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Il y a 4 ans et 330 jours

La construction de logements redémarre fort en juin, mais la baisse des permis de construire inquiète

Au deuxième trimestre, le nombre de logements mis en chantier s'est établi à 74.700, soit un recul de 24,2% par rapport à un an plus tôt, selon le ministère de la Transition écologique, dont dépend le Logement.Ce chiffre est particulièrement élevé, ce qui est logique puisque le second trimestre couvre largement la période de strict confinement mis en place entre mi-mars et début mai contre le Covid-19. De nombreux chantiers ont été contraints à l'arrêt.Mais il faut mettre cet indicateur en regard d'un précédent chiffre, publié voici un mois, sur la période comprise entre mars et mai. Celui-là témoignait d'un effondrement de près de moitié des mises en chantier, toujours sur un an.Cela signifie donc que la construction de logements est très nettement repartie en juin, alors que le gouvernement avait fait de la reprise des chantiers un symbole du rebond économique.En revanche, le tableau est moins favorable pour les permis de construire. Leur évolution est cruciale, car elle donne une première idée du niveau à venir de la construction de logements.Or, au second trimestre, leur nombre a chuté de 43,6% - toujours par rapport à la même époque de 2019 -, un recul équivalent à celui annoncé pour la période comprise entre mars et mai.Au-delà du confinement, qui a gelé pendant plusieurs semaines l'examen par les autorités locales des demandes de construction, d'autres facteurs ont, selon les professionnels, ralenti les procédures.Ils citent notamment la timidité des élus locaux à l'approche des municipales, une situation classique mais prolongée par le report du second tour à fin juin, trois mois après la date initialement prévue.
Il y a 4 ans et 330 jours

Le marché du logement ancien entame un été crucial

"L'activité sur juillet, août et septembre, ça va être crucial pour savoir si on est à même de gommer le retard pris sur l'ensemble du mois d'avril", a résumé à l'AFP Yann Jéhanno, président du réseau Laforêt.Comme tous les étés, les grands réseaux français - Orpi et ses 1.300 agences, Century 21 et ses 900 agences, Laforêt et ses 700 agences - font un bilan de l'année à mi-chemin, en matière de prix et de nombres de transactions. Ces chiffres sont très parcellaires, mais donnent une première idée du marché avant les indicateurs plus fiables des notaires, fin août.Seulement, cette année n'est comme aucune autre. Tel de nombreux autres secteurs, l'immobilier s'est largement arrêté pendant presque deux mois à cause du strict confinement décrété entre mi-mars et début mai en France contre la propagation du coronavirus.Le nombre de transactions a donc chuté, alors que le marché était en plein essor depuis des années. Sur tout le premier semestre, Century 21 et Laforêt font respectivement état d'un recul de 27% et environ 20% de leurs ventes, Orpi ne détaillant pas ce chiffre.Mais les réseaux s'accordent aussi à dire que le marché est reparti à toute vitesse depuis que les visites ont pu reprendre début mai. Les transactions se sont multipliées au-delà d'un simple rattrapage des projets interrompus."On avait vu venir le redémarrage de l'activité", a détaillé M. Jéhanno. "La surprise, c'est la proportion des nouveaux projets qui sont venus. Ca nous donne un peu d'optimisme."Ce rebond compensera-t-il la chute observée lors du confinement ? Le patron de Laforêt a beau estimer que le confinement a permis à de nombreux Français de "mûrir" leur projet et de passer ensuite à l'acte, il reste prudent."Si la dynamique se poursuit, oui, on pourra combler une très forte partie du retard accumulé", résume-t-il. "Si les obstacles se multiplient à partir de la rentrée, ça sera plus difficile."Les prix montentCette prudence est partagée par ses confrères qui évitent les prévisions trop avancées, à l'entame d'une crise économique probablement historique et bien plus vaste que le seul marché du logement."Il est trop tôt pour mesurer les conséquences qu'aura la crise de la Covid-19 sur les entreprises, le taux de chômage en France et par ricochet, sur l'immobilier", souligne dans un communiqué Laurent Vimont, président de Century 21.Il relativise au passage l'idée d'un bouleversement du marché à cause des envies nées du confinement.Ruée vers la province de Parisiens dégoûtés de leur enfermement dans la capitale ? "Marginal", répond M. Vimont."Les rêves exprimés en période de confinement ne se sont pas traduits dans la réalité", insiste-t-il.De même, le confinement n'a pas, dans l'immédiat, poussé ses clients à acheter des logements plus grands. Au contraire, la taille moyenne s'est encore réduite même si ce n'est pas franchement une affaire de préférence personnelle."Le principal obstacle à acquérir plus grand tient sans aucun doute au prix", admet M. Vimont.Car les prix, eux, ne se calment guère après déjà des années de hausse générale en France, malgré des situations contrastées entre grandes métropoles, comme Paris et son mètre carré à plus de 10.000 euros, et plus petites villes.Chez tous les grands réseaux, ils ont encore monté par rapport à un an plus tôt: +3,6% chez Orpi, +2,3% pour les maisons et +3,1% pour les appartements chez Century 21, +1,2% pour la seule capitale chez Laforêt qui ne détaille pas l'évolution hors Paris mais évoque une augmentation générale.Mais qu'en tirer comme conclusion ? Pas grand-chose dans l'immédiat, pour les professionnels."Les prix poursuivent leur ascension car l'offre est toujours inférieure à la demande, mais nous devons être prudents sur les projections", prévient dans un communiqué Christine Fumagalli, présidente d'Orpi."Ce sont des prix moyens sur un semestre qui a totalement été chamboulé dès mi-mars", conclut-elle. "En septembre, nous serons capables de donner une vision plus juste du marché"
Il y a 4 ans et 330 jours

L'ingénierie privée demande au gouvernement la suppression d'une disposition destructrice d'emploi

La Fédération CINOV et Syntec-Ingénierie, les deux organisations professionnelles représentatives de l'ingénierie privée, ont sollicité un entretien auprès du gouvernement pour connaître les motivations d'une telle décision et demander sa suppression.Un secteur stratégique fragilisé par la crise sanitaire…Le secteur de l'ingénierie privée représente un maillon dynamique et essentiel de l'économie des territoires. Ce sont ainsi 16.000 entreprises employant 265.000 collaborateurs qui fournissent des services fondamentaux et innovants aux collectivités territoriales dans de nombreux domaines (infrastructure, bâtiment, eau, énergie, acoustique, ergonomie, mobilité...). Composées en grande partie de PME et TPE, ces entreprises sont à la pointe de projet innovants pour les territoires.La crise du COVID-19 a placé ces acteurs en grave difficulté. Fortement dépendantes de la commande publique, les entreprises d'ingénierie ont subi des baisses d'activité de 30 à 40% (sources : enquête CINOV et Syntec-Ingénierie*…), dues au gel des contrats en cours, à la suspension des appels d'offres et au report des élections municipales. Malgré la reprise d'une partie de l'activité, elles resteront dans une situation financière précaire au second semestre 2020.…et par une concurrence déloyale du secteur publicDepuis plusieurs années, l'ingénierie publique et parapublique étend son périmètre d'intervention et ne cesse de conquérir des parts de marché au détriment de l'ingénierie privée et en particulier des TPE-PME qui composent majoritairement la filière construction. On estime que celles-ci ont perdu environ 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires et plus de 10.000 emplois entre 2011 et 2017 (source : étude de l'OPIIEC sur les conséquences en termes d'emploi et de formation de la baisse des investissements sur l'activité d'ingénierie de la construction, 2017) et cela impacte directement la croissance et la création d'emplois dans les territoires. L'ingénierie privée de proximité est en effet un levier de croissance important pour de nombreux secteurs d'activité économique et un élément déterminant de l'attractivité économique des territoires.Décret du 18 juin : le cœur de métier de l'ingénierie attaquéLe décret du 18 juin 2020 n°2020-751, relatif à l'assistance technique fournie par les départements à certaines communes et à leurs groupements, est venu fragiliser encore davantage les entreprises d'ingénierie privée car il ouvre les missions de maîtrise d'œuvre, autrefois réservées aux entreprises d'ingénierie, au secteur public. Ce décret imposé sans aucune concertation avec les acteurs entraînera de façon certaine une baisse de la commande publique pour le secteur de l'ingénierie privée. Une telle politique met en danger l'activité d'entreprises locales et la préservation d'emplois hautement qualifiés dans les territoires, sans garantie aucune que l'ingénierie publique y supplée demain, faute de moyens et d'expertises. C'est l'avenir de l'ingénierie privée dans les territoires qui est en jeu donc des pans entiers de l'économie qui sont fragilisés en plein contexte de crise.C'est pourquoi, la Fédération CINOV et Syntec-Ingénierie demandent à ce que soit rétablie dans les meilleurs délais la disposition suivante prévue dans le décret n°2019-580 du 14 juin 2019 – « l'assistance technique ne comprend pas les missions de maîtrise d'œuvre telles que définies à l'article R. 2431-1 du code de la commande publique ».« Alors que le gouvernement sollicite l'ingénierie privée pour construire le plan de relance de l'économie, il attaque parallèlement ce secteur si stratégique pour l'emploi et l'attractivité des territoires en accentuant encore davantage la concurrence avec le secteur public » - Frédéric Lafage, Président de la Fédération CINOV.« La crise qui frappe la France est sans précédent et nos entreprises sont profondément touchées. Plus que jamais, l'heure doit être à la collaboration. Ingénierie publique et privée sont complémentaires. Mais pour qu'elles travaillent en bonne intelligence, il est crucial que chacun reste sur ses missions et champs d'expertises : pré-AMO, suivi de missions… pour l'ingénierie publique d'un côté ; AMO, conception et maîtrise d'œuvre pour l'ingénierie privée de l'autre. Une nouvelle disposition du décret n°2019-580 du 14 juin 2019 vient briser cet équilibre et créer une distorsion de concurrence. Elle doit être purement et simplement supprimée. »« Cette fois, à travers la maîtrise d'œuvre, c'est le cœur même du métier qui est visé et cela ne peut être envisagé sous peine de voir disparaitre progressivement l'ingénierie privée dans les territoires et d'accroître considérablement la fracture territoriale. On rappellera que depuis maintenant 5 ans, CINOV et Syntec-Ingénierie demandent aux pouvoirs publics, sans succès, une concertation pour délimiter l'action de l'ingénierie publique et créer les complémentarités nécessaires entre ingénierie publique et privée. »- Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie
Il y a 4 ans et 330 jours

Les Fondations Velux renouvellent leur soutien au développement de l'association Acta Vista jusqu'en 2025

LES FONDATIONS VELUX sont des fondations actionnaires à but non lucratif de droit danois. Villum Kann Rasmussen, le fondateur du Groupe VELUX (dont la vocation est d'améliorer le cadre de vie grâce à l'entrée de lumière naturelle et d'air frais par le toit), a créé ces fondations dans un double but : assurer l'indépendance et la pérennité de l'entreprise quel que soit le devenir des successions familiales, et restituer à la société une grande part des bénéfices de l'entreprise, afin de servir à des projets d'intérêt public. Depuis leur création en 1971, LES FONDATIONS VELUX ont apporté leur soutien à de nombreux projets au Danemark, en France et dans le monde, dans des domaines scientifiques, sociaux ou culturels, dont 178 millions d'euros en 2019. Un domaine d'intérêt particulier est celui d'améliorer la formation et l'enseignement professionnels des jeunes en Europe.L'association ACTA VISTA utilise le patrimoine historique comme levier d'inclusion et de pédagogie à destination de personnes éloignées de l'emploi. Plus de 500 personnes en difficulté entrent chaque année sur un parcours de formation qualifiant aux métiers de restauration du patrimoine bâti et d'accompagnement vers l'emploi. Les actions menées par l'association permettent à ces demandeurs d'emploi de se rebâtir un avenir tout en restaurant dans les règles de l'art des sites prestigieux.Forte de ses 20 ans d'expertise dans la restauration du patrimoine, ACTA VISTA développe désormais un nouveau pan d'activités consistant à ouvrir et animer des équipements culturels au sein des lieux qui lui ont été confiés, comme ce sera le cas dans les années à venir à La Citadelle de Marseille, sur le Vieux-Port.En juillet 2020, LES FONDATIONS VELUX renouvellent officiellement leur confiance pour la phase 2 du développement d'ACTA VISTA. Axé sur le triptyque inclusion professionnelle, transmission des savoir-faire, éducation culture et patrimoine, le soutien des FONDATIONS VELUX à 5 ans accompagnera :L'essaimage du projet ACTA VISTA dans de nouvelles régions françaises, via l'installation de pôles régionaux et d'équipes dédiées, à l'image du pôle pilote basé à la Citadelle de Marseille.Le développement d'une offre culturelle et pédagogique à la Citadelle de Marseille, qui ouvrira prochainement au public, complétant le modèle social d'ACTA VISTA par la restitution du patrimoine aux citoyens.L'impulsion d'une démarche internationale visant la mise en liens avec des projets similaires porteurs de bonnes pratiques, d'inspiration, de renforcement, voire de partenariats potentiels.La finalité à 5 ans : le changement d'échelle de ce projet à fort impact social, l'adéquation aux besoins d'éducation, d'emploi, de formation et de redynamisation du patrimoine sur les territoires d'implantation.
Il y a 4 ans et 330 jours

EDF et Jinko vont construire la centrale solaire la plus puissante au monde à Abu Dhabi

La future centrale, d'une capacité installée de 2 gigawatts (GW), "sera la plus puissante au monde et alimentera en électricité l'équivalent de 160.000 foyers locaux chaque année", soulignent les deux groupes dans un communiqué commun.Le contrat a été attribué par la société Emirates Water and Electricity Company (EWEC), pour une mise en service prévue en 2022 dans la région d'Al Dhafra, à 35 kilomètres au sud de la ville d'Abu Dhabi.EDF Renouvelables et Jinko Power détiendront chacun 20% des parts du projet. Les 60% restants seront détenus par les acteurs publics locaux TAQA et Masdar."Il s'agit également de la première centrale d'une telle envergure à utiliser des modules bi-faciaux", qui permettent de capter le rayonnement solaire des deux côtés des modules photovoltaïques, soulignent les deux lauréats.Le consortium explique avoir présenté l'offre la plus compétitive, "avec un coût moyen de production de l'électricité de 1,35 cent USD par kilowattheure".L'énergie solaires a bénéficié ces dernières années d'une forte chute des coûts, tandis que des projets de plus en plus gigantesques se sont développés.Le parc de Bhadla en Inde représente ainsi une capacité installée totale de plus de 2,2 GW, ce qui en ferait le plus puissant au monde. Mais il s'agit d'un complexe avec des lots successifs remportés par plusieurs acteurs."Al Dhafra est le plus puissant projet solaire qui sera raccordé en un point", souligne-t-on chez EDF Renouvelables.Riches en pétrole et en gaz, les Emirats arabes unis veulent diversifier leur bouquet énergétique en développant notamment les renouvelables mais aussi le nucléaire. Le pays explique vouloir produire 50% de son énergie à partir de sources "propres" d'ici 2050.
Il y a 4 ans et 330 jours

Groupe ADP annonce 543 millions d'euros de pertes au 1er semestre avec un trafic en recul de 62% à Paris

"Les mois d'avril et mai ont connu un trafic quasiment nul et la reprise du trafic a été lente aux mois de juin et de juillet", a commenté le PDG du groupe Augustin de Romanet, cité dans un communiqué, ajoutant que "l'ensemble des activités du groupe avait été fortement affecté" par la crise du coronavirus qui a cloué au sol la quasi-totalité des avions dans le monde "dès le mois de mars".
Il y a 4 ans et 330 jours

Planet, le premier sac de ciment qui offre une empreinte carbone neutre

S'y ajoute un emballage qui se désagrège dans la bétonnière pour une mise en œuvre facilitée et sans déchet!Doté de la notation 360Score A+, Planet est le sac de ciment le plus éco-responsable disponible sur le marché français, une nouvelle innovation issue de la démarche Lafarge 360 engagée en 2019 pour mener la transition écologique dans le secteur des matériaux de construction.Un sac de ciment qui rassemble les meilleurs savoir-faire environnementauxA l'écoute des acteurs du négoce et de la GSB, soucieux de répondre aux attentes de leurs clients pour des produits plus respectueux de l'environnement, LafargeHolcim a conçu une offre spécialement adaptée au format du sac de ciment qui se compose :Du ciment le plus optimisé en carbone de la gamme Lafarge, dont le poids CO² est réduit de -65% par rapport à un CEM I. Produit dans nos usines de la Malle (13) et du Havre (76), ce ciment est 100% français et comporte 66% de matériaux recyclés (laitier).D'un certificat de compensation volontaire neutralisant l'émission résiduelle du ciment. Les certificats d'économie de CO² sont certifiés par un organisme international.D'un emballage qui se désagrège dans la bétonnière au contact des granulats (technologie Mixopack), générant zéro déchet et facilitant la manipulation pour une moindre pénibilité au travail. Cette dernière préoccupation est renforcée par le choix d'un emballage unique de 25kgs pour éviter le port de charge lourde sur les chantiers.Disposant de la note 360Score A+, la plus élevée de l'échelle d'évaluation de la performance environnementale des produits LafargeHolcim, le sac PLANET sera disponible sur l'ensemble du territoire français.Contribuer à la construction durable, en France et à l'étranger Pour compenser les émissions de CO² résiduelles du ciment contenu dans le sac PLANET, LafargeHolcim sélectionne des éco-projets qui promeuvent des modes constructifs économes en CO² et qui facilitent l'accès à un habitat décent et abordable aux populations locales de pays en développement.Par ces innovations en matière de construction durable, LafargeHolcim et ses clients concourent à préserver les ressources naturelles tout en améliorant l'habitat. Les crédits carbones issus de ces éco-projets sélectionnés sont certifiés par des labels de qualité qui respectent des critères exigeants en matière environnementale et sociale.
Il y a 4 ans et 331 jours

La guerre des Malouins contre Airbnb

"On est en train de perdre notre ville. Tout est aseptisé, on ne s'y retrouve plus", se désole Véronique Deschamps, Malouine de 57 ans. "On n'a pas reconstruit Saint-Malo après la Guerre pour en faire un Disneyland", tonne-t-elle.Coiffeuse à domicile, installée dans la ville fortifiée depuis 1993, elle a été la première à monter au créneau dès 2018. "Nos voisins sont devenus des clients Airbnb qui nous bousculent avec leurs valises et ne daignent pas nous saluer", écrivait-elle dans une tribune.Nuisances sonores, dégradations et palier occupé par les valises ou les ballots de draps: Mme Deschamps décrit une "qualité de vie altérée" par la présence d'une location Airbnb dans sa vieille bâtisse divisée en appartements.Loin d'être isolé, le phénomène se repère aux boites à clés, qui fleurissent sur les murs de granit de la ville fortifiée. Ouvertes grâce à un digicode, ces boites permettent au touriste de passage de prendre possession de son appartement.En réaction, un collectif anti-Airbnb s'est monté, rassemblant 70 à 80 personnes, selon Franck Rolland, cofondateur avec Véronique Deschamps. "Notre collectif est contre les multipropriétaires qui en font un business. Pas contre les habitants qui louent une chambre pour arrondir leurs fins de mois", souligne M. Rolland.Désertification du centre ville, spéculation immobilière, disparition des commerces du quotidien... sont quelques uns des griefs relevés par le collectif."Des effets néfastes qui s'allient à des tendances qui étaient déjà là", note Thomas Aguilera, chercheur à Sciences Po Rennes, qui évoque aussi un "effet TGV" qui a mis Saint-Malo à 2 heures 15 de Paris.117.000 voyageurs accueillisLa vieille ville, assaillie de touristes dès les beaux jours venus, a perdu un quart de sa population entre 1999 et 2016 tandis que les prix de l'immobilier ont flambé de plus de 20% ces cinq dernières années à l'échelle communale. Des services publics comme La Poste ont fermé. "Et regardez la pharmacie, c'est devenu une biscuiterie", pointe Mme Deschamps, en traversant la rue principale."En moyenne saison, on entend les valises passer. Ils vont dans des appartements et nos hôtels sont vides", regrette aussi Patricia, patronne de l'Hôtel des Abers. "Dans notre rue, c'est une mafia d'Airbnb: il y a des immeubles entiers, c'est que des appartements à louer."Selon le site d'analyse de données AirDNA, 2.491 logements étaient référencés sur les plateformes Airbnb ou Abritel au 2e trimestre à Saint-Malo, après un pic à plus de 3.000 en 2019. Airbnb parle pour sa part de 117.000 voyageurs accueillis l'an dernier.La question est prise au sérieux par l'équipe municipale du nouveau maire (LR) Gilles Lurton. "Ça fait partie des premiers dossiers de la mandature", assure le 1er adjoint Jean-Virgile Crance, par ailleurs président du groupement national des chaînes hôtelières."On ne veut pas que Saint-Malo devienne un parc d'attraction", assure-t-il, en évoquant une possible restriction, dans la vieille ville, du nombre d'appartements à louer par propriétaire.Mais si les moyens de régulation existent, ils sont limités et peuvent souvent être détournés. "Les villes n'ont pas assez de poids pour décider de leur propre régulation, elles peuvent bricoler", remarque Thomas Aguilera. "Que peut faire une petite ville face au premier hébergeur au monde basé à San Francisco ?"Airbnb met en avant les 285.000 euros de taxes de séjour reversés à la ville chaque année et dénonce des critiques "pas fondées" et "totalement déconnectées de la réalité des hôtes à Saint-Malo".La plateforme a d'ailleurs monté un "club d'hôtes" pour défendre ses intérêts, argumentaires à l'appui. Son "animateur" Thierry Dorance-Houssay, retraité rennais de 65 ans, veut que les "hôtes" soient entendus par les pouvoirs publics. "Des gens font des investissements, il faut qu'ils aient une forme de rentabilité", plaide-t-il, en proposant une "charte du locataire".
Il y a 4 ans et 331 jours

La crise sanitaire démultiplie les demandes de locations de logements

Le rush a démarré dès le déconfinementDès le début du déconfinement, la location a repris très rapidement sur PAP.fr : les recherches ont progressé de +50% au mois de mai. « Nous avons immédiatement constaté un afflux d'offres et de demandes, mais nous pensions qu'il s'agissait d'une conséquence d'un rattrapage des mois précédents pendant lesquels le marché locatif avait été complètement bloqué. » explique Corinne Jolly.Mais au fil des semaines, loin de se tasser, la hausse des recherches s'est amplifiée : +75% en moyenne en juin 2020*. « Là, il n'y a pas de doute, on est au-delà du rattrapage : c'est la saison estivale qui démarre en avance pour les locations. » poursuit la Présidente de PAP.fr.Les étudiants ont démarré leurs recherches dès le mois de Juin 2020, ils représentent aujourd'hui 29% des dossiers déposés sur PAP.fr, contre 21% en mai 2019. Mais ils sont fortement concurrencés par les travailleurs, qui veulent également déménager cet été et qui représentent encore 71% des dossiers*.* Résultat d'une étude menée par PAP.fr sur les recherches de location réalisées sur son site du 1er au 30 juin 2020 comparé au 1er au 30 juin 2019Un afflux d'offres, notamment en location meubléeDeuxième grande tendance, les offres de logements proposées à la location sont plus nombreuses : +39% d'annonces en juin 2020 *, par rapport à juin 2019.De nombreux logements ont été libérés plus tôt par les étudiants cette année, notamment lorsqu'il a été annoncé que les études supérieures se dérouleraient à distance jusqu'à la prochaine rentrée.D'autre part, on observe que les locations meublées représentent, en ce moment, 56% de l'offre des locations, alors qu'elle ne représentait que 47% de l'offre avant le confinement. Deux phénomènes peuvent l'expliquer :Les logements libérés en avance sont surtout des logements étudiants, et donc des logements meublés.Les propriétaires de logements en location vacances ont décidé de passer leur logement en location meublée, au moins le temps de voir comment évolue la situation.Les recherches évoluent aussi : + de demandes, + d'espaces verts + de maisonsComme pour l'achat, la tendance est à la recherche de biens avec espaces verts. Les recherches de maison progressent de 96%, tandis que les recherches d'appartement de 68%.Malgré cela, le phénomène est moins marqué et moins significatif que pour les acquisitions. En effet, les recherches de maison ne représentent encore que 15% des recherches de location.En Ile-de-France : Explosion des recherches de location surtout pour la Grande CouronneTous les départements d'Ile-de-France, comme pour l'achat, connaissent une forte hausse de recherches de biens à louer. La hausse de recherches de locations des départements de la Grande Couronne est également plus importante que celle de la petite Couronne et Paris a la progression la plus faible : + 63%.*La Seine-et-Marne connaît la plus forte hausse : +140%, suivie du Val d'Oise : +113%, des Yvelines : +110%, de l'Essonne : +104%.L'Oise, département limitrophe de l'Ile-de-France progresse également fortement avec +97%*.On constate donc également pour la location, une demande des franciliens de s'éloigner de la petite couronne pour bénéficier de logements avec plus de superficie, si possible d'espaces verts et de maisons. Les locataires cherchent, comme les propriétaires, plus de verdure et plus d'espace. Ces nouvelles recherches sont le résultat du confinement passé dans des appartements trop étroits sans extérieur. Les aspirations des franciliens évoluent même en location.En Province : Ruée vers les demandes de location : +117% à Grenoble, +101% à Rennes !En Province, ce phénomène d'éloignement des métropoles est moins visible, probablement car les prix Immobiliers permettent de mieux se loger tout en restant en ville. Mais toutes les grandes métropoles françaises voient leurs recherches de biens à louer exploser. Grenoble et Rennes sont à + de 100%, Poitiers, Bordeaux, Nantes, à + de 70%. Il va être dur de se loger cet été. Les familles avec enfants qui ont été mutées cet été, les jeunes travailleurs qui cherchent leur premier logement et les étudiants, vont devoir jouer des coudes pour trouver leur cocon.On constate cependant que la situation est très disparate selon les différentes villes. Ainsi, Toulouse enregistre la progression la plus faible, certainement en raison des difficultés liées au secteur aéronautique qui commencent à se faire sentir sur le marché Immobilier.* Résultat d'une étude menée par PAP.fr sur les recherches de location réalisées sur son site du 1er au 30 juin 2020 comparé au 1er au 30 juin 2019
Il y a 4 ans et 331 jours

Lame de scie à ruban Würth

Il y a 4 ans et 331 jours

Le budget de MaPrimeRénov' sera doublé l'an prochain pour accélérer la rénovation énergétique des logements

"On va commencer par augmenter massivement les aides aux propriétaires pour la rénovation", a déclaré la ministre du Logement Emmanuelle Wargon sur la chaîne CNews."L'enveloppe de la prime, MaPrimeRénov, on la multiplie par deux l'année prochaine et par plus de deux l'année d'après", a-t-elle détaillé.La rénovation énergétique des bâtiments, destinée à réduire leur consommation d'électricité ou de gaz, doit être l'un des grands axes d'un plan de relance économique consécutif à la crise économique et sanitaire du coronavirus. Il doit être présenté fin août.MaPrimeRénov' est, actuellement, la principale aide dédiée aux propriétaires pour rénover leur logement afin de réduire sa consommation d'énergie.La semaine dernière, Mme Wargon avait annoncé que tous les ménages redeviendraient éligibles à cette aide, alors que les plus riches en avaient été exclus.Elle avait aussi promis un budget supérieur l'an prochain aux 800 millions d'euros de cette année. Mais elle n'avait évoqué qu'une enveloppe supérieure à un milliard.Finalement, "on va passer à deux milliards donc on va vraiment augmenter beaucoup", a insisté mardi Mme Wargon.La ministre a, par ailleurs, mis en avant d'autres mesures déjà annoncées la veille par le gouvernement dans le prolongement des recommandations de la Convention citoyenne pour le Climat.Un prochain décret va ainsi préciser le seuil de consommation d'énergie au-delà duquel un logement n'est plus considéré comme "décent".Concrètement, à partir de 2023, un locataire pourra forcer son propriétaire à engager des travaux si le logement consomme plus de 500 kwh par an et par m². Cela concerne environ 120.000 logements.
Il y a 4 ans et 331 jours

Malgré la pandémie, le marché du crowdfunding immobilier poursuit sa progression

Principaux indicateurs184 millions d'euros collectés (+43% par rapport au S1 2019) pour financer 229 projets (+7%)76,6 millions d'euros remboursés (+82% par rapport au S1 2019) concernant 139 projets (+48%)9,4% de rendement annuel moyen, pour des investissements d'une durée de 21 mois en moyenneUne forte concentration des projets dans le résidentiel (86% des projets financés)Une polarisation régionale des investissements. L'Ile-de-France capte près de 50% de la collecte.Un taux de retard de moins de 6 mois de 9,48% (+ 3,07 points par rapport à l'année 2019) et un taux de retard de plus de 6 mois de 10,10% (+2,41 points par rapport à l'année 2019). Le taux de défaut reste quasi stable à 0,74% (+0,17 point).Un volume de collecte et de remboursement en forte hausse sur un anAvec 184 millions d'euros collectés sur les six premiers mois de l'année, le secteur du crowdfunding immobilier poursuit sa croissance continue (+43% par rapport à la même période l'an dernier). Même tendance du côté des remboursements, qui ont représenté 76,6 millions d'euros, contre 42 millions l'an passé (+82%).La répartition mensuelle de la collecte révèle une certaine stabilité du marché, avec près de 94M€ d'investissements au T1 contre plus de 90M€ au T2. Ces chiffres démontrent que malgré la crise sanitaire, le marché est resté particulièrement actif notamment grâce à la digitalisation du secteur ayant favorisé la continuité de l'activité.Une nette accélération de la collecte a été enregistrée sur la fin du mois de mai et le mois de juin, illustrant un retour des investisseurs sur les plateformes de crowdfunding immobilier.On remarque également que malgré la forte hausse des montants collectés, le nombre de projets financés est lui en légère progression (+7%), s'expliquant par une plus grande taille des opérations financées (803 570€ en moyenne, en hausse de +16,6% par rapport à l'année 2019). Un signal positif pour le marché, alors que 2019 avait déjà connu une progression de +27,8% du montant moyen des opérations, s'expliquant en partie par le relèvement du plafond de collecte pour les plateformes de crowdfunding à 8 millions d'euros au lieu de 2,5 millions par opération dans le cadre de la loi Pacte.Une forte polarisation régionale des investissementsIle-de-France (89,2M€), Auvergne-Rhône-Alpes (23,4M€), Région Sud (15M€). A elles seules, ces trois régions - qui constituaient déjà le TOP 3 régional du marché en 2019 - ont concentré près de 70% de la collecte totale du marché français du crowdfunding immobilier au premier semestre.Les autres régions particulièrement actives sur la période ont été la Nouvelle Aquitaine (14M€), l'Occitanie (11,7M€) et dans une moindre mesure les Pays de la Loire (8,7M€) et le Grand Est (6,6M€). Un rendement annuel moyen de 9,4%, la durée moyenne d'investissement en baisseIndicateur scruté par les investisseurs, le rendement annuel moyen proposé pour les opérations financées au premier semestre était de 9,4%. En légère hausse par rapport au rendement du premier semestre 2019 (+0,2 point), il devrait a minima se stabiliser sur l'année 2020. Alors que les promoteurs ont vu certains de leurs chantiers se prolonger en raison des mesures sanitaires, cela va de fait entraîner un blocage plus long de leurs fonds propres sur ces projets. Pour dégager de nouveaux fonds propres afin de se positionner sur d'autres opérations, ils pourraient être amenés à proposer des rendements plus élevés afin d'accélérer leurs levées de fonds.Si l'on se fie aux données communiquées par plusieurs plateformes, représentant 50% de la collecte totale du marché, les projets ont attiré en moyenne 490 investisseurs qui ont placé 1640€. Combiné au rendement et à la durée moyenne de placement, ces chiffres permettent de calculer un gain moyen de 270€ brut par projet dans lesquels les épargnants ont investi.Le résidentiel monte en puissance et représente la majorité des projets financésParmi les 229 opérations immobilières financées au premier semestre, 86% d'entre elles concernaient des opérations résidentielles. C'est nettement plus qu'au premier semestre 2019 (79%). Plusieurs explications à cette hausse, d'une part l'augmentation constante des projets marchands de biens sur le marché dont la proportion a quasi doublé par rapport à l'an dernier passant de 24 à 38% des projets. D'autre part, on constate depuis 2019 l'émergence de nouveaux projets de co-living, une diversification qui préfigure une évolution intéressante pour le marché. Le crowdfunding immobilier se démocratise également en tant qu'outil de financement de nouvelles formes d'habitats urbains, renforçant le lien social, en adéquation avec les aspirations des nouvelles générations notamment.Les autres classes d'actifs enregistrent toutes une légère baisse sur les 6 premiers mois de l'année par rapport à la même période l'an dernier.Le « projet moyen » financé durant le premier semestre était une opération résidentielle de 40 logements en Ile-de-France, réalisée par un opérateur réalisant un chiffre d'affaires de 11 millions d'euros. Les retards de remboursement en légère hausse, le taux de défaut moyen reste stableLe taux de retard moyen, qui prend en compte uniquement les dépassements de l'échéance contractuelle maximum depuis 2012, est en hausse de 3,07 points sur les retards de moins de 6 mois, et de 2,41 points pour les retards de plus de 6 mois par rapport à l'année 2019. Ils s'élèvent respectivement à 9,48% et 10,10%. Dans le détail, on remarque que seulement quelques acteurs concentrent des retards conséquents.Quant au taux de défaut moyen, calculé sur la base des projets ayant subi une perte en capital et/ou une perte des intérêts depuis 2012, est évalué à 0,74%, en hausse de 0,17 points. Dans une démarche de transparence, l'agrégateur de projets Hello Crowdfunding actualise tous les mois les données sur le déroulement des différents projets, permettant ainsi d'identifier les projets en retard.Etude réalisée auprès de 26 plateformes ouvertes ou ayant financé des projets immobiliers, et immatriculées auprès de l'AMF ou de l'ACPR (données analysées sur la période de janvier à juin 2020) : Anaxago, Beefordeal, Clubfunding, Euroraiser, Finple, Fundimmo, Gwenneg, Homunity, Immocratie, Immovesting, Inidev, Koregraf, La première brique, Look and fin, Lendopolis, Lymo, Monego, My Capital immo, October, Pret-up, Raizers, Upstone, Vatel Direct, Weeximmo, Wesharebonds, Wiseed.Analyse des résultatsPar Jérémie Benmoussa, Président du directoire de FUNDIMMOAprès un 1er trimestre très dynamique, nous pouvions nous interroger sur la réaction des épargnants et des promoteursaprès l'annonce du confinement, et nos activités ont repris un rythme soutenu. C'est un enseignement fort de la période compliquée que nous avons traversé, le crowdfunding immobilier est installé dans le paysage à la fois en tant que produit d'épargne et de financement pour les promoteurs. Sans préjuger de la suite, les chiffres globaux de ce 1er semestre qui atteignent de nouveaux records, nous rendent confiants pour les prochains mois.Du côté des promoteurs, les mesures sanitaires ont provoqué un arrêt ponctuel des chantiers qui ont aujourd'hui quasi-intégralement repris. Quelques retards administratifs ont également été enregistrés en lien avec le décalage des élections municipales, qui sont désormais derrière nous. Le résultat de ces dernières dans quelques grandes villes pourraient avoirdes effets à long terme sur la conception des opérations immobilières pour répondre à la volonté citoyenne d'une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux. Pour autant ce serait plus une accentuation d'une tendance de fond qui préexistait bien avant les élections qu'un changement radical, ce mouvement est déjà en marche chez les opérateurs immobiliers. Qu'ils s'agissent d'immobiliers de bureaux ou de logements, la valeur verte a désormais un véritable sens, notamment pour les investisseurs.Ces ralentissements pourraient avoir deux principaux effets dans les mois à venir. D'une part, un retard de quelques mois des projets, durant lesquels, et c'est important de le souligner, les intérêts des investisseurs - définis contractuellement - continueront à courir. D'autre part, l'allongement des chantiers va bloquer les fonds propres des promoteurs sur les projets durant des périodes plus longues. Ces-derniers devront donc nécessairement trouver des leviers pour dégager de nouveaux fonds propres indispensables au lancement de toute nouvelle opération.In fine, cette situation peut constituer un levier de croissance additionnel pour le marché du crowdfunding immobilier, d'autant que le besoin important et rapide de liquidité pourrait inciter les promoteurs à mieux rémunérer les investissements. Reste également à analyser l'évolution des comportements des épargnants dans les prochains mois, eux qui auraient mis quelques 60 milliards d'euros de côté durant le confinement. Le succès des dernières levées de fonds réalisées depuis mi-mai, malgré un délai de collecte parfois un peu allongé, semble confirmer l'attrait des investisseurs vers ce produit désormais connu par plus d'1/3 des Français*.*Étude OpinionWay pour FUNDIMMO, Janvier 2020
Il y a 4 ans et 331 jours

Artificialisation des sols en Île-de-France et habitat collectif neuf

A l'heure de la relance, il s'avère impératif de conjuguer les nouveaux besoins accentués par cette crise inédite et croissance verte. Pour accélérer l'émergence d'une ville durable et résiliente, il faut la (re)construire car, bien qu'indispensable, rénover le tissu existant ne pourra suffire. L'Île-de-France, figure d'excellence pour la faible artificialisation des solsDepuis le Plan biodiversité de 2018, le Gouvernement français s'est fixé l'objectif « Zéro artificialisation nette », également appelé « ZAN ». Il s'inscrit dans un objectif de neutralisation des impacts des villes sur la biodiversité et le changement climatique.Région dense par excellence, l'Île-de-France fait pourtant figure d'exception vertueuse en matière d'artificialisation des sols, comme en témoigne l'étude menée par l'Institut Paris Région* et publiée en janvier 2020. Ainsi, en Île-de-France, seulement 590 hectares nets ont été consommés en 2017, correspondant à 840 hectares brut artificialisés auxquels doivent être soustraits les 250 hectares renaturés. Il est important de noter que l'Île-de-France a la plus faible artificialisation de France au regard de l'activité accueillie : 133 m² étaient artificialisés par habitants et emploi en 2015 pour une moyenne nationale de 460 m² (hors Île-de-France). A contrario, la région Centre Val-de-Loire artificialisait 606 m² par habitant et emploi la même année. L'habitat collectif neuf, réduction de l'artificialisation des sols et accélération des transformations Toujours selon l'étude de l'Institut Paris Région, sur les 840 hectares artificialisés en 2017, seulement 3% étaient destinés à l'habitat collectif contre 42% destinés aux carrières, décharges et chantiers, 23% aux espaces ouverts artificialisés, 14% à l'activité et 10% à l'habitat individuel. Comment conjuguer la sobriété foncière, qui s'impose comme un impératif environnemental, et le besoin en logements considérable, tout particulièrement en Île-de-France, véritable locomotive économique et territoire le plus attractif de France voire d'Europe ? Outre les enjeux de préservation des sols et de la biodiversité, car elle est souvent en elle-même créatrice de jardins et facteur de renaturation, la construction neuve apporte également des réponses à de nombreux enjeux en étant facteur de cohésion et de durabilité. Les performances environnementales des logements neufs répondent à des standards très élevés qui se renforcent encore avec la future RE 2020. La construction d'aujourd'hui et de demain répondra aux besoins des ménages et accélérera la transition vers une société décarbonée. Construire dense, c'est aussi tendre vers une urbanisation plus sobre en consommation d'espace laissant ainsi plus de place à la nature, à l'extérieur et à l'intérieur de la Ville.Pour Marc VILLAND, Président de la FPI IDF : « Le débat autour de l'artificialisation des sols est tronqué. Il est urgent de dédiaboliser la ville et démystifier la densité. Un changement de paradigme s'impose pour faire avancer durablement notre société et apporter des réponses concrètes aux besoins des franciliens en matière de logement et d'urbanisme ». *Source : L'institut Paris Région 2020 - MOS 1982 à 2017, présenté à l'occasion des ateliers du ZAN
Il y a 4 ans et 331 jours

Rockwool innove pour accélérer le développement de la rénovation énergétique des logements

Signataire de la charte FAIRE, ROCKWOOL participe activement à débloquer les freins qui subsistent et contribue à réaliser les économies d'énergie nécessaires à l'atteinte des objectifs environnementaux nationaux. Dans ce contexte de massification de la rénovation énergétique et devant la complexité des dispositifs d'aides, ROCKWOOL propose aux professionnels et aux particuliers des solutions pour mieux comprendre la réglementation et les opportunités de financement. Un acteur industriel au service de la préservation de l'environnementLe parc immobilier français, résidentiel et tertiaire, contribue à lui seul à l'émission de 16% des émissions de gaz à effet de serre en France. Pour atteindre les objectifs gouvernementaux de neutralité carbone d'ici 2050, les émissions devraient être réduites par 10. Un défi ambitieux qui passe notamment par la rénovation de 500 000 logements par an jusqu'à 2050. En effet, 7 millions de logements sont encore mal isolés et un Français sur cinq se trouve en situation de précarité énergétique. Autre enjeu, offrir à chacun une meilleure compréhension des dispositifs d'aides au financement et des solutions disponibles. ROCKWOOL, présent en France depuis 40 ans et un des acteurs industriels incontournables de la rénovation énergétique, est pleinement engagé dans ce combat pour préserver de la planète.Garantissant l'efficacité et la pérennité des travaux engagés, leur durabilité et le confort des occupants, l'isolation thermique se présente comme l'investissement le plus rentable, à condition de choisir des matériaux de qualité. La laine de roche ROCKWOOL, ressource naturelle, inépuisable, résistante et recyclable à l'infini est l'une des solutions les plus efficaces et durables en matière d'isolation thermo-acoustique. Elle possède également d'excellentes propriétés en protection incendie et conserve ses performances pendant plus de 55 ans. Grâce à leur recyclabilité à l'infini, les produits ROCKWOOL sont respectueux de l'environnement.ROCKWOOL engagé dans l'innovation continue de ses produits pour réduire la consommation énergétiqueÀ travers la charte FAIRE, ROCKWOOL s'est engagé à soutenir le Plan de Rénovation énergétique des bâtiments qui vise à faire baisser la consommation énergétique et à éradiquer la précarité énergétique en 10 ans. Un engagement également basé sur une politique d'innovation continue de ses produits et son adhésion à des organismes collectifs français et internationaux tel le C40 Cities Climate Leadership Group qui regroupe les 96 des plus grandes villes du monde.« Lors du confinement, les Français ont redécouvert l'importance du confort thermique et pris conscience des enjeux environnementaux. C'est pourquoi les industriels comme ROCKWOOL se doivent de souscrire pleinement à une politique de rénovation énergétique efficace et pérenne qui prend aussi en compte la lutte contre la précarité énergétique de nombre de nos concitoyens. La rénovation énergétique des bâtiments doit permettre d'enrayer à termes le nombre de passoires énergétiques dans notre pays tout en réduisant les factures d'énergie et en améliorant le bien-être des foyers ».- Rafael Rodriguez, DG de ROCKWOOL FranceDes services et des solutions pour rendre encore plus accessibles les travaux de rénovation énergétiquePour accompagner au plus près ses clients et répondre aux besoins d'informations des particuliers comme des professionnels sur les dispositifs d'aides et sur le choix des produits, ROCKWOOL développe au quotidien des services et des solutions pour rendre encore plus accessibles les travaux de rénovation énergétique et participer ainsi au développement économique de la filière :Des outils de simulation en ligne et de visualisation 3D pour permettre aux particuliers comme aux professionnels d'évaluer leurs besoins. Grâce à son système de visualisation 3D, ROCKWOOL aide les particuliers à mieux comprendre la rénovation par l'isolation de façon très visuelle : l'outil 3D permet de visualiser toutes les applications possibles en maison individuelle pièce par pièce (certaines applications sont également valables pour les appartements, comme l'isolation des cloisons ou des murs par l'intérieur) et découvrir également les produits adaptés à chaque application.Un outil de calcul pour combles et toitures inclinées pour trouver la solution ROCKWOOL la plus adaptée à votre comble ou toiture inclinée.Des webinaires pour permettre aux artisans de mieux maîtriser les propriétés des produits et solutions.Des campus formation pour les artisans afin de les aider dans une mise en œuvre rapide et efficace des travaux.Des formations pour permettre aux professionnels de mieux comprendre la charte réglementaire et obtenir le label RGE, les accompagner dans les meilleures solutions en laine de roche.Des brochures accessibles à tous depuis le site pour découvrir les aides disponibles au financement de son projet
Il y a 4 ans et 331 jours

EAS Solutions présente Victoria, luminaire LED à très haut rendement pour l'éclairage professionnel et public

Conçu en aluminium (LM6), le luminaire LED VICTORIA est disponible en trois versions (mini, standard, maxi), une douzaine de puissances allant de 6W à 200W, trois optiques (étroite, médium, large) et plusieurs températures de couleur (3000K, 4000K, 5000K, Golden Orange, Bat Light). Son flux lumineux atteint 28 000 lm avec une efficacité lumineuse de 140 lm/W en 3000K. Il possède un angle d'inclinaison de -15° à +15°, un diamètre de mât de 48 à 76 mm, un indice de protection IP66 et une température de fonctionnement comprise entre -40°C et +50°C. Il peut fonctionner sur variateur 1-10V standard et programmable. Sa durée de vie L80B10 est de 100 000 heures.Avec son disjoncteur intégré, le boîtier du luminaire LED VICTORIA peut être ouvert sans outils et il est possible d'intervenir immédiatement en toute sécurité dès son ouverture. Les sources lumineuses LED et le driver sont remplaçables. La tête du luminaire est modulable et réparable même après la période de garantie de 5 ans.Diverses solutions d'éclairage intelligent sont intégrables en option au luminaire LED VICTORIA conçu pour fonctionner par exemple avec les connecteurs Zhaga. Installé sur des mâts allant de 3 à 14 mètres, le luminaire LED VICTORIA convient aux installations d'éclairage extérieur, professionnel et public, dédiées à la sécurité des activités et des déplacements de personnes et de biens sur les routes, aires de parking ou de chargement, zones d'activités et sites professionnels.Application : Exemple d'installation de luminaires VICTORIA EAS SOLUTIONS s'est vu confier début 2020, la rénovation de tous les éclairages des parkings de la base logistique EUROLOGISTIC à Villabé. En remplaçant 124 éclairages traditionnels au sodium 400W, énergivores et obsolètes, par 124 luminaires LED VICTORIA 175W, EAS SOLUTIONS améliore la qualité de l'éclairage, avec une température de couleur de 3000K conformément à la nouvelle législation de l'éclairage extérieur, et réduit d'environ 2/3 la consommation d'énergie. Instantanément, cette dernière passe de 59 520 kWh à 21 700 kWh par an.
Il y a 4 ans et 331 jours

Le pétrolier Repsol annonce une perte nette de 1,9 milliard d'euros au 2e trimestre due à la pandémie

Sur l'ensemble du premier semestre, la perte nette atteint près de 2,5 milliards d'euros, en raison de la révision à la baisse de la valeur des stocks, et de celle des actifs d'exploration et de production, explique Repsol dans un communiqué.Après avoir chuté à l'ouverture des échanges à la Bourse de Madrid, le titre se stabilisait vers 8H45 GMT, en petite hausse de 0,34% dans un marché stable.Le groupe rappelle avoir évolué "dans un contexte conditionné par la pandémie mondiale, l'effondrement des prix du brut et du gaz et la chute extraordinaire de la demande".Les ventes dans les stations-service en Espagne ont par exemple chuté de 48% au deuxième trimestre en raison du confinement de la population.Le groupe précise que son résultat net ajusté, qui reflète selon lui mieux son activité en ne tenant pas compte des stocks, atteint 189 millions d'euros au premier semestre.Au deuxième trimestre, la perte nette ajustée n'est que de 258 millions d'euros.La branche Exploration et production a enregistré une perte nette de 141 millions d'euros au deuxième trimestre, tandis que la branche Industrie (raffinage) voyait son bénéfice chuter de 95% à 8 millions d'euros.Face à l'étendue de la crise, Repsol prévoit désormais de réduire de 450 millions d'euros ses coûts opérationnels (contre 350 millions estimés fin avril) et de renoncer à de nombreux investissements, pour une valeur totale de 1,1 milliard d'euros.Le groupe affirme disposer de liquidités à hauteur de près de 10 milliards d'euros, et avoir levé 3 milliards d'euros via des émissions obligataires au cours du premier semestre.Malgré ces "résultats faibles (...) Repsol est une des entreprises multi-énergétiques avec les meilleures perspectives", notamment grâce à une "comptabilité saine" et "une présence toujours plus importante dans les énergies renouvelables", estiment dans une note les analystes de Bankinter.Repsol, qui s'est engagé à réduire à zéro ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050, a commencé depuis janvier la construction de deux parcs photovoltaïques dans le centre et le sud-ouest de l'Espagne, d'une capacité installée de respectivement 126 et 264 mégawatts, pour un investissement total de 300 millions d'euros.La société pétrolière prévoit de développer sept projets de production d'énergie renouvelable dans la péninsule ibérique, dont le premier à entrer en fonction, fin 2020, sera le parc éolien Delta, en Aragon (nord de l'Espagne), un investissement de 300 millions d'euros d'une capacité de 335 mégawatts.Repsol a également annoncé jeudi un investissement dans des projets éoliens et solaires au Chili, dont la capacité installée devrait atteindre 1.600 mégawatts en 2025. Le groupe ne précise pas le montant total de l'investissement, mais indique que pour mener ces projets à bien, il procédera à une augmentation de capital de 168 millions d'euros afin de créer une co-entreprise avec le groupe espagnol Ibereolica Renovables.
Il y a 4 ans et 331 jours

Chronologie et ambitions du projet de rénovation de la gare du Nord à Paris

2017-2020 : Les dates-clé du projetLe projet autorisé le 6 juillet 2020 a été déclaré d'intérêt général au terme d'un processus démocratique et en respectant toutes les obligations légales qui s'imposaient :Février 2017 : loi sur le Grand Paris. La loi autorise expressément SNCF Gares & Connexions à procéder à la rénovation de la Gare du Nord en faisant appel à un investisseur privé. Il est spécifié qu'il n'y aura pas de mobilisation d'argent public et que cet investisseur privé supportera seul le financement et les risques de l'opération qui mobilise des investissements à hauteur de 600 millions d'euros.Mai 2017 - Février 2019 : Lancement et déroulement d'un appel d'offres public européen. Au terme de cette procédure concurrentielle, qui est aujourd'hui définitive car elle n'a pas été contestée, SNCF Gares & Connexions a désigné Ceetrus comme co-investisseur pour créer la SA Gare du Nord 2024.Juin - Juillet 2017 : Déroulement de la première concertation publique, prévue par les dispositions applicables au projet.9 Juillet 2018 : Présentation à la presse du projet par SNCF, Ceetrus et la Ville de Paris.24 Octobre 2018 - 26 février 2019 : Ouverture de la procédure de droit d'initiative permettant de demander l'organisation d'une concertation préalable au titre du code de l'environnement par la commission nationale du débat publique.Mars - Avril 2019 : Seconde concertation publique organisée volontairement par la SA Gare du Nord 2024.Octobre 2019 : Avis favorable de la Commission Nationale d'Aménagement Commercial.Novembre 2019 à Janvier 2020 : Déroulement de l'enquête publique, au terme de laquelle la Commission d'enquête publique a rendu un avis favorable au projet le 25 février 2020.6 Juillet 2020 : Délivrance du permis de construire par le Préfet de la Région d'Ile-de-France Le dossier de permis de construire a donc reçu l'avis favorable de la commission d'enquête publique et des services instructeurs, des architectes des bâtiments de France, des responsables des monuments historiques mais aussi de la Préfecture de police de Paris.Une méthode concertée avec les parties prenantes dont la ville de ParisDès le lancement du projet en mai 2017, un comité de coordination partenarial a été mis en place, réunissant l'Etat, la Ville de Paris, la Mairie du 10ème arrondissement, Ile de France Mobilités et la RATP. Il a donc permis d'associer étroitement l'ensemble des acteurs à chacune des étapes du projet.La Ville de Paris, à l'instar des participants au comité partenarial a été consultée dans la définition du programme. Pendant la phase d'analyse des projets, plus de 200 réunions ont été organisées avec l'ensemble des services de la Ville. Elles ont abouti à plusieurs accords structurants.Un Projet Urbain Partenarial conclu le 9 mai 2019 entre la Ville de Paris et la SA Gare du Nord 2024 porte sur l'amélioration des espaces publics dans le quartier de la Gare du Nord et l'amélioration de la desserte de la gare. La SA Gare du Nord 2024 s'est engagée à financer à hauteur de 6.509.375 euros TTC (soit 75 % du coût total estimé des travaux, soit 8,7 millions d'euros) les équipements publics autour de la gare du Nord.Un protocole signé en juillet 2019 entre la Ville de Paris, la SA Gare du NORD 2024 et SNCF Gares & Connexions acte des accords stratégiques sur la solidarité, l'intermodalité (notamment la création de 2.000 places de stationnement pour vélos en plus du nombre équivalent de places créées directement par la Ville de Paris), la qualité de la programmation commerciale et culturelle, les dimensions du bâtiment ou encore sur les apports et innovations écologiques de la future Gare du Nord.La SA Gare du NORD 2024 a également pris l'engagement de mettre en place des modalités de concertation avec la mairie de Paris et la mairie du 10ème arrondissement et d'information transparente et régulière des riverains sur les avancées du projet. Dans une lettre transmise à SNCF Gares & Connexions le 7 mai 2020, la Ville de Paris a formulé le souhait de travailler autour des 5 chantiers suivants : « un calendrier phasé selon les priorités et contractualisé entre les parties prenantes » ;« l'abandon de la séparation des flux d'entrée et de sortie » ; « la dé-densification du projet » ; « une plus grande ouverture sur le quartier » ; « l'amélioration de l'intermodalité ».De nombreuses réunions organisées en mai et juin 2020 regroupant les services de la Ville de Paris, Ceetrus et SNCF Gares & Connexions ont débouché sur des propositions d'évolution saluées par l'ensemble des parties prenantes du projet lors d'une réunion tenue sous l'égide du Préfet de la Région d'Ile-de-France le 23 juin 2020 en présence des représentants de la Ville de Paris, de la mairie du 10ème arrondissement, de Ceetrus, de la SA Gare du Nord 2024 et de SNCF Gares & Connexions. La Ville de Paris n'a toutefois pas signé le protocole qui actait l'accord des parties.SNCF Gares & Connexions et la SA Gare du Nord 2024 souhaitent poursuivre le dialogue avec la Ville de Paris pour aboutir à un nouvel accord acceptable par toutes les parties.A l'issue de ce processus, le Préfet de la Région d'Ile-de-France, fort de la parfaite régularité du dossier et de son instruction, a délivré le permis de construire le 6 juillet 2020.Les points forts du projet de rénovationD'après les enquêtes clients menées par SNCF Gares & Connexions, les voyageurs comme les riverains font face à de sérieuses difficultés aussi bien à l'intérieur (inconfort de l'attente, manque de lisibilité des espaces) qu'à l'extérieur de la gare (insécurité, malpropreté, multiplication des trafics illicites).Le projet a pour objectif de placer la gare du Nord au niveau des autres grandes gares européennes, tant en termes d'équipements, d'accessibilité, d'intermodalité que de capacité. Et, ce avec une perspective d'une entrée en service pour les Jeux Olympiques de 2024.La modernisation de l'infrastructure ferroviaire : La Gare du Nord est une infrastructure vitale pour Paris, l'Île-de-France, les Hauts de France et le Nord de l'Europe. Rénovée en 2001 pour accueillir 500 000 visiteurs, elle se trouve être largement saturée aujourd'hui avec plus de 700 000 personnes la fréquentant chaque jour. Les estimations montrent que la fréquentation de la gare du Nord devrait progresser pour atteindre près de 900 000 personnes par jour en 2030 (en raison de l'augmentation annuelle de fréquentation des RER B et D, des reports attendus suite au prolongement du RER E vers l'Ouest, ainsi que de l'augmentation continue des déplacements par TGV, Eurostar et Thalys). Le projet va améliorer les liaisons entre la gare de surface TRANSILIEN et la gare souterraine banlieue. Il est vital pour le développement du transport ferroviaire en Ile-de-France comme vers l'Europe du Nord.Le renforcement de l'intermodalité : Le projet renforce la place accordée vélo (+ 2.000 places en plus de celles que la Ville de Paris s'est engagée à créer).Un modèle de développement durable : Le Projet entend s'affirmer comme un modèle de développement durable, ancré dans le souhait de relance verte des Français. Il a ainsi été conçu pour limiter au maximum son impact sur l'environnement et mettre en œuvre une démarche développement durable ambitieuse tout au long de sa vie.La SA Gare du Nord 2024 ambitionne une construction bas carbone, qui se traduira notamment par l'obtention de 4 certifications parmi les plus exigeantes : BREEAM Outstanding, Well Gold, Label Énergie Carbone (E+C-) niveau E3C1 et Biodiversity.Afin de réduire la consommation en ressources et en énergies, le projet aura recours à des panneaux photovoltaïques et à au nouveau système de récupération des eaux de pluie.Une fois rénovée, la gare offrira aux habitants du quartier un nouvel espace vert de 11.400 m² dont 6.000 m2 accessibles à tous. Ce parc paysager en toiture représentera un îlot de fraicheur au sein de la Gare et du quartier. Il permettra de créer une zone perméable et favorisera le retour de la biodiversité avec plus de 10.000 m² de végétaux, dont 150 arbres nouvellement plantés.Une nouvelle vie dans la gare pour les voyageurs et les habitants du quartier.En 2018, lors de la présentation du projet, la Ville de Paris indiquait que la gare du Nord « sera plus accueillante, plus verte, plus sûre, et mieux intégrée à son quartier ».A ce titre, la gare du Nord :améliorera l'accueil de tous les voyageurs, avec une priorité pour ceux atteints de handicaps, notamment grâce à la création de plus de 100 nouveaux ascenseurs et escalators ;comprendra une offre de services et de commerces de proximité de qualité, complémentaires de ceux existants dans le quartier ; par ailleurs, l'organisation de la gare du Nord facilitera l'accès aux services essentiels comme un cabinet médical, La poste, ou à ceux correspondant aux nouveaux besoins des voyageurs, comme un atelier de réparation de vélo ou encore des vestiaires ;comprendra des jeux pour les enfants, de terrains de sport et de tables de pique-nique, ainsi que des fontaines à eau ;offrira une programmation culturelle de qualité.Un projet permettant la création de 800 emplois pendant la phase des travaux et de plus de 2.000 emplois dans la phase d'exploitation de la gare du Nord rénovée.
Il y a 4 ans et 332 jours

L'unique propriété privée de l'île Sainte-Marguerite dans la baie de Cannes change de mains

Mise en vente au prix de 45 millions d'euros selon le quotidien Nice-Matin, "Le Grand Jardin" appartenait depuis une dizaine d'années à un magnat indien, Vijay Mallya.Elle s'est vendue en toute discrétion "à la barre du tribunal de commerce dans le cadre d'un règlement judiciaire" et à l'insu de la municipalité, selon la mairie de Cannes.Une opération critiquée par la gauche cannoise qui y voit le symbole de la fuite en avant de Cannes dans le tourisme de luxe, parlant d'un projet "privé, élitiste et anti-écologique" et exigeant le retour de la propriété dans le domaine public pour que "l'accès à la beauté et à la nature ne (soit) pas réservé à une caste d'hyper riches", selon le mouvement Génération-s."C'est la énième cession de ce site et (il) a toujours été fermé au public", s'est défendu au dernier conseil municipal le maire LR David Lisnard. "Il n'y aura pas d'hôtel!", a-t-il assuré, rappelant que le Plan local d'urbanisme l'interdisait.La propriété, qui pourra cependant être louée, dès le prochain festival de cinéma de Cannes selon Nice-Matin, s'étend sur environ 1,3 hectare protégé par un mur d'enceinte datant du 17e siècle.Elle abrite une villa principale, une autre maison, une tour de guet et un jardin botanique classé comme "remarquable", ainsi qu'une piscine et un héliport."Une fois rénovée, Le Grand Jardin sera l'une des destinations les plus exclusives de la Côte d'Azur (...) et offrira une douzaine de chambres (...) Un bateau, de cinéma de plein-air et une clinique esthétique complèteront la gamme de services offerts", a vanté Ultima Capital, dans un communiqué.Les implantations de cette société se lisent comme le bottin des lieux de villégiatures des plus fortunés: Gstaad, Crans-Montana, Genève (Suisse), Courchevel, Megève (France) et Corfou (Grèce), avec au total 42 hôtels, résidences, chalets, villas et emplacements."La ville n'aurait pas pu investir une telle somme dans l'acquisition d'un bien de ce type, sachant que d'autres priorités existent en matière de politique sociale et de projets de requalification de l'espace public", a également fait savoir vendredi la mairie.
Il y a 4 ans et 332 jours

Le groupe de BTP nordiste Rabot Dutilleul victime d'une cyberattaque avec demande de rançon

"Une attaque virale de type rançongiciel a été détectée par le réseau informatique de Rabot Dutilleul sur une partie de l'infrastructure hébergée en France", a indiqué Rabot Dutilleul dans un communiqué jeudi."Le service informatique a immédiatement pris des mesures de protection destinées à stopper la propagation du rançongiciel. A cette heure, les équipes techniques sont pleinement mobilisées pour un retour à la normale le plus rapidement possible, avec l'accompagnement d'experts externes en cybercriminalité", a ajouté la société, refusant de confirmer le montant de la rançon de 8 millions d'euros en bitcoins, rapporté par la Voix du Nord.Rabot Dutilleul, qui se présente comme le 13e groupe français indépendant de BTP (1.500 personnes, 823 millions d'euros de chiffre d'affaires), explique également chercher à déterminer "la nature des informations qui auraient pu être rendues accessibles à des tiers".
Il y a 4 ans et 332 jours

Les entreprises d'ingénierie alertent sur la baisse des commandes qu'ils subissent

L'ingénierie, qui intervient en phase amont dans les secteurs industriel et de la construction, enregistre toujours une contraction de ses prises de commandes, selon la dernière édition du Baromètre économique de Syntec-Ingénierie. Avec des investissements qui restent atones dans les études et la conception, c'est, en cascade, tous les acteurs de l'écosystème qui seront impactés à moyen et long termes – équipementiers, fournisseurs, constructeurs, entreprises de travaux publics, etc.« Le niveau d'activité de l'ingénierie est un indicateur avancé de ce que sera l'activité économique dans 6 mois. Malgré les efforts salutaires du gouvernement, la machine économique est à la peine et la reprise paraît lointaine. C'est une mauvaise nouvelle pour notre profession, bien sûr, mais plus largement pour l'ensemble des acteurs économiques. Pour préserver nos entreprises et nos emplois, il faut de toute urgence investir massivement dans les projets mais aussi dans la formation de nos collaborateurs. »- Pierre Verzat, président de Syntec-IngénierieUn marché qui reste atone…L'ingénierie accompagne maîtres d'ouvrages et industriels dans la conception et réalisation de leurs projets industriels et de construction (aéronautique, automobile, environnement, construction, infrastructures, industrie, énergie, chimie, numérique, etc.).Plus d'un mois après le déconfinement, le marché reste atone et 80% entreprises d'ingénierie souffrent d'une baisse des commandes. Un niveau qui reste comparable à celui du 17 mars et qui grève le taux d'occupation des équipes. Seules 15% des entreprises interrogées déclarent avoir des collaborateurs occupés à 100% et au global, les répondants estiment que 75% de leurs effectifs seront encore sous-occupés à la rentrée de septembre.Seul un quart des entreprises d'ingénierie pense pouvoir retrouver en octobre un niveau d'activité comparable à celui de l'an passé à la même période, essentiellement dans les secteurs d'activités les moins exposés.… et des entreprises qui restent confrontées à des difficultés de trésorerieSous l'effet de la crise, les délais de paiement continuent de s'allonger. Pour 1/3 des entreprises, ils ont dépassé les 15 jours et pour 10%, ils se hissent désormais à un mois. Cette tendance est liée au marché privé pour 83% des répondants.Dans le même temps, les 2/3 des entreprises d'ingénierie interrogées s'inquiètent de voir leur trésorerie mise à mal par le ralentissement de l'activité économique. Pour près d'1 entreprise sur 2, le risque est imminent et se situe dans les 6 mois à venir ou moins. Une situation compliquée, qui explique que 54% des répondants estiment désormais que la reprise sera lente et pas avant un an au moins (vs. 43% début juin).Un retour au bureau qui s'accompagne d'une amélioration de la productivitéFait nouveau : la productivité des équipes repart enfin à la hausse et 1 dirigeant d'entreprise sur 2 l'estime désormais stabilisée. En parallèle, on observe une inversion de la part des équipes en télétravail. Alors que les éditions précédentes comptabilisaient 41% des collaborateurs en télétravail, en juin ils ne sont plus que 31% à travailler depuis leur domicile et 39% ont retrouvé le chemin du bureau.Dans le même temps, l'activité partielle baisse en proportion mais se maintient à un niveau élevé : 10% des effectifs en moyenne y sont toujours soumis. En l'espace de 2 semaines, l'on compte 4 fois plus de salariés en formation pour développer leurs compétences et préparer l'avenir.« Après le déconfinement, l'assouplissement au 24 juin du protocole sanitaire en entreprise a marqué un pallier décisif vers la reprise économique. Le tout-télétravail a été un incroyable palliatif à la crise, mais il était évident qu'il ne pouvait devenir un substitut pérenne. Il était urgent pour nos collaborateurs de se retrouver, de faire équipe, de confronter leurs idées pour innover… Il n'est pas étonnant de voir que le retour au bureau s'est accompagné partout d'un regain de productivité de nos équipes. Le télétravail se généralisera, c'est certain et souhaitable, mais un nouveau point d'équilibre est à trouver. » - Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie*Baromètre réalisé par Syntec-Ingénierie auprès de ses adhérents au cours de la semaine du 22 juin. Les répondants sont des entreprises de toutes tailles, qui interviennent dans l'industrie et la construction et dans tous les secteurs d'activité d'ingénierie.
Il y a 4 ans et 332 jours

La future prime pour la rénovation énergétique des logements accessible à tous les revenus dès 2021

Le dispositif "MaPrimeRénov'", installé progressivement au début de l'année pour remplacer le système de crédit d'impôt pour travaux d'économies d'énergie (CITE), ne concerne aujourd'hui pas les plus aisés, au grand dam des organisations de lutte contre le réchauffement qui craignent que les projets de rénovations s'en trouvent freinés."Tous les Français seront éligibles à cette aide" à partir de 2021, a indiqué Mme Wargon au Figaro de samedi.La prime sera aussi utilisable pour les travaux en copropriétés, et ouverte aux propriétaires bailleurs (et pas seulement aux propriétaires occupant leur logement), précise-t-elle.A lui seul, ce dispositif va voir son budget accru, assure encore la ministre: "Le montant exact n'est pas encore défini, mais il devrait être bien supérieur au milliard d'euros", contre 800 millions prévus aujourd'hui pour prime et CITE cumulés.A ce stade pourtant, "MaPrimeRénov'" a attiré moins de 50.000 ménages depuis le début de l'année, un rythme très inférieur aux 200.000 attendus par le gouvernement sur 2020, notamment du fait de la crise sanitaire, selon un bilan dressé en juin par l'agence chargée de la distribuer.Pour expliquer cette déception, un rapport de la commission des Finances de l'Assemblée nationale a aussi pointé "la grande complexité du dispositif", aux montants variables.Le bâtiment est le deuxième secteur le plus émetteur de gaz à effet de serre en France. Le pays compte plus de 7 millions de logements "passoires" (étiquetés F ou G), une situation qui peine à s'améliorer.Pour changer d'échelle, les experts prônent notamment de passer à des rénovations globales, plutôt qu'à des rénovations par étapes ou par gestes. La Convention citoyenne pour le climat a pour sa part recommandé de rendre ces travaux obligatoires, par exemple lors de changements de propriétaires.Mme Wargon avait indiqué mi-juillet qu'au total "4 à 5 milliards" d'euros seraient consacrés au bâtiment et à la rénovation thermique, dont une bonne partie à la rénovation des bâtiments publics.Le 14 juillet, Emmanuel Macron a promis "un grand programme de rénovation", en commençant par les écoles et les Ehpad, sans toutefois évoquer le caractère obligatoire proposé par la Convention citoyenne.
Il y a 4 ans et 332 jours

Un sculpteur tchèque dessine une maison flottante imprimée en 3D

Coulée en béton spécial à Ceske Budejovice (sud), la maison devrait être acheminée à Prague en août."J'ose dire que c'est le tout premier bâtiment flottant imprimé en 3D dans le monde", a dit à l'AFP Michal Trpak, le cerveau du projet.Le design de la maison, qui peut être imprimée en 48 heures, s'inspire de la morphologie des protozoaires et comprend un salon avec une cuisine, une chambre et une salle de bains, le tout d'une surface de 43 m²."Les maisons 3D s'adapteront aux gens ou au paysage. Le robot ne se soucie pas du contour", a déclaré Trpak au milieu du bourdonnement d'un bras mécanique à bec posant patiemment, couche après couche, des bandes successives de béton."Cette maison est conçue comme celle de loisirs à la campagne, idéale pour un couple ou une petite famille", a précisé M. Trpak, qui s'est inspiré de projets d'habitations imprimées en 3D aux Pays-Bas.Si le prototype semble à son dessinateur encor cher, "une deuxième génération devrait coûter environ trois millions de couronnes (112.600 euros) et la troisième environ la moitié de ce prix", estime-t-il.Une fois imprimés, les modules de la chambre et de salle de bain seront fixés à un noyau en bois avec de grandes fenêtres, et recouvertes d'un toit.La maison sera ensuite transportée à Prague, installée sur un ponton et remorquée jusqu'au quai sur Vltava où elle restera pendant deux mois."Nous n'avions pas de terrain pour l'installer, et de toute manière, pour ce faire, il faut un permis de construire ce qui prend jusqu'à deux ans", a expliqué M. Trpak.Mais sur une rivière, "vous n'avez besoin que du consentement de l'organisme responsable de la navigation, ce qui est beaucoup plus rapide", a-t-il ajouté.Selon lui, le toit et les murs de cette maison inspirée par la nature peuvent être recouverts de plantes.La construction a certes rencontré des problèmes, le béton utilisé étant sensible aux changements de température lors du durcissement."Nous continuons à chercher et à développer (le projet, ndlr). C'est un processus d'essais et d'erreurs", a rappelé M. Trpak.
Il y a 4 ans et 332 jours

StoColor Dryonic® à l'airless : une seule peinture applicable sur tous les supports

Une peinture drainante multisupportLa peinture StoColor Dryonic® contribue à lutter efficacement contre la prolifération d'algues et de champignons. Grâce à sa technologie Dryonic®, cette peinture draine l'eau rapidement hors de la façade, qui devient à nouveau sèche très vite.Les professionnels de la façade peuvent se retrouver freinés par les différents supports à traiter sur un même chantier. S'arrêter, changer de peinture et d'outil ralentit leur productivité.A l'écoute des attentes de ses clients, particulièrement soucieux de combler leur retard après la crise sanitaire, Sto apporte une solution unique multisupport avec StoColor Dryonic® à l'airless.En amont, les commandes et la gestion de stocks sont simplifiés avec un seul produit au lieu de plusieurs.Sur le chantier, les professionnels de la façade appliquent la même peinture aussi bien sur les supports traditionnels que non traditionnels : bardage métallique, PVC, zinc, fibro-ciment, HPL, appuis de fenêtre, couvertures en tuiles briques ou béton, etc.StoColor Dryonic® offre par ailleurs de multiples avantages tels qu'une offre de teintes en façade extrêmement large, une excellente adhérence sur de nombreux supports et une protection contre la carbonatation.La recette pour une application en un temps recordLa mise en oeuvre de StoColor Dryonic® par projection à l'airless est un jeu d'enfants !Après la préparation du support (si nécessaire), il suffit de recouvrir la façade du haut vers le bas. L'angle formé avec la façade doit toujours être à 90°. Sur les façades enduites, il est possible de retravailler immédiatement la surface encore humide avec un rouleau pour façade. Les façades en métal ou fibro-ciment ne nécessitent pas de retouche au rouleau.La deuxième couche peut être appliquée après un temps de séchage suffisant.Pour les édifices de taille importante, Sto conseille de diviser la surface de la façade en plusieurs zones de mise en oeuvre.Les informations relatives à la pression et au type de buse sont mentionnées dans la fiche technique. Un tuyau flexible et une rallonge de buse facilitent l'application.StoColor Dryonic® a déjà convaincu de grandes enseignes, qui l'ont référencée pour leurs programmes d'entretien de façades !
Il y a 4 ans et 332 jours

Une rénovation réussie dans le centre historique de Saint-Malo

Outre les nuisances sonores réelles dues à cette vie scolaire, les nouveaux propriétaires constataient que les 3 niveaux de la maison donnaient l'impression de « trembler » quand un bus passait à proximité. De plus, « il fallait à leur retour, compter jusqu'à 10 heures pour chauffer la maison laissée hors gel à une température de 13° C » regrettaient les propriétaires. Avec pour objectifs de gagner en confort acoustique comme en confort thermique, tout en conservant le style de la maison, les propriétaires ont entamé une rénovation progressive. Ainsi, le Fenétrier® VEKA, Menuiserie Gendron et Besnard maison fondée en 1930, a préconisé pour toutes les pièces donnant sur la rue le remplacement des anciennes menuiseries en bois à simple vitrage par des solutions de la gamme SWINGLINE 70 de VEKA, au design arrondi du dormant, avec vitrage acoustique 44²/14 Warm Edge (blanc) argon/4 FE. Notons de plus que le professionnel a opté pour une dépose totale des menuiseries pour les 1er et 2ème niveaux afin de conserver le maximum de clair de jour et qu'il a réalisé, pour les menuiseries du 3ème niveau, une pose en rénovation, avec volets intérieurs bois, en remplacement des anciennes persiennes PVC bruyantes.Afin de préserver l'esprit architectural d'origine, Gendron et Besnard a également réalisé le cintrage des menuiseries et les a équipées de série d'entrebâilleurs ; une solution privilégiée à une fonction oscillo-battante en raison du poids du vitrage acoustique et de la dimension des menuiseries. Au total, 9 baies PVC blanc deux faces ont été rénovées pour un chantier mené en un peu plus d'une semaine.Les résultats :Une satisfaction totale des propriétaires quant à l'esthétique finale : la maison a conservé toute son âme et n'a pas été dénaturée (cintrage, croisillons, finesse des profilés). Satisfaction complète également côté confort acoustique : « la maison ne tremble plus et on n'entend plus rien » confirment-ils.De plus, là où 10 heures étaient nécessaires pour atteindre 13° C après une absence prolongée, les propriétaires confirment qu'il n'en faut désormais plus que 4 ! Enfin, très satisfaits de la qualité globale de la prestation (conseil, explications techniques, respect des délais, propreté et soin), les propriétaires jouissent également désormais d'un confort d'utilisation et d'une facilité de manipulation optimales.Un chantier gagnant pour le Fenétrier® VEKA Menuiserie Gendron et Besnard qui s'est vu confier l'isolation des combles et la modernisation de la porte d'entrée, ainsi que d'autres travaux d'agencement intérieur…Entreprises du chantierVEKA : extrudeur gammiste et fournisseur des profilés PVCNormabaie : fabricant des menuiseries (assembleur partenaire de SARL Gendron Besnard)Gendron et Besnard, membre du réseau Fenétrier® VEKA : revendeur installateur
Il y a 4 ans et 332 jours

Gecina, peu touché par le confinement, maintient son bénéfice au 1er semestre

Lors des six premiers mois de l'année, Gecina a dégagé un bénéfice net récurrent, indicateur de référence du secteur, en baisse de 1,3% à 215,9 millions d'euros, et un chiffre d'affaires en progression de 1,7% à 336,1 millions. Le bénéfice net a, lui, chuté de 57,2% à 349,9 millions d'euros, un indicateur toutefois peu parlant pour une foncière.Au 30 juin, Gecina avait encaissé 95% des loyers dus et précise qu'"aucun immeuble n'a été fermé au cours du deuxième trimestre grâce à des mesures sanitaires renforcées", selon le communiqué du groupe.Le groupe avait, face à l'incertitude liée à la crise sanitaire, suspendu ses prévisions pour 2020 jusqu'à maintenant. Il envisage désormais un bénéfice récurrent net annuel par action "entre 5,55 euros (en scénario dégradé) et 5,70 euros (proche de l'hypothèse initiale pré-Covid-19)"."Mobilisé en faveur de ses clients", Gecina indique avoir, au deuxième trimestre, annulé les loyers pour les TPE de secteurs dont l'activité a été arrêtée sur décision administrative (0,5% de la base locative tertiaire du deuxième trimestre) et reporté ou mensualisé des échéances pour près de 14% de la base locative tertiaire (soit 3% de la base locative annuelle).Le volume de transactions locatives a reculé de 40% au premier semestre en raison du fort ralentissement de l'activité commerciale lors du confinement, mais l'offre et les valeurs locatives "ont fait preuve d'une solide résilience" au deuxième trimestre.Sur les six premiers mois de l'année, Gecina a cédé ou finalisé la vente de près de 356 millions d'actifs, avec une prime moyenne de l'ordre de +4,4% sur les dernières transactions. Côté achats, le groupe a réalisé 56 millions d'acquisitions d'actifs et a investi 85 millions d'euros dans des projets ou dans l'amélioration du patrimoine résidentiel.Au total, Gecina a engagé 3,8 milliards d'euros dans de nouveaux projets, dont 1,9 milliard pour des bâtiments dont les livraisons sont prévues pour 2020-2023.A l'issue de l'assemblée générale du 23 avril, Jérôme Brunel a été nommé président du conseil d'administration, en remplacement de Bernard Carayon, qui demeure administrateur de Gecina.
Il y a 4 ans et 332 jours

Elcia et AlloTools signent un partenariat

Un partenariat stratégique sur le long terme« Cela fait plusieurs années que nous échangeons avec Sébastien », introduit Edouard Catrice, Directeur Général du Groupe ELCIA. « Nous partageons la même vision du marché et les mêmes valeurs : l'innovation, l'exigence sur la qualité de nos logiciels, ou encore le bien-être au travail et la collaboration avec nos équipes. Nous souhaitions nous engager au travers d'un partenariat fort et durable ! C'est pourquoi ELCIA entre au capital d'AlloTools à hauteur de 33% ».Deux ans après sa prise de participation au schéma similaire dans le capital de l'éditeur belge RAMASOFT, le Groupe ELCIA signe-là une étape supplémentaire dans sa croissance externe.« Je crois beaucoup en ce modèle de participation minoritaire qui permet de sécuriser un partenariat sur le long terme, tant pour nous que pour les clients qui nous feront confiance, tout en laissant la force de l'innovation à l'entrepreneur », poursuit Edouard Catrice. « AlloTools doit garder son indépendance tout en s'appuyant sur la notoriété et le réseau d'ELCIA pour se développer plus rapidement. Nous avions eu la même approche avec RAMASOFT et cela fonctionne parfaitement ! »« Ce partenariat avec le Groupe ELCIA est une continuité logique à l'évolution de nos sociétés, de par notre histoire, notre complémentarité et les synergies de nos solutions, réels atouts pour les acteurs du marché de la Menuiserie », ajoute Sébastien Sobczyk, Directeur Général d'AlloTools. Edouard a su nous rassurer sur notre évolution commune.« Nous sommes sûrs d'offrir ensemble une offre qui répond aux attentes de nos utilisateurs et de faire bénéficier de notre avancée technologique au plus grand nombre, tout en gardant la liberté de développer de notre côté nos partenariats et nos projets R&D » Le Groupe ELCIA renforce sa place de leader des configurateurs de vente Menuiserie, Store et FermetureCette nouvelle union s'inscrit en totale adéquation avec l'ambition du Groupe ELCIA de devenir leader européen des configurateurs de vente pour tous les produits de Menuiserie, Store et Fermeture. Une ambition qui passe notamment par un axe d'innovation différenciant : la 3D.« Deux ans après notre prise de participation dans RAMASOFT et son configurateur 3D spécialisé fenêtre, ce nouveau partenariat avec AlloTools vient parfaitement compléter l'offre de configurateurs 3D pour les autres produits de Menuiserie, Fermeture et Aménagement affirme Edouard Catrice. Je suis convaincu que la 3D est un formidable média de partage et d'expérimentation qui va permettre aux particuliers de « consommer » différemment »« Cet engagement marque une reconnaissance forte de notre expertise et du travail fourni par mon équipe depuis la création d'AlloTools, précise Sébastien Sobczyk. Dès nos débuts, nous avons compris le potentiel de la 3D pour nos configurateurs et n'avons eu de cesse, depuis, de faire évoluer nos rendus graphiques pour encore plus de réalisme passant du visuel écran à l'immersion en réalité virtuelle, et depuis cette année à la réalité augmentée (dans l'environnement du client). Pour nous, configurer son projet doit être une réelle expérience pour une meilleure projection de son idée vers la réalisation de tous les possibles. »Les utilisateurs ProDevis peuvent désormais chiffrer via les configurateurs BatiTradeAlors qu'ELCIA propose un configurateur commercial centré sur la rapidité et la performance du chiffrage, AlloTools a abordé le sujet sous un angle graphique et particulièrement adapté aux produits qui nécessitent une approche 3D (portail, gardecorps, placard…). Une vraie complémentarité qui devrait séduire le marché et les utilisateurs ProDevis !« Ce partenariat va apporter une vraie valeur ajoutée à tous nos clients, rajoute Edouard Catrice. Aussi bien aux industriels qu'à nos installateurs qui utilisent ProDevis. Nos approches de chiffrage complémentaires permettront ainsi de répondre au mieux à la demande du client final en fonction du produit et du contexte du dossier. »Les installateurs du marché ont désormais la possibilité de réaliser un projet BatiTrade à partir de leur logiciel ProDevis et ainsi éviter toute ressaisie dans la gestion commerciale.Un véritable gain de temps et d'efficacité sans aucun coût supplémentaire sur son abonnement ProDevis, dès lors que son fournisseur lui aura communiqué un accès.Côté industriels, c'est l'opportunité d'apporter une approche complémentaire en offrant une expérience 3D à ses clients, tout en s'appuyant sur la notoriété de ProDevis. Le partenariat prévoit qu'ELCIA ne facture aucun surcoût sur le référencement des tarifs de l'industriel qui aura souscrit à l'option BatiTrade Connect pour ProDevis, directement auprès d'AlloTools.Ensemble, cap sur le marché internationalAutre ambition au cœur de cette union : la conquête du marché international ! L'alliance des deux sociétés résonne ainsi comme un différenciateur fort et laisse augurer de belles promesses sur le plan européen.« La 3D est un langage universel qui gomme toutes les frontières et sera donc un avantage concurrentiel fort pour l'international » illustre Edouard Catrice.« En effet, le marché européen est en attente de solutions de chiffrage avec configuration 3D, gestion commerciale et leads, CRM, ERP et solutions e-commerce parfaitement interconnectées. Ensemble, nous souhaitons proposer une solution vraiment différenciante, ayant fait ses preuves sur le marché français, pour accélérer notre développement à l'international » conclue Sébastien Sobczyk.
Il y a 4 ans et 335 jours

La Ville de Paris préempte le Lavoir moderne parisien à la Goutte d'Or

La municipalité dirigée par la socialiste Anne Hidalgo, qui vient d'être reconduite pour un nouveau mandat, "s'engage pleinement aux côtés des acteurs culturels pour sauvegarder ce bâtiment historique et maintenir son ambition culturelle", selon un communiqué."Elle proposera un projet ambitieux pour ce lieu devenu mythique de par les combats qui y sont rattachés". Une initiative portée par Christophe Girard, adjoint à la culture, Ian Brossat, adjoint au logement, et Eric Lejoindre, maire PS du 18e.Décrit par Emile Zola dans son roman "l'Assomoir", le mythique lavoir de la rue Léon, construit en 1870, fut exploité jusqu'en 1953. En 1968, après des années d'abandon, il a été transformé en salle de théâtre. Il est aujourd'hui géré par l'association "Graines de soleil", soutenue par la Ville.La municipalité s'est positionnée à plusieurs reprises en faveur de la conservation de la partie historique du bâtiment et du maintien de l'activité théâtrale, qui permet de soutenir de jeunes compagnies aux esthétiques variées."La préemption permettra de sauvegarder ce bâtiment représentatif de l'architecture faubourienne. (...) Elle permettra également la réalisation à cette adresse de logements", en plus de la partie artistique, a annoncé la mairie.Le Lavoir moderne parisien a été pendant plus de 30 ans un lieu de culture et de rencontres artistiques pluri-disciplinaires avec une orientation fortement marquée vers les jeunes auteurs."Le lavoir moderne Parisien est un lieu dédié à la création contemporaine résolument ancré sur son quartier. Son pari est de faire confiance aux jeunes compagnies, de promouvoir et de produire des formes et des écritures nouvelles", indique-t-il sur son site internet.
Il y a 4 ans et 335 jours

Le décret pour l'activité partielle de longue durée sera publié la semaine prochaine

"On publiera la semaine prochaine le décret qui met en place l'activité partielle de longue durée", un dispositif créé "pour que les entreprises puissent garder les salariés, garder les compétences pour être prêtes quand l'activité repartira", a déclaré Mme Borne, interrogée sur Radio Classique.Le chômage partiel de longue durée doit aider les entreprises confrontées à une réduction d'activité durable qui n'est pas de nature à compromettre leur pérennité.L'APLD autorise une réduction du temps de travail jusqu'à un maximum de 40% d'heures chômées, compensées par l'État plus fortement que le chômage partiel de base, sous condition d'un accord d'entreprise ou de branche d'une durée de 6 à 24 mois.Ce dispositif est entré en vigueur le 1er juillet mais son décret d'application est très attendu par les entreprises qui souhaitent le mettre en place, par exemple dans l'aéronautique ou l'automobile.En parallèle est maintenu un dispositif de chômage partiel classique, qui a été redéfini et changera au 1er octobre.
Il y a 4 ans et 335 jours

La Cipav débloque une aide financière exceptionnelle pour les autoentrepreneurs versée par les Urssaf et Cgss

Une aide sans précédent à la prise en charge des cotisations retraite complémentaire, tout en préservant la constitution des droits à la retraite L'aide financière exceptionnelle décidée par le Conseil d'administration de la Cipav correspond au montant de la cotisation de retraite complémentaire payée au titre du forfait social de cotisations calculé sur le chiffre d'affaires 2019. Le montant de la cotisation de retraite complémentaire représente 20% du montant du forfait social calculé sur le chiffre d'affaires 2019. Il est limité à 1 392 €.Peuvent bénéficier de cette aide exceptionnelle tous les adhérents autoentrepreneurs, quels que soient leur niveau de chiffre d'affaires, réunissant les critères suivants :être en activité au 1er avril 2020 ;avoir été affilié à la Cipav avant le 1er janvier 2020 ;être à jour des cotisations dues au titre du forfait social calculé sur le chiffre d'affaires 2019 et antérieurs ;avoir acquitté au moins 30 € de cotisations de retraite complémentaire au titre du forfait social calculé sur le chiffre d'affaires 2019 ;ne pas exercer son activité en cumul emploi-retraite ;effectuer une demande auprès de la CIPAV.L'aide est calculée pour une année « pleine ». Cela signifie que si l'adhérent n'a pas une année complète d'affiliation à la Cipav en 2019 mais qu'il est affilié depuis le 1er janvier 2020 sans rupture d'activité il aura droit à une aide calculée sur la cotisation de retraite complémentaire payée sur votre chiffre d'affaires 2019 et rapportée à une durée d'activité pleine.Les modalités pratiques pour bénéficier de cette aideL'interlocuteur unique des autoentrepreneurs pour le prélèvement des cotisations sociales est l'Urssaf ou la Cgss. Celle-ci se charge de reverser à la Cipav les montants correspondant aux cotisations de retraite de base et complémentaire ainsi que la cotisation invalidité-décès. La CIPAV et le réseau des Urssaf et Cgss se sont donc rapprochés pour assurer les conditions effectives de versement de l'aide exceptionnelle destinée à accompagner les autoentrepreneurs en difficulté.Les autoentrepreneurs adhérents à la Cipav ont jusqu'au vendredi 18 septembre 2020 inclus pour déposer leur demande d'aide via le service de messagerie sécurisée accessible depuis leur espace-personnel.lacipav.fr. Si les conditions d'éligibilité à cette aide sont respectées, la Cipav leur notifiera par mail le montant de l'aide accordée dans les jours qui suivent la réception de la demande, et les invitera à renseigner leurs coordonnés bancaires en ligne, avant le 18 septembre, afin que l'aide leur soit versée.Après cette étape, la Cipav communiquera à l'Urssaf ou la Cgss le montant de l'aide accordée. Cette dernière procèdera au versement de l'aide sur le compte bancaire déclaré. Le versement sera réalisé après la clôture de la période de dépôt des demandes d'aide fixée au 18 septembre 2020. Les autoentrepreneurs éligibles seront informés par courriel de la date effective du versement.
Il y a 4 ans et 335 jours

Les artisans demandent que la réduction des impôts de production bénéficie à la totalité des entreprises

Tout en "partageant" l'opinion du ministre de l'Économie Bruno le Maire sur ces impôts "stupides et néfastes", l'U2P, qui représente surtout des artisans et des professions libérales, "demande que la réduction des impôts de production bénéficie à la totalité des entreprises, quel que soit leur taille ou leur niveau de chiffre d'affaires", selon un communiqué.Le gouvernement n'a pas encore décidé quels impôts de production seraient concernés par la baisse de 20 milliards d'euros sur deux ans qu'il a annoncée, mais M. Le Maire s'est dit favorable à une baisse de la CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) qui ne concerne que les entreprises réalisant plus de 500.000 euros de chiffre d'affaires.La C3S (contribution sociale de solidarité des sociétés) ne concerne pour sa part que celles dont le chiffre d'affaires dépasse 19 millions d'euros."Seule la CFE - contribution foncière des entreprises - s'impose à toutes les entreprises qui réalisent un chiffre d'affaires annuel supérieur à 5.000 euros. Autant dire que la quasi-totalité des entrepreneurs individuels, sociétés, associations, fondations et entreprises publiques y est assujettie", relève l'U2P."Par souci d'équité et dans l'intérêt de l'ensemble de l'économie du pays, l'U2P invite donc le gouvernement à engager la réduction des impôts de production en commençant par une baisse de la CFE", poursuit cette organisation dont l'ancien président Alain Griset est devenu ministre délégué aux PME du gouvernement Castex.La baisse des impôts de production fera partie du plan de relance de l'économie française que M. Le Maire doit présenter en conseil des ministres le 24 août.
Il y a 4 ans et 335 jours

La reprise s'accélère en France, mais la prudence reste de mise

Les bons signaux se suivent et se ressemblent ces derniers jours: l'activité du secteur privé s'est ainsi nettement redressée en juillet, en particulier dans les services qui ont été durement touchés par la crise, selon un indicateur provisoire très suivi, publié vendredi par le cabinet IHS Markit."La demande intérieure commence enfin à reprendre, un nombre croissant d'entreprises reprenant leurs activités, tandis que les dépenses des consommateurs commencent à retrouver des niveaux plus habituels", a souligné Eliot Kerr, économiste chez IHS Markit, cité dans un communiqué.Jeudi, l'indicateur de climat des affaires publié par l'Insee témoignait déjà d'un regain de confiance en juillet des chefs d'entreprises, qui jugent bonnes les perspectives d'activité dans la plupart des secteurs.Cocorico: la France connaîtrait même "la reprise d'activité la plus forte d'Europe", selon un baromètre publié vendredi par le cabinet de conseil BCG. Après avoir connu toutefois une des plus fortes chutes.Selon ce baromètre, la consommation repart notamment très fort en France, plus rapidement qu'en Allemagne ou au Royaume-Uni, tout comme l'activité du secteur automobile."Depuis plusieurs semaines nous enregistrons des indicateurs positifs qui traduisent l'efficacité de nos mesures", s'est félicité le ministre de l'Economie Bruno Le Maire jeudi devant les députés, une allusion aux 460 milliards d'euros de moyens publics mobilisés depuis la mi-mars.La Banque de France s'attend d'ailleurs à un rebond de 14% du PIB au troisième trimestre, et l'Insee, plus optimiste, table sur une progression de 19%, après une chute de 17% au deuxième trimestre."trop fragiles"Mais Bruno Le Maire a jugé ces résultats "trop fragiles pour que nous révisions nos prévisions de croissance pour le moment". Le gouvernement prévoit toujours une contraction de 11% du produit intérieur brut (PIB) cette année, quand l'Insee table sur une baisse de 9% et la Banque de France de 10,3%."Nous continuerons à nous battre pour (...) faire mieux" que ces -11%, a toutefois assuré le ministre. Le plan de relance de 100 milliards d'euros, dont une partie des mesures sera appliquée dès la rentrée, notamment celles sur l'emploi des jeunes, devrait y contribuer, avant un plein effet l'an prochain.Car la rentrée s'annonce pleine de dangers pour l'économie française. Le chômage pourrait augmenter fortement avec une arrivée compliquée des jeunes diplômés sur le marché du travail. Les risques de faillites et de plans sociaux pourraient croître eux aussi avec l'arrêt d'un certain nombre de dispositifs d'aides d'urgence."Le retour à la normale est loin d'être acquis", juge ainsi Julien Manceaux, économiste chez ING. "Dans le secteur des services, la confiance se situe juste au-dessus de son plus bas niveau de la crise de 2009. Ce seul constat montre à quel point le rebond du déconfinement est relatif", détaille-t-il dans une note.Dans le commerce aussi, on fait grise mine. Le début des soldes est "peu dynamique", selon la fédération Procos, qui regroupe les acteurs du commerce spécialisé. Et depuis le 1er janvier, les ventes de ses adhérents accusent en recul de près de 30% par rapport à l'an dernier."La situation reste très compliquée pour nombre de magasins, la rentrée et la fin d'année seront déterminantes", prévient Procos, rappelant que "le commerce est un secteur à très fort enjeu sur le front du risque social et de l'impact territorial". Une allusion aux difficultés de nombreuses enseignes (Camaiëu, André, Naf Naf...) qui laissent augurer fermetures de magasins et suppressions d'emplois.En matière d'emploi justement, "s'il y a une amélioration considérable pour les contrats d'intérim ou temporaires, (...) les intentions d'embauche hors travail temporaire ne sont guère plus élevées qu'au creux de la crise de 2009", note aussi Julien Manceaux, illustrant selon lui "les doutes (...) quant au niveau d'activité qui caractérisera cette nouvelle normalité post-covid".
Il y a 4 ans et 335 jours

Les 3 start-up lauréates du projet Numériser l'existant

Ces solutions digitales innovantes représentent une avancée technologique majeure pour accompagner les professionnels du secteur de la rénovation énergétique des bâtiments et ainsi faciliter et encourager les travaux. Un sujet plus que jamais d'actualité, évoqué lors de la dernière allocution d'Emmanuel Macron sur le plan de modernisation, ainsi que des débats de la Convention citoyenne pour le climat.Numériser l'existant : un challenge inédit pour des solutions numériques plus adaptées à la rénovation énergétique des bâtimentsParmi les thématiques des 9 projets du programme national PROFEEL, la « numérisation de l'existant » constitue le point de départ de toute opération de rénovation. Le numérique, et en particulier la modélisation 3D du bâti, est en effet un puissant outil de conception et de vente : il permet de raccourcir les process et rassurer les clients.« L'enjeu du projet est de réduire les coûts de numérisation, améliorer la qualité de la saisie et simplifier l'ergonomie des outils, pour les rendre plus accessibles aux professionnels concernés, afin de réaliser un diagnostic plus précis, rapide et économique au moment d'établir des scénarios de travaux de rénovation énergétique ». - Xavier Bernard, responsable de projets AQC, pilote du projetL'équipe du projet, porté par l'AQC et ADN Construction, a lancé à l'automne 2019 un challenge entre start-up. Celles-ci devaient proposer le développement d'une solution digitale sous la forme d'une plateforme web ou application pour smartphone ou tablette, interopérable avec les logiciels BIM, à destination des professionnels du bâtiment travaillant chez un client particulier (TPE et PME en priorité). 30 candidatures ont été reçues, dont 4 finalistes, puis 3 lauréats ont été choisis par un jury composé de professionnels du bâtiment et de l'innovation numérique, bénéficiant d'une dotation globale de 420 000 euros.Le programme PROFEEL, lancé en avril 2019 par le ministre d'Etat François de Rugy et sa secrétaire d'Etat Emmanuelle Wargon, est dédié à l'innovation technologique au service de la rénovation énergétique des bâtiments et s'inscrit dans le cadre du Plan initié par le gouvernement en 2018. Porté par 16 organisations professionnelles, il se compose de 9 projets opérationnels, qui visent à développer et apporter des outils et solutions concrètes et accessibles aux professionnels du bâtiment, en amont, pendant et après les travaux de rénovation.3 lauréats pour 3 outils innovants de numérisationBimeo et sa solution ARtoBuild, LevelS3D ainsi que WiseBim sont les 3 lauréats du challenge Numériser l'existant. Les start-up bénéficieront dans les prochains mois d'un soutien financier et technique du programme PROFEEL pour intégrer à leur solution de nouvelles fonctionnalités, qu'elles feront tester par étapes à des beta utilisateurs. Les premiers livrables des outils devraient être finalisés dès l'automne 2020, suivis de nouvelles versions ou fonctionnalités au 1er semestre 2021.Les 3 solutions lauréates :ARtoBuild de Bimeo Le scan 3D ultra rapide et précis en quelques clicsARtoBuild est une solution inédite développée par Bimeo, plateforme collaborative BIM, à destination des professionnels du bâtiment, récompensée en 2019 aux cérémonies du BIM d'Or et des Trophées de la Construction. Cette application, compatible avec le dernier iPad pro pour son capteur ultra-précis (technologie Lidar), permet de scanner en 3D simplement et rapidement n'importe quelle pièce.A partir de son interface, les pièces sont assemblées et la maquette numérique est générée au format. Le financement de PROFEEL permet à Bimeo de développer de nouvelles fonctionnalités, telles que la gestion de l'épaisseur des parois, l'ajout d'objets type radiateur, éclairage…, ou encore la possibilité d'annoter la maquette avec des cotations.S3D Capture de LevelS3D Appli, cloud et IA pour un rendu 3D completLevelS3D est une start-up fondée en 2012 par Yannick Folliard, labellisée JEI (Jeune Entreprise Innovante). Elle a conçu l'application mobile de numérisation S3D Capture, accessible et à bas coût sous forme d'abonnement ou offres à l'acte, compatible avec des smartphones et tablettes équipés d'un capteur de profondeur intégré (compatible sur l'Ipad pro). Basée sur la technologie de nuages de points, elle permet de scanner une habitation aussi facilement qu'en filmant, puis de générer automatiquement et instantanément le modèle 3D. Grâce au financement du projet, LevelS3D prévoit trois phases de développement des nouvelles fonctionnalités : prépositionnement des nuages de points, ajout de photos pour un rendu plus réaliste, et intégration d'IA pour identifier en 3D des objets et éléments du bâti.Plans2BIM de WiseBIM L'innovation unique qui transforme les plans 2D en 3DWiseBIM est une start-up issue du Commissariat à l'Energie Atomique et aux Energies Alternatives (CEA) créée en 2017 qui accompagne les gestionnaires de patrimoines immobiliers dans leur transition numérique du bâtiment vers le BIM. Plans2BIM, son logiciel en mode SaaS, en cours de déploiement, sera disponible sur abonnement ou par jetons. Basée sur des algorithmes, cette solution permet de transformer automatiquement et très rapidement en maquette 3D IFC n'importe quel plan architectural 2D, ainsi qu'éditer et enrichir la maquette, via la plateforme en ligne, sans avoir à se déplacer sur site. Le financement obtenu permet à la start-up de finaliser le développement du logiciel, dont des modules pour obtenir rapidement les dimensions d'intérêt ainsi que pour assembler les différents niveaux du bâtiment en une maquette unique.
Il y a 4 ans et 335 jours

Contrat de 220 millions d'euros à Vinci pour la réalisation des puits de ventilation du tunnel de la ligne Lyon-Turin

Les travaux prévus pour durer 36 mois emploieront jusqu'à 250 personnes, ouvriers et personnel d'encadrement compris, précise Tunnel Euralpin Lyon Turin (TELT) dans un communiqué.Le contrat porte sur la réalisation de quatre puits verticaux excavés depuis le pied de la descenderie de Villarodin-Bourget-Modane.D'une profondeur de 500 mètres et avec un diamètre de 5,2 mètres, ils seront réalisés avec des tunneliers de type Raise Boring Machine, une technologie développée par l'industrie minière pour l'excavation verticale de petits diamètres.Cette technique est particulièrement efficace pour la sécurité des travailleurs et permet de minimiser l'impact sur le territoire grâce à une zone de travaux réduite en surface, explique TELT.Les matériaux d'excavation seront acheminés vers l'extérieur par la descenderie existante.Le marché prévoit également la réalisation de tous les ouvrages nécessaires pour le bon fonctionnement des puits avec notamment l'excavation de sept cavernes mesurant jusqu'à 22 mètres de haut et 23 de large, qui permettront, par la suite, de monter les tunneliers qui perceront le tunnel de base en direction de l'Italie.En parallèle, les activités se poursuivent sur les six chantiers de l'ouvrage actifs, ajoute TELT.Le groupement d'entreprises est composé de Vinci Construction Grands Projets, Dodin Campenon Bernard, Vinci Construction France, filiales de Vinci Construction (65 %), ainsi que de Webuild (33 %) et de Bergteamet (2%).La future ligne ferroviaire entre Lyon et Turin a pour objectif de réduire le transport de marchandises par camions à travers les Alpes au profit du rail et de diviser par deux le temps de trajet pour les passagers, en mettant la capitale piémontaise à deux heures de Lyon. La date de sa mise en service a été fixée à 2030.
Il y a 4 ans et 335 jours

AOS fête ses 3 ans d'existence

Grâce à son logiciel de gestion très simple d'utilisation, les équipes d'AOS fluidifient les échanges d'informations et permettent aux acteurs du BTP de se focaliser sur leur cœur de métier. En trois ans l'entreprise est devenue un acteur incontournable du secteur, avec plus de 10 milliards d'euros de travaux commandés par ses 400 clients depuis son lancement.La digitalisation est un enjeu majeur pour les acteurs du bâtiment, que l'on soit Maître d'Ouvrage, Maître d'Oeuvre, Entreprise Générale ou encore Entreprise du bâtiment. Et après ce que nous avons vécu avec le confinement en ce début d'année, le digital a une réelle place à prendre pour aider cette industrie et soutenir l'économie en raccourcissant les délais de décision.Le processus d'Appel d'Offres fait partie des missions longues et fastidieuses du métier de Donneur d'Ordres (Maître d'Ouvrage, Maître d'OEuvre, Entreprise Générale). C'est pourtant un moment crucial pour qu'une opération puisse voir le jour. C'est le moment où l'on va confronter le chiffrage d'un chantier à la réalité du marché. AOS digitalise ce processus en automatisant les tâches telles que le lancement, le suivi et l'analyse comparative des offres. Et depuis Mai 2020, AOS propose une offre de signature électronique, diminuant ainsi le temps de travail et le risque d'erreur permettant aux acteurs du BTP de se concentrer sur leur coeur de métier : construire.L'entreprise s'est rapidement imposée comme une référence et est aujourd'hui le leader de la digitalisation des consultations d'Entreprises dans le BTP. Depuis trois ans, AOS collabore avec de nombreux clients prestigieux dans l'hexagone, les Dom Tom, la Belgique mais aussi le Luxembourg, parmi lesquels : NEXITY, ICADE, BNP, SOGEPROM, LIDL, GIFI... En deux ans de commercialisation, AOS a ainsi lancé plus de 2.000 projets immobiliers, représentant plus de 10 Milliards d'euros de travaux sur sa plateforme et a dépassé le seuil de 400 clients, 15 000 Entreprises B2B et plus de 40 000 utilisateurs.La scale-up a également signé un partenariat stratégique avec deux acteurs majeurs du monde de l'immobilier : Attestation Légale et KaIiti, leaders respectivement dans la gestion de conformité fournisseurs et suivi de chantier et de livraison. Au quotidien, les trois entreprises travaillent en synergie.Évolution du nombre de commandes passées :2017 : création d'AOS2018 : 360 millions d'euros2019 : 4 034 millions d'euros2020 (janvier à juin) : 10 320 millions d'euros« Nous sommes fiers du chemin parcouru. Dans les années à venir, AOS va continuer d'asseoir sa position de leader, pour devenir un pure player de l'industrie du BTP. Nous ne souhaitons pas nous étendre à d'autres industries mais plutôt capitaliser sur notre expertise dans ce secteur. Nous avons à coeur d'accompagner nos clients de bout en bout, du lancement d'un projet en consultation jusqu'à la signature des marchés et la capitalisation des ratios de construction. Et je suis d'autant plus fier de pouvoir assurer un développement Tech 100% AOS et made in France ! »- Alexandre Brochot, Président Cofondateur d'AOSEn trois ans, l'entreprise est passée de 2 associés à 70 collaborateurs. D'ici 2021, elle compte doubler ses effectifs, pour accélérer son développement tant en France qu'à l'international. Depuis sa création, AOS a levé plus de 4 millions d'euros, auprès d'investisseurs et de partenaires bancaires, dont BPI France.
Il y a 4 ans et 335 jours

Silver Lake en passe de prendre le contrôle du courtier Meilleurtaux

"Le fonds West Street Capital Partners VII, géré par Goldman Sachs Merchant Banking Division, et les dirigeants actionnaires" de Meilleurtaux "ont reçu de nombreuses marques d'intérêt (...) et ont choisi de conclure avec le fonds Silver Lake, qui est entré en négociations exclusives pour l'acquisition d'une majorité de capital du groupe Meilleurtaux", est-il indiqué dans un communiqué."La prise de participation majoritaire par Silver Lake est prévue pour se réaliser au dernier trimestre 2020, sous réserve de l'avis des autorités de la concurrence et de la consultation des instances sociales", est-il précisé.Le montant de la transaction n'est pas communiqué.Goldman Sachs était devenu actionnaire majoritaire en 2017, prenant la suite du fonds d'investissement Equistone Partners Europe qui avait lui-même acheté Meilleurtaux au groupe bancaire BPCE en avril 2013.Le groupe Meilleurtaux souligne avoir "enregistré plus de 90 millions de visites sur ses sites web en 2019" et "intermédié près de 10 milliards d'euros de crédits immobiliers en 2019".
Il y a 4 ans et 335 jours

Nouvelle VMC simple flux Styl'Air Qai avec bouches de ventilation design

AUTOGYRE, spécialiste de la ventilation et du traitement de l'air depuis plus de 60 ans, oeuvre pour le développement de solutions visant à améliorer la qualité de l'air intérieur dans un souci de bien-être, de confort et de santé dans l'habitat.Dans sa nouvelle gamme de VMC simple flux (SF), AUTOGYRE a développé la VMC STYL'AIR QAI.Fabriquée en France, cette VMC SF filtre l'air entrant et assainit l'air intérieur, grâce à des modules électroniques de détection, de contrôle et d'évacuation performants. Son système QUICK'AIR STOP© (brevet AUTOGYRE) rend son installation très facile.Cette année, AUTOGYRE dote la VMC STYL'AIR QAI de nouvelles façades de bouches design, compatibles avec toutes les manchettes existantes.Qualité de l'Air Intérieur (QAI ) STYL'AIR QAICertifiée NF électricité, la VMC SF autoréglable STYL'AIR QAI d'AUTOGYRE est idéale en rénovation pour un logement de 2 à 7 pièces principales, avec une cuisine et jusqu'à 4 sanitaires.Les débits de l'air extrait et insufflé sont constants et automatiques quel que soit le nombre d'occupant.Une VMC SF dédiée à un air sain 24h/24La VMC SF STYL'AIR QAI se distingue par de nombreux atouts. Elle réalise de bonnes perfor- mances sonores avec un niveau de pression acoustique à la bouche de la cuisine de seulement 21 dB(A). D'un design ergonomique, elle permet de :Filtrer l'air entrant :Les entrées d'air sont équipées d'un filtre qui capte la pollution extérieure et délivre un air sain.Détecter les polluants et l'humidité :Les modules électroniques (sondes) QAI et 2 HR Control présents dans le caisson détectent l'humidité et les polluants (H2O, CO2 et COV).Assainir l'air intérieur :Grâce à son caisson à 2 vitesses et à ses sondes électroniques, en cuisine ou salle de bains, capables de détecter les détériorations de l'air intérieur (humidité, fumées, mauvaises odeurs, COV...), la VMC passe automatiquement en grande vitesse (GV) pour évacuer les polluants. Une fois l'air assainit, elle repasse en petite vitesse (PV).La grande vitesse peut être également activée manuellement via un commutateur installé en cuisine. Après 30 minutes, la petite vitesse se réenclenche.Une installation facile avec le système QUICK'AIR STOP©Le caisson STYL'AIR QAI est équipé de piquages amovibles QUICK'AIR STOP©, une innovation brevetée, qui simplifie les raccordements des gaines sans ruban adhésif, ni collier de serrage. De plus, ce système garantit une parfaite étanchéité entre les gaines et chaque bouche du caisson.Une nouvelle façade de bouche design et personnalisable !AUTOGYRE propose de nouvelles façades de bouches de ventilation design et compatibles avec toutes les manchettes existantes (ø 80, 100 et 125 mm).Extra-plates (< 20 mm) et faciles à poser à l'aide de clips, ces nouvelles façades peuvent, en insufflation, orienter le flux d'air. Il suffit d'insérer 1 ou 2 lamelles sur la face intérieure. L'orientation du flux d'air permet de conserver des murs propres et d'éviter toute sensation de courant d'air.Composition du kit VMC STYL'AIR QAI1 caisson STYL'AIR QAI1 bouche Design cuisine Ø 125 mm2 bouches Design sanitaires Ø 80 mm2 entrées d'air acoustique + 4 filtres1 bouton poussoir temporisé 30 mn Puissance électrique 22,5 W en GV / 9 W en PVConso électrique moyenne 9,6 W-Th-CNiveau sonore 21 dB (A)Garantie 5 ansPrix de vente conseillé 329 euros T.T.CPoints de vente Grandes Surfaces de Bricolage, Négoces en matériaux
Il y a 4 ans et 336 jours

Georgelin promeut les métiers d'art sur les palissades de Notre-Dame

Le président de l'Etablissement public présentait sur les palissades de la rue du Cloître, le long de la cathédrale, une exposition de photos, "Les bâtisseurs d'aujourd'hui : les corps de métiers au coeur du chantier de sécurisation de Notre-Dame"."La loi me demande à moi de valoriser les métiers d'art. Nous espérons le faire en montrant l'excellence, en suscitant des vocations", a-t-il argué, soulignant qu'il y a "sûrement un gisement important d'emplois". Plus de quarante entreprises interviennent sur le chantier.L'acceptation par l'Elysée d'une reconstruction à l'identique et l'abandon du geste architectural novateur qu'Emmanuel Macron avait souhaité, est le choix du "bon sens, de la fidélité, de la loyauté et de l'amour de l'art gothique", a-t-il plaidé."C'était le voeu des donateurs, de la quasi-totalité des grands architectes, et des Français dans leur immense majorité, si on avait fait un réferendum", a-t-il argué."Nous entrons dans une nouvelle phase, car nous savons maintenant que nous reverrons la flèche de Viollet-Le-Duc, nous allons rebâtir la charpente selon des modalités qui restent encore à préciser et nous reconstruirons la couverture du grand comble en plomb, quels que soient les combats qu'il faudra mener", a-t-il martelé."Entre 150 à 180 personnes travaillent sur le chantier qui connaît un dynamisme qu'il n'avait jamais connu avant, et nous allons monter en puissance. Très vite nous allons passer à 300/450 personnes d'ici la fin de l'année", a-t-il estimé.Il a défendu le plomb pour "la couverture du grand comble": "tous les toits des grands monuments de Paris et des grandes cathédrales françaises sont en plomb". Et "il y a des moyens de traiter le plomb de façon à ce qu'il ne soit pas une atteinte à la santé".Quant à la charpente en chêne, cela "représente 1.000 à 2.000 arbres, c'est à dire 0,0125 de la production française de chênes", a-t-il argumenté.L'exposition montrant les diverses phases et aspects du sauvetage de la cathédrale, réalisées par le photographe Patrick Zachmann (Magnum), met en valeur quelques-uns des corps de métiers -charpentiers, cordistes, échafaudeurs, grutiers, maîtres verriers, tailleurs de pierre et maçons.
Il y a 4 ans et 336 jours

Castex annonce un plan à 6,5 milliards pour "mettre le paquet" sur l'emploi des jeunes

"Le gouvernement a décidé de mettre le paquet sur l'emploi des jeunes parce que nous savons qu'en temps de crise ce sont ceux qui +morflent+ les premiers", a souligné le Premier ministre en présentant ce plan "un jeune, une solution" depuis Besançon.Pour aider les entreprises qui hésitent à embaucher en ce moment, le gouvernement, comme annoncé par Emmanuel Macron le 14 juillet, instaure une prime pour tout jeune de moins de 25 ans recruté entre août et janvier sur un contrat d'au moins trois mois.Cette "compensation de cotisations" sera de 1.000 euros chaque trimestre pendant un an maximum.Si le patronat a obtenu que l'aide soit versée jusqu'à un salaire de 2 Smic, au lieu de 1,6 initialement, pour intégrer les plus diplômés, il a cependant répété que les embauches étaient d'abord liées à l'activité."Si vous n'avez pas d'activité, même si vous avez des aides, vous n'aurez pas d'embauches", a prévenu François Asselin (CPME), pour qui beaucoup dépendra de l'efficacité du plan de relance attendu fin août.Les syndicats avaient eux mis en garde contre "les effets d'aubaine" et plaidé pour que l'aide soit réservée aux embauches en contrats longs.Le plan reprend aussi les aides, déjà en vigueur depuis le 1er juillet, pour les embauches de jeunes en alternance d'ici fin février: 5.000 euros pour un apprenti ou un contrat de professionnalisation de moins de 18 ans, 8.000 euros pour un majeur.Pour Jean Castex, qui a visité dans la matinée un centre de formation d'apprentis où il a pu échanger avec de nombreux jeunes, l'apprentissage est "au coeur des contradictions françaises". "On sait que ça marche et pourtant ça reste encore quand on n'a pas réussi. Il faut impérativement le valoriser", a-t-il martelé.Retour des contrats aidésOutre 100.000 places supplémentaires en service civique, ce plan prévoit 300.000 "parcours d'insertion" pour les jeunes les plus éloignés de l'emploi et 200.000 places supplémentaires en formation.Pour les jeunes en échec dans l'enseignement supérieur, 100.000 nouvelles formations qualifiantes ou pré-qualifiantes seront ainsi proposées "dans les métiers d'avenir" (transition écologique, santé, numérique, secteurs prioritaires du plan de relance). Par ailleurs, le plan marque le retour des "contrats aidés" dans le secteur marchand, qui avaient été supprimés en 2017 par la nouvelle majorité (sauf en outremer), mais en les ciblant sur les jeunes les plus éloignés de l'emploi.Sont ainsi prévus 60.000 "contrats initiative emploi" (CIE) pour des jeunes rencontrant des difficultés particulières d'insertion, dont une partie du salaire est financée par l'Etat.Dans le secteur associatif ou public, les contrats aidés ("Parcours emplois compétences", au nombre de 94.000 en 2019) seront augmentés de 60.000 en 2021."Peut-être que par le passé, les contrats aidés, on a été un peu dans le traitement statistique du chômage. Là on sera très attentifs à la qualité de l'accompagnement", a promis la ministre du Travail, Elisabeth Borne.Le plan prévoit aussi 50.000 entrées supplémentaires en 2021 en Garantie jeunes, un dispositif d'insertion géré par les Missions locales pour les jeunes sans emploi ni formation avec un accompagnement renforcé pendant un an et une allocation mensuelle de 497 euros.Cependant, "nous fixer les objectifs, dégager des moyens substantiels, c'est bien, mais si nous ne nous préoccupons pas de leur mise en oeuvre, nous n'atteindrons pas le résultat escompté", a prévenu Jean Castex. "Et pour cela, il n'y a pas trente-six méthodes: la première, c'est celle du dialogue social", a-t-il ajouté en souhaitant qu'il soit déployé au niveau "des territoires".Dans chaque région, le conseil régional, l'Etat et les partenaires sociaux définiront ainsi, avec les acteurs économiques, les secteurs prioritaires vers lesquels faire porter l'effort de formation.
Il y a 4 ans et 336 jours

Dette, soutien aux secteurs sinistrés et aux jeunes : ce qu'il faut retenir du nouveau budget

Récession et detteCe nouveau projet de loi de finances rectificative (PLFR 3) table sur un recul de 11% du PIB en 2020, au lieu de 8% auparavant, soit la plus forte récession en France depuis 1945.Avec les dépenses supplémentaires pour soutenir l'économie et cette récession record, le gouvernement anticipe un creusement du déficit public à -11,5% du PIB environ, contre 3% l'an dernier.La dette publique devrait augmenter de plus de 250 milliards d'euros et s'envoler à 121% du PIB, alors qu'elle avait atteint 98,1% l'an dernier. La France figure ainsi parmi les pays européens les plus endettés.45 milliards pour les secteurs sinistrésLe gouvernement va débloquer environ 45 milliards d'euros pour soutenir les secteurs les plus touchés par la crise.Ce montant recouvre des mesures budgétaires et un soutien à la trésorerie des entreprises.Le tourisme bénéficiera de 18 milliards d'euros. Cette somme englobe les mesures de chômage partiel, les prêts garantis par l'État, près de 3 milliards d'euros d'exonérations sociales ou encore les reports d'impôts. Mais l'Umih, principal syndicat de l'hôtellerie-restauration, a dit jeudi sa déception "au regard des objectifs affichés au départ par le gouvernement".L'industrie automobile profitera de 8 milliards. Outre l'aide au chômage partiel et les emprunts garantis, ce montant inclut un milliard d'euros pour soutenir la demande de véhicules et un milliard afin d'encourager les investissements pour produire les voitures hybrides et électriques en France.L'État consacrera 15 milliards d'euros à l'industrie aéronautique et au transport aérien, dont 7 milliards de prêts accordés à Air France-KLM.En échange de ces mesures de soutien, les députés ont voté une disposition LREM réclamant des engagement écologiques "forts" des grandes entreprises, via la publication annuelle d'un rapport sur le sujet. L'opposition de gauche y voit du simple "greenwashing" et un "leurre", faute de vraies contreparties.Le gouvernement va aussi dédier 600 millions d'euros supplémentaires aux start-up technologiques, en créant notamment un fonds d'investissement. Des mesures sont aussi prévues pour les secteurs de la culture et du BTP.Le texte entérine en outre une aide de 4,5 milliards d'euros aux collectivités.Embauche des jeunesCe PLFR3 intègre des mesures du plan jeunes dévoilées par le gouvernement. Parmi elles, une prime maximum de 4.000 euros accordée aux entreprises pour l'embauche jusqu'en janvier 2021 d'un jeune, jusqu'à un salaire de deux Smic, au lieu de 1,6 Smic initialement.Cette "compensation de cotisations", versée trimestriellement par tranche de 1.000 euros, pourra être touchée pour l'embauche d'un jeune de moins de 25 ans en CDI ou en CDD d'au moins trois mois. Le gouvernement espère 450.000 embauches.Ce nouveau budget prévoit aussi 744 millions d'euros en autorisations d'engagement pour l'aide exceptionnelle à l'apprentissage, et 50 millions d'euros pour le financement du repas à un euro pour les étudiants boursiers.Transports franciliensLes parlementaires ont rajouté 180 millions d'euros aux 425 millions d'acompte prévus en 2020 pour la société de gestion des transports franciliens Ile-de-France Mobilités, selon le rapporteur Laurent Saint-Martin (LREM). Le renflouement des transports franciliens, durement touchés par la crise du coronavirus, fait l'objet d'un bras de fer entre la majorité et la présidente (ex-LR) de la région Ile-de-France Valérie Pécresse.Au niveau national cette fois, le texte prévoit 250 millions supplémentaires pour l'agence de financement des infrastructures de transports de France (AFITF). A cause du confinement, cette agence va subir une nette baisse de ses ressources, notamment de la fraction de la taxe de solidarité sur les billets d'avion qui lui est attribuée, ou des amendes des radars routiers.Quelque 75 millions d'euros sont par ailleurs prévus pour renouveler et "verdir" la flotte de véhicules de police et gendarmerie.IndustrieLe gouvernement a rajouté durant la discussion parlementaire une enveloppe maximum de 490 millions d'euros, dont 50 millions mobilisables à court terme, pour décarboner l'industrie, financer l'industrie du futur ou des projets de relocalisation industrielle. Le but est de "lancer un appel à projets très vite" sur ces trois sujets, a souligné le ministre délégué aux Comptes publics Olivier Dussopt.