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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Muuuz

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Il y a 5 ans et 188 jours

Tarkett x Note Design Studio : La collection iQ Surface

Du vinyle, on connaît surtout sa production à bas coût, moins ses possibilités décoratives. Spécialisée dans les revêtements de sols et surfaces, la société française Tarkett réinvente le vinyle homogène dans une nouvelle collection haute en couleur. Réalisée main dans la main avec le Note Design Studio, iQ Surface révèle tout le potentiel créatif du vinyle homogène, un matériau durable, fonctionnel et polyvalent. Tarkett rend ainsi ses lettres de noblesse à un matériau longtemps resté méprisé. Avec iQ Surface, le vinyle est hautement désirable. On en veut chez soi du sol au plafond. Au printemps dernier, iQ Surface a fait sensation au Salon del mobile de Milan. A l’occasion de sa première participation à la design week italienne, le fabricant français a en effet exposé sa toute nouvelle collection de revêtements de sol en vinyle homogène dans une installation créative signée Note Design Studio. Baptisée Formations, la mise en scène dévoile l’ensemble de la gamme à travers une exposition de formes géométriques, de meubles et de microarchitectures qui fait la part belle au vinyle homogène. Le fil conducteur de la collection iQ Surface est la recherche chromatique. La ligne propose une palette de couleurs plus contemporaines dont les associations sont infinies, d’un rouge éclatant à un gis délicat, en passant par un vaste nuancier de beiges. A travers des combinaisons créatives de teintes diverses et de motifs terrazzo, la ligne iQ Surface élargit les possibilités d’utilisation du vinyle pour les architectes et les designers. A l’aune de la crise écologique, le mode de production de la gamme s’inscrit dans une logique de développement durable. Produites en partie avec des matériaux recyclés, les surfaces en vinyle homogène de la collection iQ Surface peuvent également être reprises, réutilisées et recyclées. Un programme de recyclage aussi technique qu’écologique qui nous ravit. La collaboration de Tarkett avec le Note Design Studio ouvre ainsi de nouvelles perspectives à l’emploi du vinyle homogène à des fins à la fois décoratives et fonctionnelles. Une collection tendance très inspirante. Pour en savoir plus, visitez les sites de Tarkett et de Note Design Studio  Photographies : Tarkett Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 189 jours

Collet & Muller Architectes : Un appartement parisien des sixties

Après la transformation d’une ancienne ferme de l’Oise (60) en une maison familiale confortable, l’agence française Collet & Muller Architectes a relevé un nouveau défi : la rénovation d’un appartement parisien des sixties. En résulte une habitation contemporaine à l’agencement fonctionnel et à la décoration minimaliste. Visite d’une petite pépite nichée au cœur de Paris. Situé dans un bâtiment en béton modeste de la capitale, l’appartement d’origine est une réalisation simple datant des années 1960. La rénovation, confiée à l’agence Collet & Muller Architectes, a donc d’abord consisté à la transformation de l’habitation déjà existante en un espace fonctionnel adapté aux modes de vie contemporains. Les équipes de Collet & Muller Architectes ont conçu la nouvelle organisation spatiale afin de moderniser l’appartement. Ils ont en effet travaillé sur l’agencement des pièces et la circulation pour inscrire l’appartement dans une tendance plus contemporaine. Le couloir central initial disparaît alors au profit d’une circulation circulaire plus fluide, tandis que la légère modification de la disposition transforme l’ancien espace en un intérieur ergonomique et lumineux. Si les architectes souhaitent conserver la poutre en béton originelle pour en faire un élément de décoration à l’instar du mobilier, ils mixent également pièces de designer et meubles contemporains. L’iconique chaise Wassily dessinée par Marcel Breuer et les tabourets en bois E60 imaginés par Alvar Aalto côtoient ainsi une table basse et une console signés Collet & Muller Architectes. Un cocon design intimiste baigné de lumière où il fait bon vivre. Pour en savoir plus, visitez le site de Collet & Muller Architectes Photographies : Maxime Verret Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 192 jours

Dossier : 5 boutiques atypiques à Paris

Birkenstock, Forte Forte, EN Spa... Alors que commence la course aux cadeaux, la rédaction de Muuuz vous propose de découvrir les nouvelles boutiques les plus tendance de la capitale. De quoi vous inspirer à quelques semaines de Noël.   VINSON & Co : Showroom Birkenstock 1774De ringarde à ultra branchée, la marque allemande de sandales Birkenstock ouvre un showroom parisien dédié à l’exposition de ses dernières collaborations. Désormais inscrite dans l’air du temps, la firme germanique s’offre un intérieur contemporain imaginé par le studio britannique Vinson & Co. Situé dans un appartement parisien de la rue Saint Honoré (1er arrondissement), le Showroom Birkenstock 1774 s’installe dans un espace de 170 mètres carrés typiquement haussmannien, avec ses riches moulures, ses grands miroirs, ses cheminées en pierre et son parquet à chevrons au sol. Un espace lumineux au décor raffiné qui devient l’écrin tendance de ces chaussures confortables d’outre-Rhin. C’est le comble du chic. . Archiee : EN SpaDans le 6ème arrondissement de Paris, la marque EN Spa, spécialisé les soins de peau japonais, a ouvert sa première boutique dans un bâtiment du 18ème siècle. Les architectes du studio d'architecture Archiee, Yusuke Kinoshita et Daisuke Sekine, en charge de la conception de l'officine, conservent les riches éléments structurels du bâtiment d'époque, y ajoutant des cloisons et des séparations curvilignes pour répondre au mieux à l'identité de la marque. L'occasion pour les férus d'esthétique tokyoïte de se faire prodiguer divers soins, massages et conseils dans une échoppe de 150 mètres carrés répartis sur deux niveaux exposant également une centaine de produits accessibles à la vente. . Giada Forte x Robert Vattilana : Forte ForteLa griffe italienne Forte Forte a investi la rue de Grenelle (7ème arrondissement) pour sa toute première adresse parisienne pensée par sa fondatrice Giada Forte ainsi que son compagnon, et directeur artistique Robert Vattilina. Pièce maitresse de ces lieux, la cabine d'essayage tapissée de velours vert, se cache derrière des portes inspirées du Bauhaus à l'image des miroirs aux lignes géométriques posés non loin des délicats portants en laiton brossé qui viennent nous rappeler la vocation première de cette nouvelle adresse. Une boutique de 100 mètres carrés aux allures de boudoir qui irradie de beauté. . Agence Elodie Ricord : Désolée PapaBadass le tatouage ? Pas forcément ! La preuve au nouveau corner du Printemps Haussmann où les jeunes filles se rebellent dans un cadre pastel imaginé par l'architecte d'intérieur Elodie Ricord. « Désolée Papa » est un lieu aussi féminin et délicat que les œuvres corporelles qu'il propose. Véritable écrin de candeur, le salon s'adresse à un public à la féminité assumée dont les choix se porteront plutôt sur des lignes délicates et des réalisations discrètes plutôt que sur des ouvrages imposants à l'univers plus sombre. Un pas de plus vers la démocratisation du tatouage, enclenchée depuis maintenant plusieurs années. . Studio Briand & Berthereau : ICI LibrairieBaptisée ICI par ses propriétaires Anne-Laure Vial et Delphine Bouétard, cette librairie situé dans le 2ème arrondissement se devait de proposer un cadre d'exception. D'exception, mais pas ostentatoire. Une mission confiée aux architectes du Studio Briand & Berthereau. L’agence a en effet réhabilité un local qui abritait autrefois un magasin de vêtements. Une intervention dont les enjeux dépassent de loin la question architecturale, puisque le lieu sert désormais d'écrin pour une espèce en voie de disparition : une librairie indépendante. ICI n'est pas qu'une boutique ; c'est une expérience à la fois sensorielle et imaginaire, rythmée par l'odeur des pages des nouveaux livres et l'image des clients en trempant un biscuit dans une tasse de capuccino. La Rédaction
Il y a 5 ans et 194 jours

Événement : Le Pli Public Workshop 01 au Pavillon de l’Arsenal

Du 29 novembre au 12 janvier, les onze lauréats du Prix Public Workshop, un concours lancé en mars dernier par l’association Pli, seront exposés au Pavillon de l’Arsenal (4ème arrondissement). À quelques jours de l’événement, retour sur la première édition du Pli Public Workshop. Le Pli Public Workshop, co-produit par Pli, Paf atelier et le Pavillon de l'Arsenal, est un concours dédié aux architectes et designers émergents. Accompagnés par des professionnels dans le cadre de ce programme d’aide à la création, les onze jeunes créateurs sélectionnés par un jury hétéroclite – composé notamment de la chanteuse Juliette Armanet, des designers Mathieu Bassée et matali crasset, des architectes Benjamin Lafore et Sébastien Martinez Barat – seront présentés dans une exposition-événement. Les installations, réalisées par les onze lauréats, proposent chacune une lecture personnelle de la notion d’obsession, qui est aussi le thème fondamental du cinquième numéro de la revue. Alors que certaines explorent les thématiques de mémoire, d’utopie ou de production, d’autres abordent les notions de mesure, de forme et de dissimulation. Imaginée par le designer Adrien Rovero, la scénographie, actuellement en cours de montage, fait de ce corpus inédit un ensemble cohérent afin de mettre l’accent sur les synergies créatives de la nouvelle génération d’architectes et de designers. Le Prix Public Workshop permet à de jeunes talents d’expérimenter leur propre vocabulaire artistique par la réalisation d’un projet concret pendant plusieurs mois. L’exposition, qui se tiendra au Pavillon de l’Arsenal, a ainsi pour vocation d’assurer aux lauréats une certaine visibilité tout en dévoilant la diversité de leurs positionnements aujourd’hui. Une exposition sur l’architecture et le design à ne pas manquer ! Pour en savoir plus, visitez le site du Pli Public Workshop Photographies : Luc BertrandLéa Pagnier
Il y a 5 ans et 195 jours

Événement : Vincenzo De Cotiis à la Carpenters Workshop Gallery

C’est dans le vaste espace de la Carpenters Workshop Gallery (4ème arrondissement) que l’architecte-designer italien Vincenzo De Cotiis s’expose pour la première fois en France. A l’occasion de cet accrochage monographique, il présente des pièces d’exception, à la fois brutes et sensuelles, qui témoignent de l'évolution de sa pratique du design vers l'art. Zoom sur une collection inédite à la matérialité marquée et aux formes contemporaines. Architecte et designer à la renommée internationale, Vincenzo De Cotiis – à qui l’on doit la décoration de l’Hôtel Straf de Milan – signe des intérieurs contemporains et des pièces sculpturales. L’exposition « Éternel », à visiter jusqu’au 21 décembre à la Carpenters Workshop Gallery, présente ses dernières créations, du mobilier brut et virtuose, dans un intérieur entièrement repensé par le créateur sexagénaire. En résulte un accrochage immersif qui nous transporte dans l’univers très poétique de Vincenzo De Cotiis. Dans sa toute nouvelle collection d’objets iridescents présentée à Paris, le designer milanais se plaît à multiplier les matériaux et les références. Inspirés à la fois par le Japon et la nature sauvage, Vincenzo De Cotiis réalise des objets composites – bancs, chaises, luminaires, tables, tabourets – mariant métal, roche et verre de Murano soufflé. En résultent des œuvres sculpturales conjuguant des matériaux bruts avec des lignes contemporaines. Tandis que les suspensions lunaires revisitent les lanternes nippones traditionnelles, les plateaux polis des tables en aluminium et laiton s’apparentent à aux eaux miroitantes des mers. Après les expositions « En plein air » à Londres en 2018, « Neo Baroque Design » au Mexique en 2019, ou encore « Dysfunctional » à la 58ème Biennale de Venise, « Éternel » ouvre un nouveau chapitre dans la carrière de l’architecte-designer. Une collection déroutante qui altère notre perception. Pour en savoir plus, visitez le site de Vincenzo De Cotiis et de la Carpenters Workshop Gallery Photographies : Carpenters Workshop Gallery Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 195 jours

Hettich : Wing Line L

Société spécialisée dans la conception et la fabrication de ferrures de meubles, Hettich réinvente la porte coulissante pliante avec son dernier modèle, fonctionnel et discret, Wing Line L. Afin de fusionner ergonomie et design, la société allemande conçoit une nouveauté permettant d’aménager ingénieusement des intérieurs contemporains. Toujours à l’affut de nouvelles idées, Hettich repense l’organisation des espaces de rangement, en conjuguant design, praticité et technique. Avec son modèle de porte coulissante pliante Wing Line L, le fabricant relève le défi de créer des portes coulissantes de qualité qui s’adapte à la diversité des intérieurs, de la cuisine à la chambre. Aussi ergonomiques que pratiques, les portes coulissantes pliantes Wing Line L proposent une autre vision de l’aménagement et assurent un gain de place notable. Avec ce système, il est désormais possible de profiter d’un procédé discret et facile d’utilisation. Le module Push / Pull to move permet en effet d’ouvrir ou fermer les meubles avec une légère pression, tout en supprimant des poignées encombrantes. Les portes coulissantes pliantes Wing Line L se distinguent des portes classiques par une optimisation de l’espace, un confort d'utilisation et un produit adapté à des meubles divers. Une solution innovante propice à toutes les fantaisies. Pour en savoir plus, visitez le site de Hettich Photographies : Hettich
Il y a 5 ans et 195 jours

Stéphane Maupin : Centre européen du Judaïsme

Installé Place de Jérusalem à Paris (XVIIème arrondissement), le Centre européen du Judaïsme, construit par l’agence Stéphane Maupin, vient tout juste d’ouvrir ses portes au public, quelques jours après son inauguration le 29 octobre 2019 par le président de la République. Ensemble à la fois culturel et cultuel, ce nouveau lieu promeut le Judaïsme. Retour sur ce projet architectural d’ampleur. L’idée du Centre européen du Judaïsme est née sous l’impulsion de Joël Merfui, l’actuel président du Consistoire central israélite de France. Depuis 2015, l’agence française d’architecture dirigée par Stéphane Maupin œuvre à la construction du centre. Après quatre années de travaux, s’élève en plein de l’ouest parisien un bâtiment remarquable. Erigé sur un terrain de 1 650 mètres carrés donné par la ville de Paris, l’édifice présente une facture contemporaine et symbolique. Les façades en béton brut, appliquées à tous les modules distincts, assure l’harmonie de l’ensemble. Aussi cultuelle que culturelle, le complexe comprend trois entités rassemblées dans un même bâtiment, toutes destinées à transmettre la connaissance de la religion et de la culture judaïques. Le projet s’organise donc comme un ensemble constitué de plusieurs pôles autonomes organisés autour de la synagogue discrète. Etendu sur plus de 5 000 mètres carrés, le complexe religieux réunit ainsi une grande synagogue de 600 places, des espaces d’exposition et d’études dont une salle de conférences de 600 mètres carrés, ainsi qu’un pôle associatif installé dans le volume le plus haut. Le nouveau Centre européen du Judaïsme conjugue opacité et transparence, brutalité et raffinement, discrétion et monumentalité. Stéphane Maupin Architectures signe ainsi un projet architectural pluriel à l’image de ses fonctions multiples. Un centre monumental ouvert sur la ville. Pour en savoir plus, visitez le site de Stéphane Maupin Photographies : Clément Guillaume Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 201 jours

Dossiers : 5 expos de design à voir sur Paris

Qu’on se le dise : l’automne à Paris sera synonyme de design ! Après les traditionnels Maison&Objet et Paris Design Week, la programmation se poursuit dans les institutions culturelles de la capitale. De la Fondation Louis Vuitton au Musée d’Art Moderne, en passant par le Pavillon de l'Arsenal, Muuuz vous propose cette semaine un tour d’horizon des événements design incontournables du mois. Utopia à la galerie Tornabuoni Art jusqu'au 21 décembre 2019 Inscrit dans un cycle d’expositions collectives dédié à la création italienne des années 1950 à 1980, Tornabuoni Art explore, à travers l’événement « Utopia », les relations entre les grands noms de l’art et du design italiens. Avec près d’une quarantaine de pièces, l’accrochage fait dialoguer des œuvres d’art avec des pièces design de la même époque afin de révéler l’esprit audacieux de toute une génération de créateurs transalpins. Collectionneur érudit, Charles Zana signe une scénographie ambitieuse qui transforme la galerie en une suite de salons intimistes dans lesquels se rencontrent des chefs-d’œuvre et du mobilier d’exception. L’exposition « Utopia » établit donc des liens pertinents entre art et design à travers des tandems séduisants tels que Gino Sarfatti et Paolo Scheggi, Carlo Scarpa et Dadamaino ou encore Enrico Castellani et Nanda Vigo. . Moderne Maharajah au MAD jusqu'au 12 janvier 2020 Jusqu'au 12 janvier prochain, le MAD – ancien musée des arts décoratifs – rend hommage au plus dandy des maharajah : Yeshwant Rao Holkar II. Amoureux de la modernité européenne, cet esthète venu d'Indore est à l'origine de la construction du Palais Manik Bagh, premier édifice moderniste de la région. Résolument ancré dans la modernité, le Palais Manik Bagh introduit de nombreux matériaux novateurs dans son aménagement, comme le métal, le similicuir et le verre coloré. Côté mobilier, la crème de la crème des designers de l'époque peuple les nombreuses pièces de la demeure. On y retrouve par exemple le Transat d'Eileen Gray, les lits en métal et verre de Louis Sognot et Charlotte Alix ou encore la chaise longue de Le Corbusier et de Charlotte Perriand (dont l'image illustre notre dossier) ainsi que les immenses tapis colorés d'Ivan Da Silva Bruhns. Un florilège d'assises, de tables ou de tapisseries présenté sous la nef du MAD jusqu'au 12 janvier. . Le monde nouveau de Charlotte Perriand à la Fondation Louis Vuitton jusqu'au 24 février 2020 Disparue il y a vingt ans, la designer et architecte Charlotte Perriand fait aujourd'hui l'objet d'une grande rétrospective à la Fondation Louis Vuitton. Longtemps demeurée dans l'ombre de ses confères masculins, Le Corbusier en tête de file, elle reprend aujourd'hui la place qui lui est due au sein d'une exposition mêlant architecture, design et art. De nombreux chefs d'œuvre de la peinture et de la sculpture contextualisent et mettent en valeur le mobilier de Charlotte Perriand. Ainsi, on découvre avec admiration le Guernica de Picasso, divers mobiles de Calder, des tapisseries de Le Corbusier ou encore de très grands formats signés Fernand Léger. . Affiches cubaines. Révolution et cinéma. au MAD jusqu'au 2 février 2020 Qui a dit que l'affiche était un art mineur ? Sûrement pas le Musée des Arts Décoratifs (1er arrondissement) qui met à l'honneur l'ampleur d'une école graphique longtemps restée méconnue. Jusqu'au 2 février, l'exposition présente en effet près de 300 affiches dont les plus incontournables de l'histoire de Cuba. Qu'elle soit culturelle, politique ou publicitaire, l'affiche est un objet de communication à la dimension artistique forte. Ce travail graphique, visuel et textuel, a pour vocation de séduire le spectateur grâce à un slogan percutant et un design travaillé. A Cuba, le médium se développe activement. Alors que certains designers graphiques s'alimentent de l'effervescence révolutionnaire, d'autres valorisent le septième art pour saturer la population d'images de propagande. Objet visuel attrayant placardé sur les murs des villes, l'affiche devient un instrument résolument politique. . Pli Public Workshop au Pavillon de l'Arsenal du 28 novembre 2019 au 5 janvier 2020 Depuis 2015, l'association Pli – fondée par Christopher Dessus, Marion Claret et Adrien Rapin – promeut la recherche architecturale à travers une revue collaborative publiée chaque année. Prochaine étape dans la démocratisation de la discipline, l'événement Pli Public Workshop, co-produit par Pli, Paf atelier et le Pavillon de l'Arsenal, soutient activement la nouvelle génération d'architectes, d'artistes et de designers, soit des étudiants et des jeunes diplômés. Le programme d'aide à la création du PPW permet en effet aux candidats de produire un projet tout en bénéficiant d'un suivi professionnel jusqu'à la réalisation de l'exposition collective.Curieuse, engagée et pluridisciplinaire, cette nouvelle génération de créateurs force l'admiration. La Rédaction
Il y a 5 ans et 201 jours

Friedmann & Versace : Riviera

Le studio français Friedmann & Versace, formé par les décoratrices Virginie Friedmann et Delphine Versace, imagine un décor aux accents méditerranéens pour le restaurant Riviera. Pour la nouvelle adresse parisienne des restaurateurs David et Lionel, le tandem féminin signe un intérieur estival aux allures de maison de vacances. De quoi prolonger l’été toute l’année. L’ambiance estivale du restaurant se retrouve dans chaque détail de l’intérieur réalisé par le studio Friedmann & Versace, du choix des coloris à la sélection de matériaux organiques, en passant par la conception de pièces de mobilier sur mesure. L’intérieur semble évoquer les décors mythiques des plus belles villas du cinéma, comme la Villa Malaparte dans Le Mépris, la Villa di Geggiano dans Beauté Volée, ou encore celle de Ramatuelle dans La Piscine. La blancheur minérale des murs travaillés à la chaux, relevée par les teintes chaudes – terracotta et rose – du mobilier, fait en effet écho à tout un imaginaire estival. De même, l’osier des meubles et la terre cuite des céramiques sont à l’image de la simplicité des extérieurs et des intérieurs propres aux maisons de vacances. Coquillages et crustacés... Déplorent la perte de l’été. Les coquillages disposés dans les alcôves par les décoratrices, ainsi que la végétation luxuriante omniprésente, insufflent un esprit de dolce vita dans le restaurant. Un savant mélange de couleurs, de matières et de formes qui crée l’ambiance joyeuse de la Riviera. La carte, conçue par le chef Aurélien Jame autour de saveurs méditerranéennes, continue de nous faire voyager entre la Côte d’Azur et l’Italie. Tandis que les pizzas sont concoctées à la romaine par le pizzaïolo Giuseppe Corbo, la lotte se revisite façon bouillabaisse et l’espadon snacké s’adoucit de fruits de la passion. Côté sucré, le minestrone se réinvente façon dessert. La promesse d’un été sans fin au cœur de Paris. Pour en savoir plus, visitez le site du studio Friedmann & Versace Photographies : Hervé Goluza
Il y a 5 ans et 201 jours

Atelier Ordinaire : Maison à Beaune

Connu pour son travail du bois, l’Atelier Ordinaire signe un nouvel ouvrage familial en Bourgogne. C’est plus précisément à Beaune que l’agence alsacienne conçoit une maison préfabriquée dialoguant avec le paysage sylvestre et destinée à un couple de viticulteurs. Une cabane des plus contemporaines construite hors site qui laisse entrer la lumière grâce à de larges ouvertures savamment placées. Minimaliste n’est pas nécessairement synonyme de simple. La preuve avec cette Maison à Beaune réalisée par l’Atelier Ordinaire. Spécialistes de la construction bois, les architectes conçoivent pour Camille, Guillaume et leurs trois enfants leur maison idéale toute de bois vêtue sur une parcelle isolée proche d’ateliers et d’un séchoir à tabac où la nature semble reprendre ses droits. La maison préfabriquée est construite à partir de panneaux de bois teintés posés sur une dalle de fondation en béton. La silhouette s’inspire des cabanes dans les bois traditionnelles et est caractérisée par une toiture à deux pans asymétrique. La façade dont la teinte varie du brun au gris rappelle les arbres entourant la demeure et se fond élégamment dans le paysage. Le rapport entre le foyer et l’extérieur est floutée grâce à la large présence d’ouvertures généreuses encadrant les vues sur la nature verdoyante. L’intérieur bénéficie ainsi d’un éclairage naturel optimal. Du pin naturel du sol au plafond, tel est le parti pris des concepteurs pour les espaces de vie situés au rez-de-chaussée. L’étage, où les chambres mansardées sont installées, reprend cette utilisation du bois clair sur les planchers et les encadrements des fenêtres. L’ensemble est complété de mobilier Stattmann Neue Moebel, également produit en bois. Où quand quotidien architecturé et espaces verts ne font plus qu’un. Pour en savoir plus, visitez le site de l’Atelier Ordinaire Photographies : Julien Renault Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 202 jours

Tesseraux+Partner pour Bette : Vasque BetteCraft

La société allemande Bette lance une nouvelle gamme de vasques circulaires baptisée BetteCraft. Associant une esthétique sculpturale à un matériau de qualité, l’agence Tesseraux+Partner basée à Postdam (Allemagne) imagine pour Bette un objet à la fois design et fonctionnel. Une jolie prouesse made in Germany. Fondée en 1952 outre-Rhin, l’entreprise familiale Bette s’est spécialisée dans les sanitaires et meubles de salle de bains hauts de gamme. Aujourd’hui, plus de 600 modèles différents – baignoires, receveurs de douche, vasques, entre autres – sont produits à Delbrück (Allemagne), grâce à un processus de fabrication combinant haute technologie industrielle avec un savoir-faire artisanal. La toute récente gamme BetteCraft témoigne d’ailleurs de la volonté de la société germanique de faire de la salle de bains un cocon de bien-être confortable et créatif. Chaque vasque BetteCraft est façonnée à la main dans le cadre d'un mode de production industriel, puis entièrement vitrifiée. Ce lavabo circulaire doté de parois latérales délicates et concaves – une forme galbée jusque-là réservée à la céramique – associe des lignes sensuelles à un matériau résistant et facile à nettoyer, l’acier-titane vitrifiée. Ses courbes raffinées confèrent également à l’objet son aspect fonctionnel, car le design de la vasque a été conçu pour éviter les projections d’eau. Outre le blanc traditionnel, la vasque, ainsi que son couvercle de bonde, se déclinent en divers coloris, des nuances sobres aux teintes plus contemporaines comme le Midnight scintillant, le Blue Satin mat ou le Forest chatoyant. Une vaste palette de couleurs qui propose d’apporter une touche d’originalité à sa salle d’eau. Bette a ainsi misé sur l’esthétique, la durabilité et le fonctionnel. Qu'elle soit immaculée ou colorée, disposée sur une console ou un meuble, l’élégante vasque ronde BetteCraft s'avère particulièrement séduisante et pratique. Une vasque idéale qui occupera une place de choix dans la salle de bains. Pour en savoir plus, visitez le site de Bette Photographies : Bette Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 202 jours

KAAN Architecten + Pranlas Descours architectes : Chambre des métiers et de l’Artisanat

Après avoir réalisé l’Institut des Sciences moléculaires d’Orsay (2017) avec Fres Architectes, l’agence néerlandaise KAAN Architecten s’associe cette fois-ci au cabinet parisien Pranlas Descours pour la conception de la Chambre des métiers et de l’Artisanat de Lille (59). En résulte un ouvrage monumental tout de verre vêtu où la lumière naturelle règne en grande maîtresse. Intégré à une large opération lancée en 2007 et prévoyant l’insertion d’un campus sur une ancienne friche industrielle de 2,5 hectares, l’antenne régionale de la Chambre des métiers et de l’Artisanat est caractérisée par une volumétrie simple, parfait carré de 80 mètres de coté et culminant à 25 mètres de haut. Une silhouette radicale accentuée par les cadres en aluminium entourant religieusement les nombreuses fenêtres verticales mais qui dissimule cependant son lot de subtilités. La façade du premier étage vivement reculée créé un jeu de profondeur et interrompt la rigueur de l’ouvrage en se laissant surplomber par le second niveau en porte-à-faux. « Avec son esthétique minimaliste et sa transparence élégante, le bâtiment monolithique donne un geste enveloppant et protecteur. » KAAN Architecten Le bâtiment dispose de deux places publiques situées à différents niveaux. Au rez-de-chaussée, les architectes installent la nouvelle Place des Artisans au sud tandis qu’au premier étage, une grande terrasse au nord domine la rue du Faubourg d’Arras. De plus, six patios plantés rythment le plan et connectent l’ensemble à l’extérieur. La CMA est divisé en deux pôles reliés mais distincts, bénéficiant chacun de son entrée. Quand celle dédiée aux espaces administratifs prend place du côté de la rue du Faubourg-d’Arras, celle consacrée aux apprentissages – écoles de cuisine et de coiffure, salles de conférence, laboratoires et auditorium – est installée au plus près du centre ville. Les deux entités sont reliées par de larges couloirs immaculés traversant de part en part le bâtiment et offrant même, à l’occasion, des vues sur l’atrium central. Les intérieurs, généreusement éclairés grâce aux nombreuses ouvertures, sont finis avec des sols en bois clair et des murs blancs, laissant la lumière naturelle s’y refléter avec aisance. Un édifice au sein duquel il fait bon d’étudier ! Pour en savoir plus, visitez le site de Pranlais Descours architectes / KAAN Architecten Photographies : Fernando Guerra Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 202 jours

Kaschkasch pour Kusch+Co : Creva desk & soft

Longtemps délaissés et standardisés, les bureaux font depuis quelques temps l’objet d’un traitement particulier, se rapprochant du confort de la maison tout en restant adaptés aux usages tertiaires. La gamme Creva, dessinée par le studio Kaschkasch, illustre à merveille ce changement et se compose d’éléments chaleureux et colorés qui nous donneraient presque envie de faire des heures sup’… La série Creva se décline en deux gammes : Creva Desk et Creva Soft, toutes deux répondant à des besoins tertiaires nouveaux. Finis les box et autres open-spaces quadrillés ! À l’heure du flex office, du télétravail et des espaces de réunion informels, les designers du studio Kaschkasch imaginent un ensemble d’assises modulaires et confortables adaptées aux diverses configurations que nécessitent un espace de repos, un hall d’entrée ou même un bureau aujourd’hui. Baptisée Creva Soft, cette première gamme comprend tabourets, fauteuils, banquettes et sièges pour deux ou trois personnes ainsi que des modules sans dossiers pouvant être associés à l’infini et modifiés au gré des envies de l’utilisateur. Un concept simple qui ouvre pourtant une multitude de nouvelles perspectives d’aménagement. Laissées libres dans une salle d’attente ou agrémentées de panneaux acoustiques pour travailler confortablement sans se laisser distraire par les conversations des collègues, ces assises sont également dotées de prises pour y charger ordinateurs et téléphones ainsi que de petites tablettes en bois, transformant l’ensemble en un véritable espace de travail optimisé et ergonomique. Disponible dans de nombreux coloris, ces éléments en tissus allient bien-être et efficacité, une combinaison gagnante pour être performant dans ce nouveau monde du travail qui s’offre à nous. Deuxième pan de la collection Creva, Creva Desk se rapproche plus du mobilier tertiaire traditionnel, s’attaquant à la problématique du bureau en lui même. Comprenant cinq modèles de tables et surfaces de travail, la série répond à un large éventail de besoins relatifs au fonctionnement propre de chaque typologie d’entreprise. On y retrouve ainsi le bureau traditionnel, revêtu ici de coloris attrayants et dont la silhouette va du rectangle traditionnel à la surface aux bords arrondis. Les tables de réunion s’adaptent également aux envies de responsables de société. Quand Kusch+Co en propose une classique – mais toujours existant dans plusieurs coloris tendances –, la société allemande imagine également une surface plus chaleureuse pouvant être parée de nombreux accessoires comme des panneaux de séparations, des modules d’alimentation ou des lampes épurées en bois. Une collection éclectique qui fait rimer productivité et esthétique avec brio ! Pour en savoir plus, visitez le site de Kusch+Co Photographies : DR Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 202 jours

Événement : Robert Cottingham à la galerie Vallois

Après l’exposition dédiée à John DeAndrea en juin 2018, la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois (6ème arrondissement) poursuit son étude de l’hyperréalisme américain en présentant pour la première fois les œuvres hyperréalistes de l’artiste Robert Cottingham. Zoom sur son inventaire quasi photographique des paysages urbains nord-américains, des villas hollywoodiennes aux détails des architectures citadines. Jusqu’au 23 décembre, la rétrospective « Fictions in the Space Between » célèbre l’artiste Robert Cottingham. Elle dresse en effet un panorama complet de la carrière de cette figure majeure de l’hyperréalisme américain, un mouvement artistique né au début des années 1970 aux Etats-Unis. L’exposition monographique est répartie entre les deux espaces de la galerie Vallois. Tandis que dans le premier, au 36 rue de Seine, est accroché plusieurs huiles sur toile et leurs études préparatoires – des dessins et des aquarelles –, le second, au 33 rue de Seine, présente une sélection de ses créations sur papier. De 1969 à aujourd’hui, des villas californiennes aux tous récents objets du quotidien, l’événement rend hommage à la diversité de l’œuvre hyperréaliste de Robert Cottingham. On y remarque surtout les motifs architecturaux, qui l’ont rendu célèbre, notamment les enseignes commerciales qui pullulent dans les rues des villes nord-américaines. Ces panneaux lumineux de professions diverses, symboles de la société de consommation et de l’Amérique moderne, l’obsèdent. Robert Cottingham les fige sur la toile ou le papier à la manière d’un photographe sur un négatif. Leurs cadrages serrés, leurs compositions travaillées, leurs couleurs vives et leur graphisme épuré leurs confèrent en effet une dimension très réaliste. Toutefois, on aurait tort de croire que Cottingham se limite à reproduire fidèlement ces fragments urbains. Il les transforme au contraire pour créer un univers tout à fait pictural. Dans son huile sur toile Catwalk, par exemple, l’artiste s’amuse avec le mot et sa signification : l’enseigne en forme de podium figure son concept. Entre le dessin, l’aquarelle et la peinture finale, le peintre pose un regard aussi photographique que poétique sur les décors urbains qui saturent le quotidien des citadins. Un accrochage qui nous rend nostalgique d’une époque révolue. Pour en savoir plus, visitez le site de la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois Visuels : Robert Cottingham / Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 203 jours

Delabie : Urinoir HYBRIMATIC FINO

Qui a dit que design et WC ne pouvaient pas s’accorder ? Certainement pas les équipes de Delabie qui dévoilent leur nouveau produit : l’urinoir HYBRIMATIC FINO. Alliant raffinement et utilité, les concepteurs imaginent un lieu d’aisance tout en inox à la finition mat élégante. Le goût même dans les pièces les plus intimes, voilà qui décrit parfaitement les produits de la marque française Delabie. Exit la porcelaine blanche traditionnelle, pour sa gamme d’urinoirs HYBRIMATIC FINO, la société imagine des toilettes dédiées aux hommes tout d’inox vêtu, en version poli satiné pour un fini mat des plus contemporains. En effet, pourquoi le sens du détail et de l’esthétique s’arrêterait-il aux pièces de vie telles que le salon ou la cuisine, quand on sait que l’on utilise les cabinets près de 2 500 fois par an ? Non seulement la silhouette et le revêtement de ces urinoirs sans arrêtes ni soudures les feraient presque passer pour des ouvrages sculpturaux, mais leurs propriétés font également rentrer ces WC masculins dans une nouvelle catégorie. En effet, l’HYBRIMATIC FINO est doté d’un système de rinçage hybride ne nécessitant pas de contact manuel, limitant ainsi la transmission de bactéries. De plus, l’inox est caractérisé par des propriétés bactériostatiques et l’ensemble possède deux modes de rinçages, adaptés aux différents usages. En effet, lorsqu’il est installé dans des lieux largement fréquentés, l’urinoir peut être configuré en « mode affluence » et bénéficiera alors d’un rinçage périodique hygiénique de 14 secondes toutes les 12 heures, empêchant ainsi la saleté de s’incruster et limitant les remontés d’odeur et l’obstruction des canalisations. En « programme éco », le procédé reste le même mais ne s’activera que toutes les 24 heures durant 7 secondes. Compatible avec tous les bâti-supports standard du marché, l’HYBRIMATIC FINO s’adapte ainsi à diverses configurations et lieux publics. Un urinoir de qualité auquel il ne manque que la signature de Marcel Duchamp. Pour en savoir plus, visite le site de Delabie Photographies : DR Zoé Térouinard  
Il y a 5 ans et 205 jours

TheSize : Neolith® Mar del Plata

Spécialiste de la pierre fritée, TheSize nous charme aujourd’hui avec un nouveau modèle à l’identité unique : Neolith® Mar del Plata. Définie par son aspect non poli situé entre marbre, ardoise et béton, la dalle s’inscrit pile dans la tendance des matières naturelles et confère aux cuisines et autres salles de bain une ambiance brute à laquelle il ne manquera que quelques touches de verdure ! « Retour aux sources ! ». Les bureaux de style ne semblent qu’avoir ces mots à la bouche. Et pour cause, un vrai désir d’authenticité se manifeste dans notre façon de consommer, de nos caddies de courses à l’aménagement de notre chez-nous. Plantes à gogo, coloris neutres et matériaux aux allures brutes et naturelles constituent ainsi notre décor quotidien. Une tendance que la marque espagnole TheSize semble avoir bien compris avec sa nouvelle réalisation, Neolith® Mar del Plata, une dalle de pierre frittée inspirée de l’exotique granit Dark Pearl, une pierre brésilienne de la Granith Collection de la marque. Nouveau modèle phare de TheSize, Mar del Plata présente des rayures de quartz blanc ondulées sur un fond gris, conférant à l’ensemble une texture proche de celle de l’ardoise. Fabriquée en appliquant de la pression et de la chaleur sur les matières premières qui la compose – argile, feldspath, silice et oxydes minéraux naturels –, la dalle de pierre fritée bénéficie d’un rendu des plus réalistes et résiste à l’épreuve du temps.Le plus de Mar del Plata ? Ses stries blanches et gris clair qui mettent en valeur la texture unique de ses veines et texturisent le produit, créant une apparence proche du nacre et une sensation au touché unique. Non seulement l’esthétique de la gamme s’inscrit dans un style naturel en vogue, mais son processus de fabrication respecte également l’environnement. En effet, les dalles sont conçues à partir de l’HYDRO Neolith Digital Design 2.0, une technique de décoration à base d’eau qui permet de réduire les émissions polluantes. La qualité reste la même quand l’empreinte carbone, elle, est amoindrie. Pour en savoir plus, visitez le site de TheSize. Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 205 jours

VINSON & Co : Showroom Birkenstock 1774

De ringarde à ultra branchée, la marque allemande de sandales Birkenstock ouvre un showroom parisien dédié à l’exposition de ses dernières collaborations. Désormais inscrite dans l’air du temps, la firme germanique s’offre un intérieur contemporain imaginé par le studio britannique Vinson & Co. Un espace lumineux au décor raffiné qui devient l’écrin tendance de ces chaussures confortables d’outre-Rhin. C’est le comble du chic. Situé dans un appartement parisien de la rue Saint Honoré (1er arrondissement), le Showroom Birkenstock 1774 s’installe dans un espace de 170 mètres carrés typiquement haussmannien, avec ses riches moulures, ses grands miroirs, ses cheminées en pierre et son parquet à chevrons au sol. A la demande de la marque patronymique, le studio Vinson & Co conserve la simplicité de l’appartement d’origine en ajoutant simplement une sélection pointue de meubles et d’objets d’exception. Les modèles Birkenstock les plus créatifs – tels que la mule fausse fourrure dessinée par Phoebe Philo pour Céline – côtoient ainsi des pièces design célèbres. On y retrouve notamment la chaise Roly Poly de la créatrice britannique Faye Toogood, les élégantes assises en bois de l’architecte suisse Pierre Jeanneret et la table en chêne Big Foot du designer allemand Philipp Mainzer. Le tout couplé à des œuvres textiles abstraites imaginées par la brodeuse londonienne Geraldine Larkin. Architecture historique, mobilier iconique et chaussures créatives se rencontrent donc pour nous plonger dans le nouvel l’univers Birkenstock. Si le style hype de la sandale germanique fait encore débat, la décoration teintée d’élégance signée Vinson & Co se veut à la pointe de la mode. Dans son ascension vers la hype, la marque trouve enfin chaussure à son pied. Pour en savoir plus, visitez le site du studio Vinson & Co Photographies : DePasquale+Maffini Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 205 jours

Dossier : 5 installations urbaines à découvrir à Paris

Controversées hier, appréciées aujourd’hui, les installations disposées par des artistes contemporains dans les rues de la capitale provoquent souvent des débats médiatiques avant de se fondre dans le paysage urbain. Après la récente polémique du Bouquet of Tulips de Jeff Koons, la rédaction de Muuuz vous propose une visite des installations urbaines les plus remarquées et remarquables de Paris ! Les Colonnes de Buren, 1986Baptisés « Colonnes de Buren », Les Deux Plateaux est une installation réalisée par l’artiste français Daniel Buren en 1986 dans la Cour d’Honneur du Palais Royal (1er arrondissement). Suite à une commande publique lancée par le ministre de la Culture Jack Lang en 1983, le plasticien conçoit une œuvre très urbaine : un ensemble de 260 cylindres en marbre habillés des célèbres rayures Buren et disposés selon deux plans. Aujourd’hui star des feed Instagram, Les Deux Plateaux ont pourtant fait couler beaucoup d’encre dans les années 1980. Le projet a longtemps suscité des controverses médiatiques et des recours juridiques menés par des détracteurs fermement opposés à l’implantation d’une œuvre contemporaine dans un site historique classé. En plus de trente ans, les colonnes ont fini par mettre tout le monde d’accord. . La Fontaine Stravinsky, 1983La Fontaine Stravinsky est le fruit de la collaboration entre Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle, couple iconique de l’art contemporain. Construite en 1983 sur une place adjacente au Centre Pompidou (4ème arrondissement), l’installation rend hommage au musicien russe Igor Stravinsky. Elle comprend en effet seize sculptures monumentales mécanisées faisant chacune référence à une composition de l’artiste. A la fois animé, colorée et hybride, le chef-d’œuvre a pu voir le jour grâce au financement public et au soutien de Claude Pompidou. . Bouquet of Tulips, Jeff Koons, 2019 – Jardin des Champs Elysées Après trois ans de polémique, le Bouquet of Tulips de l’artiste américain Jeff Koons prend désormais place sur un carré de pelouse du Jardin des Champs Elysée. Le bouquet de fleur monumental avait été imaginé par l’artiste en 2016 comme un cadeau à un Paris récemment touché par les attentats. Une attention qui ne semble pas être au goût de tous et qui, une fois inaugurée, continue de faire parler d’elle. Si l’artiste y voit des références à la Statut de la liberté et au Bouquet de l’amitié de Picasso, grand nombre de français considère ce présent comme une preuve d’opportunisme et décrie le manque de raffinement de la sculpture. Elle a d’ailleurs été vandalisée la semaine dernière, et nettoyée depuis. Jamais un bouquet de fleurs n’aura autant fait débat ! . Le Bel costumé, Jean Dubuffet, 1998 – Jardin des Tuileries Le Jeu de Paume, le Louvre ou encore le Musée de l’Orangerie, nombreuses sont les institutions artistiques qui rythment la vie du Jardin des Tuileries. C’est dans ce contexte d’effervescence culturelle qu’en décembre 1998, l’Etat et le Fond National d’Art Contemporain Direction de l’Architecture et du Patrimoine demandent à une dizaine de sculpteurs de peupler le parc parisien d’œuvres contemporaines. Parmi elles, Le Bel Costumé de Dubuffet interloque les passants par sa forme biscornue et ses couleurs primaires. Cette sculpture de 4 mètres de haut issue du cycle de l’Hourloupe de l’artiste est un agrandissement en époxy d’une maquette imaginée en 1973. Roi de l’art brut, Dubuffet enchante les promenades dominicales du 1er arrondissement grâce à ce personnage naïf et attachant. . Cœur de Paris, Joana Vasconcelos, 2019 – Porte de Clignancourt Installée à l’occasion de la Saint-Valentin dans le cadre de l’accompagnement artistique du prolongement du Grand Paris, le Cœur de la plasticienne franco-portugaise Joana Vasconcelos célèbre son amour pour Paris ainsi que ses racines portugaises. Culminant à 9 mètres de haut, l’installation se compose d’un mat et d’un gros cœur rouge revêtu de 3 800 azulejos, carreaux de faïence typique de la péninsule ibérique. Egayant le quartier de la Porte de Clignancourt, l’œuvre a tout même fait grincer des dents les locaux qui condamne son prix de 650 000 euros financé avec l’agent des contribuables. Pas que de l’amour donc pour Joana Vasconcelos.   La Rédaction
Il y a 5 ans et 205 jours

David Chipperfield Architects : Centre Pompidou x West Bund Museum Project

Après une implantation à Malaga, puis à Bruxelles, le Centre Pompidou s’exporte à Shanghai en Chine. Suite à l’inauguration de l’édifice construit par David Chipperfield, le musée vient d’ouvrir ses portes au public samedi dernier. Retour sur la genèse d’un projet d’ampleur favorisant les échanges culturels et économiques entre la France et la Chine. Le Centre Pompidou x West Bund Museum Project est né de l’association du West Bund Group – une société chinoise chargée du développement du nouveau quartier Xuhui Waterfront – avec l’institution muséale. Durant les cinq prochaines années, l’antenne chinoise du Centre Pompidou accueillera des expositions diverses conçues à partir des collections du musée français, afin de participer au rayonnement culturel de la plus grande ville du pays. C’est sur la rive nord du fleuve Huangpu que s’élève l’écrin de verre réalisé par l’architecte britannique David Chipperfield. Installé sur une esplanade surélevée bordée par un parc, le bâtiment de 25 000 mètres carrés se divise en trois volumes, distincts et linéaires, organisés autour d’un hall central avec un atrium à double hauteur. D’une hauteur de 17 mètres, chaque module comprend deux niveaux. L’espace supérieur abrite toujours une galerie, tandis que les salles inférieures accueillent respectivement une salle polyvalente baptisée The Box, un studio d’art dédié à la création contemporaine et des espaces pédagogiques dont un auditorium. Trois accrochages semi-permanents et dix expositions temporaires rythmeront la programmation transdisciplinaire du centre tout au long du partenariat. Les façades du bâtiment recouvertes de verre recyclé translucide soulignent l’horizontalité des trois volumes et répond aux miroitements du fleuve, tout en offrant aux visiteurs une vue panoramique sur la rivière et la ville depuis les intérieurs du musée. On pourra d’ailleurs y contempler des chefs-d’œuvre modernes et contemporains prêtés par l’institution française, de la sculpture à la photographie, en passant par des installations. Depuis le 8 novembre, l’exposition inaugurale fait la part belle aux nouveaux médias en exposant des plasticiens contemporains remarquables comme Pierre Huyghe, Bruce Nauman, ou encore Hito Steyerl. Une architecture monumentale mise au service de la culture. Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence David Chipperfield Architects Photographies : David Chipperfield Architects / Centre Pompidou x West Bund Museum Project Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 206 jours

Événement : Utopia, art et design italiens

Utopia désigne d’abord une lampe iconique, celle dessinée par la designer italienne Nanda Vigo pour Arredoluce en 1970. A la galerie Tornabuoni Art (3ème arrondissement), « Utopia » devient le titre d’une exposition collective, imaginée en collaboration avec l’architecte français Charles Zana, qui met à l’honneur l’effervescence créative dans l’Italie d’après-guerre. Aperçu d’un événement inédit qui explore les synergies entre art et design italiens. Inscrit dans un cycle d’expositions collectives dédié à la création italienne des années 1950 à 1980, Tornabuoni Art explore, à travers l’événement « Utopia », les relations entre les grands noms de l’art et du design italiens. Avec près d’une quarantaine de pièces, l’accrochage fait dialoguer des œuvres d’art avec des pièces design de la même époque afin de révéler l’esprit audacieux de toute une génération de créateurs transalpins. Collectionneur érudit, Charles Zana signe une scénographie ambitieuse qui transforme la galerie en une suite de salons intimistes dans lesquels se rencontrent des chefs-d’œuvre et du mobilier d’exception. L’exposition « Utopia » établit donc des liens pertinents entre art et design à travers des tandems séduisants tels que Gino Sarfatti et Paolo Scheggi, Carlo Scarpa et Dadamaino ou encore Enrico Castellani et Nanda Vigo.Ces mises en scène aussi didactiques qu’épurées – à l’image de l’association des deux toiles de Giorgio de Chirico à un vase en céramique et un cabinet en bois massif de l’architecte Ettore Sottsass – fantasment alors des parentés entre les génies d’une période majeure de l’histoire de l’art italien. Architectes, designers et artistes se répondent dans une série de dialogues étonnants. L’exposition met ainsi l’accent sur la richesse de la création italien du XXe siècle. Des utopies à découvrir au Passage de Retz jusqu’au 21 décembre. Pour en savoir plus, visitez le site de la galerie Tornabuoni Art Photographies : Tornabuoni Art / Jacques Pépion Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 207 jours

Zakarian-Navelet : Place du village

Construire un refuge familial pour des escapades dans le sud de la France, cela suppose de créer une « architecture habitée », un lieu aussi confidentiel que fonctionnel. Pari tenu pour l’agence d’architecture et d’urbanisme Zakarian-Navelet avec sa villa privée « Place du village ». Stanislas Zakarian et Olivier Navelet érigent une demeure épurée parfaitement installée dans le paysage paradisiaque de la presqu’île de Giens (83). Une maison de rêve entre terre et mer. Nichée au milieu des arbres, la villa « Place du village » s’élève dans une nature sauvage et foisonnante, dominant la mer Méditerranée. Harmonieusement intégrée au site de la presqu’île, cette maison de vacances d’inspiration brutaliste s’installe sur un terrain légèrement pentu scindé en quatre par des anciennes restanques aujourd’hui végétalisées. L’agence Zakarian-Navelet s’est ainsi employée à construire une villa à la fois fonctionnelle et confortable pour en faire le théâtre des farnientes joyeux de la famille du commanditaire. Cette demeure familiale de 237 mètres carrés comprend trois volumes de béton brut effet bois abritant le pavillon d’entrée, l’habitation principale et deux chambres d’amis indépendantes. Les trois modules sont tous implantés autour d’une place centrale qui, comme dans un village méditerranéen, se pare de pavés en calcaire. Un banc en béton et un olivier complètent ce décor de cinéma. La villa a également été astucieusement conçue. Comme dans les mas provençaux traditionnels, la villa se dote de murs épais - ici 60 centimètres d’épaisseur - afin de conserver un intérieur frais en été et de protéger les habitants du froid en hiver. Des équipements tels que la cheminée, le plancher chauffant, les panneaux solaires font également de la « Place du village » un refuge confortable au fils des saison. Les intérieurs quant à eux sont à la fois minimalistes et fonctionnels. Les espaces collectifs, vastes et sobrement décorés, sont ajourés de grandes baies vitrées coulissantes. La maison s’ouvre ainsi sur le dehors. De quoi profiter d’une vue exceptionnelle sur la mer et le paysage environnant. A la fin de la construction, les architectes Stanislas Zakarian et Olivier Navelet ont d’ailleurs demandé au photographe Stephen Dock et à l’écrivain Arnaud Maïsetti de raconter la villa simplement. De cette rencontre est né un récit visuel et textuel The Lying Forest. Un livre poétique publié aux éditions Sometimes. Une maison idéale pour se rasséréner au rythme de la dolce vita. Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence Zakarian-Navelet Photographies : Stéphane Chalmeau Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 207 jours

Ciguë : Café Kitsuné

Le Label discographique franco-japonais Maison Kistuné – devenu marque de prêt-à-porter ultra branchée – lance son premier café-bar-restaurant Place André Malraux, à deux pas du Palais Royal (1er arrondissement). L’aménagement du nouveau Café Kistuné confié au studio ciguë revisite l’iconique bistrot parisien. Une décoration contemporaine et minimaliste à l’image de la Maison. Si aujourd’hui le studio d’architecture cigüe est internationalement reconnu, l’agence se destinait à la base à une activité de menuiserie. Des débuts qui poussent finalement les fondateurs à s’orienter vers une approche transdisciplinaire et instinctive de la conception. Un parti pris aussi bien visible au Pavillon de l’Arsenal où le studio expose son prototype de chambre d’hôtel pour demain qu’au sein du projet du Café Kitsuné. L’aménagement de ce nouvel établissement consiste en la réhabilitation des quatre niveaux inférieurs d’un immeuble parisien historique. Les deux niveaux en sous-sol répartis sur 100 mètres carrés abritent désormais la cuisine et les espaces techniques, tandis que les étages supérieurs étendus sur 170 mètres carrés accueillent le café et le restaurant. Le rez-de-chaussée se dote d’un comptoir à café en inox monolithique à faire rougir de jalousie les amateurs les plus érudits. Le jeu de néons au plafond, la piste en zinc et les marbres colorés revisitent les intérieurs typiques des brasseries parisiennes. La salle au dessus, plus intimiste mais plus spacieuse, nous invite à siroter un cocktail accoudé au bar en cuivre ou à partager un repas confortablement installé sur une assise en velours autour d’une table en plastique recyclé. Le tout, avec une vue imprenable sur Le Louvre. Six ans après la création du concept Café Kitsuné, la marque revisite les classiques du bistrot parisien en les conjuguant à de discrètes influences américaines et nippones. Pour l’établissement du Louvre, Maison Kistuné a ainsi joué la carte de la mixité, de l’intérieur raffiné à la cuisine simple et créative imaginée par le chef japonais Yuji Tani. Une fusion savamment travaillée de la bistronomie à la française et de la culture nippone. Pour en savoir plus, visitez le site du studio d’architecture ciguë Photographies : © Café Kitsuné, ciguë Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 207 jours

Rianne Koens pour Puik : Collection Dost

Diplômée en 2011 de la Design Academy Eindhoven, Rianne Koens est à la tête du label de design turc Otura, lancé en 2012. Mais c’est indépendamment qu’elle réalise pour l’éditeur de mobilier néerlandais Puik la collection « Dost », une ode à l’amitié bien particulière. Si le design scandinave est souvent mis en lumière, la production néerlandaise réserve aussi son lot de surprises, dont une réelle identité malheureusement pas toujours valorisée. Un constat qui pousse les entrepreneurs passionnés d’art et de design Freek Claessen et Daan Gescher à créer leur marque en 2012, Puik, dont le but est d’éclairer la création des Pays Bas et de l’imposer sur le marché. N’éditant donc que des créateurs néerlandais, Puik propose des collections douces et tendances, dont les formes voluptueuses et les couleurs pastel sont de véritables fils conducteurs. Bel exemple de ces choix esthétiques, « Dost », imaginée par Rianne Koens, comprend des fauteuils, tabourets, chaises et sofas aux formes rondes et accueillantes. Bien qu’originaire d’Eindhoven, Rianne Koens est aujourd’hui basée en Turquie, un pays à mi-chemin entre l’Orient et l’Occident dont elle nourrit sa création. Signifiant « amitié » en turc, « Dost » invite ses propriétaires à se lover confortablement. À la manière de l’étreinte d’un vieil ami, le fauteuil se veut agréable et rassurant. « Je suis inspiré par la culture orientale, que je transforme en conceptions intérieures occidentales simples pour répondre aux besoins domestiques. » Rianne Koens, desginer Revêtus de tissus Camira délicat, les différentes assises sont installées sur un piétement disponible en acier et en bois. La large gamme de couleur – gris, vert, rose, lavande, terracotta et ivoire – appuient cette idée de chaleur rassurante voulue par Koens et viennent gracieusement réveiller les espaces dans lesquels le mobilier s’inscrit. Une bonne raison de garder un œil sur le design néerlandais ! Pour en savoir plus, visite le site de Puik Photographies : Puik Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 212 jours

Marret & Fernandez Architectes : Un centre dentaire à Marseille

Sur un terrain dépouillé et étroit de la zone portuaire de Marseille (13) s'élève un petit édifice vertical en béton brut qui cache un programme étonnat. L'agence française Marret & Fernandez Architectes a réussi le tour de force de tirer profit d'une parcelle à première vue inconstructible. Une réalisation discrète tout en verticalité plutôt inattendue dans le contexte portuaire environnant. Un terrain étroit, une surface au sol de 40 mètres carrés, une rivière souterraine, une accumulation de remblais inexploitables... Rares sont les architectes qui accepteraient le défi de construire sur une telle parcelle ! Ce n'est heureusement pas le cas de Marret & Fernandez qui ont su tirer le meilleur d'un site sans potentiel apparent, aux contraintes évidentes. L'agence a en effet réuni ses forces pour y construire un édifice aussi esthétique que fonctionnel abritant aujourd'hui un centre dentaire. Ici, le gain de place permis par la verticalité est une réponse à l'étroitesse du terrain et à la densification toujours croissante de la métropole. Entre un tissu résidentiel à l'Est et un boulevard bâti à l'Ouest, cet édifice discret à la matérialité brute contraste avec le contexte urbain dans le dans lequel il s'insère. Cependant, par sa volumétrie sculpturale et son enveloppe de béton armé, l'écriture architecturale du bâtiment se réfère autant à l'univers naval que militaire, ce qui permet finalement de l'intégrer dans le bâti portuaire alentour. Résulte de ce projet un édifice élégant aux accents brutalistes marqués. Pour en savoir plus, visitez le site de Marret & Fernandez Architectes Photographies : Lisa Ricciotti Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 212 jours

Jeune talent : Daria Zinovatnaya

Designer ukrainienne, Daria Zinovatnaya se démarque par un style coloré largement inspiré des années Memphis. Un esprit à mi-chemin entre nostalgie pop et colorée et réalisation contemporaine qui se manifeste dans chacune de ses créations. À seulement 26 ans, Daria Zinovatnaya a déjà tout d'une grande ! Dotée d'une solide culture design et art, allant de Le Corbusier à Ettore Sottsass en passant par Matisse et Eilen Gray, la conceptrice et architecte d'intérieur puise son inspiration dans les plus grands noms de la discipline. Diplômée d'un master en design intérieur de l'Académie Architecturale d'Ukraine, elle se démarque par des réalisations aussi nostalgiques qu'avant-gardistes où la couleur et les volumes sont plus qu'assumés. « Les gens ont peur de la couleur ! Dans les intérieurs, elle se limite la plupart du temps à une petite touche, quelques accessoires. Je veux casser cette idée et montrer qu'elle peut être utilisée partout, qu'elle dynamise. » Daria Zinovatnaya, designer Un goût du risque qui semble être payant puisque sa chaise Cherokee a remporté le précieux Red Dot Design Award en 2017. Décrite comme « un vieil ami que l'on est toujours heureux de voir », la chaise issue de la collection éponyme a séduit le jury par ses contrastes, son piètement rigide bleu nuit et son dossier voluptueux rouge vif.Des contrastes, justement, qui définissent parfaitement la démarche et le travail de la créatrice. Allant des lignes franches noires et blanches à la combinaison de volumes contraires, rien ne semble effrayer Daria Zinovtnaya. Loin ne concevoir qu'un objet seul, elle s'atèle à personnaliser toutes les surfaces entourant ses pièces de mobilier. Sol, murs, plafonds et panneaux abstraits complètent ainsi ses ensembles hauts en couleur. Un nom que l'on n'est pas prêts d'oublier ! Pour en savoir plus, visite le site de Daria Zinovatnaya Photographies : DR
Il y a 5 ans et 213 jours

BaBatchas : Monsieur Didot

Si, lors d'un séjour à Athènes, vous cherchez un pied à terre loin des chambres impersonnelles souvent proposées, ne sondez plus ! À mi-chemin entre l'hôtel bourgeois et l'auberge chaleureuse, Monsieur Didot combine architecture néoclassique, design contemporain et confort comme à la maison ! Imaginé par le studio athénien BaBatchas, l'hôtel Monsieur Didot est conçu comme la résidence d'un aristocrate fictif. Installé dans un bâtiment centenaire classé entre le quartier chic de Kolonaki et celui d'Exarchia, plus branché, l'établissement – ayant accueilli John Lennon et Yoko Ono il y a cinquante ans – est un savant mélange de design actuel et de patrimoine néoclassique. Ainsi, les concepteurs conservent les moulures décoratives, les manteaux de cheminée en marbre et les superbes parquets à motif chevron. Un décor léché et daté dynamisé par le mobilier minimaliste. L'hôtel ne joue pas dans la démesure et conserve un esprit familial tant dans le décor que dans la proposition. En effet, comptant uniquement deux suites et quatre chambres, la résidence mise sur un aménagement confortable et personnel des pénates, les agrémentant de bibliothèques, de plantes et d'éléments chinés. Même traitement pour les espaces communs qui font tout pour rendre l'expérience touristique la plus agréable possible.Ainsi, au dernier étage, les voyageurs peuvent profiter du climat méditerranéen de la Grèce grâce à une véranda et une terrasse privée et se détendre en soirée au sein d'une bibliothèque intimiste. De quoi se glisser dans la peau d'un intellectuel aux valises bien fournies ! Pour en savoir plus, visite le site de BaBatchas Photographies : Ioanna Roufopoulou Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 213 jours

Événement : Julio Le Parc à la Galerie de Sèvres

A 91 ans, le plasticien argentin Julio Le Parc orchestre une rencontre inédite entre art cinétique et céramique. De sa dernière résidence à la Manufacture de Sèvres résultent des créations colorées inspirées de la vaste palette de la Cité de la céramique. Un retour à la couleur qui s'expose à la Galerie de Sèvres (1er arrondissement) jusqu'au 23 novembre. Maître de l'art cinétique et lauréat du grand prix international de peinture de la Biennale de Venise en 1966, Julio Le Parc est une figure majeure de l'art contemporain des années 1960 à aujourd'hui. Ses créations optiques – peintures illusionnistes, sculptures lumineuses, installations monumentales – lui valent d'être exposé sur la scène artistique internationale. Son œuvre a en effet été mis à l'honneur dans des institutions prestigieuses, notamment au Palais de Tokyo en 2013, au MET Breuer (New York) en 2018, ou encore au National Museum of Fine Art de Buenos Aires (Argentine) en 2019. Après ses biscuits de porcelaine blancs qui avaient fait sensation à la Foire Internationale de l'Art Contemporain en 2018, Julio Le Parc retourne à la couleur avec une seconde série. Un vase Pierre Charpin multicolore revisite sa série « Alchimies », tandis qu'un mobile de 121 fines plaquettes de porcelaine s'habille aux couleurs de la Manufacture, bleu de Sèvres et or 24 carats. Suite à ses deux résidences, Julio Le Parc expérimente la porcelaine de manière créative. Fruits de la rencontre entre un savoir-faire artisanal et un langage artistique illusionniste, les pièces produites révèlent les stries hypnotiques et les lignes sinueuses chères à l'artiste. De l'art à la céramique, Julio Le Parc nous surprend une fois de plus. Pour en savoir plus, visitez le site de la Manufacture de Sèvres – Cité de la céramique Photographies : Rebecca Fanuele / DR Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 213 jours

Paris Photo 2020 : La sélection de photographes urbains de Muuuz !

Les amateurs de photo attendaient ce weekend avec impatience ! Jusqu'au 10 novembre, c'est sous la nef du Grand Palais que la crème de la crème de la discipline se retrouve pour un événement d'exception accueillant plus de 200 exposants. Portraits, nus ou photographies conceptuelles, il y en a pour tous les goûts, y compris pour les architectophiles que nous sommes. Focus sur le meilleur de la photographie urbaine et d'architecture du salon ! Jabulani Dhlamini, Metse e metle kantle, 2019 (Goodman Gallery) Originaire de Johannesburg (Afrique du Sud), Jabulani Dhlamini est un véritable prodige de la photographie. Major en photographie documentaire au Market Photo Workshop de Johannesburg ou encore lauréat de l'édition 2011-2012 du Edward Ruiz Mentorship, cet artiste de 36 ans capture son environnement comme personne et rend hommage à une Afrique du Sud contemporaine, souvent délaissée pour des visions plus exotiques et fantasmées du pays. Son œuvre, Metse e metle kantle, sublime les habitations de son quartier qu'il considère comme « belles à l'extérieur ». . Joel Sternfeld, American Prospects Now, 1987 (Galerie Xippas) Photographe américain de 75 ans, Joel Sternfeld a traversé les états de son pays natal dans les années 1970-1980, appareil à la main, pour réaliser sa série American Prospects Now. Entre banlieues pavillonnaires, rapport au paysage naturel ou construit et classe moyenne, ses prises de vues témoignent d'un quotidien brut et insolite, toujours avec une touche d'humour. Ses grands formats présentés à Paris Photo enchantent et fascinent et sont complétés par une exposition d'œuvres encore jamais accrochées à la galerie Xippas jusqu'au 29 décembre. . Yanning Hedel, De Labore Solis, 1990 - 1996 (Thierry Bigaignon) Aujourd'hui basé à Saint-Nazaire (44), Yanning Hedel est exposé au secteur Prisme de Paris Photo. Un écrin plus intimiste que la nef, éclairée par son œuvre De Labore Solis, un ensemble de 45 clichés réalisé entre 1990 et 1996. Après avoir porté son regard sur un seul immeuble de la région lyonnaise, l'artiste capture les effets de la lumière et du temps sur la façade en noir et blanc. « Le mur est un écran où travaille le soleil », résume d'ailleurs justement l'auteure Corinne Ibram à propos du travail d'Hedel dans son ouvrage « Dernières Nouvelles d'Alsace » de 1993. . Marcel Giró, Linhas e Prédios, c.1950 (Galerie RocioSantaCruz) D'abord photographe amateur, Marcel Giró se consacre à la photographie professionnelle tardivement. Ce n'est qu'après son mariage avec Palmira Puig qu'il part s'installer à Sao Paulo (Brésil) où il ouvre son studio éponyme en 1953. Il devient dès lors un acteur majeur du mouvement photographique brésilien Escola Paulista né dans les années 1950. Du pictorialisme à la photographie architecturale, son œuvre oscille entre abstraction et figuration. . Alfred Seiland, Thousand Oaks, California, 1979 (Galerie Johannes Faber) Déjà trois ans que l'Autrichien Alfred Seiland a fait sensation à la Villa Méditerranée (Marseille) pour sa série documentaire Imperium Romanum. A l'occasion de la 23ème édition de Paris Photo, la galerie autrichienne Johannes Faber revient sur les débuts de sa carrière en exposant des clichés issus de sa série East Coast-West Coast qui l'a rendu célèbre dans le monde entier. Ces clichés réalisés aux États-Unis entre 1979 et 1986 dépeignent avec brio l'immensité horizontale et l'esthétique cinématographique des paysages nord-américains. . Harry Gruyaert, USA, Las Vegas International Airport, 1982 (Gallery Fifty One) Membre reconnu de la prestigieuse agence Magnum Photos, le Belge Harry Gruyaert nous charme depuis plus de quarante ans avec ses grands formats aux couleurs contrastés. Au cours de ses pérégrinations, il immortalise, derrière son objectif, l'âme des endroits qu'il visite. Il se fascine d'ailleurs pour les lieux de passage comme les gares et les aéroports. Les clichés sélectionnés par la galerie belge Fifty One unis par une même dimension contemplative mettent à l'honneur le génie du coloriste.   Pour en savoir plus, visitez le site de Paris Photo La Rédaction
Il y a 5 ans et 214 jours

Volume ABC : Café Jacques

Le célébrissime chef Alain Ducasse a encore frappé. Installé au cœur des jardins du musée du Quai Branly (7ème arrondissement), le Café Jacques fait peau neuve à sa demande. Cet édifice en béton réalisé par Jean Nouvel au début des années 2000 se pare aujourd'hui d'un nouveau décor : une architecture d'intérieur élégante et contemporaine conçue par Volume ABC. A deux pas du musée du Quai Branly s'élève un bâtiment discret. Largement vitré, l'édifice érigé par Jean Nouvel s'ouvre sur une terrasse semi-ouverte donnant sur les vastes jardins. A la nuit tombée, l'installation lumineuse L'Ô imaginée par le plasticien Yann Kersalé illumine de mille reflets colorés la façade du café. Surprenant. Sous la houlette d'Alain Ducasse depuis quelques années, le restaurant change de visage pour devenir un lieu à l'image de la ligne éditoriale créative défendue par le chef esthète. Le Café Jacques associe désormais une cuisine empreinte de naturalité à un décor contemporain épuré, le tout devant une vue imprenable sur la Tour Eiffel. Privilégiant un intérieur raffiné, l'agence française d'architecture d'intérieur et de design Volume ABC joue la carte de la sobriété. Un béton brut immaculé relevé de touches dorées, des tables de marbre blanc et des assises de cuir beige, on pénètre dans un écrin de verre lumineux à l'ambiance feutrée. Une halte idéale pour se sustenter entre deux expositions. Une décoration élégante de simplicité qui célèbre le bien manger et le bien vivre si chers à Ducasse. Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Volume ABC Photographies : SCAB Design / DR Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 215 jours

Lemoal Lemoal : Garden Tennis de Cabourg

Club historique de la ville de Cabourg (14), le Garden Tennis de Cabourg se voit aujourd'hui agrémenté d'un nouveau bâtiment. Un programme classique de vestiaires et sanitaires qui se manifeste par une réinterprétation contemporaine et élégante de l'architecture normande venant asseoir le programme de rénovation globale du site. Intégré au Circuit National des Grands Tournois de tennis, le Garden Tennis de Cabourg fait l'objet d'une rénovation majeure, largement guidée par l'agence Lemoal Lemoal. Déjà à l'origine du lifting du club house et de l'ajout d'un restaurant et de locaux administratif, les architectes signent ici un ouvrage modeste de 100 mètres carrés contribuant à harmoniser l'ensemble des structures constituant le club. Le projet reprend le principe constructif de l'architecture en colombage, typique de la région, et valorise l'ossature bois en laissant libres les pans de bois habituellement comblés. La trame dépouillée offre au paysage un bâtiment minimaliste résolument contemporain sans trancher trop violemment avec l'architecture alentour. La présence d'une double peau en polycarbonate laisse apparaître le travail du bois et permet de créer un voile d'intimité indispensable pour une telle typologie. En effet, à l'intérieur, les deux vestiaires – agrémentés d'un sanitaire chacun – bénéficient, grâce au principe structurel, d'une importante hauteur sous-plafond où apparaissent les éléments techniques et sont baignés de lumière naturelle sans une réelle ouverture sur l'extérieur. Une réalisation aussi sobre qu'élégante. Pour en savoir plus, visite le site de Lemoal Lemoal Photographies : Javier Callejas Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 215 jours

Frédéric Imbert : Totem 03

Le designer français Frédéric Imbert – à qui l'on doit le mobilier contemporain des boutiques Isabel Marant – signe une table d'appoint en marbre noir à l'épure architecturale. Editée par Archimobilier et limitée à vingt exemplaires, Totem 03 – Side Table 03 est une pièce d'exception à la matérialité assumée. Depuis l'obtention de son diplôme en Architecture d'intérieur en 2010, Frédéric Imbert s'intéresse à des projets variés. Son parcours conduit en effet rapidement le jeune Français à imaginer des architectures, des intérieurs, des scénographies et des pièces de mobilier. Aujourd'hui, il vit et travaille entre Paris et Beyrouth (Liban). Sensorielle et raffinée, la table d'appoint Totem 03 – Side Table 03 se caractérise d'abord par la dualité de son épure. Une forme singulière en effet, entre courbes sensuelles et lignes droites, qui fait de ce totem abstrait démythifié un véritable objet de délectation visuelle. La création de Frédéric Imbert oscille alors art et design. Objet du quotidien, la table s'apparente pourtant à une œuvre sculpturale tant par l'éclat de son marbre aux veines blanches apparentes que par sa silhouette contrastée. Une pièce design à regarder sans modération. Pour en savoir plus, visitez le site de Frédéric Imbert Photographies : DR Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 215 jours

Studio Razavi : Appartement XVI

Imaginez. Une petite rue en face des Jardins du Luxembourg où Man Ray, Hemingway ou encore Jacques Prévert posèrent jadis leurs valises. C'est dans ce Paris bohème au doux parfum nostalgique que le Studio Razavi signe la rénovation d'un appartement de 145 mètres carrés accueillant un couple franco-américain. Au programme : un ensemble chaleureux et intemporel où le mobilier de designer et les œuvres d'art règnent en maîtres. Situé dans un immeuble typiquement parisien, l'appartement de 145 mètres carrés avait bien besoin d'une petite rénovation. Circulation étroites, obscurité et décoration datée font désormais place à un ensemble chaleureux et ergonomique baigné de lumière. Une résidence bien dans son temps qui relie parfaitement architecture et design contemporain au charme unique de la capitale. Les architectes pensent la nouvelle organisation spatiale en fonction du positionnement latérale de toutes les fenêtres. En effet, la façade se regardant vers l'ouest, il était essentiel que l'éclairage naturel puisse se transmettre d'une pièce à l'autre sans entrave. Ainsi, grâce à la suppression de nombreuses cloisons, les espaces s'agrandissent et l'éclairage se diffuse uniformément, à l'image des deux pièces de vie disposées en enfilade à l'ouest de l'appartement. Dans l'héritage du patrimoine architectural parisien, le studio Razavi mise sur la combinaison gagnante du parquet à motif chevron et des murs blancs agrémentés de moulures. Si ces appartements anciens sont habituellement dotés de mobilier en bois lourd, les maîtres d'œuvres déclinent ici le bois en parois ou en rangement encastré, prolongeant ainsi la tradition tout en l'inscrivant dans une tendance à l'épuration plus contemporaine. Clin d'œil aux ouvrages luxueux du quartier, du marbre Mutina gris habille la salle de bain ainsi que le plan de travail de la cuisine. Si la réalisation réinterprète les codes du logement bourgeois traditionnel, les architectes et les propriétaires font la part belle aux œuvres d'art et au design, mélangeant ainsi masques africains, méridiennes et lits anciens à des tableaux, sculptures et mobilier contemporain. Le mariage parfait entre passé et présent. Pour en savoir plus, visite le site du Studio Razavi Photographies : Simone Bossi Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 215 jours

Événement : Anselm Kiefer au Couvent de La Tourette

A Éveux (69), la transcendance se coule dans le béton armé. Anselm Kiefer confie d'ailleurs avoir découvert « la spiritualité du béton » en 1966 lors de son séjour au Couvent de La Tourette. Cinquante-deux ans plus tard, en parallèle de la Biennale de Lyon, les frères Dominicains invitent le plasticien allemand à dialoguer avec l'architecture brute de Le Corbusier. Visite d'une exposition aussi esthétique que mystique mêlant art, architecture et spiritualité. Niché dans la vallée de la Brévenne, le Couvent de la Tourette fut construit par l'architecte moderniste dans les années 1950 à la demande du Père Couturier. Érigé selon les « cinq points de l'architecture moderne » et la notion de « Modulor », ce complexe conventuel en béton armé est aujourd'hui emblématique de l'architecture brute du génie franco-suisse. Depuis 2009, les frères Dominicains qui occupent le couvent demandent chaque année à des artistes contemporains – tels que le Français François Morellet en 2009, le plasticien britannique Anish Kapoor en 2015 ou encore le créateur sud-coréen Lee Ufan en 2017 – d'investir l'édifice brutaliste. A l'occasion de la 12ème édition de l'événement, le frère Marc Chauveau, commissaire de l'exposition, invite Anselm Kiefer à dialoguer avec une architecture iconique. Radicales, les œuvres exposées – installations, peintures, sculptures et vitrines – ont toutes une dimension spirituelle forte, perceptible dès la lecture des titres donnés comme Résurrection, Jérusalem céleste ou Les Femmes martyres. Anselm Kiefer s'intéresse ici à la manière dont ses productions empreintes de religion peuvent s'inscrire de manière symbolique dans les espaces réalisés par Le Corbusier. À cela s'ajoute une scénographie savamment pensée qui dévoile la « spiritualité du béton », si évidente dans l'œuvre de Kiefer et le bâtiment moderniste. En voilà une rencontre surprenante entre art, architecture et religion ! Pour en savoir plus, visitez le site du Couvent de La Tourette Photographies : Anselm Kiefer et Jean-Philippe Simard Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 216 jours

Coldefy & Associés Architectes Urbanistes : Peuple Belge

L'agence française Coldefy & Associés Architectes Urbanistes livre un complexe mixte installé dans le Vieux-Lille (59). Surtout connu pour ses anciennes maisons en briques rouges, le quartier se dote désormais d'un édifice à la blancheur éclatante. Une réalisation dont l'écriture contemporaine tranche avec le paysage urbain alentour. Au 14 avenue du Peuple Belge, un complexe composé de quinze logements collectifs et de deux restaurants au rez-de-chaussée participe au renouveau architectural et au dynamisme du quartier du Vieux-Lille. Ce bâtiment s'élève dans un îlot urbain historique, à deux pas du musée de l'Hospice Comtesse et du Tribunal de Grande Instance de Lille. Ancrée dans un contexte architectural hétéroclite, le nouvel édifice structure l'angle de la rue Saint-Joseph et de l'avenue par sa silhouette singulière et sa matérialité travaillée. Immaculé et épuré, ce bâtiment en béton blanc présente une volumétrie en gradins. Le vocabulaire contemporain s'adapte ainsi aux multiples facettes du projet. Les grandes baies vitrées en partie basse ouvrent les restaurants sur la rue, tandis que dans les étages, l'écriture se densifie pour assurer aux habitants confort et intimité tout en leur permettant de bénéficier de vues imprenables sur la ville. L'édifice s'étend sur 1 900 mètres carrés dont 1 186 mètres carrés sont destinés aux logements quand 714 mètres carrés sont dédiés aux deux restaurants : Le Cerisier en Ville et La Griotte, les deux nouvelles adresses du chef étoilé Éric Delerue,Au rez-de-chaussée, la brasserie contemporaine La Griotte revisite la bistronomie de quartier. La salle du restaurant donne sur une cuisine ouverte et peut accueillir jusqu'à soixante-dix couverts. Contemporaine et raffinée, la décoration – des dalles de granit anthracite au sol, des tables en chêne massif, des luminaires en céramique – façonne l'ambiance conviviale du bistrot. À l'étage, niché dans un écrin de verre, le restaurant gastronomique Le Cerisier en Ville comprend des grands salons privés et un boudoir plus confidentiel, ainsi qu'un fumoir à cigares et un bar réservés aux gourmets les plus bons vivants d'entre nous. De quoi se sustenter en bas de chez soi. Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Coldefy & Associés Architectes Urbanistes Photographies : Salem Mostefaoui Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 217 jours

Dossier : Cinq jeunes designers français

Deux filles, trois garçons. Thomas Ballouhey, Fabien Cappello, Elise Fouin, Léonard Kadid et Hélène Labadie incarnent la crème de la crème des jeunes designers français. Une génération qui voyage, s'expose, crée librement. Zoom sur les cinq créateurs français du moment à suivre de très prés. Thomas BallouheyDiplômé de la Design Academy d'Eindhoven (Pays-Bas), Thomas Ballouhey a récemment installé son atelier dans la ville néerlandaise. Tel un archéologue du présent, le designer s'intéresse aux matériaux et aux modes de production. Dans sa série « Ways of Altering » [Manières d'altérer], par exemple, il associe des objets industriels – bancs, tabourets, tréteaux, entre autres – à des matériaux divers – carton, élastiques, polystyrène – et enduit le tout d'époxy et de sable pour produire des meubles hétéroclites dont l'aspect rudimentaire les fait s'apparenter à des trésors passés. Un résultat saisissant qui questionne les moyens de production de masse actuels. En octobre dernier, il participait à la cinquième édition de la Biennale Émergences à Pantin (93), puis à l'exposition collective « La Totale » au Studio Orta – Les Moulins (77). . Fabien CappelloAprès des études de design à l'ECAL (Suisse) et au Royal College of Art (Royaume-Uni), le jeune Français fonde son studio éponyme en 2010 à Londres. Il se fait rapidement connaître pour son utilisation créative de la fabrication et des ressources locales, ce qui lui vaut de partir en résidences en Corée, au Portugal et en Italie. De son apprentissage auprès des artisans locaux il construit sa propre approche du design et se tourne vers des modes de production sériels. Depuis 2015, il a installé son studio dans le centre historique de Mexico (Mexique), une métropole dynamique qui l'inspire quotidiennement. . Elise FouinElise Fouin étudie l'orfèvrerie à l'Ecole Boulle (Paris), avant de se former au design de mobilier. Une double formation qui la conduit à développer un style singulier bien à elle. Pour le Salone del Mobile (Milan) de 2016, la designer française réalise ainsi une scénographie immersive faite de textiles multicolores baptisée Sunbrellacanapy. Egalement textile, son luminaire Saika réalisé en collaboration avec le maître artisan nippon Yoshishige Tanaka est une création contemplative unique qui met en valeur les savoir-faire ancestraux, le hyogu – art de traiter le papier washi –, et le kakejiku – peinture sur papier ou sur soie enroulée sur un bâton. Une pièce qui a fait une forte impression en 2018 au salon parisien Maison & Objet. . Léonard KadidAujourd'hui concepteur de produits, Léonard Kadid s'est d'abord formé à l'architecture. Sur les bancs de l'université d'une part, à Ecole Polytechnique de Lausanne (Suisse) et à l'Ecole d'Architecture de la Ville et des Territoires Paris-Est. Auprès des grands noms de l'architecture d'autre part, Muoto, Dominique Perrault et Cigüe, Herzog & de Meuron. Son studio basé à Paris se concentre donc sur des projets divers, de l'architecture à la conception d'objet. En résulte des pièces travaillées telles que le système de table TAL conçu pour la scénographie de l'exposition « Réinventer la Seine » au Pavillon de l'Arsenal (4ème arrondissement) en 2017. . Hélène LabadieDéjà quatre ans que la jeune Française a obtenu son master design d'objet à L'ESAD de Reims avec les félicitations du jury. Comme projet de fin d'études, elle a imaginé des fontaines d'apparat en verre. Un coup de maître pour un premier projet. Depuis, Hélène Labadie se donne une liberté d'artiste et signe des pièces créatives inspirées du septième art. Exposée au Bon Marché Rive Gauche en 2018, sa série de contenants « Les Noirs » dévoile la dimension anthropomorphique de son travail. Sa sensibilité artistique la pousse désormais vers la création de pièces sculpturales. . Photographies : 1) Thomas Ballouhey, Ways of Altering © Ronald Smits, Design Academy Eindhoven2) Fabien Cappello, Chambre With a view, Hôtel Dos Casas, 20173) Elise Fouin et Yoshishige Tanaka, Saika, 20184) Léonard Kadid, Tal table, 20175) Hélène Labadie, Les Noirs, 2018 Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 220 jours

Tristan Auer : Hôtel Sinner

Au nom du père, du fils et du Saint-Esprit, l'architecte d'intérieur Tristan Auer – à qui on doit notamment Les Bains et l'hôtel de Crillon – signe un établissement aux inspirations multiples, à l'image du Marais dans lequel il s'inscrit, quartier autrefois ecclésiastique, puis aristocratique, et aujourd'hui terre du cool parisien. Savant mélange d'excentricité et de luxe, le Sinner n'a pas fini de faire parler de lui. Fièrement installé rue du Temple (3ème arrondissement), l'hôtel Sinner ne pouvait pas mieux porter son nom. Mêlant dangereusement religion et esprit sulfureux, l'ouvrage signé Tristan Auer a tout pour devenir le nouveau spot à la mode du quartier branché de la capitale. Comprenant un restaurant, un bar, un spa privé et 43 chambres dont une suite, l'ensemble est caractérisé par d'impressionnants volumes et une atmosphère feutrée, à mi-chemin entre univers monacal et maison close. Arches géométriques et persiennes filtrant la lumière extérieure, vitraux contemporains ou éclairages à la bougie nous donnent en effet des envies de confession quand les salons privés et les œuvres érotiques nous invitent à nous désinhiber. Les couloirs obscurs menant aux 43 chambres sont peuplés de références au catholicisme et plongent les résidents dans une ambiance mystique qui se prolonge une fois les portes rouges des pénates franchies. Largement influencés par l'esthétique des cellules des moines, les appartements associent bois sombre des parloirs aux velours des robes d'évêques. L'unique suite - nommée Justine, en référence à l'ouvrage du Marquis de Sade - synthétise toutes les inspirations du lieu, entre vertu et péché. La messe est dite ! Pour en savoir plus, visite le site de Tristan Auer Photographies : Amaury Lappara Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 220 jours

OH!SOM architectes : La Capitainerie de Saint-Chamas

La jeune agence française OH!SOM architectes a récemment réalisée une capitainerie – équipement portuaire – pour la commune de Saint-Chamas (13). Volume minimaliste en béton brut, l'édifice actuel résulte d'un brillant travail de réhabilitation d'un hangar existant et d'une réflexion collective sur l'activité du port du Pertuis. Une réalisation petite par sa taille, mais grande par ses fonctions. A l'abordage ! Soumis au regard de l'architecte des bâtiments de France, la capitainerie de Saint-Chamas livrée en janvier 2019 consiste en la réhabilitation d'un ancien espace de stockage afin de le transformer en une capitainerie digne de ce nom. Installé sur le port du Pertuis et donc sujet aux aléas des intempéries maritimes, le nouveau bâtiment de 89 mètres carrés privilégie les matériaux durables tels que le béton pour limiter les risques d'inondation. Assurant aujourd'hui le renouveau de l'activité de pêche locale, l'édifice destiné aux pêcheurs de la commune a pour vocation d'améliorer la vie des professionnels en mettant à leur disposition des équipements modernes de conditionnement et de conservation du poisson, ainsi qu'un bureau surélevé. Également ouverte aux plaisanciers, la capitainerie est rendue accessible aux personnes à mobilité réduite. Le vocabulaire architectural épuré du bâtiment actuel s'inscrit dans l'architecture vernaculaire portuaire et s'inspire des arcades élégantes et régulières des équipements voisins, s'intégrant ainsi subtilement au site. Aussi esthétique que fonctionnel, l'ouvrage contribue également à l'amélioration du quotidien des pêcheurs et au développement du port du Pertuis. Un projet qui a le vent en poupe ! Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence OH!SOM architectes Photographies : Florence Vesval Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 221 jours

Événement : Affiches cubaines. Révolution et Cinéma

Soixante ans après la révolution, l'exposition « Affiches cubaines. Révolutions et Cinéma » présentée au MAD jusqu'au 2 février 2020 retrace l'histoire du design graphique cubain de 1959 aux années 2000 en célébrant les figures majeures du médium. Retour sur un laboratoire d'expérimentations visuelles et textuelles, entre propagande et création. Qui a dit que l'affiche était un art mineur ? Sûrement pas le Musée des Arts Décoratifs (1er arrondissement) qui met à l'honneur l'ampleur d'une école graphique longtemps restée méconnue. Jusqu'au 2 février, l'exposition présente en effet près de 300 affiches dont les plus incontournables de l'histoire de Cuba. Qu'elle soit culturelle, politique ou publicitaire, l'affiche est un objet de communication à la dimension artistique forte. Ce travail graphique, visuel et textuel, a pour vocation de séduire le spectateur grâce à un slogan percutant et un design travaillé. A Cuba, le médium se développe activement. Alors que certains designers graphiques s'alimentent de l'effervescence révolutionnaire, d'autres valorisent le septième art pour saturer la population d'images de propagande. Objet visuel attrayant placardé sur les murs des villes, l'affiche devient un instrument résolument politique. Le parcours, chronologique et monographique, ainsi que la scénographie dépouillée invitent le visiteur à comprendre les tumultes historiques de l'Etat insulaire et son impact sur la production graphique cubaine depuis 1959, date de la révolution et de l'arrivée de Fidel Castro au pouvoir. L'occasion donc de découvrir l'évolution du médium, notamment l'affiche de cinéma et ses figures majeures, comme René Azcuy Cardenas, Antonio Pérez González, dit Ñiko, Eduardo Muñoz Bachs et Antonio Fernández Reboiro. L'exposition met aussi l'accent sur l'esprit contestataire de la nouvelle génération de graphistes et leurs créations contemporaines.La manifestation célèbre ainsi tout un patrimoine stylistique qui demeure encore dans l'ombre des productions graphiques occidentales – notamment américaines – pour lui redonner ses lettres de noblesse et le replacer dans l'histoire globale du genre. En parallèle de l'événement, un ouvrage collectif dirigé par Amélie Gastaut la conservatrice en chef des collections design graphique et publicité est édité. Des activités sont également prévues : un atelier cinémato-graphico pour les jeunes et une soirée animée par des étudiants de l'école Boulle. Tout un programme ! Une exposition didactique qui vous fait plonger dans l'histoire politique et artistique de Cuba. Pour en savoir plus, visitez le site du MAD Visuels : MAD, Paris Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 222 jours

Bernardaud : Service de table Joan Miró

Sous l'impulsion des héritiers de Joan Miró, l'entreprise familiale française de porcelaine de Limoges Bernardaud manufacture un service d'exception dédié à l'œuvre surréaliste du peintre catalan. Une édition limitée qui séduit les collectionneurs. A la demande de la Successió Miró, le service de table produit par Bernardaud est réalisé d'après les soixante-douze lithographies originales du livre Parler Seul. Un recueil de poèmes de Tristan Tzara, sans majuscule ni ponctuation, qui fut illustré par Joan Miró entre 1948 et 1950. Les pièces du service – timbale, ravier, assiettes diverses, bols, tasses à café et soucoupes – ont pour vocation de rendre accessible les illustrations de l'artiste qui magnifient la poésie de Tzara sans les dénaturer. On peut alors découvrir une vaisselle d'exception qui restitue avec justesse l'irrégularité des coups de pinceaux, la vivacité des couleurs, la profondeur des motifs naïfs de Joan Miró. Une collection très colorée éditée à cent exemplaires de cent pièces qui invite à se mettre joyeusement à table. Pour en savoir plus, visitez le site de Bernardaud Photographies : DR
Il y a 5 ans et 222 jours

Événement : Carte blanche Mathias Kiss

Artiste contemporain inclassable, Mathias Kiss défend une œuvre protéiforme qui oscille entre art et artisanat. Alors que sa création poétique Besoin d'air se joue de notre perception au Palais des Beaux-arts de Lille (59), le plasticien transforme le bois en or à Paris. Visite de son installation immersive à la Chapelle des Gobelins. Après quinze années d'apprentissage des arts décoratifs chez les Compagnons, Mathias Kiss s'émancipe de sa corporation pour créer son propre vocabulaire créatif. Débute alors sa carrière artistique durant laquelle il s'affranchit des carcans de l'académisme et abaisse les frontières entre art et artisanat. Dans le cadre de l'exposition « Créer pour Louis XIV », le Mobilier National invite Mathias Kiss à la Chapelle des Gobelins (13ème arrondissement). Sous le commissariat de Marc Bayard, l'artiste détourne l'or emblématique du règne du Roi-Soleil et recouvre de feuilles d'or l'intégralité du sol du sanctuaire. Une installation in situ qui déconstruit tout un héritage des arts décoratifs. Les ornementations perdent ainsi leur fonction décorative pour devenir des abstractions spatiales malmenant notre perception. L'expérience esthétique est saisissante. Mathias Kiss amorce ici un dialogue entre l'art contemporain et le patrimoine architectural par le détournement des codes de l'ornementation classique. Un artiste qui a vraiment de l'or au bout des doigts ! Pour en savoir plus, visitez le site de Mathias Kiss Photographies : David Zagdoun
Il y a 5 ans et 223 jours

Cube architectes : Maison de ville à Montreuil

Offrir une seconde vie à un habitat ? Pari tenu pour l'agence Cube architectes qui réhabilite une maison de ville à Montreuil (93) pour en faire un logement lumineux et épuré. Visite d'un intérieur où il fait désormais bon de vivre. Fondée en 2013 par Benjamin Exbrayat, Cube architectes est une agence d'architecture basée à Paris qui travaille sur des projets divers, de la création de mobilier à la réhabilitation de bâtiments, en passant par la construction de logements collectifs. A Montreuil, le cabinet réalise avec brio la requalification d'une maison individuelle. La rénovation de ce logement individuel consistait en l'extension et la surélévation de la maison. Afin de créer un ensemble harmonieux de 100 mètres carrés, la réhabilitation menée par Cube architectes s'organise autour des deux façades déjà existantes : celle donnant sur l'impasse et celle du jardin.Côté impasse, la façade – un volume ajouré homogène – reprend la disposition des ouvertures initiales pour unifier la surélévation et l'ancien édifice, à l'origine disposé sur un seul niveau au rez-de-chaussée.Côté jardin, les façades se parent d'un revêtement en béton lasuré et se dotent de grandes baies vitrées qui donnent sur le jardin, laissant la lumière naturelle éclairer les pièces à vivre tout au long de la journée. A l'intérieur, les espaces ont été aménagés selon la volumétrie globale de l'ensemble et comprennent des unités de rangement fonctionnelles. Au rez-de-chaussée se trouvent la cuisine, le séjour et la salle à manger, le tout rassemblé dans une même entité. La surélévation quant à elle comprend les deux chambres et la salle de bain. Les jeux de reflets intérieurs, la couleur vert pin des sols, ainsi que la vaste jardinière du couloir ouvrent l'intérieur sur l'extérieur, créant ainsi l'identité de la maison. Un écrin baigné de lumière et verdoyant à deux pas de la capitale. Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Cube architectes Photographies : Giaime Meloni
Il y a 5 ans et 223 jours

Michael Malapert : Bam Karaoke Box Bordeaux

Après avoir fait un carton à Paris, BAM Karaoke Box, le concept de karaoké chic et privatif, s'exporte à Bordeaux (33). Installé au cœur du quartier branché des Chartrons, ce nouveau lieu offre un second souffle au divertissement musical et ravit les chanteurs en herbe bordelais. Découverte d'un intérieur haut en couleur signé Michael Malapert. Diplômé de l'Ecole supérieure d'art et de design de Saint-Etienne (42), l'architecte d'intérieur français Michael Malapert fait ses armes auprès de Philippe Starck, puis à l'étranger. Depuis la création de son studio à Paris en 2007, il défend une approche globale de l'espace et réalise des lieux sur-mesure à l'image des intérieurs colorés et pop conçus pour BAM Karaoke Box à Paris. Un concept aussi divertissant que visuel qui prend désormais place à Bordeaux dans un décor où l'expérience est d'abord sensorielle. « Ce que l'on retient d'une adresse, c'est avant tout une sensation », assure-t-il d'ailleurs. Inspiré des meilleurs karaokés box asiatiques, BAM Karaoke Box réinvente depuis 2014 le divertissement citadin. Des lieux intimistes qui proposent de s'encanailler en chanson. Après l'univers Miami tropical du karaoké de Parmentier (11ème arrondissement), Michael Malapert imagine un intérieur coloré au style tropical pour le BAM Karaoke Box des Chartons. Une fois la porte poussée, plongez dans une ambiance exotique inédit. Un univers sauvage qui se décline à travers sept salles privées de karaoké pouvant accueillir six à quinze clients. À l'intérieur de chaque box privatisable, un système sonore de qualité, un décor thématique, des meubles en bois et des grandes banquettes assurent aux chanteurs un moment confidentiel agréable.Colorée et florale, la décoration est une invitation en terre inconnue. Les murs couleur terracotta, le bar circulaire, la végétation luxuriante, les assises colorées, le parquet en chevron entre autres façonnent l'ambiance festive de ce lieu surprenant. La carte de cocktails a été pensée à son image : haute en couleur et originale. Des créations signatures à siroter entre deux performances vocales. La promesse d'un voyage en Amérique centrale en chantant ! Pour en savoir plus, visitez le site de Michael Malapert Photographies : DR
Il y a 5 ans et 226 jours

Rogers Stirk Harbour + Partners : Centre de conservation du Louvre

A Liévin (62), à deux pas du Louvre-Lens, s'élève le nouveau centre de réserves et de conservation du Louvre. Inauguré le 8 octobre dernier, l'édifice conçu par le cabinet britannique Roger Stirk Harbour & Partners constitue le nouveau pôle culturel de la région des Hauts-de-France. Une architecture fonctionnelle mise au service du rayonnement international de l'institution. Réalisée en prévention des risques de crues encourus par les collections du Louvre situées en zone inondable à Paris, le nouveau centre de réserves et de conservation du musée s'inscrit dans le cadre du plan de développement de l'institution aux niveaux national et international. Cet équipement dédié à recherche répond à une nouvelle manière de traiter et d'étudier les collections, tout en permettant au centre d'accueillir chercheurs et universitaires. L'agence a donc imaginé un élégant bâtiment-paysage d'une superficie de 18 500 mètres carrés dont 9 600 mètres sont consacrés aux réserves et 1 700 mètres carrés sont dédiés à l'étude des œuvres. Fonctionnelle, la structure répond aux exigences logistiques du traitement des 250 000 objets d'art qui seront transférés au centre jusqu'en 2024.Le centre s'organise sur un seul niveau de plain-pied qui comprend des espaces adaptés aux différentes focntions du lieu. Des espaces de travail ouverts baignés de lumière naturelle, un studio photo et des ateliers sont dédiés à l'étude des oeuvres. Tandis que six salles d'une hauteur sous plafond de 3 à 6 mètres et deux pièces sont destinées à la conservation, l'anoxie et la quarantaine. Surnommé « boulevard des œuvres », le grand couloir pourvu d'un éclairage zénithal permet la circulation des collections de l'aire de livraison de 400 mètres carrés aux espaces de conditionnement. Le centre est d'ailleurs un laboratoire d'expérimentations architecturales mis au service de l'écologie et du développement durable. Semi-enterré, le bâtiment s'insère discrètement dans le paysage tout en assurant aux collections une stabilité climatique constante, que les soixante réserves du parisiennes et franciliennes ne garantissaient pas. L'édifice est également muni d'un toit légèrement incliné totalement investit par la nature, ce qui permet à la fois la récupération des eaux de pluie et l'inscription du complexe dans la dynamique verte de l'Arc vert d'Euralens. Des choix durables innovants bienvenus à l'heure de la crise écologique. Un pôle culturel aux multiples facettes en phase avec son temps. Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Rogers Stirk Harbour + Partners Photographies : Joas Souza
Il y a 5 ans et 227 jours

Duffy London : Curve

Trois œuvres réinterprètent la pièce Surf-Ace, une table conçue comme une planche de surf par le designer britannique Christopher Duffy en 2009. Fondée par ce dernier, l'agence créative Duffy London présente cette toute nouvelle collection « Curve » dans une exposition éponyme. Surf et art n'ont jamais fait si bon ménage. Les créations originales du studio Duffy London s'articulent autour des notions de gravité, de géométrie et d'illusion. Consciente de la crise écologique actuelle, l'agence produit des pièces d'exception toujours fabriquées de manière artisanale par des professionnels qualifiés du Royaume-Uni, avec des matériaux respectueux de l'environnement. Parmi les pièces incontournables, on remarque la table Abyss, une réplique illusionniste des profondeurs marines et l'ensemble Swing Bar, une pièce ludique qui nous fait retomber en enfance. Combinant le même respect de l'environnement et la même créativité, l'édition « Curve » s'inspirent de la forme des planches de surf traditionnelles en bois de balsa. La forme en arc confère en effet une dimension humoristique à chaque sculpture, tandis que les nervures du bois laissé brut rappellent les vagues. Exposée dans une scénographie dépouillée, les pièces de la collection sont le point central de tout l'espace. Tantôt posée au sol, tantôt accrochée au mur, chaque planche pliée à 90 degrés semble défier la gravité. Des œuvres étonnantes qui se jouent de notre perception ! Pour en savoir plus, visitez le site de Duffy London Photographies : Duffy London