA) pour mettre en place des formations à distance, dont bénéficient "neuf apprentis sur dix", et a précisé qu'elle annoncerait "dans quelques jours" la date de réouverture "très rapide" des CFA. Un guide spécial leur précisera les conditions sanitaires à mettre en œuvre.Concernant les intermittents du spectacle, Muriel Pénicaud a renvoyé aux annonces du président de la République attendues mercredi dans la journée. Elle a souligné que l'accompagnement personnalisé des intermittents par Pôle Emploi, qui propose deux jours de coaching et bilans de compétence dans les deux premiers mois "a beaucoup d'effet"."Pôle emploi rouvre ses agences à partir du 18 mai et cet accompagnement renforcé va être la priorité de Pôle Emploi dans les prochaines semaines", a-t-elle conclu.
Il y a 4 ans et 361 jours

Covid-19 : l'Italien Boeri prédit "une nouvelle ère" pour l'urbanisme

Dans un entretien sur Facebook avec des journalistes étrangers, le président de la Triennale de Milan, grande institution d'architecture, de design et d'art, affirme que la capitale de la Lombardie, région italienne la plus touchée avec près de la moitié des morts enregistrées dans la péninsule, devra changer."Revenir à la normalité serait très grave", met-il en garde. "La normalité est une des causes de ce désastre", insiste l'urbaniste, connu pour ses projets innovants de gratte-ciel recouverts de végétation où se combinent écologie et développement durable."C'est le moment de prendre des décisions courageuses et pragmatiques", estime l'architecte, dont l'architecture plus sociale et plus verte a inspiré nombre de ses confrères dans le monde, de la Chine au Mexique.Avec un groupe de sociologues, d'anthropologues, d'urbanistes et d'artistes, il réfléchit aux modalités d'instauration du "mur biologique" que le coronavirus impose désormais entre les personnes, ainsi qu'à l'introduction d'un nouveau mode de vie."Dans le cas contraire, les villes se transformeront en bombes de contamination", estime Stefano Boeri, professeur à l'école polytechnique de Milan.Alors que les autorités italiennes s'apprêtent à assouplir les mesures de confinement et à relancer la machine économique le 4 mai, Stefano Boeri lance une série de propositions qui pourraient changer l'avenir de la péninsule et servir de modèle à de nombreux pays."Retour aux villages""Il s'agit d'un projet national. L'Italie compte 5.800 villages de moins de 5.000 habitants, dont 2.300 quasiment à l'abandon. Si les 14 métropoles du pays +adoptent+ ces petits centres historiques inhabités, en leur donnant des avantages fiscaux, des moyens de transport, etc... ce serait une porte de sortie. C'est ça l'avenir", s'est enthousiasmé l'urbaniste dans les colonnes du quotidien La Repubblica.Cette proposition semble répondre aux problèmes posés par la situation actuelle, où la pandémie oblige la population à respecter une distanciation d'au moins un mètre entre les individus, ce qui est difficile dans des villes surpeuplées, notamment dans les transports publics bondés et les bureaux aux surfaces réduites."Nous avons compris qu'on peut faire du télétravail et que nous passerons plus de temps à la maison. Il faut maîtriser cette évolution. La campagne facilite cela, parce qu'il faut libérer de l'espace dans les zones urbaines", explique-t-il.Selon les sociologues, à cause du virus, beaucoup de gens souhaitent abandonner les grandes villes pour passer davantage de temps à la campagne.Et l'homme qui a converti des immeubles en forêts, qui a conçu une ville-forêt en Chine avec des maisons, écoles et bureaux recouverts d'un million de végétaux sur 140 hectares, est convaincu que Rome est la ville idéale pour accueillir ce projet."Rome est la ville du futur, elle a tout: des monuments uniques et beaucoup d'espaces verts grâce à ses parcs, et en plus une série de villages dans ses alentours".L'idée de Boeri coïncide avec le thème de la prochaine Biennale d'architecture de Venise, qui a reporté à fin août son ouverture, prévue initialement en mai : "Comment vivrons-nous ensemble?"La question posée par le commissaire de la Biennale, Hashim Sarkis, architecte libanais qui enseigne au Massachusetts Institute of Technology (MIT), oblige paradoxalement le monde de l'architecture à désinvestir l'espace public et à en retirer les activités collectives."Il faudra modifier les horaires des administrations publiques pour qu'ils ne coïncident pas avec ceux des écoles, que les grands flux dans les transports (...) Nous devrons reprendre de l'espace aux voitures et nous concentrer sur le vert"."C'est ce qui est arrivé à New York au milieu du XIXème siècle: la population avait quadruplé, et il n'y avait plus d'espace, la densité était énorme. L'architecte paysagiste Olmsted a ainsi créé Central Park, un parc gigantesque qui est né d'une préoccupation d'hygiène", rappelle-t-il.
Il y a 4 ans et 361 jours

Les entreprises du BTP qui tardent à passer au numérique sont-elles moins rentables ?

Finalcad, éditeur de logiciels dans le secteur de la construction, a publié les résultats d'une étude menée auprès de 400 dirigeants de la construction en France, en Espagne, à Singapour et au Japon afin d'étudier la transformation numérique dans ce secteur.L'étude a déterminé que la marge bénéficiaire moyenne d'un projet de construction est d'à peine 2% dans ces quatre pays. Elle révèle également que l'absence de transformation numérique rend dépendant le travail de nombreuses entreprises au papier, à une époque où le ralentissement dû à la pandémie mondiale de COVID-19 montre l'importance de numériser les activités et de recourir au télétravail.De surcroît, l'absence de numérisation entrave grandement la capacité des sociétés à collaborer et a une incidence directe sur leur chiffre d'affaires. En effet, 62% des personnes interrogées citent le manque de collaboration comme cause principale des retards des projets de construction.L'étude a également analysé la façon dont certaines missions sont réalisées comme la gestion des défauts et les inspections de santé et sécurité. Ses conclusions montrent que les entreprises ont mis en place une variété de méthodes et de processus : plus de la moitié d'entre elles (51%) utilisent plusieurs moyens de communication face à face, téléphone, e-mail et/ou papier pour informer la personne chargée des réparations dans le cadre de la démarche qualité.Fait inquiétant, 53% des sociétés utilisent un outil non fiable tel que les messages texte, les SMS ou la messagerie instantanée de type WhatsApp pour renseigner un incident ou un danger. Ce manque de cohérence en matière de saisie et de partage d'informations importantes présente une marge d'erreur et d'incompréhension considérable, qui peut entraîner un accroissement des risques de sécurité, des retards et des dépassements de budget.« La dépendance du secteur de la construction à des processus obsolètes, dans les bureaux ou sur site, constitue une source d'inefficacité importante. Ces pratiques ne sont pas durables dans un secteur où les faibles marges représentent un problème persistant », explique Frank Le Tendre, PDG de Finalcad. « Le BTP a pris du retard face à d'autres secteurs tels que la finance et la distribution en termes de numérisation, mais cette étude nous montre que de nombreux processus quotidiens présents dans tous les projets sont des cibles importantes en termes de transformation. Du contrôle des défauts à la sécurité, aucun domaine ne peut échapper à une amélioration grâce à l'optimisation des opérations. Par ailleurs, lorsque les pays sortiront de la récession causée par la pandémie de COVID-19, celles qui auront effectué leur transition numérique pourront agir rapidement pour reprendre le cours normal de leurs activités. »La non-numérisation entraîne d'autres conséquences pour les entreprises, notamment des difficultés pour obtenir des informations et récupérer les données permettant d'établir des factures non réglées lorsqu'un entrepreneur ne peut pas prouver qu'il a réalisé une mission : une majorité de répondants (90%) affirment que le « travail gratuit » est un problème habituel.De plus, les sociétés de construction souffrent de devoir « réinventer la roue » à chaque nouveau projet : 59% des personnes interrogées affirment créer parfois, souvent ou la plupart du temps de nouveaux modèles de documents pourtant déjà existants : un réel gaspillage de temps et de ressources.Ces deux résultats devraient représenter un facteur majeur de transformation numérique pour les responsables, les dirigeants et les promoteurs des entreprises de construction : un process numérique centralisé permet de s'améliorer continuellement et facilite considérablement la saisie des travaux supplémentaires ainsi que la création de modèles duplicables.« À l'instar d'autres domaines, la construction devra affronter une période difficile à court terme en raison de l'impact du COVID-19 sur les économies mondiales », poursuit Franck Le Tendre. « Cependant, sur le long terme, la construction présente un énorme potentiel de croissance. Les Nations Unies prévoient que les deux tiers de la population mondiale vivront dans les villes d'ici 2050, avec une accélération de la tendance des villes intelligentes. [1] Les entreprises de construction désirant saisir ces occasions doivent passer au numérique dès maintenant. La transformation numérique supprime les silos existants et simplifie la difficulté qu'elles rencontrent, à savoir jongler avec le personnel, les plans, les compétences et les matériaux pour répondre à un calendrier changeant, tout en améliorant leur rentabilité et la satisfaction des clients finaux. » L'étude Finalcad 2020 : La transformation digitale globale dans la construction est la première des deux parties d'une série visant à analyser la numérisation de la construction. Le second rapport sera publié à l'automne 2020.Consultez les résultats complets et téléchargez l'étude, ici.*L'étude a été menée en février et mars 2020, commandée par Finalcad et réalisée par Coleman Parks, une société indépendante d'études de marché. L'échantillon total englobe 400 personnes, dont 200 responsables de site/directeurs gérant en moyenne 10 sites, et 200 responsables/directeurs de siège. Les personnes interrogées ont été les chefs de projet sur sites et les directeurs d'unité opérationnelle chargés de la construction aux sièges qui travaillent dans des entreprises de construction commerciale et résidentielle au chiffre d'affaires supérieur à 51 millions de dollars par an en France, en Espagne, à Singapour et au Japon.Pour plus de détails, consultez la section Informations démographiques.[1]Les Nations Unies : Les prévisions indiquent que 68% de la population mondiale vivra dans les zones urbaines d'ici 2050, selon l'ONU, 16 mai 2018
Il y a 4 ans et 361 jours

Covid-19 : entre combativité et inquiétude, les agents immobiliers préparent la reprise

Depuis mi-mars les réactions sont contrastées, certains agents ont opté pour une fermeture jusqu'à nouvel ordre, d'autres tentent d'assurer une continuité d'activité et de rester au contact des clients notamment grâce aux outils numériques.Alors que la profession prépare la reprise complète de son activité à compter du 11 mai prochain, Opinion System, fort de son positionnement unique sur le marché avec plus de 6.000 agences adhérentes, a souhaité les interroger pour prendre le pouls de la situation économique et avoir une vision au plus proche des réalités terrain tant sur l'impact de la crise sanitaire sur leur quotidien que sur leur perception de l'avenir.Impact du Covid-19 : assurer le maintien de l'activité... dans le brouillardLa fermeture des agences immobilières et l'interdiction de l'accueil du public dans les structures ont poussé les professionnels du secteur à s'adapter et revoir leur façon de travailler. Si la digitalisation est un moyen d'assurer une certaine continuité dans la gestion des dossiers en cours, entre la dématérialisation des actes authentiques, les visites virtuelles et les signatures électroniques, dans les faits, seules 2 agences sur 10 ont pu mettre en place le télétravail. 61% ont ainsi été contraintes de réduire la voilure en ayant recours au chômage partiel pour tout ou partie de leurs collaborateurs, 19% ayant décidé de suspendre temporairement leur activité.Si plus d'1 agent immobilier sur 2 (53%) fait part de ses craintes concernant sa capacité à rebondir, force est de constater que l'appartenance à un réseau est perçue comme un facteur de soutien et de protection supplémentaire face aux aléas de marché : 61% des agences indépendantes se déclarent inquiètes quant à leurs perspectives de développement et au maintien des emplois au sein de leur structure, contre 46% pour les franchisées. Une situation qui s'explique par la capacité des grandes têtes de réseaux à se mobiliser pour pérenniser les intérêts de leurs adhérents à l'image d'ORPI, par exemple, qui vient d'annoncer la création d'un fonds de solidarité de 10 millions d'euros.En manque de visibilité sur l'évolution de la situation économique, les agents immobiliers se montrent prudents et relativement attentistes face aux évènements : également optimistes et pessimistes (42%) sur les perspectives économiques d'une façon générale et le marché immobilier en particulier, ils sont par ailleurs 16% à ne pouvoir se prononcer sur la question. Là encore, les franchisés se distinguent par leur lecture plus positive de la situation (47%), quand les indépendants se montrent eux davantage alarmistes (48%).A l'écoute des signaux du marché, la profession prépare la repriseSelon de récentes études, plus de la moitié des acheteurs comptent reprendre leurs recherches dès la fin du confinement*, pourtant les agents immobiliers semblent divisés concernant l'impact de la crise sur la confiance des acheteurs/vendeurs, 46% d'entre-eux anticipant un durcissement du marché. De même, alors qu'1 futur acheteur sur 2 table sur une baisse progressive des prix*, la profession s'inquiète de leur stabilité à 45%.Parmi les grandes préoccupations soulevées par les professionnels, la réaction du marché bancaire occupe une place prépondérante : 70% des agents immobiliers sont inquiets de l'impact de la crise sur les conditions d'accès des Français au crédit immobilier et la remontée des taux immobiliers questionne plus d'1 agent immobilier sur 3 (39%).Malgré les difficultés occasionnées par la crise actuelle, les agents immobiliers restent mobilisés et préparent « l’après » : 96% rappellent leurs clients pour assurer le suivi des dossiers, 83% rattrapent leur retard sur des dossiers administratifs, 78% réactualisent leur base de données, 61% rappellent d’anciens clients pour prendre des nouvelles et 48% se penchent sur l’analyse des canaux ayant généré le plus de ventes au sein de leur agence.« Le marché de l'immobilier vit une situation sans précédent et il est encore impossible de mesurer avec précision l'impact de la crise sanitaire. De nombreuses incertitudes pèsent sur le moral des agents immobiliers qui s'inquiètent pour la survie de leurs agences et le maintien des emplois », observe Jean-David Lépineux, fondateur d'Opinion System. « Pour autant, dans ce contexte exceptionnel, assurer la continuité de l'activité est l'une de leurs priorités et ils sont une grande majorité à s'être organisés pour poursuivre une partie de leur mission auprès de leurs clients, grâce aux outils numériques notamment. Très attentive à l'impact psychologique du Coronavirus sur le comportement des vendeurs et des acheteurs, et au-delà sur celui des établissements bancaires, la profession reste mobilisée pour s'assurer les meilleures conditions de la reprise ».*Source : SeLoger
Il y a 4 ans et 361 jours

Les Acteurs du logement d'insertion réclament un engagement fort de l'État

La crise sanitaire, que nous vivons, devient une crise sociale et économique car les personnes déjà en difficulté se retrouvent dans une situation encore plus précaire.Dans ce contexte, l'action des associations du logement d'insertion est précieuse : le logement est un droit, il est protecteur, il est l'élément indispensable à l'insertion. Face à ces constats, les Acteurs du logement d'insertion demandent la mise en place d'un soutien spécifique pour permettre aux personnes de se maintenir dans leur logement et à aux associations de poursuivre leur mission. Les Acteurs du logement d'insertion formulent deux demandes.1/ Aider les ménages à payer leur loyer et les charges / les résidents à payer leur redevanceFace à une augmentation conséquente des impayés de loyers et de charges (entre +15 et +30% d'incidents de paiement), l'État, les collectivités territoriales et l'ensemble des intervenants du logement doivent renforcer les outils de sécurisation existants :les FSL en premier lieu ;les aides aux salariés ;les garanties et assurances multiples, dont VISALE.Ils doivent aussi développer de nouveaux outils en renfort, comme un fonds national d'aide au paiement de la quittance.Ces outils de sécurisation doivent prendre en compte l'ensemble du secteur du logement d'insertion.2/ Soutenir les efforts des Acteurs du logement d'insertionSi les Acteurs du logement d'insertion sont mobilisés auprès des personnes logées durant la crise, ils rencontrent des difficultés opérationnelles qui les obligent à proposer de nouvelles formes d'accompagnement et attendent que les pouvoirs publics et l'État tiennent leurs engagements.Les subventions en attente doivent être débloquées rapidement. L'État doit montrer l'exemple aux collectivités qui soutiennent les associations locales. Les retards de versements de subventions sont, comme pour l'hébergement d'insertion et d'urgence, préjudiciables aux associations : ces retards, qui pèsent déjà sur leur trésorerie, menacent désormais un équilibre fragilisé (impayés, vacances, surcoûts divers). Faire peser les retards de paiement de subventions sur les prêts de trésorerie disponible n'est pas acceptable.L'État doit s'engager clairement sur le maintien de ces subventions et l'affirmer auprès de chaque service territorial. Le maintien des subventions, notamment d'accompagnement social, est essentiel. Les équipes restent aux cotés des personnes accompagnées tout au long de cette période de confinement : par téléphone, avec des astreintes parfois même de nuit. Les Acteurs du logement d'insertion demandent que l'ensemble des subventions prévues soit versé aux associations. Tant l'intermédiation locative, l'accompagnement social que le travail des hôtes de pensions de famille sont concernés.L'État doit mobiliser à plein les crédits d'AGLS 2020, pour soutenir le logement d'insertion.La mobilisation des crédits d'aide à la gestion locative sociale est toujours d'actualité. Or, chaque année, une part de cette subvention, est redéployée pour financer l'hébergement d'urgence. On peut craindre en cette période que cette enveloppe fasse l'objet de déploiements encore plus importants.Le logement d'insertion prend sa pleine part de la politique du Logement d'Abord : elle a montré ses réussites et cela commence à porter ses fruits. La crise ne doit pas enrayer un mouvement de fond, qui permet à des milliers de personnes de quitter d'hébergement d'urgence, ou d'insertion, ou la rue !