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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Muuuz

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Il y a 5 ans et 122 jours

A6A x Atelier Archipel : Les Patios

En collaboration avec Atelier Archipel, l’agence A6A – Atelier 6 Architecture – construit une Maison de Santé, baptisé Les Patios. Installée à Jarnac (16), le centre médical regroupe plusieurs cabinets de médecins généralistes et spécialistes dans un édifice à la volumétrie simple et à l’esthétique épurée. Isolé de l’espace public, la Maison de santé Les Patios est bordée par une sur-largeur de trottoir formant un parvis et un grand jardin arboré surélevé. Le centre de santé est fermé sur lui-même, protecteur et confidentiel. Repère identifiable, avec sa volumétrie simple et son architecture horizontale, à l’entrée de la zone tertiaire de la commune, l’établissement devient un équipement structurant de la ville de Jarnac. Choisi à la fois pour son apparence brute, sa durabilité et la facilité de son entretien, le béton blanc des façades est adoucit par des bardages et des persiennes en bois noir. Le tout s’inscrit ainsi dans le paysage local ponctué de carrières de calcaire et de chais noircis. Répartis sur un seul niveau, les différents volumes de la Maison de Santé s’organisent autour du jardin extérieur et d’une galerie intérieure, qui donne accès aux quatre pôles médicaux et aux espaces partagés. Baignée de lumière naturelle grâce à de larges baies vitrées, la galerie donne également sur l’espace vert et les patios extérieurs.Les Patios réunit au sein d’un même centre des cabinets de médecins généralistes, dentistes, ostéopathes, psychologues, psychiatres, sages-femmes, Orthophonistes, Podologues, Infirmiers. De quoi faciliter la vie des Jarnacais ! Pour en savoir plus, visitez le site de l’Atelier 6 Architecture Photographies : Agnès Clotis Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 123 jours

Taillandier Architectes Associés : Villa T

Réhabiliter un logement historique typiquement toulousain en une demeure contemporaine ? Pari tenu pour les équipes de Taillandier Architectes Associés qui signent un projet de rénovation étonnant dans le quartier de Montplaisir de la Ville rose (31), où façade classique, béton et bois cohabitent en harmonie. Situé dans une zone de protection des monuments historiques, la Villa T est le fruit d’une réhabilitation d’un logement typique de la région de Toulouse : corniche, rosasses, toiture à deux pentes parallèles à la rue et façade en brique composent en effet le décor de la maison d’origine. Difficile donc de se projeter dans un logement contemporain ! Et pourtant, les architectes, qui ont pris le parti de conserver cette façade sur rue extrêmement travaillée, réussissent le tour de force de transformer cette maison de ville jusqu’alors vétuste en une résidence ancrée dans le XXIème siècle. Côté façades, deux identités communiquent. Quand celle sur rue est en partie conservée et nettoyée des éléments parasites du temps, le traitement accordé à celle donnant sur le jardin est résolument plus contemporain, où le béton fabriqué est percé de grandes baies vitrée laissant pénétrer la lumière naturelle dans les espaces de vie. La maison est pensée comme l’union de deux duplex superposés : le « duplex vie » et le « duplex nuit ». Les pièces de jour occupent en effet deux niveaux faisant le lien avec celui de la rue et celui du jardin, tandis que la partie nuit est répartie sur les deux étages supérieurs. Les espaces de vie se composent d’une cuisine ouverte sur la double hauteur surplombée d’une large pièce réunissant le salon et la salle à manger, tandis que le « duplex nuit » accueille deux chambres d'enfant au premier niveau et une suite parentale au dernier étage. Là aussi, c’est un véritable dialogue qui s’établit entre la contemporanéité du béton et la chaleur du bois. « Le contraste entre le béton lasuré et le chêne clair, met en relief la dualité de la maison, bâti historique/construction contemporaine, espace intimes/ espace muséal, espaces vie et réception/ espaces nuit et intimes. » signifient d’ailleurs les architectes. Pour ce projet, les maîtres d’œuvre se sont inspirés de grands classiques architecturaux. On retrouve ainsi une bibliothèque s’enroulant autour de l’escalier – à la trémie évidée de 15 centimètres sur la hauteur des quatre niveaux –, clin d’œil évident au savoir de l’antique Babylone ainsi qu’une rampe reliant la rue au rez-de-jardin faisant écho à celle du Guggenheim de New-York. Le rapport entre espace de vie et scénographie muséale est également une caractéristique de la réalisation. Quand le garde corps de l’escalier devient cimaise pour les peintures de Raymond Espinasse, le dépouillement des matériaux renvoie à l’univers du white cube, au sein duquel les propriétaires exposent leur mobilier de designers. Un projet qui cache son lot de surprises. Pour en savoir plus, visitez le site de Taillandier Architectes et Associés Photographies : Luc Boegly Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 123 jours

FREAKS : Sammode Research and Innovation Center

Sammode – Société d’Application des Méthodes MODernes d’Éclairage électrique – est une entreprise familiale française, spécialisée dans l’éclairage industriel et architectural, connue pour ses tubes fluorescents hermétiques très résistants. Fondée en 1927 à Châtillon-sur-Saône (88) par Louis Lemaire pour fabriquer des luminaires de qualité, Sammode ambitionne aujourd’hui de concevoir éclairages – techniques ou décoratifs –, toujours plus performants. La société se tourne vers l’innovation et créé un centre de recherche dernier cri – le Sammode Research and Innovation Center –, qu’elle a installé dans les locaux d’une ancienne imprimerie réhabilitée par le talentueux trio de FREAKS. Situé dans la ville de Lamotte-Beuvron, en Sologne (41), le Sammode Research and Innovation Center est un centre de recherche et développement, qui vient compléter les services marketing et commercial situés à Paris et le site de production historiquement implanté dans les Vosges (88). L’entreprise a fait appel à l’agence FREAKS, créée en 2007 par les architectes Yves Pasquet, Cyril Gauthier et Guillaume Aubry, pour réaliser la réhabilitation d’un ancien hangar industriel en un laboratoire de recherche et de développement constitué de salles de travail, d’étude et de production de prototypes. Afin de répondre aux impératifs du programme et aux ambitions de l’entreprise, l’équipe de FREAKS a opté pour des opens paces, des généreux espaces de bureaux ouverts, envisagés comme des plateformes d’échange. Seules les salles laboratoires, qui requièrent un aménagement technique spécifique, sont fermées et isolées pour tester la qualité, la résistance, les paramètres et les normes de chaque nouveau prototype. Les espaces de travail, répartis sur un seul niveau, s’organisent en trois entités distinctes de 350 mètres carrés chacune : un espace de bureaux et d’espaces partagés, une zone de montage et une partie dédiée au prototypage des luminaires. Les salles de réunion, semblables à des serres de jardin en verre, laissent visibles les recherches collectives tout en isolant les conversations grâce à un vitrage acoustique innovant. À l’exception des quatre cellules construites en structure bois, étanches à l’air et à la lumière, qui abritent des salles de tests, les espaces sont ouverts, fluides et partagés. À l’extérieur, le bâtiment revêt désormais une enveloppe argentée, une alternance de tôles ondulées inox pleines et perforées qui crée des jeux de transparence. La mise en lumière de la façade, réalisée par Sammode, est un clin d’œil évident aux activités du centre. L’aménagement d’une terrasse en prolongement de la façade, ainsi que la création d’un patio végétalisée et la plantation de plusieurs végétaux, assurent également à l’équipe travaillant sur le site un confort de vie certain. Réhabilité, le centre est un espace propice à l’innovation et la recherche, de la conception à la réalisation des nouvelles solutions d’éclairage et collections de luminaires design. Pour en savoir plus, visitez le site de FREAKS Photographies : David Foessel, Elisa Welz Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 124 jours

Federico Masotto Architecte : Cuisine

Niché dans sud de Pigalle, rue Condorcet, l’établissement Cuisine fait peau neuve. Petite boucherie historique du 9ème arrondissement, Cuisine se réinvente en bistrot branché sous la houlette du chef japonais Takao Inazawa et de son acolyte, l'œnophile français Benoît Simon. A mi-chemin entre le troquet parisien et l’izakaya nippon, ce lieu convivial invite les gourmets à se délecter de petits plats fusion et de vins naturels dans un décor vintage signé par l’agence Federico Masotto Architecte. Devanture discrète et petite terrasse style sixties, Cuisine semble être l’adresse qu’il faut connaître pour s’y arrêter. Pourtant, depuis sa réouverture à la fin de l’été, le petit bistrot fait salle comble du lundi au vendredi et son nom est sur toutes les lèvres de la capitale. Elu « Meilleur sophistroquet » par le Le Fooding®, à l’occasion de son Prix Fooding Guide 2020, Cuisine a su séduire les bons vivants parisiens par ses plats généreux servis dans un décor vintage mêlant les genres, les influences et les époques. Déjà à l’entrée, l’enseigne d’origine, la façade historique en marbres polychromes et laiton, les assises en osier et les tables de bistrot au plateau rond vert opaline donnent le ton. A l'intérieur, les revêtements muraux en contreplaqué filmé couleur lie de vie contrastent avec le plafond jaune moutarde et les panneaux acoustiques de fibres de bois vert céladon, tandis que les miroirs muraux agrandissent l’espace et réfléchissent des luminaires style Memphis. Les banquettes bicolores, où le mauve s’acoquine au rouge, les chaises en bois et les tables en formica noir affichent un style rétro assumé. Côté cuisine, on se régale le midi et le soir. Les plats fusion promettent une explosion de saveurs, d’autant plus qu’ils sont cuisinés avec des produits de saison issus de l’agriculture biologique ou raisonnée. A la carte, une soupe paysanne au miso, une joue de lotte panée Panko, des tripes à la japonaise, ou encore un tofu aux amandons d’abricots et figues de Solliés. Une cantine de quartier qui joue dans la cour des grandes tables parisiennes ! Pour en savoir plus, visitez le site de Federico Masotto Architecte Photographies : DR Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 124 jours

DDL Architectes : Collège Auguste Brizeux

Le conseil départemental du Morbihan (56) a confié à DDL Architectes la reconstruction du collège Auguste Brizeux en centre-ville de Lorient. Installé en bord de mer, sur le même site que son prédécesseur récemment démoli, le nouvel établissement offre aux élèves un édifice de qualité. L’agence DDL Architectes basée à Lorient a relevé le défi de reconstruire le collège de la commune bretonne, malgré les contraintes évidentes de sa situation géographique et de son contexte urbain. Localisé face port de plaisance de Lorient, le site se caractérise par une très mauvaise qualité de portance du sol. L’équipe de DDL Architectes a donc surélevé le bâtiment, construit des fondations profondes et réalisé une géothermie sur pieux, afin d’éviter tout risque de submersion en cas de fortes intempéries.Erigé sur une parcelle carrée, le collège avoisine des rues, un mail piéton végétalisé et une salle de sport. Au regard de cet emplacement et du cahier des charges, l’agence a également opté pour l’inscription de l’édifice dans le maillage orthogonal du centre-ville et la restauration de l’îlot éducatif historique. Bien que le nouvel établissement se fonde harmonieusement dans la ville, il sépare l’équipement éducatif de l’espace public. Clos sur eux-mêmes, les différents modules du complexe s’organisent en effet selon un plan en U, autour d’une cour intérieure, abritée des vents marins et souvent ensoleillée. Le bâtiment principal, au Nord, comprend un atrium longitudinal doté d’un dispositif bioclimatique, qui garantit un confort thermique en été comme en hiver tout en réduisant l’impact environnemental du complexe. Résolument contemporain, le collège est aussi esthétique que fonctionnel. Pérenne et décorative, la brique blanche, utilisée pour les façades, l’enseigne, la clôture et le moucharabieh, crée l’unité du complexe tout en le mettant à distance du centre-ville. Aujourd’hui, le collège peut accueillir jusqu’à 600 élèves et se constitue de différents pôles scolaires à la décoration minimaliste : un accueil, des espaces dédiés à la vie scolaire et à l’administration, un centre de documentation et d’information, un service de restauration, ainsi que des salles de classes spécifiques dotées de l’équipement nécessaire à l’étude des sciences, de la technologie, de la musique et des arts plastiques. Véritable sanctuaire de l’apprentissage, le collège Auguste Brizeux offre un cadre de travail idéal aux élèves bretons ! Pour en savoir plus, visitez le site de DDL Architectes Photographies : Florence Vesval Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 125 jours

Atelier Du Pont : Woody

Pour le siège Santé Publique France, l’Atelier Du Pont imagine un écrin où le bois est roi. Installé à l’orée du Bois de Vincennes (94), l’établissement dialogue brillamment avec son environnement arboré. Justement nommée « Woody », la structure tire le meilleur d’un matériau. Focus sur un projet unique. Le projet réside en la création de structures dédiées à la recherche. Encadrant une cour verdoyante, le bâtiment est constitué de quatre volumes articulés les uns avec les autres de façon à former deux bras accueillants. Les architectes décrivent d’ailleurs eux même leur projet comme un « ensemble de bâtons posés sur le sol qui se ramifie comme des bras de protection ouverts », comme un clin d’œil au programme : la création d’une siège pour une institution qui s’assure de la protection et de la santé des Français. S’accordent alors au rez-de-chaussée des espaces conviviaux comme un restaurant, une cuisine et deux salles de conférence quand les deux niveaux supérieurs sont dédiés aux bureaux, aux salles de réunions et aux cafétérias d’étage. Les façades rigoureuses misent sur une géométrie ouverte et alternent ossatures et menuiseries intégrées bois, bardeaux et brises soleil de mélèze non traitées et baies vitrées. Mais là où le bois est souvent cantonné à l’extérieur, l’Atelier Du Pont prend le parti de réaliser un bâtiment où le bois est omniprésent et s’exprime sous ses diverses formes à l’extérieur comme à l’intérieur. En effet, la conception mise sur la chaleur du bois pour créer un environnement agréable. La pièce maîtresse ? L’escalier sculptural où seuls des gardes corps métalliques discret et des suspensions lumineuses réveillent l’ensemble. En mobilier, au sol ou en revêtement, le bois est ici décliné sous toutes ses formes pour un résultat confortable. Un projet complet à l’identité marquée. Pour en savoir plus, visitez le site de l’Atelier Du Pont Photographies : Takuji Shimmura et Karel Balas Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 125 jours

Didier Fiúza Faustino : Enfants Riches Déprimés Flagship Store

Derrière une façade typiquement parisienne de la rue Charlot (3ème arrondissement) se déploie la nouvelle boutique d’Enfants Riches Déprimés, une marque unisexe lancée en 2012 à Los Angeles (Etats-Unis) par le jeune créateur Henry Levy. A l’image du label américain qui brouille les codes de la mode, l’adresse parisienne de la maison de couture distille son esthétique nihiliste et son goût pour l’ostentation dans un espace minimaliste signé Didier Fiúza Faustino. Inspirée à la fois par l’épure du bunker et la fonction du coffre-fort, la boutique parisienne Enfants Riches Déprimés est un espace de 45 mètres carrés qui accueillent sur deux niveaux des vêtements onéreux oscillant entre mode punk et style minimaliste, des costumes oversize, des t-shirts imprimés, ou encore des Perfecto revisités. « La boutique Enfants Riches Déprimés est une zone grise contenue, un boudoir géométrique, des limbes chirurgicales. L’espace a été conçu comme une scène faite de métal et pierre pour enfermer l’expérience du désir. » C’est en ces termes que l’architecte et artiste français Didier Fiúza Faustino décrit l’intérieur du magasin. Tout en lignes, pleins et vides, la boutique mêle des matériaux nobles : marbre gris, acier inoxydable et moquette vert asperge. Au rez-de-chaussée, l’acier des panneaux, des portants et de la chaise Love Me Tender se marie harmonieusement avec le marbre Saint-Laurent du sol, des murs et des niches, tandis qu’au sous-sol l’artiste crée des alliances de contraires : les rondeurs du canapé ABCD de Pierre Paulin s’opposent aux lignes anguleuses des alcôves accueillant accessoires et souliers, les nuances anthracites du marbre, de l’acier et de la suédine contrastent avec le vert éclatant de la moquette et du sofa. Distribuée outre-Atlantique à Los Angeles, Miami Beach et Beverly Hills, la marque Enfants Riches Déprimés s’offre désormais un écrin luxueux en plein Marais. Un boudoir à l’ambiance feutrée. Pour en savoir plus, visitez le site de Didier Fiúza Faustino Photographies : David Boureau Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 129 jours

A6A : H-eva

L’équipe de l’agence A6A – Atelier 6 Architecture – imagine un concept innovant : une microarchitecture préfabriquée et mobile, durable et écologique, qu’elle baptise H-eva. Cette petite maison en bois, à installer partout, est un espace de vie réduit à l’essentiel. Retour sur la genèse et les enjeux de ce concept innovant. La maison H-eva est née de la rencontre entre le développeur d’idées Michel Calliau, l’artisan Nicolas Laveau et l’architecte Michel Hardoin. En 2014, Michel Calliau et Christine Tanguy confient à A6A la construction d’un pavillon en bois accolé à leur maison familiale. Séduit par l’habitation en bois réalisée par Michel Hardoin, le commanditaire souhaite aller plus loin et développer une cabane mobile et autonome. L’idée initiale finit par prendre forme fin 2016 lorsque le duo rencontre le constructeur Nicolas Laveau, qui réfléchit depuis plusieurs années à la fabrication d’une habitation préfabriquée et écologique. H-eva est une cabane contemporaine, de 20 mètres carrés, qui contient tout le nécessaire pour y vivre de manière autosuffisante : un espace principal, un coin privé pouvant accueillir jusqu’à deux lits doubles, une cuisine, un bloc sanitaire – douche et toilettes sèches –, ainsi qu’un poêle à bois et un cellier technique abritant le dispositif d’assainissement des eaux et les batteries électriques alimentées par les panneaux photovoltaïques du toit. Chauffée et éclairée ainsi, H-eva est aussi confortable qu’une habitation classique et produit sa propre énergie, sans gaspillage ni pollution. Construite avec des matériaux durables et locaux – pin des Landes ou bois de de Nouvelle-Aquitaine –, la cabane se pare de planches bois du sol au plafond, laissées brutes à l’intérieur et brûlées à l’extérieur. Egalement ouvert sur le paysage, ce petit pavillon est doté de larges baies vitrées, parfois donnant sur une terrasse. Aujourd’hui, H-eva est commercialisée sur le site dédié au projet. L’acquisition de cette habitation, dont le prix varie entre 30 000 et 60 000 euros en fonction des options choisies, est suivie de près par l’équipe de l’atelier et dépend de quatre étapes préalables : être certain du site, définir son module selon ses besoins et son budget, obtenir les autorisations nécessaires à la construction et valider le devis. Après sa fabrication artisanale en atelier, la maison est transportée jusqu’à l’emplacement choisi par camion plateau, puis installée avec une grue sur le site sans altérer la terre. En plus d’être une solution de logement à moindre coût, H-eva offre à ses habitants une expérience spatiale atypique. Alliant confort et prise de conscience écologique, la cabane leurs propose de retourner aux sources. Le premier modèle accessible à la location est niché au Pays Basque (64) et disponible sur la plateforme Airbnb. Difficile de ne pas être séduit par ce petit module, qui ouvre le champ des possibles en termes d’habitat et permet aussi de penser la maison de demain. Pour en savoir plus, visitez les sites de l’Atelier 6 Architecture et du projet H-eva Photographies : Agnès Clotis Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 131 jours

Tenue De Ville : Collection « Poème »

La marque belge Tenue De Ville lance une nouvelle collection de papiers peints haut de gamme. Tendance et figurative, la ligne « Poème » décline un univers onirique à travers quarante-et-une références invitant à la contemplation. Certaines créations marient figures animales et motifs végétaux quand d’autres affichent des paysages panoramiques. Toutes ornées de couleurs intenses, ces tapisseries d’exception proposent de rehausser la décoration de nos intérieurs. La maison de papiers peints Tenue De Ville a lancé, depuis sa création en 2015 par Alexia de Ville, six collections qui affichent un style assumé : « City Garden » (2015), « Ode » (2016), « Balsam » (2017), « Saudade » (2018), « Spice » (2019) et « Poème » (2020). Aujourd’hui installée à Bruxelles (Belgique) dans un atelier lumineux et accompagnée par sa directrice marketing Julie Coupain, la créatrice belge redéfinit le processus de production des papiers peints, qu’elle dessine ou peint, en privilégiant désormais la fabrication locale à la demande, l’impression numérique et la transformation des chutes en produits dérivés. Soucieuses de l’environnement, Alexia de Ville et Julie Coupain mènent Tenue de Ville à une production réfléchie respectueuse des normes écologiques et à une distribution à plus petite échelle. Avec la collection « Poème », la créatrice s’inspire de la nature et propose de s’offrir un moment d’évasion. Les papiers peints de cette nouvelle gamme proposent en effet des ambiances variées qui invitent à la méditation. Les pastels de Toscane, par exemple, nous plongent au cœur de l’été dans un paysage typiquement italien. Le papier peint Eve, qui se décline en quatre coloris, orchestre quant à lui la rencontre de serpents et d’oiseaux dans une nature sauvage. La palette travaillée de « Poème » marie des teintes estivales avec des couleurs plus froides. Alexia de Ville crée l’harmonie de ces pièces en osant des associations de couleurs audacieuses. Dans sa création MAO Royal, le gris perle se conjugue à l’ocre, au rouge carmin, au vert émeraude, au bleu canard ou encore à l’indigo. Les dessins d’inspiration végétale se combinent ici avec des teintes sophistiquées, sublimant ainsi l’ensemble. En renouvelant sa créativité à chaque collection, l’artiste belge nous séduit cette année avec des panoramas rêvés, des récits animaliers, des motifs figuratifs, des décors floraux et des compositions colorées. Une collection aussi poétique que tendance. Pour en savoir plus, visitez le site de Tenue de Ville Photographies : Tenue de Ville Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 132 jours

Egger : Sols stratifiés de style Pure Nature

Egger propose différents styles d’agencement concernant sa gamme de sols, du lumineux Light Living, au vintage Used Novelty, sans oublier l’intemporel Modern Classics. Au plus près des tendances, Egger a également développé des décors authentiques invitant la nature dans votre maison : le style Pure Nature se compose de décors bois et autres reproductions de matériaux naturels au charme brut et raffiné. Depuis quelques années, apparaît un réel désir de renouer avec la nature. Au-delà d’un style de vie à proprement parler, de plus en plus de matériaux naturels sont travaillés en ameublement et en décoration intérieure. Les revêtements de sol ont également été impactés par cette tendance et une entreprise comme Egger, spécialisée dans les produits à base de bois, ne pouvait passer à côté. Dans l’optique de proposer des décors toujours plus authentiques, le style Pure Nature s’est naturellement imposé comme l’agencement par excellence pour se plonger dans une ambiance chaleureuse propice au bien-être et à la détente. Les décors reproduction bois, notamment les chênes, se distinguent par un aspect bois authentique orné de nœuds et d'irrégularités mis en valeur dans une teinte naturelle, soulignant notamment la rusticité du sol. D’autres reproductions bois comme le frêne présentent des aspects bois incomparables dans des tons clairs naturels, conférant au sol un rendu vivant d'une rare authenticité. Au-delà des décors, Egger ajuste également les dimensions des lames de ses sols stratifiés : alors que le format large met particulièrement en valeur les lames d'inspiration maison de campagne, les lames étroites aux bords chanfreinés confèrent au sol un aspect bois plus vrai que nature. Les lames longues quant à elles sont particulièrement adaptées aux grandes pièces et donnent un aspect lames de bois parfait associées aux bords chanfreinés en V. S’ajoute au côté design un aspect écologique inégalé : le sol stratifié se compose essentiellement de bois et est exempt de PVC et de plastifiants. Il crée donc une atmosphère saine dans la pièce. À PROPOS DE EGGER Fondé en 1961, Egger est leader sur le marché des panneaux dérivés du bois et des stratifiés décoratifs. Egger, dont le siège social se situe à Saint Johann in Tirol (Autriche) est une entreprise familiale et emploie environ 9900 personnes dans 19 sites de production, dont deux en France (dans les Landes et les Vosges). Pour en savoir plus, visitez le site de Egger Photographies : Egger La Rédaction
Il y a 5 ans et 142 jours

Rencontre avec : Cutwork

Depuis sa création en 2016, le studio d'architecture et de design Cutwork propose des solutions flexibles et fonctionnelles adaptées à la réalité de nos modes de vie contemporains. À l'occasion du lancement de leur projet social Cortex Shelter – un prototype d’abri durable pour les réfugiés –, la rédaction de Muuuz a rencontré les deux fondateurs de la start-up : l'architecte franco-japonais Antonin Yuji Maeno et l'entrepreneuse américaine Kelsea Crawford. Muuuz : Quelle est la genèse de Cutwork ? Antonin Yuji Maeno : Cutwork est né de la rencontre entre trois personnalités, un architecte, une entrepreneuse, Kelsea Crawford, et un investisseur, le designer graphique Robert Nakata. Avec Kelsea, nous avons fondé notre studio en 2016 autour d’une réflexion sur les nouvelles manières de vivre – la fin de la famille mononucléaire et la grande fragmentation des liens sociaux –, de travailler – la croissance exponentielle des travailleurs indépendants – et de produire – le début de l’économie collaborative, l’essor des technologies de pointe et la fabrication digitale –, car nous avons réalisé que le monde avait beaucoup évolué depuis trois décennies. Depuis 2016, on a réalisé des projets clés : une partie de la Station F, le mobilier des espaces de coliving Flatmates (ajouter le lien vers notre article) et l’abri pour les réfugiés Cortex Shelter. Tous ces projets s’appuient sur une analyse des nouveaux usages de la ville et de l’espace causés par l’arrivée des nouvelles technologies. Nous nous sommes spécialisés dans la conception et l’aménagement d’espaces de coworking et de coliving, car nous avons observé les changements profonds de notre société. Grâce à l’ordinateur portable, la fonction de la pièce n’est plus préétablie : on peut travailler partout, dans le salon, la salle à manger ou encore la chambre. La destination des pièces et des lieux n’est plus standardisée. L’enjeu de notre studio est donc de rendre les espaces plus souples. Kelsea Crawford : Aujourd’hui, nous souhaitons embaucher afin d’agrandir notre équipe de six architectes et designers pour faire face aux projets d’ampleur qui nous tombent dessus, notamment le premier coliving de Russie et la fondation de l’artiste Takesada Matsutani à Paris. Quels ont été vos parcours respectifs ? En quoi vos profils sont-ils complémentaires ? Antonin Yuji Maeno : J’ai d’abord étudié l’architecture à l’École Nationale Supérieure d'Architecture de Paris Belleville, puis celle de Paris La Villette. Ensuite, je suis partie un an en Inde pour travailler avec l’architecte Balkrishna Vithaldas Doshi, qui a reçu le prix Pritzker en 2018. A mon retour, j’ai suivi une formation d’entreprenariat dans les domaines de l’ingénierie, des matériaux et des techniques à l’École Nationale Supérieure d'Arts et Métiers pour développer mon procédé breveté de métal pliable. Ce produit a d’ailleurs été le point de départ de notre studio et lui a donné son nom. Kelsea Crawford : J’ai fait des études de communication et de journalisme à l’Université de Géorgie (Etats-Unis), mais mon parcours d’entrepreneur a commencé dès ma plus tendre enfance. Mon père m’a toujours poussée à entreprendre. A vingt ans, j’ai fondé ma première entreprise de marketing digital en Géorgie. Puis je l’ai vendue, avant de venir m’installer en France où j’ai rencontré Antonin. Pour Cutwork, je m’occupe surtout de la communication, du marketing, des budgets et du business plan, tandis qu’Antonin se charge de la partie créative. Il est aussi très doué pour l’entreprenariat et l’innovation, ce qui est rare. Avec votre mobilier modulable réalisé pour les appartements Flatmates, vous vous êtes référés à la conception japonaise de l’espace. Qu’en est-il de l’utilisation de ces notions architecturales nippones dans votre travail ?Antonin Yuji Maeno : Nous nous inspirons constamment de la conception japonaise de l’espace. Notre idée est de rendre les espaces plus flexibles, plus modulables, et donc plus proches de la manière dont nous vivons réellement dans les villes. Les Japonais sont les maîtres du design compact et des intérieurs modulables. Kelsea Crawford : En France, on utilise un mot pour désigner l’espace, alors qu’au Japon plusieurs termes le définissent. Les notions WA, BA et MA désignent l’espace et ce qui s’y passe. WA nomme l’harmonie, l’espace de concentration, BA signifie l’espace de collaboration, le lieu où il se passe quelque chose, et la notion MA est synonyme d’interstice, l’espace de liberté dans lequel l’inattendu peut se produire. La combinaison de ces trois notions nous permet de repenser et de réévaluer notre conception occidentale de l’espace. Cutwork est né de l’invention de votre procédé innovant de pliage de métal. Quel est son intérêt écologique ? Antonin Yuji Maeno : Notre procédé permet de fabriquer uniquement à la demande. Produire des éléments d’architecture et des pièces de mobilier à la demande est une réponse concrète au contexte de crise écologique actuelle, car ce mode de fabrication évite la délocalisation de la production, la surproduction et le stockage inutile de marchandises invendues. Kelsea Crawford : Cette technologie a l’avantage d’être très efficace. Les pièces métalliques sont produites grâce à des machines de découpe laser à partir de fichiers digitaux. Les pièces de mobilier peuvent donc être fabriquées à proximité du lieu où elles seront montées, puis installées. Le contexte politique et la crise écologique actuels influencent donc votre travail et vos projets. Quel avenir pour le design ? Dans quelle mesure peut-il être une réponse à ces problématiques-là ? Antonin Yuji Maeno : Les changements actuels justifient l’existence de Cutwork. Au niveau environnemental, nous sommes conscients de l’importance du choix des matériaux et des modes de production. C’est pourquoi, nous refusons la production de masse, ainsi que les projets qui ne préservent pas l’environnement et la dignité humaine. Cutwork a d’ailleurs été référencée par l'EIT Climate-KIC parmi les trente premières start-up CleanTech d'Europe.Kelsea Crawford : Notre approche est politique, car nous réfléchissons à la manière d’habiter la ville en tenant compte de la crise environnementale et des enjeux sociaux actuels. Notre conception du design et de l’architecture lutte contre la précarité et l’isolement. La promesse de notre coliving réside dans l’aménagement d’espaces partagés modulables. Avec Cortex Shelter, vous vous tournez vers une architecture sociale. Pourquoi ce projet ? Est-ce également une façon de parler d’un sujet politique extrêmement actuel à travers un dispositif concret ? Antonin Yuji Maeno : Nous avons travaillé avec la société Cortex Composites, qui a inventé et développé le béton roulé, un béton textile mobile sur lequel il suffit d'ajouter de l'eau pour fabriquer des canaux d’irrigation agricole et des murs de rétention durables. Kelsea a rencontré son dirigeant à une conférence Hello Tomorrow qui réunit les acteurs de l’innovation. Suite à cet événement, Cortex Composites nous a missionné pour réfléchir à des applications architecturales de son produit. De cette collaboration est née cette idée de logements abordables, à la fois faciles à fabriquer et durables. Constitué d’une structure de tubes en métal pliables et de pans de ciment, Cortex Shelter est une solution d’habitat pour les réfugiés installés dans des camps. Kelsea Crawford : L’abri Cortex Shelter peut être construit par deux personnes en moins d’une journée. Conçu pour être assemblé facilement à la main avec des matériaux trouvés sur place, la construction du logement ne nécessite aucune compétence technique et aucun équipement. Cortex Shelter permet d’améliorer les conditions de vie des réfugiés, en leur offrant une certaine stabilité et une plus grande sécurité. L’intérêt de ce nouvel abri est de prendre en compte la réalité concrète des camps de réfugiés, car les solutions actuelles destinées à abriter des réfugiés comme les tentes n’offrent pas des conditions de vie décentes. Aujourd’hui, les camps ne sont plus des espaces transitoires, mais sont bâtis comme des villes. Certains réfugiés vivent plusieurs décennies dans le même camp. Si vous aviez un budget illimité et zéro contrainte, quel serait votre projet rêvé ? Antonin Yuji Maeno : Notre projet rêvé pourrait être la conquête de l’espace… Réaliser le premier coliving du futur sur une autre planète, la Lune ou Mars. J’aimerais aussi concevoir une petite cabine préfabriquée à installer sur les toits des immeubles déjà existants. Kelsea Crawford : Nous aimerions également travailler sur des projets urbains de grande ampleur qui ont un véritable impact social sur le long terme. La réalisation d’un coliving intergénérationnel, où cohabiteraient des jeunes et des seniors, serait une belle avancée sociale. Pour en savoir plus, visitez le site de Cutwork Photographies : © Ladegaine Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 146 jours

Dossier : 5 décors d’opéra réalisés par des artistes contemporains

Alors que le Centre Pompidou-Metz (57) met à l’honneur jusqu’au 27 janvier la rencontre entre les arts visuels et le genre lyrique dans l’exposition « Opéra Monde, la quête d’un art total », la rédaction de Muuuz revient sur les plus belles scénographies d’opéras signées par des grands noms de l’art contemporain. D’Anish Kapoor à Berlinde De Bruyckere, retour sur les plasticiens qui ont fait de l’opéra un terrain de jeu fertile d’expérimentations et de créations.  Pelléas et Mélisande, opéra de Claude Debussy (1902), nouvelle production au Théâtre royal de La Monnaie – De Munt (Belgique), avec une mise en scène de Pierre Audi et un dispositif scénique d’Anish Kapoor (2013)Le plasticien britannique Anish Kapoor est surtout connu pour ses sculptures monumentales polémiques – il est notamment le père de Dirty Corner, dit Le Vagin de la Reine, une oeuvre en acier rouillé, installée dans les jardins de Versailles le temps de sa carte blanche au château, qui a défrayé la chronique après avoir été vandalisée en 2015 –, moins pour ses collaborations avec des metteurs en scène. Avant son décor controversé pour l’opéra Tristan und Isolde (Tristan et Isolde) mis en scène par Daniel Kramer au London Coliseum en 2016, il imagine en 2013 le dispositif scénique de l’opéra Pelléas et Mélisande pour le directeur artistique franco-libanais Pierre Audi. Loin de transposer son vocabulaire plastique à l'échelle de la scène, Anish Kapoor orchestre la rencontre féconde de son art avec la dramaturgie et la musique. . Norma, opéra de Vincenzo Bellini (1831), nouvelle production au Teatro La Fenice à l’occasion de la 56e Biennale de Venise (Italie), avec une mise en scène, des décors et des costumes de Kara Walker (2015)L’artiste afro-américaine féministe Kara Walker aborde l’histoire de l’esclavage, ainsi que la persistance des discours phallocentriques et racistes dans le contexte socioculturel actuel des Etats-Unis. Elle propose en effet de les déconstruire à travers un langage artistique protéiforme et critique. Ses célèbres silhouettes noires, découpées dans du papier, puis disposées sur un fond blanc, rappellent la dimension symbolique des couleurs. En 2015, elle est invitée à la 56e Biennale de Venise par le commissaire d’exposition Okwui Enwezor à réaliser la mise en scène, les décors et les costumes de Norma au Teatro La Fenice. Kara Walker remanie alors l’intrigue et transforme la Gaule envahie par l’Empire Romain vers –50 avant J.-C. en une colonnie africaine imaginaire placée sous le joug du pouvoir européen à la fin du XIXe siècle. Sa réinterprétation audacieuse de ce grand classique de Vincenzo Bellini et son détournement des modèles archétypaux de l’africanité et de la féminité remettent en cause les hiérarchies raciales et sexuelles telles qu’elles ont été conçues par l’Occident. . Moses und Aron, opéra d'Arnold Schoenberg (1954), nouvelle production à l’Opéra Bastille (France), avec une mise en scène, des décors, des costumes et des lumières de Romeo Castellucci (2015)Romeo Castellucci est un plasticien et scénographe italien passionné de théâtre. Devenu célèbre en Europe pour ses mises en scènes avant-gardistes, il crée, depuis les années 1990, des interprétations radicales qui s’inscrivent dans l’héritage du « théâtre de la cruauté » tel qu'il est conceptualisé par l'écrivain français Antonin Artaud dans son essai Le Théâtre et son double. Sur la scène de l’Opéra Bastille à Paris, il confronte le public à une version onirique du chef-d’oeuvre inachevé d’Arnold Schoenberg. Dans les mains de Romeo Castellucci, Moïse et Aaron – opéra éminemment religieux – vient porter une réflexion sur le pouvoir de l’image à travers une série de tableaux vivants, qui transportent le public dans un univers mystérieux. .   Penthesilea, opéra de Pascal Dusapin, création mondiale mise en scène par Pierre Audi au Théâtre Royal de La Monnaie – De Munt (Belgique), avec une scénographie et décors de Berlinde De Bruyckere (2015)Plasticienne flamande contemporaine, Berlinde De Bruyckere développe un univers artistique empreint de spiritualité et de violence : des sculptures, des dessins et des installations qui mêlent sensualité morbide et scènes angoissantes, s’inspirant à la fois des symboles de la chrétienté – comme la figure du martyre – et des drames de son époque – tels que la guerre au Kosovo et le génocide rwandais. En 2015, elle s’essaye à la conception d’un décor d’opéra, lorsqu’elle réalise la scénographie saisissante du septième opéra de Pascal Dusapin, qui met en musique l'un des mythes antiques revisités les plus remarquables de l’ère moderne. Pour raconter la passion destructrice complexe entre Penthésilée et Achille, Berlinde De Bruyckere imagine un dispositif scénique immersif imprégnée de violence, constitué de vidéos et d’accumulations de peaux de chevaux. . Tristan und Isolde (Tristan et Isolde), opéra de Richard Wagner (1865), nouvelle production à l’Opéra Bastille (France), avec une mise en scène par Peter Sellars et une scénographie vidéo de Bill Viola (2005) Figure de la scène artistique contemporaine américaine, Bill Viola s’est spécialisé dans l’art vidéo par la création de tableaux numériques et d’installations vidéo. Fort de son succès international, il a été mis à l’honneur au Grand Palais (8ème arrondissement) en 2014 dans une rétrospective dévoilant pour la première fois en France un large corpus de son oeuvre filmique. Invité par Gerard Mortier à l’Opéra Bastille en 2005, Bill Viola sublime le chef-d’oeuvre de Richard Wagner, avec une installation vidéo narrative. En établissant un dialogue avec la mise en scène de Peter Sellars, Bill Viola explore toute la puissance expressive et la richesse picturale de l’art vidéo. Plusieurs années après sa création, cette nouvelle production a été rejouée à l'Opéra Bastille, au printemps 2014, puis à l’automne 2018. Pour en savoir plus, visitez le site du Centre Pompidou-Metz Photographies : 1) Moses und Aron (Moïse et Aaron), Opéra Bastille, Paris, 2015, Photo Bernd Uhlig Courtesy du photographe et de l’Opéra national de Paris, © Bernd Uhlig / Opéra national de Paris © Romeo Castellucci 2) Pelléas et Mélisande, Théâtre royal de La Monnaie – De Munt, Bruxelles, 2013, © Théâtre royal de La Monnaie – De Munt © Anish Kapoor 3) Norma, Teatro La Fenice, Venise, 2015, Photos Michele Crosera Courtesy du photographe et du Teatro La Fenice, Venise 4) Moses und Aron (Moïse et Aaron), Opéra Bastille, Paris, 2015, Photo Bernd Uhlig Courtesy du photographe et de l’Opéra national de Paris, © Bernd Uhlig / Opéra national de Paris © Romeo Castellucci 5) Penthesilea, Théâtre Royal de La Monnaie – De Munt, Bruxelles, 2015, © Théâtre royal de La Monnaie – De Munt © Berlinde De Bruyckere 6) Tristan und Isolde, Opéra Bastille, Paris, 2005, Photo Vincent Pontet / OnP Courtesy du photographe et de l’Opéra national de Paris, © Vincent Pontet / OnP © Opéra national de Paris © Bill Viola Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 150 jours

Sejkko : Lonely Houses

Découvert sur Instagram sous le pseudonyme Sejkko (@sejkko), le photographe portugais Manuel Pita immortalise les maisons isolées qu’il rencontre lors de ses pérégrinations en Europe, de son pays d’origine à la Croatie en passant par la Turquie. Tantôt rénovées, tantôt vétustes, ces petites habitations colorées évoquent à la fois la solitude de tout un chacun et le souvenir nostalgique de la Home, Sweet Home de son enfance. Après avoir obtenu un doctorat en intelligence artificielle et en sciences cognitives à l’Université d’Édimbourg (Écosse), Manuel Pita commence à partager en 2012 ses images de photographe amateur sur Instagram. Ce n’est que deux ans plus tard, à l’heure de l’essor de l’application mobile, que le photographe autodidacte professionnalise sa pratique du huitième art et se fait remarquer sur le réseau social en dévoilant ses premières « Lonely Houses » photographiées au Portugal. Ce qui lui a permis dès 2016 de tirer les images en édition limitée pour les exposer, puis les vendre. Les maisons solitaires de Manuel Pita s’inspirent d’abord de son histoire personnelle. Lorsqu’il capture les premiers clichés de sa série « Lonely Houses », Sejkko fait de sa pratique photographique une thérapie. Derrière ces visions naïves d’habitations colorées esseulées se cachent en réalité des réflexions existentielles sur son rapport à l’enfance, son parcours universitaire solitaire et sa reconversion professionnelle tardive. À cette époque, l’image de la maison isolée – devenue ensuite sa marque de fabrique – reflète la solitude, les souvenirs et les états d’âme de l’artiste. De son rapport thérapeutique à la photographie résultent paradoxalement des compositions colorées et légères, qui oscillent entre un monde réel hostile et un univers fictif apaisant. Manuel Pita choisit toujours des maisons modestes, souvent abandonnées, et révèle ainsi la beauté cachée des habitations oubliées. La série rend ainsi compte de la solitude expérimentée à l’âge adulte tout en construisant un imaginaire rassurant propice au rêve. Immédiatement, les clichés de Manuel Pita séduisent l’observateur par leur composition travaillée, leurs coloris doux et leur esthétique léchée. Narrative, la série « Lonely Houses » invite à la contemplation et à l’évasion. Pour en savoir plus, visitez le site de Sejkko Photographies : Sejkko Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 151 jours

TMPL : Un design minimaliste

Dans la lignée de l’artiste et théoricien américain Donald Judd, le studio de design britannique TMPL conçoit des pièces de mobilier à l’épure formelle. Des volumes géométriques et monochromes qui rappellent les préceptes esthétiques du minimalisme américain. Fondé par le designer Dale Stephens, TMPL est un studio de design basé à Londres qui développe un vocabulaire formel nourri par une étude approfondie des objets et des modes de production industriels. Peu de temps après sa création en 2018, TMPL se fait remarquer pour ses meubles minimalistes réalisés avec des matériaux bruts : CLMN, CH4, BNCH et TWR. . CLMNLa table basse en acier CLMN s’inspire des structures portantes de l’architecture et explore les techniques de fabrication industrielles. Ajourée, la surface en tôle d'acier poudré de noir confronte le poids du matériau à la légèreté visuelle de l’objet. . CH4Avec sa forme géométrique et ses lignes simples, la chaise en acier C4 est composée de tôles d’acier rectangulaires assemblées. Sans ornements, ni fioritures, l’assise n’est pas sans rappeler les « objets spécifiques » du chef de file de l’art minimaliste Donald Judd, notamment les chaises Half Divided Chair (1984) et Side Recessed Plywood Chair (1991). . BNCH Fabriqué en acier enduit de peinture rouge ou en acier galvanisé, BNCH est banc minimaliste aussi épuré qu’inconfortable, destiné à agrémenter un extérieur ou un intérieur. Sa forme sculpturale alternant vides et pleins semble relever davantage de l’art que du design. . TWR TWR est une étagère en bois de pin jaune composée de dix modules rectangulaires évidés. Conçu pour accueillir des livres et des magazines d'art, le meuble est fonctionnel et modulable, pouvant aussi bien servir comme rangement que comme séparateur de pièce. Un mobilier épuré et simple à l’inspiration minimaliste assumée. Pour en savoir plus, visitez le site du studio TMPL Photographies : TMPL Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 151 jours

Chartier Dalix : Université de Droit-Paris I

A Paris, la tendance est à la rénovation des sites militaires désaffectés. Alors que l’agence Anyoji Beltrando reconvertit de la caserne de Reuilly (12e arrondissement) en logements, les équipes de Chartier Dalix réhabilitent celle de Lourcine (13e arrondissement) en une annexe de la faculté de droit de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Une restructuration ambitieuse qui garantit la conversation du patrimoine historique et son adaptation aux enjeux socioéconomiques actuels de la ville. Si la caserne de Lourcine est l’un des plus anciens sites militaires de la capitale, sa topographie et sa configuration ont beaucoup évolué depuis la fin du XIXe siècle. Bien qu’elle soit déjà transformée en complexe immobilier tertiaire, la caserne a conservé son implantation d’origine autour de la grande place d’Armes rectangulaire et ses deux corps de logis historiques. Au programme : un amphithéâtre de 500 places, 27 salles d’enseignement, une bibliothèque de 2000 mètres carrés, des bureaux et 2 logements de fonction, répartis sur 9710 mètres carrés. L’opération de réhabilitation, réalisée par l’agence Chartier Dalix, à la demande de l’établissement public d’aménagement universitaire de la région Ile-de-France (Epaurif), est donc revenue à imaginer la nouvelle organisation du site en tenant compte à la fois de son passé militaire et de sa future fonction. Au terme de réhabilitation, l’agence Chartier Alix préfère la notion de métamorphose, car elle cherche à tirer profit de l’histoire de l’architecture conservée pour en concevoir une nouvelle, avec un intérieur contemporain et des équipements adaptés aux besoins d’un établissement d’enseignement supérieur. La restructuration de l’ancienne caserne a d’abord permis la démolition des multiples rénovations antérieures et l’installation des locaux universitaires dans les deux édifices historiques et une partie des sous-sols du bâtiment des années 1960 qui abrite aujourd’hui des logements du ministère de la Défense. La valorisation du patrimoine militaire est rendue possible par une intervention mineure et une rénovation ciblée. A l’exception de la mise aux normes des portes donnant sur l’extérieur, la réhabilitation se limite à l’aménagement d’intérieur. La modernisation des trois entités comprend des mises aux normes thermiques, d’accès et de sécurité, ainsi que le dévoilement des matériaux et de la structure d’origine par une circulation élargie et une libération des espaces afin de révéler l’âme du site historique. A l’extérieur, un paysage végétalisé donne du cachet à l’infrastructure universitaire. L’ancienne place d’Armes, désormais reconvertie en esplanade, a été creusée pour accueillir le jardin, le hall d’entrée et l’auditorium installé dans le parking souterrain. Conçu en collaboration avec l’agence D&H Paysagistes, le jardin paysager en pente douce révèle les platanes présents et les différents niveaux topographiques du site. Trois escaliers se croisent sur ce parvis végétalisé et conduisent au pôle d’accueil. Sas de transition entre la rue et l’université, le jardin devient ainsi un lieu d’échanges et de quiétude pour les étudiants, tout en ouvrant la caserne de Lourcine sur la ville. Une réhabilitation brillante, qui au-delà de la seule conservation figée du patrimoine architectural parisien, s’appuie sur une stratégie dynamique de reconversion des lieux désaffectés en équipements publics. Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence Chartier Dalix Photographies : Takuji Shimmura, Sergio Grazia, Camille Gharbi Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 153 jours

Agence Chabanne : La Patinoire Michel Raffoux

Après les patinoires de Louviers (27) et d’Angers (49), l’agence d’architecture et d’ingénierie Chabanne construit pour la Communauté Urbaine de Dunkerque (CUD) une patinoire contemporaine. Implantée entre terre et mer dans un ancien site industriel portuaire baptisé Môle 1, la patinoire Michel Raffoux participe au renouveau de ce lieu historique. Face à un tel contexte urbain, les équipes de l’agence Chabanne ont réalisé un équipement sportif ouvert sur l’extérieur. Située dans une friche industrielle en pleine mutation, la patinoire Michel Raffoux à Dunkerque (59) est caractérisée par une volumétrie simple et linéaire, un ensemble rectangulaire composé de plusieurs volumes dont les proportions et les lignes ont été conçues selon les gabarits et l’implantation du bâti déjà existant, notamment la Halle aux Sucres avec laquelle la patinoire partage son parvis. « Nous avons fait le pari d’une patinoire ouverte et vitrée, en connexion avec l’histoire du lieu. », Nicolas Chabanne, architecte à la tête de l’agence Chabanne. Trois façades du complexe sportif sont habillées d’une résille ajourée en cassettes d’aluminium d’aspect fer rouillé pour résonner avec le patrimoine architectural alentour. Plus contemporains, la quatrième façade et le volume central tout de verre vêtus intègrent la patinoire au site portuaire tout en la connectant à l’extérieur. Le bâtiment abrite deux aires de glace taillées pour la compétition et le divertissement, une aréna olympique de 1800 mètres carrés réservée aux clubs de hockey ou de patinage artistique et une piste ludique de 800 mètres carrés destinée aux amateurs. Le complexe dispose aussi d’un espace de restauration, un volume traversant intégralement vitré qui offre une vue imprenable sur les deux patinoires afin de contempler les figures des patineurs, de l’axel à la pirouette. L’agence Chabanne a également veillé à construire un équipement économe en énergies et respectueux de l’environnement. Les équipes d’ingénierie ont travaillé main dans la main avec les architectes afin de réduire la consommation énergétique et l’impact environnemental d’un tel complexe sportif. Aujourd’hui, la patinoire Michel Raffoux utilise le CO2 comme fluide frigorigène et chauffe le bâtiment en récupérant les calories issues du processus de fabrication du froid. A vos patins ! Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence Chabanne Photographies : Guillaume Guérin / © Chabanne Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 153 jours

Reiulf Ramstad Arkitekter et Parenthèse Paysage : Chemin des Carrières

« Le Chemin des Carrières, la piste des carrières, est une dentelle ondulant dans le paysage, une invitation au voyage comme notre ambition derrière la reconquête du chemin de fer Rosheim-St Nabor en Alsace, France. » C’est en ces mots que décrivent les architectes du cabinet Reiulf Ramstad Arkitekter le Chemin des Carrières, parcours de 11 kilomètres poétique qui remet la nature au centre du paysage construit. Pour le projet du Chemin des Carrières, l’architecture se met au service du patrimoine ferré du site de Rosheim-St Nobor (67). Avec pour but de desservir les carrières de la région, le parcours s’adapte aux paysages vallonnés des collines sous-vosgiennes tout en racontant l’Histoire de cet ancien paysage ferroviaire. Un passé que l’on retrouve ici dans les matériaux et dans le chemin parcourut qui serpente le site vallonné ponctué de mobilier urbain. La conception même du projet s’inspire également de la double fonction des anciennes voies – à savoir industrielle et transport de voyageurs –, et propose également de faire côtoyer le fonctionnel à l’imaginaire du voyage en mettant en lumière des lieux particuliers. Ainsi, l’ensemble se divise en cinq chapitres rythmant la balade des usagers du Chemin des Carrières. Comme lorsque l’on prend un train, nous sommes ainsi libre de « descendre » à chaque arrêt, chacun racontant une histoire particulière. Le premier stop est celui de « Rosheim ». Symbole du passé, ce pavillon réalisé par des cercles entrelacés en acier corten est un labyrinthe jouant avec les vestiges de la voie ferrée encore visible ici. Agrémenté de bancs, cette étape est propice à la réflexion et à la contemplation.« Boersch » incarne le voyage au travers d’une grande place aménagée et ouverte sur l’eau. Constituée d’un tapis de rails insérés dans du béton balayé, la structure est ornée de deux structures en bois sous lesquels les voyageurs peuvent s’abriter.L’arrêt suivant offre une perspective d’exception sur le mont Saint Odile. Nommée « Leonardsau », cette étape est tournée vers le voyage comme source de découverte.Nous arrivons ensuite dans l’ancienne gare où « Ottrott » matérialise l’histoire du chemin de fer. L’aménagement demeure sobre pour laisser à voir les vestiges industriels tels que le pont balance, la grue ou la pompe et dans le but de mettre les rails en avant.Enfin, à « Saint-Nabor », la nature reprend ses droits et la voie disparaît dans les feuillage. Les architectes opèrent ici une intervention minime délimitant le jardin des carrières par des lames corten sortant du sol. Le parcours se termine sur une plateforme haute où un promontoire en corten est installé afin d’offrir aux promeneurs une vue dégagée sur le vallon de Rosheim et sur la plaine d’Alsace. De la poésie à l’état pur. Pour en savoir plus, visitez le site de Reiulf Ramstad Arkitekter et de Parenthèse Paysage Photographies : Florent Michel 11h45 Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 156 jours

Chak Kit : Hong Kong

Plutôt que de capturer des images réalistes de Hong Kong, le jeune photographe Chak Kit immortalise l’énergie magnétique de la mégalopole chinoise dans des clichés épurés à la frontière de l’abstraction. Devenu célèbre grâce aux réseaux sociaux, il pose un regard d’esthète sur le paysage urbain hongkongais et partage ses visions colorées de la ville sur Instagram. Autodidacte, Chak Kit a appris la photographie sur internet. Il a en effet étudié les aspects techniques et la dimension artistique du médium en regardant des vidéos sur YouTube et des portfolios de photographes sur leur site. D’abord photographe amateur, il commence à partager des images de Hong Kong réalisés lors de balades sur son compte Instagram. Le succès est viral, ce qui lui a valu d’éditer une sélection de clichés en série limitée et numérotée chez YellowKorner et de les exposer dans le cadre du Hong Kong International Photography Festival. Aujourd’hui, il compte près de 60 000 abonnés et son style minimaliste ne cesse de fasciner. Loin de représenter l’effervescence chaotique et la foule de gratte-ciels si caractéristiques de Hong Kong, Chak Kit isole des détails graphiques – et souvent colorés – des architectures hongkongaises pour un rendu minimaliste. Dans ses photographies de bâtiments tantôt vertigineux, tantôt rectilignes, le photographe se concentre donc sur les lignes et les couleurs. Des façades rouge vif ou bleu ciel, des murs graphiques, des immeubles vus du ciel ou encore des jeux d’optique sont les modèles qui posent tour à tour devant son objectif. En sublimant l’architecture hongkongaise, Chak Kit libère symboliquement la ville mondiale de sa pollution abondante, de sa saturation publicitaire, de ses loyers prohibitifs et de sa trop forte densité. Des prises de vues poétiques à découvrir sur son compte Instagram, @_chakmkit. Pour en savoir plus, visitez le compte Instagram de Chak Kit Photographies : Chak Kit Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 156 jours

Jessica Barouch et Francesco Balzano : Maison Damyel

À deux pas de la place des Ternes (17ème) se cache un petit boudoir où se ruent déjà tous les gourmands en quête de cadeaux sucrés pour les fêtes de fin d’année. Pour sa 6ème adresse parisienne, la Maison Damyel fait appel à l’architecte d’intérieur et galeriste Jessica Barouch et le designer Francesco Balzano qui imaginent un écrin tout doux, où le traditionnel « trop » des chocolateries laisse place à l’épure. Exit les chocolateries clinquantes où les dorures dégoulinent autant que les étalages ! Pour sa 6ème adresse, la Maison Damyel mise sur la sobriété pour présenter ses confiseries 100% vegan et artisanales. Confiée à un duo des plus branchés composé de Jessica Barouch, architecte d’intérieur à la tête de la galerie Jessica Art Gallery, la réalisation de l’échoppe se traduit par un langage épuré où mur à la chaux au ton ivoire et parquet ancien accueillent un comptoir cannelé reposant sur une base en laiton signé Blazano. Une pièce maîtresse qui s’accompagne d’éléments design pointus comme des vases de Floris Wubben ou une chaise basse de George Nakasima. Un amour du raffinement que l’on retrouve également dans la présentation des chocolats et pâtes de fruit sous cloche et dans de petits coffrets pastel. Un petit coin de paradis pour les amateurs de sucrerie ! Pour en savoir plus, visitez le site de Jessica Barouch et Francesco Balzano Photographies : Vincent Leroux Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 157 jours

Jeunes Talents 2020 : Annonce des trois finalistes du Tremplin Du Côté de Chez Vous

Du Côté de Chez Vous, label créatif créé par Leroy Merlin, vient de révéler les trois projets sélectionnés par le jury dans le cadre de la troisième édition de son appel à projets Jeunes Talents. À cette occasion, Muuuz vous propose de partir à la découverte des trois finalistes de l’édition 2020. Depuis sa création, le tremplin open design du label Du Côté de Chez Vous permet à la nouvelle génération de créateurs de développer un projet personnel pour repenser l’habitat de demain. Cette année, les candidats se sont penchés sur le thème « Bienvenu.e.s » pour réfléchir à la notion de bien-être dans les logements. Le Tremplin Jeunes Talents 2020 permet aux trois finalistes sélectionnés par le jury présidé par la designer franco-suédoise Bina Baitel – et ancien juré des ADC Awards 2018 – de réaliser le prototypage de leur projet. Les créateurs choisis bénéficient en effet d'un suivi privilégié afin de concrétiser l’idée développée pour l’appel à projets. Une étape qui aboutira à la sélection du lauréat en mars 2020. Léa Gibert et Clément Chevelt : SocloPrésentée par l’architecte Léa Gibert et le designer Clément Chevelt, le projet « Soclo » détourne la plinthe. Inspiré par le Tokonoma – petite alcôve surélevée dans une habitation japonaise où sont exposés des objets d’art –, les deux créateurs imaginent des plinthes personnalisables à la fois fonctionnelles et décoratives, pouvant aussi bien servir d’étagères que de petit cabinet de curiosités. . . Anaëlle Blayo : MarquiseLa jeune architecte d’intérieur Anaëlle Blayo conçoit une marquise modulable se plaçant sur le perron d’une maison privée ou sur le pas-de-porte d’un appartement. Structure en chêne dotée d’un toit en verre, la marquise est multifonctionnelle : on peut s’y asseoir, y accrocher son manteau ou encore y disposer ses plantes. Anaëlle Blayo crée ainsi un espace de transition entre la rue et l’habitation, entre l’habitation privée et la sphère publique. . Joris Bonnesoeur et Lucie Guinebault : Territoire commun Joris Bonnesoeur et Lucie Guinebault ont dessiné des pièces de mobilier destiné aux propriétaires de chats férus de design. La gamme de meubles compose d’une table basse et d’assises confortables favorise en effet les moments de partage avec son animal domestique. En effet, la table basse dispose d’un piétement composé de modules rotatifs ludiques pouvant être expérimentés par les animaux, tandis que les assises basses sont propices à la détente des humains et des félins. A la fin du prototypage en mars, des tutoriaux complets des projets seront disponibles le site du Tremplin du Côté de Chez vous pour les reproduire chez soi. Pour en savoir plus, visitez le site du Tremplin du Côté de Chez vous Illustrations : Du Côté de Chez Vous, Leroy Merlin, Léa Gilbert et Clément Chevelt, Anaëlle Blayo, Joris Bonnesoeur et Lucie Guinebault  Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 157 jours

Philippe Malouin pour Iittala : Kuru

Imaginée pour la marque finlandaise Iittala, la collection Kuru signée Philippe Malouin est une ode à la forme. Composée de récipients en verre et de bols en céramique coulée, la série est destinée à recevoir les petits objets du quotidien qui trainent habituellement sur la table, mais aussi à exister seule. De petites sculptures qui, nous promet leur concepteur, « apporteront de l’harmonie à l’intérieur ». Connu pour ses collections pour SCP et Established & Sons, le designer canado-britannique Philippe Malouin associe aujourd’hui ses talents à l’expertise d’Iittala, marque de décoration d’intérieur finlandaise, pour la création de Kuru, un ensemble de vide poches sculptural. Comprenant un vase et un bol en verre ainsi que trois petites coupes en céramique, Kuru décline la forme circulaire et met la douceur qu’elle inspire au service du rangement quotidien. «Le dossier initial nous obligeait à créer un ensemble de« présentoirs à la maison »- des objets à la fois sculpturaux et fonctionnels. […] Je voulais concevoir une collection qui aide les gens à créer des centres de gravité dans leur maison et offre un lieu pour des objets et des souvenirs précieux, quelle que soit la taille de leur espace de vie » Philippe Malouin, designer Comme toujours lors d’une association, il était essentiel pour Malouin et les représentants d’Iittala de conjuguer leur deux visions de la conception dans la création de cette collection. Ainsi, le designer a du composer avec les matériaux et les coloris iconiques de la firme, comme le verre et la céramique. Cependant, désireux d’y apporter une toucher personnelle, le designer s’est tourné vers une approche plus expérimentale de la céramique, dotant ses bols d’un émail texturé grâce à l’application d’un vernis postérieure à la phase de coulée. « Le vernis texturé est nouveau pour la marque, mais je crois qu'il adhère à sa philosophie de conception. […] C'est un tel défi de concevoir quelque chose de nouveau pour une entreprise de design aussi forte et grande. Nous sommes heureux que cela ait été possible. » conclut d’ailleurs le concepteur. Une collection aussi pratique qu’esthétique. Pour en savoir plus, visitez les sites de Philippe Malouin et d'Iittala Photographies : Iittala Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 157 jours

RAUM : Espace Culturel des Pierres Blanches

Cœur des petites communes, les salles des fêtes jouissent désormais de véritables traitements architecturaux et de réflexions aussi pratiques qu’esthétiques. Preuve en est avec la dernière réalisation de l’atelier nantais RAUM qui conçoit pour la ville de Saint-Jean-de-Boisseau (44) une salle polyvalente à mille lieux des bâtisses fades et classiques qui caractérisent habituellement ce type de programme. Installée dans une petite commune de 6 000 habitants de la périphérise nantaise, l’Espace Culturel des Pierres Blanches frappe d’abord par ses volumes éclatés et son travail de la matière. Un nom qui, en plus d’évoquer le quartier dans lequel le bâti s'inscrit, fait également écho à cette matérialité si particulière. Revêtues de briques claires, les façades alternent entre mur lisse et moucharabiehs, clin d’œil subtil à la silhouette dynamique de l’ensemble. En effet, pour répondre à un cahier des charges comprenant une salle multi-usage et quatre studios, les architectes ont imaginé plusieurs volumes différents, tous réunis dans un même bâtiment de 1 224 mètres carrés de surface de plancher. Un parti pris dont résultent des jeux de profondeur et de hauteur graphiques. Ces différents espaces s’organisent autour d’un patio offrant une vue panoramique du jardin ainsi que des perspectives sur les studios. Mais le clou du spectacle est sans aucun doute la salle principale dotée d’une scène de 120 mètres de long et de gradins rétractables, le tout installé sous un plafond culminant à 10 mètres de haut. Adieu les salles des fêtes sans charme, à Saint-Jean-de-Boisseau, on conjugue vie communale et architecture avec brio. Pour en savoir plus, visitez le site de RAUM Photographies : Stephane Chalmeau Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 157 jours

Toro & Liautard : La Scène

Lauréate de l’émission de télévision Top Chef en 2011, puis doublement étoilée au guide Michelin pour sa cuisine à l’hôtel Prince de Galles à Paris, la cheffe française Stéphanie Le Quellec vient d’ouvrir son premier restaurant gastronomique dans le 8e arrondissement. La Scène s’installe dans un écrin chic aux allures de bateau luxueux imaginé par le duo Toro & Liautard et invite les gourmets de la capitale à vivre une expérience gustative, olfactive et visuelle hors norme. Le studio d’architecture d’intérieur Toro & Liautard, formé par les Français Hugo Toro et Maxime Liautard, a fait ses armes depuis 2016 – on lui doit notamment les intérieurs du restaurant Le Klay Saint Sauveur, de la première boutique Maison père et du cinéma BB Blanche – et conçoit pour Stéphanie Le Quellec un lieu raffiné à l’image de sa cuisine. Pour La Scène, l’agence Toro & Liautard imagine un intérieur poétique. Réparti sur deux niveaux, le restaurant comprend deux salles, donc deux ambiances. En préambule, l’Avant-scène, au rez-de-chaussée, avec son ambiance intimiste et son bar en reflet de laiton, est une sorte de salon raffiné, un sas donnant sur l’avenue Matignon, qui marque le passage entre la rue et le monde aquatique à découvrir en bas de l’escalier.Le restaurant, au sous-sol, s’apparente en effet à l’intérieur d’un luxueux paquebot. Habillée de velours, de bois, de cuivres oxydés, de moquette épaisse ou encore d’onyx vert, la salle de restaurant s’inspire de tout un imaginaire marin, du salon fictif du Nautilus à la cabine première classe du Titanic. Sous la houlette de Stéphanie Le Quellec, La Scène nous embarque donc dans une aventure aquatique. Très référencée, la décoration du restaurant évoque l’univers de la navigation du rez-de-chaussée au sous-sol. Tandis que les chaises hautes du bar ressemblent aux assises d’une cabine de navire, les luminaires et les miroirs de l’Avant-scène prennent la forme de hublots. De même, la salle de restaurant avec sa structure en bois représente la coque d’un bateau et la cuisine ouverte habillée de zelliges s’apparente à la cabine de commande. Une inspiration marine pensée jusque dans les moindres détails, comme les couteaux en laiton recouverts de galuchat. Les matières utilisées, les coloris choisis et les objets dessinés par Toro & Liautard servent ainsi la création d’un monde marin. Depuis l’automne, Stéphanie Le Quellec propose une cuisine classique revisitée. La carte, baptisée « répertoire », comprend notamment un menu dégustation en trois actes – entrées, plats, desserts –, avec du fromage à l’entracte. Le plat signature est certainement le ris de veau et sa pomme dorée laquée à la harissa. Côté sucrée, les desserts élaborés par le jeune pâtissier Pierre Chirac sont remarquables, de sa ganache onctueuse au criollo du Venezuela à sa crème brulée réinventée. Une plongée dans l’atmosphère magique d’un voyage sous les mers, des yeux jusqu’aux papilles. Pour en savoir plus, visitez le site de Toro & Liautard Photographies : Leny Gueta, Benoît Linero Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 167 jours

May Parlar : Photographie surréaliste

Sous la houlette de l’écrivain André Breton, le surréalisme libère, dans les années 1920, le cinéma, la littérature, la peinture et la photographie de la toute-puissance de la raison pour rétablir des valeurs positives au lendemain de la Grande Guerre. Alors qu’approche à grands pas le centenaire du mouvement, retour sur l’œuvre surréaliste de la photographe contemporaine May Parlar. Photographe et vidéaste d’origine turque, May Parlar a étudié l’architecture et le design au Royaume-Uni avant de se consacrer exclusivement aux arts visuels. A la manière des surréalistes qui dénonçaient les excès du rationalisme, May Parlar réalise des photographies surréalistes dans lesquelles elle explore des thématiques universelles telles que l’aliénation, la condition humaine, le temps, la mémoire et l’identité. Ses trois séries de photographies – « Nomadic realities », « Once I feel in time », « Collective solitude » –lui valurent d’être exposée et publiée en Europe et outre-Atlantique. Aujourd’hui, elle vit et travaille entre Istanbul (Turquie), Berlin (Allemagne) et New York City (New York). Dans des séries inspirées de ses rêves, May Parlar offre à notre société capitaliste une trêve. À travers des images fantasmées, l’artiste construit, à partir de différents médiums – photographie, performance, installation, Land art –, d’autres réalités. En reproduisant les mécanismes de l’inconscient, elle représente symboliquement le temps, la vie et la mort. Dans « Once I fell in time », les objets multipliés – bottes en caoutchouc, chapeaux melon, ballons colorés, vêtements blancs immaculés – flottent dans les airs ou habitent le paysage. Clin d’œil évident à la célèbre peinture Gloconde de René Magritte, la série interroge l’aliénation, l’appartenance à un groupe et l’individualité de tout un chacun. Dans « Collective solitude », les objets sont cette fois accompagnés de personnages anonymes. Toutes semblables, les figures photographiées dissimulent leur visage derrière un masque, un drap, un ballon ou encore un miroir. La figure humaine s’impose dans le paysage, mais elle est toujours déshumanisée. Chaque modèle est en effet vidé de ce qui le constitue en tant qu’individu, donc dépossédé de son identité propre. Des compositions surréalistes où l’affabulation de la photographe produit des compositions signifiantes qui servent un discours politique en prise avec son époque. Pour en savoir plus, visitez le site de May Parlar Photographies : May Parlar Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 167 jours

Pietri Architectes : La Crique

L’agence d’architecture Pietri Architectes érige un ensemble de 145 logements à Marseille (13) sur un site naturel à la végétation luxuriante. Le complexe, installé au pied de la montagne de l’Aigle, doit son nom, La Crique, à sa situation géographique. Une architecture à la blancheur éclatante qui valorise le 9e arrondissement tout s’intégrant harmonieusement avec la nature environnante. L’agence Pietri Architectes imagine une architecture à l’épure organique afin de l’intégrer au mieux à l’environnement naturel dans lequel elle s’inscrit. Pour se faire, cet ensemble de 145 logements collectifs, installé au cœur du parc du Roy d’Espagne, comprend deux bâtiments de cinq niveaux conçus en fonction du paysage phocéen alentour. Entre les collines, la mer et les pins centenaires, La Crique se fait particulièrement discrète. Les lignes sinueuses et la volumétrie simple de chaque entité serpentent sur le site, épousant ainsi les reliefs d’une nature sauvage. L’édifice, tout en courbures, rappelle en effet la topographie montagneuse du massif des Calanques. Dans la continuité des montagnes, les terrasses en gradins créent des strates irrégulières qui dessinent la silhouette organique de chaque immeuble. Ces balcons arrondis dotés de jardinières prolongent la surface des appartements à l’extérieur et permettent aux habitants de profiter d’un espace végétal personnel avec une vue imprenable sur le paysage. De même, le jardin paysager au centre de la parcelle, où se trouvent également les accès aux halls, atteste de la valorisation d’une nature omniprésente. En évoquant à la fois les calanques marseillaises, les garrigues verdoyantes et les flots de la grande bleue, La Crique s’inspire de la diversité géographique de la région. Le vocabulaire architectural référencé de l’ensemble contribue ainsi au développement d’une nouvelle architecture balnéaire, où lignes, matériaux et volumes répondent au site. Loin de dénaturer le paysage, la structure réalisée par Pietri Architectes célèbre la nature, la culture et les modes de vies méditerranéens. Une architecture sobre et solaire à l’image de la région. Pour en savoir plus, visitez le site de Pietri Architectes Photographies : Luc Boegly, Dorrie McVeigh, Stéphane Aboudaram  Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 167 jours

Pantone : Classic Blue - Couleur de l’année 2020

Depuis plus de 20 ans, Pantone agit en pape des tendances en annonçant à chaque fin d’année la couleur phare de la suivante. Après le joyeux Living Coral en 2019 et le vibrant Ultra Violet de 2018, la marque américaine surprend tout le monde avec le Classic Blue, un bleu quasi-marine des plus classiques dont le choix n’est pourtant pas anodin. Entre manifestations, grèves et crises écologiques et politiques, dire que la fin de l’année 2019 a été tumultueuse relève presque de l’euphémisme. Et malheureusement, 2020 n’annonce rien de plus encourageant. Un climat tendu qui se ressent partout, jusque dans le choix de la couleur de l’année par Pantone. Si le lien ne semble pas des plus évidents, il s’explique judicieusement par les équipes de la marque qui sélectionnent le « Classic Blue » pour inaugurer la nouvelle décennie, une teinte classique qui se veut rassurante, signe de stabilité et d’optimisme. « Remplie d’une profonde résonance, la couleur Pantone 19-4052 Classic Blue, assure un ancrage solide. » Léatrice Eiseman, Directrice exécutive du Pantone Color Institute Si, à l’échelle mondiale, les nombreuses tragédies et revendications effraient, elles symbolisent également un besoin de renouveau, tant sur les plans politiques et sociaux qu’environnementaux. Ainsi, les équipes de Pantone préfèrent voir le verre à moitié plein et constatent que « nous vivons dans une époque placée sous le signe de la confiance et de l’espoir. Pantone 19-4052 Classic Blue exprime ce type de constance et d’optimisme à travers sa teinte de bleu éprouvée et fiable, inconditionnelle. » Drôle de coïncidence, la première édition de la couleur de l’année Pantone de 1999 était également un bleu, le Cerulean, qui répondait à l’angoisse et à l’excitation du passage à l’an 2000. « Le même sentiment d’inquiétude qu’on pouvait voir en 1999 règne encore aujourd’hui en 2019. C’est pourquoi selon ce que nous avons vu se produire dans notre culture mondiale nous avons choisi le Classic Blue. C’est un bleu rassurant, plein de calme et de confiance qui crée une connexion. » souligne d’ailleurs Laurie Pressman, vice-présidente du Pantone Color Institute, lors d’un entretien donné au Time. Bien sûr, au delà de l’amour de la couleur se cachent des arguments marketing bien ficelés. Selon l’ouvrage de Michel Pasoutreau, Bleu, Histoire d’une couleur, le bleu serait la couleur préférée des adultes partout dans le monde, et ce de très loin. De plus, si son usage a connu de nombreux rebondissements dans l’Histoire – rejet à l’Antiquité puis anoblissement au Moyen Âge –, elle est aujourd’hui une couleur plutôt neutre et froide, « comme nos sociétés occidentales contemporaines » conclut le sociologue.Ainsi, Pantone ne prend que peu de risques en choisissant un bleu comme couleur de l’année, puisqu'il s'assure un succès retantissant dans un monde où 85% des achats sont effectués d'après le seul critère de la couleur. Il faut également noter que cette nuance aurait des vertus apaisantes, correspondant parfaitement aux besoins actuels des consommateurs. En misant donc sur des pièces de design Classic Blue, les amateurs de décoration s’assureraient donc un intérieur positif, rassurant et relaxant. Jackpot également pour les fabricants qui déclinent déjà cette tonalité depuis de nombreuses années et qui peuvent aujourd’hui valoriser leurs anciennes collections tout en s’inscrivant dans la tendance. Alors, le bleu serait-il finalement la couleur de l’argent ? Pour en savoir plus, visitez le site de Pantone Photographies : 1) Getty Image2) 3) 4) Pantone Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 171 jours

Atelier du Pont : Boutique Avril

A l’heure où les produits biosourcés et écologiques sont de mise, l’agence Atelier du Pont imagine, pour la marque de cosmétiques bio Avril, un intérieur organique en terre crue. Pour la boutique de la rue Montmartre à Paris (1er arrondissement), les architectes réalisent un écrin aux tonalités ocre qui retranscrit parfaitement l’esprit de l’enseigne.  Afin d’aménager au mieux la petite boutique, les associés d’Atelier du Pont, Anne-Cécile Comar et Philippe Croisier, proposent un intérieur sobre et élégant qui reflète l’univers et les valeurs d’Avril Cosmétiques bio. Matières naturelles, respect de l’environnement et conscience écologique sont en effet privilégiées : un commerce authentique à l’image de la marque. Les architectes de l’Atelier du Pont, Claire Eugène et Clémence Giai, en charge du projet, ont réussi le tour de force d’optimiser l’agencement de ce local commercial de 66 mètres carrés. L’organisation spatiale a en effet été un enjeu de taille étant donné les contraintes évidentes de ce lieu exiguë et l’horizontal. Les architectes ont donc entièrement évidé l’ancien espace et opté pour un aménagement ergonomique, fonctionnel et organique. L’intérieur, quant à lui, atteste de l’économie de moyens et de la simplicité de l’enseigne. L’ensemble des murs, recouverts de terre crue incrustée de fibres de lin, scintillent telle une terracotta irisée, conférant à la boutique son identité propre et son ambiance feutrée. L’agencement s’organise ensuite autour de niches tout en arrondi sculptées en argile accueillant les lave-mains cuivrés et les présentoirs métalliques sur lesquels sont disposés les produits. Le sol, en béton teinté d’ocre, qui rappelle la base naturelle des cosmétiques, s’accorde harmonieusement avec l’ensemble. Avec la discrétion et la simplicité comme maîtres-mots, le logo d’Avril Cosmétiques bio, réalisé de manière artisanale selon la technique du Sgraffito, rappelle discrètement la dimension commerciale du lieu. Une immersion totale dans l’univers de la marque. Pour en savoir plus, visitez le site de l’Atelier du Pont Photographies : Daphné Lejeune Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 171 jours

Schnepp Renou : La Photographie d’architecture

Les deux jeunes photographes, Morgane Renou et Simon Schnepp, forment depuis 2012 le tandem Schnepp Renou. Spécialisé dans la photographie d’architecture, le duo franco-allemand capture les paysages urbains du monde entier et les magnifie par une maîtrise artistique de la photographie. Zoom sur une oeuvre collective hors pair. Alors que Simon Schnepp éduque son œil à la photographie en Allemagne, Morgane Renou s’initie aux arts visuels en France et au Canada. Il a toutefois fallu attendre la rencontre de ces deux talents à l’école de photographie Best-Sabel à Berlin (Allemagne) pour que leurs approches esthétiques soient fusionné, avant de devenir le concept Schnepp Renou à la fin de leurs études. En résulte alors une première série de photographies « Les Grands Ensembles » qui sublime les logements sociaux des années 1970 et 1980 érigés dans les banlieues parisiennes. La force du tandem Schnepp Renou réside surtout dans un travail photographique collectif. Simon Schnepp et Morgane Renou partagent en effet une même envie de poser un regard esthétisant sur le monde. Dans leurs différents projets, l’opérateur s’efface toujours au profit de l’image. Peu importe qui appuie sur le déclencheur, les deux artistes privilégient toujours la beauté des architectures photographiées, de la volumétrie organique des Choux de Créteil (93) aux logements montréalais atypiques Habitat 67 (Canada), en passant par l’architecture très contemporaine du Futurium de Berlin. Attiré par le charme des lignes architecturales, le tandem réalise des images esthétiques qui retranscrivent avec justesse l’âme de chaque lieu. Leurs photographies attestent d’un langage qui leur est propre : un style travaillé, un cadrage précis et un regard d’esthète. Des images à l’esthétique léchée qui nous invitent à redécouvrir des bâtiments historiques. Pour en savoir plus, visitez le site de Schnepp Renou Photographies : Schnepp Renou Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 172 jours

Eggersmann : E3.0

L’entreprise allemande Eggersmann s’est spécialisée, depuis sa création en 1908, dans la conception et la fabrication sur-mesure de cuisines personnalisables. Conçue grâce à un processus de production dernier cri, E3.0, sa nouvelle gamme d’équipements de cuisine, allie design épuré et haute qualité, faisant de la cuisine un lieu de vie des plus convivials. La cuisine selon Eggersmann repose sur la vision d'une pièce fonctionnelle et minimaliste, unique et haut de gamme. La nouvelle collection E3.0 témoigne en effet de l’attention portée par le fabricant sur l’intégralité de la cuisine et des usages du consommateur. Ergonomique et design, les cuisines de la gamme proposent de belles finitions et se déclinent dans des matériaux de qualité tels que le bois massif, le noyer, l’aluminium, l’inox tourbillonné ou encore le quartz. Eggersmann met également l'accent sur la conception d’un espace design, global et fonctionnel. Sans fioritures, donc sophistiquée et utilitaire, la cuisine E3.0 est parfaitement bien pensée, jusque dans les moindres détails : un agencement cohérent, des plans de travail calibrés, des rangements discrets, des crédences élégantes... En parallèle d’une vaste gamme, la fabrication exclusivement sur commande assure au consommateur un espace personnalisable de A à Z. Le point fort des cuisines E3.0 réside surtout dans le mariage entre design contemporain et compétence technique. Des cuisines complexes et élégantes. À propos d’Eggersman Depuis plus de cent ans, Eggersmann produit des équipements de cuisine sur mesure. L’entreprise familiale propose en effet des cuisines de qualité personnalisables et innovantes. Eggersmann fabrique des pièces de qualité pour des clients exigeants dans une usine de plus de 11 000 mètres carrés équipée d'un parc de machines dernier. Avec ses 108 employés, le fabricant produit environ 5 000 cuisines par an, dont la majorité est exportée dans le monde entier. Pour en savoir plus, visitez le site Eggersmann
Il y a 5 ans et 172 jours

Événement : Dan Flavin à la galerie David Zwirner

Quelques mois après l’inauguration de sa première antenne parisienne (3ème arrondissement), la galerie new-yorkaise David Zwirner rend hommage au plasticien américain Dan Flavin. Pour sa deuxième exposition, l’espace du Marais dévoile dix installations lumineuses qui ont forgé la renommée internationale de cette figure majeure du minimalisme. Connu pour ses oeuvres sculpturales composées de luminaires tubulaires fluorescents et colorés, Dan Flavin est un plasticien contemporain affilié à l’art minimaliste américain. De 1963, année durant laquelle il réalise la célèbre Diagonal of May 25, 1963 (to Constantin Brancusi), jusqu'à sa mort en 1996, Dan Flavin développe un vocabulaire artistique singulier à partir de néons fluorescents achetés en magasin. Jouant sur la luminosité des lampes industrielles utilisées, l’artiste, à qui l’on doit notamment l’intérieur contemporain de l’église milanaise Santa Maria Annunciata (Italie), construit des « situations », lumineuses et colorées, tantôt empreintes de transcendance, tantôt référencées, qui résonnent toujours avec les architectures dans lesquelles elles sont insérées. Après une rétrospective d’ampleur au Musée d’Art Moderne (16ème arrondissement) en 2006, David Zwirner organise la deuxième exposition monographique consacrée à Dan Flavin dans la capitale française. Des lampes circulaires, des néons assemblés, des compositions lumineuses accrochées au mur, des cadres fluorescents... la galerie expose dix oeuvres maîtresses, réalisées entre 1964 et 1987, qui attestent de la richesse de son oeuvre. Bien consciente du caractère spatial des installations lumineuses de Dan Flavin, la galerie explore la logique de chaque oeuvre, son raisonnement d’ensemble et la manière dont elle peut interagir avec son environnement. Une dimension particulièrement visible dans l'accrochage de la série Untitled (for Frederika and Ian) 1–4 (1987), un ensemble de quatre œuvres quasi similaires, toutes orientées en diagonale, mais dont les teintes et les intensités varient. Jusqu’au 20 février 2020, l’exposition met ainsi l’accent sur ce qui se joue entre espace, oeuvre et spectateur dans l’oeuvre de Dan Flavin. Pour en savoir plus, visitez le site de David Zwirner Photographies : Cathy Carver, courtesy Dia Art Foundation, New York © 2019 Stephen Flavin / Artists Rights Society (ARS), New York Courtesy David Zwirner Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 173 jours

Atelier Steve : L’Appartement Batignolles

A la tête de l’agence d’architecture Atelier Steve depuis 2016, la jeune Française Pauline Borgia aime poser un regard neuf sur des intérieurs démodés. Après plusieurs projets réussis, elle s'attaque à présent à l’aménagement daté d’un appartement niché au cœur des Batignolles. Une rénovation avec du cachet qui transforme l’intérieur poussiéreux de ce logement typiquement parisien en un petit bijou contemporain. Un véritable coup de maître ! Situé en plein Paris, cet appartement de 65 mètres carré a été entièrement revisité par l’équipe d’Atelier Steve à la demande des nouveaux propriétaires. La décoration datée, les papiers peints vétustes et la logique spatiale dépassée de l’ancien logement font désormais place à un intérieur coloré et lumineux, où il fait bon vivre. Afin de combler tous les désirs des commanditaires, l’habitation a été repensée selon l’éclairage naturel traversant du logement d’origine. Les architectes ont en effet réorganisé la logique spatiale et la circulation de l’appartement pour créer un lieu de vie baigné de lumière. Grâce à l’ajout d’une cloison dépliante et à une nouvelle disposition des pièces, l’appartement, doublement orienté, est baigné de lumière naturelle tout au long de la journée. La réussite de la rénovation réside également dans le judicieux travail sur la gamme chromatique. Les aplats – roses, gris, verts, ou ocre – façonnent l’identité de l’habitation. Alors que la teinte ocre du vestibule suggère, dès l’entrée, l’atmosphère volontairement feutrée du logement, le rose pâle de la cuisine ouvre la pièce sur le reste de l’appartement. Des cadres verts sur les murs structurent toutefois les différents volumes en dissociant symboliquement la salle à manger de la cuisine et du salon. Avec Pauline Borgia, rien n’est jamais laissé au hasard. Dans cet espace réduit où chaque détail compte, les rangements conçus sur-mesure optimisent ainsi l’espace tout en le structurant. Ces modules graphiques contemporains – des rangements bas et des panneaux verticaux en bois massif – accentuent les lignes verticales et la hauteur sous plafond de ce pied-à-terre parisien. Une rénovation intelligente qui combine avec brio passé et présent. Pour en savoir plus, visitez le site d’Atelier Steve Photographies : Bertrand Fompeyrine Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 173 jours

Franz West : Mobilier

Star des expositions de l’année 2018 – comprenant entre autre deux rétrospectives au Tate Museum et au Centre Pompidou –, derrière l’artiste autrichien Franz West se cache également un designer hors pair, cette fois ci mis à l’honneur sur le site de la galerie David Zwirner dans une exposition virtuelle. L’occasion pour nous de revenir sur son mobilier iconique aussi sculpturale que ses œuvres plastique. Loin de ne se cantonner qu’à un domaine, Franz West (1947 – 2012) a toujours considéré son art comme complet, concevant même, dans les années 1970, du mobilier destiné à l’auditoire assistant à ses performances. Ce qui était un ajout mineur à sa pratique deviendra finalement une partie à part entière de l’art de Franz West, qu’il décrit comme des « adaptations pour le corps humain au repos ». Ses premières vraies chaises, soudées entre elle à partir de ferraille, prennent vie à la fin des années 1980 grâce à sa collaboration avec Mathis Esterhazy. Son mobilier voyagera alors, du MoMA PS1 au Kunsthistorisches Museum de Vienne en passant par la Biennale de Venise de 1990. Si, dans leur balbutiement, les chaises de West étaient aussi esthétiques qu’inconfortables, le développement des revêtements en doublure mousse permettra au mobilier expérimental du plasticien de devenir de réelles pièces de design. Aujourd’hui, ses chaises, sofas et tables peuplent la collection du marchand d’art David Zwirner qui propose une exposition virtuelle jusqu’au 22 décembre ainsi qu’une vente en ligne de ces pièces de mobilier. Une idée de cadeau (peu accessible) à l’approche des fêtes ? Après tout, quand on aime, on ne compte pas ! Pour en savoir plus, visitez le site de David Zwirner Photographies : DR Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 174 jours

Romain Laprade : Domestic Pool

De La Piscine de Jacques Deray à Swimming Pool de François Ozon, en passant par The Swimmer de Frank Perry, la piscine a souvent été une source d’inspiration pour les arts visuels. Conçue pour la Villa Noailles (83) en 2018, la série photographique « Domestic Pool » de Romain Laprade célèbre la piscine de rêve d’Alain Capeillères. Des visuels acidulés qui sentent bon l’été. Les photographies couleur, réalisées par Romain Laprade, magnifient la piscine conçue par l’architecte marseillais Alain Capeillères, au début des années 1970, pour sa résidence estivale de Six-Fours-les-Plages (83). Une réalisation remarquable construite à l’abri du mistral dans la pente d’un terrain hostile de la côte d’Azur. Recouvert de plus de cent mille petits carreaux de faïence blanche, cet aménagement extérieur accueille un bassin de 25 mètres de long doté d’un plongeoir, des espaces de repos agrémentés de hamacs et une grande terrasse avec vue sur la Méditerranée. D’abord dévoilé par une photographie prise par Martine Franck en 1976, le chef-d’œuvre oublié d’Alain Capeillères refait surface en 2018, grâce au reportage photographique de Romain Laprade. Derrière l’objectif du jeune Français, l’extérieur de la propriété fascine. Romain Laprade a en effet tenté de percer le secret de ce paradis à ciel ouvert en révélant la beauté des courbes et des surfaces quadrillées. Les cadrages, serrés ou plein cadre, ainsi que des jeux d’ombres et de lumières, subliment un lieu estival hors du temps. Une série très travaillée qui rappelle que l’architecture singulière d’Alain Capeillères invite à profiter de l’été sans concession. Une série qui nous donne envie de piquer une tête. Pour en savoir plus, visitez le site de Romain Laprade Photographies : Romain Laprade Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 174 jours

Événement : Biennale d’Orléans #2 – Nos années de solitude

Lancer une Biennale d’architecture, pari risqué ? Difficile de dire le contraire tant les événements du genre fleurissent et fanent à vitesse grand V. Et pourtant, attendue au tournant, la Biennale d’Orléans parvient, une année de plus, à tirer son épingle du jeu. Placée sous le signe de la solitude, la manifestation s’appuie sur la collection d’exception du FRAC Centre-Val de Loire et l’imagination sans limite de ses commissaires, Abdelkader Damani et Luca Galofaro. Inaugurée il y a deux ans, la Biennale d’Architecture d’Orléans revient pour une seconde édition, où le rêve laisse désormais place à la solitude. Un angle unique où se déploient les nombreuses œuvres sélectionnées avec soin parmi les 20 000 qui constituent le FRAC Centre-Val de Loire ainsi que certaines réalisations inédites conçues dans le cadre de la manifestation, dispersées dans toute la ville. Car plus qu’un événement muséal, la Biennale fait vibrer Orléans et sa région grâce à diverses expositions installées dans des lieux emblématiques. Avec comme point de départ les Turbulences, ouvrage conçu par l’agence Jakob+MacFarlane en 2013, la manifestation se poursuit dehors, de la rue Jeanne-d’Arc à la Place Sainte-Beuve en passant par le Jardin de l’Évêché, ainsi que dans de nombreux point d’intérêt de la commune du Loiret. Lina Bo Bardi est alors mise à l’honneur à la médiathèque d’Orléans et à la Médiathèque Maurice Genevoix tandis qu’Arquitetura Nova prend possession du Collégiale Saint-Pierre-Le-Puellier et que le Théâtre d’Orléans célèbre le Mexique dans une exposition passionnante. Petit bémol sur l’accessibilité, car tant pour les néophytes que pour les professionnels de l’architecture, toutes les expositions ne sont pas des plus simples à décrypter. Cependant, la ville d’origine de Jeanne d’Arc n’a pas à rougir de sa présence dans le monde des Biennales et tire son épingle du jeu pour la seconde fois consécutive. Un bel événement qui fait dialoguer collection et architecture vivante. Pour en savoir plus, visitez le site de La Biennale d’Orléans Photographies : DR Biennale d’Orléans Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 174 jours

Studio Razavi Architecture : Surélévation Pradier

Sous la houlette de l’architecte Alireza Razavi, le studio éponyme enchaîne les projets éclectiques, décoration d’intérieur, aménagements urbains, constructions de logements… A toutes ces réalisations s’ajoutent des défis de taille. Avec la surélévation Pradier, l’agence orchestre la rencontre entre passé et présent en rénovant un hôtel particulier du siècle dernier. Surprenant. La rénovation de l’hôtel particulier conçu par l’architecte Marcel Pradier au tout début du XXe siècle consiste en la modernisation et l’extension de l’ancienne demeure parisienne. Pour ce projet, l’agence hérite d’un édifice déjà grandement modifié suite à de nombreuses interventions. La genèse du projet réside donc d’abord dans la volonté du studio de mettre en valeur le bâtiment d’origine. Les architectes commencent par supprimer les surélévations, les rajouts en fond de cour, les édicules de toiture et les gaines d’ascenseur, afin de revenir à l’organisation spatiale et les proportions de 1901. L’agence profite de cette nouvelle base pour y ajouter une surélévation au-dessus et une extension derrière l’édifice existant, un volume couleur brique aux lignes épurées qui offre un nouveau visage à l’hôtel particulier et apporte une touche de modernité au paysage urbain environnant. Composite et contemporaine, la nouvelle façade se marie parfaitement avec l’architecture existante tout en conférant à l’ensemble une identité marquée et une matérialité assumée. Inscrite dans une logique de respect de l’environnement chère aux architectes, la création d’un jardin en cœur d’îlot garantit le confort d’un espace vert aux habitants et participe à son échelle à la réduction des températures en ville. Une réalisation décalée en phase avec son temps. Pour en savoir plus, visitez le site du studio razavi architecture Photographies : DR Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 178 jours

Dickson Constant : SWK6

Développée par la marque française Dickson Constant, la toile SWK6 a tout du textile idéal : acoustique, durable, esthétique, et robuste, elle permet jusqu’au 100 % d’absorption phonique dans de nombreux espaces communs et est personnalisable de A à Z, permettant à ses propriétaire de se l’approprier jusque dans les moindre détails. Zoom sur un produit à la technicité et au style remarquable ! Pour ses concepteurs, l’objectif principal de la toile SWK6 était d’assurer un confort acoustique de grande qualité. Ils ont donc travaillé sur différents aspects liés au son et garantissent ainsi un produit assurant une réduction de la réverbération, une absorption à chaque fréquence et, plus généralement, une correction sonore au plus proche de la perfection. De plus, la toile est adaptée à des environnements à forte fréquentation et ne craint ni les déchirures, ni les variations d’humidité et de température. Mais ne se baser que sur l’aspect technique du produit n’était pas envisageable pour les équipes de conception de Dickson Constant. Ainsi, la toile, disponible en deux laizes de 150 cm et 300 cm – assurant un calepinage homogène – est imprimable et déclinable à l’infini. Ne nécessitant pas d’entretien spécifique, SWK6 peut aussi bien être installé en intérieur qu’en extérieur. Une toile vierge qui correspond à tout type d’architecture textile. A propos de DicksonFleuron du textile technique, Dickson est aujourd'hui reconnu à travers le monde comme la référence en matière de tissus outdoor. Ses produits sont sollicités par les plus grands noms du design et de l'architecture. Moteur de la croissance du groupe, l'innovation permet à Dickson de diversifier son offre en proposant un large panel de textiles techniques, pensés en solutions d'amélioration de l'habitat. Pour en savoir plus, visitez le site de Dickson Constant
Il y a 5 ans et 180 jours

Vestre by Pro Urba : Collection VROOM

L’entreprise française Pro Urba s’est spécialisée dans l’aménagement d'espaces personnalisés, publics ou privés, de la conception à la distribution, en passant par la réalisation et l’installation de jeux, d'équipements sportifs, de sols et de mobilier urbain. Sa dernière nouveauté ? VROOM, une vaste collection, conçue en collaboration avec VESTRE. Des produits innovants qui, en plus de leur qualité pérenne et leur design soigné, transforment des espaces extérieurs en des lieux de vie attractifs. Depuis son rapprochement en 2011 avec la société Divers Cité, Pro Urba s’entoure de partenaires et fournisseurs spécialisés pour élargir sa gamme dans une quête constante de tendances. Lors de la conception des produits de la collection VROOM, Pro Urba s’est donc associée au fabricant norvégien VESTRE, dont les maîtres-mots sont l'innovation, la fonctionnalité, la durabilité et le respect de l’environnement, afin de concevoir des produits innovants et uniques en collaboration avec des designers scandinaves reconnus. VROOM est une large gamme de produits, tous dessinés par les créateurs Espen Voll, Tore Borgersen et Michael Olofsson, qui s’étend à tous les modèles de mobilier urbain. Bancs, bornes à vélos, jardinières, poubelles, tables… ont ainsi été conçus pour améliorer l’attractivité d’espaces, publics ou privés, ainsi que le quotidien de collectivités ou de particuliers. Le banc VROOM, modulaire et disponible en différentes versions, présente une infinité de combinaisons et de possibilités. Décliné en deux largeurs, avec ou sans dossier et accoudoires, ce banc peut également être agrémenté du bac à plantes VROOM, proposant ainsi des solutions multiples et sur-mesure pour combler les désirs du commanditaire. Aussi utilitaire que sociale, la gamme VROOM réinvente l’espace public. Tandis que la borne à vélo en aluminium extrudé, disponible en format étroit et large, permet de recevoir jusqu’à deux vélos, la corbeille en acier, garantit une facilité d’utilisation et une ville propre. De la rencontre entre Pro Urba et VESTRE résulte une gamme innovante conférant à l'espace public une dimension sociale indéniable et un charme certain. Des produits uniques où technicité et design sont indissociables. Pour en savoir plus, visitez les sites de Pro Urba et VESTRE Photographies : Pro Urba
Il y a 5 ans et 181 jours

Abet Laminati : Diplos

Qui a dit que les revêtements muraux étaient toujours les mêmes ? Certainement pas les sociétés Abet Laminati et SAIB, qui redorent le blason des surfaces murales avec Diplos, une gamme innovante de revêtements muraux. Une collection Made in Italy qui promeut le potentiel créatif de ces surfaces de qualité. Retour sur la genèse du projet. Les produits Diplos résultent de la rencontre entre Abet Laminati et SAIB, deux sociétés respectivement spécialisées dans le stratifié haute pression et dans l’aggloméré brut mélaminé, qui souhaitaient proposer une gamme créative et technique aux architectes et décorateurs d’intérieur. Les deux fabricants ont en effet travaillé main dans la main pour créer une collection contemporaine de surfaces et panneaux muraux. La force de Diplos réside surtout dans l’association du stratifié décoratif haute pression et de l’aggloméré mélaminé. Chaque modèle, spécifiquement conçu pour la collection, propose des textures, des teintes et des finitions variées. Résolument tendance, les produits de la gamme allie ainsi qualité et créativité. Agave, Cadaques, Fenice, India… sont autant de noms exotiques qui désignent les nouveaux produits de la collection. Le large choix de coloris et la combinaison de matériaux font de Diplos une gamme originale adaptée à des intérieurs divers. Le plus de Diplos ? Sa production durable et respectueuse de l’environnement. Fabriqués à l’aide de technologies de pointe, tous les panneaux de la collection se distinguent par l’utilisation de matériaux recyclés. Une gamme fonctionnelle et esthétique hautement désirable. A propos d'Abet LaminatiFondée dans le Piémont (Italie) en 1957, le fabricant italien Abet Laminati s’est spécialisé dans la conception et la production de panneaux stratifiés haute pression (HPL). Avec treize filiales à l’étranger, Abet Laminati s’impose aujourd’hui comme un des principaux leaders du marché mondial dans ce secteur. Pour en savoir plus, visitez le site d’Abet Laminati Photographies : Abet Laminati
Il y a 5 ans et 183 jours

Karcher Design : ER54 Montana

Le design ne s’arrête pas qu’au mobilier ! Et qui de mieux placé que la société allemande spécialiste des boutons de porte Karcher Design pour nous prouver que le diable se cache dans les détails ? Leur nouveau modèle, ER54 Montana, apporte en effet la touche finale aux intérieurs contemporains grâce à sa finition en inox satiné, so chic ! Inspiré par les paysages bucoliques des paysages du Montana, état du nord-ouest de l’Amérique, la poignée de porte imaginée par les concepteurs de Karcher Design est caractérisé par des lignes épurées et élégante, à la manière de l’onde des nombreux lacs peuplant la région des USA. Sa silhouette intemporelle est dynamisée par sa matière inox, des plus contemporaine. Composé d’une longue béquille rectangulaire aux angles arrondis et d’une rosace trois pièces, l’ensemble est également disponible en finition Cosmos Black, récompensé lors des derniers MIAW. Cette finition, obtenue par procédé de thermolaquage, résiste aux rayures et à la corrossion et confère à tout type de portes une élégance rare ! Design jusqu’au bout de la poignée ! Photographies : Karcher Design Pour en savoir plus, visitez le site de Karcher Design À propos de Karcher DesignCe qui n'était une petite entreprise familiale il y a 25 ans, a vite su s'imposer comme l'un des leaders mondiaux dans le domaine des poignées de porte et de fenêtres haut de gamme en inox et zamak. Aujourd'hui installée dans de nombreux pays d'Europe ainsi qu'aux USA, la société est synonyme de modernité et de performance.
Il y a 5 ans et 184 jours

Rieder : Terrazzo black

Depuis 1958, l’entreprise familiale Rieder s’est spécialisée dans la fabrication de produits en béton, avant de s’imposer comme un leader dans le secteur. Avec sa dernière nouveauté concrete skin terrazzo black, des panneaux de façade en béton armé de fibres de verre, Rieder rafraîchit le terrazzo. Une tendance, ici déclinée en béton, qui insuffle un esprit graphique à toute sorte d’architectures. Pour séduire une clientèle d’architectes et d’esthètes, la marque Rieder se réinvente constamment. Travaillant sur les textures et les échelles, Rieder se prête souvent au jeu de l’expérimentation. Les panneaux concrete skin terrazzo black, par exemple, offrent aux façades un rendu texturé créatif. Terrazzo black est une texture spéciale conçue pour les panneaux de façade FibreC concrete skin de Rieder. Produits remarquables de la marque, ces panneaux garantissent une grande résistance au feu et à l’eau, une stabilité thermique et une longévité de plus de cinquante ans. Les plaques fabriquées en béton armé de fibres de verre, concrete skin terrazzo black, avec une épaisseur de seulement treize millimètres, se déclinent en plusieurs formats, qui sont plus grands que ceux habituellement utilisés, pour convenir à tout type de bâtiment. Le discret motif terrazzo, quant à lui, donne un aspect moucheté et une teinte originale au produit. Les nuances foncées des granulés, qui contrastent particulièrement avec les teintes claires, confère en effet à la surface son style éminemment graphique. L’effet terrazzo est également disponible pour toutes les couleurs de la gamme, proposant ainsi une vaste palette de coloris aux architectes intéressés. Un produit original qui ne cesse de conquérir la sphère architecturale. A propos de RiederLa société Rieder, bien établie dans le domaine du béton depuis 1958, comprend différentes branches respectivement spécialisées dans la production de béton pour gros œuvre, la confection de pièces préfabriquées et la fabrication d’éléments architecturaux. Pour en savoir plus, visitez le site de Rieder Photographies : Rieder  
Il y a 5 ans et 184 jours

Laudescher : LINEA 3D SCALE

Spécialiste des panneaux de lames à claire-voie en bois massif, l’entreprise française Laudescher s’associe désormais au collectif de designers/menuisiers WOODLABO pour concevoir la gamme LINEA 3D offrant des revêtements bois unique et graphiques. Le coup de coeur de la rédaction ? SCALE, un produit aux reliefs aussi dynamiques que contemporains. Devenus un incontournable de l'architecture contemporaine pour leurs qualités esthétiques et leurs propriétés acoustiques, les panneaux de lattes de bois ajourées étaient à deux doigts de tomber dans le lieu commun. C'était sans compter sur les innovations technologiques de l'entreprise Laudescher, laquelle a mis au point des machines permettant de découper les tasseaux différemment, en proposant creux et autres courbes. « Ces pièces étaient auparavant irréalisables en grande série », explique Delphine Oréal, directrice commerciale. Une ouverture du champ des possibles exploitée – et sublimée – par Gaël Wuithier, Benoît Beaupuy et Samuel Accoceberry de Woodlabo. Si LINEA 3D se compose de trois propositions, c’est sur le travail des volumes offerts par SCALE que nos regards se sont posés. Fruit de l’association de Laudescher et de WOODLABO, ce revêtement décline les références de bois principales de la marque – le pin, le chêne, le hêtre et le douglas, provenant toutes de forêts durablement gérées – et confère à tout type d’intérieur un aspect graphique ultra contemporain. « Nous avons conjugué un creux, comme réalisé à la gouge, avec un volume, afin de maximiser les jeux d’ombre sur le motif hexagonal ainsi révélé et accrocher la lumière différemment jusqu’à presque faire vibrer le bois. » WOODLABO, collectif de designers/menuisiers L’ensemble, incisif, est disponible en différentes finitions et s’accorde avec les divers besoins et envies de ses propriétaires. Si le bois à la côte depuis plusieurs années, il était temps qu'on le twist un peu. Pari réussi pour Laudescher ! Photographies : DR Pour en savoir plus, visitez le site de Laudescher
Il y a 5 ans et 185 jours

Rondcarré : Escaliers

Installer un escalier chez soi n'est pas toujours chose simple. Manque d'espace ou structure massive, difficile d'optimisez l’ergonomie de son habitation avec ce genre d'ajout. Une problématique que la marque Rondcarré tente de résoudre grace à des escaliers en acier réalisés sur-mesure qui s’adaptent à des aménagements multiples. Au-delà de sa facture contemporaine, l’escalier se décline en trois formes pour convenir à tous les intérieurs, de l’ancienne bâtisse familiale au nouveau logement individuel. Fondée par Benoit Devrieux et Cyrille Mazet, deux artisans ferronniers, la société Rondcarré se compose d’une équipe d’experts aux compétences complémentaires. Bruno Lefebvre, designer industriel, Maud Laronze, architecte, ainsi que David Armand et Arnaud Pierre, deux ingénieurs informatiques, travaillent donc main dans la main à l’élaboration d’escaliers design adaptés aux modes de vie actuels. La gamme d’escaliers Rondcarré résulte de la mise au point du système de rivet intégré CarréFrappé, mis au point par des artisans de la société. Aussi écologique qu’économique, cette innovation brevetée vous permet d’optimiser le montage pour assembler chaque escalier sans soudures ni électricité. Les coûts de production et les prix baissent, tandis que la qualité reste la même. Le plus des escaliers Rondcarré est leur conception sur-mesure. Les trois formes proposées – droit, tournant, quart tournant – et la fabrication à la demande assurent à chaque produit de s’adapter à l’espace dans lequel il s’insère. L’escalier selon Rondcarré est à la fois design, accessible et fonctionnel. Pour en savoir plus, visitez le site de Rondcarré Photographies : Rondcarré
Il y a 5 ans et 186 jours

Ntgrate ® : Versatile

La société belge ntgrate® produit des revêtements de qualité, grâce à un processus de fabrication dernier cri combinant l’art séculaire du tissage et les nouvelles technologies. Avec sa toute nouvelle série Versatile, ntgrate® propose un assortiment de revêtements de sol en vinyle tissé haut de gamme et fonctionnel. Une collection polyvalente aux textures et aux styles créatifs qui offre une multitude de possibilités décoratives. Fondée en 1958, la société ntgrate® se destinait à prospérer durablement dans le domaine des tissus en fibre de verre avant de se spécialiser dans la production de revêtements de sols et surfaces en vinyle tissé. Aujourd’hui, la gamme Versatile offre un large panel de produits personnalisables pour une infinité d’intérieurs, des hôtels aux commerces, en passant par des bureaux. Les revêtements ntgrate® sont très résistants à l’usure. Idéale pour tapisser des sols très sollicités, ils garantissent en effet une très bonne tenue dans le temps et une excellente stabilité des couleurs, ainsi qu’un entretien particulièrement facile. Côté design. Les produits de la collection Versatile font la différence, grâce à leur grande polyvalence, leurs associations de couleurs variées et leurs motifs originaux, mis au point par le designer belge Gerd Couckhuyt pour ntgrate®. La gamme Versatile comprend cinq nouveaux produits aux coloris et motifs variés, qui s’inscrivent parfaitement dans la tendance actuelle des intérieurs hauts en couleur. Tandis que le revêtement Star présente un dallage original, le modèle Bean se pare de motifs colorés à disposer à sa convenance. Géométriques et futuristes, Flowerz, Frame et Hex confèrent profondeur et perspective aux sols qu’ils tapissent. Quant à Plank, il impose une touche minimaliste à un intérieur contemporain. Une qualité supérieure mise au service de la décoration. Pour en savoir plus, visitez le site de ntgrate® Photographies : ntgrate®
Il y a 5 ans et 187 jours

Événement : Design Miami 2019

Comme chaque année, Design Miami révèle les dernières tendances du design. Pour sa quinzième édition, la foire – qui se tient jusqu’au 8 décembre en Floride – accueille plus de trente galeries venues du monde entier pour exposer des pièces d’exception. Zoom sur cinq nouveautés. Le salon Design Miami réunit annuellement collectionneurs, créateurs, galeristes, conservateurs et critiques internationaux pour célébrer le design d’hier et d’aujourd’hui, des pièces iconiques aux dernières nouveautés, en passant par des collaborations inédites. Design Miami s’impose non seulement comme un salon haut de gamme destiné aux professionnels, mais initie également des visiteurs amateurs au design contemporain. Revue des cinq créations les plus surprenantes de l’édition 2019. Daniel Arsham, Paris Chaise Lounge I, 2019La galerie new-yorkaise Friedman Benda présente une installation immersive, réalisée par Daniel Arsham, qui nous plonge dans un univers domestique imaginaire. Le plasticien américain a imaginé une collection de meubles originale inspirée par sa maison de Long Island signée Norman Jaffe. Son assise composite Paris Chaise Lounge I fait particulièrement sensation, car elle dévoile un vocabulaire artistique qu’on ne lui connaissait pas. . Harry Nuriev x Balenciaga, The Balenciaga Sofa, 2019 À l’occasion de la foire, l’architecte et designer Harry Nuriev crée pour Balenciaga un canapé écoresponsable haut en couleur intégralement réalisé à partir d’anciens vêtements et chutes de la marque. Une manière pour le tandem de promouvoir le respect de l’environnement dans l’industrie de la mode et du design. . Virgil Abloh, Aqua Alta Set, 2018Après un passage remarqué à la Biennale de Venise, Virgile Abloh expose à Design Miami sa ligne de mobilier Aqua Alta Set. Les meubles de la série – des bancs, des chaises et des luminaires – en bronze poli sont légèrement inclinés comme s’ils coulaient dans les eaux de la lagune vénitienne. Une collection poétique qui s’inscrit parfaitement dans la thématique de la foire choisie par le commissaire Aric Chen, Elements : Water. . Andrew Kudless x Louis Vuitton, Swell wave shelf, 2019Louis Vuitton présente sa collection de mobilier Objets Nomades constituée de pièces imaginées depuis 2012 par des créateurs célèbres tels que Damien Langlois-Meurinne, Patricia Urquiola ou Marcel Wanders. La dernière acquisition de la maison de mode est un meuble en bois de chêne clair et sangles de cuir rouge vif qui n’est autre que l’étagère Swell wave shelf dessinée par l’architecte et designer américain Andrew Kudless pour la marque française. . Léa Mestres, Bubble armchair, 2019Dans le cadre de sa participation à la foire, la galerie parisienne SCENE OUVERTE dévoile la dernière pièce de la jeune designer française Léa Mestres : une chaise bleue aux courbes naïves. Cette assise aux allures de gros bonbon acidulé prendra place aux côtés de la sculpture Coral Light de Willima Coggin sur le stand de la galerie. Pour en savoir plus, visitez le site du salon Design Miami Photographies : 1) courtesy Friedman Benda et Daniel Arsham / Photographie par Daniel Kukla2) courtesy Harry Nuriev and Balenciaga 3) courtesy Carpenters Workshop Gallery4) courtesy Louis Vuitton5) courtesy Galerie SCENE OUVERTE Léa Pagnier