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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie CSTB

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Il y a 8 ans et 235 jours

Étudier l'interaction entre les poêles à bois et la qualité de l'air intérieur

Le CSTB lance, en collaboration avec l'ADEME, l'étude CAB-QAI qui concerne l'impact de l'usage d'appareils de chauffage au bois sur la qualité de l'air intérieur. Cette étude va permettre de faire état des interactions entre poêle à bois et qualité de l'air intérieur, pour formuler des préconisations d'usage et accompagner la filière dans l'amélioration de ces systèmes. Le bois est la 1ère énergie renouvelable produite et consommée en France*. De nombreux foyers utilisent ce combustible bio-sourcé pour se chauffer. Pour autant, il est établi que la combustion de bois émet un certain nombre de polluants atmosphériques aux effets sanitaires connus, mais peu d'études existent aujourd'hui sur l'interaction entre les poêles à bois et l'environnement intérieur. Expérimentation à échelle 1 Le CSTB organise l'expérimentation sur son site de Marne-la-Vallée dans la Maison Automatisée pour des Recherches Innovantes sur l'Air (MARIA). Ce laboratoire, qui a les caractéristiques d'une habitation comprenant cinq pièces et une cuisine, permet des essais dans un environnement contrôlé à l'échelle 1. Il est possible de moduler la perméabilité et la ventilation de l'espace par exemple. Les revêtements intérieurs sont également interchangeables. A mi-chemin entre une maison réelle et un laboratoire, MARIA permet de reconstituer des séquences de la vie quotidienne. Déroulé de l'étude en deux phases L'étude consiste à réaliser des essais dans deux configurations d'habitation. La première, " ancienne ", avec un poêle à bois traditionnel d'ancienne génération, prélevant l'air directement dans la pièce où il est installé, et une ventilation naturelle. La seconde, plus moderne, avec un poêle à bois récent, raccordé de façon étanche, et une Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) simple flux, qui se régule en fonction de l'humidité. De plus, des essais sont menés dans chacune des deux configurations avec une ventilation de type VMC simple flux auto-réglable. Des mesures de qualité de l'air sont effectuées pour les différentes conditions d'usages de l'appareil : arrêt, allumage, mise en régime, fonctionnement normal et fin de combustion. De nombreux composés, tels que les particules fines, le dioxyde de carbone ou encore les composés organiques volatils, sont analysés afin de déterminer leurs concentrations exactes selon les conditions d'usages. Des résultats au service des usagers et des industriels Les résultats de l'étude seront mis à disposition par l'ADEME en 2017. Ils permettront de mesurer l'impact de la ventilation et de la technologie du poêle sur la qualité de l'air intérieur, et ainsi de donner des préconisations pour choisir un appareil performant et créer des conditions de ventilation favorables à une meilleure qualité de l'air pour les usagers. Ils permettront également de sensibiliser les industriels du chauffage au bois domestique aux enjeux de qualité de l'air intérieur, et d'ouvrir de nouvelles voies à l'innovation pour ces produits. En savoir plus : Laboratoires dédiés à la qualité sanitaire des espaces intérieurs Expertise Qualité de l'air intérieur * Source : Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer
Il y a 8 ans et 250 jours

ICC-ES, le DIBt et le CSTB renforcent leur coopération au service de l'évaluation produits aux États-Unis et en Europe

Trois organismes d'évaluation et de certification : l'américain ICC Evaluation Service (ICC-ES), l'institut allemand pour la technique du bâtiment " Deutsches Institut für Bautechnik (DIBt) et le CSTB (France) approfondissent leur coopération pour répondre aux attentes de leurs clients communs dans le domaine des produits de construction. Celle-ci permet de renforcer les échanges d'information entre les trois organismes techniques pour accompagner les fabricants dans l'évaluation et la certification sur les marchés américain et européen. Avec ses partenaires internationaux, le CSTB poursuit ainsi son engagement pour le développement durable de la construction, dans une logique d'efficacité et de qualité. " Nous sommes très enthousiastes d'être membre de cette alliance d'experts de l'évaluation et de travailler ensemble pour réduire les problèmes de conformité rencontrés par les fabricants aux États-Unis et en Europe " dit le président d'ICC-ES Shahin Moinian. " Ensemble nous allons améliorer l'efficacité de l'évaluation produit et des essais. " " Le CSTB a activement soutenu cette initiative commune qui facilite l'évaluation des produits de construction selon les référentiels européens et américains " dit Bruno Mesureur, directeur des affaires internationales au CSTB. " Rationaliser le processus d'évaluation peut apporter une valeur ajoutée aux fabricants de produits en accélérant leur mise sur le marché. C'est ce que l'on a constaté déjà dans le secteur des fixations. " " Cette collaboration contribue à comparer et rapprocher les documents techniques d'évaluation européenne avec les critères d'acceptation de l'ICC-ES (Acceptance Criteria). Ce qui bénéficie aux industriels qui recherchent une évaluation et des rapports d'essais à la fois aux États-Unis et en Europe " dit le vice-président du DIBt, Karsten Kathage. " Chaque organisme apporte son expérience, son savoir-faire et son expertise, formant ainsi une alliance forte. " En savoir plus : L'accompagnement des entreprises à l'export À propos Le DIBt est l'organisme allemand d'évaluation des produits et techniques de construction non réglementés. Le DIBt a une mission de service public et réalise une large gamme d'activités techniques et réglementaires dans le domaine de la construction, notamment délivrer des évaluations techniques nationales, publier des évaluations techniques européennes (ETE), gérer la base de données des certificats de performance énergétiques et des rapports d'inspection de systèmes de climatisation, préparer les listes de règles techniques officielles pour les produits de construction, ainsi que concevoir et réaliser des travaux de construction. Pour en savoir plus : www.dibt.de.ICC-ES est une société à responsabilité limitée à but non lucratif, le leader de l'évaluation pour les matériaux, composants et systèmes de construction innovants aux États-Unis. Les rapports d'évaluation (ESRs), listes de produits de construction et catologues de robinetterie prouvent que les produits et systèmes sont conformes aux exigences des codes et normes techniques. Les programmes environnementaux d'ICC-ES délivrent des rapports environnementaux VAR? qui vérifient que les cibles spécifiques définies dans les codes, normes, systèmes d'évaluation environnementale et critères environnementaux d'ICC-ES sont atteintes. Les programmes environnementaux offrent des déclarations environnementales de produits (EPDs) pour répondre à la demande internationale d'information transparente, scientifiquement fondée et de qualité sur les performances environnementales des produits. ICC-ES est membre du groupe ICC. Pour en savoir plus : www.icc-es.org.
Il y a 8 ans et 253 jours

Euroméditerranée et le CSTB associent leurs expertises autour d'une démarche BIM multi-échelles, dédiée aux aménagements urbains méditerranéens

L'Établissement Public d'Aménagement Euroméditerranée (EPAEM) et le CSTB ont signé un accord de Recherche & Développement dédié à la mise en place d'une démarche d'aménagement innovante du territoire s'appuyant sur la maquette numérique BIM, dans le cadre du projet EcoCité-Marseille. Centrée sur l'aménagement urbain du territoire et le développement de l'Îlot XXL, cette démarche intègrera notamment le développement d'une maquette BIM multi-échelles, associée à une nouvelle génération de socle numérique, au service de la concertation avec le public et les acteurs du projet. Ainsi conçue et déployée, elle servira de laboratoire dans le cadre d'EcoCité-Marseille, constituant un outil-clé d'aide à la décision, de communication et de montée en compétences pour l'ensemble des acteurs du projet. Au-delà, permettant d'expérimenter de nouveaux concepts innovants, reproductibles dans d'autres environnements, elle contribuera à répondre aux grands enjeux d'aménagement urbain des territoires durables. En savoir plus : Partenariat Recherche & Développement CSTB-Euroméditerranée, communiqué de presse, septembre 2016
Il y a 8 ans et 260 jours

Le CSTB, partenaire des Trophées de la Construction 2016

23 lauréats ont été récompensés pour leurs réalisations innovantes lors des Trophées de la Construction 2016. Parmi celles-ci, le nouveau lycée public de Beaupréau, bâtiment certifié Haute Qualité Environnementale (HQE) à énergie positive (BEPOS). Il est implanté en région bocagère dans le pays des Mauges, à côté de Nantes. Charles Baloche, directeur général adjoint, directeur Technique au CSTB et membre du jury technique de ces Trophées, a remis le prix Construction-ERP à l'équipe de ce projet, lors de la soirée organisée par Batiactu et le Groupe SMA, en présence d'Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l'Habitat durable, mardi 13 septembre. En savoir plus : Prix Construction-ERP : Lycée public des Mauges Les 23 projets lauréats en images BIM et bâtiment durable au c"ur des innovations, communiqué de presse Batiactu-SMA, septembre 2016
Il y a 8 ans et 261 jours

ISABELE mesure la performance énergétique intrinsèque d'un logement neuf

Les projets R&D dédiés à la méthode ISABELE progressent pour proposer aux professionnels une mesure fiable de la performance énergétique intrinsèque d'un bâtiment, à réception des travaux. Après avoir conçu et testé la méthode ISABELE (In situ Assessment of the Building EnveLope pErformances) dans un logement neuf, le CSTB travaille à l'élaboration d'un protocole d'évaluation global (enveloppe et équipements techniques) pour les professionnels. Cette initiative est portée par le CSTB, le CEREMA, le COSTIC avec la collaboration des acteurs de la construction dans le cadre du projet MERLiN au sein du programme PACTE (Programme d'Action pour la qualité de la Construction et la Transition Energétique). ISABELE testée dans un logement neuf La méthode ISABELE, élaborée par le CSTB, a été expérimentée à Saint-Cannat (Bouches-du-Rhône) au printemps 2016, en amont du projet MERLiN. Concrètement, les travaux de construction achevés, le logement neuf et inoccupé a été chauffé pendant quelques jours. Le CEREMA a piloté l'installation de capteurs à l'intérieur et à l'extérieur du bâtiment, pour collecter les mesures de température, humidité, consommation d'énergie, etc. Ce sont sur ces données in situ et sur des algorithmes d'analyse innovants, que le CSTB s'appuie pour évaluer le niveau global d'isolation thermique de l'enveloppe de la maison neuve. Cette expérimentation va être suivie d'une seconde phase à l'automne 2016, dans le cadre du projet MERLiN. Ces tests en situation réelle permettent de valider la méthode ISABELE, qui doit concilier mise en "uvre rapide et peu coûteuse, et précision des indicateurs évalués. L'objectif est d'offrir aux professionnels un résultat fiable de la performance énergétique à réception de travaux, pour identifier les éventuels écarts avec les prévisions. De l'expérimentation à l'application sur le marché Un autre volet du projet MERLiN prévoit le développement d'un protocole d'évaluation global, simple et efficace à appliquer. Celui-ci inclut la méthode de mesure ISABELE pour l'enveloppe, et des protocoles complémentaires d'évaluation pour l'enveloppe et les équipements techniques. Dans cet objectif, le CSTB, le CEREMA et le COSTIC mettent en place des groupes de travail réunissant experts et professionnels de la construction. Dès l'automne 2016, deux premiers groupes rassembleront des acteurs de la maîtrise d'ouvrage et des entreprises du bâtiment en région Bretagne et Provence-Alpes-Côte d'Azur. L'organisation des échanges va se poursuivre en 2017. Il faut s'assurer avec leurs futurs bénéficiaires, du caractère opérationnel des méthodes d'évaluation développées. Il faut aussi préparer au mieux le transfert des connaissances vers toute la filière. Cette collaboration est une condition clé pour favoriser une utilisation massive du protocole d'évaluation sur le marché. Vérifier que les performances promises sont au rendez-vousLa mesure de la performance énergétique intrinsèque du bâtiment, à réception, objective le résultat des travaux menés. La méthode ISABELE, conçue par le CSTB, apporte cette information. Ce qui permet de vérifier la réponse aux engagements et sécurise les acteurs. À l'instar de la mesure d'étanchéité à l'air de l'enveloppe, cet indicateur accompagne la mise en "uvre de la garantie de performance énergétique. En savoir plus : Avec ISABELE, mesurer la performance énergétique intrinsèque d'un logement Présentation du projet MERLiN, communiqué de presse, programme PACTE, mars 2016 Le site du programme PACTE : www.programmepacte.fr PACTE sur Twitter
Il y a 8 ans et 262 jours

GreenFlex, le CSTB, l'Union sociale pour l'habitat et le pôle Fibres-Énergivie déploient en France l'approche " EnergieSprong "

La Commission Européenne, via son programme de recherche H2020, finance le projet " Transition Zéro " qui vise à transposer en France et au Royaume-Uni la méthodologie hollandaise " EnergieSprong ". Celle-ci permet de massifier la rénovation énergétique à un niveau zéro énergie, dans le secteur du logement social. GreenFlex, le CSTB, l'Union sociale pour l'habitat et le pôle Fibres-Énergivie portent en France le développement de ce projet avec des acteurs représentant tous les métiers de la rénovation énergétique. EnergieSprong est une démarche de collaboration ouverte entre acteurs, qui vise à déclencher des gains significatifs de qualité et de coût par des méthodes nouvelles et une utilisation renforcée d'outils numériques. Parmi ces innovations, les méthodes de mesure de l'efficacité énergétique réelle des bâtiments sont au c"ur du projet et s'appuient sur l'expertise du CSTB. " Vérifier que les performances promises sont au rendez-vous est essentiel dans le projet pour objectiver le résultat des travaux et soutenir la confiance des acteurs dans une démarche collective à grande échelle. Les méthodes du CSTB, ISABELE et REPERE, permettent d'obtenir des indicateurs fiables au service de la garantie de performance ", déclare Jean-Christophe Visier, directeur Énergie-Environnement du CSTB. En savoir plus : Communiqué de presse, septembre 2016
Il y a 8 ans et 270 jours

SNCF Immobilier et le CSTB signent un accord de Recherche dédié à l'optimisation du patrimoine architectural et urbain

Dans le cadre de ses opérations urbaines d'envergure, SNCF Immobilier associe son expertise à celle du CSTB. Les deux acteurs viennent de s'engager dans un partenariat de Recherche portant sur des thématiques clés du bâtiment et de l'aménagement : le BIM bâtiment et la maquette numérique urbaine ; l'acoustique et les vibrations ; la stratégie énergétique à l'échelle de l'ilot et du quartier ; l'Analyse de Cycle de Vie et les impacts Carbone. Conclu pour une durée de 3 ans, ce partenariat répond aux objectifs stratégiques de SNCF Immobilier pour l'optimisation et le développement de son parc immobilier (industriel, tertiaire et résidentiel). Pour le CSTB, il constitue un terrain d'expérimentation pertinent pour déployer et tester de nouveaux outils, approches et concepts innovants reproductibles dans d'autres contextes. En savoir plus : Communiqué de presse SNCF Immobilier-CSTB, septembre 2016
Il y a 8 ans et 271 jours

Les fenêtres certifiées NF poursuivent leur campagne sur BFM TV et le web

Le CSTB, l'Institut technologique FCBA (Forêt, Cellulose, Bois-construction, Ameublement) et l'UFME (Union des Fabricants de Menuiseries Extérieures), lancent la 2ème vague de la nouvelle campagne de communication dédiée aux fenêtres certifiées NF, à partir du 5 septembre 2016. Cette campagne s'inscrit dans la continuité des campagnes de communication " Fenêtres NF " précédentes et se décline par la diffusion : de 177 spots TV, d'une durée de 10 secondes, sur BFM TV ; d'insertions de bannières, notamment sur les sites grand public de décoration et liés à la rénovation de menuiseries ; d'une animation vidéo présentant les 7 bénéfices d'une fenêtre NF, disponible sur les sites fenetres-nf.fr, ufme.fr et sur les sites des fabricants certifiés NF. 177 spots diffusés en exclusivité sur BFM TV pendant 5 emaines consécutives A partir du 5 septembre, les téléspectateurs de BFM TV retrouveront pendant 5 semaines en soirée, du lundi au vendredi, les 3 spots " Fenêtres NF ". Destinés à sensibiliser les propriétaires de logements, prescripteurs et artisans, aux atouts des fenêtres certifiées NF, ces spots mettent en scène avec humour un couple habitant un logement confortable? en apparence seulement. En trois situations, ce couple est confronté aux désagréments entraînés par la déficience de l'isolation de leurs fenêtres, sur les plans thermique et phonique, et sur le plan de leur facture énergétique, représentant les 3 motivations principales du remplacement des fenêtres. Spot Isolation ThermiqueSpot Isolation PhoniqueSpot Économie d'Énergie Disponibles dans leur intégralité sur le site www.fenetres-nf.fr, les 3 films peuvent également être visionnés sur YouTube et partagés sur les réseaux sociaux. Les 7 bénéfices d'une fenêtre certifiée NF, développés à travers une vidéo pédagogique Une animation vidéo pédagogique d'une durée d'environ 2 minutes, est diffusée sur les sites des 3 partenaires et reprise en ligne par les sites des titulaires NF. Cette animation a pour objectif de démontrer au consommateur la valeur ajoutée des différents tests auxquels sont soumises les fenêtres, pour prétendre à l'obtention de la certification NF : l'isolation thermique la résistance au vent l'imperméabilité à l'air l'étanchéité à l'eau l'effort de man"uvre l'endurance l'affaiblissement acoustique. Introduite par un animateur incarnant le rôle d'un présentateur de journal TV, la vidéo permet de mettre en exergue les atouts des fenêtres certifiées NF dans un format dynamique et didactique. Une campagne media digitale, sur une sélection de sites dédiés à l'univers du bricolage et de la maison Des bannières seront diffusées sur une cible de sites dédiés au bricolage et à l'univers de la maison, du 10 octobre au 10 décembre 2016. Pour tout complément d'informations sur les fenêtres certifiées NF : www.fenetres-nf.fr
Il y a 8 ans et 271 jours

Elodie au service de la performance environnementale des bâtiments : témoignages

L'Analyse du cycle de vie (ACV) permet d'évaluer les impacts environnementaux d'un bâtiment en prenant en compte plusieurs critères (énergie, déchets, eau, etc.) de sa construction à sa démolition. Le CSTB permet aux professionnels avec le logiciel Elodie, de réaliser l'ACV des bâtiments. Pour continuer à faire progresser cet outil en lien avec les besoins marché, le CSTB a réuni récemment plusieurs utilisateurs avertis. Experts au sein de bureaux d'études, de sociétés de conseil ou d'entreprises de construction, ils partagent leur point de vue sur l'ACV Bâtiment et Elodie. Ces échanges répondent aux enjeux environnementaux de plus en plus importants pour développer le bâtiment à énergie positive et bas carbone. Sophie Le Cadre, chef de projet Qualité environnementale, AIA Studio Environnement " L'approche ACV est devenue pour nous une pratique systématique dans le processus de conception, lorsque nous accompagnons la démarche de certification de notre client ou son engagement volontariste dans la performance environnementale. Il nous semble important de réaliser cette étude en amont du projet, lorsque les choix conceptuels et architecturaux se forgent, pour limiter les impacts du bâtiment sur l'environnement. Dans notre travail, réalisé sous Elodie, nous comparons plusieurs scénarii (choix de la structure, de la production d'énergie, des matériaux, etc.). Avec l'expérience, nous acquérons également des réflexes qui guident la conception durable des projets. " Isabelle Boyeau, chargée de projet, Eiffage " Nous utilisons Elodie dans le cadre d'appels d'offre pour des projets visant la certification, ou au service de projets pilotes sur le plan environnemental initiés par Eiffage. Récemment par exemple, nous avons utilisé Elodie en phase concours pour un projet de rénovation énergétique de logements sociaux collectifs. Le maître d'ouvrage exigeait une ACV sur deux critères : les émissions de CO2 et la consommation d'énergie grise. Dans notre réponse, nous avons comparé la consommation d'énergie du bâtiment : laissé en l'état et rénové. Nous avons indiqué, grâce à nos calculs, que l'investissement dans la rénovation était compensé en moins de 10 ans par les économies d'énergie générées en exploitation. " Luc Rode, responsable pôle Conception environnementale, Bâtiments Durables, Artelia " Réaliser une ACV avec Elodie aide à trouver le meilleur compromis pour réduire l'impact environnemental du bâtiment. Nous pouvons identifier les objets du bâtiment qui pèsent le plus sur la performance pour comparer ensuite plusieurs solutions de manière ciblée. Le logiciel Elodie, très souple, permet ces approches tout en proposant des résultats chiffrés et imagés. Nous nous en servons en conception, comme support du dialogue avec la maîtrise d'ouvrage et d'"uvre. Parfois, nous utilisons aussi Elodie en fin de chantier pour faire la photo de la performance environnementale du bâtiment réel. Les maîtres d'ouvrage peuvent ainsi intégrer cette information dans leur bilan RSE. Plus globalement, cela soutient leur démarche d'amélioration continue dans le développement durable. " Pierre Gempp, consultant, Greenaffair " Elodie, c'est le logiciel que nous utilisons chez Greenaffair depuis que nous avons commencé à réaliser des études ACV. Il nous sert à estimer la performance environnementale de projets de bâtiments ou de familles de composants. Il permet notamment en conception, de comparer l'impact environnemental d'une structure béton et d'une variante en bois-béton ou en bois. Actuellement, l'ACV n'est pas généralisée en phase amont d'un projet. Utilisée dès le démarrage d'un projet, elle pourrait pourtant servir de critère décisionnel pour le promoteur, en lien avec le coût et la faisabilité technique. Cet outil permet également aux acteurs de la conception de partager l'information dès le début pour engager ensemble la démarche d'amélioration environnementale du bâtiment." Romain Bonnet, responsable R&D Ecoconception, Bouygues Construction " Nous réalisons régulièrement des études ACV grâce à Elodie, avec différentes finalités : pour des certifications environnementales (H&E, HQE, BREEAM), lors d'appels d'offre publics qui visent l'exemplarité environnementale, ou en écoconception pour mettre en avant de nouvelles solutions constructives (matériaux, structures, systèmes, etc.). L'ACV et le logiciel Elodie permettent d'évaluer et d'afficher la performance environnementale d'un projet ou d'une variante. Plutôt que d'avoir des objectifs de moyens, l'ACV nous permet de travailler dans une logique de résultats, c'est-à-dire avec une approche performantielle sur les thématiques environnementales. " Nicolas Brasier, responsable technique & développement, EODD Ingénieurs conseils " Nous nous sommes tournés vers Elodie pour réaliser nos bilans ACV. Lorsque nous travaillons en maîtrise d'"uvre, nos études servent le plus souvent à justifier les performances environnementales de projets candidats à la certification. Ces cas étudiés nous apportent du recul et des bilans chiffrés sur les bonnes pratiques environnementales. Ce qui nous permet de conseiller aussi les maîtres d'ouvrage en phase amont des projets. Nous les orientons dès le début, vers des choix constructifs qui répondent au mieux à leurs objectifs environnementaux. Nous sommes aussi amenés à les aider au stade de programmation, avant appel d'offre, pour préciser les exigences environnementales de leur projet. " Amandine Debrand, ingénieur études, Bastide Bondoux " Nous utilisons actuellement l'ACV pour réaliser des études environnementales sur des projets de maisons individuelles et de logements collectifs. Dans le cadre d'une étude, nous avons constaté que l'empreinte environnementale d'une isolation plus performante (thermiquement) pouvait être compensée par une consommation d'énergie réduite. Ainsi, nous mettons notre expertise au service de l'optimisation des projets, en utilisant finement les données environnementales sur les matériaux, produits et équipements (PEP, DEP, FDES*). Elodie permet aisément d'accéder à ces informations, il est à ce jour l'outil le plus complet. Interopérable avec la base INIES, il a l'avantage de proposer également un catalogue d'informations génériques, très utile lorsqu'aucune information n'est disponible dans la base INIES. " Et demain ? Les utilisateurs d'Elodie réunis le 15 juin dernier au CSTB, s'accordent sur l'importance de disposer de données environnementales nombreuses et vérifiées sur les matériaux/composants (FDES) pour réaliser des ACV Bâtiment pertinentes. " Le partage d'information s'est beaucoup amélioré " grâce à " la base de données INIES, incontournable sur le marché français " et à l'avenir, on peut " aller encore plus loin ". Par ailleurs, si aujourd'hui les professionnels se saisissent des logiciels ACV comme Elodie, il leur paraît nécessaire de " cadrer les règles d'utilisation pour harmoniser les pratiques ". Il est également utile de mettre en place des " moyens de vérification " des ACV, notamment " si différentes études sont comparées sur un même projet ". Plus globalement, les enjeux liés à la gestion des données vont se renforcer avec le déploiement du BIM sur le marché. " Pour réaliser l'ACV, nous pouvons récupérer les données des projets via la maquette numérique. C'est important de s'accorder sur la façon de les nommer et de les utiliser ". En savoir plus : Analyse du cycle de vie du bâtiment Laboratoire des performances environnementales Logiciel Elodie Base de données INIES * PEP : Profil Environnemental Produit ; DE : Déclaration Environnementale ; FDES : Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire.
Il y a 8 ans et 271 jours

Comment valoriser la performance environnementale des produits de construction et équipements

" 59 % des dirigeants considèrent la performance environnementale comme un atout pour valoriser leur innovation ", selon le 3ème sondage Ifop-CSTB réalisé en mai 2016 auprès des industriels du bâtiment de moins de 500 salariés (TPE/PME). Le Laboratoire des performances environnementales du CSTB accompagne les fabricants dans cette valorisation. Habilité à la réalisation et à la vérification des déclarations environnementales et des fiches FDES, il apporte des informations claires et fiables sur la performance environnementale des produits de construction. Il permet également d'anticiper l'évolution réglementaire prévue au 1er juillet 2017. La caractérisation des performances environnementales des matériaux, produits et équipements de construction est une obligation réglementaire depuis 2014*, pour tout acteur qui souhaite communiquer sur ses qualités environnementales. Cela se traduit par la réalisation d'une Déclaration Environnementale (DE) ou Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) pour les produits de construction, et Profil environnemental produit (PEP) pour les équipements. À compter du 1er juillet 2017, la vérification de ces informations par tierce partie indépendante sera obligatoire. Le Laboratoire des performances environnementales du CSTB est habilité par l'État depuis 2015, à l'élaboration et à la vérification des DE et FDES des matériaux et produits de construction. " Il réunit notamment 4 experts qualifiés pour vérifier une déclaration, explique Pierre Ravel, responsable du Laboratoire. Leur travail consiste à analyser les données pour s'assurer de leur cohérence, de leur méthode de calcul, de leur résultat et format de restitution, clair et transparent, dans le respect de la norme européenne ". " C'est important d'apporter une information fiable au marché. La vérification des données apporte une reconnaissance aux fabricants qui s'engagent dans la déclaration des performances environnementales de leur matériau/produit, et soutient la confiance des acteurs. À l'aube d'une nouvelle réglementation, il s'agit d'objectiver et de rendre visibles les avancées pour soutenir les acteurs de la construction engagés dans la performance environnementale ". Plus globalement, la vérification des données participe au processus qualité et à l'évolution des pratiques au service de la performance environnementale des bâtiments. La qualité des données environnementales des composants est un élément essentiel pour réaliser une évaluation à l'échelle bâtiment. Cet enjeu de consolidation des données va se renforcer avec la réglementation 2018, qui fixe le cap ambitieux du " bâtiment à énergie positive et à faible impact environnemental ". Le saviez-vous ? Les FDES et PEP sont accessibles en ligne sur la base de données INIES. Grâce aux données numérisées d'INIES, le logiciel Elodie du CSTB permet de réaliser une étude ACV (Analyse du Cycle de Vie) d'un projet de bâtiment en utilisant, sans double saisie, les informations sur les performances environnementales déclarées et vérifiées des produits et équipements. Elodie au service de la performance environnementale des bâtiments : témoignages En savoir plus : 3ème sondage Ifop-CSTB, communiqué de presse, juin 2016 Laboratoire des performances environnementales du CSTB Réglementation relative aux déclarations environnementales Analyse du Cycle de Vie du bâtiment * Juillet 2017 pour les équipements
Il y a 8 ans et 274 jours

La performance environnementale, levier d'innovation pour les TPE et PME du bâtiment

Les entrepreneurs sont de plus en plus nombreux à orienter leurs projets innovants vers la performance énergétique et les matériaux à faible impact environnemental. Cette évolution est soulignée par le 3ème sondage Innovation Ifop-CSTB auprès des TPE et PME du bâtiment, réalisé en mai 2016, après deux premières éditions en 2015. Ce baromètre montre aussi que 59 % des acteurs considèrent la performance environnementale comme un atout. Ils ont besoin d'un accompagnement pour soutenir sa valorisation sur le marché, en lien avec les évolutions réglementaires. Parmi les domaines d'innovation dans lesquels les entreprises s'engagent, deux marquent une progression : la performance énergétique (54 % des entrepreneurs en mai 2016 ; +4 points par rapport à début 2015) et le développement de matériaux à faible impact environnemental (45 % d'entre eux ; +7 points). Trois critères sont considérés comme déterminants par les chefs d'entreprises interrogés, pour définir la performance environnementale. 39 % d'entre eux privilégient la valorisation des matériaux, 35 % l'intégration de matières secondaires issues du recyclage, et 30 % la fin de vie lors de la déconstruction ou de l'élimination du produit. Par ailleurs, pour valoriser leur innovation sur le marché, 59 % des dirigeants considèrent la performance environnementale comme un atout. La réglementation concernant la communication sur la performance environnementale des produits de construction est pourtant moins bien connue. 21 % des dirigeants interrogés ont entendu parler de la réglementation sur la déclaration environnementale. Ce résultat indique le besoin d'accompagnement et d'information des TPE et PME de la construction, pour valoriser la performance environnementale de leurs produits innovants. Le CSTB, qui dispose du Laboratoire des performances environnementales, met son expertise au service de ces acteurs. Que dit la réglementation ? Depuis le 1er janvier 2014, tout acteur qui souhaite communiquer sur la performance environnementale d'un produit de construction, doit réaliser au préalable une déclaration environnementale. À compter du 1er juillet 2017, la réglementation impose qu'elle soit vérifiée par un expert indépendant, habilité à attester de sa conformité. En savoir plus : 3ème sondage Ifop-CSTB, communiqué de presse CSTB, juin 2016 Comment valoriser la performance environnementale des produits de construction et équipements
Il y a 8 ans et 278 jours

Certification ACERMI : un atout à l'export

Une certification reconnue pour sa fiabilité constitue un atout sur les marchés de l'exportation. Attribuée de façon objective et indépendante, la certification ACERMI, créée par le LNE et le CSTB, renforce les chances de gagner des marchés à l'international. Exemples, extraits de la lettre " ACERMI & LES PROS " n°5. Le marché de la rénovation énergétique tchèque La société Soprema exporte dans le monde entier et commercialise notamment l'Efigreen Alu +. " Pour un marché lié à la rénovation énergétique en République tchèque, nous avons souhaité faire agréer notre produit parmi ceux qui donnaient droit à des subventions, explique Nizamettin Yesil, responsable vente Grand export. Nous souhaitions faire l'économie d'une campagne d'essais coûteuse, seule alternative possible à la fourniture de preuves officielles. Nous avons franchi l'obstacle en faisant reconnaître la valeur de la certification ACERMI dont le poids officiel a compté. Cette reconnaissance est considérée comme gage d'assurance, de qualité, de performance, de traçabilité. Le côté " institutionnel " de l'association a pesé, notamment auprès de l'équivalent tchèque du CSTB ". En Italie, une certification " noble " Xella est présente en Italie au travers de sa filiale Xella Italia. " En Italie, même si elle n'est pas encore largement diffusée, cette marque [Acermi] est quand même bien connue du monde de l'isolation thermique, explique Emanuele Dalla Libera, chef de secteur Ventes d'Ytong. Elle est synonyme de ?fiabilité? car il s'agit d'une certification tierce partie, fondée sur des essais assurés par un organisme indépendant et débouchant sur des valeurs fiables ". > Lire l'intégralité des témoignages dans la lettre " ACERMI & LES PROS " n°5, juillet 2016 En savoir plus : La certification ACERMI Toutes les certifications Produits et Services du CSTB
Il y a 8 ans et 285 jours

Journée Innovation TPE/PME : les professionnels témoignent

Contribuer à une meilleure accessibilité des bâtiments, améliorer sa performance énergétique et environnementale, assurer confort et sécurité à ses occupants grâce à l'innovation : ces enjeux étaient au c"ur des échanges le 21 juin dernier au CSTB Paris. Un speed-meeting a permis aux TPE/PME et professionnels de la construction, d'échanger avec les experts du Réseau National d'Accompagnement et du CSTB, pour partager et construire leurs projets. Préparer demain est l'histoire d'un parcours pour transformer l'idée en innovation puis rencontrer son public sur le marché. Témoignages. Frédéric Marçais, président de la PME Toi-Sol (fourniture d'énergie renouvelable) " Je suis venu à la journée Innovation pour mieux savoir comment fonctionne le monde de la construction. Quand on travaille dans un business innovant, on n'a pas vraiment conscience de cet écosystème autour de soi, extrêmement riche. J'ai pu discuter avec d'autres entreprises qui ont aussi engagé un parcours dans l'innovation, avec le service ARIANE et les experts en thermique du CSTB. Je lance la proposition innovante de toiture Toi-Sol, qui récupère l'énergie solaire et ambiante de manière invisible pour en faire du chauffage et de l'eau chaude sanitaire dans l'habitation. Aujourd'hui, avec trois brevets en poche, j'ai besoin de crédibiliser cette innovation auprès des acteurs du marché. J'ai pris contact avec le CSTB pour identifier les démarches à mener. Démontrer la faisabilité de cette innovation au travers d'un cas concret, une maquette ou un chantier pilote, est indispensable pour rassurer les assureurs. Je veux aussi faire de cette démonstration un atout commercial qui différencie mon système sur le marché du solaire, actuellement en plein développement ". Paul Mousny, gérant de la start-up Accessens (accessibilité du bâtiment) " La solution que j'ai conçue – TLA 714 – permet aux personnes sourdes et malentendantes d'être alertées en cas d'incendie. Il s'agit de boîtiers, sans fil et autonomes, qui échangent en continu leurs données vitales par onde radio avec une base centrale. Au déclenchement de l'alarme incendie sonore, ils émettent un signal lumineux (dit flash) blanc stroboscopique. Aujourd'hui, la Cinémathèque de Paris et l'École " Institut Polytechnique Lassalle de Beauvais " sont équipées de cette solution, mais pour développer sa commercialisation, il faut rassurer le marché. Si la loi oblige depuis 2009 à installer ce type de système, aucune norme n'existe ! Les responsables Sécurité Incendie d'un bâtiment demandent une justification officielle sur la compatibilité de mon innovation avec le dispositif incendie existant. Il faut éviter que l'un perturbe l'autre. Je suis venu à cette Journée Innovation pour rencontrer le service ARIANE du CSTB et me renseigner sur l'ATEx [Appréciation Technique d'Expérimentation], reconnue par les acteurs. Aujourd'hui, j'ai des informations précises sur cette évaluation et son budget. Disposer d'une ATEx sera pour mon entreprise un atout majeur afin de faire référence sur le marché et de déployer la solution ". Laurent Lenoble, représentant en France de la société BK Factory (ventilation des gaines d'ascenseur) " Née en Allemagne, notre solution BlueKit® est actuellement commercialisée en France mais son utilité est encore mal connue. Peu de gens le savent : l'ouverture obligatoire, prévue dans la gaine d'un ascenseur pour assurer sa ventilation, est aussi source de déperditions thermiques. Plutôt que de laisser cette ventilation ouverte en permanence, notre système permet de la gérer intelligemment selon les besoins réels du bâtiment. Cette solution pose des questions aux professionnels de la construction et aux ascensoristes, qui ont besoin d'être rassurés sur sa conformité à la réglementation, mise à jour en 2014, et sur ses bénéfices réels. Je suis venu rencontrer les experts du CSTB lors de la Journée Innovation pour recueillir leur vision et réfléchir au développement de cette solution sur le marché. Comment démontrer la contribution de cette innovation à la performance énergétique du bâtiment ? Nous souhaitons fournir cet indicateur aux professionnels. Notre système peut faire partie des solutions qui, à moindre coût, participent à l'amélioration énergétique du bâtiment. Nous aimerions aller encore plus loin avec le CSTB, et mesurer la performance de notre solution dans le temps pour aider à son monitoring ". En savoir plus : Journée des TPE, PME et professionnels de la construction au CSTB 3ème sondage Innovation Ifop-CSTB : la performance environnementale, levier d'innovation des TPE/PME du bâtiment Speed meeting : échanges avec les TPE/PME innovantes
Il y a 8 ans et 313 jours

Essai feu hors norme sur un panneau en béton de 9 mètres de haut, en images

Photos : Florence Joubert Comparable par sa taille à une aile d'avion, un corps d'épreuve en béton de 9 m de haut a été soumis à de très hautes températures, jusqu'à 1 000 °C, pendant 90 minutes. Cet essai de résistance incendie sur grand ouvrage, inédit sur la scène internationale, a été réalisé pour la première fois dans la plateforme Vulcain au CSTB. Il contribue à renforcer la connaissance scientifique sur le comportement au feu de tels ouvrages. 11 h : le panneau en béton armé se dresse sur 9 m, intégré au four modulaire de la plateforme d'essais Vulcain. Les brûleurs s'allument. Dès la première dizaine de minutes, on observe un déplacement du mur de quelques centimètres, en forme de courbure. Le mur se cintre en se rapprochant de la source de chaleur. Ce phénomène ne cesse de croître pendant 90 minutes – durée de l'essai – tandis que les températures du four s'élèvent jusqu'à 1 000 °C. Toute l'attention est portée sur le déplacement horizontal du mur à mi-hauteur, appelé la flèche. C'est l'indicateur clé à mesurer en vue d'apprécier la tenue au feu de l'ouvrage. Une métrologie innovante. Au-delà du dispositif de mesures basé sur l'installation de plus de 20 capteurs sur l'ouvrage testé, l'essai a bénéficié d'un système innovant de corrélation d'images, utilisant 7 caméras positionnées à distance de l'ouvrage. Cette technologie, déjà employée dans l'aéronautique, la défense, l'automobile ou les sciences biomédicales, est à présent mise au service du bâtiment. Avec une grande précision, elle permet de superposer les images et mesures prises par les caméras pour offrir, en temps réel, une visualisation graphique et chromatique 3D de la déformée du mur sur l'ensemble de sa surface. Résultat : au bout de 90 minutes, la température du four s'élève à 1 006 °C et la flèche est de 34 cm. L'écart entre cette mesure réelle et les prévisions, réalisées par le CSTB par calcul, est très faible. Inférieur à 10 %, il correspond à la marge de sécurité. En savoir plus sur cet essai : enjeux, méthode et perspectives scientifiques
Il y a 8 ans et 316 jours

L'offre du CSTB : ATEx et ouverture réglementaire

Le CSTB a organisé le 21 juin dernier une journée autour de l'accompagnement des acteurs dans l'innovation. Une table ronde a permis de faire le point sur l'innovation en lien avec les ouvertures réglementaires récemment proposées dans le domaine de la construction. Afin d'accompagner les acteurs, le CSTB étend le champ de l'ATEx (Appréciation Technique d'Expérimentation) aux nouvelles solutions développées, en ayant recours aux simplifications réglementaires permettant d'utiliser d'autres moyens que ceux décrits dans la réglementation. Dans le cadre des mesures de simplification des réglementations françaises de la construction, certaines réglementations basées sur des exigences de moyens offrent désormais la possibilité d'avoir recours à des solutions alternatives à celles décrites dans la réglementation, sous réserve d'atteindre des résultats équivalents. Des solutions qui parfois ne sont pas prévues par la réglementation, car les pratiques évoluent. Or, ces solutions innovantes, sortant des standards habituellement proposés, peuvent encourager la créativité architecturale et technique, tout en répondant parfaitement aux objectifs visés par la réglementation. Bon nombre de réglementations s'ouvrent pour laisser libre cours à l'innovation des concepteurs : récemment, la possibilité de proposer des " solutions équivalentes " a été introduite dans la réglementation accessibilité. De même, des dispositions alternatives peuvent être proposées par les concepteurs dans le domaine de la ventilation naturelle dans les DOM. Le projet de loi relatif à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine prévoit la mise en place de nouvelles possibilités de dérogation aux règles de construction. Ces solutions alternatives sont pour la plupart soumises à l'obtention d'un accord des services de l'État, sur la base d'un dossier argumenté du demandeur. Le champ de l'Appréciation Technique d'Expérimentation (ATEx), de cas " a " ou " b ", est étendu pour accompagner les ouvertures réglementaires Le CSTB accompagne la démarche de simplification qui encourage le recours aux solutions alternatives, en adaptant son offre d'évaluation. L'ATEx s'étend aujourd'hui aux nouvelles solutions proposées en ayant recours aux ouvertures réglementaires permettant d'utiliser d'autres moyens que ceux décrits dans la réglementation, sous réserve d'atteindre des résultats équivalents. Les acteurs de la construction vont proposer de nouvelles solutions grâce à ces ouvertures réglementaires. Le recours à ces solutions pourra être encouragé auprès des acteurs par l'éclairage d'experts indépendants, leur apportant ainsi un gage de confiance. L'ATEx constitue ce gage de confiance : elle apporte un avis d'experts tant sur les critères habituellement traités par l'ATEx (faisabilité, sécurité, risques de désordre) que sur l'aptitude à atteindre les résultats visés par la réglementation. > Il s'agira de répondre à la question : la solution proposée permet-elle d'atteindre le même résultat qu'avec les moyens décrits dans la réglementation ? L'ATEx pourra utilement compléter le dossier à déposer auprès des services de l'État quand une autorisation de l'État est requise. Domaines concernés : produits, procédés ou opérations conçus en ayant recours aux possibilités offertes par les ouvertures réglementaires. Quelques exemples en 2016 : incendie, accessibilité, aération-ventilation. 2 types d'ATEx : ATEx a pour les produits et les procédés ou ATEx b pour les projets de réalisation. Plus d'informations sur le site CSTB Évaluation Exemples d'ouverture réglementaire Possibilité de proposer des solutions différentes des moyens décrits dans la réglementation, sous réserve d'atteindre les mêmes résultats Réglementation incendie : Pour les IGH et les ERP : l'autorisation au titre de la réglementation incendie peut imposer des prescriptions en atténuation ou en aggravation, sur la base d'un dossier déposé par le maître d'ouvrage (CCH, R122-11-1 pour les IGH ; CCH, R123-13 et arrêté du 25 juin 1980, article GN4 pour les ERP). Pour les bâtiments d'habitation : possibilité d'avoir recours à des dispositifs ou dispositions constructives non prévues par l'arrêté, mais qui satisfont aux exigences de l'arrêté. Le dossier de demande comporte soit une appréciation de laboratoire sur un essai de résistance ou de réaction au feu, soit une étude ISI (ingénierie sécurité incendie) en résistance au feu, en réaction au feu ou en désenfumage (arrêté du 31 janvier 1986 modifié le 19 juin 2015, article 105). Réglementation accessibilité (logements neufs, ERP dans l'existant) : Possibilité d'avoir recours à des solutions équivalentes, sous réserve de satisfaire aux mêmes objectifs que les solutions décrites dans la réglementation (arrêté du 24 décembre 2015, article 1 pour les logements neufs ; arrêté du 8 décembre 2014, article 1 pour les ERP dans l'existant). Réglementation aération : Possibilité d'avoir un débit réduit pour un dispositif mécanique qui module automatiquement le renouvellement d'air du logement, de telle façon que les taux de pollution de l'air intérieur ne constituent aucun danger pour la santé et que puissent être évitées les condensations, sauf de façon passagère (arrêté du 24 mars 1982, article 4). RTAA (réglementation thermique, acoustique et aération dans les DOM) : Possibilité d'utiliser des moyens différents de ceux décrits par la réglementation concernant la ventilation naturelle, sous réserve de justifier de l'atteinte d'une performance équivalente (arrêté du 17 avril 2009, modifié le 11 janvier 2016, article 9-5°). Possibilité d'utiliser des moyens différents de ceux décrits par la réglementation concernant la protection contre les bruits intérieurs au bâtiment sous réserve de justifier de l'atteinte d'une performance équivalente (arrêté du 17 avril 2009, modifié le 11 janvier 2016, article 4, disposition n°4 dans le tableau). Table ronde sur l'ouverture réglementaire au CSTB Paris, le 21 juin 2016. De g.à d.: Christophe Morel, directeur adjoint aux partenariats techniques, CSTB ; Jacques Gandemer, expert en conception bio-climatique ; Guillaume Rabut, responsable du projet Greenfloor, Vinci Énergies ; Olivier Gaujard, prescripteur Bois Construction. Interprofession Legnu Vivu ; Anne Voeltzel-Lévêque, directrice Sécurité, Structures, Feu, CSTB ; Pauline Polgár, directrice de la rédaction, Batiactu Groupe. Photo : Nicolas Richez En savoir plus : Fiche " ATEx et ouverture réglementaire " 3ème sondage Innovation Ifop-CSTB : la performance environnementale, levier d'innovation des TPE/PME du bâtiment
Il y a 8 ans et 331 jours

Essai feu hors norme sur un panneau en béton de 9 mètres de haut : enjeux, méthode et perspectives

Pour optimiser le dimensionnement au feu des grands ouvrages, de plus en plus utilisés dans la construction industrielle notamment, le CSTB développe une approche combinant calcul et expérimentation grandeur réelle. Après avoir mis au point un nouveau modèle de prévision, il a réalisé un essai hors norme de résistance incendie sur un panneau en béton armé de 9 m de haut. Retour sur cet essai R&D inédit, réalisé dans la plateforme Vulcain au CSTB, pour connaître plus finement le comportement au feu des grands ouvrages. L'essai de résistance incendie du CSTB en images Enjeux liés aux ouvrages de grande hauteur En situation d'incendie, le comportement d'un ouvrage dépend du matériau, mais aussi de ses dimensions, notamment de sa hauteur, et de la configuration des lieux. Les pompiers l'ont bien compris, une équipe de Seine-et-Marne assiste ainsi à l'essai piloté par le CSTB dans sa plateforme Vulcain. Il s'agit pour eux, de faire évoluer leurs techniques d'intervention, en comprenant mieux le comportement au feu des grands ouvrages. La résistance au feu des panneaux en béton de grande taille intéresse aussi les experts de la sécurité incendie, venus d'Italie, de Belgique et du Royaume-Uni pour observer l'essai du CSTB. L'utilisation de tels panneaux tend à se généraliser dans les bâtiments aux grands volumes, comme les entrepôts logistiques ou usines. Il s'agit de bien les dimensionner face au risque incendie. Caractériser le comportement au feu des grands ouvrages Lorsqu'un ouvrage est exposé à de fortes chaleurs, plus sa hauteur (à épaisseur égale) est grande, plus il a tendance à se déformer. Ce changement de géométrie du mur, quand il atteint un certain seuil, est un facteur d'effondrement. L'autre impact essentiel de la chaleur concerne la dégradation des caractéristiques des matériaux. Quelle hauteur maximum les murs doivent-ils donc respecter pour que le bâtiment résiste au feu la durée fixée par la réglementation ? Si des murs de 9 m de haut sont intégrés dans un bâtiment, combien de temps vont-ils rester stables en cas d?incendie ? L'essai de résistance incendie du CSTB doit contribuer à mieux répondre à ces questions. Leur prise en compte dans la conception du bâtiment permet d'assurer, lors d'incendie, l'évacuation des personnes et l'intervention des pompiers. Au-delà des données chiffrées, c'est la cinématique de l'effondrement du bâtiment que l'on veut qualifier au travers de l'essai, pour identifier les signes d'avertissement avant le moment critique. Valider le nouveau modèle de simulation du CSTB Des modèles de calcul thermomécanique existent déjà pour simuler le comportement au feu d'ouvrages de 3 m de haut, et prévenir les risques pour les personnes et les biens. Pour les ouvrages de 9 m, l'étude se fonde actuellement sur l'extrapolation de ces calculs. Pour renforcer la précision des études menées, le CSTB a mis au point un nouveau modèle de calcul dédié aux ouvrages de plus de 3 m. L'essai de résistance incendie à échelle 1 mené dans la plateforme Vulcain, sur un mur porteur en béton, haut de 9 m, a permis de valider ce modèle. Perspectives de cet essai L'analyse des données post-essai est essentielle pour comprendre finement la déformée d'un ouvrage en béton de 9 m de haut exposé au feu. Elle permettra aussi au CSTB de proposer aux professionnels une offre Ingénierie Sécurité incendie plus complète pour les grands ouvrages (jusqu'à 9 m), combinant simulation et essai grandeur réelle. Par extrapolation des résultats obtenus par le calcul, il sera également possible de caractériser le comportement au feu de murs en béton d'une hauteur supérieure à 9 m, et de mieux connaître celui des éléments horizontaux de grande dimension. En savoir plus : L'expertise Sécurité incendie du CSTB La plateforme d'essais au feu Vulcain du CSTB Contact : Eric Gallet
Il y a 8 ans et 332 jours

Résultats du projet CITYOPT à Nice, ou comment réduire la consommation d'électricité à l'échelle de la ville

À Nice, 140 familles volontaires ont réalisé 28 % d'économie sur leur consommation d'électricité entre 18 h et 20 h, durant l'hiver 2016. C'est un des résultats du projet CITYOPT, qui a expérimenté un " réseau social de l'énergie " pour mieux maîtriser la demande en électricité aux heures de pointe. Piloté par la métropole Nice Côte d'Azur, le fournisseur d'énergie EDF, l'agence de design Expérientia et le CSTB, CITYOPT s'appuie sur de nouvelles technologies numériques pour accompagner l'évolution des usages électriques à l'échelle de la ville. Focus sur les enseignements de ce projet, présentés au salon Innovative City 2016 à Nice. Enjeux, organisation et résultats du projet CITY OPT en vidéo. L'expérimentation CITYOPT, menée auprès de 140 foyers à Nice entre novembre 2015 et avril 2016, a permis une économie moyenne de 300 watts-heure par participant sur le créneau 18 h - 20 h. Si l'ensemble des foyers de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) participaient à cette initiative, cela représenterait près de 360 MW-h d'économies, soit la consommation énergétique annuelle de 2 écoles. Comment ? Chaque famille niçoise participante s'est vu remettre une tablette mobile équipée de l'application mobile CITYOPT, développée par le CSTB avec l'agence Expérientia. Elle a ainsi pu recevoir des alertes la veille de chaque pic de consommation d'électricité (25 alertes au total). Elle a alors été invitée à réduire sa consommation électrique entre 18 h et 20 h par des gestes simples : baisser la température de consigne de son chauffage électrique, limiter ou déplacer son utilisation des appareils électriques les plus puissants, par exemple. L'application lui a également permis de connaître l'impact de ses éco-gestes, et de mesurer l'action de la communauté à l'échelle du quartier. L'idée que la protection de l'environnement et les économies d'énergie passent par la somme des gestes simples individuels, le projet CITYOPT en apporte la démonstration. Ses participants en témoignent : " J'apprécie l'élan collectif, communautaire, on est moins seul et là, c'est concret ". Ils jugent stimulant de pouvoir comparer le résultat de leur action à celle des autres participants. (Source : Dossier de presse). Autre moteur du projet : l'engagement des citoyens en faveur de l'environnement. Ceux-ci souhaitent " mieux comprendre leur consommation et apprendre à mieux consommer ". Plus de 70 % des participants interrogés estiment que modifier son usage de l'électricité aux heures de pointe, entre 18 h et 20 h, n'est pas contraignant. Enfin, c'est l'envie de soutenir financièrement des projets d'intérêt général qui a fédéré les citoyens autour de CITYOPT. Rappelons que l'économie d'énergie solidaire est au c"ur de ce projet : chaque kW-h économisé fait gagner des points à l'usager, qu'il transforme en subvention à un projet associatif local de son choix. Le vainqueur de cette expérimentation ? L'association PIMMS, qui développe des lieux de proximité et de solidarité, au sein desquels les Agents médiateurs, professionnels du lien social, aident les citoyens pour un meilleur accès aux services publics. En savoir plus : CITYOPT, l'économie d'énergie solidaire, dossier de presse, juin 2016 Le site du projet européen CITYOPT Vers la ville intelligente grâce à une gestion innovante de l'électricité
Il y a 8 ans et 332 jours

Nouvel Observatoire des Contrats de Performance Énergétique (OCPE)

Découvrir le Contrat de Performance Énergétique, partager l'expérience de son utilisation et soutenir son déploiement : c'est l'objectif du nouvel Observatoire des CPE, lancé par l'Ademe, le Cerema et le CSTB. La matinale du 27 mai dernier, organisée au CSTB Paris, a réuni plus de 80 participants de la filière bâtiment, et constitue une étape clé dans le lancement de l'OCPE. Ce fut l'occasion de partager les enseignements des premiers CPE en exploitation en France. Une nouvelle plateforme d'échanges sur le CPE Lors de la matinée d'échanges, l'Ademe, le Cerema et le CSTB ont présenté le nouvel Observatoire national des Contrats de Performance Énergétique (OCPE). Objectif : réunir les expériences des acteurs sur le CPE, favoriser la culture de la performance énergétique et faciliter son déploiement à grande échelle. Concrètement, cet Observatoire permet aux décideurs et aux profes sionnels de partager des retours terrain et des données fiables sur différents projets utilisant le CPE. Maîtres d'ouvrage, aménageurs, collectivités et exploitants sont invités à participer à cette mutualisation des connaissances. Participez à l'Observatoire des Contrats de Performance Énergétique (OCPE) Partager les enseignements des premiers projets Les tables rondes du 27 mai dernier ont permis à des acteurs du Contrat de Performance Énergétique de partager leur expérience de l'outil : les régions Centre-Val de Loire et Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, ainsi que les exploitants Eiffage et Engie Cofely. Le CSTB, qui a suivi ces projets de CPE de partenariat pendant 3 ans, a présenté les résultats de son étude. Le Cerema a complété cette vision en partageant ses expériences de CPE de services, menés sur des bâtiments de l'État. Trois thèmes ont marqué les échanges : la gestion de patrimoine, la flexibilité contractuelle et le suivi énergétique. " Le CPE donne une vision de ?l'état de santé énergétique? d'un parc de bâtiments, explique Mireille Jandon, chef de division Automatismes et gestion de l'énergie, direction Énergie-Environnement du CSTB. Il offre une pluralité de solutions contractuelles et de travaux, et apporte des outils pour améliorer et suivre ses performances. Sa mise en "uvre nécessite une organisation interne transverse pour le maître d'ouvrage ". " La flexibilité contractuelle, complète Frédéric Bougrain, expert en Économie et Sciences humaines au CSTB, est une composante clé de ces contrats de longue durée. Prise en compte dès les phases de montage, elle permet d'intégrer les évolutions des bâtiments et d'ajuster les cibles initiales de performance ". " En phase exploitation, pour vérifier les performances, il est utile de mettre en place un plan de commissionnement*, des outils d'information partagés, une organisation claire et robuste de la gestion technique du bâtiment (GTB) et des actions de sensibilisation auprès des occupants ", précise Pierre Boisson, ingénieur Études et Recherche au CSTB. Les résultats de l'étude sur le CPE des régions Centre-Val de Loire et Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine sont disponibles sur le site de l'Ademe. * Commissionnement : processus qualité qui vise à s'assurer que les performances attendues du bâtiment – neuf ou rénové – sont atteintes à toutes les étapes de son cycle de vie.
Il y a 8 ans et 354 jours

3ème sondage Innovation Ifop-CSTB : la performance environnementale, levier d'innovation des TPE/PME du bâtiment

Le 3ème sondage réalisé par l'Ifop pour le CSTB auprès des industriels du bâtiment de moins de 500 salariés (TPE/PME), confirme l'importance accordée par les dirigeants d'entreprises à l'innovation, avec une prédominance pour les innovations orientées vers la performance énergétique et les matériaux à faible impact environnemental. Un focus sur le BIM fait le point sur leur connaissance en matière de maquette numérique et de modélisation des données du bâtiment (BIM). Chiffres clés. 88 % des dirigeants ayant innové lors des deux dernières années confirment leur volonté d'innover dans les trois ans à venir. 59 % des dirigeants considèrent la performance environnementale comme un atout pour valoriser leur innovation. 26 % des chefs d'entreprise interrogés sont conscients que la maquette numérique BIM facilite les échanges entre les acteurs de la construction pour la gestion du projet, considèrent à 25 % qu'elle améliore la qualité du bâtiment et à 21 % qu'elle optimise les coûts et les délais de construction. En savoir plus : Résultats du 3ème sondage Ifop-CSTB, communiqué de presse CSTB, juin 2016 Résultats du 2ème sondage Ifop-CSTB, communiqué de presse CSTB, novembre 2015 Résultats du 1er sondage Ifop-CSTB, communiqué de presse CSTB, février 2015
Il y a 9 ans et 0 jours

Stades de l'Euro 2016 : l'Institut Carnot CSTB en appui à la conception et à la rénovation

Espaces à la fois ouverts et couverts, accueillant des événements sportifs et culturels, les stades et arenas doivent garantir des ambiances sonores, visuelles et climatiques performantes. Depuis plus de 20 ans, le CSTB a développé aux côtés des concepteurs, maîtres d'"uvre et maîtres d'ouvrage une expertise et une ingénierie adaptées aux spécificités des stades, pour assurer le rayonnement de ces objets architecturaux, en offrant aux spectateurs un confort maximum, en toute sécurité. Parmi ces plus belles références, les stades de l'Euro 2016 : Stade de France, Paris Saint-Denis " Allianz Riviera, Nice " Grand Stade de Bordeaux (MATMUT) " Stade Vélodrome, Marseille " Stade Pierre Mauroy, Lille " Stade des Lumières, Lyon. Notre offre de services pluridisciplinaire La complémentarité des approches expérimentales et numériques développées par l'Insitut Carnot CSTB permet une vision globale des problématiques constructives liées aux stades : dimensionnement au vent ; ambiances climatiques ; ambiances acoustiques et lumineuses ; sécurité incendie et désenfumage ; caractérisations de l'enveloppe. Rénovation du stade Vélodrome : CSTB - GFC Construction - Une histoire commune En savoir plus : Stade Vélodrome : comment le CSTB a accompagné GFC Construction dans l'innovation ? L'expertise Stades de l'Institut Carnot CSTB L'offre Grands ouvrages de l'Institut Carnot CSTB
Il y a 9 ans et 0 jours

Journée des TPE, PME et professionnels de la construction au CSTB

Le CSTB organise une journée autour de l'accompagnement à l'innovation dans un contexte d'ouverture réglementaire. Cette journée réunira tous les professionnels de la construction et leur permettra de rencontrer les partenaires RNA et les experts du CSTB. Programme 09h00 - Accueil 09h30 / 12h00 Allocution d'ouverture par Étienne Crépon, président du CSTB Les 2 tables rondes seront animées par Pauline Polgár, directrice de la rédaction de Batiactu Groupe. Table ronde 1 : L'ouverture réglementaire : d'une obligation de moyens à une logique de résultats, enjeux et opportunités Anne VOELTZEL-LÉVÊQUE, directrice Sécurité, Structures, Feu, CSTB Olivier GAUJARD, prescripteur Bois Construction. Interprofession Legnu Vivu Guillaume RABUT, responsable du projet Greenfloor, Vinci Énergies Jacques GANDEMER, expert en conception bio-climatique Christophe MOREL, directeur adjoint aux partenariats techniques, CSTB Table ronde 2 : La valorisation de l'évaluation environnementale des produits, un levier de différenciation pour les industriels Florent VABRE, chef des marchés, GIRPI Gilles DETIÈGE, président-directeur général, Naturlaine Charlotte MIRIEL, responsable Pôle Conception Environnementale, Bâtiment et Industrie, ARTELIA Pierre RAVEL, responsable du Laboratoire des Performances Environnementales, CSTB Michel COSSAVELLA, directeur Enveloppe, Isolation et Sols, CSTB 12h00 / 12h15 - Discours de clôture par Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l'Habitat durable (sous réserve) 12h15 / 13h30 - Cocktail networking 13h30 / 15h00 - Speed meeting : un réseau d'experts à l'écoute des TPE/PME et professionnels de la construction Venez à la rencontre des experts du CSTB et de ses partenaires du Réseau National d'Accompagnement. Vous pourrez échanger sur les thématiques suivantes : accessibilité, acoustique, BIM, enveloppe et sols, performance environnementale, incendie, isolation, performance énergétique, structures, ventilation. Fiche pratique Contact : journee.innovation@cstb.fr Cette manifestation est réservée aux 150 premiers inscrits. Quand ? Mardi 21 juin 2016 à 9h00 Où ? CSTB - 4 avenue du recteur Poincaré, Paris 16ème En savoir plus : Téléchargez le programme Inscrivez-vous
Il y a 9 ans et 7 jours

Appel à manifestation d'intérêt pour participer au projet CSTB de crowdsourcing

Le CSTB lance un appel à manifestation d'intérêt auprès des start-up sur un projet de crowdsourcing pour identifier les leviers de réduction de la consommation énergétique des bâtiments. L'idée ? Développer dans une approche design thinking une application web grand public proposant aux occupants de renseigner eux-mêmes les informations concernant leur logement, leurs usages énergétiques, etc. Des compétences et connaissances start-up sont recherchées sur les usages et comportements et sur la conception d'interface web/mobile. Description du projet Via différents programmes de Recherche, le CSTB élabore des méthodes et outils permettant de caractériser les performances énergétiques de bâtiments et de contribuer à l'aide à la décision, en identifiant les leviers pour réduire leurs consommations énergétiques. Afin de consolider ces modèles et sa connaissance des caractéristiques du parc de logements existants, le CSTB souhaite expérimenter un projet de crowdsourcing, en développant une application en ligne grand public proposant aux occupants de renseigner eux-mêmes les informations concernant leur logement, leurs usages énergétiques, etc. Si l'expérimentation fonctionne sur le volet " énergie ", la démarche et le questionnaire pourront être élargis à d'autres thématiques, notamment la qualité de l'air intérieur. Le projet mobilisera entre autres les compétences suivantes : Energétique du bâtiment et réhabilitation, pour l'élaboration d'un questionnaire techniquement pertinent ; Design et ergonomie, pour le développement de l'application autour d'un " parcours utilisateur " fun, viral et pertinent ; Compétences informatiques, pour le développement web, applications ; Communication et marketing, pour réfléchir aux retours à fournir aux utilisateurs pour les inciter à renseigner l'application. > Le CSTB recherche des start-up avec lesquelles élaborer et développer ce projet en 2016. Calendrier Recherche de compétences et start-up pour participer au projet : jusqu'au 30 juin 2016. Les candidats seront contactés courant juillet pour confirmer leur motivation et implication dans le projet. Travail de design thinking : plusieurs sessions de 2 à 3 jours maximum seront organisées au 2ème semestre 2016 pour aborder les points suivants : Élaboration du questionnaire et de son ergonomie Réflexions sur les incitations - retours utilisateurs Etc. L'application sera développée au 4ème trimestre pour disposer d'un prototype à expérimenter fin 2016. Candidature La candidature adressée au CSTB comportera : La description de la start-up : activités et projets en cours de développement ; La description des compétences mobilisables dans l'équipe ; Les références de l'équipe et de la start-up sur des projets similaires ; Les points d'intérêt et motivations pour participer au projet de crowdsourcing. Contact Pour tout renseignement sur le projet et l'envoi des candidatures : justine.bonenfant@cstb.fr À propos du CSTB : " Le futur en construction "Établissement public au service de l'innovation dans le bâtiment, le CSTB, Centre Scientifique et Technique du Bâtiment, exerce quatre activités clés : la recherche et expertise, l'évaluation, la certification et la diffusion des connaissances, organisées pour répondre aux enjeux de la transition énergétique dans le monde de la construction. Son champ de compétence couvre les produits de construction, les bâtiments et leur intégration dans les quartiers et les villes.Avec plus de 900 collaborateurs, ses filiales et ses réseaux de partenaires nationaux, européens et internationaux, le groupe CSTB est au service de l'ensemble des parties prenantes de la construction pour faire progresser la qualité et la sécurité des bâtiments.
Il y a 9 ans et 8 jours

Grand Musée de l'Afrique à Alger?: innovation, élégance et performance

En bordure de la mer Méditerranée dans la baie d'Alger, le futur Grand Musée de l'Afrique dévoile trois ombrières monumentales. Signé par l'architecte Nadir Tazdait, ce site accueillera expositions et spectacles sur le patrimoine africain et l'art contemporain, au c"ur d'un jardin de 14 hectares. À la demande du maître d'ouvrage, l'Union Africaine/ministère de la Culture (ARPC), l'Institut Carnot CSTB a accompagné la conception du projet par une étude de dimensionnement au vent avec un maître mot : assurer la stabilité de ce grand ouvrage exposé aux vents de mer, et le confort de ses visiteurs se promenant dans les jardins et sur les toitures-terrasses. Quand architecture rime avec aérodynamique : c'est tout l'enjeu de ce musée des civilisations africaines. Ses trois ombrières verticales, horizontales et obliques, de 60 mètres chacune, protègent les visiteurs du soleil méditerranéen. Par leurs ombres portées sur la structure, elles apportent un confort d'usage. Elles doivent aussi résister aux importantes sollicitations des vents de mer, au sein d'un territoire plat et peu bâti, éloigné des premières habitations. Pour apporter une analyse fine de l'impact du vent sur ces ombrières, le CSTB a proposé une méthodologie spécifique qui combine deux types de métrologie. Sur une maquette au 1/200e du projet, installée en soufflerie atmosphérique, le CSTB a réalisé des mesures de pression locale sur les façades et sur les panneaux des ombrières. Il a également effectué des pesées globales des efforts du vent sur ces structures complexes grâce à des balances dynamométriques. En lien avec le bureau d'études techniques VP & Green engineering, cette étude a permis d'anticiper les actions de consolidation à mener en phase travaux (démarrage en 2016). Et sur les toitures-terrasses, dans les jardins ou dans les zones de passage, de stationnement, quel est l'impact du vent ? Pour chacun des lieux, selon leur usage, le CSTB a réalisé une étude de confort. Il a mesuré les turbulences générées par le vent, identifié les critères de qualité avant de proposer des actions d'aménagement pour optimiser le confort des visiteurs toute l'année : installation de brise-vent, pergolas, mobilier urbain ou plantation de végétation, par exemple. En savoir plus : L'expertise Aérodynamique de l'Institut Carnot CSTB L'offre Grands ouvrages de l'Institut Carnot CSTB
Il y a 9 ans et 18 jours

8ème conférence internationale de l'ingénierie de la neige

La science de la neige a de nombreuses applications industrielles et techniques : construction, transport, production d'énergie? Pour favoriser l'innovation dans ce domaine, le CSTB organise la 8ème conférence internationale SnowEng sur son site à Nantes, du 14 au 17 juin 2016. Cet événement, qui a lieu tous les 4 ans, rassemble des experts venus d'Amérique, Europe et Asie. Après le Japon, le Canada, la Suisse, la Norvège, les États-Unis, c'est au tour de la France d'accueillir la conférence SnowEng. Le CSTB organise sa 8ème édition du 14 au 17 juin 2016 à Nantes, autour de six thématiques : ingénierie structurelle ; transports, neige et glace ; construction ; science de la neige ; technologie de la neige ; ingénierie pare-avalanches. Le développement de l'ingénierie de la neige sera examiné au travers de plusieurs angles, comme par exemple : les méthodes de simulation numérique et d'essai expérimentales, les retours d'expériences sur site, l'évolution de la normalisation ou encore l'impact du changement climatique. Vous pouvez vous inscrire à ce colloque sur le site : www.snoweng2016.org
Il y a 9 ans et 22 jours

Conférence IBPSA France : la simulation du quartier à la ville

La conférence francophone de l'International Building Performance Simulation Association (IBSPA) invite les experts du bâtiment les 23 et 24 mai 2016. Chercheurs et ingénieurs spécialisés dans la modélisation physique pourront échanger sur les méthodes de calcul et de simulation au service de la performance du bâtiment en matière d'énergie, d'environnement et de confort. Organisée avec le soutien du CSTB et d'Efficacity, l'édition 2016 d'IBPSA France ouvre son programme pour aborder la simulation à l'échelle du quartier et de la ville. En lien avec les objectifs de performance pour la construction et la ville durables, portés par la Transition énergétique, la conférence IBSPA France 2016 aborde les thèmes : Énergétique du bâtiment et des systèmes Confort des ambiances (thermique, acoustique, visuel, qualité de l'air) Conception de bâtiments, quartiers, villes et territoires à haute efficacité énergétique et environnementale Garantie de performance énergétique Cette conférence se tient les 23 et 24 mai 2016 à Champs-sur-Marne (Île-de-France) dans le bâtiment Bienvenüe, 14-20 boulevard Newton. Inscrivez-vous sur le site : conference2016.ibpsa.fr Consultez ici la plaquette de la conférence En savoir plus : IBPSA France L'Institut de la transition énergétique, Efficacity
Il y a 9 ans et 23 jours

Récupérer la chaleur sur les eaux usées tout en préservant l'environnement?: un nouveau protocole d'évaluation

Combien d'énergie peut-on récupérer sur les eaux usées chaudes ? Ce potentiel est analysé par le CSTB et ses partenaires d'Efficacity, Institut de la transition énergétique des villes. Et cette étude en appelle une autre qui concerne l'impact de la baisse des températures des eaux usées sur le fonctionnement des stations d'épuration. Grâce à sa plateforme d'essais dédiée à la gestion durable de l'eau, Aquasim, le CSTB a mis au point en 2015 un protocole expérimental sur le sujet. Si une station d'épuration a historiquement la capacité de traiter des eaux usées entre 12° et 18°C, elle doit désormais pouvoir traiter des effluents autour de 5°C (après récupération de la chaleur). Les experts du CSTB ont pour objectif d'analyser si la dégradation des polluants à basse température est suffisamment efficace pour préserver le milieu naturel dans lequel les eaux traitées sont déversées. Cette étude prend en compte la variation du climat selon le territoire. En effet, non seulement les bactéries réagissent au changement de température des eaux usées, mais elles affectent différemment le milieu naturel selon la température extérieure. En 2015, les experts du CSTB ont mis au point un protocole expérimental pour évaluer la performance des stations d'épuration qui dépolluent des eaux usées plus froides. Ils s'appuient pour cela sur Aquasim, plateforme d'essais du CSTB dédiée à la gestion durable de l'eau. Concrètement, des stations d'épuration sont reproduites à échelle réduite et alimentées par un volume d'eaux usées, équivalent à celui d'une ville. Les températures du sol sont contrôlées. Les experts testent alors le fonctionnement des stations d'épuration avec des effluents à différentes températures (de 5 à 30°C). Ils mesurent la qualité des eaux traitées et ainsi la performance de la station. Les campagnes d'essais seront menées en 2016. Les résultats permettront d'affiner le calcul du potentiel énergétique à l'échelle urbaine, lié à la récupération d'énergie fatale sur les eaux usées. En savoir plus : Programme : Énergie fatale urbaine, Efficacity L'expertise Gestion durable de l'eau de l'Institut Carnot CSTB
Il y a 9 ans et 23 jours

Partagez les enseignements des premiers Contrats de Performance Énergétique (CPE)

Vecteur de la transition énergétique, le Contrat de Performance Énergétique (CPE) constitue le principal modèle contractuel pour favoriser l'atteinte des objectifs d'amélioration énergétique annoncés dans le cadre de travaux importants sur des bâtiments. Les régions pionnières Centre-Val de Loire et Alsace Champagne-Ardenne Lorraine ont expérimenté le CPE avec les exploitants Eiffage Énergie et Cofely services pour mener la rénovation à grande échelle de leur parc de lycées. Ils partageront leur retour d'expérience lors d'une matinée d'échange le 27 mai prochain au CSTB Paris, organisée par l'ADEME et le CSTB avec la participation du CEREMA, qui a également suivi des CPE sur le patrimoine de l'Etat. Le CPE, levier d'amélioration de l'efficacité énergétique Sans dispositifs de garantie de résultat énergétique, les objectifs ambitieux de réduction des consommations d'énergie et des émissions de gaz à effet de serre des bâtiments risquent de ne pas être atteints. Le CPE doit conduire à ce meilleur respect des objectifs annoncés. Défini par une directive européenne, il permet de mobiliser des ressources humaines et financières au service d'un projet avec une obligation de résultat. Il répond à des attentes fortes des collectivités locales et des acteurs du marché en matière de Garantie de performance énergétique. Partagez un retour d'expérience sur le CPE Les Contrats de Performance Énergétique des régions Centre-Val de Loire et Alsace Champagne-Ardenne Lorraine constituent les premiers CPE attribués selon la procédure des contrats de partenariat (CPPE : Contrats de Partenariat de Performance Énergétique) qui comportent à la fois des travaux importants sur le bâti, des fournitures et des services. Dans le cadre d'une étude cofinancée par l'ADEME et le CSTB, le CSTB a analysé ces deux projets pendant trois années. Par ailleurs, le CEREMA a accompagné l'État pour la mise en "uvre de CPE de services sur son patrimoine immobilier. Les résultats vous seront présentés par les acteurs de ces projets lors d'une matinée d'échange : le 27 mai 2016 au CSTB Paris. Consultez le programme Informations et inscriptions : anne-lyse.desnottes@cstb.fr En savoir plus : L'expertise Performance énergétique de l'Institut Carnot CSTB Le Contrat de Performance Énergétique pour les collectivités locales, site du ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer
Il y a 9 ans et 23 jours

Le biodétecteur fongique rend visible l'invisible

Le biodétecteur fongique signale la présence de la mérule et des moisissures dans un bâtiment alors qu'elles ne sont pas encore visibles à l'"il nu. Compacte et portable, la balise de surveillance et diagnostic, conçue par le CSTB, contribue à la pérennité des constructions, mais aussi à la conservation du patrimoine culturel et à la santé des personnes. Les experts du CSTB adaptent son utilisation aux besoins actuels et futurs du marché. Fruit de dix ans de R&D du CSTB en microbiologie environnementale, primé Technique Innovante pour l'Environnement lors du salon Pollutec 2014, le biodétecteur fongique trouve aujourd'hui son application concrète sur le marché. Par sa capacité à signaler la présence de moisissures à un stade très précoce, cette innovation technologique permet de prévenir la dégradation des bâtiments et de préserver la santé de leurs occupants. Sur un parc français estimé à 34 millions de logements, on estime en effet qu'un tiers est dégradé par divers champignons pour 10 % de cas détectés. Les écoles, bureaux ou hôpitaux subissent également les attaques de ces contaminants microscopiques, tout comme les musées, archives et objets d'art. Cette contamination est en partie responsable des allergies causées chez sept millions de Français. Une fois installé dans l'environnement à surveiller, le biodétecteur fongique analyse en temps réel les informations collectées et alerte en cas de développement fongique. Une intervention est alors possible dans les meilleurs délais pour freiner la prolifération des moisissures et corriger les éventuels désordres thermohydriques à l'origine de cette infestation. Avec le biodétecteur fongique, les gestionnaires de parcs, les conservateurs du patrimoine et les particuliers préviennent les altérations des bâtiments. Ils contribuent également à la qualité de l'air intérieur. À terme, d'autres acteurs, issus de l'industrie cosmétique par exemple, pourraient recourir aux services du biodétecteur fongique. En savoir plus : Le biodétecteur fongique en vidéo L'offre Santé-Confort de l'institut Carnot CSTB L'expertise Qualité sanitaire de l'institut Carnot CSTB
Il y a 9 ans et 23 jours

BIM : " La clé du succès, c'est l'implication des différents acteurs "

Les travaux du nouvel hôpital d'Ajaccio ont commencé en 2015. Michel Filleul, directeur du projet, s'exprime sur l'emploi de la maquette numérique au service de cette construction, développée avec l'appui de l'Institut Carnot CSTB. Ce projet 100 % BIM (Building Information Model) a été distingué en 2015 par le ministère du Logement, de l'Égalité des territoires et de la Ruralité parmi les lauréats Bonnes pratiques du BIM, et primé BIM d'Argent lors de la cérémonie des BIM d'Or 2015. CSTB : Pourquoi avez-vous choisi d'utiliser la maquette numérique ? Michel Filleul : J'ai souhaité qu'on intègre son utilisation dès le stade de la programmation du projet. Nous disposerons ainsi à la livraison du bâtiment d'une base de données stable et disponible pour tous les futurs exploitants du bâtiment, personnels de l'hôpital et entreprises extérieures. Pouvez-vous donner des exemples de son utilisation ? Avec la maquette numérique, on se rend compte des incohérences de la conception. On peut les anticiper parce qu'on les met en avant très en amont de la construction. Ainsi, l'entreprise va rencontrer moins de difficultés, et le chantier pourra être mené plus rapidement. La maquette numérique permet aussi d'optimiser l'exploitation du bâtiment. En cliquant sur une vanne dans l'avatar numérique du bâtiment, on va savoir où on l'a achetée, combien elle coûte, combien de temps elle doit durer et cela nous permet d'anticiper son changement. En cas de panne urgente, on peut visualiser le secteur de la panne, identifier où sont les canalisations. Lorsqu'on va déposer le faux plafond, on sera au plus près de la panne qu'il faut traiter. Quels changements la maquette numérique introduit-elle ? La maquette numérique change profondément la manière de travailler de tous les acteurs. Elle oblige à beaucoup plus de rigueur : il faut renseigner tous les objets. La clé du succès, c'est l'implication des différents acteurs. Demain, je suis persuadé que les entreprises vont modéliser en BIM les projets en intégrant aussi leur phase construction. Ils pourront ainsi optimiser les moyens mis en "uvre pour avoir des temps de construction plus courts et une meilleure rentabilité. En savoir plus : Le projet de construction de l'hôpital d'Ajaccio en vidéo L'offre Numérique de l'institut Carnot CSTB
Il y a 9 ans et 23 jours

Améliorer la qualité de vie autour du métro Grand Paris Express

Futur réseau ferroviaire francilien, le métro Grand Paris Express se développe au service d'un modèle français de ville intelligente et durable. Mandaté comme Organisme de Second Regard par la Société du Grand Paris, le CSTB a pour mission de veiller au confort des bâtiments riverains. Il supervise pour cela la maîtrise des bruits et vibrations liés au nouveau métro. Fer de lance d'une nouvelle mobilité, le métro Grand Paris Express contribuera à changer en profondeur le paysage urbain francilien, notamment autour des nouvelles gares. Moins évidents à évaluer, ses impacts en sous-sol sont pourtant essentiels. Un réseau ferroviaire en tunnel émet des vibrations qui se propagent dans le sol, les fondations puis les structures des bâtiments à proximité. Elles peuvent induire un bruit solidien. Tout l'enjeu réside dans la maîtrise des bruits et vibrations pour conforter la qualité de vie des riverains. La Société du Grand Paris a choisi le CSTB comme Organisme de Second Regard, dans le cadre de la construction de la future ligne rouge, rocade autour de Paris, emblématique du métro Grand Paris Express. Depuis février 2015, le CSTB est engagé dans la première phase du projet : définition des méthodes et grandeurs nécessaires pour caractériser, évaluer et prévoir ces phénomènes vibratoires, et supervision des études de prédiction qui vont suivre. Les niveaux limites de bruit solidien et vibrations liés aux réseaux ferroviaires ne sont pas précisés à ce jour par la réglementation. Ainsi, au travers de sa mission d'expertise pour le Grand Paris Express, c'est un cadre de référence national que le CSTB élabore. Plus globalement, l'action du CSTB se traduit par l'évaluation des niveaux de vibrations et de bruits solidiens dans les ouvrages. Il estime également le seuil de confort des riverains pour alerter et proposer des systèmes de protection sur les voies ferrées si nécessaire. Le rôle du CSTB s'étend jusqu'à la supervision des mesures sur site ou ligne en exploitation, pour contribuer à la qualité des espaces de vie proches du métro Grand Paris Express. En savoir plus : L'expertise Acoustique et vibration de l'Institut Carnot CSTB L'offre Santé-Confort de l'institut Carnot CSTB
Il y a 9 ans et 29 jours

Pour des bâtiments producteurs d'énergie et faibles émetteurs de CO2

Les critères de performance se renforcent pour faire de la construction un levier clé de la transition énergétique et de la stratégie nationale bas carbone. Pour accompagner cette évolution et soutenir les acteurs dans l'écoconception des bâtiments, le CSTB poursuit l'adaptation des indicateurs et méthodes de calcul de la performance environnementale. En 2015, il concrétise ses travaux avec les professionnels au travers de plusieurs démarches. Pour répondre à l'exigence de qualité environnementale à l'échelle d'un projet de construction, les professionnels ont besoin d'indicateurs de performance, qui tiennent compte de plusieurs critères : énergie, CO2, eau, déchets?, sur l'ensemble du cycle de vie des bâtiments, de leur conception à leur déconstruction. Caractériser la performance environnementale Avec la Direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages (DHUP), le CSTB est engagé dans l'élaboration d'une étiquette environnementale du bâtiment dont la sortie est prévue courant 2016. À l'instar de l'étiquette énergétique des appareils électroménagers, l'enjeu est de rendre lisible la performance environnementale d'un bâtiment par l'ensemble des professionnels et des usagers, sur la base d'indicateurs scientifiques fiables. Le CSTB met également son expertise en matière d'analyse du cycle de vie au service de la certification des bâtiments. S'appuyant sur sa filiale Certivéa et en lien avec l'Association HQE, il définit les indicateurs et méthodes de calcul de la performance des bâtiments non résidentiels qui seront candidats à la nouvelle certification HQE à partir de juin 2016. Par ailleurs, il participe à la définition des référentiels de labellisation bas carbone des bâtiments neufs. Le label BBCA (Bâtiment bas carbone), qui sera délivré par Certivéa à partir du printemps 2016, apportera une reconnaissance aux constructions faiblement émettrices de CO2. Définir le bâtiment à énergie positive (BEPOS) La définition scientifique du BEPOS fait l'objet de travaux menés par le CSTB avec la DHUP. L'Association Promotelec s'est également saisie du sujet et souhaite proposer aux professionnels un service d'évaluation de l'autoconsommation des bâtiments qui intègrent des systèmes solaires et photovoltaïques. Le CSTB développe les indicateurs et méthodes pour calculer l'autonomie énergétique de ces bâtiments. Par ailleurs, en 2015, au sein du projet COMEPOS soutenu par l'ADEME et l'Union des Maisons Française, le CSTB a conçu des indicateurs adaptés à l'évaluation d'une maison individuelle à énergie positive. L'enjeu est d'optimiser son potentiel énergétique en utilisant notamment la surface des toits. Dès 2016, ces indicateurs seront utilisés au service de la construction de démonstrateurs. Évaluer la consommation intelligente d'énergie En 2015, les chercheurs du CSTB ont initié l'élaboration d'une méthode originale qui évalue l'impact carbone de la fourniture d'énergie d'un bâtiment en exploitation. Connaître cette donnée d'entrée, c'est mieux évaluer l'empreinte carbone de l'ensemble de la consommation d'énergie du bâtiment : celle qui est consommée par les usagers et celle utilisée en amont pour produire, transporter et distribuer l'énergie jusqu'au bâtiment. Un tel indicateur permettra d'évaluer la contribution du bâtiment à une gestion optimisée de l'énergie à l'échelle du territoire. Il est utile à la définition du bâtiment dit flexible ou 2.0, qui peut adapter sa consommation d'énergie aux ressources disponibles pour réduire son empreinte environnementale. En savoir plus : Expertise Analyse du cycle de vie de l'Institut Carnot CSTB Expertise Gestion de l'énergie de l'Institut Carnot CSTB La stratégie nationale bas carbone en France
Il y a 9 ans et 29 jours

L'isolation thermique par l'extérieur?: des procédés évalués pour le neuf et la rénovation

L'isolation thermique par l'extérieur (ITE) contribue à la performance énergétique du bâtiment en traitant les ponts thermiques. Cette solution évite également de perdre de précieux mètres carrés. Privilégiée en rénovation, elle gagne désormais la construction neuve grâce à la diversité de ses parements extérieurs. Exemples de procédés innovants qui ont obtenu une Appréciation Technique d'Expérimentation en 2015, avec l'accompagnement du CSTB. Estimé à plusieurs millions de mètres carrés posés par an, le marché français de l'isolation thermique par l'extérieur voit se développer les ETICS (External Thermal Insulation Composite System, ou système d'isolation thermique par l'extérieur avec enduit sur isolant) et des solutions de type bardage. ETICS avec plaquettes en terre cuite Collés ou chevillés sur la paroi, les ETICS sont composés de panneaux isolants recouverts d'un enduit. Parmi un vaste choix de finitions, les plaquettes de terre cuite font un retour en force tant dans le neuf que dans la rénovation. En 2014 et 2015, le CSTB a instruit plusieurs demandes d'Appréciations Techniques d'Expérimentation pour ce type de procédé. Pour exemple, la société française Zolpan a obtenu deux ATEx en 2015. Celle-ci utilise les ETICS avec plaquettes en terre cuite dans des bâtiments de quatre ou cinq étages alors que leur emploi était jusque-là limité aux bâtiments de deux étages. À l'avenir, les utilisations des ETICS avec plaquettes en terre cuite ont vocation à s'étendre pour isoler des bâtiments de différentes hauteurs avec des finitions de teintes variées. Bardage à poser sur l'existant À l'instar des ETICS, le bardage Rockzed® permet de rénover une façade sans la démonter. Il est posé sur le bardage métallique existant, qui sert alors de support. Développée par Rockwool, premier fabricant mondial de laine de roche, et Bacacier, l'un des leaders de l'habillage métallique du bâtiment en France, cette innovation a obtenu une ATEx en 2015. Pour mener cette évaluation technique, Rockwool et Bacacier ont fait appel au CSTB, qui a calculé le gain thermique du système par simulation numérique et réalisé des essais de résistance mécanique et sismique. Par la suite, le système Rockzed®, dont la peau extérieure est actuellement constituée de tôle, est amené à intégrer de nouveaux matériaux pour varier l'esthétique de la façade. Bardage double peau Principalement destiné aux façades neuves, plus rapide à mettre en "uvre que des procédés traditionnels, le bardage double peau offre une diversité de finitions. Sa première peau consiste en un panneau sandwich assurant l'étanchéité à l'air et à l'eau, auquel on fixe une ossature secondaire. Un parement extérieur constitue sa seconde peau : plaques nervurées ou ondulées, lames et cassettes métalliques, parements traditionnels en bois, etc. Les tout premiers bardages double peau à panneau sandwich ont été développés par la société Arcelor Mittal (procédé Archisol) et la société Kingspan (procédé Benchmark Karrier Fr), et ont obtenu une ATEx en 2015. Le CSTB a accompagné ces innovations en réalisant une étude thermique et des essais mécaniques et sismiques. En savoir plus : L'offre Évaluation des produits/procédés de construction du CSTB
Il y a 9 ans et 30 jours

Une façade végétale durable

Esthétique et écologique, le procédé Vertiflore® mis au point par la PME Tracer Urban Nature a fait les preuves de son aptitude à l'usage. Ce système de bardages rapportés végétalisés a obtenu le premier Avis Technique de sa catégorie en 2015. Instructeur de ce projet, le CSTB a notamment étudié sa durabilité et sa performance en matière de sécurité incendie. Spécialisée dans les solutions de végétalisation depuis 1989, la société Tracer Urban Nature a fait appel au CSTB pour l'évaluation de son système de bardages rapportés végétalisés : le Vertiflore®. Associé ou non à une isolation thermique par l'extérieur, ce système est constitué d'ossatures verticales sur lesquelles viennent se fixer des lisses horizontales avec des modules végétalisés. Une lame d'air ventilée est ménagée entre ceux-ci et le nu du mur porteur, et un réseau d'eau permet l'irrigation automatisée de la végétation. Dans le cadre de l'instruction de l'Avis Technique, l'étude de la durabilité du système a constitué une exigence clé. Le CSTB a notamment vérifié la protection anticorrosion des éléments métalliques en milieu humide. Quant à l'étude de la sécurité incendie, elle a dû tenir compte de l'évolution de la végétalisation. Un mauvais entretien et des plantes desséchées accroissent, en effet, le risque. In fine, les essais de réaction et de résistance au feu ont permis d'améliorer la performance globale du système. François-Xavier Jacquinet, directeur de la PME Tracer Urban Nature, témoigne de sa démarche d'évaluation : " Pour une PME comme la nôtre, l'ensemble des tests nécessaires à l'obtention d'un Avis Technique représente un investissement important mais indispensable pour faire évoluer la performance et la sécurité de nos procédés. Le rôle du CSTB est capital. Nous avons ainsi conjointement estimé les tests essentiels à l'évaluation de nos bardages rapportés végétalisés, en allant jusqu'à mener des tests d'isolation phonique. S'ils n'étaient pas indispensables à l'Avis Technique, ils nous permettent aujourd'hui de mieux valoriser le produit. Cette expérience a représenté un enrichissement mutuel. " En savoir plus : L'offre Évaluation du CSTB
Il y a 9 ans et 30 jours

Stabiliser les grues à tour pour la sécurité des chantiers

Elles sont plusieurs milliers chaque année sur les chantiers en France, indispensables à la manutention des charges mais aussi potentielles sources d'accident, notamment en ville. Les grues à tour doivent être stabilisées correctement lorsqu'elles sont hors service pour éviter d'être renversées par le vent. Pour mieux prévenir ce risque, l'INRS, Institut national de recherche et de sécurité, et le CSTB, expert en aérodynamique, ont élaboré une brochure de référence. Une première recommandation de la Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) a informé les chefs de chantiers dès 2004 de l'impact des bâtiments proches sur la stabilité des grues par une description qualitative. Désormais, des règles concrètes permettent d'évaluer la vitesse de stabilité des grues et ainsi de mieux prévenir le risque de chute. Ces règles ont été publiées en 2015 dans une brochure de référence élaborée par l'INRS, Institut national de recherche et de sécurité et le CSTB, expert dans ce domaine. Elles s'appuient sur 4 années d'étude du comportement au vent des grues à tour, au travers d'essais sur maquette en soufflerie atmosphérique au CSTB. En définitive, la stabilité des grues repose sur deux conditions principales : comprendre et maîtriser l'impact des bâtiments à proximité, dont la hauteur est similaire ou supérieure à celle de la grue. En effet, les perturbations de l'écoulement dues aux bâtiments peuvent agir fortement sur la partie flèche/contre-flèche de la grue lorsqu'elle est en girouette, jusqu'à provoquer son instabilité. En savoir plus : L'expertise Aérodynamique de l'Institut Carnot CSTB
Il y a 9 ans et 30 jours

Scellements chimiques?: vers une reconnaissance mondiale du protocole d'essais et d'évaluation au feu

Ancrer un poteau dans une dalle ou relier un balcon à une façade nécessite un scellement chimique dans le béton. Pour qualifier le comportement d'une liaison de ce type en cas d'incendie, le CSTB a développé une méthode d'essais et d'évaluation. Fruit de quatre années de Recherche et Développement, celle-ci a été validée au niveau européen en 2015. Elle est désormais proposée outre-Atlantique. En mars 2015, l'EOTA, Organisation Européenne de l'Évaluation Technique, a publié le référentiel (EAD 330087-00-0601) sur les méthodes d'essais et d'évaluation des scellements chimiques soumis à l'incendie, élaboré par le CSTB. Jusqu'à présent, les produits utilisés pour le scellement de fers à béton dans les structures existantes ne bénéficiaient d'aucun moyen de qualification dans ce type de situation. Désormais, les industriels peuvent faire évaluer leurs résines à l'échelle européenne, tandis que maîtres d'"uvre et entreprises du bâtiment disposent d'une appréciation de durée de résistance des charges en cas d'incendie. Lancée au début des années 2010, la démarche du CSTB s'est appuyée sur des études théoriques et des essais à haute température. Puis, le rapport final a été partagé avec la Fédération Internationale du Béton (FIB). Ces éléments ont ouvert la voie à la reconnaissance européenne au sein de l'EOTA. En 2016, le CSTB va s'associer à son homologue américain, l'International Code Council / Evaluation Service, pour harmoniser les méthodes d'évaluation et d'essais sur les deux continents. Pour approfondir ces études, un essai à grande échelle sera mené en 2016 dans le four modulaire Vulcain du CSTB. Un balcon de 3 mètres de côté scellé à un mur en béton va être soumis à un feu en sous-face. Ce qui permettra d'observer le processus de rupture dans une configuration réaliste. Ce travail s'intègre à une thèse réalisée avec le laboratoire Navier, portant sur le comportement à haute température des scellements chimiques dans le bois et le béton. En savoir plus : L'expertise Sécurité incendie de l'Institut Carnot CSTB La plateforme d'essais au feu du CSTB
Il y a 9 ans et 30 jours

Piscines?: évaluer l'efficacité des traitements de désinfection grâce à l'expérimentation

À la demande de l'Anses, le CSTB étudie l'impact des produits de désinfection dans les piscines couvertes. En 2015, il met au point un protocole pour mesurer la performance de ces procédés. Mise en "uvre dans un bassin de référence, au sein de la plateforme d'essais Aquasim, cette méthode permet de tester différentes solutions. L'étude du CSTB se prolonge pour évaluer l'efficacité d'un traitement des eaux dans différents contextes d'usage. Le constat de l'Anses constitue le point de départ des recherches du CSTB. Il porte sur la pollution de l'air (trichloramine et trihalométhanes) dans les piscines couvertes, liées à l'utilisation de produits de désinfection de l'eau, le plus souvent à base de chlore. Engagé en R&D sur ce sujet depuis deux ans pour expliquer les conditions de formation de sous-produits de désinfection, le CSTB franchit une nouvelle étape en 2015. Il met au point un protocole pour mesurer la performance des procédés désinfectants, ce qui permet d'évaluer les solutions du marché sur une base comparable. L'élaboration de cette méthode s'appuie sur une observation de la pollution de l'eau et de l'air dans une piscine de référence " 8 m de longueur ; 4 m de largeur ; 1,3 m de profondeur " située dans Aquasim, plateforme d'essais du CSTB dédiée à la gestion durable de l'eau. Avant d'être soumise à différents traitements, la composition chimique de l'eau prend en compte l'équivalent de la présence de nageurs pour une simulation représentative de la réalité. Puis, la pollution est mesurée finement en variant les contextes d'usage (fréquentation, température de l'eau et de l'air dans la piscine). Le CSTB a entamé ce travail en octobre 2015, avec l'École Nationale Supérieure de Chimie de Rennes. Aux analyses hydrodynamiques déjà menées, il associe l'étude du comportement chimique du chlore. Pour cela, de nouvelles mesures sont réalisées dans la piscine de référence du CSTB à l'aide d'un spectromètre de masse à injection par membrane (MIMS). Par étude numérique, l'ensemble des données pourra être extrapolé à une piscine de 25 ou 50 m, puis confronté aux relevés effectués dans une piscine recevant du public. Cela permettra de prédire l'émission des sous-produits de désinfection selon les conditions d'exploitation des installations. Une connaissance clé pour étayer l'évolution des exigences réglementaires concernant l'hygiène et la qualité des ambiances dans les piscines. En savoir plus : L'expertise Gestion durable de l'eau de l'Institut Carnot CSTB L'offre Santé-Confort de l'Institut Carnot CSTB
Il y a 9 ans et 30 jours

Nouveau design aérodynamique pour sécuriser les camions dans le tunnel sous la Manche

140 km/h : c'est la vitesse des trains de fret qui circulent dans le tunnel sous la Manche, soit bien plus vite que les poids lourds sur le réseau routier. Les bâches des camions transportés sur des navettes ferroviaires peuvent se déchirer sous l'effet des efforts aérodynamiques. Il existe aussi un risque d'incendie si elles entrent en contact avec la caténaire. Avec le groupe industriel Safran, le CSTB a conçu pour Eurotunnel un nouveau design aérodynamique de déflecteur. Cette structure assure la protection des navettes-camions et optimise la consommation d'électricité liée à leur trajet. La mise au point du prototype de déflecteur a nécessité plusieurs campagnes de mesures : force, pression et vitesse des écoulements d'air sur les convois. Pour cela, le CSTB a réalisé les essais dans une maquette à échelle réduite au 1/12ème du tunnel sous la Manche, puis en vraie grandeur en soufflerie climatique. Il s'est appuyé sur des technologies de mesure haute précision (vélocimétrie par images de particules, scanner de pression multivoie à haute fréquence d'acquisition). Le prototype mis au point en 2015 sera déployé sur les rames en 2016 par Eurotunnel avec l'accompagnement du CSTB. En savoir plus : L'offre Transports de l'Institut Carnot CSTB Expertise Aérodynamique de l'Institut Carnot CSTB
Il y a 9 ans et 30 jours

Mobiliser la construction au service du développement durable

Au c"ur de l'actualité internationale avec la COP21, la performance environnementale connaît de profondes mutations en France. Michel Havard, président de l'Association HQE, présente le nouveau cadre de référence du bâtiment durable. Support de la certification HQE?, il constitue un levier clé pour réduire l'impact environnemental du secteur de la construction tout en répondant aux attentes de qualité de vie. CSTB : Quel changement apporte ce nouveau cadre de référence ? Michel Havard : Il élargit le champ d'application. Ainsi HQE couvre désormais pleinement le bâtiment durable à travers 4 engagements : la qualité de vie, la performance économique, le respect de l'environnement et un management responsable. Par ailleurs, le mode d'évaluation est modifié. Il est aujourd'hui orienté sur des performances à atteindre plutôt que basé sur une obligation de moyens. Établi par l'Association HQE avec l'ensemble des parties prenantes : État, professionnels, collectivités, utilisateurs et experts, ce nouveau cadre de référence sert de feuille de route pour le développement durable de tous les bâtiments neufs, rénovés ou en exploitation. Le groupe CSTB, partenaire historique de l'Association HQE, a bien évidemment contribué de manière structurante à cet important travail collaboratif. Comment s'organise le déploiement de ce cadre de référence ? Le premier axe consiste à le faire connaître. Et nous nous réjouissons du très bon accueil qui lui a été fait au plan national et régional à travers la tournée réalisée en 2015. Le second axe de déploiement est la création, par nos partenaires, d'outils opérationnels basés sur ce nouveau cadre. Ainsi, Céquami, filiale du groupe CSTB et de Qualitel, a lancé dès septembre 2015 une nouvelle offre de certification : NF Habitat HQE?. Certivéa, opérateur de l'offre HQE? pour le non-résidentiel, est très mobilisé. La sortie de ces référentiels est prévue pour juin 2016 et sera accompagnée de services qui facilitent l'appropriation de la certification par les acteurs (évaluation, comparaison en ligne?). Enfin, en appui aux fortes mutations en cours, de nouvelles connaissances sont à mobiliser et c'est pour cela que le troisième axe concerne la formation. CSTB Formations a anticipé et propose déjà des formations adaptées agréées HQE?. Quel est le bilan 2015 de la certification HQE? à l'international ? HQE? est présente dans 22 pays dans le monde grâce à Cerway, opérateur international de cette certification. Cette filiale commune de Certivéa, groupe CSTB, et de Cerqual Qualitel Certification a notamment signé, en 2015, deux nouveaux partenariats de certification avec des acteurs locaux, au Canada et au Liban. Cerway a également organisé de nouvelles formations de professionnels au Canada, au Maroc et en Colombie. Afin de rendre ces formations plus accessibles partout dans le monde, Cerway a mis en place une plateforme de e.learning. Quel bilan pour INIES ? INIES est la base nationale française de référence sur les déclarations environnementales et sanitaires des produits, équipements et services, pour l'évaluation de la performance des ouvrages. L'Association HQE en est le propriétaire-gestionnaire dans le cadre d'une gouvernance pluriacteurs. INIES centralise et partage en ligne les Fiches de déclarations environnementales et sanitaires des produits (FDES), notamment sur la base d'un dépôt volontaire des fabricants. Elle comptait en décembre 2015, 1 653 FDES représentant plus de 34 000 références commerciales. INIES propose également un programme de vérification par tierce partie de ces FDES et compte parmi ses vérificateurs habilités 6 experts du CSTB, réunis dans son Laboratoire des performances environnementales lancé fin 2015. En savoir plus : Le cadre de référence du bâtiment durable sur le site de l'Association HQE Expertise Analyse du cycle de vie de l'Institut Carnot CSTB Déclarations environnementales de produits de construction par le CSTB
Il y a 9 ans et 30 jours

Les consommations d'énergie dans les logements

Pour l'ADEME et le ministère du Logement, de l'Égalité des territoires et de la Ruralité, le CSTB a réalisé plusieurs études en 2014-2015 sur les consommations d'énergie dans les logements en France et sur les facteurs de leur évolution. Celles-ci contribuent à l'élaboration et au suivi de la stratégie nationale bas carbone appliquée aux bâtiments. Mieux connaître les dépenses et consommations d'énergie des ménages français selon la typologie de leur logement constitue un enjeu clé pour élaborer la stratégie nationale bas carbone, instituée par la loi de transition énergétique pour la croissance verte. En effet, les objectifs de réduction des émissions de CO2 d'ici 2030 sont particulièrement ambitieux pour le bâtiment. En s'appuyant sur les données de la nouvelle enquête Phébus, le CSTB a réalisé un état des lieux très détaillé des performances du parc résidentiel français et apporté des éléments de compréhension sur les dynamiques qui font évoluer ces performances : travaux de rénovation, choix résidentiels des ménages, comportements et usages, prix des énergies, etc. Les études apportent un éclairage original sur l'effet rebond. Les économies d'énergie liées à l'amélioration de l'efficacité énergétique de l'habitat s'avèrent souvent inférieures à celles espérées par les modèles de calculs thermiques. Une des explications de cet écart a pour origine le phénomène appelé effet rebond : les ménages auraient tendance à augmenter leur confort ou diminuer leurs restrictions dans leur logement rénové et mieux isolé. Les différentes analyses développées sur les données Phébus montrent cependant que l'effet rebond serait limité, restant la plupart du temps inférieur à 20 %. En savoir plus : Expertise Économie de l'Institut Carnot CSTB
Il y a 9 ans et 30 jours

Double expertise au service des futures tours DUO : tenue et confort au vent

Le programme d'aménagement du sud-est de la capitale (Paris 13ème) prévoit la construction de deux tours asymétriques pour accueillir bureaux, commerces et hôtel. Dessinées par les Ateliers Jean Nouvel, ces tours DUO s'élèveront respectivement à 180 et 122 mètres, avec 39 et 27 étages. En amont des travaux qui commenceront en 2016, l'Institut Carnot CSTB a étudié la tenue et le confort au vent des deux tours avec le bureau d'études structures Aedis Ingénierie, à la demande du maître d'ouvrage, le groupe Ivanhoé Cambridge et Hines. Évaluer la stabilité au vent des futures tours dans leur environnement urbain, étudier le confort des piétons et véhicules à proximité : le CSTB a répondu à ce double objectif au travers d'une étude aérodynamique expérimentale, couplée à la simulation numérique. Davor Grgic, fondateur du bureau d'études structures Aedis Ingénierie, nous en parle. " Le projet DUO prévoit la réalisation de deux tours de grande hauteur à géométrie complexe. La première tour présente dans sa hauteur une "façade en escalier". La deuxième, trapézoïdale, penche de 10 %. Il est essentiel de vérifier la tenue au vent de cette tour qui, par son inclinaison, sollicite déjà beaucoup son noyau central. Le vent, venu du côté opposé à l'inclinaison, est le plus préjudiciable. Nous avons fait appel à l'Institut Carnot CSTB pour déterminer la charge de vent supportée par les deux tours. Une étude expérimentale s'est imposée pour recueillir des valeurs très précises. Pour cela, le CSTB a réalisé une maquette du projet au 1/200e, testée en soufflerie atmosphérique. Les essais ont finalement confirmé que l'oscillation des tours sous l'effet du vent restait en toute situation au-dessous des valeurs maximales. Couplés à une simulation numérique, les essais ont également permis de vérifier le confort au vent des piétons se promenant sur le parvis, au pied des tours. Par ailleurs, nous avons analysé l'impact de la tour DUO 1 sur la sécurité des véhicules qui circulent sur le boulevard périphérique à proximité. Les études expérimentales et numériques ont montré que la tour fait obstacle à l'écoulement du vent, provoquant son accélération brutale par endroit. Ce qui est susceptible de déstabiliser les voitures. Le CSTB nous a ainsi proposé d'installer des pare-vent perforés au pied des tours, côté périphérique, pour créer une transition dans l'écoulement du vent. Nous avons apprécié l'esprit créatif et collaboratif de l'équipe du CSTB qui nous a accompagnés dans une conception aboutie du projet. Nous travaillons ensemble depuis une dizaine d'années et avons mis en place une méthode qui nous permet d'obtenir des données fiables. " La rénovation des tours de grande hauteur pose également des problématiques aérodynamiques. Pour exemple, en 2015, le CSTB a étudié la faisabilité de renouveler l'enveloppe des deux tours Pascal à La Défense, du point de vue de la tenue au vent. Avant de voir ses façades rénovées, la Grande Arche a également fait l'objet d'études par le CSTB : dimensionnement au vent du projet ; étude de confort pour les piétons qui accèderont désormais au belvédère au sommet de l'Arche ; vérification de la sécurité au vent du chantier qui utilise des nacelles. En savoir plus : L'expertise Aérodynamique de l'institut Carnot CSTB L'offre Grands ouvrages de l'institut Carnot CSTB Stabiliser les grues à tour pour la sécurité des chantiers
Il y a 9 ans et 30 jours

Développer la ville intelligente à Bordeaux

En juin 2015, l'établissement public d'aménagement Bordeaux-Euratlantique et le CSTB ont signé un accord de collaboration de recherche dans le domaine du numérique. Il se traduit par la mise en place d'une démarche CIM " un BIM étendu à la ville " au service de plusieurs projets pilotes sur l'OIN Bordeaux-Euratlantique. Questions à Stéphan de Faÿ, directeur général de l'EPA Bordeaux-Euratlantique. CSTB : Pourquoi l'EPA Bordeaux-Euratlantique s'est-il engagé dans le BIM-CIM (Building et City Information Modelling) ? Stéphan de Faÿ : C'est notre responsabilité d'acteur public de développer la qualité des espaces de vie à long terme et cela n'est possible qu'avec une approche globale, de la conception à la réalisation, jusqu'au fonctionnement des bâtiments et du quartier. Le BIM est un ressort clé, car il organise la production et le partage des données, à toutes les échelles, de manière fiable. Nous souhaitons par ailleurs que les données recueillies soient rendues publiques et exploitables par les acteurs du territoire au service de l'innovation durable. Nous faisons appel au CSTB pour son expertise confirmée en BIM et pour son objectivité scientifique et technique, et nous nous appuyons sur lui pour garantir l'interopérabilité des données produites. Pour cela, sa mission est de définir avec nous des structures et des formats de données de référence. Le CSTB est également chargé de réaliser une maquette numérique multi-échelles : modéliser les détails utiles des projets de construction en les intégrant dans le territoire, selon un processus collaboratif et évolutif. Qu'attendez-vous concrètement de la maquette numérique ? Elle est un outil d'information : au-delà de la représentation visuelle, la maquette numérique apporte une connaissance fine des objets du bâtiment et de la ville (caractéristiques physiques, coûts, délais, quantités, consommation énergétique, etc.). C'est aussi un outil de travail partagé qui réunit, dès le début, l'ensemble des acteurs autour d'un projet commun. Avec la maquette numérique, nous pouvons mettre les problématiques d'exploitation au c"ur des projets. On s'attend à une optimisation du rapport coût/qualité/délai des projets de construction et d'aménagement. Cela nécessite une appropriation de la méthode et de l'outil. Historiquement le processus de travail est plus cloisonné par expertise, par étapes. La maquette numérique opère un changement comparable au passage de la machine à écrire à l'ordinateur et nous souhaitons porter cette nouvelle culture avec le CSTB auprès de la filière. Par ailleurs nous souhaitons avec le CSTB améliorer le potentiel de la maquette numérique au service de la concertation. L'objectif est de perfectionner l'imagerie numérique 3D, pour mieux partager les projets d'aménagement avec le grand public. Nous sommes convaincus que cela enrichira encore le développement de notre territoire. Enfin, nous souhaitons rendre les informations de la maquette numérique accessibles en open data, dans les limites permises par la protection des données individuelles. Les entreprises pourront ainsi s'en saisir et proposer des services créateurs de valeur. C'est la dynamique économique et sociale du territoire que nous soutenons avec une meilleure gestion des données autour du BIM-CIM. En savoir plus : L'offre Numérique de l'institut Carnot CSTB À propos de l'EPA Bordeaux-Euratlantique : OIN Bordeaux-Euratlantique : Opération d'Intérêt National, Bordeaux-Euratlantique prévoit la construction de 2 500 000 m² de logements, bureaux et équipements publics sur plus de 700 ha, dans les communes de Bordeaux, Bègles et Floirac. +40 000 nouveaux habitants et +30 000 nouveaux salariés sont attendus à terme sur ce territoire.
Il y a 9 ans et 30 jours

Adapter les logements aux personnes fragiles?: du diagnostic au déploiement des services

Bien vivre chez soi : une liberté à offrir à tous, aujourd'hui et demain. Dans cette perspective, l'Institut Carnot CSTB accompagne les acteurs dans le développement de solutions adaptées aux personnes fragiles, pour tout type d'habitat (logement privé ou résidence). L'écoute des besoins, alliée à une expertise des nouvelles technologies et du bâtiment, est au c"ur de l'innovation du CSTB. Illustrations avec un nouvel outil de diagnostic sur l'accessibilité de parc de logements, et le déploiement de services connectés dans les logements. Diagnostic sur l'accessibilité de l'habitat Cartographier les parcs de logements existants pour identifier les aménagements nécessaires est un enjeu clé des gestionnaires de patrimoine. Pour y répondre, l'Institut Carnot CSTB propose une nouvelle application en ligne. Mise à disposition des diagnostiqueurs, elle permet de caractériser les habitats collectifs et individuels, occupés ou non. Elle prend en compte les besoins des personnes âgées, à mobilité réduite ou souffrant d'une déficience visuelle, auditive ou cognitive. In fine, elle délivre une étiquette DPA " Diagnostic de Performance Accessibilité " qui, à l'instar du DPE " Diagnostic de Performance Énergétique " évalue le degré d'accessibilité du logement avec une lettre de A à F. Cet outil d'aide à la décision et à la planification porte sur le logement ainsi que sur les parties communes et extérieures du bâtiment. Ainsi, les recommandations peuvent concerner l'aménagement du logement lui-même : installation de barres d'appui ou de sièges de douche adaptés par exemple. Il peut s'agir aussi de travaux à l'entrée du bâtiment : chanfreiner les petites marches au sol pour laisser passer un fauteuil roulant, ou équiper les interphones de caméras par exemple. L'outil du CSTB privilégie une approche généraliste pour soutenir le déploiement de solutions à grande échelle. Il est complémentaire d'une analyse détaillée avec les professionnels de santé pour personnaliser le dispositif selon les personnes concernées. Fruit de deux ans de R&D, ce logiciel a été conçu par le CSTB en partenariat avec le CEP-CICAT (Centre de ressources, d'informations et de conseils en aides techniques) et OPUS 67 (bailleur social du Bas-Rhin), et testé en 2015 par des diagnostiqueurs et ergothérapeutes. Vivraudom : services connectés au logement L'adaptation des logements doit parfois faire face à des situations d'urgence, comme le retour de personnes âgées à domicile après une hospitalisation. Pour assurer la sécurité et l'autonomie de ces personnes, l'association Vivre dans son pays expérimente Vivraudom : un dispositif innovant de services connectés au logement. Ce projet a été développé par le CSTB et l'industriel Elderis, avec le soutien du Conseil régional et de l'Agence Régionale de Santé. Depuis novembre 2015, et jusqu'en juin 2016, Vivraudom est déployé dans 20 logements près de Laragne-Montéglin (Hautes-Alpes). Vivraudom permet à l'association de services à domicile de réaliser un suivi personnalisé des personnes, à distance et 24h/24. Concrètement, celle-ci dispose d'un tableau de bord relié par un système d'information à des capteurs dans les logements. Ainsi, l'association peut surveiller plusieurs paramètres de sécurité, tels la température intérieure, le temps passé au lit ou le nombre de visites. Par ailleurs, elle accompagne la personne au quotidien en lui transmettant des informations via la télévision et le téléphone : le marché est ouvert au village, demain il y aura une coupure d'eau, les sols ont gelé pendant la nuit? Après avoir élaboré le cahier des charges des services Vivraudom avec l'association Vivre dans son pays, l'Institut Carnot CSTB a fourni le logiciel d'analyse et l'application en ligne. Puis il a formé ses utilisateurs. Dans les logements, il a piloté l'installation des objets connectés avec les contraintes de zones blanches (mal desservies par les réseaux de communication). En 2016, le CSTB mènera l'évaluation technique et économique de cette expérimentation tandis que l'ARS PACA réalisera son bilan sur le plan médical. En savoir plus : L'offre Numérique de l'Institut Carnot CSTB Vivraudom, plateforme de services
Il y a 9 ans et 32 jours

Dalkia et EDF signent un partenariat de recherche avec le CSTB

Dalkia, EDF et le CSTB ont signé un partenariat de recherche portant sur les mécanismes et la prévention de l'entartrage dans les systèmes thermiques et les réseaux d'eau chaude sanitaire. L'objectif de ce partenariat d'une durée de 5 ans est de réaliser des études fondamentales et opérationnelles sur des traitements physiques qui visent à limiter les phénomènes de création de tartre. Ces phénomènes sont à l'origine de la majorité des défaillances des systèmes de production d'eau chaude sanitaire. Les traitements envisagés vont contribuer à préserver l'environnement grâce à des économies significatives d'énergie et à la réduction de l'usage des produits chimiques. Très peu d'études ont abordé à ce jour la problématique de l'entartrage, même si des travaux génériques ont déjà été réalisés pour tenter d'expliquer les mécanismes de formation du tartre. Le partenariat signé par Dalkia, EDF et le CSTB permettra de mieux connaître et développer la recherche autour de dispositifs innovants qui pourraient lutter efficacement contre le tartre. Cette collaboration vise également à mobiliser d'autres acteurs intéressés par cette thématique pour constituer des consortiums de recherche. Ces travaux de recherche seront conduits au sein de l'Institut Carnot CSTB, structure à part entière dédiée aux activités de recherche du CSTB. Pour Dalkia et EDF, ce partenariat avec un organisme public reconnu comme le CSTB, leur permet d'identifier des solutions innovantes, plus respectueuses de l'environnement et qui pourraient garantir in fine à leurs clients une performance énergétique optimale et des économies importantes. En effet, les dégâts causés aux ballons d'eau chaude sanitaire sont évalués à plus de 400 M¤ par an en France. La mise en place de traitements efficaces contre le tartre permettrait de prolonger la durée de vie des chauffe-eaux et de réduire leur taux de renouvellement. Pour le CSTB, cette collaboration s'inscrit plus globalement dans son implication scientifique dans le domaine de gestion durable de l'eau, en vue de réduire l'impact anthropique des constructions et de promouvoir le bâtiment et la ville durables. Du composant des réseaux intérieurs du bâtiment (canalisations, accessoires de robinetterie, etc.) jusqu'à l'ouvrage à l'échelle du quartier (procédés d'épuration des eaux usées, ouvrages enterrés d'assainissement des eaux usées et des eaux pluviales), le CSTB mobilise des moyens expérimentaux exceptionnels (grand équipement de recherche AQUASIM) et des outils de simulation numérique pour caractériser et optimiser les performances sanitaires, environnementales et mécaniques des différents systèmes de gestion de l'eau. S'agissant d'un partenariat de recherche ouvert, d'autres organismes pourront s'y associer notamment dans la réalisation de mesures expérimentales dans les mois à venir. En savoir plus : Dalkia et EDF signent un partenariat de recherche avec le CSTB, communiqué de presse, 09/05/2016
Il y a 9 ans et 37 jours

2ème colloque international sur la sécurité au feu des façades

Systèmes constructifs novateurs, utilisation croissante de matériaux combustibles en façade, proximité de plus en plus grande entre les bâtiments, exigences énergétiques accrues? la transformation des façades en réponse à ces mutations questionne les experts de la sécurité incendie. Pour faire progresser les connaissances et ainsi promouvoir l'innovation, le CSTB, avec son homologue suédois l'institut de recherche SP, organise la 2ème édition du colloque international sur la sécurité au feu des façades en 2016. La 2ème édition du colloque international sur la maîtrise des risques liés à la propagation du feu en façade, convie des experts du monde entier du 11 au 13 mai 2016 à Lund en Suède. Elle abordera les thématiques suivantes : ingénierie de la sécurité incendie ; réglementation ; méthodes d'essai ; systèmes de façades ; produits et matériaux. Vous pouvez vous inscrire à ce colloque sur le site : www.facade2016.org