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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie CSTB

(1053 résultats)
Il y a 7 ans et 313 jours

La récupération de chaleur sur eaux grises testée en conditions réelles

Une équipe de recherche du CSTB a travaillé sur l'estimation du potentiel de récupération instantanée de chaleur sur eaux grises, grâce à l'installation expérimentale Simulhome, intégrée à la plateforme d'essais Aquasim. Celle-ci permet de reproduire un usage domestique de l'eau au plus près de la réalité, dans un logement équipé de façon standard. Analyse des performances de solutions en usage Des systèmes de récupération instantanée de chaleur sur eaux grises peuvent être installés en aval d'un bac de douche, pour récupérer une partie de la chaleur de l'eau évacuée. L'énergie récupérée peut être utilisée pour diminuer la consommation énergétique pour la production d'eau chaude sanitaire. Le CSTB s'est attaché à quantifier, à l'échelle d'un foyer, le potentiel de récupération de chaleur dans trois configurations de montage : renvoi de l'eau préchauffée vers le ballon de production d'eau chaude sanitaire (ECS), renvoi directement vers le côté froid du mitigeur de la douche, ou renvoi vers ces deux points (ballon et mitigeur) en simultané. Les performances d'échangeurs peuvent déjà être mesurées selon des protocoles reconnus, selon des conditions d'essais fixés. Le CSTB a souhaité confronter ces résultats à la réalité des solutions en usage dans un logement, où le débit et la mitigation sont modulés par les utilisateurs, où la température de l'eau froide varie, etc. Test grandeur nature au plus près de la réalité Simuler le comportement d'un échanger grandeur nature dans un environnement identique à celui d'un logement, c'est l'objet du dispositif expérimental Simulhome. Il a été développé par le CSTB au sein de sa plateforme d'essais nantaise, Aquasim, qui permet d'étudier le cycle de l'eau à l'échelle du bâtiment et de la parcelle. Simulhome est constitué d'une installation sanitaire domestique complète, avec sept points de puisage : WC, douche/baignoire, lavabo, évier de cuisine, production d'ECS, lave-vaisselle, et lave-linge. Le dispositif permet de reproduire des profils types d'utilisation de l'eau : douche à 8 h, cuisine à 12 h, lave-vaisselle à 20 h? Seize capteurs de température, six débitmètres, trois compteurs d'énergie, deux compteurs d'eau communicants et deux capteurs de pression (pour l'eau chaude et pour l'eau froide) permettent de monitorer l'usage de l'eau. Résultat, l'étude révèle qu'un renvoi simultané vers le mitigeur et la production d'ECS, offre le meilleur rendement. Ces résultats participent à l'évaluation de son potentiel de récupération d'énergie sur les eaux grises. L'innovation dans la recherche à l'échelle européenne Cette étude s'intègre dans le programme du projet R&D Wisdom, soutenu par la Commission européenne. Il vise à optimiser la gestion des ressources en eau et s'intéresse donc à l'ensemble de son cycle, du prélèvement en amont jusqu'à la restitution de l'eau en aval une fois traitée. Ce projet rassemble onze partenaires européens, publics et privés, dont le CSTB qui met à disposition son grand équipement Aquasim et son expertise en gestion durable de l'eau. En savoir plus : Évaluer la performance d'un système de récupération de chaleur (procédure Titre V) Récupération de chaleur sur eaux grises : du concept à l'évaluation
Il y a 8 ans et 32 jours

La Seine Musicale : à prouesses architecturales, solutions innovantes et collaborations expertes

La Seine Musicale a ouvert ses portes en avril 2017 au c"ur du plan urbain de Jean Nouvel, à la pointe de l'île Seguin à Boulogne-Billancourt (92). Conçu par l'architecte Shigeru Ban associé à Jean de Gastines, ce lieu culturel se compose d'un auditorium et d'une salle de spectacle modulable, qui accueilleront concerts et événements pour tout public. En phase conception de cette architecture unique, le CSTB a accompagné les acteurs dans leurs défis techniques. D'une part, les experts en aérodynamique ont mené l'étude de dimensionnement au vent du bâtiment et de la voile solaire ; d'autre part, les instructeurs ont réalisé l'évaluation de la toiture végétalisée et de la façade vitrée. D'une superficie de 35 000 m², la Seine Musicale se distingue par plusieurs prouesses architecturales : une grande voile équipée de panneaux photovoltaïques, qui suit la course du soleil ; une toiture végétalisée en pente raide, espace vert pour les piétons et refuge pour la biodiversité ; une façade vitrée de 4 000 m² sur une forme ovoïde. Dimensionner au vent la voile solaire mobile Le bureau d'études RFR (Artelia), missionné par Bouygues Construction, s'est appuyé sur l'expertise du CSTB pour mener des études aérodynamiques sur mesure. 1ère étape : représenter l'environnement aérodynamique de la Seine Musicale. À partir de données métrologiques et topographiques locales, le CSTB a défini par simulation CFD (mécanique des fluides numérique), les vitesses du vent sur le site pour toutes les incidences. Les mesures obtenues ont été affinées en souffleries atmosphériques grâce à une reproduction du site au 1/500ème prenant en compte les effets des bâtiments les plus proches. 2ème étape : optimiser le dimensionnement au vent de la voile via une campagne expérimentale (tests sur maquettes au 1/250ème et 1/75ème en soufflerie). Le CSTB a d'abord testé la voile mobile dans plusieurs positions. Il a aussi considéré l'impact de l'environnement actuel et envisagé par Jean Nouvel. Puis, il a mesuré les efforts locaux et globaux du vent sur les panneaux photovoltaïques (1 000 m²) et la structure support pour optimiser le chargement au vent sur cette voile. Sécuriser la toiture végétalisée en pente raide Ses pentes sont inclinées à 76 % et pourtant la toiture de la Seine Musicale accueille un jardin public et offre un refuge à la biodiversité. Cette innovation a bouleversé les codes du monde de la construction végétalisée. Le CSTB a accompagné l'entreprise AMC Étanchéité dans l'évaluation de cette toiture végétalisée aux pentes hors normes. Celle-ci a porté sur la conception des ouvrages : d'isolation et de protection jardin : la structure porteuse comporte des butées de retenue (bacs collaborants en béton armé) ; d'étanchéité : des gabions métalliques assurent le compartimentage et le maintien en place de la terre elle-même et du couvert végétal. Le comité d'experts multidisciplinaires " construction, paysage, horticulture " a formulé en 2015, une Appréciation Technique d'Expérimentation (ATEx) favorable, assortie de recommandations (méthode de mise en "uvre, contrôles d'exécution, conditions d'accès et de sécurité, prescriptions d'entretien). Évaluer une façade vitrée dans une charpente en bois inclinée L'auditorium de la Seine Musicale est niché au c"ur d'un "uf de bois tressé, aux formes arrondis recouverte d'une peau en verre. Le CSTB a été sollicité par la société Mtech pour évaluer son procédé innovant de verrière et de façade en devers (+15°) composée de vitrages isolants. Des réunions préparatoires à l'ATEx ont porté sur les conditions de mise en "uvre des vitrages sur la charpente en bois non plane. Sur la base de contre-calculs, le CSTB a défini les protocoles d'essais à réaliser (étanchéité à l'eau et à l'air ; résistance au vent, aux chocs ; sécurité des personnes). Les résultats de ces tests ont permis, lors de l'évaluation proprement dite, de valider la stabilité à froid et la durabilité de l'ouvrage. Par ailleurs, sa faisabilité a été évaluée grâce à la fabrication d'un prototype sur site et à la mise en "uvre des premiers remplissages. Une ATEx favorable a été délivrée à Mtech pour sa solution en juillet 2016. En savoir plus : Expertise Aérodynamique du CSTB Savoir-faire dédié aux Grands ouvrages Appréciation Technique d'Expérimentation (ATEx) Grand Musée de l'Afrique à Alger?: innovation, élégance et performance
Il y a 8 ans et 47 jours

Nouvelle campagne de communication pour les fenêtres certifiées NF

L'Institut technologique FCBA (Forêt, Cellulose, Bois-construction, Ameublement), l'UFME (Union des Fabricants de Menuiseries) et le CSTB présentent la nouvelle campagne de communication dédiée aux fenêtres certifiées NF. Elle s'inscrit dans la continuité des précédentes campagnes développées depuis 2012 pour promouvoir les " Fenêtres NF ". Le film publicitaire décliné dans la presse prend le parti pris de l'humour, en mettant en scène un vendeur et son client dans une scène décalée. On y retrouve les thématiques de l'isolation thermique et phonique, sources principales d'intérêt pour les personnes qui achètent des fenêtres. Ce spot de 20 secondes permet de rappeler les critères attendus pour obtenir la certification NF, gage de qualité pour des fenêtres sûres, performantes, qui isolent parfaitement du bruit, des courants d'air et du froid pour longtemps. Cette campagne 2017 s'appuie sur un plan media combinant la diffusion d'un spot sur des programmes proposés en Replay TV sur M6, et une campagne en presse magazine professionnelle et presse décoration grand public, via : un spot diffusé dans des émissions de décoration " phares " de M6, sur le canal Replay TV des insertions publicitaires dans une sélection de numéros parmi les principaux titres de la presse magazine professionnelle et décoration/aménagement. Un spot publicitaire Il sera diffusé en exclusivité pendant 6 mois sur les émissions de décoration de la chaîne TV M6, en replay, auprès d'un c"ur de cible composé pour 55 % de 25-49 ans, 60 % de femmes et 37 % de CSP+. Parce qu'on estime à plus de 20 millions le nombre de Français spectateurs de télévision en replay (appelée aussi télévision de rattrapage), ce mode de consommation de programmes de télévision offre une opportunité de présence plus ciblée, avec un objectif de 5 350 000 impressions sur la période, et 7 millions de vidéos vues. À partir du 10 avril et jusqu'au mois d'octobre, les téléspectateurs des émissions décoration et immobilier du Replay TV de M6 : " Chasseurs d'appart ", " D&Co ", " Maison à vendre ", " Recherche Appartement ou Maison ", " Un trésor dans votre maison ", retrouveront régulièrement le spot publicitaire " Fenêtres certifiées NF, les vrais pros vous les conseillent ", destiné à sensibiliser les propriétaires de logements, prescripteurs et artisans, aux atouts des fenêtres certifiées NF. Une campagne media print Elle est organisée sur une sélection de titres de magazines de presse professionnelle et décoration/aménagement. D'avril à décembre 2017, différentes insertions publicitaires paraîtront dans : les magazines de presse professionnelle :L'Écho de la Baie, numéro spécial Batimat de novembre ;V&MA, numéro spécial Batimat d'octobre / novembre ;Stores et Fermetures, dossier spécial Fenêtres d'avril et spécial Batimat de novembre ;Verre et protections, numéro spécial Résidentiel de mars/avril et spécial Batimat de novembre/décembre. les titres de la presse décoration/aménagement :Maison Créative, hors-série spécial Rénovation " dossier Fenêtres d'octobre ;Système D, dossier Rénovation de juillet ;Côté Projets de juin. Le dispositif de cette campagne magazine sera également accompagné d'une campagne d'emailing auprès des abonnés de l'Écho de la Baie. Disponible sur fenetres-nf.fr et sur les sites de l'UFME, de FCBA et du CSTB, le nouveau film publicitaire peut également être visionné sur YouTube et partagé sur les réseaux sociaux. En savoir plus : www.fenetres-nf.fr Contact CSTB : laurent.doffin@cstb.fr
Il y a 8 ans et 59 jours

Prescrire des produits certifiés ACERMI, la garantie d'un équipement sain

Des bâtiments innovants et respectueux des personnes par la prise en compte des usages, de la santé dans le bâtiment et de l'empreinte environnementale. C'est ce que propose Julien Gadrat, fondateur de Gadrat Architectures & Associés à Bordeaux. Il est particulièrement attentif à la qualité de l'air et, par incidence, à la qualité sanitaire des matériaux et aux émissions potentiellement nocives de certains. Pour faire ses choix, il utilise notamment le référentiel ACERMI. Dans nos projets, " nous vérifions le largage en polluants volatils : COV, COSV, formaldéhyde des matériaux ? et allons au-delà du marquage CE, notamment en nous appuyant sur le référentiel ACERMI. C'est notre cheval de bataille ", déclare Julien Gadrat. Dans le domaine thermique, " nous spécifions les caractéristiques R des produits d'isolation à mettre en "uvre sur la totalité de l'enveloppe, toiture, parois et sol. On conjugue l'ensemble pour faire des choix en amont, clairement décrits dans le cahier des charges, en nous appuyant sur les référentiels ACERMI. Les constructions en structure bois représentent 70 % de notre activité. Là encore, nous optons pour des isolants ACERMI, comme les laines de roche ou de verre, la ouate de cellulose. Nous sommes conscients qu'avoir une démarche ACERMI, représente un investissement pour les fabricants mais pour nous, architectes, c'est l'assurance d'avoir au final un bâtiment sain et de qualité. Nous conjuguons la qualité avec les contraintes économiques. Nous nous attachons à avoir une ligne de conduite, c'est un vrai parcours du combattant, oublié dès lors que le bâtiment accueille ses usagers et que tout le monde s'y sent bien. " En savoir plus : Prescrire des produits certifiés ACERMI, la garantie d'un équipement sain (article intégral) ACERMI & LES PROS, newsletter n° 7, avril 2017 À propos : L'Association pour la CERtification des Matériaux Isolants est une association loi 1901, créée en 1983 par le CSTB et le LNE, qui ont conçu la marque de certification ACERMI.
Il y a 8 ans et 59 jours

Le CSTB signe un partenariat avec le Laboratoire Public d'Essais et d'Etudes au Maroc

De g. à d. au 1er rang : Mustapha Fares, directeur général du LPEE ; Étienne Crépon, président du CSTB. De g. à d. au 2ème rang : Khalid Benjelloun Harzimi, directeur du contrôle de gestion et des systèmes d'information ; Mohamed Benyahia, directeur qualité ; Mohamed Errouaiti, directeur du Centre Scientifique et Technique des Constructions ; Jacques Martin, directeur délégué à la direction Santé-Confort du CSTB ; Bruno Mesureur, directeur Normalisation, Marketing et Affaires Internationales du CSTB. Photo : LPEE Le Laboratoire Public d'Essais et d'Études (LPEE) au Maroc et le CSTB viennent de signer un accord de partenariat. Il porte sur le développement des connaissances au service de la performance et du confort acoustique des bâtiments. Il prévoit également des actions pour accompagner les acteurs techniques, politiques et économiques dans leur mise en "uvre, en lien avec une évolution de la réglementation. Dans cet objectif, le LPEE et le CSTB associent leur expertise dans le domaine de l'acoustique et des vibrations. Un laboratoire d'essais acoustiques Le travail de conception d'un bâtiment, qui respecte la réglementation acoustique, est fortement lié à la capacité de prévoir les performances acoustiques de l'ouvrage, à partir de la connaissance des performances des matériaux et des systèmes mis en "uvre. Le LPEE et le CSTB ont décidé de partager leurs savoirs respectifs sur la connaissance des produits utilisés au Maroc, et sur les méthodes et outils de caractérisation des performances des produits. Cette coopération se traduit par la mise en place d'un laboratoire d'essais acoustiques au sein du CSTC, Centre technique du LPEE chargé de l'acoustique. Le CSTB apportera son expérience acquise depuis de nombreuses années au travers de son propre laboratoire, le LABE. Un premier contrat d'application a également été signé le 29 mars pour la conception et la réalisation de ce nouvel équipement à Casablanca. Mustapha Fares, directeur général du LPEE, déclare : " Conscient de son rôle historique et technique dans le domaine de la construction et des industries associées, le LPEE souhaite développer des actions innovantes et avant-gardistes pour faire progresser la qualité acoustique de la construction au Maroc, et le confort des usagers. Pour accomplir cette mission, le LPEE s'est associé avec le CSTB, leadeur reconnu notamment dans le domaine de l'acoustique. " Étienne Crépon, président du CSTB, a rappelé que " le CSTB a une vocation internationale. Il veut développer des partenariats de R&D avec des organismes proches par leurs compétences et leurs centres d'intérêt. C'est tout naturellement que le CSTB et le LPEE ont souhaité travailler ensemble pour faire progresser la connaissance de l'acoustique dans le bâtiment ". Prochaines étapes Le développement d'actions innovantes est indispensable pour faire progresser la qualité et le confort acoustique des bâtiments au Maroc. Leur mise en "uvre par les acteurs du marché, en lien avec une évolution de la réglementation, sera également accompagnée pour que leur réussite soit assurée. En savoir plus : Le LPEE Expertise Acoustique et vibration du CSTB
Il y a 8 ans et 59 jours

Le CSTB signe un partenariat avec le Centre des Techniques et Matériaux de Construction au Maroc

De g. à d. : Bruno Mesureur, directeur Normalisation, Marketing et Affaires Internationales du CSTB ; David Toledano, président du CETEMCO et président de la FMC ; Étienne Crépon, président du CSTB ; Said Bouanani, directeur général du CETEMCO. Photo : CETEMCO Le CETEMCO, Centre des Techniques et Matériaux de Construction au Maroc, vient de signer un accord de partenariat avec le CSTB dans le domaine de l'évaluation et de la certification des produits et systèmes de construction. Il vise à soutenir la qualité des innovations sur le marché marocain. La coopération CETEMCO-CSTB vise le développement de procédures d'évaluation et de certification des produits et systèmes constructifs innovants. Ces procédures, adaptées au contexte du Maroc, complèteront celles qui existent déjà " comme la certification NM ou tout label émanant d'organismes publics. Elles sont attendues par les industriels comme par les autres acteurs de la filière : bureaux d'études, bureaux de contrôle, assureurs, etc. Cette signature marque la volonté du CETEMCO et du CSTB de répondre aux attentes de tous les acteurs de la construction marocains, en matière d'évaluation et de certification des produits du bâtiment. Lors de cette signature, le président du CETEMCO, David Toledano, a indiqué : " Cette convention confirme la maturité technique et scientifique du CETEMCO et le haut niveau d'expertise de son encadrement. L'alliance nouvelle avec le CSTB permettra aux institutions nationales concernées par l'acte de bâtir, de disposer d'un outil de grande efficacité et de grande notoriété pour le suivi de la qualité et le respect de la sécurité dans les projets de bâtiments et d'infrastructures. " Pour sa part, le président du CSTB, Étienne Crépon, a rappelé : " L'objectif commun du CSTB et du CETEMCO est de contribuer à l'amélioration de la qualité des produits de construction et in fine des bâtiments pour les industriels, les maîtres d'ouvrage et les usagers des bâtiments. Ce partenariat permettra aux deux organismes de travailler pour mettre en "uvre au profit du Maroc et des Marocains cette finalité commune. " Cérémonie de signatureLes présidents du CETEMCO (Centre des Techniques et Matériaux de Construction) et du CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) ont signé le 29 mars 2017 un accord de principe pour le développement d'un partenariat dans le domaine de l'évaluation et de la certification de la qualité des produits et systèmes de construction. À cette cérémonie de signature, qui s'est déroulée au siège du CETEMCO, participaient, outre les présidents et directeurs du CSTB et du CETEMCO, les présidents des différentes associations composant la fédération des matériaux de construction, des responsables des ministères de l'Équipement, de l'Industrie et de l'Habitat, ainsi que de nombreuses personnalités du secteur national de la construction. En savoir plus : Le CETEMCO Site CSTB Évaluation
Il y a 8 ans et 72 jours

Une cheminée pour résister aux cyclones et améliorer la ventilation naturelle

Le CSTB a développé un concept de cheminée anticyclonique, qui permet de renforcer les maisons en région chaude soumises aux cyclones. Cette innovation permet en effet, à un bâtiment de résister à un ouragan et lui confère une ventilation naturelle optimale. Ce qui limite l'usage de la climatisation. Dernière avancée en date du CSTB, la construction d'un prototype. Celui-ci sera testé en 2017 dans sa soufflerie Jules Verne, à Nantes, puis envoyé en Floride pour être soumis à vrai ouragan. Prototype testé en soufflerie climatique ... En 2016, le CSTB a conçu et réalisé un prototype de bungalow anticyclonique, en s'appuyant sur deux brevets qu'il a déposés. Objectif : le tester au sein de sa soufflerie climatique Jules Verne, à Nantes, qui peut accueillir des composants à échelle 1. La première série d'essais, prévue en avril et mai 2017, permettra de finaliser la conception du prototype. Celui-ci sera ensuite mis à l'épreuve en conditions tout à fait réelles, puisqu'il devra résister aux outrages d'un vrai ouragan. ... puis envoyé en Floride Pour cela, l'équipe de recherche du CSTB a contacté l'Université de Floride, qui a mis en place un programme d'étude des ouragans in situ. Celui-ci consiste en l'implantation, avant l'épisode venteux, d'instruments de mesure. Le bungalow, transportable sur remorque, sera donc installé sur les lieux de passage de l'ouragan par le partenaire américain. L'envoi du prototype par conteneur aux États-Unis est prévu à l'automne 2017. Retour sur le concept de maison anticyclonique, qui fait l'objet de deux brevets du CSTB Résistance de la toiture à l'ouragan Fruit de quinze ans de recherche, le premier brevet du CSTB, déposé en 1998, porte sur un concept de cheminée de ventilation, qui assure une meilleure résistance de la toiture face à un ouragan. Ce concept est destiné à renforcer les maisons construites dans les départements d'outre-mer des régions chaudes. La cheminée permet de mettre en dépression l'intérieur de la maison, et de réduire ainsi la différence de pression entre les parties supérieure et inférieure de la toiture. L'effet d'aspiration du vent susceptible d'emporter le toit est alors largement diminué. Réduire les besoins en climatisation Ces dernières années est apparu un nouvel enjeu : la consommation électrique liée à la climatisation. À mesure que les maisons s'équipent, cette consommation augmente de façon exponentielle. La capacité de production d'électricité restant limitée, notamment dans les zones insulaires, le CSTB a donc engagé des travaux pour le développement d'une ventilation naturelle, qui atténuerait le besoin en froid dans les maisons. Double fonction de la cheminée anticyclonique Le CSTB a redimensionné la cheminée anticyclonique : sa section carrée est passée de 10 cm de côté à quelque 1,8 m. Elle peut ainsi ventiler un bungalow de 60 m2 soumis à un débit d'air estimé à 3 m3/h, représentatif de celui généré par les alizés, vents réguliers des régions intertropicales. Ainsi, la cheminée a-t-elle trouvé une nouvelle fonction de ventilation naturelle, pour laquelle le CSTB a déposé un deuxième brevet en mars 2013. En savoir plus : L'expertise Aérodynamique du CSTB Florida Costal Monitoring Program Soufflerie climatique Jules Verne
Il y a 8 ans et 72 jours

Sécurité et confort au vent pour le Centre culturel de la Fondation Stavros Niarchos

Au c"ur d'un vaste parc urbain face à la mer, au sud d'Athènes, la Bibliothèque et l'Opéra nationaux de Grèce sont désormais installés dans de nouveaux édifices d'exception, conçus par l'architecte Renzo Piano. La conception de ces ouvrages, inaugurés début 2017, s'est appuyée sur l'expertise du CSTB dans deux domaines : l'aérodynamique des ouvrages d'art et le confort au vent des espaces urbains. La Fondation Stavros Niarchos accueille un opéra pour les représentations traditionnelles et expérimentales, et une bibliothèque. Ce nouveau Centre culturel prend place dans un parc éponyme de 21 hectares, au sommet d'une colline artificielle, aménagée dans un ancien site des Jeux olympiques. La structure de la canopée est composée de 10 000 m2 de panneaux photovoltaïques, destinés à produire 1.5 MW d’électricité, pour offrir au bâtiment une autonomie en énergie. Faithful & Gould, missionné par Renzo Piano pour la maîtrise d'"uvre, a fait appel au savoir-faire du CSTB, pour étudier les effets du vent sur l'ouvrage. Son accompagnement s'est déroulé en trois phases : Une étude de climatologie du site, pour qualifier les conditions de vent et de neige et aider au dimensionnement de l'ouvrage. Le dimensionnement au vent de la toiture principale composée de panneaux photovoltaïques. Le confort au vent d'un espace piéton, composé d'une toiture végétalisée et d'un parc formant une dune artificielle. Une maquette du projet à l'échelle 1/200e a été testée en soufflerie atmosphérique au CSTB, pour évaluer les effets du vent sur la structure, ainsi que les zones d'inconfort sur les espaces extérieurs. Une attention toute particulière a été portée aux panneaux photovoltaïques, avec la réalisation d'une maquette dédiée au 1/100e. Il s'agissait de garantir la performance et la résistance de ces modules en cas de conditions extrêmes (neige ou vent violents). Le succès de cette étude aérodynamique repose sur le développement de plusieurs technologies de mesures adaptées à différentes échelles, pour évaluer les efforts globaux et locaux sur le bâtiment, potentiellement exposé à des évènements climatiques exceptionnels. En savoir plus : L'expertise Aérodynamique du CSTB L'offre Grands Ouvrages du CSTB Grand Musée de l'Afrique à Alger : innovation, élégance et performance
Il y a 8 ans et 72 jours

Premier pas vers le BIM pour le centre hospitalier de Brest

Pour saisir les opportunités qu'offre le BIM dans l'exploitation des bâtiments et de leurs équipements, le Centre hospitalier régional et universitaire (CHRU) de Brest a sollicité le CSTB. En 2016, celui-ci a mené un audit des logiciels techniques actuellement utilisés par le CHRU, et évalué la possibilité de les coupler à une base de données BIM. Une première étape dans la transition numérique. Le Centre hospitalier régional et universitaire de Brest gère un parc conséquent de bâtiments, répartis sur 7 sites différents. Sa direction ambitionne d'utiliser le BIM pour accélérer et faciliter ses futures opérations d'aménagement et d'extension, et surtout pour maintenir et exploiter l'ensemble de ses sites de façon plus efficace et pérenne tout en réduisant ses coûts. Enfin, elle souhaite faire du BIM, un outil d'aide à la décision et de support à des services innovants, pour les professionnels comme pour les usagers. Pour cela, la mission du CSTB en 2016 a consisté dans la définition des étapes qui jalonnent l'engagement dans le numérique du CHRU de Brest - de l'optimisation des outils informatiques actuels au déploiement de projets en BIM. Des couplages pertinents L'ensemble des logiciels métier utilisés au sein de l'hôpital, ont d'abord été analysés. Il s'agit de savoir dans quelle mesure le BIM pourrait apporter une valeur ajoutée à leur usage quotidien. Les services de l'hôpital audités ont concerné les domaines suivants : informatique, biomédical, maintenance (chauffage-ventilation-climatisation, électricité, plomberie?), travaux, qualité et logistique. Sur cette base, le CSTB a identifié de façon précise les logiciels qui mériteraient d'être couplés à la maquette numérique, et quels usages pourraient être optimisés grâce à l'usage du BIM. Parmi eux, citons la possibilité de : visualiser des maquettes à jour (plutôt que des plans désuets) ; localiser les différents réseaux et équipements dans l'hôpital ; accéder à l'ensemble de la documentation technique et aux diagnostics d'amiante depuis la maquette numérique ou coupler la maquette numérique à des logiciels d'exploitation (GMAO ou GTB). Numérisation du parc existant S'il choisit de concrétiser l'usage du BIM, le CHRU de Brest devra procéder au cas par cas, à la numérisation de son patrimoine immobilier existant dans un format IFC. Cette modélisation BIM lui permettra de bénéficier d'un socle numérique. La visualisation des bâtiments, et les données associées, pourront ainsi être partagées et modifiées à long terme par les acteurs, en utilisant une visionneuse comme eveBIM, développée par le CSTB et mise gratuitement à leur disposition. Perspectives du BIM En faisant de la maquette numérique le référentiel commun des outils de gestion de ses différents parcs (immobiliers et équipements), le centre hospitalier vise à optimiser sa gestion et à développer de nouvelles fonctionnalités adaptées aux besoins émergents, actuels et futurs. Mettre le numérique au service de l'exploitation du CHRU de Brest est également un terrain d'expérimentation privilégié pour le CSTB. Il développe son savoir-faire dans le BIM multi-échelles en exploitation, en complément de projets BIM menés en rénovation (aéroport de Faro au Portugal, parc universitaire Epaurif en Ile-de-France) et en construction (nouvel hôpital d'Ajaccio, quartier Ecocité à Champs-sur-Marne). En savoir plus : L'expertise BIM multi-échelles du CSTB
Il y a 8 ans et 72 jours

Offrir à l'ÉcoCité de Champs-sur-Marne, confort sonore et performance énergétique

Dans la Cité Descartes à l'Est parisien, une nouvelle ÉcoCité vise innovation architecturale, qualité de vie et performance énergétique. L'EPA Marne a initié ce projet dans le cadre de la démarche nationale "Ville de demain" portée par le Plan Investissement d'Avenir. Cet acteur du territoire relève le défi d'un lieu de vie agréable et ouvert, aménagé autour de voies ferrées. Pour développer des innovations adaptées, des partenaires comme Elithis et Urban Practices, Linkcity, Bouygues Bâtiment IDF, la RATP et le CSTB sont engagés aux côtés de l'EPA Marne. L'Établissement Public d'Aménagement de Marne-la-Vallée souhaite aménager les espaces urbains situés sur les talus du RER A, à proximité de la gare de Noisy-Champs. Cette bande de 100 000 m² accueillera différentes constructions : logements, bureaux, services... > Le projet en vidéo Stratégie énergétique du quartier Enjeu clé : aborder la conception du système énergétique du quartier, en amont de l'appel d'offres, organisé par lots de bâtiments auprès de différents promoteurs. Ceci offre l'avantage d'envisager globalement les besoins en énergie du quartier et les solutions d'approvisionnement optimales. C'est précisément la démarche de l'EPA Marne, soutenue par les propositions des cabinets de conseil Elithis et Urban Practices et des experts du CSTB. Les trois partenaires analysent l'opportunité de mutualiser des solutions énergétiques pour l'ensemble du quartier. Cela se concrétiserait par une boucle d'eau desservant tous les immeubles, sur laquelle se brancherait la pompe à chaleur de chacun. Pour une demande simultanée en eau chaude et eau froide, l'objectif avec un tel système mixte est d'optimiser la consommation d'énergie à la source. Simulation énergétique avec Dimosim Dès le début, la solution Dimosim a été adoptée par l'aménageur pour porter cette analyse. Ce logiciel de calcul et de simulation dynamique, élaboré par le CSTB, permet d'étudier les flux énergétiques à l'échelle du quartier. Ses résultats techniques constituent une aide à la décision pour l'aménageur. Actuellement, le CSTB procède au calcul des besoins en énergie de chaque futur bâtiment. Dimosim offre une vision de la demande en énergie au travers d'une représentation chromatique et d'une courbe horaire par bâtiment sur une année. En superposant toutes les demandes des bâtiments, le CSTB obtient les besoins en chaud et froid à l'échelle quartier. Il analyse ainsi l'opportunité d'une solution d'approvisionnement partagée et peut la prédimensionner. Prochaine étape en 2017 : simuler la future ÉcoCité dotée d'un système mixte avec Dimosim. Il s'agit de préciser la caractérisation technique du réseau (systèmes de production et stockages). Puis, les calculs de consommation permettront d'évaluer les économies d'énergie générées dans le temps avec cette solution (par rapport à un système standard). Ceci constituera une base pour l'aménageur, qui souhaite calculer l'investissement initial et le temps de retour sur investissement. Solutions pour le confort acoustique et vibratoire L'étude du futur quartier inclut également le traitement des nuisances acoustiques et vibratoires provenant du RER. Pour offrir des lieux de vie agréables, l'EPA Marne et Linkcity ont souhaité limiter l'impact du bruit aérien et des vibrations souterraines ressentis dans les immeubles d'habitation à proximité de la voie ferrée, lors du passage des trains. En 2016, le CSTB a travaillé avec l'ensemble des partenaires pour imaginer et concevoir des solutions innovantes sous trois formes : des protections vibratoires enterrées ; des dispositifs antibruit de faible hauteur proches des voies ferrées ; l'utilisation des façades pour agir sur l'ambiance sonore extérieure. Pour évaluer leur pertinence, le CSTB s'appuie sur son expertise et ses logiciels de calcul prévisionnels avancés, dont Mefissto pour le calcul des impacts vibratoires. Simulation des vibrations avec Mefissto Mefissto permet de simuler les vibrations du plancher et le niveau de bruit solidien ressentis par les occupants dans les bâtiments. Il permet ainsi d'évaluer la capacité d'une solution à réduire les vibrations, telle une double paroi installée à proximité des niveaux en sous-sol. Avant d'effectuer les simulations, le CSTB et la RATP ont effectué un important travail de mesure sur site et d'analyse, pour ensuite construire un modèle réaliste du sol. En outre, les échanges avec les partenaires ont permis de prendre en compte les contraintes de mise en "uvre et de proposer des solutions viables et reproductibles - et ce dès la phase avant-projet. Prochaine étape : en 2017, le CSTB et les partenaires du projet vont finaliser l'exploration des performances techniques et économiques de plusieurs solutions pour apporter aux équipes du projet les informations utiles à leur décision. En savoir plus : EPA Marne, lauréat de l'appel à projet ÉcoCité 2 Explorer les scénarios pour améliorer la performance énergétique d'un quartier
Il y a 8 ans et 72 jours

Noues urbaines pour améliorer la gestion des eaux pluviales

En milieu urbain, les eaux pluviales génèrent des risques de pollution et d'inondation. Une situation liée à l'urbanisation croissante, qui rend les sols imperméables. Dans le cadre d'un projet R&D partenarial, Matriochkas, avec l'Ifsttar Nantes, l'École centrale de Nantes, Nantes Métropole et l'Agence de l'eau Loire Bretagne, le CSTB s'intéresse à la « noue », un système qui permet la rétention et l'infiltration de ces eaux. Il teste cette solution grandeur nature dans sa plateforme d'essais Aquasim. Pollution et inondation : pourquoi ? Quand la pluie tombe dans un champ, l'eau s'infiltre en terre. En revanche, en milieu urbain, l'eau s'écoule. Quand elle tombe sur une chaussée, elle la lessive et embarque avec elle des micropolluants (hydrocarbures, particules...) que l'on retrouve ensuite dans les milieux récepteurs (bassins, rivières...). Problème concomitant, l'urbanisation imperméabilise les sols et augmente ainsi le risque d'inondation en cas de fortes précipitations. La gestion des eaux pluviales est donc devenue avec l'urbanisation croissante, un enjeu crucial pour les collectivités. Parmi les techniques utilisées pour résorber ces eaux, les « noues » ont fait leurs preuves. Ce dispositif permet la rétention de l'eau et son infiltration progressive. Si la technique est bien connue, ses caractéristiques physiques et son comportement le sont moins. Des noues en grandeur réelle dans Aquasim Dans le cadre du projet quadriennal Matriochkas débuté en février 2015, le CSTB a mis en place un dispositif expérimental pour tester ces noues grandeur nature dans Aquasim. Cette plateforme d'essais nantaise est dédiée à l'étude du cycle de l'eau à l'échelle du bâtiment et de la parcelle. Deux noues d'1,5 m de profondeur et de 25 m2 de superficie, chacune composée de sol naturel et de sable, ont été installées dans deux bassins étanches en béton de même dimension. Des capteurs (32 par noue) permettent de mesurer le taux d'humidité et la succion matricielle du sol (une force qui aspire l'eau dans le sol). Reproduire des pluies de différentes natures Outre la mise en place du dispositif expérimental, la première étape du projet a consisté à collecter, avec l'aide de Nantes Métropole, des eaux pluviales de différentes natures. Il a fallu aussi construire des scénarios de précipitations, fidèles à ce que l'on rencontre sur le territoire français : pluie annuelle, décennale... Grâce à des systèmes d'arrosages dédiés, ces pluies vont pouvoir être reproduites dans Aquasim. Et pour représenter au mieux les réalités naturelles, à partir de différents paramètres, il est prévu de pouvoir augmenter les doses de polluants ou de simuler une remontée de nappe. Perspectives : accompagner l'innovation Cette expérimentation menée par le CSTB va permettre de créer un système « noue » de référence, dont le comportement aura été caractérisé. Elle constitue un premier pas au service du développement d'une nouvelle filière industrielle. Si des acteurs offrent des solutions innovantes pour améliorer la gestion des eaux pluviales en milieu urbain, ils pourront désormais faire évaluer leur performance en usage de manière fiable. En savoir plus : Le projet Matriochkas L'expertise Gestion durable de l'eau du CSTB
Il y a 8 ans et 72 jours

Mieux évaluer le confort d'été dans les bâtiments à ossature bois

Une étude confiée par les pouvoirs publics et la filière bois, à quatre partenaires : FCBA, Nobatek, Cerema et CSTB, a permis de proposer des nouvelles méthodes de calcul des transferts hygrothermiques dans les parois intérieures de construction bois. Celles-ci apportent une approche complémentaire de l'évaluation du confort d'été pour ce type de bâtiment. Le besoin La faible conductivité thermique du bois et son poids relativement léger lui confèrent une inertie thermique faible. Ce qui limite les effets de stockage et de déphasage de chaleur, essentiels pour le confort thermique d'été. Le bois laisse toutefois migrer la vapeur d'eau, ce qui pourrait s'avérer bénéfique. Ces constats posent la question de l'adaptation des règles actuelles du calcul de l'inertie thermique aux constructions à ossature bois. Pour progresser sur ce sujet, la DHUP (Direction de l'Habitat, de l'Urbanisme et des Paysages), le Comité professionnel de développement des industries françaises de l'ameublement et du bois (Codifab) et France Bois Forêt ont confié un projet d'étude à une équipe constituée de FCBA, du centre privé de recherche technologique Nobatek, du Cerema et du CSTB. La démarche La mission s'est organisée autour de plusieurs taches. Le CSTB a principalement participé à deux d'entre elles : l'évaluation du phénomène hygroscopique et l'étude d'impact de l'ossature bois sur l'inertie thermique du bâtiment. Le CSTB a élaboré une méthode pour prendre en compte un nouveau phénomène : l'inertie hygroscopique des parois intérieures. Il s'agit de définir si le transfert de vapeur d'eau entre une paroi à ossature bois et l'air intérieur du bâtiment entraîne des transferts de chaleur suffisants pour impacter le confort thermique d'été intérieur. Le CSTB a créé un modèle simplifié des transferts et l'a intégré à son c"ur de calcul thermique. Il est désormais possible de mesurer leurs impacts sur le confort intérieur, et notamment sur la température d'ambiance, en lien avec les exigences réglementaires et les objectifs de performance du bâtiment. En parallèle, le CSTB a aussi participé à l'étude d'impact de l'inertie apportée au bâtiment par les montants de l'ossature bois. Les approches simplifiées, développées dans le cadre du projet, reproduisent fidèlement, sur les cas étudiés, les résultats des modèles détaillés. Elles ne remettent pas en cause l'impact sur le confort thermique, estimé avec le modèle réglementaire actuel. Perspectives La prise en compte des phénomènes hygrothermiques liés au bois, permet de mieux mesurer l'impact de ce matériau de construction vis-à-vis du confort d'été. Le rôle sur la thermique de l'enveloppe d'autres matériaux biosourcés, tels que le béton de chanvre ou la terre crue, pourra également être quantifié. En savoir plus : L'expertise Confort climatique du CSTB Immeubles en bois et sécurité incendie en façade
Il y a 8 ans et 72 jours

Le BIM au service du contrôle technique

La transition numérique dans la construction, une révolution qui engage toute la chaîne des acteurs, à chaque étape d'un projet, pour que les atouts du BIM en matière de productivité et de qualité portent leurs meilleurs fruits. Dans un projet, la vérification du respect des règles de l'art par un bureau de contrôle agréé, se déroule dès la conception des ouvrages et jusqu'à la fin des travaux. Ce métier fait évoluer ses pratiques pour intégrer le BIM et contribuer à l'amélioration de la sécurité et des performances des projets. Fort de son expertise BIM multi-échelles, le CSTB accompagne les spécialistes du contrôle technique dans leur démarche numérique. Zoom sur deux collaborations lancées en 2016 avec Qualiconsult et Socotec. Mission du CSTB auprès de Qualiconsult Qualiconsult et le CSTB ont signé fin 2015 un accord pour inscrire le BIM et la maquette numérique dans les pratiques du contrôle technique et optimiser ce processus métier au bénéfice des projets. Cela suppose de connecter les outils du contrôle technique à la maquette numérique. Le CSTB a pour mission d'expérimenter la méthodologie BIM et de développer les interfaces nécessaires. La spécificité de cette démarche réside dans son caractère expérimental puisqu'elle s'est appliquée dès 2016, à une situation réelle. Qualiconsult et le CSTB se sont associés à un projet emblématique opéré en BIM : la construction de la nouvelle Ecole normale supérieure de Cachan à Saclay (Île-de-France). Confiée à Renzo Piano Building Workshop, cette opération récompensée par un trophée BIM d'OR en septembre 2015, sera livrée en 2019. Elle est un terrain privilégié pour expérimenter sur l'ensemble des phases d'un projet de construction, le couplage entre : les caractéristiques du projet, enregistrées dans la maquette numérique BIM ; et le logiciel métier de Qualiconsult, GAIA, qui intègre leur référentiel technique de vérification du respect de la réglementation et de prévention des risques. Pour cela, le CSTB finalise actuellement le développement d'un module dédié aux besoins spécifiques du contrôleur technique. Intégré à la visionneuse eveBIM développée par le CSTB, il permettra d'optimiser la gestion des données avec la maquette numérique. Ces recherches pourraient aboutir à une automatisation, en tout ou partie, de la vérification de certaines règles. Un gain de temps et d'efficacité, qui s'accompagne d'une véritable montée en compétence des équipes de Qualiconsult dans le BIM. En ce sens, le CSTB met en place en 2017, un programme de formation pour sensibiliser et accompagner les équipes de Qualiconsult dans leur appropriation des nouvelles pratiques. Mission du CSTB auprès de Socotec Sécuriser les projets de construction en BIM : un axe de développement majeur de l'innovation pour Socotec. Début 2016, il s'est associé au CSTB dans cette optique, et souhaite ainsi contribuer à l'optimisation des performances et à la maîtrise des risques dans les projets. Cette collaboration se concrétise en 2016 par la création du 1er protocole BIM pour le contrôleur technique, publié sous forme de Livre blanc. Partagé au sein du COPREC, ce protocole est désormais mis à disposition de toute la filière professionnelle. Il formalise les modalités d'intervention et de collaboration des différentes parties prenantes dans le cadre d'un projet de construction en BIM, en intégrant le rôle du contrôle technique. Déclinable par projet, il permet la sécurisation des objectifs du maître d'ouvrage, de la conception, et surtout de l'exploitation. Par ailleurs, avec le CSTB, Socotec fait évoluer l'équipement de ses collaborateurs avec des outils adaptés au BIM : tables numériques, visionneuse pour lire les maquettes numériques, tablettes?. Il dispose notamment d'eveBIM, la visionneuse développée par le CSTB. Par ailleurs, il met en place un programme de formation avec l'appui du CSTB, qui propose un panel de formations par métier dans le BIM. Trois sessions ont été proposées en 2016 et deux autres sont déjà programmées en 2017. Ces actions mettent en évidence un enjeu clé : le développement du langage BIM dans les pratiques de la construction. Ce qui se traduit par l'utilisation privilégiée du format IFC afin de favoriser l'interopérabilité des outils avec la maquette numérique. Socotec s'appuie sur ce format standard pour répondre aux demandes des différents projets qui lui sont confiés. En savoir plus : L'expertise Numérique BIM du CSTB
Il y a 8 ans et 72 jours

L'enseignement supérieur d'Île-de-France se lance dans le BIM avec le CSTB

L'Établissement public d'aménagement universitaire de la région Île-de-France (Epaurif) et le CSTB ont engagé des travaux communs dans le domaine du BIM. Leur objectif : aider universités et grandes écoles à mettre en "uvre cette nouvelle façon de travailler pour améliorer la construction et l'exploitation de leur parc. L'Établissement public d'aménagement universitaire de la région Île-de-France accompagne universités et établissements d'enseignement supérieur et de recherche franciliens dans leur stratégie immobilière. Convaincu par les atouts du BIM ' plus d'efficacité collective, de performance et de compétitivité " l'Epaurif a sollicité le CSTB, en mars 2016, pour s'engager dans la transition numérique, au travers d'un accord d'une durée initiale de 2 ans. L'objectif consiste à adapter le référentiel universitaire, les processus et outils de gestion du parc de bâtiments existants, pour les adapter aux performances du BIM et optimiser ses usages. Dans cette optique, le CSTB a mené plusieurs travaux pour permettre aux établissements, d'identifier les possibilités et les enjeux du BIM, et d'organiser sa mise en "uvre au sein de leurs structures. Comment les universités étrangères utilisent le BIM En 2016, le CSTB a, tout d'abord, élaboré un panorama de l'utilisation du BIM en exploitation par des universités étrangères, en Nouvelle-Zélande, au Danemark, aux États-Unis ou encore au Royaume-Uni. Il s'est particulièrement intéressé aux technologies employées et aux ressources humaines nécessaires pour définir les coûts réels des opérations de maintenance, avant et après l'adoption du BIM par les universités. Ce travail de précision a révélé la capacité du BIM à répondre aux besoins d'optimisation dans des organisations très diverses. Le vade-mecum du BIM pour les universités franciliennes Deuxième étape du travail du CSTB, la production de guides de référence dédiés aux universités : un schéma directeur logiciels, qui décrit les outils métier compatibles BIM à privilégier un guide de bonnes pratiques BIM de maîtrise d'ouvrage, avec une partie dédiée à la conception et une autre à l'exploitation d'un projet un cahier des charges BIM de référence (aussi appelé charte BIM) : complété avec la maîtrise d'"uvre, il définit les différents livrables, le niveau de détail et d'information des maquettes numériques. Application du BIM à des projets de construction Pour adapter les principes aux besoins des acteurs, le CSTB s'engage aux côtés des établissements franciliens, dans le pilotage de projets en BIM. Dès 2016, il a travaillé à la convention tripartite qui réunit aussi Epaurif et AgroParisTech pour organiser, en BIM, le regroupement de 4 sites franciliens de l'école AgroParisTech sur le campus de Paris-Saclay, prévu pour 2019. En 2017, d'autres projets de constructions universitaires en BIM devraient voir le jour avec l'appui du CSTB. En savoir plus : L'Epaurif L'expertise BIM multi-échelles du CSTB Premier pas vers le BIM pour le centre hospitalier de Brest
Il y a 8 ans et 72 jours

Favoriser la résilience des bâtiments au service du bien-être de leurs occupants

Comment expliquer mal-être, troubles physiques voire pathologies sévères chez les occupants d'un bâtiment, sans raison clairement identifiée ? Le syndrome des bâtiments malsains, identifié par l'OMS (Organisation mondiale de la Santé) depuis les années 70, est la manifestation de problèmes psychologiques et sanitaires, directement associés à un lieu construit. Le CSTB a mené des travaux sur ce phénomène complexe avec une approche multicritères, pour favoriser la restauration du bien-être et de la santé des occupants dans un cadre de vie de qualité. En 2016, les chercheurs sont intervenus dans un établissement francilien dédié à la pratique de la danse. Diagnostiquer le syndrome Professeurs et élèves de cet établissement artistique souffrent depuis plusieurs années de troubles physiques " fatigue excessive, troubles respiratoires, maux de tête, malaise, problèmes ORL... " évoluant parfois en troubles psychologiques " mal-être, dépression, malgré des travaux importants menés sur le bâtiment. La perception d'inconfort persistante de ces usagers a renforcé leur mal-être : volume insuffisant des studios de danse, vétusté, absence de lumière naturelle, gêne olfactive, sensation d'exiguïté... Enfin, la fréquentation du lieu qui a augmenté ces dernières années, a aggravé les maux et l'inconfort. Ces éléments sont caractéristiques du syndrome des bâtiments malsains (dit aussi Sick Building Syndrom - SBM). Privilégier une analyse multicritères Fort de ses travaux de recherche, le CSTB s'appuie sur la prise en compte de deux dimensions, environnementale et psycho-sociale, pour identifier les facteurs qui expliquent ce phénomène. Concrètement, il s'agit ici de conjuguer l'évaluation du niveau de confinement de l'air, l'étude de la qualité de l'air, et une analyse des plaintes rapportées par les occupants. Des mesures aérauliques ont ainsi été réalisées dans l'établissement de danse grâce à l'installation de capteurs... En complément, une cinquantaine d'entretiens a été menée auprès d'usagers volontaires pour recueillir leur perception de la situation et identifier des solutions à sa gestion. Proposer des solutions À l'issue des investigations, l'ensemble des informations recueillies a confirmé un syndrome du bâtiment malsain, manifeste au travers des répercussions sur la santé physique et le mal-être ressenti. Les facteurs environnementaux sont apparus comme des explications à l'émergence du problème, la façon de le prendre en compte a conditionné les effets psychologiques observés. Les propositions du CSTB visent à : améliorer la qualité de l'environnement thermique, physico-chimique, olfactif, visuel " et optimiser le fonctionnement de l'installation de distribution d'air ; favoriser l'adéquation du bâtiment au regard des qualités d'usage (l'apprentissage de la danse) ; prendre en compte les facteurs socio-organisationnels et considérer leur rôle dans la situation de stress (communiquer sur les décisions, mettre en place un comité de suivi intégrant les plaignants dans le processus de décision, aménager des espaces de repos). Selon le CSTB, la solution passe nécessairement par la mise en "uvre de ces actions d'amélioration techniques et organisationnelles, ou bien il faut transférer les activités sur un autre site. Publications scientifiques du CSTB : Marchand D., Laffitte J.D., Weiss K., Ramalho O., Chaventré F. et Collignan B. (2017) : « L'incertitude, un facteur explicatif de l'évolution des crises environnementales ». In : Bulletin de psychologie. Le rôle de l'incertitude dans la construction sociale des problématiques environnementales. In Press, Paris Marchand, D., Weiss, K. & Zouhri, B. (2016) : "Emerging risks and quality of life: towards new dimensions of well-being?" In: Fleury-Bahi, Navarro & Pol, Handbook of environmental psychology and QOL research. Springer. P. 531 543 Marchand D., Depeau S. et Weiss K. (2014) : L'individu au risque de l'environnement. InPress, Paris Marchand D., Brisson G. et Plante S. (2014) : « L'apport des sciences sociales à la gestion du risque sanitaire environnemental ». In : D. Marchand, S. Depeau K. Weiss (eds), L'individu au risque de l'environnement. Chap.7, p.197-228. In Press, Paris Marchand D., Weiss K., Ramalho O., Chaventré F. et Collignan B. (2013) : « Le bien-être face aux incertitudes environnementales ? ». In : APPA " Revue Pollution Atmosphérique ; n°219. Octobre 2013 Marchand D., Chaventré F., Ramalho O., Laffitte J.D., Collignan B., Weiss K. (2013) : « De l'évaluation du risque à la gestion de la crise : le cas du syndrome des bâtiments malsains ». In : Environnement Risque et Santé, 2013 ; 12 : 325-9. doi : 10.1684/ers.2013.0632 Demillac R., Kermarec F., Esvan M. et Marchand D. (2012) : « Prise en charge interdisciplinaire d'un syndrome collectif inexpliqué dans une école du centre-ville de Rennes (Ille-et-Vilaine) ». In : BEH, n°48, décembre 2012, p 552-555 En savoir plus : L'expertise Santé-Confort du CSTB
Il y a 8 ans et 72 jours

Expérimentation E+C- et son label associé : une mobilisation collective

Lancée conjointement par les pouvoirs publics et les acteurs de la filière bâtiment en novembre 2016, l'expérimentation E+C- et son label associé, est le fruit d'une préparation collective de plusieurs années. Partenaire de cette démarche, le CSTB a contribué à l'élaboration du référentiel, des critères et des seuils de performance à atteindre. Fort de sa double expertise Énergie et Carbone, il partage ses connaissances et ses services pour soutenir la mobilisation de tous dans l'expérimentation des bâtiments à énergie positive et faible empreinte carbone. Vers une nouvelle réglementation Il y a dix ans, qui s'intéressait à la performance carbone ? Dans la continuité des référentiels de certification, proposés par les associations environnementale avec l'appui du CSTB, l'expérimentation E+C- et le label associé, concrétise un tournant vers une nouvelle réglementation du bâtiment. Elle engage les acteurs dans une logique de résultats dans deux domaines, Énergie et Environnement, pour assurer la transition vers des énergies renouvelables, limiter les gaz à effet de serre du bâtiment, et réduire leur impact sur le changement climatique. Nouvelle exigence carbone Expert référent en Analyse du cycle de vie, le CSTB a participé à forger ce qui fait la nouveauté de ce label : la prise en compte de l'empreinte carbone et d'autres indicateurs environnementaux, sur l'ensemble du cycle de vie du bâtiment. Cette approche globale intègre ainsi les émissions de CO2 liées à la fabrication et au transport des produits de construction, aux consommations d'eau et d'énergie, et au chantier. L'exigence carbone s'ajoute au renforcement de l'efficacité énergétique par rapport à la RT 2012 (pour un bâtiment utilisant moins d'énergies renouvelables, voire exportateur d'énergies). Elle est aussi associée à un objectif de bien-être pour les occupants afin de faire progresser le bâtiment de demain. Expérimenter avant de déployer « L'idée, c'est d'observer avant de décider », de créer une dynamique porteuse d'innovation pour développer des solutions intelligentes. L'expérimentation E+C- prépare toute la filière aux exigences Énergie - Carbone sur le plan technique et économique, avant leur généralisation à tous les bâtiments neufs. Parmi les outils à disposition des acteurs, le CSTB partage des vidéos pédagogiques pour mieux comprendre les enjeux. Il propose également une offre de services pour accompagner les acteurs dans leur stratégie, ainsi que des formations et un logiciel de calcul " Elodie " pour appliquer la méthode du label E+C-. Plusieurs niveaux de performance sont proposés dans ce label pour soutenir les acteurs et favoriser la progression collective. Le CSTB à vos côtés pour anticiper la réglementation Énergie et Environnement de demain. En savoir plus : energiecarbone.cstb.fr L'expertise Analyse du cycle de vie du CSTB Elodie
Il y a 8 ans et 72 jours

Développer une méthode pour évaluer les interactions entre les systèmes urbains et la biodiversité

La prise en compte de la conservation de la biodiversité a été renforcée dans les réglementations portant sur l'aménagement urbain, notamment avec la loi pour la reconquête de la biodiversité adoptée en 2016. L'objectif est de doter les acteurs de l'aménagement et de la construction d'indicateurs et d'outils pour évaluer les impacts de bâtiments et quartiers sur la biodiversité. Le CSTB a noué fin 2016 un partenariat sur trois ans avec le Muséum national d'Histoire naturelle et l'EPA Marne. Il porte sur le développement d'une méthodologie fiable pour évaluer les interactions entre les systèmes urbains et la biodiversité. Biodiversité, critère d'évaluation environnementale Le CSTB développe depuis plusieurs années une expertise en Analyse du cycle de vie (ACV) et des outils d'évaluation environnementale multicritère. Si les impacts d'un projet sur la consommation d'énergie, le changement climatique, la production des déchets... sont bien pris en compte dans cette approche, les effets sur la biodiversité sont jusqu'à présent restés difficiles à intégrer. Fin 2016, le CSTB s'est associé à deux partenaires pour élaborer dans le cadre d'une thèse, une méthode d'évaluation des interactions entre les systèmes urbains et la biodiversité. Le Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN Paris) apporte son expertise sur le vivant, complémentaire aux compétences du CSTB dans les domaines de l'analyse de cycle de vie, du bâtiment et de la ville. En qualité d'aménageur, l'EPA Marne, qui cofinance la thèse, souhaite bénéficier d'outils d'aide au choix pour privilégier les scenarios de construction les plus favorables à la biodiversité. Approche originale de la recherche L'originalité du projet de recherche est son caractère hybride, qui vise à faire converger : l'approche ex situ basée sur l'ACV, jusqu'ici non localisée précisément dans le temps et l'espace, et l'approche in situ du diagnostic écologique associé à un espace déterminé. Ce qui nécessite de formaliser et d'intégrer des connaissances issues de champs d'expertise complémentaires. Pour inclure la biodiversité dans les outils basés sur l'ACV, les verrous scientifiques à lever concernent notamment la prise en compte des causes de perte de biodiversité (perte d'habitat pour la faune et la flore, pollution, espèces invasives, changement climatique...) mais aussi les impacts positifs d'un projet urbain sur la biodiversité (création de zone humide, de corridors écologiques...). Pour chaque type d'interaction entre les systèmes urbains et la biodiversité, il s'agira de développer des modèles adaptés à différents scénarios. Ces modèles seront testés dans le cadre du suivi de projets réels à Marne-la-Vallée. Le CSTB s'appuiera sur la maquette numérique urbaine et les systèmes d'information géographique (SIG). Il réalisera des développements pour intégrer le thème de la biodiversité parmi les critères pris en compte. Celui-ci sera ainsi inclus dans le processus global de conception d'un projet en mode BIM, comme l'ensemble des autres métiers (structure, énergie...). En savoir plus : L'expertise Analyse du cycle de vie du CSTB Loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages
Il y a 8 ans et 79 jours

Mur à coffrage et isolation intégrés : l'histoire de quatre sauts technologiques accompagnés par le CSTB

2016 : les industriels GBE et Lafarge ont obtenu un Avis Technique pour un mur à isolant intégré et parement béton, coulé in situ. Ce procédé vit actuellement son 4e saut technologique, vingt ans après l'émergence de la première solution du genre sur le marché. Le CSTB a accompagné l'évolution de cette innovation depuis ses débuts. Aux côtés des différents acteurs dans le cadre de leurs démarches d'évaluation, il contribue à garantir la sécurité et la stabilité de leur procédé. Innovation "3 en 1" En 1994, le CSTB instruit un Avis Technique à la demande de la société alsacienne Spurgin, pour un mur à coffrage intégré (connu sous le nom de « Prémur »). Déjà utilisé en Allemagne, ce produit fait alors son entrée en France. Le premier saut technologique a lieu l'année suivante. Ce ne sont plus deux mais trois corps d'état désormais réunis en un procédé : structure, isolation et parement de façade. Le CSTB accompagne Eurobéton dans l'évaluation de son panneau sandwich préfabriqué, constitué d'un voile béton porteur, d'un isolant et d'un parement béton extérieur. Le premier Avis Technique est délivré en 2000. Architecture et innovation Les deux techniques vont rapidement mener au développement d'un mur à coffrage et isolation intégrée (MCII). C'est le deuxième saut technologique : le poids de cette nouvelle solution est réduit en comparaison des panneaux sandwichs. Les dimensions des murs peuvent ainsi augmenter et le nombre de joints en façade diminuer. Un plus pour les architectes. Quelle que soit la maturité de leur procédé, le CSTB accompagne alors les fabricants innovants dans leur démarche d'évaluation et d'essai, tels Jousselin, H&H Technologies ou Fehr. Lors de chacune de ses analyses, le CSTB identifie les preuves nécessaires (notes de calculs, essais, simulations, etc.) pour aider les porteurs de projet à élaborer leur dossier technique. En absence de prescription réglementaire mais en s'attachant aux principes fondamentaux de sécurité des personnes, le CSTB a intégré dès le début, l'exigence de non-effondrement du parement de façade, en cas d'incendie. Mise "uvre sur chantier Troisième évolution technologique, l'entreprise Léon Grosse développe le même type de mur-façade en béton mais, cette fois, coulé sur site. Après une ATEx délivrée par le CSTB en 2009, l'Isovoile® reçoit un Avis Technique en 2013. Il n'y a plus de contrainte liée à la dimension des moyens de production des panneaux préfabriqués (12 m x 3 m maximum), ni de contrainte de transport ou de stockage sur chantier. Liberté aussi dans le choix de l'épaisseur et de la composition du parement. Léon Grosse est la seule entreprise à pouvoir mettre en "uvre cette solution sur chantier, car le procédé repose sur une méthode originale de fabrication et mise en "uvre, conçue en interne. Déploiement de l'innovation La démocratisation du procédé est l'enjeu du quatrième saut technologique. Elle se développe dès 2013 à l'initiative de GBE et Lafarge, respectivement fournisseurs de connecteurs et de béton prêt à l'emploi. Le CSTB est sollicité par les deux industriels, pour un accompagnement par étape, de la première ATEx jusqu'à l'Avis Technique qu'ils obtiennent pour leur innovation fin 2016. Son rôle a notamment consisté à vérifier que les prescriptions techniques nécessaires au niveau de sécurité requis pour ce type de procédé, sont compatibles avec les pratiques de l'ensemble des entreprises utilisatrices potentielles. À propos : à fin février 2017, les entreprises titulaires d'un Avis Technique MCII sont SORIBA, SPURGIN LEONHART, JOUSSELIN PREFABRICATION, SEAC-GUIRAUD FRERES, FEHR SA, H&H TECHNOLOGIES. Liste sur le site CSTB Évaluation En savoir plus : Panneaux sous vide : de premiers Avis Techniques délivrés pour ces "super isolants" Isolation thermique par l'extérieur, en neuf comme en rénovation Famille « Mur à coffrage et isolation intégrés » sur le site de la CCFAT Guide RAGE sur les procédés de murs à coffrage et isolation intégrés Guide RAGE Panneaux sandwichs
Il y a 8 ans et 79 jours

Expérimenter la démolition du béton et son réemploi in situ

Au sein d'un vaste programme de rénovation urbaine à Stains (Ile-de-France), le bailleur social OPH 93 et l'association d'architectes Bellastock ont expérimenté le réemploi in situ du béton. Des voiles béton, issus de la déconstruction de logements sociaux datant de 1960, ont servi à bâtir de nouveaux ouvrages urbains : bancs, pavage extérieur… Le CSTB a apporté son appui technique aux acteurs du projet au service de l'économie circulaire. L'Office Public de l'Habitat de Seine Saint Denis (OPH 93) et l'association Bellastock ont réutilisé le béton issu de la démolition de deux immeubles d'habitation collectifs, pour aménager un pavage de sol extérieur, construire des bancs, des jardinières, et les murs d'un bâtiment abritant des locaux techniques. Cette initiative s'est concrétisée en 2016 dans le cadre de l'appel à projets, « Architecture de la transformation », lancé en 2015 par la Caisse des dépôts et l'Union Sociale pour l'Habitat. Évaluation technique, environnementale et économique Le CSTB a accompagné les porteurs de ce projet innovant en qualité d'expert technique. Pour cette expérimentation du réemploi du béton, il a élaboré un guide de bonnes pratiques incluant une série d'autocontrôles et d'essais. Indispensables pour caractériser, à coût maîtrisé, les performances résiduelles du matériau et envisager son réemploi dans des domaines adaptés (revêtement de sol, mur porteur?). Par ailleurs, le CSTB a réalisé une analyse environnementale de l'ouvrage, construit à partir de béton de démolition, sur l'ensemble de son cycle de vie. L'impact environnemental peut se révéler positif à condition de prendre en compte le réemploi du béton de manière adaptée, dès la conception du bâtiment. Enfin, le CSTB a mis au point un outil d'analyse économique, permettant de comparer une solution constructive basée sur le réemploi et une solution traditionnelle. Résultats : des économies d'échelle et une optimisation du process ont été identifiées. Perspectives OPH 93, renommé Seine-Saint-Denis Habitat en décembre 2016, entend poursuivre l'expérience sur l'ensemble de l'opération de rénovation urbaine à Stains. La Caisse des dépôts et l'USH vont accompagner le développement et la réplicabilité de tels usages. Ce qui soutient les professionnels de la construction, qui ont l'obligation de valoriser 70 % des déchets de chantier à l'horizon 2020. En savoir plus : Lab « Architecture de la transformation » Expertise Analyse du Cycle de vie du CSTB
Il y a 8 ans et 79 jours

Charpente bois en escalier aux coutures invisibles

Des poutres en bois constituent la structure en escalier de l'immense chapiteau abritant l'Aqualagon, le futur parc aquatique de Marne-la-Vallée. Elles ont été fabriquées par l'entreprise Arbonis grâce à une technique d'assemblage innovante, qui a reçu une ATEx favorable début 2016. À une trentaine de kilomètres de Paris, Euro Disney et Pierre&Vacances-Center Parcs construisent un vaste complexe touristique Villages Nature®. L'Aqualagon sera l'un de ses équipements phares. Conçu par l'architecte Jacques Ferrier, ce parc aquatique couvert de 9 000 m² est surmonté d'un toit inspiré des pyramides à degrés, s'élevant à près de 30 m. La structure mixte bois-acier de ce chapiteau comprend 52 poutres rayonnantes en escalier, fabriquées par Arbonis grâce à un assemblage innovant. Assemblage original par tiges collées Chaque poutre de 15 m de haut et 40 m de portée environ, semble d'un seul tenant. Et pourtant, chacune est une combinaison de presque dix pièces de bois lamellé-collé, dont les connexions sont invisibles. Ces éléments ont été assemblés en atelier, par des tiges scellées à la résine dans le bois : 9 500 tiges, 5,5 tonnes de résine. Esthétique, cet assemblage est-il assez rigide et solide pour supporter une construction bois de grande hauteur ? Évaluer la résistance du procédé Le bureau d'études C&E Ingénierie, partenaire de Jacques Ferrier pour la conception de l'ouvrage, a très tôt consulté le CSTB pour soumettre sa technique d'assemblage hors-norme à une Appréciation Technique d'Expérimentation (ATEx). Le CSTB a vérifié le bon dimensionnement de la structure, qui échappe aux règles de l'Eurocode 5, norme européenne de calcul des structures bois. Il a également évalué la solution de renforcement proposée : l'ajout de tiges qui apportent de la raideur et renforcent les sections de bois lamellé-collé les plus sollicitées, sans qu'on ait besoin d'utiliser de matériau supplémentaire. Par ailleurs, le CSTB a examiné les méthodes de fabrication en atelier, en particulier les opérations de scellement, pour s'assurer de la bonne liaison entre bois, résine époxy et tige métallique. Et pour cela, il s'est appuyé sur les résultats d'essais mécaniques, réalisés sur les tiges elles-mêmes et sur les assemblages complets. Ces tests de rupture ont été confiés par Arbonis au Lermab, laboratoire pluridisciplinaire de l’Université de Lorraine. En savoir plus : Synerbois accompagne Sacba dans l'évaluation de son procédé bois Étude de faisabilité d'un concept de panneaux en bois, conçu par Techniwood Scellements chimiques : vers une reconnaissance mondiale du protocole d'évaluation au feu Appréciation Technique d'Expérimentation
Il y a 8 ans et 110 jours

Expérimentation Énergie-Carbone : 5 vidéos pédagogiques

Le CSTB met en place pour les acteurs de la construction, un dispositif d'information et de conseil dédié à l'expérimentation Énergie Positive & Réduction Carbone, E+C-, et à son label associé. Lancés par les pouvoirs publics et le Conseil supérieur de la construction (CSCEE) en novembre 2016, l'expérimentation E+C-, constitue une première étape vers " la réglementation Énergie et Environnement de demain " et la généralisation de bâtiments à énergie positive et faible empreinte carbone. Objectif : permettre aux professionnels, de comprendre et de s'approprier cette expérimentation nationale et collective et de disposer de toutes les clés pour y participer. À découvrir en vidéo. " Préfigurant la prochaine Réglementation environnementale, l'expérimentation E+C- et son label associé constituent une véritable opportunité de progrès pour la filière. Nous souhaitons accompagner les acteurs du secteur dans cette voie, à travers des outils pédagogiques et complémentaires qui leur permettront de comprendre, anticiper et répondre à ces nouveaux enjeux. " Jean-Christophe Visier, directeur Énergie-Environnement au CSTB. Acteurs de la construction, pourquoi cela vous concerne ?Mieux comprendre l'expérimentation E+C- Comment aller vers l'énergie positive ?Comment limiter les émissions de gaz à effet de serre ? Comment obtenir le label E+C- ? En savoir plus : Expérimentation Énergie-Carbone, communiqué de presse, CSTB, février 2017 Toutes les vidéos Énergie-Carbone sur la chaîne YouTube du CSTB L'offre d'accompagnement Énergie-Carbone du CSTB Pour toute question : energiecarbone@cstb.fr
Il y a 8 ans et 114 jours

EnerJ-meeting 2017 : faites le point sur le nouveau label E+C- et la réglementation Énergie et Environnement de demain

Le 23 février prochain, EnerJ-meeting 2017, organisé par Bactiactu Groupe, réunit les acteurs du bâtiment au Palais Brongniart à Paris, autour d'une conférence sur la " réglementation Énergie et Environnement de demain " et sur le nouveau label E+C-, avec des retours d'expérience sur le BEPOS. Interviendront des experts issus d'organismes scientifiques " comme l'ADEME et le CSTB, et du monde professionnel " associations, industriels, bureaux d'étude, architectes, maîtres d'ouvrage. EnerJ-meeting 2017 accueille également le Village " Start-up 2020-2050 " qui met en avant des innovations pour le bâtiment et la ville de demain. Inscrivez-vous à cet événement. Découvrez le programme Inscrivez-vous Accès Bâtiment sobre en énergie, bâtiment à énergie positive (BEPOS) à faible empreinte carbone et à basse énergie grise : comment bien comprendre ces enjeux ? Nouveau label Énergie-Carbone, qui préfigure la réglementation Énergie et Environnement de demain : comment le mettre en application ? Ces questions sont éclairées tout au long de la journée, par des experts et des échanges d'expérience. Parmi les invités : Jean-Christophe Visier, directeur Énergie-Environnement du CSTB. Deux sessions (matin et après-midi) vous sont proposées : État des connaissances et enseignements par les experts Vision d'architectes maîtres d'"uvre Efficacité énergétique et énergies renouvelables Cycle de vie et Bâtiment Bas Carbone Énergie positive et réseaux électriques Usages et nouvelle économie immobilière Table ronde et échanges avec intervenants Premiers retours d'expérience par les pionniers du BEPOS Constructions avant-gardistes RBR 2020 et bilans Efficacité énergétique et énergies renouvelables Cycle de vie et Bâtiment Bas Carbone Énergie positive et convergence des réseaux Nouveaux labels réglementaires Table ronde et échanges avec intervenants En savoir plus : Le site de l'événement : www.enerj-meeting.com L'expertise Analyse du cycle de vie du CSTB
Il y a 8 ans et 115 jours

Accord du CSTB avec le centre de recherche coréen dédié au logement (LHI)

Le LHI (Land and Housing Institute) et le CSTB ont signé un accord de partenariat en 2016 portant sur trois thématiques : énergie, acoustique et numérique sont au c"ur du programme sur le " net zero energy building " (équivalent du BEPOS en France) ; le confort sonore des bâtiments (réduction du niveau de bruit émis par les équipements hydrauliques) ; et le développement des objets connectés pour améliorer la qualité de vie des personnes fragiles dans leur logement. 2017 verra se concrétiser en priorité l'action R&D dans le domaine acoustique avec les équipes Santé-Confort du CSTB. À terme, les Coréens souhaitent par ailleurs s'appuyer sur le CSTB pour mettre en place dans leur pays des laboratoires d'essais pluridisciplinaires, dédiés au bâtiment. Déjà engagé en Corée depuis 2006, au travers de son partenariat avec le KICT, Korea Institute of Construction Technology, organisme public d'état dédié à la construction, le CSTB renforce ses liens avec cette partie de l'Asie grâce à cet accord avec le LHI. De quoi faire progresser les enjeux de qualité dans la construction dans ce pays, confronté aux enjeux de densité urbaine et de vieillissement du parc bâti, et à de fortes attentes sociétales en matière de santé et de confort. En savoir plus : L'expertise R&D du CSTB
Il y a 8 ans et 122 jours

Qualité de l'air intérieur : résultats de recherche de PRIMEQUAL

Mannequins thermiques mis en place dans le laboratoire Asteria à échelle 1 sur le site de Marne-la-Vallée du CSTB. Ils reproduisent la chaleur émise par des corps humains, qui impacte l'aéraulique de la pièce. Ces mannequins sont un élément du dispositif expérimental mis en place pour étudier la diffusion de virus respiratoires, émis par une personne infectée dans un environnement intérieur. Assurer le renouvellement d'air de manière contrôlée et efficace dans les nouveaux bâtiments : un enjeu clé. La qualité de l'air intérieur est en effet impactée par la performance énergétique renforcée des bâtiments et aussi par l'usage de nouveaux matériaux dits intelligents ou actifs. Par ailleurs, la maîtrise des agents microbiologiques véhiculés dans l'air intérieur, reste une priorité de santé publique. La compréhension et la gestion de ces enjeux sont aujourd'hui éclairées par la recherche. Découvrez les résultats du programme partenarial PRIMEQUAL, dédié à une meilleure qualité de l'air dans les environnements intérieurs. Fruit de 4 années de travaux, il a été mis en "uvre par le ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer et l'ADEME. Le CSTB préside le conseil scientifique du programme PRIMEQUAL. Le programme de recherche PRIMEQUAL vise à fournir les bases scientifiques et les outils nécessaires aux décideurs et aux gestionnaires de l'environnement pour surveiller et améliorer la qualité de l'air intérieur et extérieur. Il s'agit par-là de réduire les risques pour la santé et l'environnement. PRIMEQUAL vient de publier les résultats de 8 projets R&D dédiés aux " Nouveaux bâtiments et matériaux, expositions multiples, agents biologiques ", dont 4, présentés ci-après, sont portés par le CSTB. IMP-AIR : " Impact des matériaux photocatalytiques sur la qualité de l'air des environnements intérieurs " (CSTB, CEA) Le marché voit se développer des matériaux nano-additivés dont une grande partie revendique une action dépolluante de l'air. Le projet IMP-AIR a étudié l'efficacité, l'innocuité et la pérennité de plusieurs matériaux photocatalytiques soumis à différentes conditions de vieillissement : des céramiques, des peintures, des enduits et des lasures. Le projet a apporté des connaissances nouvelles sur l'impact de ces matériaux sur la qualité de l'air intérieur. Cela concerne notamment les sous-produits réactionnels formés en présence d'une pollution chimique représentative des environnements intérieurs, et le relargage de (nano)particules lors de sollicitations mécaniques. TRIBU : " Suivi dynamique en temps réel de la qualité de l'air intérieur dans un environnement de bureaux " (CSTB, Université Paris-Est Créteil Val de Marne " CERTES) Avec l'essor du bâtiment numérique et l'arrivée de capteurs et d'objets connectés, de nombreuses données permettront de mieux comprendre et gérer la qualité de l'air intérieur. L'instrumentation d'un espace de bureau de 2012 à 2015 a permis d'analyser la dynamique d'évolution des polluants, et de mettre en évidence le rôle majeur de la présence des occupants et de leur activité sur la qualité de l'air. Le projet TRIBU s'est appuyé sur une méthodologie d'exploitation innovante des données grâce à un panel d'outils statistiques et à la modélisation numérique. Il a ainsi analysé les fluctuations de polluants pour mieux les comprendre et prévoir leurs effets sur la qualité de l'air. VIROSES : " Étude des déterminants environnementaux de l'exposition virale : application à la surveillance et à la gestion des viroses respiratoires dans une salle de classe " (CSTB, Université Paris-Est Créteil Val de Marne " CERTES, Institut universitaire de Cardiologie et de Pneumologie de Québec, Canada) Les infections causées par des virus respiratoires représentent près de 80 % des infections contractées dans les espaces clos, pouvant provoquer des décès chez les personnes contaminées. Le projet VIROSES s'est penché sur l'étude de l'exposition des occupants aux virus respiratoires et la recherche de solutions pour réduire les risques de contamination. Pour cela, une approche comprenant des expérimentations en laboratoire, à échelle 1 et dans une salle de classe occupée en période d'épidémie de grippe, a été développée pour mieux comprendre le comportement de virus issus d'émissions oropharyngées dans un espace clos. Les chercheurs ont notamment montré la possibilité de réduire la contamination virale en agissant sur l'hygrométrie, ou bien encore, sur la nature des matériaux des surfaces en présence. MYCOTOX : " Moisissures dans les environnements intérieurs : problématique des mycotoxicoses respiratoires " (CSTB, UMR INRA/INPTI331 " Toxalim) Les mycotoxines sont des métabolites secondaires produits par des moisissures au cours de leur développement. La présence fréquente d'espèces toxinogènes (i.e. qui produisent des mycotoxines) dans les habitations présentant un développement fongique visible, pose la question de l'éventuelle exposition des occupants à ces composés toxiques par contact ou par inhalation après aérosolisation. Ce projet avait pour objectif de caractériser la toxinogénèse de trois espèces fongiques contaminant fréquemment les habitats lors de leur développement sur différents matériaux d'aménagement intérieur. Et ce, pour proposer deux outils de surveillance et de mesure de l'exposition. Parmi les supports considérés, le papier peint s'est révélé être le plus favorable à la croissance fongique et à la synthèse de mycotoxines des trois espèces étudiées. La caractérisation des mycotoxines en aérosols a mis en évidence que ces substances toxiques pouvaient se retrouver dans l'air et être inhalées par les occupants des environnements infestés. Ces données ont été mises à profit pour proposer une méthodologie de mesure de l'exposition des individus à ces bioaérosols potentiellement délétères. En savoir plus : Plaquette PRIMEQUAL 2016 Synthèse des résultats du programme PRIMEQUAL 2016 Expertise Qualité de l'air intérieur du CSTB Contact : a.jolibois@cstb.fr À propos : PRIMEQUAL www.primequal.frProgramme de recherche inter-organismes sur la qualité de l'air mis en "uvre par le ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer (MEEM) et par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME). Il vise à fournir les bases scientifiques et les outils nécessaires aux décideurs et aux gestionnaires de l'environnement pour surveiller et améliorer la qualité de l'air intérieur et extérieur afin de réduire les risques pour la santé et l'environnement. Il présente la particularité de réunir plusieurs disciplines scientifiques concernées par la pollution de l'air et ses impacts : sciences physiques (métrologie, chimie, aéraulique, météorologie), sciences de la vie (biologie, toxicologie, épidémiologie, écologie), mathématiques (modélisation, statistique) et sciences sociales (économie, sociologie, psychologie de l'environnement, etc.).Conseil scientifique présidé par Séverine Kirchner, directrice Santé-Confort, CSTBAnimation scientifique assurée par l'INERIS. Bioaérosol : agent biologique véhiculé par l'air, provenant d'un organisme vivant, animal ou végétal
Il y a 8 ans et 124 jours

Tecnalia et CSTB unissent leurs forces : direction l'Espagne et l'Amérique latine

Tecnalia, leader de la recherche dans la construction et les nouvelles technologies (nanotechnologies et TIC) sur les marchés hispaniques, s'est associé au CSTB en 2016 pour mener des projets communs de recherche sur les thèmes : efficacité énergétique et performance environnementale (bâtiments neufs et rénovés, échelle urbaine) ; numérique : BIM et solutions logicielles ; adaptation du bâti au vieillissement de la population et aux personnes handicapées. L'accord prévoit la mise à disposition des laboratoires du CSTB et de Tecnalia aux équipes concernées. L'objectif commun est de développer de nouvelles solutions au service de la qualité du bâti. Pour le CSTB, cet accord représente une ouverture pour déployer à termes ses activités dans de nouveaux pays. L'accord prévoit également de collaborer au déploiement de la certification HQE? à l'international. En savoir plus : L'expertise R&D du CSTB
Il y a 8 ans et 131 jours

Au Carrefour de l'Eau 2017

Alimenter les populations en eau, maintenir les équilibres écologiques, améliorer la pérennité des réseaux hydrauliques et équipements sanitaires, en soutenant l'innovation : le CSTB accompagne les collectivités et les industriels dans ces enjeux à l'échelle matériau/composant, bâtiment et quartier. Voici son offre de services pour optimiser la gestion du cycle de l'eau, partagée avec les acteurs les 25 et 26 janvier au Carrefour de l'Eau, à Rennes. Des réseaux hydrauliques, intérieurs et extérieurs, aux équipements sanitaires jusqu'aux solutions d'épuration, de recyclage et de restitution de l'eau à l'environnement : le CSTB caractérise et optimise les dispositifs pour préserver la santé et la sécurité des personnes, la qualité de l'environnement, la stabilité et la pérennité des ouvrages. Pour cela, il mobilise l'ensemble de ses activités, et s'appuie sur des moyens d'essais uniques en Europe. Son expertise concerne tout type d'eau (eau potable, eau grise, eau de pluie, eaux pluviales, eaux usées domestiques, eau thermale, etc.). Le CSTB aux côtés des collectivités et industriels La gestion du cycle de l'eau en image En savoir plus : Carrefour des gestions locales de l'eau Expertise Gestion durable de l'eau du CSTB Évaluation et Certification
Il y a 8 ans et 150 jours

Le CSTB vous souhaite une bonne année 2017

Participer à la transition énergétique et numérique, c'est? améliorer la performance énergétique et le bien-être ; développer les énergies renouvelables ; faciliter le recyclage ; valoriser la nature en ville ; encourager la mobilité durable ; innover avec les outils numériques ; concevoir et construire avec le BIM. Le CSTB vous accompagne dans la ville durable. Bonne année 2017 ! CSTB wishes you a Happy New Year (video in English)
Il y a 8 ans et 152 jours

TREMPLIN vers la certification des fenêtres

Le CSTB lance une nouvelle offre de service TREMPLIN FENÊTRES. Elle permet d'accompagner les fabricants, notamment les PME, dans leur démarche vers la certification pour les fenêtres. Un atout pour ces acteurs qui souhaitent valoriser leur démarche qualité sur des volumes réduits de production, des gammes en évolution ou des fenêtres complexes par exemple. TREMPLIN facilite l'accès à la certification pour un panel plus large de fenêtres, tout en soutenant leur développement sur le marché. Le 1er domaine produit auquel s'applique la démarche TREMPLIN concerne les fenêtres relevant de la certification NF 220, dans trois cas précis rencontrés par les fabricants. La prestation TREMPLIN A s'adresse principalement aux TPE fabriquant moins de 300 fenêtres par mois à partir d'une gamme sous DTA. Cette prestation permet d'accompagner l'entreprise dans les différentes étapes qui mènent, à terme, à la certification de ses produits. La prestation TREMPLIN B permet aux fabricants qui se trouvent en transition de gamme (entre la fin d'une production de gamme et le lancement d'une nouvelle gamme), de valoriser la démarche qualité produit mise en place sur leur ligne de production. TREMPLIN C s'adresse aux titulaires de la certification NF 220 ayant atteint le pourcentage minimal de produits certifiés (entre 70 et 90 %), pour leur permettre de valoriser une partie de la production qui, jusque-là, ne pouvait pas l'être, comme certaines fenêtres complexes, sur mesure, produites dans des quantités minimes. Les attestations TREMPLIN FENÊTRES délivrées par le CSTB, sont valables entre 1 an et 18 mois et ne sont pas renouvelables, car l'étape suivante consiste à enclencher le processus de certification. Les attestations TREMPLIN seront disponibles sur le site evaluation.cstb.fr. La prestation TREMPLIN pourra être étendue prochainement à d'autres produits et procédés, et son contenu sera adapté en fonction du domaine concerné. En savoir plus sur TREMPLIN
Il y a 8 ans et 152 jours

Concours BIM 2017 : imaginez le nouveau centre-ville de Saint-Prix

Architectes et étudiants en architecture, le Concours BIM 2017 vous invite à proposer un projet de logements et commerces pour repenser le centre de Saint-Prix (commune d'Île-de-France). Ce défi est lancé par Polantis, en partenariat avec la commune de Saint-Prix, le Plan Transition Numérique dans le Bâtiment et le CSTB notamment. Véritable concours d'idées pour contribuer au renouveau urbain, c'est aussi un terrain de jeu pour expérimenter le BIM. Vous allez, en qualité de candidats, réaliser la maquette numérique de votre proposition. Inscrivez-vous ! Le Concours BIM 2017 permettra aux élus et aux citoyens de Saint-Prix d'avoir un aperçu des possibilités de réalisations. Les propositions présentées constitueront de véritables pistes de réflexion pour l'aménagement du futur centre-ville, enjeu majeur pour la commune. Le jury sera particulièrement attentif à la qualité de la méthode de travail BIM des candidats. Témoins de sa bonne application, le rendu d'une maquette numérique au format ouvert IFC ainsi qu'une "Base Informations" (comparable à une sorte de COBIe), seront demandés. Inscrivez-vous ici avant le 5 mars 2017 Envoyez votre projet avant le 15 mars 2017 Remise des prix le 27 avril 2016 à Paris Le jury du Concours BIM 2017, dont le CSTB est membre, évaluera la qualité architecturale des propositions mais aussi la pertinence de la démarche BIM. Pour analyser la pertinence de la maquette, téléchargez eveBIM : la visionneuse du concours. À gagner : 1er prix : 10 000 ¤ ; 2ème prix : 5 000 ¤ ; 3ème prix : 2 500 ¤. Chacune des trois équipes lauréates recevra également un logiciel FINALCAD, ainsi qu'un exemplaire de l'ouvrage BIM & Maquette numérique (Éditions Eyrolles-CSTB). Bonne chance à tous ! En savoir plus : Le site du Concours BIM 2017 Édition 2016 du Concours BIM
Il y a 8 ans et 176 jours

Les acteurs de la Recherche et de l'Innovation en mouvement pour réduire l'empreinte énergie et carbone de la France

Un an après la COP21, chercheurs et experts de l'Alliance nationale de coordination de la recherche pour l'énergie sont pleinement mobilisés dans la transition énergétique. Le colloque du 25 novembre 2016 l'a montré, rassemblant au CSTB Paris près de 150 participants au sein des pouvoirs publics, de la recherche et de l'industrie. Ce colloque a permis de préciser les enjeux de la Stratégie Nationale de la Recherche pour l'Énergie, et le déploiement des technologies bas-carbone nécessaire pour atteindre les objectifs de la Loi relative à la Transition Énergétique pour la Croissance Verte. Le nouveau scénario énergétique pour la France à l'horizon 2050 a notamment été présenté. L'ANCRE a scénarisé le modèle énergétique de la France pour 2050 à partir des actions et objectifs chiffrés de la Loi de transition énergétique (TECV) et de la Programmation pluriannuelle pour l'énergie (PPE). Ce scénario montre qu'un potentiel réel de décarbonation existe dès lors que l'on favorise : un développement fortement accéléré des technologies, ainsi que leur rapide et large diffusion ; des changements organisationnels à différentes échelles (réglementations, usages, modèles économiques). Dans les deux cas, l'apport de la recherche est central. D'une part, pour développer de nouvelles technologies bas-carbone, accroître le ratio performance/coûts des solutions existantes et permettre leur diffusion plus rapide sur le marché. D'autre part, pour mieux comprendre les comportements et les organisations. Des innovations de rupture, tels que le stockage massif de l'énergie et les technologies de captage/stockage ou de recyclage du CO2, sont nécessaires pour faciliter l'atteinte des cibles 2050 et préparer l'après 2050, c'est?à?dire la réduction à zéro des émissions d'origine fossile avant la fin du siècle. À propos : Le CSTB est membre de l'ANCRE. Créée le 17 juillet 2009 à l'initiative des ministres en charge de l'Écologie, de l'Énergie et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, l'ANCRE a pour mission de mieux coordonner et renforcer l'efficacité des recherches sur l'énergie menée par les organismes publics nationaux. Elle participe à la mise en "uvre de la stratégie française de R&D dans ce secteur.
Il y a 8 ans et 177 jours

Le CSTB et le ECOBATP LR lancent la 1ère mission d'accompagnement des entreprises innovantes en région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée

De g. à d. : Agnès Langevine, 3ème vice-présidente en charge de la Transition écologique et énergétique, de la biodiversité, de l'économie circulaire et des déchets, Conseil régional Occitanie / Pyrénées-Méditerranée ; Marc Vinches, président, ECOBATP LR ; Étienne Crépon, président, CSTB ; Céline Vachey, coordinatrice du pôle Transition énergétique, ADEME Occitanie. Photo : ECOBAPT LR Le 15 décembre 2016, ECOBATP LR, centre de ressources de la construction, rénovation et aménagement durables en Occitanie, et le CSTB ont lancé la première mission dédiée à l'accompagnement des entreprises de la construction porteuses d'innovations en Occitanie / Pyrénées-Méditerranée. Présentée à l'occasion du Forum EnerGaïa qui a réuni le 15 décembre 2016 à Montpellier les professionnels de la filière EnR, cette mission est la 12ème à être mise en place dans le cadre du Réseau National d'Accompagnement (RNA) des TPE/PME dans les territoires. Déployé par le CSTB avec ses partenaires en régions, le Réseau National d'Accompagnement (RNA) vise à faciliter l'émergence d'innovations sur le marché. Permettant de fluidifier les différentes étapes du processus d'innovation (recherche, évaluation technique, identification des aides financières mobilisables, etc.), par un accompagnement de proximité, la mission aujourd'hui lancée par ECOBATP LR et le CSTB contribuera à la compétitivité des TPE/PME de la région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée. En savoir plus : Communiqué de presse, ECOBATP LR-CSTB, décembre 2016 Lire aussi : Annexe au Communiqué de presse À propos du RNA
Il y a 8 ans et 178 jours

Le projet ACOUBOIS distingué par un Décibel d'Or

Le 5 décembre 2016 à Paris, le projet ACOUBOIS, porté par l'Association QUALITEL, le CSTB et l'Institut technologique FCBA s'est vu décerné le Décibel d'Or dans la catégorie Recherche. Soutenu par la Direction de l'Habitat, de l'Urbanisme et des Paysages (DHUP), le Comité professionnel de développement des industries françaises de l'ameublement et du bois (CODIFAB), l'ADEME, les syndicats de fabricants : ASIV, AFSCAM, FILMM, SFEC et SNIP ainsi que Metsäwood et Lignatec, le projet ACOUBOIS vise à mieux comprendre et évaluer les performances acoustiques des bâtiments à ossature bois, pour accompagner leur déploiement en France. En savoir plus : Communiqué de presse, Qualitel-CSTB-FCBA, décembre 2016
Il y a 8 ans et 178 jours

Le CSTB sur BatiTV à Equipbaie

Le CSTB est présent tous les deux ans sur le salon Equipbaie à Paris Porte de Versailles, pour exposer ses prestations d'évaluation, de certification, d'essais mais aussi ses publications et formations. Ce salon, qui réunit tous les professionnels spécialistes de la Fenêtre, de la Fermeture et de la Protection Solaire et leurs équipements, est aussi un lieu d'échange sur les dernières évolutions techniques et les dernières tendances de la filière. Le CSTB a participé à 4 tables rondes sur la mise en "uvre, les vitrages dernière génération, le confort acoustique et la qualité des produits : un moyen de rappeler combien ces éléments d'enveloppe peuvent être innovants et contribuer aux enjeux énergétiques et de confort de demain. Retrouvez les experts du CSTB dans le cadre de la BatiTV d'Equipbaie, sur YouTube.
Il y a 8 ans et 180 jours

Innovations pour l'évaluation acoustique des menuiseries

Robot de pose du laboratoire européen d'acoustique du CSTB. Photos : Florence Joubert Nous sommes entourés de bruits liés au trafic routier, aux chantiers, à l'activité de la rue ou à celle des voisins? Une acoustique adaptée au bâtiment et à son usage est primordiale pour préserver le bien-être et la santé des usagers. Cela passe par une bonne performance des menuiseries, point de sensibilité d'une façade. Le laboratoire européen acoustique du CSTB, qui réalise des essais acoustiques sur ces éléments d'ouverture, propose aujourd'hui trois innovations uniques. Elles permettent de gagner en efficacité et en précision et, par conséquent, de réduire les coûts unitaires des essais. Un robot de pose Le laboratoire du CSTB s'est doté d'un robot de pose pour la manipulation des menuiseries, verres. Celui-ci facilite le travail des techniciens qui installent les configurations avant les tests acoustiques, et permet un gain de temps notoire. Un nouveau système d'acquisition de données acoustiques Il permet d'améliorer la qualité des mesures, tout en élargissant la plage de fréquence analysée (50 à 5 000 Hz). Un système ergonomique de maquette Il permet de réduire le temps de mise en "uvre des essais à façon. On parle d'essai à façon lorsque, par exemple, le corps d'épreuve a des dimensions non standard ou requiert une mise en "uvre scellée. Grâce à ce système, on peut démouler les maquettes, le temps de maçonnerie nécessaire à leur réalisation est réduit. De plus, les maquettes peuvent être conservées entre deux campagnes d'essais non consécutives. Ces innovations permettent aujourd'hui de réaliser jusqu'à 20 configurations d'essais par jour dans le laboratoire acoustique du CSTB. En savoir plus : Valider les performances acoustiques des fenêtres et portes-fenêtres Laboratoires dédiés à la performance acoustique et au confort sonore Contact : laboratoireacoustique@cstb.fr
Il y a 8 ans et 180 jours

Appel à contribution sur la thématique : isolation sous vide (IVIS 2017)

Le Congrès international dédié à l'isolation sous vide (International Vacuum Insulation Symposium " IVIS) encourage la collaboration des chercheurs et des industriels autour du développement des panneaux d'isolation sous vide (VIP) et des matériaux poreux avancés (APM) au service de la construction, de la réfrigération et des transports à l'échelle mondiale. Vous êtes invités à participer à sa 13ème édition, organisée par le CSTB du 20 au 21 septembre 2017 à Paris. Vous pouvez envoyer votre résumé jusqu'au 13 janvier 2017. Soumettez votre résumé à IVIS2017@cstb.fr sur l'un des 8 sujets suivants : Caractérisation Transfert de chaleur, d'air et d'humidité, des matériaux à l'échelle du bâtiment Vieillissement Enveloppe - Films Matériaux poreux avancés - Matériaux de base Évaluation du cycle de vie, énergie incorporée, recyclage Applications : Bâtiment, Réfrigération, Transport Évaluation des performances et normalisation Date limite d'envoi : 13 janvier 2017 Format : 200 mots maximum au format MSWord Toute l'information sur IVIS 2017 : Appel à contribution et conférence (flyer) Site web de la conférence : www.ivisparis2017.org
Il y a 8 ans et 183 jours

Certivéa lance HQE Bâtiment Durable

En réponse aux nouveaux besoins des acteurs, Certivéa, filiale du CSTB, lance HQE Bâtiment Durable, une offre innovante intégrant des nouveaux services : évaluation, certification, benchmark, pour analyser, progresser, décider et comparer les performances durables des bâtiments. HQE Bâtiment Durable est une certification basée sur une approche performantielle inédite intégrant tous les enjeux du développement durable. Développée à partir du nouveau cadre de référence de l'Association HQE, cette certification est construite autour de 28 thèmes, de 4 engagements : Qualité de vie, Respect de l'environnement, Performance économique et Management responsable, et de 12 objectifs. Pour en savoir plus : L'évaluation de bâtiments pour améliorer les performances durables HQE Bâtiment Durable certifié par Certivéa
Il y a 8 ans et 197 jours

Invitation à la Conférence internationale sur la conception et l'innovation durable pour les Smart Cities

Avec leurs partenaires du projet européen CityOpt, le CSTB et la Métropole Nice Côte d'Azur organisent le 8 décembre 2016, la Conférence internationale sur la conception et l'innovation durable pour les Smart Cities. Celle-ci se tiendra à Nice au Centre Universitaire Méditerranéen, et rassemblera des instituts de recherche européens (CSTB - France, VTT - Finlande, Teesside University - Royaume-Uni, AIT - Institut technologique d'Autriche, Institut européen des normes de télécommunications?), ainsi que des industriels et des agences de design. Ils présenteront des initiatives innovantes au service de l'efficacité énergétique des villes de demain, avec une démarche centrée utilisateurs. Programme et informations en ligne Inscription gratuite (limitée à 100 personnes) À l'honneur de cette conférence : les résultats du projet européen CITYOPT qui a démontré à Helsinki, Vienne et Nice des solutions d'optimisation des systèmes énergétiques dans des quartiers urbains. Ce projet CITYOPT s'est vu décerné : le trophée Smart Innovation aux Trophées du cadre de vie 2016 " FIMBACTE le label Observeur du Design 2017 par l'APCI En savoir plus sur le projet CityOpt : Le site du projet : www.cityopt.eu CITYOPT à Nice, ou comment réduire la consommation d'électricité à l'échelle de la ville
Il y a 8 ans et 200 jours

Pollutec 2016 : le CSTB au rendez-vous du bâtiment et de la ville durable

Dans le bâtiment et la ville, tout se transforme, s'optimise et s'économise. Énergie, eau, air, matière, bruit? la maîtrise de ces flux est essentielle pour réduire l'empreinte de nos activités sur la planète tout en préservant notre bien-être. À Pollutec 2016, 27ème salon international des équipements, des technologies et des services de l'environnement, le CSTB partagera ses réalisations au service du bâtiment et de la ville durables. Du 29 novembre au 2 décembre, ses experts dans les domaines de l'environnement et l'énergie, de l'air intérieur et de l'eau, de l'acoustique, de la maîtrise des risques et du numérique, vous accueilleront sur le stand : F 184, hall 4. Ils vous accompagnent pour faire progresser l'innovation, la qualité et la performance de vos projets. Rencontrez les experts du CSTB sur le stand n°F184, hall 4 Du 29 novembre au 2 décembre à Pollutec 2016, Eurexpo Lyon : Accès Un aperçu des réalisations du CSTB au service des acteurs du bâtiment et de l'urbain? Performance énergétique réelle des logements Qualité sanitaire des lieux de vie Qualité de l'eau potable Le BIM au service de bâtiment complexe Sécurité Incendie des immeubles d'habitation
Il y a 8 ans et 208 jours

Essais feu dans un immeuble d'habitation : une expérience inédite dans le monde de la recherche

Réaliser des feux réels dans un bâtiment de 4 étages : une première en France, conçue et coordonnée par le CSTB avec les Universités de Poitiers et de Lorraine, et le SDIS 85, en Vendée l'été dernier. Ces incendies expérimentaux ont marqué par leur ampleur : 15 chercheurs mobilisés pendant 6 mois de préparation et 3 jours d'essais, avec 2 mises à feu par jour. Un dispositif d'instrumentation inédit a reposé sur 600 points de mesure dans le bâtiment. Thomas Rogaume, professeur à l'Université de Poitiers, Pascal Boulet, professeur à l'Université de Lorraine, et Elizabeth Blanchard, chef de projet direction Sécurité Structure Feu au CSTB, partagent les enjeux et l'organisation de cette démarche expérimentale qui fait progresser la sécurité incendie du bâtiment. Pouvez-vous décrire la campagne d'essais feu ? Thomas Rogaume : Le bâtiment testé comportait 4 étages avec un logement de 5 pièces à chaque étage, reliés par une cage d'escalier. Nous y avons réalisé plusieurs essais pour étudier l'enfumage des lieux en cas d'incendie. Nous avons établi un foyer primaire (bûcher de bois) au rez-de-chaussée. Une fois le feu allumé, nous avons observé comment la fumée s'écoulait depuis la pièce où le feu a démarré, vers les pièces adjacentes du logement puis via la cage d'escalier, et enfin vers les logements situés aux étages supérieurs. Grâce aux capteurs déployés avec le CSTB et l'Université de Lorraine, nous avons pu suivre précisément l'évolution de la fumée et ses propriétés (température, vitesse d'écoulement, opacité, composition et hauteur de stratification), ainsi que les flux thermiques. 600 points de mesure, positionnés dans le bâtiment, ont permis de relever des données toutes les 1 à 6 secondes. La répétition du même essai 3 jours de suite a conforté la fiabilité des très nombreuses données recueillies. Cette campagne a également permis d'analyser la dynamique du feu. En effet, à côté du foyer principal, nous avons disposé deux sources combustibles secondaires (mousse polyuréthane) et observé les conditions de leur inflammation. Un peu comme si, dans notre quotidien, des coussins ou fauteuils situés à proximité de flammes, s'enflammaient et participaient au développement du feu, et notamment à son extension. Une organisation exceptionnelle? Pascal Boulet : Une organisation dont le succès repose sur la mutualisation des équipes, des compétences et des équipements scientifiques du CSTB et des Universités de Lorraine et de Poitiers. Cette synergie nous a permis de recueillir une cartographie complète et précise des phénomènes physiques mis en jeu. Et elle enrichit désormais le traitement des données. Chacun s'attache à modéliser l'ensemble des phénomènes physiques observés. L'Université de Poitiers étudie surtout la dynamique du feu, l'Université de Lorraine, les transferts thermiques, et le CSTB, l'écoulement de la fumée. Ensemble, nous avons prévu de rendre publics nos résultats courant 2017, très attendus par la communauté scientifique et le monde des sapeurs-pompiers, les préventionnistes* notamment. C'est aussi une très belle illustration des possibilités de coopération offertes par la mise en place depuis 2016 du laboratoire commun LEMTA/CSTB, suite à un accord qui cadre notre collaboration jusqu'en 2021. À terme, quels bénéfices les acteurs de la construction peuvent-ils attendre de ces essais ? Elizabeth Blanchard : L'analyse des données va permettre de fiabiliser les outils de l'Ingénierie Sécurité Incendie, utilisés dans l'évaluation du niveau de sécurité d'un établissement. Avec les résultats de ces essais de grande ampleur, nous allons en effet valider et enrichir nos modèles numériques pour une configuration de bâtiment à plusieurs niveaux. Cela constitue une avancée notable quand on connaît l'influence d'une cage d'escalier sur l'enfumage d'un bâtiment multi-étages. Concrètement, le CSTB envisage de mettre à l'épreuve et de faire évoluer son logiciel SCHEMA-SI dédié à l'analyse globale du risque incendie à l'échelle d'un établissement. Ce logiciel présente un grand intérêt, car il prend en compte la physique du feu (développement du feu, enfumage) et aussi l'impact des systèmes techniques de mise en sécurité (détecteur, alerte) et du comportement humain (personnel de sécurité) sur l'incendie. Les acteurs de la construction qui s'engagent dans une démarche performancielle au service de projets innovants, pourront ainsi disposer d'études prédictives plus précises en matière de sécurité incendie. Leurs libertés dans l'art de concevoir et de bâtir s'en trouvent élargies. À propos : la campagne d'essais feu a été menée à la Châtaigneraie (Vendée) du 19 au 21 juillet 2016 par le CSTB, l'Université de Poitiers (Institut Pprime et IRIAF), l'Université de Lorraine (LEMTA) et le SDIS 85. Cette campagne a également associé le bailleur social Vendée Logement, qui a mis à disposition l'immeuble de 4 étages pour réaliser les feux avant sa démolition. Les sapeurs-pompiers de Vendée (SDIS 85) ont réalisé des exercices sur place pour améliorer leurs techniques opérationnelles de lutte contre l'incendie. En savoir plus : Expertise en Sécurité Incendie du CSTB Essai feu hors norme sur un panneau en béton de 9 mètres de haut * Préventionniste : analyse les risques en présence dans les bâtiments, et préconise, par des avis et des conseils techniques, les mesures les plus adaptées pour limiter les effets d'un sinistre.
Il y a 8 ans et 211 jours

Les sapeurs-pompiers en exercice lors d'incendies expérimentaux

Les sapeurs-pompiers de Vendée ont participé à des essais feu grandeur nature sur un immeuble d'habitation, avec les chercheurs de l'Université de Poitiers, de Lorraine et du CSTB, à la Châtaigneraie en juillet 2016. Le commandant Marc Lepelletier, au sein du Service Départemental d'Incendie et de Secours (SDIS 85), témoigne de l'intérêt de cette campagne expérimentale pour l'activité des sapeurs-pompiers. Les incendies en maison ou appartement sont les plus dangereux pour les équipes d'intervention qui doivent notamment faire face aux accidents thermiques, liés au confinement des lieux. Expérimenter les gestes, tester les matériels de protection en situation réelle permet aux sapeurs-pompiers d'améliorer l'efficacité de leur action pour l'évacuation des personnes et la lutte contre l'incendie. CSTB : Que retirez-vous de cette campagne d'essais feu ? Commandant Marc Lepelletier : L'intérêt est pédagogique. Lors des essais qui ont comporté, chaque jour, des mises à feu à l'intérieur du bâtiment, nous avons réalisé des man"uvres en conditions réelles. Ce qui enrichit notre expérience sur le terrain, en complément des entraînements que nous menons habituellement à l'intérieur de containers maritimes. Pendant 3 jours, des pompiers volontaires de Vendée, sous la direction de moniteurs professionnels, se sont entraînés à la gestion du feu avec un exercice de reconnaissance complexe et stressant dans des lieux clos où la chaleur est forte. Nous avons aussi testé un matériel innovant : le " smoke stopper " (stoppeur de fumée), un rideau en toile ignifugée que nous venons positionner dans l'encadrement d'une porte pour réduire l'apport d'air, cantonner le feu et limiter sa puissance. Et l'expérience parle d'elle-même : son efficacité est indéniable pour faciliter la progression des sapeurs-pompiers. Des équipes utilisent déjà ce matériel en Allemagne et en Suisse, également en France en Ille-et-Vilaine, et nous aimerions développer son usage en Vendée.** Cet essai va-t-il vous aider aussi dans votre activité de formation ? Oui, grâce à notre collaboration avec les chercheurs, nous allons recueillir des informations précises sur l'environnement dans lequel un sapeur-pompier évolue en cas d'incendie. Informations que l'on pourra utiliser en formation. Le CSTB et l'Institut Pprime/IRIAF ont déployé un nombre impressionnant de capteurs sur le bâtiment pour collecter des mesures. Leur analyse nous sera très utile. Par exemple, nous savons qu'un sapeur-pompier ne doit pas se redresser lorsqu'il avance en milieu clos. Les relevés vont permettre de chiffrer la température réelle de la fumée à laquelle il est exposé selon sa hauteur : un indicateur concret pour renforcer notre pédagogie sur le risque. L'association des chercheurs et sapeurs-pompiers est pour nous, un élément clé de cette campagne. Nos échanges permettent de compléter nos observations terrain avec les connaissances issues de la recherche, sur le système feu et ses conséquences pour les sapeurs-pompiers. Pouvez-vous nous donner un autre exemple de vos échanges avec le monde de la recherche ? Nous travaillons avec le LEMTA pour évaluer finement la résistance au feu de nos tenues de protection individuelle. Pendant la campagne d'essais, des capteurs ont été installés sur les tenues des sapeurs-pompiers pour mesurer en temps réel, pendant les man"uvres, les flux de chaleur et les niveaux de température. Si, depuis 15 ans, les textiles de nos tenues ont beaucoup évolué pour atteindre un haut niveau de protection, nous avons besoin d'évaluer leur résistance dans le temps avec des chiffres précis, en situation réelle. C'est indispensable pour assurer la sécurité des hommes en intervention. À propos : la campagne d'essais feu a été menée à la Châtaigneraie (Vendée) du 19 au 21 juillet 2016 sous la conduite de l'Université de Poitiers (Institut Pprime et IRIAF), avec la collaboration de l'Université de Lorraine (LEMTA) et du CSTB. Cette campagne a également associé le bailleur social Vendée Logement, qui a mis à disposition l'immeuble de 4 étages pour réaliser les feux avant sa démolition, ainsi que les sapeurs-pompiers de Vendée (SDIS 85). Au sein de ce service départemental, le Commandant Lepelletier est responsable du Centre de traitement d'alerte (CTA) et du Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (CODIS), ainsi que du plateau de formation incendie sur feu réel " situés à la Roche-sur-Yon. En savoir plus : Expertise en Sécurité Incendie du CSTB Essais feu dans un immeuble d'habitation : une expérience inédite dans le monde de la recherche Essai feu hors norme sur un panneau en béton de 9 mètres de haut
Il y a 8 ans et 212 jours

Le 3ème pont du Bosphore en Turquie, avec l'expertise aérodynamique du CSTB

Nouveau trait d'union entre les rives européenne et asiatique d'Istanbul, le 3ème pont du Bosphore détient le record de la plus grande surface suspendue au monde. Cet ouvrage qui vient d'être mis en service, peut ainsi accueillir deux fois deux voies pour la circulation et deux voies ferrées. Les exigences de sécurité pour assurer la stabilité du pont ainsi que la protection des véhicules et des personnes, sont à la mesure de la prouesse technique et architecturale. Le CSTB a accompagné les deux architectes de ce projet, Jean-François Klein et Michel Virlogeux, pour le dimensionnement au vent de l'ouvrage. Ce sont plus de 30 ans d'expertise en aérodynamique, qui ont été mis au service de ce projet exceptionnel. " La mission confiée au CSTB, explique Jean-François Klein, directeur général ingénieur associé de T ingénierie, a consisté dans la caractérisation du vent sur site, l'étude de la stabilité du tablier et des pylônes, et le test du modèle complet du pont en phase de construction ". Le CSTB a étudié les vitesses du vent dans le détroit du Bosphore dès 2013, pendant 3 ans, pour reproduire ensuite ces sollicitations en soufflerie. Il a également représenté chaque partie du pont, puis l'ouvrage dans son ensemble, en maquettes réduites, qu'il a testées en soufflerie atmosphérique et climatique, à Nantes. Ces essais, complétés par une étude basée sur la modélisation numérique CFD du vent local, lui ont permis d'analyser la stabilité au vent de l'ouvrage à ses différentes phases de construction. Résultat : le CSTB a confirmé les hypothèses annoncées dans le cadre du contrôle de l'ouvrage, tout en permettant d'anticiper et d'affiner le projet. Il a notamment démontré la nécessité d'installer quatre brise-vent pour améliorer la stabilité du pont par vent extrême. " Peu de laboratoires offrent à la fois des moyens techniques de grande envergure, tels que la soufflerie climatique du CSTB, et un haut niveau d'expertise ", témoigne Jean-François Klein. Olivier Flamand, ingénieur direction Climatologie Aérodynamique Pollution Épuration du CSTB, raconte : " C'est un exemple d'étude complète que nous avons réalisée au sein du Groupement en charge de la conception du projet. Nous avons commencé par aller sur le terrain pour collecter les données dans les stations météo et implanter un mat de mesure à proximité du futur pont. Puis, nous avons défini et soutenu les choix de conception permettant d'assurer la stabilité de l'ouvrage. Pour cela, nous avons été amenés à calculer le nombre de jours où l'ouvrage aurait été fermé à la circulation, chaque année, si les brise-vent proposés n'avaient pas été mis en place. Nous avons prouvé que le pont, tel qu'il avait été conçu, était stable à ses différents stades de construction et bien sûr en exploitation. Expliquer, justifier et convaincre, c'est notre travail d'experts. " Ponts : 30 ans d'expertise du CSTB en aérodynamiqueViaduc de Millau, pont Rion-Antirion en Grèce, pont Russky en Russie? Le CSTB compte à son actif plus de 70 références de ponts en France et dans le monde. Grâce à son expertise en aérodynamique et à ses moyens d'essais de pointe, il est le partenaire privilégié des concepteurs et constructeurs de grands ouvrages. Il intervient en amont du projet dès les premières esquisses, pendant les phases de conception et de construction, jusqu'à la phase de mise en service de l'ouvrage, tout en s'assurant de sa pérennité. En savoir plus : Ponts. 30 ans d'expertise en aérodynamique L'offre Grands ouvrages du CSTB
Il y a 8 ans et 218 jours

Doctorants au CSTB, ils (re)tracent leur chemin dans le monde scientifique

Explorer de nouvelles pistes, défricher ce qui n'est pas encore connu pour inventer le bâtiment et la ville de demain : c'est l'objet de la recherche scientifique au CSTB. Cette activité puise notamment sa force dans la recherche doctorale qui compte chaque année près de 60 jeunes chercheurs. Réunis le 4 octobre 2016 en présence de leur tuteur et directeur de thèse, à l'occasion de la Journée des doctorants du CSTB, ils ont partagé l'avancement de leurs études. Exercice de présentation, mais aussi moment d'échanges, cette journée a fait vivre la richesse des disciplines représentées : énergie-environnement, santé-confort, maîtrise des risques et numérique. Focus sur l'expérience du doctorat, première étape dans la recherche professionnelle, au travers de deux témoignages. Nassiba Khelladi, actuellement en deuxième année de doctorat dans l'énergie du bâtiment, avec le Laboratoire des Sciences de l'Ingénieur pour l'Environnement (LaSIE) et le CSTB (direction Énergie-Environnement). " J'ai réalisé des travaux sur la performance énergétique des bâtiments lorsque j'étais en stage de Master II au Laboratoire en Génie civil et Géo-Environnement. Il s'agissait de rapprocher les résultats de simulations thermiques dynamiques avec des consommations énergétiques de bâtiments en exploitation. J'ai souhaité continuer la recherche dans le cadre de la thèse, pour aller plus loin sur la modélisation de la performance énergétique. Je me suis engagée avec l'Université de La Rochelle et le CSTB dans l'étude d'une nouvelle méthodologie sur la calibration des modèles numériques. Ma première année (2015) a reposé sur un travail bibliographique pour analyser les méthodes existantes. J'ai pu ainsi choisir une piste de recherche, avec deux critères : cohérence scientifique et reproductibilité de la méthode pour qu'elle bénéficie à l'ensemble des acteurs du bâtiment. La deuxième étape de la thèse, que j'aborde maintenant, consiste à appliquer cette méthode à un cas d'étude, pour lequel le CSTB dispose de données réelles. La prise en compte des besoins des acteurs, notamment les bureaux d'étude, et aussi le développement scientifique de méthodes statistiques, orientent mon travail. J'apprécie d'échanger sur ces sujets avec mon tuteur et l'équipe du CSTB, qui m'apportent leur expertise dans l'énergie et la modélisation. La science offre de multiples possibilités pour perfectionner les modèles numériques au service de la garantie de performance énergétique. Cette richesse rend la thèse parfois difficile. Ce qui me motive, c'est de développer des solutions nouvelles et pratiques à adopter par les professionnels du bâtiment ". > Poster scientifique Stéphane Moularat, ingénieur d'étude et de recherche, chef de projets R&D en métrologie des aérocontaminants au CSTB. Il a réalisé une thèse de doctorat dans ce domaine entre 2001 et 2005, avec l'Université de Marne-la-Vallée et le CSTB (direction Santé-Confort). " La thèse, c'est le moment où nous apprenons à faire de la recherche. Durant ma thèse, j'ai créé l'activité de biochimie au CSTB dans laquelle je continue aujourd'hui à développer des projets. C'était il y a 15 ans, avec l'Université de Marne-la-Vallée et le CSTB, j'ai travaillé sur une nouvelle approche scientifique pour détecter la présence de moisissures dans l'air intérieur à un stade précoce, c'est-à-dire avant qu'elles ne créent des problèmes de santé ou des dégâts sur le bâti. Et c'est là qu'est la difficulté, puisqu'alors elles ne sont pas visibles à l'"il nu. Pour avancer sur cette question biologique, j'ai développé une approche chimique en prenant comme marqueurs les Composés Organiques Volatils émis par les micro-organismes. Je me suis également tourné vers d'autres disciplines en travaillant avec d'autres experts du CSTB (microbiologistes par exemple) et des acteurs du patrimoine. Grâce au Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques notamment, j'ai pu réaliser des prélèvements d'air in situ puis les analyser en laboratoire pour identifier la présence éventuelle de contaminations fongiques. À la fin de ma thèse, nous avions une solution de diagnostic avec le développement d'un indice, mais nous n'avions pas encore d'outil de surveillance temps réel pour les détecter sur place. Ce n'est que quelques années plus tard, en continuant les recherches avec le CSTB, que nous avons réussi à le mettre au point. Ma thèse a été l'occasion de créer mon premier réseau dans la recherche, avec des spécialistes de différentes disciplines. Ce réseau a ensuite grandi, permettant de développer une recherche partenariale. L'équipe de biochimie du CSTB, elle-aussi, s'est étoffée et s'ouvre désormais à de nouvelles questions (détection d'insectes, développement d'autres indices) ". En savoir plus : Tous les posters scientifiques, Journée des doctorants 2016 Le biodétecteur fongique
Il y a 8 ans et 220 jours

Deuxième vague de communication en 2016 pour QB, marque de certification du CSTB

Après une première communication au printemps, QB revient cet automne dans les médias. Le CSTB soutient ainsi, toute l'année, la visibilité de cette certification sur le marché de la construction, et accompagne les acteurs dans le développement de leur activité. " QB, une marque, toutes les qualités ", " One mark, a thousand qualities " : un slogan à (re)découvrir dans la presse et sur le web. Dans sa communication, QB s'adresse à l'ensemble des acteurs de la construction : fabricants, entrepreneurs, entreprises de pose, prescripteurs, maîtres d'ouvrage, négoces et assureurs. Après une première campagne média au printemps 2016, la marque de certification du CSTB est de nouveau présente dans la presse professionnelle (supports généralistes et titres spécialisés) et sur Internet, de septembre à novembre. Retrouvez le plan média et le kit de communication Une trentaine de familles de produits portera la marque QB d'ici à fin 2016. En savoir plus : qb.cstb.fr
Il y a 8 ans et 235 jours

Rendez-vous à Equip'baie 2016 avec le CSTB

Si la menuiserie extérieure représente actuellement 15 % du marché du bâtiment, la fenêtre reste le secteur le plus dynamique de la filière, largement soutenu par la rénovation*. Pour répondre aux exigences de la transition énergétique, ses performances se renforcent, notamment sur le plan thermique et acoustique. Le CSTB accompagne les acteurs dans leur mobilisation pour la qualité et le confort des produits de la baie. Ses experts vous accueillent sur le stand du CSTB au Salon Equip'baie du 15 au 18 novembre 2016, à Paris, Porte de Versailles. Ils répondront à vos questions et vous feront découvrir les prestations et services en matière d'essais, d'évaluation et de certification. Rencontrez les équipes du CSTB au Salon Equip'baie du 15 au 18 novembre 2016.Rendez-vous sur le stand 1-E66 à Paris, Porte de Versailles, Hall 1. AccèsInscrivez-vous gratuitement avec le code M144216 sur le site Equip'baiePour prendre rendez-vous avec le CSTB, écrivez à catherine.hatterer@cstb.fr Découvrez aussi la gamme des logiciels du CSTB pour évaluer la contribution des produits de la baie à la performance du bâtiment : ULYS Paroi vitrée, ULYS Ponts thermiques, Cometh, AcouBAT. Rendez-vous sur Batipedia.com * Source : résultats pour l'année 2015, étude du Pôle Fenêtre de la Fédération Française du Bâtiment