Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

(32408 résultats)
Il y a 4 ans et 322 jours

Le pari du groupe Vinci sur les aéroports se retourne contre lui suite à la crise sanitaire

"C'est encore très lent dans l'aéroportuaire", a résumé vendredi Xavier Huillard, PDG de Vinci, lors de la présentation de ses résultats semestriels.La crise sanitaire du virus a plombé le groupe. Il subit une perte nette de 294 millions d'euros, un an plus tôt, c'était un bénéfice de plus d'un milliard, et une chute de 15% de son chiffre d'affaires, sur un an, à 18,5 milliards.Vinci s'abstient de prévisions précises pour l'année en cours, promettant de faire mieux au second semestre mais prévenant que revenus comme bénéfices seront en "très net retrait" par rapport à l'an dernier.Surtout, le retour à la normale attendra. Même si le groupe assure de sa capacité à vite rebondir, il prévient déjà que ses résultats ne retrouveront pas l'an prochain leur niveau de 2019.Ces annonces étaient accueillies sans grande réaction en Bourse, où Vinci évoluait à l'ouverture en légère hausse (+0,62%).Le groupe a souffert dans ses deux grandes branches: les chantiers de construction et les transports, domaine dans lequel il exploite des autoroutes et des aéroports.Ces deux grands univers ont en commun d'avoir subi la crise sanitaire et la mise en place pendant plusieurs semaines de strictes mesures de confinement dans de nombreux pays, dont la France.Reste que leurs perspectives sont désormais très contrastées.Les chantiers ont, certes, dû largement s'arrêter pendant des semaines à cause des restrictions sanitaires. Avec ces retards en série, Vinci prévient que les revenus de cette branche baisseront cette année entre 5% et 10%.Mais l'avenir s'y annonce finalement bien. Les chantiers ont vite repris, ont globalement retrouvé une activité normale, et les commandes, gage de revenus futurs, ont fortement augmenté grâce à de gros contrats comme le futur siège du groupe Total à la Défense.Sur les autoroutes, le trafic revient peu à peu même si le bilan sera lourd sur l'année. Là où la situation ne s'éclaircit pas, c'est dans les aéroports, au moment où le secteur aérien voit de plus en plus s'éloigner la perspective d'un retour à la normale.Pas de regretsLa fédération mondiale du secteur vient de reconnaître qu'il ne fallait pas tabler dessus avant 2024, car la recrudescence du Covid-19 dans un certain nombre de pays freine la réouverture des frontières.La conséquence est rude pour Vinci. Il juge que le trafic aura chuté de deux tiers dans ses aéroports cette année, sans s'avancer encore à chiffrer les conséquences pour ses résultats.Difficile d'imaginer un pire moment pour le groupe, car il sort de plusieurs années d'investissements massifs dans les aéroports internationaux, un développement qu'il a mis au coeur de sa stratégie.Son opération la plus emblématique reste le rachat l'an dernier pour quelque trois milliards d'euros du site de Gatwick à Londres. Mais c'est loin d'être le seul aéroport à avoir rejoint le portefeuille de Vinci, devenu l'an dernier le deuxième spécialiste mondial des aéroports derrière l'espagnol Aena.Cette stratégie avait un sens. Même si le trafic aérien marquait déjà le pas juste avant la crise sanitaire, il restait animé et les aéroports devaient être le gage de bénéfices réguliers pour le groupe, comme ses autoroutes.Certes, cela l'exposait à des polémiques comme sur la privatisation d'ADP, exploitant des aéroports d'Orly et Roissy pour lesquels Vinci marquait un intérêt de moins en moins marqué ces derniers temps. Mais les résultats économiques étaient là, avec une part de plus en plus marquée dans ses bénéfices.Désormais, la situation a drastiquement changé, même si le groupe assure ne pas avoir de regrets."Nous sommes des gens de long terme, nous voyons loin", a minimisé M. Huillard, renvoyant à la durée très longue des concessions d'aéroports, généralement sur plusieurs dizaines d'années."Le trafic aérien n'a aucune raison de ne pas redémarrer dans les prochaines années", a-t-il conclu. "Il s'agit simplement d'être patients."
Il y a 4 ans et 322 jours

La Halle gourmande, un nouveau lieu Ajaccien dédié à la gastronomie

L'inauguration a eu lieu à 10h en présence de Laurent Marcangeli, maire d'Ajaccio et président de la CAPA, de Stéphane Sbraggia, 1er adjoint en charge de la redynamisation commerciale du centre-ville qui a suivi le projet, accompagnés de nombreux élus. Dans une ambiance conviviale mais sous contrainte sanitaire stricte des animations commerciales et musicales sont proposées au public pour l'occasion sur l'ensemble de la journée.Cette journée particulière marque la phase finale du grand projet d'aménagement urbain de la place Campinchi. Il a été conduit pour la maîtrise d'ouvrage par la SPL Ametarra. Lors de son allocution, le Maire a souhaité rendre hommage à sa Directrice, Sophie Boyer de la Giroday. Il n'a pas manqué également de souligner le travail de la Direction du Commerce et de l'Artisanat et de l'ensemble des commerçants qui vont faire vivre ce bel outil : « Ce projet est l'agrégation de synergies multiples. Il a demandé du temps, du travail et de la réflexion. Et je suis très heureux avec l'ensemble du conseil municipal d'y mettre un point final» dit-il. Puis d'ajouter, non sans fierté : « C'est maintenant aux ajacciens de fidéliser ce marché, à eux de le faire fonctionner, d'aller à la rencontre de ceux et de celles qui exposent. On a privilégié la qualité et la convivialité, avec la volonté de dynamiser notre cœur de ville et de s'inscrire dans une politique d'embellissement d'Ajaccio, cette Ville, que nous aimons tant ».Un projet innovant pour la redynamisation du cœur de VilleAprès, l'ouverture de l'espace dédié aux Maraîchers le 29 février dernier, les Ajacciens et les visiteurs peuvent désormais découvrir cette Halle Gourmande tant attendue dédiée aux produits frais et régionaux. Pour le plaisir des sens, ils retrouveront leurs commerçants ajacciens dans une configuration moderne et avec tout à portée de main. « Poissonnerie du Golfe, épicerie fine, caviste, boucherie, traiteur, boulangerie, crémerie », la Ville d'Ajaccio à travers la Direction du Commerce et de l'Artisanat de la Ville a innové pour mettre en avant ce concept commercial au service des commerçants et des producteurs locaux.Il s'agit d'un projet stratégique et concerté intégré à la redynamisation du cœur de Ville, cher au 1er adjoint Stéphane Sbraggia. : « Ce nouveau pôle d'attractivité et d'animation a été pensé comme un espace global, avec une offre complète. L'objectif a été de mettre en valeur des produits commerciaux de qualité, et les filières de circuits-courts ».Un nouvel équipement au service de l'attractivité commercialCe nouvel écrin dédié à la gastronomie locale proposera une vingtaine d'exposants. Il s'intègre dans l'offre globale commerciale de 2400 m² aménagés pour proposer un confort supplémentaire en alternative au marché de la place des Palmiers. Elle se compose de trois espaces : un marché plein air sur le parvis de la Halle, un marché couvert et la Halle Gourmande.Les commerçants ont à leur disposition une zone technique, une chambre froide, un laboratoire pour la découpe, une machine à glace et des viviers de stockage. Les stands qui accueillent les commerçants, construits avec des matériaux de qualité et modernes proposent chacun leur univers avec une identité visuelle bien lisible pour le public.Les exposants :Epicerie Bio Bocca Fina, Laurent QuiliciCharles Joseph Casalonga et ses sandwichs au poissonLa Botteghina, Brigitte BessiLa Crémerie Impériale, Siegfried GaurinL'artisan Dessert, Antoine CecchiLe Boucher Khalid AzhourConfiserie de la Cité Impériale, Régis EstebanLe Chemin des vignobles, Nicolas StromboniLa boulangerie A Grotta, Olivier BastieraEpicerie Casa Napoléon, Charles Antona
Il y a 4 ans et 323 jours

Blokk, première technologie d'ITE pré-industrialisée dédiée à la rénovation de masse

Une technologie innovante qui permet de garantir des logements mieux isolés, de réduire les contraintes liées aux travaux pour les habitants et d'assurer des économies d'échelles pour le bailleur. Le tout dans un temps considérablement réduit comparé aux solutions I.T.E classiques.Ce n'est un secret pour aucun professionnel de la construction à grande échelle : rénover un ensemble d'habitations de manière qualitative et pérenne en limitant les coûts relève du parcours du combattant, surtout dans le domaine thermique. Pour répondre à cette problématique les Menuiseries d'Artois proposent le concept BLOKK, permettant de garantir une isolation sans équivalent dans les grands ensembles via une technologie de préfabrication en série des manteau thermiques et de pose en masse. Explications.Pour des logements mieux isolésBLOKK est la première technologie modulaire d'isolation thermique extérieure bardage pensée pour la rénovation thermique de masse de nos cités énergivores. Développée par les Menuiseries d'Artois, elle a pour objectif de préserver les ressources en énergie tout en réduisant les coûts et en garantissant confort et respect de l'environnement.Grâce à cette innovation, l'entreprise implantée à Nœux-les-Mines, dans le Nord-Pas-de-Calais, garantit des logements mieux isolés et limite considérablement la perte d'énergie thermique, comparé aux solutions I.T.E classiques.Les Menuiseries d'Artois proposent ainsi une innovation permettant de rénover non pas des logements individuels, mais des cités entières. Une véritable avancée dans le domaine de la rénovation thermique.Des milliers de variations possiblesTemps d'intervention divisé par 4, amélioration de l'étanchéité, réduction des pollutions sonores et visuelles pour les habitants lors de la pose, diminution des coûts... Le concept BLOKK possède un nombre d'avantages considérables si on le compare aux systèmes d'I.T.E traditionnels. Et si la technologie est unique, les modules préfabriqués possèdent des milliers de variations. Ici, les possibilités sont immenses : que vous cherchiez une solution économique ou au contraire un fort pouvoir thermique, de grands modules ou des gabarits manuportables, les Menuiseries d'Artois répondent aux besoins les plus exigeants. Sections d'ossature, parements extérieurs, nature des isolants... Toutes les possibilités sont ainsi envisageables pour un confort inégalé agrémenté d'une forte empreinte environnementale.
Il y a 4 ans et 323 jours

Le monde du fioul veut sauver ses chaudières d'une mort annoncée

"L'information est partie un peu dans tous les sens: il faut la rectifier parce que les gens paniquent, voire s'énervent", regrette auprès de l'AFP Frederic Plan, délégué général de la FF3C, fédération des vendeurs de fioul.La période n'est pas facile pour le secteur. Le gouvernement vient d'annoncer qu'à partir de 2022, les Français ne pourraient plus installer chez eux de chaudière à fioul ou charbon.Avec l'interdiction programmée des terrasses chauffées, c'est l'une des mesures les plus emblématiques prises par l'Etat au nom de la défense de l'environnement, dans le sillage des conclusions rendues voici quelques semaines par la Convention citoyenne pour le climat.Les propositions de ce groupe de Français tirés au sort, ont obtenu un vif écho médiatique et politique. Le président de la République, Emmanuel Macron, a promis d'en reprendre l'essentiel.Mais, selon les vendeurs de fioul, cet emballement a abouti à caricaturer les intentions du gouvernement, qui ne prévoit en fait pas d'interdiction radicale des chaudières au fioul.Seules "les chaudières de type fioul 100% fossile d'aujourd'hui ne seront plus autorisées en installation neuve", a rapporté M. Plan.En effet, ce n'est pas l'interdiction même des chaudières à fioul ou charbon qui doit être inscrite dans la loi. Ce que le gouvernement compte empêcher explicitement, c'est d'installer des chaudières qui dépassent un certain seuil de consommation d'énergie.Or, le monde du fioul travaille depuis plusieurs années à une variante plus écologique de ce carburant: un "biofioul", qui intègre environ un tiers de colza, une énergie renouvelable.Selon le secteur, il sera donc toujours possible d'installer des chaudières à "biofioul" après l'entrée en vigueur des restrictions gouvernementales dans deux ans."Les installations de chaudières utilisant un biocombustible, qui répond aux exigences de la limitation des gaz à effet de serre, seront autorisées", souligne M. Plan.Il ajoute qu'il est aussi possible de transformer en ce sens les actuelles chaudières à fioul, en changeant leur brûleur.Les réparations restent autoriséesCes chaudières vont-elles donc survivre à leur extinction programmée, au prix d'une évolution vers des appareils plus respectueux de l'environnement ?Le gouvernement ne l'exclut pas franchement, mais est bien moins enthousiaste que le secteur.Contacté par l'AFP, le ministère du Logement confirme qu'il est bien question de fixer des seuils de consommation maximaux d'énergie et non d'interdire les chaudières à fioul en tant que telles."On ne se concentre pas sur l'appareil, ce qui compte pour nous ce sont les émissions de CO2", a expliqué le ministère, précisant que ces seuils n'étaient pas encore fixés."La filière fioul dit: Je suis capable de faire du carburant en dessous de ces seuils", rapporte-t-il."Mais on n'a aucune certitude", minimise le ministère. "Pour l'instant, ce n'est pas développé du tout. Nous, on considère que cette possibilité restera plutôt marginale."Il prévient en tout cas qu'il ne faudra pas pouvoir revenir en arrière. Une éventuelle chaudière à biofioul ne devra pas laisser à son propriétaire la possibilité de l'utiliser avec du fioul classique.Parallèlement à cette fermeté affichée, le ministère insiste toutefois sur l'aspect progressif de cette interdiction, qui doit toucher à terme de très nombreux Français. Plus de quatre millions se chauffent au fioul, selon l'Insee.La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, dont dépend le Logement, a ainsi insisté la semaine dernière sur le fait qu'il serait toujours possible de faire réparer sa chaudière à fioul déjà existante, contrairement à ce qu'avait affirmé l'opposante Marine Le Pen."Nous ne souhaitons pas interdire les réparations, quelles qu'elles soient", a insisté le ministère du Logement auprès de l'AFP.
Il y a 4 ans et 323 jours

Le groupement MCD change de gouvernance

Après 24 ans au sein du Groupe SAMSE où il a évolué sur différents postes, tant en agence, qu'en service support, il occupait depuis 14 ans le poste de Directeur Commercial chez DORAS.La présidence et vice-présidence de MCD sont toujours respectivement assurées par François BÉRIOT, Directeur Général Délégué de SAMSE et Clément QUÉGUINER, Président du groupe QUÉGUINER.Le groupement MCDMCD regroupe BME FRANCE, Groupe QUEGUINER, Groupe SAMSE et VM, acteurs majeurs sur leurs territoires.Créé en 1996, MCD est un réseau reconnu dans la filière du négoce de matériaux de construction à destination des professionnels et des particuliers porteurs de projets.Ce groupement, en lien avec près de 250 fournisseurs, réalise un chiffre d'affaires d'environ 2Mds d'euros. Son maillage territorial dense compte près de 530 points de vente sur 76 départements, permettant ainsi de garantir la proximité des chantiers et d'assurer le service clients.Il répond aux enjeux de tous les métiers du BTP : gros œuvre, travaux publics, bois, couverture, isolation, menuiserie, carrelage, outillage et a développé sa propre marque de distributeur présente dans toutes les activités : Les indispensablesLes Bati'Days, la fête des pros du bâtiment !Orchestrée tous les ans par MCD, au printemps et à l'automne, cette opération commerciale récompense principalement la fidélité des clients professionnels en leur faisant gagner des cadeaux. La prochaine opération, qui fêtera son 19ème anniversaire en septembre, sera l'occasion pour tout le réseau MCD de se réunir à nouveau avec ses clients.
Il y a 4 ans et 323 jours

Les grands investisseurs sauvent le logement neuf de la crise

"L'effet (de la crise) dans le temps sera assez limité", résumait fin juillet à l'AFP Olivier Wigniolle, patron d'Icade, l'un des principaux groupes immobiliers français.Cet avis est largement partagé par ses principaux concurrents qui ont presque tous publié leurs résultats pour le premier semestre, une période marquée par le pic de la crise sanitaire du coronavirus et l'instauration d'un strict confinement pendant presque deux mois.Le bilan est assez clément chez tous ces géants du logement neuf: Nexity, Icade, Kaufman & Broad. Tous ont subi une chute de leurs bénéfices, mais sont restés dans le vert et comptent s'y maintenir à l'issue de l'année.Cela contraste avec le paysage catastrophique d'autres secteurs comme l'automobile ou l'aéronautique, dont les vedettes - Airbus, Renault... - viennent d'annoncer des pertes massives.Signe que les promoteurs se portent mieux qu'espéré, leurs titres ont bondi en Bourse après l'annonce de leurs résultats, en particulier Kaufman & Broad et Nexity.Comment expliquer cette résistance ? D'abord, les chantiers, dont beaucoup avaient dû s'interrompre pendant le confinement, sont vite repartis avant l'été.Surtout, pour jauger la santé réelle du secteur, il faut regarder les chiffres des réservations de logements, plutôt que les revenus qui ne traduisent qu'une performance passée.Or, chez tous les grands promoteurs, ces réservations se sont maintenues, voire ont progressé, lors de la première moitié de 2020, une performance inespérée alors que l'économie est restée bloquée pendant des semaines.Pourtant, les ventes aux particuliers ont bien chuté, que ce soit auprès de ceux qui achètent leur propre logement ou ceux qui comptent louer leur nouveau bien.C'est un autre type d'acteur qui est venu à la rescousse: les grands investisseurs, par exemple des fonds ou des assureurs, qui achètent "en bloc" des dizaines voire des centaines de logements à la fois."On est allés les chercher""Il n'y a donc pas destruction de la demande, mais substitution de la demande", résumait mardi Alain Dinin, PDG de Nexity, dans un communiqué.Un nom revient chez presque tous les grands promoteurs, celui de CDC Habitat. Ce groupe est la filiale dédiée au logement chez la Caisse des dépôts, elle-même bras financier de l'Etat, et a annoncé l'achat de dizaines de milliers de logements pour faciliter la sortie de crise.L'autre géant du logement français, Action Logement, un organisme géré par le patronat et le syndicat, a aussi promis de fortement s'impliquer. Il vient de s'associer à l'assureur Axa pour investir dans la construction de milliers de logements à Paris et ses environs.Ces investisseurs ont-ils sauvé la mise des promoteurs en pleine crise économique ? Le secteur n'aime pas trop ce type de langage, soulignant qu'il ne s'agit pas d'un acte de charité."On est allés les chercher", assurait début juillet Nordine Hachemi, PDG de Kaufman & Broad, à l'AFP. "Ça fait plusieurs années qu'on oriente les ventes vers les institutionnels".De fait, les grands investisseurs, massivement sortis du logement dans les années 1990, y entament depuis plusieurs années un retour, même si leur part est infime par rapport à celle des petits propriétaires.Pour les promoteurs, l'intérêt est évident. C'est le gage de grandes opérations qui leur permettent d'écouler d'un coup de nombreux logements.Pour les investisseurs, c'est un placement plutôt sûr - le besoin de se loger ne va pas disparaître - même s'il ne leur fait pas rentabiliser leur mise de façon mirobolante.Et pour les locataires ? Les détracteurs de ces investisseurs évoquent une "financiarisation" du logement, agitant l'image de grands propriétaires mus par l'appât du gain.Voici un an, le monde du logement social avait notamment fait voter à son congrès annuel une résolution pour marquer une opposition générale à ce concept de financiarisation.Mais, pour leurs partisans, les grands investisseurs peuvent largement bénéficier au marché du logement, par exemple en étant mieux à même de gérer leurs biens à long terme que de petits propriétaires, et donc d'éviter leur dégradation.
Il y a 4 ans et 324 jours

Ma Prime Rénov’ : Faciliter la rénovation énergétique dans le secteur résidentiel

Prime réunifiée : qui peut en bénéficier ?La mise en place de la prime unifiée lancée par l’État est réservée aux ménages les plus modestes répondant aux critères de ressources définis par l’Anah. Seuls les propriétaires du logement concerné par les travaux, qui l'occupent au titre de résidence principale, sont éligibles.Quels sont les travaux de rénovation éligibles ?Cette aide de l’État pour accélérer la transition écologique permet de financer les travaux d’audit énergétique, d’isolation, de chauffage ou encore de ventilation pour les maisons individuelles et immeubles d’habitations collectives.Comment bénéficier de cette aide de l’État ?Pour bénéficier de la prime unifiée :demandez votre prime en ligne avant signature du devis,faites appel à une entreprise labellisée RGE (Reconnu Garant de l’Environnement)transférez votre facture à la fin des travaux,l’Anah vous versera la prime, dans la limite d’un plafond de 20.000 €.La prime unifiée est cumulable avec d’autres aides comme les Certificats Économie d’Énergie (CEE), l’éco-PTZ, ou les aides des collectivités locales.Alliance Française de l’Énergie, votre partenaire pour faire des économies d’énergieL’entreprise Alliance Française de l’Énergie est spécialiste des solutions d’économies d’énergie pour les particuliers comme pour les professionnels afin de leur apporter des réponses claires et des solutions concrètes. Elle bénéficie d’une notoriété nationale grâce à ses antennes réparties à travers toute la France et à ses milliers d’installations réalisées durant ces dernières années.Elle propose des équipements performants en matière de chauffage et isolation pour vos travaux, équipements répondant à des normes très strictes de sécurité. Labellisée RGE et soumise aux CEE, L’Alliance Française de l’Énergie est reconnu Garant de l’Environnement et sera votre meilleur partenaire pour des travaux de performance énergétique efficaces, adaptés à vos besoins et éligibles à la prime unifiée.
Il y a 4 ans et 324 jours

Face à une crise profonde, New York appelée à se réinventer

"Nous traversons peut-être l'un des moments les plus douloureux, les plus exceptionnels de notre histoire, (...) un moment de profond bouleversement social", déclarait vendredi son maire, Bill de Blasio.Avec plus de 23.000 morts, la capitale économique américaine est, à ce jour, la métropole occidentale la plus durement éprouvée par le coronavirus.Malgré une chute spectaculaire du nombre de cas depuis mai, le déconfinement reste limité, par peur d'une reprise de l'épidémie qui flambe toujours aux Etats-Unis.Tourisme à l'arrêt, tours de bureaux pratiquement désertes, nombreux magasins fermés, chômage à 20% de la population active: quatre mois de Covid-19 ont métamorphosé cette métropole de 8,5 millions d'habitants, synonyme de foules et de consumérisme.Si les écoles espèrent rouvrir en septembre, la mairie ne prévoit que trois jours de classe par semaine maximum, empêchant de nombreux parents de retravailler normalement.Et la criminalité, en baisse constante depuis le milieu des années 90, vient de repartir à la hausse: les dernières statistiques policières recensent 634 fusillades et 203 meurtres depuis janvier, en hausse de respectivement 60% et 23% comparé à la même période de 2019.Certains New-Yorkais sont partis, laissant des milliers d'appartements vides: pour la première fois depuis 10 ans, les loyers à Manhattan ont légèrement baissé au 2e trimestre (-0,9%), selon le site immobilier StreetEasy."On a connu pire"C'est "la combinaison parfaite de mauvaises nouvelles", dit Kenneth Jackson, historien spécialiste de New York à l'université Columbia.Pour ce professeur qui a quitté Manhattan pour la campagne avec la pandémie, la situation évoque la période noire des années 70-80, lorsque New York, en faillite financière, était minée par une criminalité endémique et un exode massif pour des banlieues plus sûres.Mais comme beaucoup de New-Yorkais, il refuse de dramatiser.New York "a connu des épidémies pires que celle-là", dit-il, rappelant les épidémies annuelles de choléra du XIXe siècle, ou les attentats du 11 septembre 2001, lorsque certains "prédisaient que les gens ne voudraient plus travailler dans des tours".Mais l'époque n'est plus à l'abandon des centre-villes comme dans les années 70: la fuite des classes moyennes, essentiellement blanches, se nourrissait alors d'un racisme désormais déclinant, au moins chez les jeunes, comme l'ont montré les récentes manifestations #BlackLivesMatter, dit-il.La tendance lourde est à "la renaissance des villes", à la qualité de vie améliorée. Elles seules satisfont nos besoins d'"animal social", en quête de rencontres, de divertissement et d'opportunités professionnelles, selon lui.Kyle Scott, 30 ans, qui travaille dans l'immobilier en ligne, confirme. Lui et sa femme pédiatre avaient quitté New York il y a deux ans pour une jolie banlieue, avant de déchanter. "On a plus d'espace, une meilleure vie de famille", mais la vie est "trop tranquille", dit-il.Aujourd'hui parents d'un bébé de sept mois, ils entendent rester dans une ville qui "se réinvente toujours". Et espèrent qu'une prochaine baisse des prix immobiliers leur permettra d'acheter leur premier appartement."Guérison"Eva Kassen-Noor, urbaniste à l'université d'Etat du Michigan, pense que New York saura "s'adapter aux réalités de l'épidémie". Elle espère que cette métropole, qui se veut pionnière en matière d'environnement, profitera de cette crise pour redistribuer une partie de l'espace urbain au profit des piétons et des cyclistes.Quelques changements, que les militants de l'environnement croyaient irréalisables jusqu'ici, sont déjà visibles: le nombre de cyclistes a explosé avec la pandémie. Plus de 160 kilomètres de chaussées ont été, ou seront prochainement, fermés aux voitures.Andrew, cadre commercial quadragénaire, voit dans la multiplication des terrasses de restaurants "une image d'optimisme": près de 9.000 terrasses ont ouvert en quelques semaines, depuis que la mairie a simplifié les formalités pour compenser la fermeture des salles.Et Scott Ellard, propriétaire d'un club de jazz réputé de Greenwich Village, travaille actuellement à rendre sa rue piétonne, avec l'espoir de rouvrir en extérieur après quatre mois d'arrêt."On fait tout notre possible, personne n'a envie de fermer", dit-il. "Je détesterais perdre ce club chargé d'histoire juste à cause d'un foutu virus".Kenneth Jackson se dit convaincu que la ville rebondira et qu'il retournera bientôt dans son appartement de l'Upper East Side. "Pas plus tard qu'à l'été 2021", prédit-il, "il y aura des signes clairs que la ville est en voie de guérison".
Il y a 4 ans et 324 jours

Les taux des crédits immobiliers repartent à la baisse en juillet

Le mois dernier, les taux des crédits immobiliers accordés par le secteur concurrentiel se sont en moyenne établis à 1,25%, détaille dans un communiqué l'observatoire Crédit Logement/CSA, qui associe les principales banques françaises à un institut d'études de marché.C'est un repli par rapport à juin et, plus globalement, une pause dans la tendance à la hausse des taux des crédits immobiliers français depuis le début de la crise du virus au printemps.En effet, les banques ont d'abord "augmenté les taux des nouveaux crédits accordés afin de limiter les conséquences de la crise sur leurs équilibres financiers", rappelle l'observatoire.Mais, ces dernières semaines, elles ont "révisé à la baisse leurs barèmes (...) afin de soutenir la demande de crédits immobiliers", poursuit-il.Même si les taux se replient et restent ainsi proches de leurs plus bas niveaux historiques, cela ne signifie pas pour autant que les banques allègent tous leurs critères pour octroyer des prêts immobiliers.Ainsi, la durée moyenne des prêts octroyés a fortement baissé en juillet pour s'établir à 224 mois - un peu moins de 19 ans -, soit six mois de moins qu'en juin."Le déplacement de la production vers des prêts de plus courte durée répond à la transformation des clientèles", commente l'observatoire.Depuis le début d'année, les banques ont en effet tendance à réduire la part des emprunteurs immobiliers les plus jeunes et les moins fortunés, soit ceux qui tendent à emprunter sur les plus longues durées.Selon l'observatoire et d'autres acteurs du marchés, c'est non seulement la conséquence de la crise mais aussi de recommandations formulées fin 2019 par les autorités financières pour restreindre légèrement les critères d'emprunt.
Il y a 4 ans et 324 jours

Bruno Le Maire estime qu'il faut "discuter" concernant les projets d'entrepôts de commerce en ligne

"L'artificialisation des sols est un sujet majeur", "il faut qu'on préserve les terres agricoles", a jugé le ministre de l'Économie à l'issue d'une réunion avec des représentants de la Convention citoyenne pour le climat, les ministres de la Transition écologique Barbara Pompili, du Travail Elisabeth Borne et des représentants d'organisations patronales et syndicales.Barbara Pompili a annoncé lundi un moratoire sur les zones commerciales en périphérie, qui se traduit par une circulaire envoyée aux préfets pour leur demander de veiller à la question d'artificialisation dans les dossiers d'autorisation commerciale, avec la saisie au besoin de la commission nationale d'aménagement commercial.Concernant les centres commerciaux, "la France est allée trop loin", avec une multiplication de ses surfaces en périphérie des villes, "il faut qu'on arrête", a jugé Bruno Le Maire. Il a aussi rappelé que l'artificialisation des sols résulte également du développement de zones pavillonnaires.Ce moratoire n'inclut pas l'implantation de nouveaux entrepôts de commerce en ligne, une idée portée par Barbara Pompili. L'e-commerce fera l'objet d'une "concertation de quelques mois", avait indiqué lundi la ministre, qui a précisé ne pas concevoir "que la France continue à se couvrir d'entrepôts logistiques" pendant ce délai."Il faut en discuter avant de prendre une décision", a confirmé le ministre de l'Économie.Des projets d'entrepôts logistiques d'Amazon suscitent des oppositions, comme en Alsace.
Il y a 4 ans et 324 jours

ADP confie la réfection de la piste la plus longue de l'aéroport de Paris-Le Bourget à NGE

Les travaux consistent en la rénovation de la piste 03/21 sur une longueur de 1.800 ml. NGE s'appuie sur son expérience en travaux similaires sur autoroutes et mobilise sa plus grande centrale d'enrobés pouvant produire 400 tonnes d'enrobés par heure. L'ensemble des enrobés rabotés sera revalorisé dans les formulations d'enrobés et mis en œuvre autour des regards de balisage ou d'assainissement le long de la piste. Cette opération appelée la « déléthalisation » permet que les regards ne soient plus un obstacle pour le train d'atterrissage des avions et évite le sur-accident.Du fait d'un accès au chantier très sécurisé, via un Poste d'Accès Routier Inspection Filtrage (PARIF) créé spécifiquement par NGE, tout le personnel doit suivre une formation sûreté afin de valider un Titre de Circulation Aéroportuaire (TCA).L'aéroport Paris-Le Bourget est le plus ancien aéroport de Paris. Son passé historique démontre un risque de pollution pyrotechnique avéré datant de la seconde guerre mondiale. Un diagnostic pyrotechnique des sols a été réalisé avant le démarrage des travaux, le 28 juin 2020, par la société BÉRENGIER DÉPOLLUTION, filiale de NGE spécialisée en dépollution pyrotechnique et amiante, qui assurera un suivi spécifique de ces travaux.Enfin, la piste à rénover s'exécutera avec le maintien en activité des deux autres pistes. Pour sécuriser la circulation de ses engins, NGE développe, par le biais de son service innovation, une application mobile de localisation GPS (barrière virtuelle) appelée géofencing. Les engins sont géolocalisés en temps réel et reçoivent une alarme à l'approche d'une zone interdite.« Groupe ADP nous a fait confiance grâce aux compétences acquises sur nos grands chantiers autoroutiers. Mais sur une piste d’aéroport, ce sera une première pour NGE. Cette opération est donc importante pour NGE. Nous avons investi dans la formation sûreté propre aux aéroports pour tous nos collaborateurs et nous développons spécifiquement une application mobile pour sécuriser la circulation de nos engins. Enfin, dans notre démarche qualité et environnementale, un effort est fait pour le recyclage des enrobés ».- Yoann André, Directeur des travaux NGE
Il y a 4 ans et 325 jours

Ella et Pitr, des street artists qui bousculent les conformismes

Ce duo stéphanois a lancé ces derniers jours une campagne d'affichage sauvage dans Paris, en plus d'une grande fresque murale et d'une exposition à Paris.Depuis treize ans, ce duo impertinent investit un peu partout champs, façades, toits avec des fresques, volontairement éphémères, mélanges de dénonciation au vitriol et d'humour tendre à la Sempé.Leurs personnages géants coincés dans leur cadre, qui dorment au milieu de la ville, sont désormais bien repérés. A 35 et 38 ans, jeunes parents, ils rient, réfléchissent sans chapelles ni œillères à la société et ne se prennent pas au sérieux.Leur plus grande performance: avoir achevé l'an dernier la plus large fresque en Europe, grande comme quatre stades de foot, à la Porte de Versailles: une fresque qu'on ne peut voir qu'avec un drone ou reproduite sur les réseaux sociaux, et qui montre une vieille mamie posant son doigt sur le bord du périphérique.De nombreux fans ont aperçu un peu partout ces derniers jours des affiches postées avec la vieille dame. Accompagnée de la contrepèterie "vivre rire ou moulibre" (au lieu de "vivre libre ou mourir")."On a annoncé notre venue d'une façon un peu sauvage!", reconnaît Ella. "C'était une carte postale pour vous Parisiens mais on n'avait pas vos adresses!", ont-ils répondu à leurs supporteurs.Avec les street-artists Ox et Tomtom, "nous avons fait une petite balade dans le métro parisien en post-coronavirus, c'était assez tranquille", raconte amusé Pitr à l'AFP.En une soirée, Ella et Pitr appliquent dans trois stations des collages sur les publicités. Des collages représentant souvent des sacs plastiques qui s'envolent, pour dénoncer le gaspillage consumériste.Poil à gratterElla et Pitr viennent aussi de peindre un nouveau mur à côté de l'église Saint-Philippe du Roule.S'y déploie un tissu aux ombres, lumières et sinuosités sensuelles et qui s'inscrit dans leur série d'œuvres "Plis et replis (de soi)". "Le tissu, c'est la métaphore: l'enveloppe d'un personnage avec ses plis, ses replis", explique Ella."On travaille, explique-t-elle, sur le tissu depuis deux ans. C'est une forme de disparition, le tissu recouvre quelque chose et cache quelque chose".Juste à côté, dans l'exposition de la Galerie Le Feuvre et Roze, qui les suit depuis dix ans, encore des peintures de tissus et de sacs de plastique.Mais aussi de petits personnages qui gravissent à deux d'immenses rochers, planètes, nuages, déserts. Dans le questionnement faussement naïf, se retrouve quelque chose du Petit prince de Saint-Exupéry.Une vidéo en continu montre comment ils effacent une fresque.Jonathan Roze, de la galerie, explique qu'ils "ne veulent pas s'imposer. C'est la performance qui les intéresse, mais ils ne veulent pas envahir l'espace intime de chaque personne".Leurs créations, dit-il, se veulent "contextuelles" dans un espace et un temps donnés: "ce n'est pas une œuvre que vous pouvez copier-coller sur 30 façades différentes".Ella et Pitr revendiquent l'instantané, l'éphémère, le poil à gratter, l'œuvre sans lissage qui fait réagir ou rend perplexe.Or, certains street-artists, dénonce Pitr, "font du joli, de la décoration. C'est comme une femme botoxée, elle fait un peu de chirurgie, ça tient la route un temps et après, ça devient n'importe quoi". Ces œuvres "sont polluantes autant que de la publicité", assène durement Ella."Nous, ajoute-t-il, on a un rapport avec la rue qui n'est pas agressif, mais on a envie qu'il y ait un trait avec de l'énergie". "La rue, explique encore Ella, on ne peut la prendre comme un cahier de brouillon et balancer n'importe quoi au hasard sur un mur. Il faut savoir pourquoi on intervient"."Si on travaille sur l'effacement, assure-t-elle, c'est qu'on a un rapport au dessin qui est très spontané, libre. On a envie que ça vienne et que ça disparaisse comme une parole".
Il y a 4 ans et 325 jours

Vicat annonce une baisse de 41,4% de son bénéfice net au 1er semestre sous l'effet du Covid-19

A périmètre et taux de change constants, la baisse est limitée à 36,4%. Le chiffre d'affaires est en repli de 2,7% à 1,3 milliard d'euros, et de 3,2% à périmètre et taux de changes constants.Le PDG du groupe Guy Sidos a estimé que Vicat avait "montré sa flexibilité et sa réactivité" en instaurant "des mesures fortes de réduction des coûts, de contrôle du besoin en fond de roulement et de réduction des dépenses d'investissement".Vicat avait annoncé le 24 juin le transfert de son siège social du quartier d'affaires de La Défense, près de Paris, à l'Isle-d'Abeau en Isère pour faire des économies face à la crise."Dans cet environnement inédit, la visibilité sur l'ensemble de l'exercice reste faible", a ajouté M. Sidos.L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a baissé au premier semestre de 6,7% et de 5,8% à périmètre et taux de change constants, en raison d'une baisse des volumes vendus en France, en Inde et en Italie, d'un environnement "plus compétitif" au Kazakhstan et "dégradé" sur le plan macro-économique et sectoriel en Turquie et en Egypte.L'Ebitda a en revanche connu une "nette amélioration" sur le continent américain, et "notamment au Brésil", tandis que Vicat a connu une "progression sensible dans la zone Afrique" avec de meilleures performances de son usine au Sénégal et "la montée en puissance du broyeur au Mali".Par activités, le ciment se maintient avec une hausse de 0,9% tandis que l'activité Béton et granulats dévisse de 4,9%.La capacité d'autofinancement est en légère hausse de 1,3% à 175 millions d'euros, la variation étant même de +3,5% à périmètre et taux de change constants.
Il y a 4 ans et 325 jours

Neoen annonce un chiffre d'affaires en hausse de 33% au 1er semestre malgré le Covid-19

Le chiffre d'affaires de l'entreprise, qui a rejoint ce printemps l'indice boursier SBF 120 moins de deux après sa première cotation, a atteint 157 millions d'euros grâce à de nouveaux parcs et à une forte progression de l'activité de stockage.L'activité a notamment crû dans le solaire, de 34% à 73,4 millions d'euros, via de nouveaux parcs en Australie, en Zambie, en Jamaïque, au Salvador et en France. Dans l'éolien, c'est +12% à 58,8 millions, avec de nouvelles capacités en Irlande, en France et la mise en service du parc de Hedet en Finlande (qui alimente un centre de données de Google)."Dans cet environnement difficile marqué par la crise sanitaire, nous avons mis en service de nouveaux actifs", a commenté le PDG de Neoen Xavier Barbaro, cité dans le communiqué."Nous avons également lancé la construction de plus de 500 mégawatts (MW) et renforcé notre portefeuille de projets sécurisés. Nous sommes donc confiants dans l'atteinte d'une capacité d'au moins 5 GW en opération ou en construction fin 2021", a-t-il ajouté.L'entreprise confirme pour 2020 son objectif d'Ebitda (excédent brut d'exploitation) compris entre 270 et 300 millions d'euros, avec une marge supérieure à 80%.
Il y a 4 ans et 325 jours

Les solutions d'isolation thermique par l'extérieur de Sto pour un agréable confort d'été sans surchauffe

L'importance d'une bonne isolationPour comprendre comment préserver une température agréable été comme hiver, il est important de se rappeler que les flux de chaleur se déplacent du chaud vers le froid. Ainsi, en conditions hivernales, le transfert de chaleur se fait de l'intérieur (les maisons étant chauffées) vers l'extérieur (plus froid dehors), tandis qu'en été, la situation s'inverse ! Par temps chaud, les flux de chaleur et d'humidité se dirigent alors de l'extérieur (chaud) vers l'intérieur (plus frais). C'est ici qu'intervient l'importance d'une bonne isolation, afin de limiter une arrivée excessive de chaleur vers l'intérieur de l'habitat. L'isolant est d'ailleurs la pièce maîtresse de la réglementation thermique 2012.Grâce aux systèmes d'isolation thermique par l'extérieur (ITE) de Sto, une inertie thermique se met en place, offrant une température constante.Alors qu'en hiver les murs bien isolés retiennent une partie de la chaleur souhaitée à l'intérieur, ils produisent, en période estivale, une régulation thermique naturelle. En effet, les systèmes d'isolation par l'extérieur de Sto font écran à la chaleur. Par conséquent, les murs restent frais, préservant une température agréable même lorsque le mercure augmente fortement à l'extérieur.« Lorsque on entre en plein été dans une maison passive, isolée par l'extérieur, on pourrait croire qu'il y a la climatisation ! », s'exclame Gérard Moyse, PDG du groupe Moyse.Des solutions de finitions et des isolants adaptés au goût de chacunSto, créateur de l'ITE en 1960, a acquis un retour d'expérience inégalable sur ces solutions. Sto propose une gamme de solutions adaptées à chaque configuration de résidence ou maison individuelle avec un grand choix d'isolants : polystyrène blanc, polystyrène graphité, laine de roche, mousse phénolique ou fibre de bois.En termes de finition, Sto propose de très nombreuses possibilités combinables entre elles : enduits, plaquettes de parement en terre cuite, enduit préfabriqué sur-mesure… et offre plus de 800 teintes du pastel aux couleurs vives.Avec les solutions ITE de Sto, l'habitat est protégé de tout surplus de chaleur, offrant une température constante. En journée comme en pleine nuit, les habitants ne souffrent plus d'une impression de « trop chaud » et peuvent bénéficier d'un havre de fraîcheur, même lorsque l'été bat son plein !Face aux enjeux climatiques et à la responsabilité de chacun pour réduire l'empreinte carbone, limiter sa consommation d'électricité l'été est la bienvenue.« A l'inverse de la climatisation qui est consommatrice d'électricité, une ITE offre une solution passive ou préventive. De plus, son coût s'amortit au regard des économies réalisées en hiver et en été sur les factures de chauffage et d'électricité », conclut Julien Velar, chef produits ITE chez Sto.
Il y a 4 ans et 328 jours

La réforme de l'assurance chômage officiellement reportée au 1er janvier

Annoncé par le Premier ministre Jean Castex le 17 juillet, ce report porte notamment sur le calcul de l'indemnisation, qui aurait dû entrer en vigueur le 1er septembre.Selon l'Unédic, il aurait eu "un effet sensible sur l'indemnisation des personnes privées d'emploi dans la période de crise sanitaire et n'ayant pas travaillé de manière continue sur les deux ou trois années précédentes".L'indemnité est actuellement plus favorable, pour la même quantité de travail, aux personnes alternant contrats courts et inactivité qu'à celles travaillant en continu, car elle est calculée en divisant les revenus par les seuls jours travaillés pendant la période de référence.Le décret confirme aussi le report de la dégressivité au bout de six mois pour les plus hauts revenus, également au 1er janvier.Surtout, il revient sur le durcissement de l'ouverture des droits. Depuis le 1er novembre, il fallait avoir travaillé au moins six mois sur les 24 derniers pour ouvrir des droits, au lieu de quatre mois sur les 28 derniers.Si les syndicats avaient salué cette décision, ils ont néanmoins regretté que ce retour aux règles antérieures ne soit pas total, comme le Premier ministre le leur avait laissé entendre.Le seuil permettant un rechargement des droits, lorsqu'on travaille pendant sa période de chômage, restera en effet aligné sur les conditions d'affiliation et sera donc de quatre mois (au lieux de six) alors qu'il n'était que d'un mois avant le 1er novembre.Pour FO, "cela va impacter de l'ordre de 8 à 10.000 demandeurs d'emplois, saisonniers ou les plus précaires, chaque mois".Le retour aux règles antérieures ne s'appliquera aussi que pour les travailleurs privés d'emploi dont la fin du contrat de travail intervient entre le 1er août et le 31 décembre 2020. Il ne concernera donc pas les personnes ayant perdu leur emploi entre novembre et août, qui resteront soumises à la règle des six mois.La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a justifié cette non-rétroactivité pour des raisons techniques, voulant éviter "des acrobaties sur le système d'information de Pôle emploi" qui risqueraient de perturber l'indemnisation des demandeurs d'emploi.A la rentrée, une concertation doit s'ouvrir pour examiner d'éventuels correctifs à la réforme et la gouvernance de l'assurance chômage.
Il y a 4 ans et 328 jours

Wargon constate "l'ampleur du chemin à parcourir" pour lutter contre l'habitat indigne à Marseille

Rencontre avec les représentants de plusieurs collectifs engagés dans la lutte contre l'habitat insalubre, à la Préfecture, puis visite sur place, rue d'Aubagne, la où huit personnes avaient perdu la vie dans l'effondrement de deux immeubles le 5 novembre 2018, et enfin longue visite d'une copropriété privée dégradée: "Je suis venue réaliser ce qui a déjà été fait et l'ampleur du chemin encore à parcourir", a expliqué la ministre.Sans dissiper totalement le flou autour des montants engagés par l'Etat à Marseille dans la lutte contre l'habitat indigne, Mme Wargon a affirmé qu'"au total, on est au-dessus des 240 à 250 millions d'euros" avec l'Agence nationale de l'habitat (Anah) et l'Agence nationale de rénovation urbaine (Anru).Une polémique était née en novembre 2019 quand une source au ministère du Logement avait expliqué à l'AFP que sur les 240 millions d'euros de l'Anah annoncés un an plus tôt par l'ancien ministre du Logement, Julien Denormandie, seuls 17 millions avaient été effectivement "payés ou engagés pour la rénovation de Marseille", le solde devant être versé "sur dix ans".Reconnaissant que "le problème majeur n'est pas l'accès au financement mais la capacité à déclencher vite les projets" qui peuvent en bénéficier, la nouvelle ministre du Logement a estimé qu'il fallait "retravailler sur ce processus" décisionnel et mieux faire travailler ensemble les différents acteurs impliqués.Mais pas question pour l'Etat de forcer la main aux partenaires locaux, et notamment à la ville de Marseille, passée à gauche lors des dernières municipales, ou à la métropole, restée elle à droite, Mme Wargon estimant ne pas être là pour "faire pression".C'est sur ce point que les collectifs citoyens, désireux que l'Etat "pèse fortement et tape du poing sur la table", ont exprimé leur regret: "Le seul bémol, ce sont ces réponses de l'Etat conditionnées aux futurs échanges avec la ville et la métropole", a expliqué Emmanuel Patris, de l'association "Un centre ville pour tous", à l'AFP.En visite à la Maurelette, une copropriété privée dégradée de 740 logements, dans le 15e arrondissement, la ministre a souligné l'engagement concret de l'Etat à Marseille, via notamment un Plan initiative copropriétés qui va permettre de réhabiliter 14 copropriétés privées à travers la ville."On ne peut pas dire qu'il ne se passe rien", a-t-elle plaidé, évoquant aussi le "très gros" programme partenarial d'aménagement (PPA) avec la ville et la métropole "qui va permettre de réhabiliter jusqu'à 10.000 logements dans quatre îlots prioritaires", ou soulignant cette copropriété privée du 74 rue d'Aubagne "rénovée à 100% par l'Etat et qui sera livrée d'ici six mois".Quant à la Société publique locale d'aménagement d'intérêt national (SPLA-IN) entre l'Etat, la ville et la métropole promise par M. Denormandie pour juin 2019, puis la fin 2019, elle a enfin vu le jour, en juin, a confirmé l'entourage de la ministre à l'AFP. Cette structure, base du PPA, est dotée de 217 millions d'euros sur quinze ans, comme l'avait annoncé l'ancien ministre du Logement.Mme Wargon a enfin fait le point sur les délogés, ces 4.500 personnes évacuées de leurs logements suite à la vague d'arrêtés de péril pris par la ville après le drame de la rue d'Aubagne: si 3.000 sont relogés de façon définitive, 1.000 le sont encore de façon temporaire, et 500 sont encore à l'hôtel.Mais cette question va se poser durablement, de nouveaux arrêtés de péril concernant une centaine de nouvelles personnes étant pris chaque mois, a précisé la ministre.
Il y a 4 ans et 328 jours

Vinci fortement impacté par la crise sanitaire au 1er semestre n'attend pas un retour rapide à la normale

Entre janvier et juin, le groupe a déploré une perte nette de 294 millions d'euros, contre un bénéfice net de 1,36 milliard d'euros l'an passé à la même époque. Son chiffre d'affaires a baissé de 15% à 18,5 milliards.Après un bon début, d'année, "l'activité et les résultats du groupe ont (...) été fortement affectés par les conséquences de la pandémie de la Covid-19", a résumé dans un communiqué Xavier Huillard, PDG du groupe.Vinci promet de faire mieux au second semestre, sans donner de prévisions précises sur ses revenus et ses bénéfices annuels, qu'il attend "en très net retrait" sur toute l'année.Surtout, même si son patron assure que le groupe a d'"importants atouts pour rebondir dès 2021", Vinci prévient que ses comptes ne retrouveront pas l'an prochain leur niveau de 2019.Le géant français a été affecté à divers titres par la crise sanitaire et la mise en place pendant plusieurs semaines de strictes mesures de confinement dans de nombreux pays, dont la France.Il a en effet souffert dans ses deux grandes branches: les chantiers de construction et les transports, secteur dans lequel il exploite des aéroports et des autoroutes.Sur le premier plan, de nombreux chantiers ont dû s'arrêter pendant des semaines, le temps de mettre en place des mesures sanitaires. Mais l'avenir s'annonce meilleur avec une nette hausse de ses commandes au premier semestre.Ce sont surtout les aéroports qui devraient déprimer durablement les comptes de Vinci, alors que le groupe s'y est considérablement développé ces dernières années avec notamment l'achat à plusieurs milliards d'euros de l'aéroport londonien de Gatwick."La reprise de l'activité est limitée en raison du maintien d'importantes restrictions voire d'interdictions pour les vols internationaux", a souligné M. Huillard.Le groupe s'attend donc à ce que le trafic ait chuté de presque deux tiers dans ses aéroports sur l'ensemble de 2020.
Il y a 4 ans et 328 jours

Les artisans du BTP refusent de supporter tous les coûts et dangers de la coloration du gazole

S'est tenue le 22 juillet au Ministère de la Transition Écologique une première réunion sur le devenir de la coloration rouge contenue dans le gazole non routier après sa disparition au 1er juillet 2021 pour le secteur du bâtiment et des travaux publics, ayant obtenu de ce fait l'engagement du Gouvernement de mettre en place un marqueur coloré alternatif pour le BTP. Cela fait suite à la très forte mobilisation du secteur pour défendre ses entreprises contre les risques accrus de vols, de vandalisme et de concurrence déloyale avec le secteur agricole.Il en ressort que les propositions de mise en œuvre dévoilées par le Gouvernement sont inacceptables. Elles soulèvent aujourd'hui l'indignation du côté des entreprises du secteur. En écartant totalement l'intervention des distributeurs et des groupes pétroliers, le Gouvernement souhaite en effet faire peser sur les entreprises tous les coûts et tous les dangers, considérant que la coloration du carburant par les utilisateurs finaux et/ou les distributeurs ou loueurs d'engins serait « la solution ». C'est tout simplement méconnaître la vie des chantiers du BTP !Les Professionnels coloristes ont démontré pourtant, lors de cette réunion, la dangerosité (atteinte à l'homme et à l'environnement) de la coloration in situ sur les chantiers (par nature très hétérogènes tant dans les moyens matériels et humains) du carburant par les utilisateurs, ainsi que le caractère inopérant d'un tel processus qui, dans des conditions normales d'exécution, est très encadré (éléments extérieurs incontrôlables, personnel non formé à l'exercice, acquisition d'EPI spécifiques, dosage d'un colorant incertain, dangerosité des colorants et des solvants, volume de carburant à colorer pas toujours quantifiable, risques accrus de casse moteur avec des menaces de non prise en charge au titre de la garantie et de déréglage des dispositifs de traitement des fumées de combustion des moteurs).De plus, de nombreux chantiers, notamment dans les territoires, ne peuvent en effet être sécurisés et font donc l'objet de bien des délits. Seule la coloration du gazole permet alors de détecter les vols (et ce à l'œil nu) par les services des Douanes. Il est totalement utopique d'imaginer que la dissuasion puisse opérer grâce à l'intégration de traceurs invisibles, qui nécessiterait d'équiper en appareils de détection l'ensemble des officiers en charge des contrôles dont le coût serait là encore pour l'Etat faramineux.Par ailleurs, la disparition de la couleur rouge pour la Profession est de nature, et ce malgré la mise en place de recueils spécifiques tels que prévus dans la Loi de Finances 2020, à créer encore davantage de concurrence déloyale de la part de la profession agricole qui, ayant conservé l'accès au GNR, pourrait être amenée à exécuter des chantiers de travaux publics à moindre coût.A cela, s'ajoute le coût, dont il est évident du point de vue des pouvoirs publics qu'il reviendrait de fait à l'utilisateur final donc aux entreprises du BTP. Alors même que le coût de la suppression du GNR représente pour la Profession un coût par an estimé à 700 M€, les entreprises du BTP se verraient donc devoir subir les coûts associés à la coloration : il s'agit là définitivement d'une double peine, dans un contexte de crise particulièrement désastreux pour la Profession.Dans de telles conditions, hors l'annulation pure et simple de la suppression du GNR pour le BTP, l'option d'une coloration au niveau des utilisateurs et/ou des distributeurs ou loueurs d'engins étant exclue, seules deux options restent envisageables :Au niveau des pétroliers, la mise en place généralisée d'un gazole coloré BTP dans le prolongement de ce qui a été fait lors de la création du GNR rouge,Au niveau des distributeurs, l'adjonction du colorant (dans les conditions de sécurité habituelles) dans les cuves des dépôts ou via un additiveur sur les camions de livraison.Ces options sont seules à même de :Garantir la sécurité du personnel et les risques d'atteinte à l'environnement,Minimiser les risques de panne des moteurs et des refus de garantie des constructeurs qui en résulteraient,Ne pas faire porter le coût associé à la coloration aux entreprises du BTP, alors qu'elles supporteront déjà un coût presque multiplié par deux du prix du gazole. La prise en charge financière des coûts induits par la mise en place de solutions au niveau des pétroliers et distributeurs pourrait naturellement être compensée par l'économie d'échelle réalisée par l'Etat avec la disparition du GNR pour le BTP.Pour l'ensemble des signataires, unanimement opposé à la proposition qui a été formulée par les pouvoirs publics d'une coloration par les utilisateurs, il est impératif que les deux autres scenarii ci-avant soient analysés concrètement et donnent lieu à présentation et discussion avec l'ensemble des participants lors d'une nouvelle réunion à tenir dès le mois de septembre.Si une telle réunion ne pouvait se tenir, ils appelleront à une mobilisation du secteur du BTP d'ici la fin de l'année.
Il y a 4 ans et 328 jours

La France subit une récession historique à cause du coronavirus

Depuis qu'il mesure l'activité économique française de façon trimestrielle, jamais l'Institut national des statistiques n'avait enregistré pareil effondrement.Il a aussi révisé sa mesure de l'activité au premier trimestre, qui a chuté de 5,9%, au lieu de 5,3% rapporté précédemment.La chute du PIB au deuxième trimestre est toutefois moindre que ce qu'anticipaient la plupart des analystes et l'Insee lui-même, qui l'entrevoyait encore à 17% au mois de juin.Mais "cette première estimation reste fragile et elle est susceptible d'être révisée, davantage qu'à l'accoutumée, dans les prochaines publications des comptes trimestriels", avertit dans son communiqué l'institut, qui ne publie pas de nouvelle prévision pour l'ensemble de l'année après celle d'une récession de 9% faite début juillet.Dans le détail, la consommation des ménages, principale composante de la croissance, a reculé de 11%, la production de biens de biens et de services s'est affaissée de 14,2%, avec un plongeon encore de l'industrie manufacturière, de 16,8%.Les investissements dégringolent de 17,8%, les exportations de 25,5%, tandis que les importations diminuent de 17,3% sur le trimestre.Seul l'alimentaire résiste avec tout de même un léger recul de 0,5% et les services marchands limitent la casse avec une baisse de 6,2%.Mais "s'agissant des services, les dépenses de services de transports (-45,8%) et d'hébergement-restauration (-56,9 %) s'effondrent, en lien avec les restrictions administratives mises en œuvre pour lutter contre la pandémie", rapporte encore l'Insee.D'une manière générale, "l'évolution négative du PIB au premier semestre 2020 est liée à l'arrêt des activités +non essentielles+ dans le contexte du confinement mis en place entre mi-mars et début mai", explique l'institut."La levée progressive des restrictions conduit à une reprise graduelle de l'activité économique aux mois de mai puis de juin, après le point bas atteint en avril", poursuit-il.La plus forte baisse trimestrielle du PIB avant la crise du coronavirus avait été enregistrée au deuxième trimestre 1968, affecté par la grève générale en mai, mais qui avait été suivi par un rebond de +8% à l'été.Signaux contrastésLa remontée devrait cette fois être d'autant plus vigoureuse que la dégringolade fut abyssale: l'Insee a prévu +19% pour le troisième trimestre, Natixis +16% et la Banque de France +14%.Plusieurs indicateurs publiés la semaine dernière confirment un rebond dynamique de l'économie française, comme le redressement de l'activité en juillet mesuré par le cabinet Markit ou le regain de confiance des chefs d'entreprise.Mais le moral des ménages, qui avait commencé à se redresser en juin suite au déconfinement, a de nouveau fléchi en juillet, a rapporté mercredi l'Insee.Et si la consommation a dans l'ensemble bien repris, le début des soldes a été "peu dynamique", selon la fédération Procos du commerce spécialisé.En conséquence, la part des Français qui estime qu'il est opportun d'épargner augmente pour le troisième mois consécutif, alors que la mobilisation des 100 milliards d'euros d'épargne supplémentaires prévus cette année jouera un rôle décisif dans la reprise.
Il y a 4 ans et 328 jours

Hilti et Ottobock développent en partenariat des Exosquelettes pour le secteur de la construction

Des solutions prometteuses pour améliorer l'ergonomie des utilisateurs !Hilti, groupe spécialisé dans les technologies de construction, et Ottobock, entreprise de technologie médicale, conjuguent leur savoir-faire en matière de sécurité, de protection de la santé et de biomécanique afin d'étendre leur portefeuille de solutions ergonomiques. Les deux entreprises disposent d'une vaste expérience dans ces secteurs accumulée au cours de nombreuses décennies et coopéreront à l'avenir dans le domaine de la recherche et du développement.« Les exosquelettes sont une véritable tendance de fond pour nous. Ils permettent un certain soulagement dans le cadre d'activités physiques pénibles, comme on peut notamment les rencontrer sur les chantiers de construction. Nous avons trouvé en Ottobock le partenaire idéal pour combiner nos connaissances approfondies en matière de protection des utilisateurs et d'ergonomie grâce à l'expertise centenaire de cet acteur en biomécanique. Notre partenariat technologique est la première étape du développement d'autres systèmes innovants et axés sur les besoins de la clientèle. »- Johannes Wilfried Huber, Membre du Comité Exécutif chez Hilti« Nous sommes ravis d'acquérir un nouveau champ d'application avec le concours de Hilti. Nous misons en effet sur les expériences que nous avons recueillies dans le cadre de 500 projets de conception d'exosquelettes réussis, notamment dans l'industrie automobile et l'artisanat. Les opportunités qui s'offrent aux solutions permettant de réduire la contrainte physique subie par les collaborateurs dans le secteur de la construction sont très prometteuses. Nous avons pour ambition de consolider ensemble cette activité au cours des années à venir. »- Sönke Rössing, Directeur d'Ottobock Industrials Cette division développe depuis 2012 des exosquelettes industriels de la gamme Paexo qui permettent d'améliorer l'ergonomie des postes de travail.Sortie début 2021 du modèle Hilti EXO-O1Hilti commercialisera début 2021 un premier produit commun : le système EXO-O1. Il s'agit d'un modèle passif qui ne nécessite aucune alimentation en énergie. Le poids des bras est transféré vers les hanches via des coques de bras et à l'aide d'un système mécanique de câbles de traction. Les pics de contrainte exercés sur les muscles sont ainsi réduits jusqu'à 47%, ce qui soulage les épaules, d'après des études indépendantes et des analyses d'Ottobock.Les exosquelettes contribuent ainsi largement à la protection de la santé, notamment dans le cadre de travaux réalisés au-dessus de la tête ou des épaules. Ils sont tout particulièrement utiles dans le secteur de la construction où les tâches répétitives et prolongées ne manquent pas. La fatigue est par ailleurs réduite. Ces travaux peuvent donc être réalisés sur un intervalle prolongé et à un degré de productivité supérieur.A long terme, le soulagement préventif peut contribuer à la réduction de maladies musculosquelettiques professionnelles. Ces affections font en effet partie des principales causes de maladies professionnelles et présentent donc un important facteur de coût pour les entreprises et les systèmes de santé.
Il y a 4 ans et 328 jours

L'aide à l'embauche élargie aux jeunes âgés de 25 ans

Lors de la présentation du plan jeunes le 23 juillet, le gouvernement avait pourtant précisé que cette mesure ne s'appliquerait qu'aux moins de 25 ans alors que les autres dispositifs d'insertion et de formation concernent les moins de 26 ans.Interrogé sur cette rectification, le ministère du Travail reconnaît "un ajustement".Selon une source syndicale, cela "représente 10% de jeunes en plus", d'après les données communiquées pendant la concertation.Comme annoncé, l'aide s'appliquera aux embauches, en CDI ou CDD d'au moins trois mois, réalisées par une entreprise ou une association du 1er août au 31 janvier pour une rémunération inférieure ou égale à deux Smic.Ce montant sera "proratisé en fonction de la quotité de temps de travail du salarié et de la durée effective du contrat de travail", selon le texte.Le projet de décret précise aussi que l'employeur ne devra pas avoir procédé, à compter du 1er janvier 2020, à un licenciement pour motif économique sur le poste concerné par l'aide.En cas de contrats successifs, l'employeur continuera à bénéficier de l'aide si le salarié a 26 ans pendant cette période.Le gouvernement table sur 450.000 contrats signés grâce à ce coup de pouce.
Il y a 4 ans et 328 jours

Myral, le premier système d'ITE à base combustible à obtenir un classement coupe-feu 30 minutes

Ce PV, qui vient d'être certifié par le laboratoire Efectis, valide la démarche du groupe de faire reconnaître les performances coupe-feu de son système quelques mois après le durcissement de la législation en la matière. La question est désormais : pourquoi le système Myral ne serait pas reconnu comme un écran thermique exigé pour la pose sur COB ou sur IMH ?C'était le 11 août dernier, un arrêté publié au « Journal officiel » faisait évoluer les règles de protection contre l'incendie. Poursuivant leur démarche de rénovation de cette réglementation en tirant les conséquences du drame de la tour Grenfell à Londres, les pouvoirs publics précisaient les contours de la loi concernant la rénovation des façades des immeubles de moyenne hauteur (IMH) d'habitation. Le texte indiquait que figure, parmi les deux solutions constructives autorisées par l'article R. 122-33 du CCH issu du décret, « le système de façade est constitué de matériaux pratiquement incombustibles à l'exception d'un sous-ensemble protégé par un écran thermique. » Et de préciser : « un sous-ensemble du système peut ne pas être classé au moins A2-s3, d0, à condition qu'il soit protégé par un écran thermique […]. L'écran thermique a une performance de résistance au feu EI30 et l'efficacité du système de façade est démontrée par une appréciation de laboratoire. » Ces règles imposent donc aux solutions d'isolation par l'extérieur, à base d'isolants combustibles, d'être recouvertes d'un écran thermique coupe-feu 30 minutes.Une nouvelle étape dans la démarche réglementaire de Myral face au risque incendieAu regard de cette nouvelle donne, le bureau d'études du groupe Myral, qui mène depuis plusieurs années une politique de recherche et de tests sur la réaction au feu de sa solution d'ITE, a souhaité proposer une voie différente dans l'appréhension des solutions intégrant une masse combustible.« Forts de la mise en œuvre de notre produit (vêture/vêtage) qui supprime la lame d'air (potentielle responsable de l'effet cheminée lors d'un incendie), de ses multiples systèmes possibles (combinaisons avec différents types de renforts d'isolant) et de la campagne de tests que nous avons menée (classement M, puis essai SBI, puis 6 essais LEPIR), nous étions convaincus d'avoir tous les atouts pour prouver que notre le système Myral est pertinent en terme de résistance au feu. C'est pour cette raison que nous avons engagé des essais coupe-feu avec le laboratoire spécialisé Efectis. »- Julien Bagnard, responsable développementObjectif : prouver que le système Myral, composé du M32 et de l'isolant Kooltherm K15 de Kingspan, pouvait être reconnu coupe-feu pendant 30 minutes. Achevée début mars, après deux essais d'orientation puis deux essais de certification, cette campagne est un succès puisque le laboratoire Efectis vient de remettre le PV qui classe le système EI30. Une première en France pour un produit d'isolation de façade à base combustible !Quid de la participation du système Myral au rôle d'écran thermique ?L'obtention de ce classement EI30 montre que, même intégrant un isolant polyuréthane, un système protégé par un parement en aluminium peut tenir 30 minutes face à un incendie dans des conditions défavorables… Et donc protéger le bâtiment et ses habitants. Ce qui correspond aux règles pour entrer dans la catégorie des écrans thermiques. De quoi faire évoluer le texte de loi ? C'est la question qui est désormais posée aux décideurs. En effet, les impacts sur les secteurs de la rénovation et de la construction de logements neufs seraient importants. Au moment, où les réglementations imposent de plus en plus de résistance thermique, proposer des produits performants, de faibles épaisseurs et économiques, est un enjeu, notamment sur les marchés de la Construction sur ossature bois (COB) et des IMH, qui sont donc tous les deux soumis à la mise en oeuvre d'un écran thermique assurant la sécurité incendie…Revêtement de façade isolant M32Le revêtement de façades intégrant un isolant de type P.I.R, conçu, fabriqué et commercialisé par Myral, allie esthétique, rapidité de pose et efficacité énergétique (lambda de 23 mW/m.K.). Réalisé à la dimension du calepinage, la longueur des pans est variable, de 1,5 ml à 14 ml (contre 1,5 à 2 ml pour les panneaux de bardage traditionnels). Les revêtements de façades Myral peuvent être posés en vêture ou en vêtage sur tous les types de construction. Deux épaisseurs sont disponibles, le M32 et le M62. La solution est un investissement pérenne avec une durée de vie estimée dans l'analyse du cycle de vie à plus de 50 ans. Personnalisable (selon conditions*), le nuancier Myral offre un large choix de couleurs et différentes gammes de finitions.
Il y a 4 ans et 328 jours

Nexity résiste à la crise mais reste prudent pour l'avenir

"Malgré une crise d'une dureté inouïe, Nexity est resté profitable au premier semestre", a souligné Alain Dinin, PDG du groupe, dans un communiqué de présentation de ses résultats semestriels.Entre janvier et juin, Nexity a engrangé 1,7 milliard d'euros de revenus, soit un repli de 6,7% par rapport à un an plus tôt. Son bénéfice net s'est effondré de 87,5% à 6,6 millions.Ces résultats sont dans la lignée des autres grands promoteurs ayant déjà publié leurs chiffres, dont Kaufman & Broad et Icade. Tous ont subi les conséquences du confinement, qui a forcé pendant des semaines de multiples chantiers à l'arrêt, mais plutôt limité les dégâts.Plus que les revenus eux-mêmes, qui reflètent des transactions passées, ce sont les chiffres de réservations qui témoignent de la santé des ventes. Comme ses concurrents, Nexity fait, à ce titre, état d'un franc rebond en juin.Au total, ses ventes de logements représentent même, pour tout le semestre, un montant supérieur à ce qu'il était un an plus tôt.Toutefois, elles chutent auprès des particuliers. Ce sont les gros investisseurs qui ont soutenu les ventes et sont désormais majoritaires au sein des réservations."Il n'y a donc pas destruction de la demande, mais substitution de la demande", a résumé M. Dinin.A ce titre, Nexity met en avant le rôle de CDC Habitat, déjà évoqué par plusieurs promoteurs français. Ce groupe est la filiale dédiée au logement de la Caisse des dépôts, elle-même bras financier de l'état, et a promis d'acheter des dizaines de milliers de logements pour faciliter la sortie de crise.Désormais, vu le contexte particulier du premier semestre, Nexity s'attend à une "nette amélioration" de ses résultats au second semestre, mais prévient qu'ils ne retrouveront pas le niveau d'un an plus tôt.Surtout, contrairement à ses grands concurrents, le groupe s'abstient de donner de nouvelles prévisions annuelles, "compte tenu des incertitudes persistantes en matière sanitaire, économique et sociale".
Il y a 4 ans et 328 jours

Efficacité énergétique et réduction des émissions de CO² au SI-Centrum Stuttgart : opération réussie pour SPIE

Depuis 2018, SPIE est responsable de la gestion des installations techniques du centre de loisirs et de divertissement. Elle fournit ainsi au client une offre de prestations complète, avec un fournisseur unique pour tous les services d'ingénierie du bâtiment.Efficacité énergétique et réduction des émissions de CO² grâce à une offre de prestations complèteSPIE assure l'alimentation de l'ensemble du SI-Erlebnis-Centrum en chauffage, climatisation, électricité et eau potable dans le cadre d'un contrat de fourniture de services énergétiques. Le Groupe est responsable de la gestion technique des installations dans les zones principales du complexe.« Nous optimisons de manière continue les installations techniques du centre SI-Centrum. Notre expertise énergétique et les connaissances techniques de nos collaborateurs en matière de gestion des installations techniques apportent de nombreux avantages à nos clients. Nous effectuons en permanence des analyses d'efficacité et identifions les économies potentielles. Nous planifions et mettons en œuvre des mesures afin d'exploiter chaque installation le plus efficacement possible », déclare Hans Loest, porte-parole du conseil d'administration de l'unité Energy Solutions de SPIE Deutschland & Zentraleuropa. « Ainsi, les services fournis nous permettent d'optimiser le bilan de CO², car l'énergie la plus respectueuse de l'environnement est celle qui n'est même pas utilisée », ajoute Hans Loest.Garantie d'économie d'énergie Grâce à ces mesures d'efficacité énergétique, SPIE parvient à réduire les émissions de CO² et à réaliser des économies considérables : chaque année, en moyenne, plus de deux millions d'euros sont économisés et environ 2.500 tonnes d'émissions de CO² sont évitées. « Cette réussite se reflète également dans le niveau de satisfaction de nos clients. Nous sommes fiers que le contrat actuel entre SPIE et le SI-Erlebnis-Centrum ait été prolongé de dix ans en 2016 », déclare Hartmut Kogel, chef des opérations Sud au sein de l'unité Energy Solutions de SPIE Deutschland & Zentraleuropa.Dans le cadre de l'optimisation du centre de divertissement SI-Erlebnis-Centrum, SPIE a rénové deux centrales de refroidissement et les a équipées de nouvelles mécaniques très performantes.« Les services font l'objet de factures conformes à la réglementation, transparentes et basées sur la consommation individuelle, directement adressées à chaque utilisateur au moyen de plus de 350 compteurs étalonnés », a ajouté Hartmut Kogel.Gestion des installations techniques 24 heures sur 24En 2018, à la suite d'un appel d'offres, le représentant du propriétaire du SI-Erlebnis-Centrum, Brookfield Properties, a également confié à SPIE la gestion des installations techniques du complexe de loisirs. Depuis lors, le prestataire de services multi-techniques exploite l'ensemble des installations techniques des zones principales du centre de divertissement, comme la climatisation, les systèmes d'alarme incendie et de gicleurs ou les portes de secours.« Nous renouvelons également les systèmes de gestion des installations, en organisant les inspections nécessaires et réglementaires, en supervisant les inspections de protection contre les incendies et en fournissant un service de garde 24 heures sur 24 ainsi que des services de gestion des défaillances », affirme Hartmut Kogel. Et d'ajouter :« Nous avons une parfaite connaissance de nos installations ainsi que des canaux de coordination au sein de notre équipe qui sont courts. Ce qui nous permet de mettre en œuvre les mesures correspondantes de manière flexible et rapide, notamment pour générer des économies supplémentaires ou pour répondre rapidement aux besoins des utilisateurs. »
Il y a 4 ans et 329 jours

Les nouvelles règles européennes sur le travail détaché entrent en application

Cette directive, que les États membres avaient deux ans pour transposer et qui s'applique à partir du 30 juillet, consacre le principe "A travail égal, rémunération égale sur un même lieu de travail".Un salarié détaché par une entreprise établie à l'étranger bénéficiera désormais de la même rémunération qu'un salarié employé par une entreprise établie localement réalisant les mêmes tâches. Jusque-là il était simplement soumis au respect du salaire minimum.Le texte prévoit aussi l'application des conventions collectives du pays d'accueil aux travailleurs détachés, qui pourront ainsi bénéficier des mêmes primes ou encore des mêmes remboursements que les nationaux.Les cotisations sociales du travailleur détaché demeurent cependant celles de son pays d'origine, ce qui fait le coût du travail d'un détaché peut rester inférieur à celui d'un national.La directive limite le détachement à 12 mois, pouvant être prolongé de six mois. Au-delà, un statut de détachement de longue durée est créé, à partir duquel le salarié bénéficiera de tous les droits applicables aux salariés nationaux, à l'exception des dispositions relatives à la conclusion et à la rupture du contrat de travail.Le texte ne concerne pas le transport routier. Celui-ci a fait l'objet d'une législation à part qui vient d'être définitivement adoptée par le Parlement européen début juillet.La directive permet également de nouvelles sanctions contre les fraudes et une transparence renforcée pour le détachement en chaîne, quand une entreprise étrangère de travail temporaire met des intérimaires à la disposition d'une autre entreprise étrangère qui effectue une prestation en France."C'est une étape importante", s'est réjouie la ministre du Travail Elisabeth Borne dans un communiqué.La ministre veut aller plus loin car "depuis 10 ans, le recours au travail détaché en France a plus que doublé. La nature dérogatoire et temporaire de ce dispositif a, dans certains cas, été dévoyée et certains travailleurs sont accueillis dans des conditions qui ne sont pas acceptables", souligne-t-elle.Une concertation doit s'ouvrir avec les partenaires sociaux à la rentrée pour élaborer d'ici la fin de l'année des plans de réduction de recours au travail détaché dans les secteurs les plus concernés (BTP, agriculture...).
Il y a 4 ans et 329 jours

Les nouvelles règles de l'activité partielle de longue durée entre en vigueur vendredi

Ce décret était très attendu des entreprises intéressées par ce dispositif, principalement pour l'instant dans l'aéronautique mais pas uniquement. Le motoriste Safran a déjà négocié un accord avec ses syndicats jusqu'à la fin 2022 afin d'éviter tout licenciement en France. D'autres équipementiers et Airbus envisagent de le faire.Cette mesure, intitulée dans le décret "dispositif spécifique d'activité partielle en cas de réduction d'activité durable", est née d'une idée des partenaires sociaux de la métallurgie. Elle vise à inciter les entreprises durablement impactées par la crise "à garder leurs salariés et leurs compétences pour être prêtes quand l'activité repartira", selon la ministre du Travail Elisabeth Borne.Dans ce but, le dispositif autorise une réduction du temps de travail jusqu'à un maximum de 40% d'heures chômées, compensées par l'État plus fortement que le chômage partiel de base, sous condition d'un accord collectif au niveau de l'établissement, l'entreprise, le groupe ou la branche.Sur la base "d'un diagnostic sur la situation économique", cet accord, d'une durée de 6 à 24 mois, doit "définir les activités et les salariés concernés, la réduction maximale de l'horaire de travail et les engagements en matière d'emploi et de formation professionnelle".Sur les heures chômées, le salarié touchera 84% de son salaire net (ou 70% de son brut), calculé à partir d'une rémunération maximale de 4,5 Smic. Comme celles-ci sont au maximum de 40% de son temps de travail, cela lui garantit 93% de son salaire net.De son côté, l'entreprise recevra une compensation de 85% de l'indemnité versée au salarié, (soit 15% de reste à charge) pour un accord conclu avant le 1er octobre et 80% pour un accord conclu après.La réduction de l'horaire de travail "s'apprécie pour chaque salarié concerné sur la durée d'application du dispositif". Elle ne peut être supérieure à 40% de l'horaire légal mais une dérogation à 50% est possible dans des cas exceptionnels avec accord de l'administration.L'accord "peut" aussi prévoir "les conditions" dans lesquelles les dirigeants et actionnaires "fournissent des efforts proportionnés à ceux demandés aux salariés".Les frais de formation pendant la période pourront être pris en charge à hauteur de 80% par l'Etat et le compte personnel de formation des salariés pourra aussi être mobilisé.
Il y a 4 ans et 329 jours

Un futur plus sûr avec Uretek®

Il y a 4 ans et 329 jours

Hager Group et Audi AG présente le Vehicle to Home, la recharge bidirectionnelle du véhicule vers la maison

Au cours du premier semestre 2020, les énergies renouvelables ont représenté pour la première fois plus de 50% de la production électrique totale en Allemagne. Mais cette part croissante des énergies vertes s'accompagnent néanmoins d'un dilemme fondamental : elles ne fournissent pas toujours de l'électricité quand celle-ci est nécessaire. À l'inverse, lors de journées ensoleillées ou de phases de vents forts, les capacités de stockage de l'énergie produite font souvent défaut. Hager Group et AUDI AG ont défini une stratégie de recherche qui devrait jouer un rôle déterminant dans la résolution de cette problématique : la recharge bidirectionnelle du véhicule vers la maison, aussi appelée Vehicle to Home (V2H).Le concept est aussi simple qu'il est génial : la batterie haute tension d'une voiture électrique peut être rechargée au moyen du réseau électrique domestique, mais celle-ci peut également être utilisée comme dispositif de stockage décentralisé pour ce même réseau.« Une batterie de véhicule électrique peut stocker une quantité d'énergie pratiquement équivalente aux besoins d'un ménage moyen pour une semaine », explique ainsi Ulrich Reiner, expert en électromobilité chez Hager Group.Cela signifie qu'en principe, toute batterie haute-tension de véhicule électrique pourra à l'avenir être rechargée à domicile à l'aide de cette nouvelle infrastructure de recharge, mais aussi devenir source d'énergie pour le réseau électrique. Les propriétaires qui produisent de l'énergie solaire sur leur toit peuvent alors la stocker localement dans leur véhicule, pour la restituer au bâtiment en cas de besoin. Ce processus de recharge bidirectionnelle domestique est baptisé Vehicle to Home (V2H).Selon Ulrich Reiner, « Le V2H présente un fort potentiel d'économies pour la facture énergétique des propriétaires immobiliers. Il permet en outre de renforcer la stabilité du réseau électrique et d'offrir une alimentation de secours dans l'éventualité d'une panne générale ». Il ajoute : « L'idée d'utiliser la batterie de milliers de véhicules électriques de façon à lutter contre le réchauffement climatique nous a motivé dès le début du projet. ».Une prouesse techniqueSi le concept paraît simple en théorie, il nécessite en pratique une forte expertise technologique et une orchestration très précise de divers composants techniques. La collaboration entre Hager Group et AUDI AG s'est nouée sur cette maîtrise essentielle.Hager Group fournit le savoir-faire technique au cœur de l'infrastructure de recharge, qui permet l'usage V2H de la batterie du prototype développé pour le modèle Audi e-tron. Grâce à la filiale E3/DC du groupe Hager, dont la centrale photovoltaïque domestique séduit le marché depuis de nombreuses années, la batterie peut en effet servir d'accumulateur d'énergie. Le bon fonctionnement d'un système de recharge bidirectionnelle au quotidien implique néanmoins d'autres éléments essentiels, tels qu'un dispositif de gestion intelligente de l'énergie, afin d'assurer la commutation entre le véhicule et la maison en fonction de l'ensoleillement et des besoins, et enfin une borne de charge. Là aussi, le portefeuille de produits de Hager Group a prouvé sa valeur. La société américaine IoTecha a par ailleurs contribué au projet en vue d'assurer sa conformité à la norme de recharge CCS. Objectif : fonctionnalité au quotidienLa fonctionnalité du système au quotidien a constitué un critère clé pour les concepteurs dès la phase de développement.« L'accès à la mobilité prime sur tout le reste. La recharge bidirectionnelle ne doit en aucun cas représenter une contrainte pour le client. », affirme ainsi Martin Dehm, Chef de projet technique pour le recharge bidirectionnelle chez Audi. « Le système intelligent de gestion de la charge contrôle l'utilisation optimale de la batterie et maximise ainsi l'efficacité économique de l'ensemble du dispositif. Pour le client, le fonctionnement est extrêmement simple : il suffit de raccorder le véhicule, et le reste se fait automatiquement. », conclut-il.Un grand pas pour la transition énergétiqueSelon Ulrich Reiner, la pertinence du projet ne fait aucun doute : « À l'avenir, de plus en plus de propriétaires disposeront d'une batterie dans leur cave, dans leur garage ou à l'extérieur de leur maison. Ils pourront y stocker, par exemple, l'énergie produite par les panneaux photovoltaïques de leur maison ». En combinant installation photovoltaïque avec le système de stockage domestique et la batterie du véhicule, les ménages accéderont à une autosuffisance énergétique de plusieurs jours, tout en soulageant le réseau électrique. Ils contribueront ainsi de manière déterminante à la transition énergétique.
Il y a 4 ans et 329 jours

L'État débloque 600 millions d'euros pour les régions qui saluent "une révolution"

"On va faire taire toutes nos guéguerres, toutes nos différences légitimes (...) pour montrer que nous savons agir dans le même sens", a plaidé le Premier ministre avant de parapher cet accord avec le président de l'Association des régions de France, Renaud Muselier."Nous sommes très satisfaits de ce qu'on vient de signer", a abondé M. Muselier, rendant un hommage appuyé à M. Castex avec qui il a "en 15 jours débloqué une situation très complexe que nous n'avions pas réussi à débloquer en trois ans".Les collectivités ont nourri des relations sur courant alternatif avec l'ancien Premier ministre Edouard Philippe et avec Emmanuel Macron. Fin mai, les régions avaient claqué la porte d'une réunion avec le gouvernement, s'estimant oubliées d'un plan d'urgence de 4,5 milliards d'euros principalement fléché vers les communes et départements.Et Emmanuel Macron avait voulu en juin, selon des présidents de région, conditionner l'aide de l'Etat à un report des élections régionales, scénario finalement balayé par Jean Castex mi-juillet.Alors que M. Castex multiplie les gestes et déclarations de bonnes intentions envers les territoires depuis sa prise de fonctions, la réconciliation avec les régions vient conforter sa stratégie.Un chèque de 600 millions d'euros en crédits d'investissement leur est donc apporté, sachant que les régions, dotées d'importantes compétences en matière d'emploi, formation, transport ou encore économie, devront être des relais précieux dans la mise en oeuvre du futur plan de relance attendu fin août."Est ce que c'est assez ? C'est jamais assez", a souri M. Muselier, qui évalue à 1,2 milliard d'euros l'impact de la crise sur les finances des régions. Mais "c'est une très bonne décision", a-t-il encore salué.Autre signe d'apaisement, la confirmation de la compensation totale de la baisse des impôts de production, décidée par l'exécutif pour stimuler la compétitivité des entreprises. Cette coupe claire de 20 milliards d'euros vient directement toucher les régions, qui en percevaient 7 à 10 milliards, notamment via la cotisation sur la valeur ajoutée (CVAE)."Il n'était pas question que ça vienne aggraver les difficultés financières des régions, donc nous prenons nos responsabilités", a déclaré Jean Castex.Les régions se verront donc affecter une fraction équivalente de la TVA, dont le rythme d'évolution suivra le dynamisme au niveau national.En échange, les régions s'engageront à investir massivement dans la relance, jusqu'à 20 milliards d'euros. Cela s'effectuera dans le cadre des contrats de plan Etat-Région 2021-2027 qui seront discutés entre septembre et décembre et dont les axes forts tourneront autour de la transition écologique, la recherche, la cohésion sociale, la santé, la formation professionnelle ou encore la modernisation des infrastuctures de transport.Il est aussi demandé aux régions d'alimenter un "fonds de sauvegarde" mobilisable en cas de nouvelle crise et d'améliorer les mécanismes de péréquation entre régions.Enfin, régions et Etat sont convenus de collaborer étroitement dans la mise en oeuvre du plan de relance, notamment dans les secteurs de l'automobile et l'aéronautique et dans la mobilisation des fonds européens.
Il y a 4 ans et 329 jours

La Fondation du patrimoine ouvre son label aux villes de 20.000 habitants

Il était jusqu'à présent réservé aux communes rurales de moins de 2.000 habitants et aux secteurs patrimoniaux remarquables. Réservé à l'origine aux seuls immeubles bâtis, il est également élargi aux parcs et jardins.Ce label constitue une reconnaissance par la Fondation du patrimoine de la qualité patrimoniale d'immeubles non-protégés par L’État au titre des monuments historiques. Il permet à leurs propriétaires, sous conditions, de déduire de leurs impôts tout ou partie des travaux réalisés de l'impôt sur le revenu.Depuis sa création, la Fondation du patrimoine a délivré plus de 21.000 labels. Cet outil permet de soutenir la restauration, faite dans les règles de l'art, de nombreux éléments du patrimoine rural (fermes, moulins, granges, demeures historiques, etc.) et participe aux actions de redynamisation économique des territoires. De nombreuses communes en étaient néanmoins exclues. Désormais, en s'appliquant aussi aux centres-bourgs, notamment dans le cadre de programmes de rénovation et d'embellissement, il servira à lutter contre leur dévitalisation et contre l'étalement urbain source de raréfaction des espaces agricoles et naturels. Outre les propriétaires éligibles, ce sont de nombreuses petites et moyennes entreprises du secteur de la restauration et de l'artisanat qui bénéficieront de cette mesure de relance économique. Grâce au soutien du Gouvernement et des parlementaires, l'action de la Fondation du patrimoine en faveur du patrimoine culturel contribue à la relance économique par la culture.L'obtention du label ouvre droit à un régime fiscal calqué sur celui des monuments historiques et peut rendre possible l'ouverture d'une campagne de dons sur un bien privé. Attribué pour 5 ans, le label permet aux propriétaires privés d'un immeuble non protégé, visible depuis la voie publique ou visitable, de déduire 50 à 100 % de leurs travaux de couverture et de façade de leur revenu imposable, selon la subvention accordée par la Fondation du patrimoine. Cette aide fiscale est octroyée afin de leur permettre de réaliser des travaux de restauration de qualité, qui contribuent à préserver l'authenticité de notre patrimoine local.Les délégations régionales de la Fondation du patrimoine, dans le cadre d'un travail conjoint avec les architectes des Bâtiments de France, veillent à la sélection des projets de restauration et effectuent un contrôle de la conformité à la fin des travaux. Elles garantissent ainsi la crédibilité du label accordé et le bien-fondé de l'aide publique consentie. La Fondation du patrimoine a conclu des partenariats avec de nombreuses communes, intercommunalités, départements et régions qui soutiennent l'attribution de ce label afin de préserver le patrimoine, l'emploi et l'attractivité.La Fondation du patrimoine tient à remercier les parlementaires de la commission de la Culture du Sénat, notamment Mme Dominique Verien, sénatrice de l'Yonne, qui avaient initialement proposé cette mesure au sein d'une proposition de loi, aujourd'hui reprise dans la loi de finances rectificative, ainsi que le ministère de la Culture pour son soutien.
Il y a 4 ans et 329 jours

Lancement du Wilo-Connect Modul Yonos MAXO

Le Wilo-Connect Modul Yonos MAXO est un module de gestion pour l'intégration de fonctions avancées pour les circulateurs à haut rendement Wilo-Yonos MAXO. Il a été conçu pour accroître les fonctionnalités de la gamme Wilo-Yonos MAXO pour les applications de chauffage, climatisation et réfrigération de l'eau dans les installations civiles et commerciales.La solution flexible pour l'intégration dans le système de gestion des bâtimentsLe module Wilo-Connect permet une intégration optimale du Wilo-Yonos MAXO dans les systèmes de gestion technique des bâtiments et assure des connexions supplémentaires.Module universel, le Wilo-Connect Modul Yonos MAXO s'adapte à l'ensemble de la gamme Wilo-Yonos MAXO et est utilisable sur les circulateurs simples ou doubles. Facile à installer grâce à un dispositif embrochable, le Wilo-Connect Modul Yonos MAXO se monte sur le module électronique du circulateur, à l'emplacement du connecteur démontable Wilo et peut être utilisé à la fois dans de nouvelles installations ou pour mettre à niveau des systèmes existants.Pour toujours plus de confort d'utilisation, le module dispose de son propre système de signalisation par voyant lumineux.Un pilotage optimisé de la pompe doubleLa gestion pompe double est intégrée dans les fonctionnalités du Wilo-Connect Modul Yonos MAXO sans aucun composant supplémentaire requis ce qui simplifie considérablement l'installation électrique.Il permet une communication pompe principale/pompe de réserve pour gérer automatiquement la permutation cyclique ou sur défaut.Il dispose de six emplacements pour la mise en place des presse-étoupes afin de faciliter le passage des câbles.La fonction « arrêt externe » assure un ordre de marche et d'arrêt à distance.Un report de marche (SBM) et de défaut (SSM) sont disponibles pour un raccordement sur les systèmes de gestion des bâtiments.Le système de signalisation par voyant lumineux permet un affichage simple de l'état de fonctionnement.
Il y a 4 ans et 329 jours

Un nouveau tunnel achevé pour le Grand Paris Express

A 42 mètres sous terre, dans le chantier de la future gare de Fort d'Issy-Vanves-Clamart, élus et responsables de chantier s'étaient rassemblés pour voir la machine de 100 mètres de long percer les 50 derniers centimètres du tunnel qui accueillera les trains de la future ligne 15.Dans un bruit de vérin et de terre broyée, la paroi de béton armé de fibre de verre a vibré de longues minutes avant d'être peu à peu arrachée par les tournoiements de la monumentale roue de coupe située à l'avant du véhicule."C'est une belle opération qu'on a réussie aujourd'hui, s'est félicité Gualtiero Zamuner, l'un des chefs du projet. Ça fait quatre ans qu'il creuse et aujourd'hui il arrive ici, parfaitement là où c'était prévu."Le creusement du tunnel, explique-t-il, est un vrai travail de précision. A l'avant, la roue de coupe d'un diamètre de 10 mètres et de 135 tonnes, creuse entre 10 et 15 mètres par jour, broyant la roche en tournant sur son axe.L'engin assemble en même temps le tunnel derrière lui en posant le revêtement à l'aide d'une machine à ventouses.Les déblais, aspirés au fur et à mesure, sont évacués grâce à une vis et un tapis d'extraction à l'arrière du tunnel.Une centaine d'opérateurs se sont relayés pendant plusieurs années aux commandes de ce titan de 1.600 tonnes, baptisé en hommage à la navigatrice Ellen Mac Arthur - les tunneliers portent traditionnellement des noms de femmes.Pilotes et scaphandriersLes derniers pans de la paroi sont tombés. Une odeur de ciment humide et de la poussière flottent encore dans l'air quand une vingtaine de pilotes et scaphandriers émergent, accueillis par une salve d'applaudissements. Le plus dur est fait.Après de longs mois sous terre, le tunnelier doit à présent être démonté et extrait du chantier, avant de repartir en convoi exceptionnel à Bagneux pour creuser les 900 mètres de tunnel qui reliront Bagneux à la future gare d'Arcueil-Cachan.A Fort d'Issy-Vanves-Clamart, "on va pouvoir finir les planchers, avant de commencer à construire les locaux techniques", détaille Gualtiero Zamuner. "On aura ensuite besoin de trois ans pour aménager la gare."Cette future gare, à quelques mètres seulement de la gare de Clamart, est la première du Grand Paris à avoir entamé sa construction. Un ouvrage particulièrement technique car situé sous les voies ferrées et à proximité des habitations.La mise en service est prévue à l'horizon 2025, un délai que le président du directoire de la Société du Grand Paris espère pouvoir tenir malgré l'impact de la pandémie.Sur l'ensemble du projet, "l'impact du Covid se traduit par un rallongement des procédures de 3 à 8 mois", a estimé Thierry Dallard mardi.Un retard qui ne reculera pas forcément la mise en service, a-t-il nuancé, mais qui "peut se traduire par une augmentation des cadences."La facture du Grand Paris Express, un métro de 200 kilomètres qui doit être construit d'ici 2030, a explosé ces dernières années, pour atteindre les 35 milliards d'euros.
Il y a 4 ans et 329 jours

Des salariés de Vinci bloquent le chantier d'Ikea à Nice pour protester contre un plan de départs

"Le chantier, qui emploie avec les intérimaires environ 200 personnes, a été totalement arrêté, personne n'est rentré", a précisé Raphaël Cafieri, délégué du personnel de Travaux du Midi Provence, une des entités de Travaux du Midi, filiale de Vinci Construction.Selon ce représentant, sur les 360 salariés de production employés par Travaux du Midi, quelque 180 sont concernés par ce plan de départs volontaires (PDV) qui pourrait basculer selon lui sur un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) si le quota de départs n'est pas rempli avec le PDV. "Nous craignons que cette réduction d'effectifs ne soit qu'un prétexte pour nous remplacer par des emplois en CDD", affirme cet élu du personnel.Sollicitée par l'AFP, l'entreprise Vinci Construction confirme "un plan de réajustement des effectifs" de sa filiale, prévoyant "la réduction de 169 postes de compagnons et de 15 chefs de chantier sur 524 salariés au total".Selon elle, les entreprises Travaux du Midi "connaissent depuis 2016 une dégradation continue de leurs activités, aggravée récemment par la crise sanitaire", avec un chiffre d'affaires "divisé par quatre depuis 2016"."Nos prévisions à court et moyen termes ne nous permettent pas de fournir une activité à toutes nos équipes de production malgré les prêts de main d'oeuvre mis en place en continu depuis trois ans au sein d'autres entités du groupe", ajoute Vinci Construction.De leur côté, les salariés restent déterminés à poursuivre leur mouvement de grève et appellent à un nouveau blocage mercredi matin du chantier Ikea de Nice."Notre directeur s'est déplacé et il a rencontré une délégation du personnel, et nous lui avons redit que le plan social, on n'en veut pas, les licenciements, on est contre", explique M. Cafieri.Le chantier de ce magasin, qui doit ouvrir d'ici à plusieurs mois dans la plaine du Var à Nice, est assuré par Travaux du Midi ainsi que par Dumez Côte d'Azur, une autre filiale de Vinci, géant français du BTP.
Il y a 4 ans et 329 jours

SergeFerrari annonce une reprise encourageante de l'activité en juin

Au deuxième trimestre, le groupe basé à Saint-Jean-de-Soudain (Isère) a vu son chiffre d'affaires tomber à 37,2 millions d'euros (-32,6% sur un an), selon un communiqué.En cumulé depuis le début de l'année, ses ventes atteignent 79,7 millions d'euros (-21,4%), un montant "conforme aux attentes" de la direction de l'entreprise."Grâce à la reprise progressive de nos activités industrielles, le groupe s'est montré résistant et a pu redémarrer une activité qui monte à nouveau en puissance sur la fin du second semestre", a relevé le PDG Sébastien Ferrari, cité dans le texte.Au pire de la crise, SergeFerrari a annoncé la commercialisation de toiles détruisant le coronavirus en cas de contamination grâce à l'incorporation de particules d'argent, mais si ce produit a suscité un "intérêt fort", il n'a pas généré à ce stade des recettes substantielles.
Il y a 4 ans et 330 jours

Le Royaume-Uni va consacrer 705 millions de livres à ses frontières en vue du Brexit

Dans une tribune publiée dans le Sunday Telegraph, le ministre d'État Michael Gove a assuré que cette somme permettrait de s'assurer que les "nouvelles frontières" du pays soient prêtes dès que le Royaume-Uni "reprendra le contrôle".Interrogé sur Sky News dimanche matin, il a garanti que la frontière serait prête au 1er janvier 2021, après la fin de la période de transition instaurée pour permettre aux deux anciens partenaires de négocier leur relation après le Brexit, entré officiellement en vigueur le 31 janvier dernier.Cet investissement, qui inclut dépenses de personnel - recrutement d'environ 500 agents de la police aux frontières - et d'infrastructures, devrait faire de cette frontière "la plus efficace du monde d'ici à 2025", a ajouté M. Gove dans sa tribune.Que Londres et Bruxelles trouvent un accord sur leur relation post-Brexit ou non, "nous serons en dehors du marché commun et de l'union douanière quoi qu'il arrive", a souligné Michael Gove sur la BBC.Un nouvelle session de négociations doit se tenir la semaine du 20 juillet à Londres avec l'Union européenne.Sur la BBC, Michael Gove a évoqué "des progrès" malgré les "divisions" qui demeurent, expliquant qu'il se voulait "optimiste" sans être "enthousiaste à l'excès".Il s'est également efforcé de se montrer rassurant après la fuite cette semaine d'un mail dans lequel la ministre du Commerce international Liz Truss avertit que le plan adopté par le gouvernement risque de favoriser la contrebande et de porter préjudice au pays sur la scène internationale.Dans cette lettre adressée à M. Gove et au ministre des Finances Rishi Sunak, révélée par le site Business Insider, elle souligne que l'approche graduelle du gouvernement britannique, où les contrôles ne seraient pas mis en oeuvre immédiatement sur tous les bien importés depuis l'UE, serait "vulnérable" à des poursuites devant l'Organisation mondiale du commerce."Cela fait partie du processus naturel au sein d'un gouvernement qu'un ministre mette à l'épreuve les propositions" d'un autre, a estimé Michael Gove.Le gouvernement va également lancer une vaste campagne d'information à destination des entreprises et des particuliers et "saisir les opportunités" qui selon le gouvernement émergeront grâce à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, votée lors du référendum de juin 2016.
Il y a 4 ans et 330 jours

L'ampleur du trou d'air de l'économie française au printemps sera dévoilée vendredi

Dans sa dernière prévision à la mi-juin, l'Institut national des statistiques évaluait le plongeon à 17% par rapport au trimestre précédent, tandis que la Banque de France l'a estimé début juillet à 14% sur la même période et que le consensus des analystes de l'agence Factset est de 15,3%.La raison principale de cet effondrement: six semaines de confinement en avril et mai, après deux en mars qui avaient déjà fait chuter le PIB de 5,3% au premier trimestre.Aujourd'hui encore, "c'est dur de jauger quelle sera exactement la perte d'activité parce qu'on est dans un climat très instable", explique Arno Fontaine, économiste France chez Natixis, qui prévoit un plongeon compris entre 15% et 16%.Quoi qu'il en soit, le chiffre de l'Insee restera dans ses annales comme un record absolu depuis que l'Institut a commencé à compiler cet indicateur de référence en 1949.Les deux plus fortes baisses trimestrielles du PIB avaient jusque-là été enregistrées au premier trimestre 2020 et au deuxième trimestre 1968, affecté à l'époque par la grève générale en mai, mais qui avait été suivi par un rebond de +8% à l'été.La remontée devrait cette fois être d'autant plus vigoureuse que la dégringolade fut abyssale: l'Insee prévoit +19% pour le troisième trimestre, Natixis +16% et la Banque de France +14%.Plusieurs indicateurs publiés la semaine dernière confortent l'idée d'une reprise dynamique.L'activité du secteur privé s'est ainsi nettement redressée en juillet, en particulier dans les services, selon un indicateur provisoire publié par le cabinet Markit.D'après le cabinet de conseil BCG, la France connaîtrait même la "reprise la plus forte d'Europe".Côté emplois, "le plus dur est devant nous"L'Insee a aussi fait état d'un regain de confiance en juillet des chefs d'entreprise, qui jugent bonnes les perspectives d'activité dans la plupart des secteurs."En mai et juin, c'est la consommation qui a fait rebondir l'activité, l'investissement pas du tout", relève de son côté Philippe Waechter, directeur de la recherche chez Ostrum Asset Management."Il y a une composante qui rebondit fortement, c'est la consommation des ménages", relève aussi M. Fontaine.Et pourtant, le moral de ces mêmes ménages, qui avait commencé à se redresser en juin suite au déconfinement, a de nouveau fléchi en juillet, a rapporté mercredi l'Insee.Et si la consommation a dans l'ensemble bien repris, le début des soldes a été "peu dynamique", a relevé la fédération Procos du commerce spécialisé.En conséquence, la part des Français qui estime qu'il est opportun d'épargner augmente pour le troisième mois consécutif, d'après l'Insee, et alors que la mobilisation des 100 milliards d'euros d'épargne supplémentaires prévus cette année jouera un rôle décisif dans la reprise.Côté entreprises, "il y a plus de difficultés bien sûr pour l'investissement", car "elles ont acquis énormément de dette pendant la période de confinement", note M. Fontaine."Les entreprises ont des niveaux d'activité qui sont très faibles et l'incertitude étant très forte, elles n'ont aucune envie d'investir", constate aussi M. Waechter."C'est ça l'élément-clé des prochains mois, et associé à cela, leur comportement sur l'emploi", souligne cet économiste."Je continue à estimer que le plus dur est devant nous" en matière d'emplois et de faillites, a déclaré pour sa part mardi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire devant la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale.Aussi le gouvernement se refuse-t-il pour l'instant à revoir sa prévision de recul du PIB pour l'année 2020, qu'il chiffre à 11%, alors que l'Insee ne s'attend qu'à 9%.La situation sur le front de l'emploi s'annonce notamment compliquée avec l'arrivée de 700.000 jeunes sur le marché du travail à la rentrée et un risque de multiplications de faillites et de plans sociaux avec l'arrêt d'un certain de dispositifs d'aides, dont le chômage partiel pour la plupart des secteurs.