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Il y a 4 ans et 349 jours

Albioma annonce une hausse de son C.A. de 13% au 1er trimestre, malgré le contexte sanitaire

Entre janvier et mars, le chiffre d'affaires d'Albioma, surtout présent outre-mer, a bondi de 13% à 130,9 millions d'euros, selon un communiqué.Cette progression est liée au "bon fonctionnement de l'ensemble des installations malgré le contexte difficile entraîné par la crise sanitaire".L'activité de biomasse thermique en France, qui représente l'essentiel du chiffre d'affaires, a progressé de 16% à 115,8 millions d'euros, grâce à des "rémunérations complémentaires" liées à la mise aux normes du traitement des fumées et au report "des arrêts de maintenance" en raison du contexte épidémique.En ce qui concerne le solaire, le chiffre d'affaires a reculé de 7% à 11,6 millions d'euros, en raison "essentiellement de conditions d'ensoleillement défavorables à La Réunion".Dans ce contexte, Albioma a confirmé ses objectifs pour 2020. "Hors nouveaux effets liés au coronavirus", le groupe table sur un un excédent brut d'exploitation compris entre 200 et 210 millions d'euros et un bénéfice net entre 48 et 54 millions d'euros.
Il y a 4 ans et 349 jours

Le bâtiment comme symbole de reprise économique, le pari risqué du gouvernement

Le bâtiment "est un secteur absolument vital pour l'économie française", affirmait Bruno Le Maire au premier jour du déconfinement, le 11 mai. "Ça peut être le symbole du redémarrage économique français."C'était le premier déplacement du ministre de l’Économie après deux mois de strict confinement pour lutter contre la propagation du coronavirus, et son choix fut emblématique: un chantier, aux environs de Paris.Pourquoi le bâtiment plutôt que l'automobile, lourdement frappée par la crise et en quête de subventions, ou les commerces, largement contraints à fermer pendant le confinement ?Il y a d'abord le symbole concret de la reprise des chantiers, en grande majorité interrompus depuis la mi-mars. L'activité avait redémarré sur 72% d'entre eux dimanche, et le gouvernement veut qu'ils aient tous repris à la fin mai, même si le secteur n'y croit guère.La reprise du bâtiment est un moteur crucial. Son activité représente plus de 5% de l'économie française. Et au-delà, la santé du secteur est garante d'une offre suffisante en logements, essentielle au bon fonctionnement de toute l'économie.Son redémarrage n'a rien d'évident car il dépend de l'attitude de ses trois grandes catégories de clients: les particuliers, les acteurs publics - État et collectivités locales - et les groupes privés, dont les promoteurs qui construisent les logements.Ces derniers tentent encore d'appréhender l'avenir immédiat du marché.Depuis le début de la crise, il n'y a plus de chiffres mensuels sur les permis de construire. Le coup d'arrêt devrait se révéler brutal, bien que le gouvernement ait pris des mesures pour assurer une rapide reprise de leur examen après le confinement.Les promoteurs, qui évoquaient déjà une chute des permis avant la crise, craignent notamment que les blocages persistent avec les incertitudes autour des municipales, interrompues entre les deux tours par le confinement.Des clients "ont tout perdu"Au moins "la demande de logements, tirée par la démographie et le déficit d'offre structurel, ne disparaît pas: elle se reporte", soulignait début mai Alain Dinin, PDG de Nexity, premier promoteur français."Je ne crois pas à un retour à la normale avant la fin de l'année", prévenait-il toutefois dans la dernière édition du Journal du Dimanche. "Pour la promotion immobilière, l'année 2020 sera en baisse importante, d'au moins 100.000 logements."Et difficile d'être optimiste pour les autres grandes catégories de clients du bâtiment. Les particuliers, notamment, voudront-ils toujours refaire leur cuisine, après, pour certains, des mois de chômage partiel voire d'inactivité totale ?"Les clients sont inquiets pour la suite: certains ont fait des économies, mais d'autres ont tout perdu", rapporte à l'AFP Patrick Liébus, président de la Capeb, l'organisation qui domine les artisans du bâtiment, particulièrement touchés par le sujet."On a quand même pas mal de clients qui sont dans le commerce, l'hôtellerie, la restauration", ajoute-t-il. "Ils ne sont pas forcément en état de nous faire des devis."A un autre niveau, les inquiétudes sont semblables dans le secteur des travaux publics. Dans quel état les collectivités locales sortiront-elles de la crise et seront-elles en mesure d'engager des travaux ?Selon la FNTP, principale organisation des entreprises de travaux publics, la crise pourrait coûter jusqu'à neuf milliards d'euros aux collectivités locales, notamment parce que l'arrêt du marché immobilier les a privées des impôts locaux qu'elles prélèvent sur ces transactions.La fédération fait déjà état d'un "trou d'air" dans les appels d'offres et estime que de nombreuses entreprises du secteur pourraient ne pas y survivre avant même la fin de l'année."Sans attendre les plans de relance qui seront discutés une fois la crise sanitaire passée, il convient de soutenir immédiatement la commande publique locale qui menace de s'effondrer", pressait-elle fin avril dans un communiqué.
Il y a 4 ans et 349 jours

Les architectes et artisans alertent le gouvernement sur la situation économique préoccupante du secteur

En effet, dans cette ordonnance, le Gouvernement considère une reprise à 100% du secteur de la construction et, de fait, impose que les délais d’études et de construction soient inchangés, en dépit de la prolongation de l'état d'urgence sanitaire.Les organisations professionnelles de la Maîtrise d’Œuvre et les entreprises artisanales du secteur estiment que les conditions de production dégradées, qui vont hélas perdurer durant l’été, ne permettront pas de tenir les délais de livraison. Financièrement, la question des surcoûts liés à la prise en compte du rallongement des plannings d’études et des chantiers, et liés à l’application des mesures sanitaires liées au Covid-19, n’est pas réglée et est non négligeable.Le secteur réaffirme sa volonté d’être consulté et de participer à un dialogue préalable avant toute ordonnance, afin d’éviter toute erreur dommageable à l’ensemble de ses entreprises. Parallèlement au maintien des dispositifs d’aides aux entreprises pour dépasser cette crise, le secteur demande la prise en compte de la date de fin de l'état d'urgence sanitaire dans les plannings des opérations.Si le texte reste en l'état et si les pénalités de retard sont appliquées, le résultat sera catastrophique à l’automne pour toutes les entreprises du secteur. Les fédérations redoutent l’effet domino qui sera terrible sur les défaillances d’entreprises de la Maîtrise d’Œuvre et du Bâtiment.Consultez ici la lettre du 30 avril adressée au Premier Ministre et signée des présidents des 5 fédérations, Régis Lambert pour l’UNGE, Patrick Liébus pour la CAPEB, Jean-Michel Woulkoff pour l’UNSFA, Dominique Millet pour le SYNAMOME et Frédéric Lafage pour la Fédération CINOV.
Il y a 4 ans et 349 jours

Avec +87% de factures impayées, la trésorerie est à nouveau un enjeu crucial pour les entreprises

Pour la première fois, l'étude « Culture cash : enjeux et perspectives de la Direction Financière » combine la perception des Directions Financières avec des données concrètes issues des comportements de paiement de plus de 1,3 million d'entreprises en France. Cette étude sur la culture du cash apporte plusieurs grands enseignements pour le Directeur Financier post-Covid-19 en France :Environ 3,5 factures sur 10 sont échues avec plus de 10 jours de retard, versus environ 2 sur 10 avant le confinement ;Le nombre de factures payées de manière hebdomadaire chute à environ 680,000 factures versus une moyenne de 780.000 avant la période du confinement, soit 12% de baisse ;Les entreprises fournissant des services et de la prestation intellectuelle subissent des retards de paiement plus importants. A l'inverse, les entreprises délivrant des biens ou du transport ont des délais plus courts ;Une meilleure implication des fonctions opérationnelles ainsi qu'une utilisation plus poussée des technologies d'automatisation et d'intelligence artificielle figurent parmi les principales pistes pour optimiser la culture cash.A l'évidence, la crise économique due au Covid-19 aura donné à la Direction Financière une nouvelle dimension. Habituellement garante de la performance de l'entreprise, elle concentre, plus que jamais, ses ressources sur la pérennité de son activité par un ajustement quotidien de la trésorerie.« La crise économique sans précédent que nous traversons replace la culture cash au centre des préoccupations des entreprises et de leurs dirigeants, à l'heure où l'accès au crédit se tend et où les organisations cherchent à préserver leurs liquidités. L'étude que nous avons conduite met en lumière le nouveau rôle que sont amenées à jouer les Directions Financières au sein de leur organisation, véritables partenaires stratégiques du dirigeant d'entreprise dans ce contexte exceptionnel », analyse Baréma Bocoum, Associé Restructuring / Deal Advisory chez KPMG France.« Trop longtemps considéré comme une variable d'ajustement du ressort exclusif d'une poignée de spécialistes, le cash doit, lui aussi sortir de son long confinement. Alors que nous assistons à une véritable crise de confiance clients-fournisseurs dans toute l'Europe, il est désormais urgent que toute l'entreprise s'empare de ce sujet hautement stratégique. La capacité des Directeurs Financiers à diffuser les outils de pilotage collaboratifs de la relation client, en s'appropriant notamment les technologies d'analyse prédictive et d'automatisation, sera un atout capital pour éviter d'amplifier l'onde de choc de cette période inédite. Cette étude sans précédent arrive à point nommé pour les y aider », observe Olivier Novasque, PDG de Sidetrade.11 jours : c'est le retard moyen constaté en matière de délai de paiementL'étude KPMG France et Sidetrade révèle une vision fine des comportements de paiement inter-entreprises sur la période de janvier 2017 à février 2020 :Près d'un tiers des factures émises sur la période ont une échéance à 30 jours, et seulement 13,2% une échéance à 60 jours ;Le délai contractuel moyen de paiement des clients (ou DSO) est de 37 jours et le retard moyen constaté de 11 jours.Or, la crise du Covid-19 et l'impact du confinement ont d'ores et déjà des conséquences majeures sur les délais de paiement, qui viennent remettre la gestion du cash au centre de la stratégie globale de l'entreprise. Les chiffres présentés ci-dessous sont issus des données transactionnelles extraites de la plateforme Sidetrade et forment un échantillon de 15 millions de factures entre le 30 décembre 2019 et le 11 avril 2020.Augmentation de 4 points du nombre de factures impayées à plus de 10 jours ou payées avec plus de 11 jours de retard ;Chute de 12% du nombre de factures payées de manière hebdomadaire durant la période de confinement.Dans ce contexte, KPMG a modélisé une étude d'impact présentant, pour une entreprise industrielle avec des clients BtoB, la situation de trésorerie durant les 3 phases identifiées de la crise (confinement, reprise d'activité post-confinement et sortie de crise modélisée à partir de novembre 2020). Les scénarios envisagés permettent d'identifier 4 enjeux majeurs pour les entreprises :Des impacts financiers et opérationnels ;Un pilotage du cash minutieux ;Des leviers clés à activer ;Des axes d'amélioration de la performance à plus long terme.Top 3 des secteurs les plus impactés par les retards de paiement : L'Éducation, l'Hébergement et la RestaurationSur la période de janvier 2017 à février 2020, certains secteurs de l'économie sont plus sensibles aux problématiques de recouvrement et d'optimisation du poste client par essence. Les termes de paiement accordés tendent majoritairement vers 30 jours, ce qui est conforme à la LME et la Loi Macron.Le délai de paiement de 60 jours nets ne concerne qu'environ 11% des entreprises étudiées. Cette pratique se raréfie, même auprès des grands comptes.Le délai de paiement de 60 jours nets est plus fréquemment utilisé par les secteurs tels que : services administratifs, industries manufacturières, ventes de biens et matériels pour l'automobile.Néanmoins, les termes de paiement se contractent mais le comportement de paiement reste stable, créant un retard de paiement moyen de 11 jours.Côté fournisseurs, certains secteurs (comme celui des entreprises délivrant des biens ou du transport) bénéficient de délais plus courts. Cela tient au pouvoir de négociation / blocage plus important dans leur cas, ainsi qu'à la réglementation (Loi Gayssot). En revanche, ce sont les secteurs de l'Éducation, de l'Hébergement et de la Restauration qui subissent des retards de paiement plus importants.Côté acheteurs, ce sont les secteurs de la Production et distribution d'énergie, ainsi que les Services financiers qui subissent des retards de paiement significatifs.Quelles pistes pour optimiser sa culture cash ?L'intégration des fonctions opérationnelles au sein des Comités Cash est un facteur clé de succès. Celles-ci permettent d'anticiper les risques de tensions de trésorerie et améliorent sensiblement la qualité des prévisions, ainsi que l'accélération du cash. Ainsi, 50% des Directions Financières interrogées déclarent posséder des prévisions de cash intégrant les fonctions opérationnelles et 70% justifient la qualité de la culture cash de leur entreprise par le niveau d'implication des opérationnels.« Les entretiens menés avec les Directions Financières confirment l'importance de l'implication des opérationnels pour atteindre un bon niveau de performance cash. Paradoxalement, seulement 25% des Directions interviewées indiquent réaliser des « Comités Cash » réguliers et structurés. Une meilleure implication de l'ensemble des acteurs opérationnels de l'entreprise, couplée à l'appui des outils technologiques, représentent un levier puissant qui permet d'améliorer la stratégie économique de l'entreprise », complète Charles Durand, Directeur de Missions Restructuring / Deal Advisory chez KPMG France.L'étude met en avant 4 best practices pour une diffusion de la culture cash optimale au service de l'efficacité financière :S'inscrire dans la stratégie de la direction générale ;Mettre en place des indicateurs expliqués, partagés et communiqués ;Créer un système d'incentive financier aligné avec l'objectif ;Mettre en place des Comités Cash structurés au bon niveau et à la bonne fréquence.Enfin, et dans un contexte désormais post-covid-19, le Directeur Financier doit s'appuyer sur le numérique pour partager la culture du cash.L'analyse des données transactionnelles via les nouvelles technologies (process mining et data analytics) permet de mettre en lumière les gisements d'opportunités et de répondre aux besoins des Directions Financières (digitalisation du processus de facturation et robotisation du processus de recouvrement, mise en place d'un outil intégré permettant d'optimiser les prévisions de trésorerie…).Les technologies Cloud contribuent également à une digitalisation rapide du processus de gestion du poste client et à une diffusion accélérée de l'information auprès de tous les acteurs en charge d'un client.
Il y a 4 ans et 349 jours

Thermor présente sa nouvelle gamme de climatisation réversible connectée Nagano

Choisir le bon climatiseur pour se sentir bien chez soiAvec NAGANO, Thermor se donne pour mission d'améliorer le confort thermique de ses clients en toutes saisons.Les raisons de s'équiper ne manquent pas tant cette gamme présente des atouts indéniables en termes de performances et de fonctionnalités.Les climatiseurs connectés NAGANO bénéficient d'une large plage de fonctionnement : de -20°C à +43°C en été et de -20°C à + 24°C en hiver. Quelles que soient les températures extérieures, même aussi exceptionnelles soient-elles, le bien-être des occupants est assuré.Les climatiseurs connectés NAGANO mono ou multi-split (bi/tri/quadri) sont dimensionnés pour s'adapter aux petits comme aux grands espaces (jusqu'à 4 pièces).Disponibles dans des puissances allant de 2.600 W à 7.000 W en mono et de 4.000 W à 7.800 W en multi-split, ils chauffent ou refroidissent l'habitation très rapidement. Un confort absolu très appréciable.Affichant un niveau sonore de seulement 20dB(A), les climatiseurs connectés NAGANO savent se faire discrets afin de garantir la tranquillité de tous les utilisateurs.En plus d'être très efficace, la gamme de climatisation NAGANO est particulièrement esthétique avec son design élégant aux lignes épurées. Grâce à sa finition blanc mat, coloris intemporel et moderne à la fois, elle s'intègre harmonieusement à tous les styles d'intérieurs.La température parfaite en toutes saisonsLa souplesse de configuration et l'intégration de fonctionnalités innovantes offrent, incontestablement à l'utilisateur, une grande liberté et un niveau de contrôle extrêmement précis lui permettant de mieux maîtriser le confort thermique de son domicile tout en réduisant ses consommations d'énergie.la température s'ajuste au degré près, en fonction des habitudes de vie des occupants et des différents espaces de vie,la fonction Silence (quiet) bascule le ventilateur en petite vitesse et délivre un débit d'air plus faible,la fonction Intelligente (smart) mesure la température de la pièce pour adapter le confort automatiquement et garder une maison et confortable en toute circonstance,la fonction Sleep régule la température nocturne afin d'éviter un rafraîchissement ou un chauffage excessif la nuit,la fonction Timer permet aux particuliers de définir à leur guise une heure de déclenchement ou d'arrêt, un mode, une température de consigne et une vitesse de ventilation (au nombre de 3),le capteur ECOPILOT ajuste le débit d'air pour suivre ou pour éviter tout contact direct avec l'utilisateur en fonction de sa demande,le balayage à flux verticaux et horizontaux permet de répartir au mieux la fraîcheur ou la chaleur pour une homogénéité de température dans chaque pièce.Une simple pression sur les boutons de la télécommande permet de paramétrer avec une grande simplicité les commandes de l'affichage digital. Mais, l'utilisateur peut également, à distance, à partir d'un smartphone ou d'une tablette, allumer et éteindre l'appareil, modifier les réglages ou moduler la température, pièce par pièce. Il suffit pour cela de télécharger l'application Smart Clima depuis l'App Store ou Google Play.Cap sur les économies d'énergieAussi économique qu'efficace, la gamme de climatisation réversible connectée NAGANO affiche un haut niveau de classe énergétique en mode chauffage (A+++ et SCOP jusqu'à 4,6) comme en climatisation (A++ et SEER jusqu'à 8,50).Enfin, les climatiseurs NAGANO sont capables de détecter automatiquement la présence de l'utilisateur à 120° et jusqu'à 10 m. Ainsi, lorsque le capteur constate que la pièce est inoccupée, les fonctions chauffage ou refroidissement passent en mode économie (de + ou – 2°C).Installation, Formations et Stations SAV agrééesLa gamme de climatisation NAGANO s'installe très facilement. La mise en service quant à elle doit être effectuée par une entreprise disposant d'une attestation de capacité à manipuler les fluides frigorigènes. Si l'entreprise qui installe la climatisation de dispose pas de cette attestation, Thermor s'appuie sur un réseau de 120 stations SAV agréées pouvant assurer la mise en service et le dépannage des produits Thermor.Et pour accompagner encore davantage la filière professionnelle Thermor propose des formations, une assistance technique, un SAV sous 24 H, et une aide au dimensionnement. A ce sujet, Thermor vient de mettre en ligne une application mobile totalement gratuite (disponible sur l'App Store et Google Play via les mots clés « Thermor » ou « Climatisation » permettant de dimensionner précisément une installation de climatisation réversible.Une promotion exclusive pour les installateurs jusqu'au 31 Juillet 2020Enfin, pour compléter son dispositif de lancement, Thermor propose jusqu'au 31 Juillet 2020, une offre à destination des installateurs, soit 150€ TTC remboursés sur la 1ère installation d'une climatisation NAGANO.Une marque connue et reconnue, des fonctionnalités innovantes, un design réussi et un bouquet de services pour accompagner ses clients : autant d'atouts qui devraient permettre à Thermor de faire une belle entrée sur le marché de la climatisation !
Il y a 4 ans et 349 jours

La Tour Sigma à Dijon accueille ses premiers locataires, la phase 2 des travaux démarre

Les équipes de Bouygues Bâtiment Nord-Est et Linkcity Nord-Est mènent, depuis début 2019, le chantier de rénovation de la Tour SIGMA, située au pied de la gare TGV de Dijon. L'opération a repris le 15 avril après 1 mois d'arrêt dans le respect strict des conditions d'hygiène et de sécurité. La 2ème phase de réhabilitation de cet immeuble d'affaires d'environ 10 000 m² de bureaux sur 11 étages est en cours.Le 2 décembre 2019, la 1ère phase du chantier s'est achevée avec la livraison du bâtiment SIGMA II de 2 777 m² sur 2 étages.Linkcity, filiale de développement immobilier du groupe Bouygues Construction, a donné un second souffle à ce bâtiment emblématique situé au cœur de Dijon.« Certifié BREEAM New Construction Niveau Good pour ses performances environnementales et le bien-être au travail de ses usagers et au niveau Bâtiment Basse Consommation Rénovation, la Tour SIGMA est parfaitement adaptée aux besoins des entreprises locales. La location quasi-totale des surfaces de l'ensemble illustre la réussite de ce projet. Sa requalification en dehors du champ des Immeubles à Grande Hauteur et ses performances énergétiques permettent de proposer aux occupants un niveau de charges maitrisé, couplé à un loyer en adéquation avec le marché local » témoigne Victoire Guigues, Responsable de Programmes chez Linkcity Nord-Est.Bien que la majorité des surfaces de bureaux soient aujourd'hui louées, des surfaces locatives sont encore disponibles pour intégrer le bâtiment SIGMA II.Deux espaces de 470 m² et 270 m² à vocation tertiaire sont disponibles.Informatique Banque Populaire (IBP) installera quelques 300 collaborateurs de son site de Longvic, l'un des six sites de la filiale informatique, dans la Tour SIGMA.
Il y a 4 ans et 349 jours

Bouygues annonce une perte nette trimestrielle creusée par la pandémie

Le groupe a signé une perte trimestrielle de 204 millions d'euros, nettement creusée par rapport aux 59 millions enregistrés un an plus tôt. Ses revenus ont décliné de 9% à 7,22 milliards.Ces résultats "reflètent les premiers effets de la pandémie de Covid-19", souligne Bouygues dans un communiqué.Il n'est certes pas rare que le groupe soit dans le rouge au premier trimestre, car l'activité de sa filiale Colas, spécialisée dans les travaux routiers et ferroviaires, est très saisonnière.Mais, par rapport à un an plus tôt, sa perte est d'une autre ampleur en raison de la crise du coronavirus qui a privé le groupe de 750 millions d'euros de revenus.Les effets sont surtout violents dans la construction, dont les revenus chutent de 12% alors que les chantiers français sont tombés au "quasi-arrêt" mi-mars avec le début du confinement décrété contre la propagation du coronavirus.Désormais, "depuis la mi-avril, les activités de construction redémarrent progressivement leurs chantiers en France", mais "le rythme de reprise est conditionné notamment à l'accord des clients", détaille le groupe, soulignant le coût élevé des mesures sanitaires.Pour l'heure, Bouygues, qui prévient que ses résultats souffriront plus lourdement au deuxième trimestre, ne donne pas de nouvelle prévision annuelle, après avoir renoncé en mars à ses précédents objectifs dans les premières semaines de la crise en France.Le groupe obtient néanmoins un soutien relatif de son autre grande branche, les télécoms, dont les revenus ont progressé (+2,5%) et où il a gagné de nouveaux abonnés dans le fixe comme le mobile."Les résultats commerciaux et financiers de Bouygues Telecom sont faiblement affectés par le Covid-19 au premier trimestre 2020", souligne le groupe, même si la crise lui a coûté une vingtaine de millions d'euros dans le secteur à cause surtout de la fermeture de boutiques.Contrairement à ses deux grands concurrents, Eiffage et Vinci, Bouygues est actif dans les télécoms alors qu'il n'exploite quasiment pas d'autoroutes ou d'aéroports, des secteurs particulièrement exposés aux restrictions sur les déplacements.
Il y a 4 ans et 349 jours

Covid-19 : L'UNICEM présente au gouvernement des mesures pour une relance résiliente de l'activité

Dans ce contexte inédit, l'UNICEM a proposé au gouvernement, il y a quelques jours, des pistes d'action pour garantir la reprise de l'activité avec des mesures de court terme.Dans la continuité, l'UNICEM a élaboré des propositions pour un plan de relance de l'activité à moyen et plus long terme.Aujourd'hui, la fédération insiste sur la nécessité d'assurer une relance cohérente avec les enjeux de transition écologique et l'adaptation des villes et des territoires au changement climatique, tout en accentuant notre résilience et en tirant les enseignements de cette crise, avec une place toujours plus importante accordée à la responsabilité sociale des entreprises.L'UNICEM invite le gouvernement à décider la mise en œuvre de mesures fortes et concrètes, parmi lesquelles :Réaliser des infrastructures et des aménagements collectifs nécessaires à un développement de l'économie compatible avec le respect de l'environnement et la santé des concitoyensLa construction et les travaux publics doivent être relancés en suivant deux priorités :Un ambitieux programme d'entretien et de rénovation :des infrastructures routières structurantes, y compris les ouvrages d'art, des voies navigables et du réseau ferroviaire afin de permettre une augmentation du trafic marchandises ;du patrimoine historique bâti, domaine important pour l'industrie française de la pierre ornementale, et la sauvegarde de savoir-faire nationaux.Un plan d'investissement massif en faveur :de l'extension et la rénovation des infrastructures nécessaires à la réalisation des missions de service public (hôpitaux, EHPAD, établissements scolaires, centres de recherche et cités administratives…) ;de l'extension des infrastructures adaptées aux nouvelles mobilités (infrastructures cyclables, transports en commun urbain et interurbain, mobilités électrique ou hydrogène, développement de la mobilité connectée et autonome) ;de la modernisation et du développement du parc de logements sociaux ;de la construction d'ouvrages qui favorisent la résilience de nos villes face aux inondations et aux vagues de chaleur ;du développement des contournements urbains pour améliorer la sécurité des populations et la qualité de l'air dans les villes et villages.Faire de la commande publique un levier pour encourager la production locale et le mieux-disantL'UNICEM souhaite que soit réengagé le débat quant aux règles européennes des marchés publics afin que la commande publique puisse favoriser, lorsque cela est possible, le recours aux produits et matériaux locaux ou à des entreprises engagées dans une démarche responsable (labels RSE, ISO 14 001, ISO 26 000, labels sectoriels…).Accélérer le développement de l'économie circulaireLa filière de recyclage et de valorisation des déchets inertes du bâtiment est équilibrée économiquement et performante sur le plan environnemental. Le taux de recyclage de la filière dépasse les objectifs de la directive européenne : le seuil des 70% de recyclage et valorisation est d'ores et déjà atteint. Les déchets recyclables sont recyclés à hauteur de 80% et ils couvrent 28% des besoins en granulats pour la construction. L'UNICEM propose d'aller encore plus loin dans la performance du recyclage en s'appuyant sur ce modèle qui fonctionne. La fédération est prête à contractualiser avec les collectivités et les pouvoirs publics un objectif d'amélioration de la couverture du territoire en points de collecte visant à atteindre en trois ans un taux de recyclage de 95%. Elle a déjà commencé à agir dans cette direction en signant une convention avec la CAPEB pour accompagner les artisans dans l'amélioration du recyclage des déchets du bâtiment et la lutte contre les dépôts sauvages.Garantir une fiscalité environnementale réellement favorable à la transition écologique et profitable à tous les territoiresLes entreprises adhérentes à l'UNICEM sont convaincues de la nécessité d'une fiscalité incitative, cohérente avec les moyens humains, matériels et financiers dont elles disposent, en faveur de l'atteinte des objectifs de l'Accord de Paris. Cette fiscalité incitative, ou ayant vocation à susciter une évolution des pratiques en faveur de l'environnement, doit cependant être soumise à l'existence d'une alternative à ces dernières.L'UNICEM propose qu'une part significative des taxes environnementales soit réorientée vers les territoires qui accueillent leurs activités. Ceci constitue un préalable nécessaire :A l'acceptabilité, donc la pérennité, des activités industrielles ;Au maintien des budgets de nos communes, donc à leur investissement dans les leviers humains et infrastructurels sources de valeurs pour l'ensemble de notre pays. « Avec ce plan pour une relance résiliente, notre ambition est de proposer au gouvernement des mesures fortes et concrètes qui permettraient au tissu économique de rattraper une partie de l'activité perdue et d'accélérer la transition écologique et l'adaptation de nos villes et de nos territoires au changement climatique », conclut Nicolas Vuillier, Président de l'UNICEM.
Il y a 4 ans et 352 jours

Covid-19 : les médecins du travail peuvent prescrire des arrêts de travail, mais ne feront pas de tests

Cette possibilité avait été prévue dans une ordonnance début avril.Les médecins du travail, qui ne peuvent pas prescrire des arrêts de travail contrairement à un médecin traitant, peuvent désormais le faire pour les "personnes atteintes ou suspectées d'infection au Covid-19, ou faisant l'objet de mesures d'isolement, d'éviction ou de maintien à domicile".En revanche, il n'est plus question de les autoriser à pratiquer des tests, comme le prévoyait l'ordonnance en vue, expliquait alors le ministère du Travail, "d'associer les services de santé au travail à une politique de tests plus massifs dans une perspective de sortie de confinement".Sur ce sujet, le ministère renvoie désormais au "protocole de déconfinement" diffusé la semaine dernière qui "interdit" les campagnes de dépistage en entreprise, comme avait commencé de le faire l'entreprise Veolia. Le Crédit mutuel et Engie se sont ravisés après avoir envisagé de mener de telles campagnes.Les services de santé au travail, qui représentent environ "12.000 personnes" selon le ministère, seront "recentrés" sur "les messages de prévention" afin de lutter contre le coronavirus, et sur l'application des guides de bonne pratique des différents métiers.Selon l'ordonnance, ils pourront aussi "suspendre certaines visites médicales obligatoires" et "privilégier les visites d'embauche et celles des personnes affectées à des postes à risque" notamment.Selon le texte de l'ordonnance, ils seront aussi chargés de "l'accompagnement des entreprises amenées, par l'effet de la crise sanitaire, à accroître ou adapter leur activité", et ce dans un délai fixé au 31 août 2020.
Il y a 4 ans et 352 jours

Covid-19 : l'Assemblée valide de nouvelles adaptations du droit du travail

Le but est "d'éviter les ruptures brutales" de contrats au moment où l'économie "repart", avait déclaré jeudi la ministre du Travail Muriel Pénicaud, au début de l'examen en première lecture du projet de loi composite relatif à "diverses dispositions liées à la crise sanitaire".Les députés ont adopté un amendement du gouvernement qui permet, par "accord d'entreprise", de fixer un nombre de renouvellement des contrats à durée déterminée (CDD) et contrats d'intérim à un niveau autre que celui prévu par accord de branche ou par la loi.Mme Pénicaud a souligné la "condition très importante de l'accord majoritaire" d'entreprise et les "garde-fous": cette "mesure n'existe que jusqu'au 31 décembre, elle accompagne la reprise" et il y a une "limite totale de 18 mois pour les contrats cumulés".Cette diposition était initialement renvoyée à une ordonnance.Des députés LREM ont défendu en vain, par la voix de Jacques Maire, le maintien de la "supériorité des accords de branches". "Si la branche se mobilise, il ne faut pas y déroger", a insisté ce "marcheur", à l'unisson de députés PS."Vous souhaitez précariser les salariés en permettant aux employeurs de déroger au nombre de renouvellement de CDD et contrats précaires", avait aussi dénoncé plus tôt l'insoumis Loïc Prud'homme, y voyant un "nouveau cadeau au patronat"."Nous pensons que la précarité doit être l'exception", avait renchéri Sébastien Jumel (PCF).Sur l'activité partielle, qui concerne actuellement 12,4 millions de salariés, le texte habilite le gouvernement à adapter les règles "aux caractéristiques des entreprises", au secteur ou aux catégories de salariés.L'objectif est de "moduler" le dispositif notamment pour "maîtriser la dépense publique", tout en tenant compte de certains secteurs comme l'hôtellerie et la restauration qu'il convient de "protéger plus fortement", a indiqué la ministre.Un amendement LREM a été adopté pour moduler l'activité partielle en "fonction de l'impact économique de la crise sanitaire" sur les entreprises, la ministre estimant qu'il va permettre de réagir "avec souplesse".Les communistes sont revenus inlassablement à la charge en vain pour avoir des détails sur la "réduction de voilure" annoncée du chômage partiel, rejoints notamment par le LR Antoine Savignat demandant que les élus soient "éclairés".Comme annoncé par le gouvernement la semaine dernière, un amendement prévoit aussi que le chômage partiel sera pris en compte pour la retraite de base. Il a reçu un soutien de tous les bancs.Les députés ont aussi temporairement relevé le plafond du temps de travail des étudiants étrangers de 60 à 80% d'un temps complet, en invoquant notamment leurs besoins financiers.
Il y a 4 ans et 352 jours

Covid-19 : La FFB interpelle le gouvernement et demande des compensations pour amortir les surcoûts des chantiers liés à la crise

La reprise des chantiers ne pourra pas se faire comme avant, en raison de l'application des préconisations sanitaires publiées par l'OPPBTP, dont le respect, indispensable, entraîne un allongement des délais et d'importants surcoûts d'exécution (mise en sécurité du chantier et du matériel, gardiennage, perte de rendement du fait des nouvelles conditions de travail, mobilisations supplémentaires de personnel et de matériels, variations du coût des matières premières ou de produits manufacturés, etc.).Redonner plein effet aux pénalités de retard, dans ce contexte, par une ordonnance prise sans associer les principaux acteurs et employeurs du secteur est d'une grande injustice.Aujourd'hui, la FFB interpelle le gouvernement sur la nécessité de prendre en compte les surcoûts liés à la Covid-19 que ne peuvent supporter les artisans et entrepreneurs, tant en marchés publics qu'en marchés privés.Des solutions existent, notamment la compensation des surcoûts de la Covid-19 par l'application systématique au prix des marchés d'un coefficient d'imprévision et l'annulation pendant quelques mois des charges sociales patronales.Pour Jacques Chanut, président de la FFB : " Le bâtiment avait été entendu sur le fait de décorréler l'instruction des permis de construire de la fin de l'état d'urgence sanitaire, mais les pouvoirs publics ont profité de cela pour décorréler également les délais de chantiers, sans donner de message clair à ce stade sur la nécessaire répartition des surcoûts de la Covid-19. Ce sujet important est aujourd'hui d'une grande priorité pour prévenir les dépôts de bilan des artisans et entrepreneurs du bâtiment, leur permettre de surmonter cette crise et participer, sur tous nos territoires, à la nécessaire reconstruction économique et sociale de notre pays."
Il y a 4 ans et 352 jours

Comment mieux isoler son domicile contre le bruit ?

Le bruit que font les enfants, la télévision allumée à toute heure ou la pratique du sport dans le salon augmentent le bruit dans les maisons, ce qui rend le travail à domicile plus difficile. Ne pas disposer d’un bon confort acoustique peut réduire notre concentration jusqu'à 48%, comme le souligne ROCKWOOL, leader de la fabrication d’isolants en laine de roche, un matériau durable et recyclable.Nous avons en tête que notre santé ne dépend que du régime alimentaire ou de l'exercice physique que nous faisons. Pourtant, un environnement bruyant peut causer, par exemple, des problèmes cardiaques. De plus, le bruit augmente le stress de 27% et diminue la productivité de 12%. Face à cette situation, améliorer l'acoustique des bâtiments en utilisant une isolation en laine de roche est une bonne méthode, car elle agit comme une barrière antibruit, isole et contrôle les vibrations. En raison de ses propriétés, ce matériau réduit l'impact acoustique provenant de l'extérieur ou du bâtiment lui-même.Le bruit, une nuisance invisibleLorsque nous choisissons une maison, nous le faisons en fonction du prix, de l'emplacement et des critères esthétiques, mais nous ne tenons généralement pas compte du confort acoustique qu'elle peut offrir. En réalité, c'est essentiel, car nous passons la majeure partie de notre temps à l'intérieur ; aujourd’hui, avec le confinement, ce phénomène a augmenté. Par conséquent, il est essentiel de miser sur des bâtiments durables, sûrs et confortables, pour ainsi augmenter la qualité de vie.La laine de roche, qui est au cœur des produits ROCKWOOL, est un matériau isolant et versatile qui absorbe le bruit. Son utilisation vous permet d’éviter d’entendre les pas des voisins sur le sol, les conversations dans la pièce d’à côté ou le déplacement de meubles, entre autres. Par conséquent, isoler correctement son logement est nécessaire pour se concentrer, être plus efficace au travail et être plus détendu.Comment isoler son appartement si les co-propriétaires s'opposent à la rénovation de l'immeuble ?Il n'est pas facile de convenir avec les voisins d'effectuer des travaux dans le bâtiment. Pour isoler votre appartement lorsque les voisins s'opposent à la réhabilitation complète du bâtiment, vous pouvez avoir recours à l'isolation par l'intérieur. Grâce à cette technique, il est possible de rénover uniquement l’appartement lui-même afin d’améliorer son confort acoustique et thermique. L'isolation en laine de roche, en raison de sa densité élevée est extrêmement résistante à la circulation de l'air, ce qui réduit et absorbe le bruit, rendant calmes les espaces auparavant bruyants.
Il y a 4 ans et 352 jours

Covid-19 : Télétravail, "open space", "coworking", la crise sanitaire change la vie de bureau

Selon la dernière édition, datant de 2017, du baromètre de la qualité de vie au bureau, réalisé par TNS Sofres et Actineo, trois actifs sur cinq (65%) travaillant au bureau sont dans un espace fermé, 29% dans un espace collectif ouvert (ou "open space") et 6% sont sans poste attitré (bureau partagé ou "desk-sharing").Sur les 65% qui sont en bureau fermé, 32% sont seuls (proportion qui monte à 77% chez les cadres dirigeants et 46% chez les cadres intermédiaires) et 33% sont dans un bureau de plus de deux personnes (36% des employés).Dans le contexte post-covid, "les entreprises vont être obligées de repenser leur organisation. Toucher aux environnements de travail est une question sensible" pour Catherine Pinchaut, secrétaire nationale de la CFDT, qui prévient que beaucoup va dépendre "de la qualité du dialogue social". "Il faut que l'employeur assume ses responsabilités en matière de sécurité, qu'il informe et forme ses salariés", insiste Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT.Les bureaux en plateau ouvert ont été fustigés dans le livre à succès "L'open space m'a tuer" paru en 2008 sous les plumes de Thomas Zuber et Alexandre des Isnards (Pocket). Le sociologue du travail Alain d'Iribarne les a qualifiés de "fabrique du contrôle social" où "chacun se surveille, écoute les conversations des autres". Ils vont devoir être repensés, assure l'architecte et psychologue du travail Elisabeth Pélegrin-Genel. "L'open space a été densifié au fil des années, on a entassé les gens pour économiser des mètres carrés. On va devoir +dédensifier+ et revenir à quelque chose de sans doute beaucoup plus agréable car on ne sera pas collé les uns contre les autres."Pas "la fin du bureau"Auteur en 2016 du livre "Comment (se) sauver (de) l'open space ?" (Editions Parenthèse), elle se dit aujourd'hui "assaillie de sollicitations pour installer des plexiglas" sur les plateaux de travail. "Comme dans +Playtime+ de Jacques Tati. J'espère que ce ne sera que temporaire, qu'on ne va pas finir par vivre chacun dans son scaphandre, à deux mètres les uns des autres..." Dans ce contexte, le bureau partagé "peut devenir une bonne solution de par sa facilité d'entretien" car il est plus facile de désinfecter un poste de travail vide de tout effet personnel, estime Mme Pélegrin-Genel.Le cotravail (ou "coworking") permet pour sa part de renouer avec une ambiance de bureau dans des espaces dédiés, partagés par plusieurs entreprises, plus proches du domicile, permettant d'éviter des heures de trajet."Le coworking est une alternative au domicile" pour Odile Duchenne, directrice générale d'Actineo, observatoire de la qualité de vie au travail, tout en permettant ce "travail à distance, grand gagnant" de cette crise.Selon Patrick Conjard, de l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact), le "travail hors les murs", qui concernait 7% des salariés avant la crise et 30% (un peu plus de 7 millions) pendant, "bouleverse les pratiques managériales" appelées à "gérer les collectifs en présence et à distance"."0n va de plus en plus travailler ailleurs que dans les immeubles de bureau", ajoute Mme Duchenne, mais "cela ne veut pas dire la fin du bureau". Pour la dirigeante d'Actineo, "l'entreprise sera le lieu où l'on vient pour les réunions, le partage, la créativité". Cela impliquera l'aménagement de "salles de réunion plus grandes, plus hautes de plafond, plus aérées". Une chose est certaine pour Odile Duchenne : "la crise marquera ces lieux".
Il y a 4 ans et 352 jours

ISOcomble sur les starting blocks pour la reprise d'activité

Cette période de crise sanitaire aura été un véritable défi pour bon nombre d'entreprises. Cependant, des dispositifs d'aide ainsi que des initiatives de la part de certaines sociétés ont permis de faire face à certaines difficultés. C'est pourquoi ISOcomble a particulièrement mis l'accent sur l'accompagnement complet de son réseau mais aussi auprès des particuliers, afin de préserver la santé et le bien-être de chacun malgré les tensions existantes.Suite à l'annonce du confinement et à la fermeture des agences, Stéphane Lagneaux, Directeur réseau ISOcomble, a tenu à garder un lien régulier avec les franchisés, en les informant par téléphone ou par email sur toutes les démarches possibles susceptibles de les aider. Puis, selon le souhait et la capacité de chacun, des chantiers ont pu reprendre chez les particuliers, en respectant à la lettre les mesures d'hygiène et de sécurité via les préconisations de l'OPPBTP (L'Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics). Stéphane Lagneaux précise : « Avant toute intervention, les équipes veillent à obtenir de la part du client la garantie de non contamination par le Covid-19 ainsi qu'un accord d'intervention. Nous insistons également sur la nécessité d'interagir le moins possible avec les experts ISOcomble sauf si nécessaire au moment de la signature des fins de travaux ou lors de l'état des lieux, en respectant les gestes barrières et en portant l'équipement de sécurité indispensable. »Grâce à des dispositifs clairs et précis informant les clients de manière détaillée sur le déroulement de la future intervention des équipes ISOcomble, tous les chantiers initialement prévus ont pu aboutir, soit un par jour par franchisé, et ce, dans de bonnes conditions sans que la qualité du travail effectué ne soit altérée. Par ces différentes actions, l'enseigne met en lumière ses atouts essentiels : la qualité des relations humaines via un accompagnement quotidien, l'ancrage local des agences de proximité ISOcomble et la qualité des travaux réalisés par des experts qualifiés pour rendre les habitats plus sains.Cela fait déjà plusieurs semaines que l'enseigne prépare sa reprise d'activité totale pour revenir au plus vite à des niveaux d'activité important. Dans ce sens, le réseau a axé ses réflexions autour d'actions de communication spécifiques permettant de valoriser le concept écologique, en plus de rappeler que l'opération « Coup de Pouce Isolation » se poursuit pour une isolation à partir de 1 euro.Un accent mis sur la communication digitaleEn vue d'optimiser la reprise d'activité totale des agences de proximité dès le 11 mai, le réseau a choisi d'accompagner ses franchisés sur tous les fronts. Notamment sur le volet digital avec un lancement prochain de campagnes SMS géolocalisées ainsi que des envois d'emailings ciblés, venant soutenir l'ancrage local des 20 agences existantes. Ces actions seront réalisées dans le but de gagner davantage en contacts qualifiés et d'accompagner au mieux l'ensemble du réseau en cette période transitoire. C'est pourquoi ISOcomble entend davantage occuper le terrain digital, plus que jamais dans l'air du temps, en accentuant sa présence sur les réseaux sociaux.Ces opérations ont pour but de se rapprocher des consommateurs vivant à proximité des agences et également de les rassurer sur les bonnes pratiques en cette période de reprise.Des atouts essentiels assurant la réussite du réseauTout en s'adaptant aux exigences actuelles face au contexte sanitaire, les équipes continuent d'assurer une isolation de qualité avec l'isolant le plus performant et durable existant sur le marché, ISOtextil, fabriqué à partir de chutes de vêtements neufs recyclés. Par ailleurs,il bénéficie d'un atout supplémentaire et non négligeable, une garantie de 15 ans, unique sur le marché.De plus, afin de répondre aux besoins des particuliers et s'adapter à tous les budgets, l'opération « Coup de Pouce Isolation » via les mécanismes de Certificats d'Economie d'Energie (CEE) se poursuit. Celle-ci participe amplement à la progression des agences ISOcomble tant en franchise qu'en succursale, témoin de l'engouement des consommateurs souhaitant bénéficier d'une isolation de qualité effectuée par des experts qualifiés et de proximité, à un prix minime.
Il y a 4 ans et 352 jours

La tuile Ténord Huguenot d'Edilians certifiée NF Faible Pente

L'unique modèle petit moule du marché certifié NF FPDernière née de la gamme des tuiles petits moules à relief d'EDILIANS, la TÉNORD Huguenot est une tuile à emboîtement produite dans le site de Wardrecques au cœur de l'Audomarois, dans les Hauts de France.Caractéristique des toitures de la région Nord, elle est la première et la seule tuile petit moule du marché à bénéficier de la certification NF Faible Pente et s'ajoute aux 12 modèles déjà certifiés d'EDILIANS. Sans aucune modification des pureaux de pose, la TÉNORD Huguenot peut être mise en œuvre jusqu'à 19% de pente ce qui autorise son installation sur des toitures plus plates, un atout pour répondre aux exigences des projets architecturaux plus contemporains.Une esthétique traditionnelleGrâce à un procédé de fabrication innovant sur moule en plâtre, la TÉNORD Huguenot offre un aspect de surface parfaitement lisse et une haute qualité de finition. Avec son nez fin, son cornet étroit et ses demi-lunes, son design respecte les codes traditionnels des toitures du Nord.S'inscrivant résolument dans le patrimoine historique de sa région, la TÉNORD Huguenot se décline dans une palette de 4 teintes brillantes (Flammé Rustique, Rouge, Anthracite, Terre d'Amarante) qui apportent une touche de modernité.Un jeu double et une pose simpleAux performances techniques élevées, la tuile TÉNORD Huguenot possède un double jeu de pose inédit de 20 mm longitudinal, au niveau du pureau, et de 4 mm latéral. Cette qualité de conception garantit une flexibilité de pose optimale ainsi qu'une simplicité d'installation en rénovation comme en neuf. En construction, son pureau maximum de 270 mm fait de la TÉNORD Huguenot la plus économique des tuiles du Nord (jusqu'à 18,7 tuiles au m²).Dotée d'un système de double emboîtement et recouvrement au service d'une étanchéité irréprochable, la tuile TÉNORD Huguenot peut être associée aux autres solutions pour la toiture et l'éco-habitat d'EDILIANS, telles que les accessoires (rive, plain plan, faîtage) et les écrans de sous-toiture.
Il y a 4 ans et 352 jours

Les revenus d'Eiffage déjà affectés par le Covid-19 au 1er trimestre

Entre janvier et mars, le groupe, numéro 3 du BTP français derrière Bouygues et Vinci, a dégagé un chiffre d'affaires de 3,74 milliards d'euros, soit une baisse de 4,3% par rapport à un an plus tôt."La croissance enregistrée par le groupe au cours des deux premiers mois de l'année a laissé place à une chute brutale d'activité dès la mi-mars, à la suite des mesures mises en place pour limiter la propagation" du Covid-19, a résumé Eiffage dans un communiqué.Le groupe est affecté à deux titres. Ses chantiers ont été perturbés par le contexte sanitaire et son autre grande activité, l'exploitation d'autoroutes, a pâti de la réduction drastique des déplacements.Par contraste avec son concurrent Vinci, il n'a en revanche qu'une petite présence dans les aéroports et celle-ci se concentre en France, alors que de nombreuses incertitudes pèsent encore sur les voyages internationaux.Pour la suite, Eiffage, qui avait déjà annoncé que ses revenus et ses bénéfices baisseraient cette année, l'a confirmé, sans donner de nouvelle précision."Il apparaît difficile de projeter l'incidence de cette situation sur les résultats du groupe en année pleine", a-t-il conclu, prévenant d'une "forte dégradation d'activité attendue au deuxième trimestre".
Il y a 4 ans et 352 jours

La solution d'ITE Myral plébiscitée sur les chantiers C.O.B pour ses qualités esthétiques et sa facilité de pose

Les deux maîtres d'ouvrage ont été accompagnés pas à pas par les équipes (chargé d'affaires, bureau d'études, formation) de l'industriel pour un résultat final en parfaite adéquation avec leurs objectifs environnementaux et esthétiques. Alors que le matériau bois est en nette progression dans le bâtiment en France (+19.4% PDM dans le collectif), la solution d'ITE Myral est parfaitement compatible avec ce type de projet tant sur le plan technique qu'esthétique grâce à un système de fixation unique. Cette compatibilité s'accompagne d'une grande facilité de mise en œuvre permettant de respecter des délais ambitieux.Le Groupe scolaire Simone Veil labellisé E3C1, Argenteuil (95)L'architecte en charge du projet, Joël Mischke, souhaitait faire oublier l'image de l'ancien site industriel sur lequel le groupe scolaire est maintenant implanté. Au total, l'ensemble livré en septembre dernier est d'une surface de 5 833 m² et s'inscrit dans une démarche environnementale très forte, qui s'est concrétisée par l'obtention du label E+C- avec un niveau E3C1.Les choix des matériaux utilisés par l'architecte se sont tournés vers cet objectif, notamment avec le bois. Pour le revêtement de façade, Joël Mischke a trouvé dans la solution Myral un bardage compatible avec son projet, et qui puisse laisser libre court à sa créativité grâce à la large gamme de finitions proposées. « Pour la plus grande partie des bardages, j'ai donné la priorité au blanc, le zinc patina est utilisé en R+2 pour marquer quelques points singuliers comme le logement du gardien, et avec le poli miroir, j'ai obtenu un reflet du ciel très intéressant qui permet de casser l'effet de masse de l'ensemble… ». Chaque étage de l'édifice est paré de bardages aux finitions et coloris différents, offrant à l'ensemble un jeu de volumes intéressant. Si l'architecte a été convaincu par le rendu esthétique de la solution Myral, il a tout autant apprécié la facilité de mise en œuvre du revêtement de façade, grâce à ses panneaux facilement manipulables. Ils ont permis de gagner du temps dans le déroulement du chantier et d'avoir le bâtiment prêt pour la rentrée 2019. La Société Normande Poulingue, spécialisée dans la conception et réalisation sur le marché de la construction bois, représentée sur site par Mr Baugard Antoine, a mis en œuvre avec brio l'ensemble des façades. La facilité et la rapidité de mise en œuvre ont permis à l'entreprise de réaliser les bardages en part propre en évitant la sous-traitance.Un immeuble bas carbone pour répondre aux exigences du futur, Méricourt (62)L'immeuble est un ensemble de 3 étages réalisé dans le cadre d'un éco quartier qui comprend 36 logements. Sur ces bâtiments, la solution Myral en pose bardage ventilé a été choisie pour une surface totale de 1 858 m². Dans une logique d'aménagement innovant, le maire de Méricourt souhaitait une qualité de bâti qui réponde aux exigences du futur. Le cahier des charges visait à obtenir un bâtiment bas carbone à haute performance énergétique. Objectif atteint, puisque l'immeuble arrive aujourd'hui à une base RT 2012 -20%.Martial Schillinger est le promoteur à l'origine du projet, accompagné par le Groupe Alsacien Mathis, spécialiste en construction bois en conception réalisation. Ils ont été séduits par la facilité de mise en oeuvre de la solution Myral grâce aux lames d'un seul tenant de 10.86 mètres sur toute la hauteur du bâtiment, et au système de fixation simple et non apparent. Le large choix de finitions a permis de donner du caractère à l'ensemble : « L'esthétisme plaisait à tout le monde. Ces revêtements métalliques changent un peu de ce que l'on a l'habitude de voir : il s'agit d'un vrai parti-pris esthétique ». Le choix s'est porté sur des panneaux aspect zinc et aspect or pour faire le contraste avec la rythmique bois autour de l'immeuble. Alors que les bâtiments en béton autour de l'immeuble sont parés d'un revêtement bois, cet immeuble, le seul avec une structure 100% bois, est couvert d'un revêtement métallique, en faisant un bâtiment totémique de la ZAC. Le mariage entre les parements aspect or et aspect zinc confère une véritable signature architecturale à l'ensemble.« Les élus et l'agence d'Architecture Houyez apprécient le niveau de qualité perçu. Et cela nous a conforté dans notre volonté d'inclure cette solution dans nos futurs programmes. Soit en 100%, soit en mix avec d'autres produits.» - Martial Schillinger, promoteur construction bois à l'origine du projet de Méricourt
Il y a 4 ans et 353 jours

Covid-19 : Apave et AFNOR lancent un label dédié à la sécurité sanitaire

Objectif : inspirer confiance, avec la délivrance d'une attestation et sa déclinaison visible (macaron) attestant qu'une entreprise de BTP applique à la lettre les règles sanitaires spécifiques au Covid-19.Comme de nombreux autres secteurs de l'économie française, les acteurs du BTP reprennent progressivement leurs activités après près de deux mois de crise sanitaire, mais doivent le faire en appliquant les mesures de protection contre le Covid-19 sur le lieu de travail et sur les chantiers. Pour tous ceux qui désirent montrer qu'ils les appliquent scrupuleusement, et ainsi rassurer leurs interlocuteurs et leurs clients, la vérification sur site par un organisme reconnu tierce partie est une excellente solution. Avec, si l'exercice est concluant, l'octroi d'un label reconnaissant ces bonnes pratiques. L'entreprise bénéficie ainsi du regard affûté d'un évaluateur impartial.Pour développer ce label, AFNOR Certification et Apave Certification, deux acteurs majeurs de la certification dans le secteur de la construction, ont bâti un cahier des charges adapté à la vérification des dispositions prises au niveau des entreprises (bureaux, dépôts et ateliers des entreprises, chaînes logistiques d'approvisionnement des matériaux ) et des chantiers (bases vie, bungalows de chantier ...) en capitalisant sur des documents sectoriels comme le guide de l'OPPBTP et les fiches métiers de la Direction Générale du Travail (DGT). Les évaluateurs missionnés dans les entreprises qui en feraient la demande s'y sont formés. « Je me réjouis de ce partenariat entre deux acteurs de premier plan, tous les deux tiers de confiance auprès des acteurs économiques du secteur de la construction et désireux d'amorcer une reprise saine, ambitieuse et résiliente, de nature à rassurer collaborateurs, clients et partenaires et qui doivent reprendre leurs chantiers dans les meilleures conditions », commente Franck Lebeugle, Directeur général d'AFNOR Certification.« Dans le contexte de reprise d'activités post crise Covid-19, ce partenariat entre Apave et Afnor est une excellente nouvelle. Nos équipes ont à cœur d'accompagner le secteur du BTP dans cette période si particulière. La mise à disposition de nos compétences communes et complémentaires en Certification, Bâtiment et Génie Civil et QHSE, s'inscrit dans la volonté commune de nos structures d'accompagner la reprise d'activités en toute sécurité et de soutenir la relance économique qui y est associée », déclare Philippe Maillard, Directeur général d'Apave.
Il y a 4 ans et 353 jours

Covid-19 : Face à la crise, travailler plus ou travailler moins ?

Sur le temps de travail, le Medef a tiré le premier il y a un mois par la voix de son président, Geoffroy Roux de Bézieux, qui a estimé qu'il faudrait "poser la question du temps de travail, des jours fériés et des congés payés" pour accompagner la reprise.Devant le tollé -- "indécent" a claqué le numéro un de la CFDT Laurent Berger-- il a vite remballé sa proposition, aussi promue par l'Institut Montaigne.Sauf que depuis, des mauvais chiffres des demandeurs d'emplois sont arrivés, les prévisions de croissance plongent (-6 points de PIB pour les deux mois de confinement) et la crise de l'emploi se profile.Les idées ressortent.Si la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, martèle depuis deux mois que l'exécutif fait tout pour éviter les licenciements, elle a discrètement lâché cette semaine qu'elle ne pouvait "pas affirmer qu'il n'y aurait pas de licenciements dans les entreprises en difficulté".Vieux routier des relations sociales en France, et ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy, Raymond Soubie s'est même étonné de ne voir "personne anticiper" les plans sociaux, et la situation des entreprises qui seront face à des "marchés durablement réduits".Lui pronostique la disparition de "dizaines de milliers, et probablement des centaines de milliers d'emplois". Si bien qu'il préconise de revoir "d'urgence" les règles des plans sociaux pour les entreprises les plus en difficultés, et pour les autres de passer des accords prévoyant des efforts des entreprises sur l'emploi en échange d'efforts des salariés sur le temps de travail."C'est le monde d'après avec les recettes d'avant-hier!", a persiflé auprès de l'AFP un cadre de FO, qui craint de son côté les licenciements au compte-goutte dans des petites entreprises.Les accords de "performance collective" (ex-accords de maintien de l'emploi, préservation de l'emploi, mobilité), dénommés ainsi depuis les ordonnances travail de 2017, peuvent déjà porter sur la durée du travail et la rémunération."Confinement des esprits"La ministre du Travail, pour qui la durée légale du travail "n'est pas un problème", rappelait récemment que ce "dispositif s'inscrit dans le paysage" avec 13 accords en avril et 356 depuis le début de l'année.Dans un entretien au Monde, le président du Medef explique d'ailleurs mercredi qu'il faut voir la situation par secteur."Dans certains secteurs, la demande peut être soutenue, mais les contraintes sanitaires font que la productivité baisse: ce sont dans ces secteurs-là que la question du +travailler plus+ peut se poser, mais elle ne peut l'être qu'avec les salariés et entreprise par entreprise".A droite, les propositions se multiplient. Christian Jacob, le président de LR, plaide pour "sortir du carcan des 35 heures", et son parti planche sur un plan de relance, avec notamment les contributions de l'ex-ministre du Budget Eric Woerth.Mais l'allongement de la durée du travail n'est pas du goût de Laurent Berger, qui parle de "confinement des esprits" et de "vieilles lunes". Pour lui aussi, on "tarde trop" à se préoccuper de l'emploi alors que "le risque de faillites en cascade et son lot de drames sociaux et territoriaux se confirme"."Si on pense que l'on va s'en sortir positivement en promettant de la sueur et des larmes, on est chez les fous", estime-t-il dans l'hebdomadaire La Vie.Plutôt que de vouloir allonger la durée du temps de travail, "nous devons apprendre à travailler autrement et à travailler mieux", argumente-t-il, particulièrement inquiet de la situation des jeunes.Il promeut les propositions du "pacte pour le pouvoir de vivre", aux côtés d'une cinquantaine d'organisations, comme celle de favoriser les emplois dans la rénovation thermique des logements.Fidèle à sa position sur la semaine de 32 heures, la CGT milite pour travailler moins. "Comment va-t-on faire croire aux gens que si ceux qui ont du travail travaillent plus, ça va libérer de la place pour ceux qui n'en ont pas ?", cingle Philippe Martinez, son numéro un.
Il y a 4 ans et 353 jours

Covid-19 : l'ingénierie alerte sur un risque de l'effondrement de l'économie

Alors que 70% des entreprises d'ingénierie enregistrent une chute de leurs prises de commandes publiques et privées, 90% d'entre elles anticipent un ralentissement durable de leur activité et craignent un effondrement économique global. L'ingénierie intervient dans tous les domaines d'activité (aéronautique, automobile, environnement, construction, BTP, infrastructures, industrie, énergie, chimie, numérique, etc.) et dès les phases d'études et de conception.« "Quand le bâtiment va, tout va." Qui n'a jamais entendu cette phrase ? Ce que l'on sait moins, en revanche, c'est que quand l'ingénierie ne va pas, c'est l'économie toute entière qui n'ira pas, à moyen et long terme. L'ingénierie intervient à toutes les étapes des projets industriels et de construction et ce, dès leur genèse. 50% de projets d'ingénierie en moins aujourd'hui, c'est 50% de construction et d'installations en moins demain dans le BTP, l'industrie, l'énergie, etc. Notre secteur est un indicateur avancé de tendance de l'activité économique et du monde de demain. » explique Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie.Une profession touchée de plein fouet par la crise…L'ingénierie accompagne maîtres d'ouvrages et industriels dans la conception et réalisation de leurs projets. Gel des contrats, suspension des appels d'offres en cours, report du second tour des élections municipales… Le baromètre révèle que 90% des entreprises d'ingénierie anticipent une baisse de leur activité au second semestre 2020 et plus d'1 entreprise sur 2 estime que cette contraction excédera 50%. Cela s'explique principalement par la baisse des commandes aussi bien dans le secteur privé que public, qui touche 70% des répondants.Pour préserver l'emploi et maintenir leur force de frappe, les entreprises d'ingénierie ont recouru massivement au télétravail, chaque fois que cela était possible. 54% de leurs collaborateurs sont ainsi en télétravail, mais avec un taux d'occupation qui s'amenuise au fil des mois. Et 30% d'entre eux sont désormais au chômage partiel.Le baromètre met également en lumière des problématiques de trésorerie pour les ingénieristes, qui sont des sociétés de services intellectuels sans réserve financière et qui ne peuvent pas stocker leur production. 62% des répondants ont demandé des délais de paiement pour les échéances sociales et/ou fiscales, 33% ont eu recours aux fonds de solidarité et 23% au prêt garanti par l'État. Plus d'1 entreprise sur 2 sera en difficulté de trésorerie sous 6 mois, sans reprise de l'activité économique.Notons que la mise en place des mesures de sécurité sanitaire en vue de la reprise entrainera des coûts supplémentaires, pouvant atteindre pour une entreprise 200€ par salarié par mois.…qui alerte sur les risques d'une reprise trop lente de l'activité économiquePartenaires des donneurs d'ordre publics et privés, les entreprises d'ingénierie sont mobilisées pour préparer l'après-crise et 60% d'entre elles ont déjà préparé un plan de relance. Dans ce contexte d'incertitudes et de gel des commandes, elles anticipent néanmoins un redémarrage économique lent et étalé sur plusieurs mois. Pour plus d'un tiers des entreprises, celui-ci n'aura pas lieu avant au moins un an. Une reprise jugée bien trop lente par la profession et qui mettrait en danger l'ensemble des filières économiques.Pierre Verzat explique : « Maîtres d'ouvrages et industriels doivent à tout prix maintenir leurs projets d'investissement, sous peine d'asphyxier l'ensemble du tissu économique de nos territoires et d'entrainer la disparition de beaucoup d'entreprises, souvent des PME, qui créent de l'emploi en local. »Pour un plan de relance qui garantisse le maintien de l'activité économique et soutienne la santé économique des entreprises Pour amorcer la relance, les entreprises d'ingénierie appellent à travers leur fédération professionnelle à :Garantir un maintien de l'activité économique, à travers :La mise en place des conditions de soutien à la commande publique : Relever le seuil de dispense de procédure pour la passation des marchés publics de prestations intellectuelles actuellement à 40K€, à 100K€ HT, jusqu'à la fin de la crise sanitaire.Garantir le bon fonctionnement des Commissions d'appels d'offres.Proroger d'un an les accords-cadres signés avec les acheteurs publics, expirant dans le courant de l'année 2020La simplification et l'accélération des procédures administratives pour favoriser la relance économiqueAssouplir de manière transitoire la règle du plafonnement des évolutions de contrats de prestations intellectuelles.Accélérer l'adaptation de l'administration au télétravail et plus largement la dématérialisation des procédures administrativesSoutenir la santé économique des entreprises en garantissant un niveau suffisant de trésorerie et un accompagnement vers la repriseProtéger la trésorerie des entreprises pour absorber le choc lié à la crise du Covid-19Garantir l'application de la réglementation concernant les délais de paiement afin d'alimenter la trésorerie des entreprisesPoursuivre les projets en phase travaux en autorisant les surcoûts de travaux liés à la réorganisation des chantiers, du fait du Covid-19 Accompagner les entreprises vers la reprise d'activitéPrévoir des modalités de sortie graduelle du dispositif exceptionnel d'activité partielle après le 31/12/20.Proposer des outils d'accompagnement aux entreprises en difficulté ou souhaitant être coachées pour la reprise.Développer l'innovation pendant la période de crise sanitaire à travers des mécanismes dédiés comme le Crédit impôt recherche (CIR).Retrouvez l'intégralité de la contribution de Syntec-Ingénierie.*Baromètre réalisé par Syntec-Ingénierie auprès de ses adhérents au cours de la semaine du 27 avril. Les répondants sont des entreprises de toutes tailles, qui interviennent dans l'industrie et la construction et dans tous les secteurs d'activité d'ingénierie.
Il y a 4 ans et 353 jours

Covid-19 : Le Sénat souhaite mettre la transition écologique au cœur de la relance

Parallèlement à un suivi « à chaud » de la gestion immédiate de cette crise et de ses impacts sur les différents secteurs qui relèvent de sa compétence (cliquer ici), la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable du Sénat lance des travaux d'analyse des impacts profonds de cette crise et des leçons qui devront en être tirées pour le climat dans le cadre de la relance.Considérant que la crise actuelle constituait une sorte de répétition générale de crises potentiellement plus graves à venir, Gaël Giraud a plaidé pour la réindustrialisation verte de notre pays. La rénovation thermique des bâtiments, la mobilité verte et la formation professionnelle, pour disposer de main d'œuvre qualifiée dans le secteur du bâtiment par exemple, sont pour lui des priorités.L'indispensable relocalisation d'une partie de notre économie pourrait conduire selon lui à des nationalisations stratégiques. « Depuis une quarantaine d'années, l'État est devenu l'assureur général du secteur privé », a-t-il estimé, considérant qu'une réflexion devait être menée pour définir un nouveau dialogue et de nouvelles méthodes de collaboration entre l'État et le secteur privé pour une vraie industrie dont les coûts fixes seraient pris en charge collectivement.Interrogé sur la conditionnalité environnementale des aides accordées par l'État aux entreprises, Gaël Giraud a évoqué une difficulté, aujourd'hui à la main des États : celle de la pénalisation de la vertu écologique liée à la concurrence. « Il faut des critères quantitatifs clairs pour mesurer la profondeur des engagements des entreprises ».Interrogé à ce sujet par de nombreux sénateurs, il a estimé que, contrairement aux orientations prises à ce stade par la Commission européenne et par Bercy, le problème de la dette publique – que l'austérité budgétaire ne saurait résoudre dans un contexte déflationniste – n'était pas aujourd'hui le plus important et que la priorité devait aller au désendettement du secteur privé jusqu'à ce qu'il puisse réinvestir dans l'économie. Selon lui, malgré le matraquage médiatique sur le sujet, il n'y a pas d'hostilité de l'opinion publique à la dette, notamment dans un contexte où le chômage risque de devenir la principale hantise. Il a en revanche plaidé pour une annulation de la part des dettes publiques détenues par la Banque centrale européenne.Il a partagé les craintes exprimées sur un retour du plastique dans le cadre de la relance : « refaire dépendre une partie de notre économie du pétrole est la pire des mauvaises idées aujourd'hui ».Gaël Giraud s'est également montré favorable à l'outil de la taxe carbone, à même de fournir des recettes fiscales à l'État, lui permettant de financer des chèques énergies pour les contribuables pénalisés, au développement de monnaies locales dans les collectivités territoriales ainsi qu'à une non comptabilisation des investissements verts de long terme dans le cadre du pacte de stabilité et de croissance : « dans une entreprise, on ne met jamais sur un pied d'égalité les dépenses d'investissement de long terme et les dépenses courantes ».Interrogé sur ce sujet, il a estimé qu'aucun argument économique ne plaidait pour un allongement du temps de travail, créateur de chômage.Il a également mis en lumière l'importance d'une reconstruction de la coopération internationale, négligée ces dernières années. « Nous avons réduit la mondialisation à la simple globalisation marchande : or, elle ne se réduit pas à cela ». Il a ajouté : « On ne pourra pas venir à bout d'une pandémie comme celle du Covid‑19 sans une coopération de tous les pays de la planète ».L’audition (en vidéo) de M. Gaël Giraud, économiste
Il y a 4 ans et 353 jours

Charte de reprise FFB-CDC Habitat : un cadre de dialogue essentiel, mais qui ne suffit pas

Quel partage des responsabilités liées aux arrêts de chantiers ? Quelle prise de risque pour chacune des parties ? Est-il possible, et sous quelles conditions, d'organiser la continuité des études et des instructions, voire la reprise des travaux sur certains chantiers ?Une charte a ainsi été élaborée pour que toutes les parties puissent ensemble identifier les freins et contraintes liées à la reprise, disposer d'une lecture partagée du guide de l'OPPTBTP et ainsi s'accorder sur les principes d'une bonne gestion commune de cette situation exceptionnelle. Nous ne réussirons collectivement que si nous partageons les mêmes valeurs, celles d'un dialogue local permanent.Ce cadre volontariste ne doit toutefois pas faire oublier que, sur certains chantiers, les premières estimations font apparaître des surcoûts significatifs, correspondant aux frais liés à la prise en compte du risque sanitaire (distanciation sociale, achat de masques, de gants, rotations supplémentaires des camionnettes, etc.) et à la réorganisation des chantiers (mobilisations supplémentaires de personnels et de matériels, hausse du coût des matières, prolongation des frais financiers …).À travers cette charte, les entreprises du BTP et CDC Habitat se donnent un référentiel partagé pour objectiver ces surcoûts.Afin que ce cadre de négociation puisse aboutir à une déclinaison locale constructive, un soutien des pouvoirs publics sera également indispensable, pour éviter une contraction sensible de l'appareil productif, qui induirait des pertes d'emploi massives et une érosion des compétences cependant nécessaires au déploiement des grandes politiques publiques, notamment en matière de performance énergétique et environnementale.
Il y a 4 ans et 353 jours

VINCI Construction Terrassement

Il y a 4 ans et 353 jours

Covid-19 : Vicat s’attend à un impact significatif au 1er semestre malgré des ventes en hausse au 1er trimestre

Vicat ajoute s'attendre à une baisse de son excédent brut d'exploitation (Ebitda) "sur l'ensemble de l'exercice", mardi dans un communiqué.Le chiffre d'affaires du premier trimestre est stable à périmètre et changes constants, à 615 millions d'euros (+0,2%).L'impact du Covid-19 a été "limité" sur les trois premiers mois, où les prix de vente ont été bien orientés, selon le groupe.L'Ebitda s'est replié de 1,6% à 57 millions d'euros (contre 58 millions pour la même période de 2019).Le PDG de Vicat Guy Sidos, cité dans le communiqué, a salué une performance "solide" sur ces trois premiers mois "en dépit d'un très fort ralentissement en fin de période en France, en Italie et en Inde".Il a précisé que l'activité industrielle et commerciale avait été maintenue "sur presque tous les sites afin de suivre l'évolution des marchés", ce qui a permis "d'atténuer l'impact de la crise".Mais "la visibilité sur l'exercice reste faible". "Il faut s'attendre à un impact significatif de cette situation exceptionnelle sur les résultats et les ratios du premier semestre", a déclaré M. Sidos.Vicat observe qu'en 2020, "chacun des pays dans lesquels le groupe [exerce] devrait être significativement affecté" par le Covid-19, "avec des impacts différents" selon le contexte sanitaire et les mesures gouvernementales prises.Mais le groupe table sur un certain nombre d'éléments pour "limiter l'impact de [la] crise sur les résultats", dont la reprise progressive de l'activité, notamment en France et en Inde, la baisse des coûts de l'énergie, ainsi que la mise en place de programmes de réduction des coûts et le report d'investissements non stratégiques. Sur le premier trimestre, le chiffre d'affaires du pôle Ciment était en hausse de 3,7% en comparable à 319 millions d'euros, alors que le segment Béton et Granulats a reculé de 2,1% (toujours en comparable) à 228 millions d'euros.
Il y a 4 ans et 353 jours

L'ancienne imprimerie MAME, plus qu'une simple réhabilitation

Une première intervention a lieu en 2015. L'architecte Franklin Azzi, accompagné par l'architecte en chef des monuments historiques Pierre Antoine Gatier, assure la réhabilitation des façades de la tour (le bâtiment en premier plan de la photo) et la réhabilitation partielle des ateliers pour intégrer l'École supérieure des Beaux-Arts de Tours.En 2020, c'est une nouvelle équipe d'architecte et de designer avec le cabinet d'architectes associés Caraty & Poupart-Lafarge et l'agence RCP, spécialisée en design sensoriel qui parachève la rénovation de ce lieu en offrant une nouvelle version des Ateliers de l'ancienne imprimerie. C'est l'esprit de Zehrfuss qui se prolonge, lui qui avait initialement l'envie de flexibilité et d'évolution pour ce bâtiment.Une équipe créative pour une réhabilitation augmentéeLa nouvelle équipe d'architectes et de designers rend hommage à l'histoire de ce bâtiment et de ses créateurs en reliant passé et présent pour valoriser l'esprit des lieux au service de nouveaux arrivants, de leurs activités et des usages professionnels de notre époque. En dépassant le cadre d'une réhabilitation de bâtiment et d'aménagement d'un espace de co-working “tendance”, Bruno Poupart-Lafarge du cabinet Caraty & Poupart-Lafarge et Régine Charvet Pello de l'agence RCP Design ont créé un espace partagé pour les Mamers* et leurs visiteurs, véritable dénominateur commun de toutes les disciplines représentées. Ingénieur, sociologue, ergonome, designer, manager, marketeur, communicant, chercheur, artiste se retrouvent sur ce nouveau lieu de vie à l'échelle de la métropole de Tours, à la fois attraction et animation urbaine sous le label “French Tech Loire Valley”.La nouvelle équipe d'architectes et de designers rend hommage à l'histoire de ce bâtiment et de ses créateurs en reliant passé et présent pour valoriser l'esprit des lieux au service de nouveaux arrivants, de leurs activités et des usages professionnels de notre époque. En dépassant le cadre d'une réhabilitation de bâtiment et d'aménagement d'un espace de co-working “tendance”, Bruno Poupart-Lafarge du cabinet Caraty & Poupart-Lafarge et Régine Charvet Pello de l'agence RCP Design ont créé un espace partagé pour les Mamers* et leurs visiteurs, véritable dénominateur commun de toutes les disciplines représentées. Ingénieur, sociologue, ergonome, designer, manager, marketeur, communicant, chercheur, artiste se retrouvent sur ce nouveau lieu de vie à l'échelle de la métropole de Tours, à la fois attraction et animation urbaine sous le label “French Tech Loire Valley”.Mamers* = habitants professionnels de Mame, cité de la création et de l'innovation
Il y a 4 ans et 353 jours

Le plan d'économies du groupe ADP réévalué à 450 millions d'euros

"Nous avons présenté [mardi] au conseil d'administration un plan d'économies qui pourrait être au total pour le groupe de 450 millions d'euros, dont 293 millions pour ADP SA (qui regroupe Orly, Paris-Charles-de-Gaulle, NDLR), ceci incluant l'activité partielle pour environ 75 millions d'euros", a indiqué M. de Romanet lors de l'Assemblée générale du groupe qui s'est tenue en visio-conférence.Fin mars, ces économies avaient été évaluées à "375 millions dont 230 millions pour ADP SA", a-t-il ajouté.Pour réduire ses coûts de fonctionnement, ADP a fermé début avril et pour une durée indéterminée l'aéroport d'Orly et regroupé l'ensemble des activités à CDG, au nord de Paris.Neuf compagnies aériennes basées à l'aéroport du sud de la région parisienne ont demandé à l'État, dans une lettre ouverte, de fixer au 26 juin la date de réouverture de l'aéroport."Il est hors de question de fermer Orly par principe, même si ça nous fait beaucoup d'économies, mais nous ne pouvons pas rouvrir Orly pour un tout petit nombre de lignes aériennes", a indiqué M. de Romanet mardi, précisant qu'ADP étudiait "avec toutes les parties prenantes les paramètres qui [leur] permettraient de rouvrir dans les meilleures conditions".Selon M. de Romanet, à partir du 1er avril, la baisse du trafic passager "s'est élevé à -98% dans la quasi-totalité" des quelque 25 aéroports que gère le groupe, directement ou indirectement, dans le monde.La reprise du trafic "pourrait commencer au mois de juin", mais atteindrait "50 à 60% du trafic habituel simplement à l'automne", a-t-il ajouté. Sur la base d'une baisse du trafic entre 55 et 65% en 2020, le chiffre d'affaires du groupe, qui avait atteint 4,7 milliards d'euros en 2019 s'établirait entre 2 et 2,5 milliards, a-t-il ajouté, rappelant que la trésorerie du groupe s'élevait à 1,4 milliard d'euros au 31 mars avant le placement d'un emprunt obligataire de 2,5 milliards d'euros."Le groupe est bien armé pour faire face en termes de liquidités à cette rupture en termes de trafic aérien", a assuré M. de Romanet.
Il y a 4 ans et 353 jours

AEG présente 3 nouveaux outils filaires dédiés au travail du bois

Scies circulaires KS12-1 (1 200 W) et KS15-1 (1 500 W), deux outils polyvalents et puissants à l'ergonomie revisitéeLes deux nouvelles scies circulaires AEG sont idéales pour réaliser des coupes droites et précises, des biseaux parfaits mais aussi pour débiter des panneaux de bois, du PVC, des tasseaux ou des lambris de grandes longueurs.Elles se caractérisent par leur compacité, leur légèreté et leur maniabilité. L'ergonomie des machines a été améliorée par rapport aux précédents modèles, pour une prise en main plus pratique (revêtement Softgrip) et un confort d'utilisation optimal, même lors d'une session de travail prolongée. La poignée avant frontale offre une excellente prise en main pour une maîtrise absolue de la machine. Le réglage de la semelle ne nécessite aucun outil.La vitesse de rotation de la lame de 5 000 tr/mn garantit une rapidité qui permet des coupes franches sans risque d'arrachement du matériau.Les scies assurent une grande précision de coupe :KS12-1 : 0° / 62 mm - 45° / 47 mm - 51,5° / 43 mmKS15-1 : 0° / 62 mm - 45° / 47 mm - 56° / 36 mmCôté praticité et sécurité, les nouvelles scies circulaires AEG offrent de nombreuses fonctionnalités :L'interrupteur à gâchette avec loquet de déverrouillage bloque la machine, offrant confort et sécurité même dans la durée.Accès facile aux charbons.Plateau gradué gravé sans risque d'effacement avec le temps.Extraction des poussières compatible avec un adaptateur d'aspirateur.La clé de service pour changer le disque est rangée sous la poignée évitant ainsi tout risque de perte.La scie circulaire KS12-1 d'une puissance de 1 200 W est parfaitement adaptée aux travaux quotidiens type découpe de plan de travail, de parquet, de délignage, etc…Le modèle KS15-1, avec une puissance supérieure, 1 500 W, convient aux professionnels et utilisateurs experts pour un usage plus intensif et des travaux nécessitant plus de force et de rapidité dans l'exécution.Rabot 700 W PL700 : pour travailler sans effort, même les bois durs !Avec son moteur puissant de 700 W, sa vitesse à vide de 17 000 tr/mn et sa largeur de rabotage de 82 mm, ce rabot est très performant et garantit de réaliser de nombreux travaux sans effort et rapidement.Grâce à la molette de réglage de profondeur, le rabot PL700 assure un réglage précis de la profondeur de rabotage de 0,25 à 3 mm pour un travail de qualité et des finitions impeccables.Il est équipé d'un système d'évacuation des poussières droite et gauche, très pratique surtout lorsque l'on travaille près d'un mur.Son pied est optimisé avec une patte arrière qui se relève pour éviter tout risque d'endommagement du matériau sur lequel le patin est posé.Côté confort, le rabot AEG PL700 dispose d'un interrupteur bloquant qui permet de réaliser des travaux répétitifs sans fatigue avec une profondeur de rabotage constante.Léger et compact, il offre une prise en main ferme et confortable grâce à la poignée avant avec revêtement Softgrip.Des outils essentiels et complémentaires pour tous les travaux du boisLes 3 nouveaux outils filaires AEG sont dédiés aux cuisinistes, menuisiers, charpentiers, parquettistes et bricoleurs experts.Les scies circulaires AEG KS12-1 et KS15-1 permettent d'effectuer des coupes en ligne droite avec rapidité et précision. Elles servent principalement à la découpe du bois : aggloméré, contreplaqué, poutres, lames de plancher, panneaux de structure… Ce sont les outils parfaits pour les coupes longues dans des matériaux épais.Le rabot AEG PL700 est essentiel pour le travail du bois notamment pour rectifier la planéité et l'aspect des bois de toutes largeurs et essences, pour réaliser des chanfreins ou des feuillures.AEG offre 6 ans de garantieConscient qu'il est essentiel de pouvoir compter sur la qualité de ses produits, AEG continue sans cesse d'améliorer ses produits ainsi que ses services.Sûr de la qualité de ses produits et soucieux de répondre aux besoins des professionnels et bricoleurs experts, AEG offre une garantie de 6 ans sur toute sa gamme d'outils filaires et sans fil et 3 ans sur les batteries et chargeurs*.*Après enregistrement en ligne dans les 30 jours suivant l'achat.
Il y a 4 ans et 354 jours

Le chômage partiel à "un palier" avec 12,4 millions de salariés, selon Pénicaud

Selon la Dares (le service statistiques du ministère), au 11 mai, un million d'entreprises avaient déposé des demandes d'activité partielle pour 12,4 millions de salariés, soit 300.000 salariés de plus en une semaine, une hausse qui se ralentit nettement par rapport aux semaines précédentes. "On a atteint le palier", a estimé sur France 2 Muriel Pénicaud, pour qui "ça commence un tout petit peu à sentir la reprise".Cela ne signifie pas que tous ces salariés seront effectivement mis en chômage partiel. L'employeur demande d'abord une autorisation large pour un certain volume de salariés, et ultérieurement une demande d'indemnisation pour les heures réellement chômées.Pour le mois de mars, seuls 48% des salariés couverts par une demande d'autorisation ont ainsi pour l'instant été placés en activité partielle ce mois-là.La Dares souligne que toutes les demandes d'indemnisation pour mars n'ont toutefois pas encore été déposées, les entreprises ayant un an pour le faire.Selon la ministre, 400.000 commerces rouvrent cette semaine, 50% des chantiers ont repris et l'industrie tourne à 60%."On est sur la voie de la reprise, il faut l'encourager et l'accélérer", a-t-elle jugé.Afin "d'encourager le système à repartir", elle a confirmé que d'ici "la fin de la semaine" le gouvernement déciderait de faire "évoluer de façon progressive" le dispositif de chômage partiel à partir de juin en "baissant un peu" la part de remboursement aux entreprises.Les salariés du privé mis au chômage partiel par leur entreprise bénéficient actuellement d'une garantie de 84% du salaire net (100% au niveau du Smic), que l'Etat et l'assurance chômage remboursent intégralement aux employeurs dans la limite de 4,5 Smic.Selon des économistes, ce remboursement intégral aux employeurs pourrait freiner la reprise en incitant ceux-ci à ne pas reprendre leur activité tant que celle-ci ne serait pas jugée assez rentable.Mais le Medef juge une modification du dispositif prématurée."Commencer à diminuer le niveau de prise en charge le 1er juin serait une erreur majeure parce que, dans une quinzaine de jours, les entreprises tourneront encore à un rythme faible. Il faut maintenir en l'état le dispositif de chômage partiel jusqu'à l'été", juge son président Geoffroy Roux de Bézieux dans Le Monde."Car si on arrête le chômage partiel, le risque, c'est le chômage tout court", prévient-il.
Il y a 4 ans et 354 jours

Le ministère du Travail publie un guide du télétravail

"Pour réussir le #déconfinement, les entreprises doivent recourir au maximum au #teletravail. Après avis des partenaires sociaux, nous publions ce jour un guide pour aider les entreprises et les salariés dans cette organisation du travail", a tweeté la ministre Muriel Pénicaud.Ce guide sera destiné aux "entreprises qui jusqu'ici n'étaient pas habituées au télétravail et qui n'avaient pas mis en place d'accord et de charte, qui ne savent pas toujours comment organiser le télétravail", avait expliqué la ministre jeudi lors de la conférence de presse d'Édouard Philippe sur le déconfinement.Selon le ministère, environ cinq millions de personnes sont en télétravail actuellement."Nous comptons aussi sur la responsabilité de chaque entreprise en particulier pour continuer à recourir au télétravail au maximum de ce qui est possible et tout particulièrement en Ile-de-France où c'est crucial", avait-elle ajouté.Des responsables syndicaux ont critiqué cette initiative car ils souhaitent garder la main sur un tel guide et réfléchissent également à l'organisation d'une négociation interprofessionnelle sur le télétravail."Si le résultat de la négociation arrive en septembre-octobre, c'est intéressant pour le futur mais ce ne sera pas opérationnel pour la phase qui vient", leur avait répondu Muriel Pénicaud.
Il y a 4 ans et 354 jours

La demande de devis des particuliers pour les travaux dans l'habitat individuel repart en forte hausse

Accueillant chaque année plus de 18 millions de visiteurs uniques, le site constitue un bon indicateur de l'état de santé du secteur de l'habitat individuel en France. En effet, visité par des particuliers en recherche d'informations, il joue un rôle-clé à l'origine d'un projet de construction ou de rénovation. Ses variations de fréquentation sont donc, bien souvent, des signes avant-coureurs d'une variation similaire, en termes d'activité, pour le secteur.Aujourd'hui, le constat de son fondateur, Jean-Christophe Gigniac, est clair : passée l'onde de choc des annonces gouvernementales, les Français s'intéressent de nouveau à leur habitat, et sollicitent à présent, et en nombre, des devis auprès des artisans. Des envies de travaux qui représentent autant d'opportunités à saisir pour les professionnels du secteur !Le printemps, une saison faste pour les travauxLe printemps, et particulièrement le mois de mars, est habituellement, pour ForumConstruire.com, une période de forte affluence. Le trafic du site, quelque peu émoussé au sortir des fêtes de fin d'année, progresse ainsi de façon constante pour arriver à un pic, généralement rencontré au mois d'avril. L'annonce du début du confinement est donc arrivée dans une période où les particuliers débordent, traditionnellement, de nouveaux projets pour leur habitation.« C'est la raison pour laquelle cette annonce a eu un impact majeur sur la fréquentation de notre plateforme : nous avons ainsi perdu, quasiment du jour au lendemain, près de la moitié de notre trafic internet habituel. Plus précisément, le 17 mars dernier, premier jour de confinement, nous accusions une baisse de 45% de notre fréquentation, comparé à la même époque les années précédentes », commente Jean-Christophe Gigniac, Fondateur de ForumConstruire.com.Pourtant, une fois l'onde de choc des premières annonces passée, les statistiques des semaines 2 et 3 de confinement ont montré une lente remontée de l'audience générale du site, pour aboutir, en semaine 4, au niveau de fréquentation qui était celui d'avant la crise sanitaire liée au Covid-19. Aujourd'hui, en termes de fréquentation, ForumConstruire.com est ainsi revenu à son plus haut niveau, battant même, le 13 avril dernier, son record de visiteurs uniques sur les 365 derniers jours.« Pour nous, le constat est clair : les particuliers, confinés à leur domicile, recommencent à faire des projets d'amélioration de leur habitat », complète Jean-Christophe Gigniac.Comment cela se concrétise-t-il pour les entreprises du bâtiment ?Si les particuliers semblent actuellement fourmiller de nouveaux projets pour leur logement, nous pouvons légitimement nous demander comment ces « envies » de travaux se concrétisent et se répercutent du côté des professionnels du secteur. Se pencher sur l'évolution d'un autre site du groupe, en l'occurrence ViteUnDevis.com, permet d'en avoir un premier aperçu. Ce site de « devis travaux », qui centralise les demandes de devis des particuliers en provenance de 1.097 sites Internet, dont ForumConstruire.com, pour les proposer à des artisans partenaires.En termes de fréquentation, là aussi, les statistiques montrent que les sept jours suivant les différentes annonces gouvernementales ont été marquées par une baisse importante du nombre de prospects, atteignant jusqu'à -60% !Puis, sur ce site également, un rebond, certes lent mais constant, a été observé, jusqu'au week-end de Pâques où une véritable explosion du nombre de prospects traités a été constatée (+36,4% par rapport au premier week-end de confinement, celui des 21 et 22 mars). Une évolution qui permet d'ailleurs, aujourd'hui, au nombre de prospects traités via ce site d'atteindre son taux le plus haut sur les 365 derniers jours…« Déjà, de nombreux artisans, lorsque le respect des gestes barrières et des règles sanitaires est possible, reprennent progressivement leurs chantiers. Attention, il ne s'agit pas, pour nous, de prôner une reprise massive de ces derniers ! La santé de tous demeure évidemment la priorité. Néanmoins, cette période de confinement ne doit pas signifier, pour les entreprises du bâtiment, la suspension de toute démarche commerciale. Cela devrait même plutôt être le contraire ! En effet, face à cette hausse des demandes de la part des particuliers, il nous semble primordial que les acteurs du secteur agissent, dès maintenant, pour préparer l'après… Ainsi, les entreprises qui sauront répondre commercialement à ces demandes d'informations et/ou de devis, celles qui auront réussi à anticiper au mieux la reprise de leur activité, seront très probablement aussi celles qui parviendront à tirer leur épingle du jeu, en captant ces nouveaux chantiers. La concurrence étant moindre, les efforts pourraient être doublement payants ! », conclut JeanChristophe Gigniac.
Il y a 4 ans et 354 jours

Reprise des chantiers Eole

Il y a 4 ans et 354 jours

L'État demande la relance de tous les chantiers mais les professionnels du bâtiment n'y croient pas

"Il faut qu'on soit très ambitieux avec un objectif qui est la reprise de tous les chantiers avant la fin du mois", a déclaré mardi Julien Denormandie, ministre du Logement, sur la chaîne BFMTV.Les chantiers, dont beaucoup sont à l'arrêt depuis le strict confinement imposé mi-mars en France face au coronavirus, sont un emblème régulièrement brandi par le gouvernement depuis le début de la crise.Ils incarnent la reprise économique qu'il souhaite voir émerger au plus vite avec le déconfinement enclenché lundi. Ce jour-là, Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, a ainsi réservé son premier déplacement à un chantier proche de Saint-Germain en Laye (Yvelines)."C'est un secteur absolument vital pour l'économie française (et) qui commence à redémarrer", a-t-il souligné, évoquant explicitement un "symbole".Car le bâtiment s'avère, à plusieurs titres, crucial. En tant que telle, son activité représente plus de 5% de l'économie française. Au-delà, la santé du secteur est garante d'une offre suffisante en logement, essentielle au bon fonctionnement de l'économie.Le gouvernement est-il, pour autant, réaliste? Certes, la reprise constitue une réalité dans le bâtiment.Selon sa principale fédération, la FFB, plus de la moitié des chantiers avaient redémarré ce mardi et le chiffre devrait monter à deux tiers d'ici à la fin de semaine.Seulement, "même si on se bat pour que tous les chantiers reprennent, c'est illusoire de penser qu'on sera à 100% fin mai", prévient Jacques Chanut, président de la FFB, auprès de l'AFP.Les freins ne sont "pas du fait des entreprises, mais des clients qui ne peuvent pas ou ne veulent pas", assure-t-il. "Malheureusement, on n'est pas les seuls décideurs".Les blocages sont en fait différents selon les catégories de clients, qui vont des particuliers en train de refaire leur cuisine aux grands travaux publics, en passant par les promoteurs privés qui construisent des logements.Chez les gros clients, les tensions se concentrent sur un point: qui doit assumer le coût des mesures sanitaires destinées à éviter la propagation du virus sur les chantiers ?Petits clients inquietsLe secteur du bâtiment estime que ses marges sont déjà faibles et que beaucoup d'entreprises ne survivront pas à ces coûts supplémentaires. Il demande donc à ses clients de renégocier leurs contrats."Quand le client dit: +J'en prends la moitié+, ça redémarre tout de suite", rapporte M. Chanut.Mais "dans d'autres cas, ça ne reprend pas ou ça ne va pas reprendre avant longtemps", ajoute-t-il, évoquant des blocages avec "certains promoteurs".En ce qui concerne les marchés publics, la situation est encore plus complexe, car la modification des contrats existants nécessite de revoir la réglementation des appels d'offres.M. Le Maire a certes ouvert la voie la semaine dernière à un partage des coûts avec les acteurs publics, mais il n'a pas donné de détail concret sur l'évolution des règles.Reste le cas, bien différent, des petits clients. Chez eux, ce sont surtout des préoccupations sanitaires qui dominent: difficile d'envisager d'accueillir un artisan chez soi quand l'heure est à éviter les contacts.C'est de loin la première raison qui contraint les petites entreprises du secteur à réduire leur activité, selon un sondage publié fin avril par la Capeb, fédération qui domine l'artisanat du bâtiment."Les particuliers avaient peur que l'on vienne se déplacer, alors que ce sont les chantiers qui peuvent le plus facilement redémarrer", rapporte à l'AFP Patrick Liébus, président de la Capeb, même s'il constate une amélioration avec le déconfinement.Signe que le gouvernement est conscient du problème, il a publié cette semaine une note destinée aux particuliers, les assurant de l'absence de risque grâce à une série de consignes sanitaires en vigueur depuis plusieurs semaines sur les chantiers.
Il y a 4 ans et 354 jours

Covid-19 : l'immobilier à l'épreuve ?

Pour Pierre Mattei, Président de Keys REIM et Claire Flurin, Directrice R&D de Keys AM, le développement des tendances people-centric, à l'œuvre avant la crise, devraient se poursuivre.Au sein de son véhicule R&D « Curiosity is Key(s) » notamment, le groupe Keys AM travaille à mieux comprendre les utilisateurs et leurs usages. Il tente ainsi d'anticiper les façons que nous aurons d'habiter, de travailler, d'apprendre, de nous déplacer, pour inventer des formules immobilières qui créent plus de valeurs, plus de performances. Des missions qui apparaissent essentielles aujourd'hui.Le groupe Keys AM livre ainsi son analyse sur les marchés des bureaux et commerces, de l'hôtellerie et de l'habitat.1. De nouvelles façons de travailler, produire et consommer pour l'immobilier en général ?Cette crise sanitaire démontre plus que jamais notre intérêt à observer et comprendre les comportements humains, afin de faire évoluer avec justesse et coordonner bâti en besoins des utilisateurs. Cela semble évident mais il faut le rappeler : dans l'immobilier le client final est bien l'humain.Plus de télétravailleurs à l'avenirL'expérimentation actuelle du télétravail en masse influencera probablement la demande en bureaux post Covid-19. Déjà en 2017, la France comptait en moyenne 5 à 6 % de travailleurs à distance quand le Luxembourg en totalisait 10 %. Des chiffres qui semblent croître de 20 % tous les cinq ans selon Eurostat. En revanche, les salariés sont plus nombreux à télétravailler occasionnellement : 25 % en 2017 et 29 % en 2019 selon une enquête Ifop pour Malakoff Médéric Humanis.La pandémie et le confinement à l'œuvre devraient confirmer cette tendance : il est désormais raisonnable de penser qu'à court terme une part plus importante de Français auront recours au télétravail, en particulier ceux qui travaillent loin de leur domicile.Cette donne, incitera sans doute les employeurs à ajuster leurs besoins en surface locative dans la période d'après crise sanitaire. A court terme au moins, on peut s'attendre à ce que de plus en plus de bureaux se composent de moins d'un poste physique par salarié.De manière générale, on peut s'attendre à un renforcement des typologies d'aménagement de type co-working ou flex-working. Mais attention, tout le monde n'est pas en capacité de travailler de façon flexible, encore moins à distance, ces évolutions ne sonneront donc pas la fin du bureau plus traditionnel.Cela renforce les exigences d'investissement des fonds gérés par Keys REIM, société de gestion de portefeuille du groupe Keys AM en matière de localisation évidemment, mais aussi de capacités et d'adaptabilité à des besoins différents, et donc de réversibilité des actifs. Plus que jamais nos immeubles doivent devenir des lieux de destination dans lesquels on a envie de se rendre.Inclure dans les attentes ESG de nouveaux critèresLe groupe Keys AM anticipe une réflexion plus poussée de la part de tous les professionnels de l'immobilier sur la qualité « sociale » des bâtiments, et donc sur la manière dont ils sont exploités, ou dont ils facilitent, ou protègent, les interactions par exemple. En matière environnementale, on pourrait imaginer que les métiers de l'immobilier intègrent des mesures systématiques de l'empreinte carbone de leurs actifs par exemple. Nous évaluerons peut-être aussi l'impact direct de la centralisation de notre économie sur la capitale et les grandes villes. A ce sujet, l'économiste de l'Ecole Supérieure des Professions Immobilières (ESPI) Carmen Cantuarias, pointe le lien causal entre l'exode urbain durant la crise sanitaire et la perte de la biodiversité.Enfin, l'impact des actifs sur la santé, l'environnement, l'économie locale va certainement préoccuper les utilisateurs finaux et donc les investisseurs. Le secteur de l' « impact investing », explicite et concret, pourrait ainsi gagner en attractivité.D'autres façons de construire l'immobilier ?En matière de production du parc immobilier lui-même, il faut se projeter mais nuancer : oui la construction modulaire, hors-site et le bois vont continuer à se développer car ils présentent des qualités intrinsèques importantes. Et selon Radmila Pineau, également économiste à l'ESPI, ces secteurs bénéficieront sûrement de la crise car ils sont porteurs de résilience pour le secteur de la construction dans le contexte actuel. On peut donc s'attendre à une montée en puissance du bâti réversible ou modulable. Néanmoins, tous les bâtiments ne seront pas demain imprimés en 3D, ni construits par des robots.Et les typologies commerciales ?Déjà en 2019, quelques pure players « online », comme Casper, Warby Parker, AMPM ou Made.com, avaient décidé d'ouvrir des magasins physiques pour une expérience de marque plus palpable. Cette tendance du « retour au street retail » pourrait se confirmer voire même s'accélérer. Le marché espère donc un regain d'intérêt pour le commerce « brick & mortar » en sortie de crise.2. Le segment hôtelier : des valeurs qui rassurentRebond escompté pour le tourisme d'affairesCertains affirment que les déplacements professionnels pourraient bien être impactés par le déploiement rapide et généralisé des technologies de visioconférence, engendrant une baisse des réservations hôtelières. Il faut néanmoins nuancer cette déclaration, car si les milieux des affaires s'organisent, en 2018 et 2019, le marché des business travelers était en plein boom alors que les solutions de visioconférence existaient déjà. Selon l'édition 2019 du Baromètre + Européen du Voyage d'Affaires réalisé par American Express Global Business Travel, les dépenses liées aux voyages d'affaires ont crû de 3,4% en 2018, après avoir augmenté de 3,1% en 2017.A ce jour encore, la rencontre humaine reste un accélérateur de business, en particulier entre entreprises de cultures différentes. Le contact direct reste essentiel pour finaliser un projet ou un contrat. Dans les prochaines années, la demande en hôtellerie pour les voyages d'affaires connaîtra donc quelques évolutions, mais le groupe Keys AM reste confiant sur le maintien d'une bonne dynamique.Les enseignes hôtelières reconnues seront plus résilientes face à cette crise sanitaireLa démocratisation du télétravail associée à la modernisation récente des concepts d'hébergement moyens et longs séjours devrait contribuer à booster le mouvement nomade en France, déjà développé chez les anglo-saxons. Un fonds conseillé par Keys REIM a d'ailleurs investi dans Outsite un opérateur d'hébergements de co-living et co-working dédiés aux travailleurs mobiles et digital nomades, dont les réservations reprennent déjà leur cours, avec, certes, une clientèle plus locale qu'internationale pendant cette phase de confinement généralisé.La crise met en valeur l'importance et le pouvoir des marques qui donnent confiance et affichent des valeurs auxquelles les utilisateurs se raccrochent. A cet égard les particuliers qui louent ou sous-louent leurs biens sur des plateformes comme Airbnb souffrent durement de la période de confinement, car beaucoup ont peu de moyens de rassurer le client voyageur sur leur capacité à mettre en œuvre des règles d'hygiène strictes. Les hôtels reconnus et leur politique sanitaire pourraient rassurer davantage les clients. A court terme, on imagine que ces locations meublées en « peer-to-peer » muscleront leurs standards de gestion et insisteront sur la richesse des possibilités de rencontres qu'elles proposent. Entretemps, les résidences de tourisme et appart-hôtels pourraient permettre de maintenir la distanciation sociale en vacances.Une industrie du voyage plus écolo ?On peut enfin se demander si la prise de conscience environnementale généralisée en 2019 ancrera des habitudes de voyage plus écologiques : voyager moins et moins loin, privilégier des hôtels engagés en matière d'ESG, décarboner ses voyages, etc. A ce stade, tout est imaginable.3. Le marché de l'habitat : vers une plus grande diversification de l'offreUne chose est sûre : la crise sanitaire souligne l'importance d'un habitat de qualité, dans sa forme spatiale mais aussi sociale. Et parce que, dans le sillon du progrès technologique, les usages évoluent et ce de plus en plus vite, la diversification de l'offre « habitat » se faisait déjà ressentir ces dernières années. Deux constats majeurs valent le coup d'être soulignés : (i) la problématique grave de l'accessibilité au logement face aux prix en hausse, et (ii) la grande rigidité de l'offre disponible face aux exigences de mobilité de notre époque.L'opportunité de développer de nouveaux produitsCes marqueurs et la crise sanitaire en cours créent donc une réelle opportunité pour développer de nouveaux produits. Le groupe Keys AM porte son attention sur quatre gammes de produits très concrètes, qui si elles réussissent le pari de l'accessibilité à tous, sauront vraisemblablement répondre aux trois enjeux phares de coût, flexibilité et lien humain :les typologies partagées dans le résidentiel, de type co-living, résiliente à la crise et donc que l'on attend renforcées en sortie de crise;les solutions d'hébergement mixtes où l'on vit, travaille et se divertit, avec, par exemple, un café co-working au rez-de-rue et une crèche ou salle de sport au rez-de-jardin; les solutions contractuelles qui ne sont ni des baux résidentiels ni des actes de propriété mais qui donne accès à un usufruit plus flexible, comme la dissociation de propriété, le co-investissement, le crédit-bail logement, ou le viager collaboratif.les résidences locatives gérés comme les built-to-rent ou PRS anglosaxons qui allient offre servicielle et qualité du bâti pour une expérience résidentielle réussie.Développement des zones rurales : vers un renforcement de la demande ?Beaucoup s'expriment sur l'exode urbain qui suivrait cette crise du Covid-19. Conduira-t-elle vraiment certains citadins à quitter les grandes villes et leurs logements parfois étroits pour aller vivre en milieu plus rural ? Peut-être, mais dans quelle proportion ? La crise renforcera-t-elle l'attractivité des métropoles régionales ? Beaucoup plus probable, d'autant plus que déjà en 2011, l'INSEE recensait 29% de jeunes Parisiens et 27% des plus de 60 ans de la capitale comme pratiquant la double résidence.Selon l'économiste de l'ESPI Carmen Cantuarias, la demande sociale de « néo-ruraux » génère des difficultés environnementales, car la population se déplace avec les mêmes habitudes de consommation et crée des pressions dans les milieux ruraux. Il faudra donc veiller à ne pas céder à la tentation de développer, en milieu rural, des morceaux de villes à la façon « éco-quartiers ». Car même si ces derniers présentent beaucoup de qualités, l'artificialisation accrue des sols non urbanisés français aurait des conséquences graves sur notre biodiversité.Quoiqu'il en soit, les politiques de développement urbain comme les formes d'habitat devront demain prendre en compte les apprentissages ou les failles que nous révèlent aujourd'hui la crise sanitaire.
Il y a 4 ans et 354 jours

Économie et environnement : entre angoisse de la crise et espoir d'un monde meilleur

Économie« Cette étude révèle des enseignements forts : les Français sont unanimes sur la nécessité de faire repartir l'activité du pays et semblent même prêts à faire des sacrifices pour y parvenir. Cela démontre bien la prise de conscience de l'urgence économique. S'ils imputent la crise à des erreurs politiques, on observe une large prise de conscience des impacts du système économique globalisé sur les écosystèmes. Pour imaginer et construire ce monde d'après dont tout le monde parle, il est indispensable de poser les bons diagnostics », commente Nicolas Moulin, fondateur de VosTravauxEco, acteur majeur de la transition énergétique.« Avant d'être une crise sanitaire, politique et économique, Covid-19 trouve ses origines dans nos atteintes répétées à l'environnement. La crainte exprimée par les Français quant à la capacité de l'État à maintenir son soutien à la rénovation énergétique et à la transition écologique, témoigne des très fortes attentes sur le sujet. La crise actuelle est une caisse de résonance des enjeux environnementaux à l'échelle mondiale. Les conditions psychologiques sont réunies pour accélérer le mouvement vers une économie plus respectueuse de l'environnement, mais c'est un vrai choix de société ».Principaux enseignementsEntreprises à l'arrêt, chômage partiel, licenciements en masse... Conséquence de la pandémie de coronavirus, le cap des 12 millions de salariés au chômage partiel est désormais atteint. Alors que la France prépare activement son déconfinement et la reprise de l'activité, l'impact de la crise sanitaire sur l'économie du pays est au cœur des préoccupations. Pouvoir d'achat, consommation, emploi : comment les Français envisagent-ils l'avenir ?86% des Français s'inquiètent des conséquences de la crise sanitaire et économique sur les finances publiques. En découle une crainte importante concernant leurs possibles effets sur la fiscalité et les impôts (83%).83% des Français sont préoccupés par l'impact de la crise sur l'économie française et la capacité des entreprises à rebondir. Aussi, près de 60% se déclarent prêts à faire des sacrifices (salaires, congés, temps de travail) afin de soutenir leur entreprise et sécuriser leur poste, une proportion significative des actifs en fonction déclarant craindre pour la pérennité de son emploi (52%).82% des Français partagent largement l'impératif de maintenir l'activité économique du pays durant la crise. Pour soutenir cet effort, 88% des interviewés se déclarent prêts à privilégier les productions françaises.77% des Français sont inquiets pour leur pouvoir d'achat. Une crainte générale favorisée par l'anticipation d'une hausse des prix des produits de consommation courante (85%) ou des factures d'énergie (71%).Transition écologiqueAlors que le ministre de l'Économie Bruno Le Maire appelle à « une relance verte » face à la pandémie de Covid-19, préconisant « d'accélérer la transition écologique pour faire de notre économie la première économie décarbonée de la planète », comment les Français analysent-ils les causes de la crise sanitaire qui touche le monde et quelles évolutions majeures imaginent-ils pour le monde de demain ?Les principales causes de la propagation du covid-19 selon les Français91% des Français identifient la circulation intense des personnes et des marchandises au niveau mondial comme des facteurs importants de la diffusion de l'épidémie. 86% attribuent également un rôle important aux conditions de vie propres aux sociétés globalisées dans la propagation du virus : surpopulation mondiale et agglomérations hyper-concentrées.77% des Français désignent responsable de la crise l'évolution de nos modes de vie (extension de l'habitat humain, élevage intensif, déforestation, artificialisation des sols) qui favorisent l'augmentation des contacts entre les humains et la faune sauvage. 68% considèrent par ailleurs que la vente et la consommation d'animaux sauvages ont contribué à diffuser le virus.49% des Français considèrent que les dérèglements climatiques ont joué un rôle important dans la propagation de l'épidémie.Le Covid-19, l'occasion d'une prise de conscience positive et constructive78% des Français considèrent que du bon pourrait émerger de la crise, et en premier lieu favoriser la consommation de produits locaux et de saison.77% des Français espèrent que l'avenir passera par la relocalisation de l'appareil productif français.77% des Français saluent les nouveaux modes de travail collaboratifs pour leur impact plus faible sur l'environnement. 57% des Français citent aussi des effets positifs de la crise concernant les conséquences de l'activité humaine sur le réchauffement climatique et la qualité de l'air, mais également la réduction des voyages longue distance (56%).76% des Français s'attendent à ce que nos sociétés tirent les leçons de la crise actuelle, afin de réduire notre vulnérabilité à l'égard des conditions biologiques, environnementales et sociales.Inquiétudes quant à l'impact du Covid-19 sur la transition écologique68% des Français s'inquiètent de la capacité de l'État à maintenir les aides à la rénovation énergétique.66% des Français craignent les conséquences de la crise sur la capacité de l'État à poursuivre son action pour la transition écologique.59% des Français se déclarent inquiets de la disponibilité des artisans pour continuer et terminer les travaux de rénovation. 41% craignent de ne pas pouvoir concrétiser leurs projets en la matière.
Il y a 4 ans et 354 jours

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Il y a 4 ans et 354 jours

Vaillant aroSTOR 200 & 270 : le grand confort eau chaude sanitaire tout en élégance

Avec sa pression acoustique de 33 dB(A) à 2 mètres et son COP supérieur à 3, aroSTOR offre à ses clients un confort discret consommant 3 fois moins d’énergie qu’un ballon électrique classique. Solution idéale en maison individuelle, aroSTOR 200 & 270 est la gamme de chauffe-eau thermodynamiques flexibles Vaillant pouvant fonctionner de manière indépendante avec son appoint électrique, en monovalent, ou bien en bivalent avec son appoint hydraulique intégré couplés aux chaudières mixtes ou chauffage seul Vaillant. Doté d’une cuve en inox intégral sans anode magnésium, les CET aroSTOR ne requiert aucun entretien.Fonctionnant au R290, fluide avec un impact environnemental minimal, aroSTOR est une solution respectueuse de l’environnement. Ce chauffe-eau thermodynamique s’adapte précisément au rythme de vie des occupants avec 4 modes proposés par son interface intuitive : TURBO, CONFORT, ECO ou VACANCES. Elle permet également le réglage de la température d’eau chaude souhaitée. Côté intégration, avec son design épuré et ses raccords hydrauliques à l’arrière, aroSTOR offre une qualité de finition d’installation parfaite et élégante.Cette gamme plus compacte (diamètre de 63 cm) et plus légère (55 à 74 kg) permet un transport et une installation plus sereine.
Il y a 4 ans et 354 jours

Le plus grand chantier autoroutier de France reprend son cours à Strasbourg

Interrompu le 17 mars par l'épidémie de Covid-19 alors qu'il employait 800 personnes, le chantier du "Contournement ouest de Strasbourg" (COS) en compte à nouveau près de 400 et les effectifs monteront à "450 à 480" ouvriers à la fin de la semaine, a précisé un porte-parole d'Arcos, la filiale du groupe de BTP Vinci chargée de sa construction puis de son exploitation.Le retour "quasiment" au niveau d'activité d'avant le confinement est "espéré d'ici à une quinzaine de jours", a ajouté le porte-parole.Les travaux avaient repris de manière très partielle le 28 avril, avec une centaine de personnes, a-t-on précisé à Arcos. Auparavant, le mois d'avril avait été consacré à préparer puis à mettre en place les mesures de protection sanitaire des personnels de chantier, en application du guide de préconisations sur la gestion du Covid-19 édité le 2 avril pour le BTP, a ajouté la filiale de Vinci.Le projet du COS consiste à construire une nouvelle autoroute payante de 24 kilomètres qui prendra le nom d'A355 en périphérie de la capitale alsacienne, afin de soulager le trafic régulièrement engorgé sur l'actuelle autoroute A35 gratuite, dans sa section qui longe Strasbourg.Il représente un investissement de 550 millions d'euros qui en fait le plus grand chantier autoroutier de France.L'épidémie de Covid-19 entraîne un nouveau contretemps dans son calendrier, après un retard de plusieurs mois au démarrage des travaux causé par la multiplication des recours contre le projet. Ceux-ci ont principalement émané d'associations de protection de l'environnement, mais ils ont échoué à empêcher la construction, qui a finalement débuté en octobre 2018.La mise en service de la nouvelle autoroute est prévue en décembre 2021."Il est trop tôt" pour savoir si le nouveau retard pourra être comblé de façon à respecter l'échéance, a indiqué le porte-parole d'Arcos.
Il y a 4 ans et 354 jours

Covid-19 : Le SERCE publie 9 fiches prévention par activités pour les métiers de la transition énergétique

9 fiches déclinent les mesures du Guide de préconisations de l'OPPBTP selon les principaux domaines d'activités de ses entreprises adhérentes.Une fiche pour chaque grand domaine d'activitéLes fiches ont été élaborées selon un découpage des activités de la profession en 8 familles couvrant la quasi-totalité des activités des entreprises adhérentes.BureauxRéseaux HTBRéseaux HTA-BT, Éclairage public, Canalisations souterrainesTélécomsIndustrieTertiaireMaintenance et Facilities Management - IndustrieMaintenance et Facilities Management - TertiaireUne fiche est également consacrée au Référent Covid-19.Les activités associées au domaine ferroviaire (Caténaires et Signalisation ferroviaire) font l'objet d'un travail spécifique de rédaction de fiches sanitaires par deux groupes de travail issus des Commissions du SERCE des deux domaines,avec l'appui de l'OPPBTP.Les fiches sont téléchargeables sur ce lien. Le SERCE se réserve la possibilité de faire évoluer les versions de ces documents d'aide aux entreprises en y intégrant les retours d'expérience et les évolutions des règles mises en place par les pouvoirs publics.
Il y a 4 ans et 354 jours

Covid-19 : propositions des industries de carrières et matériaux pour une reprise à court terme de l'activité

Dans ce contexte inédit, l'UNICEM, qui réunit les entreprises approvisionnant en matériaux le BTP, secteur indispensable au bon fonctionnement de l'économie, et en minéraux certains secteurs industriels stratégiques, appelle de ses vœux une mobilisation de tous les acteurs pour créer les conditions d'une reprise rapide de l'économie.Un première étape a été franchie avec la publication des guides de recommandations sanitaires émis par les différentes syndicats membres de la fédération pour assurer une reprise des chantiers en toute sécurité. Ces règles constituent des référentiels communs, pratiques, opérationnels, et de nature à conforter l'État, les employeurs, les salariés et les partenaires sociaux.L'UNICEM souhaite maintenant attirer l'attention du gouvernement sur plusieurs points essentiels dans cette période charnière et sur la nécessité que les mesures annoncées par le gouvernement soient concrètement mises en œuvre sur le terrain.A cette fin, l'UNICEM soumet aux pouvoirs publics une série de propositions de court terme, en vue d'assurer la sauvegarde des entreprises de la fédération, majoritairement des TPE et PME :Sécuriser la trésorerie des entreprisesEn veillant à l'efficience des mécanismes de garantie de l'État en matière d'assurance-crédit afin :que les entreprises assurées de leurs risques d'impayés soient toujours garanties ;que les entreprises clientes ne voient pas réduire drastiquement les délais de paiement qui leur sont accordés par leurs fournisseurs.En veillant au respect des délais de paiement. Alors que les trésoreries des entreprises ont souffert de plusieurs semaines d'activité très réduite et qu'on le peut s'attendre à une reprise circonstanciée, il convient que les donneurs d'ordres publics et privés ne diffèrent pas leurs paiements qu'il s'agisse de la livraison ou du transport de matériaux de construction. Les entreprises membres de l'UNICEM veillent de leur côté à ce que leurs fournisseurs soient payés dans les délais convenus.En compensant les surcoûts liés à la mise en place des nouvelles organisations de travail prenant en compte les préconisations des guides de bonnes pratiques adaptées au contexte sanitaire notamment via des baisses de taxes et des impôts de production. Adapter l'activité des services des collectivités et de l'ÉtatInstaller rapidement les 30.000 conseils municipaux élus dès le premier tour afin que la reprise des chantiers existants, dont ils sont maîtres d'ouvrage, et la publication des appels d'offre pour les futurs chantiers ne soient pas retardées ;Ne pas décaler le deuxième tour des élections municipales au-delà du mois de septembre afin que les métropoles puissent, également, exercer leur responsabilité relative à la reprise des chantiers ;Renforcer les services instructeurs dès la sortie de crise sanitaire pour éviter le rallongement des délais d'étude et la demande de pièces complémentaires ;Intervenir auprès des municipalités et des collectivités afin qu'elles ne prennent pas de mesures pour interdire les chantiers.Au-delà de ces mesures permettant le maintien ou la reprise à court terme de l'activité de ses entreprises, l'UNICEM contribuera à l'élaboration d'un plan de relance du secteur de la construction en adéquation avec la politique du gouvernement en faveur de la transition écologique. Dans ce cadre, elle soumettra plusieurs propositions aux pouvoirs publics dans les prochains jours.
Il y a 4 ans et 355 jours

Covid-19 : L'activité en France plonge de 27% en avril, selon la Banque de France

Début mars, la banque centrale avait estimé la croissance de l'économie française à 0,1% au premier trimestre 2020. La chute de 27% de l'activité s'entend par rapport au niveau qui aurait été atteint si elle avait continué à croître à ce rythme en avril."Alors qu'il y a un mois nous avions estimé à -32% la perte de PIB sur une semaine-type de confinement en mars, notre nouvelle estimation pour une semaine-type de confinement en avril se situe aux alentours de -27%", selon le point de conjoncture publié par la banque centrale.Elle ne donne pas d'estimation pour l'ensemble du trimestre comme c'est le cas habituellement. "Avec un mois plein de confinement en avril, l'activité économique a atteint un niveau particulièrement bas", avec un taux d'utilisation des capacités de production dans l'industrie qui passe de 77% en février à 56% en mars, puis à 46% en avril "soit le plus bas niveau jamais enregistré dans cette enquête", souligne la Banque de France.En avril, ce taux d'utilisation varie de 77% dans l'industrie pharmaceutique à 8% dans l'automobile.Mais toujours dans l'industrie, le nombre de jours moyen de fermeture exceptionnelle est de cinq jours pour la totalité du mois d'avril, autant que pour la moitié du mois de mars.Les entreprises se sont "adaptées et ont mis en place différentes mesures de protection sanitaire des salariés. Ceci a permis de limiter les fermetures de sites et de redémarrer la production", relève la Banque de France.Dans les services, le nombre moyen de jours de fermeture en avril varie entre 24 pour la restauration et l'hébergement et seulement un jour pour la programmation et le conseil, ainsi que pour le nettoyage.L'ensemble des secteurs les plus exposés aux mesures de confinement, soit l'industrie hors agroalimentaire, la construction, et les services marchands hors loyers et intérêts des prêts bancaires, ont vu leur activité réduite de 40% en avril contre 50% durant la deuxième quinzaine de mars."Pour le mois de mai et l'après-confinement, les entreprises anticipent un début de reprise de l'activité, à l'exception de l'hébergement et de la restauration", mais cette reprise "serait loin d'effacer les baisses des deux mois précédents", prévient encore la note.
Il y a 4 ans et 355 jours

Covid-19 : les maires s'engagent pour la relance économique

Le groupe de villes membres du C40 a publié une déclaration de principes afin de structurer la relance suite à la crise du COVID-19. Les maires s'engagent à « construire une société meilleure, plus juste et plus durable dans le cadre de la relance post-COVID-19 ».Ces principes ont été adoptés lors de la première réunion de la Global Mayors COVID-19 Recovery Task Force du C40, soutenue par le Président du C40, le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, et ont été approuvés par des dizaines de dirigeants de villes telles que Los Angeles, Athènes, Austin, Barcelone, Bogotá, Boston, Buenos Aires, Chicago, Curitiba, Durban, Freetown, Hong Kong, Houston, Lima, Lisbonne, Londres, Medellín, Melbourne, Mexico, Milan, Montréal, la Nouvelle-Orléans, New York, Oslo, Portland, Quezon City, Rotterdam, Salvador, San Francisco, Sao Paulo, Santiago du Chili, Seattle, Séoul, Sydney, Tel Aviv-Yafo et Vancouver.L'annonce d'aujourd'hui fait suite à une série de réunions virtuelles auxquelles ont participé plus de 40 maires, montrant la voie avec cette collaboration à l'échelle mondiale pour surmonter la crise du coronavirus et celle du changement climatique.Déclaration de principes :La pandémie de COVID-19 a profondément marqué les villes du monde entier. Il ne s'agit pas simplement d'une crise sanitaire d'envergure mondiale, mais d'une crise sociale et économique, dont les effets se feront ressentir pendant des années. À bien des égards, il s'agit également d'un phénomène urbain, dont on trouve l'origine dans la destruction de l'environnement et la relation entre l'humanité et la nature. En tant que maires, nous nous sommes engagés à soutenir les habitants de nos villes et à protéger leur santé, en nous fondant sur les conseils et avis d'experts. En tant que membres du C40 Cities, nous partageons ce que nous avons appris au cours des derniers mois, ainsi que les connaissances que nous avons acquises en répondant à d'autres crises – sanitaires, économiques et environnementales.Il est clair que les dommages causés par le COVID-19 n'ont pas été équitables. Ce sont les personnes les plus vulnérables et les plus défavorisées qui souffrent le plus des impacts sanitaires et économiques du COVID-19. Il s'avère aussi que le monde n'était pas entièrement préparé à cette crise, malgré les enseignements tirés du SARS, du MERS, d'Ebola et d'autres urgences sanitaires et climatiques récentes. Cela est dû en partie à l'ébranlement des institutions et mécanismes internationaux qui ont été mis en place pour apporter la paix et la prospérité à tous. Et ce problème est aussi dû en partie au fait que nous ne tenons aucun compte des connaissances scientifiques. En tant que dirigeants de grandes villes du monde entier, nous affirmons ne pas souhaiter un retour « à la normale » – notre objectif est de construire une société meilleure, plus durable, plus résiliente et plus juste dans le cadre de la relance suite à la crise du COVID-19. Par conséquent, notre stratégie commune visant à soutenir la relance de nos villes et le rétablissement de leurs habitants suite au COVID-19 sera régie par les principes suivants :La relance ne doit pas être un retour aux « activités normales », car nous vivons dans un monde en voie d'atteindre un réchauffement de 3 °C ou plus.La relance doit être guidée avant tout par une confiance dans l'expertise scientifique et en santé publique, afin d'assurer la sécurité de ceux qui vivent dans nos villes. D'excellents services publics, un investissement public et une résilience communautaire accrue fourniront la base la plus efficace de la relance. La relance doit répondre aux questions d'égalité qui ont été soulevées par l'impact de la crise – par exemple, il faut rendre hommage aux travailleurs désormais reconnus comme essentiels qui doivent être indemnisés en conséquence, et les politiques doivent soutenir les personnes vivant dans des zones d'habitation informelles.La relance doit renforcer la résilience de nos villes et de nos collectivités. Des investissements doivent donc être réalisés pour protéger contre les menaces futures – notamment la crise climatique – et soutenir les personnes touchées par les risques climatiques et sanitaires.Les mesures en faveur du climat peuvent contribuer à accélérer la relance économique et améliorer l'équité sociale grâce aux nouvelles technologies et la création de nouvelles industries et de nouveaux emplois. Ceux-ci permettront d'offrir des avantages plus larges à nos habitants, travailleurs, étudiants, entreprises et visiteurs. Nous nous engageons à faire tout ce qui est en notre pouvoir, ainsi que dans le pouvoir de nos municipalités, pour garantir que la relance suite au COVID-19 est solide, équitable et durable.Nous nous engageons à faire entendre notre voix collective et à nous servir de nos actions individuelles pour assurer que les gouvernements nationaux soutiennent les villes et les investissements nécessaires dans les villes afin de permettre une relance économique qui soit solide, équitable et durable.Nous nous engageons à faire entendre notre voix collective et à nous servir de nos actions individuelles pour assurer que les institutions internationales et régionales investissent directement dans les villes afin de soutenir une relance économique qui soit solide, équitable et durable.