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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Muuuz

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Il y a 5 ans et 227 jours

JCPCDR Architecture : Women Management Paris

A l'occasion de la Paris Fashion Week 2019-2020, les locaux de Women Management France font peau neuve. Connue pour valoriser le bien-être de ses mannequins avant toutes choses, Nathalie Cros-Coitton la directrice de l'agence a confié la rénovation de ses locaux à JCPCDR Architecture qui propose un espace de travail contemporain répondant aux nombreux besoins de ce géant de la mode. Désireuse de positionner Women Management parmi les meilleures entreprises de l'industrie, Nathalie Cros-Coitton mise sur l'agence française JCPCDR Architecture pour offrir aux 1036 modèles et 48 employés les locaux qu'ils méritent. Réparti sur les trois derniers étages d'un immeuble haussmannien à deux pas de l'Opéra Garnier (9ème arrondissement), le bureau de la branche française de Women Management se pare aujourd'hui d'un intérieur minimaliste et épuré. Dès le pas de la porte, le décor nous transporte dans l'atmosphère si particulière de Women Management. Réinventés à l'image de l'agence, les espaces reflètent l'éthique stricte et l'exigence esthétique de cette entreprise qui règne en maître sur le monde de la mode.A partir d'une étude aboutie sur les bienfaits du vide dans les entreprises, les architectes ont donc choisi d'ouvrir et de réorganiser le bureau selon un plan fonctionnel pour en faire un lieu de vie à la fois chaleureux et épuré. Les pièces de mobilier conçues sur mesure avec peu d'emprise au sol laissent alors la lumière naturelle se propager du sol au plafond sans obstacle. Egalement modulables, les chaises et les unités de rangement peuvent être ordonnées à la convenance de chacun. Les armoires suspendues quant à elles sont dotées d'angles obtus facilitant la circulation et l'accès aux fenêtres. L'aménagement des espaces a pour vocation d'allier confort de travail et esthétique léchée. Alors que la répétition du motif en croix dans chaque objet constitue l'identité visuelle marquée des bureaux de Women Managment, le choix de matériaux spécifiques – le bois, le verre et le métal – confèrent aux locaux une ambiance chaleureuse et agréable. Des bureaux fonctionnels désormais adaptés à la frénésie des semaines de la mode ! Pour en savoir plus, visitez le site de JCPCDR Architecture Photographies : David Foessel
Il y a 5 ans et 228 jours

Jeunes talents : Birgit Severin et Guillaume Neu-Rinaudo

Formé par le duo franco-allemand Guillaume Neu-Rinaudo et Birgit Severin, le Studio B. Severin défend une approche conceptuelle du design qui force l'admiration. Pas de fioritures, ni d'effets superflus dans leurs créations esthétiques qui se confrontent à la vie. Zoom sur la rencontre de deux designers passionnés. Birgit Severin crée son propre studio éponyme avant de s'associer en 2015 au jeune talent français Guillaume Neu-Rinaudo qu'elle rencontre sur les bancs de l'université. Titulaire d'une maîtrise en neurosciences cognitives de l'Université de Maastricht (Pays-Bas) et d'un diplôme en design contextuel de la Design Academy Eindhoven (Pays-Bas), Birgit Severin développe une pratique personnelle du design axée sur l'étude des matériaux et du processus de création. De son côté, Guillaume Neu-Rinaudo se forme au design produit à l'Ecole de design de Nantes (44), puis au design social à la Design Academy Eindhoven, avant de s'installer à Berlin pour rejoindre le Studio B. Severin. Sous la houlette de ce tandem créatif, le Studio B. Severin explore les multiples facettes d'un design conceptuel à travers des créations qui établissent des liens pertinents entre l'objet et l'être humain et l'artisanat et la production à l'heure des nouvelles technologies.Toujours conçues à partir d'une histoire, une expérience ou une recherche, leurs œuvres abordent la manière dont les objets se chargent de significations en s'inscrivant dans des récits personnels. Parmi leurs travaux les plus emblématiques, on remarque la série de vases Vanitas qui s'inspire du cycle éphémère des fleurs. Développée aux côtés du fleuriste berlinois Marsano, ces objets en caoutchouc symbolisent la vacuité des passions et la contingence à l'image des vanités du XVIIe siècle. Selon une démarche artistique similaire, la série Design Impressionnisme – une table basse et un miroir – résulte d'une réflexion sur les interrelations entre techniques et création. Ces productions sensorielles inspirées de l'iconique Impression, soleil levant se jouent de notre perception. Quand il revient sur la genèse du concept, Guillaume Neu-Rinaudo révèle la légende qui auréole la toile. « On raconte que Monet a peint ce chef-d'œuvre de la fenêtre de la chambre de son hôtel du Havre. Cependant, les vitres de l'époque – en verre cathédrale – présentaient une surface rugueuse et une opacité certaine. Regarder le monde à travers du verre cathédrale, c'est obtenir le filtre idéal pour réaliser une peinture impressionniste ». Réalisée en collaboration avec des artisans vitriers, la série fait dialoguer art, artisanat et design, valorisant une approche décloisonnée de la création. Des pièces originales qui séduisent des institutions aux niveaux national et international : en voilà une description qui colle à la peau du duo ! Les créations du studio ont en effet été exposées sur tous les continents dans des biennales et des foires prestigieuses, comme le Design Festival de Buenos Aires (Argentine) et le Design Weekend de Sao Paulo (Brésil) en 2013, le Salone del Mobile de Milan (Italie) en 2014, ou encore le salon Maison et Objets à Paris en 2018. Suite à leur résidence à la Villa Kamogawa au Japon, ils ont aussi participé à la Design Week de Kyoto en 2019. Un palmarès qui, nous en sommes sûrs, n'est pas prêt de faiblir ! Sur tous les fronts, Guillaume Neu-Rinaudo et Birgit Severin donnent également des conférences et dirigent des workshops. Une manière de transmettre à tous leur conception d'un design décomplexé. Un couple de créateurs à suivre de très près ! Pour en savoir plus, visitez le site du Studio B. Severin Photographies : 1) Portrait : Janine Gebran2) Pièces : DR  
Il y a 5 ans et 229 jours

Événement : L’Hôtel Métropole au Pavillon de l’Arsenal

Figure mythique de la ville, l'hôtel peuple notre paysage urbain. Le Pavillon de l'Arsenal (4ème arrondissement) le met à l'honneur dans une exposition qui retrace l'histoire de l'hôtellerie métropolitaine depuis 1818 et aborde, à la veille des Jeux Olympiques d'été de 2024, ses perspectives d'avenir. Un état des lieux réaliste du parc hôtelier parisien et francilien. Jusqu'au 12 janvier 2020, la manifestation « Hôtel Métropole – Depuis 1818 » raconte deux siècles d'histoire de l'hôtellerie française, de l'ouverture de l'iconique Meurice (1er arrondissement) à la mutation des hôtels en lieux de vie, en passant par la modernisation de l'hôtellerie face au tourisme de masse. Sous la houlette des deux commissaires invités, Catherine Sabbah et Olivier Namias, l'exposition invite à découvrir l'histoire, l'actualité et le futur de l'hôtel métropolitain. Le parcours s'ouvre sur un bilan chiffré de l'industrie hôtelière en France. On apprend notamment que la région parisienne compte 2 450 hôtels et que l'industrie engendre 47 500 emplois directs. Des chiffres qui confirment que la fréquentation de ces établissements est toujours en hausse malgré l'attractivité des nouvelles plateformes d'hébergement. L'exposition se poursuit avec l'histoire de l'architecture hôtelière avant d'explorer les usages, les déclinaisons diverses et les futurs projets de l'hôtel métropole. Le Pavillon de l'Arsenal a également donné carte blanche à quatre agences d'architectes pour imaginer l'hôtel de demain.L'architecte Lina Ghotmeh questionne la chambre d'hôtel en créant une « pièce capable », soit un espace de 24 mètres carrés modulable en bureau, salon, studio d'enregistrement, tandis que l'agence Ciguë conçoit une chambre à ciel ouvert dotée d'une salle de bain qui réduit de 70% la consommation d'eau habituelle grâce à un système élaboré de pompage et de filtration.De son côté, Jean-Benoît Vétillard réinvente le passage entre la rue et le lobby avec une marquise en fibre végétale énergétiquement alimentée par la porte-tambour du sas. L'agence Vorbot associée à l'architecte Nicolas Dorval-Bory réinterprète le couloir intégralement en bois. Ces quatre prototypes abordent l'avenir de l'hôtellerie en considérant les enjeux climatiques et environnementaux, invitant les visiteurs à réfléchir au devenir de l'hôtel à l'aune de la transition écologique. L'architecture hôtelière n'a pas fini de nous étonner ! Pour en savoir plus, visitez le site du Pavillon de l'Arsenal Photographies : Salem Mostefaoui
Il y a 5 ans et 230 jours

Studio KO : Beau regard à Saint-Germain-des-Prés

Fusion de l'iconique cinéma Art et Essai Etoile Saint-Germain et du bistrot parisien historique mitoyen le Petit Zinc, Beau Regard est le nouveau lieu culturel et gastronomique du 6ème arrondissement. Installé rue Guillaume-Apollinaire, ce complexe chic et atypique réalisé par le Studio KO réunit bar à cocktails, cinéma et restaurant. De quoi ravir les bons vivants amoureux du septième art. Formé par le binôme français Olivier Marty et Karl Fournier, le Studio KO – à qui l'on doit notamment le musée Yves Saint Laurent de Marrakech (Maroc) – diffuse un style spectaculaire sur tous les continents. Implanté à Paris et à Marrakech, ce binôme discret multiplie les projets prestigieux comme l'hôtel Chiltern Firehouse de Londres, la boutique Balmain de New York ou encore le concept Beau Regard à Paris. Mêlant inspiration Art déco et inspiration seventies, le restaurant dégage une atmosphère aussi festive que feutrée. Digne d'un décor de film, l'intérieur invite à la confidence et au divertissement. Les murs et le bar se parent de nattes de bois enveloppantes, tandis que la moquette signée Pierre Frey déploie des motifs végétaux colorés. Le mobilier Thonet allié à des assises en cuir brillant confère à la brasserie son identité purement parisienne. Le chef étoilé Mathieu Pacaud – pour qui « la cuisine est un art total » – signe une carte aussi alléchante qu'audacieuse. A l'image du lieu, le menu revisite subtilement les classiques de la cuisine française, des asperges blanches accompagnées de mousseline maltaise et orange au bar en croûte de sel à l'huile d'agrumes. Au bar, les cocktails continue d'enivrer nos papilles. Cet hiver, le lieu se dotera aussi d'un club très Rive Gauche. Côté cinéma, la programmation pointilleuse séduit les germanopratins les plus cinéphiles. Films d'auteurs et films indépendants sont projetés tous les jours. Quand la gastronomie rencontre le septième art ! Pour en savoir plus, visitez le site de Studio KO Photographies : Yann Deret
Il y a 5 ans et 230 jours

Événement : Journées nationales de l’architecture 2019

La quatrième édition des Journées nationales de l'Architecture s'est déroulée du 18 au 20 octobre. Cet événement national organisé par le Ministère de la Culture a pour vocation de valoriser l'architecture tout en sensibilisant tous les publics à ses enjeux culturels, économiques et sociaux, à travers des activités diverses. Retour sur tout un programme qui a fait la part belle à notre patrimoine architectural ! « L'architecte est au 21e siècle plus que jamais un apporteur de solutions au service des grands défis de notre pays : la richesse de nos territoires et la transition écologique. », affirme le ministre Franck Riester dans son discours prononcé lors du lancement de cette dernière édition des Journées nationales de l'Architecture. Et pour cause ! A l'heure de la transition écologique, du développement urbain et de l'innovation technique, l'architecture est au cœur de problématiques actuelles. Chaque année, l'architecture est donc mise à l'honneur dans tout l'Hexagone pendant trois jours. Plus de 1200 événements sont en effet organisés pour transmettre la richesse du patrimoine architectural français et l'importance du métier d'architecte. Ateliers, balades urbaines, conférences, débats, expositions, portes ouvertes, rencontres et visites sont l'occasion de se plonger dans l'histoire de réalisations iconiques, méconnues ou contemporaines. Pour leur quatrième édition, les Journées nationales de l'architecture ont mis l'accent sur l'apprentissage de la connaissance architecturale par le regard. L'opération « Levez les yeux ! » lancée par les ministères de la Culture, de l'Éducation nationale et de la Jeunesse a invité le public scolaire à découvrir la diversité du paysage bâti français toute la journée du vendredi. Une nouvelle initiative qui s'inscrit dans une volonté de sensibiliser les jeunes, dès leur plus jeune âge, à observer l'architecture environnante. Un véritable succès pour les JNA ! Pour en savoir plus, visitez le site des Journées nationales de l'Architecture Illustration : Ministère de la Culture
Il y a 5 ans et 231 jours

Événement : Giuseppe Penone au Palais d’Iéna

Dans le cadre de la Foire Internationale d'Art Contemporain, Giuseppe Penone magnifie le Palais d'Iéna (16ème arrondissement) avec des oeuvres d'Arte Povera aussi poétiques qu'énigmatiques. L'artiste italien emblématique y expose en effet une installation monumentale végétale, ainsi que deux sculptures inédites. Une ode à la nature qui rend hommage au chef-d'œuvre architectural d'Auguste Perret. L'installation Matrice di linfa [Matrice de sève] résulte d'un long processus de création. En effet, pour donner vie à son oeuvre, Giuseppe Penone creuse dans le bois d'un conifère centenaire des Alpes françaises jusqu'à extraire de son tronc la matière équivalente à quatre-vingt années de croissance. La faille centrale des deux entités de l'installation est remplie de résine végétale rouge agrémentée d'éléments en terre cuite. L'ensemble surélevé repose sur les branches de l'arbre et un immense tapis de cuir. L'installation, conçue à partir de matière organique et d'empreintes du corps de l'artiste, recrée alors des liens entre l'homme et la nature. Giuseppe Penone installe son œuvre au centre de l'immense salle hypostyle du Palais d'Iéna. De part et d'autre des colonnes élancées, la sculpture monumentale s'impose aux côtés de deux sculptures anthropomorphes de la série « Pensieri di foglie ». Inscrites dans ce cadre architectural classique, les créations de Penone renouent avec un certain héritage de l'histoire de l'art. Visible jusqu'au 24 octobre 2019, l'installation répond ainsi aux proportions et aux textures du bâtiment d'Auguste Perret. L'organicité des sculptures fait en effet écho à celle anthropomorphique de l'édifice. Les tonalités, ainsi que les matières utilisées, dialoguent subtilement avec les bétons de marbre rose et de porphyre vert, les moulures, les motifs végétaux, les colonnes et la logique d'une réalisation dans laquelle « le béton se suffit à lui-même » comme l'assurait Auguste Perret. Une installation in situ fascinante qui nous pousse à réfléchir sur notre rapport à l'environnement, architecturel et naturel. Pour en savoir plus, visitez le site du Palais d'Iéna, Conseil économique, social et environnemental Photographies : Rebecca Fanuele © Palais d'Iéna, architecte Auguste Perret, UFSE, SAIF /Courtesy Archivio Penone et Marian Goodman Gallery, New York, Paris, London
Il y a 5 ans et 233 jours

Dossier : Cinq édifices brutalistes à découvrir en Île-de-France

La Tour Eiffel, le Château de Versailles ou encore la Basilique de Saint-Denis, la liste des ouvrages architecturaux iconiques d'Île-de-France est longue comme le bras. Mais la région parisienne ne compte heureusement pas que des ouvrages issus des siècles précédents et l'architecture brutaliste figure en bonne place dans notre patrimoine. Alors pour une visite d'un autre genre, la rédaction de Muuuz vous propose un petit tour des édifices iconiques du mouvement ! Le Centre national de la danse – Jacques Kalisz / Antoinette Robain et Claire GuieysseLongeant le canal de l'Ourcq, le CND de Pantin (93) est peut être l'un des ouvrages brutalistes les plus connus de la banlieue parisienne. Conçu en 1965 par l'architecte Jacques Kalisz, le bâtiment abritait en premier lieu la cité administrative de la ville. Tombé en désuétude 20 ans plus tard, c'est le duo Antoinette Robain et Claire Guieysse qui offre au bâtiment sa seconde vie au début des années 2000. Sous la houlette du duo, l'ensemble accueille un centre de danse et remet au goût du jour l'esthétique brutaliste. Un pari gagnant puisque la construction remportera la précieuse Equerre d'Argent de 2004.. Siège du Parti communiste français – Oscar NiemeyerImaginé par l'architecte brésilien Oscar Niemeyer, le nouveau Siège du Parti communiste français (19ème arrondissement) est installé depuis 1971 sur la symbolique Place du Colonel-Fabien qui rend hommage au militant communiste éponyme. S'apparentant au ventre arrondi d'une femme enceinte de l'extérieur, la coupole blanche abrite la célèbre salle du Conseil national dont le plafond se dote d'une multitude de lames métalliques aux grandes propriétés acoustiques. Le bâtiment en béton brut se pare également d'un décor de créateurs, des fauteuils dessinés par l'architecte aux poignées de porte signées Jean Prouvé, en passant par une tapisserie de Fernand Léger. Un intérieur fascinant qui séduit depuis plusieurs années les grandes maisons de la mode – de Prada à Jean-Paul Gaultier – pour présenter leur collection.. Les Choux – Gérard GrandvalSouvent moqués les Cristoliens, les Choux de Créteil (94) conçus en 1974 par l'architecte français Gérard Grandval sont aussi surnommés « Dahlias », « Maisons-Fleurs» ou encore « Epis de Maïs ». Et pour cause, l'étonnante volumétrie organique des balcons extérieurs. Dépourvues de la végétation initialement prévue, ces dix tours rondes de quinze étages s'apparentent en effet à un champ de choux-fleurs. Un clin d'œil à l'histoire du site sur lequel était installée une usine de production de choucroute. Ce grand ensemble de logements sociaux et étudiants témoigne aujourd'hui de l'urbanisme créatif du Nouveau Créteil et représente l'icône architecturale de la ville.. Les étoiles de Renaudie – Jean RenaudieMissionné par la ville d'Ivry dans les années 1970 pour la création de logements sociaux, l'architecte Jean Renaudie s'éloigne, à travers cet ensemble habitable, du traditionnel pavé définissant les grands ensembles. Plus poétique, c'est la forme de l'étoile qui est ici déclinée et qui confère à ce quartier son identité si particulière. Comme tout droit sortie d'un futur post-apocalyptique, la construction allie silhouette unique, béton brut et végétation aléatoire, reprenant ses droits sur le monde architecturé. Et puisque l'on n'est jamais mieux servi que par soit même, le maître d'œuvre passa lui-même la fin de sa vie dans son œuvre, la tête dans les étoiles.. Maison du Brésil – Le CorbusierImpossible de parler d'architecture brutaliste sans citer Le Corbusier ! Pionnier du mouvement, l'architecte est à l'origine d'un bon nombre d'ouvrages brutalistes de la région parisienne. Moins célébrée que la Villa Savoye, la Maison du Brésil, réalisée en 1957 en collaboration Lucio Costa, est l'une des 23 maisons nationales de la Cité internationale universitaire de Paris (14ème arrondissement). Entièrement restaurée en 2000, l'ensemble célèbre la culture brésilienne au sein de ses espaces d'exposition, son théâtre, sa bibliothèque frano-lusophone et sa vidéothèque. Qui a dit que l'architecture brutaliste n'était pas chaleureuse ?. Photographies : 1) Espace Niemeyer – Siège du Parti communiste français / Jérémie Léon2) CND / PATRICK HERTZOG/AFP3) Espace Niemeyer – Siège du Parti communiste français / Guilhem Vellut / CC-BY4) Les Choux de Créteil, DR5) Les étoiles de Rénaudie / Alexandre Faraci6) Maison du Brésil / Samuel Ludwig
Il y a 5 ans et 234 jours

Friedmann & Versace : Baby Doll

Niché dans le quartier chic Vendôme (1er arrondissement), le bar à cocktails et club privé Baby Doll fait vibrer les nuits parisiennes au rythme des années 1970 et 1980. Inspiré par les clubs iconiques de la capitale – du Palace au Studio 54 – et les épopées nocturnes de Serge Gainsbourg, le Baby Doll nous fait replonger le temps d'une soirée dans une époque révolue. Un esprit revival qui nous rend nostalgiques ! Le studio Friedmann & Versace – fondé par le tandem Delphine Versace et Virginie Friedmann – développe une approche créative de l'architecture d'intérieur pour créer des lieux sophistiqués à l'identité marquée. Nouvelle adresse des noctambules, le Baby Doll est un véritable lieu de fête qui nous transporte jusqu'à l'aube dans les années fastes de la nuit parisienne. Jouant des contrastes de mats et de brillants, la décoration feutrée et élégante du club nous plonge dans une atmosphère à la fois sulfureuse et voluptueuse. A l'instar des moelleuses banquettes et assises en velours vert et prune, la moquette aux motifs de plantes vénéneuses nous plonge dans une ambiance confidentielle. Le mobilier habillé de tissus Dedar ou de cuir plissé, et les tables-miroirs, se parent tous deux de touches de laiton, conférant aussi au lieu son cadre intimiste. Derrière le bar noir laqué, des spiritueux d'exception trouvent leur place sur une étagère éclairée. La carte élaborée par le mixologue Stephen Martin propose de délicieux cocktails signatures inspirés des titres les plus célèbres de l'enfant terrible de la chanson française. Enveloppé dans ce décor feutré, on échange des confidences en sirotant un Sea, sex and sun ou un Lemon un zeste. Un intérieur subtilement retro qui cultive l'animation fiévreuse du club. Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Friedmann & Versace Photographies : © Hervé Goluza
Il y a 5 ans et 235 jours

FIAC 2019 : Carte blanche à Yayoi Kusama Place Vendôme

En parallèle de l'événement phare du Grand Palais, la Foire Internationale d'Art Contemporain s'expose également Hors les Murs. Sculptures et installations contemporaines se déploient ainsi dans le paysage urbain parisien, du Jardin des Tuileries à la Place de la Concorde. Pour sa quarante-sixième édition, la FIAC, en collaboration avec la galerie Victoria Miro, donne carte blanche à l'artiste japonaise Yayoi Kusama. À l'approche d'Halloween, la Place Vendôme, habituellement si sérieuse, se pare d'une citrouille géante, haute en couleur et instagramable à souhait. Si de nombreux noms ont fait de la Place Vendôme (1er arrondissement) leur terrain de jeu – à l'image du duo star Elmgreen & Dragset, Paul McCarthy ou Tadashi Kawamata –, c'est désormais au tour de la plasticienne japonaise Yayoi Kusama, d'y exposer tous les aspects de son imaginaire créatif. A quelques mètres de la colonne iconique, Yayoi Kusama érige son installation Life of the Pumpkin Recites, All About the Biggest Love for the People, réalisée spécialement pour l'occasion. Cette citrouille jaune monumentale recouverte de pois noirs réunit les obsessions de l'artiste. Le motif du pois, la forme de la citrouille, la couleur vive, la matière gonflable, la présence de la lumière... tout y est. Loin d'être dénuée de sens, le légume fétiche de l'artiste s'inspire de son histoire. Les courges kabocha ont accompagné l'enfance de la jeune fille : sa famille les cultivait au Japon. « Ce qui m'intéressait le plus était le généreux manque de prétention de la citrouille. Et aussi son solide équilibre spirituel. », confie d'ailleurs la créatrice dans son autobiographie Infinity Net: the Autobiography of Yayoi Kusama. Avec sa réalisation, l'artiste nonagénaire nous étonne encore une fois. En intégrant son langage excentrique et visuel à l'architecture historique de la place Vendôme, elle instaure un dialogue entre son art et le contexte urbain environnant. Une œuvre spectaculaire qui nous inspire à l'approche d'Halloween. Pour en savoir plus, visitez le site de la FIAC Photographies : © YAYOI KUSAMA © Marc Domage
Il y a 5 ans et 235 jours

FRES architectes : Y Building

Après la Maison des syndicats et la nouvelle Ecole des beaux arts installée dans les anciennes halles d'Alstom, le programme « Inspirations » réinvente le paysage urbain de l'île de Nantes (44). Dans ce contexte, l'agence FRES fondée en 2004 par Laurent Gravier et Sara Martin Camara relève le défi de construire un complexe de 101 logements pour Cogedim Atlantique. Un édifice contemporain à la volumétrie fragmentée qui répond avec brio à l'urbanisme faubourien du quartier historique de la création. Livré en mars dernier, le complexe Y Building signé FRES architectes s'inscrit dans le projet de réaménagement urbain de l'île de Nantes. Le projet de 6010 mètres carrés comprend 101 logements dotés d'une hauteur sous plafond de 2,70 mètres, ainsi que différents espaces partagés. En sous-sol, l'édifice dispose d'un parking de 54 places de stationnement. Au rez-de-chaussée, se trouvent six commerces ouverts chacun sur la rue. Le complexe comprend également une conciergerie de 65 mètres carrés, une salle de fitness équipée et une grande terrasse collective. L'édifice se compose de plusieurs volumes aux hauteurs différentes et s'articule en Y, une forme originale qui caractérise le bâtiment et lui donne désormais son nom. De même, l'enveloppe métallique modulaire perforée des façades et les bandeaux horizontaux en béton confèrent à l'ensemble un caractère industriel contemporain qui harmonise l'ensemble du projet et l'intègre subtilement à l'architecture du quartier. L'organisation volumétrique du bâtiment offre différentes orientations aux logements et s'ouvre sur l'extérieur par deux cours communicantes. Quatre halls situés au centre du complexe donnent accès aux appartements, permettant une transition progressive entre l'espace public et la sphère privée. Un choix astucieux qui assure aux habitants confort et intimité. Le projet est ainsi pensé comme une machine à habiter, à la fois sociale et innovante. La mise en place d'une isolation thermique extérieure, d'un aménagement paysager en cœur d'îlot et d'un ensemble de toitures-terrasses font de ce projet un lieu de vie agréable, collectif et fonctionnel. Une réalisation qui confirme que l'île de Nantes est bel et bien l'endroit où il faut être. Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Fres Photographies : Philippe Ruault, Juan Cardona, Cogedim
Il y a 5 ans et 236 jours

Événement : Pli Public Workshop 01

Pli lance la première édition du Pli Public Workshop (PPW), un concours destiné aux jeunes architectes, artistes et designers pour valoriser différentes approches de la création architecturale. L'exposition des projets retenus se tiendra au Pavillon de l'Arsenal (4ème arrondissement) du 28 novembre 2019 au 5 janvier 2020. Curieuse, engagée et pluridisciplinaire, cette nouvelle génération de créateurs force l'admiration. Revue des talents émergents à suivre. Depuis 2015, l'association Pli – fondée par Christopher Dessus, Marion Claret et Adrien Rapin – promeut la recherche architecturale à travers une revue collaborative publiée chaque année. Prochaine étape dans la démocratisation de la discipline, l'événement Pli Public Workshop, co-produit par Pli, Paf atelier et le Pavillon de l'Arsenal, soutient activement la nouvelle génération d'architectes, d'artistes et de designers, soit des étudiants et des jeunes diplômés. Le programme d'aide à la création du PPW permet en effet aux candidats de produire un projet tout en bénéficiant d'un suivi professionnel jusqu'à la réalisation de l'exposition collective. Pour son lancement, le PPW aborde la notion d'obsession, qui est aussi la thématique centrale du cinquième numéro de la revue. Les onze lauréats sélectionnés par un jury d'experts – notamment la chanteuse et interprète Juliette Armanet, les designers Mathieu Bassée et Matali Crasset – développent donc une réflexion sur ce thème tout en expérimentant la pratique artistique par la production d'un projet concret. Halah Al JuhaishiDiplômée d'un master de Design Global recherche et innovation, la jeune designer d'espace Halah Al Juhaishi cherche à rendre poétique un design simple et fonctionnel. Cet automne, elle présentera son œuvre « ru – iinhiar », bouleversant ainsi les frontières entre art et design. .   Pauline Bailay et Hugo PoirierLe duo Poirier.Bailay expérimente design textile et design produit et questionne nos modèles actuels de production. Dans « x, y, z Variations autour de la grille », il s'intéresse aux savoir-faire et à l'utilisation des matériaux. . Antoine Behaghel et Alexis Foiny Antoine Behaghel et Alexis Foiny sont deux étudiants de l'ENSAD. Pour cet appel à projets, ils choissisent d'associer leurs compétences respectives et créent « Tubulure », un ensemble de tubes divers et très colorés. . Laure Berhet, Axel Mert et Julienne RichardLe studio satël fondé en 2016 par Laure Berhet et Axel Mert collabore avec la designer graphique Julienne Richard pour promouvoir un design accessible, curieux et pluridisciplinaire. Leur réalisation « Lénor » est le fruit de la rencontre entre design produit, design graphique et design conceptuel. . Rebecca Chipkin et Jack Swanson L'artiste et commissaire Rebecca Chipkin (abctwins) et le jeune architecte Jack Swanson diplômé de la RCA travaillent main dans la main pour réaliser « Fixation », une compilation de divers modules géométriques. . Lionel Dinis-Salazar & Jonathan Omar (Döppel Studio)Les designers de Döppel Studio envisagent le design comme « un sport de combat ». Selon eux, la confrontation des idées et du dessin amène à l'élaboration de projets aboutis. Dans « FATA MORGANA », ils donnent vie à leur devise. . Maud Lévy et Antoine Vercoutère (MLAV.LAND)Les deux architectes diplômés d'état, Maud Lévy et Antoine Vercoutère, s'interrogent sur l'architecture. MLAV.LAND, leur Micro-Laboratoire pour l'Architecture et la Ville est un espace privilégié de recherches et d'expérimentations. Leur installation protéiforme « La Mesure et le Tas, fiction et réalité » devient ainsi un territoire propice à la création et à l'investigation. . Giaime Meloni et Parasite 2.0Le photographe et architecte Giaime Meloni et le studio Parasite 2.0, créé en 2010 par Stefano Colombo, Eugenio Cosentino et Luca Marullo, et basé à Milan et Bruxelles, s'associent pour le PPW. Ils mettent en commun leurs réflexions et imaginent le projet « Manufatto », qui explore des problématiques actuelles. . Alexandre Nesi, Sanae Nicolas (Maison N) et Cécile GraySuite à leur collaboration pour les vitrines Hermès en 2018, les architectes de Maison N et l'architecte-styliste Cécile Gray conçoivent un langage artistique transdisciplinaire à travers leur réalisation « Tisser le paysage ». . Bertrand Rougier et François SabourinLes architectes installés au Canada Bertrand Rougier et François Sabourin s'intéressent à l'environnement et à la relation que l'homme entretient avec lui. Dans « Verdures », ils mettent l'accent sur le rapport entre la chasse et les constructions architecturales. . Erwin SouvetonDe son côté, le jeune architecte diplômé d'état basé à Paris Erwin Souveton élabore une esthétique personnelle et une démarche artistique contemporaine. Son œuvre « Soon » présentée au concours est entièrement conçue en 3D. Un événement inédit qu'il nous tarde de découvrir cet automne ! Pour en savoir plus, visitez le site de Pli Public Worshop Photographies : bonjourgarçon
Il y a 5 ans et 236 jours

Forme Publique 2019 – 2020 : Biennale du mobilier urbain Paris La Défense

Fermez les yeux et pensez fort à La Défense (92). Vous y verrez ses tours, ses hordes de costumes-cravates et sa grande arche. Un paysage marqué qui change tous les deux ans à l'automne, non pas grâce aux feuilles mortes et aux couleurs des arbres (peu nombreux dans ce panorama) mais bien grâce à Forme Publique, Biennale du mobilier urbain, qui agrémente le célèbre parvis d'assises hautes en couleur ! À cheval entre Paris et la banlieue, La Défense est un territoire unique, en dehors des carcans et qui a su se créer sa propre identité, loin des immeubles haussmanniens fantasmés. Paysage « à l'américaine », peuplé de nombreuses grandes tours, le quartier d'affaires de la capitale est également caractérisé par son large parvis. « L'immense espace piéton dont nous disposons est un lieu idéal pour se rencontrer, partager, créer du lien. Il nécessite cependant les mobiliers urbains et l'équipement pour accueillir et susciter cette vie. » note Marie-Célie Guillaume, Directrice générale de Paris La Défense. Ainsi, pour la 4ème édition de Forme publique, ce ne sont pas moins de douze modules qui ponctuent cet immense espace libre. Uniques en leur genre, tous avaient pour seules contraintes de répondre de façon esthétique à la thématique « Le Générique » ainsi qu'à au moins deux usages sur les quatre suivant : la pause, l'attente, le déjeuner et le travail. S'il s'agit de prototypes habituellement destinés à disparaître une fois la Biennale achevée, l'un d'entre eux sera adopté et déployé sur l'ensemble du site. Lequel ? Et bien, c'est à nous, simples usagers, d'élire le mobilier urbain qui définira bientôt le panorama de La Défense. Rendez vous donc sur le parvis pour tester les différents éléments, puis sur le site de Paris La Défense afin d'élire votre coup de cœur. Un événement qui allie l'utile à l'agréable ! Pour en savoir plus, visite le site de Paris La Défense Photographies : Paris La Défense
Il y a 5 ans et 237 jours

Arnaud Behzadi : Les Jardins du Faubourg

Si, chez Muuuz, on aime dénicher de petites pépites dans des quartiers inattendus, il nous est pourtant impossible de passer à côté de l'hôtel les Jardins du Faubourg, établissement cinq étoiles situé en plein triangle d'or de la capitale. Un projet signé Arnaud Behzadi très « luxe, calme et volupté ». Bien qu'Arnaud Behzadi soit né à Téhéran (Iran), ce parisien d'adoption a su, plus que quiconque, capturer l'essence de « l'art de vivre à la française » et nous le prouve une fois de plus à travers la réhabilitation d'un ancien hôtel particulier haussmannien en un établissement de luxe où le clinquant habituel fait place à un raffinement sans pareil. L'architecte souhaitait conserver l'âme d'antan du bâti tout en l'inscrivant dans une tradition architecturale plus contemporaine. Pas question donc de se fier à cette façade classique ni à la réception typiquement parisienne qui accueille les vacanciers et locaux en quête d'une pause : nous sommes ici dans un ouvrage bien dans son époque qui conjugue avec brio patrimoine et design contemporain. L'ensemble s'organise autour d'une cour de 100 mètres carrés largement arborée où l'ancien et le moderne se font face. Alors que la structure contemporaine recouverte d'un acier effet miroir accueille balcons et végétation luxuriante, le bâtiment d'origine à la façade immaculée fait la part belle à la tradition.Comptant 32 chambres et 4 suites – dont une comprenant également un jardin privé –, l'hôtel propose deux ambiances distinctes. Côté hôtel particulier, les chambres s'inscrivent dans un décor promettant une expérience parisienne élégante et un brin nostalgique quand, au sein du nouveau bâtiment, les aménagements comprennent des pièces de mobilier épurées et résolument contemporaines. Pour asseoir la qualité des séjours, deux niveaux ont été creusés sous le sol et abritent désormais 400 mètres carrés de spa. Piscine, sauna et hammam sont ici complétés par une salle de sport et deux cabines de massage, le tout dans une atmosphère à mi-chemin entre art déco et minimalisme contemporain. Deux salles, deux ambiances, mais une expérience qui promet une pause hors du temps et loin de l'agitation de la capitale. Pour en savoir plus, visite le site de Arnaud Behzadi Photographies : Yvan Moreau
Il y a 5 ans et 237 jours

LA Architectures et Atelier Desmichelle : Ecole Maternelle de six classes

Qui a dit qu'il fallait attendre l'université pour bénéficier d'un établissement scolaire de qualité ? Certainement pas les (très) jeunes élèves de la nouvelle école maternelle de la rue Jeanne d'Arc (13ème arrondissement). Le jardin d'enfant, conçu par LA Architectures et l'Atelier Desmichelles, est une véritable ode à la nature et réchauffe le cœur de la capitale. Fièrement dressée dans la rue Jeanne d'Arc du 13 arrondissement de Paris, l'école maternelle imaginée par LA Architectures et l'Atelier Desmichelles s'inscrit sur une parcelle à la forme complexe et répond à un destin tout tracé : devenir un petit fragment urbain de verdure où il fait bon vivre. L'école, située cœur d'îlot, soutient les ambitions environnementales de la SEMAPA et Urban Act, - respectivement aménageur et architecte coordinateur –, comprenant la biodiversité, la qualité de l'air intérieur et un bilan carbone faible. À l'heure où les problématiques écologiques peuplent les esprits et les débats, LA Architectures livre un bâtiment exemplaire à l'emprunte énergétique faible due aux matériaux biosourcés et bénéficiant de la labélisation Passivhaus. Conçu comme une promenade depuis la rue Jeanne d'Arc, le projet de 1 753 mètres carrés de surface de plancher tente de s'inscrire dans l'environnement comme un élément de paysage et non comme une construction pure et dure. L'ensemble se développe sur trois plateaux répartis en terrasses décalées au fur et à mesure de l'élévation.Le volume en L du rez-de-chaussée accueille un hall donnant sur la cour de récréation et est traversé par une rue intérieure distribuant les espaces fonctionnels et pédagogiques. Le premier étage est quant à lui dédié aux salles de classe accessibles via une large circulation ouverte sur l'extérieur quand le dernier palier abrite une salle de lecture, un pôle médico-social ainsi qu'une terrasse en tropézienne. Chacun des étages est caractérisé par une grande présence du bois clair et de baies vitrées inondant de lumière naturelles les différents espaces et connectant l'intérieur à l'extérieur. L'extérieur, justement, est un point non négligeable lorsque l'on parle d'école maternelle. En effet, cœur de l'établissement, la cour rassemble plusieurs programmes afin d'offrir une palette de divertissement des plus larges aux enfants. On y retrouve une aire de jeux classique, soit un espace libre où ballons, tricycles et même kermesses cohabitent ainsi qu'un « mur habité » intégrant des rangements pour les activités organisées. L'ensemble des espaces extérieurs, comprenant aussi bien la cour de récréation que les terrasses et les toits sont largement végétalisés, sensibilisant ainsi les petits résidents à la nature et à la biodiversité. Un exemple pour les futures générations. Pour en savoir plus, visite le site de LA Architectures Photographies : Charly Broyez
Il y a 5 ans et 237 jours

Nadia Candet : Private Choice 2019

La collection éphémère et intimiste Private Choice fait la part belle à des pièces d'exception. Pour sa huitième édition, l'exposition se tient dans deux appartements haussmanniens historiques et s'articule autour du thème « Affinités/Affinities ». Un événement confidentiel qui invite à découvrir et à acquérir les dernières nouveautés de l'art et du design. Du 14 au 20 octobre, la collection privée imaginée par Nadia Candet, fondatrice de Private Choice, présente une sélection inédite d'œuvres d'art et d'objets design. De l'artiste américain Larry Bell au jeune designer français Arthur Hoffner, c'est une véritable immersion dans la création contemporaine internationale que nous propose l'événement. Le parcours de l'exposition s'organise selon la disposition des deux appartements situés à proximité du Grand Palais, où se déroule en parallèle la Foire Internationale d'Art Contemporain. La galerie conçoit pour la première fois un cheminement dans deux espaces aux ambiances distinctes. Véritable « white cube », l'appartement qui ouvre l'exposition présente une esthétique épurée et un aménagement minimaliste, alors que le second offre un décor plus chargé à l'extravagance assumée. Au deuxième étage, un grand salon haussmannien devient pour l'occasion l'écrin d'œuvres protéiformes : des créations de l'artiste serbe Vladimir Veličković, des sculptures poétiques de la créatrice française Agnès Debizet et des vases de la designer franco-russe Alissa Volchkova. De même, le petit salon mélange les genres. Ici, les célèbres Vapor Drawings de Larry Bell côtoient les tables organiques de Julien Lagueste. La scénographie est aussi ponctuée par des installations contemporaines originales, du néon Dreamland d'Eric Michel aux luminaires d'Assi Joseph Meidan, en passant par les compositions hétéroclites de Michael Zelehoski.Tout au long de sa déambulation, le visiteur est invité à contempler des pièces de design incontournables. Une fontaine d'apparat signée Arthur Hoffner, les lampes-perles en verre de Murano de Jean-Michel Othoniel, ou encore la table basse en marbre minimaliste de SMENT, pour n'en citer que quelques-uns. La nouveauté de l'édition 2019 est l'aménagement d'une chambre d'enfants où se rencontrent objets de la petite enfance et créations surréalistes. On y trouve notamment l'innovant berceau Argo en bois de noyer et cuivre. Issu de la collaboration entre le studio design Noir Vif et l'atelier d'ébénisterie Ludwig & Dominique, ce lit de naissance a récemment été récompensé par le Prix Liliane Bettencourt Dialogues pour son isolation contre les ondes électromagnétiques. A ses côtés, les livres brodés de Brankica Zilović et les dessins oniriques d'Amélie Barnathan confèrent à la chambre une atmosphère d'étrangeté tout à fait particulière. Ce rendez-vous propose un parcours intimiste en marge de l'effervescence de la FIAC. Pour en savoir plus, visitez le site de Private Choice Photographies : Théo Baulig
Il y a 5 ans et 240 jours

Nao Tatsumi : Street View Journey

Présenté chez Sergeant Paper, spot hybride entre galerie et concept-store du BHV Marais (4ème arrondissement), la série « Street View Journey » de l'artiste japonaise Nao Tatsumi offre un nouveau sens à Google Street View. Inspirée par ces paysages numériques, la peintre les jette sur la toile en leur offrant un traitement pastel onirique. Artiste du moment chez Sergeant Paper, Nao Tatsumi vit et travaille à Tokyo (Japon). Diplômée d'art en design architectural, l'illustratrice se passionne rapidement pour le voyage... numérique, rendu possible par le programme Google Street View. Du Mexique à Los Angeles en passant par le Japon, l'artiste parcourt le globe derrière son ordinateur et retranscrit les différentes vues de rues, zones industrielles et autres boulevards sur sa toile. Son style, naïf et coloré, égaille ces captations impersonnelles de Google et redonne de la vie à des villes que beaucoup ne connaitront jamais qu'à travers leur écran. Après avoir été exposées au Creative Space 890 (Tokyo) ou au KEPCO Art Center Gallery de Séoul (Corée), ses œuvres sont aujourd'hui en vente chez Sergeant Paper. Entre galerie d'art et boutique branchée, le concept situé au sein du BHV Marais promet un art accessible convenant à toutes les bourses et tous les goûts. A l'affut des jeunes talents, le concept met ce mois ci en lumière le travail de Nao Tatsumi sur son e-shop, pour notre plus grand bonheur. Alors, un voyage sans sortir de votre salon, ça vous dit ? Pour en savoir plus, visite les sites de Nao Tatsumi et de Sergeant Paper Photographies : Nao Tatsumi
Il y a 5 ans et 240 jours

TRACKS : Cinéma Arcadia

Jeune agence que plus rien n'arrête, TRACKS a récemment livré un cinéma à l'identité unique à Riom (63). Impressionnant monolithe de béton, l'Arcadia résulte pourtant d'un travail subtil des matériaux et s'inscrit dans une tradition architecturale auvergnate. Livré fin 2018, le projet vient de recevoir le Prix de la salle innovante du CNC. Retour sur une salle obscure en passe de devenir iconique. Alors, on ne sait pas si le diable se cache dans les détails, mais le raffinement de l'ouvrage de TRACKS, lui, oui. Pour preuve, leur réalisation du cinéma Arcadia vient d'être récompensée du prestigieux Prix de la salle innovante du Centre national du cinéma et de l'image animée. Premier établissement à ouvrir sur le site des Jardins de la Culture de Riom, le complexe de 1 845 mètres carrés comprend trois salles pouvant accueillir jusqu'à 542 spectateurs simultanément ainsi qu'une salle de conférence modulable comptant 112 places. Le projet est divisé en deux volumes complémentaires juxtaposés. Le premier bâtiment – dont la hauteur s'inscrit dans la continuité de l'enceinte existante – est revêtu d'un alliage de béton et de pierre volcanique sombre. Un deuxième volume contraste avec celui-ci grâce à son revêtement plus clair et sa réinterprétation des arcades régulières du mur déjà présent en une série de voûtes de différentes tailles. Un parti-pris épuré et contemporain qui dialogue également avec le grand parvis vert dont l'ensemble est précédé, fonctionnant ainsi à la manière d'un cloitre. Le hall, très largement vitré, agit ainsi comme une pause entre l'extérieur lumineux et les salles obscures et floute les frontières entre extérieur et intérieur. « Nous voulions une réponse moderne au couvent qui est en face de nous. Nous souhaitions également avoir un bâtiment lumineux donnant sur le jardin. Cet espace de verdure est rare dans un cinéma : nous voulions qu'il transpire dans l'établissement avant que les spectateurs entrent dans les salles plus tamisées » confiait d'ailleurs l'architecte Jeremy Griffon à l'occasion de la remise du prix. Une belle place offerte au 7ème art ! Pour en savoir plus, visite le site de TRACKS Photographies : Guillaume Amat
Il y a 5 ans et 241 jours

Atelier Pierre Louis Gerlier : Re-configuration d’un appartement parisien

Ah, le mythe de l'appartement parisien, de son balcon en fer forgé, ses parquets grinçants ou encore ses élégantes moulures... Pourtant, même ces logements au charme intemporel nécessitent parfois un petit coup de frais. Et ce n'est certainement pas les propriétaires de cet appartement du 9ème arrondissement qui diront le contraire, eux qui en ont confié la reconfiguration à l'Atelier Pierre Louis Gerlier. Malgré un lourd potentiel, le foyer était un état de détérioration avancé. Pour remédier à sa vétusté, les équipes de l'Atelier Pierre Louis Gerlier ont entièrement reconfiguré l'appartement, en faisant un ensemble ouvert et lumineux. Le projet, simple au premier abord, comportait pourtant son lot de difficultés. En effet, entre les nombreux murs porteurs et les différences de niveaux, il a fallu ruser pour réaliser les rêves des propriétaires du logement. Ainsi, pour limiter le plus possible les gros travaux, les architectes conservent le même nombre de chambres mais agrandissent le salon et la cuisine, notamment en réduisant la surface des couloirs. Des astuces comme des portes vitrées permettent d'alléger visuellement les espaces tout en leur faisant bénéficier de lumière naturelle. Les pièces de vie sont intelligemment étudiées afin de gagner le plus de surface tout en valorisant le cachet d'origine de l'appartement typique de la capitale. Grâce à un mobilier sur mesure, les rangements sont discrètement intégrés à l'espace, limitant ainsi l'ajout de mobilier volumineux. Afin de mettre en exergue le parquet en bâton rompu d'origine simplement restauré, les maîtres d'œuvre misent sur des tonalités naturelles, faisant écho aux menuiseries. Les habitants dinent ainsi sur une table centrale en bois naturelle surplombée d'une suspension en rotin. Côté salon, ces nuances empruntées à la nature se matérialisent par un mur vert olive encadrant une sublime cheminée en marbre et par un mobilier épuré aux différentes variations de blanc et de brun. Un bon compromis entre charme de l'ancien et tendance actuelle. Pour en savoir plus, visite le site de l'Atelier Pierre Louis Gerlier Photographies : Atelier Pierre Louis Gerlier
Il y a 5 ans et 242 jours

IKEA et Virgil Abloh : Markerad

Quand le géant de l'ameublement suédois a annoncé sa collaboration avec l'un des créateurs les plus en vogue, la toile et les férus de design (abordable) se sont enflammés. Une association attendue dont seuls quelques chanceux pourront profiter. Retour sur la collection adressée aux Millennials à la campagne bien rodée. Si la gamme de mobiliers et d'accessoires pour la maison Markerad devait voir le jour dans nos magasins IKEA le 9 novembre, l'engouement qu'elle a suscité a obligé la firme suédoise à ruser pour distribuer sa collection tant attendue. Rendez vous ainsi sur le site d'IKEA du 1er au 6 novembre pour participer à un tirage au sort qui vous permettra peut être de styliser votre appartement. « Il s'agit d'élever les icônes anonymes quotidiennes que nous utilisons sans nous en rendre compte. Lorsque nous posons un cale-porte sur l'une des pattes d'une chaise ordinaire, nous créons quelque chose d'imprévu : une interruption » Virgil Abloh, créateur Composée de 14 pièces allant de l'assise au tapis en passant par une nouvelle version de l'iconique sac bleu IKEA, la série imagine par le fondateur de la marque Off-White est un hommage à la pâte de l'entreprise scandinave qui a, depuis les années 1950, permet aux petites bourses de meubler leur logement avec goût. Le meilleur exemple ? Un ticket de caisse du magasin devient, sous la houlette de Virgil Abloh, un tapis grand format. On y trouve également une chaise classique en bois agrémentée d'un cale-porte à ses pieds, une vitrine en verre transparent à la structure en bois ou encore une horloge questionnant le concept du temps. Et le clin d'œil ultime à l'identité d'IKEA se matérialise par une trousse à outils permettant d'accueillir tous les accessoires nécessaires au montage d'un meuble en kit. On ne sait pas pour vous, mais chez Muuuz, on attend le 1er novembre avec impatience ! Pour en savoir plus, visite le site de IKEA Photographies : IKEA
Il y a 5 ans et 242 jours

Joseph Ford x Nina Dodd : Invisible Jumpers

En voilà une collaboration étonnante ! Nina Dodd tricote quand Joseph Ford photographie. Leur série « Invisible Jumpers » conjugue leurs deux talents et capture des scènes insolites où les vêtements imaginés par la créatrice se fondent avec le paysage. Leur collaboration commence en 2014 à travers la série « Knitted Camouflage » qui se muera petit à petit en « Invisible Jumpers ». Le concept est simple : un modèle pose devant un paysage choisit au préalable vêtu d'un habit confectionné par Nina Dodd reprenant le motif du cadre. Tout y passe : murs de briques, carreaux de métro, sièges de transport et même œuvre street-art de l'artiste urbain Mr. Chat, spécialement réalisé pour le photographe. Un travail non sans rappeler celui de Liu Bolin qui, plutôt que de mettre le modèle en valeur, tente au contraire de le camoufler le plus possible. Si les plus septiques crieront au Photoshop, les deux amis nous l'assurent : aucune post-production n'est nécessaire, seul le point de vue de Joseph Ford et les talents de styliste de Nina Dodd sont à l'origine de cette série poétique et ludique.Côté visuel, le photographe mise sur une esthétique très colorée, un brin kitsch, et n'hésite pas à mettre en scène des mannequins certes, mais également des animaux ou même des fruits, dans des compositions pop. Ce projet atteint aujourd'hui un nouveau point puisqu'il fait désormais l'objet d'une publication rassemblant les meilleurs trompe-l'œil réalisés par le duo. Une photographie d'illusion qui met en valeur l'architecture avec humour ! Pour en savoir plus, visite le site de Joseph Ford Photographies : Joseph Ford
Il y a 5 ans et 243 jours

Mikhail Riches : Le logement social Goldsmith Street remporte le prix RIBA Stirling 2019

On l'attendait, c'est désormais chose faite : le nom du vainqueur du prix RIBA Stirling a été dévoilé hier soir. Et le lauréat de la prestigieuse distinction britannique n'est autre que le studio londonien Mikhail Riches qui a récemment doté le conseil municipal de Norwich de 105 maisons à basse consommation d'énergie. Retour sur le projet qui a su séduire la célèbre institution. Lors de la cérémonie de la remise de prix hier soir à Londres (Royaume-Uni), le jury du prix RIBA Stirling 2019 a salué l'ensemble social Goldsmith Street, qu'il a décrit comme« un projet novateur offrant une contribution remarquable à l'architecture britannique ». Rien que ça ! La genèse du projet remonte à 2008 alors que les équipes de Mikhail Riches remportent le concours lancé par la ville de Norwich souhaitant la réalisation d'une centaine de logements sociaux comprenant aussi bien des maisons individuelles que des appartements. Le quartier dans lequel s'inscrivent les logements imaginés par le cabinet londonien est largement dominé par la présence d'immeubles typiques du XXème siècle, un cadre bien évidemment pris en compte par les maîtres d'œuvre. Comprenant sept blocs en terrasses disposés en quatre lignes séparés par de larges rues et organisé autour d'un parc, l'ensemble constitué de 45 maisons et de 60 appartements tente de reproduire un modèle urbain datant du XIXème siècle, afin de ne pas rompre avec l'identité du quartier. Si le projet d'origine semble un brin trop rigoureux, le soin accordé aux façades vient adoucir le tout. Le choix d'une brique crème partiellement percée à la manière de moucharabieh ainsi que des cadres de fenêtre épurés allongent et atténuent l'aspect sévère de la réalisation. « Face à une urgence climatique mondiale, à la pire crise du logement pour les générations et aux coupures budgétaires paralysantes, Goldsmith Street est un symbole d'espoir. » Alan Jones, président du RIBA Car le véritable atout du projet réside dans son respect du label Passivhaus. En effet, l'éclairage et le chauffage naturel (partiel) sont garantis grâce à la hauteur réduite des constructions, à leur orientation face sud ainsi qu'à leurs toitures à l'inclinaison asymétrique. Derrière ces façades attirantes, des logements durables et détaillés à faible consommation d'énergie accueillent désormais de nouveaux habitants de la ville de Norwich. Un chef d'œuvre modeste. Pour en savoir plus, visite le site de Mikhail Riches Photographies : Tim Crocker
Il y a 5 ans et 243 jours

Donna Wilson : Abstract Assembly

Spécialisée dans le design textile, la créatrice Donna Wilson sort aujourd'hui de sa zone de confort et propose une collection d'assises et de miroirs extravagante, présentée lors de la dernière édition du London Design Festival. Une série de mobilier aux formes et couleurs aussi originales que ludiques qui prouve que le design peut aussi être léger ! Comment passer du design textile à la menuiserie ? La créatrice Donna Wilson, voyant son inspiration s'essouffler, tente de donner un nouvel impact à son imaginaire en dessinant et en peignant sans but aucun, du moins dans un premier temps. Satisfaite de son travail graphique, elle décide par la suite de donner vie à ses compositions abstraites à travers la pratique du bois. Une collection est née ! Comprenant un banc, trois chaises et quatre miroirs, Abstract Assembly est le fruit d'un assemblage menuisier traditionnel utilisant des chutes de chêne, de hêtre et de sapin de Douglas. Les différentes formes colorées offrant l'identité si forte de chacun des éléments de la série sont la traduction en trois dimensions des aquarelles du designer. Chaque pièce de mobilier n'est disponible qu'en 10 exemplaires et toutes les éditions sont peintes de différentes couleurs par Donna Wilson elle-même. De quoi assurer à tout ceux qui cherchent la perle rare que leur nouveau siège ne sera pas présent chez le voisin. Une collection pop et unique ! Pour en savoir plus, visite le site de Donna Wilson Photographies : Donna Wilson
Il y a 5 ans et 244 jours

SEINE DESIGN : Fluctuart

Premier lieu d'exposition flottant, le Fluctuart est conçu par SEINE DESIGN, agence d'architecture fluviale notamment à l'origine du Rosa Bonheur sur Seine ou du bateau-restaurant d'Alain Ducasse. Inscrit dans le programme « Réinventer la Seine » lancé par la Mairie de Paris, le projet propose une programmation d'expositions de street-artistes internationaux dans un cadre inédit. Du street-art sur près de 1000 mètres carrés... flottant sur la Seine ! C'est en effet ce que propose l'agence d'architecture fluviale SEINE DESIGN chargé de la conception du nouveau lieu culturel parisien Fluctuart. Un clin d'œil à la devise de Paris accentué par le positionnement atypique de l'espace d'exposition. « Riche de son patrimoine architectural, artistique et culturel, la capitale se transforme et évolue avec son temps à travers des projets innovants. » Jean Louis Missika, adjoint au maire de Paris chargé de l'urbanisme, de l'architecture et des projets du Grand Paris Face au Grand Palais et au pied du Pont des Invalides, cette galerie d'un nouveau genre se déploie sur trois niveaux, les deux premiers accueillant une collection permanente, des expositions temporaires et une galerie tremplin ouverte aux jeunes créateurs. Sur le pont supérieur, un espace de restauration avec terrasse est mis à la disposition des passionnés d'art urbain. Pour cette réalisation, les architectes ont joué la carte de l'univers portuaire, recréant ainsi un dock en acier brut portant des boîtes vitrées sur un rythme régulier. Cette trame est à l'origine de la totalité de l'agencement intérieur, allant de la valorisation des matériaux industriels et de l'éclairage aux cadres des œuvres. Grâce à l'omniprésence des ouvertures, les visiteurs peuvent profiter de vues d'exception sur les quais d'une part et sur le fleuve de l'autre. Côté programmation, place à l'Urban Films Festival jusqu'au 27 octobre, le temps que la nouvelle exposition du lieu, « Veni, Vidi, Vinci, L'art urbain face au génie » ne vienne enchanter les parois de Fluctuart. L'ensemble s'accompagne d'événements ponctuels, comme l'intervention mensuelle d'un artiste sur le container situé face à la péniche, investit par l'artiste française Madame jusqu'à la fin du mois. Larguez les amarres, direction le Fluctuart ! Pour en savoir plus, visite le site de SEINE DESIGN Photographies : Sergio Grazia
Il y a 5 ans et 244 jours

D’HOUNDT+BAJART architectes&associés : B!B

La nouvelle médiathèque de la ville de Dunkerque (59) investit l'ancien musée des Beaux Arts, un bâtiment de la Reconstruction à la volumétrie monumentale épurée. Une base charismatique à laquelle les architectes de l'agence DHOUNT+BAJART ajoutent lumière et vie. Bombardé durant la Guerre, le musée des Beaux Arts de la ville de Dunkerque est par la suite reconstruit en 1973, selon les canons architecturaux de l'époque. Monolithe de marbre blanc, son entrée en pagode fait directement écho au mouvement du style international et aux travaux d'Oscar Niemeyer. Un bijou d'architecture moderne fermé depuis 2015 auquel les équipes de D'HOUNDT+BAJAR architectes&associés redonnent vie en le transformant en une médiathèque animée. Première étape : ouvrir le bâtiment jusqu'alors plutôt hermétique. Les constructions annexes – ajoutées au fil du temps – ont été détruites afin de révéler le potentiel architectural du bâtiment principal, le laissant enfin respirer, quand les façades en marbre blanc ont été restaurées puis percées de larges baies vitrées, connectant les espaces intérieurs à l'extérieur. Les férus de lecture et autres curieux pénètrent dans le bâtiment via une baie panoramique s'ouvrant sur un café, permettant à la bibliothèque de devenir un véritable lieu du quotidien et pas seulement le repaire de rares lecteurs, d'étudiants et de groupes scolaires. Une fois le lieu de restauration franchi, nous arrivons sur une place commune dominée par un large gradin irrégulier. Le bois et la prédominance de la couleur verte semblent prolonger l'extérieur arboré à l'intérieur, conférant immédiatement un aspect chaleureux à l'ensemble. Car l'intervention de D'HOUNDT+BAJART comprend également un gros travail d'architecture d'intérieur proposant divers paysages aux usagers. L'un des points phares du décor de la médiathèque réside sans aucun doute dans son sol revêtu d'une moquette imprimée à grande échelle. S'étendant sur toute la surface du bâtiment, le dégradé de 13 teintes allant du rose pâle au vert sapin plonge le lecteur entre la Hollande et le Vietnam, dans un cadre unique fait d'un camaïeu improbable. Une place de choix offerte à la culture. Pour en savoir plus, visite le site de D'HOUNDT+BAJART architectes&associés Photographies : Maxime Delvaux
Il y a 5 ans et 247 jours

Événement : PAD London 2019

Le PAD London revient en 2019 pour sa treizième édition. Après le London Design Festival et la London Design Fair en septembre, ce salon est le troisième rendez-vous design de la rentée à Londres. Au programme : une très belle sélection d'antiquités, d'objets d'exception, d'œuvres d'art, de pièces design modernes et contemporaines. Du 30 septembre au 06 octobre, le Pavillon des Arts et du Design de Londres se tiendra au Berkely Square dans le quartier chic de Mayfair. Plus de soixante-huit exposants, dont les illustres galeries de design Fumi, Kreo ou Nilufar, représenteront quatorze pays et dévoileront leurs plus belles pièces afin de captiver un public de visiteurs curieux et de collectionneurs avertis. Cette année, le PAD London rend hommage à l'authenticité, au savoir-faire et à la créativité. Le pavillon donne carte blanche studio new-yorkais Todd Merrill. Ce dernier crée pour l'occasion un décor immersif composé notamment de pièces signées Marc Fish, d'un coffret en métal texturé de Jean-Luc Le Mounier et d'une composition conçue par le jeune designer Brecht Wright Gander.Pour sa troisième participation au PAD, la galerie parisienne Mouvements Modernes propose de son côté un bureau de collectionneur aux murs tapissés du papier peint de François Mascarello. Le mobilier fantasque Rodéo du duo Garouste et Bonetti côtoie les pièces les plus remarquables de sa collection, des œuvres de l'artiste Daniela Busarello au travail sculptural de Jeremy Maxwell Wintrebert. La 88 Gallery présente quant à elle des pièces design incontournables comme un fauteuil de Joseph André Motte édité par Artifort.La jeune galerie parisienne Wa Design, qui représente des créateurs japonais et français de l'épure, réunit arts nippons, modernisme occidental et création contemporaine. Parmi les œuvres notoires figurent les productions du britannique Harry Morgan, mention spéciale 2019 du prestigieux Loewe Craft Prize, ainsi que le célèbre fauteuil en bambou d'Ubunji Kidokoro. Un événement incontournable ! Pour en savoir plus, visitez le site du PAD London Photographies : 1) Courtesy of Side Gallery2) Jean Luc Le Mounier, Courtesy of Todd Merrill3) Courtesy of Todd Merrill4) Courtesy of WA Design5) Garoute & Bonetti, Cabinet de Sèvres, 1989, Courtesy of Mouvements Modernes6) Ubunji Kidokoro Chair, Courtesy of WA Design7) Light Object, Ane Lykke, Courtesy of Maria Wettergen
Il y a 5 ans et 248 jours

Simon Porte Jacquemus : Restaurant Oursin

En passe de prendre la capitale d'assaut, Simon Porte Jacquemus récidive après le succès de son premier établissement le Café Citron et ouvre une nouvelle adresse, toujours en association avec Caviar Kaspia : le Restaurant Oursin. Tout comme sa première enseigne, déjà auréolée de succès, Oursin prend place au sein des très chics Galeries Lafayettes Champs Elysée et invite les gourmets du 8ème arrondissement à voyager sous le soleil. Si le Café Citron constituait déjà une ode au sud natal de Jacquemus, c'est une toute autre version de la Provence que le restaurant Oursin nous propose. Fini la terracotta en guise de couleur maîtresse, le cadre du nouveau restaurant des Galeries Lafayette Champs Elysée est immaculé. Murs blanchis à la chaux et niches irrégulières rappelant les maisons méditerranéennes, coussins et banquettes d'un écru lumineux et assises en cannage conviviales, il ne manque plus que le chant des cigales pour nous faire oublier que nous sommes en plein cœur de Paris ! L'ensemble est organisé autour d'une vigne escaladant le plafond, rapprochant plus la salle d'une ambiance de terrasse balnéaire que de restaurant branché parisien. Et pourtant, rien n'est laissé au hasard afin de séduire la fine fleur de la capitale. Associant assiettes-trompes l'œil réalisées par une céramiste athénienne et curieux objets chinés par le créateur lui même, la décoration intrigue et subjugue. La carte, concentrée sur les produits de la mer, continue de nous faire voyager. Elaborée par Erica Archambault, ancienne cheffe exécutive du groupe Septime, elle rend hommage à la Méditerranée tout en prenant évidemment en compte la saisonnalité des produits. De quoi prolonger l'été... Pour en savoir plus, visite le site de Simon Porte Jacquemus Photographies : Yoann et Marco
Il y a 5 ans et 248 jours

Paris Fashion Week : Les plus belles scénographies

L'époque où les vêtements étaient les seules stars des défilés est bel et bien révolue. Depuis plusieurs années maintenant, les créateurs misent de plus en plus sur des décors tous plus inventifs et décadents, dans l'espoir de marquer les anales de la mode à tout jamais. L'occasion pour nous de revenir sur les plus belles scénographies de l'édition printemps-été 2020. Louis Vuitton au Louvre Grande habituée des performances au Louvre, la maison menée d'une main de maître par Nicolas Ghesquière présente une collection haute en couleurs dans un écrin de bois issu de forêt française – et qui sera par la suite récupéré par l'entreprise ArtStock pour être réutilisé ultérieurement. Mais le clou du spectacle résidait dans un écran géant diffusant une vidéo de l'artiste pop expérimentale SOPHIE réinterprétant pour l'occasion son titre « It's Okay to Cry ». Silhouette androgyne et couleurs saturées accompagnaient ainsi les mannequins dans leur défilé. . Yves Saint Laurent à la Tour Eiffel C'est sur la fontaine du Trocadéro que les nouveaux modèles d'Yves Saint Laurent ont été présentés au public. Au programme : show laser et Tour Eiffel scintillante. De quoi rappeler ce qui fait l'essence de la marque, dirigée par Anthony Vaccarello depuis maintenant trois ans, à savoir les couleurs sombres et les matières étincelantes. Un show mémorable dans un cadre d'exception. . Chanel au Grand Palais L'un des shows les plus attendus était sans doute celui de Chanel, premier depuis la disparition de Karl Lagarfeld. Pour présenter sa nouvelle collection, la firme investit une nouvelle fois le Grand Palais et fait défiler ses mannequins sur... les toits de Paris ! Une reconstitution du panorama de la capitale plus vraie que nature qui rend homme aux origines de la maison française. . Dior à l'Hippodrome de Longchamp Autre maison, autre ambiance. Si YSL mise sur une esthétique futuriste, Dior puise son inspiration dans la nature. Transformant l'Hippodrome de Longchamp en une forêt éphémère composée de 160 arbres de 60 variétés différentes, la marque iconique tente d'éveiller les consciences sur l'écologie. Une incitative à saluer lorsque l'on connaît l'impact de la mode sur la planète... . Courrèges au Canal Saint-Martin La pluie n'a pas effrayé la créatrice allemande Yolanda Zobel à la tête de Courrèges depuis trois saisons ! C'est en effet autour du Canal Saint Martin que les mannequins tout de fluo vêtus ont défilé, guidé par de simples néons tubulaires définissant le parcours. Un lieu significatif, constamment exploité par la jeunesse parisienne, qui s'inscrit dans l'esprit de la maison française. Photographies : Chanel, Dior © Victor BoykoYves Saint Laurent © Pascal Le SegretainLouis Vuitton © GoRunway.comCourrèges © Victor Virgile
Il y a 5 ans et 249 jours

Banksy : Gross Domestic Product

Lorsque l'on entend le nom de Banksy, nul ne sait ce qui va suivre. Installations urbaines, conception d'hôtel ou de parcs d'attraction, aucun médium ne lui résiste. S'ajoute aujourd'hui à cette liste l'ouverture d'une drôle de boutique à Londres (Royaume-Uni) baptisée « Gross Domestic Product » et regroupant des œuvres phares de l'artiste à la manière de produits dérivés. Alors, coup de pub ou expo ? C'est soit la pire, soit la meilleure raison de faire une exposition. Alors qu'un vendeur de cartes de vœux tente de prendre possession du nom de Banksy pour écouler de fausses marchandises, l'artiste (supposé) britannique décide de prendre son usurpateur à son propre jeu et d'ouvrir sa propre enseigne, à mi-chemin entre boutique de souvenirs et exposition contemporaine kitsch. « Je pense qu'ils [la société de carte de vœux] misent sur l'idée que je ne me présenterai pas devant un tribunal pour me défendre » confie l'artiste. Mais c'était sans compter sur son sens inné du retournement de situation. Car, dans ce genre de litige, il suffit au titulaire de la marque de... l'utiliser pour vendre ! Ni une, ni deux, Banksy investit un ancien magasin de tapis du quartier de Croydon (Londres) et le transforme en pop-store d'un nouveau genre. Y sont présentées certaines de ses œuvres iconiques comme le Lanceur de fleurs – ici encadré et présenté sous la forme d'un triptyque – ou son gilet pare-balle décoré du drapeau anglais, mais également des objets inédits comme des paillassons cousus à la main par des femmes détenues dans des camps en Grèce, des disco-ball fabriquées à partir de casques anti-émeutes ou encore un tapis reprenant l'image de la marque de céréales Frostie's. Aussi taquines que politiques, ces œuvres sont disponibles à la vente sur internet, à partir de 10 livres, deux semaines après la fermeture du magasin. Une partie des fonds récoltés servira à fournir un nouveau canot de sauvetage aux migrants, remplaçant ainsi celui confisqué par les autorités italiennes, quand le bénéfice des tapis tissés reviendra de droit à leurs créatrices. On avait jamais vu de problèmes juridiques se régler avec autant de prestance ! Pour en savoir plus, visite le site de Banksy Photographies : Banksy
Il y a 5 ans et 249 jours

Pseudonyme : Les Balcons sur la Mer

L'agence parisienne Pseudonyme frappe encore et agrémente le Quai Duguay Trouin de la ville de Le Portel (62) de balcons en bois offrant des vues diverses sur la côte d'Opale. Une nouvelle façon d'apprécier le front de mer, entre mini-espaces publics et installations sculpturales. Inscrits dans le projet de réaménagement littoral de la commune de Le Portel, les trois balcons érigés par l'agence Pseudonyme confèrent une toute nouvelle allure au front de mer et promettent aux vacanciers de bénéficier de vues inédites sur la Manche. A la manière de petites placettes, ces belvédères suspendus au-dessus de vide rythment le parapet et contribuent à créer une nouvelle identité à la station balnéaire. Avec pour but de connecter le haut au bas du site, le projet contenait son lot de difficultés. En effet, avec le budget limité de 300 000 euros hors taxe, les maîtres d'œuvre avaient pour mission de s'inscrire dans le paysage brut de cette plage du Nord de la France tout en faisant de leur intervention un marqueur identitaire. Ainsi, pour agrémenter cette promenade, ils proposent trois balcons orientés vers le fort de l'Heurt, construit sous Napoléon. Les terrasses réinterprètent la dualité du site, entre douceur maritime et rigueur de l'ouvrage défensif, à travers leur matérialité. Si les alcôves sont revêtues d'un bois chaleureux, le verre des gardes corps donne l'impression aux usagers d'être projetés dans le vide sans ménagement. Une sensation accrue par la géométrie effilée des balcons, presque tranchante. De quoi apprécier l'onde à partir d'un nouveau point de vue. Pour en savoir plus, visite le site de Pseudonyme Photographies : DR
Il y a 5 ans et 249 jours

Événement : Le Nouveau Monde de Charlotte Perriand

Disparue il y a vingt ans, la designer et architecte Charlotte Perriand fait aujourd'hui l'objet d'une grande rétrospective à la Fondation Louis Vuitton. Longtemps demeurée dans l'ombre de ses confères masculins, Le Corbusier en tête de file, elle reprend aujourd'hui la place qui lui est due au sein d'une exposition mêlant architecture, design et art. Des années 1920 à l'aube de l'an 2000, Charlotte Perriand (1903-1999) a su mettre en place un « art d'habiter » aussi ancré dans son temps qu'avant-gardiste. Première rétrospective d'une telle ampleur, l'exposition menée par Pernette Perriand-Barsac, fille de la créatrice, occupe tous les espaces du musée conçu en 2014 par Frank Gehry. L'occasion pour la Fondation d'établir un parcours chronologique pour retracer la vie bien remplie de Charlotte Perriand. Alors que la première étape s'attarde sur ses nombreuses collaborations avec Le Corbusier et Pierre Jeanneret, nous assistons peu à peu à son émancipation, politique notamment, encouragée par Fernand Léger. Un parti pris qui aura pour conséquence de lui faire prendre conscience des limites du progrès et de se tourner vers une création emprunte de références à la nature. La visite se poursuit avec ses voyages au Japon, qui marqueront profondément sa pratique, et son implication dans la Reconstruction, notamment en cofondant le mouvement « Formes utiles », fondamental dans la future appréciation du design. Nous continuons de déambuler dans les nombreuses galeries de la Fondation en découvrant son fameux « art d'habiter », son séjour à Rio ou encore l'édification de la station de ski des Arcs. Cet immense parcours est également ponctué de diverses reconstitutions de lieux iconiques comme l'appartement-atelier de la place Saint-Sulpice (1927), le Salon d'Automne (1929) ou encore la Maison au bord de l'eau (1934) qui s'inscrit à l'extérieur des espaces d'exposition et offre une pose bienvenue dans la découverte de cette exposition. De nombreux chefs d'œuvre de la peinture et de la sculpture contextualisent et mettent en valeur le mobilier de Charlotte Perriand. Ainsi, on découvre avec admiration le Guernica de Picasso, de nombreux mobiles de Calder, des tapisseries de Le Corbusier ou encore de très grands formats signés Fernand Léger. Une exposition pluridisciplinaire qui rend hommage à l'une des pionnières du design tel qu'on le connaît aujourd'hui. Pour en savoir plus, visite le site de la Fondation Louis Vuitton Photographies : Fondation Louis Vuitton
Il y a 5 ans et 250 jours

Formae : Roommate

La marque Formae imagine la collection Roommate, un ensemble d'éléments métalliques épuré. Aussi pratique que ludique, la série modulaire est conçue par une multitude de designers, du Studio Zero à Alessandro D'Angeli, pour répondre aux besoins des jeunes propriétaires et locataires. Présentée lors de la dernière édition de Maison&Objet, la jeune marque Formae dévoile sa nouvelle collection, humoristiquement appelée Roommate. Les nombreux objets métalliques à l'allure graphique de la série agissent comme de petits compagnons aux silhouettes organiques et à l'aspect ludique. Des colocataires discrets qui égaillent les intérieurs les plus exigus ! Fruit de la collaboration avec de jeunes designers internationaux – Alessandro D'Angeli, De Bona De Meo, Meike Langer, Chiara Ricci, Studio Design Sovrappensiero, Studio Zero et Max Voytenko –, cet ensemble de petits totems domestiques charismatiques ose les grands écarts. Entre petits objets décoratifs – comme le bougeoir de Meike Langer –, rangements tels que les étagères de Studio Zero et la colonne Zenobio de DeBona DeMeo ou mobiliers à la manière de la table d'appoint Elle de Chiara Ricci, Roommate brasse large et comble chacun des besoins des férus de design. Une collection complète qui ne vous fera plus jamais vous sentir seuls. Pour en savoir plus, visite le site de Formae Photographies : Formae
Il y a 5 ans et 250 jours

Gerard & Kelly : Modern Living / Clockwork

Qui a dit que danse et architecture ne faisait pas bon ménage ? Certainement pas les chorégraphes Gerard & Kelly qui, à l'occasion du Festival d'Automne, investissent la Villa Savoye et l'Appartement-atelier de Le Corbusier. Au programme : architecture moderne et pas de deux ! Habitués à mêler chorégraphie et architecture, Brenna Gérard et Ryan Kelly ont déjà dansé à travers de nombreux ouvrages iconiques des Etats Unis, comme la Glass House de Philip Johnson dans le Connecticut ou encore la maison de Rudolf Schindler de Los Angeles. À l'occasion de l'édition 2019 du Festival d'Automne – manifestation à la programmation pluridisciplinaire inaugurée en 1972 –, le duo investit deux hauts lieux de l'architecture de la région parisienne : l'Appartement-atelier et la Villa Savoye, signés Le Corbusier. Partant de l'architecture brutaliste du CND (Pantin), la troupe des deux chorégraphes se meut jusqu'à la Villa Savoye, située dans les Yvelines. Inspirés par la brève liaison que l'architecte et la danseuse Josephine Baker ont entretenus à la fin des années 1920, les artistes imaginent que la villa est la demeure (fictive) de ce couple iconique et inattendu : l'homme rationnel et la danseuse passionnée, celui auquel on reproche ses penchants fascistes et l'héroïne de la Résistance, l'intellectuel et la vedette. C'est cette relation complexe qu'ils réinterprètent grâce aux mouvements de leur corps, associant la rigidité de l'édifice à la souplesse de leurs membres. Cette performance comprenant sept danseurs sera visible du 28 septembre au 6 octobre, chaque jour durant une heure. Autre étape dans ce voyage musical, l'Appartement-atelier de l'immeuble Molitor (16ème arrondissement) devient ici, sous la houlette de trois performeurs, l'occasion de réfléchir sur le temps. Un spectacle qui s'expérimente debout du 16 au 18 octobre et qui questionne également les nouvelles notions du « vivre ensemble ». Entre rigueur et sensualité, le duo Gerard & Kelly donne un tout nouveau sens à ces ouvrages iconiques. Pour en savoir plus, visite le site de Gerard & Kelly Photographies : CND, BFA.com et Barrère & Simon/Phom
Il y a 5 ans et 251 jours

SABO Project : Sacha

Faire face à un nouveau venu dans la famille sans déménager ? Un dilemme auquel bon nombre de parents sont confrontés, y compris ces habitants du 5ème arrondissement de la capitale. Installé dans un duplex de la Rive Gauche, ce couple a pu compter sur l'agence new-yorkaise et parisienne SABO Project qui transforme un appartement daté en un foyer contemporain et fonctionnel à l'arrivée de bébé. Première étape : supprimer les agencements et le mobilier existant, trop vieillot et peu adapté au quotidien de cette future famille. Il s'agissait ensuite de réorganiser les espaces afin d'exploiter au mieux les capacités de chacun d'entre eux. Ainsi, la grande pièce de vie ouverte se trouve désormais au premier niveau, dans un langage très épuré. Murs blancs et plafond en béton et plancher en bois encadrent du mobilier sur mesure en contreplaqué, intégrés au mur. Les différentes utilisations de ce matériau permettent de créer une unité dans tout l'appartement. Seules touches de couleur, les chaises vertes de la salle à manger et une suspension lumineuse rouge, bleu et jaune, égaillent l'ensemble. Petit plus, de nombreuses alcôves accueillent le chat dans toutes les pièces de la maison. Menant aux espaces de nuit, un escalier cylindrique cerné de fines lattes – toujours en contreplaqué – constitue le cœur du logement. Au sous-sol, les chambres réinterprètent les mêmes codes qu'à l'étage en intégrant notamment une cloison pour cheville en guise de tête de lit de la chambre principale. Simple, mais terriblement efficace ! Pour en savoir plus, visite le site de SABO Project Photographies : SABO Project
Il y a 5 ans et 252 jours

Studio Viktor Sørless : Dune House

Le Studio Viktor Sørless réalise une villa minimaliste inspirée du film The Ghost Writer. Située sur les côtes danoises, cette villa rappelle en effet la demeure en bord de mer de la fiction. A travers une esthétique cinématographique assumée, l'agence imagine une résidence d'été très contemporaine. Avec pour seule contrainte d'être inspirée de la villa isolée du long métrage de Roman Polanski, The Dune House commandée par un client cinéphile à l'agence norvégienne présente une architecture épurée et bénéficie d'une vue imprenable sur la nature sauvage environnante. La volumétrie géométrique et la structure ajourée confèrent à la maison une identité forte. De l'extérieur, The Dune House fascine par son aspect cruciforme. Le bâtiment se structure autour d'un vestibule central doté d'un ascenseur qui conduit aux espaces de vie surélevés, quatre modules ajustés aux points cardinaux nord, sud, est, ouest. Chaque entité comprend respectivement un salon et un bureau, une salle à manger, une cuisine et des chambres. Les grandes vitres déterminent l'ambiance lumineuse et la dimension cinématographique du lieu. La lumière naturelle modulable grâce aux rideaux éclaire ainsi tout en clair-obscur les pièces. L'organisation des volumes, les proportions du logement et les vastes ouvertures participent aussi à accentuer la présence des vents marins. Chaque détail de la résidence inspiré de la célèbre demeure du personnage Adam Lang renforce l'ambiance dramatique de l'ensemble. Un décor de cinéma à couper le souffle ! Pour en savoir plus, visitez le site de Studio Viktor Sørless Photographies : Studio Viktor Sørless
Il y a 5 ans et 255 jours

Lemoal Lemoal architectes : Centre social et culturel Gonzague Saint Bris

L'agence Lemoal Lemoal offre un nouveau souffle à la ville de Cabourg (14) ! Le maire souhaitant regrouper tous ses services sociaux et culturels de la commune sur un même site, les architectes imaginent un ensemble de deux édifices organisés autour d'une place publique. Utilisant des matériaux de la région, l'ouvrage est à mi-chemin entre édifice normand et bâtiment contemporain. Insérée entre un centre de protection maternelle et infantile et un parking public, la parcelle sur laquelle le projet prend place se situe à l'écart des axes de circulations de la municipalité balnéaire. Une situation complexe pour un bâtiment public dont les architectes se sont emparés, ouvrant l'ensemble vers le centre ville tout en imaginant une place vouée à être traversée par les habitants. « Plutôt deux fois qu'une ! » ont du penser les équipes de Lemoal Lemoal. En effet, si le programme indiquait la construction d'un seul et même bâtiment pour abriter ces services, les maîtres d'œuvres ont préféré en ériger deux, en forme de L, entourant ladite place publique. Réinterprétant l'architecture vernaculaire de la région, les deux entités sont caractérisées par des toitures à deux pans en terre cuite. Et si la maison normande est définie par ses colombages, les concepteurs gardent la trame régulière de la charpente et des portiques en lamellé collé d'une portée de 8 mètres qu'ils comblent de baies vitrées, remplaçant ainsi les murs de pierre classiques. Situé au nord de la parcelle, le pôle culturel comprend une médiathèque et une ludothèque tandis que le pôle social, installé en miroir, héberge des espaces d'accueil et des bureaux du centre social, placés à l'arrière du bâtiment. Une version contemporaine de la maison normande. Pour en savoir plus, visite le site de Lemoal Lemoal architectes Photographies : DR
Il y a 5 ans et 255 jours

Jeunes Talents 2020 : Appel à projets du Tremplin du Côté de Chez vous

Du Côté de Chez vous, le label créatif créé par Leroy Merlin ouvre la troisième édition de son appel à projets Jeunes Talents autour du thème « Bienvenu.e.s ». Après deux années réussies, cet incubateur propose une nouvelle fois à la nouvelle génération de designers de repenser l'habitat de demain. Depuis sa création, le tremplin open design du Côté de Chez vous offre l'occasion à de jeunes créateurs de présenter un projet innovant dans l'espoir de faire bouger les lignes de l'habitat. Parrainée par la designer franco-suédoise Bina Baitel (et ancien membre du jury des ADC Awards 2018), l'édition 2020 semble particulièrement prometteuse ! Le Tremplin Jeunes Talents 2020 se déroule en cinq étapes : l'appel à projets allant jusqu'au 15 novembre, la présélection de trois finalistes par un jury pluridisciplinaire de cinq spécialistes, le prototypage des projets choisis, la sélection finale et le choix de l'unique gagnant fin mars 2020. Avec pour but de promouvoir la jeune création, le tremplin ne compte que deux contraintes : présenter des projets facilement réalisables, seul ou en équipe, tout en respectant la thématique de l'année. Les trois finalistes auront la chance de bénéficier d'un suivi privilégié lors du développement du prototypage de leur idée, ainsi que de la visibilité sur le site de l'enseigne française. Le lauréat recevra quant à lui une dotation monétaire. On s'impatiente ! Pour en savoir plus, visitez le site du Tremplin du Côté de Chez vous Illustrations : Du Côté de Chez Vous, Leroy Merlin
Il y a 5 ans et 255 jours

Événement : Moderne Maharajah

Jusqu'au 12 janvier prochain, le MAD – ancien musée des arts décoratifs – rend hommage au plus dandy des maharajah : Yeshwant Rao Holkar II. Amoureux de la modernité européenne, cet esthète venu d'Indore est à l'origine de la construction du Palais Manik Bagh, premier édifice moderniste de la région. Quand raffinement oriental rencontre l'avant-garde du Vieux Continent. Alors qu'il n'était qu'un jeune adolescent, Yeshwant Rao Holkar II (1908-1961) est envoyé en Angleterre, pour étudier dans la prestigieuse institution d'Oxford. Un nouveau monde s'ouvre alors à lui et il est notamment introduit dans les sphères culturelles européennes via le Dr. Marcel Hardy, qui deviendra l'un de ses mentors. Passionné par les avant-gardes artistiques, littéraires et architecturales, il se liera d'amitié avec de grands noms de la création tels que l'architecte berlinois Eckart Muthesius ou l'écrivain Henri-Pierre Roché. De retour à Indore, une idée folle vient alors au jeune maharajah : ériger le premier palais moderne de la région du Madhya Pradesh. Une entreprise qu'il confie à Muthesius qui sera chargé de transformer les fondations d'un bâtiment déjà existant en une nouvelle résidence privée du prince et de sa femme, Sanyogita Devi.Résolument ancré dans la modernité, le Palais Manik Bagh introduit de nombreux matériaux novateurs dans son aménagement, comme le métal, le similicuir et le verre coloré. Côté mobilier, la crème de la crème des designers de l'époque peuple les nombreuses pièces de la demeure. On y retrouve par exemple le Transat d'Eileen Gray, les lits en métal et verre de Louis Sognot et Charlotte Alix ou encore la chaise longue de Le Corbusier et de Charlotte Perriand ainsi que les immenses tapis colorés d'Ivan Da Silva Bruhns. Un florilège d'assises, de tables ou de tapisseries qui est présenté sous la nef du MAD dans une scénographie recréant des pièces du palais. Amateur d'art, le maharajah possédait également un Oiseau du célèbre sculpteur roumain Constentin Brancusi, ici présenté dans l'allée centrale. L'exposition regroupe aussi de nombreux portraits du couple royal, immortalisé par Man Ray ou encore Bernard Boutet de Monvel, que ce soit en tenues occidentales à la pointe de la mode ou en costume traditionnel aux nombreuses dorures. L'occasion de plonger dans l'univers glamour d'un couple d'esthètes, ayant largement contribué à importer la création européenne en Asie du Sud. Une ode au modernisme ! Pour en savoir plus, visite le site du MAD Photographies : MAD
Il y a 5 ans et 255 jours

Pelle Cass : Crowded Fields

Après sa série « Selected People » célébrant la ville de Boston (USA), le photographe américain Pelle Cass s'intéresse au quotidien des infrastructures sportives. Grâce à la magie de Photoshop, il créé des images composites qui fascinent par leur aspect réaliste. Une série qui magnifie ces espaces dédiés au culte du corps. Pelle Cass documente à sa manière l'atmosphère qui se dégage des édifices sportifs, des terrains de basketball aux pistes d'escrime, en passant par les piscines olympiques. Il fantasme en effet l'effervescence des activités sportives comme s'il s'agissait d'une multitude de scènes de théâtre jouées simultanément. Dans l'objectif de Pelle Cass, les infrastructures sportives sont toujours grouillantes, animées, vécues. Le processus de création de ces clichés expérimentaux se déroule en deux temps. Pelle Casse photographie la même prise de vue pendant plusieurs heures, du début à la fin de l'événement sportif. Après la séance, il réunit les nombreux visuels obtenus en une seule image au désordre apparent, mais à la composition organisée. Résultat surprenant garanti ! La série fantastique « Crowded Fields » se concentre ainsi sur le mouvement des corps, la géométrie des équipements sportifs et la temporalité. Si elles sont illusoires, ces images offrent un nouveau niveau de lecture sur ces constructions architecturales spectaculaires en montrant le dialogue qui s'instaure dans le temps entre une architecture et ses usagers. Des images fictives qui contrastent avec la photographie sportive traditionnelle. Pour en savoir plus, visitez le site de Pelle Cass Photographies : Pelle Cass
Il y a 5 ans et 257 jours

Estúdio AMATAM : Centre culturel islamique de Colinas do Cruzeiro

Pour satisfaire une communauté religieuse grandissante, la ville portugaise de Odivelas commande au studio local Estúdio AMATAM un centre culturel islamique. Un temple spirituel à l'esthétique minimaliste et contemporaine où réflexion, méditation et conversation sont de mise. S'agissant de leur premier édifice religieux, les équipes de l'Estúdio AMATAM mettent les petits plats dans les grands pour réaliser un Centre culturel islamique épuré et sculptural. Loin de n'être qu'un site de prière, l'édifice est conçu comme un lieu de rencontre pour toute une communauté où l'interaction sociale et le dialogue culturel sont des notions centrales. Ainsi, en plus des salles de prières, l'ensemble abrite une galerie d'exposition, une salle de réunion et un espace dédié à la littérature. Le bâtiment intègre des éléments inspirés de l'architecture islamique traditionnelle – déjà très présente dans la ville d'Odivelas – au sein d'une composition contemporaine. Ainsi, les arcs en fer à cheval et les voûtes à dos creux côtoient une architecture géométrique et rectiligne, où le marbre blanc règne en maître. Le visiteur pénètre dans ce sanctuaire via une entrée immaculée et clairsemée où un olivier – arbre béni de la religion musulmane – indique la nature spirituelle de l'édifice et au sein duquel des arches noires contrastantes aident le religieux à se déplacer. Si tous les espaces communs sont homogénéisés par l'omniprésence du blanc, les salles de prière, quant à elles, associent boiseries au mur et sol vinyle, pour plus de confort physique et acoustique. Une réalisation aussi spirituelle qu'élégante. Pour en savoir plus, visite le site de Estúdio AMATAM Photographies : Invisible Gentleman
Il y a 5 ans et 257 jours

Tectône Architectes : Maison V

Les architectes de l'agence française Tectône érigent un écrin brutaliste en pleine zone résidentielle à Malakoff (92). À travers un projet d'élévation d'un pavillon, les maîtres d'œuvre imaginent une maison de ville à l'identité et aux volumes marqués. La demeure déjà existante, datant des années 1920, est inscrite au sein d'un tissu pavillonnaire dense où elle côtoie des bâtiments de type faubouriens. La mission confiée aux architectes du cabinet Tectône consistait en la surélévation du foyer, à l'origine installée sur un seul niveau à rez-de-chaussée et étant légèrement surélevée du fait de la présence d'un entresol semi-enterré. Désormais dotée de deux étages supplémentaires, la maison de 113 mètres carrés est recouverte d'un bardage en plaque de fibrociment, unifiant ainsi la construction d'antan et son extension. Un choix utile et esthétique qui confère à l'ensemble un aspect brutaliste contrastant avec le reste du quartier. Détonnant également avec les maisons voisines, le positionnement du bâti est pour le moins original. De forme rectangulaire, la maison donne sur la rue par un de ses petits côtés qui devient ici façade principale, semblable à un petit pignon et dotée de nombreuses ouvertures dont l'entrée. Côté jardin, c'est un véritable diamant brut qui s'offre à ses propriétaires, tout en facettes. Un parti pris qui contribue à renforcer la présence de la façade sur rue, qui elle brille par son homogénéité. Une réalisation qui contraste avec l'unité du quartier. Pour en savoir plus, visite le site de Tectône Architectes Photographies : Pierre LExcellent
Il y a 5 ans et 258 jours

Dessein : Savons

Le savon : nouvelle star du design ? C'est en effet la tendance qui semble monter au sein de nos salles de bain, et ce n'est certainement pas la marque française Dessein qui dira le contraire ! Semblables à de petits totems contemporains, ces savonnettes allient esthétique et éthique grâce à une fabrication à la main à partir d'ingrédients biologiques. La jeune marque française Dessein propose une collection de savons des plus trendy. À travers cinq modèles différents, l'entreprise explore formes, coloris et effets graphiques, le tout en assurant aux futurs propriétaires de ces produits qu'ils se laveront bio, en se faisant du bien tout en faisant du bien à la planète. Conçue selon le savoir-faire artisanal de la saponification à froid, la série se compose d'un soin purifiant pour le visage et de savons – au choix – équilibrant, apaisant, stimulant ou tonifiant, chacun des produits étant garanti sans colorants ni parabènes. Pas de place non plus pour l'huile de palme, les produits d'origines animales ou les parfumes de synthèse. La liste des ingrédients est tout ce qu'il y a de plus naturelles et comprend, notamment, de la noix de coco, de l'argile rose, du ricin ou encore du chanvre. Le plus de ces produits sanitaires ? Leur allure résolument contemporaine. Ainsi, la savonnette crème et rectangulaire classique côtoie des demies-sphères et disques monochromes et des blocs aux motifs géométriques déclinés à travers diverses nuances. À l'heure du zéro déchet, nous pouvons compter sur ces nouvelles marques pour faire rimer écologie et style. Pour en savoir plus, visite le site de Dessein Photographies : DR
Il y a 5 ans et 261 jours

Camille Walala : Walala Lounge

A l'occasion du London Design Festival, la designer française Camille Walala habille les rues de la capitale britannique d'éléments de mobilier urbain hauts en couleur. Bancs, drapeaux et jardinières ornés de motifs multicolores transforment ainsi le quartier de South Molton Street en un salon extérieur pop et confortable. Une expérience immersive qui fait perdurer l'été. Diplômée de l'Université de Brighton en design textile, la Française Camille Walala crée sa marque en 2009 à Londres, où elle est toujours basée aujourd'hui. Reconnu à dans le monde entier, son style explosif s'expose sur tous les continents, comme sur l'Île Maurice, à travers le projet Salt of Palmar. L'alliance de motifs graphiques, de volumes géométriques et de couleurs expressives est devenue sa marque de fabrique, qu'elle décline à l'infini, aussi bien pour des projets d'aménagement intérieur que dans la création de mobilier. C'est aujourd'hui au sein de sa ville d'adoption que Camille Walala nous invite à suivre son optimisme à toute épreuve. Imaginé pour le Groupe Grosvenor et installé pour un an, l'ensemble d'équipements publics bigarrés conçu par l'artiste comprend dix bancs, des jardinières cubiques autoportantes ou intégrées aux assises, et des drapeaux suspendus. Issues de sa collaboration avec Julia Jomaa, directrice artistique, les pièces ont été conçues en lien étroit avec le site lequel elles s'inscrivent. Chaque banc réalisé en acier brossé et en MDF présente une forme géométrique qui lui est propre. Finalement, seuls les motifs et les tons vifs créent l'harmonie de cet ensemble hétéroclite. L'installation immersive a ainsi pour vocation de susciter le sourire des passants et d'apporter de la gaité dans le quotidien des Londoniens. Une manière ludique de se démarquer du mobilier urbain traditionnel. Pour en savoir plus, visitez le site de Camille Walala Photographies : Camille Walala / Studio Stagg
Il y a 5 ans et 261 jours

Journées Européennes du Patrimoine 2019 : 5 sites à voir à Paris

Chaque année, les Journées Européennes du Patrimoine font découvrir au grand public la richesse du patrimoine architectural et artistique français. Un rendez-vous incontournable qui se tiendra, pour la 36ème édition, les 21 et 22 septembre prochains. Axée cette année sur la thématique « Arts et Divertissements », l'événement propose un florilège de visites et d'animations. Aperçu de notre sélection pour ce week-end culturel ! L'Espace Niemeyer (19ème arrondissement)En 1965, le Parti communiste français confie la réalisation de son nouveau siège à l'architecte brésilien Oscar Niemeyer. Erigé entre 1969 et 1980, le bâtiment en béton, verre et acier, est emblématique du courant moderniste de l'époque. Le temps des JEP 2019, l'Espace Niemeyer propose une exposition de jeunes artistes contemporains, un récital de piano dans la célèbre coupole, des visites guidées et un accès au toit de l'édifice. Tout un programme ! . La Piscine Molitor (16ème arrondissement)Suite à sa rénovation entre 2011 et 2014, la piscine Molitor abrite aujourd'hui un hôtel luxueux imaginé par l'architecte Jean-Philippe Nuel, un restaurant, un spa et des bassins désormais iconiques. Ce dimanche, la piscine sera ouverte au grand public et les 78 cabines du bassin d'hiver décorées par des artistes seront également accessibles. Pour compléter ce programme alléchant, des ateliers de lettrage et de graffiti seront animés par le street artiste PEST de 14h00 à 19h00. . La Fondation Jérôme Seydoux-Pathé (13ème arrondissement)Derrière la magnifique façade sculptée par Auguste Rodin au XIXe siècle se cache un édifice contemporain signé Renzo Piano. Ce bâtiment de bois et d'acier accueille la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé et comprend une salle de projection, des espaces d'exposition, des salles dédiées à la conservation des collections et un centre de recherche. Au programme, des visites libres de l'édifice et des séances de ciné-concert. . La maison-atelier de Jean Lurçat (14ème arrondissement)La maison-atelier de l'artiste français Jean Lurçat est l'un des chefs-d'œuvre parisiens de l'architecture moderne. Construite par son frère André Lurçat, elle est la première d'une longue série réalisée dans les années 1920. Les fenêtres allongées, les façades immaculées, la sobriété sont caractéristiques du style épuré défendu par l'architecte. Dans le cadre des JEP, des visites sont ouvertes à tous sur réservation. . Les ateliers des usines Panhard et Levassor (13ème arrondissement)En 2013, l'agence d'architecture AREP termine la reconversion des anciens ateliers des usines automobiles Panhard et Levassor en bureaux et équipements publics à vocation sociale. L'extension et la réhabilitation du bâtiment permet de dynamiser la vie du quartier. Le lieu sera ouvert pour la première fois à la visite ce week-end. Photographies : DR Pour en savoir plus, visitez le site des Journées Européennes du Patrimoine
Il y a 5 ans et 262 jours

Événement : Design, Escales bretonnes

Les villes de Quimperlé et de Landerneau (29), ainsi que l'École Supérieure d'Art de Bretagne s'associent pour aborder la spécificité et la diversité d'un design breton. L'exposition « Design, Escales bretonnes » célèbre en effet les figures locales, des frères Bouroullec à Florence Doléac en passant par la nouvelle génération de designers. Une plongée au cœur de la création armoricaine. Jusqu'au 6 octobre 2019, la Chapelle des Ursulines et la Maison des Archers de Quimperlé accueillent une exposition événement mettant à l'honneur le design contemporain, qu'il soit d'auteurs bretons ou de créateurs passés par la région durant leur carrière. L'occasion de découvrir ainsi 32 auteurs et leurs 58 pièces inédites dans un parcours unique. Conçue par le plasticien et designer Antoine Minguy de l'Atelier Kloum, la scénographie inspirée de la topographie si particulière des rias invite les visiteurs à la déambulation. Les Algues (2004) des Bouroullec ouvrent la première section de l'accrochage « Maritimité », qui témoigne de l'influence du littoral sur les designers. L'œuvre Adada (2010) de Florence Doléac, ensemble de six assises circulaires enveloppées de filets, rappelle les reliefs des côtes bretonnes. La seconde thématique « Design industriel » fait la part belle aux maisons d'édition. Le pouf duo de la série Djinn (1964-65) signée Olivier Mourgue et édité par Airborne témoigne de l'émergence d'un design industriel produit en série. Le chapitre « Design et métiers » quant à lui valorise l'importance du travail artisanal dans le processus de création d'un objet. On retrouve notamment la chaise Osso (2011) des Bouroullec, pièce issue de leur collaboration avec la petite entreprise familiale italienne Mattiazzi.La section « Design social » regroupe les pièces en prises aux enjeux sociétaux actuels. Le scooter électrique Léonie (2016) réalisé par Kevin Gouriou dans le cadre de son diplôme à l'ECAL (Suisse) entend faciliter le déplacement des personnes à mobilité réduite de manière ludique.Enfin, l'ensemble « Ecodesign » met l'accent sur le développement d'un design de la transition respectueux de l'environnement. Fruit de la rencontre entre le biodesigner Guillian Graves et l'ingénieur Michka Mélo, la bouilloire biomimétique Nautile (2012) dont le fonctionnement s'inspire de l'animal marin éponyme permet de diminuer sa consommation d'énergie par rapport à une bouilloire traditionnelle. Les Oiseaux (2011) des Bouroullec terminent cette première étape, faisant aussi de la pièce design un objet de contemplation. A la Maison des Archers, la suite du parcours révèle les secrets de certains projets. Maquettes, schémas et vidéos donnent à voir les réflexions des créateurs exposés. Cet hiver, « Design, Escales bretonnes » sera repensée selon la thématique de la lumière pour être présentée à la galerie de Rohan à Landerneau. Un bel hommage à la création bretonne d'hier et d'aujourd'hui. Photographies : Service communication – Ville de Quimperlé Pour en savoir plus, visitez le site de l'Office de Tourisme de Quimperlé